Visiblement la domiciliation de salaires des enseignants contractuels, santé et éducation réunies, notamment, au niveau de Niger Poste, a de mauvais jours devant elle. En effet, chaque jour que Dieu fait, lors du paiement tardif des pécules et salaires, les contractuels sont malheureusement pris au piège que leurs tendent en complicité certains payeurs et responsables syndicaux. De quoi s’agit-il ? Le jour de paye par exemple et malgré la liste d’arrivée établie par les contractuels eux-mêmes au guichet, certains syndicalistes mal intentionnés qui méconnaissent bien la mission assignée à eux, se permettent maladroitement de monnayer les rangs, moyennent d’une somme allant de mille cinq cent (1.500) à 2000 mille francs CFA pour faire partie de la première liste et de mille (1000) à mille cinq cent (1500) francs CFA pour la seconde. La troisième liste quant à elle, de cinq cent (500) à mille (1000) francs CFA, en parfaite complicité avec certains agents de Niger-Poste. C’est une importante somme  que les deux magouilleurs collectent et partagent gracieusement en fin de chaque paye, en dehors de leurs salaires de fin de mois. Ces pratiques peu orthodoxes et d’un bas niveau, se produisent malheureusement au moment où les nouvelles autorités, font de l’éducation une préoccupation majeure et essentielle pour le développement socioéconomique et culturel du pays. Elles viennent cependant, saper la vision Bazoumiste, et ternissent l’image de Niger-Poste et de ses responsables. Ce n’est pas tout. Il y a un autre comportement ignoble auquel le gouvernement est invité à comprendre les bienfondés, afin de châtier désormais les auteurs et coauteurs. C’est notamment, lorsque certaines structures syndicales, collectent unilatéralement dès la veille, les cartes de certains contractuels favorables à leurs forfaitures, dans l’optique de toucher leurs salaires sous prétexte d’une quelconque procuration où ils prélèvent une somme de cinq mille (5.000) à sept (70000) franc CFA au retour, toujours en complicité avec certains agents de Niger-Peste, pardon, de Niger-Poste. C’est une véritable mafia qui ne dit pas son nom que l’on constate ce dernier temps entre certains syndicalistes et autres agents de Niger-Poste, relativement aux opérations de paiement des pécules et salaires des contractuels, sans que les autorités de tutelle ne réagissent. Or, ces contractuels n’oeuvrent pas pour le compte de Niger-Poste, plutôt, une simple question de domiciliation forcée de salaire et pécules très mal appréciée par ces derniers, compte tenue de la maltraitance et l’humiliation dont ils font l’objet. Sinon, comment comprendre que Niger-Poste refuse toujours, malgré le feu vert du Ministre des finances, de procéder sans la présence des syndicalistes au paiement des pécules et salaires des contractuels ? Niger-Poste et ces syndicalistes nous cachent quelque chose, que seule la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption (HALCIA), peut nous aider à découvrir avec un peu de volonté, car, cette immixtion des syndicalistes dans les opérations de paiement des pécules et salaires des contractuels, nuit gravement à la corporation et au pays tout entier.

Balkissa Ibrahima