Environnement
«Excellence Monsieur Cyril Ramaphosa, Coordonnateur du CAHOSCC,
Excellence Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine,
Mesdames, Messieurs,
Je tiens à vous renouveler mes félicitations, Monsieur le Président Ramaphosa, pour votre leadership concluant dans la conduite de vos activités de coordination du CAHOSCC.
Le Niger considère notre rencontre d’aujourd’hui comme une bonne opportunité qui s’offre à nous pour promouvoir la position commune africaine sur les changements climatiques dans les négociations au niveau global. Je voudrais à cet égard saluer tous les acteurs africains de notre initiative commune sur les changements climatiques, notamment la Conférence Ministérielle Africaine sur l’Environnement, le Groupe des négociateurs africains et, bien entendu, la Commission de l’Union Africaine sous le leadership du Président Moussa Faki, à qui je tiens à renouveler mes félicitations pour la bonne préparation et le suivi de nos sessions.
En ma qualité de Président de la Commission Climat pour la Région du Sahel, je participe à cette réunion de notre instance avec la conviction que de nos réflexions sortiront des recommandations concrètes, qui permettront à notre continent de faire des progrès dans l’atteinte des objectifs que nous avons convenus en matière de changement climatique.
Mesdames et Messieurs,
Conscient de l’importance des enjeux climatiques pour le continent africain, et conformément aux recommandations de la vingt-huitième Session de la Conférence de l’Union Africaine de janvier 2017, le Niger a pris toutes les dispositions pour accélérer le processus d’opérationnalisation de la Commission Climat pour la Région du Sahel.
Aujourd’hui, grâce à l’engagement résolu des plus hautes autorités nigériennes, et notamment celui de mon prédécesseur, le Président Issoufou Mahamadou, qui a conduit et parrainé les consultations pour l’opérationnalisation effective du dispositif institutionnel de ladite commission, la région du Sahel dispose d’un cadre qui permettra davantage de synergie dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
Ce dispositif est le fruit du travail mené depuis 2017 par le Groupe de Travail Conjoint des experts des pays membres sous l’impulsion du Niger, qui avait activement préparé les sessions des différentes instances de la Commission Climat pour la Région du Sahel.
Conformément aux décisions de la Commission, le Secrétariat Permanent dont le siège est fixé à Niamey est l’organe chargé de la coordination et du suivi de la mise en œuvre des activités au niveau opérationnel. Un organe transitoire conduira le processus jusqu'à la mise en place effective de ce Secrétariat Permanent. Le Niger, en tant que pays coordonnateur de la Commission, a mis à sa disposition un bâtiment administratif aménagé et équipé pour servir de siège, ainsi qu’une dotation budgétaire d’environ un million de dollars pour le fonctionnement de l’organe transitoire.
Au niveau de son fonctionnement, l’organe transitoire est composé d’un personnel national mobilisé par le Niger, appuyé par des experts des autres pays membres de la Commission Climat pour la Région du Sahel, notamment du Burkina Faso au titre du Sahel occidental, de Djibouti au titre du Sahel oriental, du Nigéria au titre du Sahel anglophone et du Tchad au titre du Sahel central.
Il convient de noter que l’organe transitoire qui a officiellement débuté ses activités régionales en octobre 2020 est doté d’une feuille de route et d’un budget global de 14, 5 millions de dollars sur trois ans. Il est adossé à un cadre stratégique 2018-2030 assorti d’un Programme Prioritaire 2020-2025, devant permettre le financement d’une 1ère génération des projets du Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel, le renforcement de la résilience au Changement Climatique pour 10 millions de ménages dont 30 % dirigés par les femmes, l’atténuation d’environ 120 millions de tonnes équivalent Carbone, ainsi que la création d’environ 200 000 emplois dont 50% pour des femmes.
Mesdames et Messieurs,
Les activités de mobilisation de ressources sont actuellement en cours dans le cadre de l’opérationnalisation effective de la Commission. Je voudrais ici, lancer un appel au pays membres de la Commission et aux partenaires pour leur précieux appui, afin de parachever l’opérationnalisation de la Commission, afin qu’elle joue véritablement le rôle que nous attendons d’elle, celui de la coordination effective de la lutte contre les changements climatiques dans la Région du Sahel.
Aujourd’hui, l’organe transitoire opérationnel de la Commission a identifié cinq projets régionaux cohérents avec le Programme Prioritaire, dont les études de faisabilité seront bouclées au cours de cette année. Le financement de la mise en œuvre de ces projets dont le coût global s’élève à environ 900 millions de dollars permettra la mise en œuvre de la première génération des projets du Programme Prioritaire pour l’horizon 2022-2025.
Le Niger se réjouit de la parfaite cohérence de ces projets avec les orientations de son Gouvernement, notamment l’axe développement rural et sécurité alimentaire, et l’axe énergie. Et, de la même manière, Je suis convaincu que ces projets sont en phase avec les programmes des autres pays de la Commission Climat pour la Région du Sahel, qui sont parties prenantes à leur élaboration.
Je voudrais à cet égard saluer la Banque Africaine de Développement, la Banque Mondiale, le Programme des Nations Unies pour le Développement, l’Organisation Mondiale pour l’Alimentation et l’Agriculture, le Royaume du Maroc, la Coopération Allemande pour leur rôle décisif dans le cadre de cette initiative.
Mesdames et Messieurs,
Pour gagner la lutte contre les changements climatiques, il nous faudra davantage de volonté politique. Il nous faut, au niveau stratégique, mettre en place des mécanismes performants garantissant l’efficacité des instances et organes de notre Commission, notamment le Secrétariat Permanant dont le fonctionnement doit bénéficier d’un financement pérenne. Il nous faut en outre, au niveau opérationnel, promouvoir la mise en œuvre des actions synergiques et cohérentes pour une meilleure résilience de nos populations face aux chocs climatiques et aux défis émergents, dans l’esprit de l’Accord de Paris.
La prochaine conférence des parties, la COP26, prévue à Glasgow au Royaume Uni en novembre 2021, devrait marquer irréversiblement cet espoir à travers notamment l’obtention d’une position commune de toutes les parties sur les questions qui divisent dans les négociations, et auxquelles l’Afrique est fortement attachée. Ces questions sont relatives au financement des politiques climatiques et au transfert de technologie en faveur des pays en développement.
Le Niger espère vivement que le grand rendez-vous de la COP 26 de Glasgow servira de cadre pour le développement d’un momentum fort en faveur d’un engagement résolu, concerté et global dans la lutte contre les Changements climatiques.
Je vous remercie de votre attention».
09 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La Direction Générale de la Protection des Végétaux (DGPV) a organisé du 18 au 19 Juin dernier à Niamey la première session ordinaire du Comité National de Gestion des Pesticides (CNGP) au titre de l'année 2021. C’est le représentant du Vice-président du Comité National de Gestion des Pesticides (CNGP), M. Brandé Rahaman qui a présidé l’ouverture des travaux.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la sous composante 1.2 relative au soutien aux services vétérinaires et phytosanitaires, le Projet Intégré de Modernisation de l’Elevage et de l'Agriculture (PIMELAN) appuie la Direction Générale de la Protection des Végétaux par le financement de plusieurs activités inscrites dans le Plan de Travail et du Budget Annuel (PTBA) de 2021, dont cette session ordinaire du CNGP qui a réuni les membres du comité de pilotage.
Le Comité Sahélien des Pesticides (CSP) est l'organe d'exécution de la règlementation commune du CILSS qui tient deux sessions annuelles au cours desquelles des pesticides peuvent être homologués pour une période de cinq (5) ans ou avoir une Autorisation Provisoire de Vente (APV) pour une durée de trois (3) ans. Conformément aux directives du CSP, «les pays membres du CILSS sont autorisés à créer et mettre en place des Comités Nationaux de Gestion des Pesticides», a indiqué le représentant du Vice-président du Comité National de Gestion des Pesticides, M. Brandé Rahaman. C’est dans ce cadre que le CILSS a appuyé le Niger à disposer d'un Comité National de Gestion des Pesticides qui est une structure technique de concertation, d'orientation, d'exécution et de mise en œuvre de la Règlementation Commune des Etats membres du CILSS.
Ce comité a pour missions d’élaborer des projets de textes législatifs et réglementaires sur les pesticides, d’analyser et émettre des avis sur les problèmes de santé causés par les pesticides; d’analyser et émettre des avis sur les problèmes de dégradation de l'environnement causés par les pesticides, d’appliquer, suivre et évaluer les résolutions et recommandations du Comité Sahélien des Pesticides (CSP), d’appliquer, suivre et évaluer la réglementation sur les pesticides dans le pays, d’étudier les dossiers de demande d'agrément pour exercer diverses activités dans le secteur des pesticides et de donner un avis au ministre en charge de l'agriculture; d’appliquer, suivre et évaluer les conventions internationales sur les pesticides, de vérifier régulièrement l'enregistrement des pesticides autorisés, strictement réglementés, prohibés ou périmés, d’analyser et émettre des avis sur les problèmes de pollution due aux pesticides, d’analyser et émettre des avis sur la destruction des pesticides périmés et des emballages vides et d’analyser, suivre et évaluer la toxico vigilance.
Pour M. Brandé Rahaman, le CNGP est donc appelé à jouer un rôle important dans un contexte de mise en œuvre de l'Initiative 3N, dont l'atteinte des objectifs visés à travers l'axe N°1 «Accroissement et la diversification des productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques», suppose une utilisation encore plus grande de pesticides en vue d'une meilleure protection des cultures et des denrées stockées, tout en préservant la santé humaine, animale et en respectant l'environnement. Le représentant du vice-président du CNGP a souligné le rôle combien important que le Comité National de Gestion des Pesticides est appelé à jouer dans un contexte de mise en œuvre de l’Initiative 3N, en tant que cadre technique de concertation, d'orientations et d'application des principes et orientations générales de la réglementation des produits phytosanitaires au Niger.
Mamane Abdoulaye(onep)
22 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Syndicat des contrôleurs aériens du Niger (SYCAN) a tenu son 4ème congrès ordinaire le 26 juin dernier à Niamey. Placé sous le thème «le contrôle aérien dans le contexte de la COVID-19», ledit congrès a réuni dans la salle de conférence de l’EAMAC plusieurs agents du secteur du transport.
A l’ouverture des assises, le secrétaire général du ministère des Transports, M. Attaou Zakaouanou, qui a présidé la cérémonie, a d’abord adressé ses félicitations aux membres du SYCAN pour la tenue de ce congrès. Il a ensuite rappelé que la pandémie du COVID-19 a impacté toutes les compagnies aériennes du monde entier car la quasi-totalité des aéronefs étaient cloués au sol avec la fermeture des frontières et des espaces aériens entre les Etats. Les conséquences de cette pandémie, a-t-il ajouté, ont impacté les conditions de vie de l’ensemble des travailleurs du secteur des transports ainsi que celui des contrôleurs aériens. C’est pourquoi, il a tenu à souligner la pertinence du thème de ce 4ème congrès du SYCAN «la question de l’impact de la COVID-19» et a invité les participants à des fructueuses réflexions.
«Je n’ai aucun doute que des réflexions issues de ses assises, sortiront des propositions concrètes qui contribueront à permettre une relance efficiente et progressive des activités des compagnies aériennes. Aussi soyez rassurés que mon département ministériel ne ménagera aucun effort à vous accompagner pour la mise en œuvre de vos réflexions et recommandations», a déclaré le secrétaire général du ministère des Transports.
Quant au représentant de la Confédération Nigérienne du Travail (CNT), il a tenu à souligner que le SYCAN est un syndicat fort au sein de cette centrale mais aussi un syndicat dont les membres sont résolument engagés dans l’action syndicale. M. Halidou Mounkaila, a ajouté que «le choix du thème des assises de votre 4ème congrès ordinaire à savoir ‘’le contrôle aérien dans le contexte de la crise sanitaire de la COVID-19’’ est d’actualité eu égard à cette pandémie de la COVID qui n’épargne aucun pays, aucune population. Cette pandémie qui a causé des milliers de morts, la fermeture de beaucoup d’entreprises causant de fait des milliers de perte d’emplois à travers le monde».
M. Mounkaila a rassuré le SYCAN que la CNT ne ménagera aucun effort pour l’accompagner dans la mise en œuvre des décisions qu’il aura à prendre.
Ibrahim Maïga(onep)
29 juin 2021
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Aibo Hassan âgé de 24 ans, est incontestablement le lutteur qui a le plus marqué la 42ème édition de la lutte traditionnelle. Ce jeune lutteur de 102 kg, élancé et robuste, imperturbable au combat de lutte vient d’écrire son nom en lettres d’or dans le palmarès des vedettes de la lutte traditionnelle au Niger. Il est l’homme qui porte désormais le flambeau de l’écurie de la région de Maradi sous le coating de Oumarou Bindigaw, une icône de la lutte traditionnelle.
Sa vivacité, sa perspicacité et le rythme qu’il impose à ses adversaire donnent envie de suivre son combat. A toutes ces qualités s’ajoutent son amour pour la lutte et son respect envers toutes les instances de ce sport, notamment les membres du jury, les arbitres, ses adversaires, etc. C’est d’ailleurs ce comportement qui lui a valu la coupe du fair-play.
Originaire de Dakoro, c’est dans son village natal de Tourou Bagobiri qu’il a commencé la pratique de la lutte dès son bas âge. En 2018, Aibo Hassan fait son entrée dans le monde de la lutte traditionnelle en tant que lutteur professionnel. Il n’a pas perdu du temps pour faire parler de lui. Ainsi, à l’occasion de la 41ème édition du Sabre national à Maradi, Aibo Hassan attire l’attention sur lui en s’imposant parmi les stars de ce sport telles que, Ali Seyni de Dosso, Tassiou Ibrahim de Niamey; Tassiou Sani de Zinder.
Le Vice-champion de la 42ème édition vit exclusivement de la lutte traditionnelle depuis quelques temps. Il en a fait un métier et une priorité. «Actuellement je n’ai aucune autre activité à part la lutte. Et je trouve bien mon compte» nous a-t-il confié.
Pour Aibo Hassan, la 42ème édition s’est passée à merveille. Même s’il n’a pas remporté le Sabre national cette année, ce jeune lutteur plein de promesse dit se porter bien, précisant ne craindre aucun lutteur. «Chaque combattant est une occasion de tenter ma chance, la défaite vient de Dieu, ce n’est pas la force d’un adversaire. J’ai une grande passion pour la lutte et je vivrai cette passion au quotidien», déclare-t-il.
En prélude à la 42ème édition de la lutte traditionnelle de Niamey, Aibo a bénéficié du soutien de son entourage et de ses fans pour une mise au vert complète. Ce qui lui a permis d’aller au Sénégal afin de se préparer conséquemment. Mais avant, il a beaucoup voyagé dans le cadre des championnats internationaux de lutte notamment au Sénégal, au Ghana, en Côte d’ivoire, au Benin, etc. «Dieu merci tout s’est passé dans des bonnes conditions. Aujourd’hui, je ne dirai pas que je n’ai pas peur de quelqu’un, mais vaut mieux, avoir peur de Dieu que d’un adversaire, je suis venu juste tenter ma chance et j’espère que cette année sera la bonne pour moi. Je n’ai jamais eu peur de tirer un lutteur. Chaque fois que je tire ou qu’on me tire je sens que je peux terrasser mon adversaire et je continue ma route» nous a confié ce jeune lutteur deux jours avant la grande finale qu’il va disputer face à Issaka Issaka de Dosso, déjà triple champion.
S’agissant de son rapport avec les autres lutteurs, Aibo a déclaré qu’il est l’ami de tous les acteurs de la lutte traditionnelle. A peine 3 ans dans ce domaine, il se fait beaucoup d’amis. «Je m’entends bien avec tous les lutteurs, car quand on voyage pour des compétitions à l’extérieur, on dormait et mangeait ensemble. On s’entraide même en cas de besoin», a témoigné le vice-champion avant de remercier ceux qui l’ont supporté et soutenu pour leur amour et leur encouragement.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
05 janvier 2022
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Les travaux de l'Atelier Technique Régional de formulation de programme d’investissement en appui à la mise en œuvre du projet FEM/ PNUE «Bâtir sur les acquis et les opportunités de l'Initiative Grande Muraille Verte (GMV) pour un Sahel Durable et Résilient», ont débuté, hier matin, à Niamey. Cette rencontre a réuni les Directeurs généraux des Agences et Points Focaux des Structures Nationales de la Grande Muraille Verte des pays membres de l'Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte, les Points Focaux du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) des pays membres de l'Agence et des points focaux politiques. Ce projet est financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).
L’objectif de cet atelier de 4 jours est d'analyser et d'adopter, d'un point de vue technique, la situation de référence sur la mobilisation des investissements en faveur de la Grande Muraille Verte (GMV) dans les pays membres de l’Agence, afin de les préparer pour une discussion entre les Etats membres et les partenaires lors d'un dialogue de Haut-Niveau, qui aura lieu dans les semaines à venir.
De façon spécifique, durant cet atelier, il s'agira, entre autres de faire l'état des lieux et présenter les éléments clefs de la situation de référence conduite par les pays de la GMV; de présenter et d’échanger sur les projets intégrés pays, issus de l'analyse de la situation de référence, conformément aux recommandations de l'atelier Résidentiel, tenu au Sénégal en Janvier 2022 ; d’identifier les thématiques régionales et transversales devant aboutir au projet régional de Coordination des projets Pays, etc.
A l’ouverture de l’atelier, le Colonel Major Souley Aboubacar, Secrétaire Général du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la désertification a rappelé que l’initiative Grande Muraille verte, longtemps considérée comme un simple programme de plantation d'arbres, a évolué vers un programme global de gestion intégrée des écosystèmes et de développement rural pour lutter contre la dégradation des terres, renforcer la résilience des populations face au changement climatique, lutter contre la perte de la biodiversité, lutter contre la pauvreté et l'insécurité alimentaire dans les pays sahéliens et promouvoir l'emploi vert. Au Niger, a-t-il poursuivi, les plus hautes autorités ont très tôt mis un accent particulier sur les interventions de la Grande Muraille Verte (GMV), dans le but de sécuriser les bases productives rurales et conséquemment améliorer les productions agricoles, forestières, pastorales, halieutiques et fauniques.
Le projet PNUE-Agence Panafricaine de la GMV en cours de mise en œuvre avec une subvention de deux millions de dollars du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) permettra, selon le Colonel Major Aboubacar Souley, d'établir une vision à long terme qui puisse servir de moyen pour concevoir un programme susceptible de mobiliser les partenaires et les ressources importantes pour la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte.
Le Coordonnateur Régional du FEM, M. Ibrahima SOW a, quant à lui, souligné que ce projet offre l'occasion de dialoguer avec toutes les parties prenantes de l'initiative GMV afin de favoriser un dialogue constructif avec les pays et d'étoffer une vision à plus long terme. En plus d'établir des liens directs avec d'autres efforts en cours, a-t-il ajouté, le FEM considère cette initiative comme cruciale pour générer des informations et des connaissances précieuses. L'initiative garantira également une réconciliation des intérêts et des engagements des pays sahéliens et de divers partenaires internationaux. «Au cours cet atelier, nous serons très attentifs à la présentation des situations de références des pays membres, présentation devant nous permettre de connaitre les investissements réalisés par l'ensemble des partenaires mais aussi les obstacles et défis à relever dans le cadre des programmes futurs», a dit M. Ibrahim Sow.
Le FEM s'est, par ailleurs, engagé avec le Fonds Vert Climat, le PNUE et d'autres partenaires au développement sur une approche coordonnée afin d'assurer une plus grande synergie et des économies d'échelle dans le soutien des pays de la GMV. Cela, a expliqué le coordinateur du FEM, comprend le soutien aux options politiques pour libérer les opportunités de marché et le financement innovant pour des moyens de subsistance diversifiés des petits exploitants agricoles et des pasteurs. M. Ibrahim Sow a, enfin, remercié le gouvernement du Niger pour l’organisation de cet atelier et aussi pour son engagement et sa détermination à accompagner les pays de la GMV pour la réalisation de cet objectif qui est de restaurer 100 millions d'hectares de terres dégradées, de séquestrer 250 millions de carbone et de créer 10 millions d'emplois verts en milieu rural d'ici à 2030 en vue de réaliser cette vision renouvelée de l'initiative de la GMV pour un Sahel prospère et résilient.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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A la mémoire des pionniers de la lutte syndicale qui se sont sacrifiés pour perpétuer l'idéal de lutte mais également pour un monde de travail plus juste et plus décent, la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN) a commémoré, samedi dernier, le 135ème anniversaire des événements tragiques de Chicago, célébré le 1er mai de chaque année à travers le monde.
A cette occasion la CDTN a mobilisé ses structures syndicales affiliées ainsi que les travailleurs qui les composent pour le traditionnel défilé suivi de déclaration du bureau exécutif national de la centrale. Ce faisant, les membres de la centrale syndicale ont défilé de l’échangeur Mali Béro à la devanture du stade Général Seyni Kountché lieu de la cérémonie solennelle tenue du meeting en présence du ministre en charge des Affaires sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara.
Dans son discours, le Secrétaire Général de la CDTN, M. Idrissa Djibrilla a exprimé la préoccupation particulière de la centrale relativement à la menace terroriste avec son cortège de drames douloureux de plusieurs centaines de personnes tuées tant parmi les Forces de Défense et de Sécurité (FOS) qu'au sein de la population civile, désormais prise pour cible par les groupes terroristes. Devant cette situation, la CDTN demande à l'Etat «de poursuivre les efforts en faveur des FDS mais également de dénoncer les sources de financement de ces groupes armés. «Nous apportons notre ferme soutien à nos FDS dans leur mission de sécurisation de la population et de l'intégrité territoriale», a soutenu le SG Idrissa Djibrilla, avant de saluer l’organisation des élections générales de 2020-2021, consacrant pour la première fois, une alternance démocratique dans notre pays.
Il a appelé les partis politiques, les associations et les syndicats à «procéder à la formation de leurs militants et à bannir le recours à la haine, au régionalisme et autres propos de nature à compromettre la paix et la cohésion sociale entre les différentes composantes de notre nation». Aussi, le SG de la CDTN a invité le Président de la République «à créer les conditions d'un dialogue inclusif permanent d'une décrispation socio-politique pour faire face aux grands défis du moment qui sont la sécurité et le développement socioéconomique dans un contexte régional et international marqué par la pandémie de la Covid-19 qui freine la croissance économique».
M. Idrissa Djibrilla est enfin revenu sur leurs échanges avec le Gouvernement pour l'application des accords existants, mais également sur des points qui n'ont pas été satisfaits lors des dernières négociations. Pour rappel, le dernier accord entre les centrales syndicales et le Gouvernement date du 20 octobre 2018. «Le cahier de doléances que nous soumettons au Gouvernement à l'occasion du 1er mai 2021, comporte douze (12) points qui sont : le respect des différents protocoles signés précédemment dont notamment; l'harmonisation des régimes indemnitaires des agents de l'Etat; l'apurement intégral des incidences financières liées aux avancements et reclassements; l'octroi d'une prime de départ à la retraite; le recrutement significatif à la Fonction Publique et dans les autres administrations de l'Etat; l'élaboration d'un plan de recrutement des agents contractuels de la santé et de l'éducation à la fonction publique de l'Etat et à la Fonction Publique territoriale; l'arrêt du recours à la contractualisation à la Fonction Publique; la poursuite et l'extension de la construction de logements sociaux par l'Etat sur l'étendue du territoire national; la revalorisation du SMIG et du point indiciaire; l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs et la lutte contre la vie chère ; le renforcement du dialogue social et le respect des libertés syndicales; la réduction du prix des hydrocarbures à la pompe et l'amélioration de la qualité de l'accès à la téléphonie et à l'Internet; la régularisation administrative et financière des avancements automatiques et au choix; le rehaussement de l'âge de la retraite à 65 ans pour les travailleurs qui le désirent; l'octroi d'une indemnité pour les agents de l'Etat travaillant dans les zones d'insécurité».
Ismaël Chékaré(onep)
03 mai 2021
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Le Directeur Général Adjoint des Eaux et Forêts, Col. Massalatchi Mamane Sani a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation et de sensibilisation au profit des magistrats et chefs des brigades du Niger sur la Loi SITES et la nouvelle Loi relative à la faune sauvage. Cette formation qui durera trois (3) jours est financée par le Gouvernement Américain à travers l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique au Niger et mise en œuvre par la Société Zoologique de Londres (ZSL). Ils sont au total une dizaine de personnes, représentants du ministère de la Justice et de celui de l’Environnement qui prennent part à cette formation dont les communications seront assurées par Dr Seyni Abdoul Aziz du Partenariat Régional sur l’Eau et l’Environnement (PREE).
Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le Directeur Général Adjoint des Eaux et Forêts a transmis les salutations et les remerciements de la ministre de l’Environnement aux partenaires pour avoir accepté de financer et d’accompagner cette formation mais également aux participants qui représentent d’autres institutions notamment le ministère de la Justice pour leur présence. Il a souligné que l’objectif de cet atelier est d’outiller les participants sur les textes règlementaires qui protègent les faunes et les forêts. Pour, le Col. Massalatchi Mamane Sani, cette rencontre est une opportunité pour créer et renforcer les rapports entre les hommes de la loi et les brigades des Eaux et Forêts. C’est pourquoi, il a invité les participants à plus de participation en vue d’enrichir les dispositions en vigueur parce que l’objectif est de contribuer à la protection des faunes et des forêts.
Pour sa part, M. Alain Lushimba, WAP Landscape Manager à la Société Zoologique de Londres, a également tenu à remercier le Gouvernement des Etats Unis d’Amérique pour avoir financé cette activité mais aussi pour avoir fait confiance à la ZSL pour le pilotage et la conduite des activités. La société Zoologique de Londres, a expliqué M. Alain, est une ONG qui travaille sur la conservation de la nature à travers le monde, dont le siège est basé à Londres. Il a souligné que le présent atelier est financé par le Département d’Etat Américain à travers le Bureau international de lutte contre le narcotique. Cette formation a-t-il ajouté, s’inscrit dans le cadre du programme de renforcement des textes légaux et règlementaires appliqués à la faune sauvage.
M. Alain Lushimba a précisé que cette activité est une première étape parmi une série d’activités que prévoit ce programme, dont l’élaboration du décret SITES. «C’est pourquoi nous organisons des renforcements de capacités des acteurs judiciaires et des chefs des brigades sur les textes légaux en vue de les outiller pour les préparer dans leur mission de lutte contre la criminalité faunique», a-t-il indiqué. Il a ajouté que dans le même programme, l’ONG renforce les capacités opérationnelles des Eaux et Forêts, notamment les éco gardes qui travaillent dans le Parc Régional de W-Niger. Il y’a aussi la lutte contre le braconnage et des activités liées à la vulgarisation et à la sensibilisation des communautés sur la protection de la faune et l’accompagnement des communautés dans le développement des activités génératrices de revenus en vue de renforcer leur résilience.
Ali Maman(Onep)
27 janvier 2022
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Sous le parrainage du député, Amadou Dioffo, le Groupe ETDF a procédé samedi 15 janvier à l’inauguration de son showroom à Niamey au quartier Koira Kano. Le Groupe ETDF est une entreprise spécialisée dans la fourniture et l’installation d’équipements solaires et agricoles. Soucieux d’améliorer ses produits et services afin de répondre de manière efficace et ponctuelle aux exigences des clients, ce groupe a reparti ses activités en plusieurs pôles automnes mais complémentaires à savoir la fourniture et l’installation d’équipements matériels solaires, l’éclairage public, l’installation des systèmes solaires, la fourniture et l’installation d’équipements agricoles.
Peu avant de procéder à la coupure du ruban inaugural, le député Amadou Dioffo, a dit que l’installation de cette société marque l’intérêt que l’Etat du Niger attache à la promotion des initiatives privées dans le domaine des énergies renouvelables et de l’agriculture. Selon lui, le Groupe ETDF est une entreprise spécialisée dans la fourniture et l’installation des équipements scolaires et agricoles. «Le groupe est déjà implanté dans un pays frère à savoir le Burkina Faso. Au Niger les conditions sont réunies pour favoriser l’installation des entreprises étrangères», a-t-il déclaré.
Le député Amadou Dioffo a affirmé que le Niger jouit d’une irradiation solaire abondante et fiable qui représente une énorme opportunité pour les entreprises spécialisées dans le solaire en l’occurrence le Groupe ETDF. Il a indiqué que ce groupe ambitionne d’être proche des populations rurales en proposant des solutions dans le domaine de l’agriculture.
«Les défis qui vous attendent sont nombreux, mais je suis persuadé que vous réussirez car vous n’êtes pas seuls. L’efficacité, l’honnêteté, la confiance, le respect de vos engagements, seront autant d’atouts que vous cultiverez, afin de gagner le cœur des Nigériens et aussi établir des réseaux de coopération fructueux à l’échelle nationale», a affirmé le député Amadou Dioffo. Il a rassuré que l’Etat a pris des dispositions pour permettre aux sociétés de faire une compétition dans le respect des règles pour le développement de l’énergie solaire en mettant l’accent sur la qualité du service et le respect de la clientèle.
De son côté, le directeur général du Groupe ETDF-Niger, M. Abdoul Tamalgo a dit que la qualité des synergies du savoir-faire pluridisciplinaire leur permet d’apporter une réponse globale aux attentes de leurs clients.
Selon une note d’information émanant du Groupe ETDF, cette entreprise est devenue une référence en matière de performance technique et économique en offrant aux clients des solutions innovantes et des prestations de qualité. Les domaines d’activité de cette entreprise c’est la fourniture et l’installation d'équipements et de matériels solaires, l’éclairage public solaire, l’installation de systèmes solaires, des prestations de services divers, le commerce général. À travers une offre complète de services incluant, en amont de la construction, la conception, le montage d'opérations et d'aménagement, et, en aval, la maintenance multi technique et multi-service soutenue par une culture forte de service d’innovation, un positionnement polyvalent et une expertise forte de compétence.
L’approche du Groupe ETDF se fait sur la base de principes essentiels tels que l’esprit d'équipe, la responsabilisation de chacun, le respect d'autrui. Le respect de ses engagements fait du Groupe ETDF un leader incontournable dans les domaines du solaire.
Le Groupe propose aux clients des panneaux solaires, des climatiseurs solaires, des kits de pompage solaires, la pompe solaire, le chauffe-eau solaire, la motopompe solaire, des lampadaires solaires, des feux tricolores solaires, des kits d'éclairage solaire, des convertisseurs et des onduleurs. Avec plus de 10 ans d’expérience dans le développement, la production et l’application de climatiseurs solaires, l’équipe du Groupe ETDF essaie non seulement de fournir un produit de qualité, mais également de fournir des solutions énergétiques complètes à ses clients.
Selon le groupe ETDF, les climatiseurs solaires hybrides ACDC ne nécessitent pas de piles et seuls quelques panneaux photovoltaïques permettent de réaliser des économies considérables. “Pendant la journée, lorsque la climatisation est indispensable, vous pouvez utiliser cet appareil à 100% avec un panneau solaire. La nuit, vous continuez à économiser en raison de la cote SEEER 21 de cet appareil. La conception du climatiseur mini-split vous permet de placer le refroidissement solaire dans la zone où vous en avez le plus besoin et d'éviter les problèmes de sécurité liés à une unité de fenêtre inesthétique et bruyante”, a expliqué le DG du groupe ETDF.
Entre autres avantages de ce climatiseur c’est d’avoir des compresseurs PMBLDC à convertisseur sans balai à taux de SEER élevé, jusqu’à 97% d'énergie solaire directe pendant la journée, un refroidissement rapide autour de 30s, un chauffage puissant avec 1 min, procure un confort dans le temps, une large plage de température de fonctionnement, une technologie anticorrosion offrant une plus grande résistance à la corrosion pour les unités intérieures, une faible consommation d’énergie et une unité intérieure silencieuse. Notons aussi que le Groupe ETDF est un fournisseur de solutions énergétiques, fournissant des climatiseurs solaires AC/DC, des panneaux solaires et des systèmes d’alimentation solaire. Sa vision est de protéger l’environnement en fabriquant et en concevant des produits utilisant l’énergie solaire et de donner à tous les pays du monde une qualité de vie durable.
Cette cérémonie a pris fin avec une visite guidée des locaux du Groupe ETDF, occasion pour le public de découvrir certains équipements solaires disponibles, entre autres des motopompes solaires, les batteries solaire et batteries automobiles et les climatiseurs solaires.
Mamane Abdoulaye
17 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’État SEM Issoufou Mahamadou a inauguré officiellement, le 19 février dernier, le marché central moderne de Tahoua. Bâtie sur une superficie de 3, 49 hectares et financée sur fonds propres de l’État pour plus de 20 milliards de francs CFA, cette infrastructure commerciale et économique est composée de 1.327 boutiques. Sa construction s’inscrit dans le cadre de la politique de modernisation des villes du Niger à travers le programme de Renaissance du Président de République.
C’est une cérémonie grandiose riche en animations culturelles qui a été consacrée à l’inauguration officielle de ce marché. Les prestations culturelles, en plus d’égayer le public venu massivement pour témoigner la concrétisation de la promesse du Président Issoufou, véhiculent des messages qui relatent les réalisations faites par le Chef de l’Etat à travers son programme de Renaissance acte I et II.
Plusieurs interventions ont marqué la cérémonie dont celles du président du Conseil de Ville de Tahoua, M. Abdouraouhou Dodo et du Secrétaire Général du gouvernorat de Tahoua, M. Ibrahim Miko, qui ont exprimé le sentiment de fierté des populations et ont transmis au Chef de l’État leur immense gratitude pour avoir tenu cette promesse faite à leur égard au lendemain de l’incendie qui a ravagé le marché en février 2011. Le Chef de canton de Tahoua aussi s’est d’abord réjoui de la célébration de cette réalisation devenue une réalité. Il a, en outre, remercié vivement le Chef de l’État au nom de tous les chefs traditionnels pour ses multiples actions de développement.
Pour sa part, le ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement, M. Waziri Maman, a indiqué que la réalisation de cet important projet n’a été possible que grâce à la détermination et l’engagement personnel du Président de la République, Chef de l’État, Issoufou Mahamadou. C’est en effet, a-t-il souligné, un marché moderne qui dispose de toutes les commodités permet aux usagers (commerçants et clients) de faire leurs transactions dans des conditions optimales de confort, d’hygiène et de sécurité. Le ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement a affirmé que l’opérationnalisation de ce marché va booster l’économie, à travers l’amélioration des recettes fiscales de la région, et développer davantage les activités économiques avec des pays voisins. «La mise en service de ce marché, contribuera au renforcement des activités économiques et au raffermissement de nos échanges déjà très fructueux avec le Nigeria et l’Algérie», a souligné M. Waziri Maman.
Après avoir procédé au dévoilement de la plaque et à la coupure du ruban, symbole de l’inauguration officielle du marché moderne de Tahoua, le Chef de l’État a indiqué que ce marché est le troisième du genre après ceux de Maradi et de Zinder construits dans le cadre du programme de Renaissance. Pour le Président de la République, cette infrastructure à caractère commercial et économique est un témoin du processus de transformation du Niger s’ajoutant au Pont Général Seyni Kountché sur le Fleuve Niger à Niamey inauguré le 17 février dernier. «Sur les 5 ouvrages de franchissement du Fleuve Niger, à savoir le pont de Gaya, les 3 ponts de Niamey, et le pont de Farié, 2 ont été construits dans le cadre du programme de Renaissance ainsi que 3 marchés modernes sur un total de 4. À ces infrastructures, s’ajoutent les échangeurs réalisés dans le cadre du Programme Niamey Nyala», s’est réjoui le Président Issoufou qui devait ajouter que tout cela témoigne que le Niger progresse et se transforme dans tous les domaines. «Nous avons, depuis 10 ans, fait beaucoup de réalisations, travaillé sur tous les axes dont la réalisation a été promise au peuple nigérien, que ça soit dans le domaine de la sécurité et de la consolidation des institutions démocratiques», a déclaré le Chef de l’État.
Le Président de la République a saisi cette occasion pour rappeler les importantes réalisations depuis son accession au pouvoir en 2011. Il s’agit, a-t-il cité, entre autres : des infrastructures routières, énergétiques, des télécommunications, de l’Initiative 3N, et aussi dans le domaine du capital humain, notamment l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable et la création d’emploi pour les jeunes. «Pendant cette décennie, le Niger a amorcé sa transformation. Mais il y a encore beaucoup de travail à faire pour faire progresser le pays, pour créer les conditions de son émergence», a reconnu le Chef de l’État. «Mon souhait le plus profond, le plus cher, c’est que le Niger connaisse encore des décennies et des décennies de stabilité. C’est avec la stabilité que nous ferons sortir notre pays des problèmes dans lesquels il se trouve aujourd’hui, en particulier les problèmes de pauvreté», a-t-il ajouté. Pour le Chef de l’État, le pays a connu une décennie qui lui a permis d’amorcer son processus de transformation. «Il faut que les décennies prochaines consolident cela et créent les conditions de l’émergence de notre cher Niger», a-t-il souhaité.
Le Chef de l’Etat a tenu à exprimer ses attentes relative ment à l’élection présidentielle du 21 février. «J’espère que cette élection sera transparente, comme l’ont été toutes les élections au Niger. Cela participe de ma promesse de consolider les institutions démocratiques dans notre pays», a-t-il déclaré. Enfin, le Chef de l’État s’est réjoui de la concrétisation de cette infrastructure économique promise aux populations de Tahoua. « Je suis fier aujourd’hui d’avoir tenu cette promesse. Le marché moderne de Tahoua a été réalisé dans le respect des règles de l’art», a déclaré le Président Issoufou
Notons que la cérémonie officielle d’inauguration du marché central moderne de Tahoua s’est déroulée en présence notamment des présidents des Institutions de la République, des députés nationaux, des membres du Gouvernement et ceux du Corps Diplomatique accrédités au Niger, des représentants des Organisations internationales et des autorités administratives, coutumières et religieuses de la région.
Oumar Issoufou, envoyé spécial
22 février 2021
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L’Autorité Régionale de la Concurrence de la CEDEAO (ARCC) a organisé du 16 au 20 août 2021 à Abidjan en Côte d’Ivoire, un atelier de validation de ses instruments d’opérationnalisation. Cette activité se tient en collaboration avec la Direction Juridique de la Commission de la CEDEAO.
L’objectif principal de cet atelier est de procéder à la révision et à la finalisation des projets de documents juridiques à soumettre pour adoption aux différentes instances de décisions, en vue de l’opérationnalisation future du cadre régional de la concurrence.
Dans ce cadre, quatre (4) principaux projets de textes juridiques feront l’objet d’examen par les participants à savoir, le projet d’Acte additionnel amendant le projet de création de l’ARCC, les projets de Règlement de mise en œuvre des règles communautaires de concurrence, le projet de programme de clémence en faveur des personnes qui collaborent avec l’ARCC dans le cadre de la lutte contre des ententes illicites, ainsi que le projet de Protocole d’Accord standard que l’ARCC aura à négocier et à conclure avec les autorités nationales de la concurrence des Etats membres.
Au cours de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, le Directeur Exécutif par intérim de l’ARCC, après avoir souhaité la bienvenue aux participants, a remercié les représentants de la Direction Juridique de la Commission de la CEDEAO pour leur présence audit atelier, avant d’émettre le vœu que les participants puissent apporter leurs contributions respectives à l’effet d’améliorer les projets de documents inscrits à l’ordre du jour de l’atelier.
Prenant à son tour la parole, le Directeur des Affaires Juridiques s’est réjoui de la tenue de cet atelier qui, selon lui, permettra aux participants de travailler de façon rigoureuse sur les projets de documents en vue d’améliorer leur qualité.
