Mis aux arrêts depuis 2016 dans le carde de la gestion de la Cellule crise alimentaire en 2005, Mallah Ari, Saidou Bakari, Idé Kallilou et plusieurs autres personnes cités dans le dossier attendent toujours un procès équitable. En effet, des soupçons de détournement pèsent sur les mis en cause. Apres deux ans d’incarcération, l’on se demande pourquoi les concernés ne peuvent-t-ils pas bénéficier d’une mise en liberté conditionnelle du moment que le procès traine ?
L’affaire dans laquelle Mallah Ari, Saidou Bakari et Idé Kalilou sont cités remonte à 2005 sous le régime de l’ancien Président Tandja Mamadou. Considérés comme les oubliés de la justice, l’opinion publique est quelque peu perplexe devant la lenteur de l’instruction. Pour rappel, il s’agit de la gestion d’un don de vivres fait par les partenaires Techniques et Financiers. Au moment des faits, Bakari Saidou était Coordonnateur de la Cellule crise alimentaire et Mallah Ari, Directeur de Cabinet du Premier ministre Hama Amadou. Dans l’affaire, les partenaires ont reconnu que la gestion de ce don a été d’une parfaite transparence comme l’atteste de nombreux documents dont ceux de la réception par l’OPVN. En 2011 Saidou Bakari devenu Député, l’union interparlementaire, saisi, avait estimé que son arrestation est purement politique.
Du fait de la lenteur de l’instruction, le conseil a demandé et obtenu le dessaisissement du dossier.
Dans tous les cas, pour une question de justice l’affaire doit être vidée !
M.H
19 juin 2018
Source : Le Nouveau Républicain