Faute d’avoir anticipé l’explosion démographique que connaitra le Niger à partir des années 90, les pouvoirs publics se sont trouvés, très vite, dépassés devant l’ampleur des besoins satisfaire en énergie électrique d’une population de plus en plus croissante. Le Barrage de Kandagi qui était censé répondre à cet immense besoin fut longtemps, resté en souffrance dans les tiroirs.
Aujourd’hui, sous l’ère de la renaissance, la question énergétique a retrouvé bien des couleurs. En effet, en attendant la réalisation effective du barrage de Kandagi, la NIGELEC a pu se doter d’une centrale thermique d’une capacité de 100 Mégawatts pour satisfaire les énormes besoins de la capitale. Parmi les autres pistes prometteuses qu’explore le Niger pour le futur, il faut aussi mentionner le projet de Salkadamna, et surtout le développement des énergies renouvelables comme l’éolienne et le solaire.
On voit donc que si tous ces projets venaient à voir le jour, incontestablement, l’énergie électrique deviendrait une réalité et une denrée à la portée de toutes nos vaillantes populations, car l’énergie est la base du développement dans tous pays. Voilà pourquoi il faut tirer chapeau haut pour la NIGELEC, tout en fondant l’espoir qu’elle continuera à mettre tout en œuvre en vue de répondre aux attentes légitimes de sa clientèle, toujours grandissante et exigeante.
NIGELEC, NIGELEC, joyeux anniversaire et surtout longue vie !
Zakari Alzouma (Onep)