Des chariots que des gens trainent allégrement, des piétons qui se pavanent en plein milieu de l’échangeur ; des camions stationnés de manière anarchique rendant, à certains endroits, la circulation et l’accès au marché Katako difficile. Il y a aussi ces vendeurs ambulants installés sur les trottoirs. Quant aux piétons, ils traversent l’échangeur en toute quiétude ignorant la passerelle qui a été construite et prévue pour leur éviter des risques. Même le tunnel n’est pas à l’abri de cette pagaille. Ce comportement doit interpeller les uns et les autres pour que cette infrastructure soit utilisée à des fins utiles.

Le même spectacle désolant s’observe au niveau du Boulevard Tanimoune, du fait que les trottoirs réservés aux piétons et aux motocyclistes sont investis, à des endroits, par des tabliers, des ateliers de réparation moto, des vendeurs des fruits et légumes, des vendeurs d’essence et des cartes prépayées, ainsi que des bouchers. Bref, les trottoirs sont utilisés à des fins contraires à leur objectif initial.

Du côté du Marché Dar-es-Salam qui fait face à une autre grande voie structurante, les trottoirs ont presque disparus. Ils sont systématiquement occupés par des vendeurs et revendeurs, ou transformés en lieu de stationnement anarchique.

C’est un devoir pour chaque citoyen de protéger ces infrastructures publiques compte tenu des ressources que le gouvernement investit pour leur réalisation, et leur utilité. Si rien ne fait, ces infrastructures risquent de se dégrader très rapidement, d’où l’urgence de continuer à sensibiliser les usagers quant au comportement à adopter vis-à-vis des biens publics.

Laouali Souleymane(onep)

07 juin 2018
Source : http://www.lesahel.org/