Enfin, trois autres militaires ont été acquittés.

Les condamnés disposent de cinq jours pour se pourvoir en cassation.

"Le glaive est tombé (...) ce n'est pas ce que nous attendions", a réagi Me Nabara Yacouba, un des avocats du général Souleymane Salou et du lieutenant Ousmane Awal Hambaly, après l'annonce du verdict. "Il n'y a que la voix de cassation qui est ouverte (...), ils ont été jugés et condamnés sans appel".

La défense du général Salou avait plaidé la "relaxe pure et simple" du général et son fils, en estimant que l'accusation n'apportait "aucune preuve" de leur implication et même de "l'existence d'un complot".

Selon le parquet, le plan du putsch prévoyait "l'arrestation du président Issoufou et du chef du corps de la garde présidentielle", le 18 décembre 2015, à son retour de Maradi (centre) où ils participaient aux festivités de l'anniversaire de la république du Niger. Le plan prévoyait "leur exécution s'ils s'opposaient à leur arrestation".

Le 17 décembre 2015, le président Issoufou, qui briguait un second mandat, avait affirmé qu'une tentative de coup d'Etat avait été déjouée, justifiant l'arrestation de douze militaires, de trois douaniers et d'une dizaine de civils.

A l'époque des arrestations, l'opposition politique s'était montrée sceptique quant à la réalité de la tentative de coup d'Etat.

26 janvier 2018
Source : http://information.tv5monde.com/