En 2012, Abdou Labo, en sa qualité de ministre de l’Intérieur, signe la décision N° 275 MI / SP/ DAR/ DGPN/DRH du 21 novembre 2012 portant exclusion définitive de dix (10) élèves gardiens de la paix de l’Ecole nationale de police pour insuffisance de résultats. Depuis lors, il n’y a eu aucun bruit à propos. Du moins, jusqu’à ce que deux d’entre eux, des protégés d’un haut gradé de la police nationale, soient réintégrés dans le corps. Un acte qui a choqué plus d’un et qui a fait sortir les familles des huit autres exclus de leur résignation.
Gagnées par un sentiment d’injustice grave de la part d’un haut gradé de la police, les familles des huit élèves victimes de cette ségrégation semblent avoir l’impression qu’au Niger, sous le règne d’Issoufou Mahamadou, il faut avoir un bras long pour même prétendre servir l’Etat. Le fils du pauvre citoyen n’a qu’à se plaindre de la situation sociale de misère de ses parents. Aujourd’hui, cette affaire d’injustice refait surface dans le milieu de ce corps habillé où l’on évoque plein de cas venant toujours des mêmes personnes. Une injustice des plus frustrantes qui rappelle l’apartheid sud-africain. Des souvenirs douloureux pour l’humanité. C’est la preuve suffisante que des pratiques iniques ont cours dans notre pays. Toutes choses qui font dire aux Nigériens que, de mémoire d’homme, il n’ya jamais eu autant d’injustices que sous le règne d’Issoufou Mahamadou et ses thuriféraires. Des pratiques aux antipodes de la morale qui ont des conséquences préjudiciables à l’harmonie et à la quiétude sociale. Et lorsque ça vient d’un haut gradé de la police, l’inquiétude est encore plus grande.
Norbert
23 mars 2019
Source : Le Courrier