Société

Arrivée à Maradi de la caravane nationale des lauréats du concours ’’Les héros du journalisme au Niger’Une caravane nationale de  présentation des lauréats du concours ’’Les héros du journalisme au Niger’’ est arrivée à Maradi.
Cette compétition avait été organisée par L’Association  des Professionnelles Africaines de la Communication-Section du Niger  (APAC-Niger) avec l’appui financier de l’Ambassade des Etats Unis au Niger dans le cadre d’un programme d’appui à la liberté de la presse.
Le secrétaire général du gouvernorat de Maradi, M. Soumana karimou a dans son intervention  félicité les lauréats tout en souhaitant  qu’ils poursuivront dans la même lancée dans l’espoir de les retrouver l’année prochaine parmi les primés. Il s’est aussi réjoui du fait que trois (3) des six (6) lauréats sont en activité à Maradi.
Le représentant de l’Ambassade des Etats Unis au Niger, Chargé de la communication, M. Idi Baraou pour sa part s’est réjoui de l’accueil chaleureux qui a été réservé à cette caravane par les autorités régionales, la jeunesse et les journalistes de Maradi. « Nous accompagnons cette caravane de journalistes pour traduire à travers notre action, la volonté du gouvernement des USA à accompagner et protéger les libertés d’une presse libre, indépendante et responsable » a-t-il dit. Pour le représentant de l’Ambassade des Etats Unis au Niger, c’est dans cet esprit que ce programme a été conçu, financé avec l’apport technique de APAC-Niger et le Conseil National de la Jeunesse. « Ils sont pour nous des leviers d’accompagnement, de mobilisation sociale et la traduction matériel de ces vœux de la liberté et des objectifs de développement à travers la jeunesse et la presse » a-t-il soutenu.
Il est prévu dans l’après midi au centre culturel Américain une formation en informatique, technique de reportage, et en communication institutionnelle.
Cette caravane était auparavant à Dosso et Tahoua.
AT/ MHM/CA/ ANP/0166 juillet 2019

23 juillet 2019 
Source : http://www.anp.ne

Les premiers pèlerins Nigériens au nombre de 342 sont arrivés dans la grande ville de Médine ce lundi 5 juin 2023 dans l’après-midi, à bord d’un avion de la Compagnie Ethiopian Airlines, l’une des trois compagnies choisies pour assurer le convoyage des 15.876 pèlerins en terre sainte d’Arabie Saoudite cette année. Ce vol a été immédiatement suivi d’un second de la même compagnie, avec à son bord 267 pèlerins qui a également atterri sur la piste de l’aéroport international Prince Mohamed Bin AbdelAziz de la même ville de Médine. Les pèlerins ont ainsi, comme, prévu foulé le sol saoudien dans l’optique d’accomplir l’un des cinq piliers de l’Islam, le Hadj.

Selon le Commissariat à l’organisation du Hadj et de la Oumra (COHO), tous les autres vols vont suivre cette cadence jusqu’au convoyage des derniers pèlerins nigériens. A leur arrivée à Médine les pèlerins nigériens ont été accueillis par l’Ambassadeur du Niger au Royaume d’Arabie Saoudite, SE.. Ali Dièye, accompagné de ses proches collaborateurs, ainsi que par le Secrétaire général du COHO, M. Zakari Idrissa.

A cette occasion l’Ambassadeur du Niger en Arabie Saoudite a exprimé sa joie et sa satisfaction d’accueillir ce premier vol en terre sainte. Il a émis le vœu que tous les autres vols puissent rallier l’Arabie Saoudite dans de très bonnes conditions.

Quant au Secrétaire général du COHO, il a souligné que le Hadj de cette année a bénéficié d’une organisation exceptionnelle de la part du COHO et des autorités nigériennes au plus haut niveau. M. Zakari Idrissa a ajouté que cette organisation dans les règles de l’art permettra à tous les pèlerins nigériens d’effectuer le Hadj dans les meilleures conditions possibles. Il faut dire qu’à leur arrivée à Médine, les pèlerins nigériens ont été chaleureusement accueillis par les saoudiens  avec des dattes et du bon parfum du Royaume.

Oumarou Moussa(onep)Envoyé Spécial

Source : http://lesahel.org/

 

La directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre, Mme Hadari Hadiza Garba a accueilli vendredi 22 juillet à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey, les premiers pèlerins en provenance de l’Arabie Saoudite. Ce lot fait partie  des milliers de pèlerins ayant accompli le rite de hadj cette année. C’était aux environs de 10h 20mn que l’avion transportant 536 pèlerins a atterri sous le regard des organisateurs du hadj et quelques familles venues accueillir leurs proches. Dans l’ensemble le rite s’est bien déroulé car aucune difficulté majeure n’a été signalée. 

La joie était immense pour ces pèlerins ainsi que leurs proches. Malgré quelques dysfonctionnements constatés lors de l’acheminement des pèlerins qui n’ont pas permis  à plus d’une centaine des personnes de se rendre à la terre sainte pour accomplir cette obligation religieuse, le retour semble se dérouler sans encombre. Selon les témoignages recueillis sur place, tout s’est bien déroulé normalement à la terre sainte. Les pèlerins ont pu effectuer leur hadj dans la paix, la sécurité et la sérénité.

Peu après l’atterrissage de l’avion, la directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre, Mme Hadari Hadiza Garba s’est rendue dans l’avion pour souhaiter la bienvenue aux pèlerins avant d’exprimer ses impressions. « Mes émotions sont des sentiments de satisfaction générale. Nous sommes contentes et satisfaites d’accueillir ce groupe de 536 pèlerins de retour du lieu saint de l’Islam », a-t-elle déclaré. « Au nom de nos plus hautes autorités qui nous ont mandatées de venir les accueillir, nous leur souhaitons bon retour au pays, qu’Allah accepte leurs prières. Nous souhaitons aussi que les treize autres vols prévus puissent s’effectuer dans des bonnes conditions pour que tous les pèlerins reviennent en paix au Niger », a ajouté la directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre.

Présent, le Haut-Commissaire à l’Organisation du Hadj et de la Oumrah (COHO) par intérim, M. Malam Moussa Mahamadou s’est réjoui aussi de l’arrivée de cette première vague des pèlerins en provenance de l’Arabie Saoudite. Selon lui, dans un bref délai tous les pèlerins regagneront le pays. « Le COHO a établi un programme  à cet effet, mais compte tenu de certaines contingences liées aux vols, nous ne pouvons pas dire avec exactitude quand est ce que tous les pèlerins seront convoyés au Niger, mais espérons que très bientôt tous les autres pèlerins reviendront au Niger », a-t-il dit.

Abondant dans le même sens, la responsable de l’agence Al-Hidaya membre du groupe Al-Fijir, Mme Sabo Hadjia Baraka a rendu grâce à Allah qui par sa volonté a rendu possible le retour à ces premiers pèlerins. Selon elle, cette année nos pèlerins ont assisté à un hadj spécial. « Nous sommes les témoins de cela. Nous avons constaté que tous s’est bien déroulé. Nous étions bien accueillis à la Mecque et les activités entrant dans le cadre du hadj se sont bien passées. D’ailleurs nous avons attribué une note de 8/10 au COHO depuis la Mecque », a-t-elle témoigné. « Nous avons aussi saisi cette occasion pour intensifier les prières à l’endroit de notre pays pour qu’Allah descende la paix, la sécurité et la prospérité au Niger », a ajouté la responsable de l’agence Al-Hidaya.

Un pèlerin issu du groupe Al-Fijir dénommé Rabiou Ayouba témoigne que tout s’est bien passé en dépit de quelques difficultés. « Les difficultés ne manquent pas dans la vie, elles font partie de la vie de l’homme, même les prophètes n’ont été épargnés, nous autres nous ne ferons pas exception », a-t-il dit. « Se déplacer d’un point à un autre a été presque toujours accompagné des difficultés. Même dans ton propre pays lorsque tu voyages tu peux rencontrer quelques difficultés à plus forte raison aller à la Mecque », a-t-il justifié.

Mme Fatouma est une pèlerine ayant eu la chance d’être parmi les premiers arrivants. Elle exprime sa joie en ces termes « Je suis satisfaite de l’organisation du Hadj édition 2022. Nous rendons grâce à Allah qui nous a permis d’accomplir le rite du Hadj dans des conditions optimales et nous remercions sincèrement l’implication des autorités nigériennes et celles saoudiennes qui a permis d’accomplir notre pèlerinage comme prévu », a-t-elle témoigné. « Et nous avons beaucoup prié pour notre cher pays le Niger ainsi que pour les autres pays du monde entier. Nous souhaitons bon retour à nos frères et sœurs qui sont toujours à la Mecque pour qu’ils reviennent aussi au pays dans des bonnes conditions », a-t-elle conclu.

Mamane Abdoulaye(onep)

Les activités artisanales sont riches et diverses au Niger. Le métier de tissage, un savoir-faire transmis de père en fils est une des activités artisanales qui jadis faisait la renommée du pays.

Ces dernières années le tissage est de plus en plus délaissé au profit des produits fabriqués par les grandes industries du textile. Aujourd’hui les produits fabriqués par les tisserands traditionnels sont peu utilisés dans la vie courante des nigériens. Même la fameuse ‘’soubane’’ qui servait de couverture aux jeunes mariés est remplacée par un simple drap. Cette situation a amené les responsables du Dispositif d’Initiatives pour les Métiers de l’Artisanat (DIMA) à intégrer, en plus de la couture des filières comme la maroquinerie, le tissage traditionnel à la main et à la machine dans la formation qu’ils dispensent, afin de former des nouvelles générations de tisserands.

À Niamey, les quelques rares tisserands qui gardent encore le cap se trouvent au musée Boubou Hama, et  les jeunes ne s’y intéressent plus, préfèrant se lancer dans d’autres activités beaucoup plus rentables.

Le grand intérêt qu’il accorde au métier de tissage a amené M. Soumana Saley, président de DIMA à effectuer un déplacement à Krup Kaina (Damana) pour chercher les tisserands passionnés de leur métier, qui gardent jalousement la tradition et qui ont l’amour de transmettre leur savoir-faire aux jeunes apprenants en vue d’assurer la disponibilité qualitative de ressources humaines et garder l’identité culturelle qui fait la fierté du Niger. Pour développer cette filière, il a mis un accent particulier sur deux types de formation, à savoir le tissage traditionnel et moderne. C’est pourquoi il a apporté des machines modernes, nouvelle génération pour faciliter la tâche à ces tisserands. M. Soumana Saley a fait venir une professionnelle américaine qui a formé pendant 14 jours les formateurs sur le tissage moderne. 

Actuellement, il y a 10 apprenants au niveau de la filière tissage (8 garçons et 2 filles). Nous les avons trouvés à pied d’œuvre et cela malgré le jeûne du ramadan, c’était vraiment plaisant de voir comment ils connaissent leur métier à tisser.

Assis devant son matériel à tisser traditionnel, Hassane Saley produit à la main, des tapis, des étoffes, des ‘’téra-téra’’, soubane, et d’autres habits qui connaissent un succès particulier à l’époque. Traditionnellement, a-t-il expliqué, la couverture ‘’ soubane’’ est utilisée lors des mariages par les jeunes mariés le jour de noce. Pour ce qui est de ‘’téra-téra’’, ‘’sakala’’, tapis et autres, ils sont généralement utilisés par les femmes pour embellir les chambres, d’autres pour l’accoutrement lors des grandes cérémonies. Ces produits confectionnés par nos tisserands incarnent la tradition et l’artisanat du Niger. Leur fabrication est un travail minutieux souvent confié à des artisans spécialisés. Aujourd’hui Hassane a bénéficié d’une formation qui lui permet d’utiliser deux méthodes : traditionnelle et Moderne. La différence entre ces méthodes est qu’avec la machine c’est très rapide, on peut confectionner une ‘’soubane’’ en 72 heures. Le seul problème c’est au niveau de la largeur, la machine a une largeur limitée. Avec la main, le travail prend certes du temps, à peu-près 15 jours ou plus mais on peut confectionner une grande ‘’soubane’’,  ‘’téra-téra’’, a expliqué Hassane Saley. « J’ai commencé cette activité depuis mon enfance et ça fait plus de trente ans que je suis dedans. ;Je continue aujourd’hui à travailler les filsavec les techniques traditionnelles en utilisant des outils très anciens », a confié avec fierté Hassane Saley. Avant de se transformer en ‘’téra-téra’’, cache-cou, écharpes, les fils de tissage sont teints à la couleur désirée et embobinée sous forme de canettes. Cependant, il a déploré le manque de moyen qui freine leur activité, pour confectionner les produits en quantité.

Il est souhaitable que les populations nigériennes reviennent à la source, comme au bon vieux temps, pour valoriser nos costumes et couvertures traditionnelles. Ce qui va non seulement permettre de garder jalousement ce qui fait partie de notre patrimoine culturel, mais aussi encourager ces valeureux tisserands qui continuent tant bien que mal à exercer cette activité.

Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Artisant Femmes AgadezAgadez est connu partout au Niger et ailleurs dans le monde pour son artisanat. Dans ce secteur, les femmes jouent un rôle très important. Les activités artisanales des femmes ont d’ailleurs connu, avec le Programme de la Renaissance, une véritable mutation en s'ouvrant sur le monde extérieur. En effet, les produits artisanaux des femmes ont acquis une notoriété, et pas des moindres, aux plans national et international tant du point de vue de leur qualité que de leur utilité. A titre illustratif, pendant les fêtes traditionnelles, à l’image de la Cure Salée, du Bianou, des foires, des expositions, des évènements culturels religieux et des mariages, les femmes touarègues de la région d’Agadez ont su imposer leur savoir-faire traditionnel à travers l'artisanat d'art et l'artisanat utilitaire.

La présence massive des femmes artisanes de la région d’Agadez aux évènements nationaux et internationaux est la preuve de l'engagement et de la volonté du Président de la République qui a renforcé les structures d'encadrement, le développement du système associatif, la mise à la disposition des promoteurs de technologies adaptées et innovantes. Le Chef de l’Etat les a aussi assurées de son soutien constant pour l'approvisionnement et la commercialisation des produits sur les marchés locaux et internationaux porteurs. La promotion du secteur de l'artisanat fait partie des priorités du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, qui tient à faire de cette activité un vecteur de la croissance économique et du développement durable.

Bijoutiers Touaregue NigerA Agadez, toute l’économie liée au tourisme est au point mort. Depuis quelques années, les touristes ne viennent plus, la région classée zone rouge depuis la dernière rébellion(MNJ) et des présumées menaces terroristes. Parmi ceux qui sont les plus touchés par cette situation, on retrouve les artisans reconnus sur le plan international pour la qualité de leurs produits. Au temps fort du tourisme les ‘’INAMAJALANS’’ de l’Aïr ou artisans fabriquaient des objets de souvenirs pour les touristes.

Sans les touristes, aujourd'hui ils se débrouillent

Selon Tanna GHISSA, président du village artisanal d’Agadez, depuis l’arrêt de l’activité touristique les artisans sont confrontés à un problème de mévente, les appuis manquent, on s’organise dit-il pour que certains artisans puissent participer à des foires nationales et sous régionales. Les artisans de fois font des cotisations pour permettre à un seul d’entre eux d’aller à l’extérieur, c’est à lui que les autres remettent leurs produits pour les expositions en Europe. Et là aussi, cette année les artisans sont confrontés à des problèmes de visas, ils sont rares les artisans qui arrivent à sortir à l’extérieur. Nous remontons le moral au xplus jeunes pour ne pas abandonner l’activité, et à ce sujet je tiens à remercier l’ONG HED TAMAT qui a appuyé quelques coopératives du village artisanal d’Agadez, précise le président.

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Décidément, le Ministère de la Santé Publique est déterminé à assainir son secteur. La Direction Régionale de la Santé Publique de Niamey vient d’emboîter le pas à sa tutelle.

Une salle de soins infirmiers en l’occurrence celui portant le nom de Dori-Dagou situé au quartier complexe de Niamey et 6 dépôts de vente de médicaments situés aux alentours des CSI (Centres de Santé Intégré) de Magama, Talladjé et Koira Tégui sont sommés de fermer. Ces deux décisions émanent de la Directrice Régionale de la Santé Publique de Niamey Docteur Abdoulaye Mariama M.D. A la salle des soins infirmiers Dori-Dagou, il est reproché les griefs suivants : la gestion de l’établissement de soins   privé par une tierce personne non habilitée ; l’absence d’autorisation d’exercice à titre privé du personnel constitué en majorité de fonctionnaires de l’Etat ; l’insalubrité du bloc opératoire ; le non-respect du paquet d’activités autorisé dans une salle de soins infirmiers (pratiques des interventions chirurgicales et hospitalisation) ; et la non transmission du rapport d’activités. Quant aux dépôts pharmaceutiques, ils exercent en toute illégalité d’où leur fermeture.

Mariage Après les sultanats de l’Aïr et du Damagaram, c’est au tour du sultanat du Katsina Maradi de se pencher sur la nécessité de rendre moins onéreuses les dépenses liées à certains évènements sociaux comme le mariage ou le baptême. C’est grâce à un travail d’enquête et d’études rondement mené sur le terrain que Madallah, une ONG de la place, a pu compiler des données objectives sur les impacts négatifs de ces évènements sociaux, notamment le mariage et le baptême dont le budget connait une croissance vertigineuse d’année en année. Les principaux acteurs, notamment les femmes, rivalisent d’ardeur pour greffer des dépenses toujours nouvelles et totalement ostentatoires sur le budget. A chaque occasion, une innovation complètement superflue vient s’ajouter au menu des dépenses.

Finalement, le mariage et le baptême ont perdu leur vraie essence pour se réduire à n’être que des occasions pour se montrer aux yeux des autres. Et chemin faisant, l’annonce de ces évènements pousse les familles dans des réflexions au termes desquelles beaucoup se voient obligés de s’endetter pour organiser un baptême ou mariage. En effet, de l’officialisation des fiançailles à la naissance du premier enfant, la famille de la fille n’a aucun répit. Chaque jour, elle doit consentir une dépense, ce qui est très embêtant.

Dépositaire de la tradition et gardien des bonnes mœurs, le sultan de Maradi, Son Altesse Marémawa Ali Zaki a été sensible à la souffrance de sa population. Ainsi, a-t-il réuni, le samedi 28 avril 2018, au Palais Royal Dankassawa de Maradi les autorités administratives et coutumières en vue de leur annoncer les mesures qu’il a édictées pour soulager les familles.

Image d'illustrationLa fouille dans les affaires de la Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA) en ce début d’année 2018 n’est visiblement pas un simple fait de hasard. Aussitôt, ce coin fouetté que ‘’Maïboulala’’ charge en direction des services douaniers.
Il n’y a pas de un sans deux a-t-on coutume de dire. Cette formule vient d’être illustrée à nouveau. Alors même que l’affaire désormais appelée CAIMAGATE qui a vu la mise sous mandat de dépôt du Directeur Général de la CAIMA, Maïzama Gaya continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive en ce début janvier, voilà ‘’Maïboula’’ qui fouette les services douaniers. De quoi s’agit-il ? Il est question ici d’opérations frauduleuses dans laquelle seraient impliqués des douaniers de Maradi. Selon les premières informations distillées et relayées sur les réseaux sociaux et certains sites d’informations, tout serait parti de l’arrestation d’un opérateur économique de la région de Maradi pris dans la nasse d’une inspection diligentée sur les transactions douanières. Cuisiné et coincé, ce dernier n’aurait pas hésité à balancer ses complices parmi lesquels des douaniers en service dans la capitale économique. Et, c’est parti pour les interpellations en cours.
Ce n’est pas la première fois que l’opération « mains propres » vise les services douaniers au cours de ce second mandat d’Issoufou Mahamadou. Il y a moins d’un an de cela, plusieurs hauts responsables des douanes avaient séjourné derrière les barreaux dans la gestion des containers dits de FCFA avaient été recouverts au bénéfice du trésor public.

La salubrité constitue un élément important, une arme efficace dans la lutte  contre le paludisme dans nos villes. Car, il est connu de tous que les lieux insalubres sont les principaux gîtes où les moustiques se reproduisent et prolifèrent. Le constat dans certains quartiers de Niamey prouve à suffisance qu’une frange des habitants de la capitale ne semble être véritablement pas consciente de cet état de fait. Les tas d’immondices sauvages ainsi que les flaques d’eaux  nombreuses  dans différents quartiers de la ville. constituent non seulement des obstacles à la circulation par endroit mais aussi et surtout servent de lieux de reproduction par excellence des moustiques et autres espèces d’insectes. Aucun quartier ne semble épargné par le phénomène d’insalubrité. Qu’il s’agisse des quartiers du centre-ville, de la banlieue voire des villages environnants, les ordures et les flaques d’eau continuent de cohabiter avec les humains autour des maisons, des marchés, et même des bâtiments publics, comme les écoles, les centres de  santé.

Le cas illustratif de ce mal-être c’est, les espaces verts réalisés de la ville de Niamey à grand frais. Jadis bien aménagés et  attrayants, ils  offrent de nos jours un visage peu enviable, ils ont été transformés en urinoirs sauvages à ciel ouvert, en dépotoirs d’ordures par ceux-là même qui sont sensés en profiter. Le cas le plus illustratif, c’est la place Anoutab en plein centre-ville. Cette place aménagée pour donner un cadre idéal de distraction et de détente aux jeunes n’est plus que l’ombre d’elle-même, surtout que les autorités ont pensé donner aux jeunes la connexion Internet gratuite.  Même constat au niveau de l’espace vert du quartier Aéroport où certains citadins n’hésitent pas à y jeter toutes sortes d’objets usagés ; pneus, vieux  habits et même des cadavres d’animaux. Les différentes places vertes longeant le boulevard Askia Mohamed sont devenues par endroit des dépotoirs qui ont remplacé les  jardins potagers que les autorités municipales d’alors ont créés. A cela s’ajoutent les multiples flaques d’eaux qui se forment après chaque pluie et qui se prolongent jusqu’à la fin de la saison des pluies.

Tous ces endroits et bien d’autres non encore cités  sont aujourd’hui des lieux propices à la reproduction et la prolifération des moustiques dont on sait qu’ils sont les principaux agents vecteurs  du  paludisme, lui-même responsables de la mort des milliers de personnes dans notre pays et  des centaines de milliers de personnes en Afrique.

« Le paludisme est un ennemi tenace de la santé publique. En 2021, cette maladie a tué 619 000 personnes, dont environ 96 % vivaient en Afrique. Le paludisme est six à 20 fois plus susceptibles de se propager dans les environnements exposés aux moustiques que le variant Omicron du SARS-CoV-2 », avait déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti à l’occasion de la 16e journée mondiale de lutte contre le paludisme célébrée le 25 avril dernier. Selon les données de la surveillance épidémiologique, le Niger a enregistré un total de 4 818.559 cas de paludisme confirmés, dont 5.623 décès en 2021.

En septembre 2022, le ministre en charge de la Santé publique, Dr Illiassou Idi Mainassara avait indiqué, à l’issue d’une visite dans les formations sanitaires, que du 1er janvier au 1er septembre 2022, le pays a enregistré 1. 312. 900 cas de paludisme. Sur la même période, l’on a déploré 900 cas de décès de suite de la maladie.

Dans ce contexte, l’information selon laquelle la communauté scientifique serait en train de développer un vaccin contre le paludisme était reçue avec une grande joie, surtout  dans les pays africains où la charge palustre est élevée et où les conséquences sont des plus dramatiques. Mais un vaccin seul ne suffit pas à combattre le paludisme qui a fait souffrir des millions de personnes et qui endeuille des milliers de familles. L’assainissement de l’environnement immédiat est aussi primordial. Dormir sous des moustiquaires imprégnées d’insecticide contribue certes à la lutte contre le paludisme, mais les moustiques peuvent piquer à l’extérieur, donc la principale stratégie reste et demeure l’assainissement de notre environnement.

À Dares-Salam dans l’arrondissement communal Niamey 2,  les habitants considèrent que  c’est le marché même qui est la source d’insalubrité du quartier. En effet, le ravin par lequel s’évacuent les eaux de ruissellement est complétement obstrué par les déchets. C’est une situation difficile pour eux. Au milieu des habitations, se tient une montagne d’immondices et des tas d’ordures avec une odeur répugnante et embarrassante nuit et jour. Mais les nuits sont encore plus difficiles car, les moustique qui y trouvent refuge déferlent dans les maisons avoisinantes.

« C’est désolant, ces déchets nous rendent la vie difficile. Pire, des habitants du quartier déversent les eaux des douches dedans », se plaint Abdoul-Moumouni Boureima, un habitant du quartier. Il y vit, depuis plus d’une dizaine d’années. En quête de solutions pour assainir le quartier, Abdoul Moumouni Boureima nous renseigne qu’ils ont l’habitude de rapporter la situation à la mairie. Mais, déplore -t-il, c’est toujours sans effet, car les déchets qui s’entassent ici constituent un risque d’inondation. « C’est à la fois favorable pour les moustiques, mais aussi un risque sérieux d’inondation, car c’est le passage des eaux des pluies », explique davantage Boureima.

Idrissa Issaka, un autre habitant du quartier dont le mur de sa concession fait dos aux tas d’immondices pointe du doigt les occupants du marché Dares-lam. « Les déchets proviennent du marché. Nous ne respirons pas bien ; l’odeur est insupportable et est source de maladies. Pire, les moustiques rendent nos enfants malades ». « Nous lançons notre cri de cœur auprès des autorités municipales afin de nous rendre vivable cet endroit en collectant régulièrement ces déchets et prenant  des mesures pérennes de salubrité », souhaite Idrissa Issaka.

Pour Boureima et Issaka du quartier Dares-lam, ainsi pue pour de beaucoup de citadins d’autres quartiers interrogés sur la question, la lutte contre l’insalubrité environnementale est l’affaire de tous. Ceci par ce que, disent-ils, « le moustique qui transmet le paludisme pourrait venir de notre environnement immédiat. Pour y parvenir, une prise de conscience est nécessaire pour la gestion des déchets ménagers ». La Ville de Niamey doit être accompagnée par les habitants pour rendre l’environnement propre et éviter ainsi la démultiplication des moustiques responsables  du paludisme, estiment-ils.

« La gestion des déchets ménagers constitue un enjeu énorme de la vie quotidienne de nos populations, et la problématique risque de s’aggraver durablement au vu de la forte croissance démographique et de l’urbanisation galopante » avait déclaré à l’ANP en 2021 le chef de service d’assainissement de la ville de Niamey, M. Sékou Abdoul Aziz. Selon lui, indique l’ANP, les conséquences potentielles et avérées liées à la difficulté de la gestion des déchets sont énormes, tant sur le plan de l’habitat et des conditions de vie des populations, que sur le plan institutionnel, économique et social.

L’Organisation mondiale de la santé veut réduire de 90 % l’incidence du paludisme et de la mortalité associée d’ici à 2030. Mais ce vœu pieux de l’agence onusienne ne peut se réaliser que si les personnes, pour qui cet objectif est fixé, apportent leur contribution. Et cela passe nécessairement par l’assainissement de notre milieu de vie. La salubrité globale  jouera  un rôle clef parmi les stratégies.

Oumar Issoufou (ONEP)

 

Lire aussi >>>> Mieux gérer les caniveaux pour une lutte efficace contre le paludisme

Niamey  manquent cruellement des caniveaux suffisants pour l’évacuation des eaux usées et de ruissellement, notamment dans les quartiers périphériques. Pour les quartiers qui en disposent la gestion de ces ouvrages constitue une source de préoccupation dans la mesure où ces ouvrages restent désespérément ouverts pour la plupart et sont transformés en dépotoirs. En ce debut de saison pluvieuse, beaucoup de caniveaux ne sont pas curés et ressemblent à  des dépotoirs sauvages où  les eaux usées et celles de ruissellement stagnent formant des  foyers qui facilitent le développement  des larves des moustiques qui éclosent, entrainant  la prolifération des moustiques.

A Banga-Bana, un quartier de l’arrondissement communal Niamey 5, les caniveaux sont des sources de préoccupations pour les habitants.  Et pour cause, ces ouvrages sont pratiquement ouverts et remplis de sable et autres déchets : cailloux, déchets ménagers et sachets plastiques. Toute chose qui pose un problème sanitaire et dont les habitants s’en plaignent régulièrement.

M. Mahamadou Ali, un habitant du quartier depuis plusieurs années souligne que les caniveaux qui traversent sa zone sont pour le moins exécrables pendant la saison des pluies. Mais pas que, puisqu’en saison sèche aussi, les eaux usées des ménages, du fait du non  écoulement servent d’abris et des nids de reproduction aux moustiques.  Selon lui ces lieux dégageant des odeurs  nauséabondes en longueur  d’année   empêchent aux habitants de bien respirer en plus des maladies qu’ils favorisent.  « Depuis que je vis dans ce quartier, j’ai ma ‘’fada’’ qui s’animait toutes les nuits et c’est à côté des caniveaux. Mais vu la saison pluvieuse qui  s’installe progressivement, tout le monde est obligé de rentrer chez lui à cause des moustiques qui s’y développent », a-t-il déclaré.

«Cette situation est la source du paludisme pour nos enfants», se plaint Mahamadou Ali. Ainsi il pointe du doigt le comportement des riverains qui versent des ordures et les eaux usées dans les caniveaux. Pour l’instant son souhait est de voir les autorités municipales lancer une vraie opération de « curage des caniveaux mais aussi et surtout de pulvérisation d’insecticides dans  ces endroits avant que la pluie ne s’installe véritablement ». De l’autre côté du quartier kirkissoye1, les caniveaux, là où ils existent, font plus du tort que du bien aux riverains car, présentant les mêmes caractéristiques. Ils sont ouverts par endroit et servent de dépotoirs, d’où les soucis des habitants.  La stagnation des eaux des pluies associées aux déchets est une source de maladie, se soucie M. Nasser Saley.

Interrogée sur la question,  Mme Hadjara, une femme résidant  au quartier Banga-Bana, exprime toute son angoisse pendant la saison hivernage. « Quand il pleut nous sommes tourmentées. Les passages sont bloqués, et les caniveaux sont bouchés. Je vis depuis 11 ans dans ce quartier, mais chaque année, c’est le même calvaire », se désole-t-elle. La  stagnation des eaux rend difficile la mobilité dans le quartier. « Les voies sont inaccessibles quand il pleut, puisque les caniveaux n’évacuent pratiquement plus rien. Pour se  déplacer et aller chez un voisin, c’est dans l’eau stagnée mélangée avec les ordures qu’il faut marcher, chaque fois après la pluie», dit-elle.  Préoccupée par ce problème, une autre habitante du quartier, Mme Fatouma D déplore le manque de traitement des caniveaux qui consiste au moins à utiliser les produits insecticides pour lutter contre le développement des moustiques. « Pendant les fortes pluies, étant tout près de la mare,  nous nous retrouvons dans une situation difficile. Notre souhait est d’être à l’abri des moustiques. Nous avons toujours souhaité que les caniveaux soient couverts, à défaut êtres curés très tôt avant le début de la saison pluvieuse », lance-t-elle. A l’instar de Hadjara et Fatouma, beaucoup de femmes de ce quartier situé à la lisière de la mare se soucient de cette situation car,  le paludisme qui servit presque tout au long de l’année atteint son pic en cette période de l’année.

Salima Hamadou Mounkaila (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

Assassinat de l’ex-président nigérien Baré Maïnassara: «L’État nous ignore»Alia Rayana Baré, fille du Feu Président BaréAu Niger, le 9 avril est une date inscrite dans la mémoire du pays. Il y a 20 ans jour pour jour était assassiné le président Ibrahim Baré Maïnassara. La lumière n'a toujours pas été faite sur les circonstances de sa mort ni sur celles des trois autres hommes tués en même temps, à savoir son chauffeur, son meilleur ami et un lieutenant. Toutes les plaintes ont été rejetées au motif qu'une amnistie constitutionnelle avait été conférée aux « auteurs, co-auteurs et complices » de l’assassinat. RFI a joint Alia Rayana Baré, fille de l’ex-président Baré.
Il y a quatre ans, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) assurait que les droits de la famille Baré avaient été bafoués et que le Niger devait faire la lumière sur les événements. Mais depuis, rien n'a bougé malgré toutes les démarches lancées par les proches du défunt.
« Ce que l’on attend est très simple. Nous voulons l’ouverture de l’enquête afin de connaître exactement les circonstances dans lesquelles cela s’est déroulé et les personnes impliquées, les têtes pensantes, les personnes qui ont commandité. Quatre chefs de l’État se sont succédé. Rien n’a été fait. Chaque fois, on nous renvoie à cette amnistie de manière obstinée, sans justifier, alors que nous savons clairement que rien n’empêche l’ouverture de cette enquête. Judiciairement, légalement, rien ne l’empêche », précise Alia Rayana Baré.

{xtypo_quote}Certains de ces assassins sont encore en liberté. Ils sont clairement identifiés, surtout les militaires. Ils sont là. Ils occupent encore des postes et c’est un scandale. Alia Rayana Baré{/xtypo_quote}

Une centaine de femmes ressortissantes de Diffa se sont réunies hier matin au Centre Culturel Oumarou Ganda (CCOG) de Niamey, pour présenter leur structure d’épaulement au Comité chargé de l’organisation de la prochaine fête tournante Diffa N’Glaa qu’accueillera leur région en décembre 2020. Ces femmes ont approuvé également à cette occasion leur plan d’actions relativement au rôle qui leur incombe. Cette assemblée générale a servi de cadre pour informer et sensibiliser les participantes sur les enjeux de l’évènement et la nécessité de leur participation effective dans son organisation.

Il faut noter que cette structure des femmes de Diffa N’Glaa, présidée par l’honorable députée Mme Ali Mariama, a pour présidente d’honneur la Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou, et compte 24 membres au sein du bureau (soit 2 représentantes pour chacune des 12 communes de la région).

D’après le Conseiller spécial du président du Comité Diffa N’Glaa, son Elh Ibrahim Adamou, à l’heure où cette assemblée se tenait, le président du Comité M. Abdou Lawan séjournait à Diffa pour non seulement s’enquérir de l’évolution des travaux mais surtout impulser une certaine dynamique à l’organisation, au niveau régional. son Elh Ibrahim Adamou a indiqué que le président du comité a eu des discussions avec toutes les composantes de la société de Diffa, dont les autorités locales administratives et coutumières et surtout des discussions techniques avec les chargés de la réalisation des infrastructures. «A l’étape actuelle des choses, les femmes ont d’ores et déjà démontré leur adhésion et engagement à faire de Diffa N’Glaa une éclatante réussite», se réjouit le représentant du président du Comité de Diffa N’Glaa. Elh. Ibrahim Adamou a exprimé la reconnaissance et les encouragements du comité, aux femmes.

Bien que rassuré quant aux attentes placées sur la structure des Femmes Diffa N’Glaa, Elh. Ibrahim Adamou a tenu à rappeler le défi à relever, notamment celui «de la fête de République la plus éclatante au Niger», capitalisant l’expérience des éditions précédentes. «Dans le cadre de l’appui de nous tous, le président du comité a mis en place des organisations d’épaulement pour soutenir certaines tâches pratiques qui concourent à la réussite de l’événement, c’est l’exemple de l’organisation des femmes», indique le Conseiller spécial du président du comité. «Il nous faut beaucoup de détermination pour réussir, pour casser le mythe de l’éloignement de Diffa», tel est, par la voix de son représentant, un message du président du comité qui compte sur la gente féminine, surtout dans la mobilisation.

La mutuelle de santé Garde Nationale du Niger-Police Nationale a tenu son Assemblée Générale le 6 novembre dernier à son siège sis à Niamey. C’était l’occasion pour la mutuelle de faire le bilan de ses activités, de réviser ses textes, de renouveler ses différents organes de gestion. Cette AG a pour thème «Bannir les fraudes et abus pour la viabilité de la mutuelle de santé Garde Nationale du Niger-Police Nationale». La cérémonie d’ouverture des assises a été placée sous la coprésidence du Directeur Général adjoint de la Police Nationale et du Haut-Commandant en second de la Garde Nationale du Niger. Cette cérémonie a enregistré la présence des hauts responsables des deux corps et des membres des organes exécutifs de la Mutuelle.