A la suite de ces interventions, les participants sont directement rentrés dans le vif du sujet en examinant les différents documents qui vont être soumis à l’adoption des instances statutaires au cours de leurs sessions de fin d’année.
(Source : Direction de la Communication Commission de la CEDEAO)
23 août 2021
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À l’instar du reste de la communauté internationale, le Niger célèbre aujourd’hui la Journée Internationale de la Jeunesse dont le thème retenu est «Transformer les systèmes alimentaires : les innovations des jeunes pour la santé humaine et celle de notre planète». A cette occasion, le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou a livré un message à travers lequel il a relevé l’importance de ladite journée.
Dans son message, le ministre de la Jeunesse et des Sports a rappelé que la Journée Internationale de la Jeunesse a été institué à la suite du premier forum mondial de la jeunesse organisé par le Système des Nations Unies en 1991. C’est dans cette optique qu’en 1998 la première Conférence mondiale des ministres de Lisbonne a adopté une résolution déclarant le 12 Août journée internationale de la jeunesse. Cette recommandation a ensuite été entérinée lors de la session de l’Assemblée générale des Nations Unies par l’adoption de la résolution A/RES/54/120 datant du 17 décembre 1999 et intitulée «politiques et programmes mobilisant les jeunes».
Rappelant le thème retenu cette année pour la commémoration de la journée internationale de la jeunesse, le ministre de la Jeunesse et du Sport a souligné que le succès d’un tel effort mondial ne sera atteint sans la participation significative des jeunes. Pour ce qui est de la croissance de la population mondiale au cours des prochaines années, M. Sekou Doro Adamou a notifié que de nombreux acteurs reconnaissent qu’il ne suffit pas de produire un plus grand volume d’aliments sains pour garantir le bien-être de l’homme et de la planète. D’après lui, d’autres défis cruciaux doivent également être relevés notamment la réduction de la pauvreté, l’inclusion sociale, les soins de santé, la conservation de la biodiversité et l’atténuation des effets du changement climatique. «Il est nécessaire de mettre en place des mécanismes de soutien inclusifs permettant aux jeunes de continuer à intensifier leurs efforts, collectivement et individuellement pour restaurer la planète et protéger la vie, tout en intégrant la biodiversité dans la transformation des systèmes alimentaires», a-t-il estimé.
Par ailleurs, le ministre en charge de la Jeunesse a précisé que l’objectif de chaque journée internationale est non seulement de mettre en avant les enjeux propres à la jeunesse et de souligner le potentiel des jeunes dans la société, mais aussi d’informer le public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs comme les droits fondamentaux, le développement durable ou la santé. Cette journée est aussi une opportunité pour le Système des Nations Unies, les pouvoirs publics et la société civile d’organiser des activités de sensibilisation et de mobiliser des ressources. En outre, le ministre de la Jeunesse et des Sports a indiqué que le Chef de l’Etat, convaincu de l’importance des jeunes dans le changement social et politique, a décidé de valoriser le potentiel de créativité et d’engagement dont les jeunes sont porteurs à travers des actions et mesures relativement notamment dans les domaines de l’éducation, de l’emploi, des sports, du loisir, des structures d’insertion socio-économique des jeunes. Il a aussi mentionné que le Chef du gouvernement a annoncé que la Déclaration de Politique Générale, l’adoption de la Politique Nationale qui est l’expression de l’engagement du gouvernement du Niger à améliorer qualitativement et quantitativement les possibilités qui sont offertes aux jeunes filles et garçons de participer pleinement, efficacement et de façon constructive au développement social, économique, politique et culturel du Niger.
Sur un tout autre plan, le ministre Sekou Doro Adamou a souligné que la pandémie de COVID-19 a d’une part, eu un impact considérable sur la vie quotidienne des jeunes partout dans le monde et d’autre part, les restrictions liées à la lutte contre la propagation du virus ont eu un effet dévastateur sur l’éducation et la formation des jeunes. A cet effet, il a mentionné que le rôle des gouvernements ainsi que des organisations de jeunesse et des groupes communautaires est essentiel pour garantir la diffusion d’informations fiables et crédibles sur la santé publique. Le ministre a enfin, au nom du Président de la République, remercié tous ses partenaires à savoir l’UNICEF, l’UNFPA, le PNUD, l’USAID pour leur appui en faveur de la jeunesse.
Laouali Souleymane(onep)
11 août 2021
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À l’instar des autres membres de la communauté internationale, le Niger célèbre aujourd’hui 17 juin 2021, la journée mondiale de lutte contre la désertification et la sècheresse sous le thème « Restauration. Terre. Reprise». A cette occasion la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a dans son message appelé tous les acteurs à plus d’engagement et d’actions pour la gestion durable des terres et de restauration des écosystèmes, condition essentielle à l’amélioration durable de la sécurité alimentaire au Niger.
La ministre de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a souligné l’importance de ce thème qui exhorte à une meilleure relation avec la nature en vue d’un rétablissement plus écologique de l’humanité face à la pandémie de COVID-19. La restauration des terres contribuera, a-t-elle dit, largement à la reprise économique par les emplois verts qu’elle créera et les bénéfices socioéconomiques qu’elle génèrera.
Aussi, investir dans la restauration des terres contribue-t-il à rendre les économies résilientes au changement climatique, freiner la perte de la biodiversité et accélérer la réalisation des 17 objectifs du Développement Durable des Nations Unies, a indiqué la ministre en charge de l’Environnement. Les défis écologiques liés à la dégradation des terres, qui sont en partie responsables de l’insécurité alimentaire au Niger, méritent, a affirmé la ministre, une attention particulière, une réponse adéquate et soutenue. C’est pourquoi elle a souligné que le Président de la République, SE Mohamed Bazoum place la gestion durable des terres au cœur de son Programme de Renaissance, Acte III : «consolider et avancer », où il prévoit de : « de renforcer la récupération des terres agro-sylvo-pastorales en mettant l’accent sur le traitement biologique des espaces traités mécaniquement … », cite-t-elle.
Le Niger s’est engagé à restaurer 3,2 millions d’hectares d’ici à 2030 à travers son adhésion à l’initiative Africaine de Restauration des paysages forestiers, dans le cadre de la décennie 2021-2030 des Nations Unies pour la Restauration des Ecosystèmes a-t-elle fait savoir. Aussi Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a rappelé que depuis 2010 le Niger participe à la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte, en tant qu’initiative pionnière panafricaine de restauration et de gestion durable des terres dans l’espace Saharo-sahélien ; et ce dans un contexte de faible mobilisation des ressources financières, a-t-elle précisé.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
17 juin 2021
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À l’instar de tous les Etats membres de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le Niger a commémoré le samedi 12 juin 2021, la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants. A cette occasion le ministre de l’emploi, du travail et de la protection sociale, Dr Ibrahim Boukary a livré le vendredi 11 juin 2021, un message dans lequel il a confirmé l’engagement permanent des pouvoirs publics en faveur des questions de l’enfance et le souci constant d’améliorer la situation de cette couche de la population. Le thème retenu cette année est « Agissons maintenant pour mettre fin au travail des enfants ».
Le travail des enfants est par définition toute occupation qui prive les enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité. Ce sont des activités qui portent atteintes à leur intégrité physique et mentale entravant de ce fait leur bon développement.
Dans le message qu’il a livré, le ministre de l’emploi, du travail et de la protection sociale a indiqué que le choix du thème de cette année revêt une importance capitale dans un contexte où le monde entier est uni dans cette lutte commune contre la pandémie de la COVID19.
De ce fait, a-t-il confié, cet événement de portée mondiale est organisé au Niger avec une originalité qui consiste à le célébrer de façon rotative dans les différentes régions. Cela, afin d’impliquer activement toutes les populations nigériennes dans la vaste campagne de lutte contre le travail des enfants. Ainsi cette année, c’est la région de Dosso qui a été retenue comme région phare pour abriter toutes les activités commémoratives.
Le ministre a révélé que malgré les progrès enregistrés avec la diminution de 38% du travail des enfants au cours de la dernière décennie, 218 millions enfants entre 5 et 17 ans sont occupés économiquement dans le monde. Parmi eux, a-t-il précisé, 152 millions sont astreints au travail dont près de la moitié ; soit 73 millions, accomplissent des travaux dangereux.
La prévalence du travail dangereux des enfants a souligné le ministre sur le plan national et international appelle à prendre des mesures immédiates et efficaces pour interdire et éliminer le travail des enfants sous toutes ses formes.
D’ailleurs, à cette occasion a déclaré le ministre que plusieurs manifestations sont organisées dans le monde entier offrant l’opportunité d’obtenir des aides supplémentaires de la part des gouvernements et des partenaires sociaux, mandants de l’OIT, la société civile et autres institutions en faveur de la campagne contre le travail des enfants.
Ainsi, a soutenu Dr Ibrahim Boukary, il est temps d’accélérer le rythme des progrès, d’inspirer des actions législatives et concrètes pour éliminer définitivement le travail des enfants et de passer des engagements aux actes d’où le thème « agissons maintenant pour mettre fin au travail des enfants ! ».
Rahila Tagou(onep)
14 juin 2021
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Le Niger a célébré le dimanche 13 juin 2021, la 7ème édition de la journée mondiale de sensibilisation. A la veille de cette célébration, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara a livré un message dans lequel il a rappelé la situation des personnes vivant ce handicap. Il a ensuite rappelé les instruments juridiques nationaux et internationaux qui protègent cette frange de la population. Dr Idi a surtout insisté sur la solidarité et l'inclusion sociale des groupes en situation de vulnérabilité.
Pour rappel cette journée de sensibilisation à l'albinisme a été institutée par la résolution 69/170 de l'Assemblée Générale des Nations Unies adoptée le 18 décembre 2014. Le thème de cette édition est «Forts face A Tout».
Du point de vue médical, l'albinisme est une condition génétique, héréditaire et non transmissible qui existe partout dans le monde. Il se manifeste généralement par une absence de pigmentation à la mélanine sur les cheveux, la peau et les yeux. Ceci entraine une vulnérabilité à l'exposition au
soleil et a pour conséquences directes des lésions sur la peau, de graves déficiences visuelles et le cancer de la peau. Et comme si ce problème génétique ne suffit pas, les personnes atteintes d’albinisme sont victimes de préjugés, de stigmatisation, de rejet et d'atteintes à l'intégrité physique pouvant aller jusqu'à la mort. «Tout ceci est lié aux mythes et croyances ancestrales qui associent l'albinisme à la sorcellerie», a toutefois déclaré le ministre de la Santé publique. Cette situation place les personnes atteintes d’albinisme dans une situation d’extrême vulnérabilité, sans oublier l’impact de la pandémie de la COVID 19.
D’où la pertinence de cette journée qui a entre autres objectifs de sensibiliser la population sur l'albinisme et les droits des personnes atteintes d'albinisme ; de faire le plaidoyer auprès des Etats et des partenaires pour la prise en compte des
besoins spécifiques des personnes atteintes d'albinisme dans leurs plans et programmes de développement. Pour le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, le thème de cette 7ème édition «Forts face à tout» met en exergue l'aptitude des personnes atteintes d'albinisme à faire face à tous les problèmes liés à leur situation. «Ce thème, combien important, a été retenu pour reconnaitre, célébrer et encourager la force des personnes atteintes d'albinisme malgré tous les préjugés, toutes les violences et toutes les discriminations auxquels elles font face dans l'ensemble des pays du monde», a souligné Dr Idi Illiassou Maïnassara.
Revenant sur la situation des personnes atteintes d’albinisme au Niger, le ministre de la Santé publique a souligné que l'albinisme fait partie des six groupes de handicaps reconnus sur le plan international. «Et depuis les années 60, le Niger met tout en œuvre pour le bien-être des personnes handicapées, à travers la reconnaissance des droits inhérents à la personne humaine», a-t-il précisé. Parmi les textes nationaux, Dr Mainassara cite l'ordonnance n°93/012 du2 mars 1993 déterminant les règles minima relatives à la protection sociale des personnes handicapées modifiée et complétée par l'ordonnance 2010. A cela s’ajoute la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées ratifiée par le gouvernement nigérien le 30 avril 2008.
Sur le plan de la gouvernance, le ministre de la Santé publique souligne l’axe 7 de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement du Niger met l'accent sur la solidarité et l'inclusion sociale des groupes en situation de vulnérabilité. «Ceci dénote de la volonté des plus hautes autorités à prendre à bras le corps les défis auxquels font face les personnes vulnérables» a-t-il ajouté. Toutefois, précise le ministre beaucoup reste à faire pour accompagner les personnes atteintes d'albinisme. C’est pourquoi, il a appelé l’ensemble des acteurs à se joindre au ministère afin de conjuguer leurs efforts pour une société davantage inclusive.
Cette 7ème édition a été commémorée à travers l'organisation des séances de sensibilisation dans la ville de Zinder, des consultations dermatologiques et ophtalmologiques, avec la distribution de crèmes, lunettes solaires, chapeaux, de kits sanitaires pour l'hygiène corporelle, la prévention du paludisme.
Siradji Sanda(onep)
15 juin 2021
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A l’occasion de la célébration de la journée mondiale du climat, l’ONG SongES a dans le cadre de son projet intitulé «Un enfant un arbre» a organisé hier matin, à l’école primaire Danzama Koira, une plantation d’arbres couplée à la réalisation d’un muret grillagé servant de haie vive tout autour de l’école. C’est le représentant de la ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification, le Colonel Abdou Harouna Rachidi qui a présidé ladite activité en présence de l’ambassadeur, chef de Délégation de l’Union Européenne, du maire de l’arrondissement communal 2, du représentant du ministère de l’éducation nationale et de plusieurs invités. Cette activité est organisée avec l’appui de la Délégation de l’Union Européenne au Niger.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le représentant de la ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification a indiqué que la célébration de cette journée du climat est une occasion pour rappeler à nos populations que le climat change et cela à cause des activités de l'Homme. «Le Niger, pays sahélien par excellence, est pleinement confronté aux effets néfastes du changement climatique», a-t-il précisé.
Selon le colonel Abdou Harouna Rachidi, la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques demeure une cause noble et chère à S.E Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l'Etat et Président de la Commission Climat pour la région du Sahel. «L'initiative ‘’Un enfant un arbre’’ qui s'inscrit parmi les efforts d'atténuation des incidences des changements climatiques ne peut se réaliser qu'avec le concours de tous. Elle est née de cette politique volontariste du gouvernement à faire face, notamment, au dérèglement climatique et à ses conséquences en instituant une dynamique de reforestation dans les établissements scolaires», a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le représentant de la ministre de l’Environnement a souligné que le projet ‘’Un enfant Un arbre’’ est actif depuis 2011 dans trois écoles de la capitale, à savoir (Bobiel, Karey-Gorou et Sarando-Ganda). Ses atouts d'efficacité et de durabilité sont entre autres de répondre à un besoin de sécurité à l'école et de bien-être, de viser les comportements des enfants (à court et long terme) à s’intégrer dans le système de l'éducation nationale.
«Les résultats si éloquents enregistrés depuis le début du projet en 2011 grâce à l'implication des Ministères de l'Education Nationale et celui de l’Environnement et de la lutte contre la désertification et au financement de l'Union Européenne, ont permis d'aboutir à une démarche devenue réplicable d'école à école, avec comme supports didactiques le Guide ‘’un enfant un arbre’’ et ‘’le Programme Pédagogique’’», a-t-il déclaré.
Le coordonnateur de l’ONG SongES, M. Mohamed Haidara a rappelé que l'idée fondatrice d'un enfant un arbre consiste à faire de l'école, grâce à la plantation et l'entretien par les élèves d'une ‘’clôture verte’’ autour des classes, le lieu de démarrage d'une dynamique locale de reforestation. «Ce projet participe à la lutte du pays contre la désertification et le changement climatique, sources de dégradation des terres, d'insécurité alimentaire et de pauvreté», a-t-il ajouté. M. Mohamed Haidara a remercié la Délégation de l'Union européenne pour son appui ainsi que le ministère de l'Education nationale et celui de l'Environnement pour leur soutien constant depuis le démarrage de ce projet.
Pour sa part, l’ambassadeur, chef de Délégation de l’Union Européenne, Dr Denisa Elena Ionete s’est réjouie de la participation de la Délégation de l’Union Européenne pour ce projet qui a beaucoup d’opportunités et de potentiel pour les enfants. «Le projet ‘’Un enfant un arbre’’ vise à sensibiliser et à éduquer les jeunes sur les défis du changement climatique», a-t-elle précisé.
Auparavant, le maire de l’arrondissement communal Ny 2, M. Amadou Boureima Sidibé a exprimé sa gratitude à l’ONG SongES et à ses partenaires pour cette initiative qui participe à la lutte contre la désertification et le changement climatique. «L’idée de cette ‘’clôture verte ‘’ pour l’école Dan Zama Koira, va sans nul doute développer chez les jeunes scolaires l’amour de l’arbre», a-t-il conclu.
Yacine Hassane(onep)
09 décembre 2021
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Lancée il y a quelques mois, la Fondation Issoufou Mahamadou (FIM) s’active déjà sur le terrain pour la réalisation de ses objectifs avec des actions au bénéfice des populations. C’est dans ce sens que s’inscrivent les activités de restauration et de préservation des écosystèmes dégradés du plateau de Béidi initiées par la FIM et dont le coup d’envoi a été donné le 21 décembre dernier par le préfet du département d’Illéla, M. Noura Rabo.
Cette activité de restauration et de préservation des écosystèmes dégradés du plateau de Béidi et du programme puits de carbone dans le département d’Illéla relève du volet climat et environnement de la FIM. Le préfet du département d’Illéla qui procédait au lancement du projet a indiqué que cette initiative de la FIM constitue un important accompagnement pour les populations bénéficiaires. Le programme qui participe de la réalisation de l’ambition de la FIM de contribuer à la lutte contre la désertification, la protection de la biodiversité et des écosystèmes, permet dans une démarche participative aux populations d’œuvrer à la restauration de leur environnement mais aussi d’avoir des revenus pour faire face aux résultats de la mauvaise campagne agricole passée. «C’est avec un grand plaisir que nous accueillons cette initiative de la Fondation Issoufou Mahamadou dont la mission est noble, car portant sur des actions de sensibilisation, de formation, d’encadrement, mais aussi de mise en œuvre des activités de récupération de terres et de résilience», a déclaré M. Noura Rabo.
«Il s’agit d’un accompagnement aux communautés rurales vivant et exploitant un terroir d’environ 5000 ha, terroir d’attache dont le potentiel productif de la zone connait une forte dégradation sous l’effet des facteurs climatiques et anthropiques», a précisé le Secrétaire exécutif adjoint de la FIM, M. Weifane Ibrahim. Le projet vise à aider les populations qui assistent à la dégradation et la réduction des terres de culture, ainsi que des aires de pâturages du fait de la formation des glacis et la disparition de la biodiversité, a-t-il ajouté. «Cette hostilité des conditions climatiques combinées aux actions de l’homme entraine une baisse de la productivité sur le plan agrosylvopastoral, mettant ainsi la population et le cheptel de cette entité dans une insécurité alimentaire récurrente», a relevé le Secrétaire exécutif adjoint de la FIM.
Les activités de restauration et de préservation des écosystèmes dégradés du plateau de Béidi à la périphérie du village de Dandadji sont mises en œuvre par la Fondation Issoufou Mahamadou en réponse à l’appel de la commune urbaine d’Illéla. Ce qui, estime M. Weifane Ibrahim devrait contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations, du potentiel productif et de la biodiversité à travers la restauration et la mise en valeurs des terres dégradées. Le projet s’inscrit dans l’objectif général de la FIM qui a pour devise «penser pour agir», en vue de contribuer entre autres au développement économique, socio-politique et culturel endogène de l’Afrique et du Niger à travers des méthodes d’approches participatives qui mettent l’accent sur l’éducation, la formation et l’assistance aux populations cibles.
Le maire de la commune urbaine d’Illéla, M Soumaila Ibrahim a remercié la FIM pour avoir répondu à leur sollicitation. Il a appelé la population bénéficiaire «à marquer son adhésion totale et massive à ce projet pour sa réussite totale».
Le chef de Canton d’Illéla, l’honorable Sarkin Adar Yacouba Habibou Oumani, s’est réjoui de l’avènement de ce projet, qui a-t-il souligné, va permettre aux jeunes d’avoir des revenus, ce qui constitue une alternative à l’exode rural.
Cette première phase d’activités de récupération de terres porte sur 145 ha et plus de 1300 personnes en majorité des jeunes et des femmes sont mobilisés sur ce vaste chantier pour deux mois. Ils sont rémunérés moyennant la réalisation des demi-lunes. Il s’agit des cuvettes en forme de demi-cercle réalisées en creusant le sol. Ce qui permet de récupérer les précipitations et de les concentrer à l’endroit où l’on souhaite faire des plantations, d’où l’efficacité de la méthode dans la lutte contre l’érosion.
Pour joindre l’acte à la parole, le préfet du département, le chef de canton d’Illéla, le Secrétaire exécutif adjoint de la Fondation Issoufou Mahamadou ont retroussé les manches pour donner les premiers coups de pioche sur le sol du plateau de Beidi.
Souley Moutari(onep)
27 décembre 2021
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Le Niger accueillera en 2018 une table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du plan d'investissement climat pour la région du Sahel, et une Conférence sur la désertification et l'économie verte, apprend-on de source officielle à Niamey, capitale du pays.
L'annonce en a été faite par le président nigérien Mahamadou Issoufou lors de son message de voeux à la nation à l'occasion du Nouvel An.
Vaste pays du Sahel, avec une superficie de plus de 1.267.000 km² dont les 2/3 sont désertiques, le Niger a fait du changement climatique un défit et a activement participé à plusieurs rencontres internationales dont la COP23 en novembre dernier en Allemagne, le Sommet sur le financement du climat du 12 décembre dernier, à Paris, en France.
M. Issoufou a indiqué avoir profité de ces tribunes pour attirer l'attention de la communauté internationale sur les graves conséquences du changement climatique notamment dans le bassin du lac Tchad qui a déjà perdu 90% de sa superficie par rapport aux années 1960, et au Sahel avec pour conséquences une dégradation des écosystèmes du bassin du Niger, dégradation des terres et déforestation, fréquence de phénomènes extrêmes d'inondation et de sécheresse, le tout se traduisant par une réduction de ressources disponibles pour une population en croissance exponentielle.
Par ailleurs, le Niger, désigné par la Conférence de Marrakech sur le climat pour coordonner la Commission climat du Sahel, "s'acquitte de cette tâche avec succès", a poursuivi le président Issoufou.
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Le Président de la délégation spéciale de Niamey a rendu publique ce 29 septembre 2017 un communiqué relatif au rejet des eaux usées des sanitaires et des ménages sur la voie publique. Par ce communiqué, la délégation spéciale rappelle l’interdiction qui prévaut concernant cette mauvaise pratique qui contribue à la saleté de la ville et à la détérioration de l’environnement de la capitale.
Selon le communiqué, « le rejet des eaux usées des sanitaires et des ménages sur la voie publique, ainsi que le branchement des tuyaux des sanitaires sur les caniveaux restent et demeurent formellement interdits par les textes en vigueur ». Le communiqué prévient que « les personnes physiques et morales concernées ont jusqu’au 15 novembre 2017 pour s’exécuter à compter de la date de diffusion du présent communiqué. Passé ce délai, force demeure à la loi ».
Pour permettre au respect de cette mesure, le communiqué indique que « une brigade sanitaire composée par la police municipale et des gardes sanitaires est mise sur pied à cet effet. Ainsi, tout contrevenant s’exposera aux rigueurs de la loi. » En conclusion, le Président de la délégation spéciale compte sur l’esprit de civisme de ses concitoyens pour le respect des règles en la matière »
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Le Gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka, a reçu, hier, la visite de l'ambassadeur des États-Unis au Niger, SE Eric P. Whitaker. A cette occasion, le diplomate américain et le Gouverneur Oudou Ambouka ont eu des échanges qui leur ont permis d’aborder plusieurs sujets s’inscrivant dans le cadre du partenariat entre les États-Unis et le Niger, dont ceux portant sur la sécurité, les inondations pendant cette période de fortes précipitations et le développement rural dans la région spécifique de Niamey.
Le Gouverneur de la région de Niamey a tenu à préciser que sa région à l'instar des autres régions du pays, fait face à de nombreux défis qui nécessitent une réelle mobilisation des partenaires au développement, dont les États-Unis.
27 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’engagement pris par le Marechal Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad lors du dernier Sommet des Chefs d’Etat du G5 Sahel, d’envoyer des troupes tchadiennes dans la zone dite «de trois frontières» (Niger ; Burkina Faso et Mali) dans le cadre la lutte contre le terrorisme au Sahel, se concrétise. En effet, sur sa route pour sa zone de déploiement, le contingent est stationné depuis quelques jours côté du village de Sorey non loin de Niamey. C’est à ce contingent en transit que le ministre de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé a rendu visite hier dans l’après-midi, en compagnie du Chef d’Etat Major des Armées, le Général de Division Salifou Modi ; du haut Commandant de la Gendarmerie Nationale ; des Ambassadeurs du Tchad et de la France au Niger, ainsi du Commandant de la Force Conjointe G5 Sahel et un représentant de la Force Barkhane.
Le contingent tchadien stationné à quelques kilomètres de la ville de Niamey sera incessamment engagé au sein de la Force conjointe G5 Sahel où il constituera le 8ème bataillon. En s’adressant aux soldats tchadiens, visiblement prêts à en découdre avec les terroristes, le ministre de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé a dit être content de la venue de ces troupes pour appuyer les autres forces qu’elles rejoindront bientôt sur le terrain dans le cadre du combat contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière que mènent les Etats du G5 Sahel. «Comme je l’ai dit à N’Guigmi, nous sommes fiers que vous soyez là. Et nous savons que la victoire est certaine parce qu’on connait la bravoure et le professionnalisme des soldats tchadiens. Avec les moyens qui seront mis à votre disposition et les forces que vous allez trouver sur place, cela nous permettra, j’en suis sûr, d’en finir avec le terrorisme. Je ne vous le cacherai pas en disant que lors de l’audience que nous avons eue avec le Marechal S.E Idriss Deby Itno, il a pris l’engagement de vous rendre visite sur le terrain d’opération. Depuis que vous êtes rentrés en territoire nigérien, je suis tout ce qui se passe. Tous les problèmes que vous venez d’évoquer, je les ai entendus. J’ai tenu à ce que des solutions leur soient trouvées immédiatement. Je ne vous cache rien par rapport à ces problèmes que j’ai rendu compte au Président de la République S.E Issoufou Mahamadou, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées. Il m’a demandé de prendre toutes les dispositions pour que ces problèmes soient résolus. Aujourd’hui, je lui ai rendu compte qu’en ma connaissance, tous les problèmes posés ont trouvé leur solution. Maintenant, vous venez d’évoquer d’autres problèmes pour lesquels des dispositions seront prises pour leur trouver des solutions. Tout ce que nous vous souhaitons, c’est d’engranger des victoires. Nous sommes convaincus que notre vœu sera exaucé par le Bon Dieu, des victoires et des victoires», a ajouté le ministre de la Défense Nationale. Pr Issoufou Katambe devait aussi rassurer les troupes tchadiennes qu’elles sont chez elles ici au Niger, autant qu’en terre tchadienne. «Nous voudrons adresser, par votre canal, notre reconnaissance au Marechal Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad, président en exercice du G5 Sahel, pour son engagement et la volonté manifeste qu’il démontre en permanence dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé qui gangrènent notre espace commun», a précisé le ministre Katambé avant de saisir cette occasion pour féliciter aussi le Président Issoufou Mahamadou pour le prix MO Ibrahim qui vient de lui être attribué.
Quant au commandant de la Force conjointe du G5 Sahel, le général de Brigade Oumarou Namata, il a donné quelques informations sur le contingent tchadien. Ce dernier sera deployé à Téra qui sera la future base logistique de la Force Conjointe G5 Sahel. D’ores et déjà, des travaux d’aménagement du site et un château d’eau sont en cours de réalisation. Le commandant est revenu aussi sur certains détails liés à la prise en charge des soldats. A ce niveau, a-t-il dit, un réajustement sera étudié pour tenir compte du coût de la vie. «La question de carburant et les moyens roulants en panne
seront pris en charge dès demain», a rassuré le commandant de la Force Conjointe.
Pour leur part, le commandant du bataillon tchadien le Colonel Saleh Bachar Bederio et le commandant des opérations du même bataillon ont exprimé leur vœu de disposer de moyens de communication pour équiper certains engins roulants dans le cadre des opérations sur le terrain.
Hassane Daouda
09 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Finalement, la raison a eu raison de la passion. Après avoir rejeté l’aide financière de 20 millions de dollars que lui ont octroyée les pays du G7 en vue de lutter efficacement contre les incendies en Amazonie, le Brésil est revenu, mardi dernier, à de meilleurs sentiments en acceptant l’offre. Hélas, avant d’en arriver là, ces violents incendies qui, depuis quelques jours, ravagent la forêt amazonienne, ont aussi eu pour effet de ‘’carboniser’’ les relations franco-brésiliennes, à travers une rude escalade verbale entre les dirigeants des deux pays, du reste frontaliers (à travers la Guyanne française).
Tout est parti de ce fameux tweet posté, le jeudi 22 août dernier, par lequel le président Macron a jugé nécessaire de lancer un cri d'alarme par rapport aux violents incendies qui déciment depuis des jours l’Amazonie. "Notre maison brûle. Littéralement", a-t-il écrit. Puis d'ajouter : "C'est une crise internationale.", tout en appelant, à quelques heures du lancement du sommet de Biarritz, ses homologues du G7 à "parler de cette urgence".
Piqué à vif par cette déclaration du président Macron, son homologue brésilien d'extrême droite, M. Jair Bolsonaro, monta au créneau pour lui répondre du tic au tac, par un tweet dans lequel il accusa le président français de faire preuve d'une "mentalité colonialiste dépassée au XXIe siècle" avec cette "interférence". De l’avis du président brésilien, M. Emmanuel Macron "instrumentalise une question intérieure au Brésil et aux autres pays amazoniens". "Le ton sensationnaliste avec lequel il se réfère à l'Amazonie (faisant même appel à de fausses photos) ne contribue en rien à régler le problème". Le président brésilien fait ici allusion à une photo d'incendie en Amazonie datant du début des années 2000 (et non de 2019) utilisée pour illustrer le tweet d'Emmanuel Macron.
Dans un deuxième tweet adressé à Emmanuel Macron, M. Jair Bolsonaro est revenu à l’assaut, même si le ton est relativement apaisé: "Le gouvernement brésilien reste ouvert au dialogue, sur la base de faits objectifs et du respect mutuel." Selon Jair Bolsonaro, les incendies sont "criminels" et auraient été allumés par des ONG qui souhaitent "attirer l'attention" sur la suspension par Brasilia des subventions à la préservation de l'Amazonie.
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Le transport de marchandises communément appelé “kaya kaya” est autrefois uniquement pratiqué par des grandes personnes généralement très fortes et musclées qui, le plus souvent, déchargent des gros camions. On les voyait ainsi prendre des sacs de 50 kg voire 100 kg sur leurs têtes, leurs dos ou leurs épaules moyennant une rémunération à la fin de leur travail. Mais aujourd’hui, des jeunes utilisent d’autres moyens comme les brouettes, les sachets du ciment pour transporter des marchandises en petites quantités au niveau de plusieurs marchés de la place.
Pour beaucoup d’enfants non scolarisés, cette activité leur permet de se faire un peu d’argent. Mais pendant les vacances des élèves n’hésitent pas aussi à s’adonner à kaya kaya, une manière d’occuper leurs vacances et de préparer la rentrée. Le marché Dolé et celui de djamadjé constituent les principaux pôles où on rencontre chaque jour ces enfants en train de pratiquer l’activité de transport de marchandise au moyen des brouettes. Il suffit de faire un tour dans ces marchés pour constater la forte présence de ces enfants autour des étals de marchandises. Ils circulent avec leurs brouettes en mains et guettent à l’appel des clients, le plus souvent les femmes qui viennent faire leurs emplettes. C’est le nouveau business qui bat son plein pendant surtout en cette période des grandes vacances. Certains enfants prennent les brouettes en location, d’autres en achètent carrément leur propre matériel.
M. Hamidou Moussa, un commerçant locateur de brouettes rencontré au marché Dolé dispose actuellement de plus de 10 brouettes dans son hangar qu’il met en location à des enfants dont l’âge est compris entre 10 à 15 ans afin. «Le prix de location d’une seule brouettes est à 200 F la journée», a-t-il précisé. Par ailleurs, M. Hamidou Moussa ajoute qu’il totalise, chaque jour, un chiffre d’affaire de 4000F voire plus pendant les vacances. «Je n’ai jamais eu de problème avec cette activité. Au début, je loue les brouettes à chaque enfant même si je le ne connais pas mais maintenant il faut que l’enfant amène quelqu’un que je connais avant de lui louer la brouette», précise-t-il avant de souligner que ses clients sont surtout les enfants venus de différent villages environnants de Niamey. «Pendant les vacances, il y a aussi des écoliers qui viennent exercer cette activités pour pouvoir bien préparer leur rentrée scolaire», a indique M. Hamidou Moussa.
Ibrahim Amadou, un jeune âgé de 14 ans, rencontré en train de circuler à la recherche de client, exerce cette activité de transport des marchandises dans le marché Djamadjé. «Je transporte divers types de produits avec ma brouette. Le prix dépend du poids de la marchandise ; on peut transporter de la marchandise pour 200F à 500F», confie-t-il. Par jour, Ibrahim Amadou dit gagner au minimum 1500F et beaucoup plus à l’approche des fêtes. «Je suis fier de cette activité car, j’arrive à satisfaire mes besoins et chaque mois, j’envoie de l’argent au village pour qu’on m’achète des animaux» confie le jeune Ibrahim Amadou. Il a aussi ajouté qu’il n’a jamais eu de problème. «Même si des fois, on est insulté par les chauffeurs. Pire il y a certains clients qui refusent de nous payer», s’indigne le jeune docker.
Abdoul Moumouni Moussa âgé de 15 ans est ressortissant de Téra est en pleine activité. Auparavant, il transportait les marchandises sur sa tête pour amener là où le client souhaite. «Aujourd’hui, grâce aux économies que j’ai faites dans cette activité, j’ai pu acheter mon propre moyen de transport (brouette) afin de pratiquer convenablement ce travail», se réjouit-il. «Chaque jour, je rentre à la maison le soir avec une somme de 2000F voire plus», dit, avec fierté, le jeune Abdoul Moumouni.
Pour sa part, Mme Adamou Zeinabou une cliente dit recourir, chaque fois qu’elle vient au niveau du marché Djamadjé, à ces jeunes «Kaya kaya» pour le transport de ses sachets jusqu’à la destination sans problème. «Cette activités est vraiment un travail à encourager car, elle permet à ces jeunes de gagner pleinement et honnêtement leur vie et aussi d’être à l’abri du chômage et de la délinquance», a-t-elle soutenu.
Yacine Hassane
15 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Du 25 au 27 Novembre 2021,l'Afrique de l'Ouest accueillera à Niamey la capitale de la République du Niger la toute première édition (du Salon de l'Ecologie et du Bien être) dénommé " AFRICA GREEN EXPO".
Cet événement international qui rassemble plus de trois pays a pour vocation de mettre en responsabilité et en capacité d'action la jeunesse face à la problématique de la protection de l'environnement.
C'est ce qui explique le thème de l'évènement: " l'Engagement des jeunes leaders dans la promotion des Energies renouvelables pour la relève des défis écologiques".
Africa Green Expo 2021 se veut être un creuset qui rassemblera pendant les 72 heures de sa durée un large éventail social allant des acteurs du monde écologique aux populations en passant par les universités et les lycées.
Cette diversité permettra de mieux vulgariser la nécessité de protection environnementale car l'écologie est et doit être l'affaire de tous.
Avec le Bénin,le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire comme pays invités, Africa Green Expo 2021 attend plus de 1500 participants qui s'apprêtent à donner une nouvelle dynamique à la promotion écologique en Afrique.
AFRICA GREEN EXPO : Le Fer de Lance de l'Ecologie Africaine.
Rejoignez-nous.
Le Programme
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«Résolution1
La société civile Africaine s’est réunie à Ouagadougou (Burkina Faso) du 18 au 19 Mars 2021 au sein du FOCAD à l’effet d’apprécier l’état de la démocratie en Afrique.
Après exposés et échanges divers sur la situation de la démocratie au Niger, les membres de la société civile africaine ont fait les constats majeurs suivants :
- Le respect par le Président Mahamadou Issoufou des dispositions constitutionnelles limitant le nombre de mandat à deux ;
- L’organisation des élections libres et transparentes, ayant permis au Niger de s’acheminer vers sa première alternance démocratique en 60 ans d’indépendance ;
- La réalisation de divers projets structurants sur le plan économique, social, infrastructurel et culturel ;
- Le leadership établi et reconnu par ses pairs dans le cadre du processus d’intégration africaine à travers son rôle déterminant en tant que champion de la ZLECAF ;
Pour toutes ces raisons, nous acteurs de la société civile Africaine réunis à Ouagadougou ce 18 et 19 Mars 2021, engagés à défendre la démocratie sur le continent et à promouvoir les bonnes pratiques en la matière, décernons au Président de la République du Niger Monsieur Issoufou Mahamadou, le Trophée de l’Africain de la décennie.
Fait à Ouagadougou
le 19 Mars 2021
Le Forum»
22 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Directeur Général du Centre régional AGRHYMET a animé le 31 mai dernier une conférence de presse en marge des travaux de la 2ème conférence scientifique internationale sur le changement climatique. Lors de ces échanges avec les journalistes de la presse nationale, M. Mahalmadou Hamadoun est revenu sur les espoirs fondés sur la tenue de la seconde édition de cette conférence et sur l’urgence d’aiguiller la recherche sur les conséquences des changements climatiques en Afrique de l’Ouest et au Sahel. La pérennisation des financements en faveur de la recherche et la recherche de solutions pour prendre en compte les zones inaccessibles, sont aussi parmi les sujets qu’il a abordés.
Les échanges entre le directeur général de l’AGRHYMET et la presse locale ont permis de faire largement le tour des objectifs assignés à la 2ème conférence scientifique internationale sur le changement climatique qui se tient dans un contexte de très grande préoccupation climatique en Afrique de l’Ouest et le Sahel. Certes, a-t-il noté, la préoccupation face aux aléas climatiques est mondiale mais, la zone ouest-africaine et sahélienne est l’une des régions les plus vulnérables. « Un petit changement dans le temps, dans le climat au niveau de notre espace, a de très grandes répercussions sur toutes nos productions agro-sylvo-pastorales, y compris les autres sources, que ça soit les ressources naturelles, l’eau. Et ça se traduit souvent par des évènements extrêmes », a indiqué M. Mahalmadou Hamadoun pour illustrer la vulnérabilité des productions locales face au changement climatique.
Tous ces effets combinés, a expliqué le directeur général du centre régional AGRHYMET, font que l’agriculture traditionnelle doit urgemment s’adapter et adapter aussi ses pratiques. C’est l’objet de cette conférence scientifique axée sur la problématique du climat, notamment la question de la vulnérabilité et de l’adaptation, avec un focus spécial sur le secteur rural à travers l’agriculture. « Nous pensons qu’au bout de trois jours, les communications qui seront faites par les sommités invitées à la conférence permettront d’échanger et de partager leur expérience avec nous », a-t-il déclaré. Ces experts sur lesquels repose l’espoir d’une partie du continent, viennent du monde de la recherche et de la formation, mais aussi du secteur de la société civile.
