Une autre version
De leur côté, les autorités nigériennes livrent une tout autre version. Pour Niamey, ces rebelles tchadiens ont été arrêtés dans le désert à 400 km au nord de la frontière tchado-libyenne. Ils seraient entrés illégalement dans le pays, à bord d’un véhicule équipé d’armes lourdes, et se livraient à des activités illégales. La ville d’Agadez est la plaque tournante de trafics en tous genres et surtout de la drogue.
Ces accusations s'ajoutent à celles de terrorisme exprimées par le gouvernement tchadien. Le CCSMR avait revendiqué l’été dernier l’attaque visant un convoi militaire au nord du Tchad. Douze militaires ont alors été tués.
Ces hommes sont actuellement aux mains des services de renseignement nigérien en attente de leur extradition au Tchad et ce n'est qu'une affaire « de quelques jours », selon Ndjamena.
Renforcer la sécurité aux frontières
Une convention de coopération judiciaire existe entre le Niger, le Mali et le Tchad depuis le mois de mai dernier, convention qui vise notamment à renforcer la sécurité et le contrôle aux frontières.
Parmi les quatre hommes figurent Mohamad Hassan Boulmaye, secrétaire général du CCSMR et le professeur Abderahmane Issa Yousouf. Tous deux sont des réfugiés politiques et possèdent des cartes de séjour en France.
20 octobre 2017
Source : http://www.rfi.fr/