Le Courrier a appris, avec consternation, la disparition de monsieur Barmini Oumarou dit Dogo pour les potes ou La Barbe pour les journalistes qu’il a côtoyés et servis durant de très longues années dans la mise en page de leurs journaux.
Agent de l’Imprimerie nationale du Niger (INN), puis de la Nouvelle imprimerie du Niger (NIN) avant de se mettre à son compte, La Barbe était un homme d’une grande courtoisie, affable et toujours disponible pour faire exactement ce qu’on attend de lui dans le travail.Sans jamais se plaindre. Un travail dont il semblait être un esclave jamais affranchi puisqu’il a continué à faire le montage de plusieurs journaux, pratiquement, jusqu’à son dernier souffle.
Au Courrier, à la Roue de l’Histoire, au sens de l’Histoire, à l’Arbre à palabres, à la Griffe, etc., partout, La Barbe a laissé le souvenir d’un homme avec lequel on a toujours plaisir à travailler. Sans complexe d’âge, il aborde tout le monde avec le même respect, la même considération et la foi d’un homme simple et humble parce que se sachant mourant. Il n’a pas fait que ce travail pour lequel il a été, souvent, misérablement payé. Il a également encadré et formé, avec une extraordinaire réussite, de plus jeunes désireux de faire un chemin dans la mise en page.
Avec la mort de Dogo, le monde de la presse écrite privée perd à coup sûr un soutien de poids. Le Courrier dont il a assuré la mise en page pendant longtemps, ne peut que regretter sa disparition et s’en remettre à Dieu, le Tout Puissant, d’où nous venons et vers qui nous retournons. Que sa famille, éplorée, trouve, ici l’expression de notre compassion et nos condoléances sincères !
Adieu La Barbe et que Dieu t’accueille dans son Paradis éternel !
15 septembre 2019
Source : Le Courrier