Société
La cité des Djermakoye est une ville où l’entreprenariat féminin n’est pas tellement développé. Toutefois, un certain nombre de groupements émergents dans un environnement entrepreneurial quasiment dominé par les hommes. C’est l’exemple du groupement féminin « Tchetchin-Bonsé ». Ce groupement reçoit tout comme les autres de la part de la Direction régionale de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant l’encadrement, l’encouragement et la sensibilisation dans une perspective de l’autonomisation de la femme à Dosso.
Selon Mme Balerou Mariama, le groupement féminin «Tchetchin-Bonsé » est une organisation composée de vingt (20) femmes. Ce groupement est très actif et reconnu à Dosso. Il évolue dans l’extraction d’huile d’arachide. Les missions de passage dans la cité des Djermakoye, les ateliers, les séminaires ou formations font régulièrement escale au quartier Sirimbey pour se procurer de l’huile, du tourteau et de la pâte d’arachide. ‘’ Ce groupement est connu à Dosso pour son dynamisme et surtout pour sa rigueur en terme d’hygiène dans l’extraction de l’huile, la pâte d’arachide et du tourteau. Le groupement est scindé en deux équipes. Ces dernières s’organisent pour apporter leur contribution dans la promotion des produits qu’elles vendent. C’est pour cette raison que la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Elback Zeinabou Tari Bako, avait une fois rencontré ces braves femmes à Dosso. C’était une rencontre au cours de laquelle elles ont transmis leurs doléances à la ministre. Cette dernière a promptement réagi en octroyant à ce groupement une décortiqueuse. A travers ce soutien, la ministre entend matérialiser la politique du gouvernement en matière d’autonomisation économique de la femme. Avec cet appui de la ministre, les membres de ce groupement ont intensifié les efforts dans la production de l’huile et de la pâte d’arachide. Ce qui fait qu’il est difficile de venir au quartier Sirimbey, principalement au groupement «Tchetchin-bonsé», sans trouver la pâte d’arachide, l’huile et le tourteau. En dehors de cet appui, la Direction régionale de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant organise aussi des actions de sensibilisation à l’endroit des femmes en général et le groupement féminin «Tchetchin-Bonsé », en particulier à travers le Projet Amélioration des Revenus Monétaires des Femmes de la Région de Dosso. Parmi les thématiques abordées, figure en bonne place la problématique de l’hygiène au niveau des groupements féminins qui excellent dans l’extraction de l’huile d’arachide. Pour rendre compétitifs les dérivés de l’arachide, le projet a offert à plusieurs groupements féminins de la région de Dosso des grilleuses afin d’éviter que les produits transformés ne puissent pas comporter du sable. Les grilleuses sont des tonnelets minutieusement confectionnés pour griller l’arachide sans qu’elle ne soit mélangée avec du sable comme elles le faisaient par le passé. Quant au vannage, il se fait dans des conditions d’hygiène acceptable. ‘’Les bidons utilisés par ce groupement sont en général blancs pour prouver aux clients qu’elles sont soucieuses de la propreté’’, a conclu Mme Balerou Mariama.
Hassane Daouda, Envoyé Spécial (onep)
08 mai 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Au Niger et plus précisément à Niamey, les femmes ont de plus en plus des initiatives dans le domaine du petit commerce ou de petites ou moyennes entreprises. En effet, pour se défaire d’une certaine idée qui veut qu’une femme doit toujours être entretenue, dépendre de l’homme pour subvenir à ces besoins, ces femmes se créent des petites activités qui leur permettent de s’autonomiser et au mieux de contribuer économiquement à la gestion de leurs ménages. Et cela permet de réduire le taux de chômage au Niger. Le cas de Mme Abdoulkadre Hadiza Issoum en est un exemple. Agée d’une trentaine d’année, mère de deux enfants, elle est titulaire d’un master II en droit des affaires et management. Elle a eu l’ingénieuse idée de créer une pâtisserie dénommée: ‘‘Papilles Gourmandes by H’’.
Il s’agit, dit-elle, à travers ce concept «d’éveiller la gourmandise des gens, le mot ‘‘Papilles’’ qui, chez les humains permet de distinguer les différentes saveurs comme le sucré et le salé. Et, le mot ‘‘Gourmande’’ qui lui fait allusion une forte envie et désir de manger ou de boire quelque chose de spécifique, comme les petites viennoiseries sucrées et les apéritifs salés. Mme Abdoulkadre reconnait être une passionnée de la pâtisserie. Elle explique que l’idée de création de cette entreprise lui est venue avec sa passion. «Ainsi, il m’est venue l’idée de mettre cette passion et mon savoir-faire à profit, la partager avec les autres et en faire un crédo commercial. J’ai donc décidé de créer Papilles Gourmades» a-t-elle déclaré. Créée en novembre 2019, ladite entreprise a pour vocation d‘offrir diverses prestations de services comme la pâtisserie, notamment : des mini cakes, des petites tartelettes et des gâteaux de tout genre.
S’agissant le prix des produits, Mme Abdoulkadre affirme qu’ils varient en fonction du produits et de la commande. Par exemple, il y a des pâtisseries de 250FCFA à 2.000FCFA, 3.500 FCFA à 6000FCFA. Le prix des gâteaux est de 8.000FCFA et même de 15.000 FCFA. Travaillant pour l’instant, seule, Mme Abdoulkadre affirme qu’elle préfère faire elle-même son travail, du début à la fin. «Je me sens plus à l’aise quand j’effectue mes tâches moi-même», dit-elle. En outre depuis qu’elle s’est lancée dans cette activité, l’entrepreneure dit parvenir à s’en sortir. «Dieu merci, j’arrive à tirer mon épingle du jeu», a-t-elle dit. Evoquant l’écoulement de ses produits, Mme Abdoulkadre indique qu’il se base surtout sur les commandes faites par les clients, car n’ayant ni boutique, ni magasin. Tout est fait à la maison. «Le client lance sa commande, je confectionne le produit et je le lui livre», déclare-t-elle.
Abordant les difficultés qu’elle rencontre, Mme Abdoulkadre se désole surtout du fait que compte tenu du climat, de la température, certains produits, qui ne supportent pas la chaleur, se conservent mal et périssent. Elle ajoute aussi qu’avec la chaleur la confection des gâteaux, avec les crèmes, n’est pas évidente surtout avec le montage pour certains produits. Evoquant l’aspect autonomisation de la femme, Mme Abdoulkadre Hadiza Issoum exhorte ses concitoyennes à s’adonner à l’activité qu’elles ont envie d’exercer. «Mes sœurs, quand vous avez une idée, une initiative, allez jusqu’au bout. Ne vous laissez par décourager par les autres ou par les difficultés propres à tout début. Soyez fortes et persévérantes. Pensez seulement à aller de l’avant», soutient-elle.
Farida Ibrahim Assoumane
26 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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L’espace ‘’société civile’’ du Centre culturel franco-nigérien a organisé hier matin au CCFN de Niamey, en collaboration avec l’Ambassade de France, un atelier thématique « la société civile s’engage » sur l’autonomisation économique des femmes et l’adaptation au changement climatique. C’est la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini qui a présidé l’ouverture des travaux de l’atelier en présence de l’ambassadeur de France et des responsables des associations et ONGs.
Cet atelier financé par la délégation de l'Union Européenne a pour objectif de valoriser l’expertise féminine des associations nigériennes à travers le dispositif du Projet Innovant de la Société Civile et des Coalitions d’Acteurs (PISCCA). A l’ouverture des travaux, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a remercié l'Ambassade de France qui met en œuvre le projet PISCCA d'un montant d'un million d'Euros qui constitue un outil dédié aux organisations de la Société Civile (OSC) destiné à soutenir la promotion des droits des femmes et leur autonomisation économique. « Au cours de cet atelier, vous allez découvrir ces femmes qui ont bénéficié de formations et d'un accompagnement pour garantir leur autonomisation », a-t-elle déclaré.
Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a, par la suite, salué les cinq structures qui ont été sélectionnées dans le cadre du développement de la filière biologique, de la méthode agroforesterie, du maraîchage et de l’agriculture durable. « La journée Internationale de la Femme du 8 mars 2022 qui a eu pour thème «L'égalité aujourd'hui pour un avenir durable » montre que cet atelier s'inscrit parfaitement dans les préoccupations des autorités nigériennes qui visent à former des jeunes engagées et des jeunes qui mènent l'offensive en faveur de la construction d'un avenir plus accueillant et plus nourricier pour la population du Niger », a-t-elle affirmé.
Pour sa part, l’ambassadeur de la France, SE. Alexandre Garcia a souligné que la France a toujours fait du soutien à la promotion des droits des femmes, à leur autonomisation, une priorité de notre coopération bilatérale parfaitement alignée sur les objectifs des autorités nigériennes qui souhaitent faciliter l'accès aux ressources économiques et productives des femmes afin de renforcer leur résilience face à l'insécurité alimentaire. « L’ambassade de France met en œuvre un projet d'un million d'Euros intitulé PISCCA (Projets innovants de la société civile et des coalitions d'acteurs) qui constitue le principal outil d'appui aux organisations de la société civile (OSC) du Service de coopération et d'action culturelle. Ce projet est destiné à soutenir la promotion des droits des femmes et à promouvoir leur autonomisation économique », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, SE. Alexandre Garcia a rappelé qu’en 2021, 600 000 euros ont permis de subventionner 25 projets portés par des associations nigériennes et des entreprises sociales sur l'ensemble du territoire nigérien autour de la promotion des droits et l'autonomisation économique des femmes et des jeunes filles (adaptation au changement climatique, participation politique et citoyenne, scolarisation de la jeune fille, sécurité alimentaire, violences basées sur le genre en milieu scolaire, sensibilisation à l'hygiène menstruelle au lycée).« Une nouvelle phase d'identification de projets sur l'axe autonomisation économique des femmes et du changement climatique » a permis de sélectionner 5 projets innovants autour de l'agro-écologie. Il s’agit du développement d'une filière biologique, de méthodes de maraichage et d'agriculture durable et l’agroforesterie », a-t-il indiqué.
SE. Alexandre Garcia a enfin remercié l’engagement de tous les acteurs pour les droits des femmes, en particulier le ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant et la délégation de l’Union Européenne.
Par Yacine Hassane(Onep)
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Le soutien scolaire consiste en des cours particuliers proposés par un enseignant ou des groupes d’enseignants à un ou des élèves, dans un but lucratif, en complément de l’enseignement ordinaire. Il se déroule en dehors des heures de classe dans les établissements d’enseignement scolaire, professionnel, technique universitaire ou au domicile de l’élève ou même de l’enseignant.
L’essor des cours de soutien est indéniable et cela tout au long de l’année (pendant les grandes vacances et durant l’année scolaire), sous diverses appellations : cours de remises à niveau, répétitions, aides à domiciles, accompagnement, tutorat, aides aux devoirs, etc. De nombreuses raisons peuvent expliquer le succès de ces cours payants particuliers. Les parents sont avant tout préoccupés par la réussite scolaire et l’obtention de diplômes comme déterminants pour bien mener sa vie dans la société actuelle où l’insertion professionnelle est problématique. Considérant la pédagogie de maitrise Bloom dit que « la plupart des élèves sont capables de réaliser des apprentissages de niveau élevé, s’ils sont aidés quand et là où ils rencontrent des difficultés et si on leur donne suffisamment de temps pour atteindre la maîtrise ». Les parents et les élèves sont généralement prêts à faire tout leur possible pour la réussite. Ainsi, les cours complémentaires sont perçus comme la solution pour favoriser la réussite, dans un contexte où le système éducatif semble décliner à cause du manque de qualifications de nombreux enseignants, des classes pléthoriques, d’un système éducatif très sélectif et des grèves perlées des enseignants, élèves et étudiants.
C’est dans ce contexte que le Ministère des Enseignements Secondaires a interdit, à compter du 1er avril 2019 par la circulaire 0138 MES/SG/DGE, les cours rémunérés organisés par les enseignants dans les établissements publics et privés. Il est noté que « cette pratique engendre non seulement une rupture d’égalité entre les élèves mais crée aussi un climat de suspicion entre d’une part les élèves et d’autre part les enseignants et les parents d’élèves quant à la justesse des évaluations. En plus elle est contraire à l’éthique professionnelle. »
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Le débat autour de l’argent du toubab fait rage en ce moment dans le gotha politique nigérien. L’histoire de Kémi Séba, du nom de ce béninois qui a déchiré un billet de 5.000 FCFA pour contester la présence de cette monnaie africaine, se transporte finalement au Niger.
Les pères fondateurs de l’indépendance en Afrique ont pourtant discuté et accepté d’une manière consensuelle la manière et les principes directeurs de cette monnaie avec le colonisateur. Ce n’est pas pourtant parce qu’ils sont incrédules ou inconscients de ces effets sur les économies africaines. Pendant donc plus d’une soixantaine d’années, les africains, surtout les intellectuels de l’Afrique de l’Ouest utilisent l’unique monnaie sans remettre en cause son caractère «satanique ». Et voilà que le président du Conseil des ministres italien Guiseppe Conte arrive au Niger le 15 janvier 2019, comme un coup de baguette magique. Quelques jours après son séjour nigérien, il accuse la France d’appauvrir l’Afrique. Et boom ! Ça tire dans tous les sens dans les rangs des opposants. Bien sûr que c’est un ouf de soulagement, car les sujets qui dominent désormais dans le pays, ce sont les réalisations du régime de la renaissance longtemps voué aux gémonies par l’opposition. Comment faire pour éloigner les citoyens de leurs réalités quotidiennes pour les transporter dans l’univers des FCFA ? Comment amener les nigériens à s’éloigner des chantiers qui se dressent chaque jour dans le pays ? L’ «usurpateur », fait des miracles en changeant carrément le visage de la capitale, nettement mieux que ce qui s’est passé au cours des autres années antérieures. Loin des polémiques sur les sujets de l’heure, on fouille et refouille dans tous les sens à la recherche de la moindre occasion pour revenir sur le terrain. Et, hop ! , Massoudou Hassoumi tend la perche. A travers une interview accordée à la radio France Internationale sur la place du FCFA dans l’économie africaine, le Ministre des Finances du Niger de s’exprimer ainsi : «C’est un choix tout à fait souverain qui peut évoluer et qui continuera à évoluer », dira-t-il. Plus loin, Massoudou Hassoumi soutient que «nous sommes dans une dynamique, notamment dans le cadre de l’intégration de la CEDEAO au niveau de la construction de la monnaie de la CEDEAO.
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Histoire vraie.. Un jour un virus apparaît. Il est résistant, pouvant persister plusieurs jours dans le milieu extérieur, surtout dans l'eau. Il est excrété non seulement dans les gouttelettes respiratoires mais aussi dans les selles et cela pendant des semaines. On le retrouve dans les eaux usées. Sa transmission, favorisée par la mauvaise hygiène de vie, se fait par un contact direct ou respiratoire avec un patient infecté et également par la consommation d’eau, d’aliments contaminés et de bains de rivière.
Cliniquement, l’infection passe inaperçue dans la plupart des cas (75%) mais elle peut se manifester par les signes suivants : fièvre, fatigue, maux de tête, vomissements, raideur, courbatures et douleurs dans les membres. La plupart des patients infectés se rétablissent. Dans un cas sur 200, le virus attaque le système nerveux, entraînant une paralysie irréversible. Parmi les personnes paralysées, entre 5 et 10 % meurent lorsque leurs muscles respiratoires se paralysent.
En 1789, un pédiatre londonien M. Underwood va décrire la maladie pour la 1ère fois. Dans les années 1800, les descriptions de la maladie venant de plusieurs pays sont de plus en plus nombreuses et plus précises. En 1840, J. Heine fut le premier à individualiser cliniquement la maladie. Le caractère épidémique va être mis en évidence par le chirurgien M. Cordier en 1888.
Par la suite, plusieurs épidémies sont décrites dans plusieurs pays. L’agent en cause n’a pas encore été mis en évidence. Les épidémies, de plus en plus fréquentes et de plus en plus sévères, touchent tous les continents.
La découverte de ce nouveau virus se précisa en 1908 quand K. Landsteiner et E. Popper parviennent à contaminer deux singes. A la même époque, S. Flexner, de l’institut Rockfeller à New-York, ville très touchée par la maladie, arrive à isoler le virus sur les prélèvements de patients infectés.
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Air Peace Limited, une jeune compagnie aérienne privée du Nigeria, s’est installée au Niger avec un planning de trois vols hebdomadaires, en aller et retour, entre Niamey et Abuja, via la ville de Kano. Le vol inaugural de cette nouvelle liaison a atterri le vendredi 11 mars 2022 dans l’après-midi, à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, sous les applaudissements du ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma, de la chargée d’affaires de l’ambassade du Nigeria au Niger, Mme Aicha Kabiru, et d’une délégation de la communauté des expatriés de la République Fédérale du Nigeria au Niger. Plusieurs agences de voyage et de tourisme, ainsi que les autorités en charge de l’aviation civile et les corps habillés présents sur l’aéroport, ont marqué de leur présence l’évènement.
Après l’atterrissage de l’appareil de Air Peace Limited, le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma, a confié à la presse que la desserte de l’aéroport international Diori Hamani par cette jeune compagnie qui se développe rapidement avec des lignes à l’international, contribue efficacement à l’amélioration de la connectivité des principaux aéroports du pays, un engagement des plus hautes autorités de la 7ème République. «Le temps de voyage par avion entre nos deux Etats, a-t-il dit, sera réduit à moins de deux heures et les voyageurs ne seront pas contraints de passer par des escales interminables dans d’autres pays».
Le ministre Oumarou Malam Alma a estimé que l’exploitation aérienne de cette ligne va davantage renforcer les liens fraternels et historiques entre les populations du Niger et du Nigeria. «Elle permettra également d’accroitre les échanges commerciaux et ainsi promouvoir le développement économique de nos deux pays. Elle va notamment promouvoir l’intégration africaine à travers la ZLECAf», a-t-il indiqué. Car, a-t-il rappelé, le transport aérien «est un vecteur important du développement socioéconomique d’un pays en facilitant le transport des personnes et des marchandises entre les différentes parties du monde et vers les régions éloignées».
Présente à l’aéroport pour accueillir le vol inaugural d’Air Peace Limited, la Chargée d’ Affaires de l’ambassade de la République Fédérale du Nigeria au Niger, Mme Aicha Kabiru, a déclaré que rien n'expliquait que le Niger et le Nigeria qui sont reconnus comme des nations jumelles, ne soient reliées par des lignes aériennes directes. Elle a rappelé les efforts de l'ambassadeur sortant qui a travaillé en faveur de l'instauration de lignes aériennes directes entre son pays et le Niger, avant de préciser que «cette décision est non seulement fondée sur les difficultés de voyager entre les deux pays, mais aussi sur les énormes potentialités qui permettront de booster le commerce, et aussi de renforcer les échanges socio-culturels entre le Niger et le Nigeria».
Les membres de la délégation de la communauté des expatriés de la République Fédérale du Nigeria au Niger ont, quant à eux, salué une telle initiative qui facilitera considérablement les voyages entre le pays d’origine et le pays d’accueil. Ils se félicitent également de la sécurité qu’apporte cette liaison directe pour leurs bagages et le gain considérable en termes de temps.
Souleymane Yahaya(onep)
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Notre compatriote, M. Mohamed Moussa, a été réélu, hier lundi 14 septembre 2020, au poste de Directeur Général de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) à l’issue de la réunion extraordinaire du Comité des Ministres qui s’est tenue à Dakar, au Sénégal, siège de l’Institution. Il a en effet recueilli 10 voix sur 18, face aux trois autres candidats, à savoir le Centrafricain Théodore Jousso, le Mauritanien Hassen Ould Ely et le Camerounais Zoa Etoundi. Cette réélection, faut-il le souligner, est le fruit d’une grande offensive diplomatique menée par le Niger, à travers le soutien clairement affirmé du Président de la République.
ONEP
15 septembre 2020
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« Sommet de l’union africaine », « Sommet de la ZLECA », « Sommet extraordinaire… », « Sommet de coordination », … Autant de vocables utilisés pour qualifier « la 33è Conférence » qui aura lieu à Niamey, du jeudi 4 au dimanche 7 juillet, sans que cela n’améliore la compréhension et la perception des nigériens autour d’un évènement dont ils sont pourtant les principaux organisateurs.
Ce « déficit de compréhension » se ressent plus dans la presse nigérienne, particulièrement taiseuse sur les enjeux de cette « grande rencontre historique » des chefs d’états africains.
Sommet de coordination
Il faut d’abord retenir que, conséquemment aux dernières reformes institutionnelles de l’Union Africaine, le « traditionnel 2è sommet des chefs d’états » qui se tient chaque fois dans une capitale africaine autre que le siège de l’institution Addis-Abeba, a été supprimé et remplacé par un sommet plus restreint, dit « sommet de coordination », regroupant les 5 chefs d’état membres du bureau de coordination de l’Union, les chefs d’états qui président les regroupements économiques régionaux et le responsable du NEPAD.
A l’occasion donc de la « 33è Conférence » (la 32è a eu lieu en février dernier à Addis-Abeba), Le Niger devrait être le premier terrain d’expérimentation de cette formule simplifiée qui devrait alors regrouper, outre les présidents de l’Egypte, l’Afrique du Sud, la RDC, du Rwanda et du Niger, les membres actuels du bureau de coordination de l’Union, mais aussi, les chefs d’état à la tête des organisations économiques africaines (CEDEAO, CEMAC…) et le Responsable du NEPAD. Voila pour le casting de départ. Tout au plus une dizaine de chefs d’état.
Sommet extraordinaire de la ZLECAf
Entre temps, le chantier le plus important jamais mis en orbite par l’Union, depuis le « plan d’action de Lagos » (1980) et le NEPAD (2000), le nommé « Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) », porté par les présidents Paul Kagamé du Rwanda et Issoufou Mahamadou du Niger, les deux « champions », lui avançait à grand pas. Un an seulement après son lancement par 44 états le 21mars 2018 à Kigali, le seuil de 22 signatures nécessaires pour sa mise en route a été atteint et dépassé en mars dernier. Ainsi la ZLEC ou la ZLECAf, suivant l’appellation, est entrée officiellement en vigueur le 31 mai 2019.
L’engouement et la prise de conscience pour la ratification du Traité sur le libre-échange continental, sont si contagieux que l’Union Africaine a décidé de greffer au sommet de coordination de Niamey, un « sommet extraordinaire de la ZLECAf », où l’ensemble des chefs d’états africains seront conviés pour une signature mémorable. Sont donc attendus à Niamey, la quasi-totalité des têtes couronnées d’Afrique ainsi que l’ensemble des ministres des affaires étrangères sans compter les Premières Dames qui ne seront pas en reste.
Les enjeux du sommet de Niamey
Assurément, depuis la réforme qui a consacré le passage de l’OUA à l’UA, c’est la plus importante et courageuse décision que les chefs d’états africains vont « signer et formaliser », allant véritablement dans le sens de l’intégration économique du continent et du bonheur de ses habitants. Cette « Zone » est conçue comme un puissant instrument d’autonomisation, de spécialisation et de mutualisation des économies africaines, jamais développé à ce jour par les africains eux-mêmes.
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Dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 septembre 2017, aux environs de 1h du matin, un camion-citerne chargé de gasoil en provenance de la SORAZ s’est renversé. L’accident s’est produit à quelque 5 kilomètre d’AROUNGOUZA dans la commune rurale de DAKOUSSA département de TAKEITA vers Zinder.
Selon le conducteur MALAM CHEFOU, c’est dans sa manœuvre, en voulant éviter un camion qui venait en sens inverse que, le camion a quitté la route. Mais il est parvenu à arrêter et contrôler le véhicule. C’est au cours de ce processus que le crochet qui maintient la citerne solidaire de la tête du véhicule s’est rompu. Et du coup il y’a eu un déséquilibre qui a penché le réservoir, qui sous la pression des gens qui sont venus le siphonner a fini par céder. Il chute sur quelques personnes venus transvaser les cuves du tank et fait 3 morts et des blessés parmi elles. Très vite les secours vont se mettre en place avec plus de 20 gendarmes. Les autorités communales à l’aide d’autre engins, le camion-citerne est relevé puis les 3 corps sans vie dégagé. Les victimes sont des jeunes des villages environnent d’Arroungouza ; qui abritent le chantier d’eau qui ravitaille la ville de Zinder situé à 28 km sur la RN11 nord Zinder-TANOUT. Comme il fallait s’y attendre en pareil circonstance ce sont des centaines des gens qui ont immédiatement accouru vers le camion-citerne muni des bidons et tout autre objet servant à contenir du carburant sortant des cuves du camion-citerne. L’attrais Du gain facile les a rendus sourd aux mise en garde du conducteur devant l’imminence du risque que le camion s’écroule sur eux.
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Le journaliste de Bonferey, Baba Alpha, vient d'être inculpé par le juge d'instruction pour faux et usage de faux en écriture publique dans ses papiers d'état civil. Il passera sa première nuit de prévenu dans la prison de Say, à une cinquantaine de km de la capitale.
Il est en compagnie de son père, lui aussi sous le même chef d'accusation, et l'homme d'affaires Omar Sidi Mohamed, accusé de complicité.
La date du procès n'est pas encore fixée.
Pour rappel, les trois hommes ont été interpellés au petit matin du jeudi 30 mars 2017.
A suivre...
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De sources multiples et dignes de foi, une bagarre rangée aurait été évitée de justesse la semaine passée, entre la famille de Kadiatou Ly, présidente de la Cour constitutionnelle et des hommes proches du commer- çant Oumarou Maïnassara. Une banale dispute qui aurait pu tourner au drame, les esprits étant surchauffés. Figurant parmi les protagonistes, la présidente de la Cour constitutionnelle, Kadiadiatou Ly à qui beaucoup de gens prêtent un tempérament de bagarreuse, ne se serait pas gênée pour injurier ses vis-à-vis sur des bases qui ne l’honorent pas. Exactement, selon nos sources, comme dans le cas de son altercation avec Sanoussi Jackou dans le salon d’honneur de l’aéroport, il y a trois ans. Heureusement que le sieur Maïnassara, appelé à temps, a joué au pompier pour éviter le pire dans une situation où les menaces étaient proférées à base d’armes blanches.
A.I
22 septembre 2017
Source : Le Canard en Furie
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Le ministre d’Etat, ministre du Pétrole, M. Foumakoye Gado assurant l’intérim de la ministre de l’Energie a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie consacrant le baptême du Centre des Métiers de l’Electricité de la NIGELEC. Jadis appelé Centre de Formation de la NIGELEC, ce centre a été baptisé Centre des métiers d’Electricité Boukari Kané (CME-BK) depuis le 7 septembre dernier à l’occasion du 50ème anniversaire de la NIGELEC en l’honneur de son premier directeur général nigérien, qui a fortement marqué la vie de l’entreprise.
Ce baptême a été marqué par plusieurs autres activités notamment la sortie de 46 élèves Electriciens de réseau de la promotion 2019 ; la rentrée académique de 49 nouveaux élèves nouvellement recrutés composés de 10 Caissiers, 25 Agents de Conduite de Centrales et Postes, 9 Techniciens Supérieurs (TS) Electromécaniciens, 5 Mécaniciens Monteurs ; la présentation de 20 Bacheliers nouvellement sélectionnés pour la formation de Techniciens Supérieurs au CME de Bingerville en Côte d'Ivoire à partir du 18 octobre 2019 ; le baptême du Centre de formation et la remise des cadeaux aux meilleurs apprenants de l’année 2019.
Lors de cette cérémonie, le ministre d’Etat, ministre du Pétrole, M. Foumakoye Gado a rappelé les réformes entreprises depuis 2015 par le gouvernement dans le sous-secteur de l'électricité aux plans institutionnel, législatif et réglementaire. Il cite entre autres la création en 2015, de l'Autorité de Régulation du Secteur de l'Energie (ARSE), la révision du Code de l'électricité en 2016 consacrant l'ouverture du segment production et de l'électrification rurale au financement privé, l’adoption en 2018 du Document de Politique Nationale de l'Electricité ; l’étude sur un schéma directeur production-transport d'énergie électrique au Niger actuellement en cours en vue d'améliorer l'offre en énergie électrique.
« Au terme de l'étude, un plan d'investissement à l'horizon 2035 sera élaboré et constituera le fil conducteur de nos actions de renforcement des capacités de production et de transport d'énergie électrique », a expliqué le ministre Foumakoye. Toujours dans la mise en œuvre de la politique nationale de l'électricité, le Gouvernement a adopté une Stratégie Nationale d'Accès à l'Electricité (SNAE) visant l'électrification du territoire à travers différentes options dont 85% par réseaux, 5% par mini-réseaux et 10% par des systèmes individuels avec comme objectif un taux d'accès des populations à l'électricité de 80% à l'horizon 2035».
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Situé dans le Liptako nigérien, en zone de socle, où les ressources en eau souterraines sont limitées, le département de Téra, en particulier, la ville de Téra, était confrontée à un sérieux problème d’approvisionnement en eau potable. Ce manque d’eau avait bloqué beaucoup d’activités socioéconomiques de la ville. Pour pallier le manque d’eau potable, il a été réalisé en 1978, dans le cadre de la coopération nigéro-chinoise un barrage. Mais il a fallu 1985 pour que les autorités d’alors autorisent l’utilisation de l’eau du barrage pour l’irrigation, les besoins domestiques, la pêche, etc. Le barrage de Téra est construit à l’Ouest de la ville de Téra sur la rivière du Dargol, l’un des affluents du fleuve Niger.
Le barrage de Téra constitue un attrait indéniable et favorise plusieurs activités socio-économiques et touristiques autour de la retenue d’eau comme la pèche, la production maraichère, la baignade et les activités sportives telles que le football, les sports nautiques, etc.
A l’Est du barrage, on y trouve les installations de la société d’exploitation des eaux du Niger (SEEN) avec une usine de production d’eau potable récemment construite en 2018. Des grands tuyaux ont été interconnectés depuis le barrage jusqu’a l’usine de production sur une distance de près de 300 m. L’eau du barrage est captée à l’aide des tuyaux jusqu’à l’usine où elle est minutieusement traitée avant d’être reversée au château qui en assure la distribution à travers toute la ville de Téra.
A l’ouest du barrage se trouvent des jardins à perte de vue bien aménagés. Les producteurs arrosent les spéculations produites à l’aide des motopompes. Les espèces produites sont notamment le moringa dont la production est extrêmement importante ; le manioc ; la mangue ; le citron ; la goyave etc.
Un espace de distraction pour les jeunes
Le barrage de Téra est aussi un lieu qui attire beaucoup de personnes surtout les vacanciers et même les habitants de la ville. A l’autre bout du barrage, les jeunes filles et garçons organisent souvent des randonnées et des promenades. Cet endroit est aussi propice pour ces jeunes pour prendre des photos de souvenir. C’est le cas de Ismaël, un jeune qui passe chaque année ses vacances avec sa petite sœur à Tera chez ses grands-parents. «Je profite de l’occasion pour me rendre au barrage de Téra pour me défouler un peu», confie-t-il.
A l’ouest de cette retenue d’eau, le visiteur y aperçoit un terrain spacieux et subdivisé en deux parties dont une partie est destinée exclusivement à la pratique du football pour les seniors et l’autre reversée aux footballeurs juniors. Selon Abdoul-Razak, le capitaine de l’équipe séniore, cet espace dédié au sport est d’une grande utilité pour la jeunesse. «Le sport que nous pratiquons chaque soir ici, nous permet de nous épanouir et renforce les liens de solidarité entre nous. Parmi nous, vous trouverez quasiment tous les corps de métiers à savoir des militaires, des infirmiers, des cultivateurs, des élèves, des agents de l’agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique etc. Deux équipes de 10 ou 11 éléments vêtues en maillot bleu et rouge s’affrontent chaque soir. L’important n’est pas de gagner, mais de se défouler à travers cet exercice physique qui nous permet de suer et prendre du plaisir», a souligné le capitaine de l’équipe séniore.
Exercice de tâches ménagères et de pêche
Si certains viennent au barrage pour se promener ou jouer, d’autre par contre se rendent pour certaines taches ménagères. C’est l’exemple de Houreira Idrissa, une riveraine du barrage qui vient chaque deux ou trois jours pour la vaisselle et la lessive. Quant à Boubacar Zirkifili, il se rend au barrage en compagnie de son fils pour charger des bidons de 15 et 20 litres avec leur charrette bovine. Cette eau est destinée à l’arrosage des plantes ; l’abreuvement des animaux et ou utilisée dans le cadre de la construction.
M. Doulaye Haynikoy, lui y va pour la pèche depuis son jeune âge aux côtés de son père. Mais l’activité de pêche est maintenant aléatoire. «Tantôt, je souris lorsque je rentre à la maison et parfois, c’est la crispation et la mine serrée», a confié M. Doulaye dont la quarantaine est dépassée.
Assad Hamadou (Stagiaire)
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Après la France, les USA, l’Allemagne tout dernièrement, c’est autour de l’Italie d’être autorisée par le gouvernement nigérien à installer une base militaire au Niger. Ces puissances occidentales, c’est la raison qu’elle avance toutes, viennent en appui à notre pays dans sa lutte contre le terrorisme dont tous les Etats du sahel sont en proies depuis des années maintenant.
MUJAO, Ansardine, Almuravitun etc. ils sont nombreux les groupes extrémistes armées qui opèrent dans le nord de notre pays voire dans tous le Sahara, depuis la chute de Khadafi. Un autre groupe, dans le même registre, est Boko Haram, mais lui a pris ses QG au sud, autour du lac Tchad, et crée la terreur dans les quatre pays qu’arrose ce cours d’eau.
Face à ces menaces et la force de feu de ces « terroristes », les Etats du Sahel semblent impuissants. On se souvient qu’en 2013, il a fallu l’intervention de la France, à travers l’opération serval devenue Barkhane le 1er août 2014, pour libéré le nord Mali et empêcher une invasion totale de ce pays voisin et frère. Depuis lors, la France est présente au Niger aussi avec des hommes, de la logistique, de la formation de troupe mais surtout des renseignements selon les autorités diplomatiques et militaires de ce pays.
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Le candidat imposé du PNDS ne semble pas vouloir sentir l’odeur des accidentés nigériens Tous les Nigériens ont remarqué avec indignation le port d’un cache-nez par Bazoum Mohamed lorsque la délégation gouvernementale visitait les blessés de l’explosion d’une citerne survenue le dimanche dernier au quartier aéroport de Niamey. Bazoum Mohamed lui porte un cachenez pendant que le Premier ministre et le ministre du pétrole ne portaient rien. Ils sont partis visiter les blessés avec humilité et respect. Le peuple nigérien est alors désormais témoin du comportement de dédain de l’homme vis-à-vis de ces compatriotes. Un acte qui éclaircit davantage ce dont l’homme serait capable. C’est-à-dire, mépriser et dédaigner les autres. En tout cas, le cache-nez qu’il porte illustre bien son mépris à l’égard des autres. Et témoigne tout ce que ses camarades du parti sont en train de raconter. Donc, cet acte, en plus, constitue un avertissement pour les Nigériens.
11 mai 2019
Source : Le Courrier
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Selon une source bien informée, le président du Pnds Tarayya, Bazoum Mohamed a tenu, au moins, trois réunions politiques avec ses lieutenants les plus fidèles au cours de ses vacances à Zinder, Gouré et Tesker. Toutes ces réunions ont fait cas du pourrissement de la situation entre Bazoum et le Président Issoufou, comme c’en était le cas entre Hama Amadou et le Président Tanja Mamadou en 2006, au début de leurs divergences. Selon toujours la source, il semblerait que Bazoum Mohamed a soigneusement évité d’honorer la fête du 3 août pour ne pas essuyer une autre humiliation. La source a indiqué d’ailleurs qu’il ne serait pas le bienvenu à Dosso aux côtés du Président Issoufou Mahamadou qui ne voudrait plus le sentir. C’était donc en connaissance de cause que Bazoum a préféré prendre ses vacances dès le 1er août 2017 plutôt que de se faire humilier. Telles sont les raisons qui expliqueraient l’absence de Bazoum Mohamed à ce grand rendez-vous national, dans la cité des Zarmakoyes de Dosso.
Au cours de ces réunions que le président du Pnds Tarayya a tenues pendant ses vacances, ses fidèles ont juré que Bazoum ne serait pas comme Hama Amadou face à Mamadou Tanja. Aujourd’hui, bon nombre d’observateurs se posent la question de savoir quel est leur pouvoir face au président de la République qui détient tous les pouvoirs… pour broyer leur champion ?
Attendons voir !
17 août 2017
Source : Le Monde d'Aujourd'hui
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L’appel des Oulémas et des évêques du Niger a eu des résonances chez Bébé Walada dite Tantie Justine : elle vient de composer une chanson pour «la paix au Niger». Installée au Niger depuis 2007, cette Togolaise née le 27 avril 1978 à Akaba Anié s’était révélée avec deux précédents albums CD : «Lonlon» ou «Amour» pressé en 2015 à Accra au Ghana en 700 exemplaires et «Cameli» ou «le temps de Dieu» sorti par la même filière en 2018-2019.
