« Toute la presse nigérienne met à profit cette journée pour faire le point de la liberté de la presse, évaluer nous-mêmes notre travail en tant que professionnels des médias, dégager les perspectives et interpeller les autorités sur les entraves à la liberté de la presse constatées dans l’exercice de notre fonction », a indiqué M. Ibrahim Harouna, Président du Conseil d’Administration de la Maison de la Presse. C’est également l’occasion pour les professionnels des médias de rappeler au Président de la République l’engagement qu’il a pris à travers la signature de la « Déclaration de la Montagne de la Table » d’œuvrer pour une presse nigérienne libre et indépendante a-t-il soutenu. Les efforts ont certes été faits dans le sens de garantir la liberté de la presse et l’épanouissement des médias nigériens et ce, à la faveur de l’ordonnance 035 du 04 juin 2010, portant régime de la liberté de la presse et la signature de la « Déclaration de la Montagne de la Table ». Mais, beaucoup reste à faire pour une presse totalement libre au Niger, a précisé le Président du Conseil d’Administration de Maison de la Presse. « Comparativement aux années 2017-2018 où beaucoup d’entraves à la liberté de la presse ont été constatées particulièrement à l’occasion des couvertures médiatiques de certaines manifestations ou bien l’opération dite de redressement fiscal déclenchée dans le secteur des médias qui a beaucoup affecté l’environnement des médias nigériens, l’année 2019 est marquée quant à elle par le passage au numérique », s’est réjoui M. Ibrahim Harouna.

Il faut noter que les meilleures œuvres journalistiques sur le journalisme d’investigation ont été primées. Cette cérémonie a été sanctionnée par la visite des stands.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

02 décembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/