Il vous souviendra qu’au temps de la gestion de Monsieur Oumarou Dogari président du conseil de ville de Niamey, la communauté urbaine de Niamey avait bénéficié d’un don de véhicules de la part de la République Islamique D’Iran, dans le cadre de l’amitié qui lie de nos deux pays, une amitié de haut niveau ayant même occasionné la visite du président Iranien de l’époque, Mahamoud Ahmaninedjad. C’est un ainsi, le Niger, notamment la ville de Niamey s’est vu dotée d’un important lots de véhicule et des pièces de maintenance à hauteur de plus d’un milliards de nos francs pour étoffer son parc automobile, longtemps délaissé par les politiques publiques. Par stratégie de gestion, alors même que la ville de Niamey faisait face à une grève récurrente des transporteurs, les autorités ont décidé de convertir le lot grand en taxis, qui pouvaient déservir contre pouvoir, pour dire que ces taxis étaient mis en circulation pour atténuer la souffrance des populations, toutes les fois que les transporteurs s’en allaient en grève. Depuis que, le sieur Dogari a quitté les commandes de la ville de Niamey, son successeur, Hassan Seydou a décidé de les mettre en location vente, en complicité avec une société fictive dénommée « city transport ». C’est aussi le point de départ du projet de disparition de ces véhicules tel qu’il a été lancé. Il faut noter qu’au départ, la ville disposait 90 taxis Jaunes comme on les appelle, aujourd’hui pas de moins dix seulement circulent à Niamey… Alors où est passé toute la palette de taxis qui était pourtant d’une grande nécessité pour les populations ? Il semblerait que, ce don de la République Iranien a fini sa course dans une simple villa, au quartier Dar Es Salam de Niamey. Mais à la solde de qui, doit-on légitimement se demander ? A l’heure actuelle la ville de Niamey a été certainement dépossédée de ses précieux taxis ; Mais aussi de l’importante quantité de pièces détachés qui a suivi le don et dont le montant est évalué à plus d’un milliards de nos Francs. Par de telles pratiques, nous croyons que le nouveau président de la HALCIA a véritablement du pain sur la planche, ne serait-ce que pour mettre les populations de Niamey dans leur droit, avec cette histoire de « taxis volés ».
28 décembre 2017
Source : L'Actualité