Il y a une dizaine de jours, une attaque similaire avait visé le camp des réfugiés maliens de Tabarey barey, proche d’Ayorou. Deux véhicules appartenant à des ONGs humanitaires avaient été emportés par les assaillants.
Ces attaques devenues récurrentes dans la région de Tillabéry amènent à se poser des questions sur le dispositif sécuritaire qui prévaut dans la région. Le camp n’était-il pas défendu ? Comment expliquer la facilité déconcertante avec laquelle les assaillants ont pu mener leur attaque ? Pourquoi les courses poursuites sont-t-elles à chaque fois infructueuses ? Des interrogations d’autant plus légitimes que la région de Tillabéry est depuis quelques semaines sous état d’urgence.
G.A
15 mai 2017
Source : La Nation