M. Mahalmadou Hamadoun a également affirmé que le financement pérenne de la recherche sur le changement climatique est une problématique majeure qui préoccupe le monde entier. Selon ces propos, toutes les négociations qui sont en train de se faire aujourd’hui explorent les voies et moyens qui permettront d’amener les pays développés à soutenir financièrement les activités des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel tout en prenant garde de ne pas finir par tout atteindre de l’extérieur. Pour l’instant, une rubrique dénommée « finance climatique » permet d’investir dans la lutte contre les effets du changement climatique. « Nous continuons, nous évoluons et nous essayons de mobiliser les ressources auprès des partenaires qui nous comprennent et qui acceptent de nous accompagner dans cette dynamique. Il faut arrêter de dire qu’on ne peut rien faire parce qu’on n’a pas les ressources nécessaires. Non ! Il faut engager le processus avec ce qu’on a », a-t-il encore plaidé.
Sur la question des zones inaccessibles pour cause des effets du climat où de conflits, le directeur général du centre régional AGRHYMET, M. Mahalmadou Hamadoun, a révélé qu’elles constituent une préoccupation à laquelle fait face toute la région sahélienne et ouest-africaine. Il a expliqué que lui et ses collègues rencontrent d’énormes difficultés à atteindre ces zones pour assister les populations vulnérables restées surplace. Selon lui, l’utilisation de la télédétection que le CILSS et ses partenaires pratiquent depuis trois (3) ans est prometteuse. « La télédétection nous accompagne et nous permet d’identifier ce qui se passe dans ces zones d’accès difficile et les réflexions seront dans le sens de comment accéder à ces zones-là pour assister ces personnes qui s’y trouvent », a poursuivi M. Mahalmadou Hamadoun. Il a enfin exhorté les populations à suivre les conseils et les recommandations qui sont données par les services météorologiques afin de se mettre à l’abri de certains aléas climatiques.
Le centre régional AGRHYMET, à travers son directeur général, ambitionne de tenir périodiquement la conférence scientifique internationale sur le changement climatique. « Nous espérons nous retrouver chaque 2 ou 3 ans dans cette capitale du climat, à Niamey, pour pouvoir davantage communiquer, échanger à travers ce cadre pérenne que nous allons créer, de concertation sur les questions du climat », a-t-il conclu.
Souleymane Yahaya(onep)
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Niamey abrite depuis hier, les travaux de la deuxième Conférence scientifique internationale sur le changement climatique avec pour thème « Vulnérabilité et adaptation du secteur de l’agriculture face au changement climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel ». Pendant 72 heures, les experts et certains partenaires techniques du CILSS et du Centre régional AGRHYMET vont partager leurs expériences sur les questions de vulnérabilité ainsi que sur les stratégies d’adaptation dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de la foresterie, des ressources en eau et de la pêche. La cérémonie officielle d’ouverture de la conférence a été présidée par le ministre de l’agriculture, M. Alambedji Abba Issa.
Le ministre de l’agriculture a expliqué que depuis la ratification de la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, le 25 juillet 1995, le Niger s’est engagé à mettre en œuvre des actions de lutte contre les changements climatiques. D’où son rappel, de plusieurs documents nationaux élaborés par le pays dans le but de contribuer à la lutte commune engagée par les Nations du monde. « Malgré les efforts de l’Etat et de ses partenaires pour faire face aux changements climatiques, notre pays reste encore très vulnérable selon les différents indices standards dans le monde », a-t-il déploré. En moyenne 100.000 ha sont perdus chaque année du fait du changement. Pour le ministre Alambedji Abba Issa, cela est dû aux fortes précipitations et aux vents violents qui provoquent l’érosion du sol et la perte des terres arables, base de la production agro-sylvo-pastorale. Sans mesures d’adaptation appropriées, a-t-il poursuivi, les impacts climatiques vont sans doute continuer à compromettre les progrès en matière de développement et de lutte contre la pauvreté dans l’espace de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel où la vulnérabilité de tous les secteurs de productions et des personnes n’est plus à démontrer. « La compréhension de la vulnérabilité de nos écosystèmes et la promotion des bonnes pratiques constituent aujourd’hui un grand centre d’intérêt pour la région », a déclaré le ministre de l’agriculteur.
Pour les partenaires financiers et techniques du Comité inter-Etat de lutte contre la sècheresse au Sahel (CILSS), la 2ème conférence scientifique internationale sur le changement climatique offre l’occasion de faire une pause afin d’examiner, ensemble avec les parties prenantes, les réponses appropriées à la crise climatique dont les effets liés aux changements climatiques sont devenus évidents actuellement. Ces partenaires réitèrent leur engagement « total » à accompagner et soutenir la région pour la réalisation de son ambition climatique.
Mme Jo Lesser Oltheten, directrice de l’USAID-Niger et représentant du chef de file des partenaires techniques et financiers du CILSS, a relevé que les effets des changements climatiques « menacent la durabilité de nos investissements socio-économiques et notre existence ». Elle a rappelé que l’Afrique de l’Ouest et le continent africain en général, sont les zones les moins émettrices de gaz à effet de serre, mais qui sont malheureusement les plus exposées. Selon elle, la lutte contre les changements climatiques doit se faire via l’implication de la recherche scientifique et des décideurs politiques, et également avec les populations et les organisations.
Le changement climatique, a expliqué le Secrétaire exécutif du CILSS, M. Mahamadou Abdoulaye, est sans nul doute l’un des défis majeurs de ce 21ème siècle pour toute l’Humanité car il affecte tous les secteurs d’activités. « L’Afrique de l’Ouest et le Sahel, du fait de leur système de production basée essentiellement sur l’exploitation des ressources naturelles locales fortement tributaire du climat, sont parmi les régions du monde les plus soumises et les plus vulnérables aux effets de la variabilité et du changement climatique » a-t-il soutenu.
M. Mahamadou Abdoulaye a demandé aux Etats, aux chercheurs et aux partenaires techniques et financiers de mettre l’urgence sur l’adaptation et sur le besoin crucial de solutions qui transcendent les secteurs du système, afin de construire un avenir plus résilient pour les populations locales. « La récente adoption par les ministres en charge de l’environnement et du climat de la CEDEAO de la stratégie climat pour l’Afrique de l’Ouest est la preuve de la volonté politique de la région de prendre en charge les défis du changement climatique par des actions collectives », s’est-il félicité. Il a conclu que le CILSS, bras technique de la CEDEAO et de l’UEMOA, s’investit dans l’organisation régulière de conférences scientifiques dans le cadre de sa mission pour « promouvoir la formation et la visibilité sur les acquis en matière de recherche scientifique sur le changement climatique, les impacts sur les humains et l’environnement et sur les stratégies d’adaptation et d’atténuation en Afrique de l’Ouest et au Sahel ».
Souleymane Yahaya(onep)
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Les spécialistes en hydrologie et les populations riveraines du fleuve Niger savent très bien qu’il existe deux périodes de crue par an pour cette ressource naturelle. La première est celle que les hydrologues appellent la crue locale qui intervient justement pendant la saison des pluies et la seconde a lieu durant la saison froide. La dernière crue est liée aux précipitations tombées dans le haut bassin (Guinée) où le fleuve Niger prend d’ailleurs sa source. Mais en dépit des deux apports importants en eau que le fleuve Niger reçoit chaque année, on constate que ces dernières années l’assèchement du fleuve est extrêmement sévère en période de décrue au point où les plus pessimistes se demandent même si cette ressource en eau n’allait pas disparaitre au fil des années. En effet, à la grande surprise des spécialistes et des populations qui vivent le long du fleuve Niger, la crue guinéenne est venue cette année déjouer les connaissances empiriques des riverains se trouvant dans des quartiers comme Gamkalé, Saga, l’île de Neni Gougou, la corniche Yantala bas, etc. Autant dire que la situation actuelle du fleuve Niger remet sur la table de discussion la problématique du changement climatique.
Les populations riveraines du fleuve Niger à Niamey sont sur le qui-vive ces derniers jours. Et pour cause : la crue exceptionnelle du fleuve. De l’alerte jaune, on est passé à celle dite orange depuis le 3 janvier 2019. L’alerte orange est fixée à 580 cm et correspond ainsi à un débit de 2127 m3/s. M. Sombo Modibo est un exploitant d’un jardin au quartier Gamkalé de Niamey. La crue du fleuve reste inoubliable dans sa mémoire parce que son espace d’exploitation a été envahi par les eaux.
Il était 12 h 30 mn ce 5 février 2019 lorsque nous nous rendions aux jardins de ce quartier dont l’essentiel des cultures de contre saison pratiquées par les exploitants sont la salade, le chou et la tomate. Quelques jours après le repiquage de la salade, M. Sombo Modibo s’est réveillé pour constater les dégâts. L’absence de la digue de protection à cet endroit précis vient de causer des dégâts énormes aux jardiniers de la zone. En effet, sur le lieu du désastre, l’intéressé n’était pas présent. C’est plutôt Idi Amadou, également exploitant et voisin à Sombo Modibo, victime de la crue exceptionnelle du fleuve qui nous relate avec peine l’ampleur du sinistre. ‘’Le jardin de Sombo a été littéralement englouti par la furie des eaux du fleuve. Il est contraint à se rabattre sur la pêche pour subvenir aux besoins quotidiens de sa famille’’, a relevé M. Idi Amadou. Bien que le jardin qu’il exploite avec son ami ait été épargné de l’inondation, Idi donne la mine d’une victime, histoire de compatir à la douleur ressentie par son voisin Sombo.
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Les travaux de la 2ème session des pourparlers sur le climat en Afrique ont débuté, le dimanche 26 février 2023 au Palais de congrès de Niamey sous le thème ; «Renforcer la résilience climatique pour une meilleure sécurité humaine dans la région du Sahel». Cette session de deux (2) jours dite «de l’espoir par plusieurs participants», est conjointement organisée par la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies, l’ACMAD et l’Université Abdou Moumouni de Niamey.
Pour la première journée de travaux, la session 2 de la rencontre de Niamey s’est penchée sur le thème «Les systèmes alimentaires, agricoles et commerciaux en Afrique de l’ouest». Dans son exposé de mise en scène, M. Nassirou Ba, économiste agricole senior, a souligné qu’en Afrique de l’ouest, l’économie agro-alimentaire est le plus important secteur économique, que ça soit en termes d’emplois ou de création de valeur ajoutée. Il génère, selon les statistiques qu’il a communiquées, 35% du produit intérieur brut et environ 100 millions d’Africains de l’ouest, soit 2 personnes employés sur 3, dépendent du secteur agro-alimentaire pour leur survie.
Pour parler de systèmes alimentaires, agricoles et commerciaux en Afrique de l’ouest, a poursuivi M. Nassirou Ba, il est nécessaire d’analyser les forces économiques, technologiques et sociales qui soutiennent l’agriculture et la croissance agricole, ainsi que le changement structurel dans le système agro-industriel en Afrique de l’ouest. Le chercheur identifie ainsi cinq (5) forces majeures qui soutiennent le changement structurel dans l’agriculture ouest-africaine. Il cite «les changements démographiques, les changements inégaux mais continuels de l’économie dans la région, les variations dans le développement du revenu des ménages et sa distribution, la vulnérabilité économique et politique persistante, et le changement mondial et technologique».
M. Nassirou Ba a également rappelé que les systèmes alimentaires ont un impact négatif considérable sur le changement climatique car, ils constituent la plus importante source de dégradation de l’environnement, de perte de biodiversité, de pollution et de déforestation. A l’inverse, a-t-il ajouté, le changement climatique pose aussi des risques significatifs à la performance du système alimentaire. «Il y a une grande chance que cela s’intensifie. Ce qui va affecter les petits fermiers et les communautés pauvres ou marginalisées. Les femmes et les enfants font face à de grands risques qui les exposent aux chocs environnementaux», a-t-il regretté.
Durant les discussions qui ont suivi l’exposé de mise en scène, Mme Madaka Tumbo de l’Université de Dar Es Salaam (Tanzanie) a relevé que le changement climatique a eu un impact en Afrique de l’ouest non seulement sur la production alimentaire, mais aussi sur la sécurité alimentaire. Pour sa part, M. Divine Ntiokam, fondateur et directeur exécutif d’une entreprise d’adaptation intelligente au changement climatique, a indiqué que les Organismes génétiquement modifiés (OGM) et l’agriculture intelligente d’adaptation au changement climatique ne sont pas compatibles, coupant court aux lobbyistes qui sont en faveur de l’introduction des OGM pour lutter contre la faim en Afrique de l’ouest.
M. Philip Kilonzo, responsable du plaidoyer, de la communication et des politiques à PACJA, a regretté que les Etats commencent à abdiquer de leurs responsabilités au profit du secteur privé ce qui, insiste-t-il, est un sérieux problème pour le secteur. «Les cultures vivrières ne reçoivent plus l’attention qu’on devrait leur porter et parallèlement, l’attention est portée sur les cultures de rente exportées vers l’Europe et les Amériques», a fait savoir M. Philip Kilonzo. «La gestion des ressources naturelles est une obligation. Sans une bonne gestion de l’eau, on ne peut pas avoir de l’agriculture», a-t-il déclaré.
Les discussions ont aussi porté sur la part d’énergie utilisée dans l’agriculture et sa provenance, les possibilités d’exportation hors du continent pour couvrir les besoins de la diaspora africaine, la gestion rationnelle des pertes de produits frais et la priorisation des coopératives paysannes dans la privatisation du secteur agro-alimentaire en Afrique de l’Ouest. Les participants à la session ont également fait cas de la problématique complexe que posent l’expansion physique des villes africaines et la pollution plastique qui réduisent considérablement les aires agricoles. De même, ils se sont interrogés sur la place du genre dans le développement véritable de l’agriculture et de l’agro-industrie dans l’espace ouest africain.
Actuellement, a affirmé M. Nassirou Ba, le commerce interafricain de produits agricoles et dérivés ne représente que moins de 20% du commerce agricole total en Afrique. «Le commerce régional alimentaire est essentiel pour le développement agricole et la transformation, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la résilience aux chocs et une plus large intégration régionale et continentale», a-t-il expliqué. M. Nassirou Ba salue la mise en œuvre de la ZLECAf qui constitue, selon lui, une occasion unique de travailler au développement et à l’intégration aux niveaux régional et continental en Afrique.
Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le Ministre de la Santé Publique, Dr. Idi Illiassouu Mainassara a présidé hier à l’hôtel Sahel de Niamey, la cérémonie d’ouverture des 2èmes journées scientifiques du Centre de Recherche Médicale et Sanitaire (CERMES). Cette manifestation qui durera trois jours est un cadre permettant à des scientifiques de partager leurs expériences et leurs travaux de recherche sur le thème : « La santé face aux changements climatiques et environnementaux en Afrique subsaharienne ». Etaient présents au lancement des travaux, l’ambassadeur de France au Niger, SE Alexandre Garcia, le Directeur général par intérim du CERMES, M. Rabiou Labbo et plusieurs invités.
En procédant au lancement des travaux des 2èmes journées scientifiques du CERMES, le ministre de la Santé publique a rappelé que ce centre est un établissement qui a une triple mission de recherche, de formation et de santé publique à travers ses 4 laboratoires de références pour le paludisme, la méningite, la grippe et le choléra. Le CERMES, a dit Dr. Idi Illiassou Mainassara, est donc un élément très important dans le dispositif de réponse mais aussi de prévention des épidémies au Niger. « Le thème principal de ces Journées est une thématique d'actualité qui intéresse particulièrement mon département ministériel. En effet, l'impact des changements climatiques et environnementaux sur la santé, en particulier dans la région sahélienne, est très important. Cet impact peut être direct sur la santé des populations mais également indirect, via son influence sur la transmission vectorielle de certaines pathologies. L'impact des changements climatiques et environnementaux sur la santé survient dans un contexte de forte croissance démographique », a déclaré le ministre de la Santé publique.
Pour sa part, l’ambassadeur de France au Niger, SE Alexandre Garcia, a rappelé que depuis sa création en 1980, le CERMES a bénéficié de l’appui constant de la France à travers l’organisation de la coordination et de la coopération pour la lutte contre les grandes épidémies, la mise à sa disposition des assistants techniques, etc. «Le CERMES occupe une position unique au Niger. Il met en œuvre des programmes de recherche fondamentale appliquée et opérationnelle dans le domaine médicale et sanitaire. Il vient en appui aux institutions et services nationaux et contribue à la formation des cadres. Nous sommes particulièrement fiers de la coopération engagée entre le CERMES et le Réseau des Instituts Pasteur, un de nos fleurons en matière de recherche médicale», s’est réjoui le diplomate français.
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La 3ème édition du forum «les Panafricaines» se tiendra les 6 et 7 mars à Casablanca sous le thème «Urgences climatique, les medias africains acteurs du changement». A travers cette rencontre, les initiatrices ont voulu mettre au cœur de leurs actions la question du climat et les conséquences néfastes du changement climatique sur l’Afrique qui ne produit pourtant que 4% des émissions mondiales de gaz à effets de serre. Fortes du succès des deux éditions précédentes et de la consolidation de ce réseau, plus de 300 ‘’Panafricaines’’ prendront part aux travaux de ce forum.
L’organisation de la 3ème édition du forum les Panafricaines se fixe six (6) principaux objectifs, notamment de mobiliser les medias africains pour la stimulation de débats publics ; de contribuer à enrichir les connaissances des opinions publiques africaines sur l’impact du réchauffement climatique, de favoriser une plus grande visibilité de la problématique climat dans les médias africains ; de s’appuyer sur les réseaux des «Panafricaines» pour consolider le respect des règles de déontologie journalistique et d’éthique professionnelle dans le traitement de l’information.
Toutes les questions inhérentes aux changements climatiques seront débattues au cours de cette rencontre, notamment la déforestation, la désertification, la préservation des ressources en eau, les migrations climatiques, la sécurité alimentaire. Selon les organisatrices de la rencontre, les changements climatiques constituent une question capitale pour le continent africain au point de déterminer son développement et donc son avenir pour les prochaines décennies. L’Afrique doit aujourd’hui négocier un tournant décisif. De l’évolution des conditions météorologiques, qui a des effets sur la production agricole et alimentaire à l’élévation du niveau des mers, qui augmente les risques d’inondations, les conséquences des changements climatiques sont globales en termes d’effets et d’échelle. Sans action immédiate, il sera beaucoup plus difficile et coûteux pour les africains de s’adapter aux conséquences futures de ces changements.
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Dans le cadre de la 9ème session du forum régional africain sur le développement durable, le Ministère de l’Environnement et de la lutte contre Désertification en collaboration avec ONUFEMME a organisé le 1er mars 2023 au Palais des congrès, un Side Event sur le genre et changement climatique. Au cours de cet événement, plusieurs sujets en lien avec le leadership, la résilience et l’adaptation des femmes aux changements climatiques et la Politique Nationale de Genre ont été développés par différents panelistes. C’est la ministre de l’Environnement et de la lutte Contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa qui a présidé les travaux de ce Side Event en présence de l’ambassadeur d’Egypte au Niger, de la Représentante de l’ONUFEMME et de plusieurs autres participants.
Dans ses propos préliminaires, la ministre de l’Environnement et de la lutte Contre la Désertification a souligné que la thématique du changement climatique est transversale. «L’objectif de Side Event est de discuter sur les défis et les opportunités pour la participation de la femme africaine à la lutte contre le changement climatique et de présenter les différents efforts déployés par le gouvernement du Niger pour assurer la participation de la femme nigérienne en particulier», a-t-elle expliqué. Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa devait ensuite indiquer cette discussion est essentielle pour identifier les éléments clés d’une reprise verte et inclusive en Afrique afin de mieux construire une Afrique verte, inclusive et résidente prête à réaliser le programme 2030 et l’Agenda 2063.
Auparavant, le Spécialiste régional en innovation et autonomisation économique des femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Lorenzo Rovell a souligné l’importance du leadership féminin dans l’économie verte et la lutte contre le changement climatique. L’exemple de bonnes pratiques en Afrique de l’Ouest fait l’école. «L’ONU-FEMME et la Banque Africaine de Développement travaillent ensemble sur une étude qui a permis de dégager les enjeux et les opportunités pour les femmes associées à la transition de l’économie verte», a-t-il relevé.
Selon M. Lorenzo Rovell, l’étude a fait ressortir entre autres que les femmes sont fortement sous représentées particulièrement dans le secteur de l’économie verte. L’étude fournit également une double série d’analyses qui permet de dégager les obstacles principaux auxquels, il faut s’attaquer. «l’ONU-FEMME, nous avons un programme au niveau de l’Afrique de l’Ouest et du Centre qui s’appelle autonomisation des femmes à travers l’agriculture résiliente au changement. Ce programme a permis d’appuyer les pays de la sous-région à développer des modèles programmatiques autour des barrières spécifiques auxquels font face les femmes pour accéder aux filières porteuses comme l’agriculture résiliente au changement climatique», a-t-il souligné.
Pour sa part, le Coordonnateur du Projet de gestion durable des terres au Ministère de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification, M. Guero Maman s’est appesanti sur la résilience et l’adaptation des femmes aux changements climatiques à travers la gestion des dunes vives et la mise en valeur des terres agricoles, de cuvettes oasiennes. Il ressort de sa présentation que le Projet de gestion durable des terres fournit des appuis aux populations afin qu’elles puissent être prêtes à pouvoir intervenir et avoir l’effort nécessaire pour agir. «Et c’est des investissements agricoles au profit des femmes que nous allons installer sur le site maraicher féminin dont la superficie varie de 1 à 4 hectares», a-t-il précisé.
De son côté, la directrice de promotion et du genre au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Soumana Fatima Magagi a souligné que, la Politique Nationale de Genre (PNG) prend en compte des enjeux contextuels et les défis de l’heure avec l’intégration de nouvelles thématiques liées au changement climatique, à la paix, à la sécurité et aux urgences humanitaires. «Cette politique nationale de genre vise à bâtir à l’horizon 2027, avec tous les acteurs, une société, sans discrimination où les hommes et les femmes, les filles et les garçons ont les mêmes chances de participer à son développement et jouir des bénéfices de sa croissance», a-t-elle conclu.
Yacine Hassane(onep)
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Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l'année 2021, dite session budgétaire de l'Assemblée nationale se poursuivent activement à l’hémicycle, Place de la Concertation à Niamey. La séance du samedi 9 octobre 2021 a été présidée par SE Seini Oumarou, président de l’institution avec pour ordre du jour la prestation de serment des nouveaux membres de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH). La cérémonie s’est déroulée en présence du commissaire du gouvernement, M. Mahamadou Zada, ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions, des membres du gouvernement et de plusieurs invités.
Selon les textes régissant la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), il est exigé qu’avant leur prise de fonction, ses membres doivent d’abord prêter serment devant le président de l'Assemblée nationale.
Les 9 nouveaux membres qui se sont ainsi prêtés à cette obligation réglementaire sont M. Brah Ali Mamadou, représentant élu des Magistrats ; M. Mamadou Fodi Boureima, représentant élu des Avocats ; M. Insa Garba Saidou, représentant élu des organisations de défense des droits humains et de la promotion de la démocratie ; Mme Kako Fatima, représentante élue des associations féminines de défense des droits de la femme ; M. Ali Dodo, représentant des syndicats des travailleurs ; Mme Maikassoua Rachidatou, représentante des universités ; Messieurs Elhadj Moussa Maty et Mahamadou Zeti Maiga, représentants de l'Assemblée nationale ; et M. Ali Kado, représentant des organisations paysannes.
Au cours de la cérémonie, ces nouveaux commissaires ont prononcé ainsi la formule du serment : «Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions telles que prévues par la Constitution et la loi, de les exercer en toute indépendance, d’assurer sans défaillance les devoirs que la Constitution et la loi m’imposent et de garder le secret des informations et des délibérations. En cas de parjure que je subisse les rigueurs de la loi». Le président de l'Assemblée nationale a pris acte de leur serment et les a renvoyés à l'exercice de leur fonction de membres de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) du Niger.
Pour rappel, la CNDH est une autorité administrative indépendante avec pour mission principale de protéger et promouvoir les droits humains au Niger. Les fonctions de membre de la Commission Nationale des Droits Humains sont incompatibles avec l'exercice de tout mandat électif, de tout emploi public, civil ou militaire, de toute fonction de représentation nationale, de toute activité professionnelle à l'exclusion de l’enseignement.
Seini Seydou Zakaria
11 octobre 2021
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Le
Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a présidé hier matin au Palais de la Présidence une réunion sur le programme de la Grande Muraille Verte(GMV). Cette réunion vise la création des conditions nécessaires pour une mobilisation des fonds au profit de cet important projet. Étaient présents à cette réunion, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, des membres du Gouvernement, des acteurs impliqués dans le cadre de la mise en œuvre du programme GMV, etc.
Lors de cette réunion, les participants ont discuté des opportunités et possibilités qui s’offrent au Niger pour proposer des projets bancables qui seront introduits au niveau de la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification afin de bénéficier davantage de fonds pour la réalisation de cette initiative.
Au sortir de la réunion, la ministre de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, a déclaré qu’à l’issue du »One Planet Summit », ce sont environ près de 19 milliards de dollars qui ont été mobilisés pour la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte. A ce jour, a-t-elle précisé, sur les 19 milliards de dollars, seulement 6 milliards de dollars sont mobilisés pour les pays, dont 1,3 milliards de dollars pour le Niger. Et cela est reparti entre les différents bailleurs de fonds comme la Banque Mondiale, le FIDA, l’Union Européenne, etc.
« Comme vous le savez, la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte concerne beaucoup de secteur notamment l’environnement, l’agriculture, l’hydraulique, l’élevage, l’énergie, etc. C’est pourquoi, le Président de la République nous a réunis pour nous instruire d’instaurer une task-force qui va réunir tous les acteurs concernés par la Grande Muraille Verte afin de proposer urgemment des projets que nous allons soumettre pour mobiliser plus de fonds au profit du Niger », a déclaré la ministre de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification.
Pour rappel, la Grande Muraille Verte (GMV), est une initiative qui a pour vocation de lutter contre les effets du changement climatique et de la désertification en Afrique. Elle est l’expression d’une coopération des Etats dans la lutte face aux défis environnementaux et climatiques.
Abdoul Aziz Ibrahim(onep)
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SEM Issoufou Mahamadou a présidé, hier matin au palais de la Présidence, la réunion du Conseil National de Sécurité (CNS). Le CNS, rappelle-t-on, est un organe constitutionnel qui donne des avis sur les questions relatives à la sécurité nationale, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et de manière générale, sur toutes les questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays. Il regroupe, autour du Président de la République, le Premier ministre Chef du gouvernement, certains membres du gouvernement ainsi que des hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
ONEP
26 janvier 2021
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Les autorités nigériennes confirment davantage, à travers une convention, l’abandon de la souveraineté nationale au profit des occidentaux. Une convention qui octroie la gestion de la plus grande réserve naturelle de Termit et Tin Toumma avait été signée à Niamey entre le ministre de l’Environnement, Almoustapha Garba à l’époque des faits, et la responsable de l’ONG française Valérie Collin. La dite convention accorde une « délégation de gestion » de 20 ans à cette ONG appelée Noé pour la gestion de la réserve qui est une des plus importantes de l’Afrique. En superficie, c’est la plus grande réserve d’Afrique. La réserve de Termit, qui s’étend sur une superficie 97. 000Km2, renferme des espèces animales et végétales protégées et des champs pétroliers actifs. Cette réserve qui est à cheval entre les régions d’Agadez, Zinder et Diffa, abrite la gazelle addax, le guépard, le fennec, le mouflon, les outardes, des renards et tortues, selon les services de l’environnement. Il y a également des variétés de plantes répertoriées par des chercheurs de l’Université de Niamey. C’est donc un patrimoine protégé par la convention de Ramsar qui vient être cédée à l’ONG française. Ce qui constitue un abandon d’une partie de notre territoire au profit d’une ONG occidentale. Pour justifier ce renoncement à notre souveraineté nationale, le ministre de l’intérieur de l’époque, Bazoum Mohamed, n’avait trouvé d’arguments que de dire que la surveillance de la réserve sera faite à l’aide des drones. Quel dédain à l’égard de notre souveraineté et à notre dignité ?
L’Etat du Niger est-il incapable d’assurer la surveillance de cette réserve de Termit ?
Quelle est la capacité de cette ONG à faire ce qu’un Etat souverain ne peut pas faire ? La position géographique de cette réserve laisse les nigériens dubitatifs à cette convention. Car elle est située dans une zone pétrolifère qui fait frontière avec la Libye, le Tchad et le Nigéria. Donc au cœur du Sahara où se passent des pratiques de tous genres. La faiblesse de l’Etat peut-elle conduire les autorités nigériennes à céder la gestion de plus de 97000KM2 du territoire national à une ONG ?
Est-ce que la question a-telle été discutée à l’Assemblée nationale pour faire céder notre souveraineté à une ONG ?
À tous points de vue, il y a des zones d’ombre autour de la signature de cette convention.
A.S
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Vous êtes à Niamey dans le cadre du Rassemblement des éleveurs/pasteurs pour échanger sur les résultats d’une étude portant sur le pastoralisme et l’insécurité. Avant de revenir sur cette rencontre, pouvez-vous nous parler de la situation des éleveurs/pasteurs habitant l’espace sahélien et qui vivent dans l’insécurité en tout genre depuis plusieurs années ?
Merci de nous avoir donné cette opportunité de nous prononcer sur cette question d’actualité, de contribuer à la compréhension d’une situation qui concerne toutes les couches sociales et qui affecte directement tous les producteurs : éleveurs/pasteurs, agro pasteurs, agriculteurs, etc. En effet, le sombre et complexe tableau, qui prévaut, et perdure depuis près d’une décennie affecte particulièrement le milieu pastoral et agropastoral. Le milieu pastoral, sert malheureusement donc de « champ de bataille » aux protagonistes armés, acteurs de l’insécurité. Donc ceci pour dire que la crise s’est imposée au milieu pastoral, agropastoral, et du coup, les organisations pastorales, les éleveurs/pasteurs, les agropasteurs en particulier se sont retrouvés sur le champ d’une bataille qui les affecte sérieusement, y compris dans leur mode de vie notamment la sérieuse entrave à la mobilité de leur bétail. On dit que : « quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui souffre», voilà comment on peut imager ce théâtre qui se joue en zone pastorale. Ici les éleveurs pasteurs et agropasteurs qui se retrouvent sans le vouloir entre les protagonistes armés (les éléphants), sont comme l’herbe sous leurs pattes. De fait, il y’a comme un terreau plus ou moins favorable au développement d’activités de tout genre contre la volonté de ses habitants en l’occurrence les éleveurs/
pasteurs et agropasteurs dans leur ensemble. Malheureusement, certaines perceptions ont tendance à faire croire à une éventuelle collusion du monde pastoral et agropastoral d’avec la nébuleuse manifeste dans ces zones pendant qu’il reste évident que la frange de ressortissants acteurs dans ce théâtre, demeure très minoritaire. En effet, la grande majorité des éleveurs/pasteurs et agropasteurs, est simplement une victime de l’insécurité ambiante et de ses effets collatéraux tant sur le plan social, culturel qu’économique.
Quelles sont les relations entre les autorités et les communautés pasteurs dans cette situation ?
Les communautés pastorales et agropastorales sont républicaines et s’y reconnaissent comme telles dans leurs Etats respectifs. Toutefois, à l’instar de tous les citoyens, elles ont des devoirs mais aussi des droits d’où l’esprit de l’Appel de Niamey. Par ricochet, il sied de préciser qu’à travers des cadres communs, comme celui-ci, qui nous a regroupé du 27 au 29 Mai 2021, à Niamey au Niger, les éleveurs/pasteurs et agropasteurs se sont toujours évertués à dénoncer les formes d’injustice sociale courantes, à défendre leurs intérêts, à assurer la sensibilisation et l’information de leurs membres sur les principes de cohésion sociale, du vivre ensemble….
Au-delà de ces actions est-ce qu’à votre niveau en tant que leaders de cette communauté, il y’a des actions ou des initiatives en vue de sensibiliser les communautés par rapport à cette crise ?
Depuis le début de la crise sécuritaire, les éleveurs/pasteurs et agropasteurs se sont régulièrement attelés à promouvoir davantage la coexistence pacifique qui s’effrite inexorablement du fait de la crise sécuritaire persistante, à consolider la cohésion sociale entre d’abord les communautés pastorales, ensuite entre elles et les autres communautés, en occurrence les communautés agropastorales, les communautés d’agriculteurs, etc.
Les éleveurs/pasteurs et agropasteurs s’évertuent à consolider et/ou à réhabiliter les mécanismes traditionnels, les liens sociaux jadis fonctionnels entre toutes ces communautés en vue de promouvoir durablement la coexistence pacifique et la cohésion sociale. Les organisations pastorales poursuivront cette conviction en dépit des embuches qui parsèment le chemin.
Nous sommes en train de travailler inlassablement de sorte que chacun comprenne et entretienne ses droits et ses devoirs dans le respect de son prochain, de sa communauté, de sa nation, malgré le contexte. Aussi, il s’agit pour tous les éleveurs/pasteurs de jouer leur partition afin que le contexte actuel ne soit encore plus explosif.
Pour parler de cette rencontre de Niamey qui a regroupé plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, du Sahel et de l’Afrique central, dites-nous dans quel cadre s’inscrit-elle?
Nous nous sommes retrouvés ici parce qu’il y’a une sorte de prise de conscience générale dans l’espace de la CEDEAO, au Sahel et dans le reste de l’Afrique notamment du Centre, des communautés pastorales, agropastorales à jouer leur partition non seulement dans la défense des intérêts de leurs membres mais et surtout à contribuer à l’édification de la paix tant souhaitée par toutes les composantes de notre espace. Cette prise de conscience est la preuve tangible d’un sursaut de l’ensemble des organisations pastorales et agropastorales de cette zone qui ont estimé : qu’il est temps d’agir et de formuler des recommandations fortes en lien évidemment avec les acteurs étatiques, la société civile en générale, les PTF ; de partager les préoccupations légitimes des producteurs pastoraux et agropastoraux portant sur les conséquences d’une crise sécuritaire inédite au plan économique, social et culturel, etc.
Quel est aujourd’hui l’avenir de cette activité pastorale qui est aussi importante pour les économies de nos pays ?
Je suis de nature optimiste. L’activité, à l’instar des autres activités économiques, connait des difficultés. Des difficultés d’ordre structurel parce qu’avec le changement climatique déjà, on vit des difficultés qui affectent directement les activités pastorales. Ensuite, à ces difficultés viennent se greffer d’autres types de difficultés d’ordre conjoncturel en l’occurrence l’actuelle forme d’insécurité ; les entraves de la mobilité pastorale principalement à l’échelle transfrontalière.
Malgré tout, il ne faut pas baisser les bras comme on dit couramment, donc pas de fatalisme, à tous de mettre en place des systèmes et des stratégies les plus idoines possibles afin de relever les défis qui interpellent, à commencer par les Etats.
Avez-vous un message ou un appel à lancer aux organisations pastorales et agropastorales du Sahel?
Tout d’abord, je souhaite que les organisations pastorales et agro pastorales du Sahel, gardent jalousement leur optimisme, gage de leur résilience et s’attèlent inlassablement à développer des synergies durables leur permettant de surmonter plus efficacement les difficultés auxquelles elles sont confrontées. Ensuite de poser les bases de dialogue social et politique intra et intercommunautaire entre les organisations pastorales, les organisations d’agriculteurs et tous les producteurs et acteurs du milieu rural et semi urbain. Enfin de veiller au respect strict des mécanismes traditionnels de prévention et de gestion de conflits dans les différents terroirs, gage d’une stabilité durable.
Réalisée par Ali Maman (onep)
11 juin 2021
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En prélude à la fête du 3 aout, dédiée à la plantation de l’arbre, l’Alliance des Jeunes pour un Développement Endogène (AJDE), par le biais de son représentant M. Oumarou Moussa Rabiou, a fait le jeudi 1er août un don de plants à l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP).
L’Alliance des Jeunes pour un Développement Endogène (A.J.D.E), qui est une structure créée en 2010, vise entre autres, à inciter la population à la culture et à l’entretien des arbres tout en suscitant en elle un engagement dans la préservation de l’environnement et dans la lutte contre le changement climatique. Connaissant l’importance de l’arbre dans la lutte contre les effets qui impactent sur l’environnement, l’AJDE s’est engagée à accompagner les efforts de l’Etat dans son combat pour créer un cadre de vie approprié aux populations. A cet effet, l’AJDE a offert à l’ONEP 120 plants de Moringa et 40 plants de papayer.
Selon M. Oumarou Moussa Rabiou, son association intervient dans cinq domaines sociaux à savoir la justice, la santé, l’éducation, l’environnement et la culture. De sa création à aujourd’hui, l’AJDE dit-il, a initié une activité dénommée semaine verte avec pour slogan «A chacun son arbre ».
Prenant la parole à cette occasion, le Directeur de la Rédaction et des Centres Régionaux de l’ONEP, M. Assane Soumana, a vivement remercié, au nom du Directeur Général de l’Office, M. Zakari Alzouma Coulibaly, les responsables de l’AJDE pour ce geste plein de symboles. Tout en se félicitant du choix porté sur l’ONEP pour cette action dont la pertinence n’est plus à démontrer, il a incité l’AJDE à persévérer dans le même élan dans l’intérêt de notre environnement de manière générale.
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Depuis quelques années, les dérèglements climatiques obligent, l’on assiste presque chaque année à des inondations qui rythment la vie des Sahéliens, les pluies s’accumulant dans le temps en ces moments où la terre érosive ne peut absorber toute la quantité d’eau qui tombe. Lorsqu’à cette date de l’année, des villages nigériens, notamment à l’Ouest du pays, attendent toujours la généreuse première grande pluie pour les premiers semis, l’on ne peut que craindre que les pluies s’accumulent les jours qui viennent surtout quand le pays est à quelques jours de son mois le plus pluvieux, août notamment. Au début de la saison déjà, les climatologues annonçaient – et même les aznas - de grandes pluies sur le pays, avec, redoutaient-ils, des inondations que le pays a, du reste connues, ces dernières années, avec leurs cortèges de désastres causés dans le pays : habitations détruites, animaux emportés, routes et ponts dégradés, champs inondés, fleuve mis en furie… Et souvent des pertes en vies humaines.
On craint le pire les prochains jours et il y a d’autant plus à s’en inquiéter que l’on se demande quelles dispositions les autorités ont prises, chacun au niveau de son champ de responsabilité pour réduire les dégâts. Les routes sont mauvaises et c’est souvent maintenant que la saison est là qu’on passe au colmatage, attribuant des marchés à la clientèle politique peu douée pour le métier pour « réparer » des routes et des ponts, construire des digues et de nouveaux riches. Les villes et les quartiers dont on connait les problèmes d’évacuation d’eau de pluie, sont totalement oubliés dans l’aménagement urbain, et chaque année l’on y vit les mêmes calvaires. Il est temps pour que le ministère chargé des catastrophes, prenne les devants avant que des drames ne s’abattent sur des populations qui en ont déjà trop sur le dos.
Et les Nigériens, dans la joie mêlée d’inquiétude, ont la main sur le cœur chaque fois que les nuages viennent encombrer le ciel vaste et angoissant….
Aïssa Altiné
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«Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat ;
Chers Invités ;
Mesdames et Messieurs, en vos grades et qualités;
En ce jour, 3 Août 2017 qui marque le 57ième Anniversaire de l'Indépendance de notre pays, je me réjouis de l'honneur qui m'échoit de prendre la parole à la présente cérémonie de plantation d'arbres, consacrant la 42ème Edition de la Fête Nationale de l'Arbre.
