Ces mouvements sont également liés aux "effets" des mesures sécuritaires visant à juguler "les infiltrations meurtrières" et "récurrentes de terroristes" venant du Mali voisin, avait expliqué un responsable local à l'AFP.

Pour lutter contre les jihadistes, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, la Mauritanie et le Tchad, ont monté la force du G5-Sahel, qui doit compter 5.000 hommes à terme.

Une troisième opération du G5-Sahel a eu lieu en mai dans le secteur des trois frontières Mali-Burkina-Niger.

"Il faut aller très vite. Dans les zones des frontières, il faut que les gens aient la protection que nous leur devons mais aussi le développement. Qu'ils aient au moins les services sociaux de base, l'eau, l'éducation, la santé", a indiqué vendredi dernier à l'AFP, Maman Sambo Sidikou, le secrétaire permanent de cette force.

21 juin 2018
Source : https://information.tv5monde.com/afrique/niger