Dans leurs interventions, le Directeur Général Adjoint de la Police Nationale, M. Oumarou Moussa et le Haut-Commandant en Second de la Garde Nationale du Niger, M. Idé Issaka ont tous salué l’organisation de cette Assemblée Générale avant de souligner l’importance de la mutuelle et inviter les adhérents à contribuer pour sa bonne gestion.

«Je profite de cette occasion pour rappeler l'importance de la mutuelle qui est en réalité une œuvre salutaire de par les prestations qu'elle offre. Cette prise en charge remonte assurément le moral des hommes surtout en ce moment difficile que traversent les FDS. C'est Pourquoi, j'exhorte tous les adhérents à adopter un comportement responsable, à bannir les mauvaises pratiques qui mettent en péril la survie de notre mutuelle. Sachez que vous avez une responsabilité devant l'histoire, celle de faire en sorte que la mutuelle soit maintenue sur les rails et continue d'être le leader cité en exemple dans le milieu social nigérien», a souligné le DGPN/A.

S’adressant aux dirigeants de cette mutuelle, les deux responsables ont réaffirmé le soutien de leurs institutions respectives dans l’accomplissement des différentes tâches dans la gestion de la structure et ont demandé de prendre toutes les sanctions prévues par les textes à l’encontre de tous ceux qui sont coupables.

«Des échanges permanents que j'ai avec les dirigeants de la mutuelle, il ressort que les fraudes et abus prennent une tournure inimaginable. Je tiens à appeler tous les adhérents à plus de responsabilités et de sens de préservation du bien commun. Je profite de l'occasion pour vous prévenir que la hiérarchie de la Garde Nationale du Niger ne couvrira aucune tricherie car, aucune organisation ne saurait prospérer dans le faux alors même que les bénéfices des prestations de la mutuelle sont incommensurables», a déclaré le HCS/GNN.

Auparavant, le Président du Conseil d’Administration de la mutuelle, M. Assahaba Ebankawel a saisi aussi cette occasion pour saluer le soutien constant de la hiérarchie des deux structures. Il a ensuite justifié le choix du thème de cette AG. «Nous avons volontairement choisi ce thème afin de créer un électrochoc chez les adhérents pour qu'ils prennent conscience de la menace grave que font peser les comportements indélicats qui s'élèvent à des centaines de millions de nos francs. A ce stade de mon propos, je vous informe que des réseaux de fraude organisée ont vu le jour et les investigations continuent pour un traitement sans complaisance de ces cas», a expliqué le PCA.

M. Assahaba Ebankawel a ensuite souligné que la mutuelle a fourni des efforts pour lutter contre ces pratiques à travers des actions de sensibilisation à Niamey et en régions. Ce qui a permis d’inverser la tendance. Il a indiqué que le conseil d’administration et le bureau central de gestion vont soumettre aux délégués des propositions pertinentes de réformes structurelles et organisationnelles. «Au vu de la gravité de la situation, j'en appelle au sens élevé de responsabilité de chacun pour que la barre puisse être relevée», a-t-il dit. Le PCA a également fait part des actions réalisées par la mutuelle notamment la construction d'un siège doté d'un amphithéâtre de deux cent places et d'un restaurant placé en gérance libre; la sensibilisation des agents à Niamey et en régions; la formation sur le contrôle de gestion ; l'acquisition d'un logiciel comptable etc.

Ali Maman

08 novembre 2021
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Les femmes de Diffa N’Glaa ont tenu le 1er septembre dernier les travaux de leur Assemblée  Générale   dans  la salle  de  Conférence  de  l’Hôtel  du  18  Décembre. C’était en présence  des autorités et  des  membres  du  Comité  Directeur  et  de  plusieurs  participantes.

En ouvrant les travaux  de  l’Assemblée générale, la Coordonnatrice du Comité directeur, Mme Ali  Mariama Elhadj Ibrahim,  a  tout d’abord  tenu à  rendre  grâce  à  ALLAH,  de  leur   avoir permis  de  se  retrouver  pour  cette  cérémonie. Elle  a  souligné  que  cette  Assemblée  générale  a  pour  but d’informer  les  femmes  de  la  région  sur  les  initiatives  du  Comité  directeur  des Femmes N’Glaa ; de les  sensibiliser  sur  les  enjeux  de  la  Fête  du  18  Décembre ; de  partager  avec  le  Comité  Régional  le  Plan  Prévisionnel  d’actions  adopté  par  le  Comité  directeur ; de  mobiliser  massivement  et  fortement  toutes  les  femmes  pour  leur  participation  effective   aux  activités  rentrant  dans  le  cadre  de  la  célébration  de  la  Fête   du  18  Décembre  pour  faire  de  celle-ci  une réussite. En  conclusion,  Mme  Ali  Mariama  Elhadj   Ibrahim   a  noté  que  la  célébration  de  cette  fête  nationale  présente  une  double  signification. « Elle  permettra  non  seulement  de  métamorphoser  et  de  rendre  splendide  notre  capitale  régionale,  mais  aussi  elle donnera   un  signal  fort  à  l’opinion  nationale  et  internationale  que  Diffa  est  une  région  fréquentable.  C’est  pourquoi  cette  fête  est  placée  sous  le  triptyque résilience,  sécurité  et  développement » .

 Le Secrétaire  général  du  Gouvernorat a lui rendu  un  vibrant hommage  à  cette  Communauté  féminine  de la  région  qui  s’engage  résolument  à contribuer  collectivement   à  la  réussite  de  la  célébration  du  62ème anniversaire  de  la  proclamation  de  la  République. M.  Yahaya   Godi a adressé  tous  ses  encouragements  aux  membres  du  Comité  directeur  qui  a  jugé  nécessaire  de  faire  cette  mission  pour  organiser  cette  Assemblée   générale  dans  le  chef-lieu de  région.

 Quant au  Maire  de  la  Commune  Urbaine  de  Diffa, il a  souligné  l’importance  de  cette  assemblée  générale  qui  constitue  un véritable  cadre  d’organisation  des  festivités  pour  accompagner  de  manière  significative  et  efficace  le  Comité  National  d’organisation  de  Diffa  N’Glaa.  « Mon  entité  administrative  est  disponible  pour  vous  appuyer  dans  votre  noble  mission», dit  M. Malam Brah Mamadou.

 Mato Adamou, 

ONEP  DIFFA

 

03 septembre 2020
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Le Réseau des Institutions Nationales de Lutte contre la corruption en Afrique de l’Ouest (RINLCAO) a tenu son Assemblée générale extraordinaire, le 14 novembre 2022 à Niamey au Niger, afin d’échanger sur les voies et moyens permettant de redynamiser le dispositif de partenariat pour une lutte efficace contre la corruption. A l’issue des travaux, les institutions membres seront invitées à ratifier les propositions faites par le Comité exécutif conformément aux statuts et au règlement intérieur du RINLCAO.

À l’ouverture des travaux,  le président du réseau, M. Abdulrasheed Bawa a indiqué que, cette rencontre est non seulement importante pour le réseau mais aussi pour la région de l’Afrique de l’Ouest. En effet, a souligné M. Abdulrasheed Bawa, le RINLCAO va prendre des mesures significatives pour renforcer les efforts dans la lutte contre la corruption et les crimes associés dans la  région. Il a aussi noté que les délibérations de la réunion  produiront des résultats positifs et fourniront la plate-forme appropriée pour que le RINLCAO progresse dans l’exécution de son mandat.

Dans son mot de bienvenue, le président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et des Infractions Assimilées (HALCIA), M. Maï Moussa Elhadji Bachir, a fait remarquer qu’au Niger, comme dans les autres pays de l’Afrique de l’Ouest, en général, la corruption est un phénomène endémique qui pèse lourdement sur le développement socioéconomique et la consolidation de l’État de droit. Ainsi, pour le président de la HALCIA, il est d’une impérieuse nécessité de coordonner les efforts et de se prêter assistance pour une plus grande efficacité de la lutte contre la corruption. Car, a-t-il révélé, en dépit des efforts consentis par les différents pays, en termes de lutte contre la corruption, le défi demeure énorme du fait notamment de l’ampleur et de la complexité du phénomène.

«La corruption n’a pas de frontière. Du moins, ses adeptes ne connaissent pas les limites géographiques entre les États», a déclaré M. Maï Moussa Elhadji Bachir. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, «nos institutions ont le devoir de se mettre ensemble pour juguler ce phénomène. C’est la signification qu’il faut donner à l’existence de notre réseau et à cette session extraordinaire tenue pour examiner notamment le plan stratégique du RINLCAO et l’opérationnalisation du secrétariat permanent».

 Oumar Issoufou(onep)

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L’Organisation pour la défense des Droits et Libertés Humains (ODLH) a tenu dans la matiné du dimanche 9 septembre 2022 à Niamey, les assises de son Assemblée Générale ordinaire. La fin des travaux a été sanctionnée par la mise en place d’un nouveau bureau. C’est M. Boubacar Issa qui a été reconduit au poste du président du Bureau Exécutif National de cette organisation de la société civile.

Dans son intervention de lancement des travaux de l’Assemblée générale, le président de l’ODLH, M. Boubacar Issa, a indiqué que, son organisation, membre actif du Collectif des organisations de défense des droits de l’Homme et de la Démocratie (CODDHD), a réalisé plusieurs activités dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d’action. Il a cité, entre autres activités menées, la mise en place de structures et point focaux au niveau de plusieurs régions et départements du Niger, ainsi que la conduite d’une douzaine de missions dans quatre régions de l’intérieur du pays et à Niamey.

Selon M. Boubacar Issa, l’Organisation pour la défense des droits et libertés humains qui aspire à «être d’ici 2030, une organisation de référence en matière de protection, de promotion et de défense des droits de l’homme et de la démocratie», est actuellement confronté à de multiples difficultés dont celui d’accéder à des financements pour réaliser les projets que porte l’ODLH. Il a enfin exprimé son soutien à l’endroit des familles des victimes militaires et civiles des actes terroristes dans notre pays et leur a présenté ses condoléances les plus attristées.

L’Organisation pour la Défense des Droits et Libertés humains (ODLH) est officiellement reconnue par les autorités nigériennes en septembre 2000. Au terme des assises, un nouveau bureau exécutif national a été élu et est chargé par l’Assemblée Générale, de conduire et coordonner les activités de l’organisation pour cinq (5) ans. M. Boubacar Issa a été reconduit au poste de président du bureau.

Moumouni Idrissa Abdoul Aziz (Stagiaire)

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Assemblée nationale : Cinq (5) projets de lois adoptés dont celui autorisant la ratification relative à la construction et l’exploitation d’un système de transport des hydrocarbures par pipeline entre le Niger et le BéninLes travaux en séance plénière de la première session ordinaire au titre de l’année 2019, dite session des lois se poursuivent à l’Assemblée nationale. Le 3 juin dernier, les députés ont examiné et adopté cinq (5) projets de lois de ratification. La séance plénière présidée PAR SE. Ousseini Tinni, président de l’Assemblée nationale s’est déroulée en présence du ministre chargé des Relations avec les Institutions, M. Barkaï Issouf.

Le premier texte voté et adopté par les députés avec 121 voix favorables, zéro (0) contre et zéro (0) abstention est le projet de loi autorisant la ratification de l’accord bilatéral relatif à la construction et l’exploitation d’un système de transport des hydrocarbures par pipeline, signé le 23 janvier 2019 à Niamey entre la République du Niger et la République du Benin. Cet accord prévoit un droit de transit au bénéfice du Benin pendant la période d’exploitation du pipeline. Ce droit est fixe et ne dépend pas d’un taux. Il résulte de l’article 20 ;  ce droit par baril sera un droit fixe de 0,5 dollars pendant les 10 premières années puis il sera augmenté de 0,25 dollars tous les 5 ans à l’issue de la période de 10 ans sans pouvoir dépasser le 1,50 dollars.

Le deuxième projet de loi est celui autorisant la ratification de l’accord de prêt n°6385-NE d’un montant équivalent à 43 60 000 Euros, signé le 13 avril 2019 à Niamey entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID) pour le financement partiel du projet de mobilité rurale et connectivité. Son objectif est d’améliorer et maintenir l’accès routier des communautés agricoles aux sites de production, aux marchés et aux services sociaux de base dans les zones sélectionnées. Il est adopté par 125 voix pour, Zéro (0) contre et zéro (0) abstention.

Les parlementaires ont ensuite examiné et voté le troisième projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prêt n°201922/PRNG2019 0900 d’un montant de 14 000 000 000 FCFA, signé le 12 avril 2019 à Washington DC (Etats Unis d’Amérique) entre la République du Niger et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour le financement partiel du projet d’aménagement et du bitumage de 10.276 mètres linéaires de voies structurantes dans la commune urbaine de Tillabéri. Il est adopté par 123 voix pour, Zéro (0) contre et zéro (0) abstention. 

Assemblée nationale : Examen et adoption des modifications apportées au calendrier des travaux Les travaux en séance plénière de la première session ordinaire de l'Assemblée nationale au titre de l'année 2018 dite session des lois se poursuivent activement à l'hémicycle. Hier, les parlementaires ont procédé à l'examen et à l'adoption du compte rendu sommaire de la séance plénière du samedi 19 mai 2018. Ensuite, ils ont examiné et adopté des modifications apportées à l'ordre du jour et au calendrier des travaux de la session. La séance plénière a été présidée par M. Ousseini Tinni, président de l'Assemblée nationale.
onep

25 mai 2018
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O.Tinni AgadezLe Président de l’Assemblée nationale SE. Ousseini Tinni se trouve depuis hier à Agadez. Accompagné d’une délégation comprenant des parlementaires français et des membres de son cabinet, le président de l’Assemblée nationale se rendra à Iférouane où il assistera au Festival de l’Aïr qui aura lieu du 22 au 24 février prochain. Il faut noter qu’une forte délégation parlementaire composée de députés nationaux au titre de la région avait déjà devancé le président de l’Assemblée SE. Ousseini Tinni. Ce rendez d’Iférouane est une grande fenêtre ouverte sur la culture des ‘’populations du désert’’.

Onep

21 février 2019 
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Le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou a reçu en audience hier, une délégation de l’Association des Scouts du Niger (ASN-Niger) conduite par son président, M. Alio Oumarou. Les membres de l’association sont venus informer le président du parlement nigérien de la tenue prochaine la deuxième édition du camp chantier international de solidarité sous le thème ‘’paix et sécurité au Sahel : engagement des jeunes pour l’entreprenariat et la résilience face au changement climatique’’ du 12 au 18 Août 2022 à Tillabéri.

A leur sortie d’audience, M. Alio Oumarou a déclaré qu’ils sont venus demander des conseils auprès du président de l’Assemblée nationale pour leurs prochaines activités. Selon lui, l’Association Scouts du Niger est entrain d’entreprendre des projets dans le cadre de civisme et de la prévention de l’extrémisme violent au Niger notamment dans la région de Tillabéri où ils ont un financement important avec des projets. « Nous lui avons fait part de notre initiative afin de recevoir ses conseils. En effet, le 12 août prochain coïncide avec la journée internationale de la jeunesse. De cette date au 18 août aussi, nous organiserons la deuxième édition du camp chantier international de solidarité des Scouts du Niger, un camp qui va rassembler 500 jeunes issus de 24 pays africains. L’évènement sera placé sous le haut patronage du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum », a-t-il confié.

Selon lui, cet important événement a besoin de soutien auprès des autorités du pays. L’évènement traitera des questions liées au système éducatif actuel avec toute la chronique de l’actualité sur les violences dans les écoles. C’est pourquoi, « nous avons sollicité le soutien de l’Assemblée Nationale pour l’éclat de l’organisation. Il y aura 10 000 arbres que, nous allons planter à Tillaberi afin de lutter contre la désertification pour accompagner le pays dans la mise en œuvre du projet de la grande muraille verte. Nous allons également discuter de la prévention de l’extrémisme violent », a-t-il expliqué.

Il faut enfin noter que le président de l’Association des Scouts du Niger (ASN-Niger) a affirmé que ce camp des jeunes permettra aux scouts de poursuivre la mobilisation des jeunes pour procéder au don du sang afin de répondre au plaidoyer lancé par le Président de la République le 12 juin dernier.

 Seini Seydou Zakaria (onep) et Nafissa Yahaya(stagiaire)

aLes travaux en séance plénière se poursuivent à l’Assemblée nationale. Hier, le 1er vice-président de l’institution, M. Iro Sani a présidé dans la salle habituelle des réunions, la conférence des présidents. Au cours de cette réunion, les parlementaires ont procédé à l’examen et l’adoption des modifications de l’ordre du jour et du calendrier des travaux de cette première session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2019 dite session des lois. Les travaux en séance plénière reprendront le samedi 13 avril 2019 à l’hémicycle de l’Assemblée nationale, place de la concertation avec le contrôle de l’action gouvernementale.


05 avril 2019
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De nos jours, les jeunes sont de  plus en plus engagés dans les activités de volontariat. Ainsi, ils utilisent leur temps libre pour soutenir d’autres en initiant des actions communautaires. C’est le cas de l’association dénommée ARDA YESSO qui signifie  en fulfulde “Aller de l’avant”. Une association d’étudiants dont l’objectif premier est d'œuvrer pour l’amélioration de trois secteurs qui sont l’éducation, l’environnement et la santé à travers plusieurs projets. C’est dans cette optique que l'association fut créée le 19 Août 2019. Le but étant de contribuer au développement des populations défavorisées du Niger et d’appuyer les secteurs éducatif, humanitaire, et celui du travail à travers des techniques, des projets et activités innovantes et favorisant une nette implication de la jeunesse.

D’après les explications de la vice-présidente de l’association ARDA YESSO, Melle Rakia Boubé, l’activité de ce groupe a débuté sur les réseaux sociaux en partageant des informations et des astuces en relation avec les trois secteurs précités que « nous avons subdivisés en rubriques. »  Au-delà de « nos trois rubriques, nous faisons également de l’activisme social en ligne sur nos réseaux avec le ‘’HASHTAG’’ », a-t-elle déclaré.

Selon la vice-présidente de l’association ARDA YESSO, à travers ce canal, les jeunes débattent sur divers sujets comme les violences faites aux femmes, les droits des enfants, l’emploi des jeunes et les droits des personnes handicapées. Avec le temps, l’association a graduellement commencé à mettre en place des projets en rapport avec les trois secteurs d’activités. C’est ainsi que dans la cadre de la rubrique environnement, « nous avons initié une journée de salubrité dans le quartier Koira Tégui au cours duquel des jeunes du quartier nous ont rejoint et ont contribué à rendre salubre une partie de leur habitat. Concernant la rubrique éducation, nous avons effectué des séances d’orientation pour les futurs bacheliers au Collège Mariama », a rappelé la vice-présidente.

Ces projets sont encore à leurs débuts, «nous comptons au fil du temps les élargir et nous avons d’autres projets qui sont en cours de préparation », affirme cette responsable de ARDA YESSO. Au-delà de ces trois secteurs, « nous nous efforçons également de soutenir des personnes dans le besoin à travers des cagnottes que nous avons lancées en leur faveur et ce, en fonction de leurs besoins. Nous avons actuellement une cagnotte en cours en faveur de l’Union Nationale des Aveugles du Niger (UNAN) », a-t-elle déclaré.

Outre ces cagnottes, « nous avons également un projet en cours que nous avons nommé “Une seconde chance” qui vise à autonomiser des jeunes femmes issues des milieux défavorisés à travers l'apprentissage d’activités génératrices de revenus», a-t-elle confié.

Evoquant les effets positifs de cette action citoyenne, la vice-présidente de l’association ARDA YESSO s’est réjouie d’avoir constaté  que les jeunes se sentent concernés par la cause défendue par l’association et s’impliquent pour apporter leurs contributions. A chaque fois que « nous arrivons à toucher ne serait-ce qu’un petit nombre de personnes notamment les jeunes filles qui bénéficient du projet “Une seconde chance” ou les futurs bacheliers, cela représente pour nous une fierté, car nous aurons réussi à opérer un changement à ce niveau et avec le temps ces mêmes personnes impacteront d’autre personnes et ainsi de suite », a-t-elle ajouté. 

Pour la vice-présidente de l’association ARDA la famille ARDA YESSO continue d’enregistrer des jeunes qui apportent leurs soutiens et leur temps dans l’organisation et la réalisation de nos actions.

 « Lorsqu’on a des événements avec des orphelins. Chacun d’eux apporte sa contribution personnelle du mieux qu’il le peut et nous leur en sommes très reconnaissants », a-t-elle souligné. Il arrive également que « nous recevions des contributions financières de la part des bonnes volontés que nous appelons “membres bienfaiteurs" qui nous soutiennent dans certaines dépenses car notre caisse principale repose sur des cotisations sur fonds propres », a-t-elle dit.

«Mon souhait est que ARDA YESSO s'élargisse et que ses actions s’étendent partout à travers le Niger, qu'elle ait la capacité de faire encore plus et qu’on puisse créer un grand réseau de personnes engagées et dévouées aux causes que nous défendons (sans rien attendre en retour). Je sais qu’il est difficile de travailler et ne rien gagner, mais quand on pense à l’impact que notre travail aura sur beaucoup de personnes, de familles, d’enfants, je vous assure qu’on se sent utile et très comblé », a-t-elle conclu.

Par Mamane Abdoulaye

07 octobre 2021
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La mise en place du Bureau régional de l’association des municipalités du Niger s’est déroulée le vendredi 2 Juillet 2021 dans la salle du Conseil municipal de Diffa sous la présidence du Doyen Djibrilla Malam Kalla, maire de la commune de Chétimari en présence des maires de la région.

Dans une brève introduction, le président de la séance a tout d’abord salué la présence effective des douze (12) maires de la région à cette rencontre qui consacre la mise en place du Bureau régional de l’AMN de Diffa. M. Djibrilla Malam Kalla a ensuite expliqué l’importance de ce cadre de travail avec ses prérogatives pour une réelle visibilité de l’Association des Municipalités du Niger. Il a enfin précisé que le Bureau régional doit coordonner toutes les actions pour le développement de la région.

Le Bureau régional de l’Association des Municipalités du Niger (AMN) ainsi installé a pour présidente Mme Barmou Asmaou Kanta, maire de la commune de Diffa ; comme Vice président M. Oumar Mallam Halidou, maire de la commune de N’guigmi. Le secrétariat général est assuré par M. Ibrahim Tandja, maire de la commune de Mainé-Soroa tandis que M. Ibrahim Mani, maire de la commune de Goudoumaria a été désigné trésorier général de l’association.

A l’issue de la mise en place du bureau, la présidente a tenu à remercier ses collègues pour la confiance placée en elle. Mme Barmou Asmaou Kanta s’est dite engagée à travailler en parfaite collaboration avec ses collègues pour l’accomplissement de sa mission.

Mato Adamou, ONEP Diffa

07 juillet  2021
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Au Niger, plus précisément à Niamey, les gens portent un regard différent sur les albinos. Communément appelé ‘’Zabaya’’, les albinos vivent encore une situation de stigmatisation du fait des préjugés et de la méconnaissance de l’albinisme. Certaines personnes vont jusqu’à cracher en voyant les albinos et cela, pour soit disant contrecarrer une certaine malédiction et éviter à ce que la personne enfante à son tour un albinos. D’autres personnes vont jusqu’à les mépriser pour une condition qu’ils n’ont pas choisie. En effet, du fait de leur apparence physique, les albinos sont le plus souvent persécutés.

Confronté à des sobriquets tels que ‘’tomatisé’’ et autres propos discriminatoires, les albinos ne sont pas à bout de leur peine. Si dans certains pays, ils sont victimes de violence physique, voir de sacrifice humain, au Niger, c’est surtout la violence verbale qui est exercée contre eux. Pour un albinos adulte cela pourrait passer mais pour un enfant, cet état de fait l’indispose et le met mal à l’aise. Cela pourrait paraitre normal pour certains mais en réalité c’est offusquant.

Selon la présidente de l’Association Nationale des Personnes Atteintes d’Albinisme, Mme Khadîdja Moumouni, les albinos sont assez souvent confrontés à ces problèmes. Elle a confié que certaines personnes refusent même de partager le même taxi avec un albinos. Et au-delà de ces problèmes, il y a également celui lié au mariage surtout affirme-t-elle du côté de la belle famille qui souvent est rétissante par crainte d’avoir des enfants atteintes d’albinisme. Toutefois, elle affirme que la société nigérienne est tolérantecomparée à certaines sociétés africaine. Cette stigmatisation, soutient-elle est due à un manque de sensibilisation des populations sur la question. Ainsi donc déclare Mme Khadîdja Moumouni, il est temps que les gens prennent conscience que l’Albinisme n’est pas une maladie contagieuse ou une malédiction. Il s’agit plutôt  d’une condition, a-t- elle précisé.

C’est d’ailleurs dans cette optique qu’a été créée l’Association Nationale des Personnes Atteintes d’Albinisme. C’est une Association qui a commencé ces activités en décembre 2014 avec neuf (9) membres et dont le siège se trouve au sein du centre dermato-lèpre a précisé Mme Khadidja. L’association intervient dans plusieurs domaines dont celui de la santé, l’éducation, l’emploi, la formation, l’autonomisation. Cependant, le premier pilier de l’Association, c’est la lutte contre la stigmatisation des personnes atteintes d’albinisme, a-t-elle martelé.

Parmi les actions que mène l’Association, Khadidja souligne que dans le domaine de la santé, l’association est assistée par un dermatologue et un ophtalmologue. En effet, l’albinisme, est un problème de santé à vie, selon elle. «Le fait que nous n’avons pas la mélanine ou une insuffisance de la mélanine, crée un problème au niveau de la peau et des yeux». C’est cette insuffisance qui explique la blancheur de leur peau. De ce fait, la peau est sensible au soleil et la vision aussi est très basse. A ce titre, il faut noter que le problème de santé auquel les personnes atteintes d’albinisme sont confrontées c’est : le cancer de la peau. «C’est pourquoi, nous faisons la prévention avec l’appui de certains partenaires.  Et cette prévention se fait par la distribution de  crèmes solaires,de vêtements protecteurs, de chapeaux et des lunettes de soleil. A cela s’ajoutent aussi les consultations régulières», a ajouté Mme Khadîdja Moumouni.

{xtypo_quote}‘’L’Albinisme, une condition et non une maladie contagieuse’’, dixit Mme Khadîdja Moumouni, présidente de l’ANAAN{/xtypo_quote}

Selon Mme Khadîdja Moumouni, les personnes atteintes d’albinisme ont régulièrement besoin de se faire consulter, il ne faut pas attendre seulement qu’on ait des plaies ou qu’on commence à développer des lésions précancéreuses pour se faire consulter. Aussi, il y a également le traitement précoce, qui consiste pour une personne qui a des plaies et des lésions, à aller voir un dermatologue. Des consultations ophtalmologiques, l’usage des lunettes solaires, des verres correcteurs, des collyres pour protéger la vision qui est déjà faible sont aussi organisées par l’association.

Sur le plan de l’éducation, il s’agit dit-elle surtout, de faire la promotion de l’éducation des enfants atteints d’albinisme.

«Le premier problème de l’enfant atteint d’albinisme inscrit à l’école, c’est la vision parce qu’il n’arrive pas à bien lire au tableau comme ses camarades. Il y a aussi le fait que les enseignants qui tiennent les enfants ne comprennent pas que l’enfant est malvoyant. Or quand l’enseignant ne sait pas cela, c’est un problème», a-t-elle déploré

Sur le plan de l’emploi, Mme Khadîdja Moumouni soutient que du fait de leur handicap et malgré le quota de 5% octroyé aux personnes handicapés, il y a toujours le problème d’emplois compte tenu de la discrimination.

Par ailleurs, a-t-elle notifié grâce à l’appui des ONG dans le cadre des AGR, l’association, a appuyé 6 personnes atteintes d’albinisme pour le commerce. Et afin de venir plus en aide aux personnes atteintes d’albinisme par le biais des formations, et d’obtenir des fonds d’appui; l’association a engagé des démarches auprès des bonnes volontés en vue de trouver les voies et moyens d’appuyer les femmes pour des AGR, afin qu’elles puissent s’autonomiser et s’intégrerdans la société. A titre d’exemple, Mme Khadîdja Moumouni a confié qu’à Maradi, des jeunes albinos ont suivi des formations et sont maintenant installés à leurs comptes. «On a eu un jeune homme qui a suivi une formation en mécanique, réparation des taxis motos. Il y avait plus de 50 apprentis; il était le meilleur»,  affirme Khadîdja Moumouni avec les yeux pétillant de fierté.

L’association fait aussi de la sensibilisation, par le biais des témoignages; des exemples de gens qui ont réussi et qui se sont intégrés dans le tissus économique, cela pour montrer à la société que les albinos aussi peuvent réussir. Cela peut contribuer aussi éliminer les préjugés. A cela s’ajoute aussi, la sensibilisation des enseignants; des élèves, des parents.«Nous sommes dans un  processus de plaidoyer avec le Ministère de l’Education par rapport à la prise en compte des besoins spécifiques des enfants atteints d’albinisme parce que c’est surtout quand l’Etat intervient qu’on aura plus de poids».

«Nous avons des droits. Certes nous avons des limites, mais il faut savoir accepter la diversité, peau claire ou noir, grand ou petit,il faut s’accepter», a dit Mme Khadîdja Moumouni.

Il faut retenir que l’Albinisme n’est pas une maladie contagieuse encore moins une malédiction. Les albinos sont aussi merveilleux que ceux qui ne sont pas atteints d’albinisme.

Rahila Tagou

06 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Déclaration des Associations Islamiques du NigerLes membres des association islamiques sous la direction du président de l’AIN, Cheick Djabir Oumar Ismaël, se sont réunis, jeudi après midi à l’effet de donner leur avis au sujet de l’avant projet de la loi portant statut des notaires.

Comme elles l’ont si bien dit, le 9 mai dernier, les associations islamiques du Niger maintiennent leur position selon laquelle elles ‘’ne cautionneront pas tout ce qui est contraire aux prescriptions islamiques’’.

A l’issue de plusieurs heures de discussions entre les oulémas, les membres des associations islamiques ont noté dans leur déclaration que leurs délégués ont participé aux débats qui ont eu lieu le jeudi 10 mai à l’Assemblée nationale sur l’avant projet de la loi portant statut des notaires. Toutefois, les associations islamiques ont relevé que le document qui leur a été ramené à la suite de ce débat était différent du premier. C’est pourquoi elles “resteront vigilantes en attendant de voir clair sur la portée des nouvelles formulations contenues dans ce nouveau texte’’.

Mamane Abdoulaye

14 mai 2018
Source : http://lesahel.org/

M Bachir Amadou, administrateur provisoire ASUSU L’administrateur provisoire d’ASUSU, Amadou Bachir, n’a sans doute pas fini de régler ses comptes et de s’aménager les conditions d’un redressement tel que cela s’entend dans leur langage. Sonné par la publication du contrat qu’il s’est lui-même signé, il a décidé de faire le grand ménage autour de lui afin de faire comme il veut sans risquer d’être éventuellement épié. Il a alors affecté le chef du personnel en qualité d’agent d’appui à l’agence de Harobanda, puis d’agent de recouvrement, renvoyé les femmes de ménage, suspendu le contratcleanhouse, sans aucun respect pour la clause de préavis, etc. Dans sa folie, il soupçonne tout le monde, même s’il ne semble pas s’inquiéter outre mesure d’échouer dans la mission qu’on lui a confiée. Donnant l’allure d’un homme qui n’a rien à perdre Amadou Bachir a également mis en congé forcé de 60 jours plusieurs cadres de l’institution de microfinance trois seulement après une décision interdisant tout départ en congé. Une volte-face pour le moins surprenante puisqu’il ne reste plus à Bachir que trois mois avant le terme de sa mission. Pourquoi un si grand coup de balai à trois mois de la fin de sa mission ? Le recrutement chuchoté en ville de huissiers a-t-il un lien direct avec ce ménage qui pourrait être interprété comme une volonté de faire le vide afin d’agir à sa guise ? 

29 juillet 2018
Source : Le Courrier

Le Secrétaire général du Ministère des Transports, M. Attaoulahi Zakaouanou a présidé, hier matin à Niamey, un atelier d’adoption de l’étude d’évaluation du contrôle technique automobile. Cet atelier a été initié par ledit Ministère pour corriger les insuffisances relatives à l’audit du contrôle technique des véhicules automobiles au Niger, avec le concours financier de la Banque Mondiale à travers le projet  du Corridor Economique, Lomé-Ouagadougou-Niamey (PCE-LON).

A l’ouverture de l’atelier, le Secrétaire général du Ministère des Transports a rappelé les risques de l’insécurité dans les transports qui se conjuguent avec la croissance démographique, l’urbanisation croissante et l’augmentation du taux de motorisation. Il faut donc, pour lui, s’attendre à ce que le nombre d’accidents s’accroît dans la mesure où la population et le parc de véhicules augmentent et que le réseau routier s’améliore, sauf si des mesures efficaces de prévention sont mises en œuvre.

Ainsi, il faudrait noter que le parc automobile du Niger est en progression et surtout ces dernières années. Quant aux deux roues motorisées à partir de 50 cm3, le nombre a plus que quadruplé. Le phénomène des deux roues motorisées, principalement les tricycles, est, selon les explications du Secrétaire général du Ministère des Transports, entrain de poser de redoutables problèmes de sécurité routière.

«Le parc automobile du Niger est majoritairement constitué de véhicules d’occasion d’âge avancé importés d’Europe. Cette situation a comme conséquences la persistance de l’état technique défectueux du parc automobile dans sa majorité et l’augmentation des risques d’accidents compromettant dangereusement la sécurité des usagers et des marchandises» a-t-il souligné.

M. Attaoulahi Zakaouanou a ajouté que le Gouvernement du Niger a confié à la Société Nigérienne de Contrôle Automobile (SNCA) l’exclusivité du contrôle technique automobile sur toute l’étendue du territoire national et ce, sur la base de la Convention portant concession du service public de contrôle technique automobile signé en 2010. Néanmoins, force est de constater que certaines dispositions de cette Convention ne sont pas respectées par les deux parties et le contrôle technique automobile à l’aide d’appareillage n’est exclusivement réalisé qu’à Niamey.

«C’est donc pour corriger ces insuffisances que le Ministère des Transports a initié cette deuxième étude relative à l’audit de contrôle technique des véhicules automobiles au Niger avec la contribution du Projet Corridor Economique, Lomé-Ouagadougou-Niamey (PCE-LON)», a expliqué le Secrétaire général du Ministère des Transports. Il a enfin exhorté les participants à accorder toute l’importance que requiert le sujet afin que les résultats des réflexions soient utiles pour l’amélioration du document soumis à leur appréciation.

Aminatou Seydou Harouna (onep)

Source : http://www.lesahel.org

La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) en collaboration avec le soutien du Centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF) a organisé hier matin à Niamey, un atelier d’échange et de sensibilisation sur la promotion et la protection des droits humains au profit des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des institutions du secteur de la sécurité. C’est le rapporteur général adjoint de la CNDH, M. Ali Dodo qui a présidé l’ouverture des travaux.

L’objectif général de cet atelier est d’intégrer la sensibilisation aux droits humains dans la formation des gendarmes et des militaires ainsi que la création d’une plateforme entre les deux partenaires dans le cadre du respect de droits humains. A l’issue de cette formation, les participants seront outillés sur les thématiques en droits humains. Il y aura des échanges d’expériences entre la plate-forme pour l’IDH, les écoles et centres d’instruction de l’armée et la gendarmerie nationale, la mise en place d’une plate-forme ‘’militaire et droits humains au Niger’’.

A l’ouverture des travaux, le rapporteur général adjoint de la CNDH a déclaré que, la présente rencontre cadre parfaitement avec les missions de la CNDH ainsi que celles de DCAF. Parmi les objectif de DCAF, il a cité entre autres le renforcement de l’image positive des FDS auprès de l’opinion publique et au sein de leur personnel par un meilleur respect des droits humains de portée national mais surtout dans le Liptako Gourma afin de construire et ou conforter l’identité et les valeurs de leurs institutions.

Evoquant le contexte de cette rencontre, M. Ali Dodo a rappelé, la rencontre de Ouagadougou du 26 au 30 octobre 2020 au cours de laquelle, il a été question de la finalisation et la validation des activités du budget du plan stratégique 2021-2023 qui a regroupé plusieurs actions dont les organisations de la société civile et les commissions en charge de droits humains pour réfléchir sur la coopération de curricula.