Auteur, compositeur et interprète de ses œuvres chantées en Kabyé, Français et Mina, Bébé Walada est aussi, jusqu’ici, sa propre productrice. Et pour cause : «beaucoup de producteurs que j’avais approchés voulaient des rapports avec moi avant toute chose», regrette-elle. C’est pourquoi, en cette année de grâce 2021, elle sollicite l’appui du ministère en charge de la Culture du Niger pour son album «la paix au Niger» qu’elle va décliner en Zarma et Français ; la production pourrait être précédée ou accompagnée d’une tournée nationale en solo ou en compagnie d’artistes nigériens de renom.
Mais, qui est donc Bébé Walada ? Si on vous dit qu’elle chante sur des airs Gospel, on vous aura mis dans la bonne direction pour la situer. Bébé avoue tout de go : «J’ai trop souffert». En effet, la vie n’a pas été tendre avec elle. Tombée enceinte en classe de sixième au collège, elle perd son père, joueur de flûte et de tambour, en 1986 et sa mère, qui s’adonnait à l’élevage de cochons et de volaille, le suit dans la tombe en 2005.
Dès lors, Bébé va multiplier les expériences pour survivre. Après un mariage raté, Bébé Walada arrive au Niger et s’exerce dans divers domaines : elle s’occupe de machines à sous, devient aide menuisière à Niamey après avoir exercé dans son Togo natal comme laveuse de voitures, gardienne, vendeuse de bois dans le train allant de Blitta à Lomé.
Mais, deux atouts vont lui permettre de sortir de la misère crasse. D’abord, Bébé apprend à préparer les recettes culinaires … arabes. Et se spécialiser dans la préparation de la sauce «gombo» qu’elle décline en trois recettes surtout que, dit-elle, le gombo a des vertus insoupçonnées. Ainsi, elle se taille une bonne réputation dans divers restos où elle sert avant d’ouvrir le sien propre non loin du premier échangeur de Niamey. «Il me faut juste les commandes des entreprises et autres services de l’Etat pour transformer l’essai», implore Bébé Walada.
Ensuite, en tant qu’ancienne de la chorale de son collège au Togo, Bébé se souvient qu’elle a une belle voix : elle s’était mise alors à composer et interpréter des chants Gospel qui ont rencontré un succès d’estime dans certains «maquis» de Niamey. Aussi, avec ses économies, elle se rend en 2015 à Accra au Ghana pour y faire presser son premier album vendu au Ghana même mais aussi au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Niger et au Togo. Elle l’a produit sur fonds propres pour un montant de 1.150.000 FCFA environ. Rebelote en 2018-2019 donc avec un deuxième album financé grâce aux bénéfices rapportés par «Lonlon». Si «Cameli» ou «le temps de Dieu» a coûté 1.350.000 FCFA à Bébé mais n’a pas encore été lancé sur le marché, l’artiste veut que le troisième album en gestation («la paix au Niger») soit un DVD avec un clip tourné à Niamey même. En reconnaissance au pays qui lui a offert le couvert et le gîte, sans tambour ni trompette.
Quand on voit ce charmant bout de femme d’un noir de jais dépenser autant d’énergie pour se réaliser, on a envie de l’aider à s’accomplir et à lui donner une deuxième chance dans la vie.
Elhadj Sani Soulé Manzo
08 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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En marge de l’atelier international sur les enfants déscolarisés et non scolarisés au Niger qu’il dirige, le directeur du fonds Islamique de Solidarité pour le Développement, Dr. WaleedAlwahaib a effectué hier après midi, une visite de travail à l’école KalleyPlateau de Niamey. Le but de cette visite est de constater de visu les conditions d’étude et de travail au sein de cette école située au quartier Plateau (un quartier périphérique de Niamey).
Au cours de cette visite, le Directeur de l’école a fait une brève présentation de son école (école Kalley Plateau). En effet, cette école a été créée en octobre 2015 et comptait à l’époque 53 élèves dont 18 filles. Aujourd’hui, elle compte 651 élèves dont 350 filles, et 11 classes en paillottes.
S’agissant du choix de Kalley Plateau, Dr. WaleedAlwahaib affirme que cette école a été choisie à dessein pour qu’ils puissent voir concrètement de visu les conditions dans lesquelles travaillent les enseignants de cette école. « Malgré les conditions de travail difficile, c’est quand-même des enfants ambitieux que nous avons rencontrés. Des élèves qui aspirent à devenir des médecins, des architectes, des grandes personnalités pour pouvoir grandir le Niger. C’est vraiment des enfants ambitieux que nous avons trouvés ici qui ont des rêves pour ce beau pays le Niger » s’est réjoui le directeur du fonds Islamique de Solidarité pour le Développement qui se dit très surprisde la situation de l’école, caractérisée par des classes pléthoriques, des petites classes en paillotes, etc.
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La population du Niger, celle de l’Afrique de l’Ouest d’une manière générale constituent depuis quelques années, une préoccupation importante. La situation continue de susciter des débats au regard de l’évolution de la population et du développement économique des pays. Pour les religieux d’Afrique de l’Ouest, l’heure est plutôt aux actions. C’est pourquoi, ils se sont regroupés au sein de l’Alliance des Religieux de l’Afrique de l’Ouest pour la promotion de la Santé et le Développement (ARAO/SD et se donner pour mission « de faire des valeurs religieuses traditionnelles une opportunité pour réaliser le bien-être de la famille par une saine compréhension de nos références et par le dialogue ». Cette alliance a une vision claire : ‘’une Afrique où chaque famille jouit de ses droits en santé et accède à un développement holistique’’. Pour atteindre ses objectifs dans le cadre de cette vision, l’ARAO/SD envisage entre autres de coordonner le plaidoyer, la mobilisation des ressources et l’appui technique pour la mise en œuvre des programmes par les associations, d’être un partenaire des organisations internationales, régionales et sous régionales pour ce qui concerne les aspects de santé et de développement et de promouvoir le dialogue interreligieux et la tolérance religieuse.
Dans cette perspective, l’alliance des religieux a pu déjà renforcer les capacités d’une partie de ses acteurs sur différentes thématiques dont le plaidoyer, la mobilisation des ressources, la gestion axée sur les résultats. Elle a en outre mené plusieurs actions de sensibilisation pour le changement social et comportemental au profit de la santé des jeunes, des adolescents, et de la population en général.
Convaincus qu’ils assurent une fonction sociale au sein des communautés, les religieux s’engagent à travailler pour le bien-être commun, défendre la dignité humaine en construisant collectivement des relations justes (dialogue intergénérationnel) entre les cultures (dialogue inter culturel, et entre les religions (dialogue inter religieux). Au sujet de la stratégie de l’Islam par rapport à la procréation responsable, Elh. Oumarou Mahaman Bachir, leader religieux musulman du Niger, président de cette alliance a affirmé que « l’Islam n’enseigne pas la limitation des naissances, mais plutôt la gestion saine de la procréation fondée sur les droits du bien-être de la femme et de l’enfant dans un cadre favorisant le développement socioéducatif, économique et sanitaire ».
Il a insisté sur la signification des deux (2) mots : le vouloir (chapitre dans la jurisprudence) = volonté d’accomplir, dont le non accomplissement du souhait ne fait que sanctionner de péché (la bonne intention est voulue) ; Et le compliment (l’éloge à Allah SWT pour les bienfaits ou les destinées prescrites).
Selon le leader religieux, « sans pour autant s’exposer aux dangers et prédire que ça provient d’Allah SWT, du fait que l’être humain est doté de deux facultés (la notion du bien et du mal et ce qui advient), Allah a dit dans le chapitre la cité verset 10 البلد, je cite : « Ne l'avons-Nous pas guidé aux deux voies ? »
D’après Elh. Oumarou Mahaman Bachir, les Erudits disent que l’homme choisit la mère de sa progéniture, afin d’éviter les conséquences qui peuvent advenir, Allah SWT a dit dans le chapitre Mariam verset 59 مريم, je cite : «A ces prophètes élus succédèrent des générations égarées qui ont délaissé la prière en ne l’accomplissant plus comme il faut et ont commis les actes de désobéissance…. »
Il a aussi dit dans le chapitre le tonnere verset 11 الرعد je cite : « …Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes…. ».
Le Président de l’ARDSES précise que « les obligations des termes de la Chari-at (الشريعة) stipulant le bien être à travers la protection de l’âme ; la santé ; la progéniture ; la fortune et l’honneur ».
« Cela nous incite au respect des responsabilités qui nous incombent par rapport à la gestion de la procréation, notamment dans un sens large les volets de la santé, de l’éducation pour un bien – être individuel et collectif dans nos pays respectifs ». Pour, Elh. Oumarou Mahaman Bachir, « les questions de la population ne peuvent être résolvées qu’à travers les synergies d’actions, du fait qu’aucun acteur ne peut faire cavalier seul et réussir, surtout que les uns ont besoin des autres chacun dans sa sphère et l’apport qu’il doit amener, afin d’avoir une même vision par rapport à la question de la démographie et du développement ». Il cite un dicton haoussa qui dit : « si tu ne connais pas la direction du village, écoutes la sonorité des coups des pilons »
Par Fatouma Idé(onep)
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Le Conseil national des personnes âgées, qui regroupe aussi les retraités du Niger, s’est prononcé sur le fonctionnement de la Caisse Autonome des Retraites du Niger (CARENI) par la voix de son président. Cette structure créée par l’Etat pour accompagner et soutenir le bien-être des « ainés », plaide pour le transfert des cotisations des fonctionnaires à la CARENI. Les retraités du pays adhèrent ainsi à une réorganisation qui permettra d’aligner la caisse sur le niveau régional ouest africain et de lui assurer une autonomie complète.
Elhadj Oumarou Garba, président du Conseil national des personnes âgées du Niger explique qu’avec l’avènement de la Caisse Autonome des Retraites du Niger (CARENI), plusieurs changements positifs sont intervenus dans la vie des retraités qui constituent une frange importante des membres du Conseil. Les carnets de pension qui se faisaient avant au ministère des finances, apprécie-t-il, sont désormais délivrés par la CARENI. Ce qui permet à cet établissement public de maitriser le nombre exact de retraités dans le pays. Un avantage qu’il cite est la couverture à hauteur de 90% des frais médicaux des retraités nigériens.
Pour le président du Conseil national des personnes âgées du Niger (CNPA/N), le seul obstacle qui empêche la CARENI d’évoluer, comme le souhaite ses textes fondateurs, demeure le transfert effectif des compétences afin qu’elle puisse récupérer elle-même les cotisations des fonctionnaires qu'elle représente. Ce qui lui permettra aussi, dit-il, d'en assurer une utilisation astucieuse. « Tant que la CARENI n'a pas eu une autonomie totale, c'est à dire que le transfert des compétences est autorisé, elle ne peut pas payer mensuellement les pensions » comme on lui exige, soutien Elhadj Oumarou Garba.
Pour soutenir l’autonomisation complète de la Caisse Autonome des Retraites du Niger, le Conseil national des personnes âgées du Niger milite à ses côtés. « Si aujourd'hui le ministère des finances fait le transfert des compétences, c'est à dire de permettre à la CARENI de récupérer les cotisations des fonctionnaires, les choses allaient mieux marcher pour les retraités et on pourra alors payer mensuellement les pensions. Mais actuellement, c'est impossible car la CARENI ne gère pas les cotisations et n'a donc pas de contrôle sur elles. C'est cela le vrai problème », a indiqué Elhadj Oumarou Garba.
Le président du Conseil national des personnes âgées du Niger (CNPA/N), Elhadj Oumarou Garba, se réjouit des investissements que fait la CARENI pour alléger les « souffrances » des retraités, en particulier, et des personnes âgées en général. « Faites un tour au Conseil et vous allez voir comment les pensionnaires sont entrain de souffrir sous le soleil ardent. Il n'y a même pas où s'asseoir. Même les quelques chaises que vous voyez c'est la CARENI qui les a offertes. Le hangar c'est encore elle », s’insurge Elhadj Oumarou Garba, et de se demander si le traitement réservé aux retraités cadre avec la reconnaissance qu’on doit à des personnes qui « ont travaillé pour le pays pendant des dizaines d'années ». Tout le problème, souligne-t-il enfin, réside dans cette appréhension.
Par Souleymane Yahaya(onep)
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A Niamey, ou s’est tenue leur réunion, les représentants des barreaux africains se sont fortement prononcés en faveur du retour effectif des biens culturels africains pillés pendant la période de colonisation pour la plupart. Communément appelés artefacts africains, ces objets liés à la royauté ou aux différents cultes africains, sont détenus et exposés dans des musées et collections privés à travers le monde. Aujourd’hui, malgré la bonne foi affichée par certains pays pour les restituer, de plus en plus d’intellectuels émettent des doutes et pressent les anciennes puissances colonisatrices à dialoguer directement avec les communautés spoliées et non pas avec les politiciens qui les gouvernent. De l’avis général qui se dégage des cercles de pression, le retour des artefacts sur leurs terres d’origines contribuera durablement à asseoir la paix et la cohésion au sein des communautés d’Afrique.
A la veille de la clôture de la conférence annuelle de l’Association des barreaux africains qui s’est tenu à Niamey du 3 au 7 octobre dernier, les avocats du continent et leurs invités ont animé une session de débats et d’échanges sur le thème « Challenges autour du retour des artefacts africains pillés : stratégies et futur des artefacts restitués ». Les débats qui ont suivi les exposés, ont permis à l’auditoire de mieux appréhender la politique sur la restitution des biens culturels africains pillés et les dessous de cette bonne volonté apparente des anciennes puissances coloniales, de réfléchir sur la paix et la cohésion qu’apporteraient ces artefacts aux communautés une fois restitués a leurs légitimes ayant-droits, et de manifester leur pessimisme sur la restitution des vrais artefacts qui se trouvent parfois dans des collections privées.
A la fin de la session, Chef Charles Achaleke Taku, leader traditionnel de la communauté Bangoua du Cameroun et avocat international, principal contributeur de la session, a indiqué que le colonialisme, tout comme l'esclavage, a disloqué la civilisation de l'Afrique, en dépit de la contribution inestimable de cette dernière à la civilisation de l’humanité. « Aujourd'hui, dit-il, l'Afrique est une Nation sans valeurs spirituelles, ni religion ou même civilisation. Car, les objets qu'ils appellent la conscience culturelle ou la conscience de la civilisation africaine se retrouvent dans des musées. C’est la base du pillage des arts africains et des ressources africaines qui continue d’ailleurs ».
Pour cet éminent chef traditionnel, tout comme pour l’ensemble des intellectuels invités à suivre la session en présentiel et en ligne, l'Afrique qui est censée être libre ne l'est pourtant pas car, soutiennent-ils, le meilleur de l'Afrique qui le lie au passé et à la civilisation africaine des ancêtres, est exposée dans des musées en Europe, en Amérique et dans d'autres places comme des trophées de guerre et de conquête alors que ces mêmes pilleurs se disent de bonne foi dans les négociations en vue de leur restitution. « C'est extrêmement humiliant. C'est pourquoi nous nous opposons à leur simple restitution. Non seulement il faut les restituer, mais il faut aussi payer des réparations pour avoir porté atteinte à notre indépendance en gardant l'âme de la civilisation africaine captive, comme des trophées de guerre, de conquête et d'humiliation, dans leurs musées » poursuit-il.
Chef Charles Achaleke Taku se désole qu’en dépit des déclarations publiques des pays comme l’Allemagne et la France, certains groupes politiques et politiciens européens qui ont glorifié le colonialisme continuent à résister à la restitution. Il donne l’exemple de la France où la statuette de la Reine Bangoua est retenue dans une fondation privée qui estime sa valeur numéraire à 363 millions de dollars américains. « C'est la reine de Bangoua, dont les terres ancestrales sont au Cameroun. Pourquoi alors la garder en Europe? », questionne le notable qui dénonce ainsi la résistance sur ce continent qui tarde à mettre l’Afrique dans ses droits légitimes.
Le deuxième handicap que dénonce Chef Taku est la corruption des gouvernements africains et des politiciens pour faire barrage à la restitution des artefacts. Ils ont corrompu l’élite politique en Afrique, ajoute-t-il, afin de supplanter les communautés victimes qui se battent pour le retour de ces pièces artistiques à leurs terres d’origine et à l'Humanité. « Je ne suis pas à ce jour optimiste sur la bonne foi de ces appels à la restitution car les nouveaux mandataires du colonialisme en Afrique négocieront à travers des arrangements diplomatiques pour les revendre à nouveau ou recevoir de l'argent à hauteur de leurs valeurs alors même que les victimes ne les auront jamais. C'est pourquoi la bataille est sur deux fronts », s’inquiète-t-il.
Pour Chef Charles A. Taku, l'Afrique est « superficiellement » indépendante mais en réalité elle ne l’est pas « jusqu'à ce que nous obtenons la restitution de toutes ces pièces d’Afrique ». Il prend l’exemple de la Namibie pour démontrer que les communautés africaines peuvent résister à leurs propres politiciens et œuvrer pour le retour de ces joyaux en Afrique. Dans ce pays, les communautés locales ont rejeté en bloc les résultats des négociations entre leur gouvernement et l’ancienne puissance coloniale qui voulait payer des compensations pour « le génocide et le pillage » sous la colonisation. « La corruption fait en sorte que nous ne récupérons pas nos artefacts et que le pillage continue. Ceci doit être renversé. Le droit international a donné beaucoup de pouvoirs aux victimes pour défendre leurs droits et c'est à nous, les victimes, de nous lever et nous battre et non aux politiciens de le faire », conclu-t-il.
Par Souleymane Yahaya
29 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le mois du Ramadan renferme la nuit de la destinée appelée "Laïlatoul-Qadr". L'adoration pendant cette nuit est meilleure que l'adoration pendant mille mois c'est-à- dire 83 ans et 4 mois. C'est la nuit la plus bénie et la plus aimée d'Allah. Pour cette raison, il l'a choisie pour révéler plusieurs de ses livres dont le Saint Coran au sujet duquel Il a dit: "Nous l'avons certes, fait descendre (le Coran) pendant la nuit de la Destinée. Et qui te dira ce qu'est la nuit de la Destinée. La nuit de la Destinée est meilleure que mille mois. Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que l'Esprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre. Elle est paix et salut jusqu'à l'apparition de l'aube". Sourate 97 (la Destinée). O bien aimé qui nous visite chaque année, nous t'accueillons avec un amour et une joie inexprimables. Sois le bienvenu ô Ramadan! Tu viens juste après une année de séparation, une année durant laquelle des gens sont morts tandis que d'autres sont nés, une année durant laquelle certains se sont enrichis tandis que d'autres sont devenus pauvres, une année durant laquelle certains ont connu le bonheur, d'autres le malheur; certains sont guidés, d'autres sont égarés... ainsi évolue l'Histoire jusqu'au terme fixé par le Créateur. O Ramadan, tu viens juste après une année que nous avons remplie soit de bonnes actions, soit de mauvaises actions dont le tout nous sera présenté au Grand Jour, jour où seront dévoilés les secrets.
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A travers la mise en œuvre du PASP, l’ANDD-Garkua met en valeur les potentialités du Kawar et fait reculer la pauvreté, tout en promouvant le développement socio-économique, la paix et la cohésion sociale
L’Association Nigérienne pour le Développement Durable (ONG Garkua) qui met en œuvre le Projet d’Appui à la Stabilité socio-économique et à la Paix (PASP), sous la maitrise d’ouvrage de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP) et sur le financement de l’Union Européenne (UE), vient en appui aux actions du gouvernement nigérien, promeut : la paix, la cohésion sociale, le développement socio-économique durable, l’insertion socio-économique des femmes et des jeunes, bref, le bien-être individuel et collectif et communautaire. Cet important projet, qui a changé le visage du Kawar à travers notamment la mise en œuvre de nombreuses et diverses Activités Génératrices de Revenus (AGR); la construction d’infrastructures (hydrauliques, sanitaires, éducatives); la formation et l’insertion des jeunes; l’autonomisation de la femme; la promotion culturelle et sportive; etc. En marge de la célébration de la fête de la datte à Dirkou, une mission de terrain a été effectuée, par les autorités nationales et régionales, du 26 au 28 juillet 2022. L’objectif global de cette mission est de valoriser les potentialités économiques du département de Bilma. Spécifiquement, il s’agit, à travers cette mission : d’organiser des rencontres d’échanges autour de la problématique de la filière datte du Kawar; de promouvoir les produits culturels inspirés des manifestations traditionnelles et populaires et de renforcer la cohésion sociale. Cette activité a été rehaussée par la présence de la première Dame du Niger, Mme Hadiza Bazoum, du Ministre de l’Action Humanitaires et de la Gestion des Catastrophe, M. Lawan Magagi et des élus régionaux et locaux de la région d’Agadez, ainsi que des responsables administratifs, des Chefs coutumiers, des leaders d’opinions du Kawar et des représentants de Partenaires de l’ONG Garkua. En plus des visites des sites d’intervention du PASP, des stands dressés et animés par les coopératives des producteurs, trois (3) thématiques ont été développées par le responsable du Projet PASP, M. Moussa Abdou. Des fructueux échanges, propositions et contributions ont été faites lors de cette journée.
Durant les trois (3) jours qu’ont duré les festivités de la fête des dattes plusieurs activités ont été menées par l’ONG-Garkua. En effet, des séances d’information et de sensibilisation ont été menées à l’endroit de tous les acteurs (Préfet, Maires, Chefs traditionnels et populations locales, ressortissants et diaspora), pour une meilleure appropriation des réalisations du projet PASP et une exposition des produits et sous-produits du palmier dattier ; des animations culturelles par des troupes locales au niveau du site d’exposition ; l’organisation des conférences. Toutes ces activités se sont déroulées en présence des autorités nationales et régionales avec la participation des ressortissants du Kawar vivant à Agadez et Niamey.
Garkua promeut les produits et sous-produits du palmier dattier kawarien
Une des activités phares du festival des dattes a été, sans nul doute, l’exposition des produits et sous-produits du palmier dattier. A cet effet, près de 40 stands ont été dressés et animés sur le site d’exposition. Selon M. Moussa Abdou, il y a eu l’exposition des variétés élites des dattes ; des produits de transformation (ARSA, Odoufou, chirap, etc) ; des sous-produits du palmier dattier (vans, panier, nattes, etc.), « En outre, en vue de faire profiter tous les secteurs économiques du département, 20 autres stands ont été aménagés. Ils sont destinés à exposer le sel, le natron et les autres productions maraichères », détaille le Chef du Projet PASP. Il a ajouté qu’en marge des festivités, trois conférences publiques sont organisées autour des thématiques suivantes : Thème 1 : ‘‘La contribution du PASP et PACPS dans le développement du Kawar et perspectives ‘’, projection de film sur les réalisations de GARKUA dans le Kawar et échanges et débats sur la pérennisation et les perspectives ; Thème 2 : ‘‘Développement des filières dattes, sel et cultures irriguées dans le Kawar, défis et perspectives’’, présentation des résultats de l’étude sur filières réalisée par le projet (datte, sel et maraichage), échanges et débats avec les acteurs locaux et perspectives pour le développement de ces filières et Thème 3 : ‘‘Paix et Développement dans le Kawar’’, historique des communautés et conflits, dynamique sociale et recherche des pistes pour une consolidation de la cohabitation pacifique des communautés. Ces différents exposés déclinent les multiples potentialités de la zone du Kawar et visent d’une part de faire un bref rappel du lien existentiel entre récolte de la datte et culture. « D’autre part, il s’agit d’analyser les contraintes de la filière datte et de proposer des solutions alternatives. Au cours de l’exposition des centaines de personnes ont défilés autour des stands. Qui pour se renseigner sur le projet PASP, qui pour déguster certaines spéculations produites ou pour seulement satisfaire leur curiosité.
Des réalisations de mise en œuvre du PASP qui ont changé le visage du Kawar
Déclinant les objectifs du projet PASP, le Chef dudit Projet, M. Moussa Abdou, a indiqué qu’il vise globalement à « contribuer à la création d’un environnement socioéconomique favorable à la stabilité et à la sécurité dans les communes de Bilma, Dirkou, Djado et Fachi ». De manière spécifique, le PASP vise aussi à : améliorer l’accès aux services sociaux de base et renforcer la cohésion sociale au sein des communautés bénéficiaires du projet et à redynamiser l’économie locale par la formation professionnelle et la création d’opportunités de revenus. Et cela pour une durée de 36 mois (1er Septembre 2019 au 31 Août 2022), pour un budget de 2 058 622 032 Francs CFA, a indiqué M. Abdou. Ainsi, par rapport aux Activités Génératrices de Revenus (AGR), en 3 ans, le PASP a permis le financement de 10 micro-projets collectifs portés par des coopératives et 129 micro-projets individuels portés par des jeunes entrepreneurs (filles et garçons). Quant aux actions d’aménagement des espaces de production ou au maraîchage, 161 producteurs maraîchers desdites localités ont bénéficié d’appui en kits de production agricoles (intrants et, équipements agricoles) et en petits ruminants.
Ainsi, sur cette durée, c’est un budget d’environ 1 143 000 000 F CFA, qui é été investi au bénéfice de ses communautés. Ces différents appuis – ont été faits sur la base des besoins exprimés par les populations kawariennes. Bref, aucun secteur de la vie socio-économique des communautés kawariennes n’est délaissé par l’ONG-Garkua, à travers le PASP financé par l’Union européenne. En effet, les bénéficiaires du PASP témoignent de leur reconnaissance et de leur soutien à l’ONG Garkua et au PASP.
Propriétaire d’un jardin maraîcher de plus d’un ha, Boukar Chegou Kollo, est natif de Fachi, où il vit depuis 40 ans. Il a bénéficié d’un investissement de 1.345.000, qui lui a permis de s’équiper et d’améliorer sa production de tomates, carotte, oignon, luzerne, de pastèque, de choux et beaucoup d’autres légumes. « Grâce au PASP, j’ai pu me procurer des semences, des moto-pompes, des engrais, des équipements d’irrigation et des matériels aratoires. Avec tout cet équipement je suis fier et mobiliser pour me rendre chaque matin à mon jardin et d’y rester jusqu’au soir pour travailler», se réjouit-il. Il ajoute qu’avant les légumes et autres produits maraichers parvenait d’Agadez à près de 800 kms de sa commune, ou encore de la Libye. « Cela prenait beaucoup de temps et les produits arrivaient dans un état avancé de délabrement. Maintenant grâce au projet PASP, nous avons quotidiennement des produits frais, naturel et moins cher». Les autorités locales plaident pour la poursuite et la continuité du PASP dans le Kawar et son élargissement à d’autres communes de la région d’Agadez.
Pour Monsieur Mahamat Boubacar Djaram, Président du Conseil Municipal et Maire de Dirkou, le Kawar regorge de beaucoup de potentialités que les communautés tentent de mettre en valeur grâce à des partenaires comme l’ONG Garkua à travers le PASP. « Ces potentialités, parmi lesquelles les nappes phréatiques qui ne sont pas à plus de trois ou cinq mètres et qui peuvent faciliter le maraîchage et d’autres cultures d’irrigation ne sont pas très exploitées », regrette M. Djaram. Il estime qu’elles rencontrent d’énormes difficultés pour leur exploitation. « En raison de l’enclavement de la distance qui lie les zones de production et les zones de commercialisation, qu’il s’agisse des marchés du sud de la région de Zinder, de Diffa ou même du chef-lieu de la région qu’est Agadez, l’énormité des distances à parcourir fait en sorte que les prix de revient sont extrêmement bas », a-t-il ajouté. « La commune a commencé à faire un certain nombre de plaidoyer au niveau de l’Etat et des partenaires pour un appui, non seulement pour la commercialisation, mais pour l’amélioration de la principale production économique qu’est le sel et les dattes et maintenant des productions maraîchères », souligne le maire de Dirkou. Depuis 2018, poursuit-il, les communes du Kawar sont en train de réfléchir sur comment ramener les jeunes à reconsidérer leurs positions, mais ça se fait seulement par des exemples précis. « L’appui au maraîchage moderne qui promeut le projet PASP financé par l’UE en est une illustration. Avec la formation et les kits que Garkua attribue aux jeunes, ces jeunes risquent de moins en moins leurs vies en migrant à travers le désert et la mer. Vraiment Garkua sauve des vies, occupe les populations et fait espérer les gens, tout en développant nos communes grâce aux financements de l’UE», souligne Mahamat Boubacar Djaram. En dépit des multiples et diverses réalisations dans des nombreux domaines, qui font la joie et la fierté, aussi bien des bénéficiaires, des communautés que des autorités, des questions taraudent l’esprit de tout ce beau monde et; peut-être même des bailleurs de fonds. En effet, les uns et les autres se demandent, s’il faut consolider les acquis de ce qu’il convient d’appeler, désormais le PASP I, qui a mis en valeur certaines potentialités du Kawar, et poursuivre à travers d’autres financements, car de nombreuses opportunités inexploitées existent encore dans cette zone. !
Par Mahamadou Diallo(onep)
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Depuis que l’ami de longue date et conseil du défunt Maman Abou, l’avocat Me Soulèye Oumarou, est sorti pour éclairer l’opinion sur le contentieux judiciaire relatif à l’héritage des biens du disparu, les pourfendeurs du Général Mahamadou Abou Tarka jouent désormais sur des cordes dont ils n’ont aucune connaissance. Outre la filiation d’un enfant avec son paternel en islam et sur le plan juridique, certains se permettent même de dresser la généalogie de la famille Abou en vue de ternir l’image du Général Abou Tarka, qu’ils présentent comme un usurpateur qui veut faire main basse sur les biens de son défunt frère au détriment de ses héritiers présumés, les jumeaux de dame Tamo. Ces ‘’généalogistes’’ de service peuvent- ils connaitre mieux la famille Abou que les propres frères et soeurs du défunt ? Peuvent-ils connaître mieux que lesdits frères et soeurs comment la vie de couple entre Maman Abou et dame Tamo s’est déroulée ? Ce n’est pas possible ! Nous sommes sur le registre d’une vie privée de couple, une affaire d’héritage. Comment des personnes qui n’ont aucun intérêt dans l’affaire peuvent-ils prétendre s’ériger en avocats d’une partie, celle de la dame, en cherchant à jeter en pâture le propre frère cadet du défunt, lequel frère cadet a défendu bec et ongles dame Tamo et ses jumeaux contre ses autres frères et soeurs qui n’ont jamais voulu les reconnaître les enfants à cause du doute qui a entouré leur naissance. Les pourfendeurs du Général Mahamadou Abou Tarka l’accusent de souillure de la mémoire de son défunt frère, d’indécence et d’immoralité depuis la sortie médiatique de Me Soulèye qui a permis de lever des coins de voile sur la vie du couple. Me Soulèye n’a rien inventé, tout ce qu’il a dit aux journalistes concernant la naissance des enfants et la vie du couple est exact. Et tous ceux qui ont côtoyé Maman Abou du mariage de la dame jusqu’à son AVC connaissent certains pans de l’histoire. L’abandon des enfants à l’âge de 6 mois par la dame qui a été rapporté par Me Soulèye n’est pas une imagination, c’est la triste vérité. Elle a abandonné les enfants à l’âge de 6 mois à Maman pour aller se remarier à un autre homme alors que Maman était encore cloué, impotent, dans son salon à la maison. Toutes ces choses n’allaient pas sortir si dame Tamo avait fait preuve de patience jusqu’à la majorité de ses enfants. Lors du conseil de famille, le Général Abou Tarka a été désigné comme mandataire des biens jusqu’à cette échéance et chaque mois 2 millions de francs étaient versés aux enfants comme pension alimentaire, indépendamment des autres volets de la prise en charges. Mais comme elle était pressée de s’accaparer de l’imprimerie, c’est elle qui a porté l’affaire sur la place publique, en intentant un procès contre le Général Abou Tarka et en mettant à contribution les réseaux sociaux et certains journaux pour tenter de ternir son image. Mais les détracteurs du Général taisent délibérément ce côté dans leurs critiques insidieuses. Ce qui n’est pas du tout sérieux !
A.Madougou
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Billet Pourquoi le Niger demande aux États-unis d’utiliser des drones armés contre les djihadistes ?
La fibre patriotique a vibré au fond du Nigérien lambda depuis l’annonce de l’autorisation du gouvernement de permettre l’armement des drones américains. Rien de plus normal. Aucun citoyen ne veut voir une armée étrangère mener des opérations militaires de grandes envergures dans son pays. Il est tout autant normal que l’on s’inquiète des bavures que les tirs des drones pourraient occasionner. Mais comme dans la realpolitik, il y a aussi, ce qu’on pourrait appeler, la real défense. Qu’est-ce à dire ? Le terrorisme a pris des proportions inquiétantes dans le monde. Malheureusement, ce fléau a atteint la région du Sahel déjà confrontée à une précarité de tous ordres : famine, pauvreté, bref, sous développement. Comment cette partie du monde peut-elle combattre et gagner une guerre contre le terrorisme que même les puissances du monde n’arrivent pas à contenir ? C’est partant de cette analyse pour le moins objective que l’on peut véritablement apprécier la décision du gouvernement Nigérien d’autoriser la présence militaire étrangère et l’armement des drones américains au Niger. Les drones ont cet avantage incomparable de limiter les pertes en vie humaine de nos soldats parce qu’ayant la possibilité de filmer et renseigner dans les moindres détails sur les positions ennemis et même de détruire ceux-ci sans qu’aucun soldat ne soit tué. C’est un avantage indéniable. Hélas, notre cher Niger ne dispose pas de cette technologie de dernière génération. Alors, comment faire ? Se cramponner au patriotisme et regarder nos soldats et nos populations se faire tuer ou accepter l’aide de ceux qui ont les moyens pour mieux nous protéger ? Toute la question est là. Certes, d’aucuns y voit un grand risque pour notre pays mais est-ce une raison pour ignorer tous les avantages que nous pouvons en tirer ?
C’est pourquoi sans reprocher à chacun d’avoir sa propre opinion sur la question, l’on peut dire que l’armement des drones américains et l’autorisation de tir donné ne sont pas en soi mauvais. Il reste que ceux qui sont chargés de manipuler ces engins doivent prendre toutes les précautions pour éviter les bavures tant redoutées. Mais une réalité demeure : qui ne risque rien, ne gagne rien.
Amadou Madougou
11 novembre 2017
Source : Le Monde d'Aujourd'hui
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32 maisons se sont effondrées et deux personnes grièvement blessées suite aux importantes précipitations 32 mm enregistrées mercredi 21 Aout à Bilma dans l’extrême nord du pays a déclaré le préfet du département Fatoumi Boudou au correspondant régional de l’Agence Nigérienne.
Les blessés sont aux soins intensifs à l’hôpital départemental de Bilma .
La localité de Bilma située dans le Sahara nigérien a enregistré 32 mm de pluie dans la journée du mercredi 21 Aout 2019. Les maisons sont construites en terre dont la contenance est très forte en natron.
Les dernières inondations à Bilma remontent à 1980 rappelle-t-on.
AH /MHM/ANP- 082 Aout 2019
23 août 2019
Source : http://www.anp.ne
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I. Cursus universitaire
- Doctorat en sociologie politique de l’Université américaine de Washington (1986).
- Maîtrise en sociologie politique de l’Université de l’Ohio, États-Unis (1982).
- Licence en sciences sociales de l’Université King Saud de Riyad (1977).
- Parcours professionnel
- Secrétaire général de l'Organisation de la Coopération islamique.
- Directeur général du cabinet et conseiller principal auprès du Secrétariat général de l'Organisation de la coopération islamique.
- Ministre des Affaires sociales, Arabie Saoudite.
- Secrétaire général de la Fondation du Roi Abdullah bin Abdulaziz pour le développement de l’habitat social.
- Directeur général de l'Association caritative Prince Salman Bin Abdulaziz pour la protection des orphelins.
- Conseiller ayant rang de secrétaire général de ministère auprès du ministère des Affaires sociales du Royaume d’Arabie saoudite.
- Sous-secrétaire général adjoint de ministère pour les affaires sociales, au Ministère du travail et des affaires sociales, Arabie saoudite.
- Sous-secrétaire adjoint de ministère pour la réadaptation des handicapés au ministère du Travail et des Affaires sociales, Arabie saoudite.
- Consultant auprés du ministère du Travail et des Affaires sociales, Arabie saoudite.
- Professeur adjoint à l'Université King Saud.
- Professeur assistant à l'Université King Saud.
III. Intérêt pour les affaires publiques et auteur de chroniques dans un certain nombre de journaux locaux d’Arabie Saoudite.
- Distinctions
- Doctorat honoraire de l’Académie Diplomatique du Ministère des Affaires Etrangères de la Fédération de Russie (2019)
(Source : Secrétariat Général de l’OCI)
27 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le cour royale de Birni N’konni vient de procéder à l’intronisation de Tambara Rabi Souley Hassane Maifada. Une grande cérémonie a été organisée pour la circonstance. Le public était si massif que les organisateurs ont préféré déplacer les festivités en lieu plus ouvert notamment au stade de foot de Konni.
Tambara signifie «Amazone» en terme claire une femme combattante qui fait montre d’esprit de créativité et combativité.
Née en 1962 à Birni N’konni, enseignante de carrière Hadjia Rabi a au cours de sa longue carrière, à former plusieurs nigériens dont la plupart sont aujourd’hui cadres de ce pays.
