Le Président Nigérien, était, dit-on, l’invité du président Français la semaine dernière dans le cadre d’une visite d’État et de travail. Les mots sont gros pour faire déborder les cœurs de socialiste de vanité. L’annonce par voie diplomatique avait mis le pied de la Renaissance à l’étrier et partout, notamment sur les médias et sur les réseaux sociaux, l’on peut entendre de petits griots du système complexés exulter, ivres d’euphorie débordante, rassurés qu’enfin – depuis longtemps qu’on en doutait après le départ de Hollande – le messie rose avait la bénédiction de l’Hexagone, oubliant que Macron a beau soutenir la Renaissance, l’actuel locataire de l’Élysée ne saurait être pour les socialistes nigériens, ce que Hollande avait été pour eux : un complice. La France, quoi que les apparences puissent faire croire, n’est plus la même. Il ne faut pas oublier que Macron a quand même été ce président qui, pour la première fois, accueillait sur les marches de l’Élysée, un président africain avec un chien noir, ce que bien d’observateurs, n’avaient pas manqué de présenter comme un signe qui ne rassure pas. L’on sait que dans les milieux de la Renaissance, cet accueil avait fait une douche froide. C’est pour cela que ceux qui se posent la question de savoir si Issoufou Mahamadou a été invité ou convoqué n’ont pas totalement tort. C’est le Président nigérien lui-même qui est sorti pour dire qu’il a parlé avec Macron de la démocratie et, eut-on compris, sur ses intentions après le deuxième et dernier mandat. Il y avait donc plus sérieux ! Et le seul fait de voir un président coléreux, comme piqué à vif qui s’irrite pour toute question que la presse lui pose, traduit des malaises mal gérés. C’est dire qu’au-delà de la coopération bilatérale et des questions liées au terrorisme et au G5 Sahel et à la migration, il y avait des questions plus complexes et hautement sensibles, tues diplomatiquement pour ne pas frustrer un allié qui semble vivre le sentiment d’abandon quand, après qu’il ait eu le courage de marcher contre son opinion nationale pour faire plaisir à la force impériale, il ne voit toujours pas venir le magot que l’Europe lui promettait en jouant au laquais de l’Occident.
Pendant ses interventions, l’on avait vu un président habité par des doutes, quelque peu désorienté par les dorures de l’Élysée où le discours qu’il a dû entendre n’est pas le même qu’il avait jusque-là eu par les complaisances d’une amitié qui a déserté les lieux faute de résultats pour les Français déçus. L’image était forte et les médias français s’en étaient saisis. Mis dos au mur, et comme une bête féroce traquée et blessée, cernée de toute part, dans son verbe peu maîtrisé et mesuré, pour réagir à des questions qui fâchent, il se fait agressif alors qu’il aurait pu, conseillé par la matière grise en communication qui le conseille et gère sa communication en France et au Niger, garder le sang froid pour répondre avec hauteur et tact à des journalistes qui ne sont pas du genre qu’on corrompt chez nous sous les tropiques et qui disent sans état d’âme ni a priori ce qu’ils pensent en toute liberté sans crainte de représailles. C’est en cela qu’on trouve ridicule certains médias en lignes et autres valets d’un système corrompu, bornés finalement, qui, dans leur triomphalisme béat quand l’homme qu’ils défendent aveuglément, lui, sait l’inconfort dans lequel il évolue désormais, se gavent d’un discours peu inspiré qui a plus contribué à défaire son image ternie qu’à la reconstruire, à la soigner et à la consolider.
