Selon une information de faits divers qui circule dans les réseaux sociaux, dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 janvier 2022, aux environs de 3 heures du matin, un groupe de jeunes composé de quatre (4) jeunes hommes accompagnés de 2 filles auraient semé la terreur au Diams night-club de Niamey. Sous l’effet de l’alcool et de la drogue, il semble que l’un d’entre eux portait un pistolet automatique. Il aurait menacé des gens et tiré des coups de feu dans les toilettes de ladite boîte de nuit. Après les coups de feu, ils ont pris la fuite à bord d’une Toyota Hilux V6 de couleur blanche avec une plaque d’immatriculation étrangère.
Selon un activiste des réseaux sociaux, après cette terreur à Diams night-club, la Police Judiciaire est allée sur les lieux pour constater les faits.
Elle aurait trouvé des douilles de balles sur les lieux. Elle a reçu des informations crédibles qui peuvent permettre d’identifier le propriétaire de l’arme en question avec la coopération des amis ou des gens avec lesquels ils étaient à Diams night-club cette nuit là. Il parait que les investigations continuent activement et pourraient conduire la police judiciaire à mettre la main sur ces jeunes gens. Sur un autre plan, le Procureur de la République a animé un point de presse la semaine dernière.
Pour le procureur du Tribunal de Haute Instance de Niamey,« Il n’est pas rare de constater des véhicules sans immatriculations circulant dans la ville de Niamey, surtout des Mercedes 100, 200 ou 350, etc. Il y a des moments ces jeunes gens font des ronds qu’ils appellent ‘’rodéo’’ tout en versant du sable et la poussière sur des paisibles citoyens des quartiers. Ces véhicules sont sans numéro avec des vitres fumées. Il n’est pas rare de voir des jeunes prendre des véhicules sans plaque souvent, soulever de la poussière sans se rendre compte ce qui se passe autour d’eux, à plus forte raison ceux qui sont à côté. Ça, s’appelle purement et simplement mise en danger de la vie des populations, c’est des comportements qui ne sont pas acceptables. Ces comportements prennent de l’ampleur. Je profite de cette occasion pour attirer l’attention des uns et des autres, nous allons être très regardant sur ces genres de pratiques et tout celui qui se ferra prendre, on va le traduire devant les juridictions. Il aura à faire face à la rigueur de la loi. Ce sont des comportements qui ne sont pas tolérables dans une vie en République et nous allons veiller à ce que ça cesse. Je vais veiller que ce message soit clairement entendu ».
A.Y