Beaucoup d’analystes et historiens dénoncent le scandale et le faux qui entourent le document de Hassana Djibo et ses complices, prétendument signé en 1960 par le commandant de cercle adjoint de Dosso. Un document jugé faux et irréel qui ne pourrait avoir une solidité juridique. Et, pour beaucoup de sages de Dosso interrogés sur la question, Hassana Djibo et ses complices invisibles se doivent de craindre Dieu. Car, pour eux, depuis l’avènement de Djermakoye Hamani au trône à Dosso (leur époque) à ce jour, ils n’ont connu d’autres propriétaires pour la maison en litige que la famille de feue Bandado Hamani. Une maison jadis construite en paillottes, puis en banco, avec l’évolution du temps et celle liée au développement de la ville. Donc, c’est un cauchemar pour eux que quelqu’un d’autre puisse avoir le courage de revendiquer un millimètre carré de cette maison. En plus, ils jugent que le papier de Hassana Djibo ne fait aucune indication sur la maison. Il est abstrait, confus et renseigne le faux. C’est donc cette affaire qui fait grand bruit et divise des familles à Dosso au risque d’arriver à l’affrontement. Une tentative d’expropriation et d’escroquerie dont les couleurs ont été annoncées en 2012 après le décès de Bandado Hamani, la légitime propriétaire du terrain. Avec leurs soutiens dans des milieux des micro finances, immobiliers et autres arcanes du pouvoir, Hassana Djibo et autres prétendent que la maison appartiendrait à une certaine Zouma Siddo. Ce malgré, à l’époque, les témoignages du Sandi et d’autres détenteurs des savoirs religieux et coutumiers locaux. Hassana Djibo s’obstine et porte l’affaire devant les juridictions. Pour se mettre dans une démarche qui, apparemment, lui permettrait d’utiliser d’autres artifices. Le premier artifice serait donc l’attestation de vente imaginée et fabriquée pour le besoin du dessein sordide. Ce qui a poussé des journalistes rompus à la tache de mener des investigations. Suite à leurs investigations menées sur le terrain, il ressort que c’est un nouveau riche, un jeune opérateur économique connu pour son nomadisme politique qui semble décidé à faire de cette maison un centre de commerce à Dosso. Il aurait juré à certains de ses confidents qu’il mettrait tout ce dont il dispose comme argent et appui politique pour exproprier la maison des mains de ses légitimes propriétaires. Et, selon des témoignages recueillis sur place, il aurait, également, détourné certaines consciences faibles à travers des petits cadeaux pour le sale besogne. Aujourd’hui, une unanimité se dégage à Dosso pour dire que Hassana Djibo et ses parrains tentent de profiter de la disparition de Bandado Hamani pour s’accaparer indument de la maison. Pour des habitants du quartier Mandjé Koira, la vérité peut jaillir à tout moment pour faire tomber les masques. Pour eux, c’est ce que Dame Hassana Djibo et ses commanditaires n’auraient pas, peut être, compris. D’ores et déjà, les investigations ont permis de lever un coin de voile sur les vrais commanditaires de l’affaire. Mais pour l’heure, on se garde de donner leurs noms. Mais à eux, pour ne pas tomber sous le coup de faux et usage de faux, de dévoiler les noms de ceux qui ont apposé leurs signatures sur la soit disant attestation de vente. Cela est une obligation. Car, de la nuit des temps à ce jour, pour qu’un témoignage puisse faire foi, il est toujours demandé au témoin de décliner son identité. Alors que, dans ce cas d’espèce, la prétendue attestation de vente de Hassana Djibo est sans aucune information sur les témoins de la vente. Ce qui ressemble à la tricherie et à l’usage du faux.
A suivre !