Actu africaine
La Chambre nationale des huissiers de justice du Niger organise, du 10 au 11 juin 2021, à Niamey, la deuxième édition du colloque de l’Union africaine des huissiers de justice (UAHJ). Placée sous le haut patronage du premier ministre, chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, cette rencontre panafricaine qui réunit plusieurs délégation des pays membres de UAHJ, se tient sous le thème « recouvrement des créances et voies d’exécution des décisions de justice en Afrique: état des lieux et perspectives d’évolution », avec la participation de l’Union internationale des huissiers de justice et officiers judiciaires (UIHJ) et la chambre d’arbitrage et de justice de l’OHADA.
Ce 2ème colloque panafricain des huissiers et officiers de justice qu’a l’honneur d’accueillir la capitale nigérienne, coïncide avec la 14ème journée mondiale des huissiers de justice, célébrée tous les 10 juin. Au cours des deux jours, des praticiens et experts venus des quatre coins du globe partageront leurs expériences autour de la problématique de recouvrement des créances et voies d’exécution de décisions de justice, et décideront au terme de leurs travaux, des orientations pour l’évolution de l’exercice des fonctions d’huissier et d’officier de justice.
« Le recouvrement d’une créance, par un huissier, est extrêmement ardue en Afrique. La difficulté se trouve très souvent renforcée par la faible connaissance de la profession d’huissier. Et les textes et lois sont pris, à tort ou à raison, comme plus protectrice des débiteurs », a déploré le président de la chambre nationale des huissiers du Niger, Me Aboubacar Chalare, hier matin, dans son mot de bienvenue. Pour ainsi dire, ce colloque est un cadre idéal qui s’offre aux professionnels du domaine pour analyser les difficultés et réfléchir aux perspectives d’avenir du recouvrement des créances en Afrique.
La rencontre intervient après l’entame du chantier de la réforme de l’acte uniforme portant procédure modifiée de recouvrement de créance et des voies d’exécution, a indiqué le président de l’UAHJ. Me Alain N’Gongang explique, l’association continentale, partenaire technique de l’OHADA est interpellée. A ce titre, « notre Union parlera d’une seule voix dans le cadre de ce processus, avec une contribution unique et enrichie en tenant compte des diversités à l’échelle du continent », a-t-il déclaré.
Le président de l’Union Africaine des huissiers de justice a saisi l’occasion pour louer la qualité de leur partenariat avec l’Union internationale des huissiers de justice (UIHJ) dont le président Me Mark Schimitz a fait le déplacement de Niamey.
« Nous pouvons et devons écrire une nouvelle page de l’histoire du partenariat qui lie nos deux organisations. Tel est le souhait ardent de tous les chefs des délégations des huissiers africains présentes au colloque », affirme Me Alain N’Gongang.
Dans son discours solennel à l’ouverture de ce colloque de Niamey, le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a loué le rôle important des huissiers et officiers de justice dans le système judiciaire des pays d’Etat de Droit, comme le Niger, avant de les inviter à veiller au respect de la dignité humaine et aux droits des plus faibles, dans l’exercice de leurs fonctions.
La politique générale du gouvernement qu’a présentée récemment SE Ouhoumoudou Mahamadou devant le parlement contient, autant d’engagements sur l’amélioration de la qualité de notre système judiciaire, afin qu’il soit davantage équitable et accessible à tous. « Cette volonté politique que nous avons clairement affichée et que nous entendons traduire en actes se déclinera à travers plusieurs actions qui prendront en compte la poursuite des réformes juridiques et institutionnelles, la diligence dans le traitement des affaires judiciaires en toutes matières, l’élargissement de la carte judiciaire et l’installation des juridictions spécialisées pour désengorger les tribunaux », a indiqué le Premier ministre. Il assure que l’exécutif nigérien a fait sien le défi de la consolidation de l’Etat de Droit afin de favoriser le respect des lois et règlements qui s’imposent à tous. A cet effet, explique le chef du gouvernement, les différents corps de métiers judiciaires dont celui de l’huissier de justice, sont essentiels pour garantir au système judiciaire toute la plénitude de son rôle.
