Politique
Mesdames et Messieurs les ministres en charge de l’Education,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Honorables députés,
Mesdames et Messieurs les ambassadeurs et représentants des organisations internationales,
Monsieur le gouverneur de Niamey,
Messieurs les représentants des parents d’élèves, de la société civile et des organisations syndicales,
Mesdames et Messieurs les cadres centraux et déconcentrés des ministères en charge de l’Education,
Honorables invités,
Chers enseignants, Chers lauréats,
Mesdames et Messieurs
Nous voici réunis comme à l’accoutumée, à la veille de chaque rentrée scolaire depuis l’avènement de la 7ème République, pour célébrer la journée de l’excellence et du mérite.
C’est avec un plaisir toujours renouvelé que je parraine cette fête qui honore les meilleurs élèves de l’année écoulée et leurs enseignants.
La Fondation GURI Vie Meilleure que j’ai l’honneur de présider, veut contribuer à la réalisation de la vision de l’école nigérienne nouvelle que Le Président de la République et le Gouvernement appellent de tous leurs vœux à travers le Programme de la Renaissance.
L’Ecole Nigérienne doit être, en effet, une école de Référence, une école de Défis, une école qui fait de la Qualité, de la Performance et de la Culture du Mérite, les fondements de son essor et de sa stabilité, dans un monde devenu aujourd’hui de plus en plus compétitif.
Pour mieux participer au développement de la Culture de l’Excellence à l’école, comme vous le savez, ma Fondation œuvre à développer l’utilisation de l’outil informatique par tous les élèves à travers le « Projet Informatique Pour Tous ». Cela suppose, la formation des enseignants, la mise à disposition du matériel, la connexion à internet ainsi que la mise en réseau des appareils dans les établissements de toutes les écoles de notre pays.
C’est une initiative qui dépasse les capacités de la seule fondation GURI-Vie Meilleure.
Il vous souviendra que lors de la 5ème Edition, nous avons lancé un appel à tous les partenaires de l’école afin de soutenir ce projet « Informatique Pour Tous »
C’est pourquoi, nous nous réjouissons aujourd’hui, de l’engagement du Haut-Commissariat aux Nouvelles Technologies de l’Information à doter les villages et les écoles, des installations informatiques et de l’internet.
Mesdames et Messieurs
Permettez-moi de souligner, que notre nouveau plaidoyer porte cette année sur l’alimentation scolaire car l’amélioration de la qualité de l’éducation, passe par une bonne alimentation.
Ainsi, dans la perspective de la mise en œuvre du Programme National des cantines scolaires, je lance un vibrant appel à tous les Partenaires de l’Education afin de soutenir le Gouvernement dans ses efforts de mobilisation des ressources nécessaires à la généralisation de ce programme , gage non seulement d’une bonne réussite scolaire mais aussi d’une meilleure fréquentation scolaire des enfants ruraux.
Mesdames, messieurs,
Vous avez devant vous réunis tous les meilleurs élèves du Niger, les trois premiers de tous les pans du système éducatif : Primaire, secondaire, technique, professionnel et culturel de toutes les régions du Niger.
Chers Lauréats,
Cette cérémonie magnifie votre application, votre persévérance au travail, votre discipline et votre mérite. Vous avez été dignes des efforts immenses qu’ont consentis vos parents, vos enseignants et votre pays. Vous redonnez de l’espoir à notre système éducatif qui en a tant besoin.
Je vous félicite et je vous encourage à persévérer dans l’excellence partout et en toute occasion.
Cette cérémonie est dédiée aussi à tous les élèves, aux premiers comme aux derniers, pour les encourager à fournir plus d’ardeur et d’assiduité au travail à l’école.
Mesdames, messieurs
Dans cette salle, nous avons également les enseignants qui ont fait de nos enfants des élèves excellents qui sont aujourd’hui lauréats, et futurs acteurs de développement de notre pays.
Chers enseignants, chers encadreurs
Je félicite chacune et chacun d'entre vous, vous qui luttez au quotidien pour préparer l’avenir du Niger.
Cette journée d’excellence est aussi celle de la célébration de tous les efforts que vous déployez pour faire avancer l’école nigérienne et conduire notre pays au diapason des nations qui comptent.
Chers enseignants lauréats, ces prix vous sont décernés aujourd’hui pour rendre hommage à votre profession humble, mais noble et pleine de défis.
Mesdames et Messieurs les acteurs du Système Educatif,
Cette journée est aussi la vôtre, votre contribution est essentielle pour la réussite de vos enfants et à la bonne marche de l’Ecole Nigérienne.
Mesdames, Messieurs les partenaires techniques et financiers
Je vous remercie pour votre engagement continu et sans faille aux côtés de l’école nigérienne. Avec vous, nous sortirons notre école de l’ornière.
Je remercie également tous les partenaires et sponsors de la Fondation Guri Vie Meilleure, qui nous ont permis d’offrir une si belle cérémonie,
A tous les organisateurs,
Merci pour tous les efforts fournis et le temps que vous avez consacrés pour la réussite de cette fête de l’excellence.
Vive l’école nigérienne !
Vive l’excellence !
Je vous remercie.
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Les autorités de la Ville de Niamey émerveillées par une potentielle solution aux problèmes d’assainissement urbain
Sur invitation du ministre Mahaman Adamou, le président du Conseil de Ville de Niamey, le député-maire Oumarou Dogari a assisté, vendredi dernier, au ministère de l’hydraulique et de l’assainissement, à la présentation d’un dispositif de production d’eau potable par le traitement des eaux issues des fausses sceptiques. L’eau traitée par un système de la «Technologie Advanced Environ)) Septic» n’est pas destinée à la consommation, mais pour l’arrosage des plantes, le lavage de véhicule et terrasse et à l’utilisation dans les sanitaires (WC).
Le système, en phase pilote au Niger, n’existe pour le moment qu’au ministère de l’hydraulique. Il a été installé en novembre 2020. Il traite la fausse du ministère et produit deux fois 2000 litres chaque semaine. Selon le représentant du consortium d’entreprises canadienne et nigérienne, hormis le transport du matériel et des experts, le dispositif a couté à peine 5 millions de FCFA. «La qualité de cette eau est suivie par le LANSPEX qui est un laboratoire très bien équipé avec du matériel moderne. Les analyses se font aussi, parallèlement au Canada. Mais quelle qu’en soit la qualité de cette eau, nous ne conseillons pas aux gens de la boire», précise M. Hassane Yahaya.
Le dispositif a impressionné le député-maire Oumarou Dogari et les cadres de la Ville de Niamey qui l’accompagnent. «Il s’agit là d’un système pouvant permettre de rendre potable, je pèse mes mots, tous nos déchets liquides. Une telle technologie pourrait être, pour les agglomérations du Niger, et surtout pour Niamey, d’une importance capitale, quand on sait les problèmes d’assainissement que nous rencontrons dans nos quartiers», a affirmé le président du Conseil de Ville de Niamey. Le député-maire Oumarou Dogari s’est dit émerveillé par le système qui consiste à transformer des déchets en un bien utile et nécessaire qu’est l’eau potable.
«Nous allons, en ce qui nous concerne, étudier toutes les possibilités, voir les voies et moyens nous permettant d’étendre ce projet pilote au niveau de la Ville de Niamey, si cela peut couvrir toute la ville. Nous allons ensuite voir avec le ministère comment monter un projet d’envergure, parce que la Ville a des moyens limités. Dans une première étape, nous allons identifier peut-être quelques endroits dans la ville de Niamey pour implémenter ce projet toujours dans l’expérimentation afin que les citoyens intègrent d’abord l’innovation», a laissé entendre le maire de la Ville de Niamey.
Ismaël Chékaré(Onep)
07 février 2022
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Le premier Vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Kalla Ankouraou a reçu hier en audience une délégation de l’ONG suisse, Agro Sans Frontière conduite par son vice président, M. Robert Girardet. La délégation est composée de Dr. Chérif Chako, représentant de l’Agro Sans Frontière au Niger, du vice-président de l’Association des Chefs traditionnels du Niger, l’honorable Mayaki Hamdallaye, de deux représentants de la confédération coopérative paysanne horticole du Niger.
A leur sortie d’audience, le chef de la délégation a déclaré que leur entretien a porté sur les voies à suivre accroitre la production agricole et accroître les revenus individuels des paysans. Il a souligné que grâce aux appuis de l’organisation Agro Sans Frontières, de nombreux paysans ont modernisé la production maraichère plus particulièrement celle de la pomme de terre. «Nous apportons des appuis en conseils techniques et en formation au niveau de la chaîne de valeur, les paysans gagnent dans la dignité le fruit de leur labeur», a déclaré M. Robert Girardet.
La délégation a expliqué au président Kalla Ankouraou que l’essentiel des ressources servant à la réalisation des activités proviennent principalement et personnellement de Robert Girardet. Les ressources additionnelles ont été acquises par son plaidoyer actif auprès de la Coopération Suisse et d'autres coopérations ainsi que d'autres institutions, ONG, coopérations multilatérales en Suisse et ailleurs notamment au niveau de la Banque Cantonale Vaudoise (BCV).
Selon le représentant d’Agro Sans Frontières au Niger, Dr Cherif Chako, la délégation a présenté l’ONG au premier Vice président de l’Assemblée Nationale et ses interventions au Niger en faveur des producteurs nigériens avec les appuis du gouvernement sous l'instigation des chefs traditionnels. «Nous avons sollicité la représentation nationale à adapter les lois en vigueur afin de lever les obstacles pour la promotion des activités inhérentes à cette initiative salvatrice pour les paysans nigériens à faibles revenus, pour la promotion du secteur privé à travers la modernisation de l'agriculture créatrice d'emplois et génératrice de revenus ruraux», a précisé Dr Chérif Chako.
L’ONG Agro Sans Frontière a, dans le cadre de ses actions, expérimenté la production de la pomme de terre à Hamdallaye où le chef de canton lui a réservé un terrain de 8 hectares. Selon M. Chako, le Niger importe beaucoup de pomme de terre. La meilleure solution pour réduire cette importation est de faire une bonne production et de protéger les paysans. «Sur les 8 hectares de Hamdallaye, avec la modernisation, nous avons créé de l’emploi à 70 jeunes avec des revenus. Avec cette action, nous contribuons à résoudre la question de paix et sécurité», a-t-il expliqué avant de conclure leur heureuse initiative a suscité l'admiration des Chefs Traditionnels de Karma, de Tondi Kandia, de Kouré qui désirent l'ancrage de cette expérience au niveau des communes de la région de Tillabéry et même sur l’ensemble du territoire national.
Seini Seydou Zakaria(onep)
02 septembre 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SE. Mahamed Bazoum a présidé, hier matin, au palais de la Présidence, la réunion du Conseil National de Sécurité (CNS). Le CNS, rappelle-t-on, est un organe constitutionnel qui donne des avis sur les questions relatives à la sécurité nationale, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et de manière générale, sur toutes les questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays. Il regroupe, autour du Président de la République, le Premier ministre Chef du gouvernement, certains membres du gouvernement ainsi que des hauts responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
09 juin 2021
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Le président de la République, Chef de l’Etat, S.E. Mohamed Bazoum a accordé, hier lundi 7 février 2022, une audience au président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), M. Peter Maurer qui est avec le Président de la Confédération Suisse, Ignazio Cassis, en visite de travail de 3 jours au Niger. A sa sortie d’audience, M. Maurer a indiqué être venu pour s’entretenir, avec le Président Bazoum, de l’activité du CICR au Niger. «Au cours de ces dernières années, nous avons considérablement augmenté nos activités au Niger. J’ai donc assuré le Président de la continuation des activités d’urgence, de notre coopération par rapport au droit international humanitaire. On a aussi discuté des
nouvelles pistes de financement mais aussi d’engagement humanitaire du CICR ici au Niger», a indiqué M. Maurer. Le président du CICR s’est dit satisfait de pouvoir explorer quelques-unes de ces nouvelles pistes avec le Chef d’Etat nigérien. «Parmi celles-ci les thématiques liées au changement climatique, les déplacements des populations, la sécurité alimentaire, qui demande une réponse circonstancielle. Il y a aussi les thématiques de nouveaux instruments de financements du secteur privé international qu’on pourrait viser pour répondre aux défis du pays», a précisé le président CICR.
Mahamadou Diallo(Onep)
07 février 2022
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«Face à l’intolérance et à la haine, il n’y a pas de transaction possible, pas de compromission possible, pas de débat possible ». Ces phrases pleines de sagesse ont été prononcées par Jacques Chirac, ancien Président de la République française, disparu en 2019.
Aujourd’hui, au Niger, à l’occasion de la campagne électorale pour le second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021, nous assistons à une polarisation excessive du climat politique national, qui devient de plus en plus tendu, électrique, au point d’inquiéter les uns et les autres sur l’issue finale de l’actuel processus électoral. En effet, à la place du débat démocratique pour éclairer les électeurs sur leur choix de programmes politiques des deux candidats – c’est là, assurément, le but ultime de la campagne électorale -, c’est plutôt une hystérisation de la présente campagne électorale que l’on a observée avec des passes d’armes indignes d’une démocratie respectable, non pas entre les deux protagonistes de ce second acte, mais bien entre de seconds couteaux des deux camps opposés. Descendant dans les fins fonds des égouts politiques, ‘’ces soupapes d’occasion’’ n’ont pas fait dans la dentelle en se livrant à des attaques personnelles d’une bassesse inqualifiable dans une République. A vrai dire, à entendre ces insanités débitées par certains hauts responsables politiques, on se croirait dans une scène de ménage entre coépouses, et non dans une arène politique où doivent triompher les idées.
Pourtant, la démocratie véritable, telle que conçue par les ingénieux Athéniens de l’Antiquité, suppose toujours la confrontation des idées, des projets de société, mais pas des états d’âme, des humeurs ou autres ressentiments personnels. Le grand philosophe et penseur politique français du 20ème siècle, Paul Ricœur, ne s’y trompait pas d’ailleurs, quand il écrivait dans son ouvrage, ‘’L’idéologie et l’utopie’’ que : « Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est-à-dire traversée par des contradictions d’intérêts, et qui se fixe comme modalité d’associer à parts égales chaque citoyen dans l’expression, l’analyse, la délibération et l’arbitrage de ces contradictions. » !
Rien qu’à la veille de l’actuel processus électoral, au moment de retirer sa carte électorale biométrique, le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, avait émis le souhait ardent que chaque candidat privilégie la force des arguments pour convaincre les électeurs sur la pertinence de son programme politique, de sa capacité à mieux diriger le pays. Et d’appeler de tous ses vœux à ce que la campagne électorale se déroule dans le calme, la sérénité, et dans un contexte de programmes contre programmes, projets contre projets ! Car, il est vrai, c’est par le débat d’idées que progresse la culture démocratique dans un pays. Tout au long de sa longue et riche carrière politique, le Président Issoufou Mahamadou a fait de la force des arguments (et non l’argument de la force) sa ligne de conduite politique, convaincu en cela que le salut du Niger contemporain ne saurait être trouvé en dehors de la démocratie.
Pendant ces trois (3) décennies de son engagement politique, il aura su toujours privilégier le débat contradictoire d’idées et faire preuve de beaucoup d’esprit de tolérance même envers ses adversaires politiques. Personne au Niger, à moins d’être de mauvaise foi, ne l’a entendu proférer des injures, des insultes contre X ou Y parmi ses adversaires politiques ; tout ce qui comptait pour lui, c’était d’exposer sa vision politique, ses grandes ambitions pour le Niger, quitte à y adhérer ou pas. C’est par cette sage méthodologie que patiemment, il se forgea une stature d’homme d’Etat qui lui permit d’avoir la confiance et l’attachement d’une majorité de concitoyens au point de lui confier les destinées du pays par deux fois. C’est cette même démarche programmatique qui lui aura permis d’avoir un leadership régional, continental et international, qui aura valu aujourd’hui au Niger une place importante dans le concert des nations.
Aujourd’hui, face à l’exacerbation du débat politique à l’occasion de la présente campagne électorale pour le second tour, l’on ne peut être que sidéré et saisi de colère devant tant d’infantilisation des masses populaires avec ces dérives langagières qui n’honorent ni la classe politique nigérienne dans son ensemble, ni la démocratie nigérienne.
Au cours de cette même campagne, l’on aura aussi assisté au paroxysme du discours xénophobe, identitaire qui met à mal la notion chère du vivre ensemble. Cela n’est pas simplement regrettable, mais pitoyable pour des gens qui aspirent à présider aux destinées d’un peuple.
En réalité, la polarisation excessive du débat politique actuelle n’est que la traduction de l’incapacité de camps politiques à s’en sortir autrement que par le recours facile à la violence verbale, aux invectives personnelles et autres instincts primaires synonymes ahurissants d’une absence totale de démarche programmatique valable pour convaincre le peuple autour d’un projet de société viable et crédible. C’est cette faiblesse programmatique qui explique aujourd’hui, en profondeur, la migration vers l’extrême polarisation du débat politique national actuel. C’est aussi cela qui explique, sans doute, le refus injustifié d’une partie de participer au ‘’face à face’’ télévisé qui devrait pourtant constituer le clou final de ce second round de l’élection présidentielle. Il est bien évident que ce débat télévisé aurait semblé redoutable pour certains, car cela reviendrait à tenir un discours responsable et argumenté devant un parterre de journalistes expérimentés triés sur le volet ! A cet exercice démocratique périlleux, visiblement, la politique de la chaise vide était l’option la plus ‘’censée’’, voire la plus facile !
Voilà, hélas, où nous en sommes aujourd’hui, dans cette campagne de l’entre-deux- tours de l’élection présidentielle. La place doit être au débat, sur un ton apaisé et démocratique, elle sera ensuite dans les urnes. Car, à l’évidence, nous ne saurions être en permanence dans une démocratie de la contestation et du règne des réseaux sociaux. Encore moins, nous ne saurions être dans une démocratie du dénigrement personnel, de la stigmatisation identitaire et du discours xénophobe, mais bien dans une démocratie républicaine qui associe tous les citoyens sans exclusive ni distinction de leurs origines sociales, religieuses ou autres.
Voyez-vous, le soleil se lève, inexorablement, à l’Est et se couche, immanquablement, à l’Ouest, c’est à Allah Le Très Haut que revient la signification de ce mouvement orbital. Que Dieu, le Très Miséricordieux bénisse le choix des Nigériens le 21 février prochain.
Amen !
12 février 2021
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Réunie à la bourse du travail Ibrahim Mayaki, la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN) a rendu publique, le samedi 31 juillet dernier, une déclaration suivie d’une conférence de presse. Dans cette sortie médiatique qui intervient deux (2) ans après les élections professionnelles du 31 juillet 2019 qui lui a permis de prendre la tête du mouvement syndical au Niger en tant que centrale la plus représentative, la CDTN dénonce les agissements de certains ministres qu’elle juge contraires aux promesses faites par le Gouvernement et, dans la foulée appelle ses membres à la mobilisation générale. La CDTN s’inquiète ainsi, selon elle, de la remise en question de plusieurs acquis obtenus par les travailleurs nigériens au cours des derniers mois de gouvernance du précédent gouvernement.
Dans sa déclaration rendue publique, la Confédération démocratique des travailleurs du Niger rappelle que malgré l’absence de négociations autour de sa plateforme revendicative remise au gouvernement le 1er mai dernier, certains des douze (12) points qu’elle défendait ont connu des avancées significatives sous l’ancien gouvernement. Elle pointe du doigt certains ministres qu’elle juge personnellement responsables du gel actuel de plusieurs promesses gouvernementales que la centrale syndicale considérait comme étant des acquis.
Pour illustrer son constat, la CDTN donne l’exemple des incidences financières dont, soutient-elle, le traitement et le paiement sont en souffrance avec l’arrêt des travaux du comité chargé du dossier, de même que l’opération des quinze milles (15.000) parcelles viabilisées et clôturées destinées aux travailleurs qui tarde à commencer du fait de la non mise à disposition des fonds nécessaires au lancement des travaux. La confédération syndicale cite aussi le rehaussement de l’âge de la retraite à soixante-cinq (65) ans pour les travailleurs qui le désirent qui tarde à se matérialiser car, le comité interministériel chargé des négociations n’a pas été mis en place par la partie gouvernementale.
A travers sa déclaration, la CDTN «met en garde» le gouvernement contre toute remise en cause des acquis des travailleurs et demande «la convocation dans les plus brefs délais de l’atelier, tel que promis par le premier ministre pour prendre en compte les observations des organisations syndicales sur l’avant-projet du statut général de la fonction publique de l’Etat ». Elle demande aussi le déblocage immédiat de l’inscription budgétaire pour le démarrage de l’opération des quinze milles (15.000) parcelles clôturées destinées aux travailleurs, la
reprise des travaux d’apurement des incidences financières et la poursuite du paiement «conformément aux différents protocoles d’accord signés avec les partenaires sociaux», de même que la convocation du comité interministériel chargé des négociations pour débattre des doléances soumises à l’occasion de la commémoration de la fête du travail le 1er mai dernier.
Après la déclaration, le secrétaire général de la Confédération démocratique des travailleurs du Niger, M. Idrissa Djibrilla a répondu aux questions des journalistes. Les échanges ont essentiellement porté sur le ton adopté dans la déclaration, sur le rehaussement de l’âge de la retraite à 65 ans et sur le climat syndical au Niger qui laisse croire à une guerre de tranchée entre centrales syndicales afin de s’assurer du leadership du mouvement. Le SG de la CDTN a balayé du revers de la main le constat qui voudrait que les centrales syndicales soient en confrontation. Il a expliqué que la lutte syndicale n’est pas menée contre un quelconque gouvernement ou syndicat. « La mission des syndicats est de lutter contre l’injustice et la précarité », a-t-il dit.
Sur la question du rehaussement de l’âge de la retraite pour les fonctionnaires qui le souhaitent, M. Idrissa Djibrilla a précisé que c’est une recommandation qui découle des conclusions du forum sur le travail. Cette demande, poursuit-il, permet d’harmoniser les différents statuts au sein la fonction publique du Niger. Une fois adopté et loin des idées reçues, a fait savoir le responsable syndical, il stimulera le recrutement des jeunes, maintiendra un personnel expérimenté pour l’encadrement et résoudra le sentiment d’injustice sociale né des différents départs à la retraite qui créent une inégalité parmi les citoyens.
Souleymane Yahaya(onep)
02 août 2021
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Le Rassemblement des Patriotes pour le Développement, RPD-Bazara a tenu son congrès constitutif à Maradi, le samedi 22 Août 2020. Cette rentrée politique du jeune parti qui a vu le jour il y a trois mois a enregistré la participation de toutes les coordinations régionales RPD-Bazara du pays, de toutes les structures de la région de Maradi, des partis amis et ceux venus du Nigéria.
Après le toilettage et l’adoption des textes, un bureau qui a dorénavant la charge de conduire les destinées du RPD-Bazara a été élu. C’est à l’unanimité que les congressistes ont porté M. Yahouza Sadissou, actuel ministreen charge de l’Enseignement supérieur, à la présidence de ce parti. Au poste du Vice-président c’est M. Assoumane Abdou qui a été élu, celui du secrétaire général est revenu à Mahamadou Saidou, alors que M. Abdou Noungo est élu trésorier du parti.
C’est avec une émotion peu contenue que le président du RPD Bazara a pris la parole pour remercier tous ceux qui ont fait le déplacement de Maradi. Toutefois, M. Yahouza Sadissou a rappelé aux militants qu’ils font face à beaucoup de défis. «Juste après ce congrès vous devrez vous mettre en ordre de bataille en érigeant les listes de candidatures aux différents scrutins et pour la formation de structures au niveau des quartiers, communes et régions» a-t-il demandé. Le président du RPD-Bazara a annoncé qu’il entreprendra une tournée qui le conduira dans toutes les régions du pays pour prendre contact avec les militants, leur expliquer davantage les ambitions du parti. C’est donc sur une note de satisfaction que ce congrès s’est achevé.
Dans la matinée de ce samedi, quelques heures avant l’ouverture de son congrès, le RPD-Bazara a organisé un meeting de lancement officiel de ses activités à la tribune officielle de Maradi. C’est une marée humaine qui a envahi cette grande place qui, avec cette grande affluence du jour a, à peine pu contenir les participants. Les couleurs de ce parti sont le vert et l’orange et le salut des militants se matérialisent par les deux mains jointes portées au front, manifestant le respect de l’autre.
Plusieurs discours, ponctués d’animations ont caractérisé cet évènement. A cette occasion, M. Yahouza Sadissou, futur candidat à la présidence de ce parti RPD-Bazara, s’est réjoui de la présence massive des militants et sympathisants de ce jeune parti. Il est ensuite revenu largement sur la signification de l’expression Bazara. «Avec une telle mobilisation, nous souhaitons et espérons engranger des victoires le jour du vote» a-t-il souhaité avant d’appeler tous les militants à la cohésion et souhaiter que tous les adhérents donnent le meilleur d’eux-mêmes pour des succès. Pour sa part, le représentant du PNDS-Tarayya a pris la parole pour souhaiter la bienvenue à ce tout nouveau parti dans l’arène politique du pays.
Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi
25 août 2020
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Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Alkache Alhada a présidé, hier matin au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, la cérémonie d’ouverture de la Première Session du Comité de Pilotage du Projet de Stabilisation des Régions dans le Liptako Gourma Guichet du Niger. Ce comité constitue un instrument très important pour le renforcement de la résilience des populations et l’amélioration des liens de confiance entre les autorités et les populations de cette zone affectée par l’insécurité depuis des années. Plusieurs personnalités participent à cette première session.
Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Alkche Alhada a souligné que la situation qui caractérise le Liptako Gourma justifie l’intérêt qui lui est porté par la pertinence de la mise en œuvre de l’initiative de stabilisation. Cette initiative permet à la population d’avoir de l’espoir et des nouvelles perspectives dans l’amélioration de leurs conditions de vie et celle du retour de la sécurité dans la zone. « Le Programme de l’implémentation du Projet de Stabilisation dans le Liptako Gourma découle des conséquences d’une aggravation de la situation sécuritaire qui prévaut dans la zone des trois frontières. Cette situation continue de se détériorer en dépit des efforts importants que nous avons déployés avec l’accompagnement de nos partenaires. Conjuguée à d’autres crises notamment sanitaires et climatiques, cette situation dans le Liptako Gourma nécessite une action concertée, réfléchie et rapide », a relevé le ministre de l’Intérieur. Dans cette démarche le ministre a relevé l’importance de l’action civile dans l’accompagnement des efforts qui sont en train d’être faits. Le ministre Alkache n’a pas aussi perdu de vue la nécessité de renforcer la coopération internationale en vue de mobiliser plus des partenaires dans la mise en œuvre de cette initiative. Les actions, a indiqué la Ministre, doivent prendre en compte le renforcement des structures et services de l’Etat, la promotion de dialogue politique au niveau local et intercommunautaire, dont l’objectif est bâtir et renforcer la confiance et la cohésion sociale entre les communautés et l’Etat y compris la composante force de défense et de sécurité. Le ministre a souligné que c’est dans cette perspective que le retour de toutes les populations déplacées dans leur terroir a été programmé à partir du 20 juin, conformément aux engagements et à la volonté du Président de la République Mohamed Bazoum « qui entend d’une part redonner de confiance aux communautés touchées par ces conflits pour qu’elles vivent en toute tranquillité, et d’autre part, les assurer par la présence permanente des forces de défense et de sécurité et d’un accompagnement conséquent pour faire face à la reprise de leurs activités agricoles avec la saison pluvieuse que nous souhaitons abondante et fructueuse », a déclaré le ministre Alkache Alhada. Il a aussi rassuré les partenaires de l’Etat sur sa volonté et sa détermination à tout mettre en œuvre pour renforcer la résilience des populations et améliorer des liens de confiance entre les autorités et les populations, à travers entre autres la mobilisation des acteurs locaux notamment la chefferie traditionnelle et la création au sein du ministère de l’intérieur d’une cellule nationale de coordination des programmes de stabilisation.
Présente à cette rencontre la Coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger a salué le gouvernement du Niger et ses partenaires pour tous les efforts pour renforcer les liens de coopération et de collaboration entre eux. Mme Louise Aubin a encouragé les différents acteurs, notamment les partenaires du Niger, déployer à plus d’efforts pour mobiliser les ressources nécessaires au profit des populations de ces zones très vulnérables. Elle a aussi relevé la cohérence qui existe entre le programme du gouvernement et les priorités qui se posent dans cette zone. La Coordinatrice du Système des Nations Unies a saisi cette opportunité pour témoigner la disponibilité du système des nations unies à accompagner le Niger dans ses efforts.
Auparavant, les Ambassadeurs d’Allemagne, du Pays-Bas et du Royaume Uni au Niger, ont tous salué cette initiative et exprimé leur engagement à accompagner le Niger dans ce processus.
Les travaux de cette Session seront sanctionnés par l’approbation du mécanisme de financement 2021 et l’approbation du mécanisme de mise en œuvre.
Ali Maman(onep)
17 juin 2021
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Le ministre des transports, M. Oumarou Malam Alma, poursuit ses visites de prise de contact dans les services relevant de son département ministériel. Hier, ce sont les services de l’administration centrale, de la direction régionale des transports de Niamey et les services techniques, notamment l’Inspection Générale des Services, la direction générale de la météorologie et La société Haroun Printing pour le permis biométrique qui ont reçu cette visite. Le ministre Oumarou Malam Alma est accompagné dans ce déplacement d’une importante délégation.
Partout où il a passé, le ministre des transports a constaté la présence effective du personnel, les agents et les appelés du service civique et les stagiaires mis à la disposition du ministère. Du secrétariat général du ministère et ses services rattachés à l’inspection générale des services en passant par les divisions, les services annexes et la direction régionale des Transports de Niamey, M. Oumarou Malam Alma a relevé quelques insuffisances. Il s’agit principalement de l’exiguïté des locaux, des besoins en matériel d’édition et d’établissement des documents administratifs. Le ministre des transports a exprimé sa disponibilité et son engagement à améliorer les conditions de travail du personnel. «Je vous demande d’être ponctuels, patients, disciplinés et soyez solidaires», a conseillé le ministre Alma aux agents.
Au niveau de chaque service visité, les responsables ont, dans une maitrise totale, présenté leur service, leur activités et missions et ont exprimé leurs besoins. Le ministre des Transports a suivi avec attention les présentations des différents services et a apprécié la qualité des services rendus à la population par tous ces services techniques, notamment à la direction générale de la météorologie et au Haroun Printing nigérienne.
Pour l’ensemble des besoins exprimés par les différents services, le ministre a rassuré les responsables et les agents de sa disponibilité à étudier toutes les difficultés et apporter des réponses nécessaires dans la mesure des moyens du ministère. «C’est difficile que nous demandions de rendement à des gens qui sont dans ces conditions de travail. Notre rôle, c’est de voir en fonction de la disponibilité et des moyens de l’Etat comment faire pour avoir un meilleur espace de travail. C’est fondamental parce que le rendement tient aussi aux conditions de travail. Notre rôle c’est aussi la remise des agents de l’Etat au travail. Mais nous ne pouvons être exigeants envers eux que quand nous les mettons dans les conditions de travail. J’ai remarqué avec satisfaction combien les agents ont le cœur à l’ouvrage. Notre rôle, c’est de les encourager», a indiqué le ministre.
Par rapport à la météorologie, le constat fait état d’insuffisance de ressources financières pour faire face aux investissements en cours dans le cadre de la modernisation desdits services. «La météorologie a des interactions avec tout les autres secteurs, notamment l’agriculture, l’environnement, tout ce qui concerne le changement climatique et tous ce qui concerne l’aéronautique, qui nécessite d’importants investissements. Nous avons demandé aux responsables de la météorologie de nous faire le point de leurs ambitions et de leurs attentes et nous verrons les arbitrages que nous pouvons obtenir», a souligné le ministre des transports.
M. Oumarou Malam Alma a tout de même rappelé que l’Etat ne peut pas résoudre l’ensemble des problèmes au même moment. «Certains problèmes datent de longues dates. On ne peut les résoudre en un seul jour. Mais avec la volonté et l’ambition affichée au niveau de l’Etat nous verrons ce que nous pouvons faire pour accompagner le ministère des Transports en vue de répondre aux ambitions du Président de la République dans son Programme et dans la déclaration de la politique générale du gouvernement», a déclaré le ministre des transports. M. Oumarou Malam Alma a exprimé sa satisfaction d’avoir effectué ces visites qui lui ont permis de se rendre compte des conditions de travail des agents de son département ministériel. Il a enfin salué et encouragé l’ensemble du personnel à qui il a aussi demandé d’être patient et discipliné.
Ali Maman(onep)
10 juin 2021
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Brigi Rafini, président du comité interministériel de gestion de la riposte à la pandémie du coronavirus, a présidé, hier après-midi, à Niamey, la 17e réunion dudit comité.
Selon la synthèse du ministre de la santé Publique, Dr. Idi Illiassou Mainassara, les principaux points inscrits à l’ordre du jour étaient de faire l’état de la mise en œuvre de la réponse sanitaire à la COVID-19 ; l’état de la mise en œuvre des mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la pandémie et aussi de faire le point de la préparation de la rentrée scolaire prévue pour le 15 octobre. En effet, a précisé le ministre de la santé publique, c’est une rentrée qui intervient dans le cadre de la COVID -19 et des inondations.
Le tour de table des différents acteurs a permis de ressortir d’abord, en ce qui concerne la gestion de la COVID-19, l’évolution de cette pandémie qui est encore favorable au Niger, s’est réjoui Dr. Idi Illiassou Mainassara. Les discussions ont également porté sur l’impact de la levée de certaines mesures, dont celle relative aux frontières aériennes. D’après le ministre de la Santé publique, « des résultats satisfaisants ont été enregistrés. Mais quelques cas positifs, importés, ont été enregistrés du 1er août à la date du 1er octobre ».
Enfin, le ministre de la Santé publique a indiqué que la réunion a servi de cadre pour discuter sur la préparation de la rentrée scolaire 2020-2021. Il s’agit en effet de l’application des mesures barrières qui vont être proposées au conseil des ministres pour validation afin que de fortes décisions soient prises non seulement dans le cadre de la rentrée scolaire mais également de la gestion de la pandémie.
A la date du 30 septembre 2020, sur 25. 275 personnes testées, 1. 197 sont déclarées positives à la COVID -19 parmi lesquelles 14 en cours de traitement, 1.114 sorties et 69 décès. Le Ro (taux de transmission du virus) est à 0,185.
Issoufou A. Oumar(onep)
02 octobre 2020
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En marge de la journée mondiale de la jeunesse, le réseau AgriProFocus Niger en collaboration avec le Ministère de l’Entrepreneuriat des Jeunes a organisé hier matin, à Niamey, la 2ème édition du Youth Agribusiness Forum (Yafo-Niger 2020). Placé sous le thème «Quelle mesure d’accompagnement pour l’entrepreneuriat des jeunes dans le contexte de la pandémie à coronavirus ou COVID-19 au Niger», le lancement officiel des activités a été donné par le ministre de l’Entrepreneuriat des Jeunes, M. Souleymane Boureima en présence de la présidente du Réseau des Structures d’Accompagnement de l’Entrepreneuriat au Niger (RESAEN).
Procédant au lancement des activités, le ministre de l’Entrepreneuriat des Jeunes M. Souleymane Boureima a précisé que cette 2ème édition du YAFO Niger vient appuyer les efforts du Gouvernement dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes. Cependant, a-t-il souligné, elle intervient dans un contexte mondial secoué par la crise sanitaire à coronavirus qui n’a pas épargné notre pays. D’où le thème choisi pour la célébrer : «Quelles mesures d’accompagnement pour l’entrepreneuriat des jeunes dans le contexte de la Covid19 au Niger». Outre ce thème qui est d’une importance capitale, selon les explications du ministre Boureima Souleymane, deux autres panels seront animés par d’éminents spécialistes. C’est pourquoi, le ministre a invité les participants à suivre attentivement afin de tirer largement profit de leurs expériences. Il s’agit du panel: ‘’Opportunités entrepreneuriales chez les structures d’accompagnement’’ et du panel ’’Impact de la Covid19’’.
Pour le ministre de l’Entrepreneuriat des Jeunes, le forum des jeunes dans l’agrobusiness «Yafo Niger» constitue un cadre d’échanges, de partage d’expériences et d’informations sur l’entrepreneuriat agricole. Un cadre qui, selon lui, fait désormais partie intégrante des initiatives innovantes qui contribuent fortement à la mise en œuvre de l’initiative 3N «Les Nigériens Nourrissent les Nigériens», une initiative si chère à SE Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat. Le ministre Boureima a relevé que de par ses enjeux stratégiques, le forum des jeunes dans l’agrobusiness s’inscrit dans une logique d’accompagnement et de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes. C’est pourquoi, sa première édition tenue en 2019 a suscité chez les jeunes et les partenaires un engouement certain, les amenant ainsi à recommander vivement la poursuite de l’évènement en vue de toucher plus de jeunes et d’avoir un impact collectif.
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a reçu hier dans l’après-midi, la représentante spéciale de l’Union Européenne pour le Sahel, Mme Emmanuela Del Re, accompagnée du Haut représentant de la coalition pour le Sahel, M. Djimé Adoum.
A leur sortie d’audience, la représentante spéciale de l’Union Européenne pour le Sahel a indiqué qu’ils ont discuté avec le Chef de l’Etat de choses importantes pour le futur du Mali. Mme Emmanuela Del Re s’est réjouie de constater que la vision du Président Mohamed Bazoum est concentrée sur l’éducation. Elle a ajouté que le Niger est un pays avec lequel l’Union Européenne qui est un partenaire fidèle peut construire un futur solide. Plusieurs problèmes qui minent la région ont aussi été évoqués au cours de ces échanges, notamment la sécurité. La représentante spéciale de l’Union Européenne pour le Sahel a également confié qu’ils ont examiné la possibilité de travailler avec le Niger (qui est un pays modèle), pour réaliser des projets de développement et intervenir sur la sécurité qui est fondamentale. Cela afin de construire un système de gouvernance fort et cher au Président de la République Mohamed Bazoum en faveur de la population comme l’inclusion de la jeune fille à l’école.
Mme Emmanuela Del Re a précisé que l’Union Européenne représente 27 pays, « tous convaincus de l’importance de se concentrer sur le Sahel, une région importante, surtout le Niger, un pays modèle, qui peut agir comme un point de référence avec un système d’institutions solides et une très forte volonté de changer les choses pour obtenir des résultats concrets en faveur de la société ». Rappalant que l’Union Européenne a plusieurs projets de développement, elle a affirmé que leur partenariat va s’agrandir dans le futur. Parce que, a-t-elle conclu, « nous sommes déjà une grande famille qui va certainement continuer ensemble pour garantir l’avenir de nos jeunes filles ».
Le Haut représentant de la coalition pour le Sahel, M. Djimé Adoum, a pour sa part confié à la presse qu’ils ont abordé avec le Chef de l’Etat, le problème de la mise en œuvre de la feuille de route dont la grande réunion du comité de suivi piloté par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a été tenue il y a deux jours. « En dehors de ce que nous avons discuté suite à cette réunion, nous avons abordé les questions sécuritaires dans l’espace G5 Sahel et le fait que le Niger a réussi à réaliser beaucoup de progrès ; nous sommes en train de nous organiser pour tenir une autre réunion le 18 octobre prochain pour préparer notre départ sur Nouakchott », a-t-il annoncé. Aussi, selon M. Djimé Adoum, il se posait quelques petits problèmes car les terroristes ont changé leur mode d’opération et pour aider l’Etat à agir afin que l’espace G5 Sahel puisse avoir à la fois des zones libérées, une présence de l’Etat, la fourniture des biens et services et le développement à long terme. Le Haut représentant de la coalition pour le Sahel dit avoir pris une très bonne note des orientations du Président de la République Mohamed Bazoum, des orientations qui vont leur permettre de mener à bien leurs missions.