Un discours truffé de contre-vérités
Les Nigériens se sont demandé qu’est-ce qui est arrivé à leur président pour oser à un tel niveau de communication, des choses qui, même loin du Niger, sont connues ou peuvent être vérifiées avec des moyens de communication qui permettent de nos jours d’échanger à la vitesse de l’éclair. Quelque fois, l’on avait même souffert de ce que l’homme avait pu dire, car comme toujours, il refuse de regarder la réalité en face. Peut-il d’ailleurs croire qu’il peut se servir de falsification pour mettre la vérité de son côté ? Quel Nigérien, y compris ceux qui, hésitants et indécis, continuent la marche forcée avec lui, n’avait pas sursauté quand il avait entendu le Démocrate de Macron dire qu’ « […] il y a des organisations de la société civile qui ont demandé à organiser des marches à minuit ». Depuis quand, comme dirait l’autre ? Issoufou, peut-il être si détourné de la réalité de son pays, pour oser pareille affirmation ? Sans doute que ceux qui disent qu’il ne connait plus le Niger, enivré par les dorures du Palais, ne doivent pas avoir tort. La société civile n’a jamais demandé à manifester à minuit mais de 16h jusqu’à minuit. La nuance est importante et en tenir compte, peut faire éviter des désagréments qui peuvent faire douter d’un homme. Faut-il croire que parce qu’on est loin du pays, on peut tenir une telle contrevérité ? Par ce geste maladroit, Issoufou aura montré qu’il se trouve dans une situation inconfortable, ne. sachant pas se défendre contre les accusations qui sont formulées à son encontre, preuves à l’appui, sinon que de se débrouiller ainsi qu’il l’a fait en face de Macron et de la presse de l’Hexagone. Dire que ceux qui l’accablent ne connaissent pas le Niger – argument trop facile –, non plus, ne peut l’aider dans sa défense. Et les comparaisons pour soutenir son argumentaire ajoutent à la confusion d’une culture présidentielle. En effet, très sûr de lui, l’Invité de Macron prétend qu’en France – là où il se trouve même –, en Italie, aux U.S.A., en Angleterre aussi, jamais l’on n’autoriserait des marches nocturnes qu’il croit très dangereuses pour un pouvoir, oubliant qu’il n’y a que des pouvoirs non démocratiques à s’effrayer de manifestations citoyennes, et révélant ainsi la nature de son régime mis au pilori par la presse et les ONG occidentales. Son interlocuteur, lui, est obligé d’écouter ces structures, et son opinion nationale, parce qu’il sait que c’est pour eux et au nom d’eux qui il gouverne. Il a certainement eu vent de la situation des droits de l’homme dans ce pays des sables, et s’en trouve bien gêné, au nom de la France, Patrie des Droits de l’Homme, à serrer la main à un homme que le monde ne regarde plus comme un démocrate. Une télévision française, a alors décidé de réagir lors d’une émission publique à cette prestation ratée du Président nigérien. Dans « Profession Président », elle s’élève d’abord contre la caricature qui est faite de rfi par Issoufou pour la présenter comme un média partisan qui « [vendrait] de l’émotion ». Ne supportant pas les critiques venues de rfi et donc de la France d’une certaine façon, il va jusqu’à supplier cette radio internationale, « une des meilleures au monde » et une fierté pour la France et même pour les pays du Sud où les voix ont toujours été étouffées pour ne se faire entendre que par elle depuis des décennies, à être juste. Ainsi, dit-il, « Je vous demande à rfi, s’il vous plait, ne faites pas deux poids deux mesures ». Et TMC s’en est d’autant plus offusqué de ce mauvais procès fait à rfi qu’elle lui rend hommage dans une émission dont la séquence a été largement diffusées et partagées sur les réseaux sociaux. Pourquoi faire ce procès à la « Radio mondiale » quand, parlant de « deux poids deux mesures », il sait que le problème fondamental de sa gouvernance est celui de l’injustice, de l’iniquité, de la rupture d’égalité entre les Nigériens, avec une justice à double vitesse, faite pour écraser les seuls qui se dressent contre son système ? Ceux qui veulent présenter la prestation d’Issoufou comme celle d’un érudit, auront compris que dans l’opinion française, la communication de leur champion ne passe pas. Et comme pour démentir ses propos, la même télévision, dit que si manifester contre une loi de finances devrait être un délit ou un crime en France, tous les Français seraient aujourd’hui en prison. On ne peut donc pas aller en France, pour soutenir que parce que des gens voulaient manifester la nuit contre une loi de finances, il fallait les brimer, les jeter en prison comme des malpropres. Et le Président Nigérien n’a aucune chance d’être écouté sur une telle façon de présenter les choses. Dans une démocratie, ceux qui s’opposent ne vont pas en prison : on les écoute. Ce sont les délinquants économiques et les grands criminels et autres trafiquants qui vont en prison. Au Niger, bien d’entre eux, vont à la présidence se faire douillettement une seconde vie. C’est le nouvel État de droit du Gondwana !
