Notre demande de plus de temps à travers le sursis à statuer est bien fondé en notre sens, car Africard contestait l’authenticité des Emails compromettants,  au motif qu’ils étaient forwardés et donc    susceptibles d’être falsifiables. Avec une telle ligne de défense (qui est en fait un pis-aller), nous avions besoin d’un temps  long adapté aux mécanismes judiciaires impliquant les rapports entre un avocat et son client(notamment entre Africard et son client). Ce temps était absolument nécessaire pour démonter toute la ligne de défense de Africard,  en versant à l’audience du 14 mars dernier des pièces confirmant l’authenticité de celles qu’il conteste en toute mauvaise foi.
 La preuve de la nécessité de ce temps(donc du sursis à statuer demandé),  c’est que la procédure  judiciaire nigérienne à respecter absolument pour avoir ces éléments en toute légalité, n’a été bouclée que le 13 mars, c’est-à-dire la veille de l’audience. Par conséquent, ces éléments confirmatifs de l’authenticité de nos pièces ne pouvaient être versés le matin de l’audience du 14 et ne  le seront  donc qu’à l’audience  au fond du 6 juin prochain. Sans dire plus que ne le permet le secret de l’instruction, je peux affirmer que les Emails originaux(non forwardés)  et  un ordinateur saisi et mis sous scellés constituent des éléments de preuve irréfutables du fait que la décision dont se prévaut Africard a été tout simplement «  achetée ». Le Niger a fait jusqu’ici preuve de sa  bonne foi en voulant exécuter cette décision arbitrale qu’il pensait être une « décision de justice » en bonne et due forme. Mais avec  ces nouveaux éléments, un nouveau combat s’engage sur tous les fronts (à la CCJA à abidjan où le monstre a été enfanté ), à Paris et à New York.
Ce ne sont ni les fanfaronnades des uns, ni la surmédiatisation des autres, encore moins la désinformation et la calomnie orchestrées et coordonnées par les deux,  qui changeront le cours des choses.
Voilà ce qu'il en est à ce niveau de la tentative d'escroquerie de "votre" ami Africard.
Ceux qui jasent à tout vent et jubilent honteusement sur les réseaux sociaux parce-qu'ils croient que les Niger (notre pays à tous) est entrain de perdre ses biens doivent encore attendre le jugement au fond du 6juin et, incha Allah ,ils seront déçus définitivement.
Qu'Allah protège et bénisse notre pays et son brave peuple.
Issiaka Abdou