Depuis 2018, c’est à Niger Poste que l’Etat a donné la mission de payer les pécules des enseignants contractuels. Mais, selon une source digne de foi, dans la gestion des pécules des contractuels, il se passerait des choses peu catholiques. Du reste, selon notre source, des anomalies graves, dignes de ce qu’on appelle désormais l’affaire Ibou Karadjé, auraient été commises dans la gestion des pécules des contractuels par Niger Poste. Aux dires de notre source, la gestion de l’argent destiné à payer les enseignants contractuels serait une véritable catastrophe financière. Au point où notre source se demande même si les pécules des contractuels décédés sont reversés au Trésor. Que dire, alors, des reliquats des pécules ?
En plus, de la mauvaise gestion des pécules des contractuels, on parle, également, de l’achat de plusieurs camions en violation des procédures de passation de marché public. Au surplus, on s’interroge également sur les recettes que génèrent les camions. Aussi, d’autres sources indiquent que le premier responsable aurait doublé son salaire. Cela, pendant que l’Etat peine à assurer les fondamentaux. A toutes ces monstruosités s’ajoute donc la découverte effarante faite par le rapport de vérification générale au centre EMS. Un audit mené par les sieurs Garba Tahirou, Mamane Issoufou et Siradji Tata. Des énormités graves découvertes dans le rapport. Le rapport renseigne, entre autres, sur l’octroi illégal de ristournes à certains responsables. On peut citer comme exemple, le million cinq cent mille (1500000) FCFA qu’un des responsables s’était octroyé sur la facture N° 065 /04/2018 du 12/04 /2018 dont l’imprimerie Albarka est la cliente. C’est pourquoi des voix s’élèvent, de plus en plus, au sein de l’opinion et à Niger Poste, pour demander qu’une inspection d’Etat soit diligentée. Ces patriotes sincères en appellent au Président de la République d’instruire l’inspecteur général d’Etat Zoulkaleini et ses limiers à diligenter une enquête dans cette société. Cela d’autant que NigerPoste souffre du fait d’une mauvaise gestion attristante pour celui qui a un minimum de respect pour le bien public. Il est donc nécessaire de mener l’enquête pour sauver cette société qui se trouve, aujourd’hui, dans une situation de délinquance totale. D’ailleurs, le Président de la République n’avait-il pas dit dans son discours d’investiture qu’il mènera une lutte implacable et sans merci contre la corruption et la mauvaise gestion des deniers publics ? Un engagement réitéré dans son premier message à la nation à l’occasion de la fête de l’indépendance. Le Président de la République se doit, donc, de mener le combat contre la mauvaise gouvernance. Auquel cas, il aura trahi sa conscience et violé son serment coranique pris devant le peuple nigérien et la communauté internationale. Nous y reviendrons !
A.S