Aussi voudrais-je de prime abord, au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la République, ISSOUFOU MAHAMADOU, saluer et remercier toutes celles et tous ceux qui, par leur présence ici, honorent cette cérémonie qui marque également le lancement officiel de la Campagne Nationale de Reboisement 2017.
Excellence Monsieur le Président de la République,
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S’il y a un métier au Niger qui s’est radicalement transformé, c’est bien celui de reproduction des plants de fleurs et arbustes décoratifs et de l’entretien des jardins. En seulement quelques décennies, le métier qui était quasiment le monopôle des expatriés est devenu aujourd’hui une « chasse gardée » de nigériens de plus en plus jeunes. Le résultat de ce changement, favorisé par les différentes crises qui se sont suivies, est visible dans la ville : à chaque coin de rue, jusque dans les quartiers périphériques, les vendeurs de fleurs et autres arbustes décoratifs s’installent progressivement, signe que ce métier peut bien « nourrir son homme ». L’engouement des Nigériens pour l’aménagement des espaces verts, jusque dans certaines résidences privées, a également permis le développement de paysagistes des espaces verts.
M. Yoni Fayçal Mahamadou est un jeune jardinier et fleuriste-décorateur spécialisé dans la conception des aménagements verts qui a pris ses quartiers généraux le long du mur de clôture Est du lycée Issa Korombé de Niamey. Ça fait aujourd’hui un peu plus de 14 ans qu’il exerce le métier après avoir quitté le système éducatif en classe de terminale. Mais bien avant de quitter les bancs de l’école, nous confient des proches, il passait la plupart de son temps avec les pépiniéristes spécialisés dans la production des fleurs et des plants décoratifs. Ce qui lui vaut actuellement d’être le directeur commercial de YONI FLEURS, une entreprise familiale légalement enregistrée au Niger.
Dans un Français soutenu, il explique qu’un paysagiste est un artiste qui conçoit des plans d’aménagement des espaces verts, et qui fait en sorte que chacune de ses réalisations soit un objet artistique unique, destiné à embellir l’espace et jouer un rôle thérapeutique anti-stress pour le client. Ce qui le différencie, dans son acception nigérienne où l’ensemble des professionnels sont des autodidactes, des métiers de fleuriste-décorateur et de pépiniériste spécialisé dans la reproduction des fleurs et des plants décoratifs, la vente, précise-t-il, complétant le tableau. En somme dit-il, un paysagiste dans le contexte nigérien est aussi un fleuriste-décorateur mais, ce dernier n’est pas forcément un paysagiste spécialisé dans l’aménagement des espaces verts et de son entretien.
Malgré la détérioration du pouvoir d’achat des ménages depuis la crise mondiale du coronavirus, la vente des fleurs et des assortiments verts s’en sort un peu mieux que les autres secteurs. Les plants traditionnels, tels que les plantes grimpantes particulièrement affectionnées dans le pays, continuent à bien se vendre sur les différents sites de production-vente. A côté des lianes blanches, des yellow, et des « cobées », des plantes exotiques font désormais leur apparition. « Les nouveautés qu'on a ici au Niger, sont les rosiers, dont on a pu réceptionner une grande quantité, les sapins, les épines de christ, les filaos et aussi des asters qui sont des plantes qui fleurissent toute l'année et qu’on n’avait pas l'habitude d'avoir chez nous», nous apprend M. Yoni Fayçal Mahamadou.
Il faut débourser 3.000 ou 7.000FCFA pour se procurer respectivement un plant de rosier et de sapin. Les dattiers, les palmiers et les cacaotiers sont également très appréciés dans l’aménagement des espaces verts, surtout dans l’enceinte des représentations diplomatiques et des sièges des organisations internationales. Pourtant, peu de clients sont au courant que les variétés de sapins vendus localement sont extrêmement inflammables. L'aménagement des espaces verts dépend, souligne M. Yoni Fayçal Mahamadou, des moyens financiers de la structure ou de la personne qui a fait la commande et aussi de ses goûts. « Car, ajoute le jeune paysagiste, il y'a des gens qui aiment les belles fleurs. Pour aménager 10 m2, on facture entre 50.000 et 60.000F CFA. S'il faut utiliser des fleurs exotiques, cela va coûter entre 150.000 et 160.000F CFA ».
Le soutien de l’administration publique fait défaut, se plaignent les acteurs
Le métier prend de l’ampleur dans la ville alors même que l’ensemble des paysagistes et des fleuriste-décorateurs se plaignent de la baisse généralisée de leurs chiffres d’affaires, ce qui les empêche de vivre des fruits de leur travail et les oblige à enchainer les « à-côtés». Cela semble pourtant n’être qu’une difficulté mineure pour ces professionnels. Ils apprécient ouvertement l’attitude de bienveillance de la ville de Niamey qui ne les accule pas pour l’utilisation de la voie publique « dont nous prenons grand soin », s’empresse de dire M. Aboubacar, fleuriste-décorateur et jardinier installé sur les rives du fleuve Niger, à Kombo.
Ce que dénoncent ces jeunes professionnels, c’est le détournement des marchés publics en faveur de personnes qui n’ont aucune expertise, ni expérience dans le domaine de l’aménagement des espaces verts. La manne financière issue des projets verts dans la ville n’a donc pas profité directement aux professionnels qu’ils sont. « C'est surtout les représentations diplomatiques accréditées au Niger qui nous commandent des prestations. Il y'a aussi les ONG et des particuliers », reconnait M. Yoni Fayçal Mahamadou. Les structures précitées constituent à elles seules, le principal pilier qui soutient l’ensemble du métier de fleuriste-décorateur et paysagiste. Si l’on n’y prend garde, alertent les professionnels, l’innovation dans le secteur risquerait d’en pâtir profondément.
Le plus choquant pour M. Yoni Fayçal Mahamadou, c’est le désintéressement collectif de l’ensemble des projets et programmes de formation professionnelle et de réinsertion des jeunes au Niger. « Durant tout le temps que j'exerce et malgré mon niveau académique, je n'ai jamais vu un projet ou un programme s'intéresser à nous ou à ce que nous faisons. Il n'y a jamais eu un seul qui nous a approché pour nous proposer une formation complémentaire ou même nous demander de former des jeunes pour faciliter leur insertion socioprofessionnelle, malgré l'engouement de la population aux aménagements verts », déclare-t-il. De même qu’il reconnait que jusqu’à présent, des jeunes nigériens ont toujours des préjugés sur le travail de fleuriste-décorateur et paysagiste des aménagements verts.
Le manque d’encadrement des professionnels entrave aussi le développement véritable de cette profession dans le pays. Cela a conduit une maitrise douteuse du traitement phytosanitaire par la plupart des fleuristes-décorateurs, des pépiniéristes et de leurs clients. «Les sols que nous utilisons pour nos pépinières peuvent être de mauvaise qualité ou ne pas convenir aux plantes et fleurs qu'ils devaient recevoir. Ce qui fait que les plants meurent souvent….. On ne discute pas de l'entretien phytosanitaire avec les clients. Ceux qui viennent acheter font donc ce qui les arrange le plus, sans se soucier du reste », a affirmé M.Aboubacar, en plus de la disponibilité permanente des plants et des produits phytosanitaires qu’il a relevé.
Le complexe développé par une frange de plus en plus minoritaire, ne doit pas être la cause d’une mise à l’écart du secteur, plaident les acteurs qui vivent mal cette stigmatisation qui se manifeste jusque dans les rouages de pans entiers de l’administration publique.
« Vous savez que nous les nigériens, nous avons des complexes, voire des préjugés. La plupart des jeunes qui grandissent en mangeant à leur faim refusent de se salir ou de faire du travail manuel jusqu'à ce qu'ils finissent par devenir des paresseux. Heureusement, je constate que la jeunesse nigérienne commence à prendre conscience. Elle regarde et apprend sur les autres. C'est pourquoi de plus en plus de jeunes acceptent maintenant d'exercer à nos côtés », se réjouit le jeune fleuriste-décorateur Aboubacar.
M. Abdourahime, qui aime se décrire comme un « exodant repenti », se frotte lui les mains. A 25 ans révolus, il avait décidé de rentrer au pays afin de réaliser enfin un projet social viable. Très tôt, son retour du Nigeria se transforma en cauchemar dans les rues de Niamey. Le commerce ambulant qu’il a choisi s’étant révélé moins profitable à cause de la morosité économique de ces derniers temps. Il a donc répondu positivement à l’appel de son oncle pour être « apprenti fleuriste », dit-il avec humour. Moyennant une paie mensuelle de 15.000F CFA, il avait pour tâches de s’occuper de l’arrosage des plants, de s’occuper de l’entretien des pépinières et d’assurer la permanence pour la vente en l’absence du patron.
Aujourd’hui, il dit avoir trouvé sa vocation dans le métier de fleuriste-décorateur et rêve de devenir plus tard, paysagiste de l’aménagement des espaces verts. « Pour mes premiers pas dans le métier, mon oncle m’a juste montré comment faire un arrosage optimal et m'a expliqué les prix de vente afin que je puisse assurer la permanence. Deux mois après, je commence aujourd'hui à me familiariser avec le repiquage et l'entretien des plants », dit-il fièrement, et de préciser qu’il a découvert qu’il avait la main verte. Il reconnait aussi qu’il lui reste du chemin à parcourir et se dit conscient qu’il doit marcher et non courir et se concentrer sur son apprentissage, sans se soucier du comportement moqueur de certains jeunes qu’il voit défiler à longueur de journée sur les rivages du fleuve Niger.
M. Abdourahime est reconnaissant d’avoir quitté le Nigeria et son insécurité chronique et de faire finalement quelque chose qu’il apprécie et qui l’apaise. « On prie que Dieu fasse que les jeunes qui sont encore réticents comprennent que ce travail est aussi un moyen de lutter contre le chômage et la pauvreté. Je connais tellement de gens qui s'en sortent grâce à ce métier », s’exclame-t-il. De son côté, M. Yoni Fayçal Mahamadou invite les jeunes à venir travailler avec les paysagistes ensemble sur l’aménagement de la ville, avant d’exporter les compétences vers l’intérieur du pays. « Avec le climat qu'on a, note-t-il, si chaque citoyen décide d'aménager en espace vert sa devanture, cela aidera fortement à l'embellissement de la ville ».
Par Souleymane Yahaya(onep)
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Fête de l’indépendance, Fête de l’arbre : quel symbolisme lie ces deux évènements qui se fondent en un seul, chaque 3 août de l’année au Niger? L’origine remonterait à 1964, lorsque le gouvernement de M. Hamani Diori décida pour la première fois de faire coïncider la fête de l’arbre avec celle de l’anniversaire de l’indépendance du pays. L’objectif, soulignait le Ministre de l’Économie Rurale de l’époque, M. Maidah Mamoudou, était de marquer « l’importance de l’arbre comme source de vie, de richesse et de bien-être ». Bien que la ‘fête de l’arbre’ remonte à la période coloniale, instituée par un arrêté de janvier 1937, il faut souligner que l’évènement avait alors un caractère essentiellement scolaire et était organisé à des dates qui variaient d’une année à l’autre. Dès 1965, l’année suivant la célébration simultanée des deux fêtes, le gouvernement décida de l’érection de la Ceinture Verte de Niamey pour la protection de la ville.
À partir de 1974, le Général Seyni Kountché décida de circonscrire toutes les manifestations de la célébration de la fête d’indépendance à la seule et unique plantation des arbres. La fête de l’arbre pris alors une autre dimension de plus grande ampleur au point de vue de l’éveil éco citoyen des populations et de la manifestation de l’importance accrue apportée aux questions se rapportant à la gestion des ressources naturelles. La région sahélienne subissait alors de plein fouet les affres de sècheresses consécutives ayant conduit à la création du Comité Inter États de Lutte Contre la Sécheresse au Sahel (CILSS). Une décennie plus tard le gouvernement, profondément préoccupé par la dégradation des terres organisa en 1984, des assises nationales sur la désertification qui adoptèrent l’Engagement de Maradi. Le Niger prépara l’année suivante en 1985, un des premiers plans de lutte contre la désertification de la sous-région, longtemps avant l’adoption de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la Désertification. Il faut ici saluer la vision, le discernement et l’engagement des dirigeants de cette époque.
La création d’un Ministère chargé de l’environnement suivie plus tard en 1996 d’un Conseil National pour l’Environnement et le Développement Durable (CNEDD) donnera une nouvelle dimension à la compréhension de la problématique de la gestion des ressources naturelles pour embrasser le concept de développement durable en relation avec le social et l’économie. Il importe donc que l’arbre ne cache pas la forêt afin qu’à travers la fête de l’arbre, les citoyens comprennent les enjeux environnementaux qui sous-tendent le développement économique et le bien-être social. Le message que nous ont légué ceux qui ont initié la célébration concomitante de la Fête de l’Indépendance et celle de l’arbre est celui d’œuvrer à consolider notre indépendance tout en assurant, sur une base durable, la prospérité et le bien-être de tous. M. Maidah Mamoudou faisait ainsi référence à l’arbre comme source de vie, de richesse et de bien-être. Déjà à cette époque, nos dirigeants percevaient donc le concept de développement durable avant qu’il ne soit développé et vulgarisé par les Nations Unies.
L’environnement, mis en valeur de façon adéquate, contribue de façon déterminante à la sécurité alimentaire, à la sécurité énergétique, à la santé des populations, à la sécurité humaine et à la réduction des conflits, à la lutte contre la pauvreté, à la sauvegarde et à l’enrichissement du potentiel culturel. Le croît démographique du pays qui a fait passer la population de 3 millions d’habitants à l’indépendance à plus de 24 millions aujourd’hui avec des projections de 79 millions en 2050 nous commande de gérer de la façon la plus rationnelle nos ressources naturelles qui s’amenuisent. Une étude du CILSS et de U.S Geographical Survey indique que les surfaces sableuses ont augmenté de 56% entre 1975 et 2018 tandis que les habitations ont occupé encore plus d’espace avec une expansion de 124,7 % pendant la même période au détriment des champs et des espaces boisés. Même si une étude de 2021 du Centre de Surveillance Écologique du Niger indique que l’emprise des terres dégradées a régressé́ de 67,79% de la superficie du territoire national en 1984 à 66,5% en 2020, il faut rester prudent quant aux tendances lourdes en raison particulièrement de la persistance de l’utilisation à grande échelle de l’énergie bois, de la pratique continue de l’agriculture et de l’élevage extensifs, ainsi que des effets pernicieux du changement climatique. Il faut cependant se réjouir de l’adoption le 21 juillet dernier de la Stratégie Nationale d’Adaptation face aux changements climatiques dans le secteur agricole et de son Plan d’Action 2022-2026.
Sur le plan énergétique, il est prévu d’accroitre l’accès à l’électricité avec une ambition de porter le taux de couverture qui ne dépasse guère 13% de nos jours à 60% d’ici 2030. Il faudra veiller que la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique soit aussi élevée que possible. Avec le solaire photovoltaïque et le solaire thermique, elle pourra être de 40% et même plus. Du point de vue santé, des études de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) indiquent que de nombreuses pathologies et affections sont liées à des causes environnementales d’où la nécessité de disposer d’un cadre de vie sain et agréable. Il ressort que 28% au moins des maladies en Afrique sont liées á des facteurs environnementaux. Ce taux monte à 36% dans le cas des enfants de moins de 14 ans. Étant en zone sahélo- saharienne, la destruction des écosystèmes accentue les vents de sable et l’érosion des sols. Quand on sait qu’un individu adulte inhale 10 000 litres d’air par jour on comprend aisément le besoin de planter et de maintenir un couvert végétal protecteur du sol. En effet, selon l’OMS, la pollution de l’air est responsable d’un tiers des décès provoqués par accident vasculaire cérébral ou cancer du poumon entre autres. Les plantes constituent par ailleurs une source inépuisable de substances médicinales utiles.
L’environnement est pourvoyeuse d’emplois verts qui peuvent résorber de façon significative le chômage des jeunes. Les ressources naturelles contribuent au Produit Intérieur Brut dans une proportion non négligeable. Une bonne gestion de l’environnement permet une exploitation équitable des ressources disponibles et réduit les risques de déclenchement ou d’aggravation des violences inter communautaires nées de la compétition exacerbée pour l’accès aux biens et services des écosystèmes ou pour le contrôle de ceux-ci. Une étude du PNUE indique que 40% des conflits à l’intérieur des États sont directement ou indirectement liés aux causes environnementales de mauvaise gouvernance des ressources.
L’environnement, les ressources naturelles sont d’une importance capitale pour la nation. Il faut cependant retenir que ‘la matière grise’ est plus importante que ‘la matière première’ car c’est par le savoir et le savoir-faire que l’on transforme la matière première pour répondre aux besoins des populations et développer l’économie. Nous avons besoin d’une école nigérienne de qualité irréprochable. Il importe donc au plus haut point que la nation dispose de femmes et d’hommes compétents, pétri d’un engagement citoyen conséquent pour transformer nos atouts naturels et créer le Niger de demain que nous voulons, un Niger de paix, de prospérité de progrès.
Par Mounkaila Goumandakoye(onep)
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Rejoignez notre lutte pour la sécurité des habitants d'Akouta et de l'environnement au Niger en signant la pétition
https://chng.it/WwT644C6x5
Après avoir fini d'exploiter la mine d'uranium, "près de 20 millions de tonnes de déchets radioactifs ont été entreposées, pendant plus de 40 ans, à l'air libre", sur site à Akouta, par la COMINAK, une filiale nigérienne d'ORANO/Ex-AREVA, selon des propos de Bruno CHARON, Ingénieur en physique nucléaire au laboratoire de la CRIIARD, association de protection de l'environnement, qui a analysé ces déchets et alerte sur les dangers pour les habitants et l'environnement. Propos rapportés cette semaine par Julie PIETRI de Radio France.
Cette révélation fait suite à plusieurs dénonciations par des ONGs locales qui soupçonnent des maladies liées aux mines d'uranium dans la zone.
Avec les vents du désert du SAHARA dans cette région et les soupçons répétés de radioactivité, il est nécessaire de mener une enquête scientifique indépendante et exhaustive, de la terre, de l'eau et de l'air, sur la gestion de ces déchets industriel, en termes de valeurs de contamination in situ et aux alentours, pour apprécier les conséquences éventuelles sur la vie dans la zone, depuis les débuts de la mine.
Rejoignez notre lutte pour la sécurité des habitants d'Akouta et de l'environnement au Niger en signant la pétition
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Par Hamma HAMADOU
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Le gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka a présidé vendredi 20 août 2021 l’ouverture des travaux de l’Assemblée Générale élective du syndicat des commerçants de la région de Niamey. Après quatre (4) années d’exercice, le bureau sortant a terminé son mandat. A l’issue des élections, Elhadj Samaïla Hatimou dit Illa Maï Aya, président du syndicat de vendeurs de matériaux de construction a été réélu par acclamation à travers un bureau consensuel dressé sous la supervision d’un huissier de Justice.
Les 19 syndicats présents du secteur commercial sur les 21 ont porté leur choix sur Elhadj Samaïla Hatimou dit Illa Maï Aya. Il est donc reconduit pour un autre mandat de quatre (4) ans à la tête du syndicat des commerçants de la région de Niamey. Ce bureau consensuel va désormais assurer la défense et la promotion des intérêts de ses membres dans la région de Niamey.
Après sa réélection, le nouveau président, a expliqué que leur syndicat a toujours joué son rôle de défense des intérêts de leurs membres auprès des autorités communales, administratives et à la Chambre de commerce. Selon Illa Maï Aya, l’ensemble de syndicats de la région de Niamey se sont engagés derrière lui pour mieux faire entendre leur voix auprès des principaux décideurs de la vie régionale ainsi qu’auprès des autres acteurs économiques. «Il faut se dire que les commerçants jouent un rôle essentiel pour la dynamisation de l’économie du pays. Et d’ailleurs, nous allons discuter avec nos membres sur comment dynamiser nos quartiers ou des centres commerciaux, par exemple en période d’inondation comme cette année pour apporter nos contributions pour l’intérêt de la population», a-t-il assuré.
Le nouveau président du syndicat des commerçants de la région de Niamey a en outre souligné que leur syndicat va sans nul doute contribuer à la promotion et au développement de l’activité de leurs adhérents par la mutualisation de moyens. «Pour un commerçant, un artisan ou un prestataire de services, adhérer à syndicat peut constituer une bonne façon d’améliorer sa notoriété, d’augmenter le trafic dans son magasin, de fidéliser sa clientèle et donc d’accroître son chiffre d’affaires. Pour cela nous allons organiser des séminaires, ateliers et foras de renforcement de capacité dans le domaine», a-t-il expliqué avant de lancer un appel à tous les membres de se mobiliser pour concrétiser leur dynamisme.
Auparavant, lors de l’ouverture des travaux, le gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka a souhaité que cette Assemblée Générale des syndicats des commerçants de la région de Niamey soit la base de la construction d’une véritable représentation des commerçants, tous secteurs confondus, tout en les rassurant de son appui pour travailler à leurs côtés dans l’intérêt général des opérateurs économiques et de la région.
Seini Seydou Zakaria(onep)
23 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les travaux de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2021, dite session des lois, se poursuivent à l’hémicycle. Au cours de la séance plénière d’hier présidée M. Seini Oumarou, président de l’Institution, les députés ont procédé à l’examen et à l’adoption des modifications apportées à l’ordre du jour et au calendrier des travaux de cette première session.
Ainsi, conformément à la loi et au règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, les suppléants des députés nommés membres du gouvernement remplaçant les titulaires ont été présentés à leurs collègues.
Auparavant, M. Seini Oumarou a présidé la conférence des présidents dans la salle habituelle des réunions.
C’est au cours de cette réunion que les membres de l’instance parlementaire ont procédé à l’examen et à l’adoption de l’ordre du jour et du calendrier des travaux.
Enfin, avant de lever les travaux de cette séance plénière, le président de l’Assemblée Nationale a informé les honorables députés que la séance plénière reprendra ce mardi 4 mai 2021 à partir de 10h00 avec à l’ordre du jour l’examen et le vote de quatre projets de lois portant des ratifications.
Seini Seydou Zakaria(onep)
04 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La conférence des présidents s’est tenue hier dans la salle habituelle des réunions de l’hémicycle sous la présidence de SE. Seini Oumarou, Président de l’Assemblée nationale. Au cours de la réunion, les membres de cette instance parlementaire ont procédé à l’examen et à l’adoption des modifications apportées à l’ordre du jour et au calendrier des travaux de la 1ère session ordinaire au titre de l’année 2021 dite Session des lois de l’Assemblée nationale. Par ailleurs, il faut noter que les travaux en séance plénière reprendront le mercredi 27 mai 2021 à partir de 9 heures 30 à l’hémicycle Place de la Concertation avec à l’ordre du jour la Déclaration de la Politique Générale du Gouvernement.
Seini Seydou Zakaria(onep)
21 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président de l’Assemblée nationale, SE Seini Oumarou a accordé hier une audience à SE. Dr. Mukhlid Zaïd Alharbi, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume d’Arabie Saoudite auprès de la République du Niger.
A sa sortie d’audience, le diplomate saoudien a déclaré qu’il est venu prendre contact avec le président du parlement du Niger. Il dit aussi avoir transmis au président de l’Assemblée nationale les félicitations des autorités saoudiennes et celles du président du parlement du Royaume d’Arabie Saoudite. Selon Dr. Mukhlid Zaïd Alharbi leur entretien a porté sur les questions relatives à la coopération entre les deux pays. «Il existe déjà le groupe d’Amitié parlementaire Niger-Arabie Saoudite. Nous avons discuté de sa redynamisation. Je peux vous assurer que les relations entre nos deux parlements sont excellentes», a-t-il relevé.
Le diplomate saoudien a affirmé qu’en sa qualité d’ambassadeur d’Arabie Saoudite au Niger, il ne ménagera aucun effort pour le renforcement de l’excellente coopération existant entre les deux pays. «Je me donnerai à fond pour affermir la coopération bilatérale dans tous les domaines ainsi que celle, parlementaire entre nos deux pays», a-t-il conclu.
Il faut noter que le groupe d’amitié Niger-Arabie Saoudite est présidé par le député Abdou Boubacar et celui d’Arabie Saoudite-Niger est présidé par Dr Gazib Ben
Zaguerre. Ces deux structures ont, à leur actif, deux rencontres par visioconférences au cours desquelles, les parlementaires des deux pays se sont engagés à redynamiser la coopération parlementaire et bilatérale.
Il faut noter que cette audience s’est déroulée en présence de M. Lamido Moumouni Harouna, Directeur de Cabinet du Président de l’Assemblée nationale.
Seini Seydou Zakaria(onep)
04 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou, a reçu hier en audience à sa résidence, le député Jaques Maire, président du groupe d’amitié France-Niger de l’Assemblée nationale de la France. M. Maire est accompagné de l’Ambassadeur de France au Niger, SE Alexandre Garcia.
A sa sortie d’audience, le député français a confié qu’il va effectué une visite de courtoisie et de prise de contact avec le nouveau président de l’Assemblée nationale du Niger et l’a félicité pour son élection au poste du président de l’institution. Il s’agissait également, selon M. Jaques Maire, de faire le point très substantiel sur la relation parlementaire entre la France et le Niger et discuter sur quatre points importants. Le premier point est relatif à l’importance que prennent les questions sahéliennes dans les débats politiques français. En effet, a-t-il dit, le Sahel et le Niger sont des sujets très régulièrement évoqués dans son pays. Mais, la préoccupation «pour les parlementaires français est de voir des résultats sur la sécurité et le développement au Niger», a-t-il déclaré.
Le deuxième point concerne le vote de la loi sur le développement qui a annoncé une importante augmentation de l’implication française depuis quatre ans et dans les années à venir avec des moyens centrés sur les pays prioritaires dont le Niger. «Pour ce pays, une attention particulière est portée sur les dons par rapport aux prêts et aussi sur les politiques sociales comme l’éducation et la santé», a précisé M. Maire.
Le troisième point d’échange a concerné le comité interparlementaire G5 Sahel. Selon le député français, les parlementaires des cinq pays sahéliens travaillent depuis 2018 dans une dynamique de contrôle de partenariat international dans la zone. «Nous avons contribué à lancer ce comité dont la réunion inaugurale s’est tenue en 2018. Nous voulons que ce comité interparlementaire soit un vrai élément de contrôle de l’efficacité de l’aide militaire et civile pour les populations. Je vois, avec le président Seini Oumarou, une volonté très forte de continuité par rapport à l’accent mis par son prédécesseur», a-t-il déclaré.
Enfin, le député Jacques Maire a dit avoir discuté l’excellent travail mené par le groupe amical France-Niger avec l’ancien président du groupe Niger-France, M. Mano Aghali. Avec lui, des visites de terrain, des projets, des rencontres avec les populations ont été réalisés. «Le bilan est très positif. Nous avons eu la garantie avec le président Seini Oumarou, qui a exprimé une forte volonté pour que ces deux groupes d’amitié puissent continuer à faire leur travail en toute estime», a-t-il conclu.
L’audience s’est déroulée en présence du Directeur de Cabinet du président de l’Assemblée nationale, M. Lamido Moumouni Harouna.
Seini Seydou Zakaria (onep)
06 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Du 13 au 15 octobre, le Haut-commissariat à l’Initiative 3N a organisé à Niamey un atelier d'internalisation du Système National de Conseil Agricole (SNCA) et de l'Agence de Promotion du Conseil Agricole (APCA) au titre de la région de Niamey. Cette activité est soutenue par l'Union Européenne à travers l'Assistance Technique du Contrat de Réforme Sectorielle dans le Secteur de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (CRS/SANAD) et son appui au Gouvernement à travers la mission d'appui à la gouvernance et à l'internalisation des dispositifs d'appui-conseil agricole du Système National de Conseil Agricole (SNCA) et de l'Agence de Promotion du Conseil Agricole (APCA) au Niger.
Au cours de cette rencontre, les experts du CRS/SANAD ont échangé avec les participants sur les acteurs et leurs rôles pour le déroulement du Conseil agricole en région, les dispositions prises pour le suivi des orientations du SNCA coordonnées et fédérées par l'APCA et l'opérationnalisation du plan d'action régional du conseil agricole de la région de Niamey. Cet atelier rentre dans le cadre de la mission d’appui à la gouvernance et à l’internalisation des dispositifs d’appui-conseil agricole. Pour ce faire, l’Etat a adopté depuis août 2017 deux réformes majeures pour améliorer l’environnement du secteur agricole à travers, la création du Système national du Conseil Agricole et de l'Agence de Promotion du Conseil Agricole (APCA) d'une part et d'autre part, la mise en place du Fonds d'Investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (FISAN). Avec ces deux réformes, l'État du Niger s'engage dans un processus de transfert de services de conseils agricoles aux organisations professionnelles et au secteur privé.
Les objectifs visés par le Système National de Conseil Agricole (SNCA) sont de fédérer les dispositifs disparates de conseil agricole en exercice au Niger sous le pilotage de l'Etat, ensuite de renforcer les nouveaux acteurs du conseil agricole, puis de fournir des orientations pertinentes pour que le conseil soit complet et réponde à l'ensemble des besoins des acteurs des chaines de valeur dans toute leur diversité enfin de régionaliser et adapter les interventions aux spécificités locales.
Quant à l'Agence pour la Promotion du Conseil Agricole (APCA), l'Etat lui a confié la mise en œuvre de ce système. Cette agence a été créée par décret n° a 667/PRN/MAG/El du 02 août 2017.
Lors de cette rencontre, le gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka a rappelé que le Système National de Conseil Agricole (SNCA) veut impulser une nouvelle dynamique au conseil agricole en se fixant comme vision : « les productrices, les producteurs, leurs organisations et les autres acteurs des filières auront accès à des services d'appui conseil de qualité grâce à un système pluriel, décentralisé, à une gouvernance partagée, répondant à leurs demandes diversifiées et permettant la croissance durable du milieu agricole ». C’est ainsi qu’il a assuré que ces reformes cadrent parfaitement avec les orientations de l'axe IV du document de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement. En effet, « il s'agit de modernisation du monde rural par l'amélioration de la productivité des terres et du cheptel ainsi que la résilience des systèmes de production à travers le financement de l'entreprenariat agricole » a déclaré le gouverneur de la région de Niamey.
Par ailleurs, le gouverneur a rappelé que la région de Niamey comprend cinq (5) Arrondissements communaux et dispose d'importantes potentialités agro-sylvo-pastorales au même titre que les autres régions de notre pays et contribue également à l'économie nationale à travers ses activités d'agriculture, d'élevage, de pêche et d'aquaculture et aux autres activités génératrices de revenus. « C'est ainsi que la région de Niamey ne peut pas être mise en marge des activités de développement socio-économiques de notre pays. C'est pourquoi dans le domaine tous les services publics et parapublics sont présents dans notre région, comme le témoigne le diagnostic sur le Système Régional de Conseil Agricole (SRCA) qui a permis d'identifier trois (3) catégories d'acteurs à savoir des acteurs publics, des acteurs professionnels et des acteurs privés », a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye
21 octobre 2021
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Le secrétaire général du Ministère de l’environnement et de la lutte contre la Désertification, M. Souley Aboubacar, a présidé, hier 11 août 2022, en présence de l’assistant du représentant chargé du programme de la FAO et de plusieurs participants, un atelier de consultation relatif à la note conceptuelle d’un projet dans le cadre du financement FEM-8 en matière de restauration des terres et des paysages. Cet atelier vise à répondre au programme d’impact sur la restauration des écosystèmes, à contribuer à la restauration et à la gestion intégrée de la doumeraie du goulbi Nkaba et des écosystèmes adjacents dans un contexte de changement climatique.
Le secrétaire général du Ministère de l’environnement et de la lutte contre la Désertification, M. Souley Aboubacar a indiqué à cette occasion que, la question de restauration des paysages et de gestion durable des terres est d’un grand intérêt pour les plus hautes autorités du Niger. Cet intérêt apparait de manière évidente dans le programme de Renaissance Acte III du Président de la République.
Selon M. Souley Aboubacar, ce projet viendra en appui, aux engagements pris par le Niger de restaurer et valoriser l’exploitation des ressources forestières du pays qui, malgré leurs potentiels limités, jouent un rôle stratégique pour les populations qui en tirent des compléments alimentaires, des médicaments, du fourrage pour le cheptel ainsi que des revenus monétaires additionnels.
Il a aussi exprimé ses remerciements à l’endroit de la FAO, pour son assistance technique et financière dans le cadre de l’élaboration de cette note conceptuelle, qui vient s’ajouter aux appuis multiformes qu’elle a toujours apportés à l’Etat du Niger, particulièrement dans le domaine de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification.
Pour sa part, l’assistant du représentant chargé au programme de la FAO a rappelé qu’en juin 2022, vingt-neuf (29) gouvernements donateurs ont fait 5,33 milliards de dollars en promesse de dons au Fonds pour l’environnement mondial pour les quatre prochaines années, soit une augmentation de plus de 30 % par rapport à sa dernière période de fonctionnement et une augmentation de soutien aux efforts internationaux pour répondre aux enjeux environnementaux et aux objectifs climatiques.
La présente idée de projet est initiée pour répondre au Programme d’impact sur la restauration des écosystèmes. Elle porte spécifiquement sur la Gestion intégrée de la doumeraie du bassin versant du Goulbi Nkaba et des écosystèmes adjacents (Région de Maradi) et répond aux principaux domaines d’un programme qui consiste, entre autres, à s’attaquer aux facteurs de dégradation de l’environnement, à restaurer les écosystèmes dégradés et leurs fonctions de renforcement de la biodiversité, de la séquestration du carbone et de la résilience des moyens d’existence des populations, de promouvoir la sécurité alimentaire et les questions socio-économiques.
Aussi, dans le volet de restauration des forêts et des paysages, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) met en œuvre depuis cinq (5) ans (2018-2022) un projet intitulé « restauration des forêts et des paysages et gestion durable des terres au Sahel » sur financement du fonds français pour l’environnement mondial FFEM et l’initiative internationale pour le climat (IKI) du ministère fédéral de l’environnement, de la protection de la nature et de la sûreté nucléaire allemand.
« Vous allez ainsi l’examiner, l’enrichir et faire des propositions. Vous êtes appelés à identifier, entre autres, les principaux éléments du projet en matière de RFP et son cadre logique, à vérifier et justifier la pertinence des zones d’interventions proposées pour le projet. Il sera question d’examiner les propositions d’arrangement institutionnel pour la mise en œuvre ainsi que les sources potentielles de cofinancement », a-t-il suggéré.
Par Rachida Abdou Ibrahim(onep)
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Le Secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la lutte contre la désertification, le colonel-major Ibro Adamou a présidé, hier à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de haut niveau sur la Fondation des Savanes Ouest Africaines (FSOA) et l’opérationnalisation du «guichet-Niger». Cette rencontre de haut niveau a pour objectif de permettre aux participants d’avoir une meilleure compréhension du fonctionnement et de la gouvernance d’un fonds fiduciaire pour la conservation.
En ouvrant les travaux de cet atelier, le Colonel- major Ibro Adamou a indiqué que la nécessité de mise en place d’un mécanisme de financement durable de réserve de biosphère du complexe W-Arly-Pendjari à travers un fonds Fiduciaire de Conservation date de 2003 suite à la signature par les Etats concernés d’un certain nombre d’accords tripartites. «En effet, la gestion des aires protégées du complexe WAP reste confrontée à plusieurs problèmes, notamment la persistance des pressions anthropiques et les effets néfastes des changements climatiques avec pour conséquence la dégradation continue des écosystèmes dans un contrôle à faibles capacités matérielles, financières et organisationnelles des gestionnaires des différentes réserves», a-t-il relevé.
Pour le sécretaire général du ministère de l’Environnement, la recherche d’alternatives à ces difficultés liées à la discontinuité des financements des projets de conservation s’impose de manière impérative pour les différents pays. «C’est dans cette optique que fut créée la Fondation des Savanes Ouest Africaines(FSOA) pour fédérer les efforts et les visions des états concernés en vue de favoriser la mise en place de ce mécanisme durable de la gestion de ce complexe» a-t-il souligné.
Le Colonel- major Ibro Adamou a rappelé que, le conseil des Ministres du complexe WAPO, ayant regroupé le Bénin, le Burkina Faso, le Niger et le Togo, le 10 juillet 2015, à Niamey a examiné les mécanismes de financement durable des aires protégées et les ministres ont pris connaissance de l’initiative concernant la FSOA et ont invité le Burkina Faso, le Niger et le Togo à formaliser leur adhésion. «Dans le cadre du processus de mise en œuvre de ce mécanisme financier de la FSOA, le Niger a d’ores et déjà fourni divers efforts dont la capitalisation effective du Guichet Niger avec un montant de 20 millions d’euros alloués par la Coopération financière allemande à travers la KFW, d’un fonds projet de 5 millions d’euros pour faciliter l’opérationnalisation du Guichet Niger au sein de la FSOA» a-t-il indiqué.
Pour le Secrétaire exécutif de la FSOA M. Alfred Koffi Allogninouwa, ce jour est une date qui marque un tournant décisif de l’extension des activités de la fondation des savanes ouest africaines dans le WAP particulièrement au Niger. Cette rencontre a été voulue par le conseil d’administration. «Je voudrais donc à l’entame de nos travaux vous présenter les félicitations du président du conseil d’administration et de tous les administrateurs pour les efforts soutenus que fait le gouvernement nigérien pour que la régionalisation du mécanisme financier de la Fondation des Savanes Ouest Africaines soit une réalité. Nous avons connu, il y a quelques années, l’adhésion du Niger à ce processus. Nous voici à la capitalisation du guichet Niger pour un démarrage imminent des activités sur le terrain», a-t-il conclu.
Nafissa Yahaya (Stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org/
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Le 2ème Vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Liman Ali Mahamadou, a présidé, mardi dernier, l’ouverture d’un atelier de sensibilisation des parlementaires sur les dangers des produits chimiques et la nécessité de réglementer leur utilisation. C’était en présence du Directeur de Cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement Durable, M. Abdourahamane Tari Bako, le président de la Commission de Développement Durable et de l’Environnement, M. Maman Rabiou Maïna, ainsi que des membres de la dite commission et des cadres du Ministère en Charge de l’Environnement et du Développement Durable.
L’atelier a pour objectif de faciliter la réglementation de l’usage des Polluants Organiques Persistants (POP) au Niger en vue de réduire les risques environnementaux et de santé publique liés à leur utilisation. Il a été abordé au cours de l’atelier des thèmes relatifs aux dangers des produits chimiques ; meilleures pratiques environnementales et meilleures techniques disponibles pour la gestion des POP et à la nécessité de réglementer leur utilisation.
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La Commission Technique du Plan d’Actions Nationales de Lutte Contre la Désertification et la Gestion des Ressources Naturelles, en collaboration avec le Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable, a organisé le 15 mars dernier à Niamey, un atelier de sensibilisation sur les résultats du 7ème rapport de mise en œuvre de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. Cet atelier de sensibilisation qui a regroupé des décideurs, élus, les medias et les organisations de la société civile, vise essentiellement à partager avec l’ensemble des acteurs le contenu de ce rapport afin de mesurer l’importance et la pertinence pour le Niger de collecter des données nationales pour le renseignement des indicateurs et évaluer ses performances. C’est le directeur général des Eaux et Forêts, le Colonel Major Bila Maïna, par ailleurs président de la Commission technique du PAN/LCD-GRN, qui a présidé l’ouverture de l’atelier en présence du secrétaire exécutif de la CNEDD, Dr Maazou Kameye.
La convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification a été adoptée en 1992. Il a fallu quatre (4) ans après pour qu’elle puisse rentrer en vigueur, soit en 1996. Pays sahélien durement éprouvé par les effets négatifs de la désertisation, le Niger avait signé et ratifié cette convention respectivement en 1994 et en 1996. En ouvrant les travaux de cet atelier de sensibilisation, le président de la Commission Technique du Plan d’Action National de Lutte Contre la Désertification et la Gestion des Ressources Naturelles, le colonel Bila Maïna a relevé que les questions d’environnement ont des impacts négatifs sur le développement socio-économique de notre pays et entrainant des déplacement massifs des populations vers d’autres horizons. En outre, la désertification, a dit le Colonel Major Bila Maïna, touche 40% des superficies de la planète, concerne deux (2) milliards de personnes dans le monde et représente un cout économique estimé à environ 64 milliards de dollars américain par an. Dans les pays sahéliens, cette désertification est exacerbée par les effets des changements climatiques, qui ont des impacts catastrophiques sur nos modes de vie, menace la survie des nombreuses espèces animales et végétales et favorise la prolifération des vecteurs de maladies climato-sensibles. Le Niger, pays sahéliens le plus durement affecté par ce phénomène, a perdu selon les scientifiques 904.400 ha de terres de 2000 à 2015, soit 64.600 ha par an, du fait de la déforestation, de l’ensablement et de la formation des glacis. C’est pourquoi, le Niger a accueilli avec beaucoup d’enthousiasme mais aussi avec autant d’attentes en signant et ratifiant la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. Cette convention, a ajouté le Colonel Major Bila Maima est un instrument sans équivalent qui appelle l’attention de tous sur la dégradation des terres dans les zones arides abritant des écosystèmes fragiles et des populations des plus vulnérables du monde. Par ailleurs, le président de la Commission technique du PAN/LCD-GRN a précisé que suite à l’évaluation de la mise en œuvre de la convention, dix (10) années après, le constat relève un bilan décevant aussi bien à l’échelle nationale, sous régionale qui a conduit la conférence des parties, lors de sa huitième session tenue en 2007, à adopter un plan-cadre stratégique décennal, 2008-2018. Ce plan-cadre a pour objet d’insuffler un second souffle à la convention, avec une vision globale de « mettre en place un partenariat mondial visant à enrayer et prévenir la désertification et la dégradation des terres et atténuer les effets de la sécheresse dans les zones touchées, afin de concourir à la réduction de la pauvreté et au respect durable de l’environnement ». Ainsi, à la dernière conférence des parties, les parties ont adopté un nouveau cadre stratégique pour l’application de la convention. Ce cadre stratégique de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification (CNULCD 2018-2030) fournit non seulement des orientations aux parties à la convention sur la mise en œuvre de la convention, mais sert également d’outil de suivi pour le comité d’examen de la mise en œuvre de la convention (CRIC).
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L’Agence Nationale de la Propriété Industrielle et de la Promotion de l’Innovation (AN2PI), a organisé la semaine dernière, à Niamey un atelier de validation de l’étude sur l’identification des contraintes liées à la valorisation des produits issus de la médecine traditionnelle et propositions de pistes de solutions. L’objectif de cette rencontre est d’améliorer la santé des populations au Niger à travers la pharmacopée traditionnelle. C’est le directeur général de l’agence nationale de la propriété industrielle et de la promotion de l’innovation, Elhadj Yambeye Ibrahima, qui a présidé la cérémonie d’ouverture dudit atelier.
Procédant à l’ouverture des travaux, le directeur général de l’agence nationale de la propriété industrielle et de la promotion de l’innovation a de prime abord souligné que cet atelier s’inscrit dans le cadre de la valorisation des produits issus de la pharmacopée traditionnelle. En effet, la médecine traditionnelle officiellement reconnue constitue une part importante dans le système de santé au Niger.
Il a indiqué que le gouvernement du Niger s’est engagé dans la valorisation du patrimoine médical traditionnel à travers la valorisation des produits issus de la pharmacopée traditionnelle. Il a, à cet effet, mentionné qu’il a pleinement souscrit un certain nombre de déclarations, de résolutions et d’initiatives dont l’initiative de Libreville adoptée en 2002 portant sur la protection et la valorisation des inventions africaines en matière de médicaments, la mise en place d’un programme sous régional de promotion de la médecine traditionnelle dans l’espace CEDEAO à travers l’organisation ouest africaine de la santé, la déclaration des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’OAPI en juillet 2003, pour entériner l’initiative pour la protection et la valorisation des inventions africaines en matière de médicaments suite à une conférence des ministres de l’industrie et de la santé des états membres tenue en septembre 2002 à Libreville et enfin l’adoption de la stratégie nationale de la médecine traditionnelle.
S’agissant des principaux objectifs de l’adoption de la stratégie nationale de la médecine traditionnelle, on peut citer, entre autres, celui d’assurer l’intégration des aspects positifs de la médecine traditionnelle dans le système de santé; de promouvoir la production locale de médicaments traditionnels améliorés ; d’établir des mécanismes de protection des droits de propriété culturelle et intellectuelle ; de conserver et protéger les plantes médicinales en créant des arborétums ; de promouvoir la recherche dans le domaine de la médecine traditionnelle, et de rendre disponibles et accessibles les médicaments traditionnels améliorés de qualité aux populations. M. Yambeye Ibrahima a indiqué que malgré tout cet arsenal visant à promouvoir la médecine traditionnelle et les dispositions nationales prises en la matière, la valorisation des produits et leur promotion est confrontée à de nombreuses difficultés d’ordre
administratif, technique, institutionnel et juridique. Aussi, ajoute-t-il, si la situation actuelle perdure, le Niger va perdre beaucoup d’opportunités offertes par les nouvelles technologies permettant de mettre à la disposition des populations des produits de la pharmacopée de qualité, réduisant ainsi de manière significative la contribution de ce domaine dans le système de santé. C’est pour remédier à cette situation que la présente étude est initiée en vue d’identifier les problèmes liés à la valorisation des produits issus de la pharmacopée traditionnelle au Niger, formuler des propositions de solutions, proposer une feuille de route pour la valorisation des produits ainsi que les modalités de mise en œuvre, a-t-il déclaré.
Farida Ibrahim Assoumane
25 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Secrétaire général du Ministère de l'Environnement et du Développement Durable, le Colonel major Bila Maïna a présidé mercredi dernier, à l'Hôtel Sahel, l'ouverture de l'atelier de validation des rapports provisoires sur le profil national du mercure au Niger. L'ouverture des travaux s'est déroulée en présence des cadres du ministère de l'Environnement et ceux des autres ministères techniques concernés par la question, des membres du Comité national de pilotage de gestion du mercure au Niger et de plusieurs invités.
Cette rencontre qui durera deux (2) jours permettra l'examen et la validation des rapports provisoires sur le profil national du mercure à savoir le rapport de l'inventaire national sur les émissions et rejets du mercure et de ses composés, le rapport de l'Étude d'impact environnemental et social et le rapport sur le cadre politique, juridique et institutionnel. Ainsi, la présente rencontre marque la troisième étape du processus de mise en œuvre de la Convention de Minamata sur le Mercure au Niger qui intervient après le lancement du projet et la formation sur la boite à outils pour l'identification et l'évaluation des sources de rejets du mercure qui ont eu lieu en octobre 2016 à Niamey. « Les plus hautes autorités de notre pays accordent une importance particulière à la protection de la santé humaine en particulier, et de l'environnement en général», a dit le Secrétaire général du Ministère de l'Environnement et du Développement Durable en ouvrant les travaux.
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Le ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, a organisé, hier 26 octobre 2021 à Niamey, un atelier de validation technique de la stratégie intégrée en changement social et de comportement. Ladite stratégie prône l’efficacité et l’efficience des programmes de communication du ministère. C’est le secrétaire général du ministère, Dr. Ranaou Abaché, représentant le ministre, qui a présidé la cérémonie de l’ouverture de l’atelier.
Promouvoir un état de bonne santé nécessite le développement d'une compréhension profonde du comportement humain et sociétal. Il faudrait, ensuite, des interventions basées sur les données et les évidences afin de « déclencher une action en faveur d'une adoption accrue de comportements sains par les individus, les couples et les familles, tout en influençant les normes sociales qui sous-tendent ces comportements », a indiqué le secrétaire général du ministère de la santé publique, de la population et des affaires sociales, Dr. Ranaou Abaché.
En effet, cette stratégie, devait-il préciser, aborde notamment les questions importantes de la Nutrition et de l'alimentation du jeune enfant et du nourrisson, de la santé maternelle, néonatale et infantile (SMNI), de la santé de la reproduction, de la planification familiale, de l'eau l'hygiène et de l'assainissement. Le document servira ainsi de repère dans quête du bien-être de la population, puisqu’il promet sans nul doute l’efficacité et l’efficience des programmes de communication du ministère sur le changement social et comportemental.
C'est dans ce cadre que « Breakthrough ACTION », un projet mis en œuvre par Save The Children sous le financement de l’USAID, a prévu d'apporter une assistance technique en Changement Social et Comportemental au Ministère de la Santé Publique de la Population et des Affaires Sociales pour élaborer et mettre en œuvre la stratégie intégrée dont la validation technique fait objet du présent atelier, a-t-il souligné.
Selon Dr. Ranaou Abaché, malgré les difficultés, des résultats encourageants ont été obtenus dans les domaines de la santé, à l’actif d'une collaboration étroite entre son département ministériel et les partenaires techniques et financiers.
Rassuré au vu des expertises mobilisées avec une maitrise des plans et politiques nationaux dans les thématiques concernées, Dr. Ranaou Abaché s‘est confiant que les travaux déboucheront sur un document consensuel de bonne qualité.
Ismaël Chékaré
27 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Dosso abrite, depuis le mardi 9 octobre dernier, un atelier national de formation des cadres et partenaires du (PASEC) à l’outil EX ACT d’évaluation de la contribution des projets de développement dans l’émission des gaz à effets de serres (GES). Organisé par le Projet d’Appui à l’agriculture Sensible au Climat (PASEC) en collaboration avec la FAO, cet atelier vise comme objectif de sensibiliser et de renforcer les capacités des cadres sur les indicateurs d’analyse simplifiées et de suivi des projets sur les impacts des activités humaines dans le secteur agro forestier sur les émissions des gaz à effets de serres et les mesures de mitigation.
La cérémonie d’ouverture de cet atelier qui durera trois jours a été présidée par le Directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, président du comité de pilotage du PASEC M. Mahamadou Aoudi Diallo en présence du Secrétaire général adjoint du gouvernorat de Dosso, M. Hambali Bouweye, du coordonnateur national du PASEC, M. Bola Moussa, des représentants des structures partenaires du PASEC et de nombreux invités.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture des travaux, le Directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a indiqué que l’outil EX-ACT développé au sein de la FAO vise à permettre des estimations ex-ante de l’impact des projets de développement agricole et forestier sur les émissions des gaz à effets de serres et la séquestration de carbone tout en indiquant leurs effets dans un bilan carbone. Le bilan carbone, a-t-il précisé, permet également d’étudier la vulnérabilité d’une activité économique ou d’une collectivité, plus particulièrement sa dépendance aux énergies fossiles dont le prix devrait augmenter dans les prochaines années. Pour M. Mahamadou Aoudi Diallo, le secteur agricole est aussi reconnu comme une source majeure d’émission de gaz à effets de serre.
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Le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, M. Aghali Abdoulkader, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture de l’atelier national de validation du document du Plan National d’Adaptation aux changements climatiques (PNA). L’objectif assigné à cette rencontre est de valider le document du plan national d’adoption aux changements climatiques.
Les changements climatiques sont aujourd’hui une préoccupation mondiale, et cela, particulièrement pour les pays les moins avancés. «Ils constituent un multiplicateur des menaces relatives à la sécurité alimentaire, exacerbent la faim et la malnutrition, intensifient les phénomènes climatiques extrêmes tels que les inondations, les sécheresses et les vagues de chaleur», a ajouté M. Aghali Abdoulkader.
Afin de relever ces défis, le gouvernement a, selon le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre, initié une approche intégrée de moyens termes à travers le Plan de développement économique et social (PDES) qui constitue un cadre unifié pouvant faciliter l’intégration de l’adaptation dans les politiques et stratégies sectorielles. M. Aghali Abdoulkader a ensuite indiqué qu’en ce qui concerne particulièrement l’intégration de l’adaptation dans la planification et la budgétisation des actions de développement à moyen et long terme, le Niger a obtenu l’appui du PNUD pour la mobilisation des ressources financières et techniques auprès du Fonds vert pour le climat afin d’élaborer son PNA.
Cet appui a consisté notamment en de nombreuses études menées aussi bien par des consultants nationaux qu’internationaux, l’organisation des ateliers de formation, d’information et de sensibilisation des parties prenantes sur les changements climatiques et le processus PNA. «Les consultations avec les parties prenantes, a-t-il ajouté, lors desdits ateliers ont été d’une grande utilité sur le choix des mesures pertinentes d’adaptation aux changements climatiques à prendre en compte dans le document PNA».
Ainsi, d’après le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre cinq (05) secteurs prioritaires ont été identifiés au terme du processus. Il s’agit notamment des secteurs de l’élevage, de la santé, de la foresterie, des zones humides et des transports.
Pour sa part, le Représentant résident du PNUD, M. Eloi Kouadio a, dans son allocution, précisé, que les effets néfastes des changements climatiques se font de plus en plus sentir dans les pays en développement avec un impact important sur le bien-être des communautés, notamment les plus vulnérables, rendant désormais cruciales les mesures d’adaptation pour leur survie et leur protection. C’est pourquoi, a-t-il rappelé, lors de sa 17ème session tenue en 2011, la conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a reconnu que la planification de l’adaptation au niveau national pouvait permettre à tous les pays en développement et aux pays les moins avancés d’évaluer leurs facteurs de vulnérabilités, de prendre en compte les risques liés aux changements climatiques, et de mieux traiter le problème de l’adaptation».
Selon M. Eloi Kouadio, la conférence a également reconnu que, du fait de leur état de développement, les risques liés aux changements climatiques amplifiaient les problèmes de développement des pays les moins avancés (PMA) et la nécessité d’aborder la planification de l’adaptation dans le contexte plus large de la planification du développement durable.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Après la signature en 2001, suivie de la ratification en 2006 de la Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POP), le Niger a lancé, en 2014, le processus d’actualisation du Plan National de sa Mise en œuvre. L’atelier qui se tient du 9 au 10 Aout à l’Hôtel Sahel de Niamey est l’étape de l’examen et de la validation finale du Plan National de Mise en œuvre actualisé de la Convention de Stockholm sur les POP au Niger. La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le Secrétaire général du Ministère de l’Environnement et du Développement durable, le colonel major Bila Maina.
Pendant deux jours les participants à l’atelier, au nombre d’une quarantaine et l’expert de l'ONUDI M. Bontiebe Badjare, vont examiner, au besoin enrichir et valider le Plan National de Mise en œuvre (PNM), actualisé de la Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POP) au Niger. En ouvrant les travaux de cet atelier, le Secrétaire General du Ministère de l'Environnement et du Développement Durable, le colonel major Bila Maina a remercié, l'ONUDI, dont l’appui technique, a permis au Niger d’obtenir auprès du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) le financement « des activités habilitantes » pour remplir ses obligations au regard de l'Article 7 de la Convention de Stockholm, qui est un traité international visant à protéger la santé humaine et l'environnement vis-à-vis des Polluants Organiques Persistants (POP). « Cette réunion de deux jours marque ainsi la dernière étape dans le processus d'actualisation du Plan National de Mise en Œuvre de la Convention de Stockholm sur les POP dans le Niger lancé en 2014 », a souligné M. Bila Maina, qui a rappelé également que le Niger a signé et ratifié cette Convention respectivement en octobre 2001 et février 2006.
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Le projet « Gouvernance régionale des aires protégées en Afrique de l’Ouest PAPBio » organise depuis hier à Niamey, un atelier régional d’échanges d’expériences sur le thème « aires protégées et zones périphériques : de la nécessité de réconcilier les enjeux de conservation et les objectifs de développement socio-économique des territoires ». Ce projet mis en œuvre par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), à travers son programme pour l’Afrique du centre et de l’Ouest (UICN-PACO), vise essentiellement entre autres le renforcement des systèmes d’apprentissage partagés et les échanges d’expériences. C’est le secrétaire général adjoint du ministère de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification Le colonel Ibro Adamou qui a présidé l’ouverture des travaux en présence du coordonnateur régional du projet, M. Arsène Sanon et le chargé des programmes et point focal biodiversité et gestion des ressources naturelles à la délégation de l’Union Européenne au Niger, M. Assoumane Oumarou.
La cohabitation entre les communautés riveraines et les aires protégées devient plus en plus difficile et se complexifie davantage à telle enseigne que la biodiversité subit aujourd’hui toute sorte de pressions et de menaces dans l’espace ouest africain. Au regard de cette situation peu reluisante, le projet « Gouvernance régionale des aires protégées en Afrique de l’Ouest PAPBio » a décidé de privilégier le renforcement des systèmes d’apprentissage partagés et les échanges d’expériences.
En ouvrant les travaux de cet atelier régional, le secrétaire général adjoint du ministère de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification a rappelé que les aires protégées d’Afrique de l’Ouest ont de tout temps joué un rôle crucial pour la conservation de la biodiversité. Du reste, leur valeur, tant du point de vue des services éco systémiques qu’économiques n’est plus à démontrer. Néanmoins, les modes de gestion inappropriés auxquels elles sont soumises entrainent très souvent des situations conflictuelles entre gestionnaires et communautés environnantes desdites aires protégées. En effet, les aires protégées font face à une multiplicité de menaces parmi lesquelles les crises climatiques, sécuritaires, migratoires et sanitaire, crises exacerbées par la criminalité environnementale et la fragmentation des habitats. Dans un tel contexte, a dit le Colonel Ibro Adamou, il devient nécessaire de promouvoir des initiatives à même de renforcer la convergence et la synergie d’actions entre tous les intervenants, y compris des populations riveraines desdites aires protégées.
A cet effet, cet atelier s’est fixé l’ambitieux objectif de contribuer à la promotion et à la diffusion de bonnes pratiques tendant à réconcilier les enjeux de conservation et les objectifs de développement socio-économiques des territoires attenants. Par ailleurs, pour faire des aires protégées un véritable moteur de croissance soutenue en Afrique de l’Ouest, l’Union Européenne, en collaboration avec les institutions régionales à savoir les commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA, se mobilise pour soutenir une intégration régionale réussie en matière de conservation de la biodiversité et de gestion durable des ressources naturelles.
Auparavant, le coordonnateur régional du projet gouvernance régionale des aires protégées en Afrique de l’Ouest PAPBio, M. Arsène Sanon a précisé que le projet qu’il dirige est financé par l’Union Européenne à travers le 11ème FED. M. Arsène Sanon devait par la suite souligner que le projet gouvernance régionale des aires protégées en Afrique de l’Ouest PAPBio accompagne la création d’un espace collaboratif de partage et d’échange d’expériences et de connaissances entres les acteurs de la conservation et de la gestion des aires protégées en Afrique de l’Ouest.
Pour sa part, le chargé des programmes et point focal biodiversité et gestion des ressources naturelles à la délégation de l’Union Européenne au Niger, M. Assoumane Oumarou a indiqué que pour une bonne gestion durable des aires protégées, il va falloir améliorer la maitrise et la connaissance des potentialités afin d’asseoir des modèles appropriés. Ces modèles ne peuvent être, bien sûr, qu’entre autres le développement des chaines de valeur, soit d’origine animale ou d’origine végétale. Un autre élément de réflexion a précisé M. Assoumane Oumarou, repose sur la réorganisation, la restructuration des promoteurs dans ce domaine. A cette réflexion, il faut ajouter la conception d’un cadre juridique et réglementaire adéquat pour promouvoir ce secteur privé. M. Assoumane Oumarou a estimé qu’il faut songer à la formation professionnelle des jeunes et femmes à travers des formations modulaires.
Hassane Daouda
04 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) organise du 5 au 7 octobre à Niamey un atelier Régional de Formation à l’attention des Points Focaux des Organismes de Bassins de la sous-région sur la collecte des données et le renseignement du système de Suivi-évaluation de l'eau et de l'assainissement en Afrique de l'ouest (WASSMO).
Au cours de cette rencontre, il s'agit de renforcer les capacités des participants sur la collecte et le renseignement de la plateforme WASSMO en vue du lancement de la 2ème campagne de collecte des données. C’est le Représentant du Ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement de la République du Niger, M. Abdou Moumouni Moussa qui a présidé l’ouverture des travaux en présence de la représentante résidente de la CEDEAO au Niger, Mme Liliane Alapini, le coordonnateur régional du projet PREE, M. Ludovic Papsoba, etc.
En procédant à l’ouverture des travaux, M. Abdou Moumouni Moussa a rappelé que depuis la tenue de la Conférence Ouest Africaine sur la GIRE en 1998 à Ouagadougou, l'Afrique de l'Ouest a su développer une coopération régionale dans le secteur de l'eau. Cela, avec notamment l'adoption du Cadre Permanent de Coordination et de Suivi (CPCS) de la GIRE de la Politique des Ressources en Eau de l'Afrique de l'Ouest (PREAO) par la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO en décembre 2008. « L'un des piliers de la stratégie du Cadre Permanent de Coordination et de Suivi de la GIRE en Afrique de l'Ouest pour une gestion durable des ressources en eau dans notre région est l'Observatoire Régional de l'Eau, outil d'aide à la décision aux différentes échelles de gestion, dont le rôle est d'assurer le suivi de la gestion de l'eau au niveau des pays et des bassins. Un des résultats majeurs est le développement et l'implémentation d'un système sur le suivi-évaluation de l'eau et de l'Assainissement (WASSMO) en Afrique de l'Ouest qui couvre les 15 pays membres de la CEDEAO et les Organismes de Bassins. Ce système de suivi évaluation de la sous-région vise à servir d'outil d'aide à la décision dans le secteur de l'Eau en Afrique de l'Ouest, il doit être mis à jour régulièrement par les pays et organismes de bassins et alimenté en données fiables », a expliqué le représentant du ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement.
Pour sa part, la représentante résidente de la CEDEAO au Niger, Mme Liliane Alapini a au nom du Président de la Commission de la CEDEAO, M. Jean Claude Kassi BROU, exprimé la reconnaissance de la CEDEAO au Président de la République du Niger, M. Mohamed BAZOUM pour ses efforts en faveur de l'intégration des Etats et des peuples dans la région. « En 2014, la Commission de la CEDEAO a bénéficié d'un appui de la Facilité Africaine de l'Eau (FAE) pour la mise en place de l'Observatoire Régional de l'eau. Cet appui a permis de réaliser la première phase du système de suivi-évaluation de l'eau et de l'Assainissement (WASSMO) en Afrique de l'Ouest en 2020 », a notifié Mme Liliane Alapini avant de signaler que le projet Partenariat pour l'Eau et l'Environnement en Afrique Centrale et Occidentale (PREE), mis en œuvre par l'UICN et ses partenaires, vise à "Renforcer la résilience des écosystèmes naturels et des communautés locales dans les bassins fluviaux et lacustres". « A travers le projet PREE, I'UICN appuie le Centre de Gestion des ressources en Eau de la CEDEAO pour renforcer les capacités des Organismes de Bassins dans la collecte des données et le renseignement de la plateforme WASSMO de l'Observatoire Régional », a-t-elle ajouté.
Auparavant, le coordonnateur régional du projet PREE, M. Ludovic Papsoba, a remercié et salué la CEDEAO pour la tenue effective de cet atelier, le 2ème du genre après celui de Ouagadougou tenu les 14, 15 et 16 septembre 2021 qui consolide les excellentes relations de coopération entre I'UICN et la CEDEAO.
Abdoul-Aziz Ibrahim
06 octobre 2021
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM. Ouhoumoudou Mahamadou, s’est entretenu, hier dans l’après-midi, à son cabinet, avec l’ambassadeur de la République du Pakistan au Niger, SE Ahmed Ali Sirohey.
Selon le diplomate pakistanais, au sortir de l’audience, il est venu discuter avec le Premier ministre autour d’activités récentes qui ont marqué la coopération bilatérale entre nos deux pays. Il s’agit notamment de la visite du ministre du commerce, de l’industrie et de l’entrepreneuriat des jeunes au Pakistan, à l’issue de laquelle il est prévu d’organiser bientôt une importante conférence d’investissement Niger-Pakistan, à Niamey, en Septembre prochain avec la participation de 60 à 70 investisseurs de divers domaines. Entre autres domaines saillants qui intéresseraient les hommes d’affaire pakistanais, SE Ahmed Ali Sirohey cite l’agro-industrie, l’agriculture, l’industrie pharmaceutique et les équipements chirurgicaux, l’habillement, l’artisanat, le sport, l’éducation. « Ces hommes d’affaire vont venir échanger avec leurs homologues nigériens, en vue de sceller des partenariats et promouvoir les échanges commerciaux entre les deux pays », précise l’ambassadeur.
Le diplomate pakistanais dit avoir largement parlé de la coopération entre le Niger et le Pakistan, dans les domaines de l’agriculture, de la santé, de l’éducation. « Dans le domaine de l’éducation en particulier, le Pakistan vient d’offrir 200 bourses d’études aux jeunes scolaires nigériens. Nous avons reçu une demande de bourses pour 50 étudiants qui vont aller étudier au Pakistan et nous avons pour d’autres des bourses locales dans les 8 universités publiques du Niger. Nous attendons que ces étudiants saisissent cette opportunité de bourse pakistanaise à partir de la prochaine rentrée universitaire », a-t-il rappelé.
Dans le cadre de la promotion du bien-être de la population, l’ambassade du Pakistan au Niger a mené plusieurs activités, allant de « la fourniture des table-bancs pour certaines écoles et l’électrification solaire d’autres ». Dans le domaine social, dernièrement, lors de la Tabaski, en collaboration avec l’ONG internationale Musulim Hand’S, l’ambassade du Pakistan a immolé 115 bœufs dont la viande a été distribuée au profit des populations vulnérables de la région de Niamey et ses environs, ajoute l’ambassadeur.
Par Ismaël Chékaré(onep)
27 août 2021
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, s’est entretenu, dans l’après-midi d’hier avec l’ambassadeur de la République Pakistanaise au Niger, SE. Ahmed Ali Sirohey. L’entretien a porté sur les principaux domaines de coopération, notamment l’agriculture, l’agriculture irriguée, la santé et l’éducation, a indiqué M. Ali Sirohey. « Nous avons évoqué la possibilité de la reprise de la société nigérienne de textiles de Niamey par des investisseurs pakistanais qui sont déjà prêts à venir au Niger dans ce cadre », a-t-il annoncé. Il a été également question de la possibilité de la reprise des activités des tanneries, par exemple, celles de Maradi ; dans ce cadre, les investisseurs pakistanais sont prêts à venir au Niger. Il a aussi indiqué que les infrastructures notamment routières intéressent aussi ces investisseurs. « Le Pakistan a offert 200 bourses destinées aux étudiants nigériens (100 bourses d’études dans les universités du Niger et 100 autres dans les universités pakistanaises », a-t-il annoncé. Par ailleurs, le diplomate pakistanais dit avoir visité 6 régions du Niger, victimes d’inondations pour y distribuer des vivres. Selon lui, le Pakistan a fait parvenir au Niger deux cargos de l’armée de l’air pour acheminer des matériels de secours destinés à ces populations sinistrées.
Par la suite, le Chef du gouvernement a rencontré la Représentante résidente de la Banque mondiale au Niger, Mme Joelle Dehasse. Déclinant l’objet de cette rencontre, elle a déclaré avoir d’abord félicité le Premier ministre pour sa nomination à la tête du gouvernement. Après avoir indiqué que les échanges ont porté sur l’accompagnement de la Banque Mondiale au nouveau gouvernement dans sa mission, elle a affirmé qu’elle a confirmé leur engagement dans le domaine de l’éducation. Mme Dehasse a dit avoir échangé avec le Chef du gouvernement sur des questions du développement rural, notamment sur le secteur de l’eau, dont l’irrigation, l’accès à l’eau potable, ainsi qu’un programme sur le secteur de l’énergie. « Il y a bien sûr le grand programme du barrage de Kandadji. Nous avons aussi discuté sur comment rationnaliser le programme de la Banque mondiale pour assurer l’impact et assurer la mise en œuvre de toutes ces activités », a-t-elle indiqué. « Enfin, nous avons discuté de la question de la gouvernance, la décentralisation, le développement local, sans oublier le numérique. Car la Banque mondiale appuie le programme du village intelligent, pour améliorer l’accès à l’internet et aux services de base sur toute l’étendue du territoire nigérien. Nous envisageons aussi la promotion du secteur privé, pour promouvoir le Doing business », a conclu Mme Joelle Dehasse.
Par Mahamadou Diallo
30 avril 2021
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Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, hier dans l’après-midi, à son cabinet, une délégation de la Coordination nationale des radios communautaires. Les responsables de ladite coordination sont allés, en effet, exposer au Premier Ministre les difficultés qui entravent aujourd’hui le fonctionnement des radios communautaires au Niger.
Au sortir de cette rencontre, la coordination des radios communautaires dit, par la voix de son Secrétaire Général, M. Moussa Hassane, être venue voir le Premier Ministre par rapport aux difficultés de fonctionnement auxquelles font face beaucoup médias qu’elle représente, sur un effectif de 202 radios. « Pas plus de 187 radios fonctionnent, par manque de ressources », explique le SG. Or, dans certains pays voisins comme le Burkina Faso, le Nigéria, la Côte d’Ivoire, etc., « il y’a des fonds qui sont alloués à ces médias pour mener à bien leur travail, et qu’ils puissent être viables », a-t-il indiqué.
Au Niger, M. Moussa Hassane reconnait qu’il y’a un avant-projet de loi sur le financement des radios communautaires.
« Nous avons souhaité que cet avant-projet de loi aboutisse à une loi », a-t-il confié, avant de souligner que cela supposerait qu’ils auront la subvention de l’Etat, pour faire fonctionner ces médias de proximité, des communautés.
« Nous sortons très satisfaits de cette audience, puisque c’est la toute première fois que la Coordination des radios communautaires du Niger est reçue par le Chef du gouvernement », affirme le SG qui se réjouit de l’écoute accordée à leurs préoccupations. « C’est déjà un point de gagné. Nous souhaitons plein succès à ce gouvernement, pour que les choses puissent aller de l’avant », a-t-il ajouté.
Ismaël Chékaré
22 octobre 2021
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L’écrivain malien Amadou Koné disait que : « le travail même s’il n’arrive pas à sortir l’homme de sa misère, lui garantit au moins sa dignité ». C’est à la recherche de cette dignité que des hommes et des femmes se livrent à la collecte des objets usés dans les décharges pour assurer leur survie. Au cœur d’une ancienne carrière sise au quartier Koubia, devenue aujourd’hui une décharge, des hommes et des femmes se sont installés et positionnés en attente d’éventuels déchargeurs d’ordures.
Ils ont installés des hangars de fortune au milieu des immondices malgré les contraintes sanitaires, sociales et les aléas climatiques. En cette soirée du Samedi 18 Septembre 2021, nombreux étaient câblés autour des décharges. Chacun vaquait à ses occupations se résumant à la collecte, au nettoyage, à la pesée, et à la paie des jeunes ayant livré leurs produits. C’est un travail harassant, mais qui honore son homme. Des bouteilles légères et solides en plastique, en passant par des boîtes de canettes, du fer, des plastiques solides… ici tout se ramasse et se vend à la satisfaction de ceux qui œuvrent dans ce métier. En effet, au niveau de ces décharges, les camionneurs ainsi que les chariots déchargent. Sur place, les collecteurs ruaient sur les décharges qui pour ramasser des bouteilles en plastiques, qui pour collecter des objets en plastiques solides, en métal, et des morceaux de fer. Les alentours des décharges sont devenus un centre d’affaires et chacun trouve son compte. La promptitude dans la collecte est de mise. Il faut être matinal pour que la moisson soit importante. Très tôt le matin, hommes, femmes et enfants sont positionnés et attendent impatiemment leurs principaux fournisseurs. Dès qu’ils aperçoivent les camions, c’est la course au ramassage. Fouiller et prendre les objets les plus précieux, tel est le quotidien de braves hommes, femmes et enfants œuvrant inlassablement aux alentours des décharges. Ils savent que chaque objet a de la valeur et, est utile pour d’autres personnes. Les objets sont triés et classés par catégories. Certes, c’est un travail harassant, mais qui génère des ressources.
Mahamadou Namata a choisi ce travail compte tenu des difficultés d’accéder à certains emplois, dit-il. Il a interrompu sa scolarité en classe de 4e au CEG 35 de Niamey pour des raisons personnelles. Il a débuté ce métier depuis plus de cinq ans. Ce qui lui a permis de se marier et organiser tout récemment le mariage de son enfant. Il vit actuellement à Niamey avec sa famille. Mahamadou achète entre autres des bouteilles et des bidons en plastique ainsi que des morceaux de fer usés et des métaux. Concernant les bidons, il achète la bouteille de 0,5 litres à 5 FCFA. Après l’avoir nettoyée, il la revend à 10 FCFA afin d’engranger un bénéfice de 5 FCFA sur chaque bidon. Assis devant un lot de bidons bien lavés, il a confié que ce lot peut coûter environ 10.000FCFA représentant une partie de la traite journalière. Pour les bouteilles en verre, elles se vendent à 50FCFA, 100F CFA, et 150 FCA selon la qualité et la dimension. Ce sont des bouteilles de bière et de vin. Les bouteilles en verre sont exportées vers les pays côtiers, tandis que les bouteilles en plastique sont revendues sur place. Le jeune père s’est dit fier de ce travail après avoir montré l’envoi qu’il vient d’effectuer dans son village natal à destination de ses parents. M. Mahamadou a noté avoir souvent enregistré des chiffres d’affaires de plus de 15.000FCFA par jour. Cela dépend également des divers paramètres conditionnés par les circonstances. Pour ce qui est des conditions de travail au regard des risques qu’ils encourent, il a confié avoir été sensibilisé par les agents de la municipalité. Ce qui explique qu’ils sont protégés en portant des gangs et de bottes afin d’être à l’abri des maladies liées à l’assainissement et l’hygiène. Certes, ils ont ralenti les activités pendant la période de pic de la pandémie de la COVID-19, mais ils ont repris du fait qu’il s’agit de leur survie. Il a rassuré que depuis qu’il a entrepris cette activité il n’a jamais été victime d’une quelconque maladie. Il a par ailleurs montré la marmite dans laquelle, ils préparent à manger sur leur lieu de travail. M. Mahamadou Namata a souligné être solidaire avec tous ceux avec qui ils travaillent. A l’heure du déjeuner, ils se retrouvent en groupe pour manger. Ce qui traduit l’esprit de solidarité existant entre eux.
Pour sa part, M. Zabeirou Abdou, a indiqué également exercé ce travail depuis des années. C’est grâce à ce métier qu’il a satisfait les besoins de sa famille. Il est à pied d’œuvre pour se protéger de toutes les maladies en portant des gangs et des bottes. Il a clamé être fier de ce travail avant de confier qu’il travaille avec des étudiants qui sont à l’Université. « Nous travaillons avec deux étudiants de l’Université dont l’un à même un taxi. Ils partent à l’Université en dehors des heures du travail ». Parlant de ses affaires, il a noté qu’il achète auprès des ramasseurs de bouteilles, de bidons, de morceaux de fer. Il a expliqué que le kilogramme de fer s’achète à 125 FCFA afin d’être revendu à 135 FCFA aux grossistes qui exportent vers le Nigéria, le Ghana, le Togo, et le Bénin. Pour ce qui est des métaux, une partie est vendue aux forgerons pour la confection des marmites et autres ustensiles telles que les louches, les cuillères, etc. Il s’est réjoui de ce qu’il est en train de faire et estime avoir pris des dispositions pour se protéger des éventuels risques. Il a souligné qu’ils sont issus de divers horizons du pays et chacun s’en sort tant bien que mal.
Quant à Elhadj Mahamadou il excelle dans l’achat et la vente des objets usés depuis des années. Il s’approvisionne auprès des ramasseurs de bouteilles, de boites de canettes, de bidons de 0,5 litres, de morceaux de fer, etc. Selon lui, les plastiques solides sont d’abord concassés, puis broyés au niveau d’une usine qui est installée non loin des décharges avant d’être mis en sac, et ensuite exporter vers le Ghana. Les morceaux de fer sont transportés vers le Bénin, le Nigéria, et le Togo. Concernant les bouteilles de 0,5 litres, elles sont exportées à Kantchari à la frontière avec le Burkina, et une partie est écoulée sur place. Le kilogramme de fer se vend à 125 FCFA. Les ramasseurs prennent leur temps pour concasser. C’est un travail qui demande de la patience et de la persévérance.
Des mères de familles et des enfants excellent dans ce travail. C’est le cas du jeune Moussa qui profite des grandes vacances pour collecter et revendre des objets. Il explique qu’il procède d’abord à la collecte des objets pendant deux semaines avant de les revendre. Il gagne environ 30.000 FCFA en deux semaines de collecte. D’une dizaine d’années, cet enfant résident au quartier Koubia, assiste ses parents à travers ce travail.
Si certains s’installent autour des décharges et attendent les camionneurs, d’autres passent de porte à porte pour vérifier et collecter tout ce qui est utilisable pour la prospérité de leurs affaires.
Par Laouali Souleymane(onep)
24 septembre 2021
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Le Conseil des ministres s’est réuni, le vendredi 19 mars 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
- AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant dérogation aux règles de passation des marchés publics dans le cadre de l’organisation de la cérémonie d’investiture du Président de la République.
Cette procédure vise à faciliter la passation des marchés publics pour l’acquisition des biens et services nécessaires dans le cadre de l’organisation de la cérémonie d’investiture.
- AU TITRE DU MINISTERE DES DOMAINES, DE L’URBANISME ET DU LOGEMENT.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
2.1. Projet de décret portant acte de cessibilité des propriétés à exproprier dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Acquisition et aménagement de 15 000 parcelles à Bangoula et construction de murs de clôture pour chacune des parcelles ».
Les travaux entrant dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Acquisition et aménagement de 15000 parcelles et construction de murs de clôture pour chacune des parcelles» ont été déclarés d’utilité publique par décret en date du 16 octobre 2020.
Le présent projet de décret a pour objet de déclarer cessibles au profit de l’Etat, les propriétés impactées par lesdits travaux.
2.2. Projet de décret déterminant les modalités d’application de l’ordonnance n° 2010-66 du 21 octobre 2010, règlementant la profession de Géomètre expert et instituant un Ordre des Géomètres experts du Niger.
Le présent projet de décret a pour objet de préciser certaines dispositions de l’ordonnance n° 2010-66 du 21 octobre 2010, réglementant la profession de Géomètre Expert et instituant un Ordre des Géomètres Experts du Niger.
Il explicite notamment le processus d’inscription au tableau de l’ordre, le déroulement du stage, ainsi que les modalités de fonctionnement des organes de l’ordre.
Il traite en outre des devoirs professionnels des géomètres experts.
III. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
3.1. Projet de décret portant création d’un groupement d’intérêt public dénommé Académie des Sciences du Niger (ASNI).
L’académie est une structure de concertation, un organisme de consultation pour les pouvoirs publics, regroupant des personnalités scientifiques hautement qualifiées, pour la participation effective à l’élaboration du savoir, à sa réactualisation et à sa diffusion.
La création de l’Académie des sciences obéit à une recommandation de la 3ème réunion des Ministres chargés de la science et de la technologie des Etats membres de la CEDEAO tenue à Cotonou en décembre 2018.
L’Académie des sciences favorisera, en particulier, la mobilisation des savoirs au service du progrès de la science et de l’innovation technologique, la promotion de la culture de l’excellence scientifique et, en général la contribution à l’amélioration des conditions de vie de nos populations.