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Située à quelque 420 km au sud-est de Niamey, la Commune urbaine de Konni est une ville très dynamique en particulier dans le domaine du Commerce et de l’agriculture. Sa proximité avec le Nigeria (moins de 5 km de la frontière) favorise ce dynamisme. A l’image de la majorité des centres urbains du pays, Konni a une population majoritairement jeune, un facteur qui favorise le développement d’autres vocations notamment dans le domaine de l’entreprenariat, de la culture et du sport. Une de nos équipes en reportage dans le département, du 18 au 26 octobre dernier, a rencontré quelques jeunes qui font bouger les choses dans cette commune. Le Chef d’entreprise Mahamadou Nazaye Idi Maman, l’artiste Bassirou Chaibou Naroua alias ‘’Boda’’ et le joueur, entraineur et président du "Club Arsenal" de Konni, Saâdou Bonkano dit ‘’Qualité’’, sont le symbole d’une jeunesse battante de Konni.
Mahamadou Nazaye Idi Maman : Un transitaire bien connu
A 29 ans cette année, Mahamadou Nazaye Idi Maman a déjà gagné son pari, celui de créer sa propre société, être indépendant, participer au développement de son pays, de sa ville Konni et servir d’exemple pour les autres jeunes. Titulaire d’un BAC A obtenu à Konni en 2013, Mahamadou s’est inscrit au département de Géographie à l’Université Abdou Moumouni de Niamey et parallèlement dans un institut d’enseignement supérieur à Niamey. Après 3 années d’étude, sanctionnées par une Licence en Logistique-Transport, le jeune homme a effectué plusieurs années de stages dans des sociétés de transit à Niamey et à Konni. C’est à partir de ces stages qu’est née en lui l’ambition devenir transitaire. Aujourd’hui Mahamadou Nazaye Idi Maman gère sa propre société de transit à Konni, Yotoré Transit Sarl avec deux bureaux à Konni et Niamey.
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En ce mois de ramadan, les fidèles sont très friands des boissons sucrées en particulier au moment de la rupture du jeûne. Outre les boissons gazeuses et autres jus naturels à base de produits locaux comme le bissap, le tamarin, le citron, le gingembre, le pain de singe, des solutions chimiques en poudre communément appelé ‘’tri-tup’’ inondent les marchés de la capitale. Du fait de leurs prix très accessibles, ces boissons sont fortement consommées par les populations qui ne se préoccupent pas des éventuels effets négatifs qu’elles pourraient avoir ces boissons.
Tiara, Pop drink, Foster clark’s, Davita, Joli jus, Bonjour, Gold, etc. sont autant de marques et de variétés de ces solutions en poudre qui inondent les différents marchés. Les sachets sont vendus de 50F CFA à 200 F CFA et l’emballage contenant 12 sachets est vendu entre 1000F CFA et 2000F CFA, selon la marque. Elles sont fortement consommées sous diverses formes dans plusieurs familles lors de la rupture du jeûne. Ainsi, les jus de fruits en poudre sont utilisés dans plusieurs préparations. Certains les dissolvent directement dans l’eau sans rien y ajouter ; d’autres les ajoutent dans les jus naturels ou ‘’lémouhari’’; d’autres encore les ajoutent dans du ‘’lamdourou’’ soit pour remonter le goût ou pour colorer la boisson.
«Ces boissons peuvent être dangereuses, mais elles sont très agréables dans la bouche et ont un prix abordable. Nous ne pouvons pas nous en passer, nous ne pouvons pas nous permettre d’acheter des jus raffinés qui coûtent chers, surtout qu’on a besoin de plus de rafraichissement pendant ce mois. C’est pourquoi on se tourne vers les boissons non naturelles, même si les gens les qualifient de jus qui, souvent, donnent des nausées ou des arrières goûts», reconnaît Mahamadou, un cireur de chaussure.
En dehors des consommateurs, les vendeurs du jus ‘’lémouhari’’ utilisent également ces produits comme additifs. Ce qui constitue pour eux, une manière d’économiser du sucre. «Les boissons en poudre contiennent beaucoup de sucre. On les utilise pour rehausser le goût, concentrer le jus, et ça permet également de lui donner une belle couleur, notamment dans le jus de bissap, de tamarin et de citron-gingembre», reconnait Mme Balkissa vendeuse de lemouhari. Pour cette dernière, l’utilisation des solutions en poudre est purement commerciale. «Si on dit qu’on va seulement se baser sur le sucre surtout avec la cherté des produits, on ne va pas s’en sortir. Il nous faut obligatoirement augmenter les jus en poudre pour pouvoir renforcer le jus. Par contre, si c’est seulement pour la consommation à la maison, on n’a pas besoin d’ajouter les produits en poudre. On peut utiliser uniquement le sucre», a-t-elle expliqué.
M. Yacouba, un consommateur, dit être au courant des éventuels problèmes ou dangers de ces boissons en poudre? Mais il dit les considérer comme étant de ‘’simples rumeurs’’. «Ca fait des années qu’on les consomme mais jusqu’là, nous n’avons rien vu comme désagrément. Notre situation, ne nous permet pas d’acheter des jus de luxe», se justifie-t-il.
«Moi, personnellement, je me sens à l’aise et en forme quand je prends ces boissons en poudre lors de la rupture. Ça me donne encore beaucoup plus de force, et d’énergie qui me permet même de travailler la nuit. Je suis vraiment habitué à les consommer. Parfois, c’est quand la personne met la chose dans sa tête que cela lui arrive», renchérit Bassirou, un tailleur ambulant.
Les spécialistes de la santé ont une autre version des choses relativement à ces produits. D’une manière générale explique le médecin généraliste,Dr Siradji A. Abidine, la consommation de ces substances n’est pas anodine sur la santé surtout lorsque celles-ci sont prises à répétition et non conformément aux prescriptions du fabriquant. Ces solutions sont en réalité des substances chimiques qui imitent les gouts et saveurs d’aliments naturels. Elles contiennent des conservateurs et exhausteurs de goût et des édulcorants.
Selon Dr. Siradji, les conséquences liées à l’utilisation de ces produits sont multiples, notamment le cancer, le diabète, l’infertilité, l’insuffisance rénale et les troubles endocriniens.«Dans les pays développés, l’utilisation de ces produits est bien réglementée, réduisant ainsi les risques sanitaires. Ce qui n’est pas le cas dans nos pays», explique le médecin généraliste.
D’après lui, l’avènement des nouvelles maladies est en grande partie lié à ce que les gens consomment. «Nous sommes torpillés à longueur de journée par des publicités qui font l’éloge des produits dont entre autre les jus, les tomates concentrées, les bouillons de cuisine le lait concentré. Ces produits ne peuvent exister sans les composés chimiques analogues à ceux retrouvés dans les jus en poudre», a fait savoir Dr Siradji.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
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Dans quelques heures, la communauté musulmane mondiale, va célébrer avec ferveur et enthousiasme, la fête de l’Aid El kébir , un des cinquième pilier de notre religion, l’Islam . Je saisis cette occasion pour vous souhaiter une bonne fête à vous , à vos proches, vos collaborateurs , vos partenaires, à toute notre communauté islamique, pour jouir de la bénédiction de cette journée . A vous personnellement , à toute cette dynamique équipe qui nous a permis de nous exprimer, d’échanger, de discuter et d’en débattre entre citoyens du monde, des questions d’intérêt commun . Avec aisance, en toute liberté , parfois dans la contradiction , en opposant nos points de vue, sur votre site, notre site , cette tribune d’expression, notre arbre à palabres . Vous êtes ce lien incontournable qui lie des continents, des peuples, des amis, des connaissances afin de mieux approfondir nos connaissances . Que de fois, nous vous avons dérangés en vous faisant parvenir nos contributions que vous n’avez jamais hésité de publier sans crainte et en assumant entièrement vos responsabilités de "Directeur de publication des journaux du Pays." Merci encore pour ce beau mais difficile rôle de sentinelle de la démocratie , en payant de vos libertés , souvent interpellés, jetés en prison si ce n’est vos vies arrachées sur les champs des batailles meurtrières . En voulant nous informer sur le déroulement des évènements, qu’il pleuve ou qu’il neige, de jour comme de nuit , abandonnant vos foyers , et tous divertissements ou plaisirs . En cette exceptionnelle circonstance , je vous réitère mes sincères félicitations et mes encouragements pour ces sacrifices que vous consentiez sans bruit et dans le silence pour permettre à l’humanité de se construire et de se développer au profit de l’homme . En tant que confrère et doyen de cette noble profession, je vous dédie mes prières et mes pensées les plus profondes . Amicalement, votre confrère.
Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO, Politologue et Journaliste
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Né en 1965 à Zinder, Boubacar Marafa Samna obtint son brevet d’études du premier cycle à Maradi. Il effectua ensuite plusieurs séjours dans ls pays de l’Europe ce qui lui permit de se lança ensuite dans le monde des affaires principalement dans le domaine de l’achat et la vente des véhicules.
Le fondateur de Tibiri Samna Karhé est né vers 1807 c’est un descendant des familles régnantes de Lougou (Aréwa), elles-même originaires de l’empire ddu Daoura (Niéria). Il est d’origine Lugawa, donc un goubé. Son père Tounkara Toukouya était un chasseur originaire du village de Lougou. Il s’était marié à Djingarey, fille du souverain de Nassarawa Gagara Toukouyou. La femme donna naissance à un garçon pourvu de dents nommé Karhé, ce qui selon la coutume le prédestinait à un avenir exceptionnel. Son talent de meneur d’hommes, son courage et sa bravoure l’amenèrent à rassembler autour de lui des jeunes gens qui lui sont dévoués.
Les Samna tiennent leur origine de la descendance des Gijé , frère de la première Saraounia fixée à Lougou. Ils appartiennent ainsi au premier des sous –groupes installés dans le Dallol Maouri et à ce titre ils participent de la puissance fondamentale de la Saraounia . Les descendants de Gijé assument les fonctions plus séculières d’administration du village de Lougou.
Les manifestations ont débuté par les prestations de nombreux artistes qi ont longuement loué le mérite des différents chefs du canton de Tibiri qui se sont succédés. Prenant la parole à cette circonstance, le gouverneur e la région de Dosso Elhadj Moussa Ousmane a rendu un hommage mérité à Samna Marafa Kiassa qui a dirigé avec sagesse aux destinées du canton de Tibiri pendant 34 ans et 6 mois. S’adressant au nouveau chef de canon Boubacar Marafa Kiassa, le gouverneur e Dosso lui a rappelé la tâche combien lourde mais noble et exaltante du chef de canton. A ce titre il lui demandé de se surpasser et pardonner en tendant la main à ceux-là qui étaient hier ses concurrents.
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4 morts des suites de l'effondrement d'un mur en banco à Safo
Le jeudi 19 juillet, à partir de 16h, l'inspecteur primaire de la commune rurale de Safo, à environ 10 km à vol d'oiseau à l'ouest de Maradi, organisait une réunion de sensibilisation des femmes de Safo sur la scolarisation de la jeune fille. Il y'avait en effet beaucoup de femmes ce jour-là pour une réunion qu'elles attendaient, d'autant qu'elles étaient conscientes que l'avenir de leurs fillettes en dépendait. Mais cette réunion de plaidoyer tourna vite au drame. Le mur d'une maison sous l'ombre de laquelle étaient attroupées des femmes, des enfants et même des organisateurs de la séance de sensibilisation, s'était écroulé sur les participants. Joint au téléphone, le vice maire de Safo confirme 4 morts sur place, dont trois femmes et un enfant. Une vingtaine d'autres personnes ont été blessées dans ce sinistre et transportées d'urgence au CHR de Maradi. Elles souffraient principalement de fractures sur les membres et le bassin. Pour l'heure, on ne connait pas l'origine exacte de l'effondrement de ce mur, mais les fortes pluies enregistrées la veille à Safo serait à l'origine de ce drame. Les analystes de Maradi quant à eux s'interrogent sur l'opportunité de tenir une réunion de plaidoyer comme celle-là, sans doute financée par un bailleur, dans une maison en banco, alors qu'il y'a une salle de réunion à la Mairie !
Visite des hautes personnalités à Maradi : Issoufou Mahamadou et Issaka Tinni mettent fin à 3ans de diète …. !
" Depuis le 18 décembre 2015, aucune haute personnalité n'a visité la Région de Maradi ". Cette triste vérité a été lâchée par le Gouverneur Zakari Oumarou himself, le mercredi 27 mai lors de la réunion de mise en place du comité régional d'organisation de la fête nationale de l'arbre qui aura lieu cette année à Maradi. En effet, depuis cette date, ni le Président de la République, ni le premier ministre, encore moins le Président de l'Assemblée Nationale, n'ont pas visité la capitale économique du Niger ! C'est désormais chose réglée depuis le 3 Aout ou Maradi a vu débarquer sur son sol les plus hautes personnalités du pays, à l'exception du Premier Ministre Birgi Rafini, resté à Niamey pour " garder la boutique ". En effet, en ce jour de la commémoration de l'indépendance de notre pays couplé à la fête tournante de l'Arbre, tout le gratin ministériel s'était donné rendez-vous à Maradi. Outre le PR et le PAN, il y'avait le haut représentant du Président Seyni Oumarou, le ministre d'état Bazoum Mohamed, Kalla Ankouraou, Kalla Moutari, Kassoum Moctar, Tijani Abdoulkadri, Abdou Amani et une dizaine d'autres ministres.
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Le projet USAID Sahel Collaboration et Communication (SCC) a organisé le 12 novembre 2022 à Maradi et le 14 novembre à Zinder, une rencontre avec les responsables des radios communautaires des deux régions sur les interventions RISE II de l’USAID. Il s’agit de leur présenter les activités de résilience RISE II aux radios communautaires suivies d’un partenariat de rediffusion de programme.
Cette rencontre vise spécifiquement à amener les radios communautaires à comprendre le concept «résilience» de l’USAID ; à mettre en relation les radios communautaires et les radios Anfani ainsi que les partenaires de mise en œuvre ; à amener les radios communautaires à adhérer aux programmes radios de USAID SCC ; à montrer aux participants/responsables des radios communautaires l’importance du renforcement de la résilience des populations face aux chocs et stress par l’USAID ; à encourager les radios communautaires à faire des actions communautaires et à faire connaitre aux participants, le programme Résilience renforcée au sahel ou RISE II.
RISE II est un programme de 5 ans financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement International, USAID. Le programme est conçu pour aider les populations nigériennes à sortir durablement de la pauvreté tout en permettant à USAID de travailler avec le Gouvernement du Niger. Ce programme s’articule autour de cinq résultats que sont : améliorer les systèmes de gestion des risques et écologiques ; accroitre et maintenir le bien-être économique ; améliorer la santé, la planification familiale et les résultats nutritionnels ; améliorer la gouvernance des institutions et des organisations et renforcer l’action sociale, économique et politique des femmes et des jeunes.
Le Programme RISE II intervient dans trois (3) régions du Niger à savoir Maradi, Zinder et Tillabéri. Pour atteindre ces résultats, l’USAID finance plusieurs partenaires de mise en œuvre. Le consortium ‘’Sahel Collaboration et Communication’’ fait partie de ces partenaires. Il est composé de Mercy Corps, Equal Access International, l’Université de Tulane et le Centre pour la Gouvernance Démocratique du Burkina Faso. Le projet est chargé de la coordination, de l’apprentissage et de la communication pour le compte de l’USAID et des organisations de mise en œuvre. Dans ce consortium, Equal Access International a en charge le résultat 3, relatif à la communication du projet USAID SCC de manière générale. Dans le cadre de l’amélioration de la communication des programmes et des résultats de l’USAID aux principales parties prenantes et la meilleure connaissance du leadership technique de l’USAID, le SCC a entamé une procédure de transmission des informations sur la résilience jusqu’au niveau communautaire.
A travers donc ces rencontres, il s’agit d’une mise en relation entre les communicateurs des projets et programmes financés par USAID et les radios communautaires de leurs zones d’intervention qui a été déclenchée. Les quatorze responsables des radios communautaires des zones d’intervention des IPS, seront informés afin de les intégrer dans un processus dynamique d’actions communautaires susceptibles de mettre en évidence et valoriser les interventions de l’USAID sur la résilience.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
Source : http://www.lesahel.org
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La sortie du syndicat du personnel de la Société Nigérienne de Transport des Produits Stratégiques (SNTPS) qui à son siège à Tahoua fait de directeur l’alfa et l’oméga des problèmes qu’elle connaît. Comme toute société, il y a des hauts et des bas relativement surtout au niveau de sa gestion en ces temps de récession. Son tout jeune Directeur Général, en la personne d’Ibrahim Ousmane Ousmane, nommé à ce poste de 21 janvier dernier, se débat pour la survie de boîte pendant ces neuf (9) derniers mois qu’il a passé à la tête de ladite société. Il remue ciel et terre malgré la fermeture de la COMINAK et du ralentissement des activités de ORANO. Il a démarré avec un héritage de trois (3) mois d’arriérés de salaire qu’il essaie malgré tout d’apurer en dépit des difficultés rencontrées. Ces derniers temps, dans un mouvement d’humeur, certains agents demandent le départ du directeur général Ibrahim Ousmane Ousmane toujours selon nos sources. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions le temps d’avoir les vraies motivations de ces agitations contre Ibrahim Ousmane Ousmane. Des agents de la société, pas des moindres, auraient leurs mains trempées dans cette cabale menée contre le Directeur général Ousmane Ousmane.
Affaire à suivre…
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Depuis des années, et principalement pendant le mois de Ramadan, les jeunes garçons procèdent à des cadeaux du sucre à leurs beaux parents. C’est une vieille pratique encrée bien dans notre culture. En effet, le mois de Ramadan est un mois de don et de générosité. C’est aussi celui du bien et des récompenses. Les écritures saintes nous enseignent que pendant ce mois, la récompense des bonnes actions en est démultipliée. C’est pour dire que cette période est favorable aux actes de générosité, se produisant de plusieurs façons, chacun offrant ce qu’il peut, afin de témoigner sa solidarité et consolider les liens de parenté et d’alliance pour les garçons et filles.
Au Niger et particulièrement à Niamey, l’envoi du sucre aux beaux parents, est très appréciée. C’est une marque de solidarité, de respect et de considération.
Lire aussi >>> L’air du temps : Le temps du sucre du ramadan
Cette pratique qui doit se faire que lorsqu’on a les moyens, tend malheureusement à devenir une obligation. Gare aux jeunes garçons qui ne se conforment pas à cette règle. De nos jours, les jeunes filles font de ce cadeau du sucre une de leur priorité dans les relations amoureuses. Souvent la pression vient des beaux parents en faisant croire à leur fille, « que si réellement ce monsieur t’admire, ce geste ne doit pas faire défaut ». Il n’est pas rare de constater que les beaux-parents, attachent plus d’importance au prix et à la quantité qu’à la valeur du geste de générosité. Du coup, chaque garçon tente de faire mieux que l’autre de peur d’être négligé voir abandonné au moment où il ne fallait pas.
C’est triste, mais c’est une réalité du moment. Pourtant, ce geste combien noble, même s’il cadre parfaitement avec les actions de générosité et de solidarité, ne doit pas être un obstacle dans une vie de couple lorsque les moyens font défaut aux jeunes garçons. Quoi qu’il en soit, c’est une grosse erreur pour la femme de vouloir bouder ou de mettre en quarantaine son homme, tout simplement parce que son geste a fait défaut cette année.
Balkissa Ibrahima
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Une équipe du Médecin Sans Frontière (MSF) était, hier, mardi 22 juin 2021, face à la presse nationale à travers un café presse. Cette rencontre vise à informer les médias sur les actions réalisées, les défis et les futurs projets de l’organisation au Niger. Une journée durant, les responsables du MSF et les journalistes ont échangé à bâton rompu.
Trois communications ont été faites par les membres de l’équipe MSF. Ainsi, M. Alira Halidou, Chef de mission chez MSF a entretenu les journalistes sur l’historique, la charte de MSF et ses zones d’intervention au Niger. Il a souligné que MSF est une structure créée par un groupe de médecins et de journalistes, en 1971, en France. Au Niger, MSF est présent depuis 1985 où la structure appuie le gouvernement à travers des actions sur le terrain. Les actions du MSF, dit-il, sont orientées vers l’assistance médicale, la prise en charge de la malnutrition et dans les domaines complémentaires notamment la réponse d’urgence aux crises humanitaires. Parlant de la charte MSF, M. Alira Halidou a souligné que le principe central de leur charte réside dans le fait que les personnes ont droit à l'aide humanitaire. «La charte souligne l’impartialité, l’indépendance et la neutralité qui sont propres à MSF», dit-il.
Par la suite, Dr Youla, et M. Harouna Souley, respectivement Coordonnateur médical et Chef de mission, ont présenté la situation nutritionnelle, celle du paludisme et de la vaccination contre la rougeole pour l’année 2020. En ce qui concerne la crise nutritionnelle, il faut noter que MSF se prépare à un pic de grande ampleur dans le sud du Niger et le nord-ouest du Nigeria. «Du fait d’un afflux inhabituellement élevé d'enfants malnutris dans les structures sanitaires soutenues par l'association à Madarounfa dans la région de Maradi au Niger, MSF se mobilise pour élargir ses activités médico-nutritionnelles, ainsi que dans l'Etat de Katsina de l'autre côté de la frontière au Nigeria, afin de faire face à la période de soudure alimentaire et au pic saisonnier du paludisme qui s'annoncent particulièrement dévastateurs cette année», annonce un communiqué de presse de l’organisation.
Ce communiqué précise que, le nombre d'enfants sévèrement malnutris pris en charge depuis le début de l'année 2021 à Maradi par les équipes du ministère de la Santé nigérien et de MSF dans les centres de santé de Dan Issa, Madarounfa, Safo, Gabi et N'Yelwa a augmenté de 340% par rapport aux chiffres observés sur la même période l'année dernière, tandis que le nombre de ceux qui ont dû être admis en état critique à l'hôpital de Madarounfa a bondi de 46%.
Pour faire face à cette situation, en partenariat avec les autorités sanitaires, MSF se prépare à débuter de nouvelles activités de prise en charge nutritionnelle dans neuf centres de santé des districts de Guidam Roumdji et d'Aguié dans la région de Maradi. Dans le district de Madarounfa, où chaque année les efforts conjoints de MSF et du Ministère de la Santé nigérien permettent de doubler les capacités d'hospitalisation des enfants et de renforcer la prévention et la prise en charge des maladies infantiles lors du pic saisonnier de malnutrition et de paludisme, les équipes.
Au Niger MSF met en œuvre actuellement des programmes dans cinq régions du pays en appui au ministère de la Santé publique (Maradi, Zinder, Diffa, Agadez, Tillabéri). «Ses activités visent notamment à améliorer la santé des femmes et enfants de moins de cinq ans, à fournir des services médico-nutritionnels, à porter secours aux populations déplacées et aux victimes de violence, et à participer à des ripostes vaccinales contre la rougeole et la méningite et à la réponse aux épidémies», a rappelé Dr Francois Rubona Coordonnateur médical.
Ali Maman(onep)
23 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Un café-débat avec les femmes leaders a été organisé hier matin par la Haute Autorité du Waqf sur le thème «Waqf, l’assurance d’un investissement éternel : une opportunité à saisir». Cette initiative a pour but d’associer pleinement les femmes leaders à la campagne citoyenne de plaidoyer en faveur du Waqf, mais également, booster leurs connaissances du Waqf, de ses procédures et de ses mécanismes. Il s’est agi également d’échanger sur l’approche la meilleure pour aborder la mission multiforme de promotion du Waqf au Niger. C’est la Directrice général du Waqf, Mme Bana Khadijah Diallo qui a présidé ces échanges en présence de deux marraines, Mme Nouhou Malama Houda et Mme Bety Aïchatou.
A l’entame des échanges, la directrice générale de la Haute Autorité a défini le Waqf comme étant un outil de développement par la solidarité. Selon elle, c’est cette conviction qui a motivé la décision des plus hautes autorités du Niger à adopter un cadre réglementaire à même de permettre le développement et la promotion du Waqf au Niger. «Et dans un pays comme le Niger où la solidarité est si développée, il fallait procéder de manière très méthodique», a expliqué Mme Bana Khadijah Diallo. Pour cela, elle a rappelé que la haute autorité a procédé en trois étapes essentielles à savoir : créer le cadre réglementaire et institutionnel du Waqf au Niger, commencer par des projets pilotes qui serviront de success story vendables et enfin promouvoir l’outil du Waqf pour ne pas dire le vulgariser auprès du plus grand nombre.
Concernant la troisième étape, elle a précisé que, la haute autorité du Waqf a organisé au cours de ces deux dernières années, plusieurs ateliers de familiarisation à l’intention des différents acteurs de la chaine de valeur du Waqf. C’est ainsi, qu’il a été organisé un atelier gouvernemental, un autre parlementaire pour familiariser les décideurs au concept du Waqf puis les notaires car en dehors des Waqf publiques tous les autres types de Waqf se créent par acte notarié. Cette sensibilisation a également concerné les opérateurs économiques, car ils sont potentiellement constituants du Waqf. «Et enfin, nous nous sommes rendus compte qu’une catégorie bien particulière réunissait toutes ces cibles, cette catégorie est un des meilleurs relais de transmission et de familiarisation du Waqf au sein de nos communautés : j’ai nommé la catégorie des femmes leaders» a déclaré Mme Bana Khadijah Diallo.
Ainsi, le café débat s’est focalisé autour des questions comme : Qu’est ce que le Waqf ? Comment ca marche ? En quoi consiste le cadre réglementaire du Waqf au Niger ? Que prévoit-il pour la constitution des Waqfs privés ? Quel potentiel représente cet outil de la finance sociale islamique pour l’atteinte des objectifs de développement du Niger ?
Abondant les thématiques de cette conférence, Mme Nouhou Malama Houda a expliqué que la femme musulmane a, de tout temps, été au cœur du Waqf et pas seulement en tant que bénéficiaire. D’après elle, c’est à un Waqf constitué par une femme en l’occurrence Fatimata Al-Fahriya que l’on doit la fondation de la première université du monde, l’université Alquaraouiyine de Fez, en 859. Et de nos jours, comme par le passé, la femme musulmane, continue de se distinguer comme actrice à tous les niveaux du Waqf. Mme Nouhou Malama Houda a par conséquent, invité les femmes à constituer des waqfs, mais aussi à faire le plaidoyer du Waqf dans tous les cercles et à toutes les occasions, à être disponibles pour faire du bénévolat au service de la promotion du Waqf au Niger.
La Co-marraine de l’événement, Mme Bety Aïchatou a, pour sa part, soutenu qu’il est du devoir de chaque citoyen de se l’approprier et d’en faire une affaire personnelle. En effet pour Mme Bety Aïchatou le Waqf est une affaire de toutes les femmes leaders, pour une multitude de raisons. «D’abord, il y a la dimension religieuse qui compte beaucoup pour la femme nigérienne et il y a également la dimension sociale prédominante du Waqf. C’est d’abord nous les femmes que cela concerne au premier chef», a nuancé la Co-marraine.
Pour appuyer les différentes interventions, un film sur la Haute autorité du Waqf a été projeté afin de permettre aux femmes leaders de bien assimiler l’importance du Waqf.
Rahila Tagou(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Au Niger, le paludisme demeure un problème majeur de santé publique au regard de son impact sanitaire mais aussi socioéconomique. Chaque année, d’importantes actions sont mises en œuvre par le Gouvernement à travers ses partenaires en vue de prévenir et lutter contre cette maladie. Les principaux bénéficiaires de ces actions sont particulièrement les enfants, les femmes enceintes et les personnes vulnérables à la maladie. Parmi les partenaires clés dans ce combat, on note en première ligne du front, le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP). Le lancement officiel de cette campagne a eu lieu le 19 juillet 2022 à Kollo.
La saison pluvieuse est le moment par excellence de la propagation de cette maladie. C’est pourquoi cette période est choisie pour l’organisation de la campagne de chimio prévention du paludisme dont le Coordonnateur Adjoint du PNLP, Dr Idrissa Sabéti parle des stratégies adoptées pour atteindre les objectifs fixés.
Chaque année le PNLP conduit de grandes opérations dont la Chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS). Cette année la campagne est couplée au dépistage de la malnutrition chez les enfants de 6 à 59 mois. L’objectif de la CPS est de toucher au moins 95 % des enfants éligibles pour recevoir un traitement chimio préventif à intervalles d’un mois au cours de la période durant laquelle le risque palustre est plus élevé. Le dépistage de la malnutrition vise à dépister les enfants malnutris et pour référer vers les centres de récupération nutritionnelle.
Selon le Coordonnateur Adjoint du Programme National de Lutte Contre le Paludisme, Dr Idrissa Sabéti, pour atteindre ce double objectif, plusieurs stratégies sont mises en œuvre. Il s’agit de : le porte à porte et les visites retour ; le couplage CPS avec dépistage de la malnutrition ; l’extension de la couverture jusqu’à 9 ans ; la digitalisation et enfin la mobilisation sociale et la sensibilisation des populations à travers la diffusion des spots télévisés et audio en langues nationales. « La stratégie de la CPS consiste à administrer un minimum de trois cycles de traitement de SP + AQ à intervalles d’un mois à des enfants âgés de 3 à 59 mois dans les régions de forte transmission saisonnière du paludisme. La CPS est mise en œuvre pendant la période de forte transmission du paludisme, lorsque l’incidence de la maladie est importante. Elle est administrée à des enfants de 3 à 59 mois à intervalles de 1 mois (cycles de CPS) jusqu’à un minimum de cinq cycles par an (campagne CPS). En même temps qu’est administrée la CPS, le dépistage de la malnutrition des enfants de 6 à 59 mois est aussi réalisé afin de dépister les enfants malnutris et les référer vers les centres de récupération nutritionnelle », a-t-il expliqué.
Au total, a-t-il notifié, la campane CPS couplée au dépistage de la malnutrition, édition 2022 va concerner 67 districts sanitaires des 8 régions du pays. La cible totale des enfants est de 4 970 828 répartis comme suit : de 3 à 11 mois : 922 254 ; de 12 à 59 mois : 3 988 785 et de 5 à 9 ans : 59 789.
En ce qui concerne les préparatifs de cette campagne 2022, Dr Idrissa Sabéti a souligné que toutes les dispositions ont été prises pour un bon démarrage mais aussi pour la réussite de la campagne. « Nous avions envoyé des équipes dans toutes les régions pour faire des séries de planifications de cette activité. Elles étaient revenues avec des micro-plans que nous avions consolidés au niveau national et que nous avions partagés avec les partenaires qui nous appuient. Les partenaires se sont mobilisés à la hauteur de nos attentes, non seulement pour l’achat des médicaments, mais aussi pour la prise en charge des activités sur le terrain à savoir la distribution. C’est l’occasion pour moi de remercier l’Etat du Niger et ses partenaires pour nous avoir mis dans de bonnes conditions dans le cadre de la tenue de cette campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier couplée au dépistage de la malnutrition édition 2022 », a-t-il affirmé.
Pour rappel, depuis 2012, le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) avec l’appui de ses partenaires, déploie d’importants efforts afin de lutter contre la maladie. « La mise en œuvre des interventions a permis d’obtenir des résultats encourageants. Selon les statistiques sanitaires, l’incidence et la létalité du paludisme ont connu une régression significative. Cependant, beaucoup reste à faire car la prise charge du paludisme demeure toujours élevée dans le pays et les financements contre la pandémie au plan mondial stagnent », a-t-il alerté.
Le Niger, faut-il également le rappeler, a adopté la Chimio prévention du Paludisme Saisonnier en 2013 et a commencé sa mise en œuvre au cours de la même année grâce à la volonté politique des autorités et de l’appui des partenaires.
Ainsi, les attentes de cette année sont les mêmes pour chaque campagne depuis le début a précisé le Coordonnateur Adjoint du PNLP. « Nos attentes c’est que l’activité se passe bien au niveau opérationnel dans les ménages, dans les concessions, pour que les enfants puissent bénéficier de ces médicaments. Je saisis cette occasion pour lancer un appel particulièrement vers les mères. Je leur demande d’être très attentives aux explications qui leur seront fournies par les agents distributeurs. Aussi, il faut qu’elles respectent rigoureusement la périodicité pour l’administration du médicament de la deuxième et de la troisième journée. Donc nous disons aux mères qu’elles ne doivent rater aucune occasion. Il faut que ces médicaments soient administrés aux enfants, sinon tout enfant qui rate son rendez-vous, il ne sera pas à l’abri du paludisme », a-t-il indiqué. Il a par ailleurs invité les leadeurs communautaires, les religieux, les autorités administratives administratives et coutumières, pour qu’ils s’associent tous ensemble à cette campagne.
Ali Maman (onep)et Farida (onep) Ismailou Maman Keita (stagiaire)
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Le Programme National de Lutte Contre le Paludisme (PNLP) a organisé, hier matin à Niamey et en collaboration avec ses partenaires, une réunion de partage des résultats du 1er et 2ème passage de la campagne de Chimio prévention du Paludisme Saisonnier (CPS) couplée au dépistage de la malnutrition chez les enfants de 3 à 59 mois. Il s’agit pour les participants à cette réunion d’enrichir ledit document à travers des suggestions et recommandations. C’est la Coordinatrice du Programme National de Lutte Contre le Paludisme, Dr. Djermakoye Hadiza Jackou qui a dirigé ces travaux.
Au cours de ces échanges, la Coordinatrice du Programme National de Lutte Contre le Paludisme a expliqué qu’à travers cette campagne de Chimio prévention du Paludisme Saisonnier (CPS) couplée au dépistage de la malnutrition chez les enfants de 3 à 59 mois, le PNLP a pu couvrir 63 districts. Ce qui représente plus de 4.400.000 enfants. «Nous avons pu atteindre un taux de couverture de plus de 95% sur l’étendue du territoire et nous avons eu une bonne disponibilité en médicaments. En plus, tous les districts étaient couverts à temps depuis le mois de Juin grâce à une bonne disponibilité en médicaments», a ajouté Dr. Djermakoye Hadiza Jackou.
Par ailleurs, la Coordinatrice du Programme National de Lutte Contre le Paludisme a salué la bonne disponibilité de la population et des élus locaux. «Certains (maires) nous ont même demandé d’élargir cette couverture du CPS au-delà de la tranche d’âge de cinq ans compte tenu des résultats concluants observés en termes de réduction importante des cas de paludisme chez les enfants», a-t-elle indiqué.
Dr. Djermakoye Hadiza Jackou a précisé qu’au cours de cette campagne CPS, il ya eu aussi le dépistage des enfants qui souffrent de la malnutrition sévère qui ont pu être référés dans les centres adéquats, c’est-à-dire les centres de récupération nutritionnelle à temps. «Nous avons au cours de ces deux premiers passages de cette campagne 2021 débuté le programme pilote dans la digitalisation au niveau de trois districts dans les régions de Maradi et de Zinder notamment à Aguié, Matamèye et Tessaoua. C’est une expérience nouvelle qui nous permet d’informatiser et de digitaliser la remontée des informations pour avoir des informations en temps réel et beaucoup plus fiables», a-t-elle indiqué.
En termes de difficultés, la Coordinatrice du Programme National de Lutte Contre le Paludisme a noté l’inaccessibilité de certaines zones où sévit l’insécurité par les équipes. A cela s’ajoute le coût de la logistique liée à cette situation d’insécurité surtout avec l’interdiction de circuler avec les motos. Cela oblige les équipes à faire le porte à porte à pied. Ce qui retarde la performance d’équipes. Elle a aussi évoqué certaines difficultés liées aux aléas climatiques, relevant que parfois les fortes pluies ont fait retarder la mise en œuvre des activités. Elle a cité également le retard d’acquisition de fonds destinés à couvrir certaines régions.
Rappelant les actions du Programme National de Lutte Contre le Paludisme de manière générale, Dr. Djermakoye Hadiza Jackou a entre autre cité la mise à disposition des moustiquaires depuis le mois de juin notamment pour les femmes enceintes à travers les formations sanitaires, les actions de sensibilisation, la mise à disposition des médicaments dans des formations sanitaires aussi bien pour la prise en charge des cas simples que sévères. Relativement à la résistance des moustiques, la Coordinatrice du Programme National de Lutte Contre le Paludisme a expliqué que cela s’observe surtout au niveau du traitement des lieux avec les insecticides. Cette résistance est aussi liée aux insecticides qui sont utilisés pour imprégner les moustiquaires. La coordinatrice du PNLP a aussi fait remarquer que la résistance n’est pas souvent observable au niveau du traitement avec les médicaments. «Pour pallier cette situation, des insecticides de nouvelle génération seront utilisés à partir de 2022», a-t-elle annoncé.