Par ailleurs, le rapporteur général adjoint de la CNDH a rappelé certaines missions de la CNDH. C’est ainsi qu’il a expliqué que la CNDH est une autorité administrative indépendante, émanation de la constitution du 25 Novembre 2010 à son art 44 et de la loi 2012-44 du 24 août 2012 modifiée et complétée par la loi 2020-02 du 26 mai 2020 déterminant sa composition, son organisation, ses attributions et son fonctionnement. M. Ali Dodo de souligner que, la CNDH a pour mandat constitutionnel en termes de promotion et de la protection des droits humains sur toute l’étendue du territoire national. «Dotée du statut A depuis 2017 par l’alliance global des instituons internationales des droits humains, la CNDH du Niger s’inspire profondément des principes du Paris qui lui attribuent un large mandat en la matière», a-t-il ajouté.

Auparavant, le Coordonnateur Résident, Chef du Bureau/Niger du Centre de Genève pour la Gouvernances du Secteur de la Sécurité, M. Louis Pasteur Musongera a rappelé que l’engagement du DCAF au Niger a commencé en 2014 et s’appuie sur l’appropriation nationale et la création des partenariats stratégiques avec plusieurs acteurs de gestion et de contrôle interne et externe de la sécurité. Dans le cadre de l’activité d’aujourd’hui, «le DCAF collabore avec la CNDH, qui est une Autorité administrative indépendante en charge de la promotion et de la protection des droits humains», a-t-il assuré.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

La Commission de l’UEMOA à travers sa direction de communication, organise du 14 au 18 novembre 2022, un atelier d’information et de sensibilisation à l’attention des journalistes sur le Cadre d’Action Prioritaires (CAP2025), de la dite institution. Le but de cette rencontre est de communiquer sur ledit cadre.

Au cours de cet atelier, les participants issus des pays membres de l’espace UEMOA seront imprégnés des documents stratégiques récemment adoptés par les instances décisionnelles de l’UEMOA. Ces documents en lien avec le (CAP 25) sont notamment le nouveau cadre réglementaire sur le Partenariat Public Privé, les nouveaux textes adoptés par le Conseil des ministres de l’institution sur l’énergie. De même les journalistes seront édifiés sur le chantier Paix et Sécurité, la production et la valorisation des statistiques régionales, la présentation du système d’information agricole régional, communication sur le schéma de développement de l’espace régional, l’assistance aux États membres dans la mise en œuvre des services numériques, etc.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général de la Présidence de la Commission de l’UEMOA, M. Augustin Ahio Niango a rappelé que, depuis sa création en 1994, l’UEMOA œuvre à faire de l’intégration régionale une réalité au quotidien vécue par les populations. Ces dernières années, a dit M. Augustin Ahio Niango, ont vu émerger des menaces et défis nouveaux auxquels les Etats membres et l’Union doivent s’adapter. C’est dans ce contexte particulier que, la Commission de l’UEMOA, s’est dotée d’une feuille de route dénommée Cadre d’Actions Prioritaires «CAP 2025». Cette feuille de route décline ses priorités d’actions pour la période 2021-2025, correspondant à la durée du mandat du Collège des Commissaires actuel, qui a pris fonction en mai 2021.

Il faut retenir que l’élaboration du CAP 2025 trouve ses fondements dans le Traité modifié de I’UEMOA qui, en son article 4, fixe la raison d’être de l’Union à travers les cinq (5) objectifs suivants : renforcer la compétitivité des activités économiques et financières des Etats membres dans le cadre d’un marché ouvert et concurrentiel et d’un environnement juridique rationalisé et harmonisé ; assurer la convergence des performances et des politiques économiques des Etats membres par l’institution d’une procédure de surveillance multilatérale ; créer entre les États membres un marché commun basé sur la libre circulation des personnes, des biens, des services, des capitaux et le droit d’établissement des personnes exerçant une activité indépendante ou salariée, ainsi que sur un tarif extérieur commun et une politique commerciale commune ; instituer une coordination des politiques sectorielles nationales par la mise en œuvre d’actions communes et éventuellement de politiques communes notamment dans les domaines des ressources humaines, de l’aménagement du territoire, des transports et télécommunications, de l’environnement, de l’agriculture, de l’énergie, des industrie et mines ; harmoniser dans la mesure du possible le bon fonctionnement du marché commun, les législations des Etats membres et particulièrement le régime de la fiscalité.

La vision de la commission de l’UEMOA à travers le CAP 25, c’est de devenir «une institution moderne et performante dans ses relations avec les Etats membres, les populations et tous les acteurs de la vie économique et sociale à l’horizon 2025». Cette vision s’inscrit dans la dynamique d’une nouvelle impulsion pour approfondir le marché commun de l’UEMOA, assurer la convergence et la stabilité macroéconomique durable, prendre en compte les nouveaux défis, notamment l’économie numérique, le développement du secteur privé et le changement climatique. Cette nouvelle impulsion s’étend également à la lutte contre la pauvreté, à l’emploi des jeunes, au renforcement du capital humain et aux autres questions sociales.

Pour réaliser sa vision à l’horizon 2025, la Commission se fixe trois (3) objectifs stratégiques : accélérer la convergence économique et approfondir le marché commun; consolider les actions sectorielles structurantes pour un espace économique viable et renforcer la gouvernance et la performance organisationnelle. Ces objectifs stratégiques sont traduits en trois (3) axes d’intervention, structurés autour de vingt-trois (23) actions phares, à forte valeur ajoutée, structurantes, susceptibles de produire des résultats concrets à l’horizon 2025 et destinées à faire de la Commission de l’UEMOA une institution moderne alignée aux standards internationaux.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep),Envoyé spécial

http://www.lesahel.org

L’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a organisé du 12 au 14 juillet à Ouagadougou au Burkina Faso un atelier d’information et de sensibilisation sur les chantiers de l’espace à l’attention des journalistes issus des pays membres. Une trentaine des journalistes ont pris part à cette rencontre. La Commission de l’UEMOA a initié cet atelier afin de partager avec les journalistes les informations nécessaires concernant ce qu’elle entreprend au quotidien pour faire de l’Union un espace de prospérité partagée.

Cet atelier d’information et de sensibilisation vise, de manière concrète, à contribuer à l’amélioration des informations relayées par la presse des Etats membres sur le processus d’intégration régionale.

Il s’est agi de façon spécifique d’entretenir les participants sur des thématiques portant sur la paix et la sécurité, la surveillance multilatérale, la sécurité alimentaire, les échanges intra-communautaires, l’enseignement supérieur, le travail et le dialogue social, le droit communautaire. La rencontre a été fructueuse à l’issue des échanges ayant caractérisé la présentation des différentes thématiques. Ce qui permettra aux uns et aux autres de produire des articles des presses et des émissions permettant d’informer et de sensibiliser les populations sur les questions de l’heure. Toutes les actions entreprises par la Commission de l’UEMOA concourent  à renforcer l’intégration entre les Etats membres, à développer la situation socioéconomique de l’espace commun et à créer un cadre de vie approprié aux populations en tenant compte du contexte.

Il ressort des différentes communications que l’Union a consenti d’énormes efforts en matière d’investissement dans le secteur de l’agriculture pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le secteur économique a également connu des avancées malgré le contexte mondial marqué par la COVID-19 et celui régional exacerbé par la détérioration de la situation sécuritaire au niveau de la zone dite de trois frontières qui est confrontée à des attaques terroristes.

Pour ce qui est de l’enseignement, des investissements ont été effectués pour accompagner le secteur en vue d’aboutir à l’organisation du Baccalauréat unique, soutenir les universités de l’espace pour qu’elles s’adaptent au contexte international. Des actions ont été amorcées par l’institution dans le domaine de la mobilité des étudiants, des chercheurs et enseignants ; la promotion de l’excellence en octroyant des bourses d’excellence ; l’accroissement de la professionnalisation en encourageant une meilleure articulation entre la formation et l’emploi ; l’amélioration de l’offre régionale de la formation et de recherche de niveau 3ème cycle dans l’UEMOA ; etc.

S’agissant du Conseil du travail et du dialogue social, un travail remarquable a été mené au regard des résolutions importantes prises dont l’objectif est de protéger les populations œuvrant dans divers secteurs d’activités contre des abus et autres pratiques malsaines. Des avis ont été émis par l’Assemblée Générale du Conseil du Travail et du Dialogue. Sur un tout autre plan, la communication a également porté sur l’Observatoire des  Pratiques anormales. A l’issue de la présentation ayant révélé les activités entreprises par l’Union dans ce secteur aussi stratégique que celui des transports, les participants ont partagé leurs points de vue et proposé des pistes de solutions pouvant garantir éventuellement le principe cardinal de la libre circulation des biens et des personnes tout au long des corridors de l’espace. Il convient de rappeler que des avancées ont été enregistrées à cet effet mais beaucoup reste à faire pour atteindre les objectifs et mettre fin aux tracasseries routières, à la perception illégale, etc.

A l’ouverture de la rencontre, le secrétaire général de la présidence de la Commission de l’UEMOA, M. Augustin Ahio Niango s’est félicité de la tenue de cet atelier qui cadre avec la vision de l’institution qui œuvre à répondre aux aspirations des populations de ses Etats membres à travers des actions concrètes en tenant compte de divers aspects d’ordre culturel, économique et social. En effet, il a indiqué que le rôle des journalistes est essentiel dans les grandes mutations qui affectent notre monde. «Il l’est encore plus dans la prise de conscience des citoyens sur les défis de notre temps», a déclaré M. Augustin Ahio Niango. C’est la raison pour laquelle, précise–t-il, que  la communication occupe toujours une place de choix dans la mise en œuvre des chantiers de l’Union. Pour le secrétaire général de la présidence de la Commission de l’UEMOA, la communication est essentielle, non seulement pour informer, mais aussi pour sensibiliser les populations sur ce que fait l’Union à l’effet de s’assurer d’une meilleure participation des communautés au processus d’intégration entamé par l’Union depuis sa création en 1994 à Dakar.

Quant à la Directrice de la Communication de l’UEMOA, Mme Aminata Mboj, elle a réitéré sa disponibilité à travailler avec les journalistes dans l’intérêt général ultime de l’institution.

 Laouali Souleymane Envoyé Spécial(onep)

15 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

L’ONG de Solidarité Thérapeutique et Initiatives pour la Santé (Solthis) a organisé, hier matin, un atelier de clôture  du projet « interventions sanitaires en réponse à la crise de la Covid-19 ». C’est le directeur général de la promotion de la Santé, Dr Adamou Moustapha qui a présidé la cérémonie de clôture de cet atelier en présence de la directrice de l’organisation des soins du ministère de la santé publique, de la population et des affaires sociales, du réprésentant de l’AFD et de la Cheffe de mission de l’ONG Solthis.

L’objectif de cette activité vise entre autres à partager les principaux résultats du projet dans l’optique de pérennisation des acquis, partager les bonnes pratiques issues de la mise en œuvre du projet, échanger sur les difficultés et leçons apprises et à proposer des solution et recommandations dans le cadre de la pérennisation des acquis du projet et faire le plaidoyer auprès des autorités sanitaires. 

A l’ouverture des travaux,  le directeur général de la promotion de la Santé a rappelé qu’il y’a un peu plus de 2 ans que sévit la COVI-19 à travers le monde. Le Niger, à l'instar des autres pays de la planète, n'est pas épargné par ce fléau. « Dès l'apparition des premiers cas en mars 2020, l'Etat du Niger a pris très tôt les dispositions pour la riposte, par la mise en place d'un dispositif de lutte contre la COVID-19 ainsi que l'élaboration et l'adoption d'un plan global de riposte », a-t-il précisé. Par la suite, Dr Adamou Moustapha a ajouté que les mesures prises par le gouvernement ont contribué significativement aux performances enregistrées. Ces mesures ont été soutenues par la mobilisation financière de l'Etat et de ses partenaires dans le cadre du financement du plan de riposte.

 « A la date du 09 février 2022, la situation épidémiologique se présente comme suit : un total de 8.700 nouveaux cas positifs notifiés guéris avec malheureusement 303 décès et 8.223 sortis guéris », a-t-il expliqué. Par ailleurs, Dr Adamou Moustapha a ajouté que  dans le cadre de lutte contre la Covid 19, l'ONG Solthis, fidèle à son engagement et à sa tradition, s'est mise aux cotés des autorités sanitaires du Niger pour appuyer le ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales à mettre en œuvre les recommandations nationales en matière de lutte contre la COVID-19. « C'est dans ce cadre que le projet ISANCO (Interventions Sanitaires en réponse à la crise de la COVID 19) a été élaboré et mis en œuvre au niveau de 19 structures sanitaires dont 12 de Niamey, 3 de Maradi et une de Dosso, avec un financement de l'Agence Française de Développement (AFD), pour un montant de 422 370 730 FCFA soit 644 000 Euros », a-t-il souligné.

Le directeur général de la promotion de la Santé a aussi rappelé que les objectifs du Projet « interventions sanitaires en réponse à la crise de la Covid-19 » vise à  renforcer l'hygiène respiratoire, renforcer l'hygiène des mains, améliorer l'accès au matériel HPCI,  sécuriser la filière des déchets et maintenir la continuité des soins. « La mise en œuvre de ce projet a permis principalement de doter ces structures sanitaires en matériel de protection individuel (EPI), en produit d'hygiène et de renforcer les capacités de plus de 350 agents de santé à faire face aux risques infectieux, et renforcer les sites partenaires à la détection et au référencement des cas sévères de COVID 19 par l'aménagement du circuit des patients et la formation des agents de santé », a-t-il indiqué.

Dr Adamou Moustapha a enfin salué l’ONG Solthis  pour ses multiples appuis en faveur du ministère de la  Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales dans le cadre de la lutte contre la maladie.

Pour sa part, la cheffe de mission de l’ONG Solthis, Dr Roubanatou Aboulaye Mamadou  a  remercié les acteurs pour toutes leurs contributions à l’atteinte des objectifs du projet « interventions sanitaires en réponse à la crise de la Covid-19 au Niger ».

Par Yacine Hassane(Onep)

Jhpiego en collaboration avec la direction de planification familiale a organisé, le 8 octobre dernier à Niamey, un atelier de clôture et de dissémination des résultats du Projet accélérer l’accès du DMPA-SC au Niger. L’objectif de cet atelier est de présenter les résultats, les recommandations et les perspectives obtenus dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet. C’est le représentant du directeur général de la population et de la santé de la reproduction, Dr Amadou Housseini qui a présidé l’atelier de clôture dudit projet en présence du directeur régional du Projet Accélérer l’accès du DMPA-SC et de plusieurs participants.

Le projet accélérer l’accès du DMPA-SC au Niger a été lancé en juillet 2019 et prendra fin dans ce mois d’octobre 2021. Son objectif est de déterminer l’état actuel du rôle des décideurs et les goulots d’étranglements dans l’introduction et la mise à l’échelle du DMPA-SC dans certains pays du partenariat de Ouagadougou en collaboration avec les gouvernements des pays concernés et les partenaires de l’Access collaborative ; de renforcer la capacité des pays à aller de l’introduction à la mise à l’échelle du DMPA-SC ; de promouvoir des approches catalytiques pour accélérer l’accès à une gamme plus étendue de méthodes variées y compris le DMPA-SC, pour les femmes ayant des besoins non satisfaits ; d’apporter un appui à l’Access Collaborative pour faciliter la coordination entre les partenaires, de relever les défis et disséminer les leçons apprises et les meilleures pratiques au niveau national, régional et global.

D’après le représentant du directeur général de la population et de la santé de la reproduction, Niger est confronté aux mêmes défis que plusieurs autres pays et est caractérisé par un taux de prévalence contraceptive de 21,8% (Projection Track20, 2020), un indice synthétique de fécondité de 7,6 selon l'EDSN 2012 et une croissance démographique de 3,9%. Les ratios de la mortalité maternelle et infanto-juvénile sont les plus élevés au monde, respectivement de 535 pour 100 000 naissances vivantes et 130,5 pour 1000 selon l'EDS 2012. Ces décès surviennent le plus souvent du fait de grossesses trop rapprochées, trop nombreuses, trop tardives ou trop précoces. «Conscientes de cette réalité démographique et de ses conséquences sociales, sanitaires et économiques, les autorités administratives et sanitaires ont mis en œuvre de nombreuses stratégies et actions qui visent la maîtrise de la croissance démographique conformément aux engagements régionaux et à la politique de développement sanitaire du pays», a-t-il souligné.

Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre du plan d'action national budgétisé PF2013-2020, le Niger a, selon Dr Amadou Housseini, initié plusieurs actions avec l'appui de ses partenaires pour atteindre les objectifs pays ainsi que ceux pris dans la dynamique du Partenariat de Ouagadougou et FP2020. C’est pour soutenir les efforts du pays, a précisé Dr Amadou Housseinia, que Jhpiego à travers le projet "accélérer l'accès du DMPA-SC dans les pays du Partenariat de Ouagadougou" a accompagné le Ministère de la Santé Publique à travers la Direction de la Planification Familiale dans le passage à échelle du DMPA-SC pour l'amélioration l'environnement politique, celle de l'offre et aussi de l'accès aux produits contraceptifs depuis son lancement en Juin 2019. Il s’agit à travers cet atelier de partager les résultats obtenus grâce à la collaboration de l'Etat.

Pour sa part, le directeur régional du Projet Accélérer l’accès du DMPA-SC, M. Celestin Compaoré a précisé que le projet accélérer l'accès du DMPA-SC couvre 8 pays du partenariat de Ouagadougou dont le Niger qui a les  meilleurs résultats. En effet, a-t-il indiqué, depuis sa mise en œuvre, le projet a contribué au renforcement des capacités des acteurs et les résultats en témoignent, car le Niger dispose aujourd’hui d’un plan d’accélération sur l’accès des femmes au DMPA-SC. «Cet atelier a permis non seulement de partager les résultats mais aussi de discuter sur les priorités et les perspectives pour une seconde phase au bénéfice de la population du Niger», a ajouté M. Celestin Compaoré.

Yacine Hassane

11 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La secrétaire générale de l’Institut National de la Statistique (INS), Mme Omar Haoua Ibrahim a présidé, le vendredi dernier à Niamey, la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier de dissémination des résultats de l’enquête de base sur les indicateurs de la planification familiale (PMA). Cet atelier a pour objectif général de permettre aux différents acteurs de la Santé de Reproduction/Planification Familiale (SR/PF) de s’approprier les résultats clés de la phase 1 du projet PMA au Niger.

Parlant de cette enquête, la secrétaire générale de l’Institut National de la Statistique (INS) a souligné qu’elle a pour objectif principal de recueillir des données en temps réel auprès des ménages, sur la disponibilité, sur l’accessibilité et l’utilisation de la contraception par les femmes âgées de 15 à 49 ans et sur la disponibilité des méthodes dans les sites de prestation de santé (SPS), aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural, sur l’ensemble du territoire national. D’après Mme Omar Haoua Ibrahim, cette enquête a concerné la population résidant dans les ménages sélectionnés en général, et les femmes en âge de procréer (15-49 ans) en particulier. Elle a également concerné les sites de prestation de santé (SPS) et a porté sur 3.515 ménages, 3.633 femmes âgées de 15 à 49, répartis dans 103 zones de dénombrement (ZD). Elle a concerné 287 sites de prestations de santé et 684 interviews de sorties auprès des clientes.

Les principaux résultats de cette enquête ont révélé que plus de trois femmes sur dix (35%) ont une demande contraceptive satisfaisante par une méthode moderne; seulement 39% des utilisatrices de la contraception ont été préparées à faire face aux effets secondaires et sur le choix qui s’offre à elle pour changer de méthode. En outre, l’âge médian à la première utilisation de la contraception est pratiquement le même quel que soit le milieu de résidence (23,2 ans en milieu urbain et 23,5 ans en milieu rural). De manière globale ces résultats se présentent comme suit :

Section 1: Utilisation de la contraception, dynamique et demande contraceptive : la grande majorité ( 78%) des dernières naissances ou des grossesses actuelles ont été désirées ; parmi les méthodes contraceptives modernes, on note une diminution de l’utilisation de la pilule et de l’injectable intramusculaire (IM) au profit de l’injectable sous cutané (SC) et de l’Implant au cours de la période septembre 2017 à avril 2021 ; la pilule reste encore la méthode contraceptive moderne la plus utilisée chez les femmes en union à hauteur de 39% suivi de l’implant (21%).

Section 2: Qualité des services de la PF et du counseling : plus de la moitié des femmes (52%) ont reçu des conseils sur les effets secondaires de la contraception ; les femmes les plus jeunes discutent de la PF avec les prestataires beaucoup moins que celles plus âgées (9% des femmes de 15-19 ans contre 23% de celles de 25-49 ans); la majorité (98%) des femmes qui ont consulté le jour de l’enquête ont été satisfaites des services de PF reçus ce jour.

Section 3: Dynamiques contraceptives au sein du couple. Parmi les femmes qui n’utilisent pas la contraception au moment de l’enquête, 62% ont pris seules, la décision ne pas l’utiliser. Parmi les femmes qui utilisent une méthode contraceptive au moment de l’enquête, 51% ont pris la décision avec leurs conjoints ; parmi les femmes qui utilisent une méthode contraceptive au moment de l’enquête, 83% ont discuté avec leurs conjoints de la décision de retarder ou d’éviter la grossesse.

Section 4 Autonomisation des femmes et des filles : 42% des femmes en âge de procréer affirment pouvoir changer de méthode contraceptive lorsqu’elles le souhaitent ; 62% des femmes ne sont pas du tout d’accord que si elles utilisent une méthode contraceptive leur partenaire pourrait chercher une autre partenaire sexuelle. Plus le niveau d’éducation des femmes et des filles est supérieur, plus leur indice d’autonomie moyen est élevé (4,3 pour les femmes de niveau supérieur contre 3,8 pour les femmes sans instruction).

Section 5: Attitudes vis-à-vis de la contraception : Parmi les femmes qui utilisent une méthode contraceptive, 65% sont d’accord ou tout à fait d’accord que les adolescentes qui utilisent la PF ont des mœurs légères ; plus de la moitié (55 %) des femmes du milieu rural pensent que la PF concerne uniquement les femmes qui ne veulent plus avoir d’enfants. Quels que soient le groupe d’âge, le milieu de résidence ou le statut d’utilisation d’une méthode contraceptive, plus de 76 % des femmes pensent que la PF concerne uniquement les femmes mariées.

Section 6: Séquence des événements de la vie reproductive : l’âge médian au premier rapport sexuel est de 15,8 ans en milieu rural et 17,6 ans en milieu urbain. Plus de six femmes sur dix (65%) âgées de 18 à 24 ans sont mariées avant l’âge de 18 ans. Les femmes du milieu rural ont en moyenne trois (3) enfants à la première utilisation d’une méthode contraceptive.

Section 7: Sites de prestation de santé : plus de six sites de prestations de santé publics sur dix (67%) disposent du DIU actuellement et sans rupture de stock ; 65% des sites de prestation de santé offrent des implants avec un prestataire formé et les instruments ou le matériel nécessaire pour l’insertion ou le retrait ; plus de neuf utilisatrices d’une méthode contraceptive moderne sur dix (95%), l’ont obtenue auprès d’un site de prestation de santé public.

Cette enquête a aussi concerné l’impact de la Covid 19 sur l’accès aux soins de santé ; au niveau économique des femmes et des ménages.  Ces résultats constituent une opportunité pour le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales et l’ensemble des parties prenantes intervenant dans la SR/PF d’apprécier le niveau des indicateurs de santé de la reproduction, de mesurer les progrès accomplis et d’identifier les défis qui restent à relever. Ils mettent aussi en exergue les effets de la maladie à Corona Virus sur l’accès des femmes aux services de SR/PF. Ils sont aussi interpellateurs des efforts à mener par le gouvernement et ses partenaires pour l’accroissement du taux de prévalence contraceptive moderne au Niger.

Pour rappel, le projet Performance Monitoring for Action (PMA) a été créé en réponse à l’initiative Family Planning 2020 (FP2020), «un partenariat mondial qui soutient le droit des femmes et des filles de décider, librement et pour elles-mêmes, si, quand et combien d’enfants elles souhaitent avoir».

 Ali Maman(onep)

15 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

L’Initiative OASIS Niger a organisé, hier matin à Niamey, en collaboration avec la direction nationale de la planification familiale, un atelier de dissémination de résultats des travaux de recherche et action sur la planification familiale chez les jeunes, les consultations natales en groupe et l’approche de counseling par segmentation. Cette étude examine l'influence de la religion et de l'environnement social de proximité sur l'acceptation des services de santé de la reproduction (SR) chez les jeunes de 15-24 ans au Niger.

Selon le Directeur de l’Initiative OASIS Niger, Dr. Nouhou Abdoul Moumouni, le présent atelier vise à partager les résultats saillants de l’étude basée sur des données qui proviennent de deux enquêtes réalisées par Camber Collective chez les femmes (2014) et les hommes (2017), afin de promouvoir l’amélioration des programmes de planification familiale et l’ajustement des politiques en la matière. Les résultats démontrent en effet l’efficacité de certaines innovations à vulgariser, notamment l’approche de Consultation natale en groupe et le Counseling par segmentation.

«La Consultation natale en groupe est une approche qui s’avère très utile pour non seulement améliorer le taux d’accouchement au niveau des centres de santé mais aussi pour améliorer la planification familiale Post-partum (PFPP). La segmentation, quant à elle, facilite le counseling sur la santé de la reproduction pour le bien être des femmes», explique le Directeur de l’Initiative OASIS Niger qui estime que ce sont des innovations à mettre en œuvre par les partenaires et les acteurs qui interviennent dans le domaine. Dans une troisième dimension, les recherches ont porté sur l’accès aux méthodes contraceptives pour les jeunes. «Là, nous venons de voir qu’il y’a des efforts à faire, surtout au niveau du cadre légal, pour protéger les prestataires et les jeunes et fournir assez d’informations», a relevé Dr. Nouhou Abdoul Moumouni.

Cette évaluation a été conduite par l'Initiative OASIS Niger dans le cadre du projet Full Access, Full Choice (FAFC) grâce à un partenariat avec l'Université de Caroline du Nord, en collaboration avec Pathfinder International, dans un contexte où le Niger escompte un taux de prévalence contraceptive de 50% en 2020. Dans cette optique, «Kula Da Juna» se veut un nouveau modèle de consultations natales en groupe pour améliorer la santé maternelle et infantile à Maradi. Le projet est, en effet, mis en œuvre dans 6 CSI de Maradi et a permis de servir 911 femmes enceintes âgées de 15 à 49 ans et de porter à 71% la proportion des femmes qui utilisent la PF postpartum (PFPP).

S’agissant de l’approche «segmenter pour mieux servir», c’est un outil de segmentation dont l'évaluation a été conduite sur un échantillon représentatif des clientes PF dans les CSI bénéficiaires et non bénéficiaires de l'approche. Ce qui a permis de comparer les niveaux de qualité des services et de satisfaction des clientes dans les deux cas. Concernant l’accès et le choix élargi des méthodes contraceptives chez les jeunes et les adolescents, le volet a permis d'examiner la protection réservée aux prestataires des services SR et des jeunes, d'analyser la connaissance des méthodes contraceptives chez les jeunes, leur accès à l'information sur les services de la PF et l’acceptation de ces services face aux facteurs religieux.

Ismaël Chékaré(onep)

25 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Haute Autorité de Protection des Données à caractères Personnels (HAPDP) a organisé, le 23 novembre 2022, à Konni (dans la région de Tahoua) un atelier de renforcement des capacités des magistrats et des FDS sur la collecte et le traitement des données personnelles.

Depuis le lancement de ses activités en 2020, la Haute Autorité de protection des données personnelles (HAPDP) organise, en partenariat avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), une série d’ateliers de formation et de sensibilisation des acteurs.

A Konni, devant les participants, Magistrats et FDS, la présidente de HAPDP, Mme Sanady Tchimaden Hadatan a rappelé les engagements pris par notre pays pour renforcer la protection de la vie privée et les obligations qui en découlent. Des engagements que les Magistrats et FDS devaient s’approprier aussi par la connaissance des textes qui encadrent le domaine, a-t-elle expliqué. En effet, le présent atelier s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation que mène la HAPDP afin que les maillons de la chaîne que constituent les magistrats et les FDS soient consolidés par la compréhension des rôles respectifs des acteurs dans la protection de la vie privée des concitoyens.

Toutefois, « la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) est chargée de veiller à ce que le traitement et l’usage des données à caractère personnel ne portent pas atteinte aux libertés publiques ou ne comportent pas de menace à la vie privée des citoyens, en particulier dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication », a dit  Mme Sanady Tchimaden Hadatan. Pour l’accomplissement de ses missions, la HAPDP s’est dotée d’un plan stratégique élaboré sur cinq ans afin de rendre la protection des données personnelles effective au Niger et d’en faire un outil de bonne gouvernance, a-t-elle précisé.

Ce faisant, le service public de la protection des données personnelles, même s’il se déploie dans un cadre participatif et pédagogique, peut générer un contentieux susceptible d’être connu d’abord par les forces de défense et de sécurité en tant qu’officiers ou agents de police judiciaire, ensuite par les magistrats au cours des éventuels poursuites ou jugements. Et, d’autant que les données personnelles sont pour la révolution numérique qui s’invite dans notre intimité, dans nos relations quotidiennes, façonne notre mode de vie, sans même que nous nous en rendions compte et fragilise du coup notre vie privée ; leur collecte et traitement mérite tant une grande attention de la part des pouvoirs publics. La confidentialité des données est considérée aujourd’hui comme un droit fondamental protégé par une réglementation très stricte »,a  indique la présidente de la HAPDP. A cet effet, Mme Sanady Tchimaden Hadatan estime qu’au Niger, comme partout ailleurs, le gouvernement, face au danger des abus dans la collecte et le traitement des données des citoyens, a apporté une réponse à la hauteur de cette préoccupation en initiant la loi n° 2017-28 du 03 mai 2017, relative à la protection des données à caractère personnel.

Ainsi, une réglementation stricte mais adaptée a vu le jour à travers cette évolution législative qui a déterminé outre la nature de l’institution chargée de la protection des données personnelles, les principes directeurs de cette protection, les droits des personnes concernées et le régime des sanctions. « Les données sont devenues aujourd’hui une marchandise prisée par les partis politiques, les commerces, les organisations charitables et surtout les plateformes numériques contrôlées les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazone et Microsoft devenu aujourd’hui GAMMA). Les données sont en effet la matière première utile pour les orientations de leurs actions ; notre vie privée en est la première victime », a-t-elle relevé. D’où, note-t-on, le rôle important des acteurs de la chaine judicaire sur la prévention et la répression des usages malveillants est important.

L’occasion est également mise à profit pour entretenir les participants sur le « MIDAS », (un système automatisé de gestion des données des voyageurs déployé le long de la frontière avec le Nigeria). C’est ce qui explique szelon elle, la présence à cet atelier de deux experts, l’un de l’OIM et l’autre de la Direction de la surveillance du territoire (DST).

 Ismaël Chékaré,ONEP-Tahoua

Source : http://www.lesahel.org

La Cellule Nationale de la CEDEAO, en collaboration avec la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) a organisé, hier matin à Niamey, un atelier de formation pour les agents de la Police Nationale en charge des postes frontaliers avec le Bénin, le Burkina Faso, le Nigeria et le Mali. Cette formation qui s’inscrit dans le cadre des activités organisées par la Cellule CEDEAO du Ministère des Affaires Etrangères, porte sur les thématiques relatives à la gestion des frontières et la mise en œuvre de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO. C’est le ministre délégué auprès du ministre d’Etat ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed ELMouctar  qui a présidé la cérémonie d’ouverture.

Dans son discours d’ouverture, le ministre Délégué auprès du ministre d’Etat ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’intégration Africaine,  M.  Youssouf Mohamed ELMouctar a indiqué que, cet  atelier de formation intervient dans un contexte de crise sécuritaire particulièrement difficile. Ce thème, a-t-il ajouté, est important et éminemment d’actualité d’abord, parce que le Niger a la particularité de servir de lien, de frontière géographique entre : d’une part, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique de l’Est, avec la frontière tchadienne. D’autre part, entre l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique du Nord avec les frontières algérienne et libyenne et dans leur continuité l’accès à la méditerranée et à l’Europe pour les migrants et autres trafics de tous genres. Aussi, a-t-il ajouté, parce que l’insécurité ces dernières années dans toutes ses dimensions, terrorisme, trafic de drogue, criminalité transfrontalière, Migration illégale, a atteint une proportion inquiétante au Niger, en Afrique de l’Ouest et plus généralement dans l’espace sahélo saharien.

Durant cet atelier de deux jours, il s’agira d’apporter des éléments de réponse et de faire des propositions concrètes à la question suivante : « comment gérer nos frontières pour participer de façon efficace à la sécurisation de notre  pays tout en respectant la liberté de circulation dans un contexte d’insécurité généralisée ? », a dit M. Youssouf Mohamed ELMouctar. 

Il a, enfin, assuré que  les dispositions nécessaires seront prises  pour porter ce résultat à la connaissance des autorités du Niger et  pour le vulgariser au bénéfice de tous les intervenants dans la gestion des frontières au Niger et le porter à l’échelle des pays de la CEDEAO.

Le Secrétaire Général du ministère des Affaires Etrangères, Ado Elhadji Abou a souligné quant à lui l’importance du thème de la formation pour la Communauté Ouest africaine et ses Etats membres. D’une part,  a-t-il expliqué, parce que la gestion des frontières, notamment dans son aspect surveillance et sécurisation du territoire, est une question de sécurité nationale. D’autre part, parce que la gestion des frontières par les Etats membres ne devrait pas entraver la libre circulation des citoyens de la Communauté, des biens et des capitaux au sein de la CEDEAO. Selon Ado Elhadji Abou, il s’agit d’une condition sine qua non de toute intégration économique et politique.

« Les éléments de réponse que vous allez puiser, au cours de cet atelier, dans les textes de droit, dans nos bonnes pratiques et dans l’analyse des expériences des Etats hors CEDEAO vont vous permettre d’arriver à des résultats pertinents que s’approprieront les participants à cette formation dans l’accomplissement de leur mission et la CEDEAO dans l’atteinte de ses buts », a conclu le Secrétaire Général du ministère, M. Ado Elhaji Abou.

Le Directeur de la surveillance du territoire, M. Alfarouk Abdourahmane a affirmé que la libre circulation des personnes et des biens est un volet important dans le cadre de l’intégration économique de la CEDEAO. La police nationale, a-t-il expliqué, à travers la DST,  intervient dans la mise en œuvre de ce volet à travers le contrôle frontalier, la gestion des frontières, la délivrance des documents de voyage.

« C’est pourquoi, nous faisons de la formation continue des personnes en charge des frontières une préoccupation importante», a-t-il dit. Selon le directeur de la Surveillance du territoire,  la DST sécurise les frontières à travers  trois niveaux. Le premier niveau c’est la gestion des postes de police frontalier qui sont au niveau des frontières terrestres et aériennes ; pour le deuxième niveau, il s’agit des moyens mobiles qui interviennent à travers les compagnies mobiles de contrôle de frontières et le troisième  niveau, c’est l’engagement des communautés dans le cadre de la sécurité et de la sécurisation des frontières. « Nous envisageons d’aller plus loin dans le cadre de la sécurisation des frontières notamment dans la mise en place non seulement des postes de contrôle juxtaposés au niveau des frontières avec les pays membres de la CEDEAO », a conclu le Directeur de la DST, M. Alfarouk Abdourahmane.

 Aminatou Seydou(onep)

 

L’Institut National de la Statistique, en collaboration avec la Coordination Nationale des Radios Communautaires, a organisé du 9 au 13 Août 2021, un atelier de formation des animateurs des radios communautaires. Tenue au Centre de Gestion Agrée de Maradi, cette session vise à outiller les participants sur l’élaboration des messages sur la statistique, cela en prélude au 5ème Recensement général de la population et de l’habitat (RGP/H) qui sera réalisé en 2022 par l’INS.

 Financé par la Banque Mondiale, cet atelier a concerné 35 animateurs venus des régions d’Agadez, de Diffa, de Maradi et de Zinder. Il s’agit de les outiller dans la conception de messages de sensibilisation sur le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), pour permettre la production d’émissions radiophoniques, éveillant véritablement les consciences des populations quant à l’importance et l’utilité du RGPH.