3.2. Projet de décret portant approbation des statuts de l’Académie des Sciences du Niger (ASNI).
Le présent projet de décret est pris en application de l’article 21 du décret portant création de l’Académie des Sciences du Niger (ASNI) qui précise que les statuts de cet organisme sont approuvés par décret pris en Conseil des Ministres.
Il traite principalement des missions de l’Académie, de l’organisation et des modalités de fonctionnement de ses différents organes.
- AU TITRE DU MINISTERE DE L’EQUIPEMENT.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret déclarant d’utilité publique les travaux de réalisation de certaines infrastructures routières.
Dans le cadre de la politique de développement des infrastructures routières, il est prévu l’aménagement, le bitumage et/ou la réhabilitation des tronçons ci-après :
- Tamaské- Tahoua et Tamaské Mararaba ;
- Bolbol-Lido-Guéchemé-Douméga-Tibiri-Koré Mairoua y compris les bretelles de Tibiri-Nassaraoua-Tombo et Douméga-Wadata Frontière Nigéria ;
- Malbaza-Dabnou ;
- Dogondoutchi-Dogonkiria-Bagaroua-Tébaram y compris 5 km de voiries dans la ville de Dogondoutchi ;
- Loga-Dogondoutchi y compris les travaux de voiries dans les villes de Dogondoutchi, de Loga et de Ballayara ;
- Dogondoutchi-Konni-Tsernaoua y compris l’aménagement et le bitumage de 10 km de voiries dans la ville de Birnin N’konni ;
- Niamey- Kollo- Kirtachi-Boumba ;
- Hamdara-Wacha-Dunguass–Frontière Nigéria ;
- Voie d’accès à l’Hôpital de référence y compris le drainage des eaux au ravin de Koira Tégui ;
- Mayayi-Tessaoua–Frontière Nigéria ;
- Boureimi-Dioundiou-Sabon Gari.
La construction de ces routes va entrainer l’empiètement sur des propriétés privées, voire des démolitions d’immeubles dans la traversée des localités concernées et cela afin de dégager l’emprise des routes et respecter les normes de construction en la matière.
La réalisation de ces routes permet : de désenclaver les zones desservies ; d’accroitre la sécurité des usagers ; de faciliter l’écoulement des produits commerciaux ; de réduire le temps et les coûts de transports ; de diminuer les coûts d’exploitation des véhicules ; d’améliorer le cadre et les conditions de vie des populations ; de contribuer à la création d’emplois.
- AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant abrogation du décret n° 2020-614/PRN/MJS du 07 août 2020, portant création d’un établissement public à caractère administratif dénommé « Agence Nationale d’Exploitation des Infrastructures Sportives du Niger » (ANEIS).
- MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
- Monsieur Mouctar Mamoudou, urbaniste aménagiste, expert villes en développement, est nommé directeur général de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger (AMV-Niger).
AU TITRE DU MINISTERE DE L’EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
- Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi
- Monsieur Amadou Djoudout, membre du Conseil National du Patronat Nigérien (CNPN), est nommé président du conseil d’administration de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE).
- Monsieur Saidou Marayé Moussa, inspecteur principal du travail, Mle 56970/U, est nommé premier vice-président du conseil d’administration de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE).
- Monsieur Oudou Yaou, membre de la Confédération Nigérienne du Travail, est nommé deuxième vice-président du conseil d’administration de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE).
- Caisse Nationale de Sécurité Sociale
- Monsieur Idrissa Djibrilla, représentant des travailleurs, est nommé président du conseil d’administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
- Monsieur Iro Souley, docteur en soins infirmiers, Mle 68501/Y, directeur général de la protection sociale au Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, est nommé premier vice-président du conseil d’administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
- Monsieur Ibba Ahmed Ibrahim, représentant des employeurs, est nommé deuxième vice-président du conseil d’administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
- Agence Nigérienne de la Mutualité Sociale
- Madame Yaganami Fanta Kazelma Kiari, inspectrice principale du travail, Mle 79431/A, est nommée présidente du conseil d’administration de l’Agence Nigérienne de la Mutualité Sociale (ANMS).
AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
- Monsieur Sabiou Iro, inspecteur de la jeunesse et sports, Mle 70140/K, est révoqué de ses fonctions de directeur général de l’Agence Nationale d’Exploitation des Infrastructures Sportives du Niger (ANEIS).
AU TITRE DU MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS PROFESSIONNELS ET TECHNIQUES
- Monsieur Abdou Alassane, maître cordonnier bottier, est nommé président du conseil d’administration du centre des métiers du cuir et d’art du Niger (CMCAN).
VII. COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu plusieurs communications
Une communication du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses relative au compte rendu de sa mission à Banibangou suite à l’attaque terroriste perpétrée dans cette localité.
Une communication du Ministre de la Santé Publique relative à la situation de la pandémie de la Covid-19.
A LA DATE DU 18 MARS 2021, LA SITUATION SE PRESENTE COMME SUIT:
La tendance actuelle est à la baisse avec un taux d’incidence hebdomadaire qui est passé de 1,81/100.000 habitants la semaine du 08 janvier 2021 à 0,14/100.000 habitants la semaine du 14 mars 2021.
- SITUATION DANS LA SOUS-REGION OUEST AFRICAINE (à la date du 18/03/2021)
- cumul des cas COVID-19 notifiés : 410.632 ;
- cumul des décès enregistrés : 5.418 (soit 1,32%) ;
- total cas guéris : 372.193 (90,6%) ;
- total cas actifs : 33.021 (8%).
- STRATEGIES DE LA RIPOSTE (au 18/03/2021)
- total cas confinés : 24.011 ;
- total cas sortis du confinement : 23.903 ;
- total cas en cours d’auto confinement : 108.
- STRATEGIE DE PRISE EN CHARGE
Au total 85.444 tests ont été réalisés au 18/03/2021 à l’issue desquels : 4.906 cas sont confirmés ; 4.529 sont sortis guéris ; 185 décès sont enregistrés ; 192 patients actifs parmi lesquels 39 sont en hospitalisation dont (01) en réanimation.
D.GESTION DES MIGRANTS/ REFOULES AU NIVEAU DE LA REGION D’AGADEZ
- arrivée de 2.539 migrants et refoulés dans la région ces 10 derniers jours avec 32 cas de Covid-19 confirmés ;
-soins fournis à tous les cas présentant des plaintes diverses ;
-prise en charge des migrants par l’OIM ;
-difficultés rencontrées dans la gestion des refoulés nigériens:
- prise en charge alimentaire des cas positifs ;
- maintien de l’ordre dans le groupe (refus de traitement Covid pour les cas positifs, dispersion à destination souvent inconnue, fausse identité).
Les actions entreprises sont, entre autres, le renforcement des capacités de dépistages au moyen d’une machine GZenExpert et des tests de dépistage rapides.
- DEFIS
- le déploiement rapide de la vaccination ;
-le relâchement des mesures de prévention de la COVID-19;
-l’application effective des mesures prévues par le décret déterminant les infractions relatives à la lutte contre la propagation du coronavirus et les sanctions applicables.
Une communication de la Ministre du Plan sur la mobilisation des ressources extérieures:
Le Gouvernement adresse ses remerciements à l’ensemble des partenaires qui ont marqué leur engagement auprès du Niger dans la mobilisation des ressources extérieures. Un point de presse sera fait par la Ministre du Plan à cet effet.
Une communication du Ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement relative au guide d’exécution du lotissement à usage des maires et des Présidents de Délégations spéciales.
Cette communication est présentée à l’effet de soumettre à l’avis de l’ensemble du Gouvernement le projet de guide d’exécution d’un lotissement.
Elle concerne un projet de guide d’exécution d’un lotissement et un projet d’arrêté définissant les procédures d’autorisation et d’exécution des opérations de lotissement.
Ces documents sont proposés en vue d’encadrer ou de maitriser le développement urbain.
Dorénavant les lotissements ne peuvent s’opérer que sur la base des besoins relevés en termes d’équipement socio-collectifs de parcelles d’habitation ainsi que d’autres infrastructures nécessaires pour des meilleures conditions de vie des populations. Ces documents sont proposés pour :
- Eviter à l’avenir des conflits entre les propriétaires de terrains en les sécurisant à travers des dispositions leur permettant d’accéder aisément au titre foncier de leur propriété ;
- Maitriser l’extension anarchique des centres urbains et des villages à travers des lotissements opérés sans aucune expression préalable des besoins ;
- Prévoir à l’avenir une approbation des lotissements à travers trois (3) arrêtés :
- Le premier arrêté est pris pour approuver le dossier et autoriser le lotissement ;
- Le deuxième arrêté est pris après bornage des lots et délivrance d’un certificat de conformité pour approuver et rendre exécutoire le plan de recollement. Cet arrêté donne lieu à l’obtention des numéros cadastraux et à la création du titre mère et des titres fonciers individuels ;
- Le troisième arrêté est pris pour énumérer la liste des lots versés aux domaines publics et privés de l’Etat afin de les sécuriser contre tout morcellement ou appropriation abusifs.
Une communication du Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres ouvert pour l’acquisition de 6400 tonnes de céréales pour le compte de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN) pour la reconstitution de la réserve alimentaire stratégique.
Le marché, d’un montant de deux milliards deux cent seize millions quatre cent mille (2 216 400 000) francs CFA hors taxes, a pour attributaire les Etablissements TERA SAIHIBOU et BABA AHMED, avec un délai d’exécution de vingt-cinq (25) jours.
Deux communications du Ministre de l’Equipement :
- la première communication est relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres restreint pour les travaux de construction ou de réhabilitation de 111 km de routes rurales dans la région de Tillabéri :
- tronçon Kakassi-Mehana et bretelle CSI Mehana, long de 87 km ;
- tronçon Doungouro –Marizé et bretelle CSI Fambita, long de 24 km.
Le marché, d’un montant de neuf milliards cent quatre-vingt-dix-sept millions neuf cent cinquante-trois mille neuf cent trente (9 197 953 930) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire l’entreprise SOBATHY, avec un délai d’exécution de douze (12) mois.
- la deuxième communication est relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres restreint pour les travaux de construction de 40 km de routes rurales dans la région de Tahoua :
- tronçon Assarou-Dan Ala, long de 27 km ;
- tronçon Koloma-Toro, long de 13 km.
Le marché, d’un montant de quatre milliards cinq cent cinquante-huit millions sept cent cinquante-trois mille trois cent quatre-vingt-cinq (4 558 753 385) francs CFA toutes taxes comprises, a pour attributaire l’entreprise ENISAB, avec un délai d’exécution de huit (08) mois.
Ces trois (03) dernières communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que :«Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors Taxe sur la Valeur Ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance./.
22 mars 2021
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Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Barkai Issouf a procédé, hier matin, à la Direction Générale de l’Agriculture, au lancement de la Cellule Géomatique et de Digitalisation dudit ministère. Cette cellule, équipée en matériel informatique et plateformes de technologies de pointe a été mise en place dans le cadre d’un accord tripartite de coopération sud-sud entre le Royaume du Maroc, l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Etat du Niger. Et, cela afin de faciliter la collecte et l’analyse des données ainsi que leur traitement et la sortie des rapports. Ont pris part à cette cérémonie, la représentante du Ministère de l’Agriculture du Maroc, coordinatrice du projet, Mme Elmansouri Loubna, le Directeur Général du Centre Régional Africain des Sciences et Technologies de l’Espace en Langue Affilié à l’ONU, M. Anas Emran et le Représentant de la FAO au Niger, M. Attaher Maiga.
Procédant au lancement de la cellule, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a, de prime abord, souligné l’importance de la transformation digitale du secteur agricole. Cela constitue, selon M. Barkai Issouf, un maillon clé prometteur d’une gouvernance intelligente visant une augmentation durable de la productivité agricole. Il a par la suite expliqué que dans le cadre du fonds fiduciaire signé entre le Maroc et la FAO en 2014 (et en référence à la conférence internationale organisée à Marrakech au Maroc en Décembre 2014 sur la coopération sud-sud en agriculture), le Niger a sollicité un financement d’un accord tripartite visant le renforcement des capacités des cadres de son département ministériel en géomatique appliquée à l’Agriculture.
L’objectif de ce projet, a souligné le ministre Barkaï, est de bénéficier de l’expérience marocaine en matière de nouvelles technologies de digitalisation dans la gestion des ressources agricoles. Et, il cadre parfaitement avec le plan Numérique 2.0 récemment adopté par le Gouvernement du Niger, a-t-il précisé. De ce fait a ajouté M. Barkai Issouf, la création de cette cellule est une excellente initiative pour le ministère. Car, elle intervient à un moment où le Ministère s’est lancé dans un processus pour moderniser ses outils de collecte, de traitement et d’analyse des données statistiques et l’information des opérations de recensement général de l’Agriculture et du Cheptel.
Avec cette réalisation, a-t-il soutenu, des retombées positives sont d’ores et déjà palpables à travers la compétence et l’autonomie des cadres. Ainsi, le ministre a invité les six ingénieurs affectés à la cellule, à faire de cette dernière une école au Niger et à l’extérieur.
La Représentante du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage du Maroc, Mme Elmansouri Loubna a pour sa part rappelé que le Maroc a mis à la disposition des pays africains à travers le bureau de la représentation de la FAO au Maroc, un fonds fudiciaire d’environ 1.2 million de dollars US pour la période 2014-2020 en faveur d’un appui au développement de l’agriculture en Afrique. C’est ainsi qu’un accord de projet tripartite Maroc/FAO/Niger a été signé par les trois parties en novembre 2019 pour une durée de 14 mois. Le projet a-t-elle affirmé, a mis l’accent sur le renforcement des capacités des six ingénieurs de la cellule à travers un plan de formation intensif de 3 mois sur le traitement des images satellitaires, l’acquisition et les traitements des images prises par drones, sur les dispositifs d’enquêtes agricoles digitales, sur la digitalisation des statistiques agricoles et sur l’estimation des rendements. A ce niveau, Mme Elmansouri Loubna a annoncé l’extension financière et technique du projet par le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage du Maroc jusqu’à la fin de l’année pour ainsi permettre d’accompagner la cellule de géomatique et de digitalisation à exécuter un premier travail concret sur la digitalisation des enquêtes agricoles prévues au cours de la campagne agricole qui va commencer. Ces enquêtes digitales seront exploitées lors du recensement agricole à venir prévu par le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage.
Pour M. Attaher Maiga, représentant de la FAO au Niger, la création de cette cellule confirme l’enjeu important de la transformation digitale dans un contexte d’accroissement imprévisible de la variabilité météorologique. «Les technologies de pointe demeurent une opportunité pour l’agriculture d’aspirer à un nouveau palier de développement durable et inclusif», a-t-il précisé. Aussi, M. Attaher Maiga a notifié que concrètement cette cellule transversale de géo-technologie vise à former des profils experts en matière de traitement des images de télédétection satellitaire et drones.
En fin, M. Anas Emran, Directeur Général du CRASTE-LF a indiqué que le protocole d’accord signé entre le CRASTE-LF et la FAO en avril 2020 avait pour objectif de former, de développer et de renforcer les compétences du staff de la cellule et d’autres acteurs agricoles du pays en technologies spatiales et outils de digitalisation. A cet effet, a-t-il expliqué, un plan de formation de 81 jours a été exécuté au profit de 11 cadres du ministère des 2 directions de la statistique et de l’informatique et des départements externes. De ce fait, a-t-il affirmé, avec les réalisations en matière de formation, le staff de la cellule est doté d’une autonomie d’utilisation et d’exploitation des images satellitaires et drone et des outils d’enquête agricole digitale.
Il faut noter qu’après le lancement officiel de la cellule géomatique et de digitalisation, les six agents en charge de la cellule ayant suivi une formation de 60 jours en digitalisation ont reçu leur attestation.
Rahila Tagou
25 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Au sol, des chèvres croquent des graines d'acacia, un arbuste aux redoutables épines: jadis paysage lunaire, le plateau de Simiri, ville située à une centaine de km au nord de Niamey, capitale du Niger, s'est transformé en un petit paradis pour la faune et la flore.
"Bienvenue sur le site de la Grande muraille verte de Simiri, une petite forêt de plus de 25 hectares qui a poussé sur un terrain caillouteux", se félicite en accueillant l'AFP le capitaine Mouhamadou Souley, chef des Services de la lutte contre la désertification.
Des termites s'enfoncent dans des galeries, on peut voir des empreintes d'écureuils et de perdrix, ainsi que des mantes religieuses accrochées aux arbres où des nuées de sauterelles dévorent les feuillages.
La reforestation de l'hostile plateau de Simiri a débuté en 2013.
Armés de pioches et de bêches, des villageois ont construit des digues en terre qui retiennent plus longtemps les eaux de pluie autour des jeunes arbres pour assurer leur croissance, même en cas de sécheresse.
"Par là, nous avons déjà lancé des travaux d'extension de 65 autres hectares", montre du doigt le capitaine Souley.
- 8.000 km de verdure -
Pharaonique projet de l’Union africaine, la Grande muraille verte (GMV) vise à restaurer d'ici 2030 cent millions d’hectares de terres arides en Afrique, sur une bande de 8.000 km de long allant du Sénégal à Djibouti, en passant par la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Soudan, l’Erythrée et l’Éthiopie.
La partie nigérienne de la GMV est essentiellement formée d'acacia Sénégal (gommier blanc) et de Bauhinia rufescens, deux espèces très résistantes à la sécheresse pouvant culminer à douze mètres.
"Leurs feuilles et graines sont riches en protéines pour le bétail", se réjouit Garba Moussa, paysan de Bani-Maté, un hameau proche du site. "Cuites ou séchées, nous les consommons aussi comme aliments de survie pendant les graves disettes", ajoute-t-il.
"Cet endroit était un paysage stérile, voilà qu'une petite forêt renaît par miracle !", exulte Moussa Adamou, le maire de Simiri, qui note "le retour du gibier". Désormais, même "les girafes" quittent leur lointain habitat de Kouré, au sud de Niamey, pour venir savourer les tendres feuilles d'acacia, affirme-t-il.
D'ici la date butoir de 2030, le Niger, Etat aux trois-quarts désertique, ambitionne de "reverdir" 3,6 millions d'hectares de terres sur 37,5% de son immense territoire, selon le colonel Maïsharu Abdou, directeur général de l'agence de la GMV au Niger.
- "Une course de fond" -
Pour réaliser ce rêve, ce pays, un des plus pauvres au monde, a besoin de plus de 454,645 milliards FCFA (plus de 693 millions d'euros), selon lui.
L'Union européenne, l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la Banque mondiale et des bailleurs de fonds bilatéraux, ont déjà mis à la main à la poche.
En plus de stopper le désert, le projet est aussi axé sur l’accès à l'eau, à l’énergie solaire, ainsi que sur des volets socio-économiques: maraîchage, pisciculture, élevage bovin, fermes avicoles, l’enjeu étant de fournir des emplois à une population minée par la pauvreté.
"C'est une course de fond", estime le colonel Abdou et des ONG locales se sont lancé dans la bataille.
"Nous allons reboiser 100 hectares dans six communes, nous avons nos pépinières et nous avons creusé des forages d'eau", explique Issa Garba, de l'organisation Jeunes volontaires pour l'Environnement (JVE).
Cependant, les attaques jihadistes qui endeuillent plusieurs pays de la GMV risquent de compromettre la concrétisation de ce chantier gigantesque.
"L'insécurité a porté un coup dur à sa réalisation (...) Tous les pays sont tournés vers la lutte contre l'insécurité", s'alarme Issa Garba.
"Il y a des zones où les paysans ont peur de s'aventurer pour mener des actions de reboisement ou d'entretien des arbres", note de son côté Sani Yaou, un expert nigérien.
Après une décennie de travaux, "on a fait une première évaluation en 2020 et ce qui a été réalisé (...) c'est 8% à 12%" de l'ensemble, révèle le colonel Abdou.
Au Niger, les zones forestières du sud ont déjà perdu un tiers de leur surface, pour ne plus représenter que 1 à 2% du pays, d’après le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
Les surfaces arables sont donc autant de trésors pour ce pays dont 80% de la population vit d’une agriculture de subsistance.
De 23 millions d'habitants en 2019, la population nigérienne doit passer à 30 millions en 2030 et 70 millions en 2050, selon la Banque mondiale. D'ou l'importance vitale de la réussite rapide de la GMV.
31 décembre 2021
Source : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/au-niger
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La petite localité de Bouznika sise à une trentaine de kilomètres de Rabat (Maroc) a abrité 3 événements écologistes majeurs du 15 au 19 novembre 2018. Evénements ayant regroupé plus de 400 délégués venus de toutes les régions du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, du Mozambique, de l’Ouganda, du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de la France et de la Hollande.
D’abord au niveau régional, le premier événement fut marqué par la formation des femmes et des jeunes Verts issus de la fédération des partis Verts d’Afrique du Nord, dans le cadre du renforcement de leurs capacités. Une formation axée sur les processus électoraux dans les pays de la région. « Elaboration d’une campagne électorale » était le thème central autour duquel le formateur, monsieur Zine-Eddine MJATI l’un des responsables d’Europe Ecologie les Verts s’était appesanti. Après avoir défini « une campagne électorale » en faisant appel à l’expérience personnelle des uns et des autres, Monsieur MJATI et les participants ont longuement échangé sur les différents points de sa communication allant des objectifs à atteindre au bilan de la campagne, un exercice édifiant pour les femmes et les jeunes verts présents avec un capital d’expérience en la matière. Fer de lance des partis Verts, les femmes et les jeunes présents à cette session de formation sont sortis bien outillés pour faire face aux prochaines échéances électorales dans leurs pays respectifs.
Ensuite au niveau national, le premier congrès du parti de la Gauche Verte Marocaine a constitué le second événement d’importance qui a regroupé environ 350 délégués venus de toutes les régions du Maroc. Ce congrès placé sous le signe de la Réconciliation territoriale et équité sociale pour une paix durable au Maroc a été une grande réussite au regard des objectifs atteints.
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La ministre de l’environnement et de la lutte contre la désertification Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa , a procédé à Aderbissanat au lancement de la campagne nationale 2021-2022 de lutte contre les feux de brousse. A cette occasion, la ministre a indiqué que les feux de brousse constituent un fléau pour l’environnement socioéconomique et écologique car une fois déclenchés, ils ravagent tout sur leur passage entraînant une perte de la diversité, biologique les dégâts sur les infrastructures et parfois des pertes en vies humaines et animales.
Ces feux de brousse ont pour la plupart, des origines anthropologues c’est à dire provoqués par l’homme de façon volontaire ou involontaire et très rarement les causes sont naturelles.
Du fait de son action et effet destructeur sur le sol ,la végétation la faune et les infrastructures socioéconomiques les feux de brousse constituent un facteur majeur de la dégradation de l’environnement et une contrainte environnementale de premier ordre dans notre pays .Aussi la récurrence de ce phénomène dévastateur devient malheureusement de plus en plus préoccupante dans notre pays, a dit Mme Garama.
En effet de 2015 à 2020, 597 cas de feux de brousse ont été enregistrés sur l’ensemble du territoire national, consumant ainsi 346.527 Ha de pâturage occasionnant de ce fait ,un manque à gagner dans le bilan fourrager qu’il a fallu à chaque fois compenser par l’achat d’aliment bétail.
La ministre a saisi ce moment solennel pour lancer un appel aux autorités administratives locales et coutumières ,aux techniciens de terrain et aux populations de redoubler de vigilance pour prévenir les risques de feux de brousse particulièrement en cette année ou l’abondance des précipitations enregistrées dans certaines localités de notre pays a généré une fore densité de tapis herbacé.
Elle a ainsi exhorté les populations à redoubler d’effort et de vigilance pour que dès à présent des mesures habituellement prises soient diligentées pour prévenir et lutter contre les feux de brousse. Selon Mme Garama Ces mesures se traduiront par la sensibilisation -information, la mise à disposition des ressources, la mobilisation sociale, la mise en place des comités de veille et d’intervention rapide, la formation et l’équipement des acteurs.
La ministre a demandé aux autorités administratives et traditionnelles, les services techniques et partenaires au développement de prendre le relai de l’information et de la sensibilisation sur la prévention contre les feux de brousse dans leurs entités respectives.
De même les media particulièrement les radios communautaires ont été invité à concevoir et à diffuser des émissions portant sur les mesures à prendre pour prévenir et lutter contre les feux de brousse.
Les populations, pasteurs, transhumants, agropasteurs et éleveurs sont invités à bannir les pratiques à risque qui sont dans la plupart des cas à l’origine des feux de brousse et dont les conséquences sont néfastes pour la nature et pour les communauté auxquelles ils appartiennent. La ministre a rappelé qu’au terme de l’alinéa 2 de l’article 35 de la constitution ,chacun est tenu de contribuer à la sauvegarde et à l’amélioration de l’environnement dans lequel il vit. La nature qui nous offre toutes les solutions pour notre environnement socioéconomique a besoin d’être préservée pour les besoins les générations futures.
Abdoulaye Harouna ANP/ONEP/Agadez
25 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le projet «Résilience Accrue au Sahel», (RISE II) de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) appuie les populations chroniquement vulnérables. L’activité Terres Eau Vie qui porte sur la sécurité de l’eau et la résilience poursuit aussi comme objectif, l’amélioration des systèmes de gestion, des risques sociaux et écologiques. Mis en œuvre par Winrock international et son partenaire Tetra Tech, ce projet qui s’étale sur la période allant de 2019 à 2024 intervient dans 15 communes de la région de Zinder.
C’est pour s’enquérir des réalisations faites par Terres Eau Vie que Sahel Collaboration et Communication (SCC) a initié une caravane de presse dans cette région afin de mieux apprécier la portée de ce financement du peuple américain à travers l’USAID. La caravane a visité à Guidimouni, le groupement Hamdallah composé de 36 femmes. Winrock International a assuré la formation de 15 femmes de ce groupement dans la fabrication de savon liquide et solide qui à leur tour, ont formé les autres membres du groupe.
Avec les conseils du projet, ces femmes sont aujourd’hui bien structurées et mieux organisées. Cette activité a permis à ces femmes de générer beaucoup de revenus, améliorant substantiellement leur situation économique. «Les revenus de cette activité nous permettent de satisfaire certains de nos besoins», a confié Mme Hadiza Ali, secrétaire générale du groupement Hamdallah. Selon Nana Zeinabou, membre du groupement, leurs activités se limitaient, au début, à la tontine. «C’est avec l’arrivée de Winrock International qu’est intervenue cette activité génératrice de revenu qui fait aujourd’hui notre fierté. Le projet nous a appuyé en formation et en matériels et produits pour la fabrication du savon», a-t-elle ajouté.
Sur le plan foncier, la caravane de journalistes a visité une aire de pâturage de 1560 hectares réhabilitée par Winrock dans la commune de Gouchi (Département de Doungass). Cette aire de pâturage est sérieusement menacée par le morcellement et sa transformation en champs agricoles. «Selon un technicien, plus des 2/3 ont été perdus et un litige est né entre éleveurs et agriculteurs. Suite à une conciliation, le conseil communal a sollicité l’appui de Winrock qui a permis de ramener cette aire à son étendue initiale», a-t-il expliqué.
Pour le président du comité, M. Waziri Abdou Gago, les agriculteurs et les éleveurs se sont entendus pour cette délimitation. «Le projet Winrock est en train de donner une formation à nos gens sur la gestion de cette aire. Mieux la confection des bornes est en cours. Cette intervention a permis d’aplanir le conflit entre éleveurs et agriculteurs», s’est–il réjoui. Pour Hardo Ibrahim, éleveur, cette séparation de l’aire de pâturage des champs est une chose qui renforcera la quiétude sociale. «Avec cette délimitation il n’y aura pas de conflit entre agriculteurs et éleveurs surtout avec l’implication de nos autorité et l’appui du projet Winrock. Cela nous réconforte», a-t-il conclu.
Aussi, Winrock International a, à son compte, d’autres réalisations telles que l’étude sur les eaux souterraines, la désinfection des points d’eau ( puits cimentés et forages équipés de PMH, la redynamisation et l’équipement des COFOCOM en tenant compte de la loi sur le quota et la nouvelle politique foncière, l’appui à l’élaboration et la mise en œuvre des conventions locales, entre autres.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
29 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement vient d’annuler plusieurs numéros d’îlots de lotissements dans la Ceinture Verte de Niamey. Une décision qui vise à sauver « la forêt » de Niamey menacée depuis des années de disparition.
Á travers un arrêté en date du 1er novembre 2018 du ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement, Waziri Maman, 15 numéros d’îlots de lotissements servant à la construction des cités à plusieurs promoteurs privés dans la Ceinture Verte de Niamey ont été annulés. L’article 2 de l’arrêté du ministre largement partagé sur les réseaux sociaux indique que l’annulation énoncée à l’article 1er ne concerne pas l’opération dite « salaires contre parcelles » ni certains aménagements exécutés par la Ville de Niamey (Cité des députés, Dan Zama Koira, Extension Koira tégui). quant à l’article 3, il stipule que les actes de cession produits par arrêté du Président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey en vertu des lotissements mentionnés à l’article 1er de l’arrêté ministériel sont annulés. Á l’article 4, il est précisé que les titres fonciers établis en vertu des lotissements mentionnés à l’article 1er feront l’objet d’une procédure d’annulation conformément aux textes en vigueur. quant à l’article 5, il précise que la portion de la Ceinture Verte de Niamey retenue pour recevoir des habitations dans le cadre du Plan d’actions pour la gestion de ladite Ceinture Verte sera remodelée conformément à la réglementation en vigueur et dans le respect des normes techniques en matière d’aménagement urbain. De nouveaux numéros d’îlots seront attribués en conséquence.
Restaurer la Ceinture Verte dans sa vocation première
Pour rappel, face à la dégradation avancée de la Ceinture Verte de Niamey, le Gouvernement a pris, lors du conseil des ministres du vendredi 12 janvier 2018, des mesures en vue de la restaurer dans sa vocation première. Créée dans les années 60, la Ceinture Verte de Niamey a pour vocation première de promouvoir le reboisement urbain et vise à protéger la ville de Niamey des intempéries liées aux changements climatiques. Il s’est agi à travers sa création, de créer une bande verte périurbaine large d’1 km et longue d’environ 25 km. Pour ce faire, 20 hectares environ de verdures ont été créés. Ce qui a permis la création d’un microclimat et la création d’un « mur vert », pour protéger la capitale des vents de sable. Plusieurs investissements ont été consentis. Ainsi, entre 1965 et 1994, environ 40 milliards FCFA ont été investis par les autorités nigériennes et leurs partenaires techniques et financiers, notamment le Programme des Nationales pour le développement (PNUD), la Banque mondiale et l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Ces investissements ont permis la constitution d’un espace boisé de 2331,35 hectares à qui plusieurs objectifs ont été assignés, notamment la protection de la ville de Niamey contre les intempéries, la création d’un cadre adéquat pour la recherche scientifique, l’amélioration du cadre de vie des populations et la création d’un cadre naturel d’agrément, de détente et de loisirs pour la jeunesse.
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La ceinture verte de Niamey est une initiative de l'Etat du Niger. Le projet de construction de cette ceinture verte a été entrepris par les autorités d'alors pour non seulement préserver l'environnement, mais aussi prémunir la ville de
Niamey de différentes intempéries liées au changement climatique. Cet espace vert qui était il y a quelques décennies beau à contempler, n'existe aujourd'hui que de nom. L'action humaine a malheureusement dévasté en si peu de temps cet environnement agréable à voir. En effet, la menace qui pèse sur cette ceinture verte de Niamey est perceptible.
Au départ, cette bande verte péri-urbaine avait une longueur d'environ 25 Km et une largeur d'un 1 Km. Mais aujourd'hui, bien que nous ne connaissions pas sa superficie actuelle, force est de constater qu'elle est réduite incontestablement en raison des lotissements et morcellements répétés dans son emprise.
Dès le lendemain de l'indépendance, les autorités du Niger avaient entrepris de promouvoir les boisements urbains afin de protéger la capitale contre les intempéries, par la création d'une bande verte péri urbaine large de 1 km et longue d'environ 25 km. Pour le Colonel Boureima Idrissa, responsable de la gestion de la ceinture verte de Niamey, l'idée de création de cette bande donna naissance à l'ambitieux projet de constitution de la Ceinture Verte de Niamey (CVN), dont les premières plantations ont démarré en 1965. Cet effort se poursuivra jusqu'en 1995, grâce aux efforts d'investissement de l'Etat et de ses partenaires techniques et financiers, en l'occurrence l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID) ; le Programme des Nations Unies pour le Développement à travers le Bureau des Nations Unies pour la zone soudano-sahélienne (PNUD/UNSO) ; la Banque Mondiale à travers l'Agence Internationale pour le Développement (IDA).
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Dans le cadre des festivités de la journée internationale des droits des femmes, les membres du réseau WEDO de la Société d’Exploitation des Eaux du Niger (SEEN), ont organisé une réception, lundi après midi à Niamey. A cette occasion, la SEEN a signé une convention de partenariat avec le Lycée d’Excellence de Niamey. Il s’agit pour la SEEN, à travers cette convention, d’encourager les jeunes filles de cette école à s’intéresser aux activités dites ‘’métiers reservés aux hommes’’ d’une part et d’autre part, de faire connaitre la SEEN aux filles du Niger.
Peu après la signature de la convention, le directeur général de la Société d’Exploitation des Eaux du Niger, M. Denis Reboul a remercié le réseau WEDO d’avoir initié cette rencontre. Le directeur général de la SEEN a ensuite rappelé les raisons qui conduit Veolia à s’engager au coté de WEDO. «Merci à toutes les femmes et à WEDO d’avoir organisé cet événement pour qu’on puisse échanger, célébrer et signer des accords, qui seront, j’en suis sûr, profitables à tous. J’encourage chacun à la SEEN, à être exigeant», a dit M. Denis Reboul avant d’inviter les responsables de ladite société à s’engager à donner plus d’opportunités aux femmes nigériennes à rejoindre la SEEN, afin de travailler au sein de cette société.
Pour sa part, le proviseur du Lycée d’Excellence a salué cette initiative qui va permettre à son école de mieux préparer l’insertion professionnelle des ‘’élèves scientifiques’’. Cependant, le proviseur du Lycée d’Excellence a plaidé pour que le nombre de filles soit augmenté au niveau de son établissement. «Nous avons constaté que les filles sont plus excellentes que les garçons», a-t-il dit.
Mme Boubacar Ramatoulaye, directrice clientèle à la SEEN et représentante du réseau WEDO de Veolia, a expliqué les raisons de la signature de la convention avec le Lycée d’Excellence en cette occasion. «Le Lycée d’Excellence est une école qui dispose des élèves qui ont un niveau très élevé et la Société d’Exploitations des Eaux du Niger, est aussi une société qui prône l’excellence.
C’est pourquoi, nous avons jugé utile d’aller vers cette école», a expliqué Mme Boubacar Ramatoulaye.
Pour rappel, le réseau WEDO est un cadre qui a pour vocation de favoriser la promotion de la mixité auprès du public masculin, à travers trois objectifs principaux à savoir, l’égalité des genres dans le cadre professionnel, leur équilibre dans les métiers et sur les sites opérationnels et leur équilibre au sein du management.
Dans un esprit de convivialité et autour des tables garnies, en honneur des femmes, les organisateurs de la rencontre, ont projeté une série de vidéos rappelant les actions menées par le réseau WEDO au Niger durant les années antérieures.
Abdoul-Aziz Ibrahim
10 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, en partenariat avec ECOBANK- Niger a organisé le 5 juin dernier, à la ceinture verte de Niamey, une séance de plantation d’arbres dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement. Le lancement de ces activités a été présidé par le Ministre Almoustapha Garba, en présence de son homologue en charge de la Renaissance Culturelle, M Assoumana Mallam Issa, du Directeur général de ECOBANK-Niger, du Gouverneur de la région de Niamey et plusieurs responsables de la protection de l’environnement.
Instituée depuis 1972 et lancée en 1974, la Journée Mondiale de l’Environnement représente une plateforme de sensibilisation du public autour des défis environnementaux. Ainsi cette année, le thème retenu est « la lutte contre la pollution plastique ». Selon le ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, le lancement de cette opération aura dans un avenir proche et à long terme, le mérite de conditionner un cadre de vie sain. A cette occasion, avec le concours salutaire de l’Ecobank-Niger une action de reboisement consistant à planter 450 arbres dans la zone de la ceinture verte de Niamey, a été initiée. Pour rappel, les premières plantations d’arbres dans cette zone ont été entreprises dans le milieu des années 60 par les autorités publiques avec pour objectif de protéger Niamey des risques liées aux intempéries et d’améliorer le cadre de vie des populations.
La protection de l’environnement est certes garantie par l’Etat, comme prévu dans la constitution mais, sa responsabilité est à l’image de son profit, autrement «elle est une affaire de tous ». C’est pour cette raison que le Groupe Ecobank s’est dit fier de soutenir la Journée Mondiale de l’Environnement en plantant des arbres ici à Niamey et aussi dans 32 autres pays en Afrique. La participation d’Ecobank Niger à cette journée au côté du Gouvernement du Niger, du Programme des Nations Unies pour l’Environnement et du Programme des Nations Unies pour le Développement est la traduction de son adhésion à plusieurs conventions internationales pour la gouvernance environnementale et sociale. C’est en plus, l’illustration d’un ancrage local et d’une contribution à l’amélioration du cadre de vie des communautés au sein desquelles le groupe opère.
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Poursuivant les activités entrant dans le cadre de la commémoration de son 75ème anniversaire, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a organisé le samedi 25 mars 2023, au Centre national de la santé de la reproduction à Niamey, une cérémonie de plantation d’arbres et plantes médicinales. C’est le ministre de l’Elevage, Porte-Parole du Gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri représentant son homologue de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification qui a présidé cette cérémonie de plantation d’arbres en présence des députés nationaux, du ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes, du représentant de la Fondation Noor et de plusieurs invités.
Au cours de la cérémonie, le ministre de l’Elevage a rappelé que la santé environnementale comprend les aspects de la santé humaine, y compris la qualité de la vie, qui sont déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement. «Les arbres sont d’une grande richesse pour la santé humaine et le bien-être. En plus, d’agrémenter le paysage urbain, ils améliorent la qualité de l’air et rendent les milieux de vie plus sains. En filtrant l’air, les arbres réduisent la concentration des polluant, poussière et autres particules dans l’air, ce qui améliore notre santé», a expliqué le ministre de l’Environnement par intérim.
Par ailleurs, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri s’est réjoui de cette initiative de plantation d’arbres et d’espèces à vertu médicinale dans un établissement de santé. «En plus du renforcement du potentiel en biodiversité, le boisement qui en résultera, viendra offrir un meilleur cadre de vie de travail pour tous les usagés des établissements bénéficiaires tout en fournissant divers autres biens et services aux populations», a-t-il ajouté. Aussi, Le ministre Tidjan a salué l’engagement de l’OMS à accompagner le gouvernement dans ses efforts d’amélioration des conditions de vie de la population nigérienne en général et celle de la communauté urbaine de Niamey plus particulièrement.
Auparavant, la représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé au Niger, Dr Anya Blanche a indiqué que cette cérémonie de plantation d’arbres et plantes médicinales vise à sensibiliser et informer davantage la population nigérienne en général et celle de la région de Niamey en particulier, sur l’interrelation entre la santé et l’environnement. «Elle montre ainsi que la santé n’est pas du seul ressort du secteur exclusif de la santé, mais inclut aussi les autres domaines non sanitaires en charge des déterminants de la santé comme l’environnement, l’Education, l’agriculture, l’élevage, les finances, l’hydraulique et l’assainissement, l’économie etc.», a-t-elle expliqué. La représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé a aussi précisé que le choix du Centre national de la santé de la Reproduction comme site de cette plantation n’est pas fortuit, car ce centre accueille une grande partie de la population de Niamey. «Renforcer la plantation d’arbres, en particulier les espèces à vertus médicinales et d’autres en voie de disparition, sera très utile non seulement pour la santé de la population de Niamey, mais aussi montre la contribution de l’OMS à la reconstitution et la préservation de l’environnement» a conclu Dr Anya Blanche.