Aïchatou Hamma Wakasso
15 octobre 2021
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est entretenu vendredi dernier, avec une délégation de la Coordination des ONG et Associations Féminines Nigériennes (CONGAFEN) conduite par sa présidente Mme Kako Fatima. A leur sortie d’audience, la présidente de la CONGAFEN a déclaré qu’elles sont allées voir le Chef du gouvernement par rapport au non respect de la loi sur le quota suite à la formation du gouvernement, il y a quelques jours. Cette loi sur le quota a été pourtant révisée pour porter de 25% à 30% le pourcentage des postes de nomination et de 15% à 25% pour les postes électifs. «Nous avons constaté que cela n’a pas été respecté en ce qui concerne la formation du gouvernement. Nous avons par ailleurs profité de cette rencontre pour féliciter le Premier ministre pour sa nomination à la tête du gouvernement», a conclu Mme Kako Fatima.
ONEP
12 avril 2021
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Le Conseiller Technique de la Ministre de l’Energie, M. Harouna Ibrahim a présidé hier matin dans les locaux de l’Agence Nigérienne de Promotion de l’Electrification en milieu Rural (ANPER), la cérémonie de lancement des études de faisabilité du projet d’électrification rurale de 250 villages au Niger. Cette réunion de haut niveau a pour objectif de partager avec les partenaires techniques et financiers, les acteurs publics et privés (locaux et internationaux) les opérateurs de mini-réseaux, la méthodologie, les choix des localités ainsi que les perspectives de financement et d’investissement qui sont liés aux résultats de ces études. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du président du réseau des parlementaires sur l’électrification rurale, du Directeur général de l’Agence Française de Développement (AFD), du Directeur général et des administrateurs de l’ANPER, ainsi que de plusieurs invités.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le Conseiller Technique de la Ministre de l’Energie a indiqué que cet atelier intervient dans un contexte de mobilisation générale au niveau national, régional et international en faveur de l’accès universel à l’énergie pour qu’elle soit abordable, fiable et respectueuse de l’environnement gage d’un développement durable. Selon M. Harouna Ibrahim, la mise en œuvre du projet 250 villages joint pleinement les objectifs du Programme de renaissance II contenus dans le PDES 2017-2021, de SEM Issoufou Mahamadou sur la transformation du monde rural à travers le développement de l’électrification, avec comme objectif à court terme de porter le taux d’accès des ménages à l’électricité de moins de 1% aujourd’hui, à 10% en 2021 en zone rurale.
«Ces études de faisabilité portées par l’ANPER, visent à sélectionner des localités bénéficiaires dans les régions d’Agadez, de Tahoua et de Tillabéri, suivant des critères techniques appropriés qui permettront de définir l’option de mise en œuvre technico-économique la plus judicieuse du projet » a ajouté le Conseiller Technique de la Ministre de l’Energie. Il a souligné que cette volonté politique de rehausser de façon significative le taux d’accès à l’électricité en zone rurale s’est traduite par plusieurs réformes intervenues dans le secteur de l’énergie. M. Harouna Ibrahima a enfin lancé un appel à tous les acteurs intervenant dans le domaine de l’électrification rurale à intégrer cette dynamique afin de mieux réussir cette mission.
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Les travaux de l’atelier d’enrichissement des drafts de documents élaborés dans le cadre de l’étude de faisabilité de l’Agence Nationale d’Enregistrement et de l’Identification (ANEI) ont débuté, hier matin à Niamey. Ces assises ont été organisées par la direction générale de l’Etat Civil, des Migrations et des réfugiés, dans le but de recueillir les contributions à travers les enrichissements des documents de la vision, du guide méthodologique, des avants projets de loi, de son décret d’application et du plan d’actions. C’est le secrétaire général du ministère de l’intérieur et de la décentralisation, M. Seydou Halidou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier en présence du Coordonnateur Adjoint du Projet d'Appui aux Réfugiés et Communautés d'Accueil (PARCA) M. Sanoussi Malam Seydou.
Dans son allocution d’ouverture, le Secrétaire Général du ministère l’Intérieur et de la Décentralisation, s’est réjoui de la manière dont se déroule le processus de cette étude de faisabilité de l'Agence Nationale de l'Enregistrement et de l'Identification (ANEI). Selon lui, l'identification formelle est une condition préalable à la libre circulation des personnes et de leurs biens et au développement socioéconomique d'un pays. Elle constitue à ce titre un immense défi pour de nombreux pays en développement n'ayant pas encore un système efficace leur permettant d'identifier l'ensemble de leur population.
A titre de rappel, plusieurs activités ont été réalisées par le Comité Technique depuis son installation officielle, en septembre 2021 par le Ministre de l'Intérieur et de la Décentration pour conduire cette étude à son terme.
Par la suite fut organisé un atelier à Niamey, en février 2022 ayant regroupé toutes les parties prenantes avec comme objectif, de clarifier la vision, les objectifs, les résultats attendus et la démarche de l'étude de faisabilité pour la création et la mise en place d'une Agence dédiée à l'enregistrement et à l'identification des personnes physiques au Niger. Dans ce cadre a rappelé M. Seydou Halidou, les consultants ont fait le tour de quelques structures clés pour la collecte des données en vue de proposer une vision, un guide méthodologique, le cadre juridique et institutionnel et le plan d'actions.
« En vue de garantir la démarche participative de l'étude, dont l'intérêt est de mettre en place un Système Intégré de Gestion de l'Enregistrement et de l'Identification des Personnes physiques, il est mieux indiqué de les soumettre à votre appréciation, en tant qu'acteurs de mise en œuvre, avant l'atelier national de validation », a précisé le Secrétaire Général M. Seydou Halidou.
Pour ce faire, a-t-il poursuivi, cette réunion est donc d'une importance particulière pour l'avènement de cette agence et traduit la volonté manifeste de l'Etat et de ses partenaires.
- Seydou Halidou a, enfin, exhorté les participants à une participation active afin de produire des documents de qualité avant de les soumettre à l'atelier national de validation le 14 Juillet 2022.
Avant de remercier au nom du Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation et à son nom propre, la Banque Mondiale pour le financement de cette étude à travers la Composante 3 du Projet d'Appui aux Réfugiés et Communautés d'Accueil (PARCA).
Le coordonnateur adjoint du PARCA, M. Sanoussi Malam Seydou a quant à lui souligné que ce projet était au départ une activité du PARCA dans le but d’identifier et d’enregistrer les réfugiés dans les zones d’intervention du projet. Selon ses explications, c’est à la demande du ministère de l’intérieur que ce projet est devenu un projet national. « Identifier une personne c’est d’abord la connaitre elle-même et c’est aussi un potentiel de développement. Je n’ai aucun doute que les compétences qui sont réunies ici peuvent permettre d’enrichir les documents qui sont produits », a-t-il affirmé.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini a reçu en audience, hier après-midi, M. Mahamat Saleh Annadif, Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies et Chef de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). A l’issue de l’audience, M. Mahamat Saleh Annadif a indiqué avoir évoqué avec le Chef du gouvernement les récentes attaques terroristes meurtrières dans les départements de Banibangou et de Tillia. «Ce qui vient de se passer dernièrement au Niger nous interpelle et nous rappelle que le terrorisme n’est pas une vue de l’esprit mais une réalité qui nous côtoie au quotidien», a-t-il déclaré. «Je suis donc venu présenter mes condoléances aux autorités nigériennes suite à ces attaques terroristes», a ajouté le Représentant spécial du SG de l’ONU et Chef de la MINUSMA. M. Mahamat Saleh Annadif dit aussi avoir saisi cette occasion ‘’pour féliciter et encourager les autorités du Niger, notamment le Président Issoufou Mahamadou pour cet exemple de l’alternance qui vient d’avoir eu lieu au Niger et qui doit servir de cas d’école au niveau de nos démocraties africaines’’. «J’exprime toute ma considération pour cette dynamique qui se déroule au Niger et qui mérite d’être saluée et encouragée», a-t-il ajouté.
Il faut noter qu’auparavant, le Premier ministre Brigi Rafini s’est entretenu avec le Secrétaire exécutif du G5 Sahel, M. Maman Sambo Sidikou qui n’a pas fait de déclaration à l’issue de l’audience. Le Secrétaire exécutif du G5 Sahel et le Chef de la MINUSMA sont au Niger dans le cadre du forum de Niamey sur la paix et la stabilisation dans des zones de conflit et la lutte contre le terrorisme insurrectionnel dans le Sahel central et le bassin du lac Tchad.
Oumar Issoufou
25 mars 2021
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Dans le cadre de la commémoration de la journée mondiale des réfugiés, la Commission Nationale d’Eligibilité au Statut des Réfugiés (CNE) avec l’appui de l’UNHCR, a organisé le mardi 21 juin dernier une conférence publique à Niamey, sur le thème : « Apport du Niger à la solidarité internationale ».
Cette journée, commémorée le 20 juin de chaque année depuis 2021 rappelle l'adoption de la Convention du 28 juillet 1951, relative au statut des réfugiés. Ainsi, elle a pour but de sensibiliser à la cause des réfugiés du monde.
Cette conférence a permis aux participants, essentiellement composés des étudiants et des humanitaires de mieux appréhender les cadres juridique et institutionnel de l’asile au Niger ; les bonnes pratiques de la mise en œuvre de la protection des réfugiés au Niger ; les défis persistants de protection au Niger, etc.
Dans ses propos liminaires au lancement de la conférence, le directeur général de l'état civil, des migrations et des réfugiés du ministère de l'intérieur et de la décentralisation M. Ibrahim Malam Goni a rappelé que cette journée est célébrée pour mettre un accent sur les défis liés aux questions des réfugiés. Le Niger a accepté de bon cœur d'accueillir des réfugiés depuis plusieurs années. « Nous savons que le Niger est un pays d'hospitalité qui a une longue histoire de solidarité lui permettant d'ouvrir ses frontières pour accueillir des frères et sœurs des autres pays en détresse. Nous allons mettre l'accent sur cet aspect parce que le Niger, malgré toutes les difficultés qu'il gère sur le plan économique, social, etc. a accepté de gérer les questions des réfugiés. Cela devrait attirer l'attention de la communauté internationale pour appuyer davantage l'État du Niger dans cette politique », a dit M. Ibrahim Malam Goni.
Selon lui, l'État du Niger mérite d'être appuyé pour un développement durable afin de mieux gérer les pressions de la gestion des réfugiés. « Vous n'êtes pas sans savoir que gérer plus de 280.000 déplacés forcés n'est pas une chose facile. Malgré la détermination et la volonté, le Gouvernement du Niger a plus besoin d'appuis et d'accompagnement pour pouvoir mieux encadrer et gérer les questions migratoires. Le Niger restera toujours parmi les pays qui garderont leurs frontières ouvertes et tendre le bras à ceux qui sont en difficulté. Mais le Niger aura besoin d'être accompagné dans ces nobles tâches », a affirmé le directeur général de l'état civil, des migrations et des réfugiés.
Auparavant, le représentant de l’UNHCR, M. Bah Algassimou a salué les organisateurs de cette conférence. Il a précisé que cette initiative permettra à son institution et la direction générale de l'état civil, des migrations et des réfugiés du ministère de l'intérieur de mieux communiquer sur les enjeux et défis liés à la gestion des réfugiés.
M. Bah Algassimou, a notifié que la commémoration de cette journée est une occasion pour l’UNHCR de rappeler son mandat, la protection des réfugiés, la recherche des solutions durables, le vécu des réfugiés, etc. « Au Niger, nous nous félicitons du fait que l'espace d'asile est l'un des meilleurs au monde. Notre satisfaction est totale par rapport à l'espace d'asile au Niger. Depuis que nous sommes ici, il n'y a pas eu des cas de refoulement portés à notre connaissance. Les demandeurs d'asile ont accès aux procédures, etc. Tout se passe bien avec le Gouvernement du Niger à travers la commission nationale d'éligibilité. Nous avons plus de 594.000 personnes ici au Niger. Il est tout à fait normal que la communauté internationale vienne porter son secours et sa solidarité à l'Etat du Niger, parce que la gestion des réfugiés c'est un fardeau qui a un impact sur les communautés, les ressources naturelles, etc. », a expliqué le représentant de l’UNHCR avant de lancer un appel à l’endroit de la communauté internationale pour qu'elle appuie conséquemment le Niger.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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La Ville de Zinder a bénéficié d’une enveloppe de 123 millions de FCFA dans le cadre de la redevance pétrolière en 2021. Une grande partie de ces fonds, soit 110 millions ont servi à faire des investissements dans le secteur de l’éducation. Les 13 millions restants ont été orientés, selon le maire, pour servir de fonctionnement à l’administration de la Ville de Zinder.
Lors de ses récentes assisses, le Conseil de Ville a décidé d’injecter 110 millions de FCFA pour construire des classes et la réhabilitation des classes au niveau des cinq Arrondissements communaux de Zinder ainsi que l’acquisition de 1000 tables-bancs, la réalisation des clôtures au niveau de certaines écoles. Il s’agit à travers de choix de donner un cachet particulier au secteur de l’éducation qui constitue, à en croire le maire central, M. Abdoul Rahim Balarabé, une grande préoccupation dans la région de Zinder d’une part et un vœu cher au Président de la République M. Mohamed Bazoum d’autre part.
L’école N’Wala et l’école Birni Sud implantées depuis plus de quatre décennies vont enfin être dotées de murs de clôture de près de 1000 mètres linéaires. A cela s’ajoutent la construction des blocs de toilette au niveau de la tribune officielle, la mise en place d’un restaurant en chantier et le logement du gardien. Les cinq Arrondissements communaux ont bénéficié chacun de deux blocs de classes et des réhabilitations de classes ainsi qu’une dotation en tables-bancs, armoires et chaises de bureau.
Le maire central de Zinder s’est rendu le week-end dernier au niveau des chantiers de construction de ces nouvelles infrastructures pour mesurer l’impact des réalisations en cours dans les villages périphériques. Il s’agit notamment des villages de Dan Kyapo, Tagoyé, Garin Bardé, Dan Bourandia et Angoual Bawa.
A l’issue de ces visites, M. Abdoul Rahim Balarabé s’est félicité de la qualité des réalisations en cours et du suivi rigoureux accordé par les services techniques de la municipalité dans la mise en œuvre desdits travaux. Il a saisi l’occasion pour appeler l’Association des parents d’élèves, les COGES et le corps enseignant à veiller à l’entretien de ces infrastructures construites en matériaux définitifs pour remplacer les classes en paillotte.
Sido Yacouba : ANP-ONEP/Zinder
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Les Nigériens et Nigériennes ont exercé hier, 13 décembre 2020, leur droit civique à travers la tenue des élections locales. Ce premier scrutin des élections générales 2020-2021 constitue un tournant décisif pour la démocratie à la base en ce sens qu’il permettra d’élire ou de réélire ceux et celles qui seront à la tête des collectivités territoriales. Mieux, ces élections locales renforceront le processus de la décentralisation à travers un meilleur ancrage de la démocratie à la base. A Niamey, les électeurs et électrices sont sortis massivement pour accomplir leur droit civique dans la plupart des bureaux de vote notamment ceux des arrondissements communaux Niamey 3 ; 4 ; 2 et 1.
A l’école primaire poudrière III, six (6) bureaux de vote sont installés. Le bureau de vote N 157 compte 425 inscrits sur la liste électorale. Ici, les opérations de vote ont debuté à 9 h 20mn selon le président du bureau de vote M. Chefoulaye Zakari. Le matériel électoral est disponible. Deux urnes sont déposées sur une table dont l’une pour l’élection des conseillers d’arrondissement et l’autre pour les conseiller de Ville. L’affluence des électeurs est timide ici parce que le nombre de personnes dans la file d’attente peut être compté à bout de doigt. Pendant ce temps, certains électeurs munis de leurs récépissés délivrés à l’enrôlement se présentent à ce bureau de vote pour à la fois retirer leurs cartes d’électeur et voter. «Il va falloir attendre l’arrivée de ces cartes d’électeurs pour accomplir votre droit de vote», a expliqué le président du bureau de vote ¨N 157 à un électeur visiblement impatient.
Au bureau de vote N 153, le retard accusé dans l’acheminement des bulletins a retardé le démarrage du scrutin. «Nous étions obligés d’attendre ces bulletins sans lesquels on ne peut pas démarrer les opérations de vote. Maintenant que nous avons commencé, je pense que tout va bien. D’ores et déjà, sur 426 électeurs inscrits sur la liste électorale, près de 30% ont accompli leu droit de vote. Le seul problème qui n’est pas encore résolu, c’est le fait que plusieurs électeurs se présentent ici avec seulement le reçu de l’enrôlement biométrique, croyant que leurs cartes d’électeurs sont disponibles à notre niveau», a expliqué le président du bureau de vote M. Idrissa Abdou Abdoul-Aziz.
Quelques instants après, un membre de la commission communale de la CENI Niamey 3 M. Kamilou Adamou arrive sur une moto avec deux urnes contenant les cartes d’électeurs de ceux et celles qui n’ont pas pu récupérer. Il est 12h 40 mn déjà. L’indisponibilité des cartes d’électeurs au niveau des six (6) bureaux de vote installés à l’école primaire Poudrière III est imputable selon Kamilou Adamou à l’agent de l’Etat civil de l’arrondissement communal Niamey 3. «Nous avons dit à l’agent d’état civil de l’arrondissement communal Niamey 3 de mettre toutes cartes d’électeurs non récupérées dans les urnes appartenant aux bureaux de vote ou ces propriétaires vont les trouver sur place. Celui-ci dit avoir oublié ces cartes d’électeurs. Et c’est pourquoi, nous sommes en train de rattraper en déposant chaque lot de cartes d’électeur au bureau de vote indiqué», a précisé M. Kamilou Adamou.
A l’arrondissement communal Niamey 4, le bureau de vote N 253 installé au CEG 22 n’est pas encore ouvert à 12 h 57 mn. Les membres de ce bureau de vote s’activent pour pouvoir débuter les opérations avec l’aide de deux éléments de sécurité. Certains électeurs étaient visiblement au bout de leur patience. Dans une longue file d’attente, les électeurs crient à l’impréparation de ce scrutin qui doit leur permettre d’élire celui ou celle qui présidera aux destinées de l’arrondissement communal Niamey 4. Selon le président de ce bureau de vote M. Moussa Garba, la CENI a accusé énormément de retard pour acheminer les membres du bureau de vote. Abondant dans le même sens, un délégué de ce bureau de vote affirme que le matériel électoral est arrivé avant 8 heures. Mais, le président et le secrétaire ne sont venus à temps pour commencer les opérations de vote. Au niveau de ce bureau de vote qui compte 491 électeurs inscrits, le vote n’a pas encore débuté jusqu’à 13 h 10 mn.
C’est le même constat au niveau du bureau de vote 249 érigé toujours dans l’enceinte du CEG 22 au quartier Talladjé. Abdoulaye Illiassou est le responsable de ce bureau de vote qui compte 491 électeurs inscrits sur la liste électorale. Certains d’entre eux sont présents à la porte d’entrée en attendant que le dispositif de vote soit mis en place. Les opérations de vote n’ont commencé qu’à 13 h 13 mn ici. Cet état de fait n’a point entamé la détermination et le moral des électeurs qui ont décidé d’attendre le début du vote. L’affluence des électeurs est d’ailleurs perceptible à travers des files d’attente formées dans le respect et la discipline. Le retard accusé par rapport au démarrage des opérations de vote semble être la chose la mieux partagée pour la quasi-totalité des bureaux de vote installés au CEG 22.
L’école primaire Boukoki 2 accueille un nombre important des bureaux de vote dont le bureau N 105 qui dénombre au total 456 inscrits sur la liste électorale. Ce bureau a ouvert à 12 h 30 mn selon la présidente Samaou Morou. Ce retard s’explique selon elle par le fait que certains matériels de vote comme les bulletins n’étaient pas disponibles à 8 heures. Ici, les carte d’électeurs de ceux et celles qui n’ont pas pu les récupérer sont disponibles. Les propriétaires viennent seulement avec leur reçu pour récupérer et accomplir tranquillement leur droit de vote. Au bureau de vote N 107, on invoque la présence d’une seule urne au départ. Ce qui n’a pas permis aux opérations de vote de commencer à temps. La seconde urne, en l’occurrence celle des conseillers d’arrondissement manquait au départ.
Dans l’arrondissement communal Niamey I, les membres du bureau de vote N 7 logé au CES Yantala appelé aussi ex CEG 6, viennent de reprendre les opérations de vote après avoir observé une pause déjeuner. Il est 14 h 15 mn. Abdoul-karim Salifou Maazou est le président ce bureau de vote qui compte 413 électeurs inscrits. Il affirme avoir ouvert le bureau de vote à 8 h 00 mn. Tout le matériel de vote est aussi disponible avec un isoloir bien installé pour le secret du vote. L’affluence des électeurs est timide. Cependant, Abdoul-Karim précise que beaucoup d’électeurs ont déjà accompli leur devoir dans la matinée. Selon lui, 60% des électeurs ont voté. Au bureau de vote voisin, c’est-à-dire le numéro 8, l’affluence est aussi faible. Dr. Moussa Fatoumata est une électrice qui vient d’exercer son droit civique. «Je suis contente d’accomplir ce devoir citoyen. Je pense qu’à travers ce scrutin appelé élections locales, le peuple est plus proche de réaliser ses espoirs et avoir les bénéfices de sa citoyenneté. J’espère que l’organisation du scrutin pourrait permettre à chaque Nigérien d’exercer ce droit comme moi», dit cette électrice qui fonde l’espoir que la CENI va corriger les manquements observés avant les scrutins à venir.
«Je constate que les mesures barrières ne sont pas aussi respectées aussi bien pour les électeurs que par les membres des bureaux de vote. La CENI doit intégrer toutes ces précautions dans le processus de ces opérations», a relevé Dr Moussa Fatoumata. Ce constat est valable dans la plupart des centres vote. En effet, en dépit de la résurgence de la pandémie à coronavirus, les électeurs et les membres des bureaux de vote visités ne respectent pas les mesures barrières telles que le port du masque et la distanciation physique.
Hassane Daouda
14 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La cérémonie de la 10e édition de remise du Prix d’Excellence et du Mérite s’est déroulée hier après-midi à Niamey sous la présidence de la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure. Le Prix d’Excellence et du Mérite est organisé par la Fondation Guri Vie Meilleure en partenariat avec les Ministères en charge de l’éducation et de la formation, en vue de promouvoir entre autres l’éducation de qualité, encourager l’excellence et contribuer au développement socioéconomique du Niger.
Dans le discours qu’elle a prononcé à cette occasion, la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou, présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure a d’abord rappelé que sa structure en partenariat avec les Ministères en charge de l’éducation et de la formation se sont engagés depuis l’avènement de la 7e République à célébrer la journée de l’excellence et du mérite. Elle a noté que cette activité vise à promouvoir une éducation de qualité en vue de la formation de l’Elite de demain pour assurer le développement du Niger.
A cet effet, elle a témoigné que depuis le lancement de cette initiative, des acquis importants ont été enregistrés dans le domaine de l’éducation et de la formation. Elle a souligné qu’en 10 ans, le prix d’Excellence et du Mérite a provoqué une émulation chez les élèves, les enseignants et les parents d’élèves. En effet ce prix a également stimulé auprès des élèves et au-delà, de leurs parents, la culture de l’excellence.
La première Dame Hadjia Aissata Issoufou a indiqué que de 2011 à aujourd’hui plus de 3.000 élèves, étudiants et enseignants qui se sont distingués à l’échelle nationale, lors des examens de fin de cycle, ont été primés.
Revenant sur le thème dédié à la 10e édition de prix d’Excellence et du Mérite à savoir « Usage des Technologies de l’Information et de la Communication(TIC) dans l’éducation ; une réponse au choc de la COVID-19 », elle a déclaré l’avoir choisi compte tenu du rôle de levier de développement que jouent les TIC. En outre, elle a précisé que les TIC s’avèrent indispensables pour atténuer le choc de la COVID-19 et atteindre très rapidement les objectifs de développement en matière d’accès et d’amélioration de la qualité de l’éducation au Niger. C’est un moyen sûr d’assurer la continuité de l’éducation en période de crise ou en période d’urgence a-t-elle noté avant d’ajouter que cela a été testé au Niger au niveau des enseignements secondaires et universitaires. Elle a aussi affirmé que le numérique doit permettre aujourd’hui à l’école nigérienne de tout faire autrement, grâce aux énormes possibilités qu’il offre. D’après elle, l’éducation doit connaître une véritable révolution en son sein pour permettre à la jeunesse de cultiver l’excellence, d’être compétitive et d’affronter les énormes défis auxquels elle fait face. C’est dans cette logique, dit-elle que la Fondation Guri Vie Meilleure a, pour accompagner des actions du gouvernement, créé une initiative intégrant les TIC dans le secteur de l’éducation à travers le projet dénommé « Projet Informatique Pour Tous (PIPT) » dédié aux établissements scolaires du Niger. Parlant de l’importance de ce projet, elle a expliqué qu’il consiste à moderniser notre système de l’éducation et de la formation dans son ensemble. D’ores et déjà, elle a confié que la Fondation Guri Vie Meilleure a aménagé et équipé 28 salles informatiques sur l’ensemble du territoire national.
Pour ce qui est de la remise des prix, Hadjia Aissata a annoncé que les deuxièmes et les troisièmes des différents cycles ont réceptionné leurs récompenses au niveau des chefs-lieux de régions. Quant aux lauréats premiers de chaque cycle, ils ont reçu leurs prix au cours de la cérémonie qui s’est déroulée hier dans une ambiance empreinte de chaleur et de convivialité.
Les prix étaient composés entre autres des ordinateurs, des fournitures scolaires, des téléphones portables, etc. La Première Dame Hadjia Aissata Issoufou a exhorté les récipiendaires à aller de l’avant pour participer aux actions de développement de notre pays.
Intervenant, au nom des ministres en charge de l’éducation et de la formation, M. Yahouza Sadissou s’est félicité de la tenue de cette cérémonie avant de remercier la Première Dame Hadjia Aissata à travers sa fondation pour son abnégation et son initiative visant à promouvoir l’excellence et une éducation de qualité dans notre pays.
Laouali Souleymane(onep)
10 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum a reçu, dans l’après-midi d’hier, une délégation du Bureau exécutif du Syndicat National des Agents des Douanes (SNAD), conduite par son Secrétaire Général, le Commandant Hamadou Daouda
Tiékoura. Cette audience s’est déroulée en présence du ministre des Finances, M. Ahmat Jidoud.
03 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Depuis des années, au Mali et au Burkina Faso, deux pays du G5 Sahel, la situation se caractérise par une montée de l’insécurité et une aggravation des conditions de vie pour les populations qui semblent condamnées à la pauvreté et à la précarité. Cette situation a pu rendre illégitimes les gouvernements civils d’IBK au Mali et de Kaboré au Burkina, les deux présidents renversés, d’abord, aux yeux de la rue, qui subit les effets de la mauvaise gouvernance, et, ensuite, à ceux des colonels qui n’acceptent plus de commander à des armées sans moyens.
Tous les putschistes au Mali et au Burkina sont colonels et ils ont une quarantaine d’années. Peut-on parler de la revanche des colonels sur les généraux et une passation forcée du pouvoir au profit d’une nouvelle génération. S’agit-il de la mise à l’écart de gouvernements civils qui ont échoué et d’une ancienne génération qui a failli ? S’agit-il d’un renoncement à l’ordre constitutionnel et démocratique au profit d’une forme autoritaire du pouvoir ? S’agit-il d’un retour de l’Afrique à l’ère des 100 coups d’Etat qui ont ponctué son histoire depuis les années 1950 ? S’agit-il d’une guerre perdue et de l’ultime défaite de l’Occident en général et la France en particulier, poussés en dehors de l’Histoire par le retour de la lutte anticoloniale et les soubresauts d’un nouvel ordre mondial ? L’Histoire n’est pas immuable : l’Afrique n’est pas condamnée à une instabilité chronique et les populations africaines, à la pauvreté et à la précarité ; l’Occident ne peut pas continuer à décider du destin du monde au nom des valeurs universelles qu’il incarne en ignorant le retour de la Chine et de la Russie sur la scène internationale et l’arrivée de nouvelles puissances régionales. Le monde change, mais la mythologie hugolienne de l’action civilisatrice de l’Europe continue à imbiber l’imaginaire occidental.
Le double désenchantement, celui des populations et des militaires
L’arrivée d’IBK au pouvoir au Mali et celle de Roch Marc Christian Kaboré au Burkina ont d’abord représenté, pour les populations, un moment d’espoir. IBK, socialiste et membre de l’Internationale socialiste, portait la promesse d’une croissance inclusive et d’un bonheur collectif ; Kaboré était le premier Chef d’Etat burkinabè élu démocratiquement depuis 1978. Incapables de faire face à la poussée des groupes armés et à la multiplication des massacres malgré les appuis extérieurs, ces régimes sont devenus impopulaires. Accrue par la détérioration de la situation sécuritaire, la tension entre autorités civiles et autorités militaires s’est traduite par des coups d’Etat militaires avec l’assentiment de la rue. Paradoxe absolu : les militaires apparaissent comme des libérateurs et les coups d’Etat comme une alternance politique acceptable pour une partie de la population. A la faveur des crises sécuritaires et sociales, l’armée fait donc son retour en politique, ce que condamne fermement la Cedeao.
La dé-légitimation politique de l’Occident et de la France au Sahel
Les coups d’Etat militaires sont-ils de nature à entraîner le départ de la France et de l’Union Européenne du Sahel ? La passation forcée du pouvoir rend-elle la position française intenable ? Ces questions peuvent se poser pour le Mali, elles se posent moins au Burkina Faso. Au Mali, la France est engagée militairement depuis 2013. Elle est alors accueillie en libératrice par les populations maliennes. Déclenchée par François Hollande, l’opération Serval est un formidable succès. Elle met un coup d’arrêt à la progression des djihadistes, empêche la déstabilisation complète de la région et la création d’un Etat islamique au Nord du Mali. Neuf ans plus tard, la situation et le contexte ont complètement changé. La guerre contre le terrorisme est devenue asymétrique avec la dissémination des groupes djihadistes dans une vaste région impossible à contrôler ; la présence de l’armée française sur le sol malien - l’opération Serval ayant changé de nom pour devenir Barkhane -, est présentée, par certains, comme un acte d’ingérence, Barkhane se voyant reprocher son incapacité à éradiquer la contagion djihadiste et ses interventions au Sahel sans l’autorisation des pays concernés.
La junte malienne fait le même reproche à Takuba, le groupement européen des Forces spéciales qui rassemble 14 pays et dont la vocation est de prendre le relais de l'opération Barkhane au Sahel. Le déploiement de Takuba est compromis pour trois raisons : 1) le gouvernement de transition malien entend ne pas permettre à des pays étrangers «de faire des choix à sa place et encore moins de décider quels partenaires il peut solliciter ou pas» 2) Les militaires entendent, à court terme, s’appuyer sur la milice privée russe «Wagner», afin de former les FAMa et assurer la protection des hautes personnalités du pays 3) A moyen terme, la junte entend renoncer à ses alliances traditionnelles pour les remplacer par la Russie, qui apporte à Wagner, le faux-nez de l’offensive russe en Afrique, un soutien logistique et politique. Les manifestations profrançaises qui avaient célébré l’opération Serval en 2013 se sont transformées, ces derniers mois, en manifestations antifrançaises au Mali et, dans une moindre mesure, au Burkina Faso et au Niger.
La tension est moindre au Niger où le Président Mohamed Bazoum affirme sa volonté de lutter contre les attaques terroristes, instaurer un dialogue national, créer les conditions d’un développement inclusif et améliorer la gouvernance. Mohamed Bazoum n’hésite pas à se rendre sur le terrain pour rendre hommage aux soldats nigériens. Dans sa lutte contre l’insécurité, le Niger dispose d’une armée forte, présente sur l'ensemble du territoire. Il est donc important que les alliés techniques et financiers du G5 Sahel amplifient leur aide dans une région qui compte parmi les plus pauvres au monde.
Les limites de la passation forcée de pouvoir
Les putschistes affirment tirer leur légitimité politique du soutien de la rue, soutien exagérément amplifié sur les réseaux sociaux et mis en scène par l’organisation de manifestations destinées à remettre en cause les relations avec la France. Une junte militaire accompagnée par une milice privée peut-elle prétendre résoudre une guerre faite de multiples conflits et une crise sociale dont les causes sont multiples ? Le départ de la France et de l’Union européenne du Mali est-elle une solution ? L’Afrique a déjà connu tous les scénarios du pire. Le 28 Septembre 1958, la Guinée de Sékou Touré dit non à la France. Le 29 septembre, Paris met fin à toutes les aides consenties à la Guinée, retire son personnel technique et les forces armées. Le geste historique de Sékou Touré, accompli au nom de la lutte anticoloniale et d’une idéologie panafricaine, sera terni par la dérive totalitaire.
Le débat mémorial sur les libérateurs africains oscille toujours entre la sacralisation de la figure du héros et la dénonciation de celle du tyran. La montée de l’insécurité a fait entrer le Sahel dans la saison des colonels. Les putschistes seront-ils des héros ou des tyrans ? L’Histoire nous le dira. Malgré l’escalade des affrontements entre la France et le Mali, personne ne souhaite écrire le scénario du pire au Sahel. Le Mali affirme sa volonté d’assumer la prochaine présidence du G5 Sahel. La Cedeao refuse d’aggraver les sanctions contre le Burkina. La solution politico-militaire que propose le Tchad est soutenue par la communauté internationale. Si plus rien n’est comme avant au Sahel, la France et l’Union Européenne ne sont ni vaincues, ni humiliées. L’ingérence russe est simplement le signe qu’un nouvel ordre mondial se construit. Félix Houphouët-Boigny disait : «Qui aura l’Afrique dominera le monde. C’est une vérité, parce que qui aura l’Afrique sera maître des matières premières dans le monde.» La Chine, véritable puissance politique, économique et financière, est en avance sur la Russie, elle sait que le temps joue en sa faveur. Moscou, très en retard, est obligée, pour gagner du temps, de développer des logiques d’affrontement avec l’Occident.
Par Christian Gambotti
ONEP
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L'Office Central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a publié le vendredi 28 mai dernier, une déclaration pour rejeter les affirmations faisant état de la restitution aux trafiquants d’une partie des 17 tonnes de résine de cannabis saisies le 2 mars 2021 et incinérées quatre (4) jours plus tard par les autorités habilitées. L’office qui est plus connu sous le nom «anti-drogue» assure que sa détermination au travail n’est nullement atteinte et envisage de saisir la justice pour que les auteurs de «cet article imposteur» subissent les rigueurs de la loi.
Dans la déclaration lue par le commissaire principal de Police Mountari Abou, Directeur du service central de l’information, des relations publiques et des sports, et porte-parole de la Police Nationale, l’OCRTIS précise que la gestion du dossier des 17 tonnes de résine de cannabis a été faite dans la plus grande transparence possible et dénonce les allégations d’un article mis en ligne qui prétendait qu’une partie de la drogue saisie pourrait être soustraite frauduleusement. L’office indique de la saisie jusqu’à l’incinération des 17 tonnes de résine de cannabis comme le stipule les clauses contenues dans l'article 142 de l'ordonnance 99-42 du 23 septembre 1999 relative à la lutte contre la drogue au Niger, trois unités spéciales ont sécurisé l’ensemble de l’opération de telle manière qu'il est impossible de subtiliser une partie de la drogue.
L'office anti-drogue rassure l'opinion nationale et internationale que «ces accusations totalement infondées n'ont aucune incidence sur sa détermination à poursuivre la lutte contre le trafic de drogue au Niger avec le professionnalisme, l'intégrité et la rigueur habituels». Dans la même déclaration, l'OCRTIS dit se réserver le droit «de saisir la justice pour que les auteurs de cet article imposteur, qui, de sources bien informées, n'ont jamais mis pied au Niger subissent les rigueurs de la loi. Il ajoute que certains passages de l’article mis en cause, au regard de leur caractère «extrêmement dangereux pour la paix et la cohésion sociale», ne laissent aucun doute quant à «leur nature tendancieuse dont l'objectif est de ternir l'image de l'OCRTIS et au-delà, du Niger tout entier».
Ces allégations font surface alors que depuis plusieurs années, le Niger s’est imposé comme leader dans la lutte contre le trafic de drogue sous toutes ses formes en réussissant de manière constante de grandes saisies dont le record a été atteint le 2 mars 2021, avec 17 tonnes de résine de cannabis provenant de Beyrouth (Liban). Ces performances saluées par les partenaires, rappelle l’office, sont la conséquence positive du professionnalisme de son personnel et de l'appui de la hiérarchie au plus haut niveau.
Souleymane Yahaya(onep)
31 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La Communauté africaine célèbre aujourd’hui, 18 novembre 2021, la 31ème édition de la Journée Africaine de la Statistique (JAS) sur le thème «Moderniser les systèmes statistiques nationaux pour soutenir le développement socioculturel en Afrique». A cette occasion, le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou a livré un message dans lequel il a souligné que les pays qui progressent le plus, et qui améliorent au mieux les conditions de vie de leur population, sont ceux qui ont des statistiques fiables et à jour, c’est-à-dire des statistiques de qualité. A cet effet, M. Abdou Rabiou a réitéré l’engagement du gouvernement à faire de la statistique un secteur stratégique.
Instituée par la commission Economique pour l’Afrique de l’Organisation des Nations Unies (CEA) et la conférence africaine conjointe des planificateurs, des statisticiens et des démographes depuis 1990, la célébration de la journée africaine de la statistique constitue une occasion pour les Etats africains, de sensibiliser le public sur l’importance des statistiques dans tous les aspects de la vie socio-économique. S’agissant particulièrement de notre pays, a dit le ministre du Plan, il célèbre cette journée pour promouvoir la culture statistique et sensibiliser les autorités politiques et administratives, la société civile, les partenaires techniques et financiers et tous les acteurs de développement du Niger.
En effet, la 31ème édition de la journée africaine de la statistique se singularise des précédentes, dans notre pays, par la réalisation ou le projet d’organisation d’importantes opérations de collecte de données par l’INS et les autres structures du système statistique national. L’utilisation des tablettes et des téléphones portables, lors de ces opérations de grande envergure s’inscrit dans le cadre de la modernisation de notre système statistique national, en vue de fournir des données statistiques fiables et de qualité, a-t-il dit. On peut citer entre autres opérations : la réalisation de l’enquête nationale sur la fécondité et la mortalité des enfants 2021, dont les résultats préliminaires ont été publiés en octobre 2021 ; l’organisation du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGP/H) 2022, dont le dénombrement général est prévu en décembre 2022 ; l’organisation du premier recensement général des entreprises dont le dénombrement général est prévu en février 2022 ; l’organisation de l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages 2021/2022, à l’instar des autres pays membres de l’UEMOA, dont la collecte des données débute au cours de ce mois de nombre 2021 et enfin la réalisation, en cours, de deux (2) enquêtes téléphoniques longitudinales à haute fréquence sur l’impact de la COVID-19 sur les ménages et les entreprises au Niger.
Par ailleurs, le ministre du Plan devait préciser que les bonnes statistiques sont des outils d’aide à la prise de décisions, des instruments pour une bonne gestion des ressources, permettant un suivi efficient des progrès réalisés dans la mise en œuvre des politiques et programmes de développement. C’est pourquoi, M. Abdou Rabiou a demandé aux responsables politiques, administratifs, parapubliques et coutumiers de renforcer davantage leurs appuis et leur assistance aux différentes structures statistiques du pays pour leur permettre d’accomplir les missions qui leur sont confiées.
Hassane Daouda(onep)
18 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Niamey, NIGER, 01 mars 2022. Le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique (AFRO) a effectué une visite de travail de 4 jours au Niger pour planifier le processus de mise en œuvre du programme pilote SURGE intitulé « Renforcement et utilisation des groupes de riposte aux situations d’urgence au Niger ».
Chaque année, plus de 100 situations d’urgence sanitaire sont déclarées dans la Région africaine y compris au Niger. La pandémie de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) a accentué la nécessité de renforcer la capacité des pays à prévenir et à détecter les urgences de santé publique, à s’y préparer et à y faire face. De nombreuses recommandations ont été formulées au niveau mondial par le Groupe indépendant sur la préparation et la riposte à la pandémie (GIPR), le Comité d’examen du règlement sanitaire internationale, le Comité consultatif de surveillance indépendante du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire pour aider les pays à faire face aux situations d’urgence dans les 24h suivant une alerte.
