"Le site de Tamou (sud-ouest) est déjà fermé", a expliqué à la radio, Djibo Mossi, le Préfet de Say, département situé à une cinquantaine de kilomètres de Niamey et qui abrite des sites artisanaux d'or.
Le Préfet a assuré que les orpailleurs concernés avaient "été bien informés" de la décision de fermer les sites dont plusieurs sont proches du Burkina Faso, du Mali et du Bénin.
Plus au nord, dans le désert, dans le secteur d'Agadez, le gouvernement a fermé en février un autre site aurifère découvert en 2014 dans le Djado où travaillaient également plus de 20.000 Nigériens, Tchadiens, Libyens et Soudanais, selon les autorités locales.
Officiellement, le site de Djado est fermé pour des raisons de "sécurité" en lien avec des actes "terroristes" ou de "banditisme" commis dans la zone frontalière de la Libye et du Tchad. Le gouvernement, qui a promis de rouvrir prochainement le site, a également décidé d'attribuer un permis de recherche à la Société des patrimoines des mines du Niger (SOPAMIN, société publique).
Les habitants de cette région ont beaucoup critiqué la fermeture du site du Djado, estimant que la répression de l'immigration clandestine dont Agadez est un pivot avait déjà porté un grand coup à l'économie locale.
19 juillet 2017
Source : http://www.lefigaro.fr/