J'ai été ce dimanche à la célébration du 3e anniversaire du parti Amen Amin.
Jai vu une bonne mobilisation des militants de ce parti, habillés en blanc et bleu.
J'ai entendu le discours de Albade vraiment insipide et titubant, sans aucun intérêt .
J'ai suivi Soumana Sanda en père Loumana toisant de haut le fils Amine amen ,sorti des entrailles du parti père et qui semble aujourd'hui égaré.
J'ai entendu Jackou emballé par la salle et un peu sans contrôle , sans filtre, vanter Tchiana et le remercier de n'avoir pas quitté la MRN, critiquer le départ du MPN kiishin kassa.
Je l'ai entendu aussi et curieusement se proposer comme le médiateur pour le retour de Hama Amadou au Niger.
J'ai entendu Ousseini Salatou dire "Joyeux anniversaire" à Amen Amine, juste pour la forme certainement. J'ai vu la toute petite et modeste présence du Pnds à travers un seul ministre, peu connu et totalement distrait lors de la cérémonie.
J'ai remarqué la présence de seyni, Hamid Algabit et autres vieux ténors de de notre paysage politique, un peu fatigués et usés.
La région de Zinder a célébré, lundi la fête du 3 août, qui marque le 60è anniversaire de l’indépendance du pays qui coïncide avec la 45ème édition de la fête nationale de l’arbre où le coup d’envoi de la cérémonie de plantation d’arbres a été donné par le Gouverneur de la Région, M. Issa Moussa, à l’Ecole Evangélique de la République du Niger située dans le quartier Tawalala.
Plusieurs actions de réhabilitation et de protection des écosystèmes agro-sylvo-pastoraux avec le financement de l’Etat, des Partenaires Techniques et Financiers, des ONG ont été réalisées dans la région de Zinder du 1er Janvier au 31 Juillet 2020. Ces actions se résument à la production de 1.172.362 plants forestiers, la récupération des terres dégradées sur 1.520 ha, la fixation des dunes sur 1.158 ha, l’ouverture de 1.700 KM de bandes pare feux dans le cadre de la lutte contre les feux de brousse, la lutte contre les plantes envahissantes, la protection et la régénération naturelle assistée sur 13 541 , 50 ha pour ne citer que celles-ci.
Pour le Gouverneur de la région, la ’’fête de 3 août a une double signification : la commémoration du 60è anniversaire de l’indépendance du Niger suivie du lancement officiel de la campagne régionale de reboisement 2020 ‘’. M. Issa Moussa a saisi l’occasion pour ‘’appeler toute la population de la région de Zinder à une prise de conscience sur les questions liées à la protection et à une utilisation rationnelle des ressources de l’environnement.’’
Il s’agit, a-t-il dit, de ‘’faire comprendre aux acteurs institutionnels, économiques et les communautés locales, que les investissements dans le domaine forestier permettent de produire des biens et services éco systémiques tant pour les générations présentes que futures.’’ Il a enfin rappelé qu’en matière de reboisement, la ‘’région a souvent fait partie des meilleurs lauréats du Concours national de lutte contre la désertification. Elle vient de remporter le premier prix national pour l’édition 2020. Il a adressé à l’ensemble des lauréats, ainsi qu’à l’encadrement technique, ses félicitations et encouragements pour cette performance.
Le Cercle de Réflexion pour la Démocratie (CRD) a réuni hier 13 décembre 2023, les acteurs de la société civile et les médias autour d’une table ronde sur la thématique « Contribution des OSC et des médias dans la promotion et la protection des droits humains en période de crise au Niger. Défis et perspectives ». Une table ronde qui intervient dans le cadre de la célébration du 75ᵉ anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH). Durant deux jours, les participants suivront plusieurs communications en lien avec les droits humains.
Soixante-quinze (75) ans après l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’homme, l’idéal qui est poursuivi semble encore être dans une situation obscure. En effet, les organisations internationales et les groupements régionaux qui dominent le monde grâce à leurs agissements sont en train de donner raison aux détracteurs du contenu noble de cette déclaration, selon le coordinateur du Cercle de Réflexion pour la Démocratie (CRD) du Niger, M. Insa Garba. Ce dernier dénonce le deux poids deux mesures de certaines organisations internationales dites de défense des droits de l’homme lorsqu’elles restent inactives et passives face à ce qui se passe dans certaines zones du monde. « A titre illustratif, comment comprenez-vous l’attitude de certaines organisations vis à vis de la situation qui sévit dans le Sahel ? la crise ukrainienne et la crise au Sahel n’ont pas eu les mêmes traitements de la part de certaines organisations. Comment comprendre aussi le silence des nations Unies face au drame du bateau au Mali ? Comment comprendre le silence de ces organisations internationales face à la crise qui sévit aujourd’hui dans la bande de Gaza ? », s’est-il demandé.
Des attitudes, dit-il, qui ne favorisent pas l’adhésion de nos communautés africaines aux instruments juridiques internationaux de promotion et de protection des droits humains. « Toutes fois, il faut se réjouir de constater que le Niger, notre pays, a adhéré à l’ensemble des instruments, démontrant ainsi sa bonne foi de promouvoir les droits humains au Niger. Cet engagement du Niger à ratifier ou à adhérer à la quasi-totalité des instruments juridiques nationaux et internationaux et sous régionaux est un comportement qui doit nous inviter en tant qu’acteurs de la société civile à œuvrer pour que les droits humains soit une réalité dans notre pays », a-t-il poursuivi.
Pour l’Ambassadeur de la Grande-Bretagne au Niger, SE Catherine Inglehearn, à travers cet appui, le Royaume-Uni souhaite soutenir une société civile dynamique, responsable et active qui va concourir au programme de la bonne gouvernance au Niger. L’objectif poursuivi, souligne-t-elle, est de renforcer les organisations de la société civile, les rendre plus outillées pour jouer convenablement leur rôle en tant qu’acteur et levier indispensable à la promotion de la bonne gouvernance, à la lutte contre la corruption, la violation des droits humains et l’impunité. « A la crise sécuritaire à laquelle le Niger est confronté depuis quelques décennies s’ajoute désormais une situation politique et sociale tendue. Le Royaume-Uni a maintenu son appui humanitaire et de développement aux citoyens nigériens. Ceci comprend ce programme à travers notre partenaire DCAF en ce qui concerne la protection des vulnérables contre les violations de leurs droits, et le cadre institutionnel de surveillance et de protection des droits humains », a indiqué l’Ambassadeur.
Le Coordinateur résident du Centre de Genève pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF), M. Louis Pasteur Musongera a, quant à lui, espéré que ladite table ronde puisse permettre de rappeler les engagements souscrits par le Niger en matière de promotion et de protection des droits humains et d’en dresser un état des lieux, d’analyser les défis et les opportunités découlant des changements institutionnels survenus depuis les évènements du 26 juillet en matière de protection des droits humains, de développer des recommandations pour soutenir la prévention des violations et la protection des droits humains dans le contexte actuel et notamment sur le rôle que la société civile et les médias peuvent jouer en la matière.
Dans la soirée du mardi 03 septembre 2013, Elhadji Kadi Oumani s’éteignait à l’âge de 83 ans au pavillon de la Francophonie de l'hôpital national de Niamey, emporté par une maladie qui avait durement marqué la fin de ses 23 années au trône de Sarki Ader. Sa disparition a été un choc pour toute la famille.
Pour commémorer ce douloureux événement, les membres de la famille et les Chefs religieux de la ville d'Illéla se sont retrouvés à la Cour royale ce samedi 3 septembre 2022 pour prendre part au 9ème anniversaire de son rappel à Dieu. C'est dans l'enceinte de la mosquée du Palais qu'il avait reconstruite que les Imams se sont installés pour la lecture du Saint Coran. C'était en présence du Chef de Canton d'Illéla Elhadji Yacouba Habibou Oumani et de Elhadji Ibrahim Agali, Chef de Groupement Touareg Kel Gress de Tajaé. Pour les participants, Elhadji Kadi Oumani a été et restera une figure exemplaire que les populations d'Illéla admireront pendant longtemps. Figure emblématique de la Chefferie Traditionnelle du Niger, il était un Chef humble qui a marqué l'histoire de l'accession de la République du Niger à l'indépendance. Il a réussi à régner sans passion dans le respect de la dignité humaine. C'est donc par devoir de reconnaissance et de gratitude que la foule s'est regroupée à la Cour du Chef pour implorer Dieu le Tout Puissant qu'il pardonne au défunt Chef et répande la paix et la bénédiction sur le Canton d'Illéla et le Niger. A cette occasion, la famille, ses parents, amis et connaissances, encore dans l'émoi lui ont rendu un vibrant hommage. Qu'Allah lui accorde son Paradis Éternel. Amen !
Le Bureau Exécutif National du Rassemblement des Jeunes pour la Renaissance du Niger (BEN-RJRN) a célébré le dimanche 19 janvier 2020 son 9ème anniversaire sous le thème : Rôle de la jeunesse pour la consolidation de la paix, la prévention et la gestion non violente des conflits au Niger. A cette occasion, l’association a rendu publique une déclaration à son siège à Niamey. Dans cette dernière lue par M. Anda Garba Moussa, président du BEN-RJRN, les jeunes pour la renaissance du Niger appellent la jeunesse à collaborer avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), afin de leur faciliter la mission de sécurisation du peuple, de leurs biens et des frontières. La déclaration s’est déroulée en présence de plusieurs invités.
Le président du BEN-RJRN, a relevé que l'année 2019 qui vient de s'achever a été marquée par beaucoup d'événements malheureux relativement à la sécurité avec beaucoup d'attaques meurtrières. «Ainsi nous souhaitons que les forces de défense et de sécurité aient le dessus sur les terroristes pour que le Sahel en général et le Niger en particulier retrouvent la stabilité, la paix, la quiétude sociale et que cette nouvelle année soit celle des progrès, que les réformes engagées par le Président de la République et le gouvernement pour l'épanouissement du peuple Nigérien soient poursuivies», a-t-il dit.
Le RJRN a souligné que les échéances électorales pointent à l'horizon, sur la base du calendrier électoral défini par la CENI. C’est pourquoi, l’association demande aux Nigériens de se faire enrôler pour qu’ils puissent jouir de leur droit et de leur devoir, celui de voter et de se faire élire. L’association réaffirme sa disponibilité et son plein engagement à travailler aux côtés du gouvernement et des institutions de la République, à la recherche des solutions consensuelles aux défis multiples auxquels notre pays est confronté. «notre organisation a toujours œuvré depuis sa création au rayonnement de la démocratie, de l'Etat de droit, de la bonne gouvernance et du développement socio-économique de notre pays à travers la participation aux grands débats sur la situation sociopolitique, économique et sécuritaire nationale et internationale, des réflexions conséquentes sur les défis planétaires et l'exécution des programmes et projets publics pour la satisfaction de l'intérêt général», a déclaré M. Anda Garba Moussa.
Le Gouverneur de la région d’Agadez le Général de Brigade Ibra Boulama Issa a effectué plusieurs visites, dans la nuit du mardi au mercredi dernier où il a assisté à des séances de lecture du Saint Coran, des prières et d’invocations à l’occasion du Maouloud. A Agadez, les festivités entrant dans le cadre de l’édition de cette année, ont été lancées, le mercredi 13 septembre 2023, par le Sultan de l’Aïr Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou. Ce déplacement du Gouverneur est la preuve de sa disponibilité et de son soutien à tout ce qui va dans le sens de renforcement de la paix, de l’unité nationale, du vivre ensemble, de la cohésion sociale et de la sécurité des personnes et de leurs biens. Il a aussi apporté le soutien et les encouragements du CNSP et du Gouvernement de Transition à tous ces fidèles pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer pour implorer Allah à garantir la paix et la sécurité de notre pays.
Ainsi, durant trois bonnes semaines riches en actes d’adoration, de dévotion envers Allah (SWA) et d’amour à l’endroit du Prophète Mohamed (PSL), les fidèles musulmans de la région d’Agadez en général et ceux de la ville en particulier, se sont consacrés toutes les nuits à des prières pour notre pays et pour son peuple.
Le Maouloud de cette année intervient dans un contexte particulier pour notre pays. En effet, depuis la prise du pouvoir le 26 juillet 2023 par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), la CEDEOA et l’UEMOA ont infligé des sanctions et mesures injustes et inhumaines contre le peuple Nigérien le privant ainsi des ressources financières, des vivres et des produits pharmaceutiques, sans compter les menaces d’attaque contre le Niger avec la complicité de certains Nigériens avec le soutien d’un pays occidental. C’est conscients de cette situation grave pour notre pays et s’alignant derrière le CNSP dans sa volonté de sauvegarder la patrie, que les fidèles musulmans ont saisi eux aussi, cette occasion pour sensibiliser la population, à travers des prêches, mais aussi pour prier et invoquer Allah (SWA) à venir en aide au peuple nigérien.
Partout où il a passé, le Général de brigade Ibra Boulama Issa a écouté et bien entendu les messages des oulémas qui exhortent tous les fidèles musulmans du Niger et de la région à renforcer les prières et les invocations pour implorer la clémence d’Allah face à toutes ces difficultés. A tous les lieux de culte, le gouverneur a été bien accueilli par les différents responsables des mosquées, notamment à « Massalatchin aduwa » au quartier Sabon- Gari, à la Mosquée de Malam Souley Dan Larabawa au quartier Daganamat et enfin à la grande mosquée d’Agadez.
Ils étaient très nombreux les fidèles musulmans, hommes et femmes ainsi que les jeunes qui sont sortis pour célébrer le Maouloud. Cette nuit a été marquée par des séances de lecture des versets coraniques, des zikirs, des louanges sur la personnalité du Prophète Mohamed (PSL), des prières, des prêches et bien d’autres actes de dévotion.
Pour rappel, le Maouloud est la fête musulmane qui célèbre la naissance du prophète Mohamed (PSL). Elle se fête à la date du 12 de Rabia al Awal, c’est-à-dire, le troisième mois de l’année musulmane. La première trace de célébration de Maouloud date de l’an 362 de l’Hégire. Le Maouloud est une fête populaire, édifiante, joyeuse et charitable.
Il faut noter que dans ce déplacement le gouverneur était accompagné du Secrétaire général de la région, du Maire de la Commune Urbaine d’Agadez et des responsables des Forces de Défense et de Sécurité de la région.
La communauté Tidjania du Niger à l’instar de celle des autres pays musulmans a célébré dans la nuit du 26 au 27 septembre 2023, le traditionnel Maouloud ou anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (SAW) correspondant à la 12ème nuit de Rabil Awal. Une nuit mémorable consacrée par les fidèles à écouter la Sirat ou biographie du Prophète (SAW), à faire le Zikr, la lecture du Saint Coran suivis d’intenses prières et invocations pour qu’Allah (SAW) repende abondamment tous ses bienfaits sur le Niger. Cette année, la célébration s’est déroulée dans un contexte particulier que traverse notre pays, un contexte marqué par les lourdes sanctions illégales, injustes, inhumaines et les plus sévères imposées à notre pays par la Cedeao et l’Uemoa. A la mosquée des Grandes Prières de Niamey, c’est le président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibril Soumaila Karanta qui a lancé ces activités en présence du Premier ministre, M. Lamine Zeine Ali Mahaman.
L’on notait aussi la présence de plusieurs personnalités à savoir les membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), ceux du gouvernement, ainsi que les autorités régionales et celles de la Ville de Niamey.
Heureux d’avoir été convié à cette célébration, le Premier ministre a au nom du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, loué cette initiative. « Nous remercions nos frères Oulémas qui ont bien voulu nous convier à cette cérémonie. Une cérémonie qui célèbre la naissance du meilleur des hommes qui a vécu sur terre, le Prophète (SAW). Nous savons tous qu’Allah (SWT) l’a envoyé pour l’humanité comme miséricorde et pour parfaire les bonnes mœurs», a-t-il dit. « Nous sommes là pour traduire l’engagement de tout le gouvernement derrière le Chef de l’Etat le général de brigade Abdourahamane Tiani, pour continuer à travailler à l’affirmation de notre souveraineté que nous voudrions tous voir se réaliser de Niamey jusqu’au plus petit hameau de ce pays », a déclaré M. Lamine Zeine Ali Mahaman.
Le Premier ministre a salué la participation active des Oulémas à ce combat pour la souveraineté à travers les prières partout dans le pays. « Nous le voyons tous les jours, il y a pratiquement deux mois, nos oulémas dans toutes les mosquées de ce pays consacrent leur temps, leurs énergies à prier Allah (SWT) pour que la paix, la stabilité, la sécurité qui ont toujours caractérisé notre pays demeurent. C’est donc une occasion pour le gouvernement de réitérer ce souhait de voir les héritiers du Prophète (SAW) continuer de prier pour que très rapidement tous ces défis, toutes ces épreuves qui nous ont été injustement imposées soient levées de manière à ce que les Nigériennes et les Nigériens retrouvent le cours normal de leur vie et que très rapidement notre pays qui est un pays convoité retrouve sa stabilité », a-t-il expliqué.
M. Lamine Zeine Ali Mahaman a appelé les uns et les autres à continuer de prier pour la préservation de nos valeurs ancestrales. « Il faut que nous poursuivions dans la prière, dans la communion tout en gardant ce (les valeurs) dont on nous a toujours reconnu, c’est à dire le calme mais aussi la dextérité et l’engagement ferme, de faire en sorte que notre pays soit respecté », a-t-il souligné. Le Premier ministre a enfin au nom du Chef de l’Etat prié Allah pour que « chacun de nous soit en paix, dans la plus grande quiétude et que cette campagne d’hivernage qui tire à sa fin soit bénéfique pour notre pays, qu’Allah descende davantage sa miséricorde et que très rapidement nous nous engagions à aller de l’avant », a-t-il dit.
Dans son message lors du lancement du Maouloud 2023, le président de l’Association Islamique du Niger, a expliqué que le Maouloud est une occasion heureuse et bénie que les musulmanes et musulmans du monde saisissent pour célébrer la naissance de la meilleure créature, le bien-aimé de Son Seigneur, le prophète Mohamed (Paix et Salut sur Lui), le détenteur du message éternel et ultime, par lequel Allah a abrogé et remplacé tous les messages antérieurs. « Son message est complet et universel et constitue pour l’humanité, le seul échappatoire face aux vices, à la corruption des cœurs et des esprits, des crises sociales, politiques, culturelles et religieuses. Le prophète Mohamed PSL, par la grâce de son Seigneur, a réussi à mettre en place un état islamique professant l’unicité d’Allah, pour libérer l’homme des convictions corrompues, des chaînes qui l’empêchaient de grandir en humain pour vivre une existence heureuse et sereine, dans laquelle, la fraternité, la liberté, l’équilibre, la justice sociale, la solidarité, l’entre-aide dans l’affection et la foi sont les fondements », a-t-il rappelé.
Exhortation au patriotisme pour la préservation de nos acquis
Selon le président de l’AIN, cette commémoration qui renferme des moments de gloire et de prestige, des flux de lumières divines perpétuelles, est la véritable célébration de l’Islam et du droit chemin que le Seigneur a institué pour sauver l’humanité, parfaire son humanisme et restaurer le lien qui le lie à son Unique Créateur. « Notre cher pays le Niger est envié pour ce que Dieu lui a donné comme richesses, sécurité, stabilité et vie confortable entre toutes les filles et fils du Niger. Nous avons donc l’obligation de participer à la préservation de tous les acquis du Niger à savoir la sécurité, la stabilité, la cohésion sociale et le vivre ensemble », a-t-il déclaré.
Pour Cheikh Djibril Soumaila Karanta, aimer la patrie, exige d’être fier, de la préserver, la défendre, se soucier de sa sécurité, respecter tous ses fils, préserver ses ressources. « Défendre la patrie est une exigence légitime et un devoir national, et mourir pour la cause est de la chevalerie, du courage et du martyre. Le prophète dit : si l’un d’entre vous voit ce qui déplait, qu’il le combatte de ses mains; si cela ne lui est pas possible, que ce soit par la langue, et si cela encore ne lui est pas possible, que ce soit avec son cœur, c’est là le minimum imposé par la foi », a-t-il conclu.
Le village de Louloudjé, localité située dans la Commune rurale de N’Gonga (département du Boboye) a célébré, dans la nuit du samedi 06 au dimanche 07 novembre 2021, la fête du mouloud, en souvenir à la naissance du prophète Mohamed (PSL). La cérémonie a été rehaussée par la présence du secrétaire général de la préfecture de Boboye, des maires des communes rurales de N’Gonga et de Kiota, de plusieurs personnalités ainsi que la présence de plusieurs cheikhs et grands érudits et des fidèles venus des villages environnants, de toutes les contrées de la région de Dosso, voire du reste du pays.
Le village de Louloudjé était connu jadis pour ses grandes activités religieuses. Ce village a vu la naissance de grands érudits de la trempe de Boubacar Louloudjé et qui a vu l’immigration de plusieurs grands marabouts dans le cadre des activités religieuses. Louloudjé, c’est aussi un village commercial qui, auparavant, réunissait plusieurs caravanes qui assistaient à des séances de prêches et de mouloud.
Comme l’a expliqué un membre du comité d’organisation, M. Hamadou Garba Kanana, il est vrai que cette édition du mouloud a été placée sous l’étiquette de première édition. Mais, il y a lieu de rappeler que village de Louloudjé avait accueilli, dans un passé lointain, des célébrations de la fête du mouloud. C’est dire qu’avec l’organisation du présent mouloud, Louloudjé est en train de renouer avec ses anciennes traditions. Bien évidemment, au regard du contexte sécuritaire grave dans lequel se trouve notre pays, cette nuit de lecture du Saint Coran et de recueillement a été l’occasion pour les participants pour implorer Dieu Le Tout Puissant afin qu’il couvre notre pays de sa grâce divine en préservant la sécurité et la quiétude sociale partout au Niger.
Pendant toute la nuit jusqu’au levée du soleil, d’éminents cheikhs tels que Moussa Souleymane, Aboubacar Kokiré, Harouna Léllé-Bangou ou encore Mansour Yéni ont tour à tour pris la parole pour évoquer la vie du prophète Mohamed (PSL), la lutte qu’il a menée pour que l’islam se propage à travers le monde, les différents prophètes qui ont marqué de leurs empreintes, l’implantation de la religion musulmane dans le monde. La biographie du Prophète a été longuement développée par les éminents marabouts réunis à Louloudjé pour la circonstance. Des chants religieux, des zikirs ont retenu l’attention des adeptes de la confrérie tidjania.
C’est aux environs de trois heures du matin que le Cheikh Laouali Oumarou, en compagnie du Djermakoye du village, Maman Sani Insa Zéno et escorté par une longue file de fidèles fit son entrée dans la grande mosquée de Louloudjé où se déroulait le mouloud. Toute la nuit durant, l’ambiance était à la ferveur religieuse et à la communion des esprits.
Prenant la parole à cette occasion, le Djermakoye de Louloudjé, M. Maman Sani Insa, après avoir exprimé son immense satisfaction pour la mobilisation des ressortissants du village et des habitants des villages environnants, a remercié de vive voix le calife de Kiota pour l’intérêt et la sollicitude dont il a fait montre pour la célébration du mouloud de Louloudjé. Il n’a pas non plus manqué d’adresser ses sincères salutations aux illustres invités et à l’ensemble des fidèles pour avoir honoré cette édition du Mouloud de Louloudjé de leur présence massive.
Pour sa part, le secrétaire général de la préfecture de Boboye, M. Mamoudou Mounkaïla, a présenté les salutations fraternelles et les encouragements des plus hautes autorités de notre pays ainsi que ses vifs remerciements aux fidèles de la localité, avec à leur tête le Djermakoye et le Cheikh, pour cette initiative ayant permis de relancer la célébration du mouloud à Louloudjé. M. Mamoudou Mounkaïla a par ailleurs assuré les populations du soutien des autorités pour le rayonnement de l’islam et partant le développement de notre pays. Avant de prendre congé des fidèles, le Cheikh Laouali Oumarou a remercié tous ceux qui ont pris part à ce mouloud et leur a souhaité un bon retour dans leurs localités respectives.
Il est environ huit heures au quartier Sonuci (Kouara Kano Nord) de Niamey. A la devanture d’une maison, quelques chaises en plastique de couleurs différentes sont éparpillées parci parlà. Mais pas âme qui vive. Aussitôt, trois femmes visiblement pressées, rentrent dans la maison et se dirigent directement vers une petite cour. C’est la concession d’une femme qui a accouché il y a sept jours. Ce mercredi est le jour du baptême de l’enfant, mais la Fatiha a été dite à la mosquée après la prière de l’aube.
A peine rentrées dans la cour de la maison, les femmes ressortent quelques minutes après avec chacune un sachet de friandises (pop corn,…) entre les mains. En rejoignant la porte de sortie, deux d’entre elles chuchotent comme si ce n’est pas connu que la fatiha a été dite à l’aube. « Voilà qui explique pourquoi, la devanture de la maison est déserte », rétorque une autre, qui manifeste ainsi son désaccord pour une telle pratique. L’une d’entre elle affirme aussitôt que c’est plus économique pour le couple. Et c’est parti pour une interminable discussion au sujet de la fatiha à l’aube sur tout leur parcours.
Dans la concession de la femme qui a accouché, seules quelques femmes sont assises sur une natte déroulée à la devanture. Toutes calmes, elles n’expriment apparemment aucun signe de joie. Echangeant rarement entre elles, elles donnent l’impression de prendre part à une cérémonie funèbre.
Dans un coin de la maison, d’autres femmes préparent à manger dans le calme aussi. Un peu avant midi, les invités hommes et femmes ont commencé à faire leur entrée pour le repas de walima ou déjeuner préparé pour la circonstance. Pour ou contre ?, Difficile de le dire à ce stade. Conviés ou pas les visiteurs sont venus nombreux. Déserte le matin, la maison est à l’heure du déjeuner pleine comme un œuf. En un rien de temps, les assiettes ont été vidées avec beaucoup d’appétit. Beaucoup ont invoqué pour le bébé avant de retourner à la maison non sans commentaire sur cette pratique religieuse qui a aussi ses adeptes.
Notre pays a commémoré, hier dimanche 24 avril 2022, l’anniversaire de la Journée de la Concorde, instituée en l’honneur de la signature, le 24 avril 1995, des Accords de paix historiques entre le Gouvernement et l’Organisation de la Résistance Armée (ORA) ayant consacré la fin des hostilités entre les pouvoirs publics et les Fronts de l'ex-rébellion armée qui ont duré plusieurs années. Aussi, pour l’ensemble des Nigériens, cette journée du 24 avril porte en elle le symbole de la paix retrouvée et de la consécration des valeurs d’unité, de solidarité et de fraternité entre tous les fils du Niger.
Pour célébrer et saluer l’événement, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a publié un tweet à travers lequel il a tenu à souligner toute l’importance de cette commémoration. « Nous célébrons en ce jour et à l'unisson la 27ème Journée nationale de la Concorde. Le Niger, en tournant le dos aux affres de la division, s'est résolument engagé sur la voie de l’Unité Nationale, de la Concorde et de la Fraternité », a rappelé le Chef de l’Etat.
D’autre part, à cette même occasion, le ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, a rendu public un communiqué officiel déclarant ‘’la journée du dimanche 24 avril 2022 correspondant à la Journée de la Concorde, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national’’.
Un petit regard historique sur le processus de paix au Niger nous renvoie d’abord à la signature, le 09 Octobre 1994, par les fronts de la rébellion et le pouvoir à Niamey, de l'accord de paix de Ouagadougou qui a constitué une étape importante dans la quête inlassable du Niger en vue d’un retour d’une paix rapide et durable.
Pour rappel, du 27 mars au 15 avril 1995, une délégation du gouvernement du Niger et les représentants des différents fronts de la rébellion réunis au sein de l’Organisation de la Résistance Armée (ORA se sont retrouvés à Ouagadougou pour parachever le processus de paix sur un certain nombre de questions qui attendaient d’être résolues. Il s’agit, entre autres, de la question relative au rôle des Forces de Défense et de Sécurité dans le développement économique, social et culturel ; l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu définitif le lendemain de la signature de l'Accord ; la création et l'installation d'un Comité Spécial de Paix qui veillera à l'application de l'Accord de Paix selon un calendrier établi. Il y a lieu de préciser également que ce Comité sera assisté d'un groupe d'observateurs militaires dont le mandat sera de contrôler l'application du cessez-le-feu et de récupérer et de stocker les armes ; la promulgation de la loi sur la décentralisation ; l'Adoption des textes relatifs aux unités à statut militaire particulier ainsi que leur mise en place dans l'Aïr, l'Azawak et le Kawar.
S’ajoutent également d’autres questions portant sur le démarrage du programme d'urgence et la mise en œuvre des stratégies de développement économique, social et culturel ; le début d'exécution des opérations relatives à l'intégration, la réintégration, le recrutement d'éléments démobilisés de l'Organisation de la Résistance Armée dans l'Administration Publique, les Forces de Défense, et de Sécurité, les Sociétés d'Etat, les Lycées, l'Université et les projets de développement ; le désarmement de tous groupes et bandes armées ; la promulgation d'une amnistie générale en faveur des éléments de l'ORA, des éléments des Forces de Défense et de Sécurité ; ainsi que des autres agents de l'Etat pour tous les actes commis dans le cadre de la rébellion ; l'institutionnalisation d’une Journée Commémorative de réconciliation nationale à la mémoire des victimes du conflit, au profit desquels seront prises des mesures d'apaisement ; la libre gestion des territoriales en ce qui concerne la réalisation des actions de développement économique, social et culturel d'intérêt régional ou local; la mise en place des centres d'accueil et de sites de réinsertion au profit des personnes déplacées, etc.
C’est donc de cet Accord de paix de Ouagadougou qu’a découlé la signature, le 24 avril 1995 au Palais des Congrès de Niamey, de l’Accord de paix marquant un retour définitif de la paix dans notre pays. Cet accord du 24 Avril 1995 a été soutenu par la signature d’un autre accord, le tout dernier, en 2007 entre le Gouvernement et le MNJ.
L’on ne saurait non plus négliger le rôle des autres initiatives supplémentaires, conduites en étroite concertation avec certains facilitateurs, qui ont abouti à la conclusion d'Accords Additionnels, notamment le Protocole d'Alger du 28 novembre 1997, et l'Accord de N'Djamena du 21 août 1998, qui ont permis la restauration d'une paix globale et définitive dans notre pays.
Rahama est un Orphelinat sis au quartier Aéroport de Niamey fondé par Almou Allim Oumar, un homme soucieux de la réinsertion des enfants orphelins. Il a décidé de mettre sur pied cette structure à partir d’un constat sur la situation et le devenir des enfants orphelins issus des familles démunies. Des enfants dont l’éducation n’est pas prise en charge convenablement. Ce qui pousse beaucoup d’entre eux à la délinquance et dans le meilleur des cas à la mendicité.
Ce centre accueille aujourd’hui plus de 80 élèves filles comme garçons âgés de 9 ans et plus avec des profils différents. C’est le cas de Abdoulaye Oumarou orphelin depuis son bas âge, admis et logé dans cet Orphelinat depuis 2017 et qui fréquente la classe de CM2 ; Nana Firdaoussou Ali orpheline également en classe de CM2. Quant à Mahamane Chamsidine en classe de CM2 aussi, il a commencé ses études à Abidjan en Côte d’Ivoire. Mais après le décès de son père, il était obligé de revenir au Niger avec sa Maman. Mais cet enfant désespéré au départ est aujourd’hui heureux d’être accueilli dans cet Orphelinat. Il compte continuer ses études et rêve de devenir infirmier. Ces enfants ont tous rencontré des difficultés qui les ont contraints à abandonner le banc de l’école après le décès de leurs parents. Pour eux, ce centre est une opportunité qui s’offre à eux pour réaliser leurs rêves. Et déjà, ils confient avoir appris beaucoup des choses grâce à l’engagement et à la disponibilité de ce centre.
En effet, Almou allim Oumar avait déjà des enfants orphelins qu’il prenait en charge au niveau des différents établissements publics et privés de la capitale. Après l’ouverture du Centre en 2008, cet homme au grand cœur a décidé de les rassembler dans un même endroit. C’est ainsi qu’il a commencé à ramener les élèves qui sont inscrit dans les autres écoles. Par la suite, Almou allim a accueilli un nombre important d’orphelins. A l’heure actuelle le centre compte en son sein 83 élèves dont 40 sont hébergés à l’internat. Pour ceux qui sont dans des quartiers un peu lointain, un véhicule est mis à leur disposition qui fait la navette.
Le centre d’écoute et d’échanges sur le cancer est l’initiative d’une patiente guérie de la maladie, Mme Abdou Sambo Fatchima. En effet, Fatchima était atteinte de cancer du sein en 2011 et a pu se faire soigner à l’étranger. Pendant son traitement en France, le centre d’écoute et d’échanges de l’hôpital a contribué significativement à sa guérison. D’où l’idée de faire bénéficier son pays d’un centre pareil afin d’apporter un soutien moral et psychologique aux patients atteints du cancer. Elle s’est portée volontaire pour aider les malades à travers diverses activités de sensibilisation sur le cancer.
Grace à l’appui technique et financier de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le centre d’écoute et d’échanges est mis en place. L’inauguration officielle s’est déroulée le 4 février dernier, à l’ occasion du lancement officiel des activités de la journée mondiale de lutte contre le cancer.
Avec une capacité d’accueil de 30 personnes, le centre dispose d’une documentation riche et variée sur les différents types de cancer ainsi que les méthodes de traitement. On y trouve aussi des livres écrits par des patients guéris du cancer relatant leurs expériences de la maladie dont celui de l’initiatrice dudit centre, Mme Abdou Sambo Fatchima intitulé «Mon Cancer du Sein»; et celui d’Ibrahima Madougou Moubarack qui était atteint du cancer de sang (leucémie) depuis son tendre enfance. Son livre est intitulé «Les Estampilles du destin», c’est un roman suivi de poèmes.
Cet espace de communication interpersonnelle visant à combattre les préjugés et les stéréotypes sur le cancer est une première dans la sous-région selon l’initiatrice. Le centre accueille les patients et leurs proches deux fois par semaine. Depuis le démarrage des activités, le 25 janvier 2022, à ce jour avant même l’inauguration officielle, le centre a enregistré 25 patients souffrants de cancer dont deux (2) hommes. Lors des rencontres d’échanges et de dialogue, le personnel édifie les malades sur le cancer contrairement aux rumeurs ou aux images stéréotypes sur la maladie qu’ils reçoivent.
Ce mardi matin du 8 février 2022, Mme Fatchima et son équipe composée de professionnels de la santé échangent avec des femmes atteintes du cancer du sein. A cœur couvert, les malades s’expriment sur les formes de stigmatisation dont elles sont victimes. Tant d’images stéréotypes attribuées au cancer sans fondement qui traumatisent ces femmes.
«Je suis isolée dans ma famille ! Tu mourras bientôt ! Les gens n’aiment pas que je partage les mêmes toilettes avec eux ! Tu vas contaminer toute la famille ! Tu es condamnée à mourir !». Telles sont des expressions qui sortent de la bouche des femmes malades atteintes de cancer lors de la causerie avec Mme Fatchima et l’équipe médicale. Les malades portent ainsi un double fardeau, celui de la maladie et celui la stigmatisation sociale. Leur environnement immédiat pense que c’est une maladie contagieuse et fatale. Ce qui les plonge dans une attitude de fatalisme et dans un état d’esprit faible et déprimé.
Avant de fréquenter le centre d’écoute et d’échanges, Hadjara H n’avait pas de connaissances sur le cancer. Elle se contente de ce que raconte son entourage qui l’isole par peur d’être contaminé. Elle a perdu tout espoir. C’est son premier passage dans le centre d’écoute et d’échanges et elle témoigne avoir pris connaissances de sa maladie et le comportement alimentaire à adopter pendant le traitement.
Aissa D aussi est non seulement évitée par ses proches mais également dissuadée de se rendre dans une formation sanitaire, car selon son témoignage son sein serait amputé et qu’elle mourait à la suite de celle-ci. Elle est donc encouragée à poursuivre un traitement traditionnel. Ce qui n’a pas donné de résultats concluants pour elle et a finalement décidé de se rendre au centre anti cancer. Les échanges avec le personnel du centre d’écoute et d’échanges ont donné espoir à Aissa qui croit désormais à la guérison.
Mariama S n’est pas évitée par ses proches, mais elle s’est auto confinée et son esprit n’était figé que sur la maladie qu’elle porte. Mariama indique avoir perdu toute estime de soi. Mais maintenant, elle suit le traitement contre le cancer et fréquente désormais le centre d’écoute et d’échanges, un espace dans lequel elle cause avec des professionnels de la santé et des patients guéris. « Ce qui me remonte le moral et me donne espoir d’être guérie un jour», a-t-elle confié.
«C’est une maladie contagieuse, c’est une maladie fatale. Dès qu’on parle de cancer la société pense à la mort. Or une fois dépisté à temps, on peut guérir, l’on peut s’en sortir», a dit Mme Fachima.
Le centre d’écoute et d’échanges sur le cancer est un espace qui permet aux malades et à leurs proches de bénéficier de soutien moral et psychologique à travers des séances de sensibilisation animées par des professionnels sur plusieurs thèmes en rapport avec la maladie. Les activités du centre ont pour objectif d’aider les patients et leurs familles à mieux comprendre la maladie et sa prise en charge. Il s’agit entre autres des causeries individuelles et par groupe, des témoignages, la projection des documentaires et des films sur le cancer.
Le centre a aussi pour vocation d’aider les malades à rompre avec l’isolement, de diminuer le stress engendré par la maladie et les soins et aussi de valoriser l’estime de soi face aux effets secondaires du traitement.
Créé en 2001 à l’initiative du Dr Kangaye Sadou et d’autres personnes intéressées, à l’insertion des enfants et des adolescents présentant une déficience intellectuelle avec ou sans déficience associées, le centre a son siège au quartier plateau à côté de l’hôtel la concorde. Spécialisé dans l’éveil psychomoteur, psychoaffectif et relationnel, le « Pélican » a pour objectif de permettre à l’enfant ou l’adolescent d’acquérir des compétences liées à la connaissance, à la communication, à la motricité, à la scolarisation et à la vie communautaire. Depuis sa création, le centre a accueilli plusieurs dizaines d’enfants et adolescents en difficulté de croissance, de motricité et de déficience intellectuelle. A titre d’exemple, le centre a accueilli respectivement en 2001-2003 quatre (4) enfants, en 2004-2005 neuf enfants, en 2005-2006 vingt (20) enfants, jusqu’en 2017 où le nombre a connu une augmentation jusqu’à 23, comprenant 5 filles et 18 garçons, dont la tanche d’âge est comprise entre 4 et 19 ans.
Le « Pélican » était géré par une équipe composée d’un personnel permanent et d’un personnel vacataire et bénévole. Le personnel permanent est composé d’un directeur qui est le premier responsable du centre, d’une institutrice chargée de la scolarisation, de deux assistants, d’une cuisinière et d’un gardien. Quant au personnel vacataire et bénévole, il est composé des psychologues cliniciens, d’un doctorant psychologue, chargé d’éducation physique et sportive, des étudiants stagiaires en master de l’Université Abdou Moumouni de Niamey et des bonnes volontés.
Aujourd’hui par manque de moyens, seul le directeur M. Amadou Oueta et quelques bénévoles dont un doctarant, M. Douka Aboubacar continuent à donner et à consacrer leur temps au profit de ces enfants, qui en ont tant besoin.