Ainsi, pour matérialiser ces recommandations, AFRO lance un programme phare « Flagship programme » en phase pilote en (Mauritanie, Niger, Botswana, Nigéria (3 Etats), Togo) pour la période 2022-2026 destiné à renforcer les capacités de tous les États Membres y compris le Niger à se préparer aux situations d’urgence de santé publique, à les détecter et à y riposter. Le Niger bénéficiera d’un million de dollars américain pour les coûts opérationnels, 8 véhicules pour la mise en œuvre des opérations de riposte sur le terrain, des médicaments et du matériel de prise en charge à hauteur de 250 000 dollars américain et de 50 experts multidisciplinaires prêts à être déployés et dont les capacités seront renforcées.
Six (6) experts multidisciplinaires d’AFRO ont fait le déplacement pour présenter le projet au gouvernement du Niger notamment au cabinet du premier ministre, aux ministres de la santé, de l’agriculture, de l’environnement, de l’élevage et aux partenaires techniques et financiers. La délégation a visité les différentes infrastructures de réponse aux situations d’urgence (le Centre national des opérations d'urgence de santé publique (COUSP), l’Institut National de la Recherche en Santé Publique (INRSP), ainsi que les entrepôts du ministère de la Santé) pour évaluer leurs capacités de riposte dans les 24h-48h suivant une alerte et les besoins nécessaires pour y répondre.
Des séances de travail organisées par 4 commissions clés (Coordination, Ressources humaines, Logistique et la CREC) ont abouti à l’élaboration d’une feuille de route conjointe. La commission ressources humaines composée des agents de l’OMS et du Ministère de la santé a recensé les capacités nationales du personnel en matière d’organisation des secours, y compris les ressources humaines financées par le gouvernement et les partenaires qui seront formées pour la prise en charge des urgences sanitaires. La commission coordination a examiné la structure nationale de coordination des situations. La commission communication a examiné l’infrastructure de communication sur les risques et l’engagement communautaire et a défini les besoins. La commission logistique a analysé les besoins logistiques nécessaires au projet Surge notamment les moyens disponibles dans le pays et les rôles et responsabilités des membres dans la mise en oeuvre du projet Surge.
À la fin de la mission, les parties prenantes locales sont parvenues à un consensus sur :
- a) les besoins du pays concernant la mise en œuvre du projet phare SURGE ;
- b) les principales parties prenantes qui seront impliquées dans la mise en oeuvre du programme phare et qui assumeront des responsabilités spécifiques ;
- c) l’élaboration d’une approche intégrée donnant la possibilité de tirer parti du programme phare pour progresser vers la couverture sanitaire universelle
- d) L’élaboration d’une feuille de route assortie de mesures prioritaires pour lancer la mise en œuvre du programme phare.
Selon le ministre de la Santé publique, « ce programme permettra au Niger de disposer au niveau national, d’un corps multidisciplinaire de professionnels locaux formés, de renforcer les infrastructures existantes telles que le COUSP récemment inauguré en vue d’une riposte diligente et efficace en cas d’urgence aux niveaux régional, national et infranational ».
Contact presse :
Aminata KONE
Consultante en communication OMS Niger
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé le samedi 8 mai dernier à son cabinet, le 1er séminaire gouvernemental. Deux points sont inscrits à l’ordre du jour de ce séminaire à savoir : les préparatifs de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement (DPG) et le programme des cent (100) jours du Président de la République à la tête du Niger.
Les discussions et échanges autour de ces deux points doivent permettre aux membres du gouvernement d’enrichir le projet du document de la Déclaration de Politique Générale qui sera d’abord examiné en Conseil des Ministres, puis soumis à la représentation nationale pour adoption. Quant au second volet des discussions, il est relatif aux 100 jours du Président de la République. En effet, le présent séminaire entend proposer de façon concrète les actions visibles et appréciables par les populations qu’il faut mener dans chaque département ministériel. C’est pourquoi, dans son mot introductif, le Premier ministre a précisé que les actions à réaliser pendant les 100 premiers jours du Président de la République doivent avoir une certaine caractéristique.
Ainsi, la première caractéristique, a dit le Chef du gouvernement repose sur la faisabilité de l’action ; la seconde caractéristique porte sur la précision de l’action et la troisième a trait à la pertinence de l’action pour la communication gouvernementale. «Il est souhaitable pour nous de cibler des actions qui frappent l’opinion ; des actions qui sont la solution à des contraintes urgentes ou des attentes des populations. C’est la raison pour laquelle je voudrais que la parole soit libérée afin que vous puissiez vous exprimer. C’est vraiment l’occasion, si je peux m’exprimer ainsi, d’un débat contradictoire, enrichissant et sans tabous. Tout celui qui a une idée peut l’exprimer pour que nous puissions l’examiner en toute objectivité», a conclu le Chef du gouvernement.
Hassane Daouda(onep)
10 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou et Mme Fatema Z. Sumar, Vice-présidente des opérations de compact à la Millennium Challenge Corporation (MCC) des États-Unis, ont procédé, hier lundi 7 mars 2022, à la signature d’un accord sur le Compact régional.
A cette occasion, Mme Sumar a indiqué que le premier MCC, qui a duré 6 ans portait sur 442 millions de dollars US et la présente signature vise à revoir à la hausse ce montant, qui va déboucher sur un autre Compact qui est régional. Cet accord vise la réduction de la pauvreté au Niger, à travers notamment des investissements dans l’accès à l’eau, la construction des infrastructures routières. «Je suis très heureuse d’être là en compagnie du ministre des Affaires Etrangères, pour signer un accord avec le gouvernement nigérien, en vue de sécuriser le fonds et pour démarrer les travaux sur le Compact régional. Ce compact régional va venir en aide aux Nigériens, en faisant en sorte que le coût des produits et des marchandises au Niger soit bas et accessible, améliorant ainsi leur condition de vie. Et cela se fera grâce aux routes que nous comptons construire dans le cadre de ce Compact régional», a-t-elle précisé. Le Niger, en tant que pays enclavé enregistre des coûts élevés liés aux transports des marchandises. «Nous espérons que le présent accord de Compact régional allègera beaucoup le coût de la vie au Niger», a souhaité la Vice-présidente du MCC.
Réagissant après la signature dudit accord, le ministre d’Etat s’est dit fier des bonnes relations de coopération qui existent entre le Niger et les USA. «Nous sommes toujours très heureux de nous rencontrer avec nos amis Américains, pour construire et élever encore davantage l’édifice que nous faisons ensemble. Dans tous les domaines, notre coopération ne fait que s’intensifier, notamment dans le domaine sécuritaire, dans celui du développement. Ce partenariat se renforce de manière concrète, au bénéfice de nos populations», a noté M. Massoudou. Il a ajouté que le Compact domestique qui a été prolongé d’un an est aujourd’hui en train de se mettre en œuvre. Il a concerné les secteurs de l’irrigation et des routes rurales. Tout cela concourant à augmenter le produit intérieur brut, la croissance tout simplement.
Le Compact régional, a ajouté le ministre d’Etat, consiste à réduire considérablement, les coûts des facteurs de transport, qui ont des impacts négatifs pour un pays enclavé comme le Niger. «Ce Compact permettra de construire des routes, des voies de communication entre le Bénin et le Niger mais aussi de créer les conditions d’une augmentation du commerce entre nos deux pays, permettant d’écouler nos produits vers la côte et d’importer, à moindre coûts des produits en provenance de la côte vers l’intérieur de notre pays», a estimé le ministre d’Etat. Tout en rappelant que, le Compact domestique permet de lutter contre la pauvreté par la croissance à travers des investissements dans l’hydraulique, les routes, M. Massoudou a indiqué que le Compact régional vise les mêmes objectifs, à travers la démultiplication de la croissance par la maîtrise et la baisse des coûts de production et de transport. «C’est donc, selon lui, un ensemble cohérent, permettant aux Etats Unis de nous aider dans nos efforts de développement. Nous ne pouvons pas gagner la lutte contre l’insécurité, contre le terrorisme sans gagner le combat du développement. Dans ces deux combats que nous menons ensemble, les USA sont à nos côtés et nous aident. C’est l’occasion pour moi, de remercier, une fois encore, le gouvernement américain pour tous ces efforts en faveur de notre pays mais aussi remercier Mme la Vice-présidente du MCC pour cet accord et pour cet engagement du MCC. Nous serons au rendez-vous de l’échéance prévue», a promis le ministre en charge des Affaires Etrangères.
Mahamadou Diallo(onep)
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Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga, a reçu, mardi dernier dans les locaux du Gouvernorat de la région de Tillabéri, un témoignage officiel de satisfaction au nom des populations de l’Anzourou. C’est le Maire de la commune rurale d’Anzourou, qui lui a décerné ce témoignage pour
« sa compassion remarquée et son inestimable contribution dans la gestion des personnes déplacées de l’Anzourou suite à l’insécurité qui a sévi dans la zone ».
A cette occasion, le Gouverneur de la région de Tillabéri et le Préfet de Tillabéri ont également été distingués par l’édile de l’Anzourou. Il faut dire que le jeudi 27 mai 2021, une mission gouvernement/partenaires humanitaires, avec en son sein le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga s’est rendu dans l’Anzourou afin de s’enquérir des conditions de vie des populations suite à leur retour dans leurs localités d’origine. Ces populations étaient victimes d’attaques des groupes armés qui avaient suscité un mouvement de ces populations à Tillaberi, Sakoira, Namari Goungou et Dessa. Le gouvernement a organisé un retour dans leurs localités d’origine de ces populations après une sécurisation de la zone. Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga, accompagné du Préfet du département de Tillabéri, du Chef de canton de l’Anzourou ainsi que des ong opérant dans le domaine de l’humanitaire s’est rendu dans l’Anzourou. La mission a visité 5 villages où les habitants étaient de retour à savoir, Zibane 1, Zibane 2, Gdabo, Sangara et Sarakoira. Partout où la mission est passée, le Médiateur de la République a tenu à remercier et à féliciter les populations pour avoir accepté ce retour volontaire qui témoigne de leur confiance au gouvernent. Il a par ailleurs demandé à la population de dénoncer les individus dont le comportement est douteux mais surtout de bien collaborer avec les Forces de Défense et de Sécurité à travers un partage d’information ayant trait à la sécurité de la population. Il a réitéré ses remerciements aux partenaires humanitaires qui accompagnent le gouvernement dans ces épreuves difficiles, pour l’amélioration des conditions de vie de ces populations. Me Ali Sirfi Maiga les a invités à porter l’assistance nécessaire, dans les meilleurs délais, à ces populations très meurtries surtout en cette période de soudure. Les partenaires humanitaires ont profité de l’occasion pour mener une évaluation rapide de protection, ainsi que des interventions futures.
Par Oumarou Moussa(onep)
18 juin 2021
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Le ministre de l’Urbanisme et du Logement, M. Maïzoumbou Laoual Amadou, a effectué le 10 juillet dernier, une série de visites sur les sites dédiés à la construction des logements sociaux de la ville de Niamey. Cette visite a concerné les sites de Bangoula, ceux de la Cité Diaspora, la Cité Renaissance I et la Cité Ya Salam III. Il s’agit pour le ministre de l’Urbanisme et du Logement de constater de visu l’état d’avancement des travaux en cours d’exécution par les promoteurs immobiliers qui ont signé des conventions avec le gouvernement.
La construction des logements sociaux est un projet phare du Programme de Renaissance acte III du Président de la République. Le ministre de l’Urbanisme et du Logement a entrepris cette visite de terrain afin de s’enquérir de la situation des chantiers de construction des logements sociaux. A cette occasion, le ministre Maïzoumbou Laoual Amadou et la délégation qui l’accompagne ont pu constater, sur les différents sites, le début d’implantation sur certains sites, comme celui de l’Agence pour le Commerce et de l’Investissement (ACI), sis à Bangoula, 1ère phase de 50 logements pour une prévision de 5.000 logements sociaux. Tout comme sur le site de la Société Afritec Sarl, le ministre en charge du Logement a pu constater l’exécution du forage et l’implantation du plan parcellaire qui est en cours.
Sur le site de l’ONG ‘’Humman Appeal International’’ (HAI) dont les logements sont destinés aux orphelins. Le ministre de l’Urbanisme et du Logement et sa délégation ont constaté que les travaux sont en phase de finition. Il s’agit au total de 100 logements et des équipements sociaux collectifs. Quant au promoteur l’ONG JEAN SER, il indique que sur les 100 logements sociaux, une première tranche de 20 logements et équipements sociaux collectifs sont en phase de finition. À la Cité Renaissance I de la SONUCI, la délégation ministérielle a visité les villas de types F3, F4, et F5 qui sont en phase de finition sur un projet de construction de 100 logements sociaux. Sur le chantier de la Société ‘’Global Gates Properties’’, le ministre Maïzoumbou Laoual Amadou a visité les 3 prototypes terminés et la construction de 38 autres logements qui sont en cours. Enfin, la visite du ministre de l’Urbanisme et du Logement a pris fin sur le site de la Cité Ya Salam III de la Société DB IMMO qui a en charge la construction de 537 logements sociaux. 200 logements de types F2, F3, et F4 sont finis et 20 autres sont en cours de construction.
A l’issue de la visite, le ministre de l’Urbanisme et du Logement, M. Maïzoumbou Laoual Amadou s’est dit «relativement satisfaisant». «Mais compte tenu du besoin énorme en logements sociaux dans la ville de Niamey, c’est relativement timide. Cependant, nous allons mettre en place des actions assez rigoureuses dans ce secteur», a-t-il déclaré lors d’un point de presse. Mieux, le ministre Maïzoumbou a annoncé des actions à entreprendre en vue d’améliorer le secteur de l’habitat comme dans d’autres pays de la sous-région. «Nous allons identifier toutes les contraintes qui font en sorte que le secteur soit encore à l’état léthargique comparativement à certains pays de la sous-région. Une fois les contraintes identifiées, nous allons mettre en place les mécanismes afin de booster le secteur», a souligné le ministre de l’Urbanisme et du Logement.
Enfin, le ministre M. Maïzoumbou Laoual Amadou a rappelé que dans le cadre du partenariat public-privé (PPP), l’État met le terrain à la disposition des promoteurs immobiliers et assure la viabilisation. En retour, il demande aux promoteurs de vendre les logements aux citoyens à des prix raisonnables et supportables par la bourse nigérienne.
Oumar Issoufou(onep)
12 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a reçu hier en audience, la Coordonnatrice humanitaire du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin. À sa sortie d’audience, la Coordonnatrice humanitaire du SNU s’est réjouie de l’engagement du Président de la République à œuvrer pour le renforcement de la collaboration avec les Nations Unies. Mme Louise Aubin a indiqué avoir abordé avec le Chef de l’Etat les grandes priorités du Niger, les défis, mais aussi les multiples opportunités pour accélérer le développement durable dans le pays.
Mme Louise Aubin a renouvelé «toute la collaboration et le soutien des services des Nations Unies au peuple nigérien». C’est la toute première fois qu’elle rencontre le Président de la République, Chef de l’Etat, depuis son arrivée au Niger en qualité de Coordonnatrice humanitaire du Système des Nations Unies dans le pays.
Souleymane Yahaya(onep)
03 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Conseil des Ministres s’est réuni le vendredi 08 janvier 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant organisation des recherches et sauvetages d’aéronefs en détresse en temps de paix
L’adoption du présent projet de décret répond aux exigences de l’article 99 de l’ordonnance n°2010-023 du 14 mai 2010, portant Code de l’Aviation Civile en République du Niger qui dispose que l’organisation des recherches et sauvetages des aéronefs en détresse est déterminée par décret pris en Conseil des Ministres. Il consacre une refonte du système de recherches et sauvetages (SAR) au Niger.
Le présent projet de décret a pour objectif de permettre au Niger de disposer d’un instrument juridique efficace d’organisation du système des recherches et sauvetages pour porter assistance à tout aéronef en détresse, quels que soient son Etat d’immatriculation et la nationalité de ses occupants, conformément à la convention de Chicago. Par l’adoption du présent projet de décret, notre pays se conforme aux standards internationaux, en matière de recherches et de sauvetages, notamment les dispositions de l’annexe 12 à la Convention relative à l’Aviation Civile Internationale, signée le 07 décembre 1944 à Chicago.
- AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant le décret n°2020-309/PRN/MJ du 30 avril 2020 fixant les modalités d’application de la loi n° 2017-28 du 03 mai 2017, relative à la protection des données à caractère personnel, modifiée et complétée par la loi n°2019-71 du 24 décembre 2019.
Les données à caractère personnel constituent l’ensemble des informations permettant d’identifier directement ou indirectement les personnes à travers un support informatisé ou non, comportant des informations identifiants fournies volontairement à l’occasion d’une prestation de service quelconque auprès d’un opérateur public ou privé.
Au regard des menaces éventuelles que leur usage malveillant pourrait présenter pour la vie privée des citoyens, le Niger, à l’instar des autres pays de la sous-région, a règlementé la protection des données à caractère Personnel. Ainsi, la protection des données à caractère personnel a été confiée à la Haute Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel en abrégé la « HAPDP » par la loi n° 2017-28 du 03 mai 2017, et le décret n°2020-309/PRN/MJ du 30 avril 2020 pris pour son application.
Sur le plan opérationnel et à l’épreuve des faits, l’étendue de la mission assignée à cette institution nécessite la mobilisation de ressources financières conséquentes. La modification, objet du présent projet de décret vise à permettre, entre autres, à l’institution de disposer de ressources optimales générées par ses propres prestations de service d’une part, et de fixer les modalités de recouvrement de ces redevances prévues par la loi d’autre part. En outre, le présent projet de décret prévoit, eu égard à l’importance de leurs attributions, une délibération de la plénière des membres de la HAPDP pour déterminer les attributions des directeurs.
III. AU TITRE DU MINISTERE DU PLAN
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modification du décret n° 2016-521/PRN/MP du 26 septembre 2016 portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité national de coordination des actions du G5 sahel du Niger.
Le présent projet de décret est pris pour mettre en conformité le décret n° 2016-521/PRN/MP du 26 septembre 2016 portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité national de coordination des actions du G5 sahel du Niger avec la décision n° 08/G5S/PCM/2018 du Conseil des Ministres du G5 Sahel, fixant les missions des Comités Nationaux de Coordination (CNC) et régissant leurs relations fonctionnelles avec le Secrétariat Permanent du G5 Sahel.
- AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE LA SALUBRITE URBAINE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modification du décret n° 2012-075/PRN/MH/E du 06 mars 2012 portant classement de la Réserve Nationale Naturelle de Termit et Tin-Toumma (RNNTT).
La Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma a été créée pour la préservation et la gestion durable de la biodiversité sahélo-saharienne. Le présent projet de décret a pour objet de redéfinir les limites de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma afin de disposer d’une aire de conservation répondant aux enjeux universels de conservation de la biodiversité sahélo-saharienne.
- MESURES NOMINATIVES
AU TITRE DU MINISTERE DE LA RENAISSANCE CULTURELLE, DES ARTS ET DE LA MODERNISATION SOCIALE
- Monsieur Tahirou Boubacar Ibrahim, directeur administratif, Mle 139542/Y, est nommé directeur des statistiques, au Ministère de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale en remplacement de Monsieur Abdoullahi Tahé.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE LA SALUBRITE URBAINE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
- Le Colonel Yacouba Abdourahaman, ingénieur en aménagement et protection de l’environnement, est nommé inspecteur des services, au Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable.
- Le Colonel Seydou Moussa Ali, ingénieur des eaux et forêts, est nommé directeur général du développement durable et des normes environnementales, au Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable.
- Le Lieutenant-colonel Amadou Hamsatou, ingénieur des eaux et forêts, est nommée directrice de l’économie environnementale et de la promotion des filières vertes, au Ministère de l’Environnement, de la Salubrité Urbaine et du Développement Durable.
AU TITRE DU MINISTERE DES POSTES, DES TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE
- Monsieur Malam Garba Abdou, juriste et ingénieur en télécommunications, Mle 44847/F, est nommé directeur général de l’Ecole Supérieure de Télécommunications (EST), au Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique.
AU TITRE DU MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS PROFESSIONNELS ET TECHNIQUES
- Monsieur Moumouni Halidou, titulaire d’un DEA en histoire politique et sociale, Mle 101473/E, est nommé conseiller technique du Ministre des Enseignements Professionnels et Techniques, en remplacement de Monsieur Silémane Ousmane, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
- Monsieur Amadou Issoufou, professeur d’enseignement secondaire, Mle 57273/A, est nommé conseiller technique du Ministre des Enseignements Professionnels et Techniques.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE
- Monsieur Illiassou Bako, ingénieur général industriel, Mle 63139/B, est nommé secrétaire général du Ministère de l’Industrie.
- Monsieur Zoubeirou Ousmane Ousseini, Mle 116517/L, est nommé directeur de l’innovation industrielle et du développement technologique, au Ministère de l’Industrie.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE,
- Monsieur Mahaman Elhadji Ousman, Mle 69990/S, est nommé directeur de cabinet du Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, chargé des Relations avec les Institutions.
- Monsieur Ousmane Garba, inspecteur adjoint de promotion humaine, Mle 122901/C est nommé secrétaire général du Conseil Supérieur de la Communication.
- COMMUNICATIONS
Le Conseil des Ministres a entendu neuf (09) communications :
deux (02) communications du Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes :
la première communication est relative à la situation humanitaire à Toumour dans la région de Diffa.
Le village de Toumour a fait l’objet d’une attaque dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 décembre 2020, par des éléments des Groupes Armés Non-Etatiques (GANEs). Cette attaque a occasionné d’énormes pertes en vies humaines et en biens matériels mettant ainsi la population dans une vulnérabilité accrue. L’Etat et ses partenaires ont apporté les premiers secours et continuent d’apporter d’autres assistances tout en suivant cette situation humanitaire de près.
Les premières évaluations rapides des besoins sur le site de Toumour à la suite de l’attaque font état de 4.300 ménages sinistrés, 28.000 personnes se trouvant dans un besoin d’assistance en urgence et 34 pertes en vies humaines dont 10 enfants.
En ce qui concerne les dégâts matériels, on dénombre 450 boutiques et kiosques brulés, 1.250 têtes de bétail décimées, 1 classe d’école détruite, 61 véhicules détruits, 5 digues endommagées, 80 moulins brûlés et 16 points d’eau détruits dont 2 châteaux.
Sur la base de cette évaluation des besoins, des organisations humanitaires opérationnelles sont à pied d’œuvre, chacune selon son domaine, pour assister ces populations vulnérables.
La deuxième communication est relative à la Situation Humanitaire à Tchiombangou et Zaroum Dareye dans le département de Ouallam, région de Tillabéri
Dans la journée du Samedi 2 Janvier 2021, un groupe armé terroriste a attaqué les villages de Tchiombangou et Zaroum Dareye dans le département de Ouallam, région de Tillabéri. Les assaillants se sont pris à tout ce qui bouge, tuant 70 personnes dans le village de Tchiombangou, 30 autres dans celui de Zaroum Dareye et blessant 26 autres personnes. Tous les greniers autour de ces deux (02) villages ont été incendiés.
On dénombre un total de 1.523 ménages déplacés dont 1473 ménages à Mangaizé et 50 ménages à Tondikiwindi. Ces ménages totalisent 10.600 personnes vivant dans des familles d’accueil qui sont aussi vulnérables.
Une mission conduite par le Premier Ministre en compagnie des Ministres chargés de la défense, de l’intérieur et de l’Action Humanitaire s’est rendue le dimanche 3 janvier 2021 dans le village de Tchiombangou pour adresser au nom de SEM le Président de la République les condoléances aux populations des deux villages. La mission a entretenu les populations sur le thème de la coexistence pacifique entre les communautés. La mission a pris la décision séance tenante qu’un détachement des forces de défense et de sécurité soit installé dans le village en attendant la formalisation de la présence d’une base militaire dans la zone.
Pour soulager les souffrances des populations, la mission a apporté une assistance composée de :
- 10 tonnes de riz ; 20 tonnes de mil et 500 litres d’huile ;
- 10 cartons de savon Lavibel ; 100 couvertures ; 100 moustiquaires et 100 bidons vides de 5 litres.
- une somme de 10.000.000 de francs CFA.
D’autres assistances sont en cours d’acheminement et la situation est suivie de près. La communauté humanitaire a conduit le mardi 5 janvier 2021 une mission conjointe d’évaluation rapide de la situation humanitaire à Ouallam. Cette mission a tenu une réunion qui a regroupé les autorités locales, les leaders des groupes sectoriels, les ONGs présentes dans le département et le Haut-commissariat aux Réfugiés.
Deux communications du Ministre de la Santé Publique :
La première communication est relative à la situation de la Pandémie de la COVID-19 au NIGER qui se présente comme suit , à la date du 07 janvier 2021 :
Le R0 est à 0,297 à la date du 05/01/2021 contre 0,273 à la date du 20/12//2020. L’évolution de la Pandémie de la COVID-19 se présente comme suit :
- STRATEGIES DE LA RIPOSTE (au 06/01/2021)
- CONFINEMENT
- Total cas confinés : 20.859
- Total cas sortis du confinement : 19.844
- Total cas en cours d’auto confinement : 1.015
- SITUATION DU POINT D’ENTREE D’AYEROU
Il faut noter la particularité de la situation du point d’entrée d’Ayérou qui se caractérise par :
- une baisse significative des cas de COVID 19 enregistrée cette semaine au point d’entrée d’Ayerou ;
- une baisse significative des cas de la COVID-19 enregistrée cette semaine au niveau de la région de Tillabéri ;
- l’ouverture d’un site de prise en charge des cas à la frontière du Mali ;
- la réduction du trafic au niveau de la frontière en aller et retour ;
- l’accompagnement des autorités locales dans la gestion de la situation.
Les actions menées
- la supervision du Point d’Entrée d’Ayérou par le niveau central ;
- la mise en place d’un site de dépistage systématique avec les TDR ;
- le déplacement du point d’entrée à Yassen ;
- la création d’un nouveau site de prise en charge des cas ;
- la poursuite de la mission de l’équipe multidisciplinaire d’appui à la gestion de la COVID-19 au niveau de la région de Tillabéri pour 3 semaines ;
- la mission du comité technique national de suivi des activités de gestion de la COVID-19 à Tillabéri.
- SITUATION DU FOYER DE COVID 19 DE GALMI À PARTIR DE LA 1ÈRE SEMAINE DE DÉCEMBRE 2020 :
- Cumul de 93 cas à la date du 06/01/2021, soit 69% des cas de la région dont 7 décès parmi les 8 notifiés par Tahoua ;
- 33 agents de santé infectés au niveau de l’Hôpital de Galmi avec impact sur le fonctionnement des services (fermeture du bloc opératoire et de la maternité) ;
Une Mission de supervision des activités de gestion de la COVID 19 du comité technique national s’est rendue le 2 et le 4 janvier 2021 à Malbaza, Galmi et Tahoua. Il a été relevé des insuffisances de prise en charge des cas (notamment en ce qui concerne le respect du protocole et le suivi du confinement des cas). La mission a recommandé, en accord avec le niveau régional, le transfert du site de prise en charge à l’hôpital de Malbaza.
Actions entreprises
- organisation de la prise en charge des cas à Galmi avec le district sanitaire de Malbaza ;
- isolement des cas pour leur prise en charge au niveau de l’hôpital de Galmi ;
- appui en intrants pour la prise en charge et en matériel pour la prévention et le contrôle de l’infection ;
- fourniture de tentes pour la création du site à Malbaza ;
- approvisionnement en médicaments et matériel de protection
- missions d’investigation du niveau régional ;
- mission de supervision du comité technique national à Malbaza, Galmi et Tahoua ;
- appui financier pour la restauration, le transport et la motivation des agents ;
- suivi journalier de la situation au niveau régional et national ;
- STRATEGIE DE PRISE EN CHARGE
Au total 65.157 tests sont réalisés au 07 janvier 2021, à l’issue desquels on dénombre
- 3.706 cas confirmés ;
- 2.253 sortis guéris ;
- 119 décès enregistrés ;
- 1.334 patients actifs ;
- 127 patients en hospitalisation dont six (06) en réanimation.
Au 31 décembre 2020, 3.327 cas ont été enregistrés. Sur ce total enregistré le seul mois de décembre compte 1 779 cas, soit 53,4%.
Afin d’augmenter l’accès et améliorer la qualité de la prise en charge, les actions suivantes ont été entreprises :
- intégration de la prise en charge des cas de COVID 19 dans l’organisation des soins au sein de tous les hôpitaux nationaux et régionaux à travers :
- La mise en place d’un système de tri des patients ;
- Le dépistage sur place des cas avec les machines GeneXperts ;
- La prise en charge des cas positifs ;
- Et le contrôle de sortie.
- Mise en place d’une machine Genexpert au village chinois pour faciliter l’accès au diagnostic pour les cas suspects ;
- Intégration du dépistage à travers les TDR au niveau de 6 CSI pilotes de la région de Niamey.
On note avec satisfaction une prise de conscience de plus en plus manifeste de la maladie par la communauté surtout au niveau de la région de Niamey.
- STRATEGIE DE PREVENTION CONTRE L’INFECTION
- Mise à disposition des établissements scolaires de la ville de Niamey de 450 dispositifs de lavage des mains.
- DECISIONS
- Le renforcement de la communication ;
- Le maintien des mesures jusqu’à nouvel ordre.
- la deuxième communication est relative à la situation épidémiologique de la méningite.
Deux (2) foyers de méningite sont observés au niveau des aires de santé de Guéza Mahaman et de Dinney dans le district sanitaire de Mirriah, région de Zinder.
A la date du 07 janvier 2021, la situation est la suivante :
o Guéza Mahaman : 149 cas dont 9 décès,
o Dinney : 223 cas dont 3 décès
Le cumul pour le district est de 372 cas dont 12 décès, soit une létalité de 3,3 décès pour 100 cas.
On enregistre 308 patients guéris et 52 sous traitement. La situation est sous contrôle et la riposte en cours.
- La troisième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public pour l’achat de produits de réanimation dans le cadre de la gestion de la pandémie de la COVID-19.
Ce marché d’un montant d’un milliard neuf cent soixante-seize millions cinq cent soixante-dix-huit mille cinq cents (1 976 578 500) francs CFA toutes taxes comprises a pour attributaire l’Office National des Produits Pharmaceutiques et Chimiques (ONPPC) avec un délai de livraison de quatre-vingt-dix (90) jours.
Trois (03) communications du Ministre de l’Equipement :
- La première communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par Demande de Proposition (DP) pour le Contrôle et la Surveillance des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Dogon Doutchi-Dogon Kiria-Bagaroua-Tebaram y compris 5 km de voiries dans la ville de Dogon Doutchi.
Ce marché d’un montant d’un milliard cent quatre-vingt-deux millions six cent vingt-deux mille (1.182.622.000) francs CFA ,toutes taxes comprises a pour attributaire GERMS Consulting, avec un délai d’exécution de trente (30) mois.
- La deuxième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par Demande de Proposition (DP) pour le Contrôle et la Surveillance des travaux de réhabilitation de la route Dogon Doutchi – Birni N’Konni – Tsernaoua y compris 10 km de voiries dans la ville de Birni N’Konni.
Ce marché d’un montant d’un milliard cinq cent cinquante-quatre millions quatre-vingt mille cinq cents (1.554.080.500) francs CFA Toutes Taxes Comprises a pour attributaire URBATEC avec un délai d’exécution de trente et un (31) mois.
- La troisième communication est relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par Demande de Proposition (DP) pour le Contrôle et la Surveillance des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Malbaza-Dabnou (33 km) y compris la bretelle de Nobi.
Ce marché d’un montant de huit cent cinquante-cinq millions dix-huit mille (855.018.000) francs CFA, toutes taxes comprises a pour attributaire LAMCO Ingénierie, avec un délai d’exécution de dix-neuf (19) mois.
- une communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par appel d’offres ouvert national pour les travaux de construction d’un amphithéâtre de mille (1000) places à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH).
Ce marché d’un montant d’un milliard cinquante neuf millions cent vingt sept mille deux cent seize (1.059.127.216) francs CFA, toutes taxes comprises a pour attributaire l’Etablissement Alpha Oumarou et Fils, avec un délai d’exécution de huit (08) mois.
Les cinq (05) dernières communications sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019 , fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13: «Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500.000.000) de francs CFA hors Taxe sur la Valeur Ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président la République a levé la séance.
11 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a reçu, en audience, hier au Palais de la Présidence, le président du groupe parlementaire d’amitié France-Niger, Jacques Maire. La rencontre s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de la France au Niger, SE Alexandre Garcia et du premier Vice-président de l’Assemblée Nationale, président du groupe d’amitié Niger-France, M. Kalla Ankouraou.
Au sortir de l’audience, le parlementaire français a indiqué que durant plus d’une heure, sa délégation a eu des échanges approfondis avec le Chef de l’Etat. «Nous avons d’abord souhaité présenter la démarche qu’on a initiée entre les deux groupes d’amitié, à savoir : relancer les travaux du groupe d’amitié dans le cadre de la nouvelle mandature de l’Assemblée Nationale nigérienne et aussi avoir la possibilité de témoigner de notre souhait commun de travailler à l’union des deux pays, à renforcer la transparence, la bonne gouvernance et la redevabilité pour montrer effectivement que nous n’avons rien à cacher», a déclaré M. Jacques Maire. «Cela, à un moment où beaucoup des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux, où beaucoup de fakes news sont présentes», a poursuivi le président du groupe parlementaire d’amitié France-Niger.
Durant son séjour à Niamey, la délégation parlementaire française a eu des séances de «discussions ouvertes» avec des parlementaires nigériens de la majorité, ensuite avec ceux de l’opposition. «Nous avons repris au président de la République les éléments que les députés de l’opposition nous ont demandé de reprendre», a affirmé le député Jacques Maire.
Le président du groupe d’amitié a dit avoir aussi évoqué avec le Chef de l’Etat les questions relatives à l’aide au développement et à la lutte contre le terrorisme. «Nous avons vraiment eu à cœur d’examiner ensemble, comment renforcer l’efficacité», a expliqué M. Jacques Maire. Il a rappelé qu’en juillet dernier, le parlement français a voté à l’unanimité, en plein Covid, pendant que la question des finances publiques est difficile, un très fort renforcement de l’aide publique au développement, et notamment en direction du Niger, au profit des secteurs sociaux de base (éducation, santé et développement rural)».
Ismaël Chékaré(onep)
16 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Ce qui se passe actuellement sur les réseaux sociaux est un grand recul pour notre jeune et fragile démocratie.
Par respect à l'exercice des libertés démocratiques et publiques , les acteurs politiques nigériens se devraient de fixer des limites , des lignes rouges à ne pas dépasser dans les jougs oratoires, ces invectives violentes ne contribuent pas à la création d'un climat social apaisé, à consolider notre unité nationale chèrement acquise. Non seulement elles discreditent notre manière de faire de la politique mais aussi elles ternissent, entre autres, l'image de marque de notre jeune démocratie, de notre beau pays, à l'extérieur .
La démocratie c'est l'exercice : de liberté des choix , de liberté d'expressions, de liberté publiques , de liberté d'opinions mais aussi le respect de la dignité d'autrui.
La liberté des uns s'arrête la où commence celle des autres .
La majorité de ces anciens acteurs politiques se connaissent très bien , ils avaient eu à cheminer ensemble, ils avaient eu à partager beaucoup des choses ensemble, certains d'entre eux avaient géré ce pays ensemble. Malheureusement au lieu de donner des bons exemples de pratiques politiques aux jeunes , encadrer ces jeunes leaders politiques, ils se livrent chaque jour sur les réseaux sociaux à des guerres de clochers déconcertantes , des invectives réciproques contreproductives contraires à nos valeurs socio-culturelles.
Les jeunes partis politiques paraissent curieusement plus pondérés !
Les insultes qui fusent sur les réseaux sociaux proviennent en général des anciens qui sont sensés guider les jeunes sur le bon chemin. Ce n'est pas admissible pour notre jeune démocratie.
Le président de la République doit user de ses prérogatives et de sa position du chef suprême de l'administration envue d'amener les uns et les autres à la raison.
Ces invectives douloureuses risqueraient de laisser des traces dans le temps, il faudrait y mettre fin .
Le comité des sages doit agir, aller à la rencontre de tous les acteurs politiques, les acteurs de la société civile et se retrouver autour du président de la République. C'est très nécessaire, il faudrait convaincre le chef suprême de l'administration de la nécessité qu'il s'implique dans le débat.
Tous les goulots d’étranglement doivent faire l'objet d'un débat constructif, franc ,honnête et serein , dans le fair-play, en vue de parvenir à un consensus national acceptable par tous pour aller aux élections générales constitutionnelles dans la quiétude sociale.
Les affrontements qui se profilent à l'horizon ne pourront pas nous faire économie d'un dialogue politique franc et constructif. Quelle que soit la situation, l'on finira par un dialogue.
Par conséquent, il serait hautement souhaitable d'épargner à notre pays des épreuves inutiles douloureuses et d'emprunter dès présent la voie de dialogue, de compris nécessaires acceptables par tous, c'est ça la grandeur des hommes d'Etat .
C'est le Niger qui gagne et qui progresse !
Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.
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Tout était parti du communiqué du du 19 juillet 2019 du Ministère des Transports qui informait les usagers du démarrage des activités du Centre de Traitement et d’Edition du Permis de conduire biométrique et des Titres de transports sécurisés. Cette information avait donné le sentiment à certaines personnes, qui travaillaient pour des intérêts occultes, qu’il y avait péril en la demeure. Des éléments publiés par la Presse désigneraient certaines personnes, qui jouissent vraisemblablement d’une certaine position dans le système, comme principales instigatrices de toute cette cabale contre le Ministre des Transports, M. Mahamadou KARIDIO. Les Djermas ne disent-ils pas que « tout ce qui pourrit dans l’eau remonte à la surface »? Le Ministre des Transports leur porterait-il ombrage ? De quoi s’agit-il?
Le passage au permis biométrique a été interrompu, en 2015, en raison des difficultés rencontrées dans le processus de la sélection du partenaire et d’attribution du marché. M. Mahamadou KARIDIO, qui s’était résolument engagé dans la concrétisation des projets de réforme et de modernisation du secteur des transports, après sa nomination à la tête du Ministère des Transports en octobre 2017, trouvait qu’il était tout naturel et légitime de s’attaquer au passage à la biométrie du permis de conduire pour se conformer au nouveau Code de la route et aux directives communautaires de l’UEMOA. C’est ainsi qu’à l’issue d’un processus, qui a suivi toutes les procédures en matière de passation de marché public, un partenaire stratégique, HAROUN printing en l’occurrence, a été sélectionné. L’attribution de ce marché s’est faite « dans les règles de l’art », comme l’a confirmé M. Ibrahim HAMANI, le Directeur des Marchés Publics et des Délégations de Service Public du Ministère des Transports, au cours d’une conférence de presse.
D’autres intérêts dans la course
Ce marché d’édition du permis biométrique attribué à HAROUN printing était convoité depuis longtemps par d’autres intérêts qui chercheraient, vraisemblablement, à le fourguer à un autre opérateur, en usant de méthodes peu orthodoxes, en violation de la réglementation en vigueur. On comprend mieux la dimension du complot contre Mahamadou KARIDIO quand la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) entre dans la danse, en faisant croire qu’elle s’était autosaisie. Avec les révélations de la presse, on se rend compte, dès lors, que certaines personnes s’étaient juré de faire payer cash leur frustration au Ministre des Transports.
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Le ministre de l’Emploi, du travail et de la protection sociale, Dr. Ibrahim Boukary et son homologue en charge du Travail et de la réhabilitation de la Libye, M. Ali Aabid Alriridha ont conjointement signé hier matin un accord bilatéral de travail. A travers cet accord, les deux pays s’engagent ainsi pour réglementer et faciliter les échanges de main d’œuvre. La signature de cet accord, faut-il le noter, fait suite à d’autres rencontres dans le domaine et marque ainsi la fin d’un processus qui a démarré en Novembre 2019 à Tunis entre la Libye et le Niger. La signature de cet accord pour une durée de trois ans renouvelable s’est déroulée en présence de la cheffe de la délégation de l’OIM au Niger, Mme Barbara.