Mamane Abdoulaye(onep)
26 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le secrétaire général du Ministère de la Santé Publique, Dr Ranaou Abaché a procédé dans les locaux de l’Hôpital Général de Référence, à la clôture de la campagne d’implantation des prothèses articulaires de la hanche et du genou, organisée du 25 mars au 05 avril 2021 par ledit Hôpital avec l’appui de l’équipe Indien TechBone. L’équipe des médecins indiens a aussi mis un lot de matériel à la disposition du plateau technique de l’Hôpital Général de Référence
En prenant la parole à cette occasion, le secrétaire général du Ministère de la Santé Publique, Dr Ranaou Abaché a remercié le Professeur Hasbin et son équipe pour cet accompagnement technique qu’ils ont d’apporté à l’Hôpital Général de Référence en vue de soulager les populations nigériennes souffrant de l’arthrose. Cette campagne la 14ème du genre, a un double sinon un triple avantage car, ces 14 campagnes ont permis non seulement à l’Etat de faire une économie de plus de 4 milliards de FCFA mais aussi et surtout aux médecins chirurgiens nigériens de renforcer leurs capacités. Parlant de cette équipe du Professeur Hasbin, le secrétaire général du Ministère de la Santé Publique a indiqué qu’elle est à sa 5ème campagne au Niger. Il a demandé aux responsables de l’Hôpital Général de Référence de continuer à organiser régulièrement avec leurs partenaires ce genre d’initiative permettant de soulager les souffrances des patients nigériens. Les 80% des patients qui ont subi ces interventions proviennent de l’intérieur du pays, a fait savoir Dr Ranaou Abaché. « La prochaine campagne sera prise en charge par nos chirurgiens nigériens sous la supervision du Professeur Hasbin », a-t-il annoncé. C’est une fierté pour nous de voir nos spécialistes assurer cette haute technologie de pose de prothèses qui sont très complexes et qui donnent une mobilité immédiate au patient », s’est réjoui le secrétaire général du Ministère de la Santé Publique. En plus de cette campagne, a-t-il souligné, le Professeur Hasbin a également pris en charge et à 100% la formation de certains spécialistes nigériens en Inde.
« J’ai commencé à souffrir de l’Arthrose depuis les années 1990, j’ai toujours pris du calmant pour soulager ma souffrance, mais le mercredi 31 mars passé j’ai subi une intervention après deux ans d’attente pour cause de la pandémie à coronavirus. Alhamdou lillah je vais mieux maintenant car, j’arrive à me tenir débout, je commence à me rétablir et avec le temps je vais récupérer, recouvrer ma santé et vaquer à mes occupations », a témoigneé M. Tambari Goga Alhousseini, infirmier à la retraite.
« Je suis drépanocytaire. Quand la douleur persistait au niveau de ma hanche j’étais carrément resté assis à la maison pendant un bon moment, toutes mes activités ont été arrêtées à cause de cette maladie. Mais par la grâce de Dieu et avec cette initiative de l’équipe conjointe chirurgiens nigériens et indiens j’ai subi l’intervention vendredi 02 avril passé. J’attendais cette occasion depuis fort longtemps et aujourd’hui j’arrive à me lever et même à faire quelques pas et je remercie l’Etat du Niger et l’équipe indienne TechBone qui m’ont redonné goût à la vie », a témoigné également M. Alio Issaka. Ce bénéficiaire a par ailleurs invité tous ceux qui se trouvent dans cette même situation de venir faire les consultations et déposer leur dossier en vue de bénéficier de cette œuvre de bienfaisance
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
12 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’Ong CODDAE a organisé dimanche dernier à drahiré dans la commune rurale de Bitin kodji, un village nouvellement électrifié, une séance de sensibilisation de proximité et d'échanges de bonnes pratiques sur l’utilisation du courant électrique. L’objectif principal visé à travers une telle activité est de donner aux populations des informations utiles pouvant les préserver des risques souvent mortels de la mauvaise utilisation du courant électrique.
Al’occasion de ces échanges, le président de l’ONG CODDAE, M. Moustapha Kadi Oumani, a souligné que nul ne peut contester que la prévention des accidents électriques, doit constituer une préoccupation constante des abonnés. Il a ajouté que trop souvent, au village, les travaux d’installations électriques ou d’entretien, s’effectuent sur des équipements sous tension. Dans de telles circonstances, chaque villageois peut s’exposer à des risques. « A l’instar de plusieurs habitants de notre pays, les abonnés de Nigelec à Dahiré, ont non seulement peur d’être surfacturés, mais ne maitrisent aucune procédure d’utilisation du courant électrique. Par exemple, pendant la journée, certaines ampoules ne sont pas éteintes et dans certains cas, ce sont des raccordements anarchiques qui alimentent plusieurs maisonnettes. La cause principale des sinistres, réside dans des installations ne répondant pas aux normes de sécurité. Un certain nombre d'accidents sont dus à un manque de vigilance et au nonrespect des consignes élémentaires de sécurité » a indiqué M. Moustapha Kadi Oumani.
Dans ces conditions, a-t-il ajouté, l'utilisation du courant électrique pré- sente des dangers pour les personnes et les installations. Les incendies sont les dangers fréquents sur les installations électriques: ils peuvent être provoqués par des échauffements liés à l'effet Joule dû à une surintensité. A cet égard, a dit le président de l’ONG CODDAE, des dispositifs de protection, genres fusibles, disjoncteurs, etc… doivent être installés dans toutes les maisons pour interrompre le courant lorsqu'il atteint une valeur dangereuse.
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L’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger, Docteur Zaid Kouklid Alharbi, a presidé, hier jeudi 9 juin 2022, la cérémonie de clôture de la campagne gratuite de soins oculaires et de chirurgie de la cataracte au Centre hospitalier régional de Tahoua. Cette opération est financée par le centre d’aide humanitaire et de secours du Roi Salman d’Arabie Saoudite, en collaboration avec la fondation internationale Al-Basar.
Dans son allocution de clôture, l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite a affirmé que les relations de coopération d’amitié et de fraternité entre le Royaume d’Arabie Saoudite et le Niger connaissent un grand dynamisme dans tous les domaines sous l’égide de sa Majesté le serviteur des deux saintes mosquées le Roi Salman Bin Abdou Aziz Al-Saoud et le Président de la République Mohamed Bazoum.
Les réalisations de cette coopération sont continues, a-t-il fait savoir, notant qu’aujourd’hui dans le prolongement du rôle du Royaume d’Arabie Saoudite et de sa mission mondiale j’ai le plaisir de clôturer ces actions humanitaires des opérations chirurgicales et ophtalmologues qui sont exécutées à travers le centre du Roi Salman pour les secours et les actions humanitaires sous l’égide du serviteur des deux saintes mosquées.
Au cours de cette assistance dans le cadre de la lutte contre la cécité et les maladies causales, quelque 5000 personnes ont bénéficié de consultations et d’opérations dans la ville de Tahoua. Au total, 400 patients ont subi d’intervention chirurgicale.
Le diplomate saoudien a saisis l’occasion pour exprimer ses remerciements et sa gratitude au Ministère de la santé publique, de la population et des affaires sociales pour sa bonne collaboration avec l’ambassade du Royaume d’Arabie Saoudite et pour toutes les facilités qu’il accorde aux équipes médicales saoudiennes. »Je prie Allah pour qu’il préserve nos deux pays de tout mal et qu’il nous accorde la paix et la santé. », a-t-il souhaité.
Pour sa part le Secrétaire général du gouvernorat de Tahoua, M.Harouna Assakalé a exprimé la chaleureuse et cordiale bienvenue à l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite et à la délégation qui l’accompagne dans la capitale de l’Ader et à tous ceux qui ont par leur présence rehaussé l’éclat de cette cérémonie.
Il a ensuite indiqué que la cataracte constitue la première cause de la cécité et constitue également un véritable problème de santé publique. Il a rappelé qu’après Konni, c’est le tour de la ville de Tahoua d’accueillir cette campagne qui, hormis les opérations chirurgicales, a distribué des médicaments et autres produits,une action que le Secrétaire général du gouvernorat de Tahoua a vivement salué avant de demander à l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite de transmettre aux autorités de son pays toute la gratitude des populations de Tahoua.
Quant au Directeur régional de l’Afrique de l’Ouest de la fondation Al-Basar, Dr Mouhidine Abdellah,il a tenu à remercier et salué le Roi Salman qui l’a aidé à opérer 400 cas de cataracte et 5000 consultations dans la ville de Tahoua. Il a rappelé qu’ils étaient à Tahoua le mois de décembre passé pour la même opération et a promis de poursuivre toujours les mêmes interventions en ouvrant d’autres centres. Il a enfin remercié les autorités régionales,les populations de Tahoua et l’ambassadeur.
Pour sa part, le vice président du conseil de ville de Tahoua, M.Aboubacar Ada a notifié que la cataracte est une maladie comme toutes les autres , elle constitue un handicap sérieux car,quand elle est mal soignée ou négligée peut conduire à la cécité complète ou partielle.Il a tenu à féliciter le centre d’aide humanitaire et de secours du Roi Salman et la fondation Al-Basar à travers son équipe technique qui ,une semaine durant a travaillé sans relâche pour rendre la vue à 400 de nos concitoyens et effectuer 5000 consultations avec des moyens techniques modernes notamment Laser.
La mission a en outre procédé à la distribution des produits et des verres aux nécessiteux pour l’amélioration de la qualité de leur vue a-t-il souligné. Le responsable local a enfin exprimé toute sa gratitude et ses remerciements à l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite pour avoir pris part à cette cérémonie. Il faut noter que peu après la cérémonie de clôture, l’ambassadeur saoudien a rendu visite aux malades pour s’enquérir de leur état de santé et mesurer la réussite de l’opération.
Par Abdoua Tsahirou, ANP-Tahoua
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L’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger, SE. Mukhild Zaïd Alharbi, a effectué, le jeudi 3 novembre 2022, une visite dans la région de Tahoua, notamment à Konni où il a procédé au lancement d’une campagne gratuite de chirurgie dans le cadre de la lutte contre la cécité et ses causes, au district sanitaire dudit département. La cérémonie de lancement de ladite campagne s’est déroulée en présence du Secrétaire général de la région, représentant le gouverneur de Tahoua, du préfet du département de Konni et de plusieurs personnalités administratives et coutumières.
Du 3 au 6 novembre 2022, ce sont 400 patients qui bénéficieront de la campagne financée par le Royaume d’Arabie Saoudite à travers le Centre Roi Salman de Secours et d’actions humanitaires. Cette campagne est un prolongement du rôle humanitaire du Royaume et de sa mission mondiale consistant à venir en aide, aux populations nécessiteuses à travers le monde.
La population de la région de Tahoua en général et celle du département de Birni N’Konni, sous l’égide des autorités locales, ont réservé un accueil chaleureux à la délégation saoudienne conduite par l’ambassadeur Mukhild Zaïd Alharbi, venue au chevet des patients concernés par les opérations chirurgicales de la cataracte. En procédant au lancement officiel de cette campagne, le Secrétaire général de la région de Tahoua, M. Harouna Assakalé a d’abord, tenu à adresser sa reconnaissance à la coopération saoudienne pour tous les efforts consentis par le Royaume d’Arabie Saoudite à l’endroit des populations nigériennes dans plusieurs domaines de développement, particulièrement la santé, sans laquelle, dit-il, aucune œuvre utile ne peut être réalisée.
«Nos populations souffrent beaucoup de cette maladie appelée aussi la cataracte qui a pour cause les conditions alimentaires et environnementales. C’est pourquoi, les campagnes de chirurgie mises en œuvre par la Fondation Internationale Al-Basar, vient à point nommé», s’est-t-il réjoui. Cette campagne gratuite d’opérations de la cataracte réalisée au district sanitaire de Konni concerne quelques 400 patients sur des milliers qui seront consultés. C’est dire que les besoins sont importants en la matière. Le secrétaire général de la région s’est félicité de l’organisation de ces campagnes de chirurgie de la cataracte dans la région de Tahoua et à travers tout le pays. Les précédentes interventions ont touché plus de 12.170 patients, parmi lesquels 2.134 ont subi par la suite l’opération de la cataracte. «Au nom des autorités de la République, nous vous prions d’adresser notre sincère reconnaissance à l’Arabie Saoudite pour tous les efforts consentis», a dit le Secrétaire général de la région.
«Les relations de coopération, d’amitié et de fraternité entre le Royaume d’Arabie Saoudite et la République du Niger connaissent un grand dynamisme dans tous les domaines sous la conduite éclairée des dirigeants des deux pays frères, Sa Majesté le serviteur des deux saintes Mosquées, le roi Salman bin Abdulaziz Al Saud, et SE Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, Chef de l’Etat», a souligné l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Niger, SE. Mukhild Zaïd Alharbi. En effet, les deux pays s’emploient à renforcer davantage cette coopération et ce, dans l’intérêt commun des deux peuples frères, en témoigne cette campagne qui vient s’ajouter à une série de campagnes d’interventions chirurgicales ophtalmologiques, réalisées récemment dans le cadre de la coopération sanitaire. La dernière du genre, au profit des personnes souffrant de la cécité et ses causes, a eu lieu dans les régions de Maradi et de Tahoua du 9 au 11 Juin 2022.
De la tribune du district sanitaire de Konni, le diplomate saoudien, SE. Mukhild Zaïd Alharbi a exprimé sa gratitude au Gouvernement de la République du Niger, pour sa bonne collaboration avec l’Ambassade saoudienne et pour toutes les facilités qu’il accorde aux équipes médicales saoudiennes pour la réussite de leurs missions au Niger.
Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua
Source : http://www.lesahel.org
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L’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Niger, SE. Mukhild Zaïd Alharbi, a effectué, le jeudi 3 novembre 2022, une visite dans la région de Tahoua, notamment à Konni où il a procédé au lancement d’une campagne gratuite de chirurgie dans le cadre de la lutte contre la cécité et ses causes, au district sanitaire dudit département. La cérémonie de lancement de ladite campagne s’est déroulée en présence du Secrétaire général de la région, représentant le gouverneur de Tahoua, du préfet du département de Konni et de plusieurs personnalités administratives et coutumières.
Du 3 au 6 novembre 2022, ce sont 400 patients qui bénéficieront de la campagne financée par le Royaume d’Arabie Saoudite à travers le Centre Roi Salman de Secours et d’actions humanitaires. Cette campagne est un prolongement du rôle humanitaire du Royaume et de sa mission mondiale consistant à venir en aide, aux populations nécessiteuses à travers le monde.
La population de la région de Tahoua en général et celle du département de Birni N’Konni, sous l’égide des autorités locales, ont réservé un accueil chaleureux à la délégation saoudienne conduite par l’ambassadeur Mukhild Zaïd Alharbi, venue au chevet des patients concernés par les opérations chirurgicales de la cataracte. En procédant au lancement officiel de cette campagne, le Secrétaire général de la région de Tahoua, M. Harouna Assakalé a d’abord, tenu à adresser sa reconnaissance à la coopération saoudienne pour tous les efforts consentis par le Royaume d’Arabie Saoudite à l’endroit des populations nigériennes dans plusieurs domaines de développement, particulièrement la santé, sans laquelle, dit-il, aucune œuvre utile ne peut être réalisée.
«Nos populations souffrent beaucoup de cette maladie appelée aussi la cataracte qui a pour cause les conditions alimentaires et environnementales. C’est pourquoi, les campagnes de chirurgie mises en œuvre par la Fondation Internationale Al-Basar, vient à point nommé», s’est-t-il réjoui. Cette campagne gratuite d’opérations de la cataracte réalisée au district sanitaire de Konni concerne quelques 400 patients sur des milliers qui seront consultés. C’est dire que les besoins sont importants en la matière. Le secrétaire général de la région s’est félicité de l’organisation de ces campagnes de chirurgie de la cataracte dans la région de Tahoua et à travers tout le pays. Les précédentes interventions ont touché plus de 12.170 patients, parmi lesquels 2.134 ont subi par la suite l’opération de la cataracte. «Au nom des autorités de la République, nous vous prions d’adresser notre sincère reconnaissance à l’Arabie Saoudite pour tous les efforts consentis», a dit le Secrétaire général de la région.
«Les relations de coopération, d’amitié et de fraternité entre le Royaume d’Arabie Saoudite et la République du Niger connaissent un grand dynamisme dans tous les domaines sous la conduite éclairée des dirigeants des deux pays frères, Sa Majesté le serviteur des deux saintes Mosquées, le roi Salman bin Abdulaziz Al Saud, et SE Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, Chef de l’Etat», a souligné l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Niger, SE. Mukhild Zaïd Alharbi. En effet, les deux pays s’emploient à renforcer davantage cette coopération et ce, dans l’intérêt commun des deux peuples frères, en témoigne cette campagne qui vient s’ajouter à une série de campagnes d’interventions chirurgicales ophtalmologiques, réalisées récemment dans le cadre de la coopération sanitaire. La dernière du genre, au profit des personnes souffrant de la cécité et ses causes, a eu lieu dans les régions de Maradi et de Tahoua du 9 au 11 Juin 2022.
De la tribune du district sanitaire de Konni, le diplomate saoudien, SE. Mukhild Zaïd Alharbi a exprimé sa gratitude au Gouvernement de la République du Niger, pour sa bonne collaboration avec l’Ambassade saoudienne et pour toutes les facilités qu’il accorde aux équipes médicales saoudiennes pour la réussite de leurs missions au Niger.
Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua
Source : http://www.lesahel.org
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On a assez vu vos têtes dans divers types de médias, on connait par cœur vos rhétoriques et celles de vos partisans.
Par contre on ne sait rien jusque là sur comment vous compter gérer le pays.
On veut vous entendre sur les sujets suivants (sans être exhaustif) avec des propositions concrètes, chiffres à l'appui, si nécessaire sous tendus par des études :
- Réformes du système éducatif
- Gestion de la crise migratoire
- Sécurisation des personnes et des biens
- Lutte contre la corruption
- Gestion des finances publiques, mobilisation des ressources, politique fiscale
- Développement du secteur privé
- Aménagement du territoire
- Lutte contre le chômage
- Amélioration de la qualité des soins et sécurité alimentaire
- Accès des populations à l'eau, l'électricité et aux NTIC
- Développement des infrastructures : ponts, barrages, rail, routes, aéroports...
- Réformes de la fonction publique
- Présence des forces étrangères sur notre sol.
- ...
Par Mahamadoul-kafi Djibrilla
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Le conseil des ministres de l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications a eu lieu à Nouakchott en Mauritanie le 26 avril 2017. Il a été précédé par le conseil d’administration et du conseil des experts le 24 et le 25 avril.
Ces rencontres sont marquées par l’élection du directeur général et du directeur de l’enseignement supérieur et, de la formation et de la recherche.
A l’issue d’un scrutin serré, le candidat Nigérien l’emporte 4 voix contre 3 voix pour la Mauritanie. Cette élection qui s’est déroulé à deux tours à confirmé la candidature de M. adamou MOUSSA SALEY.
Il faut notifier qu’au poste de directeur de l’enseignement , de la formation et de la recherche c’est un béninois qui l’emporte au détriment d’un autre candidat Mauritanie .
Ces échecs ont causé un énervement au plus haut niveau de l’Etat mauritanien car aurait financé toutes les dépenses des sessions.
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Il n’est pas donné à n’importe qui d’être candidat aux prochaines élections présidentielles de 2021 dans notre pays. La caution pour les élections présidentielles, qui était, hier, à 10 millions de francs CFA, est aujourd’hui fixée à 25 millions dans le nouveau code électoral, soit une augmentation de 150%. Or, Issoufou Mahamadou à l’opposition, a toujours trouvé ce montant trop élevé. Aujourd’hui, étant dans les bonnes grâces du pouvoir, il fait monter la barre à un niveau trop haut. Ce montant aurait-il été fixé pour empêcher les candidats déclarés de la société civile, en l’occurrence Nouhou Arzika Mahamadou, Moussa Tchangari et consorts ?
12 décembre 2017
Source : Le Canard en Furie
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Un corps en bonne santé maintient sa température interne autour de 37 degrés Celsius. Cependant, des variations, généralement inférieures à un degré Celsius, se produisent en fonction du moment de la journée, du niveau d'activité physique ou de l'état émotionnel de l'individu, explique Dr. Chris Cole, du groupe de réflexion sur l’alimentation saine (GRAS). Un changement de la température interne du corps de plus de 1 degré Celsius ne se produit que pendant une souffrance (maladie). Lorsque l'environnement se réchauffe, le corps a également tendance à se réchauffer. Dans cette situation, précise Dr. Chris Cole, le "thermostat" interne du corps maintient une température corporelle interne constante en pompant plus de sang sur la peau et en augmentant la production de sueur.
En effet, dans les environnements très chauds, le taux de gain de chaleur est supérieur au taux de perte de chaleur. Dans ce cas, indique-t-il, la température interne du corps augmente et cela n’est pas sans effets sur le corps ; «une élévation de la température interne du corps entraîne une irritabilité accrue, une perte de concentration et une perte de capacité à effectuer des tâches mentales, ainsi qu'une perte de capacité à effectuer des tâches qualifiées ou un travail lourd », explique-t-il.
En outre, poursuit-il, l'exposition à la chaleur peut provoquer une infertilité temporaire chez les hommes et les femmes. «La densité des spermatozoïdes, leur mobilité et le pourcentage de spermatozoïdes de forme normale peuvent diminuer de manière significative lorsque la température de l'aine (partie entre le haut de la cuisse et le bas ventre) augmente au-dessus d'une température normale. Aussi, l'exposition des femmes enceintes à des températures élevées pourrait entraîner la mort d'embryons et des malformations de la tête du bébé et du système nerveux central ».
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le processus pour l’élection du chef du canton de Tibiri (doutchi) a connu son épilogue le samedi 25 août dernier avec l’élection de M. Boubacar Marafa comme étant le 12ème chef de canton. il succède ainsi à son père Marafa Kiassa Samna décédé en janvier 2015. les opérations électorales ont été supervisées par le gouverneur de la région de dosso, M. Moussa Ousmane, en présence du préfet du département de Tibiri, des élus locaux et de plusieurs invités.
Bien que le processus ait été laborieux avec notamment les recours en justice de certains candidats (qui n’ont pas eu gain de cause), l’élection s’est déroulée dans le calme. Cependant, sur les 121 chefs de villages qui devraient voter, 76 ont répondu présents, les autres ont préféré boycotter le vote. Pour ce qui est des candidats, ils étaient au départ quatorze mais cinq (5) ont désisté en cours de chemin, certains pour des raisons de santé, d’autres en faveur d’autres candidats. A la fin, le vote a départagé les neufs prétendants au trône restés en liste.
A l’entame des opérations, le gouverneur de la région de Dosso a pris la parole pour rappeler les dispositions légales qui régissent l’élection d’un chef de canton d’une part et de l’autre pour expliquer le déroulement du vote.
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Copilote de l’Hercules C130, instructeur sur Cessna Grand Caravan C208 et Diamond D42, capitaine Ouma Laouali, âgée de 33 ans est la première femme nigérienne pilote. Plus jeune, elle commence à nourrir une passion pour l’aéronautique. En effet, être pilote était pour la jeune femme, un rêve d’enfance. Je me souviens a-t-elle dit avec une voix enjouée, ‘’étant enfant à Arlit, là où j’ai grandi on courrait derrière les avions quand ils passaient en criant avion avion, je me disais toujours au fond de moi que j’aimerais savoir ce que ça faisait d’être là-haut’’.
Stupéfiant et extraordinaire, Ouma Laouali a pu réaliser son rêve en passant un test psychotechnique qui-a-t-elle dit est organisé chaque année au profit des jeunes nigériens (Homme et Femme). Selon la jeune femme de 33 ans, pour arriver à être pilote, on n'a nullement besoin de force physique, on aura juste besoin ‘’des mathématiques-physiques, un esprit scientifique et de logique, et être assidu à l’école ’’.
Engagée dans l’armée de l’air avec 13 années de service actif, capitaine Ouma Laouali est pilote de transport et aussi pilote instructeur. Elle comptabilise un peu moins de 4000 heures de vol dont plus de la moitié en zone opérationnelle.
Capitaine Ouma Laouali accompli les mêmes activités et les mêmes tâches que ces collègues hommes. ‘’Lorsqu’il est question de pilotage, la différence entre homme et femme ne se pose pas’’ a-t-elle précisé.
Relativement aux difficultés que peuvent rencontrer les femmes dans l’exercice de ce métier, la jeune femme a affirmé qu’il n’y a pas de difficulté particulière. D’après elle, ‘’les difficultés sont les mêmes pour n’importe quel métier, il faudra exceller, persévérer pour faire ses preuves et cela peu importe le sexe ‘’. Ainsi, pour ceux qui pensent que le métier de pilote est réservé uniquement aux hommes, elle a répondu : ‘’je suis là, je suis femme et pilote ; Alhamdulillah je pourrais dire que j’accomplis mon travail au même titre que mes collègues hommes’’
Les yeux pétillants, la jeune femme confie que son métier ne lui empêche pas de jouer son rôle au sein de sa famille. car mariée depuis 6 ans.
Ouma Laouali a son métier dans la peau, piloter lui procure un plaisir inouï qui ne dit pas son nom. Persévérante et positive dans ses pensées, elle est actuellement copilote de l’Hercules C130, instructeur sur Cessna Grand Caravan C208 et Diamond D42.
Ainsi, pour celles qui aspirent à exercer un métier soit disant ‘’réservé aux hommes, Capitaine Ouma Laouali, les encourage à prendre le devant afin de réaliser leur rêve. Cela en se battant bec et ongle pour ce qu’elles veulent être, devenir. A titre illustratif, elle a annoncé qu’il y a eu récemment l’entrée d’une deuxième femme pilote dans le cercle et est convaincue que d’autres suivront. Capitaine Ouma estime que c’est un immense privilège de réaliser son rêve tout en servant son pays.
En effet méconnu par beaucoup, aujourd’hui grâce à Capitaine Ouma Laouali, la place de la femme dans le secteur aéronautique est aujourd’hui une évidence, un acquis. Cela devrait être un leitmotiv pour toutes celles qui rêvent de voler dans les ‘’airs au commande d’un avion’’.
Par Rachida Abdou Ibrahim(onep)
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La caravane de sensibilisation nationale « je suis la paix », poursuit son chemin à travers les différentes régions du Niger. Après Zinder et Dosso, elle sera l’hôte des populations de Tillabéri et de Tahoua en septembre prochain. Une initiative de la réalisatrice communicatrice Leyhana Seyni Issa. Elle a pour but de sensibiliser les jeunes de toutes les huit régions du Niger sur les méfaits de l’extrémisme violent au Niger. Il s’agit de projeter des films suivis de débats enrichissants sur la thématique entre jeunes.
Les participants pour la majorité, une forte composante jeune, vont s’exprimer à travers le 7ème art pour apporter leur pierre à l’édification de la paix au Niger. Le choix de la cible sur laquelle porte cette sensibilisation est loin d’être fortuit. En effet, il n’est un secret pour personne que depuis l’expansion du terrorisme dans l’espace nigérien, ce sont les jeunes qui sont malheureusement utilisés pour déstabiliser notre Etat. C’est dire que les jeunes constituent la cible privilégiée des terroristes. C’est pourquoi, il leur appartient de trouver des solutions idoines à leurs problèmes. Les solutions ainsi recueillies au cours des débats seront soumises aux parrains de la caravane ‘’je suis la paix’’ pour une meilleure prise en compte dans les politiques de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent au Niger.
Pour l’initiatrice, la paix est essentielle dans la vie en communauté. Elle est l’alpha et l’oméga de tout développement. ‘’ Sans la paix, pas de cohabitation ; pas de culture ; pas d’élevage ; pas d’école. Sans la paix, il n’y a pas de vie. Il est donc un devoir pour chacun et pour tous d’œuvrer pour le maintien de la paix, entre nous, à tous les échelons de la société, car il y va de l’équilibre de la communauté et de l’avenir de l’humanité tout entière’’, explique la jeune réalisatrice avant de saluer les efforts déployés par les uns et les autres pour la réalisation de ce projet et surtout de remercier de vive voix les bonnes volontés qui ont contribué à sa réussite.
« Lors de la caravane, la projection de ces films seront sans nul doute un espace de dialogue entre les jeunes et l’ensemble des parties prenantes en présence » a-t-elle déclaré.
Par ailleurs, il faut préciser qu’au regard de la pertinence du projet et dans un contexte où la paix se raréfie, un tel projet ne peut pas, ne pas avoir des soutiens. C’est ainsi que le projet bénéficie du soutien technique du ministère de la Culture et de la Haute Autorité de la Consolidation de la Paix (HACP). Un film qui sera distillé dans la sous-région en collaboration avec les organisateurs du forum G 5 Sahel.
L’initiatrice compte sur la sensibilisation des millions de jeunes à apporter leur contribution dans la recherche de la paix, de la sécurité et du renforcement de la cohésion sociale dans notre pays. Elle compte à son actif, diverses productions, où elle véhicule sans ambages des thèmes qui collent à l’actualité notamment la paix et la sécurité. « Ce sont là des maux qui nous préoccupent actuellement car le Niger et le Sahel vivent ces dernières années des problèmes d’insécurité. J’ai toujours été sensible à la question du sens des films, de leur portée qu’elle soit sociale, politique ou culturelle. Il faut savoir que faire des choix de film n’est pas facile surtout lorsqu’on veut parler des thématiques de ce genre » a-t-elle relevé.
Son rêve, c’est de revoir un Niger des années 1980 en termes de paix et de sécurité
Elle a, à son actif une trentaine de productions, ses films parlent de la paix, de la cohésion sociale. La jeune réalisatrice cinéaste salue au passage tous les acteurs qui œuvrent pour promouvoir la paix au Niger. Leyhana a eu la chance de rencontrer des bonnes personnes au bon moment. Ses premiers fans sont ses collaborateurs, amis, connaissances et les personnes qui acceptent volontairement de filmer ou d’être filmés.
« Nous remercions tout ce beau monde pour cette marque d’estime et de confiance à notre égard. Nous représentons notre pays au niveau des rencontres nationales et internationales. Notre pays dispose d’un riche patrimoine culturel, il faut juste savoir l’exploiter, le valoriser et surtout s’approprier de nos différentes cultures car chaque ethnie a ses propres traits distinctifs, ses propres valeurs et principes qu’il faut juste valoriser », a-t-elle dit.
Notons que notre artiste est promotrice d’une agence de communication dénommée « Zara Production ». Leyhana Seyni Issa est titulaire d’une licence en Réalisation production et un master en communication pour le développement obtenu à l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC). Elle a reçu des formations de renforcement de capacités à l’extérieur du pays : États-Unis, France, Burkina Faso et Sénégal. Elle figure aussi parmi ceux-là qui font parler de notre pays au-delà des frontières.
En marge des activités du FESPACO édition 2021, elle a remporté le premier prix, le prix du meilleur jeune leader engagé en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique. C’était ‘’ lors du forum des jeunes du G5 Sahel sur la paix et la sécurité ’’ tenu le 15 octobre 2021 au Burkina Faso.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Pour aller en Australie, au pays de nulle part perdu en plein milieu des océans, vous avez au moins besoin de trois choses : un mobile valable, la ténacité, une monture de la trempe du char d’Ulysse le héros.
Aucun de ces éléments fondamentaux ne faisait défaut lorsque, le 09 octobre 2017, le Président Issoufou Mahamadou et la délégation qui l’accompagne, prenaient les airs depuis l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, pour entreprendre le grand voyage à destination du 5ème continent, l’Océanie, puis encore en Indonésie.
Le mobile, vous le connaissez. Il est à la hauteur des ambitions du Président Issoufou Mahamadou de porter plus loin la voix de la diplomatie nigérienne partout dans ce village plantaire, jusqu’au-delà des océans, à l’autre bout de la Terre. Il s’agit surtout d’ouvrir de nouvelles perspectives de développement pour le Niger par la diversification des partenaires, d’abord d’Etat en Etat, et ensuite entre les opérateurs économiques nigériens et ceux des deux pays visités.
Porter plus loin la voix du Niger
Non, contrairement à ce qu’ont pu faire comprendre certains esprits aux idées saugrenues, le Président Issoufou n’est pas parti dans ces pays amis pour jouer la carte du misérabilisme béat et ‘’quémander’’ quelques subsides en espèces sonnantes et trébuchantes, de type ‘’aide immédiatement décaissable’’. Bien au contraire, il est parti à la rencontre des potentiels investisseurs en mettant en valeur les richesses et les immenses opportunités que leur offre notre pays, sur la base des programmes de développement et autres initiatives ambitieuses pour aller de l’avant.
C’est ainsi qu’en Australie, tout comme en Indonésie, de même à Djibouti et au Soudan, le Président Issoufou a rencontré les Présidents et autres hautes personnalités avec lesquels il a cimenté les bases d’une coopération tantôt redynamisée, tantôt naissante, avec les pays visités.
En Australie par exemple, le Chef de l’Etat a rencontré le Gouverneur Général du Commonwealth australien, Sa Majesté Peter Cosgrove. Ce dernier, pour souligner l’importance de la visite du Chef de l’Etat est allé se ressourcer dans les tréfonds de la tradition africaine en citant le proverbe africain selon lequel « le meilleur moment de planter un arbre est dans vingt ans en arrière, le deuxième meilleur moment est maintenant ». Puis de conclure en ces mots : « aujourd’hui, nous plantons un nouvel arbre, et le respect et les affinités entre nos deux populations n’en seront que plus forts ». Des mots assez forts pour augurer de lendemains meilleurs dans le renforcement des liens d’amitié et de coopération entre nos deux pays et nos deux peuples.
« Ma visite d’aujourd’hui constitue pour le Niger une opportunité de redynamiser cette coopération en la hissant à un niveau plus adéquat, conformément aux ambitions que nous poursuivons dans nos politiques publiques pour promouvoir le développement économique et social de nos pays », a répondu le Président Issoufou.
Dans la droite ligne de cette volonté exprimée par le Gouverneur Général de nouer une coopération fructueuse entre le Niger et l’Australie, le Chef de l’Etat a poursuivi son périple à Sydney pour une rencontre avec le Premier ministre, l’honorable Malcom Tumbull. Après un tête-à-tête entre les deux dirigeants, une séance de travail a réuni les deux délégations pour poser les jalons des premiers axes de la coopération bilatérale entre nos deux pays. A cette occasion le Premier ministre australien a exprimé son engagement et celui du gouvernement qu’il dirige d’œuvrer au développement et à la consolidation des liens bilatéraux entre le Niger et l’Australie, cela dans différents domaines, notamment ceux des infrastructures et de la sécurité.
A la rencontre des dirigeants des pays amis et des investisseurs
En Indonésie, le Président Joko Widodo, était tellement enthousiaste pour qualifier cette visite d’Etat du Président Issoufou Mahamadou à Jakarta de ‘’visite historique’’. Aussi, à l’issue d’une séance de travail entre les deux délégations, il est ressorti que les orientations ont été données pour accentuer la coopération entre le Niger et l’Indonésie dans tous les domaines où existent des potentialités exploitables, de même dans les rapports de partenariat entre les opérateurs économiques privés indonésiens et nigériens.
Comme pour joindre l’acte à la parole, un mémorandum d’entente entre les deux pays a été signé, séance tenante, par le ministre indonésien en charge des Affaires Etrangères, et son homologue du Niger, M. Ibrahim Yacoubou. Ce mémorandum d’entente porte précisément sur la suppression du visa pour les passeports diplomatiques et les passeports de service, ce qui permettra à coup sûr de donner un coup de fouet à la coopération entre l’Indonésie et le Niger. S’y ajoutent la décision relative à la relance de la coopération dans plusieurs domaines, mais également celle portant sur la mise en place de la commission mixte de coopération entre nos deux pays.
Idem à Djibouti et au Soudan où les échanges entre les deux délégations ont porté sur le renforcement des liens de coopération entre les deux pays. Egalement, le Président Issoufou Mahamadou, en tant que Champion de l’UA pour la ZLEC, a obtenu l’accord des dirigeants des deux pays pour lever les réserves portées sur le schéma présenté, permettant ainsi d’aller de l’avant vers la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale en Afrique.
Avec les investisseurs, la délégation présidentielle est allée à la rencontre des partenaires, à Perth avec les sociétés minières, avec en sus une visite sur le site d’exploitation de bauxite.
Voilà pour le contenu du mobile. Il est clair et le résultat se passe de tout commentaire. Les mois et les années à venir nous en diront plus sur les retombées de cette action diplomatique de très haute portée.
Pour la tenacité, elle se resume à la volonté et à la détermination du Chef de l’Etat à affronter les défis de la distance et de la fatigue dans ce long périple, elle découle simplement, pensons-nous, de sa volonté indéfectible d’ouvrir, contre vents et marées, de nouvelles perspectives de développement pour notre pays. Et cela s’appelle preuve de don de soi, voire d’endurance à toutes épreuves, pour le bien de son pays.
Pour la monture, nous avons le ‘’Mont Greboun’’, un aéronef performant et assez bien en point pour affronter les longues distances au-dessus des vastes terres alternées de plaines, de déserts, et de monts et montagnes, du Niger à l’Ethiopie en passant par le Tchad et le Soudan, mais aussi les immenses étendues d’eau de l’Océan indien, de Djibouti à Perth en Australie, en passant par Colombo au Sri Lanka. C’est ainsi qu’après avoir survolé une bonne partie du Niger en longeant la frontière, le Tchad et le Soudan, l’Ethiopie, avant de se poser sur la côte djiboutienne, au bout d’environ 4.500 km de vol. Une pause pour reprendre de l’élan pour le long voyage au-dessus de la grande bleue.
La longue traversée au-dessus de l’Océan indien
De Djibouti à Sydney, l’avion présidentiel a enjambé en pas de géant, les sublimes eaux de l’Océan indien, de Djibouti à Colombo, au Sri Lanka (environ 4.100 km) ; puis de Colombo à Perth, avec sa réputation de ville la plus éloignée du monde (environ 5.800 km). Et pour joindre Sydney, à partir de Perth, via Canberra, il faut déployer ses ailes pour affronter les airs sur près de 3.300 km, soit environ 4 heures de vol, en logeant la côte. Au total, le temps de vol de Niamey à Sydney frôle les 24 heures de vol en plein régime. Quelle performance !...