Les actions pédagogiques proposées aux enfants répond à un principe directeur : proposer à l’enfant un cheminement individualisé et progressif tenant compte de ses caractéristiques et son rythme d’apprentissage ; organiser les services de façon à ce qu’ils répondent aux besoins de l’enfant en matière d’éducation, de bien être et de soins ; coordonner les services de façon à permettre au divers partenaires de la communauté éducative de s’impliquer dans la démarche d’apprentissage et d’y participer véritablement ; s’assurer d’une mise en application véritable par divers acteurs des principes fondamentaux de l’action éducative exercée auprès des enfants ayant une déficience intellectuelle avec ou sans déficiences associées ; procéder à une planification prenant en considération toutes les dimensions de l’enfant et enfin s’assurer que les interventions respectent l’âge chronologique de l’enfant.
Le bâtiment du Service de Néphrologie-Hémodialyse existe depuis les années 1974. Mais, il a fallu les années 1994, avec le retour de formation du premier responsable du Centre Néphrologie, pour que le service commence à fonctionner. En 1994, c’était juste la partie médicale parce qu’il n’y avait pas d’unité de dialyse. Or, il est inconcevable de mettre en place un centre de néphrologie sans une unité d’hémodialyse. C’est ainsi qu’il a fallu le 27 février 2002 pour voir un fonctionnement véritable du Centre de Néphrologie en tant que service digne du nom, avec la création de l’unité d’hémodialyse.
On distingue actuellement deux composantes de service dans ce centre dont l’une de Néphrologie Clinique et l’autre de Néphrologie Hémodialyse. En termes, de capacité, le centre compte aujourd’hui plus de trente (30) générateurs de dialyse et une salle de traitement d’eau qui répond aux normes internationales avec l’installation du système bi-osmose.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Mohamed Bazoum, a présidé, le samedi 7 décembre 2019 au Centre de Réinsertion de Goudoumaria, la cérémonie officielle de sortie de la 1ère vague des éléments réhabilités (repentis) de Boko Haram. Cette cérémonie a enregistré la présence des Ambassadeurs de l’Union Européenne et des Etats Unis ; du député Moussa Abari, du Gouverneur de la Région de Diffa M. Issa Lémine, du président du Conseil Régional, du Représentant Résident par intérim PNUD, celui de l’OIM, des représentants des Gouverneurs des Etats fédérés de Yobé et de Maidougouri (Nigeria), du président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP), des maires, des chefs traditionnels, des cadres centraux des Ministères de l’Intérieur et de la Justice, du responsable de l’ONG Serach For Common Ground, des responsables régionaux en charge de la Sécurité, des Directeurs régionaux, des représentants des partenaires au développement et de plusieurs autres invités.
Cette première vague des éléments réhabilités est composée de 110 éléments repentis de Boko Haram. Dans son discours à cette cérémonie, le ministre en charge de l’Intérieur a rappelé que cette initiative a été lancée le 28 décembre 2016 par lui-même à l’occasion d’un meeting tenu au Stade régional de Diffa. Depuis lors, a-t-il poursuivi, le Gouvernement a déployé des efforts substantiels pour accueillir les éléments ayant décidé de faire la réédition. Au début, ces éléments repentis étaient logés dans des villas dans la ville de Diffa avant d’être transférés dans le centre de Goudoumaria qui a ouvert ses portes en Juin 2017.
Depuis lors, le Centre a pu accueillir, selon le ministre Bazoum, jusqu’à 240 personnes associées à Boko Haram, comprenant des femmes, des enfants et des personnes d’autres nationalités, toutes prises en charge par l’Etat du Niger et des partenaires. Dans ce Centre, les éléments ont suivi le profilage par le service central de lutte contre le terrorisme de la Police et les dossiers qui en sont issus ont été examinés par la justice en vue de les traiter conformément aux dispositions légales de notre pays. Le ministre d’Etat Bazoum Mohamed de rappeler que le Gouvernement a, auparavant, mis en place la base légale de l’opération en adoptant une loi modifiant le code pénal pour permettre de prendre en compte le cas de ces éléments de Boko Haram en réédition.
Le Centre de Santé Intégré de Saguia fait partie de l’aire de santé de l’arrondissement communal Niamey 5. Comme dans les autres structures sanitaires de la ville de Niamey, le CSI de saguia reçoit fréquemment des patients souffrant du paludisme. Les produits disponibles pour les cas symptomatiques du paludisme simple sont entre autres l’Artéfan, le Lumarten, le Combiart. Selon Mme Alassane Monique, major du Centre de Santé, lorsque le patient présente des signes graves du paludisme, le traitement est constitué de l’artésum et des sérums.
S’agissant du protocole de prise en charge du paludisme, la responsable du CSI de Saguia explique qu’il est simple. Il suffit juste d’acheter un ticket à la perception qui atteste que le patient s’est acquitté du préalable avant d’être consulté par un infirmier ou une infirmière. «Après cela, le patient est soumis à un simple interrogatoire qui déterminera la suite à donner dans le cadre du traitement. Si le test TDR conclut que, le patient souffre du paludisme, celui-ci est automatiquement mis sous traitement avec les produits antipaludéens. Ces derniers sont gratuits. Le traitement dure au moins trois jours», a expliqué Mme Alassane Monique.
Lorsque, le malade est dans un état critique nécessitant l’achat des produits non couverts par la prise en charge, une ordonnance est prescrite au patient. «Nous rencontrons d’énormes problèmes avec les patients parce qu’ils méconnaissent carrément les
produits antipaludiques qui sont pris en charge gratuitement. Je pense qu’une campagne de sensibilisation des populations s’impose pour ne pas accuser à tort ou à raison le personnel de santé», a estimé Mme Alassane Monique. En ce qui concerne les patients qui nécessitent une prise de sang, ils sont systématiquement référés un niveau supérieur parce que, le laboratoire du CSI de saguia n’est pas fonctionnel.
Une femme qui a préféré garder l’anonymat dit être passée au CSI de saguia pour se faire soigner. «Après le test rapide, il s’est avéré que, je souffre du paludisme. La responsable m’avait donné tous les produits antipaludiques pour un traitement de trois jours. La prise en charge ici est impeccable. L’accueil et le traitement des cas du paludisme au CSI de Saguia sont satisfaisants», confie cette patiente.
La planification familiale permet l’espacement des naissances et donne la possibilité de retarder les grossesses chez les jeunes femmes. Les grossesses précoces sont souvent associées à un risque élevé de problèmes de santé et de décès. La planification familiale permet aux couples qui le souhaitent de limiter la taille de leur famille. En réduisant aussi les taux de grossesses non désirées, la planification familiale peut prévenir les grossesses et les naissances trop rapprochées qui surviennent parfois à un moment inopportun.
Au Niger, les autorités ont affirmé à plusieurs reprises leur volonté de promouvoir l’utilisation de la contraception, à la fois pour améliorer la santé des mères et des enfants, et pour maîtriser la croissance démographique jugée trop élevée par rapport à la croissance économique. D’où la création des services de planification familiale dans chaque établissement hospitalier, les Centres de Santé Intégrés comme celui du quartier Recasement à Niamey.
En cette matinée de fin du mois de Juillet, au service planification familiale du Centre de Santé Intégré (CSI) du quartier Recasement à Niamey, une dizaine de femmes assises sur un banc attendent leur tour devant le bureau de la sage-femme. Mme Mariam, âgée de 35 ans, mère de 4 enfants à récemment décidé d’utiliser les moyens de contraception. C’est sa première visite dans ce service de planification familiale. «J’ai enfin décidé d’utiliser la contraception pour me reposer un peu. J’en ai d’abord parlé à mon mari, il a accepté donc je viens pour la première fois ici et j’ai choisi la pilule parce que beaucoup m’ont conseillé cette méthode». Mme Ramatou, une habituée des lieux, âgée de 26 ans, est venue comme elle fait chaque mois pour prendre ses pilules. « C’est 40 jours après la naissance de mon enfant que j’ai commencé à prendre les pilules, c’est pour pouvoir me reposer et permettre à mon enfant de s’épanouir. Chaque mois je viens prendre les pilules et mon enfant a 10 mois aujourd‘hui », confie Ramatou.
Mme Moussa Fati, qui est sage-femme chargée de la planification familiale au CSI Recasement, essaye chaque jour d’expliquer aux femmes l’importance de l’utilisation de la contraception pour la santé de la mère et de l’enfant. Selon ses explications, elles reçoivent en moyenne 30 à 40« nouvelles » femmes, par mois (c'est-à-dire celles qui viennent pour la première fois pour la contraception) et entre 100 à 200 femmes « anciennes » en fonction des mois. Elle a également précisé que toutes ces femmes ont entre 15 ans et 49 ans. Elle explique que l’utilisation de la contraception permet aussi de combattre la malnutrition et les grossesses à risque. En effet, a-t-elle dit, pour beaucoup, la planification familiale est synonyme de limitation de naissances alors qu’en réalité, elle sert à espacer les naissances.
Plus connu sous le nom de ''Centre FNUAP Boukoki ou Boukoki FNUAP'', le Centre National de Référence pour Jeunes de Boukoki est une structure technique de prestation de services, de formation et d’animation socio-éducative spécialisée en Santé Sexuelle et Reproductive des Adolescents et Jeunes. Ce centre, crée par arrêté N° 00029 MJ/IPJ du 01 décembre 2004, est situé dans un des quartiers les plus populaires de la Communauté Urbaine de Niamey (Boukoki) et est le fruit de la coopération entre le Niger, à travers le Ministère de la Jeunesse et des Sports, et l'UNFPA. Le Centre National de Référence pour Jeunes de Boukoki a pour mission de favoriser l'accès des adolescents et des jeunes aux services de santé sexuelle et reproductive de qualité.
Pour le directeur technique dudit centre, M. Maman Bachir Abdou Rahman, FNUAP Boukoki possède un plateau technique complet et toutes les structures qui répondent aux attentes des jeunes notamment la recherches d’information, de l’orientation, de l’insertion et même des activités d’apprentissages. Il explique que les objectifs visés par le centre sont entre autres l'insertion sociale, économique et professionnelle des jeunes ; la mobilisation, l'accueil, l'écoute, l'orientation, l'information, l'éducation et la formation des jeunes ; le soutien aux projets sociaux et économiques des jeunes. A cela s’ajoutent également la promotion des activités socio-éducatives des jeunes, la promotion de la paix, de la cohésion sociale à travers le sport, les loisirs, l'art et la solidarité nationale. Aussi, le centre sert à promouvoir également une éducation permanente extra-scolaire des jeunes par les activités de lecture, de conférences-débats, de jeux de société, des rencontres d'échanges et la formation des jeunes aux activités génératrices de revenus.
Les différentes Unités du Centre National de Référence de Boukoki
Selon les explications fournies par le directeur technique, le Centre National de Référence pour Jeunes s’appuie sur la coordination dynamique des prestations de ces sept (7) unités opérationnelles : il s’agit de l’unité médicale, une unité dirigée par une sage-femme expérimentée et qui a des connaissances sur la santé de la reproduction et le planning familial. Elle est chargée d’offrir aux adolescents et jeunes des soins curatifs notamment la prise en charge des infections sexuellement transmissibles, les consultations prénatales, la planification familiale d’une part et d’autre part, elle est au centre de l’offre de services préventifs en sensibilisant et en donnant des conseils aux jeunes sur les modes de prévention et de contamination des IST/VIH/SIDA, les grossesses non désirées et surtout les conséquences des avortements clandestins ou provoqués. Selon toujours ses explications, M .Maman Bachir a indiqué que la deuxième unité est quant à elle consacrée au sport, qui est un pôle d’attraction des jeunes ; celle-ci entre dans le cadre de la mobilisation et de la fidélisation des jeunes pour une sensibilisation de proximité et de masse. Pour le Directeur, le centre dispose d’un club de taekwondo, de deux (2) clubs de football, l’un en première division et l’autre en deuxième division, d’un club de Maracaña et d’un club de basket. Cette unité travaille en étroite collaboration avec l’unité socio-éducative pendant les séances de sensibilisation lors des rencontres sportives sur le terrain.
L’autre unité phare du centre est l’unité de formation (foyer féminin). M. Maman Bachir Abdou Rahman, soulignant l’importance de cette unité, dira qu’elle a pour mission principale l’apprentissage aux petits métiers des jeunes filles en couture, tricotage, cuisine, puériculture, crochet, et en économie familiale en vue de réduire leur vulnérabilité économique. L’objectif visé à ce niveau est de permettre aux jeunes filles formées dans ce domaine de servir de relais de sensibilisation à l’endroit de leurs sœurs par une approche de proximité. Cette année, le centre FNUAP Boukoki forme soixante-dix (70) jeunes femmes et la formation est assurée par deux (2) monitrices.
On trouve aussi dans ce centre une unité dénommée ‘’ ligne verte’’ ; selon lui, sa création a été surtout motivée par la persistance de plusieurs problèmes. Appelée notamment ‘’ligne sida info’’, elle sert de relation d’aide à distance, et donne aux jeunes l’accès à des informations à distance. Pour cette unité, le directeur technique du centre affirme qu’il y a jusqu’à douze (12) conseillers qui reçoivent des plaintes des clients et essayent de prodiguer des conseils et ou de les référer au besoin. Ils sont chargés d’animer cette unité du lundi au samedi.
S’agissant de ‘’l’unité radio’’ qui est la voix des jeunes, elle émet sur le 99 FM et a un rayon de couverture de 35 Km. Cette radio fait également la promotion de la santé de la reproduction des adolescents et l’emploi des jeunes. Aussi, elle dispose d’émissions de sensibilisation des jeunes afin d’adopter un comportement responsable. Et cela à travers des émissions multiples et variées. On note aussi ‘’l’unité socio-éducative’’ ; cette unité, selon M. Maman Bachir Abdou Rahman, s’occupe de la formation des jeunes et de l’animation culturelle. Cette unité a à sa disposition une bibliothèque, une salle de projection, des appareils de projection et de sonorisation en cas d’activités. Et, pour finir, une unité dite ‘’l’unité Information Education, Communication (IEC)’’, qui est transversale à toutes les unités. « Si nous avons des activités programmées au niveau du centre et/ou des quartiers, c’est l’unité IEC qui organise les séances d’animation », a affirmé le directeur technique du centre. Toutes ces unités concourent à faire la promotion de la santé de la reproduction.
Cependant, a-t-il notifié, les activités sportives et de loisirs que propose le Centre contribuent à l’épanouissement des adolescents et des jeunes. Toutes ces différentes unités concourent à donner aux jeunes une connaissance en matière de santé sexuelle et reproductive afin qu’ils puissent adopter un comportement responsable. Néanmoins, a relevé Maman Bachir, le développement de ces activités au niveau de ces unités opérationnelles du Centre n’est pas une tâche aisée, vu les réalités du terrain et les mentalités de nos jeunes. En ce qui concerne les difficultés auxquelles fait face le centre, il a cité notamment l’insuffisance de machines à coudre au niveau du foyer féminin et aussi et surtout un manque de moyens financiers pour assurer les séances régulières de démonstration en cuisine.
Le personnel de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) a organisé, hier dans l’après-midi, une double cérémonie dans l’enceinte du service. Il s’agit de l’accueil de la nouvelle Directrice Générale, Mme Rabiba Aboubacar Bouzou qui a pris fonction le même jour et de la remise d’un témoignage officiel de satisfaction à M. Zakari Alzouma Coulibaly, Directeur Général sortant. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du président du Conseil d’Administration de l’ONEP, du Directeur des Ressources Financières et de matériels et celui des Ressources Humaines du Ministère de la Communication.
Au cours de cette cérémonie, le délégué du personnel, M. Seyni Seydou Zakaria a, au nom de l’ensemble de personnel de l’Office, souhaité la bienvenue et formulé les vœux de succès à la nouvelle Directrice Générale. Il a ensuite rendu un vibrant hommage au Directeur Général sortant. Du 25 mai 2018 au 03 mars 2022, M. Zakari Alzouma Coulibaly, a servi l’office avec dévouement et courage pour son rayonnement. Ainsi, en reconnaissance aux services rendus à cet Office, le personnel a décidé au moment de son départ de lui rendre hommage en lui décernant un témoignage de satisfaction. «En effet, pendant ses quatre années à la tête de l’Office, M. Zakari Alzouma s’est investi corps et âme, pour le rayonnement de notre institution. Pour rappel, dès sa prise de fonction, M. ZakariAlzouma Coulibaly a invité le personnel au travail bien fait, et à canaliser ses énergies pour le développement harmonieux de notre Office», a rappelé le délégué du personnel.
Seini Seydou Zakaria a rappelé les multiples qualités et initiatives de l’ancien DG notamment l’écoute des préoccupations du personnel, son souci pour un climat serein, un esprit constructif. «Il s’est engagé sur les chantiers de réformes en vue d’une plus grande visibilité de l’Office qui se doit de se donner un label national et international. Pendant tout son séjour à l’ONEP, M. Zakari Alzouma Coulibaly a nourri d’énormes ambitions pour l’Office », a précisé le délégué du personnel.
Il a rappelé que c’est sous sa gestion que l’ONEP a acquis de nouvelles machines pour son imprimerie, s’inscrivant ainsi dans une démarche modernisation de l’Office à travers d’autres projets. «Mais, comme l’administration est une continuité, je pense qu’au cours de votre passation de service, vous en avez fait part à votre successeur qui, je suis persuadé fera de son mieux pour que cet objectif soit atteint dans les meilleurs délais», a souhaité le délégué du personnel.
S’adressant au Directeur Général sortant M. Seyni Seydou Zakaria a ajouté que cette cérémonie constitue une marque de reconnaissance de ses efforts que le personnel a souhaité magnifier de la façon la plus solennelle. «Je me réjouis ainsi que ce grand honneur récompense et couronne en quelque sorte les éminents services rendus depuis que vous êtes à la tête de l’ONEP, à l’ensemble des Nigériens qui lisent nos deux parutions à savoir le quotidien, ‘’Le Sahel’’ et l’hebdomadaire ‘’Sahel Dimanche’’», a-t-il déclaré. Le délégué du personnel a enfin souhaité plein succès au DG sortant dans ses futurs projets et ou fonctions.
En plus du témoignage de satisfaction, le personnel de l’ONEP a également offert en cadeau à M. Zakari Alzouma Coulibaly, un tableau d’art ainsi que des chaussures traditionnelles (balka)
En réponse au délégué du personnel, l’ancien Directeur Général s’est réjoui de la bonne et parfaite collaboration avec l’ensemble du personnel. Il a aussi remercié le personnel pour le témoignage et les cadeaux, avant de souhaiter une bonne collaboration avec la nouvelle Directrice Générale, à qui il a souhaité plein succès.
Le directeur du Centre culturel Franco-Nigérien (CCFN) Jean Rouch de Niamey, M. Lange Olivier Marc a été élevé au grade de Chevalier dans l’Ordre du mérite du Niger le mardi 24 août à l’occasion d’une cérémonie d’au revoir organisée à son honneur dans l’enceinte dudit centre. Au cours de cette cérémonie qui a été rehaussée par la présence du le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat M. Mohamed Hamid ainsi de plusieurs personnalités et acteurs culturels, le personnel du CCFN a réitéré toute sa satisfaction à M. Lange Olivier Marc pour son leadership et sa disponibilité durant ses 4 ans de service à la tête du CCFN Jean Rouch.
Au cours de cette cérémonie, le ministre en charge de la Culture, M. Mohamed Hamid a rappelé qu’au moment de sa prise de fonction en qualité de directeur du CCFN Jean Rouch, M. Lange Olivier Marc a développé un coaching de ressources humaines tenu par le respect des bonnes pratiques de gestion pour améliorer la qualité des prestations du Centre. «Sur le plan de la production et la diffusion culturelle, votre excellente connaissance des réseaux culturels du Niger, de la sous-région et à l’international vous a permis dans un esprit imaginatif et d’adaptation aux situations, de mobiliser des acteurs culturels et des partenaires pour améliorer l’offre culturelle à travers une programmation fournie. Pour toutes ces raisons, au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons Chevalier dans l’ordre du mérite du Niger», a déclaré le ministre en charge de la culture.
De son côté, le représentant du personnel, M. Ganda Tahirou a, au nom de ses collègues, salué les efforts de M. Lange Olivier Marc pour son leadership. «Le personnel dans son ensemble vous dit merci. Merci infiniment ! Nous faisons le serment de poursuivre les efforts avec votre successeur», a-t-il assuré.
Peu après avoir reçu sa distinction, le directeur sortant du CCFN Jean Rouch a souhaité une bonne continuation à son équipe ainsi qu'à son successeur, M. Jean-Michel Neher, qui prendra ses fonctions début septembre. «Cette distinction qui m'honore, je la partage avec l'ensemble de mon équipe et avec vous car, elle est pour nous l'occasion de nous rassembler et de passer ensemble un moment convivial. Tout au long de ces quatre années, j'ai eu la chance de rencontrer des collègues et des partenaires institutionnels, économiques, associatifs ou internationaux avec lesquels nous avons pu promouvoir ces valeurs de paix et de fraternité, dont le monde a tant besoin», a témoigné M. Lange Olivier Marc.
Le Canton de Birni N’Gaouré a vécu, ce Samedi 28 janvier 2023, la cérémonie d’intronisation de son nouveau Chef, Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni, élu le 10 Septembre 2022. Pour la circonstance, le Canton de Birni N’ Gaouré a été envahi par les délégations des chefs coutumiers et religieux de plusieurs localités du pays et du Nigéria voisin, de plusieurs membres du gouvernement, des députés nationaux, du Gouverneur de la Région de Dosso, des préfets des départements de Boboye et de Falmey, des maires de Birni N’Gaouré, de Fabirgi, de Falmey et de Fakara, et de plusieurs autres invités de marque, décidés à être les grands témoins de la prise de fonction de la tête couronnée de Birni N’Gaouré, Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni.
Les populations de la ville de Birni N’Gaouré, les ressortissants du Canton de Birni N’Gaouré, locaux comme ceux de la Diaspora, n’ont pas manqué de faire massivement le déplacement du 28 janvier dans la cour du CES de la ville bondée de monde, pour magnifier l’importance de cette cérémonie solennelle et célébrer dans la joie et l’allégresse, avec tout ce beau monde, l’intronisation du nouveau chef de canton.
Coté animation, les organisateurs ont mis les grands plats dans les petits avec la prestation d’artistes de renom venus de toutes les contrées du Niger et du Burkina Faso dont Dicko fils et Hamsa Barry du Burkina Faso ou encore le groupe Sogha du Niger qui ont tenu en haleine l’assistance.
La cérémonie d’intronisation a été ponctuée de plusieurs allocutions. Tour à tour, le représentant de la famille Boubacar Sambo, famille du nouveau Chef de Canton, et aussi un des candidats dits malheureux, le représentant de la Chefferie traditionnelle du Niger, le représentant du l’Emir de Gwandu au Nigéria, le représentant de la famille Sandi de Dosso, le préfet du département de Boboye et le Gouverneur de la région de Dosso Ainsi, ont pris la parole.
Dans leurs propos, ils ont tous félicité le nouveau Chef de Canton pour sa brillante élection le samedi 10 septembre 2022, avant de lui recommander la patience et la persévérance, l’ouverture d’esprit et la sagesse, des qualités qui forgent la stature des grands chefs. Autre recommandation aussi importante que pertinente, au nouveau chef de canton : celle d’associer tout le monde et d’être à l’écoute de ses administrés pour pouvoir bien gérer le vaste Canton dont il hérite.
C’est aussi la recommandation essentielle de Abdoulaye Soumana, porte-parole la famille Boubacar Sambo, famille du nouveau Chef de Canton et aussi un des candidats dits malheureux lors de l’élection du 10 septembre 2022.
Dans son adresse, Abdoulaye Soumana, après avoir félicité le nouveau Chef de Canton, a appelé tous les candidats dits malheureux à s’unir et se rassembler comme un seul homme autour du nouveau chef pour l’accompagner et l’assister chaque fois que de besoin, puisqu’il s’agit du Canton de Birni N’Gaouré, leur bien commun, leur communauté de destin, chacun et tous étant d’ailleurs des parents, et descendants du fondateur de Birni N’Gaouré.
Dans son discours, le gouverneur de la région de Dosso, Albachir Aboubacar, a salué à sa juste valeur les descendants de Ali Anna qui ont activement accompagné Chéhou Ousmane Dan Fodio dans l’expansion et le rayonnement de l’empire peulh de Sokoto, ce qui, a-t-il indiqué, explique les liens historiques qui unissent cette chefferie à l’Emirat de Gwondu.
Le gouverneur de Dosso a, au nom du Président de la République, Mohamed BAZOUM, et du gouvernement, réitéré à l’honorable Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni leurs félicitations pour sa brillante élection à la tête du canton de Birni N’Gaouré. Albachir Aboubacar a rappelé au nouveau chef de canton de Birni N’Gaouré la tâche et les responsabilités qui l’attendent.
Pour se faire, le nouveau Chef de Canton, a besoin de beaucoup de patience et aussi être un collaborateur très actif et disponible de l’administration en faisant preuve d’un engagement permanent pour la Paix et la Sécurité, en particulier dans ce contexte d’insécurité.
En un mot, le nouveau chef de canton de Birni N’Gaouré doit être un chef impartial et rassembleur pour le bonheur de ses administrés sans aucune distinction, a conclu le gouverneur de Dosso.
Le clou de la cérémonie a été sans nul doute l’intronisation du désormais Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni par les représentants de l’Emir de Gwandu, comme il est de coutume. Puis, le Chef de Canton de Birni N’Gaouré, Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni, a été conduit, sous les youyous des femmes et les panégyriques des griots, au Palais royal où il s’est immédiatement mis à la tâche en s’entretenant avec certaines franges de ses administrés. Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni, le nouveau chef de canton de Birni N’Gaouré, petit-fils de Ousseyni Abdoulhassane est né vers 1954 à Birni N’Gaouré. Il fréquenta l’école primaire de Birni N’Gaouré, avant de poursuivre sa formation à Abidjan en Cote d’ivoire. De retour au Niger, il fréquentera l’ENA de Niamey puis d’autres formations au Royaume du Maroc.
Fonctionnaire au ministère de la santé publique, il sera ensuite détaché au CNUT où il est resté jusqu’à son départ à la retraite. Il jouit d’une solide et riche expérience au sein de l’administration publique. Une expérience qu’il entend mettre au service de sa nouvelle et exaltante mission de Chef du Boboye.
Le canton aux destinées duquel trône désormais Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni est l’un des plus anciens de la région de Dosso. Il date du 17ème siècle, fondé par Ali Anna. Selon la tradition orale, Ali Anna était un marabout peul de la famille de Barry, originaire du Macina. C’est en se rendant à la Mecque qu’il découvre le Dallol. De retour de la Mecque, il s’installa dans ce beau paysage et épousa une peulh du nom de Penda.
Ils eurent des enfants parmi lesquels Sambo qui lui succédera sur le trône de Birni N’Gaouré. Depuis lors, 17 chefs ont trôné aux destinées du canton de Birni N’Gaouré. Ousseyni Soumana Ousseyni, qui vient d’être intronisé et élu le samedi 10 septembre 2022, succède ainsi à feu Lamido Abdou Beidi.
Situé dans la région de Dosso à 105 kms de Niamey, le canton de Birni N’Gaouré couvre une superficie de 3679 km2 avec 253 villages administratifs. Birni N’Gaouré est sa capitale. Il est limité au sud par la République du Bénin et le fleuve Niger, au nord par le canton de Harikanassou, à l’Est par le Sultanat de Dosso, à l’Ouest et au Sud-ouest par les Cantons de Kouré et de Kirtachi. Sa population, estimée à 514.189 habitants, est essentiellement composée de zarma et de peulh qui vivent dans 07 communes réparties dans les départements de Boboye et de Falmey. On y trouve aussi des haoussas et des touaregs. Selon plusieurs traditions, les populations trouvées par les premiers groupes peulhs seraient les Tchangas les Boussantchés, les Tulmey, les Kallé et les Goubé.
C’est de ce vaste et potentiellement riche canton, que Lamido Ousseyni Soumana Ousseyni est désormais le Chef, dans la droite ligne et pure tradition Peulh du boboye. Aux populations du vaste Canton de Boboye de l’accompagner pour réussir sa mission au profit de tous. Lamido, Allah modjinon, Irkoye ma ni zabana boriendi.
Le ministre du Tourisme et l’Artisanat, M. Ahmed Boto a présidé, samedi dernier au village artisanal, l’ouverture des activités de la 24ème édition de la journée « Fête de l’Artisanat ». Cette cérémonie s’est déroulée en présence des députés nationaux, des membres du gouvernement, des représentants des organismes internationaux, du secrétaire général du gouvernorat, du président de la chambre des métiers de l’artisanat du Niger, des responsables des organisations professionnelles du tourisme et de l’Hôtellerie ainsi que de plusieurs invités. Le thème retenu cette année est : « importance du secteur de l’Artisanat dans l’économie nationale ».
En ouvrant cette cérémonie, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat M. Ahmed Boto a précisé que la célébration de la 24ème édition de la journée de « fête de l’Artisanat » comme événement majeur s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique Nationale de Développement de l’artisanat (PNDA) dont le Niger s’est dotée en 1992. « La commémoration de cette journée vise plusieurs objectifs parmi lesquels on peut citer : la valorisation des métiers artisanaux, la redynamisation des organisations professionnelles en les incitant à une production de qualité ; l’accroissement des revenus des artisans en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie » a-t-il indiqué. Le ministre du Tourisme et de L’Artisanat a ajouté que la chambre des métiers de l’Artisanat a saisi cette opportunité pour organiser une exposition vente des produits de l’artisanat à Niamey, manifestement qui regroupe aussi bien les artisans des différentes régions de notre pays, que des exposants en provenance des pays voisins. La 24ème édition de la journée de « fête de l’Artisanat» se tient dans un contexte de consolidation du sens de responsabilité observé chez les artisans dans la prise en main de leurs propres affaires a-t-il indiqué. «Je citerai pour preuves les actions multiples menées par la chambre des Métiers de l’Artisanat du Niger dans sa mission de représentation des artisans et de leurs intérêts auprès des pouvoirs publics et des partenaires, malgré son avènement récent sur le paysage institutionnel de notre pays » a-t-il dit. Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat a précisé que ces actions ont contribué de manière significative à accroitre la visibilité du secteur et à asseoir davantage la notoriété des artisans. Le gouvernement pour sa part, s’engage à travers mon département ministériel à apporter tous les appuis nécessaires à cette jeune institution afin qu’elle puisse jouer pleinement son rôle de représentation des artisans au plan national et au plan international.
Le 3ème Sommet des Jeunes Filles Africaines a pris fin le Jeudi 18 novembre 2021 au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. C’est la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini qui a présidé la cérémonie de clôture dudit sommet en présence notamment de Mme Amira Alphadil, commissaire de l’Union africaine en charge de la Santé, des Affaires Humanitaires et de développement.
Dans son discours de clôture, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini a loué la qualité des travaux et rendu un grand hommage à toutes les délégations pour leur participation aux différentes activités. Elle a remercié les partenaires techniques et financiers et l’ensemble des acteurs dont la contribution et l’accompagnement ont permis d’atteindre des résultats fixés à ce sommet. La ministre de la Promotion de la femme et de la protection de l’Enfant a réitéré l’engagement du Niger à poursuivre la mise en œuvre des engagements, politiques et programmes en faveur de l’amélioration du bien-être de la jeune fille, notamment en investissant dans l’éducation et la scolarisation de celle-ci. Elle a aussi loué la qualité des conclusions formulées dans le communiqué final, assurant que le gouvernement du Niger veillera, à travers un suivi permanant, à la mise en œuvre des différentes recommandations.
Pour sa part, Mme Amira Alphadil a exprimé la reconnaissance et la joie de la Commission de l’Union Africaine pour la tenue de ce 3ème Sommet, à Niamey dans des très bonnes conditions. Elle a également réitéré l’engagement et la volonté de la Commission de l’Union Africaine à poursuivre ses actions de plaidoyer en vue d’accompagner les Etats à la mise en œuvre des différentes recommandations. Mme Amira a saisi cette opportunité pour saluer le leadership du Président de la République M. Mohamed Bazoum qui a permis de faire de ce sommet un succès. La commissaire de l’UA en charge de la santé, des affaires humanitaires et du développement a aussi lancé un appel à l’ensemble des acteurs à s’impliquer résolument dans cette perspective d’élimination des pratiques et comportements néfaste en vue de garantir une protection sociale saine à la jeune fille. Elle a enfin rendu un grand hommage aux chefs traditionnels et aux leaders religieux pour leurs participations actives aux travaux.
A cette occasion, la parole fut donnée aux représentants des partenaires dont l’UNICEF pour leurs messages de soutien et d’engagements. Ainsi, M. Stefano Savi, a au nom de la Directrice Régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a réitéré l’engagement et la disponibilité de son institution à poursuivre son accompagnement à la Commission de l’Union Africaine et aux différents Etats membres pour la protection des droits des enfants, particulièrement ceux des jeunes filles. Il a saisi cette occasion pour relever les différents défis auxquels les pays font face et qui freinent leurs volontés. «Des nouvelles menaces ont été identifiées pour la réalisation progressive des droits des filles en Afrique. Il s’agit notamment des effets de la crise climatique et du sous-emploi, des épidémies sanitaires, de la fracture numérique, de l’exploitation en ligne, de l’insécurité et de la violence», dit-il. Pour relever ces défis le représentant de l’UNICEF a invité les différents Etats à la mise en œuvre des différentes recommandations et stratégies déjà disponibles et fondées sur des données probantes. «Nos manières de faire habituelles n’y parviendront pas; nous avons besoin d’un esprit d’entreprise innovant pour réaliser ce changement à grande échelle en faveur des filles en Afrique. Cet état d’esprit est essentiel pour avancer les efforts visant à réaliser l’Agenda 2063 de transformation de l’Afrique et pour accélérer les actions visant à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) qui concerne les filles», a-t-il souligné.
Au cours de ladite cérémonie, les participants ont suivi la lecture des communiqués finaux d’abord celui du pré-sommet qui s’est tenu le 13 et 14 novembre 2021 et ensuite celui du sommet proprement dit qui s’est déroulé du 16 au 18 novembre 2021, tous à Niamey. Il faut noter qu’au cours de ce sommet, 16 panels et sessions ont été organisés. Ce qui a permis aux participants, aux partenaires et aux représentants des pays et de la société civile de débattre, d’analyser et de partager leurs expériences sur différentes thématiques.
Financé par l’Union Européenne, la Principauté de Monaco et l’AFD à hauteur de près de 4.000.000 d’euros, coordonné par le GRET (une ONG de développement), avec comme codemandeurs : l’ACF, le WWC, Misola et l’IRD, le projet PAFAN a pour objectif général d’améliorer le statut nutritionnel des populations vulnérables du Niger en renforçant l'accès durable aux aliments locaux fortifiés et leur consommation. Spécifiquement, ce projet vise à renforcer la production locale, la diffusion et la promotion d'aliments fortifiés locaux destinés aux femmes et aux jeunes enfants dans le cadre d’une alimentation variée et diversifiée et dans un cadre législatif national favorable.
Le PAFAN intervient dans dix (10) départements du Niger avec divers principaux partenaires à savoir le Ministère du Commerce, le Ministère de la Santé Publique, le HCI3N, l’ANMC, la STA et la Coordination Garin Yara. Après cinq ans de mise en œuvre (du 1er avril 2017 à 31 mars 2021), le PAFAN a clôturé ses nombreuses et diverses interventions au profit des populations. La clôture du PAFAN est intervenue, le vendredi 25 mars 2022, à l’Hôtel NOOM de Niamey, à travers un atelier, qui a vu la participation des responsables du Ministère du Commerce, des représentants du Ministère en charge de la Santé Publique, de l’Union européenne au Niger, de la Principauté de Monaco au Niger, de l’AFD, du HCI3N, des élus locaux, des partenaires et agents dudit projet ainsi que de nombreux invités. Plusieurs activités étaient au programme de cet atelier : allocutions, exposés sur la présentation et les réalisations du PAFAN, projection des documentaires, témoignages des partenaires, échanges, etc.
Dans son mot introductif, le représentant du GRET au Niger, M. Moussa Hainikoye Issa a d’abord situé le contexte de ce projet. «Le Niger traverse régulièrement des crises alimentaires et nutritionnelles chroniques et très élevées, avec un enfant sur deux, de moins de cinq ans touché et des conséquences irréversibles pour la santé publique et le développement de notre pays», a-t-il déclaré. Dans un contexte où les actions de nutrition ont jusqu’à présent principalement porté sur des réponses d’urgences et de prise en charge de la malnutrition, il faut saluer les efforts des partenaires pour la mise en place des actions innovantes de prévention, contribuant à la réduction durable des problèmes de la malnutrition et de santé, tant en milieu urbain que rural. «Des projets comme le PAFAN bénéficient, de la part du GRET, d’une expérience de plus de 20 ans, dans le domaine de la prévention de la malnutrition et notamment au niveau de l’appui au secteur local pour le développement d’une offre d’alimentation fortifiée de qualité, adaptée aux groupes les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants», a-t-il précisé.
En combinant rentabilité économique et impact social, le secteur privé local, a fait la preuve qu’il présente un réel potentiel de lutte contre la malnutrition, par la mise à disposition d’aliments de qualité, tant en milieu urbain qu’en milieu rural, et cela directement auprès des plus grands nombres. Pour accompagner les efforts de l’Etat du Niger et de ses partenaires, en matière de prévention de la malnutrition, le GRET a initié, dès 2009, des interventions visant à améliorer durablement cette alimentation, notamment en accompagnant tout ce qui est action locale de production d’aliments fortifiés, en complément au lait maternel pour les enfants âgés de plus de 6 mois. Car, selon les enquêtes, c’est une alimentation très pauvre qui constitue une des causes majeures de la malnutrition. «C’est ainsi que, le GRET a accompagné le développement d’unités de production des farines infantiles fortifiées surtout la farine Misola. Ces farines de qualité, qui sont produites à partir des matières premières locales et adaptées aux habitudes alimentaires mais aussi accessibles à des prix abordables, répondent aux besoins nutritionnels des enfants», a-t-il indiqué. Cette logique d’intervention, poursuit M. Hainikoye, s’inscrit dans la droite ligne de la Stratégie nationale de l’I3N et constitue sa parfaite illustration.
Par la suite, d’autres partenaires, ont pris la parole pour louer les efforts consentis par les autorités nigériennes et les partenaires du Niger dans le combat contre la malnutrition et la sous-alimentation dans le pays. Ils ont aussi déclaré être prêts à poursuivre cet appui au Niger pour l’aider à promouvoir la sécurité alimentaire et nutritionnelle. «L’Union européenne suit avec intérêt la mise en œuvre et dans l’atteinte des résultats du projet PAFAN, dans un environnement du Niger, où le taux de malnutrition aigüe est à 12.5% et chronique à 43.5%, ainsi que les déficiences en micro nutriments, qui restent élevées», a indiqué M Tharcisse Nkunzimana, Chargé de programme à la Délégation de l’Union européenne au Niger. «Au niveau de l’EU, la question de la nutrition restera un domaine prioritaire. Avec cet environnement où les indicateurs sur la nutrition et les déficiences en micro nutriments restent alarmants, il est difficile de clôturer un projet comme le PAFAN. Nous pensons qu’il y aura d’autres opportunités pour continuer cette aventure avec le Niger et construire un monde et un pays sans malnutrition», a souhaité M. Nkunzimana.
