La fermeture des mines de la COMINAK semble mettre à nu des pratiques rétrogrades qui courent depuis longtemps dans cette société. Des pratiques dignes d'un âge à jamais révolu dont, selon certains ex-agents de la société qui ont décidé de rompre le silence, un certain Mathieu chef de production serait à l'origine. Selon nos sources, actuellement à la COMINAK, c'est le mépris et le dédain qui prennent le pas sur le respect et la considération. Du reste, aux dires de nos sources, c'est un véritable apartheid que le toubab aurait instauré à la COMINAK. Il serait à l'opposé de la déclaration universelle des droits de l'homme et des valeurs de respect mutuel qui fondent toute société. La discrimination entre les agents serait grande aujourd'hui à la COMINAK. Elle serait allée jusqu'à la séparation des vestiaires. Une discrimination qui n'existait pas par le passé. Apparemment, le chef de la production de la COMINAK serait un nostalgique de la traite négrière. Et pour des ex-agents de la COMINAK, il semble être un adepte de Pieter Botha. C'est ce débat qui fait rage dans les milieux des ex-agents de la société. Lesquels commencent, depuis quelques temps, à claquer leurs langues pour dénoncer les frustrations et les mépris qu'ils auraient subis pendant leur séjour à la COMINAK. Vivement que les autorités interpellent sa hiérarchie pour qu'elles mettent fin à ses pratiques indignes et rétrogrades.

Laboukoye