Le Nigéria, première économie africaine qui a tout à y gagner, après quelques hésitations, vient de confirmer qu’il signera les accords sur libre-échange continental à Niamey. A l’heure du décompte, il ne restera plus que le Benin de Talon et la lointaine Erythrée pour contrarier la mise en œuvre totale du libre-échange africain. 

Les terroristes anti ZLECAf

Mais à l’évidence, il n’ya pas que ces deux « petits poucets » qui sont contre la mise en œuvre des accords le la ZLECAf. A priori, tous les intérêts occidentaux sont contre un quelconque changement de statu quo économique en Afrique. Ces « intérêts » le font d’ailleurs savoir clairement à travers les terroristes qu’ils ont essaimés sur le continent : Ils foutront le bordel dans toute entreprise endogène visant à soustraire l’Afrique de leur « domination économique ». 

Ceci étant, depuis l’annonce du sommet de la ZLECAf à Niamey, tous les analystes africains étaient d’accord pour dire que le prochain agenda de ces « intérêts », était de tout mettre en œuvre pour saboter le « projet ». Plusieurs « attaques terroristes » ont en effet eu lieu à côté de Niamey, histoire de signifier à ceux qui voulaient s’y aventurer que « le coin est dangereux », ainsi les dissuader de faire le déplacement et donc déprécier totalement l’évènement. 

Ils ont même réussi « un coup de maitre », à une semaine du sommet en attaquant le lundi 1er juillet à Inatess, un camp militaire nigérien, tuant 18 soldats, emportant des véhicules, brulant systématiquement tout ce qu’ils ne pouvaient pas emporter et disparaissant miraculeusement sous les radars des « drones américains » et des « chasseurs français ». Pour faire diversion et faire d’une pierre plusieurs coups, ces mêmes « intérêts » ont le même jour bombardé en Lybie un camp de détention pour migrants africains, avec plus de 60 morts. Un autre message sanglant adressé à l’ensemble des africains…

Le défi de la participation

Leur objectif n’est sans doute pas d’attaquer la capitale nigérienne où ces « intérêts » disposent d’autres « intérêts stratégiques », mais à tous égards, de faire très peur à tous ceux qui voudraient faire le déplacement de Niamey. D’ores et déjà, les médias internationaux à leur solde, RFI en tête, distillent quotidiennement, depuis les deux attaques du lundi (celle d’inatess et celle de Lybie), la peur et le doute dans l’esprit et les cœurs des africains, en les culpabilisant dans un flot ininterrompu d’informations. 

« Le taux de participation » des chefs d’état africains au sommet de Niamey, sera sans doute l’indicateur le plus scruté par tous les observateurs.

El Kaougé Mahamane Lawaly, Le Souffle de Maradi