Procédant au lancement de l’atelier, le Secrétaire Général du Ministère du Commerce, M. Abdou Ibrahim a noté que les différentes interventions du PAFAN, ont permis l’accès durable et la consommation d’aliments fortifiés de qualité, pour les femmes en âge de procréer et les jeunes enfants nigériens. «La question de la malnutrition et la sécurité alimentaire, constituent des préoccupations majeures pour les autorités de la 7ème République», a-t-il dit. L’engagement politique de l’Etat s’est traduit dans le domaine de la nutrition par le renforcement des cadres institutionnels et stratégique dont l’I3N. «Le PAFAN s’inscrit dans la droite ligne de l’I3N, notamment à son Axe 2 ‘‘Approvisionnement régulier des marchés ruraux et urbains en produits agricoles et agroalimentaires’’, dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par le Ministère du Commerce», a-t-il rappelé.
Dans sa présentation, le Chef du projet PAFAN, M. Ibrahim Laouali a, quant à lui, évoqué la question du renforcement de la production de produits fortifiés locaux (Renforcement des bâtiments, équipements et fonds de roulement, formation des productrices au niveau des Ups) ; la stratégie de distribution (Appui aux entreprises sur la distribution via des réseaux de distributions variés et innovants); la promotion (appui à l’entreprise sur la promotion médias et de proximité, la définition des outils, design emballage, activités, formation, suivi de l’impact) ; la promotion en phase avec la législation ; la communication sociale pour un changement de comportement sur les bonnes pratiques d'alimentation et de nutrition. «Cette approche est surtout basée sur des messages bien ciblés avec des argumentaires adaptés au contexte qui sont issus des diagnostics précis des pratiques pour convaincre les populations à améliorer leur comportement», a souligné M. Laouali.
La Stratégie de sensibilisation, repose selon M. Ibrahim Laouali, sur les multi-cibles, en touchant les personnes qui pourront influencer le comportement des femmes (les maris, les acteurs locaux…), le multi-canal, le multi outils (utilisation des TIC pour diffuser les messages), les multi activités, en combinant la sensibilisation de masse via les medias et la sensibilisation de proximité. «Les associations locales et partenaires locaux des services décentralisés sont fortement impliqués dans cette approche. Elle constitue le socle de notre stratégie, c’est indispensable mais pas suffisant. Il y a aussi les mises au point de nouveaux produits de qualité (produits pour enfants de 6 – 24 mois, FAP)», a souligné le Chef du projet PAFAN.
Après les présentations, plusieurs partenaires, bénéficiaires et autres personnes intéressées par la mise en œuvre du PAFAN sont intervenus, qui pour témoigner de l’efficacité et de la réussite dudit projet, qui pour formuler des recommandations allant dans le sens de promouvoir la fortification des aliments locaux et la lutte contre la malnutrition au Niger.
Le Secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique et de la réforme administrative, M. Assoumane Moussa Attah, a présidé, le vendredi 17 février 2023 à Niamey, la cérémonie de clôture et de certification du parcours d’accompagnement pour dix (10) femmes leaders de la Fonction Publique et de la réforme administrative et des FDS du Niger. L’objectif visé est de contribuer au renforcement des capacités de leadership de dix hauts fonctionnaires de la gent féminine, à la consolidation de la solidarité inter-femme et à l’accroissement du nombre de femmes leaders modèles.
A cette occasion, l’ambassadeur du Royaume de Belgique à Niamey, Mme Myriam Bacquelaine, a rappelé que la cérémonie a été initiée grâce à un partenariat entre la Belgique et le Niger, en particulier entre le Ministère de la Fonction Publique et de la réforme administrative du Niger, l’école nationale d’administration de Niamey, d’une part et le ministère des Affaires Etrangères de Belgique et l’institut royal des relations internationales-Egmont d’autre part.
Elle a saisi cette occasion pour attirer l’attention sur le caractère assez spécifique des femmes de la Fonction Publique. Selon elle, d’habitude la formation au leadership est plutôt envisagée en dehors du secteur public au profit du secteur privé et de la société civile. La fonction du secteur public est de faire fonctionner l’Etat qui s’adresse à l’ensemble de la population, notamment les femmes et les hommes. Aussi, a-t-elle précisé, il est donc crucial que les fonctions à haut niveau soient exercées également par des femmes.
Mme Myriam Bacquelaine, a enfin indiqué que la formation au leadership poursuit également le but de constituer un réservoir de femmes de référence. Des femmes qui se distinguent par leur remarquable travail et qui peuvent inspirer d’autres femmes en créant la conviction que si elles peuvent faire ce qu’elles font, les autres peuvent aussi le faire.
Lors de la clôture, le Secrétaire général du Ministère de la Fonction Publique et de la réforme administrative, a dans ses propos souligné que depuis le lancement de cette formation, le projet parcours d’accompagnement des femmes cadre leaders de l’administration nigérienne et FDS est devenu une réalité. Les femmes cadre leaders ont, selon lui suivi cette session avec assiduité, et cela, grâce également à leurs structures respectives. « C’est un projet pilote, et nous souhaiterons dans l’avenir qu’il y ait continuité par rapport au leadership féminin, et aujourd’hui le leadership féminin commence au niveau de toutes les structures », a-t-il relevé.
Il a en outre appelé les récipiendaires au niveau de leurs structures respectives, de perpétuer ce qu’elles ont appris, et d’être des formatrices. « Il faut qu’il yait des visibilités, parce que vous avez été outillées, vous avez reçu pas mal de concepts que vous devez aussi faire profiter aux autres à travers la restitution », a-t-il conclu
Après trois mois de formation initiale du combattant, les stagiaires de la 18ème promotion des Elèves d’Officiers d’Active (EOA) ont été consacrés au statut d'Elève Officier lors d’une cérémonie organisée hier mercredi 2 février 2022 à l’Ecole de Formation des Officiers des Forces Armées Nigériennes (EFOFAN) de Tondibiah. Cette cérémonie de consécration couplée à la sortie respectivement, de la 9ème et de la 4ème promotion des élèves officiers collatéraux, médecins et douaniers en fin de formation au sein de ladite école constitue un moment fort dans le processus de formation de ces soldats.
Cette cérémonie placée sous les auspices du Ministre de la Défense nationale a enregistré la présence des hauts responsables des FAN, ceux des forces de sécurité, du parrain de la promotion le Général de Division à la retraite Mai Manga Oumara, de la famille de l’ancien Président de la République, le défunt Tanja Mamadou ainsi que des familles des récipiendaires fortement mobilisées pour marquer leur solidarité et encourager leurs proches ayant choisi le métier des armes.
La 18ème promotion des Elèves d’Officiers d’Active est composée de 240 stagiaires issus de neuf (09) pays à savoir le Cameroun, la Cote d'Ivoire, la Centrafrique, la Guinée, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo. Elle est baptisée ‘’Promotion Tanja Mamadou’’ (du nom de l’ancien Président de la République et ancien colonel des FAN) avec comme parrain le Général de Division Maï Manga Oumara. Au cours de la cérémonie les élèves de la ‘’Promotion Tanja Mamadou’’ ont été présentés au drapeau national, symbole de la République. Ils ont exécuté leur premier salut d’élèves d’Officiers d’Active au ministre de la Défense nationale.
Lors de la cérémonie, le ministre de la Défense nationale, M. Alkasoum Indatou a précisé que l’augmentation du nombre des EOA s’inscrit dans le plan quinquennal 2021-2025 de doublement des effectifs dans les Forces Armées Nigériennes. M. Alkassoum Indatou a rappelé les nobles missions et vocation de l'EFOFAN qui consistent à former des officiers d'active destinés à l'encadrement des Forces Armées et de Sécurité Nationale et étrangères, participer à celle des officiers collatéraux et compléter la formation des officiers en cours de carrière.
Pour le ministre Alkassoum Indatou, cette cérémonie solennelle et traditionnelle de consécration de la 18eme promotion d'EOA constitue une occasion d'exhorter les Elèves Officiers d'Active de la première année à s'imprégner des valeurs, vertus et exigences qui font la noblesse du métier des armes qu'ils ont volontairement choisi. Ce métier est fait de dévouement sans faille à la Patrie et de sacrifice indispensable à la grande mission des Armées. «A l'instar de vos anciens des promotions précédentes en activité, je vous demande également de vous inspirer constamment de l'exemple de vos ainés, qui par leur bravoure, leur opiniâtreté, leur sens élevé de sacrifice et de dignité ont su triompher sur les différents théâtres d'opérations, ayant jalonné leurs brillantes et enviables carrières. Pour cela, vous devez plus que jamais en tant que futurs officiers de vos armées respectives faire montre de qualités mentale, psychologique, physique et intellectuelle fortes, indispensables aux institutions de défense et de sécurité pour faire face aux nombreux conflits qui assaillent nos pays individuellement pris et qui n'épargnent aucune des régions africaines dont vous êtes issus», a dit le ministre de la défense nationale aux Elèves Officiers d'Active.
Auparavant, le commandant de l’EFOFAN, le Colonel Abdoulkadri Amadou Daouda a exprimé, au nom de l'ensemble des composantes de l'Ecole, sa gratitude et sa reconnaissance à la hiérarchie des FAN pour la sollicitude de tous les instants à l'endroit de son école. Selon le Colonel Abdoulkadri Amadou Daouda, c’est la 1ère fois qu’une promotion d'élèves officiers d'active a totalisé un aussi grand effectif de près de deux cent quarante stagiaires (240), jeunes filles et garçons provenant de neuf pays. «En effet, l'accroissement de nos effectifs, la surabondance du rythme des stages et la diversité de la
formation à l'EFOFAN nous inclinent, naturellement, aujourd'hui à affirmer que la plaque tournante de la relève générationnelle et la solidité de notre défense se schématisent ici dans cette prestigieuse école à travers toute cette richesse en ressource humaine. Une ressource humaine orientée et formée conformément à nos besoins et à nos réalités» a déclaré le commandant de l’EFOFAN. Il a ensuite félicité les cadres, officiers, sous-officiers et instructeurs, qui ont œuvré jour et nuit pour la transformation de ces jeunes gens, venus d'horizons divers, en soldats appartenant dorénavant à une même promotion.
S’adressant aux élèves de la 18ème promotion, le Colonel Abdoulkadri Amadou Daouda a annoncé que la présente consécration fera entrer les stagiaires pleinement dans le statut d'Elève Officier. «La phase de présentation au drapeau constitue à n'en point douter l'instant le plus solennel pour tout soldat ayant fait le choix redoutable, mais murement réfléchi et plein de convictions, du métier des armes. Chers élèves officiers, face au drapeau national, vous confirmerez votre contrat d'engagement au titre des Forces Armées par devant la Nation. Dès lors, il vous sera exigé d'être intègres, courageux, déterminés, enthousiastes, compétents, désintéressés et loyaux.
Des vertus pour lesquelles l'encadrement de l'Ecole vous accompagnera et sera intransigeant, pendant le temps de vie d'EOA qui vous reste à l'EFOFAN, afin d'espérer de vous, leur appropriation», a assuré le commandant de l’EFOFAN.
La Commission Nationale des Droits Humains(CNDH) a lancé, le mercredi 14 septembre 2022, sa troisième phase de la caravane d’audiences foraines dans la Commune rurale de Dungass. Cette opération qui s’inscrit dans le cadre du projet Etat civil pour les enfants francophones reconnus et détenteurs de leurs actes de naissance, va concerner 15 villages. La cérémonie de lancement a été présidée par M. Zéti Mahamadou Maiga, Représentant de la Commission Nationale des Droits Humains(CNDH).
Le Projet Etat civil pour des enfants francophones reconnus et détenteurs de leurs actes de naissance piloté depuis 2020 par le Consortium d’acteurs francophones dont la CNDH, la Chambre Nationale des Notaires (CNNN), les organisations de la société civile Karkara, FAD, CAO-Niger et les centres de lecture publique a, à son actif, plus de 24.745 bénéficiaires répartis dans les cinq communes d’intervention à savoir Hamdara, Ichirnawa, Dungass, Tirmini et Yaouri .
D’après M. Zéti Maiga , La CNNN a apporté son appui juridique et financier à plus de 350 familles pour leur permettre de participer effectivement aux opérations d’audiences foraines dans les communes d’intervention avec un objectif d’environ 21.000 actes à délivrer. Il a, au nom de la Chambre Nationale des Notaires, du Ministère de la Justice, de la CNDH, du Ministère de l’Intérieur à travers la Direction Générale de l’Etat civil qui se sont associés à ce projet, remercié les partenaires techniques et financiers dont l’OIF, l’ANF, l’observatoire Pharos et regards de femmes, pour leur soutien inestimable dans la mise en œuvre de ce projet.
En outre, le représentant de la CNDH a recommandé aux groupes cibles visés par les audiences de faire un bon usage des actes qui leur seront délivrés car l’engouement suscité lors des précédentes audiences qui est assez éloquent, témoigne de toute l’importance que revêt pour eux l’obtention ,de ces précieux documents.
M. Zéti Maiga a rendu un vibrant hommage aux partenaires techniques et financiers pour leur contribution à la consolidation du système d’état civil et à sa modernisation afin qu’il réponde efficacement aux besoins des populations.
Pour la Représentante de la Chambre Nationale des notaires du Niger, Maitre Hachimou Djamila Moussa, la caravane d’audiences foraines vise à améliorer le taux d’enregistrement des faits d’état civil dans certaines communes de la région de Zinder. Elle a exhorté les populations de Dungass à participer massivement à la caravane d’audiences qui sillonnera les 15 villages retenus avant de remercier les autorités administratives et coutumières pour leur implication dans la réussite de ce processus.
Auparavant, le Préfet de Dungass et la présidente du Conseil Communal sont tour à tour intervenus pour remercier les partenaires techniques et financiers pour cet appui important accordé aux populations du département.
Hier Dimanche, 13 mai, le Niger a célébré la 27ème édition de la Journée Nationale de la femme Nigérienne. Une occasion pour célébrer la Femme, de réfléchir et progresser vers l’égalité des genres et l’autonomisation de toutes les filles et les femmes. La célébration de la journée est placée cette année sous le thème : « Autonomisation des femmes et des filles en milieu rural ». C’est le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini qui a procédé au lancement des activités de cette journée. Cette célébration qui a eu une adhésion massive des femmes de la Région de Niamey a eu lieu dans la grande salle du Palais des Congrès de Niamey en présence des députés nationaux, des membres du Gouvernement, des représentants du corps diplomatique, des représentants des Ong et associations et de beaucoup d’autres invités.
Des allocutions très riches qui magnifient les femmes, des chants d’animation par les troupes culturelles Chawa et Sogha de Niamey, des poèmes dédiés à la femme par M. Moussa Ag Elekou Juriste de formationen service au Cabinet du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC), la remise d’un témoignage de satisfaction à l’écrivain Salissou Ado, auteur de l’Hymne de la femme Nigérienne et la remise du mémorandum au Premier Ministre par la Présidente de la Coordination Nationale des Groupements et associations Féminines du Niger (CONGAFEN) ont été les faits marquants de cette cérémonie.
Avec des femmes venues des quatre coins de la capitale et de ses environs, la cérémonie a connu une mobilisation jamais égalée. La grande salle du palais des Congrès était pleine à craquer. Les femmes vêtues majoritairement des pagnes du 13 mai ont fait montre d’une mobilisation exceptionnelle pour se célébrer et exprimer ainsi leur patriotisme, leur attachement à la mère patrie, le Niger.
Au titre des interventions, tous ceux qui se sont succédé à la tribune ont salué la pertinence du thème de cette 27ème Journée nationale de la Femme Nigérienne. Pour le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, cette commémoration se veut un cadre de réflexion et d’attention particulière sur les difficultés que traverse la gent féminine. SE. Brigi Rafini a rappelé que cette journée a été instituée à l’issue de nombreuses luttes menées par des femmes pour défendre leurs droits notamment le droit sur tous les plans: politiques, économique et social et de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes.
Le Secrétaire général adjoint du Bureau exécutif national du syndicat national des travailleurs de l’industrie (BEN/SNTIN), M. Yoli Harouna, a présidé le 17 Août dernier la cérémonie de lancement des activités du concept « Vision Zéro ». C’était en présence des secrétaires généraux des syndicats amis, du coordonnateur UITA-Niger, de la Représentante de la présidente du comité Femmes UITA-Niger et de plusieurs autres invités.
Après avoir souhaité la bienvenue à l’ensemble des participants, M. Yoli Harouna a indiqué que cette cérémonie de lancement des activités du concept « Vision Zéro » est une importante opportunité à saisir par tous, tant il est vrai qu’elle réduit ou élimine les accidents pour rendre de manière effective et satisfaisante notre milieu de travail sain et salubre.
Ainsi, a-t-il ajouté, vous serez édifié par l’intervention de quelques conférenciers relative à une approche proactive pour promouvoir une culture de la prévention des risques professionnels sur les lieux de travail en ce sens que leur mise en œuvre implique des mesures pratiques à prendre pour identifier les domaines nécessitant des améliorations.
Entre autres, l’identification des dangers, l’évaluation des risques, la définition des objectifs etc. Il convient également d’assurer la sécurité et la santé sur les machines, les équipements et les lieux de travail.
Et le secrétaire général adjoint du BEN/SNTIN de rappeler aux participants, que notre pays joue un rôle de pionnier en matière de sécurité et de santé au travail en ce sens qu’il a ratifié trois importantes conventions de l’organisation internationale du travail (OIT) à savoir les conventions N° 155 sur la sécurité et la santé des travailleurs de 1981, N° 161 sur les services de santé au travail de 1985, N° 187 relative au cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail de 2006. Aussi, devait préciser M. Yoli Harouna, le nouveau code du travail a mis un accent particulier sur une meilleure protection des travailleurs dans un monde de travail profondément rénové depuis quelques années et conforme aux conventions internationales ratifiées par notre pays. Alors, si certaines statistiques démontrent que les accidents ont baissé dans les ateliers de production, il nous appartient d’être constamment vigilant pour réduire conséquemment ces accidents qui causent des pertes énormes tant pour l’entreprise, pour le travailleur, pour l’Etat et ses démembrements.
Le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, et celui en charge du Tourisme et de l’Artisanat M. Ahmed Boto, ont procédé vendredi dernier, au lancement officiel des travaux de construction- réhabilitation du Centre des Métiers de Cuir et d’Art du Niger (CMCAN) financés par la Banque Mondiale à travers le Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC) à hauteur de 800 millions de FCFA. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Enseignement Secondaire, de celui de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, du ministre de la Santé Publique, du coordonateur du PRODEC, du secrétaire général du Gouvernorat de Niamey, des responsables et représentants des Artisans du Niger et de plusieurs invités.
Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, a assisté, hier matin à l’Hôpital Général de Référence de Niamey, à la levée du corps de Feu Abdallah Wafy, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Niger à Washington, décédé le 16 décembre 2020 à Niamey. A cette occasion, son frère et ami ancien ambassadeur de la République du Niger à Ankara (Turquie) M. Adam Abdoulaye Dan Maradi, lui a rendu un dernier hommage à travers l’oraison funèbre qu’il a lue en présence des présidents des Institutions de la République, de plusieurs membres du gouvernement, de l’ambassadeur des Etats Unis au Niger, des membres de la famille du défunt et plusieurs invités.
Apres la Fathia dite par le président de l’Association Islamique du Niger pour le repos de l’âme de Feu Abdallah Wafy, le Président de la République s’est recueilli devant la dépouille du défunt. Par la suite la délégation présidentielle s’est rendue au domicile du défunt afin de présenter des condoléances à la famille.
Dans l’oraison funèbre, l’ancien ambassadeur de la République du Niger à Ankara Adam Abdoulaye Dan Maradi a indiqué que ce grand commis de l’Etat qu’est Feu Abdallah Wafy a servi la police et la diplomatie nigérienne avec dignité et honneur, comme en témoigne, a-t-il dit, les nombreux messages qui fusent de partout. En effet, a-t-il poursuivi, Feu Abdallah Wafy, marié et père de 5 enfants, a toujours été un homme sociable et dévoué, bien que souvent mal compris, car très exigeant. «Exigeant il l’était, vis-à-vis de lui-même et de sa famille, il fut un père rigoureux, très soucieux de l’éducation de ses enfants» a précisé M. Adam Abdoulaye Dan Maradi.
Né le 24 février 1955 à Niamey, le Commissaire Général de police à la retraite, Abdallah Wafy est titulaire d’une maitrise en droit de l’université du Benin au Togo, option carrière judiciaire. Apres quelques hésitations entre le barreau et la police, il finit par se résoudre à respecter sa programmation. Première promotion d’Universitaires programmée après le Bac pour la police, il effectue un stage de formation de commissaire de police à l’école supérieure de Police de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, dans le Grand Lyon en France d’où il sort nanti d’un diplôme. De retour de sa formation, feu Abdallah Wafy fut versé dans le cadre de l’administration générale, en qualité de directeur administratif le 23 Mai 1981, et nommé directeur de l’Ecole Nationale de la police de Niamey.
Malgré son jeune âge, il fut très vite remarqué par le Président de l’époque, Seyni Kountché qui décida de lui confier la direction de la coordination à la Présidence de la République du Niger. «Oui à cette époque Abdallah, tu faisais peur, pourtant il suffisait juste de t’approcher pour découvrir ta grande bonté, ton sens de l’humour unique suffisait pour décrisper les situations les plus tendues. Hélas, tu seras victime de ton innocence et ceci te vaudra un limogeage, un éloignement momentané de l’administration après un court passage à la direction administrative et financière de la Sureté Nationale» a-t-il rappelé. A la grande satisfaction du Vieux Wafy, tu t’es reconverti dans les affaires, une situation dans laquelle il se sentait très mal à l’aise tellement l’Etat et la chose publique lui collait à la peau.
Ce qui d’ailleurs n’échappa pas au Président Ibrahim Baré Mainassara, qui fera de nouveau appelle à ses compétences en le nommant conseiller en matière de sécurité à la présidence dès 1996. Ainsi reversé dans le cadre de la police, il gravit les échelons ci-après : Commissaire Principal de police le 23 juin 1992, Commissaire Divisionnaire le 23 juin 1998, Contrôleur Général de la Police le 23 juin 2004, Inspecteur Général de police le 23 juin 2006, Commissaire Général de police le 23 juin 2016.
Elevé au grade de Chevalier de l’Ordre de Mérite du Niger le 19 octobre 2010, infatigable serviteur de l’Etat, selon l’ancien ambassadeur du Niger à Ankara, Abdallah Wafy accepta en 1999 de s’essayer dans la diplomatie par sa nomination en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Niger en Lybie. En effet, souligne M. Dan Maradi, il s’agissait à cette époque, d’un poste très délicat et particulièrement difficile. «Il s’est acquitté de cette fonction de façon remarquable et mémorable. A son retour il fut nommé coordinateur du Projet Carte d’identité national avant d’occuper le poste d’inspecteur général de la police» a-t-il salué.
A partir de 2006, Feu Abdallah Wafy est parti pour une nouvelle aventure dans le système des Nations Unies, d’abord à l’ONUCI en Côte d’Ivoire, puis détaché auprès de la mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), où il finit par être adjoint au représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en charge de l’Etat de droit et des opérations à l’Est de la RDC. Ainsi, la consécration de cette riche expérience cumulée aux relations personnelles qu’Abdallah a su tisser dans la sphère des Nations Unis fut sa nomination en 2015 en qualité d’ambassadeur représentant permanant du Niger auprès des Nations Unis à New York.
«Assurément, sa parfaite connaissance des rouages du Système des Nations Unies, et son sens élevé des relations humaines ont été d’une contribution indéniable pour l’élection avec brio du Niger au Conseil de Sécurité en qualité de membre non permanent» a soutenu M. Adam Abdoulaye avant d’ajouter «à la faveur de la redynamisation de la coopération entre le Niger et les Etats Unis d’Amérique, le Président de la République du Niger SEM Issoufou Mahamadou a pensé à toi pour l’intensification et la diversification des relations avec les Etats Unis en te nommant en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Niger à Washington, poste que tu occupas jusqu’à cette date fatidique du 16 décembre où la mort t’arracha à l’affection de ta famille, de tes collègues et amis. Au moment de t’accompagner à ta dernière demeure je te dis va, va sans te retourner avec la conviction d’avoir bien joué ta partition ici-bas», a conclut M. Adam Abdoulaye Dan Maradi.
Le Camp supérieur de la Gendarmerie Nationale a abrité hier dans la matinée, la cérémonie officielle de passation de commandement au sein de ce Corps d’Armes. Au terme de la cérémonie présidée par le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indattou, le Général de corps d’Armée Lawel Chékou Koré prend officiellement le commandement de la Gendarmerie Nationale. Pour son 2ème passage à la tête de la Gendarmerie, il remplace le Général de Brigade Salifou Wakasso qui a présidé aux destinées du corps du 12 janvier 2018 au 1er décembre 2021.
Le Haut-Commandant entrant est bien connu dans son travail professionnel tant à l`intérieur qu`à l`extérieur des frontières du Niger et du continent. Ce Général 4 étoiles apprécié pour sa polyvalence et sa capacité d’adaptation était jusqu`à sa nomination, le Directeur Général de la Documentation et de la sécurité extérieure (DGDSE). Il reprend pour la seconde fois de sa carrière la tête de la Gendarmerie Nationale qu’il a occupé, après avoir assumé les fonctions de Haut-Commandant en Second du même Corps. Le Général Lawel Chékou Koré a successivement gravi tous les grades jusqu’à celui de Général de corps d’Armée.
Le Général Lawel Chékou Koré, aujourd’hui titulaire d’un Doctorat en sciences juridiques-option relations internationales obtenu à l’Université Paris Descartes avec la mention très honorable, fut d’abord Directeur de la Gendarmerie et de la justice militaire, Haut-commissaire à la restauration de la paix avec rang de ministre et Gouverneur de la région de Tillabéry. Apres son premier passage à la tête du commandement de la Gendarmerie, il a successivement occupé les fonctions de président de la Commission nationale de lutte contre la délinquance économique-fiscale et financière au Niger, Directeur de la coopération militaire au ministère des Affaires Etrangères et enfin président de la Haute autorité à la réconciliation nationale et à la consolidation de la démocratie avec rang de ministre.
Le nouveau Haut-Commandant de la Gendarmerie Nationale a représenté avec brio le Niger dans plusieurs missions extérieures mises en place par l’Organisation des Nations Unies, en témoignent les sept (7) médailles qui lui ont été décernées par cette organisation internationale dans le cadre de ses missions au Burundi et en République de Côte d’Ivoire (ONUB et ONUCI). Il a occupé le poste de coordinateur régional de la coordination de Bujumbura dans le cadre de l’Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB), avant de s’illustrer au niveau de plusieurs postes de la Police des Nations Unies, UNPOL. Dans cette unité spéciale de l’ONU, il a été successivement Officier chargé de la sécurité et du désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) au quartier général secteur ouest de la Police des Nations Unies (UNPOL) à Daloa en République de Côte d’Ivoire. Il a aussi été, toujours au sein de UNPOL, Adjoint au Chef des Opérations, Adjoint au Général commandant le secteur Est de UNPOL/ONUCI et Chef de la cellule enquêtes internes et droits de l’homme de UNPOL/ONUCI.
Le Général de corps d’Armée Lawel Chékou Koré est également détenteur de plusieurs diplômes militaires obtenus en Afrique, en Europe et au sein de la Mission des Nations Unies au Burundi. Il est en outre cité à plusieurs reprises dans l’ordre du mérite du Niger et l’ordre national du Niger. Le Haut-Commandant entrant de la Gendarmerie Nationale est élevé au grade d’Officier de la légion d’honneur française et détient la Médaille d’or de la défense nationale française avec étoile de bronze.
Le Nouveau patron de la Gendarmerie Nationale est avant tout un pur produit de l’enseignement public universitaire au Niger. Il a intégré la première année de l’université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey et l’a quitté avec une maitrise en droit privé, avant de poursuivre plus tard des études de Master 2 en droit international-option sécurité et défense à l’Université Panthéon-Assas Paris 2. Son livre «La rébellion touareg au Niger raisons de persistance et tentatives de solution» édité par les éditions l’Harmattan dans la collection Affaires stratégiques est en quelques années une référence pour les chercheurs sur les thématiques de la promotion de la paix et la consolidation de la cohésion sociale. Cette étude consignée dans le livre a reçu le premier prix des éditions de l’Harmattan en 2009 à Paris au Collège interarmées de Défense, communément appelé ‘’Ecole de guerre’’.
La cérémonie de passation de Commandement se passe dans un contexte où la Gendarmerie Nationale, aux côtés des autres forces de Défense et de Sécurité, se bat sur plusieurs fronts contre le terrorisme et le grand banditisme. Elle s’est déroulée en présence de plusieurs hauts gradés de la Gendarmerie et du commandement militaire, ainsi que celle des collaborateurs et membres de la famille du Haut Commandant entrant et de son prédécesseur.
Porté à la tête du Secretariat Exécutif de l’ARMP par décret pris en Conseil des Ministres, Dr ISSOUFOU Adamou a officiellement pris fonction, le mardi 21 juin 2022, à l’issue d’une cérémonie de passation de charge présidée par Mme Souleymane Gambo, Présidente du Conseil National de Régulation. Il remplace à ce poste M. Allassane Ibrahim arrivé en fin de mandat. Ladite cérémonie s’est tenue dans les locaux de l’ARMP en présence des Conseillers en régulation, des Directeurs et Chefs de service de la structure.
C’est dans une ambiance conviviale que le personnel, les conseillers et les Secrétaires Exécutifs, entrant et sortant, se sont retrouvés autour de la Présidente du Conseil National de Régulation pour la cérémonie de passation de témoin laquelle a servi à un gala de bienvenue et d’au revoir. En effet, hormis le Secrétaire Exécutif entrant, l’ARMP a accueilli trois nouveaux Conseillers en régulation. Ces derniers ont prêté serment le 13 juin 2022 à la Cour d’Appel de Niamey. Ils ont été désignés par des structures puis nommés en remplacement des membres du Conseil ayant achevés leur mandat.
S’exprimant à cette occasion, la Présidente du Conseil, Mme Souleymane Gambo a rendu un hommage mérité au Secrétaire Exécutif sortant et aux conseillers. ‘’ Le Conseil National de Régulation tient à vous saluer très chaleureusement et à vous féliciter pour le travail accompli tout au long des six années au cours desquelles vous avez tous, brillamment, servi l’ARMP’’, a-t-elle poursuivi.
Vos compétences ont, sans aucun doute, permis d’imprimer les impulsions indispensables pour le rayonnement de l’ARMP afin d’en faire une structure hautement fiable tant au plan national qu’international, a ajouté Mme Gambo Souleymane.
‘’ Après six années de bonne collaboration entre le Secretariat Exécutif et le Conseil, vous avez réussi à impulser une réelle dynamique à la régulation des marchés publics. L’impact de vos exploits se fait aujourd’hui sentir sur l’ensemble du système des marchés publics. Grâce aux efforts conjugués des deux principales composantes de l’ARMP notamment le Conseil et le Secrétariat Exécutif, nous disposons aujourd’hui d’un système des marchés publics relativement efficace’’, a indiqué la Présidente du Conseil.
Elle a aussi souligné que le bilan de ces six dernières années est reluisant, bien que beaucoup reste à faire pour maintenir la dynamique actuelle et améliorer les prestations de l’ARMP.
Mme Gambo Souleymane a enfin présenté ses chaleureuses félicitations aux nouveaux Conseillers et au Secrétaire Exécutif entrant pour la confiance placée en eux par les plus hautes autorités du pays. Elle les a rassuré de la disponibilité et du soutien du Conseil en vue de la bonne marche de la structure.
De son côté, le Secrétaire Exécutif sortant, M. Ibrahim Allassane a félicité son successeur pour sa nomination. Il lui a formulé ses vœux de réussite et de succès dans sa nouvelle fonction.
M. Ibrahim Allassane s’est également réjoui des résultats enregistrés tant sur le plan du fonctionnement de l’Institution qu’au niveau de la mission de régulation des marchés publics.
Il a en outre souligné que les marchés publics est un domaine plein d’enjeux et sa régulation demeure un travail de longue haleine car il y aura toujours des défis à relever. De ce fait, il a invité les collaborateurs à plus de cohésion.
Intervenant à son tour, Dr ISSOUFOU Adamou a remercié les plus hautes autorités pour la confiance placée en lui, en le nommant Secrétaire Exécutif de l’ARMP. Il a affirmé être conscient des défis qui l’attendent et promet de donner le meilleur de lui-même pour le rayonnement de l’ARMP.
Maître-assistant en droit public à la prestigieuse université Cheik Anta Diop de Dakar, Dr Issoufou Adamou est aussi spécialiste en Marchés Publics.
Rappelons que l’ARMP a pour principale mission d’assurer la régulation du système national de passation des marchés publics et des délégations de service public. Pour la conduite de ses activités, elle s’appuie, sur deux organes notamment le Conseil National de Régulation et le Secrétariat Exécutif.
Au service de la bonne gouvernance économique, l’ARMP œuvre pour garantir le respect des principes en matière de passation des marchés publics que sont le libre accès à la Commande publique ; l’égalité de traitement des candidats ; la reconnaissance mutuelle, la transparence des procédures ; l’économie et l’efficacité du processus d’acquisition des marchés publics.
Dans la cadre d’une série d’activités qu’elle mène depuis quelques semaines, la Haute Autorité au WAQF (HA/WAQF) a organisé, hier matin, une cérémonie de plantation d’arbres fruitiers au sein du Musée National Boubou Hama (MNBH) de Niamey. Présidée par la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, cette cérémonie a vu la participation des agents de la HA/WAQF, ceux du Ministère de l’Environnement, des agents des Eaux et Forêts, des responsables du MNBH, ceux des organisations partenaires du WAQF ainsi que de nombreux invités. A cette occasion, plusieurs dizaines d’arbres fruitiers ont ainsi été plantés en mémoire aux soldats tombés sur le champ d’honneur.
La ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a, dans son intervention remercié et félicité la HA/WAQF et ses partenaires pour cette ‘‘heureuse et bienfaisante initiative de plantation d’arbres, surtout dans un endroit aussi fréquenté qu’est le Musée national. «Cette initiative est d’autant plus importante qu’elle est faite à la mémoire de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) tombées les armes à la main. Que ce geste puisse parvenir, par la Grâce de Dieu, à ses bénéficiaires», a souhaité la ministre.
Quant à la représentante du Groupement des ‘‘Sœurs Ibadourrahamane’’, Mme Aïcha Moutari, elle a indiqué que sa structure est fière de prendre part à une telle activité qui honore la mémoire de nos martyrs.
Dans son mot introductif, le Cheick Ben Salah Hamoudou Ali, membre du Conseil d’Orientation et de Contrôle de la Haute Autorité du Waqf a d’abord rappelé l’importance de la plantation d’un arbre en Islam. «Toutes les fois qu’un musulman plante un arbre et qu’un être humain, une bête ou un oiseau en mangent, il se voit inscrire autant d’aumônes jusqu’au jour de la Résurrection», a-t-il souligné. Selon l’intervenant, il n’est pas un musulman qui plante un arbre, ni ne cultive de terre dont un être vivant parmi les créatures se nourrit, sans qu’il ne soit récompensé pour cela. «Et même après sa mort, son œuvre continue de perdurer et d’être rétribuée tant que la terre qu'il a cultivée et l'arbre qu'il a planté existent», a-t-il précisé. Dans le hadith de ce chapitre, d’après le Cheick, il y a une incitation à cultiver la terre et à planter des arbres car ces deux actions procurent un profit dans la religion. En effet, la personne obtiendra une aumône pour tout ce qui sera mangé de cette terre ou de cet arbre. Et plus étonnant encore, même ce qu’on en vole sera aussi considéré comme une aumône de sa part. Par exemple, si une personne venait à voler des dattes d’un palmier, son propriétaire en obtiendrait une récompense, et cela même s’il venait à porter plainte au tribunal contre le voleur. Le Jour de la Résurrection, Allah, Exalté soit-Il, lui comptabilisera une aumône pour le vol de son bien. De même, si des bêtes ou des insectes venaient à manger sur des terres cultivées, leur propriétaire obtiendrait encore une fois la récompense d’une aumône pour cela. «Nous souhaitons que cette œuvre de plantation d’arbres que nous accomplissons, aux noms de nos martyrs, leur parviennent, par la Grâce, l’omniscience et la Bonté d’Allah ! », a lancé le Cheick Ben Salah. Il a ensuite invité les uns et les autres à prendre soins de ces arbres à travers cette maxime : ‘‘Planter un arbre c’est bien, l’entretenir c’est encore mieux !’’. Par la suite, les nombreux participants ont chacun pris un arbre et l’a planté sur le vaste terrain du Musée National.
La mutuelle de santé de la Garde Nationale du Niger (GNN) et de la Police Nationale (PN) aura bientôt ses propres locaux. En effet, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses M. Bazoum Mohamed a procédé, hier matin, à la pose de la première pierre pour la construction du siège de ladite mutuelle. La cérémonie s’est déroulée hier matin au camp mixte GNN-PN de Niamey en présence du Haut Commandant de la Garde Nationale et du Directeur Général de la Police Nationale
Cet immeuble dont la première pierre a été posée couvre une superficie de 2.267m2. Le coût de l’investissement est de 417.473.169F pour un délai d’exécution de 6 mois. La surface bâtie qui est de 1.341,85m2 est en outre composée d’un amphithéâtre entièrement équipé d’une capacité de deux cent places; un Salon VIP ; un local technique, une salle d’archives, deux salles de commission ; une salle de numérisation ; un magasin ; dix-huit salles d’eau ; un cafétéria ; un poste de contrôle et une guérite ; une pharmacie de cession où les adhérents pourront se procurer des produits pharmaceutiques de première nécessité à un cout préférentiel et un bureau pour les retraités des deux corps (GNN-PN) afin de mieux renforcer la solidarité intergénérationnelle.
A cette occasion, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur a indiqué que cette œuvre est née de la nécessité de réduire les charges de fonctionnement de la Mutuelle, tout en permettant, par la mise en location de ces infrastructures, de générer des ressources et ainsi assurer la pérennité de la structure. En effet, explique M. Bazoum Mohamed, le nombre croissant de bénéficiaires de cette Mutuelle qui est de l’ordre de 48.738 à ce jour et les dépenses afférentes à leur prise en charge, imposaient de penser rapidement à un mécanisme d’autonomisation et d’autofinancement. Selon le ministre d’Etat, garantir une assurance santé pour autant de Nigériens aura assurément un impact sur la Couverture Santé Universelle (CSU) qui fait partie intégrante du Programme de Développement Economique et Social (PDES) 2017-2021. «C’est pour cela que nous soutenons la prochaine grande ambition de la Mutuelle GNN-PN qui est la création d’un Hôpital des Forces de Sécurités Intérieures» a-t-il soutenu.
Le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou, a présidé, le lundi 7 mars dernier au Centre d’Instruction de Zinder, la cérémonie solennelle de présentation au drapeau du Contingent 2021 composé de 1525 jeunes soldats. La cérémonie s’est déroulée en présence notamment du Gouverneur de la Région de Zinder, du président du Conseil régional, du Chef d’Etat-major des Armées, le Général de division Salifou Moudi, du Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, le Général de brigade Abou Tague, du Commandant de la zone de défense n° 3 de Zinder, le Colonel Nafiou Issaka, ainsi que de plusieurs invités.