 Dans le discours d’ouverture des travaux, la responsable de la Communication de l’INS, Aicha Amadou Ousmane, a indiqué que cet atelier a pour objectif de renforcer le partenariat entre l’INS et les médias communautaires pour la sensibilisation des populations quant à l’importance et l’utilité de la statistique, en vue de contribuer à renforcer la qualité et la fiabilité des données statistiques produites par l’INS. Elle a indiqué que l’INS prépare activement le 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH/2022). «De par son caractère spécial, à savoir recueillir des données démographiques, sociales et économiques se rapportant, en un temps très court, à tous les habitants du pays, le RGP/H est une opération de grande envergure exigeant l’adhésion totale et la coopération, voire son appropriation par les populations et les communautés. D’où la nécessité de procéder à une forte sensibilisation des populations, seul gage de réussite de ce recensement» a déclaré Aicha Amadou Ousmane.

 C’est pourquoi, précise la Responsable de la Communication, l’INS organise cette formation des animateurs radios communautaires pour les outiller sur les différents aspects du recensement. Pour elle, le choix des radios communautaires se justifie par le fait que ces médias constituent un support médiatique situé au cœur de la communication sociale qui s’adresse à des personnes ayant peu ou aucun accès aux médias nationaux ou régionaux. «En tant qu’alternative aux médias publics et commerciaux, sans oublier les réseaux sociaux, ces radios se caractérisent par la participation des communautés qu’elles servent, ainsi que leur responsabilité vis-à-vis de celles-ci», a-t-elle ajouté. L’INS entend mettre à profit le concours des animateurs de ces radios communautaires pour concevoir des activités de sensibilisation novatrices et la production d’émissions radiophoniques éveillant véritablement les consciences des populations sur l’utilité et l’importance de la statistique.

 Tiémogo Amadou  ANP-ONEP Maradi

17 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

L’Observatoire National pour la Promotion du Genre (ONPG) en partenariat avec le Centre de Genève pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF) a organisé du 29 au 30 septembre 2022 à Niamey, un atelier de formation sur le genre, la paix et la sécurité à l’endroit des Forces de Défenses et de Sécurité. Cet atelier qui a duré deux jours, s’inscrit dans le cadre du programme régional Sahel Paix et la stabilisation (Sahel PSP II), financé par le royaume du Danemark. L’ouverture de l’atelier a été présidée par la Secrétaire permanente de l’ONPG, Mme Ibo Fourératou, en présence du coordinateur résident adjoint de DCAF Niger, M. Salissou Salamou et de plusieurs participants.

Au cours de cet atelier, les participants ont échangé sur la place du genre dans le domaine de la sécurité, la consolidation des avancées obtenues et les défis que rencontre la prise en compte du genre dans les institutions. A l’ouverture des travaux, la secrétaire permanente de l’ONPG a rappelé qu’à l’instar des autres Nations du monde, le Niger s’est inscrit, depuis longtemps dans une dynamique de réduction des inégalités de genre. A ce titre, le pays a, selon Mme Ibo Fourératou, mis en œuvre le premier Plan d’Action National 2017-2019 (PAN1) de l’agenda femmes, Paix et sécurité. Ce plan cadre avec la Politique Nationale de promotion du Genre (PNG), adopté en 2008 et révisée en 2017. Par la suite, le deuxième Plan d’Action National 2020-2024 (PAN 2) est en cours de mise en œuvre et, il s’aligne également à la PNG et la Stratégie Nationale de Sécurité Intérieure révisée et de son Plan d’actions 2022-2026.

Ainsi, cette formation cadre parfaitement avec les orientations du Plan de Développement Economique et Social (PDES) 2022-2026, notamment au niveau du Programme 10 qui est consacré au renforcement de la gouvernance sécuritaire de l’Axe 2 : Consolidation de la gouvernance, paix et sécurité. Elle s’inscrit également dans le cadre du Programme Régional Sahel Paix et la Stabilisation du Danemark (Sahel PSP II) dont l’objectif global est de contribuer à la stabilité, à la justice et à la sécurité pour la population de la région. Mme Ibo Fourératou a, enfin, suggérée aux participants d’être assidus, de participer activement aux travaux pour qu’au sortir des travaux les résultats escomptés sois atteints.

Pour sa part, le coordinateur résident adjoint de DCAF Niger, M. Salissou Salamou a indiqué que le Centre de Genève pour la Gouvernance du secteur de la Sécurité (DCAF) travaille sur plusieurs projets en cours au Niger sur la vulgarisation du processus de Gouvernance et de Réforme du Secteur de la Sécurité (GRSS) et la compréhension par chaque partie prenante de son rôle. Le processus GRSS doit nécessairement, selon M. Salissou Salamou, intégrer la perspective Genre pour être efficace et viable. Ainsi, l’intégration de la perspective Genre dans le domaine de la sécurité, n’est pas juste une question de femme et d’homme. «Il s’agit de la prise en compte de l’accès, de la participation, de l’allocation des ressources et de la prise en compte des besoins spécifiques de façon équitable des jeunes, des vieux, des personnes vivant avec le handicap dans le domaine de la sécurité» a-t-il souligné.

Le coordinateur résident adjoint du DCAF a enfin remercié les royaumes de Danemark et de la Norvège qui financent cette activité à travers le Programme Régional Sahel Paix et Stabilisation (Sahel PSP II) dont l’objectif global est de contribuer à la stabilité, à la justice et à la sécurité pour la population de la région.

Rachida Abdou Ibrahim, Omar Abdou (Stagiaires)

Source : http://www.lesahel.org

Atelier de formation des formateurs sur les litiges liés à l’enrôlement biométrique : Une soixantaine de membres de la CENI outillésLa Commission électorale nationale indépendante (CENI), en collaboration avec la Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux (IFES) et l’USAID, ont organisé, du 6 au 7 mars derniers à Niamey, un atelier de formation des formateurs sur la résolution des litiges liés à l’enrôlement biométrique. Durant deux jours, la soixantaine de formateurs, membres de la CENI, ont vu leurs capacités renforcées, à travers des panels, portant sur plusieurs aspects de litiges, qui peuvent subvenir dans le cadre de l’enrôlement biométrique, que notre pays expérimente pour la première fois de son histoire.

Après la formation théorique, les formateurs ont expérimenté ce qu’ils ont appris à travers des démonstrations, des jeux de rôle et des illustrations. Ils ont promis de partager ces connaissances avec les autres membres de la CENI, sur toute l’étendue du territoire national, pour des élections démocratiques, transparentes, libres, inclusives et acceptées par tous. C’est ainsi, que les participants ont été outillés notamment sur le contentieux sur le cadre légal d’enrôlement biométrique ; la présentation technique de l’enrôlement biométrique ; la confection de la liste électorale ; l’affichage des listes électorales, les outils de prise en charge des demandes de correction sur la liste électorale biométrique et les attitudes et aptitudes d’un bon formateur.

Après ces panels théoriques, des cas réels de litiges, en lien avec l’enrôlement biométrique, ont été démontrés et résolus par les participants. Ce qui a réjoui le président de la CENI, Me Issaka Souna. En remettant les attestations aux participants, Me Issaka Souna a exprimé toute sa joie à l’endroit des formateurs et des participants à cette formation. «L’enrôlement biométrique est une première dans notre pays, d’où la nécessité de former les membres de la CENI, partout au Niger, sur certains aspects de cette nouvelle et performante forme d’enrôlement, afin de parvenir à des élections propres, saines, acceptées de tous, dans l’intérêt suprême de notre pays et de son peuple» a indiqué Me Souna. Le président de la CENI s’est aussi dit fier, de constater que toutes les différentes composantes de son Institution ont pris part à cette importante formation. «Je vous invite à partager et à former convenablement les autres membres de la CENI, sur cette expérience, pour qu’il n’y ait pas de litiges qui entacheront les futures élections», leur a-t-il suggéré.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Emploi des Jeunes et Inclusion Productive (PEJIP), le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et l’Apprentissage (FAFPA) a organisé, hier à Niamey, un atelier de formation des formateurs sur les modules des métiers porteurs et innovants au profit des jeunes bénéficiaires de la composante II du Projet. C’est le secrétaire général du FAFPA, M. Issaka Dan Narba, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.

Le secrétaire général du FAFPA, M. Issaka Dan Narba, a rappelé que le PEJIP qui a commencé ces activités en octobre 2018 est un projet financé par la Banque Mondiale et comporte trois composantes dont celle numéro 2 consacrée à l’insertion des jeunes dans des activités sélectionnées en milieu urbain et semi-urbain qui est confiée au FAFPA. Il a souligné que ce Projet intervient dans toutes les huit régions du pays et est mis en œuvre dans 30 Communes choisies selon le critère de la pauvreté pour trois quarts et celui de l’insécurité pour un quart. Il a pour cible un effectif de 8000 jeunes âgés de 15 à 25 ans dont 50% de femmes vivant dans certaines zones rurales et péri urbaines. Aussi, a expliqué M. Issaka Dan Narba, dans le cadre de la formation technique de courte durée prévue pour les bénéficiaires de la composante 2 du PEJIP, mise en œuvre par le FAFPA, il a été mis à jour 20 modules déjà existants et 5 autres nouveaux élaborés sur la base des 16 métiers porteurs et innovants identifiés par le Projet.

Ainsi, il a fait savoir qu’à l’issue du travail d’élaboration de ces modules, il est apparu nécessaire de former les formateurs sur les modules pour non seulement une compréhension commune des intervenants mais aussi et surtout pour la maitrise du contenu des modules pour une formation du type FIP. Cette action de renforcement des capacités permettra, a dit le secrétaire général du FAFPA, une mise à niveau des différents intervenants venus de divers horizons pour que le transfert de compétences soit une réussite. C’est dans ce cadre qu’il est envisagé la tenue d’une série de sessions de formation qui touchera 88 formateurs, personnel des opérateurs de formation (soit 4 formateurs par métier et par zone concernée) ainsi que les partenaires impliqués dans la mise en œuvre de la composante 2 du PEJIP. M Issaka Dan Narba a par ailleurs souligné l’objectif assigné à cette formation qui, a-t-il dit, est le renforcement des capacités des opérateurs de formation dans onze (11) métiers porteurs et innovants pour un meilleur transfert de compétences au profit des jeunes bénéficiaires de la composante 2 du PEJIP dans les 6 communes d’intervention de la première année du Projet.

Selon le secrétaire général du FAFPA, la question des emplois liés aux chaines de valeurs agricoles, ayant un impact sur l’économie locale constitue, est une préoccupation majeure des plus hautes autorités de ce pays. C’est pour cela, a-t-il dit, que le gouvernement a mis en place un important dispositif pour améliorer l’accès des jeunes peu qualifiés des zones rurales du Niger à des opportunités d’activités génératrices de revenus avec un accent particulier sur l’autonomisation de la femme rurale et un programme d’entreprenariat des jeunes et des femmes. Ainsi, la mise en œuvre du projet Emploi des Jeunes et Inclusion Productive vient renforcer ce dispositif mis en place par le FAFPA. « Il s’agit de ce fait de s’attaquer aux multiples contraintes liées à l’emploi productif des jeunes comme l’accès limité aux compétences, au capital, à la technologie et aux marchés », a précisé le secrétaire général du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et l’Apprentissage (FAFPA), M. Issaka Dan Narba.

Aïchatou Hamma Wakasso

04 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les travaux de l’atelier de formation des journalistes membres de la Task Force SR/PF sur le plaidoyer et la communication en planification Familiale ont pris fin, hier, à Niamey. Cet atelier est organisé par la direction de la Planification Familiale de la Direction Générale de la Population et de la Santé de la reproduction avec l’appui  financier de Maries Stopes International du Niger, une ONG qui promeut la Santé Sexuelle et Reproductive.

La Directrice de la Planification par intérim, Dr Ali Halima, a, dans son allocution d’ouverture, rappelé que le Niger, à l’instar des autres pays en développement, a souscrit aux engagements internationaux pour l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant dans le cadre de l’atteinte des Objectifs de Développement Durable(ODD) et des directives de l’Union Africaine pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.

Selon les explications de Dr Ali Halima, en continuant de faire preuve d’un engagement pour l’amélioration de l’accès des populations aux services de santé de la reproduction et en particulier à la planification familiale, le Ministère en charge de la Santé a élaboré un Plan d’Action National Budgétisé de 2ème génération pour la période 2021-2025.

Ce plan, a dit Dr Ali Halima, vise à rehausser le taux de prévalence contraceptive à 29,3% et compte beaucoup sur l’appui de ses différents partenaires pour atteindre cet objectif à travers la mise en œuvre des approches novatrices dans le domaine de la communication pour un changement social et comportemental et cela, en vue d’une utilisation accrue des services de planification familiale en particulier chez les femmes et les jeunes.

Pour elle, il est important que les journalistes disposent non seulement des connaissances en matière de Planification Familiale pour jouer pleinement leur rôle dans le changement social et comportemental pour le bien être des communautés, mais aussi d’être outillés en technique de plaidoyer et communication pour rallier les leaders coutumiers, religieux et administratifs en vue de créer un environnement favorable pour l’amélioration de la santé des communautés.

Par  Aminatou Seydou Harouna(onep)

Du 9 au 10 novembre 2021, le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales organise, en collaboration avec le Groupe Franco-Africain d’Oncologie pédiatrique (GFAOP) et de la Fondation Bristol Myers Squibb, organise à Niamey, un atelier de formation sur le diagnostic précoce du cancer pédiatrique au Niger. C’est une trentaine de cadres de la santé publique (pédiatres et généralistes), en provenance de toutes les régions du Niger, qui prennent part à cette formation. Cette session permettra aux formateurs régionaux de renforcer leurs connaissances sur les cinq (5) cancers pédiatriques les plus fréquents en Afrique, à savoir : le lymphome de Burkitt, la leucémie aiguë lymphoblastique, le néphroblastrome et le lymphome de Hodgkin). Les participants, en collaboration avec l’équipe centrale, répliqueront cette formation aux prestataires des soins en contact avec les enfants et cela sur l’ensemble du territoire national.

Procédant à l’ouverture de ladite formation, le secrétaire général adjoint du Ministère en charge de la Santé Publique, Dr Sabo Hassane Adamou, a souligné l’importance de cet atelier qui permettra, selon lui, aux nombreux participants formateurs, de mieux détecter les premiers signes évocateurs de ces cancers et permettre une prise en charge rapide des enfants. «Seulement 60 à 80 enfants sont accueillis dans l’unité d’oncologie pédiatrique au Centre National de Lutte contre le Cancer à Niamey, dont deux tiers des cas arrivent avec un stade évolué de la maladie. Malheureusement la mortalité reste élevée», a regretté Dr Adamou tout en relevant les efforts que déploient les autorités nationales pour améliorer la santé des populations nigériennes dont notamment celles des enfants.

 Dr Sabo Hassane Adamou a exhorté les participants formateurs à bien s’approprier les différentes techniques de diagnostic précoce du cancer pédiatrique, en vue d’en partager avec les autres prestataires des soins pédiatriques. L’intervenant a déclaré que les cancers pédiatriques sont des maladies qui se développent rapidement, passant d’un stade localisé à une maladie disséminée qui touche plusieurs organes en quelques semaines. «C’est pourquoi la détection rapide des premiers signes évocateurs est si importante. La prédominance des cancers infantiles est due à l’ignorance de l’existence de ces types de cancers des enfants dans les communautés et à l’insuffisance de formation et d’information des agents de santé», a-t-il déploré. Selon le SGA, il est pourtant possible de guérir une grande majorité de ces enfants si le diagnostic de cancer est posé suffisamment tôt et qu’il est suivi d’une prise en charge rapide et adaptée.

Dans une interview à la presse, Docteur Fatou Lama Dieye, a indiqué que chaque année, ce sont environ 15.000 enfants qui sont touchés par le cancer en Afrique sub-saharienne, avant de décliner le but visé à travers ce programme de formation ainsi que les impacts attendus. «Ce programme de formation est déployé dans d’autres pays d’Afrique sub-saharienne depuis 2020 avec le soutien des autorités sanitaires locales. Il est en synergie avec le programme de l’OMS, Global Initiative for Childhood Cancer-Cure All, mis en place depuis 2018 et qui vise à atteindre un taux de survie de 60% des enfants atteints de cancer dans le monde et auquel collabore le GFAOP», a précisé Dr Dieye. Elle a ajouté qu’une subvention de la Fondation Bristol Myers Squibb, finance ce programme de formation ainsi que les autres activités de l’Institut Africain de Formation en Oncologie Pédiatrique (IAFOP)-Institut Jean Lemerle. Elle a indiqué qu’au terme dudit programme, plus de 216 professionnels de santé (24 formateurs régionaux et 192 prestataires) seront formés au cours des années 2021 et 2022.

Mahamadou Diallo

10 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Haute autorité à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) organise, les 8 et 9 mars à Niamey, un atelier sur la transparence et les  bonnes pratiques en matière de gestion des ressources en faveur des institutions de contrôle interne et externe. L’atelier qui bénéficie du soutien technique et financier du Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité de Genève (DCAF) ainsi que la Norvège et du Danemark est destiné à de nombreuses structures de contrôle nationales dont la Cour des Comptes, l’ARMP, les organes de presse des secteurs public et privé. La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Mai Moussa Elhadji Basshir, président de la HALCIA en présence du Coordinateur résident du DCAF Niger, M Musongera Louis Pasteur.

Pour le président de la HALCIA, cette session de deux jours est importante en ce sens qu’elle réunit des personnes dont les structures respectives jouent un rôle de premier plan dans la promotion de la bonne gouvernance dans le secteur de la sécurité au Niger. L’organisation de l’atelier, illustrant les nombreuses actions par lesquelles le DCAF entend contribuer au renforcement de la sécurité au Niger, répond selon M. Mai Moussa Elhadji Basshir, à l’impératif de renforcement périodique des compétences des agents et celui de favoriser la coopération entre les organes en charge du contrôle au Niger, ainsi que ceux chargés de veiller à son exécution à savoir les organisations de la société civile. Le président de la HALCIA a expliqué que le Niger investit d’énormes ressources publiques pour la défense et la sécurité impactant fortement les allocations budgétaires des autres secteurs sociaux.

Pour M. Mai Moussa Elhadji Basshir, la gestion de ces ressources du contribuable doit répondre à de bonnes pratiques qui se doivent d’être transparentes et contrôlables. Il a en outre soutenu qu’un effort doit être fait pour la transparence et la reddition des comptes afin de poser les bases pour «la gestion des ressources du secteur de la sécurité afin de dissuader d’éventuels contrevenants» et pour l’amélioration de l’efficacité du système de gouvernance du secteur de la sécurité afin d’éviter les problèmes de surfacturation ou d’équipements non livrés que le secteur a récemment connus. La transparence et la reddition des comptes sont des indicateurs de bonne gouvernance pouvant susciter la confiance et l’adhésion des populations et des personnels des FDS à l’action des pouvoirs publics pour mieux affronter et endiguer l’insécurité.

Cet atelier qui se veut participatif et inclusif est l’occasion pour les participants d’exprimer leurs préoccupations et de formuler des recommandations. Le président de la HALCIA a expliqué aux participants qu’il leur revient de passer au crible les bonnes pratiques anti-corruption mises en place au Niger et d’identifier les améliorations qui peuvent être apportées au cadre institutionnel existant. Il leur a annoncé qu’ils auront à plancher aussi sur les recommandations issues de la rencontre régionale de Bamako afin de les examiner minutieusement. M. Mai Moussa a indiqué que l’objectif de la HALCIA et de ses partenaires est de susciter leurs réactions vis-à-vis des recommandations et de renforcer leurs capacités en matière de prévention de la corruption en particulier dans le secteur de la sécurité en leur exposant les outils, le mécanisme et l’état des lieux sur la prévention de la corruption ainsi que sur les principes de passation des marchés dans ce secteur.

Le Coordinateur résident du DCAF Niger a rappelé que le Centre mène des activités depuis 2014 dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance du secteur de la sécurité tout en soulignant que l’un des principes majeurs de la bonne gestion des ressources est la transparence «qui veut dire que les décisions prises et mises en  application est faite d’une manière qui suit les lois et règlements». Allant dans le même sens que le président de la HALCIA, M Musongera Louis Pasteur a rappelé que le DCAF a organisé en 2021 à Bamako, une rencontre régionale sur la bonne gestion des ressources ayant regroupé les représentants du Niger, du Burkina, de la Mauritanie, du Tchad et du Mali assortie des recommandations qui seront présentées aux participants à l’atelier. Soulignant le rôle central que joue la HALCIA dans le dispositif anti-corruption du Niger, M Musongera a indiqué que le DCAF a choisi de collaborer avec celle-ci dans le cadre de la mise en œuvre de cette session qui cadre avec sa démarche et son programme de l’amélioration de la bonne gouvernance du secteur de la sécurité.

Zabeirou Moussa(onep)

L’Institut National de la Statistique (INS), a organisé, hier à Niamey, en collaboration avec le PNUD, un atelier de lancement du Rapport National sur le Développement Humain (RNDH) 2021. Placé sous le thème : ‘‘Développement humain et Emploi’’ cette rencontre a regroupé des dizaines de participants. L’objectif de cet atelier est d’informer les parties prenantes sur le processus d’élaboration du RNDH-2021 avant le démarrage de la rédaction du rapport. Ce processus sera coordonné par l’INS avec l’appui technique et financier du PNUD.

C’est le représentant du PNUD, M. Abdou Soumaïla, qui a, au nom de la Représentante résidente de l’Institution onusienne, prononcé une allocution lors de cette rencontre. Selon lui, depuis 1990, le Programme des Nations pour le Développement appuie la préparation et la publication du Rapport National sur le Développement Humain (RNDH), qui présente l'état de la situation du pays en matière de développement humain. « Les RNDH servent de référence documentaire aux débats sur les moyens de relever les défis de développement humain auxquels les pays qui le  produisent sont confrontés. Il a ajouté que le Rapport National sur le Développement Humain 2022 s'inscrira dans la suite des précédents rapports que le Niger a déjà eu à élaborer, notamment ceux de 2009, 2013 et 2016. « Le processus d'élaboration du Rapport National comporte quatre principales phases. La tenue de cette cérémonie aujourd'hui marque l'achèvement de la première phase du rapport 2022. « Le thème du rapport 2022, a été choisi de manière consensuelle au courant de l'année. Ce thème résonne avec les aspirations des populations nigériennes aux progrès en matière de développement humain. M. Soumaïla a ensuite souligné un message clé : ‘‘ Le contenu du rapport qui sera préparé doit relever le poids central de l'être humain dans toutes les activités de développement du pays, en s'attaquant aux questions de la quantité et de la qualité de l'emploi, de l'inclusivité de l'emploi, de ses rôles d'atténuateur des inégalités et de catalyseur de bien-être et du développement humain durable’’.

Par ailleurs, le représentant du PNUD, a rappelé que la réussite d'un processus de préparation du Rapport National sur le Développement Humain est intimement liée au respect de ses principes fondamentaux qui sont : l'appropriation nationale, l'indépendance et la qualité de l'analyse, l'approche participative et inclusive, la flexibilité, la créativité de présentation et le suivi soutenu pour la mise œuvre des recommandations.

Procédant à l’ouverture de l’atelier, le SG par intérim de l’INS, M. Sani Oumarou, a rappelé que depuis 1990, le Niger présente régulièrement un RNDH, qui permet de présenter la situation du pays en matière de développement humain. « Ce rapport, sert aussi de référence aux débats sur les moyens à mettre en place pour relever les défis auxquels les pays sont confrontés ».

M. Sani Oumarou a ajouté que le RNDH est aussi une réflexion qui ouvre le débat autour d’une problématique essentielle pour l’avenir d’un pays, selon des progrès réalisés et les résultats atteints dans les trois principales dimensions du développement humain. Il s’agit des progrès en matière de création de richesse mesurés par le RNB par tête, les progrès en matière d’acquisition de connaissance (éducation) mesurés par la durée moyenne de scolarisation et la durée attendue de scolarisation et enfin, les progrès réalisés dans le domaine de la santé mesurés par l’espérance de vie à la naissance. Selon lui, le niveau de développement humain est une grande préoccupation au Niger. Le mauvais rang qu’occupe le Niger sur le plan de l’IDH, est dû à la faiblesse des indicateurs sociaux notamment ceux de l’éducation. « Cela ne saurait toutefois empêcher au pays de poursuivre et d’intensifier toutes les bonnes initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations », a estimé le SG par intérim de l’INS.

Par Mahamadou Diallo

24 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le gouverneur de la région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar a présidé, hier matin à Maradi, la cérémonie d’ouverture des travaux de l‘atelier annuel de partage des résultats annuels FY 2021 du projet USAID-Hamzari dans la région de Maradi. Il s’agit, au cours de cet atelier, de partager les principales réalisations du programme USAID Hamzari, de discuter des progrès et difficultés, mais aussi de partager la planification des activités au titre de l’année fiscale 2022 et explorer les voix de renforcement de la collaboration afin de maximiser l’impact des interventions du programme.

Le programme Hamzari est mis en œuvre par CARE Niger, en collaboration avec Water Aid, et quatre ONGs nationales à savoir l’ANBEF, l’AREN, DEMI-E et KARKARA. La mise en œuvre se fait en  étroite collaboration avec les services techniques de l’Etat, mais aussi les autres partenaires financés par l’USAID et les communautés respectives. Financé par le gouvernement des Etats Unis à travers l’Agence Américaine pour le développement International (USAID) dans le cadre l’initiative RISE II, le programme Hamzari est doté d’une enveloppe globale de 33 millions de dollars US. Ses interventions toucheront 142.000 bénéficiaires dans le département de Guidan Roumdji entre octobre 2018 et septembre 2023. Elles contribueront à l’autonomisation de 85.200 femmes et filles sur le plan économique et social.

Le programme Hamzari a pour but d’accroitre la sécurité alimentaire et nutritionnelle durable, équitable et résiliente des groupes vulnérables dans le département de Guidan Roumdji. En termes d’objectifs spécifiques, Hamzari vise la réduction de l’extrême vulnérabilité des femmes, des jeunes et des ménages marginalisés, l’amélioration de la santé et de l’état nutritionnel des femmes enceintes, allaitantes, des enfants de moins de deux ans et des adolescentes; l’amélioration de l’accès et de l’utilisation des services WASH durables et équitables pour tous les ménages des communautés et enfin l’amélioration des possibilités de moyens de subsistance durables diversifiés et la capacité d’adaptation des femmes, des jeunes et des ménages vulnérables.

Dans son intervention à l’ouverture de cet atelier, le Chef de Projet USAID-HAMZARI, M. Mathieu Lucius a rappelé que les interventions Hamzari s’attaquent directement aux causes sous-jacentes de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition dans l’une des régions du Niger qui présentent les plus forts taux de malnutrition, la région de Maradi. «Le programme met en œuvre une combinaison ciblée, mais flexible d’interventions et d’activités pour atteindre son objectif de sécurité alimentaire et nutritionnelle durable, équitable et résiliente pour les groupes vulnérables» a-t-il soutenu. M. Mathieu Lucius a ajouté  que le programme fait aussi de l’intégration du genre et de l’inclusion de la jeunesse des aspects transversaux essentiels pour un développement durable des communautés rurales. A cet effet, poursuit-il, le programme met en œuvre des activités en direction  des femmes et des jeunes pour mieux favoriser leur intégration dans les activités de développement socio-économique et politique de leurs communautés respectives.

Le Chef de Projet USAID-HAMZARI, a soutenu qu’en trois (3) ans de mise en œuvre, le programme a accompli d’importantes réalisations dans les domaines de la reconstitution sociale du cheptel (Habbanaye) ; l’accès à l’eau et aux infrastructures de base en matière d’hygiène et d’assainissement ; la mise en place des structures communautaires telles que les MMD, les groupes de soins, les écoles des maris, les espaces sûrs et les plateformes genres. «Le programme USAID Hamzari a appuyé les communautés de 325 villages dont 134 dans la commune de Chadakori, 94 dans la commune de Guidan Roumdji et 97 dans celle de Guidan Sori dans les domaines et activités aussi variées» a –t-il dit.

Pour le gouverneur de la Région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar, le programme USAID Hamzari est une réponse adéquate à la problématique de résilience et de sécurité alimentaire et nutritionnelle à lequel fait face la population nigérienne de manière générale et celle de la région de Maradi en particulier. Il a reconnu l’importance de ce programme qui donne une place de choix aux femmes et aux jeunes à travers des axes transversaux que sont «l’intégration du genre» et «la gouvernance inclusive et jeunesse». Deux approches, dira-t-il, qui constituent la pierre angulaire de la durabilité de toute intervention dans la région de Maradi et qui permettra un mécanisme efficace de lutte contre la pauvreté et ses corollaires tels que l’exode rural, la migration ou l’extrémisme violent.

«Nous sommes heureux de constater que les interventions du programme Hamzari dans les domaines de réduction des risques ; la santé/nutrition ; l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement et l’agriculture, contribuent efficacement à la sécurisation alimentaire des populations de Guidan Roumdji, Guidan Sori et Chadakori» a déclaré le gouverneur de Maradi. M. Chaibou Aboubacar a encouragé et invité l’ensemble des bénéficiaires  à persévérer dans les activités respectives pour lesquelles le programme les appuie afin d’être résilients, autonomes et contribuer à l’émergence d’un développement rural durable.

Tiémogo Amadou  ANP-ONEP Maradi

02 février 2022
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de la Renaissance culturelle, des Arts et de la Modernisation sociale, M. Assoumana Mallam Issa a présidé, le 7 avril dernier au palais des Congrès de Niamey, l’ouverture d’un atelier d’échange et de partage sur les réformes sociales engagées par l’Emirat de Kano. On notait a cette occasion, la présence de la ministre de la Promotion de la femme et de la protection de l’enfant, Mme Elback Zeinabou ; le représentant de l’Emir de Kano ; des chefs traditionnels et leaders religieux du Niger et du Nigeria.

Dans son intervention à l’ouverture de l’atelier, le ministre de la Renaissance culturelle, des Arts et de la Modernisation sociale, M. Assoumana Mallam Issa a souhaité la chaleureuse bienvenue aux frères du Nigeria qui ont fait le dé- placement pour partager avec leurs frères du Niger leurs expériences des reformes sociales engagées dans l’Emirat de Kano et préparer ainsi la conférence que son Altesse l’Emir de Kano, Sanusi Lamido Sanusi II va animer ce lundi 9 avril au Palais des Congrès de Niamey. M. Assoumana Mallam Issa a rappelé qu’en mars 2017, SE. Issoufou Mahamadou a demandé de s’inspirer des expériences d’autres pays en matière de reformes pour la modernisation sociale. « Tout naturellement le regard a été orienté vers l’Emirat de Kano pour deux raisons fondamentales : la première, notre proximité avec le Nigeria induisant l’identité de culture et la seconde le fondement de ces réformes, l’Islam notre religion commune » a expliqué M. Assoumana Mallam Issa. Le ministre de la Renaissance culturelle, des Arts et de la Modernisation sociale a ajouté que l’idée d’organiser cet atelier préparatoire est également une décision issue des entretiens qu’ils ont eus lors du déplacement effectué chez l’Emir de Kano. Il s’agit d’une rencontre technique qui regroupe les oulémas ayant porté ces réformes au Nigeria et les oulémas du Niger, dans le cadre des échanges entre spécialistes, pour que ces réformes soient partagées, discutées et que des pistes soient éventuellement identifiées. «Nous avons également impliqué la chefferie traditionnelle dans ces échanges. Gardienne des valeurs, cette institution est en effet indispensable dans la mise en œuvre et le suivi de toute réforme au regard d’un certain nombre de mesures prises dans certains de nos sultanats et cantons », a indiqué le ministre Assoumana Mallam Issa. « Pour faciliter ces échanges, nous avions demandé et obtenu le document élaboré par l’Emirat de Kano. Un document en Hausa de 81 pages. C’est votre document de travail durant ces deux jours d’atelier», a-t-il expliqué aux participants.

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisé, hier à Niamey, un atelier de réflexion sur les résultats de l’étude et la formulation de recommandations, dans le cadre de l’intégration du« nexus migration, environnement et changement climatique dans les politiques publiques au Niger ». Cet atelier de haut niveau qui réunit des partenaires au Niger, mais aussi ceux de l’OIM du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal et du Tchad, s’inscrit également dans le cadre du premier projet sur cette thématique au Niger, lancé en novembre dernier et financé par le Fonds de l’OIM pour le Développement.

Dans son message diffusé, à l’ouverture de l’atelier, la cheffe de mission de l’OIM au Niger, Mme Barbara Rijks, empêchée, a souligné l’importance de cette étude qui vient pallier, dit-elle, le manque de données sur l’impact du changement climatique et de la dégradation de l’environnement sur la mobilité des communautés dans le Sahel. « Nous espérons que les discussions de ce jour, basées sur les résultats de l’étude menée, nous permettrons de dessiner les solutions de demain », a-t-elle lancé. Ces réflexions, apprend-on, seront regroupées au sein d’une note politique afin de permettre l’intégration des questions climat, environnement dans les politiques publiques.

En effet, le Niger, et le Sahel en général, aont de tout temps connu la migration comme stratégie d’adaptation afin de continuer, au fil des saisons, à se nourrir et produire un revenu. Aujourd’hui encore, 85% de la population du Niger dépend de l’agriculture, c’est à dire de son environnement pour vivre. Malheureusement les modifications de l’environnement et chocs climatiques s’intensifient et ont un impact sur les moyens de subsistance des communautés. « Plus que jamais il s’agit donc de comprendre ces interactions afin d’accompagner l’adaptation des territoires et populations les plus exposées », précise la cheffe de mission de l’OIM.

« Cet atelier est d'autant plus important, qu'au-delà de la validation des résultats de cette étude, il nous permettra de formuler, ensemble, des recommandations qui seront consolidées à travers une note interministérielle, afin de favoriser leur intégration dans les politiques publiques », a soutenu le secrétaire général du ministère de l’environnement et de la lutte contre la désertification, M. Souley Aboubacar, présidant la cérémonie d’ouverture du présent atelier. Il indique que sous les effets combinés du changement climatique, des menaces sécuritaires, le lien entre mobilité humaine et changements environnementaux au Niger est en train de se situer au-delà des modèles d'adaptation traditionnels.« Il remodèle les habitats, les stratégies de subsistance et la disponibilité en ressources essentielles à la vie », note le secrétaire général du ministère en charge de l’environnement. M. Aboubacar Souley d’expliquer que raison pour laquelle, la gestion des migrations, le changement climatique, la lutte contre la désertification, représentent à nos jours des enjeux prioritaires pour notre pays. « Il s'agit de deux sujets complexes qui impliquent des questions stratégiques essentielles autour desquelles notre pays a su se positionner au moyen d'institutions fortes, des politiques et stratégies adéquates à la hauteur de défis et enjeux environnementaux qui se posent en nous », a-t-il poursuivi.

A cet égard, « le Programme de Renaissance Acte III de SE Bazoum Mohamed, Président de la République, Chef de l'Etat; la Déclaration de Politique Générale de SE Ouhoumoudou Mamadou, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et l'Initiative 3N (les nigériens nourrissent les nigériens) sont pour nous autant de références politiques, stratégiques et programmatiques autour desquelles sont bâties nos actions de développement socioéconomiques et environnementaux », estime Col. Aboubacar Souley.

Il est attendu ainsi que les résultats de cette étude lancent une dynamique de plus long terme et de plus grande envergure, sur l'intégration effective des enjeux et défis climatiques. Le SG du ministère de l’environnement encourage, alors, l'OIM-Niger à consolider sa collaboration avec notre pays et bien d'autres qui partagent la même problématique, afin de contribuer à l'amélioration d'une gestion efficace de la migration en lien avec les questions environnementales et climatiques.

