Ces petites mares ne sont pas sans conséquences pour les activités quotidiennes et même le bien être des populations car ce sont de potentiels foyers de multiplication des moustiques. C’est un peu là l’aspect désagréable de cette grande pluie. Mais l’autre aspect est qu’elle est source de bien pour certains paysans qui effectuent les semis tandis que d’autres labourent dans les bois de la ceinture verte qui longe Niamey. Certains jeunes profitent quant à eux de cet instant de fraicheur pour s’amuser ou encore se regrouper à la Fada pour un peu discuter. La situation est toute autre au niveau du quartier Niamey 2000 vers la grande voie partant du rond point Assifa et qui relie ce quartier à Bassoro jusqu’à l’hippodrome. La voie est totalement bloquée par une grande mare.
En dépit des efforts des riverains elle reste impraticable. « Ce problème est devenu une habitude pour nous riverains. Aujourd’hui j’ai trois ans dans ce quartier. Chaque fois, après la pluie, l’eau stagne ici et bloque le passage, menaçant même nos maisons. A l’approche de chaque saison de pluvieuse nous faisons de notre mieux. Mais nos moyens sont limités car ils ne nous permettent pas de venir à bout de ce problème. Seul l’Etat peut nous sauver de cette situation en construisant une voie digne de ce nom qui désenclavera ce quartier des autres quartiers de la capitale », explique Ali un habitant du quartier.
Le centre ville de Niamey, n’a pas été épargné par les eaux qui ont emporté une partie des marchandises des commerçants du marché Djémadjé.
Mamane Abdoulaye et Yassine Hassane
15 juin 2017
Source : http://lesahel.org/