Cette cérémonie intervient au terme d’une phase de formation initiale de combattant qui aura duré cinq (5) mois à l’issue de laquelle les jeunes recrues ont acquis des réflexes militaires et les aptitudes fondamentales nécessaires à l’exercice du métier des armes grâce à la détermination et au professionnalisme de leurs instructeurs.
Pour le ministre de la Défense Nationale, ces derniers sont aujourd’hui capables de prendre part, aux côtés de leurs anciens, à la mission de défense de la nation et de l’intégrité du territoire national. Aussi, au nom du Président de la République, Chef Suprême des Armées, il a félicité tous les responsables impliqués dans la chaine de formation ainsi que tout le personnel d’encadrement pour le travail admirable abattu avant de les exhorter à poursuivre et intensifier leurs efforts pour la formation des prochains contingents.
«A l’image du Centre d’Instruction de Tondibiah, l’Etat du Niger a consenti au profit du Centre d’Instruction de Zinder des investissements importants en vue d’assurer aux recrues les meilleures conditions de travail et d’hébergement», a assuré le ministre Alkassoum Indatou.
Au cours de cette année 2022, a-t-il ajouté, un troisième Centre, d’une capacité de formation initiale de 5000 militaires de rang sera ouvert à Keita, dans la région de Tahoua, ce qui relèvera la capacité de formation initiale à 8000 militaires de rang par an. La ‘’défense de la nation et de l’intégrité du territoire national, a insisté M. Alkassoum Indatou, exige de disposer des soldats bien formés, aptes au métier des armes, en nombre suffisant pour assurer la sécurité sur l’ensemble du territoire national’’.
Dans son intervention, le Chef de Bataillon Attikou Amadou Ibrahim a rendu un vibrant hommage à l’ensemble des cadres qui ont œuvré, jour et nuit, pour la ‘’transformation de ces jeunes venus des quatre coins du pays, en soldats appartenant à une même promotion, pour donner à ces jeunes recrues les rudiments nécessaires pour affronter leur vie future’’.
A l’endroit des jeunes soldats, il a exigé d’eux de cultiver les valeurs d’intégrité, de courage, de détermination et de loyauté envers la patrie pour la défendre partout, en tous lieux et en toutes circonstances. Il a enfin exprimé sa gratitude à l’ensemble de la hiérarchie militaire pour le soutien sans faille et permanent à l’endroit de ce nouveau Centre, signe de l’intérêt particulier accordé à la formation initiale des militaires.
Le public a apprécié les démonstrations produites par les jeunes soldats sur le maniement des armes, les techniques d’intervention opérationnelles rapprochées.
La fin de la cérémonie a été sanctionnée par un défilé militaire suivi de l’attribution des récompenses individuelles et collectives aux soldats qui se sont distingués pour leurs brillantes prestations au cours de la formation initiale.
Le ministre de la Défense Nationale, M. Kalla Moutari a assisté, vendredi dernier très tôt dans la matinée à la zone de défense N° 1, à la cérémonie de prière collective et de lecture de Saint Coran, organisée pour le repos des âmes des soldats nigériens qui ont défendu le pays jusqu'au sacrifice suprême et tombés sur le champ d'honneur. Cette prière collective est intervenue quelques jours après la mort de plusieurs éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) lors des attaques terroristes à Tiloa et à Wanzarbé (région de Tillabéri). On notait également la présence du Chef d’Etat major général des armées, le Général de corps d’armée, Seyni Garba et de plusieurs hauts responsables de la hiérarchie militaire du Niger. Après la lecture du saint Coran, les fidèles ont prié, dans la dévotion et le recueillement, pour le repos des âmes des disparus ainsi que pour la victoire éclatante des FDS sur les organisations terroristes.
A l’occasion de la journée mondiale du rein, AREVA Mines Niger a eu une pensée particulière à l’endroit des malades souffrant de pathologies rénales. En effet, ce matin le service néphrologie/hémodialyse de l’hôpital national de Lamordé (C.H.U) a servi de cadre pour la réception d’un don d’équipements biomédicaux en présence du Directeur de Cabinet du Ministre de la Santé Publique, du Directeur Général de l’Hôpital National de Lamordé ainsi que du responsable du service néphrologie/hémodialyse.
Le don d’équipements biomédicaux est composé de dix (10) concentrateurs d’oxygène ; dix (10) chaises roulantes, dix (10) civières ; cinq (5) tables d’examen, quinze (15) paravents ; trois(3) électrocardiographes ; cinq (5) aspirateurs ; dix (10) tensiomètres, cinquante (50) cartons de sets de soins et un (1) carton de sédaspir. Le coût est estimé à vingt deux (22) millions de francs CFA.
En réceptionnant le don, la conseillère du Ministre en charge de la Santé Publique a indiqué que les Militaires Italiens de la Mission Bilatérale de Soutien, sont à leur 2ème donation de Matériel Médical au Niger à la Maternité Issaka Gazoby de Niamey, grâce à une implication de leur département ministériel. Mme Massaoudou a rappelé que, la 1ère donation, en date du 14 janvier 2022, était composée de 1000 kits, ayant permis de réaliser 1000 actes chirurgicaux rentrant dans le cadre de la prise en charge des patientes au cours de la période de l’accouchement, des urgences gynécologiques, de la cancérologie et 1000 actes de soins de nouveau-nés.
La présente donation est composée des produits de premiers secours comprenant des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des solutés, de glucosé, des désinfectants, du matériel pour les pansements et masques, des gants chirurgicaux, des gels dermiques. « Ce matériel médical, indispensable pour le bon fonctionnement médical, permettra de soulager le personnel de la maternité Issaka Gazoby de Niamey et surtout d’améliorer la prise en charge des patientes et des nouveau-nés », a-t-elle déclaré avant de dire que cette activité cadre parfaitement avec le Programme de Renaissance du Niger, Acte III du Président de la République du Niger et de son Gouvernement.
En procédant à la remise du don, le commandant de la MISIN-Niger, Général Liberto Amadio, a tout d’abord rappelé que la MISIN est arrivée au Niger en 2018 conformément aux accords de coopération temporaire entre le gouvernement italien et celui du Niger pour soutenir et développer les capacités des FDS dans le cadre d’un effort conjoint de stabilisation et de lutte contre les trafics illicites et les menaces à la sécurité. Il a ensuite expliqué que les militaires de la MISN contribuent à construire un pont d’amitié qui relie l’Italie au Niger. Selon lui le matériel médical délivré a été fourni par des nombreux donateurs italiens, collecté et acheminé à Niamey grâce à la disponibilité de M. FOCCANI.
Quant à M. Roberto FOCCANI, il a indiqué que ce don est un signe de proximité et de solidarité envers le peuple nigérien, une collaboration qui va se poursuivre dans le temps. « Cette donation est faite en mémoire de ma fille Nazifa, décédée le 15 juin et longtemps hospitalisée dans un service de pédiatrie comme celui-ci après avoir tant souffert, comme souffrent beaucoup d’enfants nigériens atteints de maladies et pour lesquels nous souhaitons bonne chance », a-t-il regretté.
Auparavant, le Directeur Général de la Maternité Issaka Gazobi, Pr. Madi Nayama a, dans son adresse de bienvenue, remercié l’ensemble des partenaires de la Maternité Issaka Gazobi avant de souligner que ce matériel médical est indispensable pour le bon fonctionnement de son établissement. Il permettra également de soulager le personnel et surtout d’améliorer la prise en charge des patientes et des nouveau-nés. « Nous voudrions vous remercier au nom de l’ensemble du personnel de la maternité Issaka Gazobi de Niamey, des patientes et des nouveau-nés du Niger, ainsi que leurs familles qui continuent à nous faire confiance et tous les partenaires qui nous accompagnent dans nos tâches », a-t-il conclu.
L’ambiance était à la fête hier à l’Office national d’édition et de presse (ONEP). En effet, une cérémonie sobre mais pleine de symbole mais aussi et surtout de convivialité a été organisée hier matin pour honorer trois (3) agents de l’Office appelés à faire valoir leur droit à la retraite : à savoir M. Assane Soumana, Directeur de la Rédaction et des Centres régionaux, M. Amadou Boubacar, chef Service diffusion-routage, cession et abonnement, et Mme Zeinabou Gaoh Ousmane, journaliste. Cette cérémonie d’hommage, la première du genre à l’ONEP, est une initiative de la Directrice Générale, Mme Rabiba Aboubacar Bouzou, hautement appréciée, non seulement par les récipiendaires, mais aussi et surtout par l’ensemble du personnel.
Le moment était plein d’émotions. Un sentiment hybride abritait l’ensemble du personnel : il y’a d’une part la joie d’honorer ces hommes et ces femmes qui ont brillé par leur dévouement au travail, et d’autre part la peine de se séparer d’avec tous ces doyens si attachants. La cérémonie, qui s’est déroulée en présence du président du Conseil d’Administration de l’ONEP a débuté par la présentation des récipiendaires.
Par la suite, la Directrice générale de l’ONEP, dans un discours plein d’émotion, a rendu un hommage aux nouveaux retraités. «Nous sommes réunis ce matin pour rendre un hommage mérité à des hommes et des femmes qui, durant au moins 30 ans de service, ont contribué à faire de l’ONEP, ce qu’il est aujourd’hui. Une entreprise de presse respectée pour son sérieux dans le travail, sa contribution de qualité à l’information et la sensibilisation des citoyens ; à la promotion des valeurs nationales, des actions de développement et à la vulgarisation des politiques publiques», a déclaré Mme Rabiba Aboubacar Bouzou.
Pour la DG de l’ONEP, si l’office a jusqu’ici accompli ses missions avec succès, c’est aussi parce que l’ONEP a eu la chance d’avoir au sein de son personnel, des agents compétents et consciencieux. «Abnégation, loyauté, sens élevé du service public, telle était leur boussole au cours de leurs longues carrières», a-t-elle précisé. Aussi, a-t-elle réaffirmé toute la reconnaissance de l’Office tout en soulignant l’admiration que suscitent ces valeureux agents. «Chers doyens, sachez que nous sommes fiers de ce que vous avez accompli. (…) Nous ne vous oublierons jamais ! Du reste, je profite de ce moment solennel pour inviter la jeune génération à s’inspirer de votre expérience pour entretenir la flamme que vous avez allumée et porter toujours plus haut et toujours plus loin l’image positive de l’ONEP. Après tout, seul le travail est la clé du succès», a ajouté Mme Rabiba Aboubacar Bouzou, avant de souhaiter une longue et heureuse vie après la retraite.
Après la remise des témoignages aux trois récipiendaires, des cadeaux leur ont été également remis par leurs collègues visiblement attristés de les voir partir. En effet, comme l’a si bien souligné la DG de l’ONEP, les années de collaboration avec leurs collègues ont créé des amitiés, des complicités et beaucoup d’attachement au point où beaucoup d’entre eux se sont sentis quelque peu attristés, pour ne pas dire malheureux.
Très touchés et émus par ce geste, les récipiendaires n’ont pas caché leur joie et leurs émotions. «Pour mon cas précis, ce geste me conforte dans la conviction qui m’a toujours animé sur le fait que je n’ai pas eu tort de rester fidèle à cette boîte et de lui consacrer l’essentiel de ma vie, de mon temps et de mon énergie, souvent au détriment de ma famille biologique. Avec tous honneurs à nous rendus aujourd’hui, je peux vous dire que ce n’est pas de tout regret… », a écrit M. Assane Soumana, dans le groupe Team ONEP, un groupe professionnel exclusivement réservé aux agents de l’ONEP.
Celui que tous les agents appellent affectueusement par le sobriquet de ‘’DR’’ et animateur de la célèbre rubrique ‘’L’air du temps’’ publié chaque vendredi dans l’hebdomadaire ‘’Sahel Dimanche’’ a plus de trente ans de service à l’ONEP. Ni son âge, ni la responsabilité ou sa fonction n’ont créé une quelque barrière entre lui et tous les autres agents travaillant sous sa coupe. Sa collègue Zeinabou Gaoh, que beaucoup de collègues appellent affectueusement Tantie Abou pour sa générosité, était tout aussi émue. Quant à leur doyen Amadou Aboubacar, il s’est dit très honoré après 39 ans de service à l’ONEP, avant d’appeler la génération actuelle à maintenir ce climat de solidarité et de fraternité.
La cérémonie a pris fin avec une collation et une longue séance photo qui en dit long sur l’attachement de tout le personnel à ses anciens qui quittent l’office après de si longues années de bons et loyaux services.
Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga a procédé, hier matin, à son cabinet, à la remise d’un témoignage de satisfaction à la Directrice Régionale d’Oxfam pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mme Sidi Assalama Dawalack. A travers ce geste le Médiateur de la République a voulu rendre un hommage à cette dame et à son institution pour tous les efforts en faveur des personnes vulnérables au Niger. C’était en présence de plusieurs collaborateurs des deux personnalités.
A cette occasion, le Médiateur de la République a tenu à rendre un grand hommage à Mme Sidi Assalama Dawalack pour sa nomination au prestigieux poste de Directrice Régionale d’Oxfam. «Nous avons voulu par ce geste vous rendre hommage. Parce que nous savons s’agissant de ces postes, régionaux comme internationaux, peu de nigériennes y accèdent», a déclaré le Médiateur de la République, sans oublier de lui transmettre les remerciements de son cabinet et du personnel de son institution. Me Ali Sirfi Maiga a par ailleurs saisi cette occasion pour féliciter le staff d’Oxfam pour sa bonne collaboration aux cotés de Mme Sidi Assalama Dawalack, «parce que derrière un patron qui gagne, il y’a toujours une équipe dynamique», a-t-il ajouté.
Le Médiateur de la République a rappelé qu’il y a environ deux mois un mémorandum d’entente avec comme fondement la défense des personnes vulnérables, la bonne gouvernance, la démocratie, l’Etat de droit, la solidarité, la transparence et la dignité a été signé entre son institution et OXFAM. C’est pourquoi, Me Ali Sirfi Maiga a rassuré la Directrice que toutes les dispositions seront prises et qu’il ne ménagera aucun effort pour la promotion et le respect de toutes ces valeurs et principes.
Le ministre de la Santé publique, Dr. Idi Illiassou Maïnassara, a officiellement réceptionné, des mains du Représentant résident de la JICA au Niger, le patrimoine matériel et de formation laissé par feu Dr. Yuzo Tanigaki, décédé le 6 mars 2017 à Tessaoua. C'est un inestimable héritage que le défunt a laissé à la population nigérienne qui viendra renforcer le système de soin et contribuer ainsi à l'amélioration de la santé de la population. La cérémonie s’est déroulée, jeudi dernier, en présence des cadres du ministère et des proches du défunt.
Dr. Yuzo Tanigaki a laissé derrière lui un patrimoine constitué entre autres du centre pilote de chirurgie rurale de Tessaoua d'une capacité d'hospitalisation de 115 lits bâti sur plusieurs hectares ; d'une dizaine de logements à but d'habitation ; de 3 véhicules ; de divers matériels et équipements médicaux ; de divers matériels, mobiliers et ustensiles à usage domestiques ; de matériel d'exploitation, etc. Il y a également le domaine de la formation, de l'encadrement et du social.
Après avoir observé une minute de silence à la mémoire du disparu, le ministre de la Santé Publique a dit que cet événement constitue le vœu d'un grand homme, ami du Niger et de ses ayants droit. Dr. Idi Illiassou Maïnassara a ensuite fait un bref parcours du médecin japonais émérite que fut le Dr Yuzo Tanigaki qui repose désormais à Tessaoua conformément à sa dernière volonté, tout comme sa défunte épouse, Mme Shizuko Tanigaki, décédée en 1999.
Né en 1941 à Kyoto au Japon, feu Dr YuzoTanigaki est arrivé au Niger en janvier 1979 en tant que médecin industriel d'une compagnie pétrolière. A partir de 1982, il travailla pendant une dizaine d'années à l'Hôpital National de Niamey comme médecin expert de la JICA avant de s'installer à Tessaoua. Cette ville était trop aimée par Docteur Tanigaki qui avait préféré y passer le restant de sa vie et souhaité y être enterré. « Dr Tanigaki a consacré plus de 36 années de sa vie à la cause des populations nigériennes en mettant à leur disposition tout son savoir-faire médical » a déclaré le ministre de la Santé publique. Dr Tanigaki a effectua plus de 1000 interventions chirurgicales par an rendant ainsi accessibles les soins chirurgicaux à toutes les couches de la population, notamment les plus défavorisées. Il y avait entre lui et ses patients une réelle complicité et une espèce de familiarité exemplaire qui faisait de lui une personne d'une grande estime. Ceci lui valut plusieurs prix humanitaires au Japon.
Après 10 jours de formation en technique de lutte contre le terrorisme par les experts et instructeurs américains, 18 éléments des Forces de défense et de sécurité issus notamment de la Police nationale, de la Garde Nationale, de la Gendarmerie Nationale et ainsi que des éléments de la sécurité de l’Ambassade des Etats Unis ont reçu leur certificats de fin de formation. C’était au cours d’une cérémonie organisée hier matin par l’ambassade des Etats Unis d’Amérique en présence du Directeur du groupement d’intervention de la Police Nationale (GIPN), du représentant de la Garde Nationale et celui la Gendarmerie Nationale.
A cette occasion, le responsable de sécurité de l’Ambassade des Etats Unis, M. Horacio Ortega, a indiqué que « des initiatives de formation comme celles qui sont orientées précisément à développer notre plus récent groupe de formateurs et experts en la matière est juste un autre exemple du bon partenariat que nos deux nations partagent dans l’intérêt commun de la sureté et de la sécurité ». Ce programme initié depuis 2014, a-t-il poursuivi, s’inscrit dans le cadre de la réponse de l’ambassade des Etats Unis au défi sécuritaire et de lutte contre le terroriste. « C’est mon espoir qu’en mettant l’accent sur le développement des instructeurs, ce programme versera des dividendes aux organismes nigériens d’application de la loi pendant de nombreuses années à venir », a-t-il dit.
M. Horacio Ortega a ajouté que ce cours de neuf jours est essentiel pour faciliter les futures formations. C’est aussi un cadre de partage des meilleures pratiques de l’Amérique dans l’enseignement de l’application de la loi. « Je félicite les officiers qui ont suivi cette formation et les exhorte à utiliser les compétences nouvellement acquises pour aider à former leurs collègues et la nouvelle génération de dirigeants », a-t-il ajouté.
La Première Dame Hadjia Aissata Issoufou Mahamadou, marraine du Salon international de l’artisanat pour la femme (SAFEM) a présidé, le samedi 7 décembre 2019 à l’hôtel Gaweye de Niamey, la soirée de gala consacrée à la remise des prix aux lauréats de la 11ème édition du SAFEM. Au total 88 œuvres concernant six (6) domaines d’activités ont été présentées et évaluées. Le grand prix de la 1ère Dame doté d’une enveloppe de 2.000.000 fcfa, a été remporté par l’Association pour le Lait de Niamey. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre du Tourisme et de l’Artisanat M. Ahmed Boto, de l’Ambassadeur du Sénégal au Niger, des députés, des membres du gouvernement et de plusieurs personnalités et invités.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat a rendu un grand hommage aux artisanes pour leur participation massive à cette 11ème édition. M. Ahmed Boto a, au nom du Gouvernement et de la 1ère Dame, salué la qualité de l’organisation et des conditions de la tenue de cette 11ème édition. Le ministre Ahamed Boto a, par avance, félicité les lauréats pour leur sélection et pour la qualité des œuvres présentées à cette édition. La 11ème édition du SAFEM s’est très bien déroulée et est caractérisé par des échanges prolifiques, des affaires et de partage entres les promoteurs et les partenaires et investisseurs.
Avant de proclamer le résultat le jury international composé de Six (6) personnalités, présidé par M. Dramane du Burkina Faso a souligné avoir reçu 88 œuvres issues des domaines d’activités suivants : la maroquinerie, la vannerie, le textile, le cosmétique, la poterie et l’agroalimentaire. Après l’évaluation, l’examen et la notation des différentes œuvres, les prix ont été attribués par domaine.
Le Président de la République, Chef de l'État SE Mohamed Bazoum a reçu, hier dans l'après-midi, au palais de la présidence, les lauréats du concours de projets numériques ‘’E-takara’’. Après une série de présentations des meilleures startups, le Chef de l'État a procédé à la remise du premier prix dit «Prix du Président de la République» d’une valeur de 20.000.000 FCFA au geek de l'année, le promoteur de la startup Direct-Resto, M. Tahirou Hama Djibo. Par la même occasion, le lauréat du prix Union Européenne de la catégorie juniore a présenté son prix au Chef de l’Etat. La cérémonie s'est déroulée en présence notamment du Directeur général de l’Agence nationale pour la société de l'information (ANSI), des responsables des centres incubateurs, et des anciens lauréats E-takara.
En honorant la traditionnelle remise des prix, le Président, Mohamed Bazoum encourage l'entrepreneuriat numérique au Niger que l'ANSI est en train de booster depuis 2017, à travers l’organisation du concours national E-takara. En effet, chaque année, dans chacune des huit régions de notre pays, les jeunes sont appelés à proposer des idées ou des projets innovants à caractère digital. Après présélection, les organisateurs de la compétition trient sur la base de la pertinence, de la faisabilité et de l’innovation, les meilleurs projets afin de les primer et les accompagner en incubation d'un an. En plus du Prix du Président de la République, il y'a, entre autres, le prix du Président de l'Assemblée Nationale, le prix du Premier ministre, le prix du meilleur projet féminin, le prix du public, etc. Depuis 2019, le concours s'est ouvert à une deuxième catégorie (Junior) pour les plus jeunes.
«Direct-Resto est une plateforme technologique qui met en relation les consommateurs, c’est-à-dire vous et moi, et une liste de sélection des restaurants et fast-foods, en garantissant un certain niveau de qualité et d’hygiène», indique le porteur du projet primé par le Président de la République. M. Tahirou Hama Djibo explique que pour bénéficier du service de sa plateforme, il suffit d’abord de télécharger l’application. Une fois installée sur son smartphone, l’intéressé a accès à la liste des restaurants ainsi que leurs menus respectifs. Après commande, la personne est géo localisée et reçoit la livraison, avec la possibilité de suivre le livreur sur la carte. «Direct Resto est en train d’évoluer. Bientôt, nous allons intégrer des supers marchés. Ce qui va permettre aux utilisateurs de faire des achats sans se déplacer. Nous allons aussi lancer ce que nous appelons Commandes Internationales qui consisteront à ce que la personne puisse, depuis n’importe quel pays au monde, se connecter et faire des commandes pour ses proches, qu’ils soient à Niamey, à Zinder, ou encore au village», a-t-il ajouté, soulignant le potentiel financier important de sa plateforme.
«Le président de la République, Chef de l’Etat l’a dit, nous sommes un pays qui regorge de talents, un pays où si la possibilité est donnée à nos jeunes, que ce soit les plus jeunes, comme dans le cadre de E-takara junior ou les moins jeunes à l’image des lauréats de la catégorie séniore, nous en serons éblouis», a confié le directeur général de l’ANSI, M. Ibrahima Guimba Saidou. Au regard des types et de la qualité des projets innovants des lauréats 2021, le directeur de l’ANSI s’est réjoui de la prouesse de la jeunesse nigérienne. Lesdits projets sont surtout axés dans le domaine de l’éducation, celui de la santé et bien d’autres, en droite ligne avec l’agenda du président de la République. «Le président a encouragé toutes les parties prenantes, à commencer par les candidats, à s’investir. Il a promis de mettre tout en œuvre, pour que ces projets soient accompagnés et surtout pour qu’on puisse créer un environnement encore beaucoup plus favorable», a-t-il expliqué, convaincu de l’existence des talents et de l’ingéniosité à valoriser.
Après quatre années, le concours est cependant appelé à s’améliorer, notamment dans l’aspect suivi des projets, de l’incubation jusqu’à leur réalisation, afin que l’entreprenariat des jeunes soit une réalité plus concrète. «Il y’a des progrès à faire, le président de la République et le gouvernement, bien entendu, sont entièrement derrière cette initiative. La balle est dans notre camp maintenant, à nous de ne pas faire en sorte que l’espoir placé en nous soit vain. Et tous les organisateurs: ANSI, CIPMEN, Maison de l’Entreprise, Agence Mougani et les partenaires, nous devons redoubler d’efforts», reconnait M. Ibrahima Guimba Saidou.
En effet, les prix sont sensés permettre aux lauréats de développer leurs projets. «Ce sont des montants qui sont très conséquents. Les 20.000.000FCFA ne sont pas remis en espèces immédiatement au promoteur, pour éviter une mauvaise utilisation. Le principe d’E-takara est que les ressources soient mises dans un compte créé à double signature pour tout décaissement. Il y’a la signature du porteur de projet et la nôtre. Nous prenons les dispositions pour que les ressources ne soient pas mal utilisées. Il y’a un contrat qui est signé avec l’incubateur CIPMEN, afin qu’au courant de l’année, un travail soit fait et validé par nous tous et au fil des étapes, les ressources sont mises à la disposition», a précisé le directeur général de l’ANSI.
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a présidé, le vendredi 10 mars dernier à Niamey, une cérémonie de remise de diplômes aux magistrats de la 3ème promotion et aux cadres de l’administration pénitentiaire de la 1ère promotion formés à l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN). Ils sont quarante-sept (47) nouveaux magistrats, quarante-quatre (44) inspecteurs et quatre-vingt-huit (88) contrôleurs à avoir reçu leur parchemin. La cérémonie s’est déroulée en présence du président de la Cour des Comptes, Pr Oumarou Narey, du directeur général de l’EFJN, M. Ibrahim Abdou et de plusieurs invités.
Dans son propos liminaire, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a souligné que cette cérémonie marque la fin des formations de la troisième promotion de la section Magistrature et de la première promotion de la section Administration pénitentiaire de l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger. «Elle fait partie, en effet, des traditions judiciaires abandonnées que nous avons voulu restaurer pour donner de la visibilité aux efforts du Gouvernement en matière de formation du personnel judiciaire pour d’une part renforcer les capacités de la justice en ressources humaines, et d’autre part, améliorer ses performances notamment dans le traitement des différents contentieux. Elle symbolise également l’heureux aboutissement des efforts que vous, magistrats et cadres de l’Administration pénitentiaires, avez fournis en vue de la réussite de vos études, j’allais dire l’aboutissement d’un processus qui se clôture par la remise de diplômes aux récipiendaires», a-t-il dit.
S’adressant aux récipiendaires, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux leur a notifié qu’ils embrassent une fonction noble mais délicate, une fonction dont l’apprentissage s’accompagne nécessairement de sensibilisation aux problématiques socio-économiques et aux adaptations culturelles au milieu social dans lequel ils sont appelés à évoluer. «Dans le même esprit, à l’heure où vous commencez votre carrière de magistrat, je voudrais vous rappeler qu’en plus du savoir-faire et du savoir-être que vous devez cultiver, vous devez en tout temps et en tout lieu respecter la déontologie du métier et le principe d’indépendance qui est lui-même indissociable de votre rôle de gardien des libertés. A l’endroit des cadres de l’Administration pénitentiaire, je tiens tout d’abord à leur souhaiter la bienvenue dans la «maison Justice». Car, c’est la première fois que notre pays se dote d’un corps spécialisé de l’Administration pénitentiaire qui a vocation à remplir les missions de gestion et d’administration des établissements pénitentiaires», dixit M. Ikta Abdoulaye Mohamed.
En somme, le Garde des Sceaux appelle ces nouveaux magistrats et agents de l’Administration pénitentiaire à faire preuve, à l’occasion de leurs fonctions, d’esprit d’initiative pour créer les conditions d’une meilleure réinsertion des détenus. En estime-t-il, il y a une vie après la prison et les établissements ne peuvent plus continuer à demeurer dans le statut de la détention au sens strict qui n’offre aucune perspective de resocialisation vouant le post-carcéral à l’échec. «Votre attention doit être également portée sur le respect de la sécurité en détention car la prison ne constitue plus un havre de paix et le Ministère de la Justice conscient de cette situation, s’emploiera à vous accompagner en mettant tout en œuvre pour rendre effectifs les objectifs qu’il s’est fixés dans sa politique sectorielle notamment dans sa composante pénitentiaire», a-t-il ajouté.
Auparavant, le directeur général de l’EFJN, M. Ibrahim Abdou a rappelé que, depuis sa création en novembre 2015, l’EFJN a formé 113 magistrats, 44 inspecteurs, 88 contrôleurs et 200 surveillants de l’administration pénitentiaire.
Le ministre de la défense nationale, M. Alkassoum Indatou, a présidé, hier matin à Tondibiah, la cérémonie solennelle de triomphe de la 16ème promotion d'élèves officiers d'active, dénommée promotion Capitaine Habiboulaye Zakaria Karimoune. L’événement qui s’est déroulé notamment en présence du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, et du Chef d’Etat-major des armées ainsi que des hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) marque la fin d'un cycle de deux années de formation et la remise des galons de sous-lieutenant à 71 Elèves Officiers de la promotion composée de 56 nigériens dont une fille et 15 venus du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée, du Sénégal, du Tchad et du Togo.
Cette promotion d'une moyenne d'âge de 26 ans, a intégré I‘Ecole de formation des Officiers des Forces armées Nigériennes (EFOFAN) le 4 octobre 2019. Au bout d’une formation axée sur les volets militaire, physique-sportif, moral et renforcement du caractère, les élèves viennent ainsi de porter leurs premières épaulettes qui, pour eux, symbolise le poids du devoir et la farouche responsabilité reposant désormais en permanence sur leurs épaules, à titre de meneurs d’hommes résilients et efficaces au combat. Sous une pluie battante, en présence de leurs parents, amis et proches venus nombreux, le moment était plein d’émotion, dans une ambiance rythmée des traditionnels honneurs militaires, pour les jeunes officiers qui intègrent solennellement nos forces armées dans le contexte complexe de la lutte contre le terrorisme.
Dans son adresse à cette occasion, le Commandant de l’EFOFAN, le Colonel Abdoulkadri Amadou Daouda, a rappelé aux récipiendaires qu’être officier n'est pas qu'un métier. « C'est aussi et surtout un choix de vie, un choix qui exige d'être constamment au service de la mission et de ses subordonnés, au rythme d'ailleurs du code d'honneur et des valeurs de notre école », leur a-t-il lancé avant qu’ils répètent après lui le slogan « patrie-loyauté-sacrifice ». Il ajoute qu’un officier est un chef vers lequel tous les regards se tournent dans les moments difficiles et la particularité du métier lui exige l'aptitude de rester serein, épanoui et rayonnant dans des milieux aussi hostiles, rustiques que déstabilisants. C'est essentiellement dans le cadre de cette responsabilité farouche de meneur d'hommes au combat que les jeunes officiers prêteront le serment, peu après, devant Dieu et devant les hommes, « de servir avec honneur et fidélité et d'être fiers d'appartenir à cette catégorie privilégiée de citoyens capables de servir jusqu'au sacrifice suprême », a indiqué le ColonelAbdoulkadri Amadou Daouda. Il souligne que sur les théâtres des opérations, les officiers sont appelés à être décisifs et prompts, disant qu’ils n’auront pas « le droit de ne pas pouvoir et encore moins celui de ne pas savoir », puisque l’école leur a donné les outils fondamentaux nécessaires.
A l’entame de son discours, le ministre de la Défense nationale, M. Alkassoum Indatou a transmis au Chef d'Etat-major des Armées, au Commandant de l'Ecole ainsi qu'à tout le personnel d'encadrement de l’EFOFAN, les sincères félicitations de SE Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef Suprême des Armées, pour tous les efforts déployés dans le cadre de la formation initiale des Officiers, assurée avec dévouement, afin de disposer de chefs militaires compétents. « En effet, c'est au sein de cette Ecole que le métier d'officier, l'art d'être chef, et ses indissociables valeurs intemporelles d'honneur, de patriotisme, de courage et de discipline sont inculquées à ceux qui se destinent à la défense obstinée du territoire et à la protection résolue du Peuple Nigérien », a soutenu le ministre Alkassoum Indatou qui réitère la ferme volonté du gouvernement à poursuivre les efforts d'investissements pour améliorer davantage le cadre de vie et de travail du militaire.
A titre d’opérations dans lesquelles pourraient être déployés les nouveaux sous-officiers, le ministre a cité Almahaou, Saki 2, Fassa et Yarti dans la Région de Tillabéri; Damissa dans la Région de Dosso; Shara dans la Région de Tahoua; Faraouta Boushia dans la Région de Maradi; la FMM en Secteur 4 dans la région de Diffa. A cet effet, il les appelle à faire preuve de compétence et de discipline.
Le ministre de la Défense nationale les a exhortés, enfin, à faire preuve de courage, d'abnégation, de sacrifice et de professionnalisme aux côtés des autres Forces de Défense et de Sécurité pour le triomphe de la paix et de la quiétude sociale.
Le directeur général de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN), le Colonel Sidi Mohamed a réceptionné hier matin à Niamey, un don de cent (100) tonnes de mil offert par le consul honoraire du Niger à Koumassi au Ghana, M. Bachir Agali Madou. Il s’agit à travers ce don de renforcer le stock de la réserve alimentaire stratégique et garantir la souveraineté de l’Etat du Niger en matière de sécurité alimentaire.
A cette occasion, le directeur général de l’OPVN a, au nom du gouvernement et du peuple nigérien, remercié le généreux donateur pour cet acte hautement patriotique. « A partir du 26 juillet, nous ne tendrons plus la main à personne. C’est ça le Niger que nous voulons, qui se fera avec des Nigériens dignes et patriotes. Ce don servira à renforcer nos capacités pour une indépendance alimentaire », a-t-il martelé.
Le Colonel Sidi Mohamed a rappelé que l’OPVN est un outil d’indépendance alimentaire mis à la disposition du peuple nigérien. C’est un office qui appartient à tous les Nigériens. « Et nous demandons officiellement aux Nigériens d’emboiter le pas au consul honoraire qui est un patriote, et qui a montré que les Nigériens feront tout pour les Nigériens », a-t-il souhaité.
Quant à la représentante du consul honoraire, Mme Fati Hamed, elle a fait savoir que cette donation reflète la conviction profonde que la solidarité est la clé de la préservation de la patrie bien aimée, dans cette période où la solidarité nationale est plus cruciale que jamais. Ce soutien substantiel est fait pour renforcer le tissu social. « Nous allons continuer à avancer main dans la main, guidés par la détermination commune à préserver et à promouvoir les valeurs qui définissent notre unité nationale. Nous espérons qu’avec le temps, nous puissions encore apporter d’autres contributions afin de marquer notre engagement pour les différents besoins du peuple nigérien», a-t-elle conclu.
La 11ème session de l’examen unique de certification en santé se tiendra très bientôt dans l’ensemble du pays. En prélude à cet examen, le secrétaire général du ministère de la Snté publique, de la Population et des Affaires sociales, M. Ranaou Abaché, a procédé à l’installation officielle du comité d’organisation. L’organe dont il est le président aura quarante-cinq jours pour mener à bien la mission qui lui est confiée. L’ensemble des écoles et instituts publics et privés de santé présentant des candidats participera à cet examen.
L’examen unique de certification en santé, a affirmé M. Ranaou Abaché lors de la cérémonie d’installation, permet de relever les défis et d’améliorer la qualité de la formation initiale en santé au Niger. C’est l’aboutissement, selon lui, d’un long processus engagé par le ministère de la Santé publique depuis 2001. «L’analyse de la situation effectuée au cours de plusieurs ateliers et séminaires organisés par notre département ministériel a en effet révélé des disparités considérables entre la formation reçue et la pratique sur le terrain. Pour réduire cet écart qualitatif en matière des ressources humaines, notre pays a initié une harmonisation des programmes qui a débouché sur l’organisation de la première session de l’examen unique à l’échelle du pays en 2011», a-t-il dit.
Le Secrétaire général du ministère en charge de la Santé publique qui préside aussi le comité installé, a indiqué que cette démarche novatrice introduite dans le système de formation initiale du Niger a pour finalité «l’application des règles de qualité dans les enseignements, l’harmonisation des conditions d’accès aux filières de formation, la dénomination des diplômes délivrés ainsi que leurs équivalences, la durée de la formation et les contenus des programmes». Elle s’inscrit également, a-t-il ajouté, dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la conférence des ministres de la santé de la CEDEAO, notamment celles relatives à l’harmonisation des programmes de formation en santé.
Au sortir de la cérémonie d’installation, le directeur des études de l’Ecole nationale de santé publique de Niamey (ENSP Damouré Zika) a salué les améliorations apportées par l’examen unique de certification en santé dans la manière d’apprendre des étudiants et dans celle de conduire la formation par les écoles et les formateurs. Pour M. Boubacar Tchiombiano, ce sont ces points qui ont surtout contribué «à amener un éveil de conscience dans la gestion des dossiers, des classes, des étudiants et dans la gestion de notre système, pour pouvoir le doter de personnels compétents, qualifiés et disponibles en mesure d’assurer des soins de qualité au bénéfice de la population». Il se félicite aussi de l’avance prise par le Niger dans le domaine, ce qui pousse d’autres pays à venir s’inspirer de ce qui se fait sur place.
Qui peut se rappeler combien de fois, jouant au constructeur impénitent avec des populations, des gouvernements, en grande pompe, sont allés, pour la pose de la première pierre de ce chantier structurant, vieux rêve qu’aucun gouvernement, depuis ceux qui se sont succédé à partir de la conférence nationale, n’a été capable de réaliser au bonheur des populations lasses d’attendre l’impossible infrastructure. Cependant, si le régime de la 5ème République du président Tandja Mamadou a eu le mérite d’avoir relancé le programme jusqu’à boucler son financement, comme il l’avait réussi également pour le pont de Farié qui traine aussi, il faut relever le peu de sérieux des gouvernements qui se sont succédés, qui, après Tandja, pour soigner leur image dans le pays en général et dans la région en particulier, partaient aussi par populisme, pour d’autres poses de première ( ?) pierre pour le même ouvrage. La transition de Salou Djibo s’était offert cette fantaisie, comme l’avait fait le président Issoufou Mahamadou, grand bâtisseur et grand timonier des temps modernes qui, apprend-on ces derniers temps, doit encore retourner ce mardi 26 mars 2019 à Kandadji, inlassable, pour relancer les travaux du barrage, comme si le projet n’a existé que pour de telles cérémonies décidément interminables, pour ne pas se lasser d’inaugurer des chrysanthèmes.
D’ailleurs, l’on se demande pourquoi, ces derniers temps, l’homme court dans le pays, pour suivre des chantiers ? Est-ce pour faire comprendre aux Nigériens qu’il travaille, notamment à leur bonheur ? Une oeuvre d’intérêt général n’a pourtant pas besoin d’être louée : ceux à qui elle profite, par gratitude, le savent, et savent vous le rendre, pour la graver dans les marbres de l’histoire. Inutile donc de la célébrer. Le peuple sait mieux le faire. Les grands architectes, construisent, et les temps – l’Histoire – amplifiera leur nom au travers des générations, traversant la postérité jusqu’à l’éternité.
Pourquoi donc se fatiguer d’être son propre louangeur ?
La chasse était jadis une activité pratiquée au Niger et un peu partout en Afrique. Cette activité et la cueillette permettaient de subvenir à certains besoins alimentaires. Maitres de la brousse, les chasseurs possèdent des connaissances, des techniques de la géomancie et le secret des plantes. Beaucoup d’entre eux sont des guérisseurs traditionnels. Les chasseurs traditionnels sont des dépositaires des traditions ancestrales. Ils sont sollicités pour des soins particuliers.
