Aujourd’hui, soit plus de deux décennies après, on ne peut que se réjouir de constater que les Nigériens, dans un sursaut patriotique et de façon endogène, ont été à la hauteur de leur aspiration pour la paix, en léguant aux gémonies ce triste épisode de l’histoire du Niger. Il s’agit d’aller de l’avant en toute confiance et dans la sérénité, pour davantage renforcer l’unité nationale, consolider davantage la paix, promouvoir la culture de la tolérance et de la non-violence pour un Niger uni, prospère et paisible.

Avec tous les remous socio-politiques auxquels nous assistons ces derniers temps, c’est l’occasion d’exhorter les acteurs politiques, les activistes de la société civile, ainsi que les jeunes animateurs des réseaux sociaux à ne jamais négliger, dans leurs faits, gestes et paroles, le devoir impérieux qui leur incombe à chacun de préserver cette paix si chèrement acquise. Somme toute, ils, doivent s’inspirer de nos devanciers qui, à un moment crucial de l’histoire de notre pays, ont su déposer les armes pour se parler, enterrant ainsi la ‘’hache de guerre’’ par la voie du dialogue.

Car, ne l’oublions jamais, quand on perd la paix, c’est qu’on a aussi tout perdu.

Assane Soumana(onep)

25 avril 2018
Source : http://lesahel.org/