Après les échanges des documents signés, le ministre de l’Emploi, du travail et de la protection sociale du Niger a souligné l’importance d’un tel accord pour le pays. Cela est une grande opportunité qui va mettre fin aux nombreux problèmes qu’engendre la migration clandestine. Car à travers cet engagement, le transfert et l’échange de main d’œuvre sera règlementé et profitera à l’ensemble des parties prenantes à savoir : le pays d’origine, le pays d’accueil et le travailleur lui-même.
Selon Dr. Ibrahim Boukary, cet accord marque le désir ardent du Niger et de la Libye à tout règlementer en matière d’échange de main d’œuvre. C’est donc une
satisfaction totale, voir un soulagement pour le Niger qui vient de signer un cadre formel qui encadre tout déplacement du Niger vers la Libye. Autrement cela va mettre fin au calvaire des migrants qui pour la plupart meurent dans le désert en voulant migrer vers la Libye.
En effet, à travers cet accord non seulement la migration est encadrée, mais il est également prévu des avantages aux travailleurs migrants aussi bien dans le pays d’accueil que dans le pays d’origine. «Maintenant, il ne reste que deux aspects à réaliser qui sont : établir un plan d’action et constituer un comité de suivi afin de mettre en œuvre définitivement cet accord signé», a conclu le ministre de l’Emploi, du travail et de l’action sociale.
Pour sa part, le ministre libyen de l’Emploi et de la réhabilitation a affirmé que son pays a consenti à la signature de cet accord afin d’organiser la main d’œuvre des migrants et combattre la migration clandestine ainsi que ces conséquences. En effet, a expliqué M. Ali Al-Aabid Alriridha, les deux pays ont convenu de cet
accord afin d’organiser le travail des migrants pour contrecarrer le trafic humain et l’acheminement clandestin des travailleurs. Il a d’ailleurs fait savoir que la Libye a classé les travailleurs migrants en trois catégories. La première catégorie est composée des travailleurs qui migrent vers la Libye pour ensuite continuer vers l’Union Européenne, la seconde pour ceux qui restent travailler en Libye et la troisième pour ceux qui infiltrent les organisations criminelles et deviennent des terroristes. Et selon le ministre libyen de l’Emploi et de la réhabilitation, le gouvernement libyen rejette cette troisième catégorie et cherche à trouver une solution pour les rapatrier dans leur pays d’origine.
«C’est surtout les migrants de la deuxième catégorie qui sont concernés par cet accord signé entre nos deux pays pour leur permettre de gagner un travail et de le faire de manière formelle en Libye», a précisé M. Ali Al-Aabid Alriridha.
La cheffe de la délégation de l’OIM au Niger a salué cette entreprise des deux pays qui va permettre aux migrants de travailler dans des conditions formelles.
Rahila Tagou(onep)
1er décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Á près de quatre ans de la fin du mandat usurpé, sans fichier électoral, sans argent, le régime revient polluer le débat politique qui a d’autres urgences, avec cette histoire de la succession du président. L’invite de ce sujet dans les débats ne vise qu’à divertir car ce sujet n’a aucun intérêt pour le Niger, en tout cas aujourd’hui, sinon que d’éloigner les Nigériens des préoccupations urgentes de l’heure et notamment de ces vastes scandales pour lesquels les Nigériens cherchent la vérité et que le gouvernement mis à mal cherche d’étouffer. D’ailleurs, si le problème de la succession devait être un problème, c’est peut-être au parti présidentiel que ça l’est mais pas pour les Nigériens et pour le Niger. C’est une cuisine interne, que le PNDS doit gérer à l’interne, et c’est détourner les consciences que de vouloir leur imposer un débat dont la futilité et l’inopportunité commandent de s’y détourner. Alors, les Nigériens ne sont pas partants pour ce débat et la presse doit elle-même se détourner de ce sujet artificiellement voulu pour endormir les Nigériens dont on sait les malaises qui les préoccupent depuis des mois. Il fallait donc faire en sorte que ce sujet insidieux et inopportun fasse oublier Africard, l’Uraniumgate, et tant d’autres scandales.
Mieux pour ces affaires, l’on peut également relever que l’on veut se jouer en même du PNDS, agrippé à ce débat, pour lui sortir à la surprise générale, le pion dissimulé avec lequel, le clan fort du parti estime pouvoir tirer son épingle du jeu le moment venu. Mais dans un cas comme dans un autre, c’est un jeu malsain. A quoi bon faire saliver des gens pour un poste qu’on ne peut leur confier sinon que de se jouer d’eux, pour enfin, ainsi qu’on en a l’art, de les rouler dans la farine ? Salou doit faire attention. Bazoum aussi. Ils ne sont pas dans le jeu. On peut en être sûr. Peutêtre le savent-ils aussi. C’est les Nigériens qui éliront un président, cela ne dépend pas d’un président, fut-il un sortant ! Il ne faut se faire harakiri.
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L'information a fait le buzz sur les médias en ligne et les réseaux sociaux : Daniel Mukuri, le puissant et intouchable directeur général de la société Wallgates, est appréhendé dans des conditions assez cocasses. Après un bref séjour à la Police judiciaire, l'homme, recherché par Interpole Belgique depuis des années pour escroquerie, est acheminé à la Prison civile de Niamey. Une destination surprenante, eu égard à ses atomes crochus à Niamey. Qu'est-ce qui s'est passé pour que ce belge d'origine congolaise qui a trouvé refuge et fortunes au Niger, connaisse subitement des déboires avec la justice ? Des personnes-ressources au fait du dossier soupçonnent un manquement grave de Daniel Mukuri à ses obligations contractantes avec ses "amis nigériens". Ce qui est certain, c'est que, dans une lettre du 27 mars 2017, portant en objet " résiliation du contrat entre l'État du Niger et la société Wallgates ", le ministre des Finances, Hassoumi Massoudou, indiquait que " le Cabinet Clarity a réalisé les audits techniques et financiers de la mise en œuvre de la plateforme de contrôle de la qualité de service et de la facturation du trafic téléphonique (voix et données) des opérateurs des réseaux de télécommunications disposant d'une licence d'exploitation au Niger et que ce rapport a fait ressortir d'importants manquements de la part du délégataire ".
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Le samedi 31 juillet dernier, le Bureau Politique National (BPN) du Parti Convention Nigérienne pour la République (CONIR-HIMMA), a rendu publique une déclaration. Cette adresse dudit parti entre dans le cadre de la célébration des 100 jours du Président Bazoum Mohamed à la Présidence de la République. Lue par le président de CONIR-HIMMA, le Professeur Daouda Hamani, la déclaration a d’abord rappelé quelques ‘‘hauts faits’’ du Président Bazoum Mohamed et l’a félicité des réalisations effectués en 100 jours de gouvernance.
Le dimanche 11 juillet 2021 marquait les 100 premiers jours du Président Mohamed Bazoum à la tête du Niger. Selon la déclaration, même s’il est trop tôt pour faire un bilan, aussi minime soit-il, pour un mandat de cinq ans, ‘‘force est de reconnaître que de jalons, pour ‘‘Consolider et Avancer’, ont été posés’’. En effet, a noté Pr Daouda Hamani, dès l'entame de son mandat, le 2 avril 2021, le Président de la République Mohamed Bazoum a tout d’abord promu le dialogue politique et social. « Ainsi, le nouveau président a tendu la main à toutes les couches sociopolitiques du pays il a d'ailleurs reçu plusieurs corporations. A l’opposition politique, le Chef de l’Etat Mohamed Bazoum a promis un dialogue franc et sincère », indique M. Hamani. « Sur le plan sécuritaire et par rapport au retour de nos compatriotes déplacés internes et de ceux du Nigéria, dans leurs localités d’attache, des efforts ont été fournis et des milliers de ces déplacés ont rejoint leurs localités», précise la déclaration, rappelant que sur cet aspect, le Chef de l’Etat a séjourné, à Diffa trois jours durant, pour constater de visu le retour des déplacés Nigériens dans leurs localités. Toujours sur le plan social, selon la déclaration, lors d’une interview accordée aux médias, le 11 juillet dernier, le Chef de l’Etat est largement revenu sur la construction des écoles à internat, la gestion de la pandémie de Covid-19 par son administration, l’emploi des jeunes et ses récentes rencontres avec les centrales syndicales du pays.
Sur le plan infrastructurel, poursuit Pr Daouda Hamani, le Président Bazoum s’est exprimé en donnant des précisions sur le chantier du Barrage de Kandadji.
Au plan diplomatique, le Chef de l’Etat s’est activé à effectuer des visites de travail dans plusieurs pays pour prendre part à des rencontres internationales et a pris part, par visioconférence, à de nombreuses réunions sur divers sujets d’actualité. « Telle est la quintessence de ces 100 jours de SEM Mohamed Bazoum à la tête de notre pays. Durant ce laps de temps, nombreux sont les Nigériens qui ont et continuent d’apprécier positivement ses premiers pas», s’est réjoui le parti CONIR-HIMMA. Le parti a ainsi félicité le Président de la République, Chef de l’Etat, Bazoum Mohamed, pour les nombreuses réalisations déjà faites à seulement 100 jours d’exercice de pouvoir. « Au CONIR-HIMMA, nous nous réjouissons de ces efforts des 100 premiers jours de SEM Mohamed Bazoum à la tête de notre Nation et lui souhaitons plein succès pour les autres jours à venir», a conclu Pr Daouda Hamani.
Mahamadou Diallo(onep)
02 août 2021
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Le premier ministre, chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini a présidé, hier dans l’après-midi, au Palais des Congrès de Niamey la 11ème réunion du comité de pilotage de la mission EUCAP-Sahel Niger. Conformément à l’ordre du jour, les assises ont porté sur le bilan et les perspectives des activités de la mission EUCAP-Sahel au Niger et le point de la mise en œuvre de la stratégie nationale de la sécurité intérieure. Ce fut également le lieu de présenter le nouveau mandat de la mission.
La session a réuni autour du premier ministre, chef du gouvernement, les membres dudit comité notamment les ministres nigériens en charge de la défense, de l’intérieur, de la sécurité publique et de la justice, des membres du corps diplomatique européen accrédités au Niger avec à leur tête Mme Ionete Dénisa-Elena, des responsables des forces de sécurité intérieure et des experts européens.
La réunion intervient dans un contexte marqué au plan mondial par la pandémie de la COVID-19 et au plan national par la catastrophe d’inondations qui préoccupe tant l’Etat et ses partenaires. « C’est dire qu’en plus des défis sécuritaires, auxquels notre pays fait face, le gouvernement s’attelle également, sans relâche, à la prise en compte de toutes ces contraintes », a dit le premier ministre, chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, avant d’en appeler une fois de plus, à la solidarité des partenaires.
La 11ème réunion du comité de pilotage d’EUCAP-Sahel Niger a examiné quatre points. Il s’agit du bilan des activités de la mission (du 31 octobre 2019 au 28 septembre 2020); l’état de mise en œuvre de la stratégie nationale de la sécurité intérieure; la présentation du nouveau mandat d’EUCAP-Sahel Niger et perspectives pour la période d’octobre 2020 à septembre 2022 et enfin un point de divers.
EUCAP-Sahel Niger est une mission civile présente au Niger depuis 2012. Elle contribue au renforcement de capacité de nos forces de sécurité, notamment à travers la formation; l’appui-conseil dans l’élaboration des documents stratégiques ainsi que la fourniture d’équipement divers. « Toutefois en dépit des efforts consentis par notre pays et nos partenaires, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, la situation sécuritaire dans la zone des trois frontières Burkina-Mali-Niger et dans le bassin du Lac Tchad, reste préoccupante, même si ces derniers mois on note une certaine accalmie », a déclaré le chef du gouvernement. A cet effet, il a invité les partenaires comme ceux de l’Union européenne à poursuivre, à renforcer et à adapter l’appui consenti dans le domaine de la sécurité au profit de notre pays, fondant l’espoir que le nouveau mandat d’EUCAP-Sahel prendra en compte le nouveau défi. Le chef du gouvernement a par la suite réaffirmé la ferme détermination des plus hautes autorités du pays, au premier rang desquelles SE. Issoufou Mahamadou, Président de la République, chef de l’Etat, à lutter contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée.
« Nous avons aussi, une très forte volonté politique exprimée au plus haut niveau de l’Union Européenne, pour renforcer le partenariat avec le G5-Sahel et avec le Niger en particulier », a affirmé de son côté la Cheffe de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, Mme Ionete Dénisa-Elena. Elle a soutenu que l’appui se poursuivra tant dans le domaine sécuritaire qu’en développement, dans les domaines la santé et de la macroéconomie. Avec le nouveau mandat reconnaissant tant la pertinence du travail mené jusque-là, mais également le progrès que ses principaux partenaires (les forces de la sécurité intérieur, le ministère de la justice et les structures judiciaires) ont accompli, «EUCAP- Sahel Niger est dans le concret», a déclaré la Cheffe de la Délégation. « Nous discutons maintenant, avec les autorités nationales et les institutions compétentes, de la possibilité d’appuyer, dans le cadre du mandat actuel, l’encadrement-formation-conseil des forces de sécurités intérieures pour la préparation des élections à venir, et la réponse à apporter au fléau d’inondations », a indiqué Mme Ionete Dénisa-Elena.
Ismaël Chékaré(onep)
29 septembre 2020
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Le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) organise du 31 octobre au 6 novembre la 13ème édition du Camp National des Jeunes. C’est le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini qui a présidé le samedi 31 octobre à Diffa, le lancement des activités de cette édition sous le thème "la jeunesse nigérienne engagée pour la consolidation de la paix, la citoyenneté, les élections apaisées et la prévention de la Covid-19".
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la fête nationale du 18 décembre 2020 à Diffa. Durant une semaine, les jeunes vont participer activement et de manière bénévole aux travaux de construction des différents édifices destinés à rendre coquette la capitale du Manga. Ils vont aussi mener des séances de salubrité, de curage de caniveaux, de désherbages et de plantations d’arbres de concert avec les autorités régionales et le comité d’Organisation de Diffa N’Glaa. Ce camp national de la jeunesse sera mis à profit pour le renforcement de capacités des participants sur la consolidation de la paix, la prévention de l’extrémisme violent et la participation de la jeunesse à des élections apaisées. Les participants suivront ainsi des conférences et mèneront des actions avec les forces de défense et de sécurité toute chose qui contribuerait à améliorer la qualité des rapports entre les deux parties. Durant leur séjour les jeunes feront des séances de don de sang au profit de l’Hôpital Régional de Diffa et suivront une formation en secourisme.
Lors du lancement de cette activité, le Premier ministre SE. Brigi Rafini a apprécié la tenue de cette rencontre des jeunes et a transmis les salutations du Président de la République à l’endroit des participants venus de toutes les huit régions du pays. Il a souligné la pertinence du thème retenu qui porte sur la paix, ce qui sied avec le contexte actuel de notre pays surtout en cette veille d’élections générales. «Ces idées magnifiques, nous les soutenons pleinement au niveau du gouvernement. Vous pouvez vraiment compter sur notre soutien pour cet esprit positif qui vous anime», a déclaré le Chef du gouvernement. Le Premier ministre a salué cette idée des jeunes de venir à Diffa connaissant le contexte actuel de cette région. «Diffa a besoin de votre solidarité et notre solidarité», a-t-il ajouté.
Evoquant les actions menées à l’endroit de la jeunesse, le Chef du gouvernement a dit que beaucoup a été fait. «Nous vous dévons beaucoup de choses car en 10 ans le gouvernement a entrepris beaucoup d’initiatives au profit de la jeunesse. Sans faire le bilan, je peux dire que nous avons eu d’énormes progrès», a-t-il estimé. «Nous avons apporté beaucoup de solutions à certains problèmes qui sont à notre portée immédiate», a-t-il ajouté.
«Nous avons un pays confronté à d’énormes chocs notamment l’insécurité, le changement climatique avec des inondations, l’arrivée de la Covid-19 et bien d’autres difficultés qui font que le Niger s’est battu durant toutes ces années à faire face à toutes ces difficultés en plus des efforts qu’il consacre aux autres secteurs du développement. Nous allons nous atteler à garantir l’avenir du pays notamment l’avenir de la jeunesse», a assuré le Chef du gouvernement. Par ailleurs, le Premier ministre a rappelé les actions qui seront menées par cette jeunesse au cours de ce camp de jeunes notamment dans le sens de consolider l’esprit d’unité, de convivialité, de travail. «Vous vous êtes engagés à contribuer aux préparatifs de Diffa N’Glaa», a-t-il ajouté. Pour le Premier ministre, le Niger a de la chance car il a une jeunesse nombreuse et de qualité. «Je ai remarqué cela lorsque je discutais avec un groupe de jeunes entrepreneurs qui ont des idées intéressantes et pertinentes», a-t-il confié.
Pour sa part, le gouverneur de la région de Diffa, M. Issa Lemine a vivement salué l’attachement du Premier ministre mais aussi du Président de la République à la région de Diffa. «Cette attention particulière de nos autorités a permis à notre région de tenir bon face à l’insécurité imposée par Boko Haram», a-t-il dit. M. Issa Lemine a fondé l’espoir que cette région s’achemine vers la fin du terrorisme, vers une normalisation de sa situation et un retour de la paix.
Mamane Abdoulaye,Envoyé spécial(onep)
02 novembre 2020
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Le Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou a pris part, le jeudi 10 juin 2021 à Abuja au Nigeria, à la première Session du Comité Ministériel Conjoint de Pilotage (CMCP) du Projet Régional d’Interconnexion Electrique ou West African Power Pool (WAPP) Dorsale Nord. Cette rencontre, présidée par le Ministre Fédéral de l’Energie du Nigeria, M. Sale Mamman, a regroupé les Ministres en charge de l’Energie de l’ensemble des pays membres de cette Dorsale Nord du Projet WAPP que sont le Nigéria, le Niger, le Burkina Faso, le Bénin et le Togo, ainsi que le Commissaire à l’Energie et aux Mines de la Commission de la CEDEAO, le Secrétaire Général du Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA-CEDEAO), les Directeurs Généraux des Sociétés nationales d’électricité (TCN, NIGELEC, CEB, SBEE, CEET, SONABEL).
La rencontre d’Abuja a pour objectifs de faire le point sur l’état d’avancement du projet, de statuer sur la situation sécuritaire dans la zone du projet, la condition suspensive sur la signature des contrats des travaux relative aux Contrats d’Achat d’Energie (CAE) et Contrats de Services de Transport (CST), la proposition de désignation de nouveaux membres du Comité Conjoint de Supervision (CCS) et d’échanger sur les modalités de la pose de la première pierre pour le lancement effectif du projet.
Cette cérémonie conjointe de pose de première pierre du projet est prévue pour se dérouler au Niger, en ont décidé les Ministres en charge de l’Energie des pays membres de WAPP Dorsale Nord.
Conçu par les autorités en charge de l’énergie des cinq pays ouest-africains dans le cadre du Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA, Institution spécialisée de la CEDEAO chargée de l’intégration du système électrique régional et de la mise en œuvre du marché électrique régional), ce projet, également appelé Projet 330 kV Dorsale Nord de l’EEEOA, consiste en la construction d’une ligne de transport de 330 kV d’environ 880 km pour relier Birnin Kebbi (Nigéria) à Ouagadougou (Burkina Faso) via Zabori et Niamey au Niger et Malanville au Bénin.
Le projet prévoit également l’électrification de quelque 611 localités rurales situées dans un rayon de 5 km de part et d’autre de la ligne électrique et la mise en œuvre de plusieurs mesures d’atténuation environnementales et sociales. Il s’agit, entre autres, de la mise en œuvre des plans d’action en matière de réinstallation (PAR) destinés aux personnes et aux collectivités touchées par les activités de mise en œuvre du projet.
Le projet est financé à hauteur de 568,16 millions $ US, soit un peu plus de 300 milliards de francs CFA, par l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque Africaine de Développement (BAD), l’Union Européenne (UE), la Banque Mondiale (BM) et le Gouvernement fédéral du Nigéria.
Il est mis en œuvre par une unité centralisée de gestion qui construira les infrastructures avant de les mettre à la disposition des sociétés nationales d’électricité des différents pays membres de la Dorsale. Cette Unité de gestion du projet (UGP) est logée à la Telecommunication Company of Nigeria (TCN) pour une meilleure exécution du projet qui a déjà démarré ses activités en mai 2019.
L’achèvement de ce projet d’interconnexion régionale, dont la mise en service est prévue pour le 2ème semestre 2023, concrétisera le rêve de la CEDEAO d’intégrer les réseaux électriques nationaux dans un marché régional unifié de l’électricité en vue d’assurer, à court terme, le transport de l’électricité à moindre coût à partir du Nigéria vers le Niger, le Bénin et le Burkina Faso.
A moyen et long terme, il servira de socle pour faciliter les exportations à partir du Niger, où il est prévu d’électrifier 252 localités représentant quelque 243.000 personnes.
Au finish, entre 2025 et 2030, ce sont quelque 600 MW qui transiteront à travers cette dorsale et permettre ainsi aux entités des pays concernés de mettre en place un système commercial adapté, basé sur une offre adéquate à des prix compétitifs en équilibrant de manière optimale les ressources et les demandes de chaque pays.
C’est donc compte tenu de la dimension régionale du projet, et afin d’améliorer sa coordination, que les Ministres en charge de l’Energie des pays traversés par le projet Dorsale Nord ont mis en place un cadre institutionnel qui prévoit la création d’une Unité de Gestion du Projet (UGP) pour aider, entre autres, à l’élaboration et à la réalisation physique dudit projet.
Destiné à fluidifier les échanges énergétiques entre tous les pays de la région, ce Projet comprend deux volets : un premier volet dédié à la construction des lignes d’interconnexion entre le Nigéria, le Niger, le Burkina Faso et le Bénin, et un deuxième volet consacré à l’assistance technique au Système d’Echange d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA), afin de faciliter l’intégration des pays participants.
KAÏLOU PANTCHO Maman Attaché de Presse MP/E/ER
14 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président du Conseil de Ville de Tahoua, M. Abdou Ouhou Dodo, a présidé, le lundi 11 avril 2022, la cérémonie d'ouverture de la 1ère session ordinaire du Conseil de Ville de Tahoua dans la salle des réunions de l'hôtel de Ville de Tahoua.
Cinq points sont inscrits à l'ordre du jour de cette session. Il s’agit de l’amendement et adoption du Procès verbal de la session précédente, l'examen et l'adoption des comptes de l'administrateur et du receveur exercice 2022, proposition des investissements à réaliser en 2022 dans le cadre de la convention de partenariat avec le département de Saône et Loire en France.
Il y a aussi la situation des prix des denrées alimentaires et le démarrage de l'opération de vente à prix modérés des céréales dans la ville de Tahoua. Le recensement administratif à réaliser dans les arrondissements communaux de Tahoua 1 et 2 avec l'appui du PRODEC. Il s'agit de débattre des dossiers ayant trait à la vie de la ville pour éventuellement prendre d'importantes décisions.
Dans son allocution d'ouverture, le président du Conseil de Ville de Tahoua a tenu à remercier les autorités nigériennes pour leurs actions au profit des populations du Niger en général et celles de Tahoua en particulier. Il a rappelé aux conseillers que les présentes assises doivent servir de cadre d'échanges pour les élus locaux pour mener à bien la mission qui leur est dévolue. En tant qu'acteurs de la décentralisation de réfléchir pour trouver des réponses appropriées aux préoccupations des populations que nous représentons pour ainsi donner aux collectivités les capacités financières et humaines leur permettant de relever les défis auxquels elles sont confrontées. «Les conseillers doivent être disponibles pour écouter les préoccupations, les doléances et les suggestions des citoyens» a-t-il expliqué.
Il a saisi cette opportunité pour saluer d'excellentes relations de partenariat entre la ville de Tahoua et certaines institutions comme le département de Saône et Loire qui octroient à la ville de Tahoua chaque année 100 millions de francs CFA. Le président du Conseil de Ville de Tahoua a saisi également cette occasion pour rendre hommage aux forces de défense et de sécurité dans la lutte qu'elles mènent pour relever le défi sécuritaire auquel notre pays fait face à l'instar des autres pays de la sous-région.
Notons qu'auparavant le Gouverneur de la région de Tahoua M. Issa Moussa a pris la parole pour prodiguer des sages conseils aux conseillers municipaux. Il a tenu à remercier le Conseil de Ville de Tahoua qui a bien voulu nous faire honneur en nous invitant à cette session. Il a également émis le vœu que cette session se tienne dans des bonnes conditions pour qu'elle puisse atteindre ses objectifs. Il a par ailleurs constaté que cette session se tienne dans le respect des textes en vigueur.
Évoquant les points inscrits à cette session, le Gouverneur de la région s'est dit heureux de voir le point relatif à la coopération décentralisée avec le département de Saône et Loire ; c'est une occasion que vous devrez saisir pour améliorer les conditions de vie des populations et avoir des ressources additionnelles. Il a aussi attiré l'attention des conseillers sur la vente à prix modérés qui vise à atténuer la souffrance des populations et amoindrir la flambée des prix des céréales suite à la mauvaise campagne agricole tout en précisant que les autorités se sont engagées à injecter des tonnages des céréales.
Par rapport au renchérissement des produits le Gouverneur de la région a demandé l'accompagnement des fidèles musulmans tout en baissant les prix des produits, alimentaires en ce moment de Ramadan. Il a au terme de son intervention souligné l'importance du recensement des populations de la ville de Tahoua avant de souhaiter plein succès aux travaux.
(Source : ANP)
ONEP
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Le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Moussa Hassane Barazé, prend part depuis lundi au 27ème Congrès Postal Universel qui se tient à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du 9 au 27 Août 2021. Il est accompagné dans ce déplacement de la présidente du Conseil de Régulation des Communications Electroniques Madame Bety Aichatou Habibou Oumani, du Directeur Général de l’ARCEP, M. Hachimou Hassane, du Directeur Général de Niger Poste, M. Idrissa Kané et du Conseiller Techniquedu Ministre de la Poste et des Nouvelles technologies de l’Information, M. Abdoul Karim Soumaila. Ce congrès qui est placé sous le thème «Digitalisation des services postaux et le développement de l’e-commerce» a pour objectif de débattre de l’avenir du secteur postal.
Cet événement majeur pour la communauté postale mondiale réunit des représentants de gouvernements, opérateurs désignés, régulateurs et unions restreintes des Pays-membres de l’Union Postale Universelle, ainsi que des responsables d’organisations onusiennes et internationales.Par la tenue de ce congrès en Afrique, c’est une grande marque de confiance que la communauté postale mondiale place en la Côte d’Ivoire, et au-delà en toute l’Afrique, qui accueille ainsi son deuxième congrès, après celui tenu en Egypte, au Caire, en 1934.
En marge de ce congrès, le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Hassane Barazé Moussa, a présidé, le mercredi 11 Août 2021, la Conférence des ministres des Postes des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CPEAO) en sa qualité de président de ladite conférence.Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour de la conférence de la CPEAO à savoir la situation financière de l’institution, l’accord du siège avec le Nigeria, l’adoption du règlement intérieur du Conseil des ministres de la CPEAO et certains textes régissant le fonctionnement de la CPEAO, et enfin l’élection du Secrétaire Exécutif de la CPEAO.
Après le mot de bienvenue du ministre ivoirien de l’Economie Numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, M. Roger Félix Adom, le ministre HassaneBarazé Moussa a pris la parole pour rappeler les réalisations de la CPEAO depuis sa création le 13 avril 2012 en Côte d’Ivoire. On peut retenir entre autres la signature de la convention de partenariatentre le Président de la commission de la CEDEAO et le Secrétaire Exécutifde la CPEAO, l’intégration du secteur postal dans les politiques de développement de la CEDEAO, la coordination de l’émission du timbre commémoratif du 40ème anniversaire de la CEDEAO,qui a réuni les postes des 15 Etats membres et ce en présence des Chefs Etats à Abuja.
Il a ensuite souligné le caractère primordial de la rencontre : « La présente session a pour but d’élire le nouveau Secrétaire Exécutif et d'effectuer un examen approfondi de la situation financière très préoccupante que vit notre organisation et certains problèmes qui se posent à elle, notamment la remise en cause certaines clauses de l’accord de siège par le Nigéria. Ces difficultés résultent du fait que, plusieurs pays ne s’acquittent pas toujours de leurs contributions financières ».
Il a ajouté que le développement de la poste constitue l’une des priorités des Programmes politiques de tous les gouvernements, qui visent à faire du secteur postal un levier de croissance économique despays respectifs et de l’Afrique de l’Ouest.
Le Ministre Hassane Barazé Moussa devait enfin dire que: «la CPEAO doit, accompagner ses pays membresdans les processus de réforme engagé, pour doter la poste de modèle économique diversifié et faire de celle-ci un leader des services de proximité humaine».
Notons que deux candidats étaient en liste pour le poste de Secrétaire Exécutif. Après un consensus, la Guinée a retiré sa candidature pour laisser la place à Monsieur Adama Diouf du Sénégal, qui fut élu par acclamation Secrétaire Exécutif de la CPEAO pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois. Le Ministre Hassane Barazé Moussa étant enfin de mandant au poste de Président de la CPEAO, passe le témoin auMinistre Guinéen en charge de la Poste et des Nouvelles Technologies.
Aminatou Housseini Noma (AP/MP/NTI)
16 août 2021
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«Mesdames et messieurs ;
Le Niger, à l’instar du reste du monde, célèbre le 3 mai, la 28ème édition de la Journée mondiale de la liberté de la presse. La date commémorative de ce grand évènement a été proclamée Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée Générale des Nations Unies, en 1993, et ceci en souvenir de la 26ème session de la Conférence générale de l’UNESCO de 1991.
Cette conférence générale, elle-même, se tenait en réponse à l’appel des journalistes africains qui, la même année, proclamaient la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias et dont nous célébrons cette année le 30è anniversaire.
Cette année 2021, le Niger a été classé au 59ème rang sur 180 pays évalués par Reporters sans Frontières (RSF). Il convient surtout de relever et souligner que notre pays a gagné sept places ces deux dernières années. Mieux, il tient le rang honorable de 9ème au plan continental, selon toujours le classement 2021 établi par RSF. Nous occupons en effet cette place, loin devant certains pays cités auparavant en exemples.
Pour 2021, RSF a mis l’accent sur l’exercice du journalisme dans le monde dans une période de pandémie du Coronavirus. Pour RSF, «le virus de la désinformation montre que l’exercice du journalisme, principal vaccin contre le virus de la désinformation, est gravement entravé dans 73 des 180 pays du classement et restreint dans 59 autres». Dieu merci, le Niger n’en fait pas partie. Du reste, comment en serait-il autrement, dans la mesure où la gestion stratégique et opérationnelle de la Covid-19 dans notre pays a prévu, très tôt, un système d’information au quotidien des médias et du public ainsi qu’une vaste campagne nationale de sensibilisation.
{xtypo_quote}«Mon département ministériel s’attachera, (…), à poursuivre les efforts en vue d’un renforcement des capacités des journalistes», assure M. Zada Mahamadou, ministre de la Communication, chargé des Relations avec les institutions{/xtypo_quote}
Pour leur part, les Autorités de la VIIème République, au premier rang desquelles le Président de la République Son Excellence Mohamed BAZOUM et le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Son Excellence Ouhoumoudou MAHAMADOU, ne ménagent aucun effort pour renforcer les importants acquis obtenus en faveur de l’accès à l’information, de la liberté d’expression et de la promotion du paysage médiatique nigérien, comme le démontrent l’extraordinaire floraison de journaux, la diversité des chaînes de radio et de télévision et la remarquable liberté de ton qui les caractérise.
C’est dire que mon département ministériel s’attachera, dans le même ordre d’idées, à poursuivre les efforts en vue d’un renforcement des capacités des journalistes, par la formation, en vue d’un meilleur respect des règles d’éthique et de déontologie. De même, nous poursuivrons les efforts pour accélérer et faciliter la signature de la Convention collective des journalistes.
Les consultations entre les différentes parties prenantes ont d’ores et déjà été relancées, en vue d’une campagne nationale de sensibilisation à l’endroit des employés et employeurs du secteur de la presse, et ceci dans l’optique de la signature, avant la fin de cette année, Inshaa Allah, de cet important document appelé à régir les relations entre travailleurs et patronat.
Sur cette note d’espoir, je souhaite une bonne journée mondiale de la presse aux journalistes et médias du Niger et du reste du monde.
Vive la liberté de la presse ! Je vous remercie.».
03 mai 2021
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Le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara a procédé hier, 14 juin 2021, au lancement de la 2ème campagne de masse de vaccination contre le Covid-19. Celle-ci durera du 15 au 22 juin et concernera toutes les régions du Niger a pour but, selon le ministre, de tendre vers une immunité collective, utile pour la protection de tous et de chacun.
« C’est ainsi seulement que nous pouvons rompre rapidement la chaine épidémiologique de la maladie et retrouver notre vie normale», a-t-il précisé. C’est dans sens, a indiqué le ministre de la Santé publique, que le Conseil des Ministres, du jeudi 10 juin a décidé, en plus de la vaccination déjà en cours dans différents sites des huit régions, de l’organisation d’une campagne de vaccination, du 15 au 22 juin 2021. Dès son démarrage, cette campagne concernera le personnel et les usagers se trouvant dans les ministères, les Institutions de la République, les sociétés et autres services publics, indique-t-on. « J’invite l’ensemble des professionnels des média, les religieux, les chefs traditionnels, les autorités politiques et administratives, les responsables des ONGs et associations, ainsi que les partenaires au développement, à tous les niveaux, à s’impliquer activement dans cette campagne de vaccination, notamment par la sensibilisation et la mobilisation des populations », a lancé Dr Idi Illiassou Mainassara.
(Nous y reviendrons)
Mahamadou Diallo (onep)
15 juin 2021
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Le parti dénommé l’Alliance Démocratique pour le Niger (ADN-FUSAHA), a tenu, samedi 12 septembre dernier à Tahoua, les assises de son 2ème Congrès ordinaire sous le thème : « le rendez-vous de la maturité : s’organiser pour mieux faire face aux grand défis socioéconomique et politique du Niger». Ce congrès présidé par M. Habi Mahamadou Salissou, a vu la présence massive des militants, militantes, sympathisants de l’ADN-FUSAHA, ainsi que des représentants des partis alliés, des non-affiliés et de l'opposition.
C’est dans une arène des jeux traditionnels de Tahoua pleine comme un œuf que ce sont tenus les travaux de ce 2ème congrès Ordinaire de l'Alliance Démocratique pour le Niger ADN-FUSAHA, les délégués venus des 8 régions du Niger étant tous là au grand complet. Au programme de ce grand rassemblement des militants et militantes présidé par le président du parti, M. Habi Mahamadou Salissou, on notera, entre autres, la révision des textes fondamentaux du parti, l’adoption de plusieurs résolutions, les déclarations des délégations régionales et des bureaux provisoires des jeunes et femmes.
Dans son discours d'ouverture, le président de l'ADN-FUSAHA, M. Habi Mahamadou Salissou, a tout d'abord souhaité la chaleureuse bienvenue aux congressistes, aux représentants des partis alliés, aux non-affiliés et à l'opposition, avant de leur adresser ses vifs remerciements. Le président du parti a aussi eu une pensée à nos compatriotes victimes des inondations et a demandé à ‘’tous les militants d'apporter leur aide aux sinistrés’’. Il a eu une autre pensée à l'endroit de nos forces défense et de sécurité victimes des agressions terroristes.
Parlant des futures échéances électorales, le président Habi Mahamadou Salissou a aussi lancé, du fond du cœur, un appel à toutes les formations politiques de tous bords d'accepter de ‘’venir autour de la table à fin de chercher un consensus général pour participer à l'organisation des élections générales 2020-2021. ‘’Un sursaut politique n'est jamais de trop’’, a-t-il martelé.
Déclinant les crédos de son parti, l'ADN-FUSAHA, M. Habi Mahamadou Salissou a tenu à souligner que ‘’l'autre façon de faire la politique, c'est bannir l'affrontement en tout genre dans le jeu politique, c'est promouvoir la paix et la quiétude sociale, la justice et l'équité pour tous et l'unité nationale’’.
Un autre credo de l'ADN-FUSAHA, a-t-il ajouté, c'est de ‘’veiller à ce que les Nigériens bénéficient de l'égalité de chance dans leurs aspirations à servir leur pays et avoir du respect aux institutions de la République, de les renforcer pour un encrage réel de la démocratie et de l'Etat de droit’’.
Pour les futures échéances électorales, le président du parti ADN-FUSAHA a demandé aux militants de s’armer de courage et de se remobiliser davantage pour mettre en place, à l'issue des prochaines élections locales et législatives, les vrais fondements pour un parti politique, c'est à dire doter l’ADN-FUSAHA, sur l'ensemble du territoire, des élus au sein des conseils municipaux, régionaux et à l'Assemblée nationale’’.
Le président du parti a saisi cette heureuse opportunité pour rendre un vibrant hommage au Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, « ce digne fils du Niger qui, a su transformer le Niger pendant 10 ans au pouvoir, malgré un environnement caractérisé par l'insécurité ».
Les assises de ce 2ème congrès ordinaire ont été sanctionnées par des recommandations et résolutions. Ainsi, le congrès demande dans, les meilleurs délais possibles, de mettre toutes les structures de participation en vue de la tenue prochaine du congrès national des structures de participation femmes ‘’colombes’’ et cadres du parti.
De même, le congrès recommande au président du parti issu des assises du 2ème congrès ordinaire à prendre toutes les dispositions utiles pour la prise en compte des ambitions et préoccupations du parti dans le cadre d’un programme minimum de convergence avec le PNDS et son candidat Bazoum Mohamed.
À l’issue de ce 2ème congrès, les congressistes ont renouvelé leur confiance au président du parti Mahamadou Salissou Habi, en le reconduisant au poste de président, avant de décider, en toute souveraineté, de soutenir le candidat du PNDS Tarrayya Mohamed Bazoum, dès le premier tour des élections présidentielles de 2020-2021.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que fort de sa devise ‘’Unité-Paix-Développement’’, le parti ADN-FUSAHA a apporté la preuve de sa grandeur au cours de ses assises de Tahoua, et entend désormais s’affirmer davantage en inscrivant sur la liste des grandes formations politiques au Niger.
Abdou Abdourahmane,
ONEP-Tahoua
15 septembre 2020
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Du 5 au 7 novembre 2020 s’est déroulée Niamey, la 2ème édition du forum interparlementaire sur la cybercriminalité (FITIC) dans l’espace de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). C’est le président de de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni qui a présidé l’ouverture des travaux, le vendredi 6 novembre 2020 au centre de conférences Mahatma Ghandi de Niamey. Le thème de la 2ème édition du FITIC-CEDEAO est ‘’Rôle du Parlementaire dans la lutte contre la cybercriminalité dans l’espace CEDEAO’’. Ce forum qui se propose d’examiner la riposte contre la cybercriminalité sous l’angle parlementaire s’est ouvert en présence du vice-président du parlement de la CEDEAO, et de plusieurs autres personnalités.
Cette 2ème édition du FITIC a constitué l’occasion pour les participants de débattre de plusieurs thématiques en rapport avec les différents enjeux à savoir ; juridiques, économiques, socio-culturels, politiques, de coopération, de protection, etc., liés à la cybercriminalité.
Dans son allocution d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale du Niger, a tout d’abord rendu un hommage à la CEDEAO pour son engagement aux côtés des parlements de l’espace. SE. Ousseini Tinni a relevé que c’est la 2ème fois que l’organisation accepte de partager le souci des parlementaires de voir la technologie de l’information et de la communication mieux contribuer à leurs efforts de développement et de l’intégration. «Au-delà des efforts de promotion des TIC, nous sommes reconnaissants à la CEDEAO pour tous les progrès qu’elle fait réaliser à nos pays sur le chemin de l’intégration faisant d’elle, le champion inégalé en la matière en Afrique», a-t-il déclaré.
Le président de l’Assemblée nationale a, en outre, rappelé le rôle structurant des TIC, tout en parlant de la cybercriminalité dans toutes ses formes dont au niveau de l’espace, le danger est encore plus grand. Mais, le Niger a adopté une loi sur la cybercriminalité qui prévoit des peines d’emprisonnement et d’amende pour les infractions commises par le biais d’un système d’information numérique. Mais a-t-il ajouté «ce type de crime n’ayant pas de frontière, la solution ne pourrait résider que dans une approche plus globale et une coopération soutenue entre les Etats, certainement par-delà les zones géographiques», a-t-il dit.
