Il y a beaucoup de faits très touchants, qui ruinent les retraités et pendant toutes ces années de traversée du dé- sert. D’autres sont appelés par télé- phone pour venir prendre uniquement leur pension dans le couloir au vu des uns et des autres et se retirent comme si rien ne s’était passé. Il faut que ces pratiques malsaines cessent très rapidement : par exemple, placer au moins un haut-parleur pour ces vieux afin de leur faciliter la tâche, ordonner les dossiers, les respecter en prenant du grand sérieux les jours d’avance et de paiement surtout afficher sur une liste les bénéficiaires chaque jour pour que tous se regroupent pour ne pas subir des désagréments.
Abdoulaye Adamou /DESSI Pension : : Le coup de gueule des retraités ! A la date du 22 janvier, les retraités continuent de trainer devant les guichets de paiement, soit près de quatre mois et demi alorzs que le payement de la pension est trimestrielle. Pourtant lors d’une réunion consacrée à ses anciens fonctionnaires qui s’est déroulée au ministère des affaires étrangères et de l’intégrité Africaine présidée par l’ex ministre de la population Mme Christel Jackou, tout ou presque tout avait été dit que ces « anciens » ont droit au respect ; qu’ils doivent accéder à une prise en charge efficace, un suivi irréprochable dans leurs nouvelles situations. Bref toute une kyrielle de propositions tendant à apaiser une éventuelle colère de ces personnes âgées. Aujourd’hui ce sont pourtant eux qui souffrent face aux mauvais traitements de leurs dossiers de pension, qui manquent de signatures jusqu’aux guichets où une bousculade s’installe pour la récupération des carnets devenue un véritable calvaire. Le système des avances a carrément changé. L’obtention d’une avance dure normalement 45 jours. Aujourd’hui cela peut conduire jusqu’à deux mois et quelques jours. Une situation qui a poussé les retraités la semaine dernière à aller rencontrer les différents responsables du trésor, exigeant par ailleurs leur départ du service, et ce, du premier responsable jusqu’au planton. Les responsables du trésor ont essayé de les calmer en leur distribuant des questionnaires à remplir en vue de leur trouver une solution définitive de paiement. C’est d’ailleurs dans ces formulaires que les retraités n’ont pas lésiné pour demander le départ de tout le personnel de la paierie du Trésor communément appelé Baré-gna du nouveau marché. D’autres ont poussé leur dépit proférant des insultes et aussi le très significatif « Allah ya issa ». Voici qu’aujourd’hui et même après, rien n’a changé suite au paiement du 1er janvier au 22 ou l’on constate toujours la présence de retraités dans les couloirs du Trésor. Le petit jeu constaté est que le Trésor Gorweydo commence à payer en première position jusqu’à finir, pour par la suite passer le relais à celui du nouveau marché. En plus, il leur est exigé les documents de vie et de charge, des certificats de scolarité des enfants pour uniquement les repousser à une longue période de paiement. Pourtant, certains parmi les retraités viennent de loin, de Kollo, de Tamou, Ayorou etc.…pour se présenter aux environs de 07h dans les couloirs du Trésor. Le nœud du problème réside dans l’appel de ceux qui doivent avoir accès au guichet. Il y’en a qui ne peuvent même pas atteindre la fenêtre pour récupérer leur carnet. On observe souvent des vieux qu’on conduit dans la foule, des capitaines, colonels puis une heure seulement après le début de la paie, on leur annonce que l’argent est fini : Revenez la semaine prochaine !
Il y a beaucoup de faits très touchants, qui ruinent les retraités et pendant toutes ces années de traversée du dé- sert. D’autres sont appelés par télé- phone pour venir prendre uniquement leur pension dans le couloir au vu des uns et des autres et se retirent comme si rien ne s’était passé. Il faut que ces pratiques malsaines cessent très rapidement : par exemple, placer au moins un haut-parleur pour ces vieux afin de leur faciliter la tâche, ordonner les dossiers, les respecter en prenant du grand sérieux les jours d’avance et de paiement surtout afficher sur une liste les bénéficiaires chaque jour pour que tous se regroupent pour ne pas subir des désagréments.
Abdoulaye Adamou /DESSI
2 février 2018
Source : L'Actualité