Mais, les dégâts ne concernent pas que les habitations. Selon le maire, les eaux menacent dangereusement les rizières au niveau des deux aménagements hydro-agricoles, à savoir ceux de Koutoukalé et de Karma, qui constituent le plus grand espoir pour les habitants de la commune de Karma, étant entendu que la culture du riz est leur principale source de revenus. « Depuis quelques jours, nous sommes à pied d’œuvre, de concert avec le Préfet du département de Kolo, le Chef de Canton de Karma et les responsables des deux coopératives, en vue de voir dans quelle condition nous pouvons sauver ce qui peut l’être. Déjà depuis trois jours, les digues de protection sont au même niveau que le niveau du fleuve. Devant cette situation, nous avons mobilisé la population pour aider les exploitants des périmètres de Koutoukalé et de Karma à ériger des barrages par un travail de colmatage, sachant qu’à l’heure actuelle, il est pratiquement impossible de faire monter des engins sur les digues », a souligné M. Ali Seydou. Le maire de Karma a ajouté qu’en plus des périmètres irrigués, les eaux ont déjà entamé plusieurs jardins et même les champs situés aux abords du fleuve.
Devant cette situation, le maire de Karma, qui en a déjà rendu compte au Préfet de Kollo, estime que la situation est assez critique pour lancer un appel à la solidarité en direction des partenaires, en l’occurrence les organismes humanitaires, les ONG et les structures étatiques concernées.
Assane Soumana(onep)
02 septembre 2019
Source :http://www.lesahel.org/