Ousseini Tinni a salué l’initiative louable du Réseau Nigérien des Parlementaires en charge des TIC ainsi que du réseau interparlementaire des TIC créé en 2017 à Niamey par les représentants des parlements des pays membres de la CEDEAO. Il a également salué l’agenda du forum. Le président du parlement nigérien a enfin souhaité un état des lieux le plus exhaustif possible du phénomène de la cybercriminalité, un enrichissement mutuel à travers le partage d’expérience entre parlementaire, l’élaboration d’un projet de plan d’actions sur le renforcement des capacités des parlementaires.
Quant au 2ème Vice-président du parlement de la CEDEAO, le député nigérien, M. Boukari Sani Malam dit Zilli, il a fait d’abord une brève présentation de l’institution parlementaire de la CEDEAO avant d’expliquer que ce forum entre dans le cadre du partenariat qui lie le parlement de la CEDEAO à l’Assemblée Nationale du Niger.
Les travaux du forum ont pris fin le samedi 7 novembre 2020 dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, et la cérémonie de clôture a été présidée par le 3ème Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Ayouba Hassane. La fin des travaux a été sanctionnée par d’importantes recommandations allant dans le sens de l’éradication du phénomène de la cybercriminalité. Selon Ayouba Hassane pendant deux jours les participants ont été édifiés sur la cybercriminalité, ses différents contours et l’ampleur du phénomène dans l’espace communautaire avec toutes les conséquences qu’elle engendre sur les plans économique, social et politique. «Le pari de mieux cerner le fait criminel lié à ce genre de technologie d’information et de la communication est gagné», a-t-il déclaré.
Il a enfin salué les conclusions des travaux qui ont dégagé de nombreuses pistes permettant de contenir les conséquences néfastes de la cybercriminalité. Il a par ailleurs insisté sur la pertinence du thème développé sur la cybercriminalité qui se rapporte au nécessaire engagement des partenaires dans la lutte contre le phénomène. Les participants ont formulé des résolutions et des recommandations suivies d’un communiqué final en rapport avec les différentes thématiques traitées au cours de ce 2ème FITIC tenu à Niamey.
Seini Seydou Zakaria(onep)
09 novembre 2020
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La Vice-présidente de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), Mme Kako Fatouma, a présidé hier matin, la cérémonie d’ouverture de la 2ème session de l’espace de partage et de dialogue avec les organisations de la société civile en charge des droits de l’homme, de la femme et de l’enfant. Cette session est placée sous le thème «voies de recours en cas de violence basée sur le genre». L’objectif visé est de renforcer les capacités des organisations de la société civile sur les différentes catégories de violences basées sur le genre et les voies de recours.
Procédant à l’ouverture des travaux, la Vice-présidente de la Commission nationale des droits humains, a affirmé que ces espaces contribuent à évaluer le niveau de jouissance desdits droits par les couches vulnérables particulièrement la femme et l’enfant. Ils permettent aussi de comprendre les nouvelles données endogènes et dynamiques sur les droits humains, les cas de succès, les statistiques sectorielles. Mme Kako Fatouma a souligné que les violences basées sur le genre sont malheureusement devenues un problème récurrent et omniprésent dans les communautés. Ce phénomène est, selon elle, surtout exacerbé dans les zones d’insécurité, en l’occurrence, Tillabéry, Tahoua, Maradi et Diffa. Elle a, à cet effet relevé certaines préoccupations et observations dont entre autres, les difficultés dans l’application des textes régissant les droits de la femme au Niger, la méconnaissance des textes par la population, la lenteur dans le traitement des plaintes au niveau des juridictions, le refus de dénonciations de la part des victimes, les difficultés rencontrées par les acteurs des OSC, en particulier la méconnaissance des voies de recours et les difficultés à trouver des solutions pour certains cas complexes.
La Vice-présidente de la CNDH a rappelé que le Niger a adopté en 2017 une stratégie nationale de prévention et de réponses aux violences basées sur le genre avec comme vision «un Niger dépourvu de toutes formes de violences basées sur le genre où les hommes et les femmes, les filles et garçons vivent dans la paix, la sécurité, l’harmonie et sans discrimination».
«Les nobles missions qui sont dévolues en matière de promotion et de protection des droits humains à la CNDH viennent nous conforter, une fois de plus, dans la création de cet espace», a-telle-dit. Mme Kako Fatouma a relevé que la prévention et la répression des violences basées sur le genre doivent être menées en collaboration avec les responsables politiques, les systèmes judiciaires, les institutions nationales des droits de l’homme, les systèmes de santé, les communautés, les partenaires humanitaires et des acteurs de la société civile.
Selon elle, l’action commune doit aller au-delà des services et de l’appui aux femmes qui sont victimes de violence. Elle doit se focaliser sur les disparités entre les sexes, les pratiques discriminatoires et les normes sociales et culturelles qui sont les causes profondes de ce problème. «Nous devons lutter contre la violence à l’égard des femmes sous toutes ses formes, qu’il s’agisse de la violence conjugale, du viol comme arme ou prime de guerre, ou encore du mariage d’enfants. Il faut impérativement changer les attitudes et les normes sociales qui dévalorisent les droits des femmes», a conclu Mme Kako Fatouma.
Farida Ibrahim Assoumane (Onep)
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Les travaux de la 2ème session de l’institution au titre de l’année 2020 du Conseil Economique, Social et Culturel poursuivent se poursuivent à Niamey. C’est ainsi que le mercredi 28 octobre 2020, les conseillers ont suivi une communication du Ministère du Pétrole sur le thème «contributions des ressources pétrolières à l’économie nationale». Cette présentation a été faite par le Directeur général des Hydrocarbures, M. Boubé Hamani, entouré pour la circonstance par une équipe technique. Devant le président de cette institution, M. Boubé Hamani a exposé aux conseillers les recettes pétrolières de 2011 à 2020 ; les avantages tirés par le Niger dans l’exploitation de cette ressource naturelle ; les incidences directes de l’exploitation du pétrole sur le développement socio-économique et enfin les perspectives.
Devant les difficultés du secteur agricole à insuffler un dynamisme à long terme sur la croissance économique du Niger, du fait des chocs exogènes auxquels l’agriculture nigérienne est confrontée, le pétrole constitue une véritable aubaine pour l’économie de notre pays. Dans ses propos préliminaires, le Directeur général des Hydrocarbures a relevé que le potentiel pétrolier nigérien est lié à deux grands bassins sédimentaires, susceptibles d’abriter des hydrocarbures (gazeux, liquides ou solides), qui couvrent 90 % du territoire national. M. Boubé Hamani souligne que les réserves pétrolières en place sont estimées à environ 3,984 milliards de barils dont près de 1 milliard de barils récupérables (juin 2018-Ministère du Pétrole). Dès le début de la production, le secteur du pétrole a boosté l’économie nationale du Niger à travers les recettes engendrées.
Ces recettes pétrolières sont essentiellement composées de Bonus de signature : 23.039.772.215 CFA ; des droits fixes : 73.000.000 CFA ; de redevance superficiaire : 24.129.871.504 CFA ; de redevance ad valorem: 223.221.395.156 CFA ; de tax oil : 187.509.439.985 CFA ; de profit oil : 42.188.843.638 CFA et celles de l’aval petrolier d’un montant cumulé de 318.600.000.000 CFA, soit au total 818.762.322.498 FCFA. Pour que la population nigérienne puisse tirer des avantages des ressources pétrolières, plusieurs dispositions ont été prises par l’Etat. Il s’agit entre autres de la politique pétrolière et du nouveau code pétrolier 2017. Ainsi, l’article 129 du code stipule que les recettes pétrolières constituées par la Redevance ad Valorem, les droits fixes et la redevance superficiaire sont réparties comme suit : 85% pour le budget national et 15% pour le budget des collectivités territoriales de la région concernée par les Opérations Pétrolières, pour le financement du développement local.
En ce qui concerne les incidences directes de l’exploitation du pétrole sur le développement socio-économique, le Directeur général des Hydrocarbures, M. Boubé Hamani, a expliqué que l’apport du secteur pétrolier au Niger a permis de faire d’énormes investissements au profit de la population (construction des routes, investissement dans le domaine sociétal) et la création des emplois. Ainsi, entre 2011 et 2019, le secteur pétrolier a largement contribué au développement de l’économie nigérienne. Il a, en effet, représenté en moyenne : 4% du PIB ; 19% des recettes fiscales ; 16% des exports et 5% des emplois salariés formels du Niger. M. Boubé Hamani devait préciser qu’à la date d’aujourd’hui, trois compagnies pétrolières opèrent sur le territoire national, à savoir la CNPC ; Savannah Petroleum; et SIPEX Niger. Parallèlement à leurs travaux, ces opérateurs accompagnent l’Etat par la réalisation, au profit des populations locales, d’actions sociétales. Il y a aussi les contributions de la SORAZ.
Toujours au titre des incidences de l’exploitation du pétrole, il faut noter la réalisation en cours de la route de l’unité qui relie Diffa, N’guigmi et la frontière du Tchad d’un linéaire de 181,556 km. Le coût de cette route est estimé à 181.556.000 de dollars, soit environ 105 milliards de FCFA. En perspectives, avec l’autorisation Exclusive d’Exploitation appelée «Grande AEE», ce sont des investissements d’environ 4000 milliards de FCFA qui sont prévus. Cette Grande AEE, a dit le Directeur général des Hydrocarbures, a pour objectif de multiplier la production actuelle par plus de 5, soit plus de 100,000 barils par jour, dont la majorité sera destinée à l’export. Par ailleurs, dans le but de pouvoir exporter ces quantités, le groupe CNPC-NP a créé une filiale dénommée WAPCO (West African Pipeline Company) qui sera chargée de financer, de construire et d’opérer un pipeline export d’une capacité de 100.000 barils par jour et d’une longueur de 1.980 km reliant Agadem au port de Sémé (près de Cotonou) au Bénin.
Hassane Daouda(onep)
02 novembre 2020
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Le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, vendredi 10 décembre dernier, dans la salle des banquets, une réunion du Conseil National de Travail (CNT). Cette deuxième session ordinaire de l’année 2021 a réuni autour du Chef du gouvernement, des ministres en charge des secteurs concernés, des responsables des syndicats des travailleurs et des représentants des organisations professionnelles des employeurs.
Après examen et adoption du compte rendu de la précédente réunion, ainsi que l’état de mise en œuvre des recommandations, la session a examiné la question du relèvement de l’âge de départ à la retraite, le rôle des multinationales au Niger, la situation des associations des assesseurs travailleurs et employeurs auprès des tribunaux du travail et la problématique de la mise en œuvre de la facture certifiée.
A l’ouverture des travaux, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a souligné l’intérêt particulier des points inscrits à l’ordre du jour. Parlant du relèvement de l’âge de départ à la retraite qui fait débats au niveau des partenaires sociaux, le chef du gouvernement a invité les participants à y accorder beaucoup d’attention. «Nous devons nous en saisir, pour étudier rigoureusement sa pertinence», a-t-il lancé.
Au sujet des multinationales, dont le rôle au Niger, retient aussi beaucoup d’attention du Conseil National du Travail, le Chef du gouvernement a rappelé que la déclaration des principes tripartites sur les entreprises multinationales de la politique sociale adoptée en 2006, par le Bureau international du travail (BIT) a fixé des critères que ces entreprises doivent respecter dans les pays où elles exercent. Parmi ces principes figurent en bonne place le respect des lois et règlement du pays d’accueil en matière d’emploi. Le Premier ministre cite les critères du salaire, des conditions du travail, du dialogue social et celui de la négociation collective. «Le rôle du Conseil en cette matière est de porter un regard critique sur les activités de ces multinationales, afin de s’assurer du respect de leurs obligations, conformément à la déclaration des principes tripartites», a déclaré M. Ouhoumoudou Mahamadou.
«Toute nouvelle réforme, dans un système, entraine généralement des questionnements qui sont par ailleurs légitimes, au regard des nouveautés qu’elle apporte. L’introduction de la facture certifiée n’échappe pas à cette règle», a dit le Premier ministre évoquant la question de la réforme controversée de la facture certifiée. Le Chef du gouvernement soutient que le ministère des Finances a mené des campagnes d’information et de sensibilisation auprès des opérateurs économiques, à travers tout le pays, sur les enjeux de ladite réforme; ses avantages et sa pertinence dans la mobilisation des ressources internes de l’Etat. «Il faut que les opérateurs économiques s’approprient cette réforme. Elle est leur réforme, elle n’est pas faite contre eux. Elle est faite pour permettre à l’Etat de recouvrer ce qui lui est dû», a expliqué M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Sur toutes les questions, le gouvernement n’entend point faillir à sa tradition de dialogue établi. «Nous allons poursuivre le dialogue social, avec tous les partenaires sociaux, sur différentes questions d’intérêt général. Un dialogue que nous voulons permanent, direct, franc et sincère», a réitéré le Premier ministre.
Ismaël Chékaré(onep)
13 décembre 2021
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La 3ème rencontre interrégionale des observatoires de la migration des régions d'Agadez, Tahoua et Zinder s'est ouverte, mardi dernier à Zinder, sous la présidence du Gouverneur de ladite région, M. Issa Moussa, en présence du président du Conseil de Ville de Zinder et de plusieurs invités.
Durant trois jours, les participants à la rencontre ont débattu des questions liées à l'évolution des tendances actuelles et futures des flux migratoires des régions précitées, la présentation sur le dispositif de collecte des données sur la migration, sur le bilan régionaux des activités de remise/reprise de l'approche gestion locale des défis migratoires-expériences des autres régions notamment.
Pour le gouverneur de Zinder, la ''migration, lorsqu’elle est régulière, contrôlée et bien orientée, est bénéfique d'abord pour le migrant qui trouve un emploi et d'autres opportunités pour se réaliser, bénéfique pour la famille et le pays de départ du migrant par le transfert monétaire dont ils peuvent bénéficier et enfin bénéfique pour le pays d'accueil par sa contribution au développement de ce pays''.
Malheureusement, a-t-il souligné, la migration est aujourd'hui devenue un phénomène mondial captivant dont les images parfois cruelles des traitements infligés aux migrants sont amplifiés par les médias et relayées par plusieurs canaux de communication. «Face à cette situation préoccupante, nous sommes tous interpellés à accompagner les jeunes et les femmes pour qu'ils priorisent les initiatives locales en mettant en valeur les potentialités agro-sylvo-pastorales, halieutiques et économiques en lieu et place de cette mésaventure avec tous les risques qu'ils encourent», a estimé le gouverneur Issa Moussa. La région de Zinder, de par sa position, est au centre de cette problématique migratoire, a-t-il insisté, dont les ''énormes conséquences pèsent aussi bien sur les ressources naturelles que sur les services sociaux de base auxquelles les moyens de riposte demeurent encore limités malgré tous les efforts consentis par l'Etat et ses partenaires''.
«Au vu de la pression migratoire de ces dernières années, le Niger, de par sa position géographique et son statut de pays de transit des migrants sub-sahariens, est déclaré pays régulateur des mouvements migratoires pour la recherche des solutions aux problèmes que pose ce phénomène», a relevé le gouverneur de Zinder.
Pour sa part, le président du Conseil Régional de Zinder, M. Amadou Hassan, a dans son intervention déclaré que l'objectif de cette rencontre vise essentiellement le partage d'expériences des collectivités territoriales en matière de gestion des défis migratoires et des résultats sur les différents cycles d'analyse dans une dynamique conduite par les observatoires de la migration entre les collectivités territoriales des régions d'Agadez, de Tahoua et de Zinder, partenaires du programme GIZ/Progem, élargie aux collectivités de Maradi, Diffa, Dosso, Tillabéry et la Ville de Niamey ainsi que d'autres personnes ressources. C'est au regard des résultats des rencontres inter observatoires en région, a-t-il dit, que le Conseil Régional de Zinder a initié la présente rencontre des observatoires de la migration pour un partage plus élargi, surtout en ce début du mandat de nouveaux exécutifs de collectivités territoriales.
Le Maire central de Zinder s'est félicité que dans le cadre de la recherche de l'amélioration des conditions de vie de sa population, Zinder a bénéficié du PROGEM la construction d'une pédiatrie au sein de l'Hôpital de district, l'entretien et la réhabilitation de plusieurs infrastructures ainsi que le renforcement des capacités dans la planification locale.
Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
23 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Ministre des Transports, M. Mahamadou Karidio, représente notre pays à la 40ème session de l’Assemblée de l’OACI, dont les travaux se tiennent à Montréal, au Canada, du 24 septembre au 4 octobre 2019. Plusieurs allocutions ont été prononcées à l’ouverture des travaux, dont celle du ministre Mahamadou Karidio. (Nous publions ci-dessous l’intégralité de l’allocution prononcée par le Ministre Mahamadou Karidio à cette occasion).
« Monsieur le Ministre des Transports du Canada,
Mesdames et Messieurs les Ministres des États contractants de l’OACI,
Monsieur le Maire de Montréal,
Monsieur le Président élu de la 40ème session de l’Assemblée,
Monsieur le Président du Conseil de l’OACI,
Madame la Secrétaire Générale de l’OACI,
Mesdames et Messieurs, en vos rangs, grades et qualités,
Distingués délégués,
Je voudrais rendre grâce à Dieu qui nous a permis, après que nous ayons survolé, dans le confort, la sûreté et la sécurité, continents, mers et océans, d’être ce jour au rendez-vous de cette prestigieuse Assemblée de l’OACI, ici à Montréal.
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, a accueilli, hier dans l’après-midi à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, ses homologues ivoirien et ghanéen.
Le premier à avoir foulé le sol nigérien, le Président ivoirien Alassane Ouattara, a été accueilli au pied de la passerelle de l’avion par le Président Issoufou Mahamadou. Après les hymnes nationaux des deux pays, les deux Chefs d’Etat ont passé en revue un détachement de la Gendarmerie nationale qui leur rendait les honneurs.
Le Président ivoirien a ensuite été salué par d’importantes personnalités notamment le Président de l’Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, le Haut représentant du Président de la République M. Seyni Oumarou, les présidents des Institutions de la République, les membres du gouvernement ainsi que plusieurs autres personnalités civiles et militaires présentes à l’Aéroport.
Quelques instants après, ce fut le Président du Ghana Nana Akufo Addo qui a été accueilli par le Président Issoufou Mahamadou. Après le même protocole, s’en est suivie une séance photo au salon d’honneur de l’Aéroport.
En début de soirée le Président Issoufou Mahamadou a offert un dîner à ses deux hôtes. Les Chefs d’Etats ivoirien et ghanéen séjournent au Niger dans le cadre de la 4ème réunion de la Task Force Présidentielle sur le programme de la monnaie unique de la CEDEAO qui se tient aujourd’hui même à Niamey.
A Tchiroma(onep)
24 octobre 2017
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Le directeur de cabinet adjoint du Président de la République, M. Djibo Takoubakoye Daouda a présidé, hier mati, à Niamey, la cérémonie d’ouverture de la 4ème Réunion du Forum des Autorités en Charge de la Sécurité et de la Sureté Nucléaire des Pays du G5 Sahel et du Sénégal. Cette réunion de 3 jours permettra aux participants d’échanger, sur entre autres points, les modalités de mise en œuvre du plan d’actions.
Le directeur de cabinet adjoint du Président de la République, M. Djibo Takoubakoye Daouda a rappelé le contexte ayant favorisé la création de ce Forum qui regroupe les pays membres du G5 Sahel et le Sénégal. « Il est connu de tous que le contexte sécuritaire actuel, aux plan international et sous régional, est caractérisé par le terrorisme et la criminalité transnationale organisée. Cette situation impose aux Etats de renforcer, diversifier et mutualiser les moyens de lutte. Elle impose aussi un renforcement de la coopération internationale et sous régionale. Le FASSN-G5 Sahel+Sénégal est ainsi créé depuis juillet 2018 à Nouakchott pour non seulement prendre en compte le volet sécurité nucléaire dans le dispositif sécuritaire sous régional, mais aussi faciliter la coopération et la mutualisation des ressources dans ce domaine », a-t-il déclaré. Le FASSN a-t-il ajouté, constitue un cadre permettant de rendre plus efficace l’assistance de la communauté internationale, à travers l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) et celle des pays qui accompagnent le G5 Sahel dans la lutte contre la menace terroriste.
« Un mémorandum d’entente a d’ores et déjà été signé entre l’AIEA et le FASSN le 18 février 2021 avec entre autres objectifs le renforcement de l’avantage d’une approche régionale pour la sécurité nucléaire », a souligné M. Djibo Takoubakoye Daouda.
Ce dernier a décliné aussi les points Inscrits à l’ordre du jour de cette quatrième réunion dont des échanges sur les modalités de mise en œuvre du plan d’actions du forum, adopté lors de la précédente réunion tenue à Dakar en Novembre 2020. La présente rencontre permettra aux participants également de discuter de cette mise en œuvre avec les partenaires qui accompagnent le FASSN à savoir, l’AIEA, les Etats Unis d’Amérique et la France, a-t-il précisé.
M. Djibo Takoubakoye Daouda a salué les différents partenaires, mais également les pays du G5 Sahel et le Sénégal pour l’ensemble des efforts qui sont faits pour accompagner le fonctionnement du FASSN. Il a rassuré les participants du soutien et de l’accompagnement du gouvernement du Niger aux activités du FASSN G5 Sahel et le Sénégal.
Intervenant en ligne depuis le siège de l’AIEA, M. Scott Puvis, chef de la section de l’AIEA chargé de la gestion des informations, a pour sa part, encouragé les pays membres du FASSN pour les efforts qu’ils ne cessent de fournir. Il a aussi salué l’engagement et la disponibilité de tous les acteurs dans ce processus.
Le Président du FASSN, M. Ishag Moussa Mohamed s’est réjoui quant à lui de constater qu’en seulement 4 années de création le FASSN continue de porter cette dynamique de coopération chère aux dirigeants des pays membres. « La création de notre Forum a coïncidé avec la survenue de la pandémie de la COVID 19 qui a impacté nos activités, malgré celle-ci, nous avons continué à organiser nos réunions en présentiel et à maintenir les discussions avec nos partenaires », a-t-il dit. Aussi, il a souligné la signature avec l’AIEA d’un important accord de partenariat et salué la qualité de la coopération entre les différentes institutions respectives, avec l’accompagnement des autres partenaires dont le Département de l’Energie des Etats Unis d’Amérique qui est le premier partenaire du forum.
Ali Maman(onep)
16 juin 2021
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Le ministre de l’Action humanitaire et de la Gestion des catastrophes, M Laouan Magagi a présidé hier à la Primature, la 5ème réunion du comité d’orientation du Mécanisme de Réponse immédiate (MRI). Cette rencontre a regroupé les membres du gouvernement, ainsi que d’autres membres de ce comité.
A l’issue des travaux, le ministre de l’Action humanitaire et de la Gestion des catastrophes, M Laouan Magagi a rappelé que le Mécanisme de Réponse Immédiate est financé, à la demande du gouvernement du Niger, à hauteur de près de 22 milliards de FCFA par la Banque mondiale. Il a ajouté que ce mécanisme est mis en œuvre il ya pratiquement un an et fort heureusement il a eu une prolongation de 10 mois, ce qui permettra de continuer les activités jusqu’en octobre 2022.
Par rapport au décaissement, le ministre en charge de l’action humanitaire a fait constater que sur les sept milliards mobilisés, il y a près de cinq milliards qui ont été dépensés. Il a annoncé qu’il y a un programme de près de 3 autres milliards qui est attendu, tout en espérant que les activités seront très vite identifiées, compte tenu du temps imparti. Le comité a recommandé à l’équipe du projet et aux techniciens des services techniques de l’Etat de vérifier les activités programmées.
«A l’issue de ces travaux, le comité va se réunir à nouveau pour pouvoir statuer sur les possibilités de réaffecter un certain nombre de financements du MRI pour faire bénéficier le Programme d’urgence que le gouvernement a adopté il y a de cela deux semaines et venir ainsi en aide à plus de 2 millions et demi de Nigériens qui sont en insécurité alimentaire sévère», a expliqué le ministre Laouan Magagi.
Il a souligné que le gouvernement va, à l’issue de la réunion du comité, approcher la Banque mondiale pour négocier afin que ce montant soit réaffecté à au plan d’urgence. A cet effet, M Laouan Magagi a exprimé sa satisfaction relativement à l’état d’avancement et la mise en œuvre des recommandations de la 4ème session tout en espérant que les techniciens vont très rapidement sortir la feuille de route actualisée qui permettra au gouvernement d’aider la population à travers cette somme de près de 22 milliards prévue par la Banque mondiale.
Par ailleurs, le ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes a, au nom du gouvernement, remercié la Banque mondiale ainsi que tous les partenaires qui appuient cette démarche du gouvernement du Niger pour faire face aux différentes inondations et catastrophes durant la période 2020.
Mamane Abdoulaye(onep)
16 décembre 2021
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Le Niger est une république indépendante depuis le 3 Aout 1960. Chez l’homme, 60 ans est l’âge mur. Celui de la sagesse et du discernement propice à une longue réflexion en vue d’esquisser le bilan d’une vie. A cette occasion et à la veille de l’élection d’un nouveau président de la République (le 10ème), le journal Seeda a sollicité la contribution de deux universitaires nigériens de rang magistral pour nous dresser un état de lieux, une rétrospective des réalisations les plus significatives depuis 1960. Il s’agit respectivement de Mamoudou Djibo PhD de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines spécialiste de l’histoire politique du Niger et Issoufou Yahaya de la Faculté des Sciences de l’éducation historien et politologue.
JOURNAL SEEDA - Depuis 1960, 9 chefs d’état se sont succédé au pouvoir. Certains d’entre eux comme Diori Hamani et Seyni Kountché sont restés assez longtemps au pouvoir. D’autres comme Daouda Mallam Wanké et Salou Djibo le temps d’une transition à peine 1 an. Est-il normal de les mettre au même pied d’égalité en ce qui concerne les réalisations ? Commençons si vous le voulez bien par le Président Diori Hamani, qu’est-ce qu’on peut retenir de son passage au pouvoir ?
M. DJIBO : On peut retenir beaucoup de choses du passage du président Diori au pouvoir parce que quand le Niger accédait à l’indépendance y’avait rien il fallait tout construire ; il fallait tout inventer. Le Niger n’avait pas d’infrastructures ni de ressources humaines. Le président avait tout mis en place. Par ailleurs Diori a laissé au Niger environ 71 unités industrielles, même si ce ne sont pas de très grosses industries, il a quand même construit un tissu économique qui malheureusement a disparu aujourd’hui. Le président Diori a également réussit a marqué le Niger sur le plan international par une diplomatie dynamique très active, même si on l’appelait le pigeon voyageur ; Diori a réussit sur tous les fronts de crises en Afrique à intervenir pour faire entendre raison aux gens et les ramener au calme. Diori a joué au plan international au moins deux actions de taille. La première action c’est par rapport à la guerre du Biafra où la France, la Côte d’ivoire de Félix Houphouet-Boigny et le Gabon d’Omar BONGO soutenait la sécession Biafraise mais Diori a refusé. Il a analysé et apprécier à sa juste valeur que si le Nigéria éclatait sur une base ethnique s’en est finit de la stabilité du Niger et il a fait le choix qui a payé de soutenir le gouvernement fédéral envers et contre la France et la Côte d’ivoire qui ont été pour lui les parrains politiques qui l’ont porté au pouvoir. Les témoins racontent qu’au moment du déclenchement de la guerre l’armée nigériane était totalement démunie et que c’est l’intégralité de l’armement de l’Etat du Niger que Diori a fait convoyer nuitamment pour aller doter l’armée nigériane. Il a aussi fermé les yeux sur le recrutement de volontaires nigériens pour aller faire la guerre. Le président Diori a aussi refusé d’être associé à l’embargo car la France voulait que le Niger soit acquis pour la cause du Biafra pour prendre en étau le gouvernement fédéral mais Diori a refusé.
Par ailleurs Diori a également refusé de soutenir le Général DE GAULE dans sa campagne pour l ’ indépendance du QUEBEC, il a estimé que le CANADA était un pays fédéral et qu’il ne fallait pas le diviser.
Puis quand Diori a eu l’initiative de la FRANCOPHONIE qu’on attribue aujourd’hui à SENGHOR et BOURGUIBA la France ne voulait surtout pas que sa soit le CANADA qui soit invité, elle voulait que sa soit le QUEBEC, il a refusé en réussissant par une diplomatie discrète mais très efficace à faire venir non seulement le gouvernement fédéral de Pierre-ELIOT TRUDEAU mais également le gouvernement québécois et celui du nouveau Brunswick (MONCTON). C’est comme ça que par la prouesse du président Diori l’ACCT l’ancêtre de l’OIF fut créée à Niamey le 20 mars 1970.
Les exploits de Diori ne s’arrêtent pas là. Les canadiens ayant reconnu ses efforts pour la consolidation de l’unité du Canada vont prendre des mesures pour aider le Niger à leur tour notamment en finançant l’intégralité des études pour le transport de l’électricité à partir de KAINJI au Nigéria. Le président Diori a également demandé aux canadiens de l’aider à recoller la partie EST du Niger à savoir la région de Diffa au reste du pays. Parce que cette région était extravertie car orientée vers le Nigéria et le Tchad. C’est donc avec le président Diori que le gouvernement fédéral du Canada construisit la route Gouré- N’Guiguimi en plein désert, une vraie prouesse pour l’époque. En conclusion on peut dire qu’il est vrai que le président Diori était surtout à ces débuts entre les mains des français, il est aussi vrai qu’ils ont réussit à lui faire avaler beaucoup de couleuvres mais sur certaines questions il a beaucoup osé. Et même sur la question de l’Uranium qui lui a valu le coup d’Etat car il a demandé la revalorisation du prix de ce produit très stratégique pour les français.
I. YAHAYA : Pour ce qui est de l’action publique, la première remarque qu’il faut faire c’est qu’on n’a pas besoin de rester 10 ans, 20 ans au pouvoir pour marquer son époque, pour laisser des traces indélébiles. Comparaison n’est pas raison comme on dit, vous avez des chefs d’Etats qui se sont succédés, on a autant de personnalités que d’actions publiques. Puisque vous voulez adopter l’ordre chronologique, si on commence avec le président Diori HAMANI, ce qui doit rester aujourd’hui de ce grand homme d’Etat c’est cette capacité à avoir construit un pays à partir de rien. Pendant 14 ans dans des conditions difficiles car le Niger à l’époque n’avait pas de ressources. Il n’avait pas le pétrole, il n’avait pas l’or, l’uranium ét a i t jus t e au d é b u t de s o n exploitation. Malgré tout ce régime avait construit un pays avec des institutions. Pour moi ce qui est le plus important c’est surtout le fait d’avoir scellé l’unité nationale sur des aspects socioculturels. Donc l’unité nationale a été mise en place, consolidée au point où le nigérien peu importe d’où il est se sent nigérien en dépit de beaucoup de contingences. Donc pour ce qui est du président Diori il y’a un pays qui a été construit, une unité nationale, et des sociétés d’états qui ont été mises en place et sur ce point je pense qu’on ne peut pas égaler le régime Diori.
JOURNAL SEEDA « Après 15 ans de règnes », pour paraphraser le CMS, les militaire ont pris le pouvoir et Président Kountché a succédé à Diori, que faut-il retenir du règne du général Seyni KOUNTCHE ?
PhD M. DJIBO : s’agissant du début du règne de Seyni KOUNTCHE il faut signaler un paradoxe. La France a cautionné son coup d’Etat contre le président Diori mais cela n’a pas empêché Kountché de demander le départ du détachement militaire français qui était à Niamey et c’est là que se trouve le paradoxe.
Contrairement à Diori qui s’est beaucoup investit dans la diplomatie externe, Kountché s’est surtout intéressé à relever la dignité de l’homme nigérien. Il s’est présenté en modèle d’intégrité. Une dictature militaire implacable a remplacé une dictature civile. Sur le plan économique Kountché a bénéficié d’un bonus de l’uranium car la France a quadruplé la part concédée au Niger. Ceci lui a permis d’engager des grands travaux (le palais des congrès, l’hôtel gaweye, le stade Seyni Kountché, la route Tahoua Agadez Arlit, des aménagements hydro agricoles…) qui ont fini par endetter le Niger. Mais Seyni Kountché a réussi a moralisé la gestion des affaires publiques tant il traquait la corruption et les fonctionnaires indélicats.
Pr I. YAHAYA : A p r è s l e président Diori, le militaire Seyni KOUNTCHE est venu au pouvoir avec ses frères d’armes. Ils ont hérité d’un pays durement frappé par la sécheresse, par les calamités naturelles mais ce qu’il faut beaucoup retenir du président KOUNTCHE c’est son nationalisme. Il a consacré sa vie au pays et en dépit de toutes les contraintes, je pense qu’il est à la base de ce rayonnement politique que le Niger a connu. Une diplomatie beaucoup plus offensive, un sens aigu de l’Etat, la préservation des biens de l’Etat, la lutte contre la corruption, la lutte contre l’impunité, l’austérité aussi caractérisait le président Seyni KOUNTCHE. Il a aussi était en mesure de consolider l’unité nationale parce que pour lui tous les citoyens sont égaux devant la loi.
JOURNAL SEEDA Le président KOUNTCHE était un exemple d’intégrité reconnu par tous mais comment expliquer le cas BONKANO ?
Pr Issoufou YAHAYA : Bon vous savez il y’a toujours des réalités qui échappent, Bonkano c’était un homme de l’intérieur et les intrigues politiques ont toujours existées de même que les révolutions de palais. Je pense que Bonkano avait la primeur de l’information. Probablement il était l’un de ceux qui savait que le président KOUNTCHE était malade.Donc y’avait une situation qu’il pouvait exploiter. Alors d’ici à là, je pense qu’il a franchi le pas et comme il l’a expliqué de son vivant ils l’ont conçu ensemble et la fiction à dépasser la réalité et il s’est retrouvé malgré un lourd handicap, ce manque de légitimité à diriger un pays. Puisque il y’a des réalités qui sont là dont on ne peut pas faire l’économie et bien il s’est totalement empêtré, malheureusement il a perdu le fil du contrôle et il s’est retrouvé largué…
PhD M. DJIBO : Malgré tous les efforts du président Seyni Kountché il y’a eu des abus. Il ne faut pas oublier que Bonkano était le bras droit de Kountché et qu’il s’était enrichi plus que n’importe quel homme politique au Niger, pour l’époque en tout cas et Kountché a cautionné en fermant les yeux la dessus. Par ailleurs ce personnage a réussi à prendre sur lui tous les abus du régime avec son Bureau de Coordination et de Liaison BCL qui symbolisait le bras armé du régime qui empêchait aux nigériens de respirer. Ce qui explique que sa disgrâce fut beaucoup saluée et que nos concitoyens pardonnent au général Kountché l’épisode BONKANO. Ce qui avec les expériences du processus de démocr a t i s a t i o n amène les nigériens à ê t r e m ê m e nostalgiques de l’époque Kountché ce qui dénote la faillite de notre démocratie. Quand dans un système démocratique on en arrive à avoir l a n o s talgie de la dictature, c’est terrible…
JOURNAL SEEDA : Comme vous venez de faire la transition entre l’époque de la dictature et le processus démocratique dans notre pays alors nous en arrivons au président Mahamane OUSMANE. Dans quels domaines a-t-il laissé un héritage perceptible aux nigériens ?
Pr Issoufou YAHAYA :Apres Kountché, avant d’aborder Mahamane Ousmane, il convient d’ évoquer le le président Ali SAIBOU qui était un militaire particulier parce qu’il était resté loyal envers le président Seyni KOUNTCHE. Mais ce qu’il faut retenir surtout du général Ali SAIBOU c’est le fait d’avoir décrispé le climat politique qui était très chargé et d’avoir eu cette vision comme il l’a dit de ne pas faire obstacle au cours de l’histoire. Je pense que pour tous ces éléments c’est un homme qui a laissé une empreinte, puisque c’est aussi avec lui que la démocratie est revenue et il n’a pas fait obstacle. C’est quelqu’un qui ne sait pas opposé au vent de l’histoire c’est-à-dire l’avènement de la démocratie. Beaucoup de ces homologues et contemporains (NDLR MOUSSA TRAORE, GNASSIMBE EYADEMA…) s’y étaient opposés, il y’a eu des tueries mais lui avait une lecture totalement différente, au fond c’était un humaniste, il n’a pas beaucoup de sang sur les mains. Même le cas du 9 février est discutable, peut être que les véritables auteurs seront un jour connus et pourtant il a eu le grand mérite d’avoir assumé…
PhD M.DJIBO : Le président Mahamane OUSMANE a surtout laissé aux nigériens un mauvais souvenir. Intelligent qu’il était, on a découvert que c’était un régime pratiquement défaillant, carrant. L’affairisme s’est rapidement développé, l’exclusion ethno régionaliste de son fait ou pas je n’en sais rien a été systématisée et de toutes les façons le président Mahamane OUSMANE ne pouvait pas réussir. Au premier tour des élections le Candidat TANDJA Mamadou du MNSD avait fait 44% des électeurs, Mahamane OUSMANE 32%, Issoufou MAHAMADOU 16% et Adamou Moumouni DJERMAKOYE 12%. C’est dans ce contexte que le premier ministre Cheffou AMADOU, au mépris de l’article 39 du code électoral qui condamnait et interdisait toute alliance sur la base de partage, a inventé l’AFC. On comprend aujourd’hui que c’était pour couvrir ses arrières car jusqu’à présent on n’a pas encore fait le bilan de sa transition. Taiwan ou le Chaos personne ne sait ce qui s’est passé qu’est ce que Cheffou a trouvé qu’est ce qu’il a laissé ? où est ce qu’ils ont mis l’argent de Taiwan que le président Issoufou était obligé de payer quand il est arrivé au pouvoir ? Donc il a organisé sur la base de la violation du code électoral une AFC qui est née malade précisément de ce pécher originel. Et l’AFC a mis à l’opposition le parti qui représentait 44% des nigériens. Il va de soit que le pays ne pouvait pas être gérable. Puis l’alliance ne s’était pas fait sur des affinités idéologiques alors rapidement la gourmandise des uns et des autres a pris le dessus et a dévoyé le processus. Le président OUSMANE voulant tout prendre, le premier ministre Issoufou MAHAMADOU refusant et finalement en septembre 1994 le PNDS a décidé de quitter l’alliance. C’est vrai que Mahamane OUSMANE est le premier à être élu démocratiquement (NAFARKO 1er), mais je ne connais pas de bons souvenirs de son passage au pouvoir, sur le plan historique en tout cas.
Pr Issoufou YAHAYA : En ce qui concerne le président Mahamane Ousmane, il est arrivé dans un contexte totalement différent parce que c’était par le biais d’élections libres, démocratiques et transparentes. Il est venu au pouvoir après une transition due à la conférence nationale. Donc c’est quelqu’un qui avait la légitimité des urnes comme on dit et c’est la première véritable alternance que le Niger ait connu. Alors qui dit alternance dit avènement de nouvelles autorités. Ça été l’une des grosses difficultés puisque le président OUSMANE est venu dans le cadre d’une coalition alors est ce que ses camarades de la coalition étaient déjà sincères à l’époque ? Aujourd’hui on peut bel et bien se poser la question, en particulier le PNDS parmi ses alliés. Son parti a remplacé l’ancien parti Etat donc il a eu beaucoup de difficultés à s’imposer et le PNDS ne faisait pas franc jeu car il a rapidement connu des difficultés du fait d’un certain nombre de démembrements d’institutions, pour ne pas la citer la commission d’attribution des marchés qui était au cabinet du premier ministre et qui devait être rattachée à la présidence. Donc le président Mahamane OUSMANE a perdu son principal allié et s’est vite retrouvé en cohabitation. Alors la démocratie nigérienne à peine née a connu une évolution politique significative parce que les français ont mis pas moins d’une vingtaine d’années pour connaitre une cohabitation politique. Au Niger juste après 18 mois on se retrouve en cohabitation, je pense que c’est un pas majeur. Mais ce qu’il faut retenir du président OUSMANE c’est que c’est un démocrate. Quoi qu’on puisse dire de Mahamane OUSMANE on retiendra que c’est un grand démocrate. Les libertés individuelles, les libertés collectives et les libertés constitutionnelles, le président Mahamane OUSMANE les a respectées. Et aujourd’hui encore si on fait un retour en arrière on constatera que le président OUSMANE a joué le jeu de la démocratie jusqu’à se perdre, jusqu’à perdre le pouvoir, Mahamane OUSMANE a été un démocrate vraiment modèle.
