S’il est incontestable que les mairies ne font pratiquement pas grand-chose en matière d’hygiène et d’assainissement de la ville de Niamey, les riverains eux-mêmes contribuent à la dégradation de leur environnement de vie. On déverse tout, liquides et solides dans les rares caniveaux les rendant non opérationnels. On crée des dépotoirs aux abords des rues réduisant ainsi les chaussées et compliquant la circulation. On transforme les devantures des maisons en poubelles inappropriées. Ainsi vit Niamey, et ses problèmes ne font que s’amplifier d’année en année, d’hivernage en hivernage. Il est inadmissible qu’au moment où le Président de la République s’active en personne pour transformer l’image de la capitale à travers de gros investissements, que par exemple, les municipalités soient incapables de faire le simple curage des caniveaux.
O.M
14 juin 2017
Source : La Nation