Vêtu d’un boubou et portant un gros sac en cuir en bandoulière, Elh Amadou Garhanga de Tahoua, un vieux chasseur de 78 ans décrit avec nostalgie les temps des campagnes de chasse. Initié dans cette activité par ses parents depuis les années 1958, il se rappelait qu’ils marchaient à pieds, de Tahoua jusqu’à Say pour chasser. « Nous étions à Say lorsque Djibo Bakary a remporté les élections, nous avions tué 9 lions. L’année qui a suivi nous sommes allés à Tombouctou pour tuer d’autres lions puis au Burkina. Maintenant, je pars au Cameroun au Tchad pour la chasse. C’est notre métier », a-t-il dit. « Dans la forêt du Cameroun où nous partons chasser, nous prenons une autorisation de chasse de 4 mois, que nous payons par groupe de dix chasseurs à trois millions. Ce qui nous donne le droit et la liberté de chasse dans la zone. Néanmoins c’est règlementé et chaque semaine les agents des services des eaux et forêts sillonnent la forêt pour voir si nous sommes en train de respecter les consignes et si nous respectons toutes les règles », a-t-il ajouté.
Là-bas, a poursuivi Elh Amadou, ils ne font que la chasse, c’est une fois rentrés au pays qu’ils s’adonnent à la médecine traditionnelle, vendent des remèdes. Pour chasser ils utilisent un arc et des flèches, et en une seule tentative ils arrivent à abattre l’animal, a dit Elh Amadou tout en précisant que tout animal de la brousse est objet de chasse à l’exception des éléphants qui sont protégés. « Nous tuons le lion ; la peau du lion peut se vendre jusqu’à deux millions et nous vendons aussi les antilopes », a-t-il ajouté.
Elh Amadou a, par ailleurs, expliqué qu’ils utilisent des graisses animales, dont celles du lion, pour fabriquer des pommades servant à soigner les fractures et les rhumatismes ; elle sert aussi à soigner certaines formes de folie ou possession et d’autres maladies.
Elh Amadou a noté également que la population fait recours à eux dans la lutte contre l’impuissance des hommes et l’infertilité des femmes ainsi que pour favoriser la bonne venue du lait pour les femmes. Ces domaines ont longtemps constitué leurs fonds de commerce. Cependant, la pratique des soins imposait certains codes, a-t-il précisé, aucune avance ne pouvait être réclamée pour les soins. Ce n’est qu’après guérison que le patient payera en espèce ou en nature.
Abdoulaye Djibo appélé Sarkin Mahalba (chef chasseur), originaire de Kornaka région de Maradi, département de Dakoro est un chasseur qui a débuté cette activité depuis son plus jeune âge, mais aujourd’hui il s’est reconverti en guérisseur traditionnel.
«Nous avions hérité cette activité de nos ancêtres ; notre but c’est de léguer cet héritage à nos enfants car nous ne voulons pas que cette tradition s’arrête à notre niveau. C’est pourquoi j’ai initié mon enfant âgé de 10 ans malgré qu’il soit écolier. Toutefois, il participe à cette activité pendant les congés ou les vacances », confie Abdoulaye Djibo Sarkin Mahalba.
Lors de la chasse, a expliqué Sarkin Mahalba, ils abattent certains gibiers mais ils gardent aussi d’autres en vie tels que les antilopes, gazelle, autruche pour les vendre auprès des gens aisés. Ils collaboraient avec les forestiers qui leur expliquent les animaux à chasser et ceux dont la loi n’autorise pas la chasse.
Avant, rappelle-t-il, l’activité se pratiquait facilement. « Nous partons vers Diffa et vers le Burkina Faso mais aujourd’hui compte tenu de la situation sécuritaire ainsi que la déforestation, nous ne partons plus. En plus les espèces animales s’éloignent ou quittent les endroits où il y a les bruits des fusils », explique-t-il.
De nos jours, privé de production de viande séchée et autres graisses tendons, musc, bile, peaux, dents, cornes pour les amulettes et talisman, Abdoulaye, doit se contenter de ce qui se collecte en brousse sous forme végétale, racines écorces et autres simples splantes. Le pouvoir, les remèdes de protection contre les envoutements et les attaques de l’esprit des animaux abattus et de tous les esprits de la brousse ont survécu à la disparition des gibiers.
En effet, pour Abdoulaye Djibo, ces connaissances répondent à la fois à une demande accrue de protection occulte et à un retour vers des formes de traitement des maladies par les plantes face au coût et l’inefficacité souvent de certaines médications modernes.
Ainsi, a expliqué Abdoulaye Djibo, c’est à travers des fêtes annuelles, comme la fête du 18 décembre, ou autre rassemblement que les chasseurs montrent leur savoir-faire et donnent l’occasion au public de découvrir quelques survivances d’antan par rapport à la chasse comme acte de bravoure. « Un chasseur n’est pas un être vulgaire mais plutôt un personnage courageux au service de la société, tout en précisant que tout chasseur est un invulnérable (in taouri) », dit-il.
S’agissant de son activité de guérisseur, il affirme que lors des grandes rencontres ou fêtes, ils exposent leurs produits traditionnels. Ils collaborent aussi avec les services de santé en ce qui concerne certaines maladies dans des situations qui nécessitent leur intervention. « Nous donnons des médicaments contre les esprits qui empêchent les femmes de se marier ou les ‘’génies tchatcheurs’’», précise-t-il.
Par ailleurs, Abdoulaye et ses compagnons mènent aussi une lutte contre ceux qui se disent guérisseurs traditionnels à travers le contrôle des papiers qui attestent qu’ils le sont réellement. « Notre organisation leur donne l’autorisation, une sorte de laisser passer pour exercer leurs activités dans la limite du temps convenu. Les guérisseurs sont des gardiens de nos traditions et sont reconnus comme tel car ils exercent cette activité bien avant la modernité », indique-t-il.
Officier supérieure, le Chef d’Escadron Zeinabou Seydou est une image forte de la femme au sein des Forces de défense et de sécurité au Niger. En 26 ans de service sous le drapeau, elle a été pratiquement de tous les grands combats des deux dernières décennies visant à relever les défis sécuritaire dans le pays. Une persévérance dans la recherche de l’excellence qui lui vaut aujourd’hui d’occuper le poste stratégique de Directrice des renseignements et des opérations au sein de la Gendarmerie Nationale. Un poste bien mérité pour celle qui a grandi dans les casernes de cette force polyvalente que son père a servie jusqu’à la retraite, 1990.
Depuis octobre 2020 qu’elle occupe ce poste, CEN Zeinabou Seydou, l’une des premières femmes à occuper un tel niveau de responsabilité, veille au grain pour un meilleur appui des unités de la Gendarmerie, et au besoin, des autres forces engagées dans des opérations sur le terrain. Car, elle a la lourde tâche de gérer au quotidien une direction dans laquelle les décisions prises doivent-être non seulement rapides, mais aussi précises. Ella doit donc répondre aux besoins en renseignements d’intérêt militaire des chefs et des décideurs, mais également assurer la planification, l’engagement et la conduite des opérations des forces de Gendarmerie en opérations de Défense et de Sécurité.
Première femme Officier de la Gendarmerie Nationale, le Chef d’Escadron Zeinabou Seydou était la toute première de son corps d’armes à Commander dans un cercle majoritairement composé d’hommes. «Après les moments de surprises et d’hésitations de leur part, je pense qu’ils ont rapidement compris et les choses se sont passées plutôt bien», se rappelle-t-elle. Alors que certains de son entourage se focalisaient sur de potentielles erreurs professionnelles qu’elle pourrait commettre, déterminée plus que jamais, elle émettait «des ordres clairs et conformes à l’esprit militaire». Ce qui a vite fait d’instaurer la confiance autour d’elle.
CEN Zeinabou Seydou a une démarche professionnelle rigoureuse. Donner des ordres ne suffit pas, dit-elle, si on ne peut pas les faire exécuter. «Pour moi, le rôle du chef devait consister à accompagner les subordonnés en leur expliquant leur mission et en vérifiant à chaque étape que le travail était fait conformément aux ordres reçus», explique celle qui a joué son rôle avec pédagogie et rigueur et a balisé le terrain pour les futures femmes Officiers de la Gendarmerie Nationale. Elle ajoute que la maitrise du savoir-faire militaire et la rigueur dans le commandement, sont les seules façons d’obtenir le respect et la soumission des subordonnés. «Donc, au tout début, il était de mon devoir de les amener à accepter ce changement en leur faisant comprendre, par mes actions de chef, que je devais avoir le même respect que mes collègues officiers hommes», indique-t-elle. Le Chef d’Escadron Zeinabou Seydou estime que la recherche continue du savoir et de l’excellence est la meilleure arme de développement professionnel. «Si mes supérieurs m’ont nommée à ce poste en tant que responsable, c’est parce je dispose des compétences nécessaires à l’accomplissement des missions de cette direction. A cet effet, j’ai le devoir et l’obligation de répondre aux attentes de mes supérieurs et faire en sorte que mon unité apporte un soutien efficace aux unités sur le terrain», répète-t-elle encore.
L’Officier expérimentée qu’elle est, soutient et pense qu’il est facile de concilier vie sociale et vie professionnelle avec, précise-t-elle, la compréhension du binôme et une bonne organisation qui définit clairement les priorités. Pour elle, les femmes FDS doivent mettre l’accent sur la formation qui est la seule à même de leur garantir le respect de leurs collègues hommes. «Elles doivent, dit-elle, avoir à l’esprit qu’elles ont embrassé un métier qui était réservé uniquement aux hommes et qu’elles doivent toujours démontrer leur capacité et leur détermination à exercer ce métier. Elles doivent se comporter avec intégrité car elles constituent un modèle pour les jeunes filles qui souhaitent embrasser le métier des armes». A ces dernières, CEN Zeinabou Seydou conseille de persévérer et de s’approcher des femmes qui ont déjà l’expérience dans le métier des armes.
L’élection du chef de Canton de Tibiri en la personne de Boubacar Marafa, qui s’est déroulée le 26 août 2017, n’a pas cessé de provoquer la contestation. Pour preuve la communauté Arawa, résidant à Niamey a animé hier une conférence de presse à la maison de jeunes Djado Sekou de la capitale pour informer l’opinion nationale et internationale relativement au déroulé des élections de Tibiri (région de Dosso).
Il ressort de cette conférence de presse dirigée par le Dr Dina Tankari ce qui suit « par arrêté numéro 0654 du 22 septembre 2015 le ministre de l’intérieur a arrêté la liste des candidats autorisés à se présenter à ladite élection. Treize candidats sur les quinze du lignage Sakin-Aréwa avaient été exclus et il ne restait plus que deux. L’un de ces deux candidats avait été candidat en 1980 en même temps que le père du second candidat retenu. Puis par l’arrêté numéros 0737 /MISPD/ACR/DGAPJ/du 28 octobre 2015 annulant le précèdent, les deux derniers candidats ont été exclus à leur tour ».
Le Dr Dina Tankari de poursuivre en disant « face à cette situation, les candidats exclus avaient saisi le conseil d’Etat le 23 octobre 2015 et le 15 décembre 2015, afin d’obtenir l’annulation des arrêtés sus mentionés du ministre de l’intérieur. Le jugement de l’affaire a eu lieu le 28 mars 2017.Le délibéré prononcé le 24 mai 2017, selon l’arrêt n°46/17/CONT du 24 mai 2017 a rejeté le recours en annulation de l’arrêté du ministre de l’intérieur du 28 octobre 2017 ».Ce qui amena les candidats exclus à introduire le 18 juillet 2017 une requête a fin de pourvoi en révision.
C’est le dimanche 19 juin 2022 que l’intronisation du nouveau Chef de Canton de Dargol, Amirou Alio Boureima Hama, a eu lieu, dans la joie et l’allégresse générales. C’était en présence du Médiateur de la République, des députés nationaux, du Gouverneur de la Région de Tillabéri, des Chefs coutumiers, le Préfet de Gothèye, les maires de Gothèye et de Dargol et de plusieurs invités de marque. Les ressortissants du Canton de Dargol, y compris de la Diaspora, n’ont pas manqué de faire massivement le déplacement du 19 juin. La cérémonie, voulue très sobre en activités, les chants et danses ayant été supprimés en dehors d’une démonstration des soninkés, compte tenu de la situation sécuritaire préoccupante dans une bonne partie du Canton, a été néanmoins rythmée par plusieurs allocutions. Ainsi, ont, tour à tour, pris la parole : le représentant de la famille du nouveau Chef de Canton, le porte-parole des candidats dits malheureux, le représentant de la Chefferie traditionnelle du Niger, et le Gouverneur de la région de Tillaberi. Ils ont tous félicité le nouveau Chef de Canton pour sa brillante élection le 31 juillet 2021, avant de lui recommander d’associer tout le monde et d’être à l’écoute de ses administrés pour pouvoir bien gérer le vaste Canton dont il hérite. Ils lui ont également recommandé la patience et la persévérance. C’est aussi la recommandation essentielle de Dr Sadou Issifi Maiga, porte-parole des 13 candidats dits malheureux lors de l’élection du 31 juillet 2021. Dans son adresse, Dr Sadou, après avoir félicité le nouveau Chef de Canton, a affirmé la disponibilité de tous les candidats à accompagner et assister le nouveau Chef chaque fois que de besoin, puisqu’il s’agit du même Canton, un bien commun, tous les candidats étant d’ailleurs des parents, tous descendants des deux frères fondateurs de Dargol. Le clou de la cérémonie a été sans nul doute l’intronisation du désormais Amirou Alio Boureima Hama par le collège des sages chargés de cette mission. Puis, le Chef de Canton de Dargol, Amirou Alio Boureima Hama, a été conduit, sous les youyous des femmes et les panégyriques des griots, au Palais royal où il s’est immédiatement mis à la tâche en s’entretenant avec certaines franges de ses administrés dont une forte délégation de la diaspora de Dargol à qui il a recommandé fortement de respecter les lois et règlements de leurs pays d’accueil et aussi de ne jamais oublier leur pays d’origine.
Amirou Alio Boureima Hama, le nouveau chef de canton de Dargol, est né le 10 mai 1956 à Dogondoutchi. Il jouit d’une solide et riche expérience aussi bien au sein de l’administration publique que dans sa fonction libérale d’avocat au barreau du Niger pendant 20 ans. Une expérience qu’il entend mettre au service de sa nouvelle et exaltante mission d’Askia de Dargol. Après avoir obtenuson diplôme de maitrise Es Sciences juridiques à l’Université du Bénin au Togo, il exerce au ministère de la défense, après le service civique national et le service militaire dans le même ministère, les fonctions d’aspirant et de chef de division des Affaires juridiques. Libéré du service militaire en 2000, il est admis dans l’Ordre des avocats près la cour d’Appel de Niamey en 2002. Elu député sous la 6ème République en 2009, il revient au ministère de la défense nationale comme Conseiller du ministre, de mars 2002 à juillet 2011. D’avril 2014 à avril 2018, Me Alio Boureima Hama est successivement Directeur des affaires juridiques et du Contentieux puis Directeur des affaires juridiques et des ressources humaines. Il est élu, le 31 juillet 2021, en lice avec 13 autres candidats, pour succéder à son père Boureima Hama Gueydou, décédé en 2020, après 13 ans de règne. Il devient ainsi le 21ème Chef de Dargol.Le canton aux destinées duquel préside désormais Amirou Alio Boureima Hama fut, jusqu’à la pénétration coloniale, un Etat indépendant crée vers 1645, après la dislocation de l’Empire Songhaï, par deux frères Tafarma Amarou et Douassou Amarou, arrières petits-fils de Askia Mohamed, couramment appelé Mamar. Tafarma et Douassou Amadou- Amarou Soumeila-Soumeila Morbani-Morbani Daouda (Askia Daoud)-Daouda Mamar (Askia Mohamed). Le canton de Dargol compte un département (Gothèye) et deux communes (Dargol et Gothèye), avec une population estimée à 345 mille habitants, composée de Sonrais, peuls, touaregs et gourmances vivant en symbiose. Les activités économiques principales des populations de Dargol sont l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’artisanat, le commerce, l’exploitation traditionnelle de l’or. Il y a également l’exode que pratiquent avec prédilection les sonrais et qui apporte une plus-value substantiel aux familles. D’une superficie de 7 680 km2, Dargol dispose d’un grand réseau hydrographique dont les affluents le Dargol et la Sirba, le fleuve Niger. C’est de ce vaste et potentiellement riche Canton qu’Amirou Alio Boureima Hama est désormais le Chef, dans la droite ligne et pure tradition des Askia. Aux populations de Dargol de l’accompagner pour réussir sa mission au profit de tous. Amirou, irkoy ma ni zabana boriendi.
Le 31 juillet 2021 a eu lieu l’élection du chef de canton de Dargol, pour combler le vide créé suite à la disparition de son chef, Amirou Boureima Hama Gueydou, rappelé à Dieu le 16 décembre 2020. C’était en présence du Gouverneur de la région de Tillabéri, les préfets, les élus locaux, les FDS, les ressortissants du Canton et plusieurs autres invités. Quatorze (14) candidats étaient en lice et le collège électoral composé de 117 chefs de village sur les 124 que compte le Canton. Certains chefs de villages étant décédés, leurs villages n’ont pas de voix délibérative.
A l’issue du vote qui s’est déroulé dans le calme et la sérénité, mais également dans l’angoisse tout à fait normale en pareilles circonstances pour les candidats et leurs proches, Me Ali Boureima Hama arrive largement en tête avec 76 voix. Une victoire écrasante, dirat- on. Il est suivi par le jeune Souleymane Djibo Boubacar avec 38 voix. Trois autres candidats ont eu chacun une (1) voix. C’est donc sans grande surprise qu’Ali Boureima Hama, avocat à la Cour, succède à son père, devenant ainsi le 21ème Chef de Dargol. Tous les quatorze (14) candidats sont descendants de deux frères. Inutile de préciser qu’ils sont donc tous de la même famille. Ces deux frères sont eux-mêmes arrière-petits- fils de l’empereur et Calife du Soudan, Askia Mohamed. Il s’agit de Tafarma et Douassou Amaru, respectivement 1er et 2ème Chefs de Dargol. Tafarma et Douassou sont fils d’Amaru, Amaru Soumaila, Soumaila Morbani, Morbani Daouda, Daouda Mamar (Askia Mohamed). La principauté de Dargol fut fondée vers 1645 par ces deux frères, à la suite de la dislocation de l’Empire Sonrai, suivie de décennies de résistance contre l’envahisseur.
De 1645 à aujourd’hui, Dargol a connu vingt (20) chefs. Amirou Ali Boureima Hama en est le 21ème. De la lignée Gueydou Wankoye, il serre ainsi la main de l’histoire en devenant l’Askia de Dargol. Un canton d’environ 250 000 habitants, répartis entre deux communes rurales : la Commune de Dargol et la Commune de Gothèye. La population est composée essentiellement, outre les Sonrais, de Peuls et de Touaregs, les compagnons de toujours ; et de Gourmance. Avocat à la Cour, Me Ali Boureima est né le 10 juin 1965 à Dogondoutchi. Le nouveau chef de Canton de Dargol est très courtois et quelque peu réservé. Mais,il n’en assumera pas moins les lourdes charges de Chef d’un des plus grands cantons du Niger qui pèsent désormais sur ses épaules.
Ali Boureima a également fait l’armée sous la 4ème République, avec le grade d’Aspirant. A ce titre, il était Chef de division des affaires juridiques, puis nommé Conseiller technique du ministre de la défense.
C’est cet Avocat et Officier de réserve que les chefs de villages ont placé à la tête du Canton de Dargol ce 31 juillet 2021. Il entend mettre toutes ces qualités et son expérience au service de sa mission qu’il compte réussir avec l’appui de tous. Ali Boureima est mari de trois épouses et père de 11 enfants.
Amirou, irkoy ma ni zabana boriendi, pour le bonheur de toute la population de Dargol.
Selon une source bien informée, rien ne va plus au sein de l’association des chefs traditionnels du Niger (ACTN). Depuis quelque temps, beaucoup d’observateurs considèrent cette association comme un autre ‘’grand parti’’ politique du pays. Il semblerait qu’un bon nombre de ces chefs, pourtant interdits par la loi de faire de la politique, auraient battu campagne aux élections de 2016 passées au profit d’un candidat. Aujourd’hui, certains membres de l’association auraient demandé la dissolution pure et simple de cette structure et la création d’une nouvelle association.
Avec une population de plus de 20 millions d’habitants selon certaines sources, le pays compte 288 établissements privés qui sont principalement orientés vers les activités curatives et sont concentrés dans les centres urbains.
Selon le site web du ministère de la Santé Publique (sante.gouvne.org), on dénombre 36 cliniques et polycliniques, 257 cabinets médicaux et salles de soins, 5 hôpitaux privés à but non lucratif et un centre privé spécialisé en ophtalmologie (MAKKA).
C’est surtout à Niamey, dans la capitale que l’on trouve le plus grand nombre d’établissements privés. Tenez bien ! Dans presque chaque quartier même dans les quartiers périphériques on trouve soit une clinique, soit un cabinet médical ou une salle de soins. On dénombre à Niamey plus de 80 centres privés toute catégorie confondue- Clinique, polyclinique, salle de soins, cabinet médical, salle d’accouchement… La fréquentation semble être bonne. Certains centres de soins sont même en travaux de réhabilitation pour élargir leurs locaux afin d’améliorer leur capacité d’accueil.
Ces centres de soins privés ont comme personnel le plus souvent les mêmes agents de santé qui travaillent dans les établissements publics. On dénombre aussi un nombre important d’étudiants en médecine qui sont tantôt en instance de soutenance ou en cours de rédaction de leurs thèses de fin d’études pour l’obtention du diplôme de docteur en médecine.
Une chose qui a marqué notre attention pendant ce reportage au niveau des centres de soins privés et la différence des prix des prestations de soins d’un centre à un autre. C’est dire que le prix des soins varie d’une clinique ou cabinet à une autre. En cherchant à avoir des explications sur ce fait qui est souvent incompréhensible pour certains citoyens, des médecins qui ont bien voulu garder l’anonymat nous ont expliqué que cette différence de prix des prestations de soins est bien justifiée.
Par exemple, renseigne un médecin, après avoir hésité à se confier à nous tout en demandant de ne pas prendre des images, « un patient qui est admis dans une clinique quelconque pour cause de paludisme va recevoir des traitements selon la gravité du palu. Aussi, au cours du traitement, d’autres pathologies peuvent être déclenchées auxquelles il faut trouver de remèdes. Il faut le noter, plus on soigne des pathologies, plus la facture s’élève ».
Un autre patient qui est admis dans une clinique B pour cause prenons toujours l’exemple du paludisme peut se faire soigner à un coût moindre. Qu’est ce qui explique cela ? C’est peut-être tout simplement la forme de son paludisme n’est pas grave et aussi d’autres pathologies n’ont pas été détectées pendant son traitement.
Selon notre confident médecin, cela est au moins un des facteurs qui justifie la différence du prix des prestations d’un centre privé à un autre. D’autres facteurs s’ajoutent également : Il s’agit des infrastructures qui diffèrent d’une clinique à une autre. Il y’a aussi le plateau technique qui n’est pas du tout le même d’une clinique à une autre. Les équipements et le personnel qualifié ne sont pas les mêmes dans toutes les cliniques.
La clinique X dispose d’une machine sophistiquée et d’un agent de santé spécialiste pour faire l’échographie. C’est d’ailleurs pour cette raison que les femmes viennent en grand nombre chez lui de part toute la ville de Niamey. Dans cette clinique l’échographie est facturée à 7500 F or dans la clinique Y d’à côté, c’est à 4000 FCFA. Vous voyez bien de par cet exemple que la différence des prix des prestations est bel et bien justifiée d’une clinique à une autre à cause du matériel et du personnel qualifié.
Il y’a autant de facteurs qui peuvent expliquer le coût élevé des prestations des soins dans les centres privés. Selon un autre agent de santé qui a aussi voulu garder l’anonymat, beaucoup de ces centres payent les produits au grand marché. Dans les normes, les produits doivent être payés au niveau des pharmacies ou des centrales pharmaceutiques. Il y’a des cliniques qui le font mais d’autres s’approvisionnent sur le marché où les prix sont moindres.
Un centre privé qui s’approvisionne avec les produits du marché fait ses prestations à des coûts moindres par rapport à celui qui paye les produits dans les pharmacies ou auprès d’autres dépôts pharmaceutiques formels.
En effet, pour vérifier ce fait, nous nous sommes rendus au grand marché pour constater de visu l’engouement autour des produits. Ce dimanche 19 décembre aux environs de 11h, toutes les boutiques de vente des produits médicaux sont ouvertes. Pour un visiteur étranger, c’est vraiment une découverte. Des passages étroits, des petites boutiques avec des commodités. Il y’ a vraiment du monde autour des boutiques.
Pour collecter des informations dans ce lieu, nous nous sommes assimilés à un client pour pouvoir être en contact avec quelques commerçants. En payant les produits nous posâmes nos questions. Ils sont très vigilants. Les réponses sont courtes :
D’où proviennent ces produits ?
Nigeria, Burkina, Cameroun…
Avez-vous fréquentez une école de santé pour pouvoir lire les ordonnances vu la manière dont écrivent les médecins ?
C’est l’habitude, nous connaissons par cœur presque tous les noms des produits?
Est-ce que c’est la qualité ?
Même les pharmacies et les cliniques viennent payer chez nous.
Nous voulons continuer à poser des questions mais ça commence à gêner. Du coup nous avons arrêté nos questions pour discuter du premier des produits. Les prix sont très abordables.
Les produits coûtent 2 fois moins cher que ceux des pharmacies selon les quelques-uns que nous avons payés. Un agent de santé nous confie que c’est ce qui pousse les gens à payer les médicaments du marché. Et c’est aussi pour cette raison que certains établissements privés payent les produits au Grand marché. Pour lui, les conditions de stockage ne sont pas adéquates. Du coup, les produits perdent leurs principes actifs, la molécule qui possède l’effet thérapeutique.
Retenez bien ! Tout s’est passé en quelques minutes en payant une plaquette de comprimés. Pour pouvoir se renseigner davantage nous demandons un autre produit. Notre ‘’pharmacien’’ n’en dispose pas mais il nous réfère chez un autre qui en a. Nous faisons le tour du quartier de vente des médicaments avant de nous rendre chez le prochain boutiquier. Pendant ce tour, un autre fait a aussi marqué notre attention. Les hommes et les femmes qui viennent se procurer les produits le font discrètement. On les voit dans les boutiques sans la moindre discussion longue comme pour l’achat des autres produits par exemple les habits et autres articles divers. Les clients et clientes sont sceptiques à tout témoignage. Nous avons tenté mais en vain. Concernant l’approvisionnement des cliniques ou cabinets de soins sur le marché, nous avons constaté de visu des agents de santé qui sont venus acheter des lots de divers produits.
Certains ne doutent point de la qualité des produits médicaux qui sont en vente sur le marché. Ils en a achètent assez pendant le pic du paludisme et ils trouvent satisfaction. Pour Ibrahim, un père de famille, il n y’a pas de différence entre les produits en vente dans les pharmacies et ceux du Grand marché. C’est la raison pour laquelle, dit-il, il n’a jamais hésité à se faire soigner et soigner ses enfants avec ces médicaments. Ibrahim témoigne que l’accès à ces produits est facile à tout moment et à moindre prix aussi, car on trouve des points de vente dans les quartiers de Niamey, généralement non loin des CSI.
Notre comportement au travail reflète souvent, l’éducation reçue. Celui à qui on a inculqué les valeurs de probité et de mérite, dès le bas âge, ne peut lécher les orteils d’un humain pour faire bouillir sa marmite peu importe l’intensité de la faim qui le tenaille.
Quatre personnages animent les Administrations Publiques dans nos pays. 1. Monsieur sans scrupule : il profite de l’Administration pour se réaliser. Il se sert de l’Administration plutôt que de servir les usagers. Il ne respecte et ne travaille que pour les personnes capables d’influer sur son poste et son destin . Et si Satan devient son supérieur hiérarchique alors ils combattront le prophète ensemble. Quand il est nommé à un poste de responsabilité, l’Administration se confond à son patrimoine personnel et les biens du service profitent plus à sa famille qu’aux citoyens ou à l’Administration.
2. Monsieur opportuniste : il atterrit dans l’Administration soit par hasard soit par erreur. Si vous fouillez dans son passé, il n’a jamais été même passable dans son cursus scolaire. Pourtant dans l’Administration, il est celui qui ne fournit aucun rendement, mais gravit les échelons à la stupéfaction générale. La seule chose dans laquelle il excelle, ce sont les commérages , les coups bas et la liquidation des autres agents. Il suit uniquement la direction du vent: Quand il est nommé à un poste de responsabilité dans l’Administration, il cherchera seulement comment y rester et préserver ses intérêts ad vitam aeternam et au détriment de tout le monde y compris ses propres patrons : il n’est fidèle qu’à lui-même.
3. Monsieur Promotion, lui atterrit dans l’administration à la faveur des couloirs et des salons, et jusqu’à la retraite il comptera non pas sur un quelconque rendement au travail mais plutôt sur l’efficacité des interventions et des coups de fils. Comme Il n’a jamais eu besoin d’exceller pour gravir les échelons, il éprouve estime et compassion uniquement pour plus pervers que lui... Quand il parvient au sommeil, l’Administration devient une Boutique ou un marché...
Leur ennemi commun ?
4. Monsieur objectivité : il n’a pas d’amis mais des collaborateurs. Il a le sens de la responsabilité , il maîtrise son domaine, il respecte tout le monde et a une sainte horreur des raccourcis et commérages. Tu le verras rarement faire fada au boulot. Il parvient à faire une différence entre son travail et sa vie privée. Il est craint dans le service alors que parfois il est même au bas de l’échelle. En vérité, c’est la droiture, l’honnêteté et la compétence (vertus rare dans nos administrations) qui effraient certains de ses collaborateurs habitués à mendier leurs fauteuils . Quand vous fouillez dans son passé, très souvent, il ne doit son poste qu’à lui-même et à sa ténacité. il gravira difficilement les échelons et triomphe rarement, mais quand il parvient au sommet, les trois premiers tremblent. l’Administration retrouve ses lettres de noblesse, son sens d’intérêt général et de service public à la disposition des citoyens. Et bizarrement, face à ce genre de responsables, les médiocres cherchent des affectations sachant qu’ils ne prospèreront pas au détriment des plus brillants et ceux qui se nourrissent de commérages tombent malades et demandent très souvent à quitter le navire. Que Dieu préserve tous les responsables objectifs.....
Dons en bus, don en équipements civils et militaires, dons en centres de santé, hôpitaux et médicaments, dons en ordinateurs, et même en ponts et en argent (appuis budgétaires et autres subventions)…Il n’y a pas à dire : la communauté internationale nous aime et nous aide : constituée de pays, d’ONG et d’associations caritatives, elle se montre régulièrement solidaire de notre condition de précarité, due aux changements et à la variabilité climatiques, à l’enclavement, aux assauts des mouvements terroristes, etc.
L’une des caractéristiques principales des dons que nous recevons est que leur nature est décidée par le généreux donateur : on ne nous demande pas toujours de quoi nous avons besoin. Résultat, nous recevons souvent ce dont nous n’avons pas besoin, et manquons cruellement de ce qui nous est indispensable. Je me souviens avoir récemment participé à une réunion dans un Ministère, où il était question de négocier avec des associations professionnelles pour qu’elles acceptent des produits commandés à leur profit par un projet. L’enjeu était de taille, car la commande valait plusieurs centaines de millions de nos francs, et les associations disaient n’en avoir pas besoin. Comment en était-on arrivé là ? Tout simplement, quelques fonctionnaires se sont enfermés dans leurs bureaux climatisés, ont décidé qu’ils connaissent les besoins d’une profession, et ont passé commande sans aucune consultation des futurs bénéficiaires !
Nous sommes reconnaissants à la communauté des donateurs et l’encourageons à rester toujours à nos côtés dans les moments difficiles, si tant est qu’il y a des moments qui ne le sont pas. Toutefois, je suis écœuré de voir à quel point nombre d’aides sont peu en rapport avec les besoins réels des gens, ce que camouflent bien les discours officiels ; écœuré aussi de voir à quel point des aides peu significatives, comme une poignée d’ordinateurs probablement réformés d’ailleurs, ou un véhicule, font l’objet d’une cérémonie de réception grandiose. De Niamey aux grandes villes de l’intérieur, des ministres et des gouverneurs qu’on croirait oisifs sont mobilisés pour réceptionner des matériels dont la valeur n’atteint ni le coût de leur acheminement ni les frais payés aux médias pour immortaliser l’événement. Dans certains cas, une collation aux frais du bénéficiaire (donc, du contribuable que je suis) est même offerte pour la circonstance aux invités.
Sabo da Allah, est-ce qu’un ministre ne banalise pas sa fonction en réceptionnant un lot de 5 ordinateurs, ou un véhicule, fût-il 4×4 ?
Avec toutes les questions de sécurité et de coordination des services techniques qu’il doit gérer quotidiennement, un gouverneur a-t-il le temps de se déplacer de longues heures durant pour réceptionner une mini mini-aep, que des personnes privées et des députés offrent tous les jours dans les villages, à leurs parents ou électeurs ?
J’ai entendu dire que des enveloppes sont offertes à certaines personnalités pour présider des cérémonies, notamment les réceptions de dons, des inaugurations d’ouvrages et des ouvertures et clôtures d’ateliers. J’espère que ce n’est pas vrai. Et si ça l’était, honte à ces personnalités !
Rendu public en avril 2022, le dernier rapport annuel de la Cour des Comptes n’a pas fini d’indigner nos concitoyens et de nombreux « followers » du Niger de par le monde. Le Président de la République l’a encore évoqué dans son adresse à la Nation du 02 août passé, en réaffirmant qu’il « reste ferme dans le combat pour le respect des biens publics » et que des conséquences seront tirées par les canaux appropriés. Le grand mérite du rapport de la Cour « Narey » (du nom de son Président) est de montrer à quel point beaucoup de nos responsables sont de piètres administrateurs, et surtout de grossiers tricheurs et d’infâmes voleurs. Quelques exemples de surfacturations démesurées ont fait le buzz sur les réseaux sociaux, et prêteraient à sourire, s’il ne s’agissait de nos deniers publics. L’on est encore davantage indigné en apprenant que dans beaucoup d’entreprises publiques et de projets de développement financés sur des prêts, des centaines de millions de nos francs ont pris des routes mystérieuses, en tous cas autres que celles tracées par les manuels de procédures ; que des jetons de présence, des véhicules, du carburant et d’autres cadeaux sont distribués toute l’année à des Présidents de conseils d’administration et à des agents sans aucune base légale, et que des recrutements sont effectués sans test et sans publicité, au profit de parents et amis ; que des véhicules d’occasion sont réceptionnés en lieu et place de neufs, mais au prix du neuf, etc. En gros, notre système se résumerait à ceci : certains travaillent, d’autres volent… Quand on sait que la Cour des Comptes n’a travaillé que sur un échantillon de collectivités territoriales, de services et démembrements de l’Etat, on imagine aisément l’ampleur des dégâts à l’échelle nationale. Aussi, il y a lieu que pour tous les actes de mauvaise gestion administrative et financière épinglés par la Cour, l’Etat soit remis dans ses droits ; autrement dit, que les fautifs paient. Il s’agit tout de même de deniers publics, dont la prévarication a été bel et bien organisée par les responsables des administrations concernées. Et d’ailleurs, corriger seulement l’acte de gestion incriminé est tout à fait insuffisant selon « l’homme de la rue » que moi j’écoute souvent. Au-delà, il y a une trahison à sanctionner : un ministre ou un directeur général d’établissement public ont, en s’adonnant à de tels écarts, trahi la confiance placée en eux par le Président de la République. Comment comprendre qu’après tous les discours et engagements du Chef de l’Etat, après toutes les recommandations antérieures de la Cour des Comptes, faisant fi de l’existence de la HALCIA (Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées) et de l’Inspection générale de l’Etat, des individus peu scrupuleux, dont la responsabilité est clairement établie dans le détournement des biens et deniers publics, continuent leurs méfaits en demeurant à leurs postes et probablement en ne remboursant pas. Nous le savons tous, l’ennemi de la gouvernance, c’est l’impunité, l’absence de sanction. Le célèbre juge Sénégalais Kéba Mbaye l’avait si justement dit : « demandons-nous ce que serait une société de délateurs, de profiteurs, de voleurs, de corrupteurs et de corrompus, d’indisciplinés, d’insouciants, d’égoïstes et de fraudeurs (…) ce serait une société vouée à l’échec, à la déchéance et à la misère matérielle et intellectuelle. Déterminons-nous à débusquer et à écarter sans complaisance, au besoin à punir sans faiblesse, ceux qui ruinent le pays ou le desservent, les corrompus et les antinationaux, les roublards et les paresseux ». Voilà en effet tout le sort que méritent les voleurs et les traîtres débusqués par la Cour « Narey ». De la part du gendarme suprême, le peuple spolié attend désormais que les actes suivent la parole.
Par Idimama Koutoudi Pour réagir : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Admis à faire valoir ma retraite après quelques décennies de bons et loyaux services, je suis allé me renseigner sur le dossier à constituer pour prétendre à un repos et à une pension que je considère à juste titre comme bien mérités.
Première surprise, le dossier en question compte plus de vingt pièces, une liste tout à fait officielle établie par le ministère en charge. Mon administration ne m’ayant pas toujours remis copie de certains actes me concernant, je prends mon courage à deux mains, je m’active et je rassemble ce que je crois être le tout, au bout de quelques semaines d’innombrables souffrances et sacrifices : dépenses de carburant pour la navette entre des services concernés et éparpillés dans la ville, multiples montées au 8ème étage du ministère de la fonction publique (l’ascenseur est en panne depuis plusieurs mois), frais de photocopies et de légalisation, plongées étouffantes dans la poussière de mes armoires et cartons à la recherche de documents, etc.
Alors que je pense avoir fourni tout ce qui m’était demandé par un service, un autre service me fait savoir qu’il manque encore des pièces, que je ne trouve nulle part dans mes archives personnelles, moi qui suis de nature si ordonné. En fait, elles n’avaient même pas été établies par l’administration alors qu’elles devaient l’être automatiquement, au fur et à mesure que j’évoluais dans ma carrière, changeant de poste et souvent d’employeur public. Je découvre alors la grande et dure épreuve des régularisations, balloté entre différents services et agences, censés être créés pour fluidifier le système mais qui s’avèrent n’être que des lourdeurs administratives supplémentaires.
Avant, on travaillait le temps qu’il faut, on partait avec les honneurs rendus par les collègues, la reconnaissance de l’Etat et une pension calculée selon les règles par des fonctionnaires peu nombreux et sans ordinateurs. Les nouveaux retraités ne se fatiguaient pas à constituer les dossiers et la pension « tombait » aussitôt que le salaire était coupé. Les agents des services concernés se pliaient en quatre pour vous aider à passer ce cap important de votre vie, et vous n’aviez nul besoin de leur faire des « gestes ». L’administration travaillait au manuel, mais elle était compétente, diligente et désintéressée.
Me voilà donc qui tombe de haut, moi qui croyais que depuis vingt ans, le Gouvernement s’attelait à moderniser l’Etat, à travers de nombreuses et bruyantes administrations de mission, des formations massives des personnels et des acquisitions d’équipements informatiques. L’automatisation de la gestion des carrières et la simplification des procédures de départ à la retraite et de liquidation des pensions semblent bien avoir été oubliées dans ce grand projet gouvernemental.