Propos recueillis par
Maman Moumouni
Mooussa Abdoul Rahmane
AbdoulKarim A.Gado
Source : SEEDA - Mensuel nigérien d’informations générales
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Grand Commandeur des Ordres Nationaux a procédé, le 18 décembre dernier à Diffa, à l’occasion de la célébration du 63ème anniversaire de la République du Niger, à la décoration de plusieurs personnalités civiles et militaires. Ces personnalités ont reçu leurs distinctions en guise de reconnaissance des services qu’elles ont rendus à la Nation dans l’exercice de leur fonction ou dans le cadre de leurs activités professionnelles. Les distinctions leur ont été remises en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles le Chancelier des Ordres Nationaux, le Général à la retraite Maï Manga Oumara.
Ces distinctions sont instituées pour récompenser les mérites des citoyens militaires ou civils, pour services rendus à la nation. Elles sont généralement attribuées à l’occasion des fêtes nationales ou autres événements d’envergure nationale. Les bénéficiaires sont quant à eux proposés ou choisis en fonction de leur mérite quelqu’en soit le secteur, public ou privé, dans lequel ils évoluent. Ainsi, à l’occasion de ce 63ème anniversaire de la proclamation de la République, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum a honoré 21 personnes civiles issues de plusieurs professions ainsi que des militaires qui ont rendu service à la République dans le cadre de leurs activités.
C’est ainsi que le Général de Division Salifou Modi, Chef d’Etat-major des Armées et Pr Touré Ali Ibrahim Médecin-Chef, Cardiologue ont été élevés au grade de la dignité du Grand-Croix dans l’ordre national du mérite du Niger. Sont distingués au grade de la dignité du Grand-Officier dans l’ordre national du mérite du Niger : M. Ari Toubo Ibrahim, ancien ministre, président de l’Association des Anciens Fonctionnaires des Nations Unies ; le Général de Brigade Tiani Abdourahamane, Chef de Corps de la Garde Présidentielle ; le Colonel-Major Karimou Hima Abdoulaye, Haut Commandant en Second de la Gendarmerie Nationale et Pr Madi Nayamma, Directeur Général de la Maternité Issaka Gazobi de Niamey.
M. Waziri Maman, ancien ministre a, lui été élevé au grade de Commandeur dans l’ordre national du mérite du Niger. Ont été élevés aux grades d’Officier dans l’ordre national du mérite du Niger, Mme Ouseini Hadiza, ancienne directrice de Cabinet du Président de la République et actuelle ministre des Mines ; M. Issa Lemine, gouverneur de la Région de Diffa ; M. Mohamed Younouss, Directeur Général Adjoint de la BSIC et Dr Roua Bello, Directeur Général de la Protection des Industries Animales. Aux grades de chevalier dans l’ordre national du mérite du Niger les personnalités distinguées sont : l’honorable Kazelma Mamadou Abba Kiari, chef de canton de la Komadougou ; M. Abdou Lawan Marouma, président du Comité d’organisation de la fête du 18 Décembre Diffa N’Glaa ; M. Idrissa Yaou, PDG SONILOGA ; M. Mal Ousmane, Directeur général des Impôts ; M. Arzika Issaka Chaibou, cadre de l’ASECNA ; Elhadji Bachir Ahmed Agali, Consul Honoraire du Niger à Kumassi, au Ghana ; M. Boubacar Abdoulkader, Conseiller Spécial à la Présidence de la République et M. Issa Mahmoud Hadri, entrepreneur. Enfin Dr Onuoha Christopher, Chirurgien en Chef, médecin à l’Hôpital de Diffa a reçu du Président de la République, sur proposition du Comité d’organisation de Diffa N’Glaa, la médaille d’or de la Santé Publique.
En décernant les distinctions aux différents récipiendaires, le Président de la République a rappelé le mérite de chacun. Cette cérémonie a été sanctionnée par une photo de famille avec le Chef de l’Etat Mohamed Bazoum avec les récipiendaires.
Ali Maman(onep), Envoyé spécial
20 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) a organisé hier matin, à Niamey, sa 67ème session ordinaire du Conseil des ministres des pays membres de ladite organisation. C’est le ministre fédéral des Ressources en Eau de la République fédérale du Nigeria, président en exercice du Conseil des ministres de la CBLT, M. Suleiman Hussein Adamu qui a présidé l’ouverture des travaux. Ainsi, les participants auront à discuter du rapport d'activités de l'exercice clos au 31 décembre 2022, le plan de travail et le budget annuel (PTBA 2022) et l'état de mise en œuvre des recommandations antérieures.
Au cours de ces échanges, il a été question pour le Conseil des ministres de définir aussi une feuille de route en vue du relèvement de la région de manière durable tel que programmé dans le PTBA 2022 de la CBLT qui s'articule autour des activités visant à renforcer la résilience des populations de la région grâce à une utilisation durable des ressources naturelles de manière générale.
A l’ouverture des travaux,le ministre Fédéral des Ressources en Eau de la République fédérale du Nigeria, président en exercice du Conseil des ministres de la CBLT, M. Suleiman Hussein Adamu, a rappelé que le développement de notre région commune dépend en grande partie des efforts des pays membres puis du soutien des partenaires. A cet effet, il a souligné la nécessité pour les pays membres de respecter leurs engagements vis-à-vis de la Commission à travers le payement régulier de leur contribution ; ce qui permettra d’exécuter les programmes et activités prévus par la CBLT au bénéfice de la population. M. Suleiman Hussein Adamu a noté aussi l’importance pour nos Etats de continuer davantage à promouvoir la paix durable, le dialogue, la coopération, encourager les actions innovantes afin de lutter efficacement contre la marginalisation des groupes comme les jeunes et des femmes.
Auparavant, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman a dit que cette rencontre donne l'occasion aux différents commissaires et leurs délégations de se pencher sur les avancées enregistrées depuis le dernier Conseil tenu en virtuel en mars 2021 et de délibérer sur l'avenir. « Ce sera aussi une opportunité d'évaluer, avec toutes les parties prenantes, les derniers développements en cours dans notre sous-région du bassin du lac Tchad. Il s'agit de relever les points positifs, d'identifier les domaines de préoccupation et d'échanger sur les différentes initiatives et priorités, qu'elles émanent des Etats membres, des partenaires au développement et ou de la CBLT, dont nous allons passer en revue le rapport d'activités de l'exercice passé et valider le Plan de travail et le budget annuel pour l’année en cours », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le ministre en charge de l’Hydraulique a souligné que la présente réunion se tient dans un contexte marqué par un enchevêtrement de facteurs aggravants à l'échelle du globe. « Au-delà du changement climatique dont les effets et les impacts compromettent aujourd'hui la survie de l'humanité, la paix et la sécurité sont sérieusement menacées dans plusieurs régions à travers le monde et en particulier en Afrique au sud du SAHARA, où l'on assiste à des conflits intra étatiques, à l'expansion du terrorisme et de l'extrémisme violent. Ces déviances combinées avec celles des dégradations
écologiques et des enjeux socio-économiques menacent gravement la paix, la stabilité et la sécurité de nos Etats déjà vulnérables, sans parler de la pandémie de la COVID -19, dont le préjudice sur nos fragiles économies et nos sociétés se passe de tout commentaire », a-t-il indiqué.
Face à ces multiples menaces et défis pressants, « il nous faut plus que par le passé promouvoir une approche concertée et globale, c'est à-dire renforcer la coordination entre nos pays et poser les fondements d'un cadre de coopération destiné à préserver la paix, la sécurité et la stabilité dans la région du bassin du Lac Tchad », a-t-il proposé.
Dans son mot de bienvenue, le secrétaire exécutif de la CBLT, l’ambassadeur Mamman Nuhu, a rappelé que la mise en cours des résolutions de la 66ème Session ordinaire du Conseil des Ministres dans leur grande majorité ont permis à la commission de se doter de ressources humaines de manière durable à travers des recrutement dont le processus a été couronné de succès afin de pourvoir les postes vacants existants au sein du Secrétariat Exécutif de la CBLT pour lui permettre de s’acquitter convenablement de son mandat et de mettre ses interventions prioritaires en œuvre de manière effective, efficace et efficiente.
Par Mamane Abdoulaye (Onep)
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Le Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP-Jama’a) a organisé, hier dimanche 12 décembre, au Palais des Congrès de Niamey, son 6ème congrès ordinaire, sous l’égide du président du bureau politique national du parti, Dr. Hamid Algabid. A l’instar du précédent congrès du parti qui s'était tenu le 9 avril 2017 dans cette même salle du palais des congrès, les présentes assises se tiennent concomitamment avec les 3èmes congrès du Rassemblement des Jeunes Jama'a /RJJ et du Rassemblement des Femmes Jama'a / RFJ.
Ce 6ème congrès se tient à la croisée d'enjeux politiques post électoraux et sécuritaires majeurs. A l’échelle nationale, régionale voire mondiale la question de la pandémie du Covid-19 impacte aussi le quotidien et le devenir. Dans son discours d’ouverture de ces assises, le président du RDP Jama’a a affirmé que ces situations éprouvantes ont plutôt tendance à endurcir les militants et sympathisants de son parti, «plus que jamais déterminé à poursuivre le combat démocratique, sous toutes ses formes, dans le but de faire triompher la cause nationale».
Dr. Hamid Algabid a parlé à une mobilisation de l'ensemble des militantes et militants pour relever les nouveaux défis de leur parti avec comme objectif à terme, le renforcement de la performance du RDP /Jama'a dans toutes les Coordinations et Sous Coordinations Régionales. «Pour ce faire nous avons conscience qu'il faille faire preuve d'un engagement et d'une inventivité en vue de la mise en œuvre de notre vision partagée à savoir : améliorer durablement les comportements de chacune et de chacun, favoriser la créativité, la productivité et la responsabilisation des militantes et militants dans toutes les structures et instances du parti, tendre vers une véritable culture de citoyenneté politique propre à la personnalité spécifique du RDP/Jama'a», a indiqué le président du Bureau politique national.
Dr. Hamid Algabid a invité ainsi, les militants et militantes à une appropriation effective des principes chers au parti que sont l’engagement, la responsabilité et la loyauté. Selon lui ces principes clés constituent le gage de leur triptyque «Paix, Travail et Justice». Cette ambition légitime s'inscrit dans la nouvelle démarche de réorganisation profonde du parti dont le point de départ est constitué par le signal fort donné au précédent congrès ordinaire de 2017 avec l'institutionnalisation et l'encrage du Rassemblement des Femmes Jama'a RFJ et du Rassemblement des Jeunes Jama'a /RJJ dans les instances décisionnelles du parti, a-t-il poursuivi. Cela, a-t-il dit, conforte davantage le Bureau Exécutif National dans sa quête de mise en œuvre et de déploiement d'une stratégie de communication efficace qui doit s'appuyer sur les femmes et les jeunes du parti. «A cet effet il est bon de noter que le RDP/JAMA'A vient de recevoir un témoignage officiel de l'ONG FAD (Femmes Actions et Développement)», a mentionné Dr. Hamid Algabid.
«Mieux se comprendre pour avancer ensemble, fidéliser et motiver les militants et sympathisants : telles sont les aspirations collectives profondes et la ligne de conduite des femmes et des hommes de notre parti, le RDP/JAMA'A pour une contribution efficace et efficiente à la culture de paix, de développement et de justice sociale pour la prospérité du Niger et de notre parti», a déclaré le président du parti, dans la salle comble des partisans, des sympathisants et des militants, en présence des responsables de plusieurs partis politiques de la mouvance comme de l’opposition.
Ce congrès est aussi une occasion pour le parti jaune de se prononcer sur la situation socio-politique, économique et sécuritaire du moment.
S'agissant de la question sécuritaire, le RDP Jama’a félicite et encourage les forces de défense et de sécurité pour leur engagement sans faille afin de garantir la paix et la sécurité dans les villes et sur les frontières, hélas souvent au péril de leur vie. «Nous joignons nos voix à celles des autres citoyens pour saluer leur bravoure et c'est l'occasion de leur réitérer toute notre gratitude et notre soutien», a dit Dr. Hamid Algabid avant de témoigner la sympathie de son parti aux familles endeuillées du fait des actions terroristes sur les théâtres des opérations, en particulier sur la ligne de front dans les régions de Diffa, de Tahoua et de Tillabéri. «Dans le même ordre d'idée, notre compréhension de la présence des troupes étrangères dans notre pays est que celles-ci se limite exclusivement à l'apport d'appuis à nos FDS notamment sur le plan logistique, tactique ainsi que dans les volets renseignements et informations», a-t-il ajouté.
Le RDP/JAMA'A salue, en effet, le courage et l'implication personnelle de S.E Mohamed Bazoum, Président de la République, chef de l'Etat aux côtés des populations touchées. «Cet engagement sans faille a permis de redonner confiance aux populations déstabilisées de certains villages de Diffa et Tillabéri», a soutenu le président du RDP qui a réaffirmé leur appartenance à la MRN et salué son implication effective dans les activités tant au niveau du législatif qu'au niveau de l'exécutif,
Sur la problématique du covid-19, le RDP /JAMA'A en appelle à une plus grande solidarité de la communauté internationale, seule alternative susceptible d'éradiquer cette pandémie dont le vecteur bat ses propres records de nuisance avec ses interminables mutations.
Par rapport au contexte économique, Dr. Hamid Algabid estime que «l'impérieuse nécessité du développement de nos pays nous amène à demander à nos parlementaires et à ceux de la CEDEAO, de s'impliquer plus fermement pour faire aboutir le processus de mise en place effective de notre marché commun en l'occurrence la ZLECAf, gage de notre intégration sous régionale».
Ismaël Chékaré(onep)
13 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Créée le 12 mai 2009, le parti de Hama Amadou souffle aujourd’hui sur ses huit bougies. Né comme le voulait la légende, avec ses trente-deux dents, le jeune parti de Hama Amadou va vite s’imposer sur l’échiquier, fort de la personnalité de celui le créa. C’était dans l’après-midi du vendredi 12 mai que le Moden-Fa Lumana a célébré à son siège national le huitième anniversaire de sa création. Que le temps va vite. Huit ans déjà ! C’était une rencontre sobre par laquelle le parti avait choisi de fêter dans la modestie l’événement. Sans faire un tapage sur son organisation, des militants ayant appris la préparation de l’événement par les réseaux sociaux s’y sont rendu avec la même ferveur. Et pourtant, il y avait du monde et dont la qualité réside aussi dans l’âge de ceux qui ont fait le déplacement. C’était des hommes et des femmes responsables que l’on avait vus, chacun venant de lui-même, convaincu du choix qu’il avait fait, pour la grandeur tutélaire du parti. Il n’y avait pas ces bambins que l’on a l’habitude de voir à l’occasion de certaines messes politiques surfacturées pour mobiliser des foules afin de garnir les fonds des caméras manipulateurs. Comme toujours donc au Moden Fa Lumana, c’est le volontarisme qui fonde le militantisme des hommes et des femmes qui ont fait le choix de lutter aux côtés de Hama Amadou. Même absent, n’en déplaise à certains esprits chagrins, la ferveur reste la même, toujours vivace. Pour donner à l’événement un caractère festif, des troupes se sont succédé pour chanter et célébrer la grandeur du parti, ses valeurs, la force et le charisme qu’incarne son leader Hama Amadou. La Troupe de Hadjia Fati Sogha, celle de Hadjia Hamsou Garba, et « La Tempête du désert » dans des styles différents avaient égayé une foule conquise, transportée et exaltée par la puissance et la beauté des textes. L’art est une drogue… La foule était aux anges, soulevée par la puissance et la vérité des mots.
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La 8ème Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) s’est tenue les 29 et 30 novembre à Dakar, capitale du Sénégal. Le Président chinois Xi Jinping a prononcé un discours clé par liaison vidéo lors de la cérémonie d’ouverture de cette Conférence. Les chefs de la diplomatie chinois et africains, dont le Conseiller d'État et Ministre chinois des Affaires Etrangères Wang Yi et le Ministre d’Etat, Ministre nigérien des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, ont participé à la conférence en présentiel. Cette conférence a donné l'orientation pour la coopération sino-africaine dans la nouvelle ère et va consolider la fraternité entre la Chine et l'Afrique.
Au cours de cette conférence, l’Afrique et la Chine ont évalué la mise en œuvre des décisions prises lors du sommet du FCSA en 2018 à Beijing, ont fait le bilan de la coopération sino-africaine dans la lutte contre la COVID-19 et ont défini les orientations de coopération sino-africaine pour les trois années à venir et au-delà. Les quatre documents y ont été adoptés, soit la Déclaration de Dakar, le Plan d'action de Dakar (2022-2024), la Vision 2035 de la coopération sino-africaine et la Déclaration sur la réponse sino-africaine au changement climatique. Dans le but de construire une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique dans la nouvelle ère, le Président Xi jinping a avancé quatre propositions: poursuivre la lutte solidaire contre la COVID-19, approfondir la coopération pragmatique, promouvoir le développement vert, défendre l'équité et la justice et a souligné qu’il faut partager des expériences de réduction de la pauvreté, promouvoir l'entrepreneuriat des jeunes Africains et le développement des PME. La Chine espère que les pays africains pourront soutenir l'Initiative pour le Développement mondial avancée par le Président Xi jinping lors de la 76e session de l'Assemblée générale des Nations Unies et y participer activement.
Dans la coopération avec l’Afrique, la Chine, toujours fidèle aux principes de « sincérité, résultats effectifs, amitié et bonne foi » et de recherche du plus grand bien et des intérêts partagés, insiste sur la cohérence et la synergie des stratégies de développement Chine-Afrique, afin que la coopération sino-africaine puisse bénéficier concrètement aux peuples chinois et africains. Dans son discours, le Président Xi Jinping a également présenté les neuf programmes de coopération sino-africaine pour les trois prochaines années.
Premièrement, le programme pour la santé. Pour contribuer à la réalisation de l'objectif fixé par l'Union Africaine de vacciner 60% de la population africaine contre la COVID-19 d'ici 2022,la Chine fournira à l'Afrique un milliard de doses de vaccins supplémentaires, dont 600 millions sous forme de don et 400 millions sous d'autres formes comme la production conjointe entre des entreprises chinoises et les pays africains concernés. En plus, la Chine réalisera dix projets de santé pour les pays africains et enverra en Afrique 1 500 professionnels médicaux et experts de santé publique.
Deuxièmement, le programme pour la réduction de la pauvreté et l'agriculture. La Chine réalisera pour l'Afrique dix projets de réduction de la pauvreté et d'agriculture, enverra 500 agronomes en Afrique, mettra en place en Chine des centres conjoints sino-africains d'échanges, de démonstration et de formation sur les technologies agricoles modernes, encouragera les institutions et les entreprises chinoises à construire en Afrique des villages de démonstration pour la coopération sino-africaine en matière de développement agricole et de réduction de la pauvreté, et soutiendra le lancement de l'initiative « Cent entreprises dans mille villages » par l'Alliance des entreprises chinoises en Afrique pour les responsabilités sociales.
Troisièmement, le programme pour la promotion du commerce. La Chine ouvrira des « corridors verts » pour les exportations vers la Chine de produits agricoles africains, accélérera la procédure d'inspection et de quarantaine et élargira davantage les catégories de produits bénéficiant de l'exemption de droits de douane en faveur des pays les moins avancés ayant des relations diplomatiques avec elle pour porter le volume total des importations chinoises en provenance de l'Afrique à 300 milliards de dollars américains dans les trois ans à venir. La Chine accordera une ligne de financement du commerce extérieur de 10 milliards de dollars américains à l'Afrique pour soutenir ses exportations et mettra en place en Chine une zone pilote Chine-Afrique pour la coopération économique et commerciale approfondie et un parc industriel de coopération sino-africaine dans le cadre de l'Initiative « la Ceinture et la Route ». La Chine réalisera pour l'Afrique dix projets dans le domaine de l'interconnexion des infrastructures. Elle créera avec le secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) un groupe d'experts pour la coopération économique sino-africaine et continuera de soutenir le développement de la ZLECAf.
Quatrièmement, le programme pour la promotion de l'investissement. Dans les trois ans à venir, la Chine encouragera ses entreprises à investir au moins 10 milliards de dollars américains en Afrique et mettra en place une plateforme Chine-Afrique pour la promotion des investissements privés. Elle réalisera pour l'Afrique dix projets d'industrialisation et de promotion de l'emploi, accordera aux institutions financières africaines une ligne de crédit de 10 milliards de dollars américains, soutiendra en priorité le développement des PME africaines et établira un centre Chine-Afrique de services transfrontaliers en RMB. La Chine annulera les dettes non remboursées liées aux prêts intergouvernementaux sans intérêt arrivant à échéance fin 2021 des pays les moins avancés de l'Afrique. La Chine est prête à réallouer aux pays africains 10 milliards de dollars américains de sa nouvelle allocation des DTS émis par le FMI.
Cinquièmement, le programme pour l'innovation numérique. La Chine réalisera pour l'Afrique dix projets dans le domaine de l'économie numérique, mettra en place des centres de coopération sino-africains sur l'application de la télédétection par satellite et soutiendra le développement de laboratoires conjoints, d'instituts de recherche en partenariat et de bases de coopération en matière d'innovation scientifique et technologique. La Chine élargira la coopération avec les pays africains sur l'e-commerce « Route de la Soie », organisera des festivals de vente en ligne de produits africains de qualité et des activités de promotion de l'e-commerce touristique, et mettra en œuvre un projet pour favoriser l'accès de cent boutiques et de mille produits africains aux plateformes d'e-commerce.
Sixièmement, le programme pour le développement vert. La Chine réalisera pour l'Afrique dix projets de développement vert, de protection environnementale et de lutte contre le changement climatique, soutiendra le développement de la Grande Muraille Verte et construira en Afrique des zones de démonstration de développement bas carbone et d'adaptation au changement climatique.
Septièmement, le programme pour le renforcement des capacités. La Chine accordera de l'assistance à l'Afrique pour construire ou rénover dix écoles et invitera 10 000 professionnels africains de haut niveau à des séminaires ou forums. Elle mettra en œuvre « Avenir de l'Afrique – plan de coopération Chine-Afrique sur la formation professionnelle » et lancera le projet « Train direct à l'emploi » pour les étudiants africains en Chine. La Chine continuera de mettre sur pied des Ateliers Luban en coopération avec les pays africains et encouragera les entreprises chinoises en Afrique à offrir au moins 800 000 postes d'emploi aux habitants locaux.
Huitièmement, le programme pour les échanges humains et culturels. La Chine est prête à soutenir l'inscription de tous les pays africains ayant des relations diplomatiques avec elle sur la liste des destinations agréées pour les touristes chinois voyageant en groupe. Elle organisera des festivals du cinéma africain en Chine et des festivals du cinéma chinois en Afrique, et tiendra un forum Chine-Afrique sur les services des jeunes et un forum Chine-Afrique sur les femmes.
Neuvièmement, le programme pour la paix et la sécurité. La Chine réalisera pour l'Afrique dix projets dans les domaines de la paix et de la sécurité, continuera de mettre en œuvre les aides militaires à l'Union Africaine, soutiendra les pays africains dans leurs efforts visant à préserver la sécurité régionale et à lutter contre le terrorisme par eux-mêmes, mènera des exercices conjoints et des formations sur place entre les forces de maintien de la paix chinoises et africaines, et développera la coopération en matière de contrôle d'armes légères et de petit calibre.
Les pays africains, dont le Niger, bénéficieront de ces neuf programmes. La Chine et l'Afrique ont des souffrances historiques similaires et sont liées par une amitié profonde et sincère. Face aux changements jamais vus depuis un siècle dans le monde, il est d'autant plus important pour la Chine et l'Afrique de renforcer leur coopération, car le développement de la Chine offrira de nouvelles opportunités à l'Afrique, et le développement de l'Afrique donnera un nouvel élan au développement de la Chine. La Chine continuera de porter tout son soutien à l'Afrique dans la recherche d’une voie de développement adaptée à ses réalités et entend travailler main dans la main avec l’Afrique pour construire ensemble une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique dans la nouvelle ère.
Source : Ambassade de Chine au Niger
16 décembre 2021
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Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée Nationale au titre de l’année 2019, dite Session budgétaire se poursuivent à l’hémicycle, Place de la Concertation à Niamey. Le 15 novembre dernier, les parlementaires ont discuté et adopté le projet de loi portant organisation de la concurrence au Niger. Ce projet de loi a été voté par 82 voix pour, 1 contre et 0 abstention. Les travaux ont été présidés par le Président de l’Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni en présence des commissaires du Gouvernement, le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Sadou Seydou et celui chargé de Relations avec les Institution, M. Brakaï Issouf.
Les travaux ont commencé par la présentation et l’adoption du compte rendu sommaire de la séance précédente. Par la suite, la Commission des Affaires Economiques et du Plan (CAE/P) saisie sur le fonds a présenté son rapport sur le Projet de loi portant organisation de la concurrence au Niger, peu avant l’ouverture du débat général. Il ressort de l’exposé que le Niger s’est doté en 1992 d’une ordonnance, consacrant les principes de la liberté des prix, la libre concurrence et la protection des consommateurs. Toutefois, souligne le rapport de la CAE/P, des insuffisances ont été constatées dans l’application de cette ordonnance.
Le présent projet de loi est donc élaboré pour corriger non seulement ces insuffisances, mais aussi intégrer dans le droit interne les actes et règlements communautaires en matière de concurrence, conformément aux exigences des traités de l’UEMOA et de la CEDEAO que le Niger a ratifiés. En outre, le projet de loi introduit également des réformes en vue d’harmoniser les textes en vigueur avec les dispositions réglementaires dans les États membres de l’UEMOA et de la CEDEAO. C’est ainsi qu’après des discussions, ce projet de loi a été voté à 82 voix pour, 1 contre et 0 abstention en tenant compte des observations, remarques et amendements.
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Les 50 femmes sur les 166 députés que compte l’Assemblée Nationale du Niger de cette troisième législature de la 7ème République, ont procédé le vendredi, 21 mai 2021 à la mise en place d’un réseau de femmes parlementaires. Le bureau qui est composé de 23 membres est dirigé par Dr Rabi Maitournam Moustapha. Deux députés hommes ont été désignés comme présidents d’honneurs à savoir les députés Ibrahim Yacoubou et Kalla Ankouraou. Les travaux de cette séance ont été présidés par la 2ème Vice-présidente de l’Assemblée nationale, l’honorable Hadiza Seyni Zarmakoye, elle aussi présidente d’honneur dudit réseau.
Le Réseau des Femmes Parlementaires du Niger a pour objectif selon la présidente élue pour un mandat d’un an, d’apporter sa contribution dans l’amélioration du bien-être de couches vulnérables à savoir les femmes et les enfants. «Nous allons veiller à ce que les lois en faveur de ces couches soient votées. Nous allons également veiller au respect et la prise en compte des besoins particuliers des femmes dans l’élaboration des lois», a-t-elle déclaré. Dr Rabi Maitournam Moustapha, a annoncé aussi que des missions de sensibilisation seront organisées pour sillonner toutes les régions du pays afin d’informer le peuple, particulièrement les femmes de ce qui se passe à l’Assemblée nationale. «Nous envisageons des déplacements sur le terrain pour rencontrer nos sœurs femmes et échanger avec elles sur les sujets d’actualité sensibles au genre. Nous avons déjà mené des premières actions concernant les déplacés pour cause d’insécurité et leur condition de vie. Nous allons également combattre les pratiques néfastes pour la femme et les enfants», a rassuré Dr Rabi Maitournam Moustapha.
La présidente d’honneur du réseau, l’honorable Hadiza Seyni Zarmakoye a, quant à elle, expliqué que l’organisation des femmes parlementaires dispose de plusieurs partenaires dont le premier est le gouvernement du Niger et l’Assemblée nationale. Pour la 2ème Vice présidente de l’Assemblée nationale, la mise en place de ce réseau a été motivée par les partenaires techniques et financiers afin de pouvoir travailler avec le principal partenaire, l’Etat qui est soucieux des problèmes de cette couche vulnérable. «Nous avons déjà commencé les activités. Pour rappel, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la femme nigérienne, le 13 mai 2021, nous nous sommes rendues dans le village de Moli Sorkay Do pour commémorer la fête avec nos sœurs. Ce village était victime d’inondation à la dernière saison des pluies, les femmes députées ont fait un don de kits alimentaires composés de 80 sacs de riz, 80 sacs de sel et 80 cartons d’huile de cuisine», a-t-elle rappelé.
Seini Seydou Zakaria(onep)
25 mai 2021
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Le premier Vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Iro Sani, a reçu hier matin en audience une délégation de la mission conjointe du Secrétariat permanent du G5 Sahel et du Haut Commissariat des Nations des Unies aux Droits de l’homme conduite par M. Maman Saidou. Cette mission s’inscrit dans le cadre de la préparation de l’atelier régional de renforcement de la confiance entre les Forces de Défense et de Sécurité et les populations comme inscrit dans la feuille de route de la Présidence Burkinabé du G5 Sahel. L’objectif de la mission est d’échanger avec les autorités étatiques et non étatiques d’une part, des modalités pratiques d’organisation de l’atelier régional et d’autre part de la mise en place de l’appui et de l’accompagnement des structures et autres mécanismes en vue d’une meilleure cohésion sociale et de la protection des droits de l’homme et des civils dans l’espace G5 Sahel.
RahilaTagou
08 octobre 2019
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Depuis bientôt une décennie, notre pays, notre beau pays dont l’hymne du même nom chante les vertus et la gloire, est confronté à une menace, certes, au départ insidieuse, mais de plus en plus pressante, le terrorisme. En 2015, grâce à l’alliance entre nos forces, celles du Tchad, du Cameroun et du Nigeria, nous avons cru avoir vaincu ce mal du siècle. Mais, comme une hydre, le voila qui rebondit, qui ressuscite à nos frontières septentrionales à chaque fois. Ce terrorisme, qui l’anime ? Des hordes, des cohortes conglomérées dans des multinationales du crime qui ont pour nom, Al-Qaïda, Daesh, groupe de soutien aux musulmans, etc…bref, des forces obscures, animées par des criminels reconnus et recherchés par divers pays, pillent nos villages, tuent nos concitoyens, volent nos bétails. Au nom des normes religieuses n’ayant leur fondement ni dans le Saint coran, ni dans la sunna authentique du Prophète, et s’appuyant sur une conception déphasée de l’interprétation des textes religieux, les séditieux d’un genre nouveau veulent saccager nos Etats, fouler au pied nos valeurs morales et religieuses. Pendant une décennie, au nom de la politique politicienne, le président s’est laissé enfermé dans une logique d’exclusion, s’entourant de courtisans dont le seul objectif est la concussion , portée par la cupidité et des ambitions véreuses. Nous voyons ou cela nous a conduits. Le danger terroriste n’est plus contenu à nos frontières, il est entré sur notre sol et menace même la capitale. L’heure est donc grave et il faut des décisions fortes. Pendant une décennie, l’intérêt public a été superbement ignoré pour céder la place à des intérêts particuliers, plus sordides les uns que les autres. La corruption n’est plus un sport national, elle est devenue un fléau, une pandémie plus pernicieuse et plus dévastatrice que la Covid-19. Que dire du détournement de fonds destinés à la guerre contre le terrorisme ? Il faut que ça change. Il faut que ça change, car, la République est en danger, nos vies aussi. Désormais le président ne pourra plus dire qu’il ne savait pas. Les audits ont démontré l’innommable, la dissipation, la disparition de 1700 milliards de nos francs dans les entrailles du ministère de la Défense. L’heure est grave, mais le choix est simple. Il faut que ceux qui sont en cause répondent de leurs actes et que le peuple rentre dans ses droits. Désormais la vertu doit prendre le pas sur les ambitions sans bornes et la recherche effrénée du lucre. Oui, l’ambition de chacun, la volonté de nous tous est de tendre vers la vertu, la concorde et la sauvegarde de l’intérêt public. Le salut public passe par le refus de voter pour un candidat imposé par les forces du mal. Ce n’est pas le Pnds qui a choisi le candidat se réclamant de lui, mais un mentor nommé Issoufou Mahamadou. Il a choisi de sponsoriser Bazoum dans le cadre de la «modernisation de nos moeurs politiques». Depuis, on nous parle de continuité. Continuité, comment ? Dans la médiocrité ? Pour sortir du gouffre dans lequel les dix de gestion hasardeuse d’Issoufou et ses affidés ont plongé notre pays, il nous faut un homme d’exception .Cet homme, ce n’est pas le candidat désigné par Issoufou contre la volonté de son parti et de tous. Quand la république est en péril il n’ ya ni amitié, ni parenté, ni esprit partisans ; le seul esprit toléré c’est celui qui tend à sauvegarder l’intégrité de notre territoire, nos vies, l’honneur et la dignité du peuple. Sur ce terrain, rappelons-nous l’histoire de notre pays. Nous avons de qui tenir. Nous sommes héritiers d’Amadou kouran Daga, Idrissa Alaouma, Alfa Saidou de Dosso, Alamy Samori, El hadji Omar Tall, Diallo Alfa Yahaya.
Nous n’avons pas le choix. Il faut défendre notre pays. Seul Ousmane est capable de le faire. Seul Ousmane fait consensus. Gageons que tous les nigériens soucieux de l’avenir de notre nation votent, le 21 février prochain, comme un seul homme, pour le triomphe de celui qui, comme le messie, est attendu pour mettre fin à la descente aux enfers du Niger, du grand Niger.
Amadou Bounty Diallo
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, s'est entretenu, vendredi dernier, avec l'ambassadeur sortant des Etats Unis au Niger, SE Mme Eunice Sharron Reddick.
Aux termes d'un séjour de 3 ans au Niger, la diplomate américaine est venue faire ses adieux au Chef de l'Etat avec qui elle a dit avoir eu l'opportunité de parler de la coopération entre les Etats Unis et le Niger qui a connu un bon niveau dans les questions de développement et de la sécurité. Elle a confié qu’elle quitte le Niger en gardant de bons souvenirs, notamment de l'hospitalité et la gentillesse des Nigériens.
Onep
23 octobre 2017
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Comme il le fait régulièrement, afin d’être au fait des dossiers concernant la bonne marche et le développement du pays, le Président de la République, Chef de l'Etat SEM. Issoufou Mahamadou a présidé hier à son cabinet, une réunion de haut niveau sur une thématique de portée nationale et continentale. Cette réunion a porté sur les activités de l'Agence Nationale pour la préparation de la conférence de l'Union Africaine Niger 2019, qui devait présenter au président Issoufou, l'état d'avancement des préparatifs de la conférence de l'UA prévue au Niger en juillet 2019. La réunion s'est tenue en présence du Premier ministre M. Birigi Rafini, du ministre en charge des affaires étrangères M. Ibrahim Yacoubou et de plusieurs autres membres du gouvernement et des cadres de l'État concernés par la question.
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M. Issoufou Mahamadou, a reçu, hier matin, le Sénateur Abubakar Attiku Bagudu, Gouverneur de l’Etat de Kebbi au Nigeria.
Abubakar Attiku Bagudu était porteur d’un message de condoléances du Président Mahamadu Buhari à son homologue nigérien Issoufou Mahamadou suite au décès de 36 personnes dans une embarcation sur le fleuve Niger ce mercredi dans le département de Gaya.
Interrogé sur la prévention de pareils accidents, le Gouverneur de l’Etat de Kebbi a estimé que, avec ou sans contrôle des services compétents, les propriétaires et usagers de ce type d’embarcations doivent éviter la surcharge des pirogues et autres pinasses dans le trafic fluvial.
Notons que le Gouverneur Abubakar Attiku Bagudu était accompagné d’une importante délégation comprenant notamment le chef de canton de Kamba.
S. Manzo(onep)
18 septembre 2017
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Le Président de la République, SE Issoufou Mahamadou, a reçu en audience, le vendredi matin, le Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM), M. David Beasley afin de le féliciter pour le Prix Nobel de la Paix qui a été décerné au PAM. L’annonce a été faite, le vendredi 9 octobre pendant que le premier responsable du PAM se trouve au Niger en mission. Pour le Directeur exécutif du PAM, ce prix est un message «pour le monde entier de ne pas oublier ceux qui souffrent au Sahel et en particulier au Niger. Je souhaite de par le monde, le soutien aux efforts de ceux qui sont là pour assister les populations de ces pays», a déclaré M. David Beasley à sa sortie d’audience.
Notons que, selon le Comité Nobel Norvégien, le prix Nobel de la paix 2020 a été attribué au Programme alimentaire mondial (PAM) «pour ses efforts de lutte contre la faim, pour sa contribution à l'amélioration des conditions de paix dans les zones touchées par les conflits et pour avoir joué un rôle moteur dans les efforts visant à empêcher l'utilisation de la faim comme arme de guerre et de conflit». En outre, le PAM, la plus grande organisation humanitaire onusienne qui lutte contre la faim et promeut la sécurité alimentaire, a reçu le prix pour avoir fourni une aide alimentaire à des millions de personnes dans le monde, en particulier durant la pandémie du coronavirus.
Issoufou A. Oumar(onep)
12 octobre 2020
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Le Président de la République SE. Issoufou Mahamadou, Chef de l’Etat et Chef suprême des Armées, a présidé hier matin, au palais de la Présidence, une réunion du Conseil national de sécurité (CNS). Cette instance est un organe constitutionnel qui regroupe autour du Chef de l’Etat, le Premier ministre, les ministres en charge de la Défense, de la Sécurité, des Affaires étrangères, de la Justice et des Finances ainsi que des Hauts responsables de l’Armées et des Forces de sécurité. Le Conseil national de sécurité assiste le Chef de l’Etat et donne des avis sur les questions relatives à la sécurité de la Nation, à la défense du territoire, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays.
ONEP
19 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SE Issoufou Mahamadou a présidé, hier dans la matinée, au Palais de la Présidence, la réunion du Conseil National de Sécurité. Cette réunion s’est déroulée en présence des membres dudit conseil. Il faut noter que le Conseil National de Sécurité est un organe constitutionnel qui a pour rôle de donner «son avis au Président de la République sur toutes les questions relatives à la Sécurité de la Nation, à la défense de la nation, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays», selon l’article 65 de la constitution de la 7ème République. Il regroupe, autour du Chef de l’Etat, certains membres du gouvernement ainsi que les hauts responsables des forces de défense et de sécurité.
Ali Maman
31 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SE Mohamed Bazoum a présidé, hier matin au palais de la présidence, une réunion du Conseil National de Sécurité (CNS). Le CNS, rappelle-t-on, est un organe constitutionnel qui donne des avis sur les questions relatives à la sécurité nationale, à la défense de la Nation, à la politique étrangère et de manière générale, sur toutes les questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du Pays. Il regroupe, autour du Président de la République, le Premier ministre, Chef du gouvernement, certains membres du gouvernement ainsi que des hauts responsables des forces de Défense et de Sécurité (FDS).
Yacine Hassane(onep)
21 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées, SEM. Issoufou Mahamadou, a présidé, hier matin au Palais de la Présidence, la réunion du Conseil National de Sécurité. Cette rencontre intervient après l’attaque terroriste perpétrée, le samedi 21 octobre 2017, contre la Brigade de Gendarmerie d'Ayorou, qui a fait 13 gendarmes tués et 05 autres blessés.
Onep
24 octobre 2017
Source : http://lesahel.org/
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Hier, en fin de matinée, le Président de la République, Chef de l’État, M. Mohamed Bazoum a présidé une réunion regroupant une délégation de l’État de Zamfara-Nigeria conduite par le gouverneur, M. Bello Mohammed Maradun Matawalle et les responsables des forces de défense et de sécurité du Niger. C’était en présence du ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou, et celui de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley.
