En outre, l’un des rôles du gouvernement est aussi de protéger les prestataires avec lesquels il discute régulièrement », a expliqué le ministre du Commerce. Cette année, le prix du hadj est fixé à 2.306.000FCFA contre 2.276.000FCFA en 2018, soit une augmentation de 30.000FCFA. Cette légère hausse, a dit le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, est imputable à un seul poste qui est celui du billet de transports. Ce dernier est passé de 900.000FCFA en 2018 à 930.000 F cette année. Le prix du billet de transport est déterminé après plusieurs consultations. Sur la base des offres reçues, le prix du billet de transport le plus bas est de 930.000FCFA. Ce prix va s’ajouter aux autres frais pour avoir le montant fixé. Par ailleurs, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé a relevé que dans la rubrique intitulée autres frais, il existe des charges non maitrisables. « Ces charges s’imposent à nous parce qu’elles sont détenues par les autorités saoudiennes. Malgré tout, la facturation sur le prix du hadj n’a pas bougé au niveau des agences de voyage depuis trois (3) ans. C’est le lieu pour moi de les remercier. Notre mission est certes du social, mais il faut reconnaitre que les agences de voyage font du hadj, une activité économique. Et en dépit de la recherche du profit, elles n’ont pas perdu de vue, un seul instant, l’aspect religieux de la chose. Nous demandons une fois de plus aux agences de voyage de respecter ce prix. En tout état de cause, le gouvernement va se donner les moyens de les contrôler dans la rue et au niveau de leurs agences. Les contrevenants s’exposeront à la rigueur de la loi », a conclu le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur privé.

Hassane Daouda (ONEP)

02 avril 2019 
Source : http://www.lesahel.org/


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