Après la communication risquée d’Issoufou Mahamadou, l’on a également vu de nombreux reportages couvrant des manifestations de nuit en Europe, circuler sur les réseaux sociaux, une façon sans doute de lui répondre et lui faire comprendre que manifester la nuit, souvent jusqu’à l’aube, fait aussi partie de la démocratie. En vérité, Issoufou sait qu’il est mal élu et il a peur qu’un soulèvement populaire ne balaye son système et pour cela, il fallait étouffer les colères populaires en « isolant » les leaders de la contestation. Il sait que son régime ne tient que par la répression violente des mouvements. sociaux. Et les Nigériens s’indignent que l’Amérique de Trump s’insurge contre la violence exercée contre les manifestations de l’Opposition au Mali, quand depuis des années que l’Opposition et la société civile nigériennes luttent, jamais le département d’État ni l’Union européenne ne se sont élevé officiellement contre les dérives du pouvoir d’Issoufou, contre ses violence, lui donnant par leur indifférence intéressée, carte blanche pour régenter le pays. Les Nigériens doivent comprendre : il leur revient seuls de savoir et de décider de quel Niger ils veulent pour eux. Pour revenir aux manifestations de nuit, il faut encore rafraichir la mémoire d’une renaissance qui oublie vite. En Tunisie, peut-elle avoir oublié qu’on avait aussi manifesté là les nuits ? Pourquoi le refuser aux Nigériens quand leur Constitution ne l’interdit pas ? C’est d’ailleurs au Niger qu’on doit manifester les nuits quand on sait la canicule qu’il fait en certains mois de l’année. La société civile avait tenu compte de cette donne, pour vouloir manifester à partir de 16 heures quand les rayons du soleil ardent commencent à s’adoucir, pour aller jusque dans la nuit et nom de commencer à partir de minuit. Pourquoi avoir voulu présenter les choses sous cet angle alors qu’on sait pertinemment qu’on pourrait tout démonter facilement ? Fautil croire qu’Issoufou a été piégé dans ce jeu et que par ses imprudences, il n’a pas su éviter le piège ?
L’autre propos qui a laissé perplexe plus d’un observateur est de dire qu’il s’agit d’une « société civile putschiste » qui « [a] toujours combattu les régimes démocratiques ». Mais alors, de quels régimes démocratiques parle-t-il quand on sait que de tout temps, Issoufou avait été avec ces acteurs dans les combats que les Nigériens ont menés contre la mal gouvernance et pour la restauration de la démocratie ? Faut-il comprendre que c’est le régime du Général Baré qui n’aura jamais été président dans son esprit ou le Tazartché de Tandja Mamadou qui auraient été les régimes démocratiques que ces acteurs auraient toujours combattus ? Mais alors qu’a-til fait avec eux dans l’activisme qui avait conduit Baré à la tragédie et Tandja aux déboires que l’on sait après même qu’il ait demandé publiquement à l’armée « de ne pas obéir un ordre manifestement illégal » ? Pourquoi craindre des manifestations si l’on ne pense pas que ce sont les manifestations qu’on avait conduites qui avaient défait des régimes pour craindre que cela ne vous arrive ? Cette accusation grave faite sur la société civile cause problème et ça perd complètement dans les analyses. « … combattu tous les régimes démocratiques » ? Ça fait hocher la tête…. Et on est perdu. Ça ne donne aucune lisibilité dans ce que l’homme veut défendre. Mais bon.