Par Ismaël Chékaré

22 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

En marge de la célébration de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne, l’ONG Chroniques Juridiques, en partenariat avec la Mission Eucap Sahel Niger, a organisé vendredi 14 mai à Niamey, un atelier de réflexion sur la problématique de l’insuffisance des femmes juristes dans les hautes fonctions judiciaires au Niger. C’est la secrétaire générale du Ministère de la Justice, Mme Bibata Adamou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier de réflexion de 2 jours, en présence de la coordinatrice de l’ONG Chroniques Juridiques, Mme Gogé Maimouna Gazibo, de la Cheffe de mission de EUCAP Sahel Niger, Mme Antje Pittelkau, des acteurs du pouvoir judiciaire et de 60 participantes. Ces dernières qui sont des jeunes femmes juristes identifiées et choisies pour bénéficier d’un processus visant à renforcer leurs capacités en prélude à l’organisation des prochains concours pour accéder aux fonctions judiciaires.

Dans une interview accordée à la presse, la coordinatrice de l’ONG  Chroniques Juridiques  Mme Gogé Maimouna Gazibo a expliqué que  cet atelier de réflexion sur la problématique de l’insuffisance des femmes juristes dans les hautes fonctions judiciaires au Niger  est organisé après le constat ci-après : concours d’admission de la première promotion de l’Ecole Nationale de Magistrature 20 admis, zéro femmes ;deuxième promotion  24 Admis, 5 Femmes ; troisième promotion 42 admis, 3 femmes. Et, selon elle, la situation ne s’est jamais améliorée. Toujours selon ses explications,  c’est  pour y mettre fin que l’ONG Chroniques Juridiques avec l’appui de ses partenaires a identifié soixante étudiantes en droit, les plus brillantes et motivées qu’elle se donne pour objectif et ambition de préparer et d’accompagner en vue des prochains concours de magistrature, du barreau ou tout autre concours en lien avec les fonctions judiciaires.

 « L’objectif est qu’il n’y ait plus jamais zéro femme admise mais un nombre important », a indiqué la coordinatrice de l’ONG.

Dans son discours d’ouverture, la représentante du Ministre de la Justice, Mme Bibata Adamou a, pour sa part, rappelé la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes que le Niger a ratifiée dans l’objectif d’assurer la participation effective des femmes nigériennes dans l’administration Publique. Aussi, a-t-elle poursuivi,  les autorités nigériennes ont adopté la loi N°2000-008 du 7 juin 2000 instituant un système de quota pour les femmes dans les fonctions électives, au gouvernement et dans l’administration de l’Etat.

Cependant, a-t-elle fait remarquer, le nombre de femmes  instruites, formées aptes à occuper des fonctions électives ou nominatives est très insuffisant pour assurer l’application effective de la loi sur le quota. A titre illustratif, selon elle, dans le milieu judiciaire on enregistre seulement 44 femmes sur un effectif global de 456 magistrats. A cela vient s’ajouter le fait que les différents concours de magistrature n’ont jamais connu un nombre de femmes admises supérieur à 5.

Pour Mme Bibata Adamou, le thème de cet atelier est très important car, il s’agit non seulement de la question de l’autonomisation de la femme dans les milieux socioprofessionnels, mais aussi de sa place dans le système judiciaire.

« Le ministère de la Justice  ne ménagera aucun effort pour voir nos femmes juristes accéder aux hautes fonctions  judiciaires et suivre une carrière dans un environnement propice et favorable en appliquant la tolérance zéro vis-à-vis des abus faits aux femmes et toutes autres forme de violences basées sur le genre», a-t-elle soutenu.

Par ailleurs, la représentante du ministre de la justice, a indiqué que cet atelier constitue également une grande opportunité pour la soixantaine de femmes étudiantes qui prendront part aux échanges pendant deux jours et qui auront par la suite la chance de bénéficier d’un coaching et un renforcement de capacités en prélude aux futurs concours d’entrée dans les formations de carrières judiciaires. 

Quant à la Cheffe de mission de Eucap Sahel, Mme Antje Pittelkau, elle a indiqué que le thème de cet atelier est central car, il porte sur le rôle fondamental de la femme au sein du système judiciaire nigérien. Pour elle, réfléchir et dégager les solutions au problème d’insuffisance des femmes dans les instances judiciaires du Niger est une initiative louable qui mérite leur attention et leur engagement.

« La mission Eucap Sahel se tient et se tiendra toujours aux côtés des autorités nigériennes dans ses actions de la parité homme-femme dans la fonction publique», a conclu la cheffe de mission, Mme Antje Pittelkau.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

17 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Haut Commissariat à la modernisation de l’Etat (HCME) a organisé, hier matin à Niamey, un atelier de renforcement de capacité des jeunes de la région de Niamey  en technique de plaidoyer et leadership, notamment l’organisation administrative de la République du Niger, les droits et devoirs des citoyens et sur la sécurité. C’est la directrice générale par intérim du ministère de la jeunesse et des sports, Mme Sékou Dijé Ouagani, qui a présidé l’ouverture des travaux de l’atelier en présence du Directeur général de la formation et de renforcement de capacité du HCME et  des  représentants des organisations des jeunes. 

Cet atelier qui durera trois (3)  jours a pour objectif principal  de raffermir l’esprit citoyen des jeunes et les sensibiliser afin d’être des vrais ambassadeurs de la paix et de la quiétude sociale. A l’ouverture des travaux, la directrice générale par intérim du ministère de la jeunesse et des sports a  indiqué que la jeunesse est un potentiel humain incontournable et important pour le développement et l’avenir de notre pays. Mais aujourd’hui,  il se trouve que la capacité technique de ces jeunes pour saisir ou identifier les opportunités sont faibles. « C’est pourquoi,  dans le souci de leur permettre de jouer pleinement leur rôle et de bien les préparer à l’affronter, que  le  Haut Commissariat à la modernisation de l’Etat (HCME) organise cet atelier de renforcement de capacité des jeunes », a-t-elle expliqué.

Par la suite, Mme Sékou Dijé Ouagani a ajouté que les échanges au cours des  travaux de cet atelier  permettront aussi d’améliorer l’engagement individuel et collectif des jeunes à se comporter comme des dignes ambassadeurs de la nation nigérienne. « Les  résultats  attendus à cet atelier sont que la capacité des jeunes est renforcée sur les techniques de plaidoyer et leadership ; la capacité des jeunes est renforcée sur l’organisation administrative et les droits et devoirs des citoyens ; la capacité  des jeunes est renforcée sur la sécurité et enfin les enjeux et défis relatifs à la sécurité sont décryptés », a-t-elle relevé.

La directrice générale par intérim du ministère de la jeunesse et du sport a aussi exprimé sa gratitude à  la  Coopération Suisse pour son appui dans le cadre de la réalisation des actions diverses du développement de la nation. Tout en  remerciant le Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat pour cette initiative qui va dans le sens du Programme de la Renaissance acte  3 du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, qui a fait une place de choix à la jeunesse. 

Pour sa part, le Directeur de la formation et de renforcement de capacité du HCME, M. Samaila Idi Dan  Bouzou a salué  l’engagement et la détermination des jeunes présents à cette formation. « C’est la première fois que le Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat entreprend ces genres d’actions  à l’endroit de la jeunesse dans le cadre du renforcement de leur capacité dans différentes  thématiques dont le plaidoyer, le leadership, la connaissance de  l’organisation administrative et politique de la République du Niger,  et enfin sur  les droits et les devoirs des citoyens », a-t-il indiqué.

Par Yacine Hassane(onep)

06 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

L’Institut National de la Statistique (INS) organise un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur le 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) à Dosso du 5 au 9 décembre 2021. Cet atelier a pour objectif d’outiller les journalistes, reporters et animateurs des médias audio-visuels et de la presse écrite et en ligne sur les objectifs, le but et l’utilité du RGPH. Les travaux dudit atelier ont été ouverts par Mme Abdou Halima, cadre de l’INS en présence de ses collègues, des représentants du réseau des journalistes pour le développement de la statistique et des journalistes participants.

Dans le discours d’ouverture qu’elle a prononcé à cette occasion, la représentante de l’INS a exprimé sa profonde gratitude aux participants pour leurs participations à cet atelier de renforcement des capacités des journalistes sur le cinquième Recensement Général de la Population et de l’Habitat. Mme Abdou Halima a aussi expliqué le but et l’utilité du Recensement général de la population et de l’habitant. «Comme vous le savez, depuis bientôt trois ans, l’INS organise des ateliers dont l’objectif est de renforcer le partenariat entre notre institut et les médias, pour la sensibilisation des populations quant à l’importance et l’utilité de la statistique ; en vue de contribuer à renforcer la qualité et la fiabilité des données statistiques produites par l’INS. Le Niger prépare activement le 5ème RGPH/2022). De par son caractère spécial, à savoir recueillir des données démographiques, sociales et économiques se rapportant, en un temps très court, à tous les habitants du pays, le RGP/H est une opération de grande envergure exigeant adhésion totale et la coopération, voire son appropriation par les populations et les communautés : d’où la nécessité de procéder à une forte sensibilisation des populations, seul gage de réussite de ce recensement», a-t-elle dit.

Mme Abdou Halima, a saisi cette occasion pour expliquer aux participants, les hommes des médias, les raisons pour lesquelles son institution a choisi de collaborer avec les organes des médias dans le cadre de son travail et de sa mission. «Compte tenu de l’immensité de la tâche qui lui est dévolue et dans le cadre de la mise en œuvre de sa nouvelle stratégie de communication et de diffusion, l’INS a décidé d’établir une collaboration durable avec les médias, pour la sensibilisation et la diffusion des résultats du cinquième RGP/H», a-t-elle expliqué.

Cet atelier est organisé simultanément à Dosso et à Maradi qui regroupe les journalistes des régions de Diffa, Zinder, Maradi et d’Agadez. «C’est donc avec votre concours que les activités de communication et de sensibilisation des populations pourront être conçues et émises sur les ondes de vos radios et télévisions et publiées dans vos journaux», a lancé Mme Abdou Halima aux participants.

Au premier jour de cet atelier, les participants ont été outillés sur les missions de l’INS, l’importance et l’utilité des données statistiques, fiables, pertinentes, impartiales, vérifiables et comparables. Aussi, en fin de journée, les participants ont échangé sur la question du partenariat entre l’INS et les médias notamment à travers le réseau des journalistes pour le développement de la statistique. Ainsi, au cours de cette formation les journalistes seront outillés principalement, sur la conduite des reportages et interviews dont la conduite des travaux sera coordonnée et animée par M. Ibro Naalla, consultant pour cette formation.

 Ali Maman  envoyé spécial(onep)

07 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le ministre de la Communication, chargé des relations avec les institutions, M. Zada Mahamadou a présidé, hier matin, à l’Institut de Formation aux Techniques de l'Information et de la Communication (IFTIC), l'ouverture d’un atelier de renforcement de capacités, au profit de 15 jeunes journalistes et assimilés des médias publics et privés, en production des outils de sensibilisation dans le cadre de la lutte contre l'insécurité et le mariage précoce. Cette initiative de l’IFTIC se tient grâce à l’appui de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO), à travers la Commission Nationale pour l'UNESCO et l'ICESCO, dans le cadre du Programme de Participation (PP) 2020-2021.

La présente formation vient donc outiller les jeunes journalistes afin qu’ils puissent mieux apporter leur contribution à l'édification d'un climat de paix, de cohésion sociale et d'une stabilité certaine dans notre pays. Il s’agit plus précisément de renforcer les capacités des apprenants en Prise de vues, Montage vidéo, Publication Assistée par Ordinateur (PAO) et Reportage, sous la conduite de quatre spécialistes choisis pour leur compétence avérée.

Procédant à l’ouverture des travaux, en présence du Secrétaire exécutif de la commission nationale de l’UNESCO et l’ICESCO, du Directeur général de l’IFTIC et de plusieurs responsables des médias nationaux, le ministre de la Communication a loué l’initiative, d'autant plus qu’elle cadre bien avec le cahier des charges de son département ministériel. M. Zada Mahamadou a d’abord rappelé que la formation est une des priorités du gouvernement. Aussi, dans le cadre de la Politique Nationale de la Communication pour le Développement (PNCD), l'Institut de Formation aux Techniques de l'Information et de la Communication (IFTIC), érigé en pôle d'excellence en matière de formation, a étendu ses activités à la recherche et à la production d'outils de communication ainsi qu'au conseil en communication. «C'est pourquoi, l'Institut a obtenu l'accompagnement technique et financier de la commission nationale UNESCO /ICESCO, pour organiser cette importante rencontre», indique le ministre de la communication.

La  thème de la formation cadre parfaitement avec les préoccupations actuelles des plus hautes autorités, estime le ministre Zada Mahamadou. En effet, les autorités entendent faire de la sensibilisation des acteurs des médias, l'un des axes de la communication gouvernementale. «C'est que les médias jouent un rôle fondamental dans l'instauration de la paix et de la cohésion sociale ainsi que dans la consolidation des institutions républicaines», a-t-il ajouté. Le Ministère de la Communication réitère pour sa part son engagement à accompagner les journalistes aussi bien du secteur public que ceux du privé, dans le domaine du renforcement des capacités afin qu'ils puissent accomplir, avec professionnalisme leur mission de collecte, de traitement et de diffusion de l'information au service du développement de notre pays.

Les journalistes contribueront ainsi à la sensibilisation sur les phénomènes sociaux et sécuritaires qui affectent, particulièrement, dans les régions de Diffa, Maradi et Tillabéry, les enfants, les filles et les femmes. Pour le Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale pour l'UNESCO et l'ICESCO, M. Djibrin Malam Almajiri, dans un monde en pleine mutation et où les défis sécuritaires deviennent les préoccupations quotidiennes de toutes les nations, les Etats se doivent justement de multiplier, de renforcer leurs actions et de développer davantage des initiatives de paix en tenant compte de leurs réalités socioéconomiques, éducatives et culturelles. «C'est dans cette optique que l'UNESCO a apporté cet appui financier à l'IFTIC en vue d'encourager ses initiatives tendant à contribuer à une paix durable dans notre pays», a-t-il précisé.

Ismaël Chékaré(onep)

23 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Haut Commissariat à l’Initiative 3N a organisé hier matin à Niamey un atelier de validation de l’étude  « combler le déficit en nutriments ou Fill the Nutriment Gap »  dans les régions de Maradi et Zinder. L’objectif de cet atelier est de revoir et valider dans un contexte multisectoriel les résultats finaux de l’étude Coût alimentaire et formuler des recommandations politiques et  programmatiques et une feuille de route pour les prochaines étapes d’utilisation de ces résultats. C’est le Coordinateur de la Cellule Nutrition de HC3N, Dr Aboubacar Mahamadou  qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence du représentant du Programme Alimentaire Mondial  et de plusieurs  participants venus de la  région de Maradi, Zinder et Niamey.

A l’ouverture des travaux,  le Coordinateur de la Cellule Nutrition de HC3N a précisé que dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative 3N, une des reformes importantes impulsées est la politique multisectorielle de sécurité nutritionnelle. « La mise en œuvre de la politique de sécurité nutritionnelle  se fonde non seulement sur notre expérience de la prise en charge de la gestion des questions nutritionnelles au cours de ces 20 dernières années mais aussi sur les évidences scientifiques comme les analyses et les études qui orientent  les actions et les décisions », a-t-il souligné.

Dr Aboubacar Mahamadou  a aussi  indiqué que  l’étude Fill the Nutriment Gap est une étude, une analyse et une démarche  prospective qui oriente à  l’élaboration de nos plans d’actions qui orientent  nos interventions ciblées d’un point de vue géographique compte tenu  des spécificités régionales. « Et c’est dans ce cadre que l’initiative 3N avec l’ensemble des partenaires comme le PAM  a conduit plusieurs études dont  la première phase a servi à l’élaboration et à l’affinement de nos interventions multisectorielles dans tous les secteurs de la protection sociale, de l’environnement, de l’éducation, de la santé et la seconde phase vient à point nommé parce que nous sommes  en pleine élaboration et révision de notre plan d’action 2021, 2025 de la politique nationale de sécurité nutritionnelle », a-t-il expliqué.

De son coté, le Représentant du Programme Alimentaire Mondial (PAM), M. Koffi Akakpo a précisé  que le Haut-commissariat à l’initiative 3N en collaboration avec les ministères engagés dans la mise en œuvre de la politique nationale de sécurité nutritionnelle (PNSN) 2017-2025, ont réalisé avec l’appui technique du PAM, des analyses plus localisées sur la sécurité  alimentaire et la situation nutritionnelle des ménages au niveau des communes de convergence dans les régions de Maradi et Zinder. «  Ces analyses augmenteront la compréhension du rôle essentiel de l’accès aux aliments nutritifs et de la contribution de chaque secteur pour une meilleure intégration et efficacité des interventions », a-t-il indiqué.

Par la suite, il a ajouté que  les récentes évaluations du Programme Alimentaire Mondial (PAM) sur l’impact des programmes dans les pays du sahel sur la nutrition ont mis en évidence l’importance des synergies entre les acteurs et les activités.  Au Niger, selon M.Koffi Akakpo,  la combinaison d’interventions spécifiques et sensibles à la nutrition a entrainé des améliorations les plus importantes en termes de contrôle de la malnutrition aiguë modérée chez les enfants.  « Ces résultats sont alignés avec ceux de l’analyse Fill the Nutriment Gap ou combler le déficit en nutriments partagés en octobre 2018 mettant en évidence la difficulté des ménages à surmonter les barrières pour accéder à une nutrition adéquate des différentes régions  du pays. La validation et la diffusion de ces résultats ont également conduit à des recommandations identifiant les besoins d’une analyse plus approfondie pour combler des manques de données », a-t-il indiqué.

Par Yacine  Hassane(onep)

17 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

L’Institut National de la Statistique (INS) en collaboration avec l’Organisation internationale pour la migration (OIM) a organisé, le jeudi 7 octobre dernier à Niamey, un atelier de formation pour la validation du rapport d’étude sur la cartographie des producteurs et utilisateurs des données migratoires au Niger. C’est Mme Omar Haoua Ibrahim, Secrétaire Générale de l’INS, qui a ouvert les travaux en présence de plusieurs acteurs, représentant des institutions et autres organisations intervenant sur la question de la migration.

Dans son discours d’ouverture des travaux dudit atelier, Mme Omar Haoua Ibrahim a saisi l’occasion pour expliquer l’objet de cette cartographie. «Notre pays a été marqué, ces dernières années, par des flux migratoires massifs et multiformes, qui ont souvent des conséquences sur les vies humaines et sur l’économie du pays. Cette situation impose au pays la prise en compte des nouveaux défis causés par ce mouvement migratoire dans le processus du développement économique et social. L’Etat nigérien a d’ailleurs adopté en septembre 2020 le document de la Politique Nationale de la Migration (PNM) pour la période 2020-2023 et son plan d’action quinquennal, qui prennent en compte ces différentes préoccupations (…). Pour une meilleure prise en charge du phénomène de la migration, il est impératif de disposer de statistiques fiables et de bonne qualité (…) accessibles aux différents utilisateurs. C’est à cet égard que s’est établie la collaboration entre l’Institut National de la Statistique et l’Organisation Internationale pour la Migration, collaboration dont l’objectif global vise à améliorer la disponibilité et la qualité des productions des statistiques relatives aux flux migratoires en vue de satisfaire les besoins des utilisateurs», a-t-elle déclaré.

Pour l’atteinte de cet objectif, ajoute-t-elle, plusieurs activités sont prévues sur le financement du projet de la coopération danoise au développement DANIDA II. Il s’agit notamment de l’atelier de lancement des activités du projet DANIDA II, la réalisation d’une cartographie de l’existant sur les données migratoires, des activités de renforcement de capacité des différents producteurs des données, d’une assistance matérielle au profit de l’INS et enfin la mise en place d’une plateforme en ligne qui centralise les données produites sur la migration. Ainsi, le rapport qui est présenté à cet atelier est le fruit de la consultation des différents acteurs par le consultant. «L’exécution des activités se poursuit avec l’organisation de la présente rencontre dont l’objectif est, donc, de valider le rapport sur la cartographie des producteurs et utilisateurs des données migratoires au Niger», a-t-elle précisé.

Pour sa part, la représentante de l’OIM, Mme Christina Atekmangoh a, au nom de son institution, salué la tenue de cet atelier. Elle a expliqué que ce projet rentre dans le cadre de la mise en œuvre d’une plateforme des données de la migration au sein de l’INS. «C’est une étape d’un long processus qui sera la mise en place des données de la migration pour permettre à l’Etat du Niger d’avoir ses propres données. Comme on le sait, les données de la migration au Niger ne sont pas tout à fait centralisées. Donc avec l‘appui du projet DANIDA, l’INS va faire en sorte que cette plateforme de données soit disponible dans son site web, pour que si quelqu’un cherche des données sur la migration, au lieu de venir à l’OIM, il les aura facilement sur le site de l’INS», a-t-elle affirmé.

Ali Maman

11 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

En collaboration avec le Bureau International du Travail, le ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale organise, du 13 au 15 juillet 2021 à Niamey,  un atelier de validation de la Politique Nationale de l’Emploi (PNE) et du Plan d’Action Opérationnelle (PAO).  Il s’agit de passer en revue les deux documents dans leurs différents aspects, notamment l’analyse situationnelle, les défis à relever, les fondements de la politique, les objectifs et les axes stratégiques et le cadre de mise en place. Présidée par le ministre en charge de l’Emploi, M. Ibrahim Boukary, la cérémonie d’ouverture de cette rencontre s’est déroulée en présence du ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Maman Ibrahim Sani, du Représentant du gouverneur de Niamey, M. Hamida Abdou, du Représentant du BIT, M. Elie Maxime Sogbosse ainsi que de nombreux participants en provenance des huit régions du pays.

A l’ouverture des travaux, le ministre Ibrahim Boukary, a déclaré que la problématique de l’Emploi et de la croissance économique demeure un des défis majeurs au centre de toutes les politiques de développement à travers le monde et cela particulièrement dans les Etats africains. «Cette préoccupation l’est davantage pour des pays comme le nôtre où le concours de plusieurs facteurs continue de provoquer une forte distorsion entre l’offre et la demande d’emploi, entraînant de facto un accroissement du chômage et du sous-emploi», a noté le ministre Boukary. Au nombre de ces facteurs, le ministre a cité la forte croissance démographique, la faible capacité institutionnelle de création d’emploi, la faiblesse de l’économie, les aléas climatiques, l’exode rural et le manque d’organisation du secteur informel.

«En dépit des multiples efforts déployés en matière d’emploi, le phénomène du chômage et du sous-emploi ne fait que s’accentuer avec toutes les conséquences que cela engendre sur la vie des populations», a-t-il souligné. Déclinant les résultats de l’analyse des données disponibles, le ministre en charge de l’Emploi a déclaré qu’elle fait ressortir un taux de chômage de 7,9%. Selon lui, ce taux est relativement le même chez les femmes avec 7,7% et chez les hommes avec 8%. «Par contre selon le groupe d’âge, le chômage touche beaucoup plus les jeunes de 15 à 24 ans, avec 17,3%, que ceux âgés de 25 à 34 ans, avec 8,99%. Le taux combiné du sous-emploi et du chômage est quant à lui de 29,8%, touchant beaucoup plus les femmes, avec 35,7, que les hommes pour 27,2%. En d’autres termes, c’est la jeunesse qui est la plus touchée par ce phénomène de chômage», a précisé le ministre.

Il a ajouté qu’au contingent des jeunes diplômés qui inondent chaque année le marché du travail, viennent s’ajouter des cohortes d’autres jeunes dont les opportunités d’accès à l’emploi restent limitées par la non scolarisation ou le faible niveau de scolarisation, le manque d’accès au capital et les autres contraintes psychosociales. «Par ailleurs, la récente crise née de la pandémie de la Covid-19 a montré les limites de notre système de protection sociale en ce qui concerne les mesures de riposte, ont induit des chocs économiques au niveau des centaines de couches sociales. Or, il est incontestable que dans tous les pays la santé de l’économie se mesure en termes de création d’emplois décents, générateurs de revenu pour toutes les franges de la population», a indiqué l’intervenant.

Une stratégie nationale pertinente et cohérente, articulée autour d’un plan d’action de lutte contre le chômage et le sous-emploi a été élaborée en 2009. Elle a eu des résultats encourageant au bout de 5 ans de sa mise en œuvre. Cependant au vu de certaines réalités, il y a nécessité de procéder à sa réforme, ce qui a poussé le Ministère en charge de l’Emploi à initier un processus de formulation d’un nouveau cadre pour insuffler une nouvelle dynamique aux actions de promotion de l’emploi. Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale a appelé les participants à bien étudier le document soumis à leur appréciation pour élaborer une bonne feuille de route qui sera examinée ultérieurement, afin de promouvoir des actions de promotion de l’emploi et de lutte contre le chômage et le sous-emploi au Niger.

Intervenant à son tour, le Représentant du BIT, M. Elie Maxime Sogbosse a exprimé la volonté de son institution d’accompagner le Niger dans son combat contre le chômage des jeunes et le sous-emploi et cela à travers plusieurs programmes. M. Sogbosse a aussi réaffirmé la disponibilité et la volonté du BIT à poursuivre cet accompagnement au profit des populations nigériennes.

Mahamadou Diallo

14 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Du 17 au 18 février 2022 s’est tenu à l’Ecole Nationale de la police et de la formation permanente l’atelier de validation des modules de formation en police citoyenne, avec 14 participants dont 3 femmes.

Ces modules permettront ainsi, sans nul doute, d’améliorer au mieux, la prise en charge de la sécurité collective et individuelle en perspective d’une Police citoyenne. Surtout, dans un sahel, dont le Niger, de plus en plus exposé à des menaces multiformes et protéiformes.

Le concept de police citoyenne a pour but de contribuer à faire des fonctionnaires de police, des agents performants garantissant une meilleure implication de la population face aux défis sécuritaires.

A cet effet, les modules de formation pour le renforcement des capacités des fonctionnaires de la police nationale aux concepts de police citoyenne sont adaptés aux défis sécuritaires et aux différents niveaux de formation.

Ainsi, six (6) modules de formation aux concepts de police citoyenne sont revus et validés par un comité d’expert et de formateurs en tenant compte des critères de temps et de pertinence, il s’agit de :

  • Le respect des droits de l’homme dans les activités de la police ;
  •  La police de proximité;
  • La communication et l’accueil du public par les services de police ;
  • La gestion des conflits;
  • Les mécanismes de contrôle interne à la police nationale ;
  • Le rôle du premier intervenant sur une scène de crime terroriste.

Grâce à la méthode participative, un groupe de travail composé d’experts imbues des missions de la police et des orientations stratégiques sur la sécurité intérieure ont révisé les anciens modules du 24 janvier au 15 février 2022.

L’atelier de validation qui s’est tenu du 17 au 18 févier a permis de présenter et de valider les résultats du groupe de travail.

Onep

Dans le cadre du projet intitulé « Partenariat Régional sur l'Eau et l'Environnement en Afrique Centrale et Occidentale ou PREE », l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a organisé, hier matin, à  Niamey, un atelier de validation des Plans de restauration de Dallol Bosso, Tabalak et du plan de Développement Communal (PDC) de Tabalak. C’est le Secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, le colonel Major Souley Aboubacar qui a présidé l’ouverture des travaux en présence du coordonnateur régional des programmes eau et zones humides du bureau régional de l’UICN Dakar et de plusieurs invités.

Dans son discours d’ouverture prononcé à cette occasion, le Secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification a indiqué que  la gestion intégrée des bassins versants des zones humides fait partie intégrante des préoccupations majeures de l'Etat du Niger. « C'est pourquoi, l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), à laquelle notre pays est membre, vient accompagner les efforts de l'Etat pour faciliter l'élaboration de ces documents stratégiques de planification et de gestion, combien importants pour la promotion d'un développement local, dont la validation est objet de notre rencontre d'aujourd’hui », a-t-il indiqué. En effet, a-t-il précisé,  une fois validés, ces documents serviront d'outils d'aide à la décision et permettront ainsi aux communes concernées de connaitre l'état actuel de leurs ressources naturelles et, conséquemment, de mieux planifier les interventions à mener, en vue de leur gestion écologiquement rationnelle, axée sur la restauration des zones humides et sites Ramsar, en tant qu'écosystèmes particuliers.

Le colonel major Souley Aboubacar a aussi remercié  l'UICN et son partenaire technique et financier, en l'occurrence l'Agence Suédoise pour le Développement International (ASDI), pour leur accompagnement si précieux dans le cadre de ce processus.

Pour sa part, le Réprésentant du bureau UICN au Niger, Dr Seyni Abdoul-Aziz a précisé que le Programme Afrique Centrale et Occidentale de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature a sollicité et obtenu le soutien financier de l'Agence Suédoise pour le Développement International (ASDI) pour la mise en œuvre de son projet intitulé « Partenariat Régional sur l'Eau et l'Environnement en Afrique Centrale et Occidentale ou PREE ». 

« L'Objectif global de ce programme est de renforcer la résilience des écosystèmes naturels et des communautés locales dans les bassins fluviaux et lacustres d'Afrique occidentale et centrale », a-t-il souligné.

Par ailleurs, il a indiqué que dans le cadre de l'exécution du PREE au Niger, six (06) activités ont été retenues. Il s'agit entre autres de soutenir l'établissement et l'opérationnalisation de (2) Comités Locaux de l'Eau (CLE) dans les communes de Sarkin Yamma et Djirataoua; d’appuyer l'actualisation du PDC de la commune rurale de Tabalak en intégrant la dimension changement climatique et réduction des risques et catastrophes naturelles ; de  former les communautés sur la démarche, les outils et les technologies de valorisation durable des produits forestiers non ligneux et halieutiques dans les bassins versants des sites Ramsar de Tabalak et du Dallol Bosso; d’appuyer les initiatives communautaires de valorisation durable des produits forestiers non ligneux, halieutiques et génératrices d'emplois verts dans le bassin versant des sites Ramsar de Tabalak et Dollol Bosso; d’aménager des petits périmètres irrigués familiaux dans la commune de Tabalak et N'Gounga et enfin de mettre en œuvre des actions de protection et de restauration des écosystèmes dégradés dans les sites Ramsar de Tabalak et du Dollol Bosso. « Toutes ces activités ont déjà commencé et même presque finies sur le terrain avec l'appui de l'Etat du Niger et des acteurs nationaux », a-t-il précisé.

De son côté, le maire de la commune de Tabalak, M. Ousmane a remercié l’UICN  pour avoir choisi la commune de Tabalak dans le cadre de l’appui  à la conservation de la nature dont la mare de Tabalak. « Ce projet PREE a contribué à l’élaboration du Plan de Développement Communal (PDC)  dans notre commune de Tabalak », a-t-il indiqué. 

Par Yacine Hassane  

29 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Ministère des Transports organise du 5 au 6 juin 2023 à Tahoua, un atelier de vulgarisation de la loi n°62-2014 du 5 novembre 2014 portant Code de la route. Ladite loi élaborée pour relever le défi, du point de vue juridique et institutionnel, de la sécurité routière qui constitue une préoccupation majeure des autorités de la 7ème République remplace l’ancien code de la route datant des années 1963. Le présent atelier permettra de renforcer les capacités des acteurs (police de la circulation, transporteurs, et instructeurs des auto-écoles, entre autres), en matière de maitrise et d’application des différents textes règlementaires en vigueur.

L’atelier de Tahoua marque en effet, le lancement d’une campagne nationale de vulgarisation du code de la route dont l’application, le respect, ou l’appropriation reste pratiquement à désirer. Selon le rapport de la situation sur la sécurité routière dans le monde de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de 2018, au Niger 26,2 personnes sur 100.000 habitants, dont 67% âgées de 20 à 39 ans meurent dans des accidents, soit l’un des taux les plus élevés de la sous-région. «Le facteur humain représente plus de 80% des causes d’accident qui ont pour motifs l’imprudence, l’inattention, l’intolérance des conducteurs, l’excès de vitesses, la fatigue, la somnolence, la surcharge, l’usage du téléphone au volant, les mauvais dépassements et croisements, en un mot le non-respect du code de la route», a relevé le conseiller technique du gouverneur de la région de Tahoua, M. Maïga Moussa.

Le représentant du gouverneur de Tahoua a appelé à une mobilisation générale, nécessaire pour faire respecter les règles de sécurité routière afin de limiter le fléau car, dit-il, «les accidents de la circulation sont devenus un problème de santé publique dans notre pays». «Dans le cadre du programme de renaissance acte III, le Gouvernement s’est engagé à réduire de 25 % le nombre d’accidents dans notre pays», a-t-il relevé.

Pour sa part, M. Sadou Hassane, conseiller technique du ministre des Transports a indiqué que, pour y parvenir, le cadre juridique et institutionnel est au point avec la promulgation de cette loi de 2014 portant Code de la route et l’adoption, en juin 2017, de son décret d’application. Déclinant les axes de la mise œuvre de l’engagement du gouvernement, le conseiller technique du ministre des Transports a évoqué des actions de construction des routes nouvelles et de réhabilitation de celles existantes ; l’amélioration de l’entretien routier, et de la gestion de la sécurité routière (institutionnelle et réglementaire).

La loi faisant objet de vulgarisation ces deux jours à Tahoua est axée sur cinq grandes lignes, à savoir : les dispositions générales ; les conditions de la circulation sur la voie publique ; le contrôle technique, l’expertise automobile, et l’enseignement de la conduite et des règles de sécurité routière ; les sanctions et les «dispositions finales».

Ismaël Ckékaré, ONEP/ Tahoua

Source : http://lesahel.org/

 

Du 26 au 27 avril 2023 à Niamey, le Centre National de Coordination du Mécanisme d’Alerte Précoce et de réponses aux risques sécuritaires (CNAP) en partenariat avec le Centre de Genève pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF) organise, avec l’appui financier de la République fédérale d’Allemagne, un atelier de vulgarisation de la Stratégie nationale de prévention de la radicalisation  et de l’extrémisme violent (SNPREV). C’est le président du CNAP/Secrétaire exécutif de la SNPREV, M. Garba Birmaka Ibrahim qui a présidé l’ouverture des travaux en présence de l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Niger, SE Hermann Nicolaï, du coordinateur résident du DCAF-Niger, M. Musangera louis Pasteur.

Cette stratégique qui sera présentée aux participants à l’atelier constitue le seul cadre de référence en matière de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent au Niger. Elle permettra désormais d’orienter, coordonner, suivre et évaluer les initiatives de prévention de l’extrémisme violent sur l’ensemble du territoire national. A l’ouverture des travaux, le président du CNAP/Secrétaire exécutif de la SNPREV a souligné le déploiement d’importants dispositifs de sécurité sur l’ensemble du territoire, la conduite des opérations de sécurisation et de protection des populations dans les zones affectées, le recrutement, la formation et l’équipement  des forces de défenses et de sécurité. «Tous ces efforts ont permis à notre pays de réduire l’impact du terrorisme, de gagner deux points dans le classement mondial de l’Indice Global du terrorisme entre 2021 et 2022 dans un contexte où la menace globale du terrorisme s’est accrue dans la région à la même période selon le rapport sur le terrorisme mondial publié en 2023 », a-t-il ajouté.

Citant les chiffres de la Direction d’Alerte Précoce de la CEDEAO, M. Garba Birmaka Ibrahim a dit que la zone des trois frontières présente un risque moyen lié au terrorisme de 39,6 en 2022, alors qu’à la même période notre pays présente un risque de 30,2 faisant ainsi du Niger le pays le plus résilient de cette zone. Au Niveau national, le président du CNAP a noté qu’entre 2021 et 2022, les nombres de victimes civiles et militaires ont respectivement baissé de 51% et 42% selon le rapport annuel sur le terrorisme et le banditisme armé du CNAP. M. Garba Birmaka Ibrahim a ajouté qu’en plus des résultats engendrés à travers la lutte militaire, les plus hautes autorités de notre pays se sont résolument engagées à s’attaquer aux causes profondes et sous-jacentes de l’extrémisme violent en dotant le Niger d’une Stratégie Nationale de Prévention de la Radicalisation et de l’Extrémisme Violent, faisant ainsi de notre pays le premier à disposer d’un tel instrument dans notre espace conformément aux recommandations du Secrétaire Général des Nations Unies.

Auparavant, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Niger, SE Hermann Nicolaï a indiqué que l’Allemagne appuie le Niger à travers deux axes principaux à savoir le renforcement des capacités des FDS notamment à travers la construction d’infrastructures et l’amélioration de la gouvernance du secteur de la sécurité. «C’est dans ce sens qu’un projet dénommé Renforcer la gouvernance du secteur de la sécurité au Niger est financé par l’Allemagne et mis en œuvre par le Centre de Genève pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité. Une des attentes de ce projet consiste à appuyer le renforcement du cadre politique, stratégique et juridique définissant les orientations et les responsabilités du secteur de la sécurité et aligné sur les bonnes pratiques régionales et à les vulgariser. La présente rencontre s’inscrit exactement dans cet agenda», a-t-il précisé.

