Le Niger, pendant ce temps est rempli de jeunes. Une jeunesse qui rêve d'une vie meilleure tout en occultant qu'il lui faut travailler. L'oisiveté a creusé son sillon dans le rang de notre jeunesse. L'exemple patent se trouve par exemple dans notre capitale, où les jeunes préfèrent s'enfumer l'esprit avec du narguilé, plutôt que de se lancer dans des activités génératrice de revenus. Du coup l'envie et la jalousie s'installent chez les jeunes, qui passent le plus claire de leur temps à s'extasier ou à critiquer la réussite des autres. Le potentiel de notre développement se trouve dans notre jeunesse. A ce niveau les paroles de Voltaire s'appliquent à la jeunesse Nigérienne lorsqu'il disait " le travail éloigne de nous trois maux : l'ennui, le vice et le besoin ".
Maintenant comment faire pour inciter la jeunesse au travail? Eh bien, la force émulatrice doit venir des différents leaders qui dirigent le pays. Des leaders qui doivent faciliter et encourager l'implantation d'entreprises dans tous les domaines. A ce niveau, l'un des secteurs le plus prometteur de notre pays demeure l'agriculture. Un secteur qui malheureusement est délaissé par la jeunesse. Alors qu'en observant de près actuellement le secteur agricole peut absorber une grande partie des chômeurs de notre pays. Mais pour ce faire les autorités doivent avoir une approche pratique qui puisse intéresser les jeunes. Ici l'alternative est d'évoluer vers la modernisation de l'agriculture.
En définitive nous disons que le développement est possible dans notre pays. Mais pour que cela se concrétise, la jeunesse Nigérienne doit faire preuve d'une grande ouverture d'esprit. Un changement des mentalités qui doit aller dans le sens des paroles de l'ancien président américain Théodore Roosevelt lorsqu'il disait " Quant on vous demande si vous êtes capable de faire un travail? Répondez : bien sûr, je peux. Puis débrouillez pour y arriver ".
Ali Cissé Ibrahim
12 juillet 2017
Source : La Nation
Le développement du Niger en question
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- Catégorie : Société