De nos jours, l’annonce de départ à la retraite est aussi celle de grands défis à affronter, peut-être plus éprouvants que les années données à la construction de l’Etat.
C’est en fait au moment où vous aspirez au repos que la grande fatigue commence…
Les mendiants, il en est beaucoup question depuis qu’en début 2022, les réseaux sociaux ont été enflammés par les images de hordes de quémandeurs nigériens envahissant le centre-ville de Dakar (Sénégal), et prétendant être là pour des raisons qui n’ont convaincu personne. Ces images, et surtout les mensonges qui les entouraient, ont indigné tous nos compatriotes et amené le gouvernement à affréter un avion gros porteur pour rapatrier lesdits mendiants à Niamey d’abord, puis dans leurs terroirs respectifs des départements de Kantché et Magaria.
En réalité, ce n’est pas la première fois que le département de Kantché fait parler de lui sur ce bien triste phénomène : en 2013, plus de 90 corps d’une colonne humaine provenant de ce département ont été retrouvés dans le désert du Ténéré. En route pour l’Algérie, où elles s’adonnent à la mendicité, ces personnes, abandonnées par leurs guides (des trafiquants, en fait) ont succombé à la faim et à la soif.
Autre lieu, même drame : à Niamey, tous les carrefours de la ville sont quotidiennement, nuit et jour, pris d’assaut par des nuées de mendiants de tous âges, certains infirmes, d’autres bien portants. Mais tous, animés par une seule intention : vivre aux crochets des autres en tendant la main, faisant de la mendicité une profession !
La mendicité ne se justifie ni par la religion, ni par l’appartenance à la communauté nigérienne. Pourtant, nous fait-on remarquer, les mendiants sont issus de communautés musulmanes, et ce sont des Nigériens, de Niamey à Dakar, en passant par Cotonou, Lomé, Accra, jusqu’en Afrique centrale.
Demandez-le à nos ulémas, la religion musulmane détermine de manière précise les catégories de personnes autorisées à demander l’aumône. La grande majorité des mendiants observés sur nos carrefours et dans les capitales africaines qu’ils ont envahies, n’entrent pas dans ces catégories. D’autre part, les raisons d’ordres humanitaire et sécuritaire avancées par nos compatriotes tendant la sébile à Dakar et ailleurs, ne se pas recevables : la plupart des nigériens vivent au Niger, et ne mendient pas.
La mendicité à l’international, à laquelle s’adonnent certains de nos compatriotes, cache d’autres tares : la paresse bien sûr, mais aussi la recherche du gain facile et la prostitution. Il est dommage que dans certaines de nos régions, des réseaux de trafiquants se soient constitués pour ouvrir des routes internationales de la mendicité et y engouffrer des milliers de personnes crédules ; il est dommage que dans certaines de nos régions, la communauté toute entière œuvre à la promotion de ces mauvaises habitudes et pratiques, qui jurent d’avec les préceptes de l’islam et empêchent à des milliers d’enfants d’aller à l’école.
Il est établi, depuis le choc de mars 2022, que l’internationalisation de la mendicité des nigériens est en lien avec des réseaux de trafic et de traite des personnes. Ces domaines étant légiférés (loi sur l’exploitation des enfants depuis 1963 ; loi de 2015 sur la migration irrégulière), il y a lieu pour le gouvernement de s’atteler encore une fois à l’application de la loi : en nettoyant les carrefours de nos villes des vrais et faux mendiants qui les encombrent ; en rapatriant des capitales ouest-africaines nos compatriotes qui y mendient ; en luttant contre le trafic et la traite des personnes ; et en mettant devant leurs responsabilités les familles et les communautés rurales dont sont issus les mendiants.
Il y va de l’image de notre pays.
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Ayant beaucoup planché sur les leçons d’histoire de la 6ème à la classe terminale, à une époque où la qualité des enseignants et des enseignements ne faisait aucun doute, j’ai retenu de cette discipline sa capacité à éclairer le présent et baliser les chemins de l’avenir. J’aime aussi de l’histoire son caractère immuable : il n’y a pas plusieurs, mais une seule histoire de chaque peuple, de chaque pays, de chaque phénomène. Aussi, je suis tout à fait d’accord avec mon ami et confrère Alain Foka, qui lance sa grande émission Archives d’Afrique avec cet avertissement : «nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple, car un peuple sans histoire est un monde sans âme».
Je constate cependant que ces dernières années, on a un vrai problème avec l’histoire. Il m’est personnellement apparu à l’occasion des intronisations de chefs traditionnels. Lors de ces cérémonies pompeuses organisées pour marquer le début de règne de nos nouveaux sultans, chefs de canton et chefs de groupement, un notable de la cour est désigné pour présenter aux milliers d’invités l’historique de la chefferie. Et c’est là que vous êtes ébranlé dans votre conviction que l’histoire est immuable, unique. Il est en effet courant que dans cet exposé, vous entendiez une toute autre histoire. Pas celle qui est dans les livres, pas celle écrite par des historiens établis, bref pas celle que vous connaissiez et qui n’est pas toujours glorieuse. Mais une nouvelle histoire, une histoire réécrite, édulcorée, dans laquelle vous découvrez avec étonnement que la personne intronisée descend d’une très brave lignée guerrière, n’ayant jamais plié l’échine ni devant un colon ni devant un seigneur précolonial ; vous découvrez que l’entité territoriale qui vous reçoit était d’ailleurs un grand empire…dont les historiens n’ont malheureusement rien retenu ni des contours géographiques ni des combats contre l’envahisseur. Vous êtes surpris d’entendre que les vrais héros, ce ne sont pas ceux qui figurent dans vos livres, mais ceux qui ont été oubliés par les scribes.
A l’occasion des intronisations, chaque chefferie réécrit son histoire, en se donnant le bon rôle. Voilà une dérive que l’Administration et les historiens doivent arrêter, pour éviter aux jeunes générations la confusion entre ce qu’elles lisent et ce qu’elles entendent par-ci par-là. L’histoire est unique et non malléable. Elle doit le demeurer. Nul n’a le droit de se façonner une nouvelle histoire, et seuls les historiens professionnels ont le droit d’écrire l’histoire.
Quand Joseph Ki-Zerbo (1922-2006) décida de retourner aux racines de l’Afrique, d’en écrire l’Histoire, il était convaincu que «ce n’est pas avec les yeux qu’on tue le buffle». Il n’a pas écrit son ouvrage en un seul jour, il s’est moralement et matériellement armé et a mis plusieurs décennies à fouiller dans les traditions écrites et orales, à comparer, vanner, trier les résultats de recherche, avant de publier son indiscutable et magistrale Histoire de l’Afrique noire. Et voilà que, comme une insulte à nos braves historiens, nos sultanats, cantons et groupements regorgent brusquement d’historiens nouveaux, qui n’ont jamais ouvert un livre, qui ne sont munis d’aucun matériau objectif de recherche, et qu’on laisse réécrire l’histoire en un jour et pour une cérémonie d’un jour.
La Société nigérienne d’électricité (NIGELEC), est une société anonyme dont le capital est détenu à 95% par l’Etat. Créée en 1968, elle assure aujourd’hui la production, le transport et la distribution d’électricité sur l’ensemble du territoire nigérien.
À l’occasion de son 50ième anniversaire, célébré jeudi à Niamey, Studio Kalangou a donné la parole aux clients de cette société afin de donner leurs impressions. Les intervenants ont principalement souligné le manque de communication et une très mauvaise relation avec les clients. Une dame remarque : « Quand le client n’a pas payé sa facture, ils viennent sans informer …en même temps ils vont couper. Ce n’est pas bon! Ça peut endommager les matériels et c’est pas la NIGELEC qui rembourse ».
Un autre intervenant souligne également le caractère immédiat des coupures en cas d’impayés : « nous ne sommes pas très content de leurs services. Avec la SEEN (Société d’Exploitation des Eaux du Niger) même avec deux factures (impayées) on ne te coupe pas. Mais avec la NIGELEC, ils ne regardent même pas si tu as eu le salaire ou tu n’as pas eu le salaire et ils viennent, ils te coupent. Vraiment avec la NIGELEC le courant ne passe pas ! ».
Certains dénoncent le manque de communication de la NIGELEC sur des éléments pourtant essentiels : « Depuis l’avènement de la loi de finance 2018, il y a beaucoup de taxes qu’on ne maitrise vraiment pas. En réalité, la NIGELEC devrait sensibiliser ses clients…les clients doivent comprendre ça ».
Aucun responsable de la NIGELEC n’a souhaité s’exprimer au micro de Studio Kalangou pour donner un autre son de cloche.
À noter qu’en 2016, seul 16% des nigériens avaient accès à l’électricité. Ce graphique de la Banque Mondialenous donne un aperçu sur la progression de ce taux depuis 1990.
En 2014, la NIGELEC produisait 36,9% de l’électricité qu’elle distribue. 49% provient du Nigeria et 14%, de l’exploitation du charbon de Tchirozérine (nord-Niger) par la Société nigérienne du charbon (SONICHAR). Données disponibles sur le site de l’Institut National de la Statistique du Niger à partir dece lien.
La réalisation des infrastructures est au cœur du programme des autorités de notre pays afin de rendre la ville attractive. Dans ce sens, des efforts considérables ont été consentis dans la construction des infrastructures routières, dont les trois (3) échangeurs, les Boulevards, Tanimoune, Goudel-Tondibiah-Askia Mohamed, etc. Mais on constate que ces infrastructures sont exposées à des pratiques qui ne peuvent laisser indifférent.
Ces infrastructures qui sont réalisées ici et là, ont rendu entre autres la circulation fluide, contribué à faciliter le trafic intra-urbain, et redoré le visage de la
capitale. Mais le constat au niveau de ces grandes infrastructures récemment réalisées est déplorable. Elles sont mal exploitées. Les comportements des usagers, témoignent à suffisance du non respect de l’ordre et même d’un manque de civisme. C’est le cas de la situation de pagaille qui s’installe progressivement au niveau de l’échangeur de Diori Hamani inauguré récemment.
Ces dernières années, depuis la création du Guichet Unique Automobile du Niger(GUAN), il ya une claire lisibilité dans la circulation automobile au niveau de nos grandes villes, et notamment dans la capitale Niamey. On contemple avec bonheur les nouvelles plaques minéralogiques des véhicules, avec leur précision sur la série et la région d’immatriculation du véhicule. Mais curieusement, c’est à ce moment précis qu’une nouvelle vague de plaques d’immatriculation plutôt hors-série, est en train d’inonder la circulation. Parmi celles-là on peut noter les plaques qui ont des écriteaux comme député, chef de canton de, chef de groupement de, syndicat de, USN, bref, on ne compte plus la panoplie de plaques qui foule au pied le respect de la règlementation en vigueur au Niger. Pourtant en inaugurant en 2014 le guichet unique automobile, l’on avait évoqué la nécessité de prendre des nouvelles dispositions administratives et techniques pour mettre fin à ce désordre, à cette anarchie, afin non seulement que l’Etat rentre légalement dans ses droits, mais également pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. C’est donc pour toutes ces raisons que la création du guichet unique automobile du Niger est à saluer car il permet aujourd’hui qu’il est opérationnel et actif, de simplifier les procédures d’établissement et de délivrance des documents réglementaires et sécurisés, d’augmenter de manière significative les recettes douanières, d’optimiser les recettes fiscales et parafiscales de l’Etat mais aussi de traiter rapidement et efficacement les dossiers relatifs aux véhicules et engins roulant importés. En plus de cela, et selon les techniciens du secteur des transports du Niger, avec le GUAN il ya la mise en place effective des moyens de contrôle d’identification et d’évaluation des véhicules importés sur toute l’étendue du territoire national mettant ainsi fin aux entrées anarchiques et frauduleuses des véhicules et motos de tout genre sur notre territoire. Tout comme il contribue à une réduction considérable des accidents de la circulation routière dus le plus souvent au manque de visite et de contrôle technique des véhicules et camions et qui occasionnent malheureusement des pertes en vies humaines et de nombreux handicapés à vie. La recrudescence des plaques particulières dans le plus grand désordre met indubitablement à mal tous les efforts entrepris par l’Etat dans le cadre du guichet unique. Pourquoi ne pas uniformiser ces plaques pour les élus et les autorités coutumières qui jouissent d’un certain privilège en la matière ? A coup sûr cela permettrait de mettre un peu plus d’ordre et d’assurer un minimum de contrôle et donc de sécurité à ce niveau. Mais en laissant les choses en l’état, cela donne l’impression qu’il ya une légèreté qui ne dit pas son nom. Il faut donc méditer sur la question et trouver les solutions les plus idoines.
Pendant l’hivernage, rouler sur le tronçon Dosso-Niamey sur la RN1, surtout aux environs de Tomboballey, est un calvaire pour les transporteurs et des usagers. La route est submergée au niveau de la traversée de l’eau du dallol, ce qui rend la circulation impossible. Il faut faire un long détour pour contourner cet endroit. Cette situation donne l’occasion aux jeunes des villages environnants de se frotter les mains, car connaissant parfaitement chaque centimètre du lit de l’affluent du fleuve Niger, ils guident les conducteurs des véhicules moyennant un peu d’argent. Il y a quelques jours des centaines de véhicules étaient stationnés des deux côtés de la route.
Tout récemment des grands travaux d’urgence ont été entrepris ce qui a permis d‘ouvrir le passage. Selon le directeur régional de l’équipement de Dosso, M. Chaïbou Adamou ce n’est pas la route qui est coupée comme le disent les usagers mais c’est la circulation qui est interrompue suite à un obstacle naturel relatif aux eaux du Dallol qui ont submergé toute la zone. Face à cette situation, le ministère de l’équipement a instruit la direction régionale à prendre toutes les dispositions pour rendre le trafic possible à tout moment et en toute période. Déjà, grâce aux travaux menés la route est mieux praticable avec le traitement des nids de poule depuis Dogondoutchi jusqu’à Niamey.
Cette dynamique s’est poursuivie avec des travaux d’urgence au niveau de Tomboballey où notamment la déviation a permis de rétablir momentanément le trafic. Ensuite des tranchées ont été réalisées pour évacuer les eaux. Grâce à ces travaux, le trafic a
aujourd’hui été rétabli au grand bonheur des usagers. Les transporteurs s’en réjouissent et souhaitent que des travaux d’envergure soient entrepris pour résoudre définitivement ce calvaire qu’ils vivent pendant la saison des pluies.
Le mois de Ramadan tire vers sa fin. Dans quelques jours, les fidèles musulmans qui ont suivi avec rigueur le jeûne, pourront reprendre leurs habitudes alimentaires et se désaltérer à longueur de journée. S’il y’a bien un souvenir que laissera le mois béni musulman derrière lui, ce sera les énormes embouteillages qui se forment aux principaux carrefours de la capitale, entrainant quelques fois des accidents mortels. Dans cette dernière décade où les prières et autres invocations nocturnes se multiplient, les embouteillages des premières heures du matin ont pratiquement disparu dans la ville de Niamey, alors que ceux des après-midis deviennent encore plus intenses.
Le jeûne, comme démontré par la science, a une répercussion très positive sur les maladies métaboliques. Il normalise la tension artérielle des jeûneurs et améliore les paramètres du diabète. Quand nous jeûnons, dit-on, notre taux d'insuline et notre taux de sucre diminuent, les graisses stockées sont mobilisées, et les réserves excédentaires vidées, ce qui participe à la bonne santé cardiovasculaire des pratiquants. Cette mise à l’épreuve du métabolisme, a aussi un grand impact sur les nerfs des automobilistes, surtout sur les routes de Niamey où les températures tournent autour de 40°C tout au long de ce mois d’avril 2022. Tout le monde se réveille au même moment dans la capitale et rentre en même temps à la maison.
Au début du mois, de longs et interminables embouteillages s’observent en plusieurs endroits de la capitale. De doubles lignes, voire même de triples lignes, se forment sur des voies qui ne sont pourtant pas dédiées à cela en temps normal. Et c’est fréquent de croiser des taxis qui courent à vive allure sur les trottoirs dédiés aux piétons. Pour ce mois de Ramadan 2022 qui se tient en pleine canicule, les fonctionnaires, les commerçants et la plupart des scolaires empruntent les routes au même-moment. L’empressement des conducteurs conduit à des embouteillages et à l’immobilisation complète du trafic.
Le trafic routier qui commence timidement, devient plus intenses entre 8h00 et 9h00. Les effets combinés du jeûne et de la chaleur, ralentissent les réflexes et exacerbent les tensions. Ce qui se constate à cette façon qu’on les automobilistes d’appuyer longuement sur leurs klaxons pour demander à ceux qui sont devant d’accélérer. D’un autre côté, surtout les après-midis, après 17h00, l’empressement des fonctionnaires à regagner leurs domiciles et préparer la rupture accentue les embouteillages et engendre souvent des accidents qui auront pu être évités. La soif et la faim aidant, certains automobilistes s’échangent des incivilités malgré le jeûne. Et, il n’est pas rare de trouver des bagarres autour de certains accidents de la circulation.
En ces jours de la dernière décade du mois de Ramadan, les fidèles musulmans passent la nuit à prier et à invoquer Dieu, avant de se reposer après la prière de Fadjr. Beaucoup de gens se rendent ainsi au bureau un peu plus tard. D’où la fluidité relative observée dans le trafic routier aux premières heures de la matinée. Mais, c’est en fin d’après-midi que l’encombrement et l’engorgement des routes reviennent, plus soutenus et plus intenses que pour les premiers jours du mois de Ramadan. Une situation appelée à se dégrader davantage aussitôt que les ordres de virement des salaires vont atterrir dans les banques et que la population s’emploiera, non pas à faire des petits achats pour la rupture, mais à sortir le grand jeu pour rendre le jour de la fête inoubliable.
En attendant de célébrer la fin du mois de jeûne, les piétons prennent leur mal en patience. Ils empruntent les routes, tels des engins à roux, au milieu de cette cacophonie faite de coups de klaxon et de brouhaha des vendeurs ambulants qui se sont installés à même le goudron. Le tout, dans l’indifférence totale des autorités municipales qui semblent avoir démissionné de leur devoir d’assainir les rues, de les purger des occupations anarchiques et d’assurer ainsi la fluidité de la circulation et la sécurité de tous.
Occupation anarchique de voies publiques à Niamey! Ce n’est jamais assez d’en parler car, ces derniers temps, le désordre reprend de plus en plus de l’ampleur à Niamey. Après l’occupation des trottoirs réservés aux piétons et aux cyclomoteurs sur certaines voies modernes par les vendeurs, ces derniers n’hésitent plus à étaler leurs commerces partout où bon leur semble. Le constat sur certaines voies est très désolant. Les étalages observables à certains endroits ne laissent aucun usager de la route indifférent.
Les occupants illégaux des voies publiques semblent bénéficier de la grâce de ceux qui sont censés mettre de l’ordre car, on ne peut pas comprendre que des commerçants occupent ces espaces sans aucune autorisation. Nous avons sillonné la ville de Niamey. Et partout où nous sommes passés, le constat reste le même. Les grandes artères de la ville sur lesquelles le problème d'occupation anarchique se pose sont : la voie express (au niveau du Grand Marché), les alentours du marché Katako, le boulevard Tanimoune, etc. Le cas le plus inquiétant où les accidents sont récurrents, c’est justement au quartier Boukoki précisément au niveau des compagnies de transport, sur la grande voie à chaussées séparées le boulevard Mali Béro sur le tronçon qui relie le rond point Wadata au premier échangeur.
Sur la voie express, c’est le désordre total. Cette voie construit après le déguerpissement des kiosques aux alentours du Grand Marché est aujourd’hui envahie par les commerçants essentiellement composés des jeunes vendeurs ambulants qui utilisent des charrettes ou de brouettes.
Soumaila Hassane, un jeune vendeur de chaussures assis sur un tabouret à côté de son étalage, dit qu’il ne voit aucun mal à exercer son métier là où la clientèle est favorable. «Nous sommes en train d’occuper progressivement les espaces. Tous ceux que voyez ici, sont sur leur place. Nous sommes tous sur nos lieux où nous avons été déguerpis. Ici sur le long de la voie express, chacun garde le numéro de sa boutique. Et on connait l’emplacement exact de chacun» explique-t-il.
Abdoulaye Soumana n’a trouvé mieux que d’étaler sa marchandise sur les abords de la voie express. «On ne dérange personne ici. On veut juste proposer nos articles à ceux qui ne veulent pas rentrer à l’intérieur du marché. Nous ne sommes pas à l’origine des accidents», se défend ce vendeur de vêtements.
A l’allure où vont les choses, certaine voies risquent d’être transformées en marché rendant ainsi la mobilité encore plus difficile à Niamey malgré les efforts de l’Etat et de la collectivité en matière d’aménagement des routes. Les occupations anarchiques de ces grandes voies perturbent considérablement la circulation, provoquant souvent des accidents.
La circulation routière tue au Niger. Elle cause plus de victimes que plusieurs maladies. Quelles sont les principales causes de la circulation routière ? Comment faire pour circonscrire le mal ?
Entre 2012 et 2016, les accidents de la circulation routière au causé la mort de 4358 personnes battant le record de plusieurs épidémies déclarées dans la même période. Et malheureusement, la tendance n’est pas à la diminution des accidents de circulation en dépit de nombreuses mesures prises pour protéger les voyageurs et les transporteurs. Si par exemple, entre 2012 et 2014, on note une chute du nombre d’accidents de la route (8259 en 2012 ; 6358 en 2013 ; 5654 en 2014), à partir de 2015, c’est la remontée des chiffres (5827 en 2015 ; 6718 en 2016). Sur la période 2012- 2016, le plus grand nombre de morts est enregistré en 2015 (990 personnes tuées) et l’année 2016 affiche le palier le plus haut des blessés graves (3593). Comme quoi, les mesures et actions engagées par les pouvoirs publics pour diminuer le nombre d’accidents n’ont pas produit les effets escomptés. Quelles sont les causes de la circulation routière au Niger. Il y a l’état défectueux du réseau routier qui laisse à désirer, même si sur ce plan, les citoyens reconnaissent des gros efforts consentis ces dernières années en matière de réalisation d’infrastructures routières. L’imprudence des conducteurs, le non- respect du code routier et la vitesse sont le plus souvent cités lors des accidents de la route. Comment faut-il faire pour circonscrire le mal. Il faut aller à une véritable réforme dans la délivrance du permis de conduire, pensent de nombreux citoyens. « Moi je pense qu’il faut aller à l’adoption du permis à points » ; Dixit un policier de la circulation qui a requis l’anonymat. Selon lui, l’adoption d’une telle mesure a pour avantage de ne pas faire du permis un document acquis une fois pour toute dans la vie et de châtier les conducteurs récidivistes dans la violation du code de la route. Permis à points ou pas, il ne se passe pas un accident grave sans qu’on n’indexe les services en charge de la délivrance du permis de conduire. Comme quoi le processus de son obtention est très critiqué.
Depuis quelques jours, les usagers de la circulation routière sont victimes d’une tracasserie policière qui heurte l’intelligence des citoyens. Une tracasserie pour un document, communément appelé «visite technique»dont l’exécution des services échappe au contrôle de l’État.Une affaire qui a conduit le courrier à fouiner dans les poubelles de la société. L’enquête, rondement menée autour des services du contrôle technique automobile,révèle beaucoup de choses qui dépassent l’entendement.
Ce qu’ignorent, peut-être, les Nigériens sur les services du contrôle technique automobile.
Logés dans les locaux du CFTTR (Centre de formation en techniques du transport routier), la société nigérienne de contrôle automobile (SNCA) a été cédée en 2007 par l’État à des concessionnaires privés nigériens pour une durée de sept (7) ans renouvelable par tacite reconduction. Avec l’exclusivité du service public du contrôle technique automobile sur l’étendue du territoire de la République du Niger.Dans les clauses de la convention et du cahier de charges, l’État a lié les concessionnaires à des obligations qui semblent loin d’être appliquées aujourd’hui. C’est, notamment, le démarrage des activités de contrôle technique dans les régions, la vérification annuelle des équipements et le versement à l’État d’une redevance de 5% du chiffre d’affaires annuel pour le financement des actions de prévention routière. En plus, les concessionnaires doivent payer à l’État des frais de location d’un montant de treize millions deux cent mille (13 200 000 FCFA, l’année. Il doit également faire des réalisations sur six ans à hauteur d’un milliard pour rendre plus performant le contrôle technique, établir chaque année un budget prévisionnel, tenir l’Etat informé de la mise en oeuvre des moyens financiers pour assurer le bon fonctionnement du service et produire à l’État les statistiques de visite technique. Au surplus, il doit s’acquitter des impôts et taxes selon les règles en vigueur en République du Niger. L’enquête révèle qu’aujourd’hui tout cela n’est que chimère dans la pratique. L’État ne semble pas dans ses droits. Seuls quelques agents bénéficieraient des dividendes du contrôle technique automobile.
Contrairement, donc, à ce que beaucoup de Nigériens pensent, ce service n’est pas privatisé. Il est entre les mains d’un groupe d’opérateurs économiques nigériens depuis, pratiquement, quatorze (14) ans. Des opérateurs économiques qui, aux dires d’une source crédible, se chamailleraient. La même source indique que les actionnaires peinent à tenir un conseil d’administration.
C’est dans cette affaire qui s’apparente à une spoliation d’un service de l’État pour des fins personnelles que la police est abondamment mobilisée pour exiger des usagers le document de contrôle technique communément appelé «visite technique ». Cela, au vu et au su des responsables du ministère des Transports qui doivent être en possession d’une copie de la convention. En tout cas, ils semblent observer un certain laxisme. Ou bien sont-ils complices ?
Une autre question qui se pose est de savoir l’identité de celui qui a commis la police pour contrarier les citoyens, les usagers, pour des intérêts privés.
Qui sont ces privés nigériens qui font embêter les citoyens. Des privés, d’ailleurs, sur lesquels pèsent d’énormes doutes quant au respect de leur part de contrat.
Officiellement, les victimes d’inondation au titre de l’année 2020 ont été définitivement relogées sur le site dénommé Cité “Enseignants-Chercheurs’’. A une dizaine de kilomètres du fleuve Niger, sur le plateau du quartier Séno du 5ème arrondissement communal, près de 972 chefs de ménages victimes d’inondation en 2020, sont sensés y demeurer. Le lundi 8 août dernier, nous nous sommes rendus à la cité “Enseignants-chercheurs” où sont relogés les sinistrés des inondations de l’année 2020. Nous sommes arrivés sur le site à 13h 42m, après un véritable parcours de combattant dû aux déviations créées pour les travaux de construction de la voie principale qui mène à la cité.
Ici, c’est le silence absolu, le calme et la sérénité ! Ce qui saute à l’œil, ce sont les sanitaires (toilettes), construites sur les parcelles non bâties, des châteaux d’eaux alignés, les tentes d’habitation dont la plupart sont dégradées suite aux fortes précipitations enregistrées ces derniers temps dans la capitale, et quelques chantiers qui poussent timidement. Ceux qui habitent la cité, sont des gens qui ont tout laissé derrière eux. Certains n’exercent aucune activité pour l’instant. Ce qui fait que les gens partent en ville et ne reviennent que le soir. Les quelques rares personnes qu’on rencontre pendant la journée, ce sont les femmes et les enfants. C’est une nouvelle vie qui recommence dans cette cité. « C’est mieux de vivre ici que de rester dans les zones inondables », une idée partagée par les sinistrés relogés sur le site dit cité “Enseignants-chercheurs”, octroyé par l’Etat du Niger.
M. Abdouramane Adamou assure la fonction de ‘’Maigari’’, chef de village. Il est jeune robuste, avec des muscles comme un athlète enhaltérophile. Malgré qu’il soit le chef de quarter, il a accepté de travailler en tant que manœuvre sur le chantier de construction de l’école de la cité. Le chef de village ‘’Maigari’’ précise que tous les sinistrés qui ont accepté de quitter les zones inondables ont eu droit à des parcelles de 200m2, 300m2 et 400m2. « Nous remercions les autorités pour leurs efforts. Les travaux ont beaucoup avancé. Les acteurs impliqués dans l’opération du secourisme jusqu’au relogement, principalement les FDS et les ‘’Grantchés’’, les pompiers. Nous invitons tous ceux qui sont dans les zones potentiellement inondables de se retirer pour nous rejoindre sur ce site aménagé par les autorités » a dit humblement M. Abdouramane Adamou.
Les délégués des sinistrés, eux-mêmes victimes, sont les portes voix des victimes d’inondation. Ils sont les intermédiaires entre les autorités et les autres victimes. Selon le président des délégués des sinistrés, M. Almoustapha Saley, leur relogement avait commencé depuis le 4 septembre 2021. Avant leur arrivée, des infrastructures ont été mises en place notamment, des châteaux d’eaux, une école, un Centre de Santé Intégré (CSI), etc. « Des parcelles ont été attribuées à tout un chacun. Tout les chefs de ménages victimes d’inondation ont gracieusement reçu des parcelles. Même le processus d’acquisition des actes de cession des parcelles est gratuit. L’Etat a tout pris en charge. Et il y a beaucoup d’infrastructures qui seront réalisées ici », explique le président des délégués des sinistrés, M. Almoustapha Saley.
Ce dernier témoigne que le rythme des travaux des chantiers des infrastructures sociaux donne l’espoir à toute une communauté. « Maintenant on a un peu avancé. Quand on est arrivé ici, il n’y avait que les châteaux d’eau. Aujourd’hui, le quartier à commencer à prendre forme. C’est mieux de vivre ici que de rester dans les zones inondables. Tous ceux qui furent restés au Camp Gamou, chacun a reçu sa parcelle. Nous sommes vraiment à l’aise parce que nos vies ne sont pas en danger comme par le passé où lorsqu’il pleut, on a la main sur le cœur. Et l’on pense à tous les scénarii catastrophiques probables. Certes la vie ici est difficile au début. Mais au fil du temps, on se rend compte que la viabilisation se fait progressivement», a-t-il ajouté.
Dans l’urgence les délégués des sinistrés plaident pour une accélération des chantiers en cours, notamment l’école, le centre de santé, la voie d’accès, etc. « Nous avons beaucoup de sinistrés qui n’arrivent pas à s’adapter au regard de leurs conditions de vie antérieures. Il y a des sinistrés qui n’ont rien à manger actuellement. Nous avons besoin de médicaments et des agents de santé en permanence » plaide M. Almoustapha Saley.
Mme Hadiza Hassane est une commerçante au niveau de la cité “Enseignants-Chercheurs”. Elle se plaint des difficultés liées au manque de voies d’accès et les ruelles submergées par les eaux. « Après la pluie, nous avons beaucoup de difficultés pour nous déplacer. A cause de cette situation, nous avons un sérieux problème de transport. Les taxis ne viennent pas dans ce quartier. Il n’y a aucune voie qu’on peut emprunter sans difficultés. Ce sont ces problèmes qui ont fait en sorte que, la plupart des sinistrés sont partis d’ici. Ce n’est pas parce que, les gens ne veulent pas rester. Ils ont leurs activités en ville. Et s’ils ont des difficultés liées au manque de moyen de transport pour accéder à leur maison, c’est tout à fait normal qu’ils quittent », a-t-elle expliqué.
A 75 kms au nord-ouest d’Agadez, se dresse la cité minière de Tchirozérine. Si cette cité perdue dans le désert doit sa renommée à sa troupe culturelle dont les languissantes chansons ont traversé les décennies et les frontières, il n’en est pas moins vrai qu’elle la tient aussi de son statut de ville minière que lui confère la SONICHAR, la Société nigérienne du charbon d’Anou Ararène. En effet, c’est à quelques encablures de cette ville, précisément sur le site du plateau de Tefereyré, que cette société exploite, depuis avril 1981, une mine de charbon à ciel ouvert et produit de l’électricité à partir d’une centrale thermique.
Depuis plus de 40 ans, la SONICHAR joue un rôle stratégique de par sa fourniture en énergie électrique produite à partir du charbon. La zone de Tchirozérine renferme beaucoup de potentialités en gisement de charbon permettant à la SONICHAR de fonctionner pendant plus de 60 ans. Les réserves de charbon sont estimées à 15,46 millions de tonnes.
Les principaux clients actuels de la SONICHAR sont la Nigelec et la SOMAIR et cela depuis la fermeture de la COMINAK en mars 2021 qui était le principal client. La SONICHAR a des clients potentiels comme IMOURAREN (groupe ORANO), GOVIEX, Global Atomic et SOMINA. Pour permettre à la SONICHAR de répondre aux besoins de ces potentiels clients, elle envisage d’accroitre sa capacité de production. C’est ainsi que, pour le renforcement de cette capacité de production, la SONICHAR est à la recherche de financement pour la construction d’une deuxième centrale thermique au charbon de 32 MW et d’une centrale photovoltaïque de 50 MW.
Depuis sa création en 1975, la SONICHAR dispose de 2 tranches industrielles respectivement mises en service en 1981-1982. La vocation de la société est de produire de l’énergie électrique à partir du charbon minéral extrait sur place à ciel ouvert. De par cette fourniture en énergie électrique qui alimente la SOMAIR et les villes d’Agadez, la SONICHAR joue un rôle extrêmement important, c’est dire qu’elle occupe une position stratégique pour le développement socio-économique du Niger et en particulier celui de la région d’Agadez qui doit son électricité grâce à la SONICHAR.
La centrale de 2X 18,8 MW est un prototype qui a une quarantaine d’années de fonctionnement tandis qu’elle été conçue pour une mise en marche de 25 ans. Cette centrale qui transforme le charbon en énergie électrique est vielle. Du fait de cette vétusté, elle nécessite des travaux d’entretien et de maintenance afin de pallier les pannes récurrentes pour assurer la fourniture en énergie.
La société participe aux activités de développement national, régional et local par les revenus versés à l’État à travers les impôts et taxes. Ainsi, dans le cadre de la responsabilité sociétale, la SONICHAR apporte des appuis à l’administration locale, des appuis en soins de santé publique, appuis aux FDS. Elle apporte aussi des appuis à la consolidation de la paix, aux associations et aux coopératives. Elle assure gratuitement la fourniture en eau des populations urbaines et rurales tout au long de la conduite d’amenée d’eau de Rharous sur le site. La SONICHAR fournit également de l’électricité à la localité de Tchirozerine. De même, elle intervient dans la réalisation et la réhabilitation de pistes rurales.
Fourniture en eau aux populations, une des matières premières dans la production de l’énergie
Elle est indispensable dans la production de l’énergie, mais la SONICHAR distribue plus de 50% de la production en eau aux populations. Pour produire l’énergie, la SONICHAR utilise le charbon, l’eau et l’air.
Dans tout le pays, c’est la Société d’exploitation des eaux du Niger (SEEN) qui garantit le service de production et de distribution de l’eau potable dans les centres urbains et semi-urbains. Mais à Tchirozérine, c’est la SONICHAR qui joue ce rôle. La SEEN est absente dans cette localité. La SONICHAR fournit de l’eau gratuitement à la population de Tchirozérine. Elle fournit également de l’eau aux maraichers et éleveurs tout au long de la conduite d’eau à travers 10 piquages depuis la station de pompage de Rharous située à 30 km de la ville de Tchirozérine. En moyenne par an, de 2011 à 2021, la SONICHAR a extrait à partir de la nappe de Rharous 3.561. 526 m3 dont 31% soit 1.099 252 m3 qui sont destinées à la consommation de la population de Tchirozérine et 20 % soit 726 252 m3 pour les abreuvoirs et jardins. De manière globale, 51% soit 1.825.504 m3 de la production d’eau de Rharous sont utilisées pour les besoins de la population. De 2011 à 2021, la SONICHAR a dépensé 182,550 millions F CFA pour la fourniture en eau.
La SONICHAR offre gratuitement des services de santé
Tout comme pour l’eau qui relève de la compétence de l’État, la santé aussi est un service public, offert par l’État souvent avec le concours des collectivités. À Tchirozérine il n’existe pas de centres de santé publiques. C’est la SONICHAR qui offre les services de santé à toute la population et aussi des localités environnantes. Le centre médical de la SONICHAR reçoit même des patients venus des régions de Maradi et Zinder en outre de ceux d’Agadez.
Le centre médical de la SONICHAR comprend trois sections : la section médicine, laboratoire et maternité. À travers ces trois sections, la SONICHAR assure les services de santé gratuitement aux populations. Les consultations médicales, les examens médicaux, les hospitalisations et les produits pharmaceutiques sont offerts gratuitement au centre médical de la SONICHAR. Outre cette offre gratuite en soins de santé, la SONICHAR apporte des appuis au centre hospitalier régional d’Agadez à travers des actions de réhabilitation, de fourniture en équipements et de produits pharmaceutiques. La SONICHAR appuie également les autres centres de santé de la région en matériels roulants servant d’ambulances tout en assurant leur entretien. De 2011 à 2021, les 81 % de la moyenne annuelle des consultations enregistrées au centre médical de la SONICAHR relèvent de la population. Soit 40 441 consultations sur les 50 095. En début d’année, suite à la panne du matériel de radiographie du centre hospitalier régional d’Agadez, le centre médical de la SONICHAR a pris en charge tous les examens de radiographie afin de satisfaire la population.
Le charbon, un outil à préserver pour le Niger selon le gouverneur de la région d’Agadez
La SONICHAR était une très belle idée de fournir l’électricité dans la région principalement aux compagnies minières, la COMINAK et la SOMAIR à l’époque où l’uranium était un fleuron. La SONICHAR jouait ces rôles et a été créée pour cet objectif mais elle fait encore mieux puisqu’elle aide les populations.
Les villes comme Tchirozérine, Arlit et Agadez sont principalement éclairées par la SONICHAR avec l’exploitation de notre charbon en dehors de ce rôle premier. « J’ai été récemment à la SONICHAR avec le ministre d’Etat à l’énergie Ibrahim Yacouba et je fais une découverte. En effet, en dehors de la production de l’électricité, elle joue aussi un rôle sociétal extrêmement important pour les populations. J’ai découvert que, entre la station de pompage de Rharous et l’usine, toutes les populations environnantes sont alimentées en eau, de même que les animaux par la SONICHAR », confirme le gouverneur de la région d’Agadez, M. Magagi Maman Dada. «Elle traite aussi la population gratuitement. J’ai découvert en réalité qu’à Tchirozérine il n y a pas un service de santé publique. La SONICHAR est pour nous une aubaine », ajoute-t-il.
Selon le gouverneur de la région d’Agadez, la Sonichar connait des difficultés sur le plan technique. L’usine est vétuste et fait face à des problèmes d’entretien car les pièces de rechange ne se fabriquent plus. À cause de ces difficultés réelles que vit la SONICHAR, une partie de la production est souvent suspendue pour des besoins d’entretien. «Nous avons besoin de la SONICHAR. De ce fait, je demande aux plus hautes autorités du pays, le Président de la République, le Premier ministre, le ministre d’État à l’Énergie, qu’il faut soutenir la SONICHAR en la recapitalisant tout simplement ou en la modernisant », a souhaité M. Magagi Maman Dada parce que, a-t-il déclaré, « notre charbon, nous ne voulons pas l’abandonner il faut qu’on se batte pour préserver cet outil ».
Les populations expriment leur sentiment de satisfactions suite aux services sociaux de la SONICHAR qui leur offre un cadre de vie meilleure
M. Mohamad Alhouseini, leader local, témoigne que la SONICHAR réalise beaucoup d’actions dans la zone de Tchirozérine. Elle verse des redevances à la commune et finance la municipalité pour la réalisation des puits aux bénéfices des paysans. La SONICHAR finance toujours, à travers la municipalité, la construction de salles de classe.