Pour sa part, le coordinateur résident du DCAF-Niger, M. Musangera Louis Pasteur a rappelé que cette structure est engagée depuis 2014 au Niger. La vision du DCAF est de créer un secteur de la sécurité redevable et efficace, un environnement propice pour une paix et un développement durable, fondé sur l’Etat de droit avec un accent particulier sur la sécurité humaine. «Depuis 2017, nous mettons en œuvre un programme national à grande échelle, financé par le Ministère des Affaires Etrangères de la République Fédérale d’Allemagne, visant à améliorer la sécurité de l’État et de sa population dans un cadre de gouvernance démocratique, la primauté du droit et le respect des droits humains», a-t-il déclaré.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://lesahel.org/

 

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) organise un atelier du 24 au 25 novembre 2021 à Niamey, à l’attention des responsables des établissements pénitentiaires du Niger. Le but de cet atelier est d’élaborer un document dit ‘’menu standard en milieu carcéral’’.

Au cours des deux jours de travaux, les participants vont étudier, améliorer et valider le plan d’action et une feuille de route qui consiste à faire des propositions conséquentes pour permettre au ministre de la Justice de mettre des moyens nécessaires à la disposition des établissements pénitentiaires pour un bon fonctionnement de ces derniers. A l’issue de cet atelier des recommandations seront formulées pour un accroissement substantiel du budget du ministère de la Justice, notamment en ce qui concerne le volet alimentation des détenus. 

Lors de l’ouverture des travaux, le représentant du ministre de la Justice, Garde des sceaux M. Sada Moussa a rappelé que cet atelier consacre la finalisation d’un long processus réunissant autour d’une thématique tous les acteurs du terrain, notamment les régisseurs et les membres de la délégation du CICR. «C’est un effort sans précédent qui vient d’être réalisé avec l’organisation de cet atelier qui est la résultante d’un processus visant à améliorer les conditions de détention, le tout participant d’une humanisation du milieu carcéral. Tout le mérite vous revient, vous du CICR pour cette louable initiative», a dit M. Sada Moussa représentant du ministre de la justice, garde des sceaux.

Auparavant, le représentant de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge M. Diego Alonso Pecho Vegas a précisé que la délégation du CICR réaffirme toujours sa disponibilité, ses capacités techniques, etc., de collaborer avec les autorités nigériennes pour tout développement et renforcement des capacités en milieu carcéral. «C’est important de clarifier que la situation nutritionnelle dans les maisons d’arrêt a connu des différents défis. Ce jour est très important pour clarifier la feuille de route qui permet aux autorités de mettre en place des programmes soutenables et des solutions durables. 2022 est aussi une année très importante pour le CICR, car, on va consolider l’assistance alimentaire des différentes maisons d’arrêts. C’est environs 4.000 détenus qui vont recevoir l’assistance des réponses de prévention mais aussi des réponses dans le cadre du traitement de la malnutrition» a déclaré M. Diego Alonso Pecho Vegas avant d’énumérer quelques accompagnements et actions menées par le Comité international de la Croix-Rouge depuis 2015 dans plusieurs maisons d’arrêt du Niger.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

25 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Secrétaire général adjoint du ministère de l’Intérieur  et de la Décentralisation, M. Niandou Daouda a présidé, hier matin, à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier national d’état civil et de l’identification dans le cadre de l’étude de faisabilité de l’agence nationale d’enregistrement et d’identification des personnes au Niger. L’objectif principal de l’atelier est de clarifier, de commun accord avec le cabinet des consultants, la vision, les objectifs, les résultats attendus et la démarche de l’étude de faisabilité pour la création et la mise en place d’une Agence dédiée à l’enregistrement et à l’identification des personnes physiques au Niger. L’étude est financée par la Banque Mondiale à travers la Composante 3 du Projet d'Appui aux réfugiés et aux Communautés d'accueil (PARCA).

 A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a indiqué que l'identification formelle des personnes est une condition préalable au développement socioéconomique d'un pays. En effet, a ajouté M. Niandou Daouda, elle constitue à ce titre un immense défi pour de nombreux pays en développement qui n'ont pas de système efficace leur permettant d'identifier l'ensemble de leur population.

Le Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a aussi rappelé que cette étude cadre avec les orientations stratégiques des autorités de la 7ème République en particulier le Président de la République, qui a évoqué dans son programme quinquennal comme défis à relever, l'harmonisation des systèmes d'identification et d'enregistrement au Niger.

Pour sa part, le coordonnateur du Projet d'Appui aux réfugiés et aux Communautés d'accueil (PARCA), M. Sanoussi Malam Saidou a souligné que les résultats qui seront issus de cette étude vont permettre d’asseoir une base pour créer l’Agence nationale d’enregistrement et d’identification des personnes au Niger, qui est d’une grande nécessité pour l’ensemble du pays. «Ce projet est d’une grande importance pour le Niger, pour le ministère de l’Intérieur et pour l’ensemble des acteurs qui attachent un grand intérêt à son aboutissement», a dit M. Sanoussi Malam Saidou.

 Oumar Issoufou(onep)

Le secrétaire général par intérim de l’HC3N, M. Idrissa Chipkaou, a présidé hier matin à Niamey l’ouverture des travaux de l’atelier national sur l’amélioration de la disponibilité, l’accessibilité et l’utilisation des aliments nutritifs et sains pour les jeunes enfants au Niger. Ces échanges sur l'amélioration des régimes alimentaires du jeune enfant entre 6 et 23 mois au Niger ont été organisés conjointement par le Haut-Commissariat à l'Initiative 3N et l'UNICEF en collaboration avec les Ministères concernés et les réseaux du mouvement «Scaling up Nutrition- SUN (Nations Unies, Secteur Privé, Société civile, Donateurs, Parlementaires).

Cette rencontre a pour objectifs de partager et discuter des résultats et des recommandations de différentes études menées au Niger sur les principaux déterminants, lacunes et les obstacles dans le cadre des pratiques d'alimentation de complément ; ensuite de partager des expériences (leçons apprises et bonnes pratiques) ainsi que les opportunités par secteur pour combler les lacunes, et pour influencer et faire avancer l'agenda lié à une alimentation complémentaire optimale puis de présenter et adapter le cadre régional pour l'amélioration de l'alimentation des jeunes enfants au Niger. C’est aussi de développer, identifier et proposer les actions  (en se référant sur les actions prioritaires pour le Niger développées en Février 2020) pour le plan opérationnel multisectoriel et établir les liens avec la PNSN puis de développer les différentes étapes pour la finalisation et mise en œuvre du plan opérationnel sur la base des besoins, des défis, des opportunités et des actions prioritaires définies.

Cet atelier a aussi regroupé les acteurs des différents secteurs en vue d'adapter le cadre d'action régional de l'alimentation de complément au contexte du pays permettra de faire le lien avec le nouveau plan d'action de la PNSN pour la période 2021-2025 (actuellement en cours d'élaboration) afin d'en assurer l'appropriation par le Gouvernement et de susciter un fort engagement politique. Finalement, le Gouvernement du Niger se prépare pour sa participation au Sommet mondial « Nutrition pour la Croissance » (Nutrition for Growth-N4G) et cet atelier pourra également alimenter la finalisation des engagements du Niger afin de s'assurer que l'amélioration de l'alimentation de complément chez les jeunes enfants est reconnue comme une priorité par les plus hautes autorités du pays.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général par intérim de l’HC3N, M. Idrissa Chipakaou, a rappelé que nos autorités, au plus haut niveau, suivent avec une grande attention l'évolution de la situation alimentaire et nutritionnelle, gage d'une stabilité socio politique et économique dans notre espace sahélien. Comme dans la plupart des pays du Sahel, « les actions visant à améliorer l'alimentation des jeunes enfants dans notre pays se sont surtout basées sur des conseils et des messages promotionnels », a-t-il ajouté. Le représentant du HC3N a fait remarquer que cette promotion de l'alimentation des jeunes enfants inclut la disponibilité des aliments au niveau ménage, leur accessibilité et leur diversité, en particulier en ce qui concerne la production locale qui reste encore orientée vers la subsistance et tributaire des chocs divers comme les effets de changements climatiques, les conflits armés et n'arrivent plus à subvenir aux besoins alimentaires d'une population en pleine croissance.

Citant une étude sur le cout de l'alimentation et des GAP en micronutriments, conduite en 2018-et 2020 par le HC3N' en collaboration avec les partenaires, M. Idrissa Chipakaou a dit que les régimes alimentaires, nutritifs, sains, même les moins chers, restent inaccessibles pour plus de 50% de notre population. De ce fait, a-t-il ajouté, l’alimentation de complément pour les enfants de 6-23 mois reste largement peu diversifiée, car à peine 13, 8% de ces enfants ont un accès à un régime diversifié.

Selon le représentant de l’HC3N, ce faible niveau d'une alimentation non diversifiée chez les enfants de 6 -23 mois justifie en grande partie la prévalence de plus de 40% de retard de croissance des enfants au Niger, avec comme conséquence un coût humain, économique et environnemental évalué, sur les seuls domaines de la nutrition, de l'éducation et de l'économie, à 7,1% du PIB annuel du Pays.

De son côté, le représentant de l’Unicef, M. Stefano Savi, a remercié le Gouvernement du Niger pour sa confiance renouvelée aux partenaires du Système des Nations Unies ainsi que les différents intervenants dans le domaine de la nutrition pour leurs efforts et engagements constants dans la lutte contre la malnutrition. Ensemble, « nous pouvons améliorer la situation nutritionnelle des Nigériennes et des Nigériens, et par conséquent apporter une contribution significative au développement du Niger et à la réalisation de son Plan de Développement Économique et Social », a-t-il fait savoir.

Par Rahila Tagou

22 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Organisés par le Ministère de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes avec l’appui de PNUD, les travaux de l’atelier national sur l’établissement des bases de données nationales sur les catastrophes et la gestion de l’information sur les risques pour un développement durable et tenant compte des risques au Niger sont ouverts hier 28 novembre 2022, à Niamey. Cette rencontre qui durera deux jours est en effet, une opportunité offerte aux différents partenaires de discuter de l’engagement des parties prenantes nationales impliquées dans le processus d’identification, de suivi, de surveillance et d’évaluation continue des risques et de vulnérabilités actuels et futurs au Niger. C’est le représentant du ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Maman Zanguina qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises.

La présente rencontre contribuera à l’atteinte des résultats de l’axe «Capital Humain» relatifs à l’amélioration de la couverture des besoins sociaux fondamentaux du PDES 2022-2026 ; la mise en œuvre des actions prévues dans la stratégie nationale de réduction des risques des catastrophes et la mise en œuvre des actions prévues dans la stratégie nationale de développement durable.

A la date du 30 août 2022, quelque 100.000 personnes et 14.285 ménages ont selon le conseiller technique du ministre en charge de la Gestion des Catastrophes, été affectés par les inondations consécutives aux fortes précipitations, enregistrées depuis juin dans les huit régions du pays, avec 75 décès. Les régions les plus touchées sont Maradi qui a enregistré 30 décès, Zinder 23 décès, Tillabéri, Tahoua et Niamey avec 2 décès et 500 sinistrés. Les pluies ont détruit ou endommagé plus de 12.700 habitations et provoqué l’effondrement de classes, de centres de soins médicaux et de greniers à céréales. Au regard de l’ampleur des catastrophes et de ses effets perceptibles, le gouvernement du Niger avec l’appui du PNUD s’est engagé à établir des bases de données nationales sur les catastrophes et la gestion de l’information sur les risques. Ce qui permettra au Niger d’avoir des données nationales et locales sur les pertes et les dommages causés par les catastrophes, par sexe, âge et handicap qui sont essentielles pour une évaluation des risques qui tient compte de la dimension de genre et socialement inclusive, la préparation aux catastrophes et l’alerte précoce, la planification des investissements publics, la réduction de la pauvreté et de nombreuses autres applications des risques de catastrophes.

L’évaluation des coûts réels des pertes et dommages liés aux catastrophes est selon le représentant du Centre Régional d’AGRHYMET, M. Soumana Djibo, un défi majeur pour la région sahélienne. Pour cela, les décideurs nationaux et régionaux ont besoin des informations de qualité pour les priorités et les prises de décisions éclairées. Ceci va nécessiter l’engagement des parties prenantes au niveau national, la collecte des données de qualité, le renforcement des capacités des acteurs à tous les niveaux, a-t-il expliqué. Aussi, a fait savoir M. Soumana Djibo, l’AGRHYMET s’active pour le développement des outils modernes de collecte de données et de développement d’une plateforme régionale qui agrégera les plateformes nationales des sept (7) pays, le renforcement des capacités des acteurs nationaux.

Pour sa part, la représentante résidente du PNUD, Mme Nicole Kouassi, a souligné que ces assises ont pour objectifs de faciliter l’engagement des parties prenantes nationales impliquées dans le processus d’identification, de suivi, de surveillance et d’évaluation continue des risques et de vulnérabilités actuels et futurs au Niger ; de parvenir à une compréhension commune de l’importance des données sur les pertes et dommages causés par les catastrophes, ainsi que de leur application pour un développement tenant compte des risques au Niger ; de partager avec les parties prenantes nationales les progrès réalisés dans le processus de mise en place d’un système durable de collecte de données sur les catastrophes, de discuter des défis et des opportunités pour la prise de décision tenant compte des risques au niveau national et d’échanger sur des mécanismes de coordination institutionnelle et de partage des données pour constituer une base de données nationales au Niger.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Depuis la création de la Haute autorité nigérienne à l’énergie atomique (HANEA), le Niger est pleinement engagé dans la promotion de l’utilisation pacifique des sciences et techniques nucléaires. Ainsi, compte tenu  de la situation sécuritaire, le Niger souhaite renforcer les mesures de sécurité des matières nucléaires et des installations qu’il utilise afin de prévenir toute utilisation malveillante de celles-ci. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’atelier du service consultatif international pour la protection  physique, qui se tient à Niamey du 17 au 28 mai, et qui consiste à assister les pays membres de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dont le Niger à mettre à niveau leur système de protection physique conformément aux normes internationales. C’est le Directeur de cabinet adjoint du Président de la République, M. Djibo Takoubakoye Daouda qui a présidé l’ouverture des travaux de l’atelier en présence des responsables de la HANEA et du représentant de l’AIEA), M. Kristof Horvath.

À l’entame de son discours, M. Djibo Takoubakoye Daouda a indiqué que les sciences et techniques (STN) qui utilisent des sources radioactives et des matières nucléaires sont indispensables au développement socioéconomique à travers ses nombreuses applications dans la lutte contre les maladies, la prospection minière, l’agriculture, l’élevage et les travaux publics. «Notre pays applique depuis plusieurs années les sciences et techniques nucléaires dans tous les domaines. Ainsi, nous manipulons et transportons des centaines de sources radioactives et nous disposons de mines d’uranium», a-t-il déclaré.

Dans le contexte sécuritaire actuel marqué par le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, a noté le Directeur de cabinet adjoint du Président de la République, les acteurs du terrorisme cherchent constamment des moyens de nuisance aux conséquences lourdes. Selon lui, il y’a une volonté affichée des organisations terroristes d’accéder aux matières nucléaires et aux matières radioactives afin de s’en servir dans des actes malveillants comme l’attestent les informations fournies par les organismes spécialisés qui signalent à travers la base des données de l’Agence internationale de l’énergie atomique (IAEA), les cas d’incidents et de trafics à l’échelle mondiale. «C’est donc l’occasion pour nous de prendre le bénéfice de tous les mécanismes établis par les Nations Unies à travers l’AIEA pour soutenir nos efforts en matière de développement des capacités de prévention, de détection et de réponse aux actes malveillants ou actes intentionnels non autorisés impliquant les matières nucléaires et autres matières radioactives ainsi que les installations et activités associées y compris durant le transport», a souligné M. Takoubakoye.

Aussi, devait-il préciser, c’est donc tout naturellement que le Niger sollicite auprès de l’Agence, une mission de service consultatif international pour la protection physique (Mission IPPAS) pour renforcer les mesures, le système et le régime national de sécurité nucléaire. Ce service consultatif, a-t-il ajouté, aidera le Niger à évaluer le régime de protection physique en le comparant aux normes internationales, notamment les dispositions de la convention sur la protection physique des matières nucléaires, son amendement ainsi que les recommandations de l’AIEA sur la protection physique.

Oumar Issoufou(onep)

18 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka a entamé une série d’ateliers communaux dans la région de Maradi en vue d’identifier les villages qui seront concernés, après un choix minutieux suivant des critères rigoureux, par un paquet d’activités en lien avec sa composante Cash For Work.

Trois communes sont retenues dans la région à savoir Ourafane dans le département de Tessaoua, M. Bader Goula, dans le département de Dakoro et Aguié. A l’étape de Ourafane, l’équipe du projet a tenu une réunion pour choisir les cinq villages de la commune qui vont bénéficier des activités du cash for work. La réunion a été présidée par le Secrétaire général du département de Tessaoua en présence des autorités coutumières, communales et des responsables des services techniques pour identifier les villages les plus vulnérables, les villages déficitaires de cette année.

Selon Bassirou Karimou de l’Unité de Gestion du Projet, l’objectif est de déterminer les cinq villages et le nombre de bénéficiaires, des travailleurs cash for work pour ces villages et démarrer rapidement cette activité. «Nous demandons aux populations de soutenir le projet dans cette logique d’intervention et aux autorités administratives et coutumières de collaborer au maximum comme par le passé dans le cadre du cash transfert pour la résilience afin de pouvoir arriver à aider les communautés à renforcer leur capacité de résilience et contenir les difficultés alimentaires qu’on a un peu partout particulièrement dans cette commune» a, pour sa part, indiqué M Hamadou Abdou, Représentant régional Maradi du Projet Filets Sociaux Adaptatifs Wadata Talaka. «L’objectif, c’est d’aider les populations très fragiles et le choix vise à toucher les plus vulnérables», a-t-il précisé.

Le chef de Canton de Ourafane Magagi Bachir qui a assisté aux travaux a remercié le bailleur de fonds et à travers lui, le projet Filets sociaux pour le choix porté sur la commune d’Ourafane qui regorge a-t-il souligné des populations très vulnérables. «Nous ne pouvons que remercier tous ceux qui peuvent leur venir en aide», a conclu l’honorable Magagi Bachir.  Il a aussi encouragé les villages choisis à faire de cette activité une réussite pour que d’autres villages puissent également bénéficier des appuis du Projet Filets Sociaux Adaptatifs II Wadata Talaka. Ce projet a déjà intervenu dans la commune dans le cadre du cash transfert pour la résilience pour environ trois cent millions de francs CFA les années précédentes.

Pour sa part, le Maire de la commune d’Ourafane a exprimé sa joie pour la tenue de ces assises. «C’est un véritable sentiment de satisfaction pour nos populations en ce sens que cette activité leur permettra de subvenir aux besoins des familles surtout en cette période de soudure. La campagne agricole a été déficitaire. A cela s’ajoute la cherté des denrées alimentaires», a souligné Naffiou Habou.

Après le passage en revue des critères d’éligibilité, cinq villages ont été retenus dans la plus grande transparence. Les participants à la réunion ont saisi cette occasion pour remercier le gouvernement, le Projet Filets Sociaux Adaptatifs Wadata Talaka et son partenaire la Banque Mondiale pour cette initiative salvatrice.

Indatou Harouna (Stagiaire)

La cheffe du projet Fonds Genre Sahel, Mme Paule Elise Henry, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier régional du bilan annuel 2022 et programmation 2023 des initiatives du Fonds Genre Sahel (FGS) couplée à une session de formation sur la gestion axée sur les résultats. Financé par l’Agence Française de Développement (AFD), le projet Fonds Genre Sahel a pour objectif de contribuer à l’élimination des inégalités entre les femmes et les hommes dans les six (6) pays notamment (le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, et le Sénégal) du Sahel à travers l’appui à des acteurs locaux durablement implantés porteurs de projet innovants.

Le projet FGS fait partie du partenariat EDIFIS : éducation, droits santé éducation et à l’égalité, insertion économique des femmes et des filles au Sahel, une initiative régionale de l’AFD dans les six (6) pays du Sahel, qui a pour objectif d’amplifier l’action de l’AFD en matière d’égalité et de genre, en complémentarité avec celles menées par les différents acteurs du développement et les autres bailleurs notamment l’Alliance Sahel.

Cet atelier va cibler principalement les responsables/points focaux suivi-capitalisation des OSC bénéficiaires, les responsables genre des OSC bénéficiaires, les experts d’appui OSC pays, l’équipe opérationnelle du FGS et du siège.

A l’ouverture des travaux, la cheffe du projet Fonds Genre Sahel a souligné que le projet fonds d’appui à des initiatives innovantes sur le genre au Sahel est conçu comme un projet pilote d’une durée de quatre (4) ans (2020-2024). Il doit permettre de créer un vivier d’opérateurs locaux capables de mettre en œuvre des projets de plus grande envergure et d’appliquer les procédures des principaux bailleurs de fonds. Ce projet a-t-elle ajouté, a pour ambition de soutenir et d’accompagner des initiatives portées par des organisations de la société civile sur des grands défis communs liés au genre dans les six pays cibles, confrontés à un contexte sécuritaire difficile, accroissant ainsi la vulnérabilité des communautés qui renforce les inégalités femmes-femmes. Mme Paule Elise Henry a en outre indiqué qu’à cela s’ajoutent des violences de genre et des droits bafoués des filles et des femmes à différents niveaux et dans tous les domaines de développement.

Après sa phase d’implémentation, le projet est entré en 2022 dans sa phase d’accompagnement des OSC porteuses des 12 initiatives retenues suite à un appel à projet pour la mise en œuvre de leurs initiatives. D’après Mme Paule Elise Henry, les appuis de ce projet sont organisés autour de cinq grandes thématiques axées sur les orientations stratégiques visant la réduction des inégalités femmes-hommes des pays cibles. Il s’agit notamment de la prévention et prise en charge des violences basées sur le genre avec un focus sur les violences dans les conflits ; le soutien à la participation égalitaire des femmes et des jeunes dans les espaces de médiation et de gestion des crises ainsi que dans les espaces de gouvernance, en particulier dans les zones en conflit en lien avec la révolution ‘’femmes, paix et sécurité’’ ; l’accompagnement économique des jeunes femmes en particulier déscolarisées ; l’éducation à la santé sexuelle et à l’égalité, l’accès et le maintien des filles à l’école avec un focus particulier sur les causes des abandons et de l’abstentionnisme liés au genre.

La cheffe du projet a enfin précisé que cet atelier est une étape importante dans la vie de ce projet commun, car il s’inscrit dans le programme d’activités 2022 du FGS et en lien avec le plan commun de renforcement des capacités élaboré à la suite de la réalisation des 24 plans d’actions genre et financiers.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Le Secrétaire général du gouvernorat de Niamey, M. Assoumane Sahabi, a présidé hier matin, la cérémonie d’ouverture de l’atelier régional de partage de la feuille de route pour opérationnaliser les voies de transformation des systèmes alimentaires pour une alimentation saine à l’horizon 2030 au Niger. L’objectif de cette rencontre est de partager avec les différentes parties prenantes, les engagements pris, traduits sous forme de feuille de route vers des systèmes alimentaires durables, inclusifs, résilients, favorables à la nutrition et soucieux de l’environnement.

Procédant à l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du gouvernorat a indiqué que le Niger et les autres pays sahéliens sont de plus en plus affectés par une superposition de crises complexes combinant les sécheresses, les inondations, l’insécurité civile et l’insécurité sanitaire qui se manifeste par la crise de la covid-19. Tous ces défis a-t-il ajouté tendent à amplifier les contradictions et les conflits locaux et à dégrader l’accès à une alimentation saine, particulièrement pour les groupes les plus vulnérables. M. Assoumane Sahabi a en outre rappelé qu’en 2020, la proportion des femmes âgées de 19-49 ans ayant atteint la diversité alimentaire minimale au Niger est de 52% contre seulement 10% chez les jeunes enfants de 6-23 mois. La diversité alimentaire est l’un des meilleurs indicateurs d’une alimentaire saine.

Le SG du gouvernorat de Niamey a affirmé que sur la base des expériences des crises alimentaires des années 70 et 80, des mécanismes et outils de prévention et de gestion de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, pour les situations de vulnérabilité conjoncturelle, ont été mis en place dès le début des années 90. Un accent particulier est mis sur le renforcement des capacités des acteurs en charge de la prévention et la gestion des conflits ruraux et de la sécurisation des ressources foncières. Il a, à cet effet, fait savoir que depuis 2012, le Niger a élaboré une stratégie de sécurité alimentaire, nutritionnelle et de développement agricole durables communément appelée ‘’Initiative 3N’’. Cette stratégie qui allie investissement structurant et réponse aux chocs est devenue un modèle d’inspiration dans la sous-région et même au-delà.

Pour accélérer la transformation de ses systèmes alimentaires à l’horizon 2030, le Niger a, selon M. Assoumane Sahabi, opté de construire sur l’existant en articulant tous ses efforts dans le cadre de la stratégie de l’I3N et de ses plans quinquennaux 2021-2025 et 2026-2030. La réussite de ces transformations pour une alimentation saine au Niger nécessitera donc une mobilisation de ressources financières conséquentes tant publiques que des partenaires techniques et financiers ainsi que la participation des coalitions diverses en vue de mettre en œuvre des investissements encore plus nombreux mais mieux ciblés et de meilleure qualité.

Pour sa part, le Secrétaire général du Haut Commissariat de l’I3N, M. Maizama Abdoulaye, a notifié que la transformation des systèmes alimentaires implique le plein engagement de chacune des parties prenantes. Au Niger, les autorités et leurs partenaires ont pris conscience très tôt de la fragilité croissante du système de production agro-sylvo-pastorale et halieutique du fait de divers chocs, climatique, sécuritaire, sanitaire, et démographique avec comme corollaire des perturbations importantes dans les chaines, de la production, l’approvisionnement, la valorisation et l’accès aux produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques.

Ces perturbations affectent, selon lui, négativement la sécurité alimentaire, la nutrition, la santé des populations et les économies aussi bien à l’échelle des producteurs qu’à l’échelle du pays. C’est pourquoi, a annoncé Maizama Abdoulaye, les autorités de la 7ème république ont adopté la stratégie de sécurité alimentaire et nutritionnelle et du développement agricole durable, initiative 3N, comportant 5 axes dont le 5ème est la gouvernance du secteur portée par la Haut Commissariat à l’initiative 3N, administration de mission qui a pour mandat, la coordination multisectorielle, l’impulsion des reformes, le plaidoyer pour la mobilisation des ressources et l’animation des instances de concertation des acteurs pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle afin de relever tous ces défis. M. Maizama Abdoulaye a enfin rassuré que les résultats des travaux seront utilisés pour orienter les décisions et recadrer les planifications dans le domaine de la sécurité alimentaire nutritionnelle.

Farida Ibrahim Assoumane (Stagiaire)

Ouagadougou au Burkina Faso a accueilli du 10 au 12 aout 2021, l’atelier de renforcement de capacité des journalistes sur la Santé de la Reproduction et la Planification Familiale. Cette rencontre, la troisième du genre a vu la participation de 36 journalistes (Radio, télévision, presse écrite, presse en ligne et blogueurs) des 9 Pays membres du Partenariat de Ouagadougou (PO) et 7 présidents d’Associations des Journalistes en Santé de la Reproduction et Planification Familiale. Le thème retenu est La planification familiale dans un contexte humanitaire, l’impact de la COVID 19 sur les Droits de la Santé Sexuelle et Reproductive et la mobilisation de ressources locales. L’objectif de cette rencontre est d’informer les différentes catégories de médias sur les défis et avancées dans les différents pays du Partenariat de Ouagadougou et aussi renforcer la contribution des journalistes et blogueurs dans la promotion de la santé de la reproduction/planification familiale dans tous ces pays. C’est le ministre de la Santé du Burkina Faso, Pr Charlemagne Ouedraogo qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier.

Spécifiquement, cet atelier vise à partager les avancées et défis dans le domaine de la SR/PF auxquels font face les pays du Partenariat de Ouagadougou dans un contexte de crise sanitaire sécuritaire et humanitaire ; familiariser les participants aux objectifs et priorités du PO définis dans la nouvelle stratégie (2021-2030) ; sensibiliser les participants sur les conséquences de la COVID 19 sur les politiques et programmes de SR/PF dans la sous-région ; informer les journalistes et blogueurs sur les efforts déployés pour une plus grande mobilisation des ressources financières nationales pour le financement de la SR/PF ; échanger avec les participants sur l’Initiative inclusive de l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO)  pour l’implication de la société civile comme partenaire stratégique dans l’atteinte des objectifs 2030 ; informer et recueillir les avis des participants sur l’organisation de l’édition 2021 du concours d’excellence au profit des journalistes et blogueurs co-organisé par l’UCPO  et  Population Council.

A l’ouverture des travaux, le Ministre de la Santé du Burkina Pr Charlemagne a rappelé qu’au lancement du Partenariat de Ouagadougou, rare étaient les pays membres dont la prévalence contraceptive dépassait 10%. «Aujourd’hui, en célébrant nos réussites tout en étant conscients de ce qui reste à faire, nous constatons que la prévalence contraceptive est à deux chiffres partout dans les pays du Partenariat de Ouagadougou», a-t-il relevé.  Au Burkina, elle est passée de 16 en 2012 à 31, 9%  en 2020. Ces succès, a ajouté le ministre, et ceux des pays frères sont une source de motivation pour faire de plus en plus mieux au cours des prochaines années pour inscrire les pays membres dans la nouvelle vision du PO qui couvrira la période 2021 - 2030 . «Les pays membres du PO devront à la fin de cette période enrôler quelques 13 millions de femmes nouvelles utilisatrices de la contraception moderne doublant ainsi le chiffre actuel qui est de 6,5 millions»,  a-t-il dit. Selon le Pr Charlemagne, «c’est un nouveau défi que nous relèverons ensemble dans la solidarité comme pendant la décennie écoulée car pour créer les conditions de capture du dividende démographique il s’avère nécessaire d’investir dans la planification familiale». 

Il a par ailleurs ajouté que, dans ce contexte difficile (crise sanitaire et sécuritaire), la mobilisation des ressources et surtout la coopération régionale et internationale reste un atout essentiel pour maintenir les programmes de planification familiale et aussi les rendre plus performants. Le ministre de la santé a, enfin invité, les journalistes, à combattre plus fortement les rumeurs, à pousser les décideurs à l’action, et à encourager les populations à changer de comportement.

La Directrice de L’UCPO, Mme Marie Ba a indiqué que le Partenariat de Ouagadougou a célébré en décembre dernier avec la communauté du PO l’atteinte de son objectif régional et a pu en élaborer un nouvel objectif  avec une cible de 13 millions d’utilisatrices d’ici 2030. Dans la nouvelle stratégie du PO, a-t-elle expliqué,  un accent sera particulièrement mis sur les jeunes et leurs contributions, sur la recherche au niveau locale et régionale, sur le contexte particulier auxquels sont confrontés certains pays dans la zone du Sahel, en particulier sur le plan sécuritaire et humanitaire, notamment le Burkina, le Niger et le Mali.

Pour la Directrice de Population Council, cet atelier se tient au  moment où l’UCPO a identifié quatre priorités dans sa nouvelle stratégie (2021-2030) : il s’agit de la recherche, les normes sociales, la planification familiale en contexte humanitaire et la mobilisation de ressources. Une nouvelle initiative inclusive pour l’implication des organisations de la société civile comme partenaires stratégiques dans l’atteinte des objectifs.

Pour rappel, le Partenariat de Ouagadougou a été lancé en février 2011 à Ouagadougou, Burkina Faso. Son but est d’accélérer les progrès de l’utilisation des services de planification familiale dans les pays membres (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie,  Niger, Sénégal et Togo). Sa vision est une Afrique de l’Ouest francophone où un accès facile à la planification familiale de qualité sauve et améliore la vie des femmes et des jeunes et sert de catalyseur pour un développement durable pour tous.

 Aminatou Seydou Harouna,  envoyée spéciale(onep)

19 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Directeur Général de la Police Nationale, le Commissaire Général Souley Boubacar, a procédé hier matin, au lancement de l’atelier régional sur la lutte contre la fraude documentaire. Organisée par l’ONUDC à travers le projet AIRCOP, cette session de formation de deux semaines permettra de former les stagiaires sur la détection des faux documents et titres d’identité en lien avec la criminalité transnationale organisée et le terrorisme. La rencontre de Niamey réunie des agents de la cellule aéroportuaire anti-trafics du Niger, du Mali, du Burkina Faso, du Sénégal, ainsi que ceux de la Direction de la surveillance du territoire travaillant sur la plateforme aéroportuaire.

Dans son allocution de lancement officiel des travaux de l’Atelier, le Directeur Général de la Police Nationale du Niger a rappelé que le projet AIRCOP a pour objectifs de renforcer les capacités opérationnelles des aéroports internationaux dans la lutte contre les trafics illicites par « la création, l’installation et l’équipement des CAAT ainsi que la formation de leur personnel ». Il a souligné que depuis la création et l’installation de cette unité à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey en 2015, il y a eu plusieurs appuis en formation, en matériels techniques, informatiques et bureautiques, et aussi en renforcement des capacités du personnel pour l’exploitation des outils sécurisés d’Interpol et de l’Organisation mondiale des douanes.

Ces différents appuis de l’ONUDC, a poursuivi le Commissaire Général Souley Boubacar, ont permis à la CAAT du Niger de réaliser d’énormes succès notamment dans la lutte contre le trafic de drogue, d’armes, de devises et d’autres formes de criminalités telles que la criminalité faunique, pharmaceutique et les biens culturels. Il a cité, à titre d’exemple, la saisie en 2019 de 600kg d’écailles de pangolin à destination de la Malaisie, 6,5kg de griffes et dents de lions à destination du Vietnam et 3,272kg de fossiles à destination du Royaume-Uni.

Pour le Directeur de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants, la thématique de l’atelier permettra aux participants de disposer de connaissances qui leur permettront désormais de vérifier l’authenticité d’un titre de voyage et de détecter toute fraude par falsification, contrefaçon ou usurpation d’identité, ce qui renforce la sécurité et la sureté aéroportuaire. C’est pourquoi, a poursuivi le Contrôleur Général de Police Boubacar Issaka, la restitution et le partage avec le reste du personnel des connaissances acquises au cours de cette formation spécialisée paraissent indispensables pour une meilleure efficacité.

Il se tiendra le 21 octobre 2021 prochain, en marge des travaux de cet atelier, la réunion du comité national de pilotage. Cet organe constitue un cadre d’échanges à travers lequel les membres discuteront du fonctionnement de la CAAT, des résultats obtenus et de la participation du ministère de l’environnement à cette unité.

Souleymane Yahaya

12 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Education nationale, M. Hassane Hamza a présidé, hier matin, la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier d’intégration de l’éducation à l’Etat de droit (EED) et de la dimension  genre dans le guide élaboré sur la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E). Cet atelier a pour objectif d’intégrer l’éducation à l’Etat de droit et le genre dans le guide pour la formation des enseignants sur l’autonomisation des jeunes pour la résilience et la prévention de l’extrémisme violent. La rencontre a regroupé les membres de l’équipe nationale, les experts internationaux, les représentants des ministères concernés par cette question ainsi que ceux du Centre national d’études stratégiques et de sécurité (CNESS) et de la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP).

Il s’agit spécifiquement, d’identifier les contenus à intégrer, relatifs à l’éducation à l’Etat de droit et au genre pour les différents niveaux des cycles de base 1 et 2 et de discuter des modalités d’intégration des contenus des concepts et contenus relatifs à l’éducation à l’Etat de droit, à  la démocratie  et au genre.

Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire général adjoint du ministère de l’Education nationale a indiqué que l’éducation joue un rôle clé pour la promotion des droits humains, de l’Etat de droit, de la justice et de la promotion d’une culture de la paix et de la non-violence. En effet, l’éducation en tant que «puissance douce», a précisé M. Hassane Hamza, participe à l’ouverture d’esprit des apprenants, renforce leur résilience et favorise leur engagement en faveur de la paix et de la non-violence. Aussi a-t-il ajouté, l’éducation permet donc de faire face à l’ignorance et à l’obscurantisme, qui sont à la base de certaines idéologies et certains actes extrémistes violents.  Elle permet également d’inculquer aux jeunes des vertus et des notions telles que le respect, la justice ou encore l’empathie, favorisant ainsi le développement de capacités nécessaires à la construction du vivre ensemble, de la cohésion sociale et de la paix.

C’est en ce sens a dit M. Hassane Hamza, que l’éducation à l’Etat de droit (EED) et la prise en compte du genre sont des éléments complémentaires et indissociables de la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E). Et selon lui, une corrélation entre les droits des femmes et une diminution de l’extrémisme violent est de plus en plus démontrée. «Les pays où il existe une égalité des sexes relative sont moins enclins à l’extrémisme violent. Les femmes et les jeunes filles, très souvent victimes de l’extrémisme violent, ont un rôle déterminant à jouer dans la prévention de l’extrémisme violent et sont de plus en plus considérées comme porteuses d’initiatives et de solutions», a souligné le SGA du ministère de l’éducation nationale.

Il est donc important de renforcer le guide élaboré sur la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E) en y intégrant ces éléments manquants que sont la dimension du genre et l’éducation à l’Etat de droit (EED). M. Hassane Hamza a fait savoir qu’une «stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent», est disponible. Et le projet PEV-E Sahel contribue à la mise en œuvre de cette stratégie nationale en répondant aux défis majeurs identifiés par le Niger dans la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation. 

A titre d’illustration, il a affirmé que certaines organisations et ONG mènent des activités en lien avec l’éducation à l’Etat de droit et la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E), ciblant des adolescents dans le cadre des stratégies de seconde chance et du dispositif itinérant d’appui psychosocial pour adolescents (DIAPADO). A cela s’ajoute l’ensemble des ministères impliqués dans le projet ainsi que dans la «stratégie nationale de réduction de la vulnérabilité du système éducatif» et les autres partenaires du Niger travaillant sur des thématiques similaires ou complémentaires qui mènent également des activités en lien avec l’éducation à l’Etat de droit et la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E).

Rahila Tagou(onep)

25 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/

En prélude au sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Union Africaine sur l’Industrialisation et la Diversification Economique qui se tiendra à Niamey, du 20 au 24 novembre prochain, la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA) a organisé hier dans la salle de réunion de ladite institution, un atelier national sur les mesures de sécurité nucléaire pour les grands évènements publics. C’est le président par intérim de la HANEA, M. Djibo Maïga Abdoul Wahab qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre. 

Cet atelier organisé avec l’appui de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) a regroupé des agents des Forces de Défense et de Sécurité et ceux agents du Service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU). Au cours de cette formation qui durera une semaine, les participants vont bénéficier des enseignements sur les activités à mettre en œuvre lors de la sécurisation d’un grand événement public, notamment : les recherches pré-événementiels, le contrôle pendant l’évènement et la conduite à tenir dans le cadre de l’évaluation et la confirmation des alarmes ainsi que l’activation et la conduite de la réponse. Elle permettra également aux participants d’utiliser les appareils de détection afin de pouvoir s’en servir pour l’accomplissement de leur mission. La sécurité des personnes et de leurs biens constitue, selon, M. Djibo Maïga Abdoul Wahab, une priorité pour les Autorités de la 7ème République et la coopération internationale. En effet, a-t-il soutenu, depuis sa création en 2013, la HANEA collabore avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) pour renforcer les capacités des Forces de Défense et de Sécurité dans la prise en compte, la prévention, la détection et la réponse aux menaces mettant en jeu les matières nucléaires et autres matières radioactives.

Ainsi, a expliqué le président par intérim de la HANEA, un Comité National de Sécurité Nucléaire (CNSN) regroupant toutes les institutions nationales ayant un rôle ou une responsabilité en matière de sécurité nucléaire a été créé et participe au renforcement des capacités des acteurs de sécurité, des services de secours médicaux et des cadres de la justice sur ces menaces particulières dont la détection nécessite parfois l’utilisation des appareils et des formations spécifiques.

Pour ce qui concerne la sécurisation des grands événements publics, M. Djibo Maïga Abdoul Wahab, a rappelé que l’AIEA a aidé le Niger pour la mise en œuvre des mesures de sécurité nucléaire lors du sommet UA-Niger 2019 pour s’assurer que tous les lieux concernés par cet évènement n’abritaient pas des secours de radiation ionisante. Pendant cet évènement a fait savoir le président par intérim de la HANEA, l’AIEA a appuyé le Niger en lui prêtant plus de 50 appareils de détection nécessaires à la couverture du sommet.

Pour sa part, le représentant de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), M. Nigel Tottie a réaffirmé la disponibilité et l’engagement de son institution aux côtés de la HANEA afin de donner un système beaucoup plus sécurisé ainsi que sa mise en œuvre à travers des formations. Il a aussi annoncé d’autres formations sur les grands évènements qui vont suivre.

Aïchatou Hamma Wakasso

09 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

L’ambassade des États-Unis au Niger, en collaboration avec l’Université de Missouri aux USA et l’Association des Professionnelles Africaines  de la Communication- section du Niger (APAC), a organisé un atelier de formation, du 11 au 12 janvier, au profit des journalistes et communicateurs de la région de Niamey  sur le thème : « la désinformation, le multimédia, les réseaux sociaux et la viabilité des médias».

Cette formation fait suite à des sessions de formation organisées au profit des  journalistes de l’intérieur du pays. L’objectif  est de créer des liens de solidarité avec les journalistes nigériens.

48 H durant, les participants ont longuement échangé sur les techniques de protection contre la désinformation qui est une information fausse délibérément partagée pour porter préjudice. Selon Mme Kathy Kiely, une des facilitatrices de l’atelier, la désinformation est une vraie pandémie plus dangereuse que la Covid-19 même. Pour elle, les journalistes sont des défenseurs contre la désinformation.  C’est ainsi qu’il est  important de créer ces genres de cadre  pour échanger des idées sur les moyens de combattre la désinformation et aussi d’échanger sur les moyens d’éduquer  ‘’notre public’’ a indiqué Mme Kathy Kiely à l’issue de l’atelier.

Les journalistes sont des soldats contre la désinformation. « Nous avons partagé des outils avec les  journalistes nigériens. J’espère aussi qu’on a créé des liens qui vont durer. Et c’est un gain!! », s’est réjouie l’experte de l’École de journalisme de l’Université de Missouri.

Les journalistes ont beaucoup de défis à relever, comme ceux relatifs au changement climatique, la corruption, le trafic de drogue et des humains.  Ce sont des défis qui n’ont pas de frontière. Mme Kathy Kiely estime que les journalistes doivent donc franchir les frontières et travailler ensemble.

Par  Oumar Issoufou(Onep)

14 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou, assurant l’intérim de la ministre des Mines, a présidé hier à Niamey, la cérémonie d’ouverture des ateliers «Rencontres des Acteurs», dans le cadre de l’étude sur les impacts socioéconomiques de la fermeture de l’exploitation de la COMINAK et la reconversion économique. Ces rencontres ont enregistré la présence des participants venus des localités de la région d’Agadez, à savoir Agadez ville, Arlit, Iferouāne, Danet, Gougaram et Timia.

Ces activités qui dureront quatre (4) jours sont prévues dans le cadre de l’étude sur les impacts socioéconomiques de la fermeture de l’exploitation de la COMINAK et la reconversion économique. Elles se dérouleront jusqu’au 3 septembre 2021. «Ces ateliers constituent une étape importante dans le déroulement de l’étude et regroupent les acteurs impactés ou concernés par la fermeture de l’exploitation de COMINAK», a estimé le ministre des Mines par intérim. M. Mahamane Sani Mahamadou a rappelé que la réalisation de cette étude a été confiée par le Gouvernement à un consortium de trois bureaux d’études internationaux et un bureau d’étude national. Les objectifs assignés à ces études sont premièrement, l’évaluation des impacts socioéconomiques et environnementaux de la fermeture de l’exploitation de COMINAK et deuxièmement, la formulation de projets de reconversion et de développement économique de nature à atténuer significativement ces impacts. «Cette étude est financée par un emprunt de l’Etat auprès de la Banque Mondiale, institution à laquelle je présente, au nom du gouvernement, notre profonde gratitude», a déclaré le ministre Mahamane Sani précisant que plus de cinquante pour cent (50%) des participants à ces ateliers proviennent de la région d’Agadez.

Ces acteurs sont, en plus du Préfet et du Maire d’Arlit, des directeurs régionaux et départementaux, des responsables de COMINAK, des représentants des travailleurs statutaires déflatés de COMINAK, des représentants des employés et des employeurs sous-traitants de COMINAK, des représentants des maraîchers et des éleveurs, des représentants des artisans et des commerçants, ainsi que des représentants de la société civile. Sont aussi présents à ces ateliers, les acteurs de Niamey, à savoir les départements ministériels et autres institutions concernés par les nombreux thèmes qui seront abordés, ainsi que les représentants des partenaires techniques et financiers, a soutenu le ministre des Mines par intérim.

Les premiers thèmes à être abordés, a-t-il fait savoir, ont pour but de clarifier et d’approfondir les données collectées, tandis que l’examen des thèmes qui suivront concernera l’évaluation des impacts économiques, sociaux et environnementaux de la fermeture, ainsi que, à minima, l’ébauche des filières d’avenir sur lesquelles pourraient être formulés des projets de développement/reconversion économique. «Il est donc escompté que les échanges entre les participants sur ces thèmes, sous l’animation de six (6) des consultants chargés de l’étude, soient suffisamment fructueux pour améliorer de manière sensible la collecte et l’analyse des données nécessaires à l’étude, et ainsi faciliter l’évaluation des impacts de la fermeture, ainsi que l’identification des filières d’avenir pour la zone impactée», a conclu le ministre Mahamane Sani Mahamadou.

Aichatou Wakasso(onep)

1er septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Agadez entree VilleLes bandits armés défient la sécurité, ces der- niers jours, sur les axes routiers de la région d'Agadez. Après les attaques, la semaine passée, sur l'axe Agadez Arlit, c'est autour de l'axe Tahoua-Agadez d'enregistrer, hier soir, une attaque à mains armées.

C'était aux environs de 19H, hier Dimanche 02 Juillet, plus précisément à l'entrée du village de AGHABARGHABAR à 180 KM d'Agadez sur la route Tahoua, que six bandits armés ont coupé la route à trois bus de transport, AL-IZZA, STM et RIMBO, deux HIACES et un gros porteur.

Dans un sang froid et sans aucune crainte, les bandits ont immobilisé les bus et tirant quatre balles sur le bus de STM blessant légèrement le chauffeur au bras. Ces maîtres des axes routiers ont fait leurs lois, descendant tous les occupants de différents bus et autres véhicules en les menaçant. Et c'est l'étape de la fouille, les '' MANIGHISS'' ou bandits armé s ont dépouillé tous les passagers de leurs biens, argent et tous les objets de valeur.

Attaque contre des Peuls au Niger: «des victimes innocentes se font massacrer»Image d'illustration17 morts et un blessé grave, c'est le bilan de la tuerie qui a eu lieu vendredi soir  à 2 km de la frontière malienne, en territoire nigérien.  L'attaque a visé uniquement des Peuls. Les assaillants présentés comme des Touaregs par des témoins se sont repliés rapidement en territoire malien et n'ont pas pu être appréhendés. Le ministre de l'intérieur nigérien Mohamed Bazoum s'est rendu sur place, hier avec le gouverneur de Tillabéry et le préfet d'Ayorou. Pour les autorités il n'y a aucun doute, il s'agit de représailles. Les attaquants auraient volontairement ciblé et tués 17 Peuls... pour se venger d'autant de Touaregs tués ces dernières semaines dans une attaque au Mali. Un responsable des éleveurs peuls lance un appel.

Ce n'est pas la première fois que des incursions ont lieu à la frontière. Aboubacar Diallo, président du Conseil des éleveurs - Peuls du nord -Tillabéry, pointe du doigt le MSA et le GATIA deux groupes de la zone de Menaka au Mali qui, selon lui, se livrent à des règlements de compte sous couvert de lutte contre le terrorisme.

« Des centaines de familles endeuillées »

Il se dit très inquiet de la dégradation de la situation.« La communauté peule est vraiment inquiète de la situation extrêmement grave qui prévaut actuellement le long de la frontière entre le Niger et le Mali. Ces conflits intercommunautaires sont en train, quand même, d’endeuiller des centaines et des centaines de familles. La situation est vraiment inquiétante. Elle est extrêmement grave. Et ce sont des victimes innocentes qui sont en train de se faire massacrer. Ça n’a rien à voir avec cette lutte contre le terrorisme dont on est en train de nous parler.

Aujourd’hui, le pâturage a été détruit. Est-ce que le pâturage appartient à l’Etat islamique ? Les populations civiles qu’on est en train de tuer, est-ce qu’elles ont à voir quelque chose avec l’Etat islamique ? Ça n’a rien à voir. On est loin d’une lutte contre le terrorisme.

Ne pas reproduire ce qui s'est passé au Rwanda

Vraiment - nous -, on ne se sent pas protégé, se désole Aboubacar Diallo. Ces gens-là, ils font ce qu’ils veulent. Et ils s’en vont… Le conflit intercommunautaire, il faut l’éviter. Parce qu’on a vu ce qui s’est passé au Rwanda. Il faut l’éviter dans le Sahel. Voilà le message que nous voulons vraiment transmettre à l’opinion française et à nos Etats ».

Depuis plusieurs mois, Touaregs et Peuls se renvoient la responsabilité de tueries,  avec un bilan très lourd puisque plusieurs dizaines de civils ont trouvé la mort de part et d'autres de la frontière entre le Mali et le Niger ; des campements entiers ont été brûlés et des pâturages incendiés. Aujourd'hui Niamey se dit inquiet de la recrudescence des incursions de terroristes à la frontière, mais aussi de la multiplication de ces conflits communautaires.

L'insécurité se généralise

Les affrontements n'impliquent plus seulement les communautés peules et touarègues. Il y a trois semaines à Filingué, au nord de Niamey, des Peuls s'en sont pris à des Haoussas. Notre interlocuteur pointe aussi la multiplication d'actes de banditisme sur les routes qui ont un impact direct sur le quotidien des populations. Ainsi, à cause de l'insécurité, les habitants d'Ayorou évitent le marché d'Inatès un peu plus au Nord.

Malgré les efforts des autorités nigériennes le secteur reste difficile à contrôler et à sécuriser.

21 mai 2018
Source : http://www.rfi.fr/afrique/

Attaque de la Maison d’Arrêt de Niamey : Retour sur un évènement tristeÀ l’origine prison coloniale, devenue prison civile après l’indépendance du pays, la Maison d’Arrêt de Niamey est située au cœur de la capital du Niger. Elle accueille des prisonniers de droit commun condamnés ou en cours de jugement.
Le samedi 1er juin 2013, cette prison a fait l’objet d’une attaque apparemment terroriste au cours de laquelle plusieurs personnes arrêtées pour banditisme, assassinat et terrorisme avaient réussi à s’évader. Cet incident intervenait, quelques jours après deux attaques suicides à la bombe perpétrées dans la région d’Agadez.
Il était 15h passé, je jouais au scrabble avec mon cousin à la devanture de notre maison. Tout était calme, on n’entendait que les bruits des gens venus à la prison rendre visite à leurs parents détenus. C’était bondé comme d’habitude le week-end. Tout-à-coup, Pan ! Pan ! Pan ! C’était des coups de feu et ça venait de la Prison, neuf au total avant que mon cousin et moi nous nous précipitions à l’intérieur. La suite nous l’avions appris sur les médias. (Témoignage d’un habitant du quartier de la Maison d’arrêt).
Les tirs ont fait sur le champ deux morts et trois blessés parmi les gardes nationaux. Un des assaillants aurait également été abattu et trois autres pris vivants, a annoncé le Ministre de la justice à la télé. On apprendra par la suite que plusieurs éléments de groupes terroristes auraient profité pour s’échapper de la prison.
Cette attaque, selon plusieurs sources nationales et internationales a été organisée par un certain Shebani Ould Ama qui séjournait à la Maison d’Arrêt de Niamey pour avoir assassiné des ressortissants Saoudiens et Américain au Niger. Il serait d’ailleurs très recherché par les services secrets de ces pays à l’époque.
Cet évènement qui a endeuillé les familles de ces deux jeunes et vaillants gardes tombés les armes à la main a interpellé plus d’une personne à Niamey. Qu’est-ce qui peut expliquer la facilité avec laquelle l’attaque et les évasions qui s’en sont suivies ont été réussies ? Que s’est-il réellement passé ? Les résultats de l’enquête annoncé par le procureur général de l’époque, qu’on attend toujours, nous édifieront certainement.

Tera NigerLe poste de police de Bitir Koly, proche de la frontière du Mali, dans le département de Téra a été victime d'une attaque perpétrée par des hommes armés, le 27 mai aux environs de 22 heures. Selon nos sources, le bilan est de 3 morts dont deux (2) policiers et un (1) civil. Cette attaque intervient quelques jours après la décision prises par les autorités nigériennes de fermer 16 marchés des régions de Tillabéry et de Tahoua. Une décision motivée par le fait que la plupart des attaques menées ces dernières semaines, ont eu lieu les jours de marchés. La région de Tillabéry se trouve depuis plusieurs semaines sous l'état d'urgence, ce qui ne semble pas dissuader les individus armés de mener des attaques dans la région. Le Gouverneur de la région de Tillabéry s'est rendu sur les lieux afin de faire le point de la situation. Nous y reviendrons.

 

http://nigerdiaspora.net/index.php/societe/3378-attaque-du-poste-de-gendarmerie-de-goube-trois-gendarmes-tues-et-un-autre-blesseDans la nuit de lundi à mardi derniers, peu après 22 heures, des hommes armés ont attaqué le poste de gendarmerie sis à l’entrée du village de Goubé, localité située à environ 40 kilomètres de Niamey sur la route de Ouallam. On déplore malheureusement trois (3) gendarmes tués et un autre blessé par balle.

Aussitôt informées des faits, les forces de défense et de sécurité se sont lancées à la poursuite des assaillants qui sont repartis à moto en direction de la frontière malienne.



Onep

14 mars 2018
Source : http://lesahel.org/

La nuit du dimanche 5 novembre 2017, jour du marché hebdomadaire de Mirriah, des individus sûrement des cambrioleurs ont attaqué à 5km de ce département sur la route de Gouna, deux personnes à bord d’une moto. Le premier est blessé et le second réparateur des accessoires informatiques, du nom de Mahamoudou Moussa a succombé au coup de l’arme.

A la fleur de l’âge, l’attaque a couté la vie de ce jeune talent, espoir de cette population dans son domaine car très intelligent et compétent. Le lendemain, c’est-à-dire le lundi 6 octobre, au moment où la population de Gouna venait d’enterrer Mahamadou M, les fabricants des briques autour d’une mare située à quelques kilomètres de Gouna sur la route de Dogo, informaient les autorités coutumières qu’un cadavre d’un éleveur a été trouvé jeter dans la mare.
Comme la première victime, l’attaque du second est aussi cruelle, barbare, sadique et inadmissible. Les commanditaires et auteurs sont tout simplement sans foi.
L’éleveur en question est tué à coup de machettes puis noyé dans la mare. Quelle atrocité ? Quelle sauvagerie ? Et pour quelle fin ? C’est dire que ces deux crimes horribles doivent être clarifiés et punir les auteurs. Mais à la population de collaborer avec les autorités et ceci à quelque niveau que ce soit, afin que les criminels soient démasqués.

Brah Souleymane

09 novembre 2017
Source : La Nation

Un petit véhicule de marque Toyota Starlet a sauté sur une mine dans les parages de Bougoum, rattaché à la commune V de Haro-banda, à moins d’une vingtaine de km du centre- ville de Niamey, sur l’axe menant à Torodi, en direction de la frontière burkinabè. Le véhicule transportait du pain au petit matin avec à son bord deux passagers (le chauffeur et le livreur certainement) lorsqu’il a roulé sur l’engin explosif artisanal jeudi 11 août 2022, aux environs de 6H30m. Ils se rendaient probablement dans des bourgades non loin de Niamey pour livrer le pain à des clients. C’est la puissance de la déflagration de l’engin qui a alerté des éléments d’une position militaire non loin du théâtre de l’attentat à l’engin explosif improvisé (EEI). Les éléments se sont aussitôt dépêchés sur les lieux pour découvrir l’horreur : deux corps sans vie mutilés, un véhicule totalement déchiqueté. C’est à quelques encablures de Niamey que cet attentat à l’explosif s’est déroulé à Bougoum toujours où un poste de contrôle des forces de défense et de sécurité (FDS) a été attaqué, il n’y a pas longtemps, par un groupe d’hommes armés, faisant des blessés. ‘’Pas une seule portion de notre territoire n’est occupée par des groupes terroristes’’, ont coutume de ressasser dans leurs discours nos autorités politiques lorsqu’elles abordent la préoccupation. Comment peut-on alors expliquer les attaques fréquentes, pour ne pas dire quasi-permanentes, contre les paisibles populations auxquelles ces groupes s’adonnent allégrement ? Ils viennent à tout moment aujourd’hui dans les villages pour tuer, piller et sommer les habitants de quitter. Comment peuvent-ils parcourir de longues distances à motos Du fait de ces menaces multiformes, le nombre de villages fantômes, vidés de leurs habitants, ne se compte plus dans toute la bande nigérienne frontalière avec le Burkina Faso.

Avec ces récentes attaques perpétrées à Bougoum, la menace est désormais aux portes de Niamey si elle n’est pas déjà à l’intérieur à de la capitale au regard du caractère asymétrique de la guerre. Pour sûr, s’ils peuvent parvenir à poser des engins explosifs sur des axes à la sortie de Niamey, c’est qu’il leur est possible de le faire même en ville. Que Dieu nous en préserve ! Ce recours aux engins explosifs improvisés est le côté le plus pernicieux de cette guerre asymétrique qui perdure, faute de nos Etats de pouvoir mettre en place les stratégies de lutte permettant d’en finir rapidement. Du fait de cette situation, de nombreuses populations de la région de Tillabéri ne peuvent plus vaquer paisiblement aujourd’hui à leurs activités. Et le déplacement dans la zone est devenu très risqué pour les habitants des autres régions à cause des mines artisanales que posent les terroristes sur les axes routiers. De pauvres innocents en meurent régulièrement.

Tawèye

De l’autre côté de la rive, qui sert comme une sorte de gare fluviale reliant les localités du sud-ouest au chef-lieu de la région, les eaux du Djoliba sont à moins de dix mètres des habitations. Des petites boutiques, des ateliers, des tabliers ambulants, des femmes éplucheuses du riz sur des nattes, une fabrique de pirogue, des transporteurs qui font des allers et des retours avec leurs passagers, s’amassent tous sur le peu d’espace non absorbé par les eaux. C’est une situation assez particulière. En l’espace d’une semaine de notre première visite sur ce lieu communément appelé Gariyé, la terre s’est encore considérablement réduite. Des activités risquent de s’interrompre. Les propriétaires des moulins du riz voient les devantures de leurs ateliers devenir de plus en plus impraticables ; pourtant, il s’agit des seules voies d’accès. Du reste, ils ont l’air très inquiet et attentionné aux vagues. Ce dimanche, alors que c’est le jour du marché hebdomadaire de Tillabéri - pendant lequel la digue est aussi plus animée, du fait des « viveurs » du marché qui viennent et repartent de part et d’autre - la digue de Gariyé semble toute encombrée. « Face à cette contrainte, nous avions demandé l’aménagement du lieu afin de mener à bien nos activités, comme à l’accoutumée ; mais, pour contrer cette avancée des eaux, ils nous ont apporté de l’engrais organique au lieu de l’argile ‘’latérite’’ ou autre type de matière consistante pour renforcer la digue. Ce qu’ils ont apporté n’est pas à la hauteur, il est déjà débordé », se lamente un piroguier, d’un air contrit. Avant, explique l’homme âgé de 60 ans, traversier de quarantaine d’années d’expérience, sur ce lieu, les activités commerciales étaient d’une ambiance impressionnante. Il se souvient, d’ailleurs, de l’attraction touristique de cette gare de Gariyé.

Abdoulaye Samaila est vendeur de thé à Gariyé depuis 5 ans ; il ne se rappelle plus d’une crue pareille. Son témoignage rejoint celui de Hannatou, vendeuse de pâte, riveraine depuis 12 ans. Elle dit avoir vécu une telle situation, et que cela remonte à plus de 5 ans. «L’année passée, par exemple pendant l’hiver, moment de référence de la crue de tout temps, l’eau était à une vingtaine de mètres de la digue. L’endroit était plus aéré. Les piroguiers et les traversiers, eux, ont toujours été tout près des eaux. Nous, les commerçants, nous restons sur la digue, sous ces hangars. Mais voilà qu’aujourd’hui, nous nous retrouvons nez à nez, coincés ; la digue est pratiquement sous l’eau. Si rien ne se fait, nous risquons même de suspendre nos activités», se plaint Abdoulaye Samaila.

Brigi Raul Mateus PaulaLe Premier ministre, Chef du gouvernement, M Brigi Rafini a reçu, hier, en audience l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union Européenne au Niger. M Raul Mateus Paula, qui est en fin de mandat après cinq (5) années passées au Niger, est allé présenter ses amitiés au Premier ministre. Cela intervient quelques jours seulement après avoir été honoré par le gouvernement qui l’a élevé grade de Commandeur de l’ordre national du Niger. Avec le Chef du gouvernement, M Paula a dit avoir évoqué les réalisations des années de coopération entre le Niger et l’UE pendant son mandat. A ce propos, il a rappelé, pour s’en réjouir, que le partenariat est au meilleur de son niveau, matérialisé par de nombreuses visites et rencontres mais aussi marqué par un engagement plus accru de l’Europe aux côtés du peuple du Niger. Il a dit avoir rassuré SE Brigi Rafini que le Niger et le Sahel continueront d’être pour l’UE une priorité absolue et que son successeur poursuivra cette dynamique.

Zabeirou Moussa(onep)

29 août 2018
Source :  http://lesahel.org/

Gérer un État demande de l’art, et de la grandeur. Mais pour réussir un tel art, il faut au préalable aimer l’homme sans discernement, l’humain dans toute sa totalité, croire en la nation, en ce qu’un peuple, par-delà ses différences, est appelé à communier, à croire à un destin commun, à des rêves qui les poussent aux même gloires, aux mêmes réalisations. Mais voici que dans ce pays qu’un socialisme « frelaté » - Hassoumi nous autorise de lui emprunter son mot devenu célèbre dans le pays – surprend pour lui imposer une gouvernance de la rancune et de la haine, une gouvernance de la vendetta et de du règlement de compte, promouvant dans la nation fracturée par son clanisme ordurier, une gestion de la provocation et du gangstérisme par laquelle les siens pouvaient, impunément, voler et piller, brutalisant les hommes et les lois de la République, la parole d’Ulémas, vient interpeller notre société sur ses dérives, sur ses perditions, sur le comportement malsain de certains des princes que le hasard de l’Histoire lui a imposés. Tant, par le comportement qui fut le leur, ils ne se sont jamais montrés dignes des responsabilités qu’ils doivent assumer, peut-être accidentellement, dans la République. Aujourd’hui, de l’avis de tous les Nigériens, ce pays est malade, souffrant On voit, d’un côté, brillants de boubous blancs amidonnés, les nouveaux parvenus et leurs progénitures favorisés, se délecter dans l’extravagance, de l’autres, un peuple d’en bas fait de rancœur, qui ne peut croire aux prières des premiers. Les malaises et les colères des enfants du pays méticuleusement divisés, souvent à dessein opposés, ne peuvent plus être dissimulées : ça râle dans le pays et Bazoum Mohamed peut savoir désormais, « la merdre » dans laquelle le poussait, celui qui s’est cru trop espiègle pour lui miroiter un pouvoir-cadeau qui le place plutôt dans l’enfer du piège d’un pouvoir mal hérité. Et cela est d’autant tragique que cela fait des années qu’on en parle sans que de la part des socialistes, l’on ait une seule conscience qui s’éveille pour comprendre et déplorer la gravité des moments que leur gouvernance inique provoque dans le pays. Tous sont obligés, par le suivisme aveugle et la servilité à leur roi, de se traire, d’assumer, dans la démission collective, même l’immonde et l’injuste, même le cynisme et voyeurisme institués.

Le pays, par une telle gouvernance, n’a jamais connu de moments aussi incertains que ceux d’aujourd’hui, et hélas, avec des hommes et des femmes, Roses nous dit-on, peu sensibles, incapables de cerner la responsabilité de gouverner, de diriger les Hommes, de gérer une nation aussi fragile. Mais, dans le malheur qui vient au pays, l’on a surtout déploré et condamné le silence des intellectuels, notamment des universitaires devenus ainsi complices, le silence des leaders religieux, des sages du pays et des détenteurs et héritiers du pouvoir coutumier que des affinités complices ont aussi fini par rendre coupables et comptables. Cependant, il faut se réjouir que depuis des jours, les consciences s’éveillent, refusant que par les rancunes de faux socialistes, le pays ne se perde, et ne conduisent dans le chaos. Sur les réseaux sociaux, ça bavarde beaucoup ces derniers temps, ça dit des choses graves, inquiétantes sur ce qu’une telle politique de la démission et de l’égarement pouvait conduire le pays. Ceux qui gouvernent, dans le douillet confort de  leur ascension récente, n’entendent et ne voient rien. Il y a trois jours, la communauté musulmane du pays, à l’instar de celle du monde, fêtait la fête de Tabaski, en principe dans la ferveur et le pardon, mais chez nous dans la misère des ménages qui ne peuvent plus d’offrir le luxe du mouton du sacrifice.

Un tel moment, dans les sociétés musulmanes, sert toujours de prétextes aux croyants du monde de jeter un regard sur leur conduite, pour en reconnaitre des manquements, pour d’une part s’en repentir vis-à-vis du Créateur qui, seul, peut en pardonner certains, et vis-à-vis de semblables, à qui l’on exprime des remords d’une inconduite pour solliciter leur pardon. A l’aire officielle de la grande prière à Niamey, les marabouts, face à un pays qui s’enlise et qui risque de se perdre, avaient compris leurs responsabilités, et pouvaient, pour une fois, dire, même indirectement, le mal dont souffre le pays, et par la seule faute de ses enfants et de leurs arrogances, de leurs extrémismes et de leurs intolérances.

Les marabouts, ont tenu à cette occasion – et toute la nation a entendu – des propos qui pourraient avoir choqué certains, en tout cas qui pourraient avoir touché leur âme que colonise Satan, et on les voit, par les images qui ont circulé sur réseaux sociaux, exprimer le malaise qui les traverse, une certaine prise de conscience de leur culpabilité, de leurs torts faits à une nation qu’ils ont blessées.

Les marabouts ont donc prêché et ils ont dit la vérité qui fait mal, sans allusion terre à terre et ceux qui peuvent se savoir coupables, avaient baissés le tête et le regard, honteux qu’à un tel moment, tous les Nigériens, les sentent écrasés sous le poids de leurs pêchés révélés et de leurs consciences douloureuses réveillées par leurs fautes indirectement dénoncées.

Ils savent désormais que le peuple a conscience de leurs cruautés, de leur mal dans la gestion de la communauté, et que, s’ils n’en mesurent pas les conséquences à se laisser aller loin dans le harcèlement, un jour ou l’autre, par les colères débordantes de Dieu et des hommes dont les consciences, lentement sont en train de mûrir, finiront par en payer le prix fort : l’Histoire a toujours demandé des comptes, notamment à ceux qui croient avoir un devoir à venger, de se venger aussi. Ici, sans raisons pourtant.

Les conquérants ne pourront jamais prendre en otage ce pays et sa démocratie. Et ce pays, faut-il en garder l’espoir, finira par se libérer de tant de méchancetés socialistes. C’est certains.

Binta Mody 

Des hommes armés à moto ont tué au moins 19 personnes lors d'une attaque samedi contre le village de Gaïgorou dans l'ouest du Niger, ont annoncé dimanche les autorités locales. Cette zone proche de la frontière malienne a déjà été frappée à plusieurs reprises par des attaques jihadistes.
La partie nigérienne de la zone dite "des trois frontières" a subi une nouvelle attaque meurtrière, a appris l'AFP auprès des autorités locales, dimanche 18 avril. Au moins 19 habitants du village de Gaïgorou, dans la région de Tillabéri (ouest) proche du Mali, ont été tués samedi soir lors d'un raid d'hommes armés à moto.

"On a un bilan : pour l'instant, on est au dix-neuvième corps (de villageois tué) et il y a eu deux blessés lors de cette attaque de Gaïgorou par des hommes armés venus à moto", a déclaré à l'AFP un responsable de la municipalité de Dessa, qui administre le village de Gaïgorou.

"Les bandits ont (dans un premier temps) trouvé des gens au cimetière où ils étaient partis pour un enterrement et ils ont massacré sur place neuf personnes", a expliqué ce responsable. Après, les assaillants, dont l'identité et le nombre ne sont pas déterminés, "sont entrés dans le village et ont tiré sur toute personne qu'ils apercevaient", a-t-il affirmé.
Le corps de la dix-neuvième victime a été découvert et inhumé dimanche matin, a-t-il dit.

 
Les attaques se multiplient

La région de Tillabéri est située dans la zone dite "des trois frontières" entre Niger, Mali et Burkina Faso, régulièrement frappée par les groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda ou à l'État islamique.
"Ce qui nous préoccupe beaucoup, c'est cette escalade de violences et d'insécurité qui se propagent au niveau de la région. Prélèvement de la zakat (impôt islamique), enlèvements de bétail, et aujourd'hui, c'est la population civile qui est massacrée", avait dénoncé en mars Tidjani Ibrahim Katiella, le gouverneur de Tillabéri, après une attaque sanglante contre des civils.
En mars dernier, treize personnes avaient été tuées au cours d'attaques contre trois villages (Zibane-Koira Zéno, Zibane Koira-Tégui et Gadabo) dans l'Anzourou, une commune voisine de Dessa.

Les attaques contre des civils se sont multipliées depuis le début de l'année au Niger : plus de 300 personnes ont été tuées dans trois séries d'attaques contre des villages et des campements de l'ouest du pays, frontalier du Mali. Aucune n'a été revendiquée.

La dernière de ces attaques de grande ampleur a eu lieu le 21 mars dernier dans la région de Tahoua, faisant 141 morts en quelques heures dans trois villages touareg et des campements alentour, selon le ministère nigérien de l'Intérieur.

La région de Tahoua, vaste et désertique, se trouve à l'est de celle de Tillabéri, toutes deux proches de la frontière avec le Mali.

Avec AFP

Source : https://www.france24.com/fr/afrique/

 

Image d'illustrationImage d'illustrationAu moins 26 morts et 27 blessés ont été enregistrés vendredi matin dans un accident de circulation sur la route nationale numero1, au Niger, rapporte le correspondant de VOA Afrique sur place.
L’accident s’est produit aux environs de 6h locales entre Dosso et Doutchi à près de 300km de la capitale Niamey.
Un bus de transport des voyageurs et deux mini-vans Toyota Hiace sont entrés en collision.
Ils avaient à leur bord des fidèles musulmans qui partaient pour la ville de religieuse de Kiota, en provenance du Nigeria.
Reportage de Abdoul Razak à Niamey pour VOA Afrique

29 octobre 2017
Source : https://www.voaafrique.com/

Maître Lirwana AbdourahamanePlus de 2000milliards, c'est la perte sèche engendrée aux nigériens et l'État du Niger, par les effets dévastateurs de la gestion catastrophique des contrats CPPP.
Pourtant une étude datant de plus de deux ans des experts en matière de finances publiques a averti du danger que courait le Niger dans la mise en oeuvre de ces Conventions que j'appelle *Contrat de perte de profit potentiels* (CPPP). Que ces experts ont donné l'alerte sur des conclusions claires que le Niger risque à court terme de faire face à une tension de trésorerie et à moyen et long terme hypothéquer l'avenir de la jeune génération du Niger.