Yacine Hassane(onep)
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Le Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable, M. Almoustapha Garba a présidé, le 1er décembre dernier dans l’enceinte de l’espace « Bosquet des Nations » sis à Banifondou, Niamey, la cérémonie du lancement du concept «Pacte Eco Citoyen Niger ». Cette activité est organisée par l’Organisation pour un Environnement et le Développement Durable (OEDD) présidée par l’ancien ministre de l’Intérieur M. Idi Ango Omar. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités et des élèves de plusieurs établissements scolaires de Niamey engagés dans la lutte contre la pollution et la dégradation de l’environnement.
Le Concept « Pacte Eco Citoyen Niger » est un processus et ou une campagne de mobilisation, de conscientisation et de sensibilisation de la population sur le changement climatique, sur ses conséquences et pour inviter cette population à apporter sa contribution pour un changement positif de comportement en faveur de l’environnement. L’objectif de cette initiative est de contribuer à l’amélioration du bien-être des populations. C’est ce qui explique le choix du thème « pour notre bien-être et celui des générations futures adhérons ».
Ainsi, dans le discours du lancement de cette initiative, le Ministre de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable a invité toute la population, surtout la jeune génération, à adopter un comportement éco-citoyen par la pratique et la consolidation des bonnes habitudes en matière d’environnement et d’amélioration de notre cadre de vie. M. Almoustapha Garba a rappelé que toutes les conséquences liées au changement climatique sont dues à la mauvaise gestion des déchets urbains. Il a salué cette initiative de l’OEDD qui vise à promouvoir un développement social, conformément aux vœux et à la volonté des plus hautes autorités nigériennes. Il a profité de cette occasion pour réitérer la disponibilité, l’engagement et l’accompagnement de son département ministériel pour la réussite de cette opération.
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Les effets induits par la variabilité climatique font planer sur le Niger, le spectre d’une insécurité alimentaire, en même temps qu’ils renforcent au sein des communautés rurales les inégalités hommes-femmes. Une lecture sexo-spécifique du changement climatique permettrait de répertorier lesdites inégalités en vue de leur traitement définitif.
Koné Béri. 30 km de Niamey, la capitale nigérienne. Une localité de plus de 10.000 âmes, célébrée pour sa culture pastorale et ses terres agricoles arables, au rendement élevé ! Bref, en somme, une renommée de ‘‘village-grenier’’. Une renommée nourrie dans l’imaginaire collectif des communautés environnantes par les images de charrettes remplies de vivres et tirées par des ânes, ou encore des camionnettes aux coffres débordants de légumes et de céréales, en provenance des champs de Koné Béri, pour rallier Niamey et approvisionner ses marchés. Cette image dont s’enorgueillissaient les populations de Koné Béri s’est effritée en l’espace de deux décennies. A présent, elles doivent faire face à la dure réalité : les caprices du climat, qui affectent négativement leur vie et leurs sources de revenus !
«Le rendement était mauvais ces deux dernières années. Il ne couvre pas les besoins alimentaires et il nous faut nous débrouiller pour poser la marmite », témoigne Mamou Yacouba, 50 ans, cultivatrice de maïs, de moringa et de légumes à Koné Béri. «[Poser la marmite],» une expression locale qui signifie assurer la pitance quotidienne ou encore trouver de quoi faire vivre la famille.
A Koné Béri, les habitants dépendent de l’agriculture et de l’élevage pour garantir la subsistance des ménages, mais aussi comme activités génératrices de revenus ; des revenus financiers notamment. Mamou, comme les autres agricultrices et agriculteurs du village ne récolte plus comme la décennie passée. «Nos cultures sont constamment menacées par les insectes. Le manque d’eau nous empêche aussi d’avoir un bon rendement. Les inondations également nous causent beaucoup de dégâts», se lamente Mamou.
Elle et les autres producteurs se plaignent et s’indignent de la baisse du rendement, car travailler la terre est leur seule et principale activité. «C’est difficile pour nous de tirer profit de la production agricole », se désole la cinquantenaire. « Les rendements de ces 5 dernières années sont plus ou moins bons. Ça ne donne pas du tout comme voulu. L’on peut obtenir un bon rendement une année et l’année qui suit ça chute drastiquement », renchérit Yacouba Dounbaye, un vieux producteur du village de Koné Béri. Il cultive un champ de 10 hectares avec ses 10 fils pour les besoins d’un ménage qui comprend près de 37 membres.
Il ressort du Rapport Final du Programme de Définition des Cibles de NDT (2018) que l’analyse de la situation de la productivité des terres indique un déclin localisé sur toute l’étendue du territoire national. Ce déclin de productivité concerne 3,32% du territoire national soit 1.476.466 hectares.
A l’instar de plusieurs autres localités du pays, le village de Koné Béri est confronté à une dégradation des terres arables. Ce village jadis, productif et favorable au pastoralisme, a perdu de sa superbe, depuis belle lurette. La localité fait face à une dégradation poussée de ses ressources naturelles, conséquence des lourdes pressions anthropiques qui y sont exercées.
La manifestation visible la plus préoccupante est le développement de l’érosion hydrique dont les signes sont la formation des koris et ravins et le glaçage des sols par endroit. Il s’ensuit alors une perte cruciale des terres cultivables et une réduction des aires pastorales. « J’ai dû abandonner mon champ de 5 hectares parce que c’est complètement lessivé par la dégradation éolienne et hydrique », souligne M. Marou Hassane, instituteur et habitant du village de Koné Béri. Pour ce producteur instituteur, la raison est la non productivité et aussi le faible rendement. «Le rendement ne satisfait pas les besoins alimentaires. Je l’ai laissé pour aller défricher un autre moins grand», explique-t-il. Parlant des aires de pâturage, le vieux Yacouba se souvient, «Autrefois nous faisions venir les pasteurs dans les champs mais ce n’est plus le cas maintenant».
Les terres arables sont dégradées chaque année du fait des variabilités climatiques ou des interventions par l’homme. Le Niger fait alors face à une dégradation accélérée du couvert végétal, une fragilisation des écosystèmes et un appauvrissement de la biodiversité. «Les pluies ne sont plus régulières. Elles s’arrêtent au moment où nous les attendions. En plus, par le passé, nous utilisions le fumier, mais ce n’est plus possible maintenant», détaille le vieux producteur Yacouba.
Vendre les terres agricoles, partir en exode et changer d’activité
Cet état de fait oblige certains producteurs à abandonner les terres agricoles. Le faible rendement dû à l’appauvrissement des sols pousse les producteurs à migrer vers d’autres secteurs. Comme conséquence, ils vendent les champs aux promoteurs immobiliers. «Chacun veut vendre son champ. Certains vendent pour donner l’argent aux bras valides qui partent en exode vers les pays côtiers. Certains aussi vendent les champs pour démarrer un business à Niamey. D’autres vendent les champs pour acheter des véhicules de transport», nous apprend Abdoul-Hayyou Hamani, enseignant au collège de Koné Béri. Hamani explique par ailleurs que le phénomène a pris de l’ampleur jusqu’au point où des familles entières se retrouvent sans aucun lopin de terre à cultiver.
Ceux qui continuent à pratiquer l’agriculture ne le font pas parce qu’ils y croient, mais plutôt parce qu’ils ont perdu tout espoir à la terre et qu’aucune alternative immédiate ne s’offre à eux. C’est le cas de Mouhamadou Badamassi Seyni, 34 ans. Lui n’a pas encore abandonné l’agriculture comme beaucoup de bras valides de Koné Béri. Ayant à sa charge un ménage de 34 bouches à nourrir avec le rendement agricole tiré d’un lopin de terre d’une superficie d’un hectare, Badamassi ne récolte pas assez pour nourrir sa famille. Il n’a cependant aucune autre alternative qu’il peut exploiter pour nourrir sa famille s’il tourne le dos au travail de la terre. «Je cultive les laitues, le maïs et les fruits. Le sol ne donne plus comme avant. Il y a du retard dans la croissance des cultures. Il nous faut utiliser de l’engrais pour booster la production mais il est cher et se fait rare», indique Badamassi.
Alors que certains agriculteurs migrent facilement et progressivement vers de nouveaux secteurs, d’autres, comme Mamou et de nombreuses femmes du village de Koné Béri, disent n’avoir aucune autre issue, sinon que de se réfugier dans la prière et de confier leur sort à la providence divine, afin que la pluie tombe sur le village ; et qu’il tombe des cordes, de sorte à fournir aux agriculteurs d’importantes ressources en eaux, indispensables à la réussite de leurs cultures.
Le cas de Mamou et des autres femmes de Koné Béri, constituent un témoignage d’une vérité irréfutable : Au Niger, les femmes sont les premières victimes du changement climatique, à cause des rôles multiples et cumulatifs qui sont les leurs, en tant que paysannes, productrices de nourriture, mais aussi et surtout en tant qu’agents chargés de la collecte d’eau, du ramassage du bois de chauffage, de l’entretien des enfants et de toute la maisonnée.
Ainsi, la pénurie de ressources (terres, eaux) provoquée par le changement les rend moins disponibles pour les tâches domestiques. Ce qui est, par ailleurs, susceptible d’accroître les tensions et les violences au sein du cercle familial. La charge de travail supplémentaire induite par le changement climatique est donc un facteur aggravant des violences basées sur le genre et qui affectent la gent féminine. Quoique la population entière soit affectée par le changement climatique, les femmes et les filles, le sont particulièrement un peu plus ; car faisant face à une double victimisation, en tant qu’êtres humains, et en raison de leur sexe.
Au Niger, les localités comme Koné Béri qui ‘gardaient’ fièrement l’étiquette de ‘‘grenier’’ et qui, ont subi les assauts répétés des aléas climatiques crient aujourd’hui à la disette. La variabilité climatique y assèche de plus en plus les terres agricoles et entraîne à la fois un faible rendement des plants agricoles et la paupérisation des habitants. Dans ce décor assez terne, le sort des femmes n’est pas du tout enviable, du fait des inégalités hommes-femmes exacerbées par le changement climatique. Difficile donc d’envisager une quête de solutions aux catastrophes climatiques qui veulent s’affranchir d’une relecture sexo-spécifique du changement climatique.
Oumar Issoufou(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Le document du Plan National d’Adaptation (PNA) aux changements climatiques du Niger a été adopté le mardi 20 septembre 2022, à l’issue d’un atelier national organisé à l’hôtel Radisson Blu de Niamey. Il s’agit d’un document national de référence en matière de l’adaptation aux changements climatiques et un outil de mobilisation des financements climatiques pour le Niger.
L’atelier de validation du document du PNA a réuni des représentants des ministères sectoriels, des institutions techniques nationales et internationales, du secteur privé ainsi que des structures de la société civile. La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le Directeur de Cabinet Adjoint du Premier Ministre, Dr Aghali Abdoulkader, en présence du Représentant Résident Adjoint du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), M. Eloi Kouadio IV.
Pendant toute la journée, les participants ont passé en revue le draft du document élaboré par des experts nationaux et internationaux sous la coordination du Cabinet CERISES. Après l’avoir minutieusement examiné et amendé, ils ont adopté ledit document. Dans son discours d’ouverture, le Directeur de cabinet adjoint du Premier Ministre avait déjà indiqué qu’une fois validé, le PNA « sera le document national de référence en matière d’adaptation aux changements climatiques et servira aussi d’outil de mobilisation des financements climatiques pour le Niger ». Le Représentant Résident Adjoint du PNUD a abondé dans le même sens en déclarant que le document du PNA « constitue une opportunité pour le Niger de disposer d’un outil lui permettant de mobiliser davantage la finance climatique internationale nécessaire pour s’attaquer aux principaux défis de l’intégration de l’adaptation aux changements climatiques, dans la planification et la budgétisation aux différents échelons, afin de mieux lutter contre la pauvreté ». Il a ajouté que le PNUD accompagnera le Gouvernement du Niger dans la mise en oeuvre de ce PNA.
Le document du PNA du Niger a ciblé cinq (5) secteurs prioritaires pour lesquelles des options d’adaptation ont été proposées. Il s’agit des secteurs de la Santé, de l’Elevage, de la Foresterie, des Transports et des Zones humides. Sur la base des options d’adaptation proposées, le Niger va élaborer des projets dans chacun des cinq domaines qui pourront bénéficier des financements auprès des différents fonds climatiques et autres partenaires Techniques et Financiers:
Il faut rappeler que ce document est le fruit d’un long processus qui a débuté depuis 2014 avec le soutien du PNUD et la collaboration de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) et le Partenariat Mondial de l’Eau (GWP) où le Niger a conduit une évaluation préliminaire du cadre et des capacités institutionnelles en lien avec le processus du PNA. Cette évaluation a permis de faire l’inventaire des interventions pertinentes pour l’intégration du climat et identifié les prochaines étapes et les domaines stratégiques potentiels des interventions pour faire avancer le processus du PNA au Niger. En 2019, le projet PNA intitulé « Faire progresser la planification et la budgétisation de l’adaptation à moyen et long termes au Niger » a été lancé en vue de préparer et mettre en œuvre les activités entrant dans le cadre de ce processus. Financé par le Fonds Vert pour le climat (FVC), ce projet est mis en œuvre par le PNUD, en collaboration avec le Secrétariat Exécutif du Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable (CNEDD).
Le projet avait un double objectif : d’une part, renforcer les capacités des parties prenantes nationales (institutions techniques, ministères sectoriels, secteur privé, société civile, médias, collectivités territoriales, organisations féminines et des jeunes) dans la compréhension et la prise en compte des changements climatiques dans la planification et la budgétisation et, d’autre part, doter le Niger d’un document national sur la planification et la budgétisation de l’adaptation aux changements climatiques à moyen et long termes.
Plusieurs ateliers organisés et des études réalisées
Dans le cadre de l’atteinte des deux objectifs assignés au projet, plusieurs ateliers ont été organisés et des études réalisées. S’agissant des ateliers, on peut retenir ceux relatifs à l’information et de sensibilisation des différentes parties prenantes sur les risques et les opportunités liés aux changements climatiques et sur le processus PNA, la révision du système de suivi-evaluation de l’adaptation, ainsi que sur la planification et la budgétisation de l’adaptation aux changements climatiques. Ces ateliers ont concerné les personnels des institutions techniques, des ministères sectoriels, des chefs traditionnels et leaders religieux, des responsables des collectivités territoriales, des représentants du secteur privé, des organisations féminines et des jeunes, ainsi que de la société civile et des médias.
Entre autres études réalisées, on peut citer celles portant sur ʺla compilation et l’analyse des données disponibles sur le climat actuel et futur au Niger et/ou régionalʺ, ʺl’analyse du genre en lien avec le changement climatique et le développement durableʺ, ʺl’évaluation des capacités institutionnelles dans le cadre du processus de l’élaboration du PNAʺ, ʺles activités d’adaptation en cours ou réalisées entre 2006 et 2019ʺ, ʺla cartographie des systèmes de suivi-évaluation existants et l’établissement d’un système de suivi-évaluation efficace pour le PNAʺ, ʺla stratégie de mobilisation des financements du secteur privéʺ, ʺla stratégie de gestion de l’information et des connaissancesʺ, ʺla révision de la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophe (SNRRC) pour y intégrer les changements climatiques et son alignement aux cadres de référenceʺ et ʺl’analyse des besoins en développement, des risques et des vulnérabilités liés aux changements climatiques et des liens entre l’Adaptation aux Changements Climatiques et le développementʺ, l’Analyse institutionnelle et politique et la revue des dépenses publiques liées aux changements climatiques.
Par Illa Kané Chargé de communication du projet PNA
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La COP26 (the UN Climate Change Conference) s'est achevée le 12 Novembre 2021 à Glasgow avec l'adoption par près de 200 pays du Pacte de Glasgow pour le Climat.Ce Pacte est le résultat de deux longues années de travaux, les négociations de Glasgow comprises. Il s'agit d'un accord historique qui maintient à portée de main l'objectif essentiel de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. Il finalise également les éléments en suspens de l'accord de Paris de 2015.
La COP26 a été le plus grand rassemblement politique de toutes sortes jamais organisé au Royaume-Uni. Glasgow a accueilli les représentants de 194 pays, 120 chefs d’état et leaders mondiaux, et 38 000 délégués accrédités. S.E.M. le Président Mohamed Bazoum a conduit la délégation nigérienne comprenant quatre ministres et une quarantaine de techniciens. La société civile et la jeunesse nigériennes étaient également fortement représentées à Glasgow.
Pour de nombreux pays, dont le Niger, l'enjeu était énorme à Glasgow. Les négociations ne portaient pas seulement sur la limitation de l'augmentation de la température, mais aussi sur la protection de la vie et des moyens de subsistance de ceux qui sont en première ligne de la crise climatique. C'est le cas du Niger, où le régime pluvial de plus en plus imprévisible de ces dernières années a entraîné de fortes inondations en 2020, mais aussi des pluies insuffisantes et, par conséquent, une mauvaise récolte en 2021. Le changement climatique ne reconnaît pas les frontières nationales et d'autres pays du Sahel et d'Afrique sont confrontés aux mêmes insuffisances de récolte que le Niger.
Le Pacte de Glasgow pour le climat accélérera le rythme de l'action climatique. Tous les pays ont accepté de revoir et de renforcer déjà en 2022 leurs objectifs actuels en matière de réduction d'émissions jusqu'en 2030, connus sous le nom de "contributions déterminées au niveau national" (CDN). Ce processus sera combiné à une table ronde politique annuelle destinée à examiner un rapport d'avancement mondial et à un sommet des dirigeants en 2023.
Le règlement de Paris a également été finalisé après six années de discussions. Il permettra la mise en œuvre complète de l'accord historique, après un accord sur un processus de transparence qui obligera chaque pays à rendre des comptes sur la réalisation de leurs objectifs. Cela inclut l'article 6, qui établit un cadre solide permettant aux pays d'échanger des crédits carbones par l'intermédiaire de la CCNUCC.
Et pour la première fois, répondant aux appels de la société civile et des pays les plus vulnérables aux impacts climatiques, la COP26 a convenu d'une action sur l'élimination progressive des combustibles fossiles.
En dehors des négociations, lors de la COP26, nous nous sommes félicités des annonces, notamment de la part du Royaume-Uni, d'objectifs nets zéro, ce qui signifie que certains pays ont accepté de mettre en œuvre des mesures visant à éliminer de l'atmosphère autant d'émissions qu'ils en produisent. Certains pays se sont engagés à accélérer le passage à l'électricité et aux voitures propres, à mettre un frein à la déforestation et à accroître le financement de l'action climatique. Grâce à ces accords, le monde doit accélérer le rythme en réponse à l'immense défi mondial que représente le changement climatique pour maintenir la limite de 1,5 degré. Les tendances actuelles nous laisseraient sur la voie d'une augmentation dévastatrice de la température. Mais les travaux réalisés par Climate Action Tracker, montrent qu'avec la mise en œuvre complète des nouveaux engagements collectifs, la hausse des températures pourrait être limitée à 1,8°C.
Lorsque le Royaume-Uni a assumé la responsabilité de la COP26, en partenariat avec l'Italie, il y a près de deux ans, seuls 30 % du monde étaient couverts par des objectifs de réduction nette zéro. Ce chiffre est aujourd'hui d'environ 90%. Au cours de la même période, 154 pays ont soumis de nouveaux objectifs nationaux, représentant 80% des émissions mondiales.
Les objectifs nationaux du Niger ont été élaborés dans ses CDN récemment publiés, qui visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre jusqu'à 35% dans le secteur de l'agriculture et de l'utilisation des terres, et jusqu'à 55% dans le secteur de l'énergie d'ici 2030.
Pour le Niger, la COP26 a été l'occasion de reconnaître que le changement climatique peut avoir un impact sur la sécurité, notamment au Sahel où la concurrence pour les ressources naturelles, en particulier l'eau, conduit à des conflits. L'engagement de 130 pays, dont le Niger, en faveur de la protection des habitats naturels a également été important, avec 90 % des forêts du monde couvert par un engagement à mettre fin à la déforestation d'ici 2030.Les décisions de la COP d'aller plus loin que jamais dans la reconnaissance et la prise en compte des pertes et des dommages dans les pays les plus vulnérables et les plus touchés par le changement climatique, comme le Niger, ont également été cruciales. Des engagements ont également été pris pour augmenter de manière significative le soutien financier par le biais du Fonds d'adaptation. Les pays développés étaient invités à doubler leur soutien aux pays en développement d'ici 2025. Le Niger a l'occasion de trouver un soutien pour l'adaptation dans le secteur agricole et de réaliser l'important potentiel de l'énergie solaire, les deux secteurs étant ciblés dans la NDC révisée du Niger.
Glasgow a été un accord collectif historique, mais c'est une victoire fragile. Nous pouvons dire avec crédibilité que la limite de 1,5°C est vivante. Mais son pouls reste faible. Il appartient maintenant à chaque pays, y compris le Niger, de la protéger et de la renforcer au cours des prochaines années. Nous devons maintenir une pression constructive et nous appuyer sur la confiance et la bonne volonté générées par la COP26.
C'est pourquoi le travail du Royaume-Uni à la présidence de la COP26 ne fait que commencer. Au cours de l'année prochaine, nous travaillerons avec les pays, en les exhortant à prendre des mesures et à honorer leurs promesses énoncées dans le Pacte de Glasgow pour accroître l'ambition climatique jusqu'en 2030 et au-delà. Au Niger, nous travaillerons avec le gouvernement ainsi que les partenaires techniques et financiers, le secteur privé et la société civile pour appuyer l’action climatique de manière transversale. Ensemble, saisissons ce moment, pour le bien des générations futures de Nigériens.
SEM Catherine Inglehearn
Ambassadrice du Royaume-Uni de la Grande Bretagne
et d’Irlande du Nord
06 janvier 2022
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La ministre de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a présidé, le jeudi 2 mars 2023, au centre de conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la cérémonie de clôture de la 9ème session du Forum régional africain sur le développement durable (FRADD). Après trois jours d’intenses travaux, les participants ont procédé à l’adoption des messages clés et de la Déclaration de Niamey sur l’accélération de la reprise inclusive et verte après des crises multiples et la mise en œuvre intégrale et intégrée du programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063.
Dans ses propos liminaires, la ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification a tenu à remercier tous les participants pour leur engagement et leur contribution qui ont permis d’aboutir à des résultats à la hauteur des attentes. «Ces résultats exprimés à travers les messages clés et la Déclaration de Niamey seront le fil conducteur et stratégique de nos actions transformatrices pour une reprise verte et inclusive afin de mieux construire l’avenir pour la réussite du programme 2030 des Nations Unies et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine», a-t-elle relevé. Pour Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, il est de son devoir de porter ces messages clés au forum de haut niveau des Nations Unies sur le développement durable qui se tiendra en juillet 2023 et au sommet des objectifs du développement durable.
«Je tiens à vous assurer qu’au cours de mon mandat, j’établirai avec le secrétariat du forum régional africain sur le développement durable (FRADD), un plan d’actions en vue de véhiculer ces messages clés à travers tous les forums auxquels j’aurai l’occasion de participer. Ce qui va permettre de mettre en œuvre des actions inspirées par ces messages clés», a-t-elle souligné. La ministre de l’Environnement et de la lutte contre la désertification s’est ensuite engagée devant les participants à refléter les priorités de l’Afrique dans le cadre de la mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable (ODD).
Yacine Hassane(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Les rideaux sont tombés, hier 7 octobre, sur la Conférence annuelle de l’Association des Barreaux Africains (AFBA), placée sous le thème : ‘‘La Gouvernance responsable comme facteur d’atténuation des crises et conflits en Afrique : rôles et contribution des Barreaux’’. Après quatre jours de travaux, les participants civils et militaires, en provenance d’Afrique, de l’Europe et de l’Amérique, ont eu à suivre une vingtaine de panels et échanger sur plusieurs sujets dont les élections sources de conflits, les modes alternatifs de règlement des litiges, la Cour de justice de la CEDEAO, les impôts et le financement des projets, l’immigration commerciale, etc. A cela s’ajoutent des thématiques abordées dans des panels qui ont porté sur la sécurité, le terrorisme.
Plusieurs recommandations et résolutions ont été formulées par les participants. Ces conclusions ont été présentées par Me Adama Sounna, Avocate au barreau du Niger, suivies des mots de remerciement du Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Niger, Me Oumarou Boubacar. Livrant le contenu du communiqué final, Me Adama Sounna a indiqué que, sur la base des échanges et réflexions au niveau des différents panels, l’Association des Barreaux Africains s’inquiète de la détérioration du climat socio-économique et politique dans certains Etats de l’Afrique conduisant souvent à des conflits. « La conférence note, avec un profond regret, la résurgence des coups d’Etat militaires et constitutionnels en Afrique ; s’inquiète de l’augmentation des foyers d’insécurité en Afrique, causés principalement par la criminalité transfrontalière organisée ; déplore la souffrance de nombreuses victimes de ces crimes ; s’inquiète profondément du non-respect des décisions des Cours de justice régionales et continentales », a-t-elle précisé.
Par ailleurs, le communiqué final indique que les participants disent regretter la violence policière contre les afro-américains aux Etats unis et constatent que la bonne gouvernance est la clé de lutte contre le terrorisme à travers la bonne gestion des ressources publiques, le respect de l’Etat de droit et le renforcement de la société civile. Ensuite la conférence a recommandé la création d’un comité de conseils AFBA pour conseiller les dirigeants dans leur prise de décisions. Ella a appelé à une collaboration entre les organisations nationales et internationales pour contrer le terrorisme. Les participants ont aussi condamné la reprise des anciens terroristes repentis au sein des armées et des forces de sécurité ; demandent au Conseil de Sécurité des Nations Unis d’ouvrir des enquêtes sur le financement du terrorisme en Afrique ; à tous les Etats Africains de mettre en place des mécanismes efficients d’exécution des décisions par les Cours notamment ceux de la Cour de justice de la CEDEAO et de la Cour Africaine des Droits de l’Homme ; recommande que les Procureurs Généraux soient tenus responsables en cas de refus d’exécuter une décision supranationale ; appelle tous les professionnels du droit à encourager, cultiver et pratiquer la bonne gouvernance dans leurs activités quotidiennes et demande la restitution des objets d’art volés en Afrique aux communautés d’origine ainsi que le paiement de compensation à ces communautés. Aussi, les conférenciers ont encouragé le recours aux modes alternatifs de résolutions des conflits dans la gestion des crises ; condamné l’utilisation de sanctions unilatérales contre les Etats qui impactent plus les populations démunies ; invité les Etats africains à renégocier les accords internationaux relatifs à la coopération et au commerce en tenant compte des besoins de développement de leurs populations, etc.
Procédant à la clôture de la rencontre, Me Oumarou Boubacar a vivement remercié les Autorités politiques et administratives du Niger, ainsi que tous les acteurs ayant contribué à la réussite de cette conférence. « Nous tenons à remercier SEM Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger et le peuple nigérien pour l’accueil et la contribution à la réussite de la Conférence. Nous n’oublions pas le Bâtonnier et les membres du Barreau du Niger, le Président de l’AFBA, les membres du comité exécutif AFBA pour tous les efforts fournis pour assurer le succès éclatant de cette conférence de Niamey », a cité Me Boubacar.
Par Mahamadou Diallo
07 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Niger commémore aujourd’hui 16 septembre 2022, la Journée Internationale de la Protection de la Couche d’Ozone, autour du thème : « Protocole de Montréal a 35 ans : une coopération mondiale pour protéger la vie sur terre ». A cette occasion la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a livré un message dans lequel elle a exhorté tous les acteurs à intensifier la sensibilisation du public et le renforcement des capacités des praticiens de froid, sur les bonnes pratiques de gestion rationnelle des gaz et promouvoir des équipements électroménagers économes d’énergie et accessibles aux ménages nigériens.
L’année 2022 marque, selon la ministre en charge de l’Environnement, à la fois le 50ème anniversaire de la Conférence historique de Stockholm qui a donné le coup d’envoi au mouvement environnemental mondial ; et le 35ème anniversaire du Protocole de Montréal, qui amorce un tournant décisif, par l’abandon progressif et contraignant des substances réglementées, certes moins nocives pour la couche d’ozone, mais ayant un potentiel puissant de réchauffement de la terre. La couche stratosphérique d’ozone est, a rappelé Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, le bouclier naturel protecteur contre les rayons ultraviolets du soleil qui sont très nocifs pour la santé des êtres vivants et des écosystèmes. Ce bouclier, situé entre 20 et 50 km dans l’atmosphère, est quotidiennement menacé par des substances chimiques notamment les gaz fréons et autres produits halogénés libérés dans l’atmosphère lors des opérations de production, du stockage et de réparation des équipements de froid. Le thème de cette année, a-t-elle souligné, est significatif à plus d’un titre, en ce qu’il interpelle tous les acteurs à une mobilisation accrue pour poursuivre leurs engagements, solidairement à la communauté internationale, en faveur de la protection de la terre et du climat, en tant qu’objectifs du Protocole de Montréal. Ce thème lance aussi un appel à l’endroit de tous les états et de tous les acteurs à redoubler d’efforts à la hauteur des défis pour construire des sociétés plus fortes et créer des conditions pouvant permettre à la population et aux écosystèmes d’être plus résilients.
C’est dans cette perspective, a fait savoir la ministre en charge de l’Environnement, que le Niger a, d’une part adhéré aux Accords Multilatéraux sur l’Environnement, en l’occurrence le Protocol de Montréal et l’Amendement de Kigali, qui régissent la protection de la couche d’ozone ; et d’autres part, respecte le calendrier d’élimination de l’utilisation des substances nocives pour l’atmosphère. De même, le Niger en tant que partie au Protocole de Montréal, a mené avec succès son Plan de gestion de fluides frigorigènes et, le gel en cours des hydro chlorofluorocarbures (HCFC), qui du reste sont largement utilisés dans notre pays dans les systèmes de climatisation et de froid. Aussi, a expliqué Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, dans le cadre de la promotion des bonnes pratiques en matière de réfrigération et de gestion rationnelle des gaz aérosols, son département ministériel a : renforcé les capacités de deux cent quarante-cinq (245) professionnels de froid sur la reconversion des équipements de refroidissement, dans les huit (8) régions de notre pays ; renforcé les capacités de cent vingt-sept (127) agents des douanes et quatre-vingt-cinq (85) agents de l’environnement sur les techniques d’identification des gaz réfrigérants ; doté cinq (5) établissements de formation professionnelle et les huit (8) structures régionales de l’Association des Professionnelles de Froid du Niger en Kits de formation technique ; sensibilisé cent cinquante-trois (153) élèves des lycées d’enseignement professionnel de Doutchi et Zinder, sur l’importance de la préservation de la Couche d’Ozone.
Par Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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La première réunion du Comité de Pilotage (COPIL) de l’étude de préfiguration du mécanisme financier du Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel (PIC-RS) s’est tenue les 24 et 25 février 2022 à Marrakech au Maroc. L’objet de la réunion a été de restituer les deux premiers livrables de ladite étude élaborée par le Cabinet Ingénierie-Formation-Etudes-Développement (IFED). Il s’agit du rapport d’initialisation et du rapport de la cartographie des flux financiers liés au climat dans les pays de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS).
Cette importante rencontre régionale a réuni outre les membres du COPIL qui est placé sous la présidence de M. Issifi Boureima, Coordonnateur du CTO-CCRS, les points focaux Fonds Vert pour le Climat de 14 pays (Benin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gambie, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan, Tchad) sur 17 pays que compte de la CCRS ainsi que des experts du Royaume du Maroc (pays partenaire-fondateur de la CCRS et bailleur de l’étude).
Ont aussi participé à cette réunion, les représentants des institutions et organisations partenaires de la CCRS notamment, de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV) et de l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD).
Ainsi, durant les deux journées des travaux, les échanges se sont principalement focalisés sur l’examen des résultats de la cartographie des flux financiers climatiques au Sahel, du benchmark des mécanismes financiers nationaux, régionaux et internationaux ainsi que des scénarii de mécanismes financiers du PIC-RS proposés par le Cabinet en charge de la réalisation de l’étude.
A l’issu de ces travaux, les participants ont notamment insisté pour qu’une attention particulière soit portée à la comptabilisation de la contribution propre des Etats au financement des actions de résilience dans le cadre de la cartographie des flux financiers climatiques de la Région du Sahel en outre de ceux issus des mécanismes multilatéraux et bilatéraux. Ils ont par ailleurs, adopté le principe d’un scénario de mécanisme financier du PIC-RS qui soit hybride, conciliant la rapidité de sa mise en œuvre et la durabilité de ses actions.
Dans cette perspective, le Cabinet IFED a été invité à développer un scénario permettant, de confier la gestion du mécanisme financier du PIC-RS dans l’immédiat à une banque régionale de développement et d’enclencher parallèlement le processus de renforcement des capacités des instances de la CCRS et ce, afin de mettre en place à moyen terme tout le dispositif règlementaire et juridique du mécanisme financier du PIC-RS au sein de la CCRS dans un horizon temporel bien défini.
Dans le cadre de la poursuite de ce processus, la deuxième réunion du COPIL prévue se tenir à N’Djamena au Tchad en mai 2022, sera consacrée à l’examen des livrables de l’étude portant sur le statut juridique et la typologie du mécanisme financier dans le scénario susmentionné ainsi que celui portant sur sa gouvernance politique et stratégique. Quant à la troisième réunion du COPIL dédiée à la validation du rapport provisoire de l’étude, elle se tiendra à Niamey en juillet 2022.
Faudrait-il souligner que ce mécanisme validé par les experts des pays membres de la CCRS est prévu être transmis à la Présidence de la République du Niger, Présidence de la CCRS, dans la perspective de la prise des dispositions relatives à son endossement par les instances politiques de la Commission notamment, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.
Au terme des travaux de cette réunion, les participants ont renouvelé leurs vives félicitations à la République du Niger pour la conduite exemplaire du processus d’opérationnalisation de la CCRS sous l’impulsion de ses plus hautes autorités au rang desquelles SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, Président de la CCRS. Ils ont également présenté leurs vifs remerciements à l’endroit du Royaume du Maroc pour son appui constant aux trois commissions climat africaines dont celle dédiée à la Région du Sahel. Enfin, les participants ont exprimé leurs vives félicitations et leurs encouragements au Coordonnateur du CTO-CCRS pour son leadership et son engagement constant dans le cadre de la conduite de ce processus.
Idrissa Mahamadou Soumana,
Rapporteur CCRS au sein du COPIL
Point Focal de la CCRS auprès du 4C Maroc et de la BAD
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Niamey a accueilli du 9 au 10 Août 2021, l’atelier régional des points focaux climat et fonds vert climat des pays membres de la Commission climat pour la région du Sahel (CCRS). C’est le Coordonateur du CTO-CCRS, M. Issifi Boureima qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier organisé avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Banque Africaine de Développement (BAD).
Cet atelier a permis aux points focaux des pays membres de la CCRS d’aborder plusieurs thématiques. Il leur a entre autres permis de faire l’état de lieu de la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national (CDN) des pays membres dans le cadre de l’accord de Paris ; de faire le point sur la révision des CDN des pays membres ; dégager les priorités des CDN des pays membres ; de faire l’état de lieu des projets financés par le fonds vert pour le climat au Sahel ; de faire le point sur les négociations climats avec les dernières intersessions de la COP25 (examiner les positions des pays africains sur la mise en œuvre de l’Accord de Paris, notamment à son article 6) et enfin d’adopter l’appel des experts climat de la région du Sahel dit «Appel de Niamey», à l’endroit de la Communauté Internationale pour plus d’attention relative aux préoccupations africaines et sahéliennes en particulier, en prélude au sommet des leaders mondiaux prévu se tenir en marge de la COP 26.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le Coordonateur du CTO-CCRS a, au nom du Président de la République du Niger, SE Mohamed Bazoum, réitéré l’engagement et la volonté du Niger à travailler pour atteindre les objectifs fixés, «en apportant des réponses durables aux effets néfastes des changements climatiques sur le continent». M. Issifi Boureima a saisi cette opportunité pour rendre un grand hommage à l’ancien Président de la République du Niger, M. Issoufou Mahamadou pour tous les efforts qu’il a pu déployer à son temps pour obtenir des résultats au cours de ce processus. M. Issifi Boureima a invité les participants œuvrer pour qu’ensemble les différents pays membres aient «une position commune sur toutes les questions cruciales et notamment sur les dispositions relatives à l’application de l’article 6 de l’accord de Paris», a-t-il souligné.
Pour leurs parts, le représentant de la Banque Africaine de Développement, M. Moustapha Cheibany et le représentant de la Coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger, M. Abdou Soumaila ont réitéré l’engagement et la disponibilité de leurs institutions à poursuivre les efforts d’accompagnement de toutes les initiatives de la Commission en vue de l’accompagner dans l’atteinte de ses résultats.
Pour rappel, la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) dont la Coordination est assurée par la République du Niger, a été créée lors du Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement Africains dit «Sommet de l’Action en faveur d’une Co-émergence continentale», à Marrakech en Novembre 2016. Cette Commission regroupe 17 pays africains de la bande Sahélienne que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, le Djibouti, l’Erythrée, l’Ethiopie, la Gambie, la Guinée, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, le Soudan et le Tchad.
Ainsi, pour rendre opérationnelle cette commission, il y a eu la création d’un secrétariat permanent et la mise en place d’un Cadre Transitoire Opérationnel de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CTO-CCRS) placé sous la Présidence du Président de la République du Niger. Aussi, une feuille de route 2020-2023 a été adoptée qui a prévu dans son agenda 2021, l’organisation d’un atelier des points focaux.
Ali Maman(onep)
11 août 2021
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Suite aux inondations et aux attaques terroristes contre les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les populations dans les régions de Tillabéri, Maradi et conformément à ses attributions constitutionnelles de Promotion et de Protection des Droits Humains, la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) fait le communiqué suivant :
- Des inondations provoquées par les pluies récemment enregistrées sur le territoire national
Depuis le mois de juillet, notre pays connait une vague de pluies diluviennes. C’est ainsi qu’il ressort des données publiées par la Direction Générale de la Protection Civile qu’à la date du 09 aout 2021, 7812 ménages, correspondants à 69.515 personnes, ont été victimes des dégâts dus à l’importance des pluies enregistrées. Celles-ci ont en outre occasionnées de nombreuses pertes en vies humaines.
La plupart des victimes des inondations occupent actuellement les salles de classes des écoles devenues, des sites d’accueil de fortune, où ces sinistrés vivent, pour beaucoup, à l’air libre ou à même le sol. Ces conditions de vie les exposent à de véritables risques de maladies comme le paludisme, le Choléra et du fait de la promiscuité des lieux à des risques de propagation de virus de la COVID-19.
- Des attaques terroristes dans les départements de Banibangou et Torodi (Région de Tillabéri)
Consécutivement aux attaques criminelles de Banibangou et Torodi suivies de nombreuses pertes en vies humaines, plusieurs missions de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), s’étaient rendues dans ces localités.
Il convient de rappeler que s’agissant de Banibangou, le 25 juillet 2021, des bandits armés à motos avaient attaqué les populations du village de Wiyé. Le bilan est de 14 morts.
Trois jours après, le 28 juillet 2021, le village de Deykoukou était à son tour attaqué. Le bilan est de 19 morts, 03 blessés et un nombre important de bétails emportés.