Une franchise quand même
Dans les réponses du Président qui déconstruisent et déforment la réalité, on peut retenir une sincérité qui rend compte finalement de la nature réelle du Démocrate de Macron. Lorsque le journaliste de France 24 lui demande, ne comprenant sans doute pas que pour avoir voulu manifester l’on aille en prison, s’il ne va pas faire libérer ses «otages», il lui rétorque sans pudeur : « Moi, je ne vais pas demander leur libération… ». Et là, il rassure les ONG internationales et la presse française qui s’inquiètent de leur situation dans les geôles de la Renaissance, devenus un goulag pour les malpensants. L’homme n’est pas prêt à apaiser, à créer les conditions pour que la tension baisse dans le pays. Peut-être est-il le plus fort pour vouloir tout écraser dans le pays. Pour quelqu’un qui, jeûnant lui aussi, a pu laisser des pères de famille, pour de tels motifs aussi fallacieux, passer toute le mois de carême en prison, il ne faut pas rêver que ce soient les interférences d’ONG et de puissants médias qui le dissuaderont à lâcher du lest quand une foi et des convenances religieuses ne peuvent lui dicter des gestes magnanimes et altruistes en ce mois béni de tolérance, de solidarité et de miséricorde. Les souteneurs aveugles du régime s’en réjouissent, contents que des acteurs de la société civile, par une telle affirmation, ne puissent espérer être libérés et ils crient : « c’est bien fait pour eux ! ». Or, ils oublient que ces hommes n’ont pas volé comme l’ont fait certains Renaissants, ils n’ont pas tué, ils n’ont trafiqué ni de la drogue ni des devises étrangères ni des armes comme l’on fait certaines toujours libres et il va sans dire qu’ils finiront par être relaxés et des torts seront redressés, des vérités réajustées. Comment ne pas les libérer quand le président, lui-même, en face de Macron et de la France, dit, trahi par le subconscient : « On les a arrêtés tout simplement parce qu’ils ont décidé de faire des manifestations de nuit à minuit ». Où est le crime ? Nulle part sinon que de vouloir se servir d’alibi pour régler des comptes à des hommes qui gênent par leur combat. « Tout simplement », montre que l’alibi dont se sert le régime est bien léger, ne valant presque rien, et montre bien que l’homme a quelque part conscience de se servir de prétextes fallacieux pour écraser ces hommes qui, parce qu’ils ont choisi de défendre l’intérêt général, chercherait à le déchoir, à lui nuire et à nuire à sa réputation et à celle de sa gouvernance quand même il ne peut pas avoir déjà oublié l’activisme qu’il avait lui-même mené en d’autres temps contre des régimes qu’il dit aujourd’hui être, curieusement, des régimes démocratiques. C’est terrible ! Issoufou parle dans un pays où, par les subtilités de la communication, des mots dont on a mal mesuré l’emploi, pourrait détruire tout un effort de communication.
Dans un ton injonctif, il veut dicter à rfi ce qu’il faut dire par rapport à ce qui se fait au Niger, oubliant qu’un journaliste est une conscience libre. Habitué des louanges, peut-être oublie-t-il qu’une presse n’est pas faite pour chanter des louanges mais pour alerter tout en saluant accessoirement, et au passage ce qui serait bien, et lui croit devoir attendre de la radio mondiale des flatteries. Il n’y a qu’en Afrique où des Présidents en viennent dans leurs discours à la nation à s’auto-flatter égrenant et célébrant leurs réalisations. C’est à la postérité qu’il revient de magnifier un homme, mais pas lui-même. Ainsi, avec le recul aujourd’hui, les Nigériens se souviennent avec nostalgie de Kountché, un homme qui s’est entièrement voué au mieux-être de son peuple et à soigner l’image de son peuple et de son pays. Comme quoi l’affamé se rappelle toujours, quand la disette surprend, des temps fastueux qui lui renvoient à l’esprit le fumet de vieilles ripailles dégustées naguère.