Pour assurer une bonne alimentation en eau de toute la ville de Tchirozérine et des villages environnants, la SONICHAR a réalisé des travaux de conduite qui ont mis fin aux clavaires des populations, souligne-t-il.
M. Mohamad Alhouseini indique aussi que la SONICHAR joue un rôle important dans la création d’emplois pour les jeunes de l’ensemble du pays mais en particulier pour ceux de la région d’Agadez. Sans donner de statistiques, il affirme que la SONICHAR embauche beaucoup de jeunes de la région d’Agadez. Elle soutient également les coopératives paysannes.
Au regard de toutes ces actions, M. Mohamad Alhouseini indique, « nous lançons un appel pour le renforcement des capacités de la SONICHAR car la centrale actuelle est vétuste. Nous souhaitons la conception d’une nouvelle».
Plus la capacité de production de la SONICHAR est renforcée, dit-il, plus elle agit pour le bien-être des populations. «Partout au Niger, c’est seulement à Tchirozérine que l’eau et la santé sont gratuites. Et ce, c’est grâce à la SONICHAR », renchérit M. Mohamad Alhousseini
Garin Liman est l’un des villages bénéficiaires de la manne d’eau de la SONICHAR. Comme tous les autres villages situés tout au long de la conduite à partir de la station de pompage de Rharous, ce village a un abreuvoir pour les besoins en eau du cheptel et aussi un point pour l’eau de boisson des habitants du village. « Sans cet abreuvoir, la pratique de l’élevage va être très difficile voire inexistante même dans cette zone. Avant, pour avoir de l’eau il faut se rendre au fond de la vallée, c’était la souffrance », atteste Moussa Jouna, un habitant du village Garin Liman. « Avant, nous buvons l’eau des koris. De nos jours, grâce à la SONICHAR, nous consommons de l’eau potable, ce qui nous épargne de beaucoup de maladies », renchérit Moussa Afaret, chef du village d’Abamkantamass.
« Plus de souffrances maintenant, l’eau est à notre portée. Même un petit enfant peut faire la corvée. Nous faisons l’élevage confortablement grâce à la disponibilité de l’eau. Cette disponibilité a aussi fortement contribué à l’amélioration de nos conditions d’hygiène et d’assainissement», se réjoui Ousaman Insawane, un habitant du village de Tassangaran.
Le Directeur général de la SONICHAR lance un appel pressant à l’endroit des autorités régionales et locales pour songer à assurer les services publics. M. Moussana Alkabous souhaite également la mise en œuvre rapide des projets d’accroissement de la capacité de production de la SONICAHAR.
Ainsi, il lance un appel à l’État et aux partenaires techniques et financiers pour le financement des projets de construction d’une centrale thermique à charbon de 32 MW et d’une centrale photovoltaïque de 50 MW. La réalisation de ces projets permet de répondre aux besoins de la Nigelec afin de satisfaire les besoins en énergie électrique des populations de la région d’Agadez et aussi des compagnies minières.
La SONICHAR fait de son mieux pour offrir des services de base à la population (eau, santé, éducation…). M. Moussana Alkabous, Directeur général de la SONICAHAR plaide pour que les autorités régionales et la collectivité locale jouent leurs missions régaliennes comme partout ailleurs dans le pays. En effet, Tchirozérine est unique, c’est une particularité au Niger. Aucune intervention d’ONGs, de projets ou de programmes d’aide ou d’actions humanitaires dans la localité comme c’est le cas dans les autres parties du pays. À Tchirozérine, c’est la SONICHAR qui fait tout de telle sorte même que pour des problèmes d’ordre sociaux à caractère individuel, certains citoyens s’adressent à la SONICHAR.
« Ce n’est pas pour se soustraire de ma responsabilité sociétale, mais je souhaite la présence des services de l’État dans la localité. Parce qu’on ne peut pas continuer à compter sur une société même si elle est étatique pour assurer le développement d’un département ou d’une commune », precise M. Moussana Alkabous.
« Je Veux que les autorités administratives et collectives jouent leurs rôles. La SONICHAR est prête à les accompagner dans l’exercice de leurs actions », rassure-t-il. A son tour, l’Etat doit jouer sa partition.
Les travaux de l’atelier régional de formation des Points Focaux des Organismes de Bassins de la sous-région organisé par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) ont pris fin à Niamey. Durant trois (3) jours, du 5 au 7 octobre 2021, les participants, essentiellement composés des Points Focaux des Organismes de Bassins de la sous-région, ont planché sur la collecte des données et le renseignement du système de Suivi-évaluation de l'eau et de l'assainissement en Afrique de l'ouest (WASSMO).
Au cours de cet atelier, il s'est agi de renforcer les capacités des participants sur la collecte et le renseignement de la plateforme WASSMO en vue du lancement de la 2ème campagne de collecte des données.
Lors de la clôture des travaux, le coordonnateur régional du projet PREE, M. Ludovic Papsoba, a apprécié le travail acharné qui a été abattu par les participants. « Après trois jours de travail acharné sur ce renforcement de capacité, nous constatons que le processus n’est qu’à son début. Il va falloir encore essayer de renforcer les capacités en organisant des types d’atelier du genre. Je puis vous assurer que l’UICN reste disponible pour accompagner ces processus dans les années à venir. Et nous allons mettre cette activité en priorité pour la deuxième phase du PREE. Je vous exhorte à faire toutes les planifications nécessaires et nous les faire parvenir à temps pour que nous puissions les insérer dans le cadre de la phase 2 du PREE ».
Le représentant de la représentante résidente de la CEDEAO au Niger, M. Bougounou K. Djeri Alassani, a précisé que les données et informations évoquées lors de cet atelier sont transmises par les Etats membres de la CEDEAO. Ainsi, la Commission de la CEDEAO a bénéficié d'un appui de la Facilité Africaine de l'Eau (FAE) pour la mise en place de l'Observatoire Régional de l'eau. Cet appui a permis de réaliser la première phase du système de suivi-évaluation de l'eau et de l'Assainissement (WASSMO) en Afrique de l'Ouest en 2020. Ce Système qui couvre les quinze (15) Etats membres de la CEDEAO et les organismes de Bassin de la région participe à la mise en œuvre de la Vision africaine de l'eau 2025, la Déclaration de Syrte sur l'agriculture et l'eau en Afrique et aussi à l'Objectif N° 6 du Développement Durable des Nations Unies (ODD) qui vise à « garantir l'accès de tous à l'eau et à l'assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau».
Des participants à cette rencontre ont témoigné que la disponibilité de l'information est un facteur clé pour la gestion de l’eau. En ce sens, M. Nassirou Condetto Touré, Chef de Division Développement Rural à l’OMVG, a précisé que cet atelier organisé à Niamey est un cadre de formation par excellence pour les points focaux des urbains de bassin et à la plateforme wassmo. « Ce qu’on peut retenir principalement, c’est qu’on a formé les points focaux des organes de bassin à la plateforme WASSMO. On a suivi en ligne à travers un consultant qui a formé tous les points focaux des organes de bassin à la plateforme sur comment renseigner à travers tous les indicateurs énumérés. Ainsi, la formation permettra de renseigner toutes les informations liées à l’environnement, à la socio économie, etc. Et tous ces facteurs peuvent permettre d’aider directement les populations surtout au niveau des inondations, etc.», a témoigné M. Nassirou Condetto Touré.
Le Secrétaire Exécutif de la Commission nationale pour l’UNESCO et l’ISESCO, M. Assoumane Mahamadou a présidé, le vendredi 6 mai dernier, la clôture de l’Atelier d’appui à l’opérationnalisation du réseau de coordination du Système d’Information du Marché du Travail : la remise officielle de la plateforme et l’élaboration d’une feuille de route. L’objectif de cette rencontre est de contribuer à l’élaboration des politiques d’emploi et de formation professionnelle, à la mise en œuvre et au suivi évaluation pour stimuler le développement économique et social du Niger.
Suite à cet atelier, le Niger est désormais doté d’un outil adéquat de traitement en temps réel d’une plateforme interactive, en ligne, de diffusion de données sur l’emploi et la formation professionnelle. Après deux jours d’intenses travaux, les participants à cet atelier ont élaboré cet outil performant et efficace, qui sera remis, au nom des autorités nationales, aux responsables en charge du secteur de l’emploi et de la formation professionnelle. Il s’agit notamment d’une plateforme interactive de collecte, de traitement et d’analyse des données, sur l’emploi et la formation professionnelle.
Pour le Secrétaire Exécutif de la Commission nationale pour l’UNESCO et l’ISESCO, M. Assoumane Mahamadou, c’est un satisfecit d’avoir un si important outil, qui permettra de se renseigner, en temps réel, sur le marché de l’emploi. «Certes, le travail était harassant, mais à la fin nous sommes tous contents, car nous avons un fruit, un joyau que nous allons tous nous en servir efficacement», a estimé M. Mahamadou.
Quant au Directeur général de l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (ONEF), M. Ousmane Ibrahima, il a noté que c’est grâce à l’effort de l’Etat et de ses partenaires techniques et financiers que cet outil a vu le jour.. «C’est l’occasion pour nous de remercier l’ensemble des partenaires, qui accompagnent notre pays, dans la cadre de la promotion du Système d’Information du Marché du Travail (SIMT). C’est-à-dire la production de statistiques fiables, pour la prise des décisions dans le cadre de l’amélioration des compétences techniques et professionnelles pour notre jeunesse et dans le cadre de son intégration économique dans le tissu économique», a indiqué M. Ibrahima qui s’est réjoui de l’honneur fait à l’ONEF en lui confiant cette tâche, pour son sens de professionnalisme et son savoir-faire.
Ainsi, au terme de deux jours de travaux, les participants ont produit un outil capable de permettre d’accéder, en temps réel, à l’ensemble d’information du travail et plus encore au système de la migration au Niger.
La Première Dame, Mme Bazoum Khadidja, présidente de la Fondation Noor, a rehaussé de sa présence, hier dans l’après-midi à la maison de la Radio (la Voix du Sahel) la cérémonie de clôture du concours de lecture et de mémorisation du Saint Coran ou Moussabaka édition 2023. Dédiée aux orphelins de toutes les régions du Niger, cette édition a été parrainée par la Fondation Noor qui, a pris en charge tous les prix.
L’on notait à cette cérémonie la présence de plusieurs personnalités dont des présidents des Institutions de la République, des membres du Gouvernement, des diplomates des pays musulmans ainsi que les épouses du Premier ministre, du Président de l’Assemblée nationale, du Haut Représentant du Président de la République.
Plusieurs prix en nature et en espèce ont été attribués aux lauréats de cette édition. Outre le prix de participation de 50.000 FCFA à chacun des participants venus de l’intérieur du pays et de 25.000 FCFA aux participants de Niamey, trois autres catégories de prix du concours ont été attribuées. Il s’agit pour le Coran entier, de la moitié du Coran et du quart du Coran. Pour le Coran entier, le premier prix d’une valeur d’un million de francs a été remporté par le jeune Mohamed Abdoul-Nasser. Il est suivi de Chaffaatou Youssouf deuxième qui gagne 750.000 FCFA et de Abdou Allassane, troisième avec une enveloppe de 500.000 FCFA.
Pour la moitié du Coran le premier prix de 500.000 FCFA a été remporté par le jeune Tidjani Douass, le deuxième de 350.000 FCFA est revenu à Abdou Rahim Moussa et le jeune Abdoua Abdourazak remporte le troisième prix d’une enveloppe de 250.000 FCFA. Enfin pour le quart du Coran, le premier prix est remporté par Hamid Djibril avec une enveloppe de 250.000 FCFA, le deuxième prix revient à Mohamed Douass avec 150.000 FCFA et le troisième prix a été raflé par Ali Harazoumi avec une enveloppe de 100.000 FCFA.
Tous ces prix sont accompagnés des kits de la BAGRI et de Coris Bank, deux banques partenaires de la Fondation Noor. Il faut noter qu’auparavant, la Directrice Générale de la Radio Télévision du Niger (RTN), Mme Toudou Mariama Issaka a rendu un vibrant hommage à la Première Dame et ses partenaires pour avoir pris en charge la présente activité. Une rupture collective a été offerte par la Fondation Noor au sein de la Radio mère juste après la remise des prix.
Après trois (3) jours d’échanges participatifs et fructueux, la 12ème réunion du groupe focal Afrique de l’Ouest de l’Association des fonds d’entretien routier africain (GFAO AFERA) a été clôturée le samedi 26 février 2022. Cette réunion qui a été riche en échanges autour des enjeux de l’entretien routier a permis aux pays membres de partager leur expérience et en même temps de se projeter sur l’avenir des infrastructures routières, gage du développement économique et social dans l’espace communautaire. Elle a également été l’occasion pour le GFAO de l’AFERA de renouveler son bureau avec l’élection d’un nouveau président. La cérémonie de clôture a été présidée par le Secrétaire général du ministère des Finances, Dr. Mamane Boukary.
Dans son mot de clôture, Dr. Mamane Boukary a invité tous les participants à s’approprier les conclusions et recommandations issues de toutes les réunions et assemblées générales, notamment la présente qui a porté sur les défis de gestion des fonds d’entretien routier (FER) et l’optimisation des ressources. Il s’agit aussi, d’envisager, l’harmonisation des procédures administratives à travers l’élaboration d’un manuel de procédures administratives et financières propre au GFAO de l’AFERA. Le Secrétaire général du Ministère des Finances a également invité les participants de se doter d’un siège permanent dans les mois à venir, mais aussi d’élaborer un cahier de charges qui aboutira à la mise en place d’un ensemble de critères objectifs pour la certification aux normes internationales spécifiques des FER.
Dr. Mamane Boukary a également souligné la nécessité d’une optimisation des ressources à travers des mécanismes innovants de financement de l’entretien routier, la sécurisation et un suivi rigoureux pour des travaux d’entretien ou de réhabilitation de qualité. Le Secrétaire général du ministère des Finances a par ailleurs félicité les participants pour la qualité des travaux contenus dans le rapport présenté. Il leur a réaffirmé la disponibilité de son département ministériel à accompagner toutes les initiatives qui seront prises dans le but de développer la qualité des infrastructures et leur protection par les mécanismes juridiques et institutionnels que le GFAO AFERA sera amené à observer et faire observer.
Pour sa part, le directeur général du Fonds d’entretien routier (FER-Niger), M. Abdoul-rahimoune Massoudou, par ailleurs président entrant du GFAO AFERA a fait savoir que ces 72 heures de travaux ont non seulement abouti à la mise en place d’un plan d’activités qui est un document de référence pour la conduite de l’association mais aussi à la mise en place d’un bureau exécutif du GFAO.
Relativement à la mise en place du bureau exécutif, le DG du FER a rassuré les participants quant à son opérationnalisation effective mais aussi à travailler pour que la réunion de Dakar prévue pour se tenir en Mai 2022 soit un vrai succès. «Nous nous engageons à œuvrer sans relâche à la promotion des échanges des bonnes pratiques et au rayonnement de nos institutions respectives au sein de l’AFERA et du GFAO en particulier» a dit M. Abdoul-rahimoune Massoudou.
Présente à la clôture, Mme Lalla Koité auparavant président du groupe focal Afrique de l’Ouest GFAO a adressé ses félicitations aux participants pour la qualité et la pertinence des travaux et à M. Abdourahimoune Massoudou pour son élection à la présidence du GFAO.
Le Secrétaire général adjoint du Ministère du Commerce et de la Promotion du secteur privé, M. Abdoul Wazir Moussa, a présidé, le dimanche 18 septembre 2022, la cérémonie de clôture de la 1ère édition du Hackathon Cuir Innov 2022. Durant trois jours, les équipes provenant des 5 bassins de production ont rivalisés dans une parfaite ambiance au sein du Centre des Métiers du Cuir et d’Arts du Niger (CMCAN). A l’issue de la compétition, c’est l’équipe de Zinder qui a remporté le 1er prix avec une enveloppe de 1 million de Franc CFA, le 2ème prix revient à l’équipe de Niamey 2 avec une enveloppe de 750.000F et enfin l’équipe Niamey 3 remporte le 3ème prix plus une enveloppe de 500.000 FCFA. Des prix d’encouragement de 187.500FCFA ont également été remis à chaque équipe.
A cette occasion, le Secrétaire général adjoint du Ministère du Commerce a indiqué que, le Hackathon Cuir Innov sera désormais ancré dans les grands événements nationaux visant à promouvoir le génie créatif de nos ardents artisans afin de leur permettre de contribuer au développement économique et social de notre pays. «Grâce à l’appui du Programme pour la Compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (PCAO) Volet Niger financé par l’Union Européenne, la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Niger (CMANI) a pu ainsi réaliser une des activités phares de ce programme qui visait à engager une compétition dans la conception et la fabrication des articles en cuirs et peaux compatibles avec le pouvoir d’achat des Nigériens et qui répondent aux attentes du marché national, de communiquer sur le concept de Hackathon et faire adhérer tous les acteurs de la chaine de valeur et l’ensemble des partenaires pour la tenue de ce type d’évènement», a-t-il dit .
Par ailleurs, M. Abdoul Wazir Moussa a souligné tout le potentiel dont regorge notre pays dans le secteur de l’artisanat ainsi que, ses retombées sur notre économie. C’est pourquoi, il a lancé un vibrant appel à tous les partenaires et les acteurs pour une mobilisation de moyens financiers et techniques pour faire de ce secteur un véritable pourvoyeur de richesse.
Auparavant, le jury a expliqué les critères de sélection retenus à ce concours. Il s’agit entre autres de la créativité, de la finition du produit, le prix de vente, la capacité de production et l’utilisation de la matière locale. Le jury a ensuite émis quelques recommandations à l’endroit du comité d’organisation de la 1ère édition du Hackathon Cuir Innov 2022. Il a notamment demandé à ce qu’un règlement intérieur du concours soit établi et vulgarisé au niveau de toutes les régions en impliquant toutes les structures régionales d’artisans et sur le site du HACKATON, que le comité régional de présélection des produits soit composé des représentants de toutes les structures d’accompagnement des artisans ; que seuls les produits ayant été présélectionnés doivent être mis en compétition au plan national, que les spécifications techniques et les membres de l’équipe de confection de tout produit mis en compétition soient inscrits sur une fiche technique déposée par le président régional de la CMANI de la région concernée qui dresse un procès-verbal de réception ; que les équipes et produits soient présélectionnés dans les régions et déposés auprès du jury par les responsables de la CMANI régionale.
La cérémonie a pris fin par la remise des témoignages de satisfaction à l’endroit des membres du comité d’organisation et aux partenaires financiers pour leurs multiples efforts en vue de la réussite de cet évènement.
La 3ème édition du Forum-exposition des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF 2022) a pris fin, vendredi 18 février dernier, au Centre international des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Trois jours durant des leaders de l’industrie extractive, des décideurs gouvernementaux et des experts ont participé à 16 sessions autour du thème central «Intégration des industries minières et pétrolières dans le développement des chaines de valeur régionales». Les recommandations formulées à l’issue des travaux, proposent des solutions par rapport aux questions stratégiques, commerciales et techniques du secteur afin de l’améliorer pour en faire un véritable pilier du développement dans l’espace communautaire.
La cérémonie de clôture de cette 3ème édition d’ECOMOF qu’a accueilli le Niger s’est déroulée notamment en présence de plusieurs ministres des Mines et du Pétrole des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et du Commissaire de l’institution en charge du secteur.
Ce forum qui a mobilisé 25 pays, 115 conférenciers, 28 sponsors, avec environ 600 délégués et 900 visiteurs, a été une grande réussite tant du point de vue organisation qu’en ce qui concerne la finalité escomptée.
Dans son discours de clôture, la ministre des Mines du Niger, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba s’est exprimée sur une note de satisfaction qui marque un nouveau souffle pour l’industrie extractive nigérienne en particulier et celle de la région CEDEAO en général. A cette troisième édition du Forum-exposition des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF 2022), outre la participation d’une dizaine des ministres en charge du secteur dans les pays de la CEDEAO, la ministre Ousseini Hadizatou Yacouba note celle de leurs homologues de l’Algérie et de la Guinée Equatoriale. «Parmi les 25 pays participants, nous notons la présence hors Afrique des exposants de la Grande Bretagne, du Brésil, du Canada, de la France, de l’Espagne, etc.», a dit la ministre des Mines.
Pour Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, les thèmes des travaux ont été variés, intéressants, allant de l’intégration des industries extractives dans les chaines de valeur régionales à l’atténuation des risques par rapport aux investissements, en passant par le contenu local, le renforcement de capacité du secteur privé, la prise en compte des questions de genre dans les industries extractives. La ministre des Mines a ainsi félicité tous les acteurs pour l’éclat de l’édition de Niamey.
Elle a enfin encouragé cette dynamique de se tenir la main pour faire en sorte que les industries extractives puissent être véritablement les porteurs de l’émergence des pays africains.
L’ONG Diko a organisé le vendredi 22 juillet 2022 à Niamey, la cérémonie de clôture de sa 4ème Assemblée générale ordinaire. Après deux jours de travaux, les participants à cette assemblée générale ont abouti à la validation du plan stratégique 2022-2025 ; l’adoption des nouveaux textes, du manuel de gestion administratif et financier, de la politique anti-corruption, anti-fraude et du document de code de bonne conduite et enfin la présentation des 6 nouveaux membres du conseil d’administration de l’ONG Diko qui est désormais dirigé par M. Tari Bako Mahamadou avec comme vice-présidente, Mme Djiré Fatima. La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Pakistan au Niger, des partenaires techniques et financiers ainsi que de plusieurs invités.
A l’entame de la cérémonie, les participants ont d’abord eu droit à une présentation du bilan technique et financier de l’année 2019-2021 et une projection vidéo de quelques réalisations de l’ONG Diko dans les différentes régions du Niger. De cette présentation, il ressort qu’au total 63 projets ont été exécutés par l’ONG Diko entre 2019 et 2021 au Niger. Ces projets sont repartis par région comme suit : la région de Tillabéri a bénéficié de 28 projets exécutés, Diffa 14 projets, Maradi 10 projets, Dosso 6 projets, Zinder 3 projets et enfin Tahoua 1 projet. Après cette présentation, il y a également eu la passation de charge entre l’ancienne et la nouvelle équipe.
Le nouveau président du Conseil d’Administration de l’ONG Diko a exprimé sa profonde gratitude à l’ensemble du personnel de la structure pour le travail abattu et leur confiance. Ensuite, il a salué les efforts abattus par l’ancien Président M. Soumana Issoufou. « Grâce à ses rêves, ses convictions et sa conduite éclairée et surtout son écoute sur toutes les questions relatives à la vie de notre chère structure, l’ONG Diko a su tenir son rang de leadership de transformation mettant au cœur de ses actions le bien être des communautés », a-t-il précisé.
Par ailleurs, M. Tari Bako Mahamadou a rappelé que l’ONG DIKO est partie du village de Goudel en 2006 pour aujourd’hui être une ONG de référence qui intervient dans 73 communes sur les 265 que compte le Niger. « Ceci est le fruit du travail dur et sincère. Le travail animé de persévérance, de patience et surtout de beaucoup de courage. Le fruit du travail est aujourd’hui là. DIKO se dote enfin de son Conseil d’Administration, symbole de sa maturité et surtout de son désir de servir davantage », a-t-il souligné.
Selon M. Tari Bako Mahamadou cette 4ème Assemblée Générale Ordinaire de l’ONG DIKO a atteint pleinement son objectif, en mobilisant, toutes ses forces et énergies pour permettre à la structure de se doter d’un nouveau Conseil d’Administration, d’une Direction Exécutive, d’un Plan Stratégique 2022-2025 et d’un Cadre d’Action Humanitaire pour améliorer au quotidien la qualité de ses actions. « J’entends pour ma part orienter mon action dans la mise en œuvre de toutes ses réformes en étroite collaboration avec les membres du Conseil d’Administration, la Direction Exécutive et les Partenaires pour insuffler une nouvelle dynamique à notre structure. C’est pourquoi, j’invite tous les membres de notre Assemblée à œuvrer de concert, en vue d’adapter la réponse de l’ONG DIKO au cœur des besoins des populations et mieux la préparer à relever les défis actuels et futurs ; je vous assure de mon entière disponibilité à œuvrer de concert avec vous dans l’accomplissement des engagements qui nous sont confiés», a dit le nouveau président du Conseil d’Administration de l’ONG Diko.
M. Tari Bako Mahamadou a aussi remercié le gouvernement à travers le ministère de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire pour les multiples appuis qu’il ne cesse d’apporter à l’ONG Diko. « C’est le lieu aussi pour moi de lancer un vibrant appel à l’endroit de l’Etat, les bailleurs de fonds, et les partenaires pour renforcer nos capacités techniques et financières et faire de l’ONG DIKO une organisation humanitaire de référence à l’échelle nationale voire internationale », a-t-il lancé. La cérémonie a pris fin par des témoignages de satisfaction à l’ancienne équipe suivie d’une photo de famille.
Après deux jours d’intenses travaux, le colloque international sur l’imam Mohammad Abdul-karim Al-Maghili a clôturé ses travaux, le mardi 13 décembre 2022 dans la grande salle du centre international des conférences Abdelatif Rahal d’Alger. Ce colloque est organisé dans le sillage des manifestions commémoratives de la fête de la révolution algérienne ayant abouti à la libération et l’indépendance de ce pays. Il a pris fin sur une note de satisfaction générale avec la formulation de dix (10) recommandations dont les cinq (5) premières ont déjà trouvé l’assentiment du Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, SE. Abdelmadjid Tebboune. C’est le président du colloque, M. Mohamed Hassouni qui a procédé à la clôture de cet événement devant un parterre de personnalités du monde musulman africain.
Les recommandations formulées par les participants à ce colloque international sont notamment : la création d’un centre de recherche dénommé centre Imam Al-Maghili pour les recherches sur les études africaines et arabes ; la création d’une fondation dénommée Africaine de l’imam Al-Maghili. Elle sera un espace culturel pour les oulémas et les élites afin de renforcer la pensée du juste milieu ; l’adoption d’une semaine culturelle africaine dénommée Adrar capitale de la culture africaine. Ces manifestations culturelles et touristiques seront organisées en marge de la célébration des anniversaires de l’Imam Al-Maghili. Une autre recommandation, c’est la réalisation d’un film long métrage sur l’imam Al-Maghili pour réhabiliter sa pensée et ses réalisations en termes d’héritage pour la jeune génération de l’Algérie et du continent africainen vue de tirer des profit des idées véhiculées par cet érudit en les introduisant dans les manuels éducatifs et universitaires ; présenter l’imam Al-Maghili comme une personnalité encyclopédique en essayant de classer son héritage comme patrimoine mondiale de l’UNESCO. Le colloque a également recommandé l’institution d’un prix annuel dénommé Prix Imam Al-Maghili pour les études patrimoniales et culturelles communes ; immortaliser le nom de cet érudit algérien en dédiant un bâtiment et ses annexes en son nom ; renforcer et investir des moyens dans la diplomatie spirituelle, religieuse et culturelle et enfin prendre l’engagement d’organiser la rencontre annuelle sur l’imam Al-Maghili en donnant un large écho de l’événement à travers les médias.
Intervenant à la cérémonie de clôture, le président du colloque, M. Mohamed Hassouni a d’abord remercié le chef de l’Etat algérien pour avoir accepté rapidement l’adoption des cinq premières recommandations sur le champ. Quant aux cinq restantes, dit-il, le Président de la République a pris l’engagement qu’elles seront étudiées et examinées avec minutie. En effet, les réflexions issues des ateliers thématiques ont démontré à suffisance que la pensée Al-Maghili est vaste et qu’il convient de la protéger dans la mesure où elle donne des repères, des orientations claires pour une gouvernance vertueuse et la stabilité politique des Etats africains. «Al-Maghili a une dimension panafricaniste en ce sens qu’il a toujours prôné l’unité des sociétés africaines. Ces écrits sont là pour le démontrer et le prouver», a ajouté le président du colloque.
Auparavant, le président du comité scientifique, M. Djaafri Ahmed a estimé qu’après ces deux jours des travaux couronnés de succès sur le thème central «la bonne gouvernance, la stabilité et l’unité des sociétés africaines», ce colloque se referme dans l’espoir que, les participants vont retourner sains et saufs dans leur foyer respectif. «C’est le lieu pour moi de remercier l’ensemble des scientifiques qui ont fait un travail remarquable pour la tenue et le succès éclatant de cet événement auquel les autorités algériennes attachent du prix. Vous avez pleinement joué votre partition et le peuple algérien est reconnaissant pour ce travail formidable», a conclu M. Djaafri Ahmed.
Le programme de formation d’investigation au Niger offert par l’Ambassade des États-Unis au Niger et mis en œuvre par APAC-Niger en collaboration avec le journal en ligne l’Évènement Niger, a pris fin le samedi 14 octobre 2023 à Niamey. C’est au total 50 journalistes des différentes régions du Niger qui ont été formés pour une année par des experts nationaux et internationaux.
Ce programme a consisté à former les journalistes sur les techniques d’investigation journalistique, la corruption dans le secteur public et privé, les pratiques d’expertises fiscales, les pratiques judiciaires et, la législation nigérienne en matière de respect de la vie privée et de la diffamation. Il a pour objectif de contribuer à la réduction de la corruption et des malversations fiscales au Niger à travers la promotion d’un journalisme d’investigation efficace.
Au sortir de cette formation, 15 journalistes ont été sélectionnés pour réaliser et diffuser dans leurs organes respectifs les 15 enquêtes d’investigations. Ces enquêtes ont été publiées sur la plateforme digitale (www.nigerinvestigation.infos), dédiée au programme. M. Moussa Aksar, directeur de publication du journal L’Evènement, a indiqué que le but de ce site est d’assurer la visibilité maximale aux enquêtes produites et de vulgariser le journalisme d’investigation auprès du grand public pendant et après le programme.
Par ailleurs, il a rappelé qu’à la suite de cette campagne de production, un concours ouvert à tous les journalistes professionnels hommes et femmes sur le plan national a été organisé. En effet, 6 enquêtes ont été primées parmi lesquelles 4 ont fait l’objet de cette journée de partage et d’échanges.
En définitive, il a expliqué que des voies et moyens seront adoptés afin d’assurer la pérennisation du programme. « Cette journée d’échanges a été, grâce à vous tous, une réussite parfaite et cette belle activité marque ainsi la fin du programme : Lutte contre la corruption et la malversation fiscale à travers la production d’enquête journalistique au Niger », a-t-il conclu.
La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) est un établissement public dirigé de 2011 à ce jour, de manière peu orthodoxe, par Ahmed Baringay, lequel doit faire valoir ses droits à la retraite le 31 décembre 2021. Mais, depuis quelque temps, et selon des sources crédibles, il aurait opté pour le Tazartché à la tête de la CNSS. Dans cette perspective, selon toujours nos sources, il semble décidé à remuer ciel et terre pour parvenir à ses fins. Pour y arriver, le sieur Baringay courrait dans toutes les directions à la recherche d’un appui politique solide. Car, le 31 décembre 2021 c’est dans sept (7) mois. Et Biringay veut demeurer, à tout prix, à la tête de la CNSS jusqu’à cette date. Pour ce faire, il aurait approché des militants du PNDS Tarayya jugés proches de Bazoum Mohamed. Dans le lot des militants du PNDS approchés par le DG de la CNSS pour la réalisation de son Tazartché, on citerait un militant du parti, jugé proche ami de Bazoum Mohamed, très connu dans les milieux de la presse privée pour avoir exercé la profession, lorsque son parti était à l’opposition.
A nos sources d’ajouter qu’Ahmed Baringay ne semble pas se gêner pour essayer de convaincre le monsieur par tous les moyens, afin qu’il puisse approcher Bazoum Mohamed pour son maintien à la tête de la CNSS. Aujourd’hui, c’est cette affaire qui est au centre des débats dans tous les bureaux à la CNSS où certains agents n’hésitent pas à claquer la langue pour dénoncer la gestion chaotique de l’établissement depuis 11 ans, sous la responsabilité du sieur Ahmed Baringay. Ils dénoncent le gaspillage des ressources financières de la caisse à travers l’achat massif de biens immobiliers pas nécessaires, avec des travaux interminables facturés à coût de milliards de francs CFA. Selon eux, la CNSS dépasse, aujourd’hui, la SONUCI (Société nigérienne de l’urbanisme et de constructions immobilières) en termes de terrains. Est-ce là son objectif ? C’est pourquoi, à la Caisse nationale de sécurité sociale, l’unanimité se dégage pour demander au président de la République d’instruire une inspection d’Etat pour bien cerner l’ampleur des préjudices causés au Niger et à son peuple dans cet établissement. Ils demandent vivement à Bazoum Mohamed de ne pas hésiter. Car, c’est de l’intérêt des démunis et des orphelins qu’il s’agit.
Selon une source bien informée, le Hadj de cette année a été entaché par la mauvaise organisation du Coho. Sur 15 000 pèlerins prévus cette année, pour notre pays, il y a environ 10 500, voire 13 500 qui ont fait le déplacement de la Mecque. D’autres sources indiquent que ce sont seulement 7000 pèlerins qui ont pu faire le déplacement sur les lieux Saints de l’Islam. Chacun des pèlerins a déboursé 2 238 000 FCFA. 110 000 FCFA ont été prélevés à chaque pèlerin, soit 50 000 FCFA pour la couchette (un petit matelas), qui en réalité ne dépasse pas 10 rials saoudiens, environ 1500 FCFA et le plat, facturé à environ 60 000 FCFA. En plus de cela, le pèlerin s’acquitte de la somme de 80 000 FCFA pour un soi-disant « montant des humidificateurs » contre la chaleur. Aucun de ces soi-disant humidificateurs n’est en réalité fonctionnel.
La première journée terrifiante des pèlerins a commencé la nuit du mardi 29 août 2017 à 1 heure du matin, à Mina. Le petit-déjeuner du mercredi matin, 30 août 2017, n’est pas au rendez-vous. Le soir, du mercredi, toujours, rien n’a été servi aux pèlerins comme repas. Le départ pour Arafat était prévu pour le mercredi 30 août 2017 à 00 H. Durant 48 heures, aucun des pèlerins n’a mangé un seul morceau de quoi que ce soit. Pourtant, les pèlerins ont tous payé pour la bouffe. La seule et unique agence qui a payé pour ses pèlerins, le matin, est Bab Makka. C’est après que d’autres agences ont emboîté le pas, mais, malheureusement, la nourriture était avariée ; ce qui fait que tout le monde a accouru vers la nourriture que Bab Makka a servie à ses pèlerins.
Selon des informations dignes de foi, les bagages de certains pèlerins nigériens sont actuellement bloqués ou stockés à Kano (Nigeria) sans aucune raison. Pourquoi leurs bagages sont à Kano ? Il semble que jusqu’ici aucune réponse n’est venue pour les réconforter. Au lieu de chercher à résoudre tous ces problèmes, le président du Coho se donne le luxe d’aller en Arabie Saoudite pour la préparation du prochain hadj 2020. Vu tout ce qui a été dit et dénoncé, dont entre autres la mauvaise gestion, il faut un réaménagement sérieux pour le prochain Hadj 2020, en l’occurrence à la présidence, car beaucoup d’agences se plaignent de l’organisation des années précédentes, et demandent aux autorités compétentes une nouvelle équipe dirigeante dudit Haut commissariat pour que le Hadj 2020 soit une réussite. Lors du hadj 2019, un membre du Haut Commissariat du Hadj et de la Oumra (COHO) a eu à faire une déclaration à la Mecque (lieu Saint de l’Islam). Avec un Coran à la main, ce dernier a juré que vingt millions (20.000.000) FCFA lui ont ont proposés pour qu’il se taise face à certaines irrégularités portant sur de l’argent. Il dit avoir naturellement rejeté l’offre et demandé que justice soit faite pour que les pèlerins, qui endurent beaucoup de souffrances, notamment au niveau de l’hébergement et de la restauration, rentrent dans leurs droits. Il faut rappeler aussi la déclaration des agences de voyage qui dénonçait l’incompétence du Haut commissaire actuel et de sa mauvaise gestion. Arouna Y
25 janvier 2020 Publié le 15 janvier 2020 Source : Le Monde d'Aujourd'hui
Zorro de Zongo (ZZ) ! Il ne s’agit pas du titre du film de fiction que l’on connait,plutôt le nom d’une association, créée par de jeunes diplômés nigériens qui perçoivent leur citoyenneté comme un devoir envers leur pays et la communauté nationale. Mais la philosophie des membres du Collectif ZZ n’est pas sans rappeler Zorro, le célèbre personnage masqué dudit film. En effet, les jeunes du collectif ZZ, entendent aussi contribuer dans l’anonymat au développement de l’entrepreneuriat, et véhiculer une image positive de leur pays.
Au cours de l’installation des responsables des communes, après les dernières élections municipales, les rivalités et accointances locales ont pris le pas, ici et là, sur les consignes des regroupements politiques. Occasion pour les autorités administratives et, parfois, coutumières de prendre, de manières flagrantes et au mépris des lois, parti. Ce qui s’est passé à cette occasion à Gaya est un cas d’école.
La commune urbaine de Gaya compte dix-huit conseillers. Six pour le parti Lumana, quatre pour le MNSD ? Trois pour L’ANDP ? Deux pour le PNDS, et un pour chacun des partis ANEMA, Kishin Kassa et Jumhouria. Dans la perspective de ola mise en place du maire et de ses deux adjoints, le Lumana a choisi de soutenir un conseiller du MNSD. Et le 25 avril 2021, une réunion autour du président de la coordination départementale de Lumana, Moussa Djiré, les conseillers de deux formations plus celui du parti ANEIMA. Seuls deux conseillers du MNSD, dont le candidat au poste de maire, signent le procès verbal. Ce regroupement compte ainsi neuf conseillers, comme l’autre regroupement qui bénéficiera du soutien de l’élu de Kishin Kassa. Devant l’impossibilité de dégager une majorité pour un camp ou pour l’autre, des tractations furent entreprises. Et c’est naturellement que l’administration, les partis politiques furent mis à contribution. Rien n’y fit. Devant le statut quo, le préfet décide, le 14 mai, date butoir pour la mise en place du maire et de deux vices, de reporter les élections. C’est maître Souley Dambaro, huissier de justice, commis par le coordinateur du Moden Lumana qui fera le constat : « à 10 heures 35 minutes, le garde du corps du préfet du département fait son entrée dans la cours de la mairie, dans le véhicule administratif du préfet, pour une affiche contenant le report de la mise en place du conseil. » C’est la confusion d’autant qu’aucun motif sérieux n’explique ce troisième report. Et c’est finalement le 25 mai que la réunion pour la mise en place sera convoquée. Le rapport de la présidente de séance, la doyenne d’âge, et le procès verbal de constat de l’huissier Dambaro expliquent en long et en large le processus.
