L’acte irréparable a été posé la semaine dernière devant le Tribunal d’Arrondissement Niamey 3. Devant ce Tribunal, pour une affaire banale de société, un sousvofficier de la garde nationale s’est donné la mort. Il s’agit d’un adjudant de la garde nationale, chef de sécurité du Président de la Commission nationale des droits humains qui s’est tiré une balle dans la tête. Le sous-officier serait impliqué dans une affaire de litige foncier. Il est question d’une affaire de parcelle portée devant le Tribunal dans laquelle il avait été inculpé. Et pour ne pas aller en prison, il a préféré se donner la mort avec l’arme qu’il portait. Le suicide, un phénomène qu’on croyait disparu, est en train de se développer dans notre société. Il est donc, aujourd’hui, plus que nécessaire que le ministère du développement social puisse se lancer dans le combat contre ce phénomène à travers des campagnes de sensibilisation à l’endroit des jeunes. Cela, en associant les leaders religieux et d’opinion. Il faut, également, créer dans les Tribunaux des services compétents en la matière. Des psychologues et sociologues pour sensibiliser les usagers.

A S