Ensuite concernant la façon dont les élections ont été organisées, le Dr Dina Tankari de relever que « suite aux pressions multiples subies par les chefs de village Arawa et alliés la plupart ont dû quitter leurs village à partir du 21 août 2017 pour trouver refuge à Doumega, dernière capitale du canton du même nom avant la restructuration d’où leur déclaration du 24 août 2017. L’élection s’était déroulée sans la participation effective de 47 chefs de villages Arawa et alliés du canton sur 121 votants. Ce qui a été attesté par le procès-verbal de constat de l’huissier le 26 août 2017 à Doumega ».
Dr Dina Tankari de dire encore « l’élection est entachée de zones d’ombre, non seulement sur le nombre réel des chefs de village ayant voté mais aussi le refoulement de la séance de vote d’un huissier assermenté requis par les 47 chefs de village qui n’ont pas pris part au scrutin. Les candidats Sarki-Arewa demeurent sereins et font totalement confiance à la justice qui a la charge du jugement de la requête en révision de l’arrêt du 24 mai 2017 du conseil d’Etat qui mettra ainsi un terme à ce feuilleton judicaire au niveau national. Enfin à une question d’un journaliste qui voulait savoir si les candidats malheureux des Arawas se battaient contre le ministère de l’intérieure ou la justice, Dr Dina Tankari de répondre sur un ton conciliant pour dire que l’intérêt ici est de préserver la quiétude sociale, le reste c’est à la justice de dire le droit.
Ali Cissé Ibrahim
27 septembre 2017
Source : La Nation