Pour Hadjia Aïchatou Kimba, le préfet s’est arrogé les pouvoirs de la table de séance. Il recevait les candidatures et les validait. Après cette étape, l’un des candidats, Mounkaila Boureima, élu de l’ANDP, parti du préfet, prend la parole pour porter plainte contre un élu de Lumana pour faux usage de faux en écriture publique. Le préfet demande aux deux huissiers présents la conduite à tenir. L’un des huissiers explique au préfet que seul un juge peut statuer sur la recevabilité de la plainte et y donner son appréciation juridique. Il s’agit en fait d’une erreur matérielle commise par la justice. Entre la validation des candidatures par le Tribunal de Grande Instance de Dosso, le juge électoral pour ces élections, et la proclamation des résultats définitifs, une erreur matérielle a été commise. Les deux listes issues des deux jugements en fac similé. Et c’est le préfet, lors de l’installation de la mairie, avant l’élection du maire, qui a informé le Tribunal de cette erreur qui s’est autosaisie. Elle a été rectifiée le 25 mai, jour de l’élection du maire. Une coïncidence qui sème le doute. Au lieu d’attendre la décision de la justice, le préfet de Gaya, le demandeur, à organiser le vote en outrepassant ses prérogatives. Il fera fit des explications des huissiers. Se faisant juge à la place du juge et de dieu à la place de Dieu, il décide de retirer le droit de vote à l’élu du Lumana. Par la même occasion, il le révoque. Devant ce manifeste abus de pouvoir les neuf élus se retirèrent de la salle. Il fera élire son camarade de parti. Mounkaila Boureima a toujours été vice maire. Il avait même été emprisonné à Tillabéri, suspecté d’avoir détourné les maigres ressources de la commune. A t-il bénéficié de la ‘’définitive’’ liberté provisoire accordée, par le régime de Issoufou, aux alliés indélicats ? A moins qu’il soit blanchi sur la pression de son parti. A la suite de cette élection, les populations de Gaya se seraient opposées à la passation de services. Ils occupèrent la mairie. Le secrétaire général du gouvernorat aurait conduit des négociations et aurait demandé de surseoir à la passation en attendant d’y voir clair. Le préfet passera outre et l’organisera, dans son bureau, avec le maire élu. Les documents ont été apportés, à domicile, au maire sortant pour recueillir sa signature. Depuis la coordination du parti Lumana a fait les recours. Le dossier serait dit-on en instruction. Il se pourrait aussi qu’une plainte soit déposée contre le maire élu pour dénonciation calomnieuse en l’endroit d’un élu qu’il a accusé de faux et usage de faux en écriture publique. D’autant que cette accusation a connu une exécution avec, pour effet, le retrait de droit de vote et la révocation de Souley Diori Hamani Magagi. Le maire entraînera sûrement le préfet.
Un accident qui s’est produit hier aux environs de 20H a fait dix morts et 15 blessés dont 8 graves après une collision entre deux véhicules de transport de passagers à l’entrée de Matamèye
Cette collision entre deux véhicules de transport dénommés Six twenty (6-20) a fait donc hier dix victimes et 15 blessées dont huit graves évacués à l’hôpital national de Zinder. L’accident a eu lieu aux environs de 20H à l’entrée de la Ville (environ 1km) de Matamèye ( 85 km au Sud de Zinder) dans la nuit de Mercredi à Jeudi .
Le véhicule en provenance du Nigeria transportait outre les passagers mais aussi du carburant fraudé d’où les deux véhicules entrés en collision ont été ravagé par le feu.
Le Gouverneur de Zinder, M. Issa Moussa s’est rendu sur les lieux de l’accident où il a assisté à la levée des corps des victimes et à leur inhumation au cimetière musulman de Matamèye.
Une Fatiha a été dite à la grande mosquée de la ville pour le repos des âmes des disparus.
Il a aussi effectué le déplacement au niveau de l’hôpital de district de Mataméye et à l’hôpital national de Zinder pour s’enquérir de l’état de santé des blessés.
Le Gouverneur Issa Moussa a présenté ses condoléances aux parents des victimes.
Image d'illustration Depuis sa création, il y a plus d’une trentaine d’années, c’est sans doute la toute première fois que la respectable Association islamique du Niger (AIN) a, au sein de son bureau exécutif, une personnalité politiquement affichée. L’actuel vice-président de cette association est un militant dur du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (Pnds Tarayya), le principal parti au pouvoir. Et l’homme ne le cache à personne. Candidat malheureux aux dernières élections législatives, il semble tout autant actif dans le militantisme politique que dans les activités de l’AIN. La semaine dernière, le monsieur était à la conférence organisée par la section du Pnds Tarayya de Niamey et portait fièrement une écharpe du parti. On le voit sur une photo qui a été postée sur Facebook et qui continue à alimenter la polémique sur la toile. Nombre d’internautes ont, naturellement, trouvé l’attitude de cet «uléma» totalement déplacée, dès lors qu’il occupe une place importante au sein de l’Association islamique du Niger. Mais comme il fallait aussi s’y attendre, des partisans du pouvoir s’échinent à minimiser l’acte de l’»uléma», soutenant. qu’il est un citoyen et qu’il a le droit de militer au sein du parti politique de son choix. Cependant, pour qui connaît le degré de l’intolérance du pouvoir du Pnds Tarayya, il n’allait jamais permettre à un opposant d’agir comme le fait actuellement le vice-président de l’AIN. Si ce monsieur était un opposant et de surcroît militant du Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (Moden/FA Lumana) de Hama Amadou, il y a longtemps que le ministre de l’Intérieur et président du parti au pouvoir aurait pris un arrêté pour le suspendre et justifier sa décision sur la nécessité d’un respect scrupuleux de la séparation de la religion et de la politique. Dans le meilleur des cas, son association aurait été sommée de le rappeler à l’ordre, au risque de voir ce qu’elle va voir. C’est malheureusement cela une des multiples tares de la société nigérienne. Au regard des agissements du sieur Karanta, sans considération pour son illustre famille et la religion islamique qu’il prétend servir, nombre de Nigériens se demandent s’il est habilité à diriger la prière. ALPHA ALI
Le Département de Philosophie de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Abdou Moumouni de Niamey organise, depuis lundi dernier, en collaboration avec le laboratoire d’Etude et de Recherche en Philosophie, Culture, Communication et Société, un colloque international pluridisciplinaire pour discuter sur une thématique dont les contours de la réflexion constituent indéniablement les préoccupations des Etats africains. Le thème de cette randonnée du donné et du recevoir est ainsi libellé « l’Etat en Afrique : fondements et réponses aux défis du développement ». L’ouverture de ce colloque a été présidée par le Recteur de l’Université Abdou Moumouni Pr. Saidou Mahamadou en présence du directeur de cabinet adjoint en second du Président de la République, Dr. Hama Adamou Souley ; du coordonnateur du CELTHO, M. Komi N. F. Tublu, ainsi que plusieurs participants venus du continent africain et de l’Europe.
Les rencontres scientifiques constituent des moments de prédilection pour les intellectuels qui veulent débattre sans tabous sur les préoccupations de la société. Le colloque international qu’organise le Département de Philosophie de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Abdou Moumouni de Niamey s’inscrit dans cette dynamique. Il offre une occasion à une diversité d’intellectuels dans plusieurs disciplines pour partager leur réflexion sur le thème retenu. Pour le recteur de l’Université Abdou Moumouni, Pr. Saidou Mahamadou qui a ouvert les travaux de ce colloque qui dureront trois jours, cette heureuse initiative est en adéquation avec le noble objectif d’animation scientifique poursuivi par l’Université Abdou Moumouni.
Des dizaines de spécialistes issus de divers champs scientifiques, vont plancher sur l’Etat, condition essentielle de la possibilité même de tout véritable développement. En effet, à un moment où l’humanité est en proie à une crise multiforme qui affecte l’Etat dans ses nombreuses manifestations, il importe selon le recteur de l’Université Abdou Moumouni de faire un diagnostic précis en vue de découvrir les racines profondes du mal et de prescrire le remède approprié. D’où l’importance et la pertinence du thème de ce colloque, car l’actualité faite de soubresauts multiformes, rend urgente la réflexion sur une telle thématique. « L’intérêt est donc sur le plan strictement scientifique comme d’un point de vue pratique puisqu’il y va de notre sort à tous. L’occasion est idéale pour parvenir, à partir d’un thème aussi stimulant, au renouvellement tant recherché de notre compréhension sur les missions de l’Etat dans tous ses aspects », a relevé le recteur Saidou Mahamadou avant d’inviter les participants à des débats pour tirer le meilleur profit des échanges fructueux qui auront lieu durant cette rencontre.
En marge des festivités de la célébration de la Fête de la République, s’est tenu, du 14 au 15 décembre 2019 à Tillabéri, un colloque scientifique international sur le thème ‘’Le Sonrhai : passé, présent et devenir’’. Ce colloque a regroupé des chercheurs et scientifiques venus principalement du Mali, du Nigéria, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Maroc, en plus de ceux des universités publiques du Niger. Plusieurs recommandations ont été adoptées à l’issue des travaux. C’est le gouverneur de la Gouverneur de Tillabéri M. Ibrahim Tidjani Kateilla, région hôte de la fête tournante du 18 décembre qui a présidé la cérémonie de clôture des travaux du colloque en présence de plusieurs personnalités et des participants.
Dans son allocution de clôture des travaux, le Gouverneur de Tillabéri a, au nom du Président du Comité d’organisation de la fête tournante de 18 décembre, Tillabéri Tchandalo, remercié tous les participants pour la qualité des travaux, la pertinence des thématiques débattues, les conclusions et les recommandations formulées au terme des différentes sessions. «Durant deux jours, des débats importants et fructueux ont été menés, permettant ainsi, aux différents conférenciers de contribuer pour que la langue songhaï soit véritablement valorisée. Au regard de la qualité et de l’expertise des participants, je ne doute point que les objectifs assignés à ce colloque sont atteints», a-t-il dit. M. Ibrahim Tidjani Kateilla a rassuré les participants qu’il ne ménagera aucun effort pour les accompagner à assurer le bien-être des populations.
Le président du Comité scientifique PhD Mamoudou Djibo a, quant à lui remercié tous les participants, notamment les universitaires du Niger et des autres pays d’Afrique pour leur disponibilité et leur participation à ce colloque. Il a rendu hommage au comité d’organisation dudit colloque pour les efforts consentis qui ont fait du colloque un succès. PhD Mamoudou Djibo a indiqué que le colloque de Tillabéri a enregistré le plus grand nombre de propositions de communications, 150 inscrites, 129 sélectionnées et 97 présentées en trois grands ateliers. Le colloque de Tillabéri a mobilisé toutes les Universités publiques du Niger, représenté par soit leurs Recteurs ou leurs Vice-recteurs. Il a également a enregistré la participation de plusieurs pays d’Afrique dont le Mali, le Nigéria, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Maroc.
Notre compatriote M. Oumaria Mamane, actuellement Conseiller principal du Premier ministre, ancien président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales (CNDHLF, institution constitutionnelle) a été brillamment réélu au poste d’Expert des Nations Unies, membre du Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leurs familles (CMW). Cette réélection a eu lieu, mardi 29 juin dernier, à New York (Etats-Unis), au siège des Nations-Unies, lors de la 10è réunion des Etats Parties.
Le CMW est un des organes de traités des Nations Unies chargé de veiller au respect des dispositions de la Convention des Nations Unies pour la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles.
Notre compatriote a été réélu, au nom du Niger par 50 voix sur 52 pour un mandat de 4 ans. Outre l’expertise et l’expérience avérées du candidat Oumaria sur les questions relatives à la promotion et à la protection des droits humains, cette brillante réélection est également à mettre à l’actif de la diplomatie nigérienne en général, et de l’équipe de la Mission Permanente du Niger à New York, de celle de la Mission Permanente du Niger à Genève et de l’administration centrale du
Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, en particulier. Elle démontre une fois de plus que la voix du Niger compte dans toutes les enceintes internationales.
Bien qu’étant élu au nom du Niger, M. Oumaria va siéger en tant qu’Expert indépendant. Ce sont les principes des Nations Unies qui l’imposent afin de garantir l’efficacité de l’action qu’il va mener au sein du Comité.
Le 8 novembre marque le triste anniversaire du décès du regretté Général Abdoul-Karim Goukoye, rappelé à Allah à Bruxelles le lundi 08 novembre 2021 où il officiait en tant qu'Attaché militaire à l'Ambassade du Niger depuis 2012. À l'âge de 57 ans, le Général Goukoye, tombé prématurément, laisse derrière lui un héritage indélébile de patriotisme, caractérisé par des actes de dévouement, de sacrifice et de courage inégalés.
Au cours de sa carrière militaire illustre, le Général de Brigade Abdoul-Karim Goukoye a non seulement dirigé avec éclat sur divers fronts, mais a également occupé des postes de haute responsabilité au sein de la hiérarchie militaire. Il a été le Porte-Parole des Forces Armées Nigériennes (FAN), le Porte-Parole du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD), le Président de la Haute Autorité à la Sécurité Alimentaire (HASA), et enfin, l'Attaché de Défense à l'Ambassade du Niger en Belgique.
L'héritage du Général Goukoye ne se limite pas à ses exploits militaires, il se caractérise également par sa personnalité sociable, courtoise et ouverte d'esprit. Cet homme généreux et accueillant a toujours partagé son savoir et son assistance avec son entourage. Sa renommée et son estime transcendaient ses frères d'armes, s'étendant à tous ceux qui ont eu le privilège de travailler à ses côtés ou de le côtoyer.
Sur le terrain, le Général Goukoye s'est distingué par son courage et sa détermination face à l'adversité. Leader incontesté, il a prouvé sa bravoure et son sens élevé de responsabilité, obtenant des résultats positifs dans la gestion des conflits identitaires au Niger. Face à la montée du terrorisme dans la région du Sahel, le Général a prodigué des conseils inestimables à ses collaborateurs sur le terrain, démontrant ainsi son expertise stratégique.
Détenteur d'un Master en Études Stratégiques de Défense de l'Institut des Hautes Études en Défense à Rome, le Général Goukoye a contribué significativement à la représentation diplomatique du Niger. Son engagement a été particulièrement marqué dans la lutte contre le terrorisme, renforçant la position du pays au sein de l'Union Européenne.
Alors que nous commémorons cet anniversaire douloureux, rendons hommage à un homme qui a gravé son nom en lettres d'or dans l'histoire du Niger. Le Général Abdoul-Karim Goukoye restera à jamais dans nos cœurs, et nos prières continueront de lui être dédiées, implorant d'Allah le Tout-Puissant de l'accueillir dans son Paradis Éternel. Amine !
La traditionnelle cérémonie de commémoration de l’Armistice s’est déroulée, hier, jeudi 11 novembre, à la place dite «Monument aux Morts» de Niamey. L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 est un accord mettant provisoirement fin aux combats de la première guerre mondiale de 1914-1918. Cet évènement est une occasion de reconnaitre les sacrifices et saluer la mémoire des victimes de la première guerre mondiale, une guerre sanglante ayant occasionné la mort de millions de soldats originaires d’Afrique.
Cette année la commémoration de l’armistice s’est déroulée en présence de plusieurs autorités civiles et militaires dont le ministre de l’intérieur et de la décentralisation M. Alkache Alhada assurant l’intérim de celui de la défense nationale, les ambassadeurs de France SE. Alexandre Garcia, de la Grande Bretagne au Niger, SE Mme Catherine Inglehearn, le Chef d’Etat-Major des Armées, le Général de Division Salifou Modi, le gouverneur de la région et le président du conseil de la ville de Niamey, des anciens combattants, etc.
Cette cérémonie commémorative a débuté sous les sons des fanfares. Ainsi, après les honneurs militaires et les salutations d’usage aux personnalités invitées, le ministre de la Défense nationale par intérim M. Alkache Alhada et les ambassadeurs de France SE. Alexandre Garcia, de la Grande Bretagne au Niger, SE Mme Catherine Inglehearn se sont recueillis devant le ‘’Monument aux Morts’’ et ont déposé des gerbes de fleurs à l’honneur de tous les soldats morts sur les champs de bataille lors des guerres mondiales.
Au cours de cette cérémonie, les élèves du Prytanée militaire de Niamey et ceux de l’école Lafontaine de Niamey ont successivement interprété les hymnes nationaux du Niger et de la France et des textes dédiés aux victimes de la première guerre mondiale.
Le texte interprété par les élèves du Prytanée militaire de Niamey et ceux de l’école Lafontaine de Niamey précise que la commémoration de l’armistice du 11 novembre est un rappel de la Première Guerre mondiale qui a causé, après 4 années de sang et de larmes, des millions de victimes. « Le monde fait toujours le deuil des soldats dévoués à leurs idéaux, au service de leur Patrie et de leurs compatriotes, mais aussi le deuil des victimes civiles innocentes. La ‘’Grande Guerre’’ marqua un tournant pour les soldats originaires d’Afrique subsaharienne. Pour la première fois, ces hommes vinrent combattre en Europe. Des dizaines de milliers d’hommes originaires des colonies ont été enrôlés pour alimenter les différents fronts. Ils étaient appelés ‘’tirailleurs sénégalais’’ même s’ils venaient de plusieurs contrées. Ils sont morts par milliers. Tant de sang a coulé durant ces années, tant de familles ont été séparées. Mais tant d’amitiés nouées sur le champ de bataille également. La participation des Africains à la Première Guerre mondiale a formé une alliance entre soldats. Aujourd’hui, c’est l’occasion de se souvenir de cette solidarité et de l’incarner. Face aux violences qui endeuillent nos pays, nous nous devons d’entretenir la mémoire de ces soldats, de ces héros anonymes ou inconnus, dont le sacrifice nous permet aujourd’hui de vivre libres » note le texte interprété par les scolaires.
A l’occasion de la Journée Internationale des Personnes Handicapées, l’artiste Djaz One a donné un concert live le vendredi 3 décembre au Centre Culturel Américain. Lors de ce spectacle, placé sous le thème : «S’engager à bâtir une société plus inclusive où toutes les personnes peuvent développer et mettre à profit leur capacité», l’artiste Djaz One a été accompagné sur scène par d’autres artistes handicapés, connus du public, tel que le soliste Moussa Toukou, Sabira de l’Unité Nationale, etc.
A travers cet événement, ces artistes mènent un combat pour la défense des droits des personnes handicapées. Pour accompagner et encourager ces artistes et les handicapés en général, les fans se sont mobilisés pour la circonstance. Ainsi, l’artiste Djaz-One et quelques membres de l’Association des Personnes Artistes en Situation d’Handicap (APASH-LOKATCHO-TO) ont émerveillé le public sur la scène avec les chansons phares du groupe.
Peu avant le passage de l’artiste Djaz One et ses camarades sur la scène, son manager M. Adamou Hamidou a précisé que c’est la troisième fois que Djaz One organise un évènement lors des journées Internationales des personnes handicapées. Selon lui, cette 3ème édition est axée sur «la scolarisation des enfants, pour une éradication effective de la mendicité sous toutes ses formes au Niger». «Cette année encore, c’est dans un souci de lancer un appel vibrant, spécifiquement à l’endroit de tous les acteurs (Etat, parents, corps enseignants, partenaires…), pour une éducation inclusive de tous les enfants y compris les enfants handicapés et surtout l’accessibilité de toutes les personnes handicapées dans toutes activités socioéconomique et politique que l’artiste Djaz-one nous invite à ces évènements importants», a dit le manager de l’artiste.
Les objectifs de l’artiste pour 2022 sont de faire le vernissage de son 3ème album; faire une tournée de sensibilisation dans cinq régions du Niger à savoir Niamey, Dosso, Tahoua, Maradi et Zinder) pour promouvoir la lutte contre les violences basées sur le genre, l’inclusion des personnes handicapées et la lutte contre la mendicité dans l’objectif de sensibiliser plus 10.000 personnes partout au Niger.
Notons que les artistes en situation de handicap sont soutenus à travers leur association par plusieurs partenaires, notamment le CCA; les Ambassades des Etats-Unis et d’Espagne, le ministère en charge de la Population, le HI CNPH, etc.
La communauté musulmane a célébré, la nuit du 28 au 29 octobre dernier, la commémoration de la naissance du Prophète Mohamed (SWS). En effet, les fideles musulmans, précisément ceux de la confession ‘’Tidjaniya’’, se sont réunis à la grande mosquée de Niamey, afin d’accomplir des actes d’adoration. Pour cette occasion, l’intégralité du saint Coran a été lue, suivi d’une fatiha (prières et invocations) pour que la paix, la stabilité, la cohésion sociale, la prospérité, etc. couvrent l’humanité en général et notre pays le Niger en particulier. Ainsi, tout au long de cette nuit commémorative, ce sont des prières, des prêches mettant en lumière la vie du Prophète Mohamed, paix et salut sur lui, des rappels de la sirah (la biographie du Prophète et la vie de ses compagnons), des ‘’Khassida’’ (les poèmes religieux), etc. qui ont été prononcés par les marabouts.
Etaient présents à la grande mosquée de Niamey pour la circonstance, le Premier ministre par intérim, M. Foumakoye Gado, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Alkache Alhada, le gouverneur de la région de Niamey, M. Issaka Hassane Karanta, le président de l’Association Islamique du Niger, Cheik Djibril Karanta, etc.
Peu après, la lecture de la fatiha (invocation), le président de l’Association Islamique du Niger, Cheik Djibril Karanta, s’est réjoui de la célébration du Mouloud et l’intérêt que les musulmans accordent à ce dernier. Pour rappel, l’édition 2020 du mouloud coïncide avec le 1494ème anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (SAW).
Auparavant, Oustaz Djibil Mansour, secrétaire général adjoint de l’association islamique du Niger a déclaré que cette nuit est un moment spécial dans la vie de chaque musulman. En ce sens, il a rappelé que, chaque année, les musulmans du Niger s’associent aux musulmans du monde entier afin de commémorer cette nuit assez exceptionnelle qui a vu la naissance du Mohamed (PSL), le Prophète de tous les musulmans. « Le Mouloud, c’est un événement assez particulier pour les musulmans parce que c’est ce qui a consacré la prophétie du dernier prophète que Dieu a envoyé sur terre. Donc, il est tout à fait indiqué pour le musulman de fêter cela, avec la plus grande symbiose qui puisse exister», a déclaré le secrétaire général adjoint de l’association islamique du Niger.
Un peu partout à Niamey, les fideles musulmans ont marqué cette nuit de mouloud par plusieurs manifestations religieuses. Chez Cheik Chou-Aibou Ali, par exemple, sis au quartier deuxième arrondissement de Niamey, les musulmans se sont fortement mobilisés pour sortir écouter les sermons des érudits et les chants religieux des célèbres ‘’Zakiri’’ de Niamey. Ici, les festivités se sont déroulées sous la conduite du Kalif Cheik Ibrahim Cheikh Chouaibou.
Pour cette occasion, Kalif Cheik Ibrahim Cheikh Chouaibou a expliqué que cette nuit qui coïncide avec de la naissance du prophète des musulmans est une nuit qui doit être nourrie par des actes d’adoration. « Comme vous le savez, le prophète est l’incarnation de la miséricorde d’Allah. Il est arrivé en ce monde pour aider l’ensemble de l’humanité, l’ensemble des créatures d’Allah. Partant de là, nous implorons Allah, le tout puissant pour que cet anniversaire soit rempli de toute sa bonté et sa miséricorde. Nous prions Allah pour que le peuple nigérien et l’ensemble de la communauté musulmane puissent vivre en paix et dans la miséricorde de Dieu », a exhaussé Kalif Cheik Ibrahim Cheikh Chouaibou avant d’inviter les musulmans de s’atteler à faire et de multiplier les invocations à l’intention de notre prophète, sa famille et toute l’humanité. « J’invite la communauté musulmane en général et le peuple nigérien en particulier de s’investir à implorer Allah le tout puissant pour que les maux qui minent le monde entier n’arrivent pas au Niger. Je prie Dieu pour que tout le peuple nigérien puisse vivre en paix et en sécurité, etc. », a-t-il ajouté.
Les militants et militantes de l’ANDP Zaman-Lahiya se sont rassemblés vendredi dernier pour commémorer l’anniversaire de la disparition de Adamou Moumouni Djermakoye, père fondateur du parti, décédé le 14 juin 2009 pendant le combat pour la restauration de la démocratie. On notait, à cette occasion, la présence des représentants des partis de la majorité et de l’opposition.
La cérémonie commémorative de cet anniversaire qui a eu lieu au siège du parti a débuté avec la lecture du Saint Coran pour le repos de l’âme de l’illustre disparu, suivie de la remise des Corans aux écoles coraniques de Niamey. À cette occasion, le président de l’ANDP Zaman-Lahiya, Moussa Hassane Barazé a salué et remercié tous ceux qui ont fait le placement pour communier avec eux. Le président de l’ANDP a aussi souligné qu’il garde un grand souvenir du père fondateur du parti. «Nous avons perdu un homme très généreux, très sage. Aujourd’hui c’est grâce à lui que je suis là, c’est lui qui m’a initié en politique», a dit Moussa Hassane Barazé.
Le Président de l’ANDP Zaman-Lahiya a indiqué que le Niger a aussi perdu un grand fils qui a prôné, toute sa vie, l’unité des Nigériens, le consensus et le développement économique et social du Niger. « Aujourd’hui nous avons un grand souvenir de quelqu’un qui a œuvré pour la paix, la stabilité de ce pays. C’est aussi quelqu’un qui aime partager et qui n’a jamais mangé seul quel que soit les circonstances » a-t-il déclaré. M. Moussa Hassane Barazé a précisé que c’est grâce au père fondateur que le parti ANPD Zaman-Lahiya est resté grand et encore vivant dans le concert des grands partis politiques. «Nous gardons un grand souvenir et nous regrettons beaucoup sa disparition» a-t-il souligné.
Pour sa part, le président du PNDS Tarayya, M. Bazoum Mahamed a précisé que le président Moumouni Adamou Djermakoye était un homme généreux par son cœur et par son esprit : c’est ce qui explique cette idée de consensus qu’il a voulu promouvoir. « Dans son esprit à lui, il ne faut jamais se figer sur une idée. Il considère que son idée n’a de valeur que très relative et qu’elle est vouée à être partagée avec les autres, elle est vouée à être fécondée par les idées des autres et son cheminement est toujours un cheminement vers une rencontre, vers une convergence» explique M. Bazoum Mahamed.
L’ambassade la République du Sénégal et le Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) du Niger ont célébré le 10 octobre au Centre Culturel Franco-Nigérien Jean Rouch (CCFN/JR), le du 115ème anniversaire de la naissance de feu Léopold Sédar Senghor, poète, écrivain et premier Président du Sénégal. L’événement a permis de faire mieux connaitre les valeurs incarnées par cet illustre homme qui est l’un des initiateurs de la francophonie. « Léopold Sédar Senghor n’appartient plus au seul Sénégal, mais constitue un patrimoine intellectuel et culturel intarissable pour l’ensemble de la Communauté humaine », disait l’ambassadeur de la République du Sénégal auprès du Niger, SE Paul Benoit Sarr.
Pour l’ambassadeur de la République du Sénégal auprès du Niger le partenariat avec le CESOC va assurément permettre un renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays. L’amitié fraternelle entre les plus hautes autorités du Sénégal et du Niger ne date pas d’aujourd’hui, elle plonge ses racines dans le compagnonnage historique entre les Présidents Diori Hamani et Léopold Sédar Senghor dans le cadre du mouvement de décolonisation culturelle et d’émancipation politique et va s’élargir et se structurer autour de leurs successeurs, a souligné SE Paul Benoit Sarr.
Pour la célébration de la naissance de Léopold Sédar Senghor, le diplomate Sénégalais, a indiqué que c’est la dimension internationaliste dans la pensée du grand intellectuel qu’ils ont souhaité mettre en exergue, à travers le panel « Senghor ou le dialogue des civilisations au service de la paix ». SE Paul Benoit Sarr a ajouté que les Nations-unies ont donné raison au Président Senghor parce qu’elles ont effectivement consacré la notion de dialogue des civilisations dans leur lexique diplomatique et dans leur architecture normative, car le 20 octobre 2005, la 60ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations-unies a voté une résolution en faveur du dialogue entre les civilisations qui va donner naissance à « l’alliance des civilisations ».
Le président du Conseil Economique, Social et Culturel, M. Maïrou Malam Ligari, dont l’institution participe à l’organisation de l’événement a relevé que le Sénégal et le Niger, ainsi que leurs dirigeants, S.E.M Macky Sall et S.E.M Mohamed Bazoum partagent des réalités et valeurs communes. Outre les liens solides de coopération entre Etats, le Sénégal et le Niger appartiennent à un espace commun : pays sahéliens, ils sont membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). « Ils partagent des réalités socioculturelles, religieuses et économiques communes : par exemple, la lutte traditionnelle est sport roi dans les deux pays ; il y a la prédominance de l’Islam ; et une monnaie commune (le FCFA), pour ne citer que cela. Les Sénégalais sont chez eux au Niger, tout comme les Nigériens le sont au Sénégal », a-t-il déclaré.
Rappelant l’influence de Léopold Sédar Senghor, le président du CESOC a dit qu’il est toujours là dans « nos programmes d’enseignement et de formation, du niveau primaire au niveau secondaire et à l’université, aussi bien dans les lettres, à travers ses écrits littéraires (poète et écrivain de renom) que dans les sciences, notamment en histoire, en politique et relations internationales pour tout ce qu’il a incarné ; pionnier de la lutte anticoloniale, combattant de la liberté, idéologue, homme politique, père de l’indépendance du Sénégal et précurseur de la francophonie ». Aussi, a ajouté M. Maïrou Malam « hier, Senghor y était ; aujourd’hui, il y est ; et demain et pour toujours, il continuera de nous inspirer ».
Pour sa part, le directeur général adjoint du CCFN, M. Tahirou Ganda, s’est réjoui du choix porté sur ce centre pour abriter cet évènement sous le signe ‘’Senghor ou le dialogue de civilisations au service de la paix’’. Il a rappelé que ledit centre est né en 1963 de la volonté du Niger et de la France dans cette idée justement du dialogue de civilisations à travers la culture de la paix et la fraternité entre les peuples de nos deux Etats.
Dans le cadre de la commémoration du 30ème anniversaire de la disparition du Président Seyni Kountché, une Fatiha a été dite à la mémoire de l’illustre disparu. C’était au cours d’une cérémonie organisée, le 10 novembre à Fandou, village natal du disparu. Cette rencontre a rassemblé les représentants des couches sociopolitiques de notre pays. Il y avait entre autre le Haut représentant du Président de la République, M. Seyni Oumarou, des présidents des institutions, des députés, des responsables administratifs et coutumiers de la localité. Ce fut un moment plein d’émotion au cours duquel chacun en ce qui le concerne s’est rappelé de ce que fut ce digne fils du pays et ce qu’il a laissé comme héritage.
Visiblement, l’événement était à la hauteur des attentes des organisateurs. Ce vendredi 10 novembre coïncidant exactement à la 30ème année de la disparition du Président Kountché, beaucoup de Nigériens ont convergé vers Fandou pour rendre un hommage à cet ancien président. Il nous a quitté il y a 30ans, mais les Nigériens se rappellent encore de ce grand homme d’Etat qui a prôné les valeurs comme l’unité, la fraternité, la lutte contre la corruption, etc.
Des qualités résumées ici par cette diversité des d’hommes, de femmes, vieux et jeunes, qui sont venus pour prier Allah afin qu’il accepte l’âme du défunt dans son paradis (Firdous). Puis ils se sont recueillis sur la tombe du défunt. L’occasion a été saisie par le représentant de la famille Kountché pour saluer la présence massive des invités à cette cérémonie. « Il ya de cela 30 ans que le Général Président nous a quitté mais son souvenir reste présent dans nos esprits », a dit M. Issaka Hassan Karanta, avant de saluer tous ceux qui ont fait le déplacement et même ceux qui pour d’autres raisons n’ont pas pu faire le déplacement. « Nos pensées vont vers les absents car dans la communion du cœur et des esprits, ils sont avec nous », a dit Issaka Hassan Karanta.
Les activités commémoratives du 62ème anniversaire de la création des Forces Armées Nigériennes (FAN) ont débuté hier lundi 1er août 2022, sur le nouveau site du Bataillon de Transport, ex site Gamou de Saguia dans le 5ème arrondissement communal de Niamey. Cette commémoration est une occasion de manifester publiquement le témoignage et la reconnaissance de la Nation à l’égard des institutions militaires. A cet effet, des formations et bataillons militaires, des officiers, sous-officiers et militaires de rang méritants ont été honorés et distingués, à travers des distinctions dans l’Ordre National du Niger, l’Ordre du Mérite du Niger, des médailles militaires, etc.
C’était aux environs de 8 h sous un ciel gris et nuageux que la cérémonie du 62ème anniversaire de la création des Forces Armées Nigériennes a démarrée avec la présentation des honneurs militaires aux officiels, notamment le ministre de la Défense Nationale Alkassoum Indattou et le Chef d’Etat-Major des Armées le Général de Division Salifou Modi.
Lors de cette cérémonie, le ministre de la Défense Nationale Alkassoum Indattou a rappelé que l’organisation de cet événement consiste à mettre en valeur la force essentielle de l’armée nigérienne, caractérisée par la discipline et l’éducation militaire. Il a précisé que la célébration de cet anniversaire, qui intervient dans un contexte d’insécurité dans la sous-région particulièrement au Niger, rappelle cruellement les sacrifices consentis par les Forces Armées Nigériennes ces dernières années.
Par ailleurs, le ministre de la Défense Nationale a succinctement évoqué l’évolution des Forces Armées Nigériennes. A ses débuts, dit-t-il les Forces Armées Nigériennes avait un effectif de huit cent dix-huit (818) hommes toutes catégories confondues (composé de 06 officiers; 36 sous-officiers et 776 militaires de rang). «Les Forces Armées Nigériennes ont évolué dans le temps pour atteindre un effectif de plus de trente-trois mille (33 000) hommes et atteindra les cinquante mille (50 000) hommes à l’horizon 2025. Cette augmentation des effectifs impose de facto un rehaussement des capacités d’accueil des différents centres de Formation comme l’EFOFAN et l’Ecole Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA), pour ne citer que celles-là comme Ecoles et Centres d’Instruction de Tondibiah, puis de Zinder et celui de Keita en cours d’installation. Aussi, voudrais-je rappeler que le vivier des cadres, issus principalement des écoles de formations étrangères, sont de nos jours formés pour leur majorité dans les écoles de formation des Forces Armées Nigériennes. A titre illustratif : 100% des officiers nigériens sont formés dans les écoles de formations étrangères jusqu’en 1998 ; alors qu’aujourd’hui 98% des officiers sont formés au Niger. Sur le plan du maillage territorial, en 1960, le Niger comptait uniquement trois (03) compagnies (Une Compagnie de Commandement d’Appui et de Services à Niamey, Une Compagnie Portée de Combat à Zinder et une Compagnie Saharienne Motorisée à Agadez) alors qu’aujourd’hui les Forces Armées Nigériennes sont constituées de Huit (08) Zones de Défense ; une (01) Circonscription Militaire de Niamey ; Trois (03) Base Aériennes Opérationnelles ; plusieurs Bataillons Inter-armes et Bataillons Spéciaux d’Intervention sans oublier les grands services de soutien, (Santé, Intendance, Génie, Matériel, Hydrocarbures, Transmissions» a expliqué le ministre de la défense Nationale.
M. Alkassoum Indattou a salué le professionnalisme et la détermination des militaires qui se battent jour et nuit dans le cadre de leur mission régalienne ponctuée de résultats probants. «C’est le lieu d’exprimer toute notre gratitude à Son Excellence Monsieur Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, pour le soutien (moral et matériel) au profit des Forces Armées Nigériennes en particulier et des Forces de Défense et de Sécurité en général. Je profite de cette heureuse occasion pour saluer à nouveau le courage et l’abnégation des différentes Forces de Défense et de Sécurité qui ne ménagent aucun effort pour garantir l’intégrité du territoire national et la protection de la population», a-t-il ajouté.
Auparavant, le représentant du Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, président du comité d’organisation de l’évènement le Col-Major Mounkaila Altiné a félicité et salué les récipiendaires pour leurs efforts, les beaux et loyaux services rendus à l’institution militaire et la Nation. Selon lui, la richesse symbolique représentée sous forme d’une décoration est un bonheur inestimable aux yeux d’un soldat, car le processus de son attribution ainsi que les modalités qui autorise à la porter relève du seul mérite. En effet, seul le haut feu d’arme ou les bons et loyaux services rendus dans la durée à l’institution militaire ou à la
Nation peut permettre d’en être attributaire. «La cérémonie d’aujourd’hui devra permettre dans un premier temps aux formations de la place de Niamey, Tondibiah, mais à celles de l’intérieur du pays au sein de différentes zones de défense de renouer avec le cérémonial militaire qui encadre la remise des décorations», a expliqué le représentant du Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre.
Pour rappel, l’Armée Nigérienne a été créée le 1er août 1960. Le premier recrutement de cette armée a eu lieu en 1961. De sa création le 1er aout 1960 en passant par le transfert d’autorité intervenu, le 3 septembre 1961 entre l’autorité militaire coloniale et l’autorité militaire nationale, l’architecture de l’Armée Nigérienne, héritée de l’armée coloniale se façonne progressivement. Au-delà de leur mission traditionnelle de défense de la Nation et de l’intégrité du territoire national, les Forces Armées Nigériennes participent aux actions de développement du pays, aux actions humanitaires tout comme à des opérations du maintien de la paix dans le cadre de l’exécution des engagements internationaux pris par le Niger. Dans le cadre de la participation des FAN aux actions de développement, plusieurs activités ont été organisées en marge de la cérémonie commémorative, notamment une séance de plantation d’arbres au niveau du site du Bataillon de Transport, une conférence publique, etc.
La Communauté Rwandaise au Niger a commémoré le 27 Avril dernier à Niamey, le 25ème anniversaire du génocide perpétré au Rwanda. C’était un moment de compassion que la communauté rwandaise vivant au Niger a commémoré pour tourner cette page sombre et douloureuse qu’a connu ce pays des Grands Lacs qui est aujourd’hui un modèle et une fierté pour l’Afrique car cité en exemple partout dans le monde. Très sensible et compatissante, la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou, présidente de la Fondation Tattali Iyali, invitée d’honneur a participé à cette cérémonie aux cotés d’autres officiels.
Au cours de cette cérémonie les participants ont suivi les témoignages sur le génocide contre les Tutsi, un documentaire sur cette tragédie avant d’observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes. Peu après, la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou a donné le coup d’envoi de la cérémonie à travers l’allumage de la flamme de l’Espoir et de la résilience. Dans son discours à cette occasion, Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou, a rappelé qu’il y a 25 ans, l’Afrique a connu l’une des pires barbaries de son histoire avec le génocide au Rwanda. «En l’espace de 100 jours, près d’un million de Rwandais ont été froidement assassinés. Des familles entières ont été décimées » a-t-elle ajouté. Dans certains cas, ce sont des enfants qui doivent apprendre à vivre sans leurs parents tués par les hordes d’individus avides de sang. «C’était le comble de l’horreur et de la déshumanisation», a-t-elle déclaré.
C’est pourquoi, la Première Dame s’est posé la question de savoir « comment subitement des individus pourraient se mettre à tuer en série des compatriotes du simple fait qu’ils ne sont pas de la même communauté ethnique qu’eux» ? « La vie avait perdu son caractère sacré comme nous l’enseignent toutes les religions révélées ». « La radio Mille collines a servi d’instrument de propagande génocidaire au mépris de toute déontologie journalistique, au mépris de la responsabilité sociale des journalistes», a-t-elle poursuivi. «Le Rwanda et l’Afrique doivent se souvenir de cette tragédie par devoir de mémoire et dans un esprit d’introspection. Le Rwanda et l’Afrique doivent surtout faire rendre gorge aux génocidaires et leurs complices dans cette barbarie. Ceux-là n’ont aucune excuse. Leurs crimes doivent être punis pour l’exemple et pour le repos éternel de l’âme des innocents assassinés de sang froid. C’est aussi l’une des conditions pour panser les plaies occasionnées par ces crimes odieux », a estimé Dr Lalla Malika Issoufou Mahamadou.