Par ailleurs, des centaines de Guinéens ont été durement torturés avant d'être abandonnés, mi-septembre 2017, dans le désert par des policiers algériens et ce, sans eau pour s'abreuver, ni vivres pour s'alimenter et se trouvant dans l'obligation de marcher des centaines de kilomètres pour rallier le Niger, obligeant le Président guinéen, Alpha Condé, à écourter sa visite d'Etat à Moscou pour s'occuper personnellement de ce dossier.
Cette nouvelle vague d’expulsion a interpellé les observateurs, car, selon nombre d'entre eux, elle ne garantit pas le respect de la dignité humaine.
Quant aux autorités algériennes, grandes donneuses de leçons en matière de Droits de l'Homme, elles devraient lire l'Histoire et se rappeler que l'Algérie est aussi un pays d'immigration, et ce n'est pas le Conseiller du Président Bouteflika et ancien Chef de Gouvernement, Ahmed Ouyahia, très critiqué après ses déclarations sur les migrants, qui pourrait le contredire. D'ailleurs, la Ligue des Droits de l'Homme, comme Amnesty International, et des médias, comme des internautes, dénoncent ses propos choquants et racistes.
A signaler que, depuis un peu plus d'une semaine, une intense campagne sur les réseaux sociaux cible les migrants subsahariens présents en Algérie ; des subsahariens transportés jusqu'au Sud algérien, puis parqués dans des conditions inhumaines dans l'intention criminelle de les déporter vers les pays limitrophes. Et si l'inverse venait à se produire ?
Honte aux dirigeants de ce pays de se dire membres de l'Union Africaine.
Farid Mnebhi. (Soumis par Brahim Ben barek, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. )