2 – Le nombre de votants n’influent pas sur la « consécration » d’un candidat à la chefferie d’un canton puisqu’il n’y a pas de seuil fixé pour la validité du scrutin, sauf un manque de légitimité de « l’élu » du jour du fait d’une forte abstention. Donc le fait qu’il manque 4 ou 5 chefs de villages Arawa et Alliés soumis à toutes sortes de chantages et de pressions sur leurs familles n’entame en rien leur détermination à refuser le résultat de cette consultation qui est l’exemple type de non-sens dans le pays le plus pauvre du monde où les deniers doivent être épargnés. Nous vous rappelons que les Sarkin Arewa sont les détenteurs authentiques de ladite Chefferie depuis 1784 et que l’histoire ne peut être falsifiée ou réécrite au gré des régimes. Il y a eu des élections organisées en 1980, regroupant les deux ailes et le pouvoir doit s’en tenir à cette donne historique. Ce qu’on appelle la jurisprudence ;

3- Nous vous posons la question de savoir que vaut une « élection » au cours de laquelle l’huissier réquisitionné par une partie en l’occurrence par les chefs de villages Arawa et Alliés, arrivé à 12h10 pour superviser l’élection du 26 août 2017 a vu sa carte professionnelle jetée sur la table par le Gouverneur de la Région de Dosso, président de séance, en lui lançant le défi « nous ne voulons pas de présence ici », le tout en face des caméras des média ? Que vaut cette élection ?

4 – Des menaces de destitution ont été proférées jusqu’à l’avant-veille de l’élection à l’endroit des chefs de village qui n’iraient pas voter en faveur de qui vous imaginez et même des tentatives d’intimation ont été proférées à l’endroit de votre serviteur, en faisant courir le bruit que la résidence du défunt président Baré à Douméga, siège des Arawa, allait être attaquée par les forces de l’ordre en vue de profaner la sépulture du défunt président. Pour quelle cause et en faveur et sur ordre de qui ? Des récidivistes ?

Les chefs de villages Arawa et Alliés, membre du collèges électoral, se sont réservés, dans une déclaration lue le 24 août 2017, le droit de porter plainte pour toutes ces menaces de destitution des chefs prononcées par Boubacar Marafa et un de ses proches que le Gouverneur a eu à rappeler à l’ordre, et les manquements et ces dénis de droit constatés par l’huissier de justice.

C’est donc une affaire donc à suivre comme vous l’écrivez.

Djibrilla Mainassara Baré - Petit-fils du Sarkin-Aréwa Maiyaki Ba’aré Kaka (1919-1954), 12ème Souverain et arrière petit- fils de Maiyaki  Kaka Daoura (1876 1910), 10ème Souverain du Katarma actuel Canton de Tibiri