Et ce n’est que partie remise pour qui doit continuer son voyage à destination de Jakarta, en Indonésie. L’odyssée sur les eaux profondes de l’Océan n’était pas à sa fin. Il faut encore avaler les quelques 5.500 km qui séparent les deux villes. Pour le retour à Niamey depuis Jakarta, il faudrait évaluer la distance, à peu près, à l’équivalent de Niamey-Sydney, Jakarta étant sensiblement à la hauteur de cette localité.
Cette odyssée fantastique, nous l’avons faite !... Avec la fierté de voir les couleurs nationales pavoisant les rues de chacune de ces villes visitées, et surtout de voir que le Niger a largement étendu le cercle de ses amis et partenaires.
Comme quoi, heureux qui, comme Ulysse a fait un long et beau voyage.
Assane Soumana, envoyé spécial(onep)
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Australie, d’une ville à une autre
Pour le visiteur qui va en Australie en venant de vers l’Afrique la ville de Perth, capitale de l'État d'Australie-Occidentale, est assurément un passage obligé. En effet, l’arrêt dans cette cité située à l’extrême au sud-ouest de la côte occidentale de l'Australie s’impose au voyageur après la longue traversée de l’océan indien. Avec une population de 2 021 200 habitants en 2014, Perth s’impose comme la quatrième ville du pays des kangourous. Ville active et moderne, Perth est présentée comme la ville australienne la plus développée après Sydney. Cela, en dépit du handicap de l’enclavement. E effet, cette ville côtière adossée à l’Océan Indien porte la triste réputation de la ville la plus isolée au monde, la ville australienne la plus proche Adélaïde, est à 2 104 k. Ce qui fait dire aux habitants de la ville que ‘’Perth est très loin de tout’’.
Mais les atouts de Perth sont de loin plus forts que le handicap de l’isolement. En effet, cette cité minière jouit des énormes retombées que lui confère l'exploitation de ses ressources minières (or, nickel et diamants). Mieux, Perth a aussi la chance d'être dans le même fuseau horaire que certaines grandes puissances asiatiques. Cette proximité géographique et temporelle assure un développement économique dynamique et certain.
Autre ville australienne que nous avons visitée, Canberra, la cité sereine. Capitale de l'Australie et du Territoire de la capitale australienne, Canberra est située à l'extrémité nord du territoire, à 280 kilomètres au sud-ouest de Sydney et à 680 km au nord-est de Melbourne. Pour la petite histoire, la ville de Canberra a été choisie comme capitale australienne en 1908 ; suite à un compromis entre les deux plus grandes villes du pays-continent, à savoir Sydney et Melbourne, rongées par les rivalités qui les opposaient. Ceci pourrait d’ailleurs expliquer pourquoi « canberra » désigne un « lieu de rassemblement » en ngunawal, la langue aborigène locale.
Capitale politique et administrative de l’Australie, Canberra abrite le gouvernement australien, le Parlement et la Haute Cour ainsi que de nombreux ministères et directions nationales mais c'est également le siège de nombreuses institutions sociales et culturelles comme la Galerie nationale, le National Museum, le Mémorial de la guerre, l'Université nationale australienne. D’où sa vocation de ville des fonctionnaires.
La conception de la ville fut fortement influencée par l'idée de ville verte ; ainsi Canberra dispose de vastes zones de végétation naturelle qui lui ont valu le nom de « capitale du bush ». Avec seulement moins de 400.000 habitants, la ville est tranquille avec un trafic routier limpide.
Tout le contraire de Sydney, cette ville qui bourdonne et qui bouge. Avec ses 4 840 600 habitants, Sydney est la ville la plus peuplée d'Australie, devant Melbourne et Brisbane, ainsi que du continent océanien. Ses habitants, les Sydneyites ou Sydneysiders en anglais, et les Sydnéens en français, sont des grands fêtards.
Le week-end, la ville brille de mille feux merveilleux, avec une valse interminable d’autos, de motos et de piétons prenant d’assaut les différents coins chauds. Et pour encadrer les extravagances des joyeux noctambules, la police se déploie dans presque toutes les rues animées.
Quoi de plus normal, quand on sait que Sydney est la capitale économique de l’Australie. Jouissant de la renommée de plus grand centre commercial et financier d’Australie, elle est incontestablement un des centres financiers les plus importants sur la zone Asie-Pacifique, sachant qu’elle abrite l’Australian Stock Exchange et la banque centrale d'Australie, de même que les sièges sociaux de quatre-vingt-dix banques et de plus de la moitié des principales entreprises australiennes.
Sydney, c’est aussi et surtout la plus grande destination touristique internationale du pays. Ce sont en effet des millions de touristes qui affluent chaque année pour visiter cette ville
Une renommée qui vient de nos jours démentir à tous point de vue la triste réputation historique de cette cité qui, autrefois, abritait les bagnards déportés de la Grande-Bretagne.
Assane Soumana, envoyé spécial(onep)
20 octobre 2017
Source : http://lesahel.org/
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Dans une contribution récente d'ailleurs ; j'avais dénoncé certains pouvoirs africains qui n'assumaient pas leurs responsabilités vis a vis des peuples qui ont cru en eux en leur délégant
ces pouvoirs J'avais aussi dit que ces imperfections et ratées ont des causes profondes qui sont d'abord internes dans un premier temps et au niveau du continent et au plan international. Ce qui à mon avis justifie ce que je dénonce lorsqu'on observe ce continent qui possède des ressources humaines et naturelles très importantes.
Ce qui ne doit aucunement justifier ces dérives et ces manquements dans la gestion de nos pays qui peinent à sortir la tête hors de l'eau pour des résultats parfois insignifiants au regard des moyens colossaux dont ils disposent pour accomplir correctement leur mission régalienne ou républicaine Les causes, nous les connaissons et elles sont nombreuses quand on sait que certains citoyens dans leur majorité arrivent à peine à joindre les deux bouts c'est à dire s'assurer difficilement trois repas par jour si ce ne sont pas les deux qu'ils n'arrivent pas à avoir .Et cela chaque jour que Dieu fait. C'est un perpétuel combat. Une gymnastique difficile. Nous pouvons énumérer les plus cruciales et les plus criardes. Une santé précaire, un cruel manque d'éducation, des études bâclées au cas où il existe des écoles en paillotes dans la capitale .Des enseignants et des personnels médicaux sont en perpétuelles grèves pour manque des salaires ou des retards qui affichent souvent de 8 à 10 mois et qui les installent dans une sorte de logique institutionnelle. Pour d’autres, la voie idéale qui conduise à la réussite sans se mouiller la chemise est celle de la politique. A quoi bon de se casser la tête si au lieu d'aller user son pantalon inutilement, sur les bancs, il suffirait d'aller battre le pavé à défaut de créer un parti politique qui rapporte. On y gagne vite mais le vrai risque s'affiche puisque tout peut dépendre aussi du côté où souffle les alliances politiques. Des rêves brisés si l'on rate le train de la mangeoire , celui de la Majorité au pouvoir et qui happe les faibles partis ou militants qui ont faim, au ventre « mou et aux intestins fragiles» et justifient leur alliance « au nom de l'intérêt supérieur du pays » .
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Les dernières élections Présidentielles américaines avaient déjà sonné le tocsin . En effet, on peut dire que l’époque des sondages, des projections ou des tendances est révolue .Sinon, comment en un tour de vice , les pans et les murs des partis politiques traditionnels se sont-ils écroulés comme un château de carte ou de sable ? Qui aurait crû que TRUMP , venu des fins fonds de cette Amérique des chevaux, des cowboys, des colts et du wisky , deviendrait-il le Président « 45 è » de la plus puissante Nation du monde ? Personne ne le pensait, face à une cacique de la politique : Hilary CLINTON . Cette grande Dame, aux allures d’un soldat au front , pour avoir occupé pendant 4 ans, la Maison Blanche Aux côtés de son mari, BILL jovial , aux cheveux blonds. Mais , à qui nous devons une Amérique paisible sur le plan social ; A elle seule , Hilary incarnait la politique pour avoir occupé longtemps le prestigieux fauteuil de Secrétaire d’Etat, l’équivalent de Ministre des Affaires Etrangères .Tous les sondeurs et les pronostiqueurs étaient passés à côté de la plaque parce que tous les sondages la donnaient gagnante face à son challenger .Exit les formations politiques et les grands politiciens carriéristes puisqu’elle fut battue par cet inconnu mais tout de même politicien et richissime qui va gouverner les Etats Unis d’Amérique, durant 4 années . Le monde et l’Amérique découvrent ce Président géant et fagoté, grand , bouillant baroudeur et cascadeur aux cheveux hirsutes et indisciplinés ; Un vrai boxeur , lutteur des arènes ou dresseur des chevaux . Peu importe , c’est le nouveau visage de l’Amérique . Et qui a promis de remettre en cause l’ordre républicain établi surtout en politique internationale . Wait and see !
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Notre Continent Africain, n’a jamais été aussi menacé sur sa propre surface . Et c’est à ce titre que nous sommes tous concernés par cette dégradation tous azimuts depuis quelques années Même si , depuis de longues années également , certains aspects existaient déjà. Et nous les connaissons car ils sont parfois politiques ou personnels et qui construisent des murs qui nous séparent . Et sans nous poser la question « Pourquoi et quelles conséquences désastreuses peuvent créer des inimités inutiles entre nous ? Nous avons aussi et sommes toujours victimes des fléaux naturels, tremblements de terre, inondations, désertification , sécheresses , famines comme c’est le cas chez nous au Niger et dans le Sahel.
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Notre pays est à un tournant décisif de son édification après 58 ans d’indépendance De 1960 année fatidique de l’acquisition de notre Souveraineté Nationale sous la première République en 1958 à 2018 notre pays a subi de grandes et nombreuses modifications . Le jeune de 1960 égraine aujourd’hui beaucoup d’années . C’est dire qu’il observe et vit sans puissance des moments qui risquent de trahir sa mémoire. Mais, mieux de la perturber s’il ne la ravive pas . Alors que dire de ceux qui avaient tout bravé, lutté, pris des coups de l’administration coloniale afin de nous libérer ? Beaucoup pour ne pas dire que peu d’entre ces héros sont encore parmi nous . Mais qu’ils y soient ou non ils méritent notre totale admiration pour avoir à mains nues arraché notre pays j’allais dire nos pays des griffes de ceux qui pensaient comme Jules FERRY et autres colons qu’ils n’étaient qu’un réservoir de richesses pour les pays européens . Cependant, certains d’entre eux ont déchanté face à des grands hommes comme Samory TOURE, en Guinée, Soundiata KEITA, au Mali Bâ BEMBA, Lat DIOR au Sénégal La Grande SAROUNIA Mango au Niger , BEHANZIN au Dahomey aujourd’hui actuel Bénin qui avaient refusé que nous occupions notre place . Sur ce Continent qui nous vus naître et grandir IIs sont nombreux, Askia Mahomed et Mamar KASSEY en Terre Songhay etc … Beaucoup d’autres héros, dignes fils du continent africain avaient croisé le fer avec nos envahisseurs qui rêvaient de transformer nos pays en zones de Tourisme où il fait bon vivre tout en évacuant nos immenses richesses vers le continent européen . Après avoir pris en otage et en esclavage une bonne partie de notre belle jeunesse évacuée vers les Antilles et l’Europe comme une main d’œuvre gratuite .
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Je vais commencer ma contribution sans utiliser ni la langue de bois moins en gardant ma langue dans ma poche. Et puisque j’ai en tant que citoyen droit à la parole sinon à la parole libre, je vais interpeller et incriminer des Nations, des pouvoirs et des hommes qui, sur cette planète, se taisent et observent leurs semblables : des hommes, des femmes et des enfants périr, disparaître et mourir. Comme des rats, loin de leur patrie parfois à la recherche de l’introuvable. Cet eldorado qui, en fait n’est qu’une illusion et une réverbération. Pourtant, des questions très pertinentes se posent à nous tous . Pourquoi nos Etats africains indépendants depuis plus de 50 ans ,voire 60 et plus, sont- ils encore à la traîne ? Nous finirons par donner raison à ces titres comme « l’ Afrique noire est mal partie, mal gouvernée, des affamés, des misérables parfois même des sauvages » et que sais-je d’autres ? Des titres des écrits des colons mafieux et nostalgiques d’une époque pourtant révolue et cela , à contrario du livre de cette grande journaliste française, Editorialiste au Monde Diplomatique, Anne Cécile ROBERT : « L’Afrique au secours de l’Occident » ou de notre ami Antoine GLASER qui a écrit et beaucoup publié sur l’Afrique également. Nous retiendrons un : « Arrogant comme un français en Afrique » publié en 2016 à Fayard à Paris. Des écrits qui souvent jettent notre continent en pâture ou pour certains qui trouvent que malgré tout, nous sommes le Continent de l’Avenir . Malgré ceux qui disent que nous sommes à la traîne et que nous ne savons où aller ou carrément dans le mur .
FAIRE LA PART DES CHOSES EN SITUANT LES RESPONSABILITES
Si rien ne va ou tout ne va pas bien, c’est qu’il y a cause à effet. II faut dire qu’il n’y a pas de fumée sans feu et dans ce cas précis, nous devons aussi reconnaitre qu’il y a d’un côté, les Etats qui n’ont pas été convenablement gérés à cause de tant de laxisme. Ces fléaux se nomment : corruption, affairismes, passe-droits qui aboutissent à l’injustice tout court. Et de l’autre des peuples et surtout l’ intelligentsia Sinon, comment peut-on comprendre et admettre un seul instant que dans un Etat de droit, où nous dit-on que le peuple souverain est le détenteur du pouvoir, que des citoyens souffrent constamment ? Comment peut-on accepter qu’en 2O20 que des hommes et des femmes ainsi que des enfants empruntent des routes de la mort pour un voyage sans retour ? Un saut dans l’inconnu. Soyons sérieux parce que tout ce monde n’aurait jamais pensé ni osé quitter leurs parents et les pays tant aimés et qui représentent pour eux tout sur cette terre. Comment comprendre que celui qui reste pendant 3 jours sans manger ne se révolte face à celui qui prend ces 3 repas par jour ? Pourquoi ceux qui sont chargés de veiller au grain afin que justice soit faite croisent –ils les bras devant un tel drame ? Pourquoi et toujours pourquoi nos peuples africains doivent –ils souffrir alors qu’ils élisent des dirigeants et sont gouvernés comme les autres peuples ? Mais, s’il est vrai que les gouvernants ne sont pas de magiciens ni des acrobates, il n’en demeure pas moins qu’il leur a été confié un mandat ou des mandats pour diriger et gérer correctement et surtout humainement leur électorat ou tout simplement le peuple . Cette responsabilité, nous la partageons aussi nous hommes politiques, leaders de la Majorité de l’Opposition et intellectuels à travers les mandats que nous accordons à nos élus pour gérer à notre place, pendant 5 ans, 1O ans et plus parfois. Oui nous partageons parce qu’après les consultations électorales, c’est la course à la recherche des postes et nous n’attirons jamais l’attention ou n’exprimons clairement nos points de vue contre les actes de mal gouvernance ou sur des dérives. Mais, c’est vrai qu’on me rétorquera que le pouvoir enivre et qu’il est à l’image d’une gourde de mil que l’on refuse de remettre au suivant à moins que l’on ne vous torde les mains. C’est bien possible mais dans une communauté ou un groupe de personnes pour ne pas dire à l’échelle d’un pays , beaucoup de gens sont lucides et intelligents pour refuser d’accepter d’être conduits dans le mur . Et ils le manifestent souvent sinon régulièrement. D’ailleurs, on raconte qu’un paysan nostalgique de l’administration coloniale aurait dit « A quand la fin de l’indépendance ? » Une telle réflexion aurait fait sourire, mais il avait comparé la période coloniale à celle des indépendances et ce qui rappelle l’adage qui dit que « celui qui s’est rappelé de l’année dernière n’a pas tiré profit de cette année » Ces deux réflexions doivent nous interpeller parce qu’on racontait aussi qu’une fois les élections terminées , certains citoyens disaient que « le peuple va souffrir et que les élus vont toucher » Toutes ces phrases traduisent un état d’insatisfaction et qu’il serait bon que nous soyons regardants sur la gestion de notre patrimoine commun . En période électorale, les Présidents candidats ou candidats Présidents devraient utiliser leurs propres moyens pour effectuer leurs campagnes électorales comme le font les autres candidats indépendants ou des autres postulants Mais comme dit l’autre dans des pays où l’état des lieux à chaque changement de Majorité les constitutions sont banalisées, allons y comprendre comment peut- on se conformer à cette exigence ? Et pourtant nous avons au cours de la Conférence Nationale Souveraine au Niger et qui aura duré 3 mois et 3 jours, exigé que l état des lieux soit un préalable à la prise de fonction . Comme cela était exigé de tout fonctionnaire pendant la colonisation et au début des indépendances . Et d’ailleurs dans chaque bureau il était affiché la liste du matériel , Ainsi le jour de la passation tout était vérifié par celui qui fait cette passation entre les deux Et gare à celui qui aura égaré une chaise du bureau ou même une règle Le remboursement se faisait automatiquement Cette culture a vite laissé la place à une certaine pratique malsaine étant donné que le mauvais exemple vient tout naturellement parfois de là haut Et personne ne veut ou ne peut plus entendre parler de ces bonnes meurs Si nous voulons démocratiser nos institutions, nous devons nous y conformer à la lette à cet état des lieux et à la bonne gestion des biens appartenant à l’Etat. Ma contribution s’adresse également à l’enseignant . Je profite pour rebondir sur cette fonction qui est l’une des épines dorsales de notre développement. En effet, enseigner, c’est procéder à un sacrifice intégral, à un don de soi en dispensant un savoir pour ouvrir à l’enfant un avenir assuré . D’ailleurs en d’autres temps, l’enseignant avait tous les droits sur l’élève . Parce que celui qui donne le savoir offre tout ce qu’il a de meilleur. C’est pourquoi nous pensons que l’Etat peut au niveau du Ministère de l’Education créer les conditions d’alphabétisation au profit des adultes .Ce que l’on appelle « les Cours d’adultes » dispensés pendant la colonisation et au début de nos indépendances et qui résorbait l’analphabétisme en organisant des cours du soir , au moins deux fois par mois ou par quinzaine .Beaucoup d’adultes et pères de familles pourraient profiter également de ce droit dévolu à tout citoyen Et ceux qui accomplissent leur service civique pourraient s’en charger au nom de la Solidarité Nationale . Dans tout cela la diaspora aussi ne croise pas les bras parce qu’elle participe régulièrement à la construction et au développement de nos Etats. Et pour cause elle est très active parce qu’elle représente une très grande communauté qui nous honore et dont nous en sommes fier. Une piste à explorer et les anciens ne me démentiront pas si nous voulons donner à chacun et à chacune la chance pour s’impliquer dans la construction nationale et de son développement durable vital et viable . Je profite de ce mois béni de Ramadan pour souhaiter à tous les musulmans du monde un bon moment de solidarité de cohésion de de partage , de pardon d’amour et de joie Je dédie mes prières et mes pensées à nos braves FDS qui se sacrifient de jour comme de nuit pour assurer notre sécurité et protéger nos biens Je prie également Dieu afin qu 'il nous protège contre cette pandémie covid 19 qui tue sans pitié .
Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO, Politologue, Journaliste, Ecrivain
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De 2012 à 2018 , que de chemin parcouru , jalonné d’embûches, de difficultés, de coups encaissés. Mais, l’école continue son bonhomme de chemin. Grâce aux cadres, aux professeurs, aux enseignants et intervenants qui veillent constamment sur la marche de l’école. Quelle fierté pour avoir résisté à tant de turbulences qui l’aurait emportée. Dieu merci parce que cette conjugaison des efforts a permis à l’Ecole de rester debout et de servir notre pays à travers cette belle jeunesse qu’elle forme .Pour lui éviter des lendemains incertains en lui procurant du travail, son gagne-pain. En 6 ans l’Ecole a formé 497 agents de Sécurité qui sont reversés sur le marché du travail. Ils se sont fixés et ont fondé des foyers tout en s’impliquant dans la création des richesses .Quelle belle et audacieuse aventure qui a éloigné de nos Cités et de nos pays , tant de désespoirs pour implanter dans bien de cœurs, l’amour de vivre et de résister aux sirènes qui détruisent des vies et des âmes légères . Finie l’incertitude pour cette jeunesse qui se rongeait les freins et qui se nourrissait d’illusions en s’engouffrant dans ces caravanes d’un voyage sans retour et dont le destin s’achevait aux bords des plages des Océans ou des Mers si lointains . A l’EFOPPRIMES , nous refusons cette fatalité qui conduit directement dans le précipice . Nous refusons que les jeunes empruntent ce chemin tortueux du gain facile qui détruit l’âme et le cœur de ceux qui croient en la capacité de réussite à travers un ressort solide et souple . Nous l’avons prouvé et croyons dans le don de soi en s’investissant pour notre cher pays le Niger et notre beau Continent l’Afrique au cours de ces 6 années passées . Sans peur et avec une foi inébranlable , nous avons su contribuer à tisser la toile sociale qui lie notre commun destin. Notre pays qui se construit avec tous ses fils et toutes ses filles au fil du temps en dépit des écueils et mille et une difficultés qui jalonnent chaque jour notre trajectoire . Nous refusons de baisser les bras à un moment où sous tous les Continents , les peuplent se lèvent pour barrer la route à ces inconscients citoyens que sont ces Djihadites et autres Boko Harem qui tuent ,détruisent et massacrent lâchement des paisibles personnes . Des hommes et des femmes égarés , radicalisés et qui sont drogués à travers de lavages de cerveaux . Nous sommes là et serons toujours là dans le temps et dans l’espace aux côtés de nos valeureuses Forces de Défense et de Sécurité qui se battent avec Courage Dignité Honneur jusqu’au sacrifice suprême . Auxiliaires de ces F D S , nous demeurons à ce titre un soutien inconditionnel dans la protection de nos frontières et de nos braves populations et de leurs biens partout où le devoir nous le commande et le recommande .
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Je vais commencer ma contribution sans utiliser ni la langue de bois moins en gardant ma langue dans ma poche. Et puisque j’ai en tant que citoyen droit à la parole sinon à la parole libre, je vais interpeller et incriminer des Nations, des pouvoirs et des hommes qui, sur cette planète, se taisent et observent des hommes, des femmes et des enfants périr, disparaître et mourir. Comme des rats, loin de leur patrie parfois à la recherche de l’introuvable. Cet eldorado qui, en fait n’est qu’une illusion et réverbération. Pourtant, des questions très pertinentes se posent à nous tous.
Pourquoi nos Etats africains indépendants depuis plus de 50 ans voire 60 et plus, sont-ils encore à la traîne ? Nous finirons par donner raison à ces titres comme « l’Afrique noire est mal partie, ou mal gouvernée, des affamés, des misérables parfois même des Sauvages » et que sais-je d’autres ? Des titres des colons mafieux nostalgiques d’une époque pourtant révolue et cela à contrario du livre de cette grande journaliste Editorialiste au Monde Diplomatique, Anne Cécile ROBERT : « L’Afrique au secours de l’Occident » ou de notre ami Antoine GLASER qui a écrit et beaucoup publié sur l’Afrique également. Nous retiendrons un : « Arrogant comme un français en Afrique » publié en 2016 à Fayard à Paris.
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Le Niger célèbre aujourd’hui, en communion avec la communauté internationale, la Journée Internationale du Travail Social. Le thème retenu pour l’édition 2022 est «Co-construire un nouveau monde éco-social : Ne laisser personne de côté». A cette occasion, le ministre de la Culture, du tourisme et de l’artisanat M. Mohamed Hamid qui assure l’intérim de son homologue de la Santé publique, de la population et des affaires sociales, a livré un message hier pour demander aux acteurs nigériens concernés de traduire en actions concrètes la vision du thème afin d’amorcer un véritable développement social durable dans le pays.
Dans son message, le ministre M. Mohamed Hamid a rappelé que le travail social est une profession qui se fonde sur les principes de justice sociale, de droit de la personne, de responsabilité sociale collective et de respect des diversités, de même qu’il encourage les personnes et les structures à relever les défis sociaux et à améliorer le bien-être de tous et de toutes. Cette journée, a-t-il poursuivi, a pour objectif «de faire connaître le travail social et de mettre en lumière l'utilité du travail des professionnels de l'action sociale».
«Il s’agit de souligner les réalisations du travail social, de rendre visible l’importance des services sociaux dans le futur des sociétés humaines, notamment en matière de la défense de la justice sociale ainsi que celle des droits humains», a indiqué le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales par intérim. Le choix du thème de cette année se fait dans un contexte où les sociétés sont marquées par l’effritement des valeurs cardinales de la solidarité, de justice et d’équité sociales qui compromettent la satisfaction des besoins fondamentaux de l’homme et du vivre-ensemble.
Pour le ministre de la culture Mohamed Hamid, le thème de cette 39ème édition constitue une forte interpellation à l’endroit des décideurs politiques, administratifs et techniques, et aussi à l’endroit des partenaires techniques et financiers et des bénéficiaires. «Il est indéniable que l’humanité fait face à des défis multiples et multiformes dans le domaine social qui commandent que plus d’attention, d’énergie et de ressources soient consacrées pour garantir un meilleur avenir», a-t-il relevé. L’accompagnement des citoyens en situation de vulnérabilité ne doit pas être perçu comme étant du ressort exclusif de l’Etat.
Le ministre a également souligné que l’ensemble des acteurs, notamment les collectivités locales et les communautés, ont leur rôle à jouer pour construire un système de résilience efficace et pérenne basé sur les valeurs endogènes du pays. «Aucun pays au monde ne peut amorcer un développement équitable et durable sans une réduction considérable, voire une éradication de la vulnérabilité», souligne le message. C’est pourquoi le ministre Mohamed Hamid appelle les acteurs qui œuvrent pour le bien-être des populations en général, et des groupes vulnérables en particulier, à plus de synergie afin de promouvoir véritablement une société de partage, d’entraide et de solidarité au Niger. «Une telle société ne peut se construire sans les travailleurs sociaux qui sont les acteurs centraux des actions menées en faveur des groupes vulnérables», a-t-il soutenu.
Souleymane Yahaya(onep)
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Dans la nuit du 17 au 18 avril 2023, la communauté musulmane du Niger a célébré «la nuit du destin» ou «Laylat al-Qadr”. Cette veillée religieuse dédiée à la lecture du Saint Coran et à la prière est organisée chaque année, à la mosquée des grandes prières de Niamey par l’Association Islamique du Niger. Paix, sécurité et cohésion sociale, telles sont les prières formulées par le président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibril Soumaila Karanta dans son sermon habituel.
Comme à l’accoutumée les autorités ont pris part à cette veillée religieuse. C’est ainsi qu’on note la présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou assurant l’intérim du Premier ministre, Chef du gouvernement, ainsi que des membres du parlement et du gouvernement.
La nuit du destin, appelée en arabe «Laylat al-Qadr», est considérée comme la nuit la plus sacrée de l’année dans l’Islam. Ainsi, après la lecture collective du Saint Coran, Cheikh Djibril Soumaila Karanta a rappelé que les bonnes œuvres sont fortement recommandées pendant cette nuit dont entre autres la prière nocturne, la lecture du Saint Coran et les invocations. «Selon le Coran, c’est l’équivalent de 1000 mois d’adoration». C’est aussi une nuit au cours de laquelle il faut multiplier les prières et les invocations. Le président de l’Association islamique du Niger a donc exhorté les croyants à formuler des vœux et des prières à l’endroit du Niger et de son peuple pour un pays uni et prospère dans la paix, la fraternité, la cohésion sociale et le bonheur.
A l’issue de la cérémonie, le ministre d’Etat Hasoumi Massoudou a exprimé son souhait de paix pour le Niger. «Je prie pour la paix, pour les populations de Diffa et de Tillaberi qui vivent et souffrent sous le joug du terrorisme. Je prie également pour que nos soldats aient un avantage sur l’ennemi» a-t-il confié avant de souhaiter un hivernage fécond pour le Niger dans la tranquillité.
Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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La Communauté musulmane du Niger a célébré dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 mai 2020, «la nuit du Destin» ou «Laylatoul-Qadr». Plusieurs autorités politiques ont rehaussé l’éclat de cette nuit à travers leur présence aux veillées religieuses organisées un peu partout sur l’ensemble du territoire national. Ici à Niamey, le président de l’Assemblée nationale, SE OusseiniTinni, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, des membres du gouvernement ainsi que plusieurs personnalités se sont rendus à la Mosquée des Grandes prières pour honorer cette tradition musulmane caractérisée par des prêches, la lecture du Saint Coran, et des prières et invocations.
Cette année la célébration de la nuit du destin s’est déroulée dans un contexte particulier, celui de la maladie à coronavirus, COVID-19. Ainsi, le président par intérim de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibril Soumaila Karanta, a, dans son sermon de rappel historique de l’importance de la nuit du destin, fait savoir que les fidèles musulmans doivent profiter de cette nuit bénie afin d’implorer Allah le tout puissant pour qu’il descende sa grâce et sa miséricorde sur notre pays et qu’il nous épargne de tout mal.
Abondant dans le même sens, M. Youssou Mounkeila, Secrétaire général de l’Association Islamique du Niger, a rappelé que, cette nuit, " selon le Coran, est l’équivalent de 1000 mois d’adoration”. «C’est également durant cette nuit que tout se décide dans la vie du musulman par son créateur», a-t-il expliqué. La «nuit du destin», a-t-il indiqué, est une nuit bénie au cours de laquelle il faut multiplier les prières et les invocations. De ce fait, M. Youssou Mounkeila a demandé aux fidèles musulmans de prier pour que Dieu protège les populations de notre pays de cette pandémie et de toute autre maladie.
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À l'instar des autres pays membres de la région Afrique de l'Organisation Mondiale de la Santé, le Niger célèbre ce jeudi 31 août 2017, la 15èmeédition de la Journée Africaine de la Médecine Traditionnelle sous le thème «Intégration de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé : les progrès réalisés». À cette occasion, le ministre de la Santé Publique, M. Idi Maïnassara Illiassoua a livré un message dans lequel il a indiqué qu'au Niger, la médecine traditionnelle reste le premier recours de 60 à 80 % de la population en cas de maladie.
Dans son message, le ministre de la Santé Publique a indiqué que, selon l'OMS 80% des populations à majorité rurales vivant dans les pays en développement ont recours à la médecine traditionnelle pour leurs besoins en soins de santé. « Nous nous devons d'intégrer cette médecine dans nos soins de santé au risque de limiter gravement l'accès des populations à une meilleure prise en charge », a déclaré à cet effet, M. Idi Maïnassara Illiassou. Cependant, a-t-il relevé, la situation de la médecine traditionnelle demeure très délicate, car malgré toute son efficacité et son importance avérées, son intégration effective dans le système de soins de santé au Niger constitue un véritable problème puisque les deux médecines, traditionnelle et celle dite conventionnelle évoluent de façon parallèle. La collaboration et la coopération sont toujours insuffisantes dans ce domaine.
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La communauté Tidjane du Niger a célébré dans la nuit du 19 au 20 novembre dernier, la 66ème édition du Mouloud de Kiota. Des centaines de milliers de fidèles venus de toutes les contrées du Niger, de l'Afrique de l'Ouest et de plusieurs pays du reste du monde ont pris part à la veillée de dévotion pour la célébration de l'anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL). L’État du Niger s'est fait représenter à Kiota par une forte délégation composée du président de l'Assemblé Nationale, SE Tinni Ousseini, du ministre des Finances, M. Hassoumi Massoudou ; celui du Tourisme et de l'Artisanat, M. Ahmed Boto, et celui Mines M. Hassane Barazé Moussa, ainsi que du Gouverneur de Dosso et de plusieurs députés nationaux.
Toute la journée du lundi 19 novembre, les délégations officielles invitées et les fidèles tidjanes d'horizons divers ont continué à affluer dans la localité de Kiota, siège de la commune rurale de même nom. L'occasion était belle pour les initiés parmi les fidèles de passer présenter leur respect aux trois leaders religieux et chefs spirituels qui sont natifs de la ville et qui y résident. Tout au long de la journée, dans les domiciles du Grand Khalife des tidjanes du Niger, Cheikh Moussa Aboubacar Hassoumi, de Cheikh Barham Aboubacar Hassoumi et de la Sayada Zahraou Aboubacar Hassoumi, les fidèles sont accueillis et installés entre plusieurs séances de Fatiha pour bénir les activités du Mouloud ainsi que les participants.
A la tombée de la nuit, de nombreuses femmes se sont rendues au domicile de Sayada Zahraou Aboubacar Hassoumi pour assister aux premières activités nocturnes entrant dans le cadre de la célébration de la nuit de Mouloud. Après les zikr de la forte délégation venue du Sénégal qu'elle accueille chaque année chez elle à cette occasion, Sayada Zahraou a rappelé l'histoire de la célébration du Mouloud qui commémore la naissance du Prophète Mohamed (PSL). Elle a ensuite développé en profondeur le thème de l'Amour véritable dans ses différentes acceptions, avant d'appeler la Oumma islamique à prendre exemple sur la vie du Prophète Mohamed (PSL).
Au milieu de la nuit à la grande mosquée de Kiota, centre névralgique des activités de la célébration du Mouloud, Cheikh Barham Aboubacar Hassoumi a rappelé plusieurs exemples de la vie du Prophète Mohamed (PSL) qui illustrent l'importance qu'accorde l'Islam à la bonne cohabitation des communautés et à la promotion de la paix entre les différents peuples et les différentes religions. Versets du Saint Coran à l'appui, il a affirmé que « le Prophète Mohamed (PSL) qui est ainsi célébré, a été envoyé comme miséricorde pour l'ensemble de l'Humanité, y compris pour les mécréants». Cheikh Barham Aboubacar Hassoumi a souligné que l'Islam est une religion de miséricorde, une religion « qui vise le bien de l'Humanité toute entière et non de lui créer des problèmes ».
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Dans cette nuit du mercredi 28 au jeudi 29 octobre 2020, ils étaient 500.000, 700.000, 1.000.000, ou plus. Personne ne peut dire avec exactitude le nombre précis des fidèles qui ont convergé vers la célèbre localité de Kiota pour la célébration de la 68ème édition du Mouloud. Ainsi, en dépit du contexte de lutte contre la pandémie de la covid-19, qui a poussé les autorités nationales à édicter des restrictions pour le rassemblement populaire, cette fête religieuse, qui célèbre la date anniversaire de la naissance du Prophète (PSL), a été autorisée sur tout le territoire national dans le respect des gestes barrières. Ainsi, selon un communiqué du gouvernement, en date du 2 octobre dernier, la mesure de la fermeture des frontières terrestres étant toujours en vigueur, l’organisation du Mouloud est autorisée mais uniquement sur le plan national et en prenant les mesures sanitaires et sécuritaires nécessaires. Malgré ces mesures restrictives, la fête du Mouloud a bel et bien eu lieu à Kiota. L'édition de 2020 du Mouloud est placée sous le thème central : «Islam et protection civile. Quels rôles pour les Communautés religieuses».
La commune rurale de Kiota, située dans le Boboye (Région de Dosso), fief de la confrérie Tidjania au Niger, d’habitude calme, connaît à chaque célébration du Mouloud une animation sans pareil au Niger. En effet, cette année aussi, rien n’a manqué, en dépit du fait que l’afflux de fidèles en provenance d’autres pays soit réduit, à cause de la Covid-19, ceux de l’intérieur du pays et même certains des pays voisins ont tout de même répondu à l’appel annuel de Kiota. En plus, tout le programme établi par le Comité d’organisation dudit évènement a été respecté. Ainsi, comme dans plusieurs villes du Niger et comme à l’accoutumée, la ville de Kiota a donc célébré cet anniversaire, qui est un évènement culturel et traditionnel chez les musulmans, selon Cheikh Barham Aboubacar Hassoumi, président du Comité d’organisation de ladite activité. Selon le Cheick Barham, les objectifs de cette célébration sont notamment d’exprimer la reconnaissance et la gratitude de la Communauté musulmane au Dieu, Tout Puissant, de lui avoir donné Prophète et Messager prestigieux comme Mohamed (PSL) ; de faire des louanges à l’endroit du Prophète ; de lire la biographie du Prophète (Sira), qui offre de multiples et diverses matières à évoquer pour servir dans les temps présents et à venir ; de livrer aux croyants les points saillants du message universel du Prophète (Rissala) et cela en fonction des périodes et des contextes. En marge de cette cérémonie traditionnellement musulmane, des séances de conversion à l’Islam ont lieu ainsi que la célébration de plusieurs mariages. Tout cela dans une atmosphère de grande dévotion, de recueillement, d’invocation et des louanges à Dieu et à son Messager Mohamed (PSL). Comme chaque année, les fidèles, surtout ceux de l’intérieur du Niger, de Torodi à Diffa et de N’Gourti à Téra, ont massivement convergé vers cette ville légendaire de Kiota Mayaki à l’occasion du Mouloud pour des prières et la méditation en faveur de la paix et de la solidarité. Le Mouloud 2020 est la 68ème édition que la ville de Kiota a organisée. Durant toute la nuit, du 28 au 29 octobre, les fidèles ont manifesté leur amour pour le Prophète (PSL) en rappelant sa vie et en implorant Allah, le Tout Puissant, pour qu'il descende sa miséricorde sur tout le monde musulman, et particulièrement sur le Niger. Chaque année, une attention particulière est vouée à la dimension spirituelle de cette fête religieuse marquée par l'invocation d'Allah et la glorification du Sceau des Prophètes.