Par Ismaël Chékaré (onep)
11 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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« L’armée gagne sur tous les fronts », a affirmé mercredi Berhanu Jula, le chef de l’armée éthiopienne, à plusieurs médias officiels. « Le plan du TPLF (Front de libération des Peuples du Tigré, NDLR) de pousser l’Éthiopie vers une guerre civile et de la désintégrer a échoué et (le TPLF) est actuellement aux abois car il est cerné », a-t-il ajouté.
La réalité de la situation sur le terrain est cependant difficile à évaluer en raison d’un blackout sur les communications dans la région et des restrictions imposées aux déplacements des journalistes.
Le 4 novembre, le Premier ministre Abiy Ahmed, prix Nobel de la paix 2019, a envoyé l’armée fédérale à l’assaut de cette région dissidente du nord de l’Éthiopie après des mois de tensions avec les autorités régionales du Front de libération des Peuples du Tigré.
Mardi soir, le gouvernement éthiopien affirmait contrôler plusieurs villes de l’Est du Tigré, notamment Mehoni, située à 125 km au sud de la capitale régionale Mekele, vers laquelle son armée était « en train d’avancer ». Addis Abeba a accusé le TPLF d’avoir détruit quatre ponts qui mènent à Mekele.
Le gouvernement, qui affirme contrôler depuis plusieurs jours l’ouest du Tigré, a indiqué mardi soir avoir pris Shire, une localité du nord abritant des camps de réfugiés érythréens, et « avancer » vers Aksoum, haut lieu de la religion éthiopienne orthodoxe.
De leur côté, les forces tigréennes ont également revendiqué des victoires militaires, sans donner de précisions géographiques. « Nous infligeons de lourdes défaites sur tous les fronts à la force qui est venue nous attaquer », a dit le président du Tigré Debretsion Gebremichael dans un communiqué.
Selon des sources diplomatiques, il est loin d’être évident que les forces fédérales parviennent à défaire rapidement le TPLF, qui possède d’importants équipements militaires et compterait quelque 250.000 soldats (force paramilitaire et milice) bien entraînés à ces terrains montagneux. Les effectifs de l’armée éthiopienne sont estimés à 150.000 hommes, mais ce chiffre n’inclut pas les forces spéciales et les milices.
L’Onu s’est alarmée mardi de la « crise humanitaire à grande échelle » qui se développe à la frontière entre l’Éthiopie et le Soudan voisin, traversée chaque jour selon elle par 4.000 personnes. La communauté internationale s’inquiète également des conséquences sur la stabilité de la Corne de l’Afrique de ce conflit qui menace de s’étendre à travers et au-delà de l’Éthiopie.
19 novembre 2020
Source : https://afrique.lalibre.be
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Le Président de la Commission de la CEDEAO, Dr. Omar Alieu Touray a rencontré SE Maman Sambo Sidikou, le Haut Représentant de la Commission de l’Union Africaine (CUA) au Mali et au Sahel, hier 8 novembre 2022 au siège de la Commission de la CEDEAO à Abuja au Nigeria.
Au cours des échanges avec la délégation de la Mission de l’Union Africaine au Mali et au Sahel, le président de la Commission de la CEDEAO, a souligné la nécessité pour la CEDEAO et l’UA de travailler ensemble dans un esprit de complémentarité. Il a souligné la nécessité de renforcer la Force régionale de lutte contre le terrorisme et l’importance de traiter l’ensemble du Sahel comme faisant partie de la Région. «Tout ce à quoi le Sahel est confronté affecte toute la Région. Il est important de traiter tout le Sahel comme faisant partie de notre Région», a déclaré SE Omar Alieu Touray.
Dans son allocution, le Haut Représentant de la Commission de l’Union africaine (CUA) au Mali et au Sahel, a souligné la nécessité pour l’UA et la CEDEAO de travailler ensemble pour lutter contre le terrorisme. SE Maman Sambo Sidikou a apprécié le rôle important que joue la CEDEAO pour ramener la paix dans la région.
Les deux parties ont discuté de la situation au Mali, en Guinée et au Burkina Faso et de la situation humanitaire dans la Région.
Direction de la Communication
Commission de la CEDEAO
Source : http://www.lesahel.org/
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