A Torodi nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) étaient tombées dans une embuscade à elles tendue, le 31 juillet 2021, par les terroristes, entre les villages de Koutoubou et Tangounga. Le bilan est de 20 morts dont un civil et 02 portés disparus.
Le 16 août 2021, les populations du village de Darey Dey succombaient à une attaque terroriste. Le bilan est de 37 morts, parmi lesquelles 04 femmes et 13 enfants.
- Des attaques contre les personnes et leurs biens dans le département de Madarounfa (Région de Maradi)
La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) suit avec une grande attention l’évolution de la situation sécuritaire dans la région de Maradi, notamment, dans le département de Madarounfa où des malfaiteurs constitués en bandes organisées portent régulièrement atteinte aux droits des personnes (droits à la vie, d’aller et venir, à la propriété, atteinte à l’intégrité physique, aux biens des personnes etc.).
Face à ces différents constats la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) recommande :
Sur la situation des victimes des inondations :
La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), lance un vibrant appel aux autorités, à toutes les bonnes volontés et aux partenaires afin d’apporter une assistance rapide et conséquente aux sinistrés.
En outre, elle attire l’attention des populations sur les risques auxquels elles s’exposent en occupant les espaces inondables.
- Par rapport aux attaques terroristes et les atteintes contre les personnes et leurs biens dans les régions de Tillabéri et Maradi
La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), attachée au caractère sacré de la vie humaine et au respect des droits des personnes et de leurs biens, s’indigne du nombre de plus en plus croissant des enlèvements des personnes dans la région de Maradi.
Elle s’indigne également des différentes atteintes aux droits humains commises par des groupes criminels dans cette région.
Elle déplore les innombrables pertes en vies humaines engendrées par les attaques terroristes, présente à la Nation, aux parents, proches et amis des victimes ses condoléances les plus attristées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Par ailleurs, la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), tenant compte de toutes ces situations devenues désormais récurrentes :
- Invite les populations à établir une étroite collaboration avec les autorités en charge des questions sécuritaires ;
- Exhorte les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) à porter plus d’attention aux informations (sur les aspects sécuritaires) portées à leur connaissance par les populations ;
- Recommande à l’Etat en plus des efforts déjà consentis, le renforcement des capacités humaines et logistiques des forces de sécurité intérieure (Gendarmerie Nationale, Garde Nationale, Police Nationale), qui sont constamment en contact avec les populations.
Fait à Niamey, le 18 août 2021
Pour la CNDH Le Président Pr Émérite Khalid IKHIRI
19 août 2021
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Le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, a animé, hier une conférence de presse sur la situation des inondations au niveau national.
Dans son mot introductif, le ministre Laouan Magagi a indiqué qu’au Niger, les inondations sont devenues récurrentes. Toutefois, a-t-il relevé, même si ces inondations ont jusque-là concerné essentiellement les grandes villes du pays, elles commencent à toucher de plus en plus, des gros villages. « A la date du lundi 2 septembre 2019, il a été enregistré 8.624 ménages sinistrés, 69.381 personnes victimes, 42 décès, 5.497 maisons effondrées, et 829 animaux morts. Cependant, à la même date en 2018, les chiffres sont les suivants : 19.310 ménages sinistrés, 142.715 personnes sinistrées, 40 décès et 8.943 maisons effondrées », a précisé le ministre Magagi.
Déclinant région par région cette situation d’inondations sur l’ensemble du pays, M. Laouan Magagi a indiqué qu’à Maradi, 1.666 ménages totalisant 17.534 personnes sont victimes des eaux. Celle de Zinder a enregistré 1.687 ménages avec un total de 14.036 personnes sinistrées ; Agadez 2.051 ménages totalisant 12.897 personnes ; Dosso 1.370 avec 11.231 victimes ; Tillabéry 770 ménages totalisant 5.766 personnes sinistrées ; Niamey 421 ménages pour 2.947 victimes ; Diffa 406 ménages avec 2.842 personnes sinistrées et enfin la région de Tahoua, où il a été enregistré 253 ménages totalisant 2.128 sinistrés.
Selon le ministre, à la date du 2 septembre, la région de Maradi est la plus touchée avec 17.534 personnes sinistrées. « A cela s’ajoute le barrage et le périmètre de Anaker (Tahoua), le mini-barrage de Chaladabo (Maradi), le périmètre et le barrage de Kassama (Zinder), qui sont menacés », a-t-il déclaré.
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Le ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable M. Almoustapha Garba, a animé, hier après-midi, une conférence relative aux activités qui se dérouleront très prochainement à Niamey dans le cadre du Sommet des Chefs d’Etat sur le Climat. Il s’agissait pour le conférencier d’attirer l’attention du public nigérien sur l’importance de ce Sommet, mais aussi sur les actions qui sont en cours dans le cadre des préparatifs de l’événement. L’organisation de ce Sommet des Chefs d’Etat sur le Climat dans notre pays, faut-il rappeler, est le témoignage de la confiance faite au Président de la République, SE Issoufou Mahamadou, à qui il a été confié, lors de la 22ème Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, d’assurer la présidence de la Commission Climat pour la région du Sahel.
Ainsi, dans son intervention le ministre Almoustapha Garba a abordé les objectifs visés à travers les travaux de la Commission Climat pour la région du Sahel, les différentes activités prévues, ainsi que les objectifs visés. « Pour les évènements à venir, il s’agit d’une série de réunions allant de la réunion des Experts qui préparera la réunion ministérielle qui se tiendra la samedi 23 Février, suivie du Sommet des Chefs d’Etat prévu pour le lundi 25 février, et ensuite la Table-ronde, le mardi 26 février 2019», a précisé le ministre.
Assane Soumana(onep)
21 février 2019
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Le Niger organisera en novembre prochain la conférence des Chefs d’Etat des pays membres de la commission Climat pour le Sahel ainsi que la table-ronde sur le financement du plan Investissement pour le Climat de ladite commission dont la direction est confiée au Président Issoufou Mahamadou. Elle regroupe 17 pays du Sahel qui se réuniront du 4 au 5 novembre 2018 à Niamey pour ce double évènement d’envergure internationale.
Le comité national d’organisation de ces grandes rencontres a été solennellement installé hier à Niamey par le ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, M Almoustapha Garba en présence de la ministre du Plan Mme Kané Aichatou Boulama, de la Directrice de cabinet adjointe du Président de la République ainsi que des représentants des partenaires techniques et financiers du Niger en matière du climat. La commission Climat pour le Sahel, tout comme les deux autres commissions pour le Bassin du Congo et les pays insulaires sont l’émanation des décisions de l’Union Africaine faisant suite favorable aux recommandations de la conférence de Paris sur le climat et la déclaration de Marrakech lors de la COP 22.
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Des acteurs locaux (élus, administrations déconcentrées et opérateurs, etc.) issus des pays membres du G5-Sahel prennent part à Niamey aux assises de la Conférence régionale sur le rôle des acteurs locaux dans la mise en œuvre des projets structurants du G5-Sahel. Financée par la Fondation Konrad Adenauer, cette conférence a pour but d'élaborer la cartographie des acteurs locaux à travers leur identification, la connaissance de leurs domaines d'intervention et leurs mobilisations comme partenaires de mise en œuvre des projets dans l'espace du G5 Sahel. Cela devrait permettre aux partenaires techniques et financiers du G5 Sahel et des ONG internationales de disposer d'une base de données des acteurs dans le cadre des financements et de mise en œuvre des projets dans les pays membres.
L’ouverture des travaux de cette Conférence régionale de trois jours a été faite par le Chef du département Infrastructure du G5-Sahel, M. Mikailou Sidibé. En s’adressant à l’assistance lors de la cérémonie, M. Mikailou Sidibé a rappelé que le G5 Sahel, dont la Convention de Création a été signée le 19 décembre 2014, est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de sécurité et de développement. A ce titre, il s'est doté d'un document stratégique dénommé Stratégie pour le Développement et la Sécurité (SDS) assorti d'un plan d'actions appelé Programme d'investissements prioritaires (PIP) dont la première phase couvre la période 2019-2021. Le PIP contient des projets régionaux et nationaux concernant les zones frontalières des trois fuseaux du G5 Sahel: Ouest (frontière Mauritanie Mali), Centre (Mali, Burkina Faso-Niger) et Est (Niger-Tchad). En outre, tirant leçons des difficultés constatées dans la mobilisation des financements assez lourds pour les projets du PIP, M. Mikailou Sidibé a expliqué que le G5 Sahel a entrepris un changement de paradigme dans la méthode et les modes opératoires. C'est ainsi que le Cadre d'actions prioritaires intégré (CAPI) a été mis au point et approuvé par la Conférence des Chefs d'Etat. « Le CAPI qui matérialise l'approche territoriale intégrée du G5 Sahel ambitionne d'identifier des actions rapides, réalistes, mesurables et flexibles à mener sur les volets sécurité et développement dans les zones fragiles prioritaires, élargis à la dimension humanitaire, à la gouvernance et à la réconciliation. Il s'inscrit dans un cadre organisé autour des fonctions stratégiques clés, en tenant compte des contextes spécifiques à chacun des Etats en général et à chaque zone prioritaire, à savoir : l'anticipation, la protection et la prévention. Plusieurs principes directeurs guident notre action sur le terrain dont l'appropriation; la cohérence et coordination des programmes et actions prioritaires; la durabilité; la mutualisation des ressources et la redevabilité », a expliqué le Chef du département Infrastructure du G5-Sahel.
Le représentant du directeur régional de la Fondation Konrad Adenauer, M. Yaciuba Berthe a pour sa part, saisi l’occasion pour présenter brièvement la Fondation. Ainsi, a-t-il expliqué, la Fondation Konrad-Adenauer est une structure de la République Fédérale d'Allemagne qui contribue activement à la coopération internationale et au développement. « Je voudrais tout simplement dire que nous sommes une fondation politique allemande qui travaille dans la sous-région depuis plusieurs années. Depuis 2018, nous avons un programme basé à Bamako qui s’occupe de la coopération régionale et qui travaille avec le G5-Sahel. Et dans ce cadre, nous avons mis en œuvre pas mal d’initiatives », a notifié le représentant de la Fondation Konrad Adenauer.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
16 juin 2021
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Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des monuments et sites instituée par l’ICOMOS (International Council of Monuments and Sites) le 18 avril de chaque année, le CELHTO a organisé, hier matin, une conférence sur le thème de la journée ‘’Patrimoine et Climat’’. L’objectif de cette journée est d’amener l’humanité à réfléchir à la conservation du patrimoine culturel et faire un examen critique du passé afin de prévoir l’avenir. La conférence a été animée par M. Danladi Adamou, Directeur Général du Patrimoine Culturel, des Arts et de l’Economie Culturelle au Ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat.
Le Coordinateur par intérim du CELHTO, M. Bamazi Kassala a, dans son discours, indiqué que la détérioration ou la disparition de tout élément du patrimoine culturel ou naturel constitue un appauvrissement nuisible du patrimoine de toutes les nations du monde. Aujourd’hui, a-t-il dit, de nombreux monuments et sites ont une histoire et une importance à plusieurs niveaux qui exigent des approches inclusives. «Le CELHTO qui se positionne comme acteur de l’expertise culturelle africaine ne pouvait passer sous silence cet évènement international», a souligné M. Bamazi Kassala.
Dans son exposé qui a porté sur les effets du changement climatique sur le patrimoine, la lutte contre le changement climatique et le rôle de la culture dans la lutte contre le changement climatique, le conférencier a attiré l’attention sur le potentiel du patrimoine culturel pour permettre une action climatique inclusive, transformatrice et cela, juste par la sauvegarde de tous les types de patrimoine culturel contre les impacts climatiques négatifs.
«Au Niger, les effets du changement climatique observés sur les biens du patrimoine culturel, sont multiples et multiformes : érosion ; ensablement, modification de la composition chimique des sols ; hausse de température ; dégradation et effondrement des sites et monuments ; perte de mémoire culturelle ; modification de l’aspect des paysages ; modification des valeurs des biens du patrimoine, perturbation des communautés etc.», a expliqué M. Danladi.
Aussi, a-t-il ajouté, la culture est une ressource qui contribue puissamment à lutter contre les impacts du changement climatique. Selon M. Danladi, le patrimoine culturel offre des techniques de construction et des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. «Les connaissances sur l’environnement, les conditions météorologiques, l’atmosphère et la biodiversité sont autant de pratiques culturelles au service de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique», a déclaré le conférencier.
A noter que cette conférence s’est déroulée en présence du Coordinateur par intérim de la Fonctionnaire Principale en charge des langues Africaines, Mme Néné Gueye et du Fonctionnaire Principale en charge du Programme culturels CELHTO UA, M. Benjamin.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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La Jeune chambre internationale (JCI) universitaire baobab, en collaboration avec l’organisation non gouvernementale World Vision, a organisé le 24 août dernier à Niamey, une conférence sur le thème «Le changement climatique, quel impact pour notre communauté : cas du Niger». Ces échanges destinés à la jeunesse ont réuni plusieurs invités issus des rangs de la JCI, de World vision, de clubs amis et d’autres organisations humanitaires. La conférence entre dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’aide humanitaire qui se tient le 19 août de chaque année.
Peu avant la conférence, le président exécutif 2021 de la JCI universitaire baobab, M. Alou Bankami Sanoussi, a indiqué que son association réalise diverses activités en faveur de la jeunesse, de la femme et de la communauté toute entière. Il indique qu’avec l’expérience, elle s’est bâtie auprès de la communauté, la réputation «d'une organisation sérieuse et dynamique à même de relever les nombreux défis qui assaillent actuellement les communautés au Niger».
Les objectifs visés par la conférence, poursuit M. Alou Bankami Sanoussi, sont une partie intégrante des préoccupations de JCI universitaire baobab. Il s’agit, dit-il, d’inspirer, de motiver et d’inciter à une prise de conscience de ses membres afin qu’ils continuent de venir en aide à leurs communautés. Il rappelle que chaque année, son association organise plusieurs conférences qui vont dans ce sens et qui sont élargies à la participation de nombreuses structures de jeunes au Niger.
L’organisatrice de la conférence, Mlle Salima Issoufou, cheffe de projet à JCI universitaire baobab, s’est réjouie de la contribution qu’apportera la conférence sur les causes, conséquences et les solutions probables. Des mises à jour, dit-elle, qui permettront de mieux outiller la jeunesse sur les méthodes de prévention des catastrophes, surtout en cette saison des pluies. «La JCI a toujours été présente, rappelle-telle, lors des actions bénévoles, en atteste l’aide qu’elle a apportée aux victimes des inondations de l’année passée», dit-elle. Mlle Salima Issoufou a rendu un hommage appuyé à l’ensemble des personnes qui évoluent dans le domaine humanitaire.
Plus tard après la conférence, M. Yves Habumugisha, directeur pays de World Vision au Niger, a indiqué que la vision de son organisation l’enjoint à travailler avec toute organisation désireuse de contribuer, de manière significative, au développement socio-économique des communautés et du pays. «Le changement durable passe par des initiatives au niveau local, régional et national. En soutenant la tenue de cette conférence, nous restons dans la ligne de l’organisation de travailler avec les autres pour accroître l’impact», explique M. Yves Habumugisha. Il fonde l’espoir que cet effort collectif donnera des résultats et permettra de contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable.
Le représentant pays de World Vision au Niger dit reconnaitre ainsi le sérieux, la crédibilité et l’apport de JCI pour un développement positif, tout en ajoutant que ces synergies d’actions vont également dans le sens de la cohésion sociale et de l’enracinement du développement durable. «En soutenant ces actions, World Vision veut s’assurer que le bien-être de l’enfant et de sa famille reste au centre des préoccupations des humanitaires. Notre organisation apporte son assistance à plus de 465.000 personnes dont 320.000 enfants et soutient dans son programme d’éducation d’urgence 23.000 enfants», a-t-il souligné.
M. Yves Habumugisha rappelle que World Vision au Niger mène des activités de réponses aux crises et urgences humanitaires et de développement. Dans le cadre de la réponse humanitaire, elle apporte son assistance aux personnes déplacées internes et réfugiées, notamment dans les régions de Maradi et Tillaberi. «Notre action se concentre spécialement sur les volets de l’eau, hygiène et assainissement, de l’assistance alimentaire, de la protection de l’enfant, de la nutrition ainsi que des moyens de subsistances, en plus de la réponse humanitaire apportée suite aux inondations et dans le cadre de la riposte contre la pandémie de COVID-19», a précisé M Yves Habumugisha.
Souleymane Yahaya(onep)
26 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Trois spécialistes de l’environnement : M. Endamana Dominique (UICN PACO Cameroun), M Ange Boni YEYE, Assistant programme sciences naturelles et exactes de l’Unesco en Côte d’Ivoire et M. Paul Anspach, Conseiller au sein du Projet GIZ (Appui régional à la COMIFAC) ont échangé virtuellement le vendredi 3 septembre dernier avec plusieurs journalistes du Réseau des Médias Africains pour la promotion de la santé et de l’Environnement (REMAPSEN). Ce webinaire qui a duré environ deux heures d’horloge a porté sur la Conservation de la nature, l’apport de l’Afrique.
Un thème d’une importance capitale pour l’Afrique au regard du changement climatique qui pose aujourd’hui des défis énormes aux différents pays du continent.
Le représentant de l’UICN PACO Cameroun, M. Endamana Dominique a d’abord expliqué que ‘’la vision de l’UICN est un monde juste qui évalue et conserve la nature. Il a ensuite révélé la mission de son organisation qui est d’influencer, encourager et aider les sociétés du monde entier afin de conserver l’intégrité et la diversité de la nature. « Son rôle en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale est de catalyser les processus politiques de conservation de la nature en collaboration avec ses membres et ses partenaires publics et privés », a ajouté M. Dominique.
L’UICN apporte son soutien aux gouvernements, ONG, Conventions internationales, organismes de l’ONU, sociétés et communautés pour développer des lois, des politiques et une meilleure pratique pour la conservation de la nature. Dans ce cadre, l’institution compte différents programmes et travaille sur plusieurs volets avec pour objectifs de ‘’Valoriser et conserver la nature, Promouvoir et soutenir une gouvernance efficace et équitable des ressources naturelles ; déployer des solutions fondées sur la nature pour relever les enjeux de société.’’
L’UICN selon son représentant au webinaire soutient également des projets dans plusieurs pays africains et apporte par exemple un appui institutionnel à travers le renforcement des capacités des acteurs étatiques et non étatiques notamment au Togo, en Côte d’Ivoire, au Niger… Dans ces mêmes pays, l’UICN mène des actions en matière de dialogue politiques avec la mise en place des cadres de Gouvernance sur la gestion des écosystèmes forestiers et marins
Le second panéliste, M. Ange Boni YEYE a lui aussi révélé quelques actions de son institution pour préserver la nature. Ces réalisations ont été faites à travers plusieurs programmes dont celui d’Education en vue du Développement Durable (EDD) en collaboration avec les écoles associées de l’UNESCO en Côte d’Ivoire ;
La mise en œuvre du Programme sur l’Homme et la biosphère(MAB) depuis 1971, avec une vision de promouvoir une connexion durable entre les humains et la nature. Il compte 714 Réserves de Biosphère dans le monde dont 2 en Côte d’Ivoire;
L’initiative UNESCO GREEN CITIZENS, créée par l'UNESCO, dont le but est de soutenir et mettre en lumière l'engagement des citoyens pour la planète. Ce programme soutient 3 projets en Côte d’Ivoire.
Selon M. Ange Boni YEYE, l’UNESCO est fortement engagée dans des actions en faveur de la protection de l’environnement et du climat, la préservation de la Biodiversité. Elle dispose d’un large éventail de programmes qui accompagnent les États membres à mettre en œuvre l’Accord de Paris et à atteindre les ODD à travers l’éducation, les sciences, la culture et la communication et l’information.
L’UNESCO dispose de programmes scientifiques essentiellement mis en œuvre par le biais de ses Programmes Scientifiques Internationaux (PSIs) à savoir le Programme Hydrologique Intergouvernemental (PHI); l'Homme et la Biosphère (MAB); le Programme International pour les Géosciences et les Géoparcs (PIGG); le Programme international de sciences fondamentales(PISF); la Commission océanographique inter-gouvernementale(COI)
M Ange Boni YEYE a en outre relevé les nombreux défis liés à la préservation de la nature en Afrique notamment en Côte d’Ivoire et appelle à une véritable prise de conscience des populations et des décideurs sur les enjeux liés à la préservation de la nature.
Quant au troisième panéliste, M. Paul Anspach, Conseiller au sein du Projet GIZ (Appui régional à la COMIFAC), il s’est beaucoup appesanti sur le Programme gestion durable des forêts dans le bassin du Congo.
Selon lui, « la diversité biologique et les ressources forestières dans le Bassin du Congo et les savanes sont mieux protégées et sont exploitées de manière durable». Au nombre des actions menées dans ce cadre, il a précisé que 10 Pays de l’espace COMIFAC (Commission des Forêts d’Afrique Centrale) reçoivent des appuis techniques et organisationnels à travers le renforcement des capacités et des appuis organisationnels dont certaines en direction des 10 Coordinations Nationales de la COMIFAC, acteurs clés dans le suivi et la mise en œuvre du Plan de Convergence;
Aussi, le Plan Opérationnel 2021-2025 du Plan de Convergence de la COMIFAC a été validé; tout comme 4 options de financement de la COMIFAC ont déjà été adoptées. A out cela s’ajoute l’appui à l'opérationnalisation de la digitalisation au SEC (Développement du système d’archivage des documents numériques et physiques de la COMIFAC, acquisition du matériel de digitalisation : Serveur, Camera, micro, licences Microsoft Teams, etc.).
Par I. Fatouma(onep)
17 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de l'Environnement et du Développement Durable, M. Almoustapha Garba, ainsi que son homologue du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Sadou Seydou, et celui de la Ville et de la Salubrité Urbaine, M. Habi Mahamadou Salissou, ont rencontré, hier après-midi, les opérateurs économiques dans la salle de conférence de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Niger relativement à la loi portant sur l'interdiction de la production, de l'importation, de la commercialisation, de l'utilisation et le stockage des sachets et des emballages en plastique à basse densité ainsi que son décret d'application.
Au cours de la rencontre, le ministre de l'Environnement et du Développement Durable M. Almoustapha Garba a d'abord rappelé que le gouvernement a adopté la loi 2014-63 du 5 novembre 2014 afin de mettre fin aux activités allant de la production à l'utilisation et la commercialisation des sachets plastiques compte tenu de leurs impacts socioéconomiques et environnementaux. En effet, il a précisé qu'un décret d'application de cette loi a été adopté en 2015. Une période moratoire a été accordée aux importateurs. Notons que cette loi est jusque-là tributaire de manque d'application. C'est pourquoi le gouvernement a décidé de procéder à sa mise en application.
C'est ainsi qu'en prélude à l'entrée à la mise en application de cette loi, les membres du gouvernement ont rencontré les opérateurs économiques pour échanger et trouver avec eux une solution adéquate permettant l'application de la loi portant sur l'interdiction de la production, de l'importation, de la commercialisation, de l'utilisation et le stockage des sachets et des emballages en plastique à basse densité ainsi que son décret d'application dans l'intérêt du pays.
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Arrivée juste avant l’ouverture officielle de la 26ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies pour la lutte contre le Changement Climatique, qui s’est déroulée le 31 octobre 2021, l’équipe de la CCRS conduite par M. Issifi Boureima, Coordonnateur du CTO-CCRS, s’est rapidement attelée à déployer ses activités programmées.
Ainsi, le Coordonnateur du CTO-CCRS a été mobilisé en relation avec les autres services nationaux compétents, tout au long des journées du 31 octobre, des 1er et 02 novembre dans le cadre du suivi de l’agenda de la Présidence de la Commission à travers notamment, la contribution à préparation de la participation de SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, Président de la CCRS au Sommet des leaders mondiaux tenu à Glasgow en marge de la COP26. Cette participation a été en effet marquée par le discours prononcé par SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, Président de la CCRS, ainsi que des rencontres bilatérales notamment, la séance de travail avec le Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Chef de file des partenaires de la CCRS.
Par ailleurs, ce fut l’occasion pour les autres experts nationaux et régionaux, membres de l’équipe, de mener des échanges avec les pays membres et les partenaires sur le processus d’opérationnalisation de la CCRS. Ainsi, du 02 au 03 novembres des échanges ont eu lieu entre l’équipe de la CCRS et les experts du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Nigéria, du Sénégal, du Tchad, de la Banque Africaine de Développement et de l’Institut de la francophonie pour le développement durable (IFDD) et du Centre des applications et prédictions climatiques de l’Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD).
L’équipe de la CCRS a aussi activement participé à plusieurs événements parallèles organisés par ses partenaires en lien avec l’agenda de la Commission notamment, la mobilisation des financements climat et la mise en œuvre de politiques de résilience des populations sahéliennes face au changement climatique.
Ces experts nationaux et régionaux de la CCRS susmentionnés, accompagnant le Coordonnateur du CTO-CCRS sont :
-M. Ibrahim Lankoande, expert régional du CTO-CCRS au titre du sahel occidental, de nationalité burkinabé ;
-M. Mahamat Gueillet Hemchi, expert régional du CTO-CCRS au titre du sahel central, de nationalité tchadienne ;
-M. Idrissa Mahamadou Soumana, expert national du CTO-CCRS chargé de l’Accès à l’Energie Durable ;
-M. Abdoulkader Afane, expert national du CTO-CCRS chargé du Pastoralisme.
Le volet plaidoyer et mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel (PIC-RS) de l’agenda COP26 de cette équipe se poursuit. A cet effet, des séances de travail sont programmées à Glasgow en marge de la COP26, avec des partenaires techniques et financiers.
Dans cette dynamique, une série de rencontres bilatérales sont ainsi prévues notamment, une réunion avec l’IFDD dans le cadre d’un financement de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) destiné au soutien à des microprojets en matière de gestion durable des terres et à l’organisation de formations professionnalisantes sur le corps de métier du climat au profit des jeunes de la Région du Sahel. Aussi, une réunion de travail se tiendra dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet de la BAD dont un des axes est dédié à l’appui institutionnel à la Commission Climat pour la Région du Sahel.
D’autres activités sont aussi prévues avec des partenaires dans le cadre de la mobilisation des financements parmi lesquelles, des échanges avec la Facilité de Financement des Observations Systémiques (SOFF) qui œuvre dans le domaine de l’innovation en matière de financement des observations météorologiques et climatiques et la mise en place des systèmes d’alerte précoce sur les risques de catastrophes liées aux phénomènes météorologiques extrêmes.
05 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Selon l’autorité du Bassin du Niger (ABN), depuis le 1er septembre 2017, le niveau d’alerte jaune a été atteint à la station hydrométrique de Niamey. « L’alerte jaune a duré 7 jours jusqu’au 7 septembre 2017 avec une montée progressive du niveau d’eau jusqu'à atteindre la cote limite de cette zone de 580 cm. La cote de l’alerte Orange est atteinte ce jour 07 septembre 2017. Les prévisions et les observations en amont de Niamey montrent que l’alerte orange va durer les 3 prochains jours », informe le bulletin d’alerte de l’ABN. Pour ce niveau d’alerte orange, explique la même source, les montées du niveau d’eau pourraient avoir des impacts significatifs sur les personnes et les biens dans les zones à risques d’inondation. Aussi, poursuit le document, « il est conseillé dans ces cas de préparer les sites d’accueils pour une éventuelle situation d’inondation ».
Pour ce qui est de la situation en aval de Niamey, le bulletin d’alerte souligne que « la montée du niveau d’eau à Niamey va se propager en aval vers les stations de Malanville au Bénin et Jidere Bode en amont du barrage de Kainji au Nigeria». Aussi, conseillent les experts de l’ABN, les populations riveraines de ces localités devront observer une vigilance particulièrement celes vivant dans les zones à risques d’inondation fluviale.
Assane Soumana
08 septembre 2017
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Face à la montée des eaux dans la portion nationale du Bassin du Niger, les experts de l'Autorité du Bassin du Niger (ABN) viennent de lancer une alerte jaune. En effet, selon le bulletin d'alerte de l'ABN,
« la crue locale à Niamey s'est manifestée ces deux derniers jours par une montée brusque du niveau de l'eau de plus de 1 mètre ».
Devant cette situation de crue, indique la même source, « les prévisions des trois prochains jours et les observations indiquent que l'alerte jaune sera observée pendant ces jours. Les risques de montée d'eau rapide sont réels, la vigilance doit être de mise. Les populations vivant dans les zones inondables doivent observer une vigilance particulière ».
Comme l'expliquent les spécialistes, l'alerte jaune est lancée en cas de crue ou de montée rapide des eaux n'entrainant pas de dommages significatifs, mais nécessitant une vigilance particulière dans les cas d'activités saisonnières et/ou exposées. Dans ce cas de figure, note-t-on, la priorité devrait être maintenant de nettoyer les fosses de drainage.
A. Soumana(onep)
05 septembre 2017
Source : http://lesahel.org
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Opération villes propres ! C’est là un objectif du Programme de Renaissance acte II. Et pour l’atteindre, le gouvernement ne lésinera pas sur les moyens. Pour preuve, cette lettre du Ministre de l’Environnement et de l’Assainissement Durable adressée à l’Association des Municipalités du Niger que nous publions ci-dessous.
L’utilisation et le stockage des déchets plastiques sont règlementés en territoire du Niger ; et ce, depuis 2014. Le cadre règlementaire y afférent est la loi n°2014-63 du 5 novembre 2014. Celle-ci porte sur l’interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation, de l’utilisation et de stockage des sachets et emballages en plastique, souple à basse densité. Un décret d’application de cette loi a été d’ailleurs pris le 25 juin 2015, il s’agit du décret n°2015-321/PRN/MESU/DD. Malheureusement, le constat est que ce cadre règlementaire normalement en vigueur n’est pas respecté. Cela n’a pas échappé au Ministre de l’Environnement et de l’Assainissement durable qui, le 18 avril dernier, a tenu à le rappeler à l’Association des Municipalités du Niger dont les membres qui ne sont autres que les maires à sévir sur les contrevenants. Le Ministre n’a pas manqué, à l’occasion, souligner, d’une part les impacts néfastes que peuvent avoir ces déchets plastiques sur l’économie nationale, la santé et l’environnement et, de l’autre, la volonté de l’exécutif, en premier chef du Président de la République à veiller désormais plus que jamais à la propreté des villes du Niger, et au-delà celle des villages. Aussi, demande-t-il aux maires et autres responsables des entités décentralisées de créer les conditions règlementaires et administratives pour procéder à la confiscation de tous les stocks de sachets hors normes qui sont en vente dans les commerces et utilisés par leurs administrés. Au sein de l’opinion, ce rappel au respect et à l’application de la règlementation en vigueur est favorablement accueilli.
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Le Bureau Politique National du Rassemblement pour un Sahel Vert (RSV-NI’IMA) réuni en ce jour, jeudi 28 février 2019, après examen approfondi de certains problèmes environnementaux et sécuritaires récurrents affectant gravement la vie de la nation et l’avenir des futures générations.
- Considérant que la Ceinture Verte est un patrimoine national dont l’objectif principal est la régulation du climat autour de la capitale ;
- Considérant la non application rigoureuse des textes qui régissent ce domaine publique de l’Etat ;
- Considérant qu’un travail technique minutieux et complet a été fait pour régler définitivement tous les cas d’occupation illégale dans la Ceinture Verte de Niamey ;
- Considérant qu’une loi a été votée sur l’interdiction de l’importation et de la commercialisation des sachets plastiques non biodégradables et qu’un décret d’application a été pris dans ce sens ;
- Considérant l’interdiction des lotissements privés par le Gouvernement en raison de leurs conséquences désastreuses sur le phénomène d’accaparement des terres agricoles et pastorales ;
- Considérant les pertes en vie humaine insoutenables et toujours croissantes dans les rangs des Forces de Défense et de Sécurité dans la lutte (FDS) contre le terrorisme, le trafic de drogue et le grand banditisme au Niger.
Profondément préoccupé par la persistance de tous ces problèmes récurrents qui ne connaissent aucun début de solutions durables et définitives, le Rassemblement pour un Sahel Vert RSV-NI’IMA demande au gouvernement :
- De trancher définitivement la question de la Ceinture Verte au vu des éléments techniques fournis par le ministère en charge de l’environnement et de rester ferme sur les décisions déjà prises en ce qui concerne l’annulation des titres fonciers illégaux dans l’emprise de celle-ci ;
- De mettre immédiatement en application les décisions concernant l’interdiction de l’importation et de la vente des sachets plastiques non biodégradables sur l’ensemble du territoire national ;
- D’annuler avec effet immédiat tous les lotissements des plateaux, aires de repos et de pâturage des animaux et de tout autre domaine public de l’Etat ;
- De procéder sans délais à l’interpellation de tous les trafiquants, complices co-complices et commanditaires déjà identifiés à travers des actes de trafics illicites en tous genres mettant en danger la vie des FDS.
Le Rassemblement pour un Sahel Vert (RSV-NI’IMA) lance un appel à tous les Nigériens pour qu’ils engagent des actions citoyennes de nature à renforcer la prise de conscience sur toutes ces préoccupations nationales.
Fait à Niamey, le 28 février 2019
Pour le BEN
Le Président, Adamou GARBA
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La situation hydrologique dans le bassin du Niger, marquée par une décrue battant le record des dix dernières années, devient de plus en plus inquiétante. En effet, depuis la fin du mois de décembre que la décrue a commencé, le niveau des eaux n’a cessé de baisser jour après jour au point d’atteindre le seuil inquiétant d’aujourd’hui. La direction nationale de l’hydrologie souligne que la baisse drastique du niveau d’eau est constatée véritablement depuis le mois de février 2018 à la station hydrométrique de Niamey. Depuis, elle s’est poursuivie de façon inexorable. Même si la décrue ou l’étiage est un évènement naturel qui se produit chaque année, force est de reconnaitre qu’elle a pris une dimension toute particulière cette année non seulement par sa précocité mais aussi par son ampleur. Le lit du fleuve s’assèche, les eaux laissant place à des rochers et autres plaines sableuses visibles le long du lit.
Le directeur de l’hydrologie impute cette situation aux faibles précipitations enregistrées à plusieurs endroits dans le haut bassin du fleuve Niger combinées aux activités anthropiques dont l’irrigation intensive, l’exploitation minière et les réalisations anarchiques des ouvrages de mobilisation des eaux (barrages, forages!) dans le haut bassin. Selon le directeur de l’hydrologie, M Mohamed HOUSSEINI IBRAHIM les données enregistrées à la station hydrométrique de Niamey montrent que le mois de mai est aussi caractérisé par une baisse progressive des écoulements, avec des débits nettement inférieurs aux valeurs moyennes observées au cours de ces dix dernières années.
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Avec une superficie de 7 903 km2, Magaria est l’un des départements les plus riches en matière de potentialités environnementales de la région de Zinder selon le directeur départemental de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine, et du Développement Durable, le Colonel Moussa Bouzou. Les forêts classées couvrent 1 380 ha et le parc agro forestier constitué principalement de l’espèce arborée comme le Gao ou Fhederbia albida se répartit sur l’ensemble du domaine agricole.
La nappe phréatique est peu profonde ce qui permet une disponibilité en eau de surface principalement dans les communes de Wacha, Bandé, Magaria. S’y ajoutent des cuvettes avec de l’eau en surface un peu partout, une vallée fossile à Dantchiaou, Sassoumbroum, Yékoua et Kwaya permettant aux populations de mener des activités de pêche et de cultures.
Toutefois, selon le Colonel Moussa Bouzou, les ressources naturelles du département sont sujettes à une perpétuelle dégradation, notamment l’ensablement des cuvettes, la formation des dunes suite à une démographie galopante et les effets des changements climatiques avec une densité de 92,67 habitants au km2.
Pour relever ces défis environnementaux, des efforts énormes sont constamment déployés par l’ensemble des acteurs, notamment les populations, les services forestiers et les partenaires à savoir les Collectivités, les projets, les ONG et les Associations de développement pour la réalisation des actions concrètes en matière de lutte contre la désertification et de gestion durable des ressources naturelles. Il s’agit entre autres de la production des plants et du reboisement ; la restauration de l’environnement par des travaux de protection des terres des cultures, la réhabilitation des aires de pâturages et la lutte contre les plantes envahissantes, la protection des infrastructures socioéconomiques et des points d’eau, l’appui aux pêcheurs, la promotion de l’apiculture, la formation, l’organisation et l’encadrement du monde rural, la protection des ressources disponibles par des missions de contrôle forestier.
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Le professeur Madougou, un enseignant chercheur à l’Université Abdou Moumouni, lors d’une conférence publique portant sur les énergies renouvelables affirmait, je cite: ‹‹ il suffit seulement d’une centrale solaire d’un km pour alimenter tout le Niger en électricité et en exporter dans la sous région ››, fin de citation. Le Niger possède toutes les ressources possibles permettant de produire de l’électricité. Mais le peuple continue de sombrer dans l’obscurité. ‘Nous pouvons peut-être tout importer, mais sauf l’électricité. Parce qu’en plus d’être l’un des plus grands producteurs d’uranium au monde, le Niger est aussi un pays très riche en énergies renouvelables ( le soleil, le vent, l’eau et la biomasse)’ avait-il ajouté. Ces ressources peuvent être utilisées pour produire de l’électricité, car on ne peut avoir ces ressources en permanence dans un pays et continuer à tendre la mais ailleurs comme le fait notre pays avec le Nigeria. Par manque de volonté politique pour un projet dans ce sens, les nigériens ont appris à travers une note de la nigelec que les perturbations de l’électricité qui ont été observées le mercredi, 17 août 2022 sont dues à une coupure totale, suite à un mouvement de grève des agents de la Transmission Company of Nigeria. Ah Oui ! Il ne manquait plus que ça, alors qu’on a la possibilité de créer une centrale solaire, des champs éoliens et même des barrages hydroélectriques pour alimenter nôtre territoire en électricité. Pourquoi nos dirigeants ne se soucient-ils pas des problèmes fondamentaux de leur peuple ? Aujourd’hui encore, il existe des localités du pays où c’est avec des lampes à pétrole que certains enfants révisent leurs leçons, alors que leur pays est producteur d’uranium et traversé par un fleuve sur plusieurs km malgré la richesse en soleil. Le problème de l’électricité ne devrait vraiment pas se poser au Niger. Mais que peut-on faire lorsqu’on est gouverné par des gens qui ne pensent qu’à eux mêmes. Non seulement ils oublient le peuple mais également gèrent très mal les biens publics. C’est le cas du chemin de fer qui fait la polémique. Construit à coût de plusieurs milliards de franc CFa, ce chemin de fer n’a apporté aucun intérêt aux nigériens, un gâchis total. Finalement c’est l’érosion qui emporte avec elle, les rails que Bolloré à refusé de dégager. Impuissant devant les images déplorables qui circulent sur les réseaux sociaux, l’on ne peut que décrier cette réalité douloureuse. Combien de centrales solaires peut-on réalisé avec cette somme investit inutilement dans la construction du chemin de fer? Les pouvoir nigérien ne semble pas comprendre que l’énergie est indispensable pour le développement économique d’un pays, de surcroît des pays comme le notre dans lequel l’économie est basée sur l’agriculture qui, elle aussi n’est que saisonnière et dépendante d’une bonne précipitation. Le Niger dispose de tous les atouts pour produire de l’électricité, il a juste besoin d’une bonne volonté politique pour s’illuminer et faire illuminer ses voisins. Si l’uranium ne peut être profitable aux nigériens , le soleil et le vent devraient nous servir parce que ce sont des acquis divins et personne ne peut décider de leur sort.
Zacari
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