Lectures du Saint Coran, prières, chants religieux et conférences religieuses, au menu du programme
Bien avant la matinée du mercredi 28 à celle du jeudi 29 octobre, des invocations ont été psalmodiées sans interruption, dans les rues et dans les mosquées de Kiota, par les fidèles afin d'implorer le pardon divin. Au menu, des récitations du Saint Coran, des prières individuelles et collectives, des chants religieux, et également des conférences animées par des grands ulémas du Niger. La célébration du Mouloud est un grand rendez-vous annuel des fidèles musulmans qui viennent de tous les horizons. Le Mouloud à Kiota prend de plus en plus une envergure internationale. Chaque année, le nombre des fidèles ne fait qu’augmenter. En plus de nombreux responsables politiques, administratifs, religieux, coutumiers et des milliers de fidèles venus de toutes les contrées du Niger, ont pris part à la veillée de dévotion, de lectures de versets coraniques et de prières. Comme les années précédentes, cette année, pour des raisons sécuritaires, en plus du Commissariat de Police qui a été érigé l’an dernier, un Poste de Gendarmerie a été créé, il y a eu aussi l’encadrement de toute la zone par les Forces de Défense et de Sécurité, qui sillonnaient tous les alentours de Kiota, sans compter les checkpoints placés à Kouré et à Birni N’Gaouré pour mieux sécuriser les fidèles. D’autre part, de nombreuses grilles et portails ont été érigés pour le contrôle des entrées dans le périmètre de la mosquée et ses environs, ainsi que la confection des badges et surtout l’exigence du port des bavettes par les fidèles pour avoir accès à la grande mosquée où se déroule la veillée. Bref, cette année encore plus que les autres, le dispositif sécuritaire a été considérablement renforcé au niveau de la ville et ses environs.
Toute la journée du mercredi, les délégations officielles invitées et les fidèles tidjanes d'horizons divers ont continué à affluer dans la localité de Kiota. Qui à pied, à dos d’ânes, en charrettes asines ou bovines, à cheval, en voiture et même des enfants accrochés aux dos de leurs mères, des vieillards s’appuyant sur des bâtons, toutes les rues de Kiota étaient inondées de monde, des va et vient incessants, de la veille au jour du Mouloud. Une image et une ambiance indescriptible ! Des délégations de fidèles, en file indienne, passent présenter leurs respects et leurs salutations aux trois leaders religieux et chefs spirituels tidjanes, qui sont natifs de la ville et qui y résident. Avant la cérémonie proprement dite, le Chef de canton a pris la parole pour saluer les invités et la qualité de l’organisation. Tour à tour, des autorités ont transmis les félicitations et les encouragements des plus hautes autorités du pays, aussi bien aux organisateurs de cette importante manifestation qu'à l'ensemble des participants. Le gouverneur de Dosso, M. Moussa Ousmane, a par la suite rappelé la situation que notre pays traverse sur le plan sécuritaire. C’'est dans cet esprit qu'il a demandé à l'ensemble des fidèles de prier pour qu'Allah le Tout Puissant nous préserve contre les risques liés à la crise sécuritaire qui plane sur les pays du sahel et qu'il guide et protège nos militaires engagés dans la lutte contre les menaces terroristes au niveau des frontières de notre pays. « Le Mouloud nous appartient à nous tous, chacun doit faire du mieux et doit contribuer pour sa réussite et sa pérennisation. Ne serait-ce qu’à travers des prières », a appelé le gouverneur de la région. Ces autorités ont également témoigné leurs vives reconnaissances aux fidèles qui ont fait le déplacement. Prenant la parole au petit matin, Cheikh Khalifa Moussa Aboubacar a d'abord salué les fidèles, tout en les a appelant à cultiver, au plus profond d’eux, l'amour de Dieu ainsi que les valeurs de paix et de cohésion au sein de notre pays. Aussi, Khalifa Moussa Aboubacar a rappelé que le Mawlid (Mouloud) se fête à une période du calendrier musulman qui se rapporte au 12 de Rabiou Al Awal, et se commémore dans un grand nombre de pays musulmans à travers le monde. Il racontait à l’assistance la vie du prophète jusqu’à sa mort. Il a aussi conseillé les fidèles de ne pas maltraiter leurs enfants qui portent le nom de Mohamed et de se comporter en bons musulmans. Cheikh Khalifa Moussa Aboubacar a enfin fait prière de paix, de santé et de sérénité pour tous les invités, pour nos plus hautes autorités, pour le Niger tout entier, ainsi que les autres pays musulmans du monde. A la tombée de la nuit, de nombreuses femmes se sont rendues au domicile de Sayada Zahraou Aboubacar Hassoumi pour assister aux premières activités nocturnes entrant dans le cadre de la célébration de la nuit de Mouloud.
Durant plusieurs heures, avant la veillée religieuse, des hauts parleurs annonçaient que tout celui ou celle qui ne portera pas de bavette n’aura pas accès à la grande mosquée et cela pour des raisons de lutte contre la Covid-19 et par respect des mesures préventives édictées par les autorités au plan national. Malgré cette mesure, c’est des milliers de fidèles qui ont pris d’assaut ce lieu de culte. Au milieu de la nuit à la grande mosquée de Kiota, centre névralgique des activités de la célébration du Mouloud, Cheikh Barham Aboubacar Hassoumi a rappelé plusieurs exemples de la vie du Prophète Mohamed (PSL), qui illustrent l'importance qu'accorde l'Islam à la bonne cohabitation des communautés et à la promotion de la paix entre les différents peuples et les différentes religions. Versets du Saint Coran à l'appui, il a affirmé que «le Prophète Mohamed (PSL) qui est ainsi célébré, a été envoyé comme miséricorde pour l'ensemble de l'Humanité, y compris pour les mécréants». Cheikh Barham Aboubacar Hassoumi a souligné que l'Islam est une religion de miséricorde, une religion « qui vise le bien de l'Humanité toute entière et non de lui créer des problèmes ».
S'exprimant au nom des officiels présents, le Gouverneur Moussa Ousmane a transmis à l'ensemble de la communauté tidjane réunie à Kiota les remerciements du Président de la République SE. Issoufou Mahamadou pour les prières qu'elle ne cesse d'adresser pour une sécurité totale au Niger. Il a aussi profité de ce Mouloud, lieu par excellence d'une forte mobilisation des habitants du Boboye et de l'ensemble de son entité administrative, pour les sensibiliser sur leur devoir d'accompagner les Forces de Défense et de Sécurité dans l'accomplissement de leurs missions. Lors de la célébration du Mouloud de cette année, le Grand Khalife des tidjanes du Niger, Cheikh Moussa Aboubacar Hassoumi a célébré plusieurs conversions de personnes qui ont décidé d’embrasser l’Islam et plusieurs mariages.
Par Mahamadou Diallo (Envoyé Spécial)
30 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La commune rurale de Kiota (Boboye) dans la région de Dosso, fief de la confrérie Tidjania au Niger, a célébré, dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 décembre dernier, l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohammed (PSL) communément appelé " Mouloud ". L'édition de 2021 est placée sous le thème : «quelles stratégies et organisations pour un financement modernisé et autonome des projets et activités religieuses au Niger». Chaque année, les fidèles convergent massivement vers la ville légendaire de Kiota Mayaki à l’occasion du ‘’Mouloud’’ pour des prières et méditations en faveur de la paix, de la cohésion sociale et de la solidarité. Cette cérémonie a enregistré la présence du secrétaire général du gouvernorat de Dosso, du préfet de Boboye, des Chefs de canton, de plusieurs hautes personnalités, des fidèles musulmans venus de toutes les contrées du Niger, ainsi que de plusieurs autres pays d’Afrique et du monde.
Toute la nuit, les fidèles ont manifesté leur amour pour le Prophète (PSL) en rappelant sa vie et en implorant Allah, le Tout Puissant pour qu'il descende sa miséricorde sur tout le monde musulman, et particulièrement sur le Niger. Chaque année, une attention particulière est accordée à la dimension spirituelle de cette fête religieuse marquée par l'invocation d'Allah et la glorification du Sceau des Prophètes. Dès le début de la soirée, jeunes et moins jeunes, femmes et hommes, tous se sont rendus à la grande mosquée de Kiota, lieu dédié aux activités de la célébration du Mouloud.
Après les zikr de la forte délégation des Cheikhs venus de toutes les contrées, le président du comité d’organisation, Cheikh Barham Aboubacar Hassoumi a développé un thème sur la vie du prophète (PSL). Il a présenté l’arbre généalogique du Prophète de l’Islam et rappelé plusieurs exemples de sa vie en citant des versets coraniques avec des hadiths. « Le Prophète Mohammed (PSL) ,qui est ainsi célébré cette nuit, a été envoyé comme miséricorde pour l'ensemble de l'Humanité, y compris pour les mécréants. C’est pourquoi, l’Islam est reconnu la religion pour l’Humanité», a dit Cheikh Barham Aboubacar Hassoumi.
La célébration du ‘’Mouloud’’ prouve qu’après le décès de l’illustre érudit Cheikh Aboubacar Hassoumi Kiota, les fidèles de la confrérie Tidjania le gardent dans leur cœur et dans leur esprit ; surtout ceux qui l'ont connu et qui s'inspirent encore de ses enseignements, de sa probité morale, de sa foi, de sa générosité et de son sens de la tolérance. Toutes ces qualités faisaient de lui un modèle parfait de leader religieux. Chaque année, des fidèles affluent par milliers. «C’est ma 26ème année de Mouloud. Mais, chaque année j’assiste à une plus forte mobilisation des fidèles. Les gens viennent pour l’amour de Dieu et son prophète Mouhammed (PSL). Ceci montre que le ‘’Mouloud’’ a connu de grands progrès avec l'engouement de la communauté musulmane, particulièrement celui de la confrérie de la Tidjania», nous a confié Issa Ousmane, venu de Ghana. Toute la nuit jusqu’au lever du soleil, des invocations ont été récitées sans interruption par les fidèles afin d'implorer le pardon divin. Au menu, des récitations du Saint Coran, des chants religieux, et également des conférences animées par des grands ulémas du Niger et des pays voisins venus pour la circonstance.
La célébration du ‘’Mouloud’’ est un grand rendez-vous annuel des fidèles musulmans qui viennent de tous les horizons. Le ‘’Mouloud’’ à Kiota a pris une envergure internationale parce qu’il est l’œuvre de l’organisation d’un Haut commissariat du ‘’Mouloud’’ au niveau local, dirigé par le Kalife qui de passage, a remercié l’ensemble des participants et contributeurs ainsi que les Forces de Défense et de Sécurité et l’association ‘’Niger Agadji’’ composé de la jeunesse.
Le Maouloudd est aussi l’occasion pour les adeptes de la confrérie « Tidjaniya » de chanter en l’honneur du Prophète Mohammed (PSL). Vers 4h30mn, le Khalife Moussa Aboubacar Hassoumi effectue son entrée. Les fidèles se sont lèvé pour le saluer. Les prières ; les invocations ; les chants et zikr ont continué de plus belle. Après la prière de fadjr, le Cheikh a donné la parole aux invités venus d’Irak et d’Egypte qui ont salué le degré d’organisation du ‘’Mouloud’’ à Kiota. Ils ont exprimé leur satisfaction totale et imploré le Bon Dieu pour que sa miséricorde descende sur la confrérie partout au monde, particulièrement à Kiota. Ensuite, le Chef de canton de Kiota a pris la parole pour saluer les invités et la qualité de l’organisation. Il a appelé les fidèles à la paix et la cohésion sociale surtout en cette période de la fin de l’Hivernage pour qu’il n’y ait pas de conflit entre agriculteurs et éleveurs. Tour à tour, le préfet du Boboye, le secrétaire général du gouvernorat de Dosso ont transmis les félicitations et les encouragements des plus hautes autorités du pays, aussi bien aux organisateurs de cette importante manifestation qu'à l'ensemble des participants.
Prenant la parole au petit matin, Cheikh Khalifa Moussa Aboubacar a d'abord salué les fidèles, tout en les a appelant à cultiver, au plus profond d’eux, l'amour de Dieu ainsi que les valeurs de paix et de cohésion entre les Hommes. Il a rappelé que le Mouloud se fête à une période du calendrier musulman qui se rapporte au 12 mois de Rabiou Al Awal, et se commémore dans un grand nombre de pays musulmans à travers le monde. Il a aussi conseillé les fidèles d’envoyer les enfants à la recherche du savoir. Aussi, le Grand Khalife des Tidjaniya du Niger, Cheikh Moussa Aboubacar Hassoumi a noué plusieurs mariages entre des jeunes après toute vérification. Il a enfin dit une prière pour la paix, la santé et la sérénité pour tous les invités, les plus hautes autorités, le Niger tout entier, ainsi que les autres pays musulmans.
Seini Seydou Zakaria, Envoyé spécial à Kiota
19 octobre 2021
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Les professionnels de la presse nigérienne à travers la Maison de la Presse ont célébré le vendredi 29 novembre dernier, pour la 6ème année consécutive, la Journée Nationale de la Liberté de la Presse, sous le thème : «Une presse libre, professionnelle et responsable». C’est le ministre de la Communication, M. Habi Mahamadou Salissou qui a procédé au lancement de ces festivités.
La journée nationale de la liberté de la presse est un moment propice pour jeter un regard rétrospectif sur le paysage médiatique nigérien, corriger les insuffisances constatées et parfaire les expériences, a indiqué le ministre en charge de la Communication, M. Habi Mahamadou Salissou. Aussi, a-t-il poursuivi, le choix du thème de cette journée, vient-il conforter, si besoin est, le souci des plus hautes autorités du Niger, de développer le paysage médiatique nigérien, à travers le développement de la culture de l’excellence et la création d’un cadre adéquat de production journalistique de qualité. C’est dans cette optique, a expliqué le ministre en charge de la Communication que l’Etat a décidé, depuis quelques années, la mise en œuvre de la Télévision Numérique Terrestre (TNT).
Ce vaste chantier, exécuté à hauteur de 60% est prévu pour s’achever fin décembre 2019 début 2020, a-t-il annoncé. Et, loin d’être un obstacle à la liberté de la presse, la TNT favorise, bien au contraire, l’émulation et l’excellence, rassure M. Habi Mahamadou Salissou. L’Etat entend ainsi poursuivre des efforts visant à créer toutes les conditions favorables à l’émergence d’une presse professionnelle, libre et indépendante, et à l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes, a-t-il affirmé. C’est dans cet esprit, a ajouté le ministre en charge de la Communication que le gouvernement continue d’exhorter les différents acteurs de la presse privée à cheminer vers la signature d’une convention collective de la presse. Il a en outre réitéré l’engagement de son département ministériel à encourager les uns et les autres et à faire en sorte que cette Convention soit une réalité. M. Habi Mahamadou Salissou a salué aussi le travail appréciable que la Maison de la Presse, malgré un environnement économique difficile, abat pour organiser l’édition annuelle de la Journée Nationale de la Liberté de la Presse.
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La 7ème Edition de la Journée Nationale de la liberté de la presse a été célébrée hier 30 novembre avec pour thème «Journalisme en période électorale : la vérification des faits ou fact checking, la promotion de la culture de la paix, la coexistence pacifique des populations». Le lancement des activités a été donné par le ministre de la Communication M. Habi Mahamadou Salissou en présence du président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) Dr Sani Kabir, des représentants des institutions de la République, du président du Conseil d'administration de la Maison de la Presse M. Ibrahim Harouna, des responsables des organes de presse, des journalistes et des étudiants de l'Institut de Formation aux Techniques de l'Information et de la Communication (IFTIC).
Cette journée a été décrétée en souvenir de la signature de la Déclaration de la table de la Montagne, par le Président de la République du Niger SE. Issoufou Mahamadou, le 30 novembre 2011. Dans son discours de lancement des activités, le ministre de la Communication a, de prime abord, souligné l’importance du thème en cette période d’élections générales, période pendant laquelle, a-t-il dit, le sens du professionnalisme du journaliste sera mis à l’épreuve. Pour cela, a-t-il poursuivi, la vérification des faits, consistant à vérifier en temps instantané la véracité des faits et l’exactitude des données, sera un paramètre important, notamment à travers l’observation d’un code de bonne conduite. Aussi, a ajouté le ministre Habi Mahamadou Salissou, à l’heure des fakes news, fausses nouvelles ou infox, le public attend que les medias l’aide à faire le tri, particulièrement en période électorale où les manipulations et les mensonges peuvent se déplacer rapidement.
Le ministre de la Communication a, par conséquent, invité les journalistes à privilégier l’utilisation des techniques de vérification de l’information pendant la période électorale et à prendre davantage conscience de leur rôle majeur dans le processus des élections. «Les citoyens ont droit à des informations fiables, des informations à même d’apaiser l’environnement électoral et de promouvoir la participation de toutes les parties prenantes aux processus électoral. Les journalistes devront ainsi éviter de se laisser emporter par la course aux scoops et au buzz médiatique» a dit M. Habi Mahamadou Salissou. «Sans professionnalisme véritable, la liberté de la presse ne peux prospérer au Niger, c’est pourquoi l’Etat poursuivra ses efforts visant à créer toutes les conditions favorables à l’émergence d’une presse professionnelle, libre et indépendante et à l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes» a conclu M. Habi Mahamadou Salissou.
Auparavant, le président du Conseil d’administration de la Maison de la presse M. Ibrahim Harouna a, dans son discours, affirmé que toute la presse nigérienne met à profit cette journée pour faire le point de la situation de la liberté de la presse, pour évaluer leur travail en tant que professionnels des médias, pour dégager les perspectives et interpeller les autorités sur les entraves à la liberté de la presse constatées dans l’exercice de la profession.
Le président du Conseil d’aministration de la Maison de la Presse s’est félicité que l’année 2019 ait été marquée par une avancée dans le classement RSF publié le 20 Avril dernier. Ce qui n’était pas le cas des années 2017 et 2018 où beaucoup d’entraves à la liberté de la presse ont été constatées, particulièrement à l’occasion des couvertures médiatiques de certaines manifestations, tels que les mouvements des scolaires et étudiants où les forces de maintien de l’ordre se sont pris à des reporters, l’opération dite de «Redressement fiscal», déclenchée dans le secteur des médias qui a beaucoup affecté l’environnement des médias nigériens. Dans ce classement 2019 de RSF, a-t-il affirmé, le Niger a gagné 9 points, passant de la 66ème place à la 57ème place en 2020 sur un total de 180 pays étudiés. Dans ce rapport, RSF se félicite du fait qu’«aucun journaliste, aucun journaliste citoyen et aucun collaborateur n’ont été tués au Niger», contrairement à ce qui se passe dans certains pays, s’est-il réjoui.
Notons qu’au cours de cette journée, les meilleures œuvres journalistiques en catégorie presse écrite, presse en ligne et audio-visuel ont été primées. S’en est suivi, d’un panel sur «Les medias en période électorale : les enjeux de l’accès de la vérification et de la diffusion de l’information» présenté par Saidou Ardji et d’une communication sur «Le monitoring du langage inapproprié en période électorale» présenté par le président de l’Observatoire Nigérien Indépendant des medias pour l’Ethique et la Déontologie (ONIMED) M. Abdou Maman Jaffarou.
S’agissant de la communication sur le monitoring du langage inapproprié, le président de l’ONIMED a, fait savoir, que l’ONIMED conduit un rapport mensuel sur le langage inapproprié dans les médias en période électorale. En effet, il s’est agi pour l’ONIMEP, de suivre quotidiennement l’utilisation des expressions indécentes par des acteurs et partisans politiques à travers les programmes radiophoniques. Ce rapport de monitoring a concerné 10 radios installées dans la région de Niamey et a mis en exergue différents types de manquements. Il s'agit ainsi de rassembler, d’analyser et de produire des rapports bihebdomadaires sur l’usage de langage abusif et de discours de haine lors des campagnes sur les 10 stations radio, de nommer et de dénoncer les auteurs de langage de campagne abusif.
Selon le président de l’ONIMED, les manquements portent sur le fait que les médias se comportent comme des alliés des acteurs politiques avec pour conséquence l'instrumentalisation de l'information. Ainsi, pendant ce monitoring l’ONIMED a suivi environ 1080 émissions sur 4 mois. Ce qui a permis au tribunal des pairs de relever 101 expressions indécentes. Il s’agit notamment d’allégations, de menaces; d’incitation à la violence; de propos offensifs, de provocation, etc.
M. Abdou Maman Jaffarou a, par ailleurs, indiqué qu’à travers ce travail, l’ONIMED et son partenaire la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest-MFWA, souhaitent combattre les écarts de langage pendant les campagnes électorales et contribuer à la tenue des scrutins pacifiques au Niger. L’approche du projet consiste également à bannir les propos incendiaires, sexistes, et les insultes des acteurs politiques dans la couverture médiatique des campagnes électorales. Aussi, a ajouté le président de l’ONIMED, il s’agit d’accompagner les médias dans la couverture responsable du processus électoral de satisfaire ainsi à leur obligation de contribuer à la promotion et de la préservation de la démocratie, de l’unité nationale et de la cohésion sociale.
Aminatou Seydou Harouna
1er décembre 2020
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À l’instar du reste de la communauté musulmane du monde entier, les fidèles musulmans du Niger ont célébré hier la fête de l’Aïd EL-fitr dans la joie et l’allégresse. À cette occasion le Président de la République, SE Issoufou Mahamadou a pris part à la prière marquant la fin du jeûne du mois de ramadan communément appelée "idi" à la Mosquée des grandes prières de Niamey. C’était en présence du président de l’Assemblée nationale, SE Ousseini Tinni, du Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, des présidents des Institutions de la République, des députés nationaux, des membres du gouvernement, des responsables régionaux et municipaux de Niamey, des corps constitués ainsi que de plusieurs fidèles musulmans.
Après les deux rakats, l’Iman de la Grande mosquée de Niamey Cheick Djibiri Ismael a lu le sermon avant de dire une « Fatiha » pour qu’Allah le Tout-Puissant, le Clément le Miséricorde descende sa miséricorde sur le Niger et son peuple, et les gratifie d’un hivernage fécond.
Peu après la prière, le Chef de l’Etat s’est rendu au Palais de la Présidence où il a reçu les vœux de bonne fête de la part du président de l’Assemblée Nationale, du Premier ministre, Chef du gouvernement, des présidents des Institutions de la Républiques, des députés nationaux, des membres du gouvernements et du corps diplomatique, des chefs coutumiers et religieux, des représentants des couches socio professionnelles du pays.
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A Zinder, l’apparition du croissant lunaire marquant les 2 grandes fêtes religieuses Ramadan et Tabaski a très rarement fait l’unanimité des fidèles. Malheureusement cette fois si aussi pour la fête de l’AID EL FITR du dimanche 25 juin 2017 n’a pas fait exception. Malgré l’annonce officielle de l’apparition du croissant lunaire dans plusieurs localités du pays : MAINESAROA, TESKER … à la télévision nationale et sur les réseaux sociaux, dès 19H 30, certains (ils étaient nombreux à Zinder) ont observé le jeûne, le dimanche 25 juin, quand le Niger était officiellement en fête. De sorte que le lundi 26 juin 2017, le lendemain de la célébration officielle de la fête de ramadan, lorsqu’ à la mosquée de Garin Malam (le quartier de marabout à Zinder), venu pour prier le traditionnel « IDI », l’Imam qui dirigeait la prière et ses nombreux fidèles sont arrêtés par les forces de l’ordre. La raison de cette célébration de la même fête en deux jours différents dans le même pays est inacceptable. Des dizaines de fidèles sont arrêtés et conduits à la gendarmerie, avant d’être libérés quelques heures après. Parce que selon le gouverneur ISSA MOUSSA, au nom de ces fidèles interpellés, une délégation de personnes a présenté ses excuses aux autorités et se sont engagées à ne plus recommencer. C’était la condition de leur libération. ISSA MOUSSA a appelé la population au calme et l’a invitée à respecter les lois de la République. Malgré la présence remarquée des gendarmes aux abords de la mosquée de Garin Malan, la situation reste vive. Devenue une affaire entre deux famille maraboutique, elle reste encore très préoccupante selon les riverains de la mosquée.
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A l’occasion de la commémoration du 57ème anniversaire de la fête de l’indépendance, l’Ambassadeur du Niger auprès des Etats-Unis d’Amérique a organisé le 3 Août dernier une réception à Washington, D.C. Lors de cette réception SE Mme Hassana Alidou a rendu une mention spéciale à l’endroit des Autorités américaines, représentées par M. Ballerine, Secrétaire d’Etat Adjoint, tout en rappelant aux participants que la commémoration de la fête nationale est une occasion de rendre hommage au père de l’indépendance, Feu Diori Hamani, Premier Président de la République du Niger et de se réjouir que notre pays soit resté uni et en paix.
Depuis son accession à l’indépendance le Niger a, selon SE Mme Hassana Alidou, mené avec l’appui de ses partenaires dont les Etats Unis d’Amérique, des efforts inlassables pour affronter les grands défis de souveraineté et de développement auxquels s’ajoutent aujourd’hui ceux de sécurité. « En 1960, seulement 4% des enfants nigériens en âge d'aller à l'école fréquentaient une école primaire, contre 90,4% actuellement, un seul collège classique existait pour tout le pays, contre 1.200 collèges et plus de 200 lycées aujourd’hui, et aucun établissement supérieur, contre aujourd’hui une université ou institut supérieur dans chacune des huit régions du pays » a relevé l’ambassadeur Hassana Alidou. En 1960, le Niger disposait d’un réseau routier national d’environ 3.000 km, toutes catégories confondues, dont seulement 105 km de routes bitumées. Il a depuis lors connu un développement appréciable, passant à plus de 20.000km dont plus de 5.000 km de bitumes. En outre, grace aux efforts consentis par les différents gouvernements, l’espérance de vie à la naissance, qui n’était que de 35 ans en 1960 est passée à 63 ans aujourd’hui.
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La Oumma Islamique du Niger a célébré la fête de mouloud le lundi 19 nombre dernier. La mosquée des Grandes prières de Niamey communément appelé mosquée Kadhafi est l’un des lieux où le Mouloud a été célébré dans la nuit du lundi au mardi. Plusieurs activités religieuses y ont été organisées, notamment, la présentation de la ‘’Sira’’(la biographie du prophète Mohamed, paix et salut sur lui), son éloge, la lecture du Saint Coran et des Hadith, des rappels (sermon), des prières, etc. A cette occasion des personnalités, dont le Premier Ministre, SE Birgi Rafini, le ministre de la défense, M. Kalla Moutari, le 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Souley Idi, le président de la CNDH Pr Khalid Ikhiri, le gouverneur de la région de Niamey M. Issaka Karanta et plusieurs fidèles musulmans, ont effectué le déplacement de la grande mosquée.
La fête de Mouloud est organisée par les musulmans de la ‘’ Firkhatou Tidjaniya’’ à l’occasion l’anniversaire la naissance du prophète Mohamed (PSL) à qui la religion musulmane a été révélée pour sortir de l’humanité de ténèbres et la conduire vers la lumière.
En souhaitant la bienvenue au fidèles musulmans, le président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djabiri Omar Ismail a imploré Allah, le Tout Puissant de combler le peuple nigérien ainsi que les autres peuples, de sa grâce et de sa bénédiction. En outre, il a rappelé que, la commémoration de l’anniversaire du prophète de la miséricorde, Mohamed (paix et salut sur lui) est une grande occasion « qui nous est offerte pour réfléchir et méditer sur nos comportements dans le contexte de la vie actuelle afin de comparer et peser cela sur la balance de ce miraculeux hadith du prophète, rapporté par Buhari et Mouslim qui dit : « l’exemple des croyants dans leurs amours mutuels, dans leur solidarité et dans leur tolérance est similaire à l’organisme. Tant qu’un organe se plaint tous les autres membres du corps sont affectés».
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Les chrétiens du monde entier ont célébré le 25 décembre dernier, la fête de Noël consacrant la naissance de Jésus Christ. Le Divin enfant est né et au Niger, de toutes les paroisses ont retenti cet écho.
En ce jour de Noël, le Pape François a donné sa bénédiction Urbi et Orbi -à la ville et au monde-, depuis la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre de Rome (Italie). Dans un contexte plus qu’incertain, caractérisé par une multiplicité de crises complexes et interminables, le Souverain Pontife appelle à toujours choisir la voie du dialogue pour les résoudre.
«Alors que l’annonce de la naissance du Sauveur résonne autour de nous et dans le monde entier, nous voyons encore beaucoup de conflits, de crises et de contradictions (…). Et nous ne les remarquons presque plus. Nous nous y sommes tellement habitués que d’immenses tragédies passent désormais sous silence», a déploré le Pape François pour qui, les difficultés de notre époque sont nombreuses, mais l'espérance est plus forte car "un enfant nous est né" (Is 9, 5).
A Niamey, l’Archevêque, Mgr Laurent LOMPO a, dans la même logique, souligné au cours de la veillée de Noël, que Jésus «nait comme une explosion de vie au cœur de nos problèmes familiaux ; au cœur de nos découragements face à la grande pandémie de Corona Virus dans le monde ; au cœur de nos peurs, de nos insomnies face à l’insécurité généralisée dans notre sous-région ; au cœur de nos doutes quant à l’avenir des jeunes sans emplois ; au cœur de nos inquiétudes pour l’éducation des enfants face aux multiples écoles fermées à cause de l’insécurité dans notre pays etc».
L’Archevêque de Niamey a insisté sur le fait qu’avec Dieu, nous avons l’espérance des lendemains meilleurs et «la naissance de Jésus, nous invite à nous mettre debout ensemble pour combattre le fatalisme qui, très souvent, nous empêche d’être des hommes et des femmes d’espérance face aux difficultés quotidiennes de la vie».
Au cours de cette messe retransmise en directe sur les ondes de Télé Sahel, Mgr Laurent LOMPO a souligné que la nuit de Noël est une nuit de Paix, de Justice et de victoire. C’est la Victoire de l’Amour a-t-il rappelé. «Le mal lié à la COVID 19 ; les déplacements des populations en masse liés à l’insécurité généralisée ; tout ce mal n’a pas le dernier mot, l’Amour se dévoile dans cette crèche. L’Enfant de Bethléem ouvre les yeux des aveugles, les oreilles des sourds. Il dit aux chrétiens et aux musulmans du diocèse de Maradi qui vivent des moments difficiles, prenez courage, Dieu vous aime et soyez forts dans la foi».
Aux chrétiens et musulmans qui ont abandonné leurs villages, leur terre et tous leurs biens à cause de l’insécurité dans l’Archidiocèse de Niamey, «soyez fortifiés et mettez votre confiance en Dieu qui ne vous abandonne jamais».
Abandé Moctar
28 décembre 2021
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La communauté chrétienne à travers le monde a célébré mercredi dernier, la fête de Noël. Au Niger, de toutes les paroisses, on pouvait entendre les fidèles chanter « il est né le divin enfant ».
Noël est célébré dans un contexte de plus en plus difficile dans le monde. Au Vatican dans sa traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi, le Pape François a reconnu qu’«il y a des ténèbres dans les cœurs humains, mais plus grande est la lumière du Christ. Il y a des ténèbres dans les relations personnelles, familiales, sociales, mais plus grande est la lumière du Christ. Il y a des ténèbres dans les conflits économiques, géopolitiques et écologiques, mais plus grande est la lumière du Christ».
Dans la même analyse, à Niamey l’Archevêque Mgr Laurent LOMPO précise que nous fêtons Noël dans un climat détérioré par l’insécurité généralisée dans la sous-région. « Nous pensons aux communautés chrétiennes qui célèbrent cette fête dans la discrétion ou qui sont privées d’Eucharistie à cause de l’insécurité. Nous pensons aux familles endeuillées ces derniers temps et prions pour les soldats morts lors de l’attaque perpétrée au poste militaire d’Inatès le 10 décembre 2019 » a-t-il dit.
Dans sa prière Mgr Laurent Lompo a soutenu que nous sommes unis à toutes les personnes en situation de détresse, écrasées par les puissants de ce monde, traumatisées par les guerres, vivant dans l’extrême pauvreté et subissant toutes sortes d’injustices sociales. Il précise que Dieu vient parmi nous pour nous apporter la paix. Mais sachons que la paix n’est jamais définitivement acquise. Nous devons la construire chaque jour à travers notre comportement dans la société.
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Les chrétiens du monde entier ont célébré dimanche dernier la résurrection du Christ ou Pâques après les 40 jours de carême, de prière, de jeûne et de partage. Malgré la pandémie de la Corona virus, de nombreux fidèles ont effectué le déplacement des paroisses pour louer le Seigneur.
Au Vatican, le pape François a, au soir de Pâques, invité à «ne jamais perdre l’espérance […] Il est toujours possible de recommencer.» C’est le message d’espoir délivré par le pape François, samedi saint 3 avril, au cours de la veillée pascale. Devant 150 fidèles réunis dans la basilique Saint-Pierre de Rome, le souverain pontife a médité sur ce que signifie «l’invitation de Pâques» pour les croyants. «Il est possible de toujours recommencer», et ce «au-delà de tous nos échecs», a expliqué François. «Et en ces sombres mois de pandémie, nous entendons le Seigneur ressuscité qui nous invite à recommencer, à ne jamais perdre l’espérance», a-t-il poursuivi devant une assistance entièrement ‘’masquée’’.
Au Niger, Mgr Laurent Lompo, l’Archevêque de Niamey retiendra que la résurrection du Christ renverse la situation sous nos yeux. Ce qui avait semblé être un retentissant échec se manifeste soudain comme la voie d’un triomphe. «C’est d’abord un triomphe, une victoire de la vie sur la mort : Jésus ressuscité se fait lumière du monde. Une lumière qui dissipe les ténèbres de nos vie, illumine et renouvelle toutes les réalités de l’homme et la société et nous invite au renouveau», a-t-il dit, avant de soutenir que «La résurrection du Christ est aussi une victoire de l’amour sur la haine. Tous ceux qui avaient voulu supprimer un homme qui les gênait n’ont pas réussi à l’abattre. Celui qui aime jusqu’au bout recueille en cette nuit pascale, à travers sa résurrection la victoire de l’amour sur la violence et la condamnation purement injuste».
Pour l’Archevêque de Niamey, Pâques vient porter à la plénitude et multiplier les joies de nos existences individuelles et collectives. «En dépit du contexte sécuritaire très difficile, de la forte demande au niveau alimentaire, des difficultés économiques et politiques, des attaques terroristes incessantes, de la pandémie de coronavirus, ayons toujours la joie dans le cœur, la foi solide et l’espérance à transmettre aux nouvelles générations. Nous savons tous bien que les zones d’ombre de notre société nigérienne sont en grande partie, les conséquences de la perte des valeurs morales et spirituelles. Les chrétiens sont invités à œuvrer, en collaboration avec les autres citoyens, à dissiper ces ombres, en étant lumière par leur témoignage de vie» a insisté Mgr Laurent Lompo.
L’Archevêque de Niamey a par la suite demandé de Mettre Dieu au centre de notre vie en tant que leaders religieux, coutumiers, acteurs de la société civile et hommes politiques pour construire notre pays où règnent la paix, la justice, le respect de l’autre et la réconciliation. «Si nous avons l’assurance que le Christ est ressuscité et qu’avec lui nous allons tous ressusciter aussi, cette fête de Pâques devait changer quelque chose en nous. Elle devait nous apprendre à mieux vivre avec ceux que nous n’aimons pas. Apprendre à aimer ceux qui ne nous aiment pas à la manière de celui qui a dit «Pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font» Lc 23,34.», a dit Mgr Laurent Lompo.
La fête de Pâques, cette année a aussi été l’occasion de renouer avec les baptêmes d’adultes et de jeunes, empêchés l’année dernière du fait de la survenue de la covid-19 qui a eu pour conséquence la fermeture des lieux de culte.
Abandé Moctar
07 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le département de Boboye vibrera du 9 au 10 février prochain aux rythmes du festival ‘’ Hottungo’’. Cette fête basée sur le pastoralisme, vise à promouvoir et à maintenir les liens culturels entre communautés sédentaires et nomades. Cet évènement de grande envergure est porté par l’Association Kawtal Waafakey, les organisations d’éleveurs et la Commune Urbaine de Birni’N’Gaouré. Le thème de cette année est ‘’Paix et Développement à travers la culture’’. Pour en savoir un peu plus sur le déroulé de cette manifestation culturelle, nous avons interviewé Mme Sani Fatouma Marou, présidente de l’association Kawtal Waafakey.
Pour Mme Sani, le Hottungo est devenu presque une institution permanente célébrée annuellement dans le but d’instaurer de façon perenne, l’unité, la sécurité et le dialogue entre les communautés, de promouvoir la fraternité, le travail et le progrès. Cette fête vise aussi à assurer un développement permanent de la localité. Selon elle, l’élevage est un facteur important de l’économie nigérienne ; il a des systèmes complexes et diversifiés. Le système d’élevage pastoral basé sur l’exploitation optimale des ressources naturelles grâce à une mobilité itinérante des troupeaux encore appelé pastoralisme reste une pratique courante au Niger. « En célébrant cet évènement hottungo, nous voulons faire la promotion du pastoralisme qui est un sujet d’actualité et occupe une place de choix dans les débats politiques et les stratégies de développement », a-t-elle fait savoir.