Sur un ton impératif, on peut l’entendre sommer rfi de faire son métier selon ses propres convenances : « Dites, insiste-t-il, ce qui se fait de bon au Niger ». Mais alors qu’y-t-il de bon au Niger ? Des échangeurs, des rails inutiles, des installations militaires étrangères ? Ce n’est pourtant pas extraordinaire quand certaines réalisations sont même discutables du point de vue de leur pertinence et de leurs coûts et notamment quand on se réfère aux milliers de milliards que l’on dit avoir mobilisé pour le pays pendant le premier mandat. Six mille milliards… Aucun projet d’envergure structurant pour le pays. Pas de grandes irrigations, pas de barrages, pas de grands projets électriques. Rien. Et on veut qu’on présente le Niger comme une terre neuve, complètement refaite, polie avec les pinceaux du socialisme ! RFI ne peut pas faire de la propagande, du genre qui plait aux Camarades comme le fait Télé Sahel devenu un média de propagande du régime qui ne se lasse pas par exemple, de présenter sous le Label de « Présidence de la République du Niger », et sous les lumières déformantes de la nuit, un spot sur le nouvel échangeur qui n’est pas en vérité, quand on y va le jour, la merveille qu’on dit et qui n’existerait nulle part au monde, sinon en Afrique. Niamey Nyalla, un conte de fée… malgré quelques artifices soignés ici et là en des endroits de la ville….
Pourtant, rfi n’a pas péché. C’est pour cela qu’on demande de faire tout pour éviter de poser des actes répréhensibles car ils risquent de faire ombrage sur tout le bien que l’on aura fait. C’est défendu même religieusement, où l’on a toujours souhaité au croyant de finir ses jours sur des gestes bons. Et Issoufou se plaint de rfi, arguant qu’elle est « tout le temps en train de chercher à vendre de l’émotion ». Hier à l’opposition il était pourtant fier des scoops de la presse étrangère sur « la situation explosive » du pays quand ce n’est pas lui-même qui demande aux partenaires de sevrer le pays pour asphyxier un régime liberticide, devenu depuis ce point de presse, démocratique. Le Président Baré doit se retourner dans sa tombe. Paix à son âme. Les pauvres victimes de la démesure et de l’extrémisme politiques….
Est-ce « vendre de l’émotion » que de dire le mal qui se fait dans un pays ? Issoufou n’a pas pu démentir que des acteurs de la société civile sont en prison. Il a même dit qu’on les arrêtés et qu’il ne peut pas les faire libérer, se cachant derrière la séparation des pouvoirs qui n’avait pas empêché qu’un Kassoum Moctar bénéficie d’une liberté provisoire et intégrer son gouvernement, échappant au juge et à la rigueur de la justice qui ne doit pas être variable dans son fondement.
Comment le régime a-t-il géré l’affaire de la SORAZ, de CAIMA, de l’Uraniumgate ? Et dire qu’il y a de la justice ! Mon œil ! Deux poids deux mesures en fait… On est dans l’État de droit du démocrate de Macron… Passons !
Comme on peut le voir, au lieu d’arranger les choses pour un président en difficulté tant dans l’opinion nationale qu’internationale, la piètre communication qu’Issoufou a livrée au monde et à la France qu’il convoite et ce devant Macron, devenu l’avocat des causes perdues dont on peut lire les malaises face à la médiocrité de la prestation de son « client », a fini par plomber un homme qui essaie de se relever de ses déboires sans jamais le pouvoir, planté dans le bourbier. Cette prestation visiblement pas bien préparée a plutôt rassuré des partenaires que la gouvernance au Niger est un drame silencieux qui se trame sous l’œil indifférent du monde.
Sans doute que les yeux resteront désormais ouverts et attentifs à ce qui se fait dans le pays. Le Niger va mal. C’est un fait. Les ONG internationales et la presse occidentale n’ont pas tort d’alerter le monde. Macron surtout qui peut encore avoir des mots gentils et trompeurs, un autre média français dira « diplomatique », pour ce régime qui a détruit beaucoup de choses dans le pays, y compris sa démocratie…
A.I
17 juin 2018
Source : Le Canard en Furie