Je rappelais dans une de mes publications que l'astuce des autorités de la 7ème République a consisté en 2011 de modifier la constitution notamment l'article 99, pour insérer dans le domaine de la loi les CPPP. C'est un nouveau arsenal juridique, mis en place pour adjuger les commandes et la passation des marchés des travaux publics de l'État du Niger.

Nous pouvons retenir à titre d'exemples :

  •  une partie de 1000 milliards du prêt Eximbank Chine, investis dans les contrats CPPP. A cet effet, la lettre N*14/168 d'avril 2014 du Fond monétaire International donne la décomposition des dépenses dans ce sens ainsi qu'il suit : *489 milliards pour le refinancement de la SORAZ, une usine pourtant toute neuve commandée sur catalogue ayant 3 ans de fonctionnement seulement, *500 milliards sous firme de ligne de crédit pour le financement divers projets infrastructures et *11 milliards pour les entreprises SONITEL et NIGELEC.
  • Contrat de production des cartes biométriques conclu sous l'égide des CPPP pour un montant de 50milliards, Que ce contrat est gelé, puis suspendu par un contentieux et pendant par devant les juridictions internationales, des suites duquel le Niger continu de perdre tant en numéraires qu'en crédibilité,
  • CPPP avec la sociétéNIMO de l'opérateur économique nigérien RIMBO, pour l'acquisition de 300 ambulances à un coup global de 11milliards,

immigration Afrique Niger EuropeLe Niger est devenu une plaque tournante des politiques européennes d'externalisation du contrôle des migrations. Des checkspoints coupent les principales routes, obligeant les exilé-e-s à prendre par le désert et à éviter les principaux points d'eau pour se rendre dans les pays riverains de la Méditerranée, empruntant des parcours plus coûteux et dangereux. Des exilé-e-s sont renvoyé-e-s des pays plus au nord, Libye et Algérie, les États européens font le tri au Niger. Les agences comme l'OFPRA choisissent quelques centaines de personnes considérées comme des réfugié-e-s, qui sont acheminées vers l'Europe, présentant le visage humanitaire de l'opération. Les autres sont réacheminées vers leur pays d'origine par l'Organisation Internationale des Migrations, ou disparaissent dans la nature, restant bloquées au Niger ou reprenant leur route vers l'Afrique du Nord et parfois l'Europe.

Le Niger est un des pays les plus pauvres de la planète, qui a accepté de jouer ce rôle pour l'Union européenne ainsi que les contreparties financières.

C'est aussi un pays dans lequel est exploité de l'uranium qui nourrit notamment les centrales nucléaires françaises. Cette exploitation se fait dans des conditions désastreuses pour la santé des populations, pour l'environnement, et pour les droits humains (voir ici, ici et ). D'autres multinationales s'accaparent les quelques ressources du pays (voir ici l'exemple de Bolloré). L'état d'urgence proclamé face à l'instabilité qui règne dans l'ensemble du Sahel sert à réprimer les oppositions (voir ici et ).

Une nouvelles législation fiscale a été adoptée par le pays, qui favorise les multinationales et reporte la pression fiscale sur la population. Des manifestations de protestation ont été organisées. Les organisateurs ont été emprisonnés.

http://frantzfanonfoundation-fondationfrantzfanon.com/article2418.html

Au Niger, des intempéries meurtrières et destructricesLe Niger est touché par des pluies torrentielles qui ont tué au moins 44 personnes selon un nouveau bilan, tué du bétail et détruit des maisons. Plus de 70 000 autres personnes sont sinistrées. RFI a joint un habitant de Gabagoura qui témoigne.

Dans le seul village de Gabagoura, particulièrement touché, 239 maisons en banco se sont effondrées. Saleh Amadou, un résident de cette localité à l'ouest de Niamey, a lui-même perdu trois maisons. Il explique la situation à RFI.

« Nous avons pu recaser certaines familles dans des écoles… Nous avons aussi fait appel à des personnes généreuses qui ont bien voulu accepter (de prendre) certaines familles sous leur protection. Mais nous avons perdu le maximum de nos animaux… Les gens sont dispersés…

Nous avons enregistré seulement quatre décès. Dieu merci, nous avons pu amener (les corps) dans le centre hospitalier le plus proche ».

images/Medias-Fermes-Niger-Mediation.jpgPeut-on parler d’injustice dans la fermeture des médias sommés de payer les impôts pour que l’Etat continu à donner un fonds d’aide à la presse ?
Depuis quelques jours les avis sont partagés au pays quant au recouvrement des impôts de l’Etat auprès de ses contribuables dont certaines structures médiatiques.
Pour les uns, ils parlent d’injustice dans cette fermeture, car les médias fermés sont considérés comme des médias avec des lignes éditoriales soutenant peu les actions du gouvernement.
Quant aux autres, ils trouvent que les médias non fermés sont des vrais stratèges et communiquent mieux sur leur gestion.

Il faut souligner ici, qu’en matière de journalisme, un media est libre de choisir sa ligne éditoriale en fonction de ses intérêts. On peut donner plusieurs exemples de médias en occident. C’est le cas de Breitbart News aux USA qui soutenait dans sa ligne éditoriale le Président D. Trump. On se rappelait aussi de Mediapart en France, qui a un certain moment donnait des insomnies au Président Nicolas Sarkozy. De même, dans un passé récent, le Président français Emmanuel Macron, était le candidat des médias. On peut même lire : « Emmanuel Macron, fabriqué pour servir » cité dans le Monde diplomatique.

Au Niger, l’Europe sonne la fin de « l’économie migratoire » pour la région d’AgadezC’est une fourrière géante au cœur du Sahara. Cent sept véhicules tout-terrain sont là, immobilisés, pneus enfoncés dans le sable qui monte comme une ligne de flottaison dans cette cour d’une caserne de l’armée à la sortie d’Agadez, la « capitale » du pays touareg, dans le nord du Niger. Le type pick up Toyota Hilux, à l’ample plateau arrière, domine. « Ils sont saisis et à la disposition de la justice », clame le commissaire Haro Amani, silhouette noueuse et verbe assuré.

C’est un véritable butin arraché aux mains des passeurs. A Agadez, ville plate aux maisonnées ocre, oasis cernée d’une lumière sans fond, la confiscation de cette coûteuse flotte automobile nourrit bien des ressentiments. Elle a été ravie aux chefs de réseaux qui transportaient les migrants subsahariens vers la Libye ou l’Algérie. Le vent a tourné. Agadez n’est plus le grand carrefour que traversaient les centaines de milliers de candidats au rêve européen.

Ou, plus précisément, elle ne l’est plus officiellement. A destination de l’opinion et des gouvernements de l’Union européenne (UE), il doit être dit, écrit et proclamé que le trafic a cessé. Même si la réalité est bien plus nuancée. En 2016, sur les 180 000 migrants débarqués sur les côtes italiennes à partir de la Libye, les trois quarts avaient préalablement transité par le Niger et donc par Agadez, l’ultime porte d’accès au désert à la riche mémoire caravanière, là où l’on harnache les convois de 4x4 après s’être ravitaillé pour l’odyssée saharienne.

Adamou Bachirou« L’intérêt du bien commun, affirmait Bernard Williems-Diriken, Moraliste et polémiste belge, la politique est une chose trop sérieuse pour laisser des peuples formés d’égoïstes soucieux du présent et du plaisir immédiat s’en charger. Pis encore lorsque ces gens délèguent leur pouvoir à des arrivistes, ambitieux et amoraux. Qu’il est donc difficile, quand on y réfléchit, de défendre avec conviction la noble idée de démocratie… ».

Les Nigériens doivent se rendre à l’évidence que le chef de l’État a confisqué tous les pouvoirs à (par ?) eux confiés aux différentes institutions républicaines. Il ne respecte ni les principes démocratiques, ni ceux de l’État de droit. L’inflation révisionniste des textes juridiques à la quelle nous assistons constamment, n’a pour conséquence que la remise en cause d’un principe majeur de la démocratie libérale : le principe de la séparation des pouvoirs. Pis, le Chef de l’État qui ne tire sa légitimité que du suffrage populaire, laquelle légitimité est, à tord ou à raison, en proie à controverses, semble se substituer au peuple souverain pour apprécier la légitimité de certains élus locaux sur lesquels il exerce une pression constante. Ce n’est pourtant pas le propre d’une démocratie que de monopoliser l’ensemble des pouvoirs autour d’un pouvoir central qui exerce seul la souveraineté de commandement.

Lirwana-Abdourahamane-Maitre-Quant un Pays est en Crise Financière, il doit Poursuivre ses Grands débiteurs, Bénéficiaires des Gros Cadeaux des Deniers des Citoyens !
Pour une Alternative à la loi de Finances 2018 !
L'Etat du Niger doit revoir les Cadeaux fiscaux d'une bagatelle somme d'argent de 33.959.372.202 FCFA, fait à Airtel et Orange Niger en 2016, des suites de négociations entre ces deux opérateurs de téléphonie mobile et l'État du Niger, à l'occasion du redressement fiscale et de l'exécution des sanctions financières infligées à ces sociétés par l'autorité de Régulation de Télécommunications et des Postes (ARTP).

C'est une Affaire qui remonte à janvier 2015, courant cette date l'ancien secrétaire général du Gouvernement Mr Gandou Zakara, s'est empressé à signer deux protocoles d'accord avec les deux opérateurs de téléphonie mobile Airtel et Orange Niger, dans lesquels il a offert gracieusement à ces deux sociétés la bagatelle somme de 33.959.372.202 fcfa, du montant global qu'elles devraient normalement verser au receveur de la Direction des grandes entreprises, de la Direction Générale des Impôts de l'État du Niger.

Voici le secret !

Une lettre N+063/MF/DGI/DLC/RI/SEC de la DGI, adressée au Ministre de finances Gilles Ballet du 25 février 2015 fait ressortir ceci, je cite :

  • le contenu du protocole est rédigé sur les seules propositions des sociétés Orange et Airtel Niger ainsi :

Pour Orange Niger :

  • au titre des amendes de l'ARTP sur un montant de 1.691.482.404 FCFA, Orange paie seulement 1.245.883.132 FCFA,
  • au titre des redressements fiscaux, sur un montant de 13.925.763.875 FCFA, Orange Niger a versé 802.294.150. FCFA,

soit une perte sèche de 13.569.068.997 FCFA, cédée par Gandou Zakara au préjudice des Citoyens Nigériens,

En outre, Orange Niger a versé à la Direction du Contentieux du secrétariat général du gouvernement la somme de 102.294.150 FCFA, à titre des frais et dépens en application de l'article 4 dudit fameux protocole,

Aussi, sur le maigre montant de 802.294.150 FCFA versé à l'État du Niger, seuls 700.000.000 FCFA, sont versés au receveur des grandes entreprises comme résultats des "transactions fiscales" donc la somme 102.294.150 FCFA, versé au service du contentieux par orange citée plus haut, provient en réalité de la déduction du montrant versé à l'État par Orange elle même.

NB : il a été révélé que l'article 4 du protocole qui accordait les frais et dépens est en porte à faux avec un autre article du même protocole, notamment, l'article 7 qui stipule que : "chacune des parties conserve à sa charge les faits et honoraires dus à ses conseils ainsi que les frais exposés par elle à l'occasion des procédures ou litiges afférents"

Pour Airtel Niger :

Du protocole signé et de l'examen des pièces effectués par la direction générale des grandes entreprises, font état :

  • d'un redressement de 18.254.092.443 fcfa, au titre des années 2011-2012,
  • un redressement au titre de la TVA d'un montant de 4.171.047.027 FCFA pour la période 2012-2013, relatifs au revenus sur les appels internationaux,

redressement fiscal de 1.853.889.804 FCFA, portant sur la taxe immobilière de l'année 2013,

Ainsi sur un montant total de 24.281.979.274 FCFA Airtel a payé seulement 3.136.410.404 FCFA, soit un renoncement par Gandou Zakara de la faramineuse somme 21.145.568.870 FCFA, c'est un Crime de lèse Majesté, commis en violation des dispositions pertinentes de l'article 1011 du code général des impôts qui stipule : " la transaction est convention portant atténuation des pénalités pouvant intervenir sous certaines conditions entre l'administration fiscale et le contribuable, la transaction ne peut porter que sur les amendes, pénalités et majorations"

A la lecture de cette pertinente disposition, d'ailleurs claire et limpide, qui ne souffre d'aucune ambiguïté et n'est susceptible d'aucune interprétation, on constate que Gandou Zakara, a non seulement cédé dans l'accessoire et mais aussi et surtout cédé l'impôt principal qui est obligatoire, que pire c'est d'avoir renoncé à l'impôt principal obligatoire et qui ne lui appartient pas, étant un bien des Citoyens Nigériens.

Pour mettre les deux sociétés en sécurité à présent à l'avenir face à toute réclamation des nigériens qui se rendront compte, Gandou Zakara ferme la porte et les fenêtres dans un SOL article des deux protocoles ou il décide et accepte seul, de ce qui suit :

" l'État du Niger renonce pour le présent et pour l'avenir à toutes réclamations et ou procédures en cours ou à venir tant civile que pénale à l'encontre de Orange et Airtel Niger SA, ainsi que ses dirigeants et employés relativement aux redressements fiscaux et aux amendes précités.

Voilà ce cas pratique mes amis, je me réserve de tout jugement à l'espèce et vous laisse les soins d'apprécier.

Maître Lirwana Abdourahamane

Au Niger, Niamey se prépare à de nouvelles inondationLa région de Niamey, au Niger, est de nouveau menacée par les eaux. Cette fois-ci, ce sont celles du fleuve Niger qui menacent de déborder. Et dans la capitale, on prépare la riposte.

Depuis quelques jours, avec la montée rapide des eaux du fleuve Niger, les riverains sont menacés. « Nous, on a peur de l’eau parce que ça menace de déborder. Ça menace, nous, vraiment on a peur et on n’a pas les moyens », confie Mokctar, un habitant.

Diakité est un fonctionnaire à la retraite. Il avait le plus beau jardin à l’époque, mais aujourd’hui, avec les inondations, il crie son désarroi : « Nous sommes un peu inquiétés par la montée des eaux. La plupart des exploitants sont dans le désarroi. Dans deux semaines ou plus, cette digue va être submergée et l’eau va se balancer de l’autre côté. Ce serait dommage. »

A la direction de l’autorité du bassin du Niger, où l'on suit de très près l’évolution de la situation, un responsable tire la sonnette d’alarme : « Pour le moment, il faut dire que quand on est en alerte jaune, cela signifie que le risque de montée brusque que réel. Et cette montée va donc se propager en aval vers le Bénin et le Nigeria. »

Au Niger, procès en cours pour des militaires accusés de putsch en 2015Une longue file d'attente devant le sas de sécurité de ce tribunal ici à Niamey. Les proches des prévenus, sont là. Tout comme la dizaine d'avocats de la défense.
Un "complot contre la sûreté de l'État" mis en doute par l'opposition
Tous n'iront pas jusqu'au bout de l'audience du jour, car leurs protestations, autour notamment du code de justice militaire, n'ont pas été entendues.
"Ce n’est pas un code, c’est un code liberticide. Il est contraire à toutes les règles élémentaires de droit.", indique Me Mamane-Achirou Moumouni, avocat de la défense. Et d'ajouter : "Nous on a estimé devoir rester et ne pas faire la défense rupture à la demande, principalement de mon client, même si je suis vraiment d'esprit totalement solidaire de mes confrères qui sont partis !"
Selon l'ordonnance de renvoi, le général Souleymane Salou, ex-membre de la junte serait l'un des cerveaux de ce projet de putsch de 2015. Le document indique aussi, que la quasi-totalité des prévenus serait passé aux aveux.

{xtypo_quote}Je ne vois pas comment un témoin cité peut refuser d'être là !
Me Mamane-Achirou Moumouni , avocat de la défense{/xtypo_quote}

Les putschistes présumés eux, ont toujours clamé leur innocence. Et leurs avocats, comme Me Moumouni, s'étonnent qu'ils ne puissent pas interroger librement qui ils veulent...

"Certains témoins dont nous avons demandé la comparution, ne se sont pas présentés. Vous avez entendu dans la salle un des témoins qui dit qu'il viendra quand ce sera necessaire" souligne t-il avec stupéfaction. 

Girafe Koure Touriste NigerCasquette vissée sur la tête, Tracy sort délicatement son smartphone de sa poche. Sous le soleil brûlant de la savane nigérienne, elle et ses compagnons de voyage veulent immortaliser l'incroyable spectacle qui s'offre à eux. A quelques mètres à peine, quatre girafes se promènent nonchalamment, sans crainte et en totale liberté. Pour Tracy, américaine en voyage professionnel au Niger, visiter la réserve de Kouré, à 60 kilomètres à l'est de Niamey, figurait parmi ses priorités extra-professionnelles. "La girafe, c'est mon animal préféré. Voir ceci...ça me touche vraiment. C'est tout à fait incroyable, cela n'a rien avoir avec les zoos, dans lesquels je n'ai d'ailleurs plus mis un pied depuis vingt ou trente ans!", chuchote-t-elle.

Derniers troupeaux d'Afrique de l'Ouest

Ce spectacle, Tracy n'aurait sans doute pas pu le voir sans l'implication d'une association, l'AVN, l'Association pour la valorisation de l'éco-tourisme au Niger. En 1998, elle crée un parc pour tenter de sauver la girafe peralta. Jadis répandue dans toute l'Afrique de l'Ouest, on ne compte plus, au milieu des années 1990, qu'une cinquantaine d'individus à l'est de Niamey. "Aujourd'hui, le bilan est positif", explique Hama Moumouni Dibachir, guide touristique et président de l'Association des guides de l'AVN. "Le dernier recensement a été effectué en 2014 et on comptait alors 499 individus, répartis au sein de plusieurs troupeaux". Aujourd'hui, le parc, géré par l’État nigérien, s'étend sur 116 625 hectares et n'est toujours pas bordé de clôtures. Les girafes vivent donc réellement en liberté. "Pendant la saison des pluies, elles restent ici, sur ce plateau. En fin de saison, elles se déplacent vers des régions où se trouvent des mares permanentes." Pour 13€, un guide (obligatoire) vous permet d'aller à leur rencontre en pick-up. Tracy a eu de la chance, cela n'a pris que quelques minutes, mais il faut parfois 45 minutes de patience pour repérer un troupeau sur le vaste site.

Abdoulaye HASSANE DIALLO 0001 Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO Notre pays, le Niger a fêté dans la paix, l'allégresse, le calme et la tranquillité le 60è anniversaire de la République le 18 Décembre dernier à Zinder. Tout récemment, les lampions et la fête s'étaient invités à Tillabéri qui avait drainé du monde, venu des quatre coins du pays et de l'extérieur pour aussi assister à la lutte qui consacre le meilleur lutteur du pays. Pour joindre l'utile à l’agréable. .. Partager notre joie nationale dans une liesse populaire. Un sport national qui doit chaque année départager les lutteurs du pays qui concourent pour garder le sabre national .Des lutteurs en forme professionnels, aguerris qui viennent au nom des 8 Régions du Niger, s'affronter et confronter leur science, leurs forces, leurs expériences, « leurs forces mystiques » et leur intelligence, soit pour conserver ou récupérer le Sabre National détenu par le champion en titre. Le Niger qui s'est toujours battu pour conserver nos valeurs culturelles dont la lutte, ne lésine pas sur les moyens étant entendu que ce sport est pour nous ce que la boxe représente pour les anglais. Aucun nigérien ne peut rater cet événement qui remonte dans notre subconscient depuis la nuit des temps. Nous retiendrons que notre pays, combine Sport et Renaissance Culturelle pour avoir consacré à ce domaine deux Ministères : celui du Sport et de la Renaissance Culturelle. Une première depuis la naissance de la République et de l'indépendance. Une innovation qui devrait en principe associer tous les nigériens au Sport, roi disait-on ailleurs où même les coqs et les chiens rivalisent des combats populaires, Culture oblige. La lutte rapporte beaucoup et à tout le monde. D'abord aux lutteurs dont le vainqueur empoche une très grosse enveloppe de la part de l 'Etat et d'autres enveloppes importantes des particuliers, un beau cheval harnaché, une belle tenue traditionnelle et parfois voitures ou maisons. A cette fête nationale les Régions tirent également profit avec le titre du champion national avec surtout son Sabre, signe de sa force de frappe.

ENTRETENIR LES LUTTEURS

 ll ne s'agit pas d'organiser un championnat national de la lutte en créant des Ministères à cet effet. C'est une action noble magnanime et qui rehausse notre sport en général. Mais si nous tenons à développer la lutte, l'Etat devrait entretenir la lutte en prenant en charge ces hommes et citoyens qui roulent aussi pour l'honneur du pays. Pour s' être consacrés à ce sport si pénible, risqué et difficile à pratiquer, surtout dans un pays comme le notre où tout se joue dans la solidarité et le partage. Je dis ceci parce que les enveloppes et autres cadeaux ou divers prix ne peuvent combler tous les espoirs des lutteurs qui ont à leur actif, plusieurs épouses de nombreux enfants, des parents, des amis et connaissances. Comme nous le sommes tous nous nigériens et africains. Ainsi va la pesanteur de la tradition. En plus ces gaillards ne vivent que du fruit de leur lutte et de leurs combats annuels grâce à l'Etat qui a institutionnalisé cette profession car une fois la lutte terminée, ils retournent à leurs ouailles, ou aller vers le Nigéria voisin. Pour voir des amis si ce n'est pour perdre du temps jusqu’au printemps prochain pour reprendre la lutte. Ils sont donc démunis et vivent comme des saisonniers. Nous voyons certains en pleine rue de Niamey à pied et saluant gentiment les gens qu'ils croisent. Ceux qui les reconnaissent s'arrêtent et les saluent très respectueusement. Parce qu'ils sont des pères de familles respectables et mieux, des porte drapeaux de la Nation qui est fière d'eux. Des dignes fils qui contribuent à faire connaître notre pays, pour avoir défendu nos couleurs nationales, loin hors de nos frontières. Ces hommes méritent notre admiration et devraient tout simplement être à la charge de l’Etat pour la gloire nationale.

UN SOUVENIR ME REVIENT

Si ma mémoire est fidèle, tout jeune nous avions connu la gloire d'un certain Issaka DABORE, menuisier et boxeur de son état, habitait au quartier Lacouroussou, dans la rue qui   longe aujourd'hui le Restaurant 2OOO. Mr DABORE qui je pense a un fils également boxeur, était de petite taille, simple, discret, humble, pas gros, traînant son vélo et portant une simple « djalabia » On le voyait bavarder et échanger avec les tabliers et les jeunes du quartiers, toujours sourire au lèvre avec une courtoisie qui déconcerte le commun des mortels. Et lorsqu'on vous dit son nom, vous n'en revenez pas. Pourquoi ? Parce que l'homme a toujours remporté ses victoires par KO au Niger comme ailleurs si bien que des familles ont baptisé leurs enfants DABORE. Ce qui m'a amené dans cette contribution à « réveiller le chat qui dort » en me rappelant de lui, de ce boxeur de très Haut Niveau « allusion au nom d'une formation politique du Niger » qui a remporté des victoires pour ramener au Niger, son pays, des nombreuses médailles d'or, et qui, n'avait pas été entouré de tous les soins par les autorités de l'époque. En effet, il m'est arrivé dans une de mes contributions de protester contre l'état dans lequel ce grand boxeur a été maintenu. Nous étions jeunes mais nous nous rappelons tous encore que c'était seulement à l'approche de ses combats que l'Etat le prenait en charge pour le mettre dans des conditions acceptables pour compétir ; Bien qu'étant jeunes du quartier Lacouroussou, nous trouvions que ce grand boxeur, dormait dans sa modeste maison en banco et continuait à boire son foura et à se restaurer de la pâte de mil, par ses propres moyens. Nous pensons que ce grand homme mérite beaucoup plus que cela. II eut fallu je ne sais quel gouvernement qui pour toute récompense l'avait nommé Conseiller au Ministère de la Jeunesse et des Sports. Peu importe je voudrais seulement dire que les champions de toutes catégories, méritent un total soutien de l'Etat disons une prise en charge avec des émoluments à la hauteur de leurs services pour s'être sacrifiés pour la Nation. Nous pensons que nos lutteurs le méritent également et d'ailleurs tous nos sportifs de toutes catégories au risque de me répéter. Parce que la Gloire au prix des coups de poings est également une gloire aux armes. C'est surtout un symbole puissant de notre Unité Nationale. Un facteur de la paix et de cohésion de tous les fils et de toutes les filles du pays.

LA GLOIRE PAR LES ARMES

Hommage, Honneur, Dignité et Courage C'est la définition que j'ai toujours donnée aux porteurs de tenue disons ici au Niger à nos FDS qui sont le rempart et le socle de notre République et de notre Nation Nigérienne. Puissance de feu, don de soi à la patrie, sacrifice suprême, issues du peuple, au service du Peuple, les FDS Nigériennes ont cherché, trouvé, débusqué et écrasé cet ennemi invisible, cette race ignoble de Boko Haram jusque dans ses repères lointains… Cette grande victoire de nos militaires est inédite quant à l'ampleur des pertes dans les rangs ennemis qui ne connaîtront plus jamais de répit sur notre territoire. Même si dans leurs plans machiavéliques, ils projettent encore de pouvoir sortir leur bout de nez pour attaquer des paisibles citoyens qui ne demandent qu'à vivre en paix Nous dédions cette victoire aussi à notre vaillant peuple nigérien dont nos FDS en sont issues et qui a toujours su les soutenir en toutes circonstances et en tous lieux. Une victoire partagée avec les femmes et notre belle jeunesse qui se sont toujours trouvées physiquement et moralement parmi et aux cotés de ces guerriers et combattants qui ont débouté hors de nos frontières ces apatrides de tous bords. Nos Forces de Défense et de Sécurité sont un modèle sur le continent où elles ont combattu sur plusieurs théâtres d'opérations dans la sous Région et hors du continent au seins des Forces extérieures. En ce début d'année elles ont ainsi offert un véritable cadeau de nouvel an au peuple nigérien. Alors bonne année, longue vie et santé à tout le Niger. Enfin, nous devons tirer les leçons de cette victoire en continuant à garder les yeux ouverts et l’esprit vigilant.   Parce qu'un proverbe dit que « l’assassin revient toujours sur ses pas » Mais, il nous trouveront toujours sur nos gardes .
Qu'Allah bénisse le Niger et protège nos FDS.


Dr Abdoulaye HASSANE DIALLO

Dans un coin du marché de Katako dans la capitale Niamey, se trouvent différents fabricants de marmites locales et d’autres ustensiles de cuisine. Jeunes et vieillards travaillent l’aluminium qui est utilisé pour la fabrication de ces marmites. Ce métal provient généralement des pièces d’automobiles usées ou des cannettes de boisson souvent ramassées par les enfants.

Agé de 49 ans, Mamane Oumarou est un fabricant de marmites en aluminium au marché de katako. ‘’Ce métier, je l’ai hérité de mon papa depuis mon jeune âge. Je travaille actuellement pour mon propre compte et j’ai plus d’une dizaine d’ouvriers’’ a-t-il affirmé. Pour lui, la fabrication d’une marmite ne dure pas, mais nécessite un grand effort. 

Dans l’atelier, Mamane Oumarou dispose de plusieurs tailles de marmites préalablement coupées qu’ils utilisent comme moule.

« Tout d’abord nous préparons bien l’espace réservé pour disposer les planches, qui seront utilisées comme support pour les moules. Ensuite, nous les remplissons de sable puis à l’aide d’un morceau de planche, nous tapotons le sable pour qu’il soit uniforme au moule. Ensuite, nous laissons un tout petit trou pour pouvoir y couler l’aluminium fondu, qui va prendre la forme de la marmite. Ce processus prendra dix (10) à quinze (15) minutes pour enfin démouler »a-t-il expliqué. Après les avoir démoulés, Mamane Oumarou, confie qu’un groupe de jeunes passe enfin au lissage des marmites. « Ici, nous sommes nombreux et nous travaillons par groupe. J’ai au moins 20 jeunes qui travaillent avec moi. Par jour, nous pouvons fabriquer plus de quarante (40) marmites » a-t-il affirmé. Les marmites sont vendues en fonction de leurs tailles auxquelles des numéros sont attribués. Les prix varient de 1750 FCFA pour les plus petites à 35.000 FCFA pour les grandes marmites.

Rafia Yahaya, une cliente venue acheter une marmite moyenne, affirme qu’elle ne peut utiliser que ces marmites locales du fait qu’elle a pris l’habitude depuis qu’elle était jeune fille. « Je suis venue payer la marmite numéro 4. Et le vendeur me confie que les prix ont augmenté car le kilogramme d’aluminium a considérablement augmenté. Ainsi, j’ai payé la marmite à 5500 FCFA et je trouve  le prix abordable » a-t-elle indiqué.

Par  Rachida Abdou Ibrahim (Stagiaire)

Elisabeth Sherif 002Au slogan « Ta yi tawri » de la phénoménale marche du 21 décembre 2016, la mouvance présidentielle avait répliqué « Ta yi Tabshi ». Demain, entendra -t-on « An ce ta yi tawri » qui serait suivi du « Ta yi lugub » du camp présidentiel ? Et dans les semaines ou les mois à venir, assistera t-on à « Ta yi tsawri » versus « Ta yi lugub-lugub » ? Derrière les mots constitutifs de ces slogans, se cachent surtout des maux : le dysfonctionnement de l’école publique, le délabrement du système sanitaire, la montée de la corruption, l’accroissement des inégalités sociales, etc. Des défis majeurs, qu’il importe de décrire d’une manière qui échappe aux considérations subjectives et partisanes. Tant les questions vitales qu’ils soulèvent portent sur des enjeux transcendantaux et les traitements qu’ils requièrent, nécessitent la mobilisation et l’engagement de toutes les composantes actives du peuple nigérien.

Au-delà du triomphalisme... : Par Dr Elisabeth SherifEn parcourant certains commentaires et discours officiels relatifs à la tenue du sommet de l’UA et les réalisations occasionnées, on peut être frappé d’une part par leur caractère triomphaliste, qui est tout à fait compréhensible et voire légitime à certains égards, et d’autre part par leur caractère surréaliste, qui tranche avec les réalités du pays et les défis auxquels il fait face.
En effet, les efforts qui ont été déployés pour honorer la légendaire tradition d’hospitalité du peuple nigérien ne sont pas négligeables. Ils sont à saluer. Et il est tout à fait normal, de ce point de vue, que l’élite oligarchique, ses ramifications et ses clientèles, se retrouvent dans un concert de sublimation et d’"autocongratulations".

Cet accent triomphaliste, prend cependant des allures surréalistes, et notamment avec la tendance qui consiste à présenter, consciemment ou inconsciemment, la tenue du sommet de l’UA et les réalisations occasionnées comme une consécration ultime. Une étape plus que décisive dans la quête du développement économique et social d’un pays habité par des populations vivant dans une précarité sans précédent.

Ces commentaires et discours exagérément triomphalistes, sont par ailleurs révélateurs non pas du fossé, mais du gouffre existant entre l’oligarchie régnante, ses clientèles et leurs orientations, d’une part, et, d’autre part, le peuple nigérien et ses attentes fondamentales.

Bien enfermée dans un entre-soi douillé, l’oligarchie nigérienne est de plus en plus coupée de la réalité du peuple nigérien. Plutôt tournée vers l’extérieur, obsédée par les enjeux extérieurs et plus précisément par les humeurs des acteurs dominants de la scène internationale, elle ignore le quotidien de plus en plus pénible des Nigériens.

Mere enfant NigerImage d'illustrationEn cette journée Nationale mémorable de la femme Nigérienne, je prie toutes les femmes de toute l’Humanité de bien vouloir accepter cette modeste dédicace. Je joins ma voix à celles qui s’élèvent partout pour célébrer la femme, cette mère de l’Humanité.

La Journée nationale, de la Femme Nigérienne , ce 13 mai 2017 est Historique . A cette occasion, je publie ce poème « INA » que j’ai dédié à ma mère et rédigé en 1973 à Téra , dans un livre, NAFISSATOU édité en 2005 au Niger. Mais, comme la mère est la femme et la femme une mère, je m’adresse aux deux qui se complètent. Joindre en quelques sortes l’utile à l’agréable. D’ailleurs, un dicton dit, à juste titre que « la main qui berce l’enfant est bien celle qui dirige le monde ». C’est bien la main de la femme. Et pour une fois comme écrit DIADO Amadou, Journaliste et auteur du roman « Maïmou ou le Drame de l’amour » , aujourd’hui, l’homme du jour est une femme. Parce qu’il alimentait une Rubrique « l’Homme du jour » dans le Niger, l’ancêtre de Sahel Hebdo. Et ce jour-là, pour une fois, ce fut effectivement une femme à la place de l’Homme Alors, je dis moi aussi « qu’il n’y a pas de règle sans exception » J’ai bien l’habitude d’écrire des articles, mais aujourd’hui, c’est un poème que j’offre à mes lecteurs. Et cela grâce à la femme dont l’Humanité entière en parle en ce 13 mai 2017 nous sommes tous d’accord sur ce changement qui nous honore car c’est un seul jour sur les 365 ou 366 jours de l’année . Pour une journée qui passe si vite, d’ailleurs.

Audience au cabinet du Premier ministre : L’ambassadeur du Royaume de Belgique reçu par le Premier ministreLe premier ministre, Chef du gouvernement, SEM. Brigi Rafini, a reçu en audience, hier jeudi, l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Niger avec résidence à Ouagadougou au Burkina Faso, M. Lieven De La Marche. En mission de travail au Niger, le représentant du Roi des Belges mettra à profit son séjour pour rencontrer plusieurs membres du gouvernement dont le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses ainsi que le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et de l’élevage, a précisé la note diplomatique.

Onep

09 décembre 2017
Source : http://lesahel.org

Dans le cadre de la célébration de la Journée Nationale de la Concorde, la Direction nationale de l’’Etat civil a organisé, à Tchintabaraden, des audiences foraines au profit des populations nomades de l’Azawagh. Présent à Tchinta, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est rendu au palais de justice dudit département, le 7 mai dernier, peu avant le lancement des manifestations pour s’enquérir du déroulement de la délivrance des pièces d’état civil, de cartes d’identité nationale et encourager l’initiative de cette campagne fort opportune qui aura duré trois jours (du 7 au 9 mai 2022).

Selon Goumey Hama de la Direction de l’état civil, ces audiences foraines sont organisées avec l’appui des partenaires comme le Programme régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS). «Nous nous sommes fixés l’objectif d’établir 700 actes d’état civil et 700 pièces d’identité nationale», a-t-il indiqué. Les populations pastorales de la zone éprouvent beaucoup de difficultés à pouvoir faire les déclarations. Ces audiences foraines sont donc l’occasion pour les nomades de la zone de l’Azawagh, d’obtenir les pièces d’état civil et la carte nationale d’identité.

Lors de sa visite sur les lieux, le Premier ministre a trouvé un nombre important de citoyens et citoyennes qui s’enregistraient à tour de rôle, dans une parfaite organisation, qui pour des actes de naissance, certificat de nationalité, de mariage ou décès, qui pour la carte d’identité. Selon les témoignages des intéressés les formalités sont gratuites. «Je suis venue faire mon acte de naissance. J’en avais mais c’est perdu. C’est le moment opportun», estime Ghaishatan. A 25 ans, cette jeune femme trouve toute l’importance d’un acte de naissance, pièce très importante, le «premier diplôme» puisque sans cela l’on ne peut prétendre à un emploi. La prise de conscience s’améliore de plus en plus. Les parents savent, qu’il leur faut au moins pour pouvoir faire les papiers de leurs enfants afin de les inscrire à l’école et jouir des droits de tout citoyen comme le droit de vote. «Pour l’instant c’est mon seul papier», confie Ghaishatan.

Yahaya Samaila Dango, fonctionnaire résident dans la ville de Tchintabaraden, était également dans la Cour du palais de justice, au passage du Premier ministre. Il dit être venu faire une pièce d’acte de naissance à son épouse qui n’en avait jamais eu. «Je tiens entre mes mains l’acte de naissance de madame, nous attendons sa carte d’identité, elle va prendre les photos et nous l’aurons aussi incessamment. Nous sommes vraiment très contents de cette opportunité. Nous ne pouvons qu’exprimer notre gratitude aux autorités pour cette facilité à nous offerte», confie M. Yahaya.

Ismaël Chékaré(onep), Envoyé spécial