Au cours de cet évènement, plusieurs sous thèmes seront développés, notamment la recherche de solution consensuelle pour permettre une bonne cohabitation entre éleveurs et agriculteurs, et la sensibilisation des éleveurs et des acteurs impliqués dans la mobilité pastorale de façon à obtenir une meilleure prise de conscience pour une cohabitation pacifique, a précisé Mme Sani. Il est prévu également, d’identifier les meilleurs éleveurs qui se sont faits distingués par une bonne conduite de leur troupeau en vue de les récompenser.
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Depuis l’épopée du Kanem-Bornou (fondé au VIIIème siècle), un empire précolonial, qui s’est épanoui sur les territoires du Tchad, du Nigeria, du Niger, de la Libye et du Cameroun, la fantasia constituait une tradition équestre pratiquée essentiellement par les communautés qui habitaient ces territoires. A Diffa, la fantasia est considérée comme l’évènement culturel le plus remarquable, le plus prisé et le plus célèbre pour la communauté Kanuri. Elle consiste pour les différents Chefs traditionnels (Kanuri, Peuls, Arabes), à monter sur leurs chevaux richement harnachés, accompagnés de leurs notables, de leurs guerriers, des chasseurs (Mahalba), ainsi que des griots de la chefferie.
La fantasia, c’est donc pour ces communautés, une grande fête, un évènement exceptionnel historique, pour lequel tous les Chefs coutumiers et toutes les communautés sont enthousiasmés. C’est pourquoi, il est prévu à l’occasion de la 63ème édition de la célébration de la fête du 18 décembre ou Diffa N’Glaa, une fantasia grandiose. Cette fantasia sera présentée au public sous forme de défilé des chefs des cantons de Maïné Soroa, de Komadougou, de Bosso, de N’Guiguimi, de Goudoumaria, de Chétimari ainsi que des 29 groupements de la région.
Selon Moustapha Arimi, membre de la Commission fantasia et notable à la chefferie de la Komadougou, la fantasia est une grande fête où chacun des Chefs traditionnels affirme son identité et sa spécificité culturelles ainsi que sa puissance et son pouvoir. «Ceci s’exprime à travers l’habillement, le comportement, la façon de conduire une délégation, l’harnachement des chevaux ou des chameaux, le nombre de notables, de guerriers, de griots, des armes de guerre, les citations des hauts faits des Chefs, l’histoire des successions des chefs traditionnels, bref tout ce qui fait la grandeur des chefs et de leurs trônes», précise le notable. Selon lui, chaque canton présentera, ce qu’on peut appeler, de nos jours, ‘’son gouvernement’’ à travers les différents notables de la cour tels que le chef de guerre ou Sarkin Yaki, le chef des guerriers ou Sarkin Dogaray, etc.
Selon l’historien Souleymane Kadri, l’apogée de l’empire du Kanem-Bornou se situe sous le règne du Maï Idris Alaoma au 16ème siècle. «L’enrichissement, le rayonnement et la puissance militaire qui vit l’expansion du royaume, son enrichissement et son rayonnement à l’échelle internationale sont illustrés par la construction d’un hôtel à la Mecque destiné à recevoir les sujets de Kanem-Bornou durant le pèlerinage et plus encore par l’échange d’ambassades permanentes effectué avec l’empire ottoman, l’un des plus puissants du monde d’alors», a rappelé M. Kadri.
«Nous sommes fin prêts pour faire découvrir au Niger et au reste du monde les traditions et cultures du Manga, dans toutes leurs diversités, depuis les temps immémoriaux. Je suis convaincu que le public assistera à un spectacle grandeur nature et historique», rassure Moustapha Arimi. Rendez-vous est donc pris pour le 18 décembre 2021 pour faire revivre les moments fabuleux de l’empire du Kanem-Bornou.
Mahamadou Diallo(onep)(Envoyé Spécial)
15 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La direction générale de la Société nigérienne des produits pétroliers (SONIDEP) a organisé, le 1er mai 2023, une cérémonie de remise de médailles d’honneur de travail à 58 de ses travailleurs. Les délégués du personnel de la société ont saisi l’occasion pour soumettre des doléances sociales à leur direction générale. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre du Pétrole M. Mahamane Sani Mahamadou et du Grand chancelier des ordres nationaux M. Mai Manga Oumara.
C’est dans une ambiance festive que les 58 agents repartis dans les 3 échelons de la médaille d’honneur du travail (à savoir la médaille de Bronze , la médaille d’argent et la médaille d’or) ont été décorés par les officiels présents à la cérémonie. En effet, sur les 58 agents, 40 ont été décorés de la médaille d’or du travail du Niger, 15 agents pour la médaille de bronze et 3 agents reçoivent la médaille d’argent du travail du Niger. Peu avant cet instant de distinction, le représentant du personnel M. Attawel Almoustapha a soumis au directeur général le contenu de leur plateforme revendicative qui porte entre autres sur la révision et la signature du statut du personnel, la révision et valorisation de la grille salariale, la mise en place de la mutuelle du personnel. A ceux-là s’ajoutent la formalisation et la mise en œuvre du fonds social, l’augmentation de la prime de bilan de 1 à 3 mois, l’annulation de l’ITS sur le carburant du personnel, le rehaussement de 20%, des avantages : transport, logement, risque. On note également, l’instauration d’une prime mensuelle de productivité proportionnelle au rendement des agents, l’instauration d’une prime de meilleur agent de l’année, la remise en vente des bons de transports et la mise à disposition des recettes à la mutuelle du personnel. En fin, les délégués du personnel ont revendiqué l’instauration d’une prime de rendement au profit des opérateurs extérieurs et agents de sécurité des dépôts. Pour sa part, le directeur général de la SONIDEP Dr Ibrah Mamane s’est appesanti sur la signification symbolique de cette journée avant d’évoquer les défis auxquels la société fait face. Il a rappelé les efforts fournis par le gouvernement pour améliorer le fonctionnement de la société nigérienne du pétrole. Dr Ibrah Mamane a rassuré les agents de la prise en compte de leurs doléances et a annoncé le renforcement de la gestion des ressources humaines de la SONIDEP avec le contrôle de la ponctualité et l’assiduité des agents au travail.
Rahila Tago
Source : http://lesahel.org/
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Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, M. Ibrah Boukari a présidé, le samedi dernier, une double cérémonie, dans le cadre de la célébration de la fête du 1er mai. Il s’agit de la remise de distinctions à plusieurs travailleurs du secteur privé et public, pour service rendu et la traditionnelle remise des doléances des centrales syndicales au ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale. Cette cérémonie a été réhaussée par la présence de plusieurs membres du gouvernement, du Grand Chancelier des Ordres Nationaux du Niger, M. Mai Manga Oumara, des responsables des centrales syndicales les plus représentatives et des cadres de plusieurs ministères.
Dans son mot introductif, le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibrah Boukari a, au nom du Gouvernement, salué et félicité les récipiendaires des différentes distinctions. Il les a appelés à plus d’ardeur et de rigueur dans l’accomplissement de leur mission, dans le respect de toutes les dispositions et procédures administratives. Le ministre de l’Emploi a invité l’ensemble des travailleurs du secteur public et privé à s’inspirer des récipiendaires de cette année pour être des fonctionnaires et travailleurs modèles. Il a invité tous les travailleurs à une prise de conscience collective afin d’œuvrer ensemble pour le développement de notre cher pays le Niger. Dr Ibrah Boukari a saisi ainsi cette opportunité, pour réitérer l’engagement et la disponibilité du gouvernement à améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs et à maintenir un dialogue constructif avec les partenaires sociaux.
A cet effet, le ministre a salué les centrales syndicales et l’ensemble des travailleurs pour leur franche collaboration, leur participation ainsi QUE l’ouverture d’esprit lors des différentes rencontres de dialogue social. Le Ministre Ibrah Boukari les a ainsi invités à poursuivre dans cette lancée dans l’intérêt exclusif du pays. Le Gouvernement, a-t-il dit, a été instruit par le Président de la République, Chef de l’Etat pour le renforcement du dialogue avec les travailleurs.
Un hommage a été rendu au Grand Chancelier des ordres nationaux le Général à la retraite Mai Manga Oumara pour l’intérêt et son accompagnement dans ce processus de décoration des travailleurs. En effet, le ministre en charge de l’Emploi et les responsables des centrales syndicales ont chacun reconnu et salué cette disponibilité, mais aussi l’écoute et l’ouverture d’esprit dont fait toujours montre le Grand Chancelier à chaque occasion de la fête du 1er Mai. Cette année, 12 travailleurs sélectionnés sur la base de plusieurs critères dont l’ancienneté et l’intégrité dans l’accomplissement de leur mission et du travail ont été distingués dans diverses catégories.
La première catégorie concerne la Médaille de Bronze décernée à trois personnes qui sont Issoufou Inoussa Mahamadoul-Habib, Directeur du Capital Humain d’Orabank, Pr Ag Amza Abdou, Chef de Service Ophtalmologie à l’Hôpital National Amirou Boubacar de Lamordé et Mme Maimouna Bachir Malam Mato, Secrétaire de direction au cabinet de Médiateur de la République. La deuxième catégorie est celle des récipiendaires de la Médaille d’argent qui a été décernée à Issaka Djibo, Infirmier à la Lolani, Mme Balkissa Salha Ali, employée de Banque à la Sonibank et Oumarou Mamoudou, admnistrateur à la Chambre de Commerce et d’industrie du Niger (CCIN). Pour la troisième catégorie qui concerne la Médaille d’or trois travailleurs ont été distingués à savoir Mme Maimouna Gabdou, Agent de Banque à SNAR-LEMA, Mme Sabiou née Dicko Oumou-Alher, Inspectrice du Travail à la CNSS et Yacouba Idé, Relais R/H à SOGEA-SATOM. Concernant la dernière catégorie, celle de la grande Médaille d’Or, les récipiendaires sont trois autres personnes qui sont Mme Haoua Niang, Relai R/H à la BOA, Boukari Mamoudou, ingénieur électromécanicien à l’ONPPC et Malam Idi Moutari, liquidateur à la CNSS. Chaque récipiendaire a reçu sa distinction des mains des personnalités présentes à ladite cérémonie.
Les doléances des centrales seront harmonisées pour leur prise en charge adéquate par le gouvernement
L’autre moment qui a marqué cette cérémonie est la lecture et la remise des cahiers de doléances des centrales syndicales les plus représentatives. Ainsi le ministre a reçu de deux cahiers de doléance à savoir celui de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger CDTN et le cahier commun de l’Intersyndicale des Travailleurs du Niger (ITN) qui regroupe quatre Centrales (USTN, CNT, CGSL-Niger et USPT). Avant de remettre leurs cahiers au ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, les deux représentants des centrales syndicales ont chacun présenté le contenu. Pour, la CDTN, ces doléances sont résumées en 13 points et pour l’ITN en 16 points. La plupart des points étaient déjà dans l’ancien cahier de doléances remis l’année dernière. Il y’a aussi des nouvelles doléances qui se sont ajoutées de part et d’autre. Il faut souligner que pour l’essentiel, les doléances des deux groupes se rejoignent à quelques différences près, en lien notamment avec la spécificité des travailleurs.
Ainsi on peut noter entre autres doléances de la CDTN, le respect des différents protocoles signés précédemment dont notamment (l'harmonisation des régimes indemnitaires des agents de l'Etat ; l'apurement intégral des incidences financières liées aux avancements et reclassements et l'octroi d'une prime de départ à la retraite); le recrutement significatif à la Fonction Publique et dans les autres administrations de l'Etat ; l'élaboration d'un plan de recrutement des agents contractuels de la santé et de l'éducation à la fonction publique de l'Etat et à la Fonction Publique territoriale ; l'arrêt du recours à la contractualisation à la Fonction Publique ; la poursuite et l'extension de la construction de logements sociaux par l'Etat sur l'étendue du territoire national ; la valorisation du SMIG et du point indiciaire ; l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs et la lutte contre la vie chère ; le renforcement du dialogue social et syndical ; la réduction du prix des hydrocarbures à la pompe et l'amélioration de la qualité de l'accès à la téléphonie et à l'Internet ; la régularisation administrative et financière des avancements automatiques au choix ; le rehaussement de l'âge de la retraite à 65 ans pour les travailleurs qui le désirent ; l'octroi d'une indemnité pour les agents de l'Etat travaillant dans les zones d'insécurité et enfin le versement à la CNSS par l'Etat de sa quotte part patronale pour les agents contractuels de l'éducation et de la santé.
Du côté de l’ITN, l’on exige l’harmonisation de la grille salariale ; la construction des logements sociaux par l'Etat au profit des travailleurs avec prélèvements à la source ; la révision de la liste des tableaux des maladies professionnelles en tenant compte de la COVID-19 et autres maladies émergentes ; l’extension de la Sécurité et Santé au Travail à la Fonction Publique ; l’état des lieux de la bancarisation des agents de l'Etat ; l’accélération du processus d'adoption du nouveau statut général de la fonction publique de l'Etat et sa mise en œuvre ; la mise en œuvre de la fonction publique territoriale ; la révision du décret déterminant le montant des frais de mission alloués aux agents de l'Etat de façon à rétablir l'équité entre les agents, etc.
En réponse aux centrales syndicales, le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale a souligné que toutes ces doléances feront l’objet d’une analyse et d’une étude minutieuse afin qu’elles soient harmonisées et traduites dans une seule et unique plateforme qui sera transmise au gouvernement. M. Ibrah Boukari a enfin rassuré les travailleurs que son département ministériel ne ménagera aucun effort pour continuer à promouvoir le dialogue social.
Ali Maman(onep)
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A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, l’Association des Femmes de la Police Municipale du Niger (AFPMN), a organisé hier matin à la Maison des jeunes et de la culture Djadou Sékou de Niamey, une conférence publique placée sous le thème «Rôle de la Police municipale dans l’amélioration de la qualité de vie des habitants des communes : cas de la Ville de Niamey». C’est la 3ème vice-présidente de Conseil de Ville de Niamey, Mme Boukary Ali Maazou qui a présidé la cérémonie de lancement de cette conférence, en présence de la présidente de l’AFPMN, B/Chef Rabi Amadou Diallo et de plusieurs invités.
A cette occasion, la 3ème vice-présidente de la Ville de Niamey, également marraine de l’AFPMN, Mme Boukary Ali Maazou a rappelé que depuis le 8 mars 1909, la femme est à l’honneur à travers la Journée internationale qui lui est dédiée à cette date anniversaire partout dans le monde. «Cette journée a pour but de faire le bilan sur la situation des femmes dans la société et de rendre hommage aux plus grandes combattantes», a-t-elle précisé.
«Aujourd’hui, à l’épreuve des faits, des milliers de femmes excellent dans la sécurisation de notre pays. En effet, on retrouve des femmes méritantes dans l’armée, la Gendarmerie, la Garde Nationale, la Police, les Eaux et forets, bref dans tous les maillons des Forces de Défense et de Sécurité nationale», a-t-elle ajouté. Par ailleurs, Mme Boukary Ali Maazou a indiqué que l’Association des femmes de la Police municipale du Niger (AFPMN), mène des actions de sensibilisation à l’endroit de la femme tout en respectant le genre. Mme Boukary Ali Maazou a encouragé et félicité la Police municipale pour l’effort qu’elle accomplit pour la Ville de Niamey malgré les difficultés.
Auparavant, la Secrétaire générale de l’association (AFPMN), Mme Nassirou Adama Kimba a rappelé que la Journée internationale des femmes, célébrée chaque 8 mars, est une journée pour reconnaitre et souligner à l’échelle mondiale, les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes et des filles. «Il s’agit aussi d’une occasion pour sensibiliser le public quant au progrès accompli dans la réalisation de l’égalité des genres et au travail qui reste à faire à cet égard. L’événement constitue aujourd’hui, une journée d’unité, de célébration, de réflexion, de défenses des droits et d’actions observées dans plusieurs pays à travers le monde», a-t-elle dit.
Mme Nassirou Adama a aussi indiqué que l’AFPMN se joint aux autres associations féminines pour célébrer et mener le combat de l’égalité des sexes. En effet, a-t-elle expliqué, cette association a pour but, la prévention, la surveillance du bon ordre, la tranquillité, la sécurité, la sûreté et de la salubrité publique. «Elle agit sous l’autorité du Maire. Notre corps dispose aujourd’hui de son statut particulier adopté le 15 mai 2019. La Police municipale du Niger compte 795 agents dont 90 Femmes reparties dans toutes les régions du pays», a-t-elle précisé.
La conférence et les échanges ont porté sur le «rôle de la Police municipale dans l’amélioration de la qualité de vie des habitants des communes : cas de la ville de Niamey» ; «l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable».
Nafissa Yahaya(onep) et Indatou Harouna(onep)
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A l’instar de la communauté internationale du monde musulman, les musulmans du Niger ont célébré vendredi dernier la journée internationale d’Al-Quds. Cette commémoration du 42ème anniversaire de l’initiative de l’imam Khomeini s’est déroulée à la mosquée des grandes prières de Niamey en présence de plusieurs fidèles musulmans dont le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, accomplissant ses prières du vendredi dans ladite mosquée. La célébration de la journée est marquée par deux discours prononcés par l’imam de la Mosquée et le recteur de l’université internationale Almoustapha de Niamey.
Célébrée chaque dernier vendredi du mois béni de Ramadan, la journée Al-Qudus instaurée par un dignitaire iranien depuis 1979 a pour objectif de rappeler l’histoire de la mosquée Al Aqsa, le 3ème lieu saint de l’Islam après la Kaba et la Mosquée du prophète Muhamad (PSL) de Médine et de manifester de la solidarité avec le peuple palestinien. Pour Aboubacar Guidado, professeur à université internationale Almoustapha de Niamey, cette journée a été instituée pour rappeler au monde musulman que la mosquée d’Aqsa constitue un bien des musulmans du monde entier. «Chaque dernier vendredi du mois de Ramadan, les musulmans doivent penser à cette 3ème mosquée et au peuple palestinien. Cette mosquée nous appartient et nous n’allons jamais l’abandonner», a-t-il expliqué.
Située à Jérusalem, la mosquée d’Al-Quds est très importante pour le monde musulman. Seulement ces derniers temps, cette mosquée connait des menaces parce que son accès est interdit pour les musulmans par l’Etat Israélien. «Ces derniers jours, les musulmans ont été empêchés de prier dans la mosquée sainte d’Al-Aqsa. Il faut que les musulmans prennent conscience de cette allure qui se passe au niveau de la Palestine. Ce problème concerne le monde musulman entier», a martelé Oustaz Moustapha Ahmadou, Secrétaire Général de la Fédération des Associations Islamiques pour la Cohésion, l’Appel et le Développement avant d’appeler les fidèles musulmans d’accompagner les Palestiniens dans la conquête de la mosquée historique d’Al-Quds.
Il faut rappeler que le Prophète (PSL) a dit dans un hadith que, ‘’la prière accomplie dans la Mosquée sacrée de La Mecque est égale à cent mille prières faites ailleurs. La prière accomplie dans ma Mosquée est égale à mille prières faites ailleurs. Et la prière accomplie dans la Mosquée Al-Aqsa équivaut à cinq cents prières faites ailleurs’’.
La mosquée al-Aqsa constitue un lieu revendiqué à la fois par les musulmans mais aussi les juifs. Mais, elle est la 2ème mosquée à avoir été édifiée dans ce monde. A ce propos la plupart des oulémas sont convaincus que ce lieu a soit été construit par les anges, soit par Adam (ou l’un de ses fils). Dans ce dernier cas, il l’aurait bâtie 40 ans après l’édification de la Mosquée sacrée. Dans le Sahîh de Muslim on trouve un hadith de Abû Dharr al-Ghaffârî (RadhiaAllahouAnhou) dans lequel celui-ci dit : «J’ai dit : ‘’Ô Messager d’Allah ! Quelle fut la première mosquée à avoir été édifiée sur terre ?’’, il me répondit : «La Mosquée sacrée» ; alors je poursuivis et lui dit : «Et ensuite ?», il me répondit : «La mosquée al-Aqsa», je lui dis : et quelle est l’intervalle de temps entre les deux ? Il me dit : «Quarante ans».
Seini Seydou Zakaria(onep)
10 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, M. Ranaou Abaché a présidé, hier 8 mars 2022, au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie d’ouverture d’une conférence organisée par l’ONG Hayatoune en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour le Droits de l’Homme. Cette activité a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont les chefs des missions diplomatiques résidents au Niger et des représentants des associations intervenant sur les questions de handicap.
Dans son discours d’ouverture de ladite conférence débat, le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a salué cette initiative de l’ONG Hayatoune. M. Abaché Ranaou a saisi cette opportunité pour rappeler tous les efforts faits par le gouvernement de la République du Niger en vue de protéger et de promouvoir les droits des personnes handicapées au Niger. Il a aussi réitéré, la poursuite de cet engagement en vue de créer les conditions nécessaires qui permettront aux personnes handicapées, notamment les femmes de jouir confortablement de leurs droits et pour faciliter leur intégration et leur prise en compte dans les instances de prise des décisions.
Il est bien de rappeler que, le Niger a consacré le principe de non-discrimination à travers l'article 22 de la constitution du 25 novembre 2010 qui stipule que « l’Etat veille à l'élimination de toute forme de discrimination à l'égard de la femme, de la jeune fille et des personnes handicapées. Les politiques publiques dans tous les domaines assurent leur plein épanouissement et leur participation au développement national ».
Ainsi, dans son discours, lu par une de ses collaboratrices, le Représentant du Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, au Niger, a également salué cette initiative, tout en se réjouissant de constater la forte mobilisation des femmes à cette activité. «La Journée internationale des femmes est le moment idéal pour revenir sur les progrès réalisés dans notre marche commune et irréversible vers la réalisation de l'égalité des sexes mais, c'est aussi et surtout un tremplin pour réfléchir sur ce qui reste à faire et ce qu'on peut améliorer», a-t-elle déclaré. Elle a par ailleurs félicité le Niger pour les progrès enregistrés dans le cadre du respect et de la promotion des valeurs universelles des droits de l'Homme et pour avoir souscrit à la quasi-totalité des instruments juridiques internationaux et régionaux de promotion et de protection des droits de l'homme comme la CEDEF, la CNPH. «L'Etat du Niger a intégré la question du handicap dans les grandes orientations politiques et programmes et stratégies du pays et a adopté plus d'une quinzaine de mesures législatives et réglementaires spécifiques aux personnes handicapées», a-t-elle dit.
Toutefois, en dépit de ce cadre juridique international et national élogieux, de nombreux défis tels que, la persistance de certaines pratiques discriminatoires comme les réserves à la CEDEF, le mariage précoce, les mutilations génitales féminines, le non-respect de la loi sur les quotas, etc.
Elle a par ailleurs souligné que le regard porté sur le handicap et les personnes handicapées accentuent parfois les discriminations et marginalisations envers elles. Ainsi la mise en œuvre d’instruments est urgente et nécessaire car les femmes handicapées sont confrontées à une double vulnérabilité. D’où l'idée pour le HCDH de réunir tous les acteurs notamment les autorités nationales, locales, universitaires, les membres des organisations des personnes handicapées et les femmes handicapées autour d'une même table pour discuter de la promotion de la participation publique des femmes handicapées pour assurer le plein épanouissement, la promotion et l'autonomisation des femmes handicapées.
Auparavant, la Présidente de l’ONG Hayatoune, Mme Aissa Seyni a souligné que cette activité vise à mieux marquer cette journée. Elle a salué également la mobilisation de tous les acteurs intervenants sur les questions de handicap à cette conférence. Mme Aissa Seyni a remercié son partenaire le Haut-commissariat des nations Unies aux droits de l'Homme pour avoir accepté de financer cette action.
Ali Maman(onep)
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Les activités entrant dans la journée internationale de la femme (célébrée le 8 mars de chaque année) ont eu lieu ce 10 mars dernier à Diffa. C’était dans l’enceinte de la MJC sous la présidence du Gouverneur de la région M. Issa Lémine, entouré de ses plus proches collaborateurs, des représentants des partenaires au développement, des leaders communautaires, des représentantes des Organisations féminines et de plusieurs invités.
A cette occasion, le maire de la Commune urbaine de Diffa s’est réjoui du choix de son entité pour abriter le lancement de cette activité. Aussi, Malam Brah Mamadou a souligné que l’année 2020 constitue l’occasion bien indiquée pour susciter une action d’envergure mondiale en vu de parvenir à l’égalité des sexes et au respect des droits fondamentaux pour toutes les femmes et les filles.
Pour sa part, la Directrice régionale de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a fait l’historique de cette journée du 8 Mars avant de souligner le thème choisi cette année qui est : «Je suis de la Génération Egalité: Levez-vous pour les droits des femmes». Mme Hassane Tchima Garba a relevé que ce thème coïncide avec la nouvelle campagne pluri générationnelle d’ONU-Femmes, ‘’Génération Egalité’ qui, marque le 25ème anniversaire de la Déclaration et du Programmes d’action de Beijing, adoptée en 1995 lors de la 4ème Conférence mondiale sur les femmes tenues à Beijing (RP de Chine).
Procédant au le lancement des activités de la Journée, le gouverneur de la région de Diffa, M. Issa Lemine a souligné que la commémoration de cette journée se tient à un moment où notre pays se trouve malgré lui, confronté à une guerre imposée à lui par les membres de la secte Boko Haram. «A cette guerre, que nous gagnons de jour en jour il nous arrive hélas de compter parmi nos vaillants soldats des blessés et des pertes en vie humaine qui endeuillent la Nation entière et surtout les femmes et les enfants», a déclaré le gouverneur de Diffa. M. Issa Lemine a demandé à la population de multiplier les prières pour qu’Allah, le Tout Puissant, l’Omnipotent, le Miséricordieux accorde un prompt rétablissement aux blessés, un retour sain et sauf dans leurs familles des soldats en mission, et le paradis pour les décédés. «A l’instar des sept autres régions du pays, Diffa soutient aujourd’hui les familles endeuillées de nos vaillants soldats tombés sur le champ d’honneur», a-t-il ajouté.
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La célébration de la journée internationale de l’alimentation couplée à la journée internationale de la femme rurale s’est tenue, le dimanche 16 octobre 2022, au palais des congrès de Niamey et dans le village administratif de Ganguel situé dans le 5ème arrondissement communal de Niamey. Dans ce village du bord du fleuve Niger, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahouri Aminata Zourkaleini, s’est adressée aux femmes transformatrices de la rive droite du fleuve et a salué leur courage et leur abnégation au travail.
A la fin de la cérémonie officielle de lancement des deux journées couplées, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, accompagnée des autorités régionales et des partenaires financiers, s’est rendue à Ganguel pour rencontrer les femmes transformatrices et échanger avec elles. Cette activité qui rentre dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme rurale a aussi servi de cadre d’exposition à l’Union des femmes transformatrices des produits agricoles des villages de Fandora et Ganguel et au groupement des femmes transformatrices du lait local de kirkissoye.
Sur place, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant s’est félicitée de l’ardeur au travail des femmes de Ganguel, reconnue aussi par les partenaires financiers, et les a appelé à mettre en commun l’expérience de leurs groupements au sein d’un consortium pour accéder aux meilleurs financements. Elle a également incité les femmes rurales à parler publiquement des problèmes qu’elles rencontrent afin de les faire connaitre et insister à ce qu’on leur trouve des solutions adéquates et pérennes.
Mme Allahouri Aminata Zourkaleini a appelé les femmes à se débarrasser de l’idée préconçue qui voudrait qu’elles soient pauvres et le demeurent. «Si nous travaillons, nous ne serons pas des pauvres. C’est le travail qui nous permet de nous épanouir. Nous devons travailler main dans la main avec les hommes», a-t-elle dit, tout en insistant sur les efforts fournis pour que le travail quotidien des femmes soit reconnu à sa juste valeur. «Nous souhaitons que le travail de transformation de qualité que les femmes font puisse se vendre en dehors des frontières du Niger», a poursuivi la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant.
Le bureau National d’ONU Femmes au Niger a réitéré son engagement à travailler avec les autorités pour soutenir les femmes transformatrices dans leur ensemble. La représentante d’ONU Femme à la cérémonie a tenu à remercier les femmes de Ganguel pour la qualité de leur travail et a souhaité que le Gouvernement mobilise davantage de fonds pour la cause des femmes.
Ce soutien a permis à la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant de remettre aux femmes, au nom du Gouvernement, un don en aliments, semences et matériels aratoires. Il s’agit, entre autres, de 50 sacs de riz, 50 sacs de sel, 50 litres d’huiles, 12 brouettes, 20 arrosoirs et des semences. Les bénéficiaires de cet appui, en l’occurrence les femmes de Ganguel, ont exprimé leur reconnaissance et promis de redoubler les efforts au travail.
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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La journée internationale de la langue maternelle a été commémorée hier à l’école primaire Balafon 1 de Niamey avec pour thème «l’emploi de la technologie pour l’apprentissage multilingue : défis et opportunités». Une opportunité pour faire le plaidoyer et la mobilisation en faveur de la promotion des langues maternelles et du multilinguisme mais surtout de leur utilisation à l’école pour une amélioration qualitative des performances des élèves.
A cette occasion, le SG du ministère de l’Education Nationale M. Mohamed Zeidane a indiqué que les différentes études menées au Niger montrent que les enfants apprennent mieux et vite dans leurs langues. Ainsi, l’utilisation des langues maternelles ou langues premières des élèves, présente des atouts consistants autant sur le plan de la pédagogie que sur celui de la construction des savoirs et dans les écoles bilingues, les conditions d’apprentissage sont optimales et les résultats meilleurs. De même, a souligné le Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale, l’étude sur les sortants du primaire fait sortir qu’ils sont plus sociables et plus respectueux des valeurs endogènes que leurs collègues issus du système traditionnel. Ce qui constitue un facteur important d’acceptation de l’institution scolaire par les couches sociales les plus conservatrices.
En dépit des hauts et des bas connus par cette expérimentation bilingue, toutes les évaluations aussi bien internes qu’externes ont montré une meilleure performance des élèves issus de ce système comparativement à leurs camarades de classe utilisant exclusivement le Français comme langue d’enseignement/apprentissage, a affirmé M. Mohamed Zeidane. C’est pourquoi, a-t-il expliqué, aujourd’hui pour l’amélioration qualitative de son système éducatif, notre pays a opté pour une réforme de son curriculum où l’option est de commencer les apprentissages instrumentaux de base par les langues nationales avant de cheminer progressivement vers l’enseignement en Français. Le secrétaire général du Ministère en charge de l’Education s’est réjoui du choix du thème de cette année, qui, a-t-il dit vient à point nommé car, l’utilisation des langues nationales doit s’enrichir du potentiel technologique que leur offrent les progrès modernes notamment la promotion du numérique dans les enseignements/apprentissages.
Selon le directeur du Curriculum et de la Promotion des Langues Nationales, M. Khamisse Cherfedine, toutes les études effectuées sont unanimes pour montrer que les langues nationales offrent une meilleure garantie du rendement scolaire car elles permettent aux enfants d’accéder à la connaissance et au savoir de manière directe. Aussi, elles sont les mieux indiquées pour traduire les réalités des apprenants.
Pour le point focal Ecole et langues nationales, M. Abdoul Karim Cherif Ari, la réforme qui est aujourd’hui en cours est le fruit du bilinguisme qu’à expérimenté notre pays depuis 1973 avec l’ouverture de la première classe bilingue à Zinder.
Aïchatou Hamma Wakasso (Onep)
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Á l’instar des autres pays du monde, le Niger a célébré le mercredi 10 octobre dernier, la Journée mondiale de lutte contre la peine de mort. Á cette occasion, le club des étudiants en droit à l’Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM) a organisé, sous le haut patronage de la Commission nationale des droits humains (CNDH), avec l’appui de l’Ambassade de France au Niger et la Délégation de l’Union européenne, une journée d’échanges sur l’abolition de la peine de mort au Niger.
a cérémonie d’ouverture de cette journée d’échanges a été présidée par le Rapporteur général de la CNDH, Hamidou Moussa Talibi qui, dans son allocution de lancement, a rappelé que, même si le Niger n’a pas ratifié la convention contre la peine de mort, il n’y a pas eu d’exécution de condamnée à la peine capitale depuis 1976. « Ce qui fait de notre pays un Etat aboliste de fait », s’est-il réjouit avant de noter comme pas décisif vers la ratification de cette convention, l’approbation par le Gouvernement d’un projet de loi le 23 octobre 2014 « qui autorise l’adhésion du Niger au deuxième Protocole facultatif se rapportant au pacte international relatif aux droits civils et politiques, traité international à portée universelle qui prévoit l’abolition de la peine de mort ».
Le Rapporteur général de la CNDH a également rappelé que le Niger a voté en faveur de la Résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies 69/186 du 18 décembre 2014 appelant à un moratoire universel sur l’exécution capitale. « Cependant, beaucoup de défis dans la mise en œuvre de ses obligations internationales en matière de protection des droits de l’homme restent à relever par notre pays », a-t-il relevé avant de souligner que la CNDH, pour sa part, se bat au quotidien pour l’effectivité de ces droits. « Ce qui lui a valu sa reaccréditation au statut A en mars 2017 par le sous-comité d’accréditation des Nations Unies », a rappelé Hamidou Moussa Talibi. Il faut souligner que la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la peine de mort, célébrée cette année sous le thème « Dignité pour tous : condition de vie dans les couloirs de la mort » est une occasion pour les différents acteurs qui militent dans le cadre des droits humains, notamment pour la jouissance du droit à la vie d’interagir, d’avoir des échanges fructueux pour arriver à l’abolition de la peine de mort au Niger. Le Rapport général de la CHND a saisi l’opportunité pour remercier l’Ambassade de France au Niger et la Délégation de l’Union européenne pour les appuis techniques et financiers apportés au mouvement abolitionniste et au club des étudiants en droit de l’UAM de Niamey.
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Le ministre de l’Agriculture, Dr Alambedji Abba Issa a présidé, samedi dernier à Zinder, la 42ème Journée Mondiale de l’Alimentation dont le thème de l’édition 2021 est : ‘’Agir pour l’avenir, améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie’’. La stratégie de développement agricole, à savoir l’Initiative 3N, est essentiellement construite autour de ces éléments.
Avec les succès enregistrés par l’Initiative 3N, a déclaré le ministre de l’Agriculture, le Président de la République, Mohamed Bazoum, l’a reconduite dans son Programme de Renaissance Acte 3, avec les ajustements nécessaires en mettant l’accent sur la maitrise de l’eau, par une mise à l’échelle de l’agriculture irriguée et de décrue.
Le Niger a-t-il affirmé ‘’dispose de plus de quinze(15) millions d’hectares cultivables dont 11 millions d’hectares irrigables avec des nappes peu profondes à moins de dix mètres.
A cela, s’ajoutent plus de 33 milliards de mètres cube d’eaux souterraines et de surface.
En complétant ces ressources naturelles avec les énergies renouvelables, le développement fulgurant des moyens d’exhaure et des techniques d’irrigation très économes en eau, les 70 millions de têtes d’animaux et sa jeune population, le Niger a-t-il ajouté peut se ‘’permettre de chérir le rêve de couvrir son vaste territoire avec de larges étendues verdoyantes de cultures et de fourrages irrigués.
En effet, cela va se traduire par l’amélioration de la gestion des ressources naturelles pour tirer un meilleur profit dans l’immédiat, mais également pour garantir leur disponibilité aux générations futures, adopter une approche axée sur une agriculture intelligente face au climat et diversifier la production. Cela en vue de pour contribuer à la bonne santé des sols, à la régulation des ravageurs et des maladies, à une meilleure pollinisation et à l’atténuation de l’émission de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
L’accroissement des productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques grâce à des investissements conséquents, tout au long des chaines de valeurs agricoles, sur la base d’une politique foncière adaptée, est une forte volonté déjà affirmée dans la Déclaration de politique générale du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ouhoumoudou Mahamadou adoptée en mai 2021. Pour cela, le gouvernement s’investit activement à identifier et relever les défis au niveau des différents segments des chaines de valeurs agro-sylvo-pastorales.
‘’Agir pour l’avenir du Niger, c’est construire ce rêve verdoyant agro-sylvo-pastoral avec la jeunesse qui constitue 75% de la population, a insisté le ministre de l’Agriculture qui indique par ailleurs que le gouvernement s’est engagé à mettre un accent particulier sur la formation en agro-sylvo-pastoralisme dans le sous secteur de l’enseignement technique et professionnel. Il s’agira d’encadrer cette jeunesse pour mener à bien les activités de
production, de transformation agroalimentaire et de commercialisation, à travers des formations spécifiques à l’entreprenariat agricole et agro-industrielle, avec des modes de financement adaptés, en vue de créer des emplois rémunérateurs et durables.
En adoptant ces attitudes et comportements très tôt, nous allons largement contribuer à transformer nos systèmes alimentaires pour parvenir à un ‘’Niger à zéro faim’’ dans un horizon plus proche’’,a estimé le ministre Alambédji Abba Issa.