Au cours de cette réunion, les deux parties ont échangé sur la situation sécuritaire qui sévit à la frontière de l’État de Zamfara et du Niger, région de Maradi. Selon le gouverneur de l’Etat de Zamfara, les échanges ont essentiellement porté sur les opérations conjointes à mener afin de lutter efficacement contre l’insécurité dans la zone frontalière des deux pays. Aussi, M. Bello Mohammed Maradun Matawalle a salué l’engagement du Chef de l’État pour la coopération entre les autorités et forces de défense et de sécurité nigériennes avec celles du Nigeria à combattre l’insécurité dans cette zone frontalière de l’État de Zamfara et la région de Maradi. Le gouverneur de l’État de Zamfara s’est également félicité de la détermination du Nigeria et du Niger à mettre en commun leurs moyens pour mettre fin au banditisme armé au niveau de la frontière de l’État de Zamfara et la région de Maradi.
Oumar Issoufou(onep)
14 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, S.E. Mohamed Bazoum a présidé, hier matin, une réunion avec les acteurs intervenant dans le domaine de la population et du dividende démographique. Outre, le Premier ministre, la réunion a regroupé autour du Chef de l’Etat les ministres en charge des questions de population et du dividende démographique ainsi que le ministre des Finances. Elle est placée sous le thème «la problématique de la capture du dividende démographique et de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale au Niger».
L’objectif de cette réunion est de présenter au Président de la République, l’état des lieux par rapport à tous ce qui a été fait à travers les financements de l’Etat et l’appui des partenaires. Il s’est également agi de dégager tous les défis qui se posent à la thématique mais aussi de prendre des dispositions idoines.
A l’issue de la réunion, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr. Idi Illiassou Mainassara, a indiqué que plusieurs orientations ont été données par le Président de la République en vue de mieux cerner les problèmes. Le Chef de l’Etat a également instruit de prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire en sorte que la question de la population et du dividende démographique soit bien cernée et que tous les indicateurs par rapport à cette thématique soient bien maitrisés et rehaussés.
«Des recommandations ont été faites. Ce qui est sûr, des décisions vont être prises dans les jours à venir», a précisé le ministre de la Santé, de la Population et des Affaires Sociales. «Le comité qui a été mis en place va continuer de travailler. Vous aurez plus de précisons dans les jours à venir par rapport à l’amélioration de cette thématique», a annoncé Dr Idi Illiassou Maïnassara.
Rahila Tagou(Onep)
02 février 2022
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Le Président de la République, S.E Mohamed Bazoum, a reçu hier après-midi, Mme Jutta Urpilainen, Commissaire européenne aux partenariats internationaux. Les échanges entre le Chef de l’Etat et la Commissaire européenne aux partenariats internationaux ont porté sur la coopération entre l’Union Européenne et le gouvernement du Niger ainsi que sur les questions régionales et particulièrement sur la situation dans le Sahel. On note que la diplomate européenne était pour l’occasion accompagnée par la Cheffe de délégation de l’Union Européenne, Dr. Denisa Elena Ionette.
Au sortir de l’entretien, Mme Jutta Urpilainen s’est réjouie d’avoir rencontré le Président de la République du Niger tout en précisant qu’il s’agit de sa première visite dans ‘’ce beau pays’’. Elle a affirmé que le Niger est un partenaire important pour l’Union européenne. En effet, le Niger a récemment coparrainé une résolution qui a été présentée aux Nations Unies et qui portait sur la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Pour la Commissaire européenne, il est très important d’avoir d’autres pays comme le Niger qui, tout comme l’Union Européenne, veulent défendre la démocratie, l’Etat de droit, les droits humains et le droit international.
Mme Jutta Urpilainen a ajouté que son entrevue avec le Président de la République, leur ont permis d’identifier trois priorités pour renforcer le partenariat. La première étant la gouvernance, il faut avoir, a-dit Mme Jutta Urpilainen, des institutions fortes; renforcer la
redevabilité, la reddition des comptes et la transparence. A ce niveau, elle s’est dit heureuse d’entendre tout ce que le gouvernement a prévu de faire sur ces différentes questions et également sur la corruption. Elle a aussi confié que l’UE est en mesure d’apporter un soutien budgétaire de presque 200 millions d’euros pour justement venir en appui à ces mesures qui sont prévues.
L’autre priorité, a dit Mme Jutta Urpilainen, est l’éducation. A ce niveau, il a été prévu 50 millions d’euros pour garantir un accès à l’éducation pour tous les enfants au Niger en l’occurrence les jeunes filles. Selon la Commissaire européenne, il est très important de renforcer la qualité de l’éducation et c’est là où le rôle des enseignants est tout à fait crucial. La troisième des priorités est la sécurité et là encore, elle a fait savoir que l’UE est en mesure de fournir un soutien financier de 50 millions d’euros.
La Commissaire européenne a ajouté avoir échangé avec le Chef de l’Etat sur les perspectives d’avenir pour le pays. Pour Mme Jutta Urpilainen, il sera important d’avoir des investissements privés parce que les transitions vertes et numériques seront favorisées au Niger. Aussi, la transition énergétique à ce niveau sera
également très importante. «L’Union Européenne vient de se doter d’une nouvelle stratégie le «globogetway» qui vise à accélérer les investissements notamment sur le continent africain et je suis sûre que le Niger en bénéficiera», a annoncé Mme Jutta Urpilainen. Enfin, la Commissaire européenne aux partenariats internationaux a qualifié son entretien avec le Chef de l’Etat de «très fructueux» et a réaffirmé l’engagement de l’Union Européenne à poursuivre la coopération avec le Niger.
RahilaTagou(onep)
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a successivement reçu, hier dans l’après-midi en audience, une délégation de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), conduite par son président, M. Maty Ehadj Moussa et l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng.
A l’issue de la première audience, le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a déclaré que sa délégation et lui sont venus présenter au Chef de l’Etat, les nouveaux membres du bureau de l’Institution qui, ont prêté serment le samedi 9 octobre 2021. «Nous avons profité de l’occasion pour exposer un certain nombre de préoccupations relatives au fonctionnement des services et des moyens d’actions. Nous sommes sortis heureux parce que le Président de la République a décidé de renforcer nos moyens d’actions et de nous allouer de ressources additionnelles», a confié M. Maty Ehadj Moussa.
En ce qui concerne les moyens logistiques de l’Institution, le président de la CNDH a dit que, la mobilité sera renforcée et un nouveau local leur sera attribué, situé en plein centre ville de Niamey pour mettre fin à la location de l’actuel bâtiment. «Nous avons assuré le Chef de l’Etat de tout mettre en œuvre pour exécuter notre mandat dans le strict respect de la constitution de la République, des instruments juridiques internationaux auxquels le Niger a souscrit et les lois et règlements du pays en toute indépendance et responsabilité. Le Chef de l’Etat nous a ordonné de faire notre travail conformément au respect de la loi. Nous allons œuvrer aux côtés des institutions de la République pour répondre aux légitimes aspirations de nos concitoyens, pour la paix, la sécurité et la stabilité», a rassuré le président M. Maty Ehadj Moussa.
Quelques instants après, le Chef de l’Etat a reçu l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, SE. Jiang Feng qui est venu lui transmettre les salutations du Président de la Chine, SE. Xi Jinping et celui du gouvernement chinois suite à la libération de deux otages chinois. «Ce qui est un grand succès dans la lutte contre le terrorisme que mène le Niger», a-t-il déclaré. Le diplomate chinois devait ensuite souligner que, malgré l’éloignement géographique entre les deux pays, leur amitié reste consolidée avec une coopération fructueuse, notamment dans le domaine pétrolier. «La Chine demeure aujourd’hui, le premier pays investisseur et premier partenaire en travaux publics du Niger. Elle se positionne également deuxième partenaire commercial. Nous entretenons aussi de très bonnes relations culturelles et d’autres coopérations pragmatiques afin de construire ensemble une communauté d’avenir», a conclu SE. Jiang Feng.
Seini Seydou Zakaria (Onep)
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Le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou a reçu, hier matin, en audience, le ministre des affaires étrangères de la République Algérienne Démocratique et Populaire, M. Sabri Boukadoum.
A sa sortie d’audience, le ministre algérien, des affaires étrangères qui est en visite de travail au Niger, a indiqué avoir présenté les salutations du Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, SE Abdelmajid Tebboune, au Président de la République du Niger, SE Issoufou Mahamadou, avec qui il a eu des échanges. « J’ai écouté le Président de la République. J’ai écouté sa vision des choses sur les relations bilatérales que nous voulons encore plus denses, encore plus importantes et, incha Allah, elles le seront, et aussi sa vision sur la situation dans la région qui nous concerne tous, que ça soit au Mali, en Libye et au-delà. C’est sont des réunions très importantes, il nous faut les continuer dans la franchise et la fraternité. Nous sommes heureux du niveau de compréhensions mutuelles sur toutes les questions qui nous concernent », a déclaré le chef de la diplomatie algérienne, M. Sabri Boukadoum.
Notons que l’audience s’est déroulée en présence du Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou, la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, chargée de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, Mme Ataka Zaharatou, l’ambassadeur algérien au Niger, SE Ali Drouiche.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley(onep)
22 septembre 2020
S
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou s’est entretenu hier après-midi avec une délégation tchadienne conduite par le ministre Tchadien en charge de la Défense, Le Général de corps d’armée Mahamat Abali Salah.
A l’issue des échanges, le ministre Tchadien en charge de la Défense a expliqué que la délégation qu’il a conduite est à Niamey dans le cadre des échanges réguliers avec son homologue du Niger. M. Mahamat Abali Salah a précisé que ceci entre dans le cadre de la défense et de la sécurité entre nos deux pays. Il a ensuite rappelé que le Niger et le Tchad partagent beaucoup de choses en commun, évoquant le Sahel et le Bassin du Lac Tchad. «Nous sommes là aussi pour transmettre les salutations du Président de la République du Tchad à son homologue et frère, le Président Issoufou», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le ministre Tchadien en charge de la Défense a saisi cette occasion pour faire un compte rendu de l’évolution des préparatifs du Sommet des Chefs d’Etat du G5 Sahel qui se tiendra dans quelques jours à N'Djaména.
Notons que ces échanges autour du Président Issoufou Mahamadou se sont déroulés en présence des directeurs de Cabinet du Président de la République, du ministre de la Défense nationale, du Secrétaire exécutif du G5 Sahel, des responsables du commandement de la force Barkhan.
Rappelons que Dans la matinée, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec le Secrétaire Exécutif du G5 Sahel, M. Maman Sambo Sidikou.
A la veille du Sommet des Chefs d’Etat du G5 Sahel qui se tiendra du 15 au 16 février 2021 à N'Djaména au Tchad au cours duquel la présidence passera de la Mauritanie au Tchad, le Secrétaire Exécutif du G5 Sahel est venu faire le point des activités de l’institution au Président de la République, SE Issoufou Mahamdou.
A l’issue de cette audience, M. Maman Sambo Sidikou a dit qu’en plus de la réunion prochaine, il y aura un Sommet élargi aux partenaires qui accompagnent le G5 Sahel dans le travail pour l’instauration de la paix et le développement dans la sous-région. Il s’agit entre autres de la France, des Nations Unies et de l’Allemagne. «Nous sommes dans un moment charnière notant l’arrivée de la force Takouba au Mali, les opinions publiques qui demandent de plus en plus de revoir les dispositions sécuritaires mais aussi la présence effective de l’Etat dans nos zones frontalières qui sont des zones plus fragiles pour que la population sente que leurs Etats sont avec elle à travers les services de bases en matière de protection et de proximité», a souligné M. Maman Sambo Sidikou. Le Secrétaire Exécutif du G5 Sahel a dit que toutes ces questions seront sur la table lors de cette réunion. «Je pense que de ce sommet sortira une nouvelle donne pour notre région», a-t-il espéré.
Le Secrétaire Exécutif du G5 Sahel s’est réjoui de constater que la nouvelle administration américaine s’est affichée favorable au Sahel. «Le nouveau Président Américain a échangé avec les Chefs d’Etats lors du dernier Sommet de l’Union Africaine. En plus, les Américains sont en contact permanent avec nos partenaires en particulier la France», a-t-il ajouté. Expliquant ce regain d’intérêt pour le G5 Sahel, M. Maman Sambo Sidikou a estimé que le monde entier doit être solidaire pour combattre l’extrémisme dans notre espace avant qu’il ne s’étende. Il a ajouté que les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont systématiquement plaidé pour une coalition au même titre que le Moyen-Orient «surtout que notre zone est faible financièrement et ne peut pas à elle seule supporter ce fardeau».
M. Maman Sambo Sidikou a déclaré que ce qui s’est passé au Niger et dans les autres pays en termes de massacres de civils a ouvert davantage les yeux au monde sur cette question. Aussi, le Secrétaire exécutif du G5 Sahel a souligné le dynamisme de nos diplomaties et les échanges permanents entre nos Chefs d’ Etats et nos partenaires. «Tous ces plaidoyers sont en train de porter des fruits et les échanges de N'Djaména confirmeront cela», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
08 février 2021
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Le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou a reçu, hier dans l’après-midi, les trois chefs de mission d’observation électorale au Niger. A la tête d’une forte délégation, Mme. Tsegan Yawa Djigbadi, présidente de l’Assemblée Nationale du Togo, cheffe de mission d’observation électorale de l’OIF ; M. Namadi Sambo, ancien Vice-président du Nigéria, chef de mission d’observation électorale de la CEDEAO et M. Said Sghair, ancien Premier ministre de la Mauritanie, chef de mission d’observation électorale de l’U.A, sont allés faire part, au Président Issoufou, des conclusions de leur mission dans le cadre des élections législatives couplées au 1er tour de la Présidentielle.
S’exprimant à leur sortie d’audience, la Cheffe de Mission d’observation électorale de l’OIF, a confié qu’outre le but de faire part des conclusions, il s’est agi pour eux de rendre une visite de courtoisie au Président de la République. La présidente de l’Assemblée Nationale du Togo, Mme. Tsegan Yawa Djigbadi, a confié qu’il ressort des conclusions de leurs missions, un constat positif et satisfaisant. En effet, a-t- elle souligné, les opérations de vote et tout ce qui a concerné le processus électoral se sont passés dans de très bonne conditions. Cela témoigne a affirmé la cheffe de Mission d’Observation électorale de l’OIF, de la maturité politique du peuple du Niger. «Toute la série d’élections s’est déroulée dans des conditions paisibles et transparente» a précisé Mme. Tsegan Yawa Djigbadi.
Aussi, elle a souligné que toutes les structures en charge de l’organisation de ces élections ont accompli un travail irréprochable. «Nous avons vu beaucoup d’avancées», a ajouté Mme. Tsegan Yawa Djigbadi. En ce qui concerne les failles ayant été décelées au cours de ces élections, la cheffe de la mission de l’OIF a affirmé que l’être humain est imparfait. «C’est pourquoi, nous avons beaucoup plus mis l’accent sur les efforts consentis qu’autres», a-t-elle conclu.
Intervenant dans le même sens, le Chef de Mission d’observation électorale de la CEDEAO, a également félicité le peuple Nigérien pour les élections apaisées. Cela affirme-t-il, témoigne du respect que voue le peuple nigérien à la démocratie. «Nous avons été dans 130 bureaux de vote ou nous avons vu que les femmes ainsi que les jeunes sont sortis massivement pour voter. Et cela dans l’accalmie et la transparence», a déclaré M. Namadi Sambo.
Rahila Tagou(onep)
30 décembre 2020
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum a accordé le 6 Août dernier deux audiences. Au titre de la première, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec le Ministre Malien des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, M. Abdoulaye Diop. A sa sortie d’audience, le chef de la diplomatie malienne a indiqué qu’il est venu porter un message du Président Assimi Goita, Président de la transition Malienne au Chef de l’Etat SEM. Mohamed Bazoum. Il s’agi, a-t-il précisé, d’un message d’amitié, de fraternité mais aussi de solidarité dans lequel il a réitéré sa volonté d’œuvrer aux côtés de son frère, Président de la République du Niger pour le renforcement des relations qui existent entre le Niger et le Mali.
Aussi, a ajouté l’émissaire malien, il est également venu avec un message du Président Goita pour tenir le Président du Niger régulièrement informé des développements en cours au niveau de la transition malienne notamment l’adoption par le gouvernement, le 2 Août dernier, d’un plan d’actions gouvernementales qui dessine un certain nombre de priorités de la transition. «Sur l’ensemble de ces questions nous avons reçu les conseils du Président Bazoum qui partage avec nous la volonté de faire en sorte que cette transition se déroule normalement et arrive à son terme pour permettre à l’Etat malien de tenir sa place dans le cadre de la lutte contre le terrorisme mais aussi dans le cadre du renforcement des relations avec le Niger», a affirmé le ministre malien des affaires étrangères et de la coopération internationale.
Sur l’ensemble des questions, il y a vraiment la volonté commune de continuer à travailler ensemble par rapport aux défis communs qui se présentent et d’œuvrer aussi au renforcement des liens entre les deux pays, a souligné M. Abdoulaye Diop. «Il s’agit de deux Etats mais d’un seul peuple», a-t-il dit.
Présent aux côtés de son homologue malien ; le Ministre d'Etat, Ministre nigérien des Affaires étrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou a intervenu pour réaffirmer la volonté du Niger à soutenir le Mali afin qu’il y ait une bonne sortie de la transition.
Rahila Tagou(onep)
09 août 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou a reçu, le samedi 15 Août dernier à sa Résidence, l'Inspecteur Général de la Police du Nigeria, M. Mohammed Aboubacar Adamou, en visite de travail dans notre pays. A sa sortie de l’audience, l'Inspecteur Général de la Police du Nigéria a précisé qu’il a été mandaté par le Président de la République Fédérale du Nigeria SEM. Muhammadu Buhari pour discuter des questions de sécurité entre les deux pays (le Niger et le Nigeria). «Nous avons ainsi rencontré le ministre en charge de l’intérieur, le Directeur général de la Police et la communauté de renseignement du Niger. Au cours de ces rencontres nous avons eu des discutions très fructueuses sur la manière de sécuriser nos deux pays» a déclaré M. Muhammed Aboubacar Adamou.
A noter que cette audience s’est déroulée en présence du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Alkache Alhada et du Directeur Général de la Police Nationale du Niger, le Commissaire Général de Police Souley Boubacar.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley(onep)
17 août 2020
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Le Général Abdourahamane Tiani, à la tête du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a accueilli en ce mercredi 23 août 2023, en fin de journée, une délégation éminente des Oulémas de la République fédérale du Nigeria. L'éminente délégation était dirigée par Cheikh Bala Lau Abdullahi.
Le climat de cette rencontre, restée à huis clos, a été marqué par un mutisme complet à l'égard des médias. Les acteurs présents ont gardé le silence, ne laissant filtrer aucune déclaration officielle à la presse.
Il est important de souligner que cette réunion d'importance stratégique s'est déroulée en présence de M. Lamine Zeine Ali Mahaman, Premier Ministre du Niger. Aux côtés du Premier Ministre, les membres du CNSP ont participé activement, ainsi que des figures religieuses influentes du pays.
Il convient de rappeler dix jours auparavant, le samedi 12 août, une délégation d'éminents Oulémas originaires du Nigeria avait fait escale à Niamey. Sous la direction du même Cheikh Bala Lau Abdullahi, la délégation avait eu l'honneur d'une audience avec le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, actuel président de la transition. L'objet central de cette rencontre résidait dans son rôle de médiation, particulièrement suite aux sanctions jugées injustes infligées au Niger par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Nigerdiaspora
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum a accordé, hier, une audience à M. Cheik Abdoulerahaman Al Mahmoud, président du Conseil d’Administration (PCA) de l’ONG panafricaine MADA. « Je suis venu féliciter le Président de la République, Mohamed Bazoum, pour sa brillante élection à la magistrature suprême de son pays, mais aussi pour le bon déroulement du processus électoral. J’ai aussi présenté mes condoléances suite au décès des vingt élèves lors du récent incendie », a indiqué M. Mahmoud à sa sortie d’audience. Il dit avoir aussi échangé avec le Chef de l’Etat sur son programme d’éducation. « Déjà par rapport au récent incendie, qui a endeuillé le peuple nigérien, mon organisation MADA va reconstruire toute l’école, en matériaux définitifs. Nous comptons aussi soutenir le programme d’éducation du Président Mohamed Bazoum, que ce soit au niveau primaire, secondaire ou supérieur », a-t-il annoncé. Selon lui, l’ONG MADA compte aussi intervenir dans d’autres domaines comme l’humanitaire et l’hydraulique pour aider le Niger. « J’ai pu constater les avancées enregistrées dans ce pays. Ce qui donne un climat propice aux investissements. Je vais donc encourager toutes les compagnies, dans les pays du golfe, à venir investir au Niger », a promis le PCA de MADA.
Le Chef de l’Etat s’est ensuite entretenu avec l'Ambassadeur du Royaume d'Arabie Saoudite au Niger, SE Turki Ben Naj Abdoulkadir Al Ali. A sa sortie d’audience, il a déclaré avoir transmis au Président de la République Mohamed Bazoum les salutations et les félicitations du Serviteur des deux Saintes mosquées, le Roi Salman Ben Abdelaziz Al Saoud et du Prince héritier Mohammed Ben Salmane, suite à son accession à la magistrature suprême et à l’occasion du mois béni de Ramadan. «L’Arabie Saoudite et le Niger sont liés par d’excellentes relations d’amitié et de coopération. Ainsi, il est bon de temps à autre de faire un tour d’horizon sur les différents aspects de ces relations entre les deux pays frères », a justifié l’ambassadeur. Il a ajouté avoir abordé avec le Chef de l’Etat certaines questions d’intérêts communs. J’ai trouvé en Son Excellence une très bonne compréhension. Ce qui a permis de trouver un terrain d’entente sur toutes les questions abordées », s’est réjoui le diplomate saoudien.
Par Mahamadou Diallo
16 avril 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat SE Issoufou Mahamadou a rompu le jeûne de la journée d’hier en compagnie des personnes en situation de handicap. Cette traditionnelle cérémonie de rupture de jeune communément appelée ‘’Iftar’’ joue un rôle social et permet au Chef de l’Etat et à ses invités de se retrouver au palais de la Présidence autour du repas de rupture et de partager ce moment de convivialité donnant à cet acte pleinement islamique tout son sens. Il faut noter que cette séance d’Iftar s’est déroulée en présence du Premier ministre Brigi Rafini et de la ministre de la Population Mme Kaffa Rékiatou Christelle Jackou.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a reçu hier dans la matinée l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Niger, SE Eric P. Whitaker, et en fin d’après-midi le Secrétaire Exécutif entrant du Comité inter-Etat de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), M. Abdoulaye Mohamed.
A sa sortie d’audience, le diplomate américain a indiqué avoir abordé avec le Chef de l’Etat plusieurs sujets « d’intérêt commun». Il a affirmé avoir également félicité le Président de la République pour le prix du leadership présidentiel 2020 qui lui a été décerné et pour l’accession du Niger à la Présidence du Conseil de sécurité des Nations-Unies pour le mois de septembre.
L’ambassadeur américain a réitéré la compassion de son pays suite aux inondations enregistrées au Niger. Il a annoncé dans le même cadre un soutien financier de son pays de 600.000 dollars américains. « Cette aide bénéficiera à 8.750 personnes, soit 1.250 ménages, touchés par les inondations dans la région de Maradi, la région la plus durement frappée par les inondations », précise-t-on.
M. Eric P. Whitaker, a rappelé que l’inauguration du nouveau siège de la Direction de la Surveillance du Territoire, ainsi que le rehaussement du statut de l’USAID qui devient une mission à part entière, démontrent que « les relations entre les Etats-Unis et le Niger n’ont jamais été aussi fortes que maintenant ». Enfin, il a ajouté que la création du poste d’envoyé spécial du Président américain pour le Sahel «démontre l’importance que le gouvernement américain accorde à la région ».
En fin d’après-midi, le Président de la République a reçu le Secrétaire Exécutif entrant du Comité inter-Etat de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), M. Abdoulaye Mohamed. Le Fonctionnaire international est venu exprimer à SEM Issoufou Mahamadou sa « profonde gratitude » pour son soutien et pour le rôle déterminant qu’il a joué dans le processus de sa nomination, ainsi que pour la confiance renouvelée à son égard pour représenter le Niger « dans une organisation régionale aussi importante que le CILSS ».
M. Abdoulaye Mohamed a également affirmé avoir reçu des orientations du Président de la République qui joue un rôle majeur sur les questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle et sur les changements climatiques, des thèmes qui sont au centre des recherches du CILSS. « Vous savez qu’il est champion du comité de haut niveau sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle de l’UEMOA et Président de la Commission Sahel sur le climat issue de la COP22 de Marrakech, et vous savez aussi que nous avons ici même au Niger l’initiative 3N, donc autant de politiques et de programmes qui peuvent nous inspirer dans le cadre de la réforme du CILSS », a-t-il indiqué.
Souleymane Yahaya(onep)
29 septembre 2020
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE. BrigiRafini a reçu hier matin en audience, M. David Carden, directeur adjoint des opérations et du plaidoyer du Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaire (OCHA) de New-York, en visite au Niger. A sa sortie, M. David Carden dit avoir échangé avec le Premier Ministre sur l’excellente relation qui existe entre le gouvernement nigérien et la Communauté internationale en général et les Organisations Humanitaires en particulier. Le second point de leur entretien a-t-il souligné a porté sur les interventions du Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) à l’endroit des couches vulnérables au Niger.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
03 février 2021
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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou a successivement reçu en audience hier dans l’après-midi, l’Ambassadeur du Tchad au Niger, SE Ousmane Sougui Koko, le Représentant Résident de la Banque Africaine de Développement (BAD), M. Nourdine Kané Dia et une délégation de l'Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) au Niger, conduite par M. Mahamadou Abdoulaye.
Concernant le diplomate tchadien, à sa sortie d’audience, SE Ousmane Sougui Koko, a déclaré qu’il est venu présenter au Premier ministre ses félicitations pour sa nomination à la tête du gouvernement et discuter avec lui de la coopération bilatérale et multilatérale entre le Tchad et le Niger. « Le Niger et le Tchad entretiennent de relations importantes en termes de sécurité, dans la lutte contre le terrorisme», a-t-il indiqué.
Le Chef du Gouvernement s’est ensuite entretenu avec le Représentant Résident de la Banque Africaine de Développement, M. Nourdine Kané Dia qui est venu officiellement féliciter le Premier ministre et lui souhaiter ses vœux les meilleurs. Il a également profité de l’occasion pour lui réitérer l’engagement du groupe de la Banque Africaine de Développement d’accompagner les efforts du Gouvernement dans la mise en œuvre du programme de renaissance acte 3 qui vise à consolider les acquis remarquables du Niger sous les deux mandats de SE Issoufou Mahamadou.
« Nous avons discuté de l’état de coopération entre la République du Niger et le groupe de la BAD. J’ai recueilli les conseils et les orientations du Premier ministre concernant la manière dont la Banque peut accompagner le Gouvernement dans cette phase de mise en œuvre du programme de renaissance. Les orientations ont été très claires. Il souhaite que nous accompagnions le Niger dans le domaine du développement de l’Agriculture », a-t-il dit avant de préciser que c’est un secteur de création de l’emploi pour les femmes et les jeunes.
Selon lui, le Premier ministre a aussi souhaité que le Niger soit accompagné dans le secteur de l’énergie. « Nous avons dit que la Banque soutiendra le pays dans sa transition écologique et énergétique à travers l’exploitation du potentiel solaire dont dispose le Niger. Nous avons également parlé des priorités du Président de la République, SE Mohamed Bazoum à savoir ; l’éducation, la gouvernance, le développement du secteur privé et la transformation du monde rural. Toutes ces nouvelles priorités réitèrent l’engagement de la Banque Africaine de Développement pour la transformation économique et sociale du Niger. Nous avons aussi évoqué le programme de Kandadji, qui constitue un programme phare du Gouvernement pour lequel la Banque Africaine de Développement est chef de file. Nous avons discuté des moyens d’accélérer l’exécution de ce programme. Le Gouvernement a pris l’engagement d’assurer la sécurité dans la zone ; nous avions salué cela », a-t-il conclu avant de rassurer que son institution s’engage à mobiliser les ressources.
Le Chef du Gouvernement s’est ensuite entretenu avec une délégation de l'Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) au Niger conduite par M. Mahamadou Abdoulaye.
A sa sortie d’audience, le responsable de l’ASECNA-Niger a déclaré qu’ils sont venus rendre visite au Premier ministre pour le féliciter au nom du Directeur Général de l’Agence et en leurs noms propres et lui faire le point des activités de l’Agence au Niger ainsi que sur le plan communautaire.
« Nous l’avons informé des nouveaux projets de l’ASECNA au Niger dans le cadre de la modernisation des aéroports. Nous lui avons fait part de la perspective financière de l’Agence compte tenu de la crise de COVID-19 qui a fortement impacté l’industrie du transport aérien particulièrement l’ASECNA. Je peux vous assurer que nous avons reçu une oreille attentive du Premier ministre, engagé à accompagner l’Agence qui est un important outil de coopération internationale pour le Niger », a dit le responsable de l’ASECNA.
Seini Seydou Zakaria(onep)
19 mai 2021
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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a accordé, hier après-midi une audience à une délégation de la Chambre des Députés d’Italie. Cette délégation des parlementaires italiens conduite par l’ambassadeur de la République d’Italie au Niger, SE. Emilia GATTO, séjourne au Niger dans le cadre d’une visite de travail.
Peu après l’audience, SE. Emilia GATTO a déclaré que la visite des parlementaires italiens, notamment l’honorable Alessandro Battilocchio et l’honorable Matteo Perego di Cremnago intervient dans un contexte où la coopération entre le Niger et l’Italie s’est beaucoup renforcée. «Cette visite s’inscrit dans un contexte où la relation (de longue date) entre l’Italie et le Niger s’est renforcée dernièrement avec l’ouverture de l’ambassade d’Italie au Niger en 2017. Pour nous, le Niger c’est le pays phare de la région du Sahel. C’est un partenaire stratégique, économique et de coopération très importante. C’est ce qui explique la visite des députés ici au Niger. Quand les députés se donnent la peine de venir ici, ça signifie que le Niger est plein dans leur cœur», a-t-elle déclaré.
Par ailleurs, l’ambassadeur de la République d’Italie au Niger a évoqué les raisons de la visite de ses compatriotes au Niger. «J’ai eu la chance de revoir le Premier ministre à cette occasion. Les deux membres de la Chambre des Députés d’Italie sont venus exprès pour la première fois, comme ils l’ont dit, pour connaitre le Niger et évaluer la coopération qu’il y a entre nos deux pays (l’Italie et le Niger), une relation qui est déjà excellente dans beaucoup de secteurs. Et pour voir comment renforcer davantage cette coopération», a expliqué la diplomate italienne.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
1er septembre 2021
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Après 7 belles années passées au Niger, à la tête du Consulat du Burkina Faso à Niamey, SE. Kaboré Tiémtore Léontine-Marie est allée faire respectueusement ses adieux, hier dans l’après-midi, au Premier Ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini. C’était également l’occasion pour la diplomate burkinabè d’exprimer sa gratitude, pour le bon accueil et l’hospitalité légendaire qui lui ont été réservés pendant son séjour.
Au terme de sa mission, au service de la coopération nigéro-burkinabè, SEM. Kaboré Tiémtore Léontine-Marie dresse un bilan satisfaisant. « La coopération bilatérale entre la République du Niger et le Burkina Faso est exemplaire, empreinte d’amitié et de fraternité. Ces sont des relations séculaires qui, existent depuis l’antiquité. C’est, en fait, le même peuple. Et la coopération est fructueuse dans tous les domaines, notamment : économique ; socio-culturel ; politique etc. », se réjouit Mme le Consul Général du
Burkina Faso au Niger, en fin de mission au sortir de son audience avec le Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Elle a indiqué que la communauté burkinabè au Niger est estimée à près d’un million de personnes. « Je remercie le Président de la République, le Président de l’Assemblée Nationale, le Premier Ministre, et tout le Gouvernement et le Peuple du Niger, pour l’accueil et l’hospitalité», a-t-elle dit.
Ismaël Chékaré(onep)
17 septembre 2020
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Le Premier ministre, chef du gouvernement SE. Brigi Rafini a reçu hier matin, les membres de l’Agence nationale pour l’organisation de la Conférence de l’UA Niger 2019. A cette occasion une séance de travail a réuni autour du Premier ministre l’ensemble du gouvernement et l’équipe de l’Agence conduite son directeur général, ministre Conseiller spécial du Président de la République. Il s’est agi pour l’agence, de présenter en avant première, au gouvernement, les résultats qu’elle a obtenus.
Au sortir de la présentation, le chef de Département communication et relations publiques de l’Agence M. Oumar Samba Tiello a confié que le Directeur général de l’Agence nationale pour l’organisation de la Conférence de l’Union africaine est venu présenter au gouvernement le travail qu’elle a réalisé, cela avant la communication générale destinée au grand public. « Le Directeur général de l’Agence a estimé que les membres doivent être les premiers à être briefés sur notre travail » a-t-il déclaré avant de couper court à certaines rumeurs sur la tenue même de la conférence au Niger. «Jusqu’à preuve de contraire, la Conférence de l’UA se tiendra bel et bien au Niger. On n’a jamais été dessaisi du dossier ni par l’Union Africaine, ni par une autre instance» a assuré le communicateur en chef de l’Agence.
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu en audience, le 13 mai dernier, les organisateurs de la conférence internationale sur la protection sociale en santé tenue à Niamey du 10 au 13 mai. Il s’est agi pour les organisateurs de remettre la déclaration dite de Niamey au Chef du gouvernement.
Pour rappel, cette conférence est co-organisée par le ministère en charge de la Santé Publique, le Royaume de Belgique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation internationale du travail (OIT) et la plateforme belge Be-cause Heath.
«Nous sommes venus rendre compte au Chef du gouvernement des résultats issus de la conférence», a déclaré, au sortir de l’audience, Dr Anya Blanche, Représentante de l’OMS au Niger. En effet, après quatre jours d’échanges, les participants ont adopté une déclaration contenant des engagements très forts pour le pays, selon Dr Anya Blanche. «L’OMS intervient au niveau de la protection sociale en santé à travers le concept de couverture de santé universelle qui est un concept très avancé au Niger et qui met l’accent sur trois dimensions : l’accès géographique aux services de santé, l’accès à la qualité des soins et l’accès financier», a ajouté Dr Anya Blanche.
Pour sa part, l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Niger, Dr Myriam Bacquelaine a souligné qu’à travers la Déclaration dite de Niamey, les différents acteurs au Niger se sont engagés à produire une feuille de route de manière à connaitre les étapes à suivre pour la mise en place de la couverture de santé universelle.
Oumar Issoufou(onep)
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Le gouverneur de la région d’Agadez M. Sadou Saloké a procédé lundi au lancement officiel du programme de formation des nouvelles autorités des collectivités territoriales. Ce programme de formation est initié par l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP).
Procédant au lancement officiel du programme, le gouverneur de la région d’Agadez a témoigné toute sa reconnaissance à l’Agence de Régulation des Marchés Publics pour le choix porté sur la région d’Agadez afin d’abriter le programme de formation des élus des Collectivités Territoriales. Au Niger, a indiqué M. Sadou Saloké, les fonds publics constituent un volet important du financement des actions de développement économique et social dont la mise en œuvre se fait à travers la commande publique.
Il incombe, dès lors, aux autorités des collectivités territoriales sur la base des dispositions pertinentes du Code général des collectivités territoriales de passer les marchés publics communaux des travaux de fournitures et services conformément à la règlementation nationale et de veiller à leur bonne exécution. Ce qui recommande fortement aux élus la connaissance de la réglementation des marchés publics. Il importe de noter que les procédures par lesquelles les marchés publics sont conclus, approuvés et exécutés sont strictement encadrés par la loi.
Ces procédures obéissent à cinq (5) principes fondamentaux à savoir : le libre accès à la commande publique qui permet à toute personne ne se trouvant pas dans l’un des cas d’exclusion énoncés par la loi de se porter candidate à un marché publics ; l’égalité de traitement parmi les candidats qui, interdit toutes dispositions qui de par leurs exigences particulières, écartent certaines catégories de candidats en se fondant sur d’autres conditions que celles que la législation des marchés publics permet d’imposer concernant leur situation juridique, leurs capacités techniques, professionnelles et financières.
Il y a aussi la transparence des procédures d’attributions qui oblige le maître d’ouvrage à tenir les candidats aux marchés régulièrement au courant de tous les actes relatifs à la commande publique ; l’efficacité et l’économie qui oblige le maître d’ouvrage à acquérir les biens et services dans les meilleures conditions de prix , de qualité et de délai. Enfin, il y a la reconnaissance naturelle qui permet aux candidats possédant des documents administratifs reconnus par l’administration d’un pays de l’UEMOA de pouvoir se prévaloir pour participer aux appels à la concurrence lancés dans un autre pays.
Pour Président par intérim du Conseil National de Régulation M. Fodi Assoumane l’importance des marchés publics pour l’économie de notre pays n’est plus à démontrer car, l’ensemble des dépenses d’investissements sont réalisées à travers la commande publique. Il est donc indispensable que les acteurs qui interviennent dans la chaine maitrisent suffisamment les procédures de passation des marchés publics pour participer efficacement au bien être des populations nigériennes.
En tant que premiers responsables des communes, les élus sont au début et à la fin du processus de passation des marchés publiques. En effet, dans le cadre de la gestion des marchés publics, leur responsabilité est engagée dans tout le processus allant de la planification, le lancement, la signature, l’approbation du marché, le suivi de l’exécution et le règlement des acquisitions relevant de leurs domaines de compétences.
Ainsi, à travers cette formation, a indiqué M. Fodi Assoumane, l’ARMP compte apporter sa contribution au développement des capacités des élus locaux. «L’importance et le rôle que jouent les marchés publics dans la cadre global de la gestion des finances publiques justifient aisément le caractère prioritaire de cette formation notamment pour les collectivités territoriales», a-t-il estimé.
Deux (2) jours durant, les participants ont échangé sur la cadre règlementaire des marchés publics en portant notamment une attention particulière sur la préparation des marchés publics ; l’attribution ; l’exécution ; les sanctions en matière de marchés publics.
L’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP) a pour mission entre autres d’assurer la formation des acteurs de la commande publique. C’est dans ce cadre qu’intervient ce programme de formation des nouvelles autorités des collectivités territoriales.
Abdoulaye Harouna ONEP- Agadez
1er juillet 2021
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«Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement, chers collègues,
Monsieur le Président de
l’Assemblée Nationale,
Monsieur le Président de la
Commission de l’Union Africaine,
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Institutions,
Monsieur le Président du Conseil des Ministres de la CEDEAO,
Monsieur le Président de la
Commission de la CEDEAO,
Monsieur le Président du
Parlement de la CEDEAO,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Monsieur le Représentant Spécial du Secrétaire Général Nations Unies,
Monsieur le Président de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine UEMOA,
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Institutions régionales et internationales,
Mesdames et Messieurs les
Membres du Corps Diplomatique et des Organisations internationales,
Distingués Invités, Mesdames et Messieurs,
C’est avec un réel plaisir, que je vous exprime ma gratitude pour votre présence distinguée, ici à Niamey, à l’occasion de cette 57ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.
Je suis particulièrement heureux de vous accueillir et de vous souhaiter chaleureusement la fraternelle bienvenue au Niger. Ma joie de vous retrouver est d’autant plus grande qu’il s’agit de notre premier sommet en présentiel de l’année 2020 au cours de laquelle nous avons dû tenir quatre sommets en visioconférence du fait de la COVID 19.
Excellences, Mesdames, Messieurs,
En juin 2010 nos Etats avaient adopté la vision 2020 de notre communauté qui devrait nous permettre de passer en 2020 d’une CEDEAO des Etats à une CEDEAO des peuples. Cette vision a constitué les fondements de tous nos programmes communautaires. Mon mandat à la tête de notre organisation coïncide donc, avec la dernière année de cette vision, c’est-à-dire l’année du bilan.
