En somme, un véritable crime dont le principal auteur est le Maire central de Niamey, Hassan Seydou, insensible aux cris de détresse des agents des municipalités qui ne peuvent plus supporter la situation dans laquelle leur employeur les a plongés. Plus grave, personne ne parle. Ces agents sont laissés à eux-mêmes nourrir à petit feu.

Ni le ministère de l’intérieur (donc le gouvernement) qui est la tutelle des municipalités, ni la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, ni la Commission nationale des droits humains (CNDH), encore moins les organisations de défense de droits de l’homme, aucune de ces institutions n’a levé son petit doigt pour dénoncer la situation dans laquelle végètent ces agents de municipalités de Niamey, à plus forte raison interpeller le premier responsable de la ville de Niamey à payer ces pères des familles.

Pourtant, la Constitution du Niger consacre en noir et blanc que « la personne humaine est sacrée… ». Au regard donc de la situation qui prévaut à la Mairie centrale de Niamey et le silence des autorités à tous les niveaux qui s’abstiennent à apporter secours à ces agents, on peut dire sans risque de se tromper que la Constitution est violée, que les droits de l’homme sont bafoués, etc.

La grève de 5 jours qu’ils ont observés à partir du lundi 23 janvier dernier, est arrivée à son terme, sans que rien ne change de la déplorable situation qu’ils vivent depuis 7 mois. Constant que leurs interlocuteurs sont insensibles aux problèmes qu’ils vivent et qu’une certaine complicité fait qu’aucune autre voix ne se lève pour plaider leur cause, ces chefs de familles meurtris, se retournent vers le tout puissant Dieu, à travers des prières, afin qu’il les aide à voir la fin de ce calvaire qu’ils vivent au quotidien depuis 7 mois.

28 janvier 2017
Source : http://nigerdiaspora.net/