Le Représentant de la FAO au Niger,M. Attaher Maiga a déclaré que son ‘’institution, le FIDA ,le PAM et plusieurs autres agences du Système des Nations Unies saisissent l’opportunité de cette journée pour renouveler leur engagement afin d’amplifier leurs appuis aux populations face aux chocs et aux défis multiples’’. Le Ministre de l’Agriculture a visité les stands pour apprécier la richesse de l’exposition des produits agro-sylvo-pastoraux et de l’artisanat où divers prix ont été attribués à tous ceux qui ont fait preuve de brillantes prestations dans leurs domaines respectifs. Il a enfin rendu une visite de courtoisie à l’Honorable Sultan du Damagaram Aboubacar Sanda Oumarou.
Sido Yacouba ANP-ONEP
19 octobre 2021
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En prélude à la célébration de la journée mondiale de la langue haoussa le 26 Août de chaque année, le comité d’organisation s’est réuni hier mardi 15 août 2023 pour échanger avec le bureau de l’Association des chefs traditionnels sur les préparatifs de ladite journée. L’édition 2023 de cette journée a pour thème : ‘’Rôle de la femme dans l’éducation pour la préservation des bonnes mœurs socioculturelles en milieu haoussa ‘’.
A cet effet, le président du comité M. Aboubacar Yacouba Maiga a expliqué dans une interview l’état d’avancement des préparatifs. L’objectif de cette activité est de favoriser la prise de conscience chez les jeunes, les femmes et les hommes sur l’importance du rôle que la femme joue pour promouvoir les valeurs socioculturelles à travers l’éducation et la socialisation.
Au cours de cette rencontre, le président du comité d’organisation M. Aboubacar Yacouba Maiga a rappelé que la journée mondiale de la langue haoussa a eu sa source à partir du Nigeria. C’est une célébration spécialement organisée par les acteurs de la société civile, et les hommes de médias parce qu’elle a été initiée dans l’optique de promouvoir la langue haoussa à travers les réseaux sociaux. Cette commémoration est couplée à celle de la création de l’alphabet haoussa en 1906 par un Britannique.
Selon M. Aboubacar Yacouba Maiga, la langue haoussa est la 11e langue mondiale sur 7 000 langues et la 2e en Afrique après le Swahili. « Du point de vue répartition géographique et l’intérêt que les médias portent à cette langue depuis 1947 on peut même dire que c’est la première langue. Aujourd’hui pratiquement une dizaine de radios internationales émettent des émissions en langue Haoussa et il y a des radios qui émettent spécialement des émissions en Haoussa », a-t-il dit.
Cette journée, dit-il, qui sera célébrée par 18 pays en Afrique et 6 pays hors du continent revêt un caractère particulier. « La particularité est que nous voulons distinguer 100 femmes qu’on appelle les ‘’ Zaroumay’’. Elles ont fait la promotion de la langue haoussa dans tous les domaines. La langue haoussa est aujourd’hui parlée par plus de 200 000 000 millions de personnes à travers le monde. Entre le Niger, le Nigeria et le Ghana, il y a plus de 170 000 000 de personnes qui parlent cette langue », a-t-il affirmé.
Cette édition 2023 sera célébrée au Musée National Boubou Hama de Niamey. « Compte tenu de la situation que vit le pays, nous aurons deux principaux sous-thème : le premier porte sur la cohésion sociale en mettant en valeur la parenté à plaisanterie et toutes les normes et valeurs enseignées dans la culture haoussa, et le 2ème sous thème sera la valorisation du bon voisinage entre le Niger et le Nigeria en puisant dans les ressources culturelles et socio-politiques de la sous-région pour valoriser ce bon voisinage », a conclu le président du comité d’organisation.
Fatiyatou Inoussa
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A l’occasion de la 28ème édition de la Journée mondiale de la Liberté de presse, proclamée en 1993 par l'Assemblée générale des Nations Unies, correspondant au 30ème anniversaire de la déclaration de Windhoek, célébrée hier sous le thème «l’information comme bien public», la Maison de la Presse du Niger a fait l’état des lieux des conditions de l’exercice du métier de journaliste au Niger. La cérémonie s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions M. Abdoulaye Coulibaly, porteur du message du ministre Zada Mahamadou.
La pertinence du thème de cette année, est qu’il prend en compte l’évolution d’un système de communication qui a un impact sur notre santé, sur les droits de l’homme, la démocratie et le développement durable. Dans ce domaine, notre pays a déjà adopté la loi portant Charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs. Mais «le décret d’application tarde toujours a être pris et ce, sans aucune raison apparente», déplore le président du conseil d’administration de la Maison de la Presse Ibrahim Harouna.
La célébration de la Journée mondiale de la Liberté de la presse, édition 2021, intervient quelques semaines après la publication par Reporters Sans Frontière (RSF), de son dernier classement mondial sur la Liberté de Presse. Dans ce classement, le Niger grimpe de 9 rangs en deux ans, se positionnant à la 59ème place en 2021, sur un total de 180 pays classés. Mieux, le Niger tient honorablement le 9ème rang à l’échelle du continent. Ainsi, Reporters Sans Frontière se félicite qu’«aucun journaliste, aucun journaliste citoyen et aucun collaborateur n’ait été tué au Niger», contrairement à ce qui se passe dans certains pays. Pour RSF, cela constitue une avancée importante pour le Niger en matière de protection de journaliste dans l’exercice de sa profession.
Cependant, force est de constater que «ces acquis sont en train d’être remis en cause, depuis l’adoption de la loi sur la cybercriminalité qui aujourd’hui, constitue un véritable goulot étranglement pour le travail des journalistes sur les réseaux sociaux, d’où la nécessité de revoir cette situation et d’adopter dans les meilleurs délais, la loi sur la presse en ligne», a martelé M. Ibrahim Harouna, président du Conseil d’administration de la Maison de la Presse.
Par ailleurs, M. Ibrahim Harouna félicite et encourage les médias nigériens dans leur diversité pour leur pleine implication dans les actions de sensibilisation des populations contre la pandémie du Covid-19.
Valoriser le journalisme pour une information crédible et utile
«La situation économique très difficile que vivent les médias nigériens par manque d’avancées sur la question d’accès à la publicité de l’Etat et de ses démembrements et sur le processus de signature de la convention collective, doit faire l’objet d’une préoccupation accrue de la part des plus hautes autorités de notre pays», a soutenu le président du conseil d’administration de la Maison de la Presse, qui appelle à accélérer le processus de mise en œuvre du décret portant accès au marché publicitaire de l’Etat et de ses démembrements.
Par la même occasion, la Maison de la Presse lance un appel pressant au gouvernement pour la mise en place immédiate d’un plan d’appui financier conséquent aux médias pour faire face aux conséquences de la pandémie de la Covid-19 sur leur fonctionnement régulier ; de rehausser significativement l’enveloppe destinée au fonds d’aide à la presse, ainsi que de revoir sa formule d’octroi par le CSC. Cet appel, précise le président du conseil d’administration de la Maison de la Presse, va également à l’endroit de tous les acteurs impliqués dans le processus de signature de la convention collective de s’engager à finaliser ledit processus d’ici la fin de cette année 2021. M. Ibrahim Harouna a enfin rendu un hommage mérité à l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou pour son engagement en faveur de la liberté de la presse au Niger, à travers la signature de la déclaration de la table de la montagne et à l’ensemble des acteurs qui ont rendu un grand service à la liberté de la presse dans notre pays.
Pour le Secrétaire général du ministère de la communication, M. Abdoulaye Coulibaly, les autorités ne ménagent aucun effort pour renforcer les importants acquis obtenus en faveur de l’accès à l’information, de la liberté d’expression et de la promotion du paysage médiatique nigérien, comme le démontrent l’extraordinaire floraison de journaux, la diversité des chaînes de radio et de télévision et la remarquable liberté de ton qui les caractérise. «C’est dire que notre département ministériel s’attachera, dans le même ordre d’idées, à poursuivre les efforts en vue d’un renforcement des capacités des journalistes, par la formation, pour un meilleur respect des règles d’éthique et de déontologie. De même, nous poursuivrons les efforts pour accélérer et faciliter la signature de la Convention collective des journalistes», a-t-il déclaré.
D’après M. Abdoulaye Coulibaly, les consultations entre les différentes parties prenantes ont d’ores et déjà été relancées, en vue d’une campagne nationale de sensibilisation à l’endroit des employés et employeurs du secteur de la presse, et ceci dans l’optique de la signature, avant la fin de cette année de cet important document appelé à régir les relations entre travailleurs et patronat.
Ismaël Chékaré(onep)
04 mai 2021
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À l’occasion de la journée mondiale de la Poste célébrée le 9 octobre dernier sous le thème «la Poste pour la planète », la Direction générale de Niger Poste a organisé une séance de salubrité, hier après-midi, dans les locaux et les environs de l’hôtel des Postes de Niamey.
Rendre propre leur environnement immédiat de travail, c’est de cette manière que les agents de Niger Poste sous la conduite du Directeur général, M. Idrissa Kané, ont choisi de marquer la journée mondiale de la poste. Ils ont ainsi procédé au ramassage et à la collectedes ordures dans les locaux de l’hôtel des Postes et à ses alentours. La salubrité a également concerné l’espace public Anoutab où se rencontrent des milliers de personnes chaque soir.
À cette occasion, M. Mahman Coulibaly, Directeur du cadre de vie et de gestion des déchets du ministère en charge de l’Environnement a estimé que l’initiative est salutaire vu que, beaucoup de personnes passent plus de temps au service qu’à la maison. Pour lui cette action doit se poursuivre en installant des poubelles et en sensibilisant les gens à les utiliser au lieu de jeter les déchets par terre.
Pour célébrer la journée mondiale de la Poste, a dit M. Idrissa Kané,
« nous avons jugé utile de faire des activités de salubrité dans l’ensemble de notre réseau ». En tant qu’une entreprise citoyenne, Niger Poste estime qu’il est important d’être dans un environnement propre et de donner l’exemple en rendant ses locaux propres.
Le DG de Niger Poste a ensuite saisi l’occasion pour annoncer le processus de modernisation de la société à travers l’informatisation de ses activités. M. Idrissa kané a également parlé de la gamme de nouveaux produits de la société dont la nouvelle application Mobile Banking, CCP qui permet d’effectuer des transactions à travers tous les opérateurs de réseaux. A cet effet, il dira que la société est en train de réaliser une action importante sur l’inclusion financière. «C’est vraiment une révolution parce que ce type d’outil n’existait pas au Niger. Nous comptons donc être un acteur important de l’inclusion financière », a précisé M. Idrissa Kané.
Par Oumar Issoufou et Omar Abdou (stagiaire)
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Le Niger, à l’instar de la communauté internationale, célèbre aujourd’hui 7 avril, la journée mondiale de la santé. Placée sous le thème «Notre planète, notre santé», cette journée est une opportunité de sensibilisation de l'opinion nationale et internationale, des décideurs politiques sur un thème spécifique et pour leur rappeler leur devoir, celui en collaboration avec l'OMS, de porter leur peuple à un niveau de qualité de santé le plus élevé possible. A cette occasion, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara a livré, hier matin, un message.
Pour le ministre en charge de la Santé, le choix de ce thème est surtout assez évocateur des signes du réchauffement climatique que nous observons surtout dans les pays du Sahel, dont le Niger. Pour soutenir ses propos, le ministre en charge de la santé a cité à titre illustratif, la hausse de température, la mauvaise répartition spatio-temporelle de la pluviométrie annuelle, la fréquence plus élevée des tempêtes violentes, le dérèglement climatique, la multiplication des catastrophes naturelles, la modification de la répartition géographique de la faune et de la flore, l'apparition des nouvelles épidémies des maladies dites climato-sensibles telles que la Fièvre de la vallée du Rift, la fièvre hépatique virale.
C'est dire que, le monde fait face, et cela de façon récurrente, à des épidémies voire des pandémies dont la dernière est celle de la COVID-19. «Cette crise sanitaire en cours n'a pas encore fini de livrer le bilan de ses conséquences catastrophiques, notamment sanitaires, sociales, environnementales et économiques. Par le choix du thème ‘’Notre planète, notre santé’’, l'OMS cherche à attirer l'attention du monde entier sur les mesures urgentes à prendre pour maintenir les humains et la planète en bonne santé», a-t-il indiqué.
Selon le ministre Illiassou Idi Maïnassara, au Niger, les impacts des changements climatiques sur la santé concernent aussi les maladies telles que le paludisme, la méningite et la rougeole. «Les tempêtes de sable et/ou de poussière, combinées aux extrêmes de certaines variables climatiques telles que la température et l'humidité relatives de l'air accentuent aussi les maladies respiratoires et causent des irritations des yeux. Elles peuvent être associées aussi à la propagation de la méningite», a-t-il déclaré.
Sur le plan nutritionnel, le ministre en charge de la Santé a indiqué que la sécheresse a pour conséquence la famine qui constitue certainement une des causes de la malnutrition et de la fragilité de certains groupes vulnérables que sont les femmes enceintes, allaitantes et les enfants. «Face à ces impacts socio-économiques du changement climatique sur le secteur de la santé, le Niger s'est résolument engagé à mettre en œuvre les recommandations relatives à la présente thématique», a déclaré le ministre en charge de la Santé. M. Idi Illiassou Maïnassara a également cité la prise en compte des changements climatiques dans le document programmatique de référence du Ministère de la Santé Publique, la prise en compte des informations météorologiques dans la planification des activités sanitaires et la participation du Niger aux travaux d'élaboration de directives communautaires (UEMOA) sur les zones humides urbaines et péri urbaines et l'approche éco-systémique en santé.
Outre ces différentes réalisations, le Niger a renforcé la qualité de son partenariat dans le domaine des changements climatiques et de leurs effets. Ce cadre de partenariat s'est fixé des priorités, à savoir l'accroissement, la diversification et la valorisation des productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques et la promotion de la nutrition, l’appui au renforcement d'un environnement politique et institutionnel favorable au développement agricole, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la gouvernance durable des ressources naturelles, le renforcement de la résilience des groupes vulnérables à l'insécurité alimentaire. «Dans cette perspective, des signaux forts sont déjà donnés sur le plan international, à en croire les multiples conventions négociées et signées sous l'égide des Nations Unies, en l'occurrence les Conventions Post Rio, adoptées en 1992, notamment la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques ainsi que les nombreuses conférences des parties à ces conventions tenues à travers le monde. La dernière en date, est la COP26 sur les changements climatiques qui s'est tenue à Glasgow en novembre 2021, avec la participation remarquée du Président de la République, Chef de l'Etat», a-t-il conclu.
Farida Ibrahim Assoumane(stagiaire)
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Noël est la célébration de la naissance du Christ. Les chrétiens nigériens, unis à leurs évêques et leurs pasteurs ont célébré la messe de l’avènement du Messie à travers des chants d’allégresse. Mais si la joie de la venue du Christ est perceptible à travers les témoignages, celle-ci est troublée par le contexte international marqué par des crises.
Au Vatican, le Pape François a célébré, le samedi 24 décembre, la messe de la nuit de Noël à la basilique Saint-Pierre, une messe au cours de laquelle, le Souverain Pontife réaffirme que Noël est l’occasion pour chaque chrétien de «revenir à l’essentiel de sa vie» en commençant toujours par «se souvenir du bien».
Lors de ses vœux à la Curie, le Pape a évoqué aussi la paix en parlant de la guerre en Ukraine, «martyrisée». «La guerre et la violence sont toujours un échec. La religion ne doit pas se prêter à alimenter les conflits», a-t-il déclaré. «Là où règnent la mort, la division, le conflit, la souffrance des innocents, nous ne pouvons que reconnaître Jésus crucifié. Construire la paix, c’est un processus qui commence dans le cœur de chacun de nous», explique le Pape François.
Le thème de la paix a aussi été développé par l’Archevêque de Niamey, Mgr Laurent Lompo qui a souligné, Noël 2022 à nouveau fêté dans un climat détérioré par l’insécurité généralisée dans notre sous-région. «Plusieurs de nos paroisses restent fermées. Nous pensons aux communautés chrétiennes qui célèbrent cette fête dans la discrétion où qui sont privées d’Eucharistie à cause de l’insécurité. Nous pensons aux milliers de personnes déplacées qui vivent sous la peur ; qui dorment sous des paillottes en cette période de vent et de froid ; ces personnes qui vivent du strict minimum et souvent moins de deux repas par jour ; à ces milliers de déplacés des villages vers les villes, dans l’incertitude totale d’un retour au bercail ; à ces milliers d’enfants qui ne peuvent plus bénéficier de l’éducation qui est un droit pour tous, à cause des écoles fermées ; à ces milliers de personnes privées de soins médicaux à cause de cette insécurité grandissante ; à ces marchés fermés, affaiblissant l’économie des petites gens ; à ces milliers de jeunes ruraux dépourvus de toute possibilité d’organisation pour préparer leur avenir» a souligné l’Archevêque de Niamey.
Mais au-delà de l’angoisse du présent, Noël est aussi une fête d’espoir. «Le message du prophète Isaïe comme celui de l’ange aux bergers dans l’Evangile, vient redonner force et courage à l’humanité. Dieu parmi nous, appelé Emmanuel, vient nous apporter la vraie lumière, celle qui est capable de repousser le mal qui rôde autour de nous», a dit Mgr Laurent Lompo. «Dieu vient parmi nous pour nous apporter la paix. Mais sachons que la paix, n’est jamais définitivement acquise. Nous devons la construire chaque jour à travers notre comportement en famille, dans nos lieux de travail et dans la société en général», a-t-il souligné. «Si nous voulons la paix, a-t-il soutenu, ne fermons pas les yeux devant les injustices criardes qui se creusent entre les riches et les pauvres, la corruption qui gangrène très souvent les institutions même internationales ; le pillage et le détournement des biens publics ; les violations quotidiennes des droits fondamentaux de la personne humaine ; l’indifférence des nantis face à la misère des populations ; les violences, les attaques et les massacres des vies humaines pourtant sacrées», a-t-il continué.
Selon, l’Archevêque de Niamey ces contre-valeurs qui tendent à devenir des normes dans la vie quotidienne nous éloignent de Dieu d’une part et d’autre part elles occasionnent les guerres entre les peuples. «Nous n’avons pas le droit de fermer les yeux, de croiser les bras, de garder le silence et de dormir tranquillement si nous voulons transformer le monde. Engageons-nous pour la transformation du monde et prions pour notre pays le Niger. En ce moment d’insécurité généralisée. Que le Prince de la Paix nous accorde la grâce de vivre en paix», a insisté Mgr Laurent Lompo.
Correspondance particulière de Abandé Moctar
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Les chrétiens du Niger, à l’instar de ceux du monde entier, ont célébré hier la fête de la nativité ou Noël. Plus d’un millier de fidèles se sont retrouvés autour de l’Archevêque Mgr Laurent LOMPO en la Cathédrale de Niamey où il a délivré un message de paix. C’était en présence du Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses M. Bazoum Mohamed accompagné de ses collaborateurs, des représentants de la communauté musulmane et des membres du corps diplomatique accrédités au Niger.
Au Vatican dans son message de la veillée de Noël, le Pape François a souligné que «L’homme est devenu avide et vorace. Avoir, amasser des choses semble, pour beaucoup de personnes, le sens de la vie». Il a constaté qu’«une insatiable voracité traverse l’histoire humaine, jusqu’aux paradoxes d’aujourd’hui. Ainsi quelques-uns se livrent à des banquets tandis que beaucoup d’autres n’ont pas de pain pour vivre». Pour le Pape, on doit dépasser le sommet de l’égoïsme. « Il ne faut pas glisser dans les ravins de la mondanité et du consumérisme ».
Abondant dans le même sens, l’Archevêque de Niamey Mgr Laurent LOMPO indique que Dieu vient parmi nous à la forme d’un petit enfant. « Il n’exige pas de nous un changement de statut, qu’un politicien devienne un leader religieux, qu’un homme devienne une femme, qu’un cultivateur devienne un administrateur de haut rang, que l’Afrique devienne l’Europe, que le Christianisme devienne l’Islam, etc. Mais il exige de nous en cette nuit de Noël un changement de comportement » a dit Mgr Laurent LOMPO. Il a martelé que « nous sommes plus que jamais invités à quitter notre vieux monde où les ténèbres nous empêchent de voir la misère autour de nous, où l’orgueil nous ferme le cœur pour ne pas reconnaitre nos fragilités et nos fautes ; où le pouvoir que nous avons sert d’écraser les plus petits ; où la haine nous pousse à la violence ; où le manque d’amour nous rend égoïstes, souvent incapables de partager même notre superflu avec les pauvres qui mendient à nos portes».
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Les chrétiens du Niger, à l’instar de ceux du monde entier ont célébré hier, la nativité du Christ, communément appelée Noël. Au Vatican, environ 6 500 fidèles, ont assisté à la messe présidée par le pape en présence de responsables religieux et du corps diplomatique tandis que des centaines d’autres l’ont suivie sur des écrans géants installés à l’extérieur, sur la place Saint-Pierre. Au cours de cette messe, le Pape François a affiché son soutien aux victimes de la guerre partout dans le monde.
A Niamey, au cours de son homélie du Minuit chrétien retransmis en direct sur la Radio et Télévision du Niger, l’Archevêque, Mgr Laurent Lompo a rappelé le sens de la Noël qui se veut l’humilité d’un Dieu qui a tant aimé l’humanité qu’il a voulu habiter parmi elle sous les traits d’un petit enfant né de Marie.
« Pour se faire comprendre par l’homme, Dieu s’est fait l’un de nous en naissant d’une femme dans les conditions les plus modestes possibles. Dieu se dépouille, il s’abaisse et se met au rang de l’homme pour lui prouver sa présence effective et affective. Une telle attitude nous surprend quand on voit combien nous sommes assoiffés de pouvoirs et de grandeurs humaines pour écraser les plus petits chaque fois que nous avons l’occasion », a dit Mgr Laurent Lompo.
L’Archevêque de Niamey a ensuite insisté sur le fait que Noël nous donne un nouveau regard sur notre propre vie en tant que chrétiens et sur ceux qui nous entourent dans la société nigérienne. « Des exclus, des rejetés, des isolés, des malades, des milliers de familles déplacées internes sans abri, sans nourriture dans plusieurs localités du pays ; des milliers de personnes qui vivent du strict minimum à cause des sanctions imposées à notre pays par la CEDEAO et d’autres institutions internationales ; des sans-emploi ; des mal aimés etc. peuplent notre entourage. Nous les fabriquons très souvent nous-mêmes par notre manque d’amour et d’attention, notre égoïsme les engendre et notre indifférence les entretient dans leur pauvreté comme dans leur exclusion » a-t-il martelé.
Mgr Laurent Lompo a ensuite appelé Chrétiens et musulmans à tous les niveaux de responsabilité, dans la société Nigérienne, à éclairer la conscience du peuple à travers un témoignage de vie ; à relever les défis de l’heure à travers un sursaut patriotique dans la vérité et par amour pour le pays. « Nous avons besoin de paix dans le monde d’aujourd’hui. Mais cette paix ne peut venir et s’installer chez nous que quand nous nous disposons à écouter la voix de Dieu et à faire sa volonté à l’exemple de l’Enfant Jésus. En dépit des moments difficiles que nous traversons aux niveaux : des écoles fermées et des milliers de personnes déplacées internes à cause de l’insécurité ; la vie chère obligeant beaucoup de personnes à la mendicité ; les lourdes sanctions de la CEDEAO à l’endroit des institutions étatiques ; la célébration de Noël nous rappelle que Dieu est toujours présent à nos côtés. Il nous invite à lui faire grandement confiance dans notre lutte pour la Paix au Niger » a ajouté Mgr Laurent Lompo.
Pour lui, le message de Noël résiste à la violence physique et verbale ; à l’intolérance religieuse ; aux inégalités sociales ; à l’injustice et à la corruption ; à la haine éthnique ou régionale ; à l’immoralité et aux enrichissements illicites. Fêter Noël 2023, a encore insisté l’Archevêque de Niamey, c’est s’engager au nom de notre foi à être sel et lumière dans nos familles, nos institutions et toute la société. Un Niger renouvelé, a-t-il souligné, un Niger souverain, un Niger où règnent la paix, l’unité et la cohésion sociale, voilà ce que nous demandons à l’Enfant Jésus pour notre pays dans cette cathédrale de Niamey et dans toutes les églises du Niger.
Abandé Moctar
Source : https://www.lesahel.org
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La communauté iranienne au Niger, a célébré, le jeudi dernier, le 41eme anniversaire de la victoire de la révolution islamique et la fête de la République Islamique d’Iran. A cet effet, le Chargé d’Affaires de la République Islamique d'Iran au Niger, M. Mehdi Kardoust a offert, une réception au Grand Hôtel de Niamey. La cérémonie a été rehaussée par la présence de plusieurs invités de marque, des représentants du Corps Diplomatique et des organisations internationales accréditées dans notre pays.
Après l’exécution des hymnes nationaux du Niger et de la République Islamique d’Iran, le Chargé d’Affaires a dans son discours rappelé qu’après quatre décennies, la révolution iranienne reste toujours dynamique. «Le peuple de mon pays est au début pour combattre la tyrannie intérieure et la domination étrangère pour la garantie de la liberté, de la justice et de l'indépendance afin d'établir le système Républicain Islamique. Nous avons commencé un nouveau chapitre basé sur le rejet de toute dépendance des autres pays avec la participation du peuple pour la réalisation de la volonté nationale et cela est de l'actualité» a déclaré M. Mehdi Kardoust. Il a aussi indiqué que le fruit des valeurs fondamentales de la révolution iranienne est basé sur l'indépendance, mais surtout sur la liberté, la réalisation et l'application des préceptes de la religion et de la loi divine.
«Aujourd’hui nous sommes témoins d’un nouveau système de transition dans le monde qui est complexe et multidimensionnelle. Le monde traditionnel et le gouvernement sont en train d’être remplacés par une nouvelle politique dans laquelle beaucoup de parties prenantes sont en concurrence avec des intérêts contradictoires» a fait remarquer le Chargé d’Affaires de la République Islamique d'Iran au Niger.
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A l’occasion de la 27ème nuit du Ramadan appelé Nuit de la Destinée ou ‘’Laylat al-Qadr’’, l’Association islamique du Niger (AIN) a, comme de tradition, organisé une veillée de lecture du Saint Coran et de prière à la Grande Mosquée de Niamey le samedi dernier. Cette veillée a enregistré la présence du Premier ministre, chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, du 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Kalla Ankouraou, de plusieurs membres du corps diplomatique des pays musulmans accrédités au Niger et plusieurs membres du gouvernement.
Dans la religion musulmane, la Nuit du Destin est celle durant laquelle, l’ange Gabriel révéla le Coran au Prophète Mohamed (paix et salut sur lui). C’est la nuit au cours de laquelle, les actes d’adoration sont fortement rétribués par Allah. C’est pourquoi, les organisations musulmanes et les fidèles organisent chaque année des veillées de prières et de lecture de Saint Coran à travers le pays.
Ici à Niamey, cette cérémonie religieuse a débuté aux environs de 21h avec la traditionnelle séance de lecture intégrale et collective du Saint Coran par les membres de l’association islamique, sous l’égide du Cheik Djibril Karanta. Le président de l’association islamique du Niger a ensuite prononcé un sermon dans lequel il a rappelé brièvement le sens et l’importance de la nuit du destin chez le musulman, telle que décrite dans le livre saint Coran. En effet, il y’en a toute une sourate qui parle de cette nuit bénie de Laylat al-Qadr. Selon le président de l’association islamique, au cours de cette nuit, le musulman est appelé à faire trois choses. D’abord commencer par multiplier les raka’ats nocturnes, ensuite lire beaucoup le Coran ou faire des Zikr. Il s’agit en plus d’une nuit gracieuse et de pardon. Cheik Djibril Karanta a enfin prononcé une prière pour que règne la paix, la stabilité, l’amour du prochain et l’entre-aide entre les frères musulmans.
«C’est la plus grande nuit de l’année. Et en cette circonstance, les prières doivent être multipliées car elles sont exhaussées pour tous», rappelle le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou qui demandait à la population de prier pour la fin de l’insécurité qui menace notre pays et pour que la prochaine campagne agricole soit bonne. Le Premier ministre a aussi formulé les vœux de paix et en bonne santé à toute la population nigérienne.
En plus de la Mosquée des Grandes Prières, ces séances de lecture de Saint Coran sont aussi organisées dans plusieurs mosquées de la capitale comme, c’est le cas chaque année dans la Zawiyya de Cheick Chaibou dans le 2ème arrondissement.
Ismaël Chékaré(onep)
10 mai 2021
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Réuni autour de la Directrice Générale, Mme Rabiba Aboubacar Bouzou et du président du Conseil d’Administration, M. Adam Issoufou, le personnel de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) a célébré l’édition 2023 de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne dans la joie et l’allégresse le samedi 13 mai au sein dudit office. Pour cette édition, la Directrice Générale et le personnel féminin ont voulu honorer les femmes retraitées de l’office en les invitant toutes à se joindre à leurs cadettes pour la fête, une invitation assortie de la remise des témoignages de satisfaction et des cadeaux en nature à toutes ses braves femmes qui ont servi l’ONEP. Elle fut belle la fête, les retrouvailles étaient riches en émotions !
La célébration de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne à l’ONEP a réuni l’ancienne génération et la nouvelle génération de la maison ONEP autour d’un même festin. Mieux, elle s’est déroulée en présence de plusieurs invités dont entre autres ; les Directeurs Généraux de l’ESSCOM (l’Ecole Supérieure des Sciences de la Communication et des Médias- ancien IFTIC) et de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP), MM Abdou Mato et Dalataou Malam Mamane, l’ancien Directeur Général de l’ONEP, M. Saidou Daoura, qui ont rehaussé de leur présence l’éclat de la cérémonie, mais aussi honoré l’office et son personnel.
S’adressant au personnel de l’ONEP et ses structures dirigeantes au nom de ses sœurs retraitées, Mme Wata Nana Fassouma a souligné le caractère inédit de ladite célébration qui se tient pour la première fois sous ce format qui honore celles qui ont donné de leur temps et de leur sueur à l’ONEP durant de longues années. Elle a félicité la Directrice Générale et le personnel féminin pour cette initiative pleine de signification pour les retraitées qu’elles sont mais aussi pleine de sens car, elle montre à quel point le côté humain et social de la vie ne doit pas être négligé entre anciens collègues juste du fait de la retraite. C’est dans un ton chargé d’émotion qu’elle a transmis sa gratitude et celle de ses sœurs récipiendaires pour l’honneur d’être invitées à cette cérémonie «dont nous garderons pour toujours un souvenir ému», dixit Mme Wata Nana Fassouma. Au nom de ses sœurs, elle a salué les femmes travailleuses de l’ONEP avec qui elles ont partagé des bons moments au cours de leur période d’activité, tout en leur souhaitant bon vent pour la suite de leur carrière. A la Directrice Générale de l’ONEP, Mme Rabiba Aboubacar Bouzou, la représentante des femmes retraitées a exprimé leurs vifs remerciements pour cet honneur.
La Directrice Générale de l’ONEP Mme Rabiba Aboubacar Bouzou a fait un bref rappel du combat des femmes qui a abouti à l’institution de la Journée nationale de la Femme Nigérienne, tout en rendant hommage aux pionnières qui ont permis l’éclosion du mouvement féminin au Niger. En ce jour du 13 mai 1991, les femmes nigériennes ont spontanément battu le pavé pour exiger plus de représentation dans les Commissions préparatoires de la conférence nationale souveraine et ont eu gain de cause après avoir marché pacifiquement jusqu’au cabinet du Premier ministre et déposé leur doléance. La Directrice Générale de l’ONEP a indiqué que le personnel féminin de l’office s’est inscrit dans cette logique pour rendre hommage aux femmes qui ont servi l’institution qu’elle dirige. Lesdites femmes ont, dit-elle, travaillé soit au sein de la direction générale, de la direction de la rédaction, de la direction administrative et financière, la direction technique ou la direction commerciale. Pour Mme Rabiba Aboubacar Bouzou, toutes ces femmes ont apporté leur pierre à l’édification de l’ONEP et qu’à ce titre les témoignages à elles décernés sont amplement mérités. Un kit de produits alimentaire a été remis à chacune des récipiendaires. La fête s’est poursuivie jusqu’à la mi-journée dans une belle et inoubliable ambiance festive.
Zabeirou Moussa(onep)
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C’est dans une ambiance sobre que les membres du Syndicat National Autonome des Travailleurs des Eaux et Forêts (SNATEF) ont célébré la journée commémorative du 1er mai dans les locaux de la Direction Générale des Eaux et Forêts à Niamey. Les activités qui se sont déroulées en présence de la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, ont débutés par des prières pour les agents disparus, le retour de ceux qui sont détenus par les terroristes et l'assistance aux familles éplorées.
Lors de cette cérémonie, la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification a transmis les encouragements du gouvernement pour l’engagement, la discipline et le sens du service public dont font preuve les agents des Eaux et Forêts, dans l’exercice de leurs missions de protection et de restauration de l’environnement. «Agents des Eaux et Forêts, vous faites aussi preuve de courage et de dévouement pour accomplir votre devoir citoyen dans un contexte d’insécurité où l’ennemi, imprévisible, agit de manière as-symétrique», a déclaré Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa.
«En organisant la fête du 1er mai, loin des manifestations syndicales, ou intersyndicales classiques de présentation de doléances au patronat, vous avez plutôt préféré dans une sobriété et une intimité prier Allah SWT pour le repos des âmes des forestiers et autres agents de force de défense et de sécurité (FDS), tombés sur le champ de l’honneur. Par notre présence ici, nous magnifions également leur courage et saluons leur bravoure et souhaitons que la Jannat firdaous soit leur dernière demeure, amen. Prions également en ce mois béni de ramadan, pour la libération de vos camarades détenus par les terroristes et souhaitons un prompt rétablissement au blessés», a déclaré la ministre en charge de l'Environnement.
S'agissant des efforts à faire envers ces forces, la ministre en charge de l'Environnement a reconnu que les agents des Eaux et Forêts ont besoin d’une nouvelle grille salariale et indemnitaire, d’un plan de carrière, de plus de moyens logistiques, d’un meilleur cadre de travail, de soins de santé appropriés, d’une Ecole Nationale de formation etc. A cet égard, la ministre de l'Environnement a exprimé sa disponibilité et son engagement personnel à œuvrer sans relâche pour la promotion du secteur de l’environnement en général et un meilleur devenir du Cadre des Eaux et Forêts, en particulier.
Dans cette perspective, "toutes les initiatives entamées auprès du gouvernement seront poursuivies et renforcées’’, a assuré la ministre en charge de l'Environnement. Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a par la suite salué le bon cadre de dialogue et de partenariat inclusif qui existe entre le SNATEF et l’administration des Eaux et Forêts, en l’occurrence la Commission Consultative Paritaire dont l’objectivité des avis et délibérations sont citées en exemple et font la fierté de tous.
Mamane Abdoulaye(onep)
03 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La célébration du 3 août 1960, date de l’accession de l’indépendance du Niger à la souveraineté internationale, a tourné à la tragédie nationale, à Maradi, où la couleur rose du Pnds Tareyya a supplanté celles du drapeau national. L’image, qui a fait le tour du monde à travers les réseaux sociaux, a choqué plus d’un. Les autorités nationales, à commencer par le Président Issoufou et son Haut repré- sentant, qui ont fait le déplacement, ont été accueillis, non pas avec des drapeaux nigériens, mais avec des pancartes roses sur lesquelles il était inscrit le slogan de campagne du premier. Une gifle retentissante à la Ré- publique qui sombre ainsi, progressivement, dans les méandres d’un pouvoir personnalisé et totalitaire. Le fait n’est pas banal, il est même très grave. Il survient à un moment où, la veille, de façon solennelle, le Président Issoufou a parlé d’institutions fortes. Il ne croit sans doute pas à ce qu’il dit. Très nombreux à exprimer leur amertume, les Nigériens ont abondamment parlé de fête du Pnds Tareyya et non du Niger. Si des partis politiques alliés, à l’image du Mnsd Nassara, qui ne ratait aucune occasion à l’époque pour exprimer sa démarcation d’avec les autres par son respect scrupuleux du Niger et de la République, ont bien accepté cette mascarade insultante, c’est qu’ils sont tombés bien bas, incapables de s’offusquer devant les choses les plus graves. Ce 3 août 1960, les Nigériens ont noté que le régime est passé de la célébration de la République à une fête partisane, sous les acclamations des leaders de partis alliés au Pnds. Il y a assurément de quoi être choqué en voyant un Seïni Oumarou, dans ses grands boubous amidonnés, aux côtés d’un Issoufou Mahamadou, accueilli à Maradi, non pas en tant que président de la République, mais en qualité de patron véritable du Pnds Tareyya. Cette scène insolite, faite de rose et de slogans politiques, lors d’une fête nationale, a conduit certains à dire que dans peu de temps, la carte du Pnds risque de remplacer la carte nationale d’identité. L’hypothèse n’est pas du tout saugrenue, la Poste nigérienne ayant édité à l’occasion du 3 août des timbres à l’effigie de Mahamadou Issoufou, le grand timonier national.
A.DOUDOU
14 août 2018
Source : Le Canard en Furie
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