Au lendemain de la subite disparition de Salif Diallo et même de loin, nous avons partagé la très grosse émotion qui s’était emparée de tout le peuple du Faso. Nous avons pour ainsi dire été solidaires d’avec la famille de l’illustre disparu, de ses amis et proches, eux qui venaient de perdre un être cher et sans doute irremplaçable.
Cette période de légitime deuil étant écoulée, nous avons aussi le devoir de revenir à nos… moutons, puisque le défunt était quoiqu’on dise un acteur politique. C’est donc, le politicien ou pour être correct, l’homme politique, qui nous intéresse ici. Mieux, l’homme d’affaire ou même des affaires.
Vous le savez aussi, lorsqu’on évoque le mot « affaires », on dit… « traces ». Autrement dit, les bonnes affaires laissent toujours des traces ! En d’autres termes, certains héritiers et partenaires en affaires du défunt Salif Diallo seraient sur des traces d’importantes sommes lui appartenant, mais qui n’ont jamais été déclarées par ceux-là qui les détiennent. Autrement dit, de l’argent appartenant au défunt pourrait être dans les mains d’individus ou amis de l’ex-personnalité, mais qui curieusement refusent à ce jour de se déclarer. Ils ont certes la latitude de se débiner, l’autre n’étant plus de ce monde, mais les écrits et autres indices de transactions indiquent quant à eux le parfait contraire. Les personnes indexées seraient de diverses nationalités dont des Nigériens bien entendu. Une commission ad hoc a d’ores et déjà été commise par les ayantsdroits du disparu et selon toute vraisemblance, elle compte séjourner au Niger dans les tous prochains jours pour mener ses investigations. Nous ne sommes pas hélas, en mesure de vous fournir une liste de noms, mais les intéressés se reconnaîtront de toutes les façons. Pour ne pas perdre tout crédit, elles devront ellesmêmes songer à se faire connaître, plutôt que de tirailler avec une personne qui n’est plus de ce monde.
Au Niger notamment, Feu Salif Diallo serait propriétaire d’un gros immeuble en construction. Il s’agit du chantier contigu à l’actuel immeuble de la SONIDEP et situé au carrefour du Palais des Congrès. L’ex N°2 du Faso était en contentieux avec d’autres intérêts pour la possession d’un immeuble destiné à l’usage d’hôtellerie.
Surs de leurs documents et autres pièces à conviction, les ayant-droits de l’ex-personnalité déclarent leur volonté de ne reculer face à aucune adversité pour jouir de ses légitimes droits. (Affaire à suivre !)
Amadou El hadji Moussa
19 octobre 2017
Source : Le Nouveau Républicain