A ma prise de fonction à la tête de notre organisation, je m’étais engagé à mettre ce mandat à profit pour faire faire à notre communauté un saut qualitatif dans au moins trois domaines que je considérais comme les grandes priorités du moment : la sécurité régionale, la consolidation des institutions démocratiques et l’intégration économique. Sur cette base, dès le mois de septembre 2019, j’effectuai une visite au siège de notre commission afin de prendre connaissance de l’état d’avancement de tous nos programmes communautaires et donner l’impulsion nécessaire pour leur accélération. Notre ambition était d’accélérer la mise en œuvre de ces programmes dans des délais très courts comme nous l’avions fait pour le programme de la zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAf). L’arrivée brutale de la Covid-19 au premier trimestre 2020 dans notre région, a bouleversé profondément notre mode de vie et impacté négativement sur cette ambition.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Notre organisation, avec un taux de croissance économique moyen supérieur à 4% dans presque la totalité des Etats membres depuis 2001 alors que la croissance mondiale plafonne à 3%, avait démenti les prophéties des cassandres de l’afro- pessimisme. Nous étions sur la voie du progrès économique quand nous avions été frappés de plein fouet, comme le reste du monde par la pandémie de la COVID19. Cette année notre région connaitra un taux moyen de croissance de -2,1% au lieu de 3,3% prévu.
Sur le plan de l’intégration économique, nos différents programmes ont souffert des effets de cette pandémie qui nous a contraints à fermer nos frontières aériennes et terrestres. Les échanges commerciaux intracommunautaires ont été réduits et plusieurs économies nationales sont en crise, voire en récession.
L’agenda de notre programme de monnaie unique a été modifié. En effet l’année 2020 devrait être celle du lancement de la monnaie unique de la CEDEAO. Au dernier sommet de décembre 2019 notre conférence avait noté que 13 Etats sur 15 remplissaient au moins trois des quatre critères de convergence de premier rang. Ce sommet avait recommandé de poursuivre les efforts en vue du lancement de la monnaie commune en Juin 2020 et a pris des décisions relatives au symbole de la monnaie, au nom de la banque centrale ainsi que sur le régime de change.
En conséquence notre présent sommet doit prendre en considération cette situation et élaborer une nouvelle feuille de route tout en maintenant une approche graduelle pour le lancement de la monnaie commune conformément à la recommandation de la Task Force sur l’accélération du programme monétaire. L’occasion sera mise à profit pour clarifier la controverse née de l’annonce du lancement de l’Eco par les pays membres de l’UEMOA. Nous aurons également à échanger sur les conclusions du Sommet de la Zone Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO) relatif au programme de coopération monétaire.
De manière plus générale notre sommet doit définir les orientations nécessaires pour l’élaboration d’un plan régional de relance économique post-COVID19 car comme nous le verrons dans la présentation du rapport du président de la commission, tous les programmes ont été impactés négativement par la COVID 19.
{xtypo_quote}«La junte militaire doit nous aider à aider le Mali. Nous fondons l’espoir qu’elle répondra favorablement aux mesures prises par notre communauté»{/xtypo_quote}
Excellences, Mesdames, Messieurs,
La pandémie a cependant mis en évidence la pertinence du programme de notre communauté en matière de gestion des épidémies. En effet l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) a apporté une contribution inestimable dans la prévention et la gestion de la pandémie au niveau de nos Etats. En vue d’assurer une réponse efficace et concertée au niveau régional, l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), Institution spécialisée de la santé de la CEDEAO, a été chargée d’assurer la coordination de la riposte au niveau Régional. Elle a élaboré avec les différents Etats membres un Plan Stratégique Régional et a contribué à sa mise en œuvre par le renforcement des capacités d’intervention des Etats, la mise à leur disposition de tests, médicaments, équipements de protection individuels, ventilateurs, pour ne citer que l’essentiel.
Nous avons, pour lutter contre ce fléau, tenu un Sommet extraordinaire par visioconférence le 23 avril 2020, sommet à l’occasion duquel nous avons pris ensemble des mesures importantes. Nous avons également décidé de confier la coordination de notre réponse au niveau régional à S.E.M Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigéria, Champion de la lutte contre la COVID-19 de la CEDEAO. Il nous présentera au cours de ce Sommet, ses réflexions et recommandations pour lutter encore plus efficacement contre ce fléau qui, compte tenu des mesures prises, semble être sous contrôle.
Excellences, Mesdames, Messieurs,
La crise sanitaire est venue s’ajouter, dans notre région, à une autre crise : la crise sécuritaire liée aux menaces des organisations terroristes et criminelles.
Cette crise a fait l’objet, on s’en souvient, d’un sommet spécial à Ouagadougou le 14 Septembre 2019. A cette occasion, notre conférence a décidé de prendre à bras le corps cette question et a adopté un plan quinquennal 2020-2024 de lutte contre le terrorisme et le crime organisé dont elle a chargé la Commission de la mobilisation des financements et de la mise en œuvre y compris en procédant à l’activation de la force en attente de la CEDEAO.
Les difficultés de mobilisation des financements handicapent la mise en œuvre de ce plan. Mise à part la contribution versée par les pays membres de l’UEMOA, contribution qui a permis de contribuer à l’équipement des armées nationales des Etats membres du G5 Sahel, les autres promesses de contribution tardent à se concrétiser. Je note aussi l’annonce de la contribution du Nigeria. Je salue et remercie le Président Muhammadu Buhari. Je lance un appel à la solidarité de tous les pays membres. Leur contribution est nécessaire à l’endiguement de la menace car, comme le prouve la récurrence des attaques terroristes dans le bassin du lac Tchad et dans le sahel, l’ennemi est loin d’être vaincu. La menace s’étend et les risques sont grands qu’elle métastase dans l’ensemble de notre région. Aussi notre organisation doit-elle rapidement honorer ses promesses y compris en mobilisant sa force en attente en vue de participer à la coalition de lutte contre le terrorisme au Sahel. En effet personne ne peut comprendre que des forces spéciales européennes, à travers les opérations Barkhane et Takuba, y participent pendant que notre organisation continue à y être absente et n’assume pas les obligations qu’elle a prises dans le cadre du Protocole du 10 Décembre 1999 relatif au « Mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité ». La crise sécuritaire à laquelle nous faisons face peut durer, comme on le voit dans d’autres régions du monde. Par conséquent, pour assurer la paix et la sécurité dans notre espace commun, nous avons le devoir, non seulement d’honorer nos promesses mais aussi de concevoir et de mettre en œuvre une véritable politique de défense et de sécurité commune.
Excellences, Mesdames, Messieurs,
Les crises multiformes qui secouent notre espace commun nécessitent d’y consolider les institutions démocratiques. Celles-ci doivent être capables d’y faire face. Elles doivent être capables de garantir la paix, la sécurité, la stabilité et le progrès économique et social conformément aux promesses de nos différentes constitutions et aux dispositions du protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance. Les démocraties, pour réussir, ont besoin d’institutions fortes. Leur échec est souvent dû à la faiblesse des Etats. Dans ce domaine il y a, à la fois des avancées et des reculs mais globalement notre région a accompli des progrès remarquables. Les processus électoraux de nos états membres ont parfois conduit à des alternances politiques démontrant ainsi que notre démocratie respire. Par le passé, notre communauté a joué un rôle fondamental dans la restauration de la démocratie au Libéria, en Sierra Léone, en Gambie, au Burkina Faso et en Guinée Bissau lorsque ces pays étaient en crise. Elle participe activement à la préparation, au financement et à l’observation des élections dans tous nos Etats.
Comme on le sait le dernier trimestre de l’année 2020 comporte de nombreux défis pour notre communauté en matière électorale. Des élections présidentielles sont en effet prévues au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Guinée Conakry et au Niger ainsi qu’au Benin dans le courant du premier trimestre 2021. Nous devons veiller à ce que à ce que notre communauté conserve son leadership en matière de consolidation des institutions démocratiques. Ces élections annoncées font suite à celles déjà organisées au Togo, en guinée Bissau et au Mali.
Au Togo les élections se sont déroulées dans le calme et de manière satisfaisante. Je renouvelle donc mes félicitations au Président Faure Gnassingbé pour sa réélection.
En Guinée Bissau conformément à la feuille de route définie par la 55eme session ordinaire de notre conférence, le premier et le second tour de l’élection présidentielle se sont déroulées également dans des conditions jugées satisfaisantes par les observateurs de la CEDEAO et des autres organisations. Je renouvelle ici toutes mes félicitations au Président élu à l’issue du deuxième tour, Mr Umar Sissoko Embalo. Grace aux efforts d’accompagnement de notre communauté, le climat politique a été apaisé et toutes les institutions de Gouvernance du pays sont en place. La Guinée Bissau dispose désormais d’un président élu, d’un parlement et d’un Premier Ministre consensuel dont le programme politique a été adopté par le parlement. Aujourd’hui nous pouvons nous féliciter de ce que la crise politique de la Guinée Bissau, qui a été au centre de nos préoccupations tout au long de la décennie, est à son terme. C’est un succès indéniable de notre communauté. Je voudrais encourager le Président Embalo, qui participe physiquement pour la première fois à notre sommet en qualité de chef d’Etat, à engager les réformes institutionnelles nécessaires pour assurer la stabilité du pays.
Au Mali, les dernières élections législatives ont fait l’objet de contestation suite à la proclamation, en Avril 2020, des résultats définitifs, par la cour constitutionnelle, ce qui a été l’élément déclencheur d’un mouvement de protestation qui a conduit au coup d’Etat du 18 Aout 2020 aggravant ainsi la crise politique. Cette situation a été au centre de nos préoccupations et nous lui avons consacré trois sommets virtuels en plus d’une mission de médiation de cinq chefs d’Etat et de la médiation du Dr Goodluck Jonathan, ancien Président de la République Fédérale du Nigeria, médiateur désigné par la CEDEAO pour le Mali.
Au cours de ces sommets nous avions réaffirmé notre détermination pour l’application stricte de notre protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance qui stipule que toute accession au pouvoir doit se faire à travers des élections libres, honnêtes, et transparentes et que tout changement anticonstitutionnel est interdit de même que tout mode non démocratique d’accession ou de maintien au pouvoir. Nous avons pris des sanctions et demandé à la junte militaire de regagner les casernes afin que l’armée puisse se concentrer sur sa mission traditionnelle, en l’occurrence la guerre contre le terrorisme et le crime organisé. Nous avons aussi demandé la mise en place d’une transition, d’une durée de 12 mois maximum, dirigée par des civils.
Le Mali a plus que jamais besoin de stabilité pour que les aspirations fortes du peuple Malien à la sécurité, au développement soient pleinement satisfaites. Il est du devoir de notre communauté d’assister les Maliens en vue d’un rétablissement rapide de toutes les institutions démocratiques. La junte militaire doit nous aider à aider le Mali. Nous fondons l’espoir qu’elle répondra favorablement aux mesures prises par notre communauté. D’autres partenaires stratégiques du peuple Malien fondent le même espoir. Ne les décevons pas.
Excellences, Mesdames, Messieurs,
Au Mali comme ailleurs nous devons continuer à approfondir notre vision d’une CEDEAO des peuples. Une étape décisive de la réalisation de cette vision serait l’élection des députés du parlement de la CEDEAO au suffrage universel direct.
Au-delà et puisque nous sommes à l’horizon 2020, terme fixé par conférence pour passer d’une CEDEAO des Etats à une CEDEAO des peuples, nous devons encourager la commission de la CEDEAO à élaborer et à nous soumettre une nouvelle réflexion stratégique qui doit tenir compte de l’agenda continental 2063 qui vise une « Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens, et représentant une force dynamique sur la scène internationale ».
Nous devons aligner notre vision sur celle de l’agenda 2063. Nous devons considérer toutes les crises sanitaire, sécuritaire, politique et économique comme des opportunités. L’histoire ne repasse pas les plats dit-on. Profitons donc des occasions qu’elle nous offre pour accélérer l’intégration régionale et continentale. Nos responsabilités sont immenses et redoutables. Seule notre union nous permettra de les assumer. Pour paraphraser Kwamé Nkrumah, nous devons nous unir ou périr.
Je reste confiant sur la qualité de nos discussions et la justesse des décisions que nous prendrons ensemble pour renforcer notre coopération régionale et pour contribuer à l’intégration continentale à travers notamment la zone de libre-échange continentale dont notre région a l’honneur d’abriter le siège au Ghana et dont le nouvel agenda prévoit le démarrage des transactions au mois de Janvier 2021.
Je saisis cette opportunité pour adresser à nouveau nos remerciements à l’Union Africaine, aux Nations Unies et à tous nos partenaires bilatéraux et multilatéraux qui nous accompagnent sur les problématiques de paix, de sécurité et de développement.
Mes remerciements vont également à Monsieur Jean-Claude Kassi Brou, Président de la Commission et à l’ensemble de ses collaborateurs, dont la disponibilité et la compétence ont facilité l’exécution du mandat que vous m’avez confié.
Je souhaite pleins succès à notre conférence dont je déclare ouverts les travaux.
Vive l’intégration régionale
Vive l’intégration Africaine
Je vous remercie de votre amiable attention ».
ONEP
08 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de remercier la Société de Financement du Développement International et en particulier son Président, Directeur Général MR Adam Boehler pour m’avoir associé, en tant qu’invité spécial, à cette conférence virtuelle sur le thème « Investir dans l’Avenir de l’Afrique » ;
Mes remerciements vont également à Mr Frederick Kempe Président, Directeur Général d’Atlantic Council, coorganisateur de cette conférence. Le champion de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine que je suis ne peut qu’être heureux de participer à cette conférence et d’évoquer les bonnes perspectives et les opportunités d’investissement offertes aux investisseurs Américains par le continent Africain.
Mesdames, Messieurs,
Le 24 Octobre 2019 s’est tenu à Sotchi le sommet de coopération Russie-Afrique.Il intervient quelques jours après la tenue le 24 Aout 2019 du sommet Japon-Afrique et la tenue le 17 Aout 2019 du sommet Chine-Afrique ainsi que la tenue deux ans auparavant du sommet Europe-Afrique du 29 novembre 2017. A chacune de ces rencontres les opportunités d’investissement et de financement en Afrique étaient au centre des discussions.
En 2017, pour la 1ere fois, le montant des investissements directs étrangers, évalué à 63 milliards de dollars, a dépassé le montant des aides publiques au développement, estimé à 61 milliards de dollars. Si toutes ces nations montrent un intérêt particulier pour les investissements dans les pays Africains, c’est qu’elles ont pris conscience du fait que l’Afrique est le continent d’avenir. En effet, la plupart des pays africains ont connu une croissance économique soutenue au cours des 15 dernières années, avec des taux de croissance annuelle dépassant parfois les 5%. De plus l’Afrique recèle d’importantes ressources en matières premières, qu’elles soient d’origine agricole ou minérale et un potentiel énorme de croissance économique et de développement. Elle dispose de plus de 60% des terres arables non encore exploitées au niveau mondial.
Le sous-sol du continent est un véritable scandale géologique de par la diversité et les quantités de minéraux disponibles.
Le potentiel d’énergie hydraulique est considérable ; le site congolais d’Inga à lui seul présente un potentiel d’énergie hydraulique non exploité de 40 000 MW, capacité suffisante pour couvrir les besoins de plusieurs pays du continent et à moindre coût.
L’Afrique dispose d’une population en pleine croissance estimée aujourd’hui à 1,2 milliards d’âmes et pouvant atteindre 2,5 milliards en 2050.Cette population se caractérise par sa jeunesse d’où un énorme potentiel de main d’œuvre et de consommateurs.
{xtypo_quote}«La marginalisation de l’Afrique dans l’économie mondiale, tire donc à sa fin (…) Je fonde l’espoir que les investisseurs Américains sauront saisir ces opportunités», déclare SE. Issoufou Mahamadou.{/xtypo_quote}
Mesdames, Messieurs,
Ce potentiel de croissance reste fragile s’il ne s’inscrit pas dans un cadre de planification stratégique. Les pays Africains regroupés au sein de l’Union Africaine, en ont pris conscience et se sont engagés à mettre en œuvre, pour l’horizon 2063, centenaire de la création de l’organisation de l’Unité Africaine, ancêtre de l’union africaine actuelle, la vision d’une « Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens, et représentant une force dynamique sur la scène internationale ». Cette vision a été traduite dans l’Agenda 2063 et dans ses programmes et plans d’action, constituant un cadre stratégique avec des objectifs ambitieux de croissance et de développement et d’intégration du continent.
Ces Programmes et plans couvrent tous les secteurs d’activité économique et sont répliqués au niveau des blocs régionaux, les huit communautés économiques régionales, dans le cadre desquelles se réalisent un processus d’harmonisation et d’intégration politique, économique et monétaire. Les principaux programmes et plans d’action sectoriels sont les suivant :
- le Plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique (AIDA),
- le programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA),
- le programme détaillé de développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA) ;
- la Vision Minière Africaine (VMA) ;
- le plan d’action pour l’intensification du commerce intra-africain (BIAT) dont une des composantes est le projet de zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Mesdames, Messieurs,
Le projet de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est l’un des projets les plus emblématiques et considérés comme prioritaires dans la marche vers l’intégration du continent et dont l’Union Africaine a demandé l’accélération de la mise en œuvre. C’est dans ce cadre que j’ai été désigné en 2017, par mes collègues chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union Africaine, champion de ce projet qui consiste à éliminer tous les obstacles tarifaires et non tarifaires qui limitent les échanges entre les 55 Etats Africains, créant ainsi la plus grande zone de libre-échange du monde. A l’issue d’un processus accéléré de négociation, l’Accord portant création de la zone de libre-échange continentale Africaine a été signé en Mars 2018 et entré en vigueur en Mai 2019.
La première phase de ce projet porte sur la libéralisation du commerce des marchandises et des services et sur le règlement des différends. Cette première phase a été officiellement lancée le 7 juillet 2019 à Niamey. Les transactions commerciales dans le cadre de la ZLECAf débuteront en Janvier 2021. La deuxième phase de la ZLECAf concerne les investissements, la concurrence et la propriété intellectuelle. Elle est en cours de négociation. La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) s’étendra ainsi sur un marché en pleine croissance doté dès le départ de 1,2 milliard de consommateurs, représentant un produit intérieur brut (PIB) de 2 500 milliards de dollars.
Pour s’attaquer aux obstacles qui entravent la circulation des biens et des services, il est absolument nécessaire de développer les investissements dans des réseaux transfrontaliers de transport, d’énergie, d’eau et des NTIC. Le projet de développement des infrastructures dont les 51 programmes ont vocation à parfaire l’interconnexion, l’intégration et la transformation du continent africain, constitue une étape importante dans cette direction et une grande opportunité d’investissement. L’accélération de la transformation économique du continent à travers la création de la Zone de libre-échange continentale et la mise en œuvre des autres programmes de l’Agenda 2063 s’accompagnera nécessairement du développement d’un marché financier Africain et de l’accès accru de l’Afrique au marché financier mondial, une autre opportunité d’investissement.
Mesdames, Messieurs,
Il va sans dire que l'avenir de l'Afrique dépend de la manière dont le continent abordera le problème de la gouvernance économique et politique, réglera les conflits civils et s'emploiera à approfondir les réformes économiques et sociales nécessaires. Ces chantiers sont au centre des préoccupations des leaders politiques africains qui savent que pour attirer les investisseurs certains défis doivent être au préalable, relevés : la sécurité et la stabilité, la mise en place des institutions démocratiques fortes capables d’assumer les choix stratégiques du continent, la mobilisation des ressources internes et externes, la poursuite des réformes et des politiques macroéconomiques efficaces et adaptées au cadre stratégique défini.
Concernant la sécurité, l’Union Africaine dispose des mécanismes de prévention et de gestion des conflits allant de l’alerte, à la mobilisation des forces en attente, en passant par la médiation. C’est la mise en œuvre de ce mécanisme qui a permis de régler la crise soudanaise au Sud comme au Nord. De même un effort intense de solidarité est en cours dans le cadre de la lutte contre le terrorisme comme le démontre la mobilisation d’un fonds de 1 milliard de dollars par les pays de la CEDEAO pour la lutte contre le terrorisme dans le Sahel et le bassin du lac Tchad ainsi que l’envoi prochain, par l’Union Africaine, d’une force de 3000 hommes en appui aux pays du G5 Sahel.
Le renforcement des institutions démocratiques fait partie des priorités des programmes mis en œuvre par les différents gouvernements. L’accession au pouvoir par les urnes est devenue désormais la règle, les fichiers électoraux biométriques se généralisent ainsi que la limitation du nombre de mandats présidentiels. C’est ainsi qu’étant bientôt au terme de mon deuxième mandat je ne puis me présenter à la prochaine élection présidentielle du 27 Décembre 2020. En ce qui concerne la mobilisation des ressources, au-delà de la mobilisation des financements externes, les pays africains mettent l’accent sur la mobilisation des ressources domestiques notamment l’épargne locale et les ressources fiscales dont le seuil de prélèvement doit tendre progressivement vers l’objectif de 24% du PIB défini par la CNUCED.
Pour ce qui est des réformes et des politiques macroéconomiques, le cadre stratégique défini au niveau continental est dupliqué et adapté au niveau régional et au niveau des Etats, tant en ce qui concerne les visions stratégiques que les programmes sectoriels. Par ailleurs les pays africains font d’énormes efforts pour améliorer le climat des affaires. Des pays comme le Niger ont fait des bons significatifs sur le classement « doing business » de la banque mondiale et améliorent leur rang d’année en année. Plusieurs réformes novatrices sont introduites dont les lois sur les PPP (Partenariat Public Privé), la réforme des codes des investissements, etc. Ce sont toutes ces performances, ces potentiels, ces réformes engagées qui justifient l’engouement de certaines nations pour investir en Afrique et renforcer leur coopération avec les pays Africains et qui font dire aux experts en prévision économique que «la marginalisation de l’Afrique dans l’économie mondiale, tire donc à sa fin».
Je fonde l’espoir que les investisseurs Américains sauront saisir ces opportunités.
Du reste en Septembre 2021 se tiendra, à Kigali au Rwanda, la deuxième foire commerciale intra-africaine co-organisée par l'Union Africaine, la Banque Africaine d'import-export et le Gouvernement du Rwanda, j’exprime le souhait d’une participation massive des investisseurs Américains à cet important évènement continental.
Mesdames, Messieurs,
L’émergence de l’Afrique pourrait bénéficier de la réforme nécessaire de la gouvernance politique et économique mondiale post COVID 19. La gouvernance actuelle a montré ses limites. Le choc sanitaire et économique provoqué par la COVID 19 nous interpelle pour la mise en place d’un nouveau paradigme. Ce nouveau paradigme doit nous permettre de lutter plus efficacement contre la pauvreté et les inégalités en renforçant la solidarité, la justice, égalité et l’équité dans le contexte d’un monde globalisé, sachant que l'Afrique a encore besoin d'une attention toute particulière dans un certain nombre de domaines afin d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Je voudrais, pour conclure mon propos, réaffirmer que les gouvernements Africains sont impatients de travailler avec les investisseurs Américains et en leur nom je vous invite à saisir les opportunités offertes par la ZLECAf.
Je vous remercie.
19 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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«Madame et Messieurs les Chefs et de Gouvernements,
Monsieur le Secrétaire Général des Nations-Unies,
Chers Amis jeunes Sans Frontières,
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi de remercier les organisateurs de la présente session pour m’avoir associé aux échanges sur ce thème important : « Générations sans limites : Connecter la moitié du monde aux opportunités. » Pour le Niger cette initiative constitue une occasion idéale pour accélérer l’accès universel au numérique en vue d’atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030.
Nous le constatons tous les jours, le numérique prend au fil des ans une place importante dans notre existence. Porteur de potentialités inestimables, il constitue le symbole de ce que d’aucuns considèrent comme la 4e révolution industrielle. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si quatre des plus grandes entreprises du monde désignées par l’acronyme GAFA (Google, Amazon, Facebook Apple) relèvent du domaine des technologies de l’Information et de la Communication (TICs).
L’Afrique a malheureusement peu profité des trois premières révolutions industrielles, elle ne doit pas être laissée en marge de cette quatrième révolution. Certes, l’accès à ces TICs demeure relativement faible dans les pays en développement dont une bonne partie se trouve en Afrique mais des opportunités nombreuses et des atouts importants existent pour réduire cette fracture numérique.
Mesdames, Messieurs,
S’il est un domaine dans lequel le numérique doit constituer une formidable opportunité de changement pour nos pays, c’est bien celui de l’éducation. En effet, face aux chocs multiformes qui impactent profondément nos systèmes éducatifs, le numérique apparait plus que jamais comme un outil de résilience remarquable.
L’exemple du choc sécuritaire dans le Sahel, qui a occasionné ces derniers mois la fermeture de milliers d’écoles dans nos Etats, illustre cette réalité. Il en est de même au niveau global avec le choc sanitaire dans lequel le monde est plongé depuis la fin de l’année 2019 du fait de la COVID 19. L’obligation de distanciation sociale et le confinement ont conduit à la fermeture des écoles d’une grande partie de la planète, perturbant ainsi les systèmes éducatifs du monde entier.
L’Afrique a un important actif démographique. Plus de la moitié de la population a moins de 20 ans dans 40 pays africains. Il faut transformer cet actif démographique en dividende économique. Pour ce faire, il faut non seulement soigner, éduquer et former ces jeunes, mais aussi leur créer des emplois. Déjà, 10 à 12 millions d’entre eux arrivent sur le marché de travail chaque année et ce chiffre va en croissant.
Mesdames, Messieurs,
La crise sanitaire provoquée par la pandémie de la COVID19 a révélé la fracture numérique qui prévaut dans le monde. Dans le cas du Niger, une minorité d’élèves habitant les grands centres a pu grâce au numérique, maintenir un lien avec l’école, tandis que la grande majorité, qui vit en milieu rural, a été quant à elle littéralement coupée du monde, se retrouvant ainsi dans l’impossibilité de poursuivre une scolarité
normale, du fait de l’inaccessibilité des familles au numérique. C’est pourquoi la Covid19 est une opportunité pour façonner l’éducation au XXIe siècle grâce au numérique, seul moyen qui a permis la poursuite des enseignements-apprentissages dans le monde, durant la période de confinement.
Grâce au numérique, le droit à l’éducation peut être garanti en dépit des catastrophes naturelles. Il permettra de mettre fin aux inégalités dans l’accès au savoir. Il permettra aussi d’améliorer la qualité de l’enseignement, car l’enseignement à distance créera les conditions d’une formation des enseignants à la fois permanente, efficace et efficiente.
Enfin, eu égard à l’inégal accès aux manuels scolaires dans nos écoles, la vulgarisation des outils numériques à grande échelle dans nos établissements sera l’assurance pour les jeunes de disposer chacun, de contenus pédagogiques nécessaires à leur formation.
{xtypo_quote}«La révolution numérique peut servir non seulement le secteur de l’éducation mais aussi tous les autres secteurs de l’activité humaine : santé, agriculture, industrie, etc.», déclare SEM. Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}
Mesdames, Messieurs,
Aujourd’hui, l’enseignement à distance apparait comme une nécessité et un atout pour notre planète. Le numérique doit dorénavant constituer le bouclier avec lequel nos systèmes éducatifs renforceront leur résilience face aux crises et catastrophes diverses. C’est pourquoi, je lance un appel à tous nos partenaires au développement afin qu’ils nous accompagnent en vue d’atteindre cet objectif d’accès universel à Internet.
D’ores et déjà, permettez-moi de me féliciter du démarrage prochain du projet LIRE, fruit de la coopération entre le Partenariat Mondial de l’Education et le Niger. Cet important projet, financé à hauteur de 140 millions de dollars américains, aura pour objectif la mise en œuvre d’une stratégie à court et moyen terme pour systématiser l’utilisation du numérique, en permettant d’une part l’optimisation des processus de gestion et d’aide au pilotage, et d’autre part le développement des usages du numérique pour accompagner les pratiques pédagogiques.
Dans le même élan, d’autres initiatives importantes sont mises en œuvre par le Niger avec l’appui des
partenaires comme, entre autres, ‘’GIGA’’ pour connecter plus de 19000 écoles ou encore le projet "Pathfinders" pour un programme pilote de connexion de 100 écoles en collaboration avec l’UNICEF.
En outre, plusieurs autres projets sont actuellement mis en œuvre par le Gouvernement nigérien dont notamment :
- le Projet Villages Intelligents qui bénéficie d’un financement de $100M avec la Banque Mondiale pour désenclaver numériquement plusieurs milliers de villages,
- le Projet « COURSERA » qui est la plus grande plateforme de cours en ligne au monde. Ce projet donne un accès gratuit à tous ses cours à 15000 Nigériens.
- la compétition e-TAKARA qui vise à “Détecter et Promouvoir les Talents Nigériens” dans le cadre de la stratégie numérique Niger 2.0.
-ALGO BOT Niger (http://algobot-edu.org/) mis en place depuis 2018 qui initie les jeunes élèves aux sciences informatiques et à la robotique.
Mesdames et Messieurs,
La révolution numérique peut servir non seulement le secteur de l’éducation mais aussi tous les autres secteurs de l’activité humaine : santé, agriculture, industrie, etc. Elle constitue une réponse à la fragilité du monde face aux défis multiformes qu’il affronte. Elle peut faciliter nos actions communes.
La pandémie de la Covid-19 aurait été encore plus dévastatrice si elle était apparue vingt ans plus tôt. Le monde aurait été coupé entre plusieurs régions sans possibilité de communication, donc de coordination de la riposte. Les TICs ont grandement contribué au succès enregistré dans la riposte.
C’est dire que l’initiative "Génération Sans Limites" visant à connecter la moitié de l’humanité revêt tout son sens. Il revient à la communauté internationale d’œuvrer davantage à la concrétisation de ce projet qui participe de la stabilité et du monde et de l’accélération des objectifs du développement durable.
Je vous remercie. ».
1er septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Allocution du Président de la république, Chef de l’Etat, lors de la 75ème Session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies : « Je saisis la présente occasion pour annoncer solennellement que c’est la dernière fois que je m’y exprime en qualité de Président de la République du Niger », déclare S.E.M Issoufou Mahamadou,
Thème : L’avenir que nous voulons, les Nations Unies qu’il nous faut : Réaffirmer notre engagement collectif en faveur du multilatéralisme – faire face à la COVID-19 par une action multilatérale efficace
« Monsieur le Président,
Excellences Messieurs les chefs d’État et de Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégations,
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais tout d'abord, Monsieur le Président, vous adresser mes chaleureuses félicitations pour votre élection à la Présidence de cette 75ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Vos qualités personnelles, votre longue et riche expérience et votre leadership constituent, je ne le doute pas, un atout important qui permettra à l’Assemblée Générale de réaliser des progrès dans l’accomplissement du mandat qui lui a été confié par les Etats membres. Je puis vous assurer de la disponibilité du Niger à vous apporter tout l’appui dont vous aurez besoin dans l’exercice de votre mission.
Je voudrais également rendre un hommage mérité au président sortant, Monsieur Tijjani MUHAMMAD-BANDE pour son leadership dans la direction de la 74eme session.
Je tiens enfin à féliciter le Secrétaire général Monsieur António GUTERRES pour le travail exemplaire accompli en vue de rendre notre Organisation plus apte à répondre aux besoins des peuples à plus de solidarité, de sécurité et de développement, à travers la promotion du multilatéralisme. Je salue son leadership dans la gestion de la crise sans précédent de la COVID-19, en particulier son vibrant plaidoyer en faveur des pays en développement. Il a fait montre de courage dans la mise en œuvre des reformes. Le Niger apprécie son engagement personnel en faveur d’un cessez-le-feu mondial du fait de la covid-19 et ses initiatives pour le climat et la stabilité au Sahel et en Afrique de l’ouest.
Monsieur le Président,
Depuis le 1er janvier 2020, le Niger est membre non-permanent du Conseil de Sécurité, qu’il préside pendant ce mois de septembre.
Je tiens à remercier les États membres pour cette marque de confiance et d’estime à l’endroit de mon pays. Nous travaillons avec les membres du Conseil et avec tous les autres membres des Nations Unies pour promouvoir la paix et la sécurité internationales.
L’Assemblée Générale est certainement le meilleur endroit pour communiquer directement avec la communauté internationale. C’est pourquoi je saisis la présente occasion pour annoncer solennellement que c’est la dernière fois que je m’y exprime en qualité de Président de la République du Niger. La prochaine élection présidentielle qui se tiendra en décembre prochain dans mon pays sera l’occasion pour les nigériennes et les nigériens de choisir leur nouveau dirigeant. Quand on sait que c’est pour la toute première fois de son histoire que le Niger connaitra un transfert de pouvoir de façon démocratique, cette échéance me remplit de fierté.
Cette échéance sera, un moment décisif pour le Niger dans le cadre de ses efforts visant à l’approfondissement de son processus démocratique et de sa maturité politique. Il est comme d’autres pays africains, en transition démocratique. Il consolide progressivement ses institutions démocratiques et je ne doute pas qu’à terme, notre pays laissera loin derrière lui les souvenirs des vicissitudes qui ont si longtemps jalonné son évolution institutionnelle.
{xtypo_quote}« Je saisis la présente occasion pour annoncer solennellement que c’est la dernière fois que je m’y exprime en qualité de Président de la République du Niger », déclare S.E.M Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}
{xtypo_quote}« Mon souhait était de voir le Niger opérer une transformation sur tous les plans »{/xtypo_quote}
Cette évolution qualitative est le résultat du travail effectué durant mes deux mandats. En effet, dès le début de mon premier mandat, j’ai fait du respect des textes constitutionnels et des institutions une vertu cardinale de ma gouvernance pour la renaissance du Niger. Mon souhait était de voir le Niger opérer une transformation sur tous les plans: politique, économique et social.
Le bilan de dix ans de mise en œuvre du programme de renaissance est largement positif. Nous avons construit des routes, électrifié des villages, développé des infrastructures de télécommunication, nourri les Nigériens grâce à l'initiative 3N " les Nigériens Nourrissent les Nigériens", éduqué et soigné nos enfants, promu l'accès à l'eau et à l'assainissement et enfin, créé des emplois notamment pour la jeunesse. Par ailleurs, en dépit des menaces des organisations terroristes et criminelles qui secouent le Sahel et le bassin du Lac Tchad, nous avons su conserver l'intégrité de notre territoire.
Monsieur le Président,
En cette période de crise internationale liée à la pandémie de la COVID-19, le thème choisi pour notre session est plus que jamais important. Des décisions et des consensus sont attendus des Nations Unies pour que la communauté internationale agisse de la manière la plus effective pour surmonter ensemble les conséquences de la pandémie. C’est le moment de donner suite aux dispositions de la Charte stipulant avec force que les Nations Unies ont été créées pour servir les peuples.
Nous devrons donc réfléchir à notre avenir commun, 75 ans après la création des Nations Unies. Il est indispensable que nous prenions des dispositions pour rendre l’ONU plus apte à répondre aux défis auxquels le monde est confronté. La gouvernance démocratique doit être mieux reflétée au niveau mondial. Nous avons besoin d’un multilatéralisme plus inclusif, plus à l’écoute des pays en développement et reflétant mieux les réalités du monde d’aujourd’hui. Ainsi, nous construirons ensemble un multilatéralisme plus efficace pour une meilleure gouvernance mondiale. Il faut renforcer la confiance. Il faut développer l’inclusion et la transparence.
Nous devons réaffirmer notre engagement collectif en faveur du multilatéralisme. Nous devons revenir à une action résolue en faveur de l’efficacité, la représentativité, la responsabilité et la solidarité.
Monsieur le Président,
Les mesures prises par le gouvernement nigérien pour faire face à la pandémie nous ont permis de maitriser sa propagation tout en prenant les mesures appropriées pour faire face à ses impacts socioéconomiques. Ainsi, notre plan de réponse couvre à la fois la réponse sanitaire immédiate et les mesures d’atténuation économique et sociale plus larges. Des éléments clés sont déjà mis en œuvre, tels que la distribution de nourriture, deux mois de services publics gratuits pour les ménages les plus vulnérables et un allègement fiscal temporaire pour les secteurs durement touchés. Nous mettons également en place un soutien au secteur privé sous la forme de garanties de prêt.
La COVID-19 met sous forte tension nos systèmes de santé. Elle a également un effet sur les réponses que nous apportons dans la lutte contre le paludisme, la tuberculose et les autres maladies tropicales trop souvent négligées. Je voudrais ici réitérer mon appel en faveur de la vaccination pour tous. En plus des efforts pour la mise à disposition du vaccin contre la COVID-19, nous devons continuer à soutenir la recherche de vaccins ou encore de meilleurs traitements, contre des maladies comme le paludisme, le cancer, le diabète et le virus Ébola.
Je me réjouis à cet égard que la polio ait été officiellement éradiquée en Afrique. Par ailleurs, c’est le lieu de saluer et de féliciter les soldats de la santé dans la guerre contre la covid19. Je sais que depuis 2013, il est célébré la semaine moniale de la santé, début avril de chaque année, à l’initiative de l’OMS. Je propose la célébration d’une journée internationale des travailleurs de la santé de première ligne compte tenu de leur rôle dans la lutte contre la COVID19.
La COVID-19 doit nous amener à renforcer nos investissements dans le système de santé, en particulier, la prise en charge pour les femmes et les filles. Les besoins sont particulièrement importants sur le Continent africain, qui concentre environ 17% de la population mondiale, pour 1% des dépenses globales de santé. Il est également important de repenser la question de l’accès aux médicaments car selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la sante, 42% des produits médicaux vendus en Afrique sont de qualité inférieure ou contrefaits. La pandémie de coronavirus nous rappelle que le système sanitaire mondial reste fragile. Il est nécessaire de mener une action politique coordonnée, décisive et innovante, en partenariat avec les Nations Unies et d’autres organisations internationales, pour faire face à la pandémie de la COVID-19. Vaincre la COVID-19 implique d’inclure l’Afrique dans la riposte mondiale sur la base de la Stratégie continentale commune de l’Afrique.
Je voudrais saluer les efforts du G20 et du Secrétaire général des Nations Unies, ainsi que d’autres partenaires, en faveur d’un moratoire sur la dette des États les plus fragiles. Face à l’urgence actuelle, nos États ont besoin d’un soutien financier, à la hauteur de la crise économique qu’ils connaissent. Un simple moratoire sur la dette, ne suffira pas, au regard des défis qui doivent être relevés. Il faut annuler purement et simplement la dette, concevoir et mettre en œuvre un nouveau paradigme pour prendre en charge les besoins de développement des pays les plus pauvres. "La difficulté ne réside pas tant dans le fait de concevoir de nouvelles idées, que d'échapper aux anciennes" disait un éminent économiste. C'est pourquoi, c'est toujours après des chocs que le monde se réforme.
Le paradigme actuel date des lendemains des deux chocs pétroliers de 1973 et 1979. Sa domination sans partage a fait croire à la fin de l'histoire. Mais il a produit des inégalités telles que le monde est, dans ce domaine, dans la situation où il se trouvait à la fin du 19ème siècle. On a cru que la crise financière de 2008 serait l'occasion de procéder à sa réforme: il n'en fut rien. Le choc de la COVID-19 peut-il en être une? Je l'espère profondément. Ce choc doit être l'occasion d'ouvrir le débat, y compris sur des questions qui paraissent utopiques aujourd'hui comme celles relatives à l'impôt mondial sur le capital pour lutter contre les inégalités, au revenu universel de base pour lutter contre la pauvreté, à la réduction du temps de travail pour lutter contre le chômage, ou même à l'ouverture des frontières pour mieux soutenir la croissance de l'économie mondiale. D'aucuns pensent qu'il s'agit de rêves. La fin de l'esclavage, l'émancipation des femmes, le suffrage universel, étaient aussi considérés comme des rêves.
Monsieur le Président,
Pour répondre aux aspirations des peuples africains contenues dans l’Agenda 2063, j’ai piloté au nom de mes pairs Africains depuis 2017, la nouvelle dynamique d’intégration régionale avec l’opérationnalisation de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAf), dont la phase opérationnelle a été lancée le 7 Juillet 2019 à Niamey. La ZLECAf permettra à l’Afrique de mettre en place un marché unique, de soutenir la croissance économique, de créer la prospérité à travers notamment la création d’emplois pour les jeunes dont 10 à 12 millions arrivent aujourd'hui chaque année sur le marché du travail.
La croissance et le développement de l’Afrique étaient prometteurs en début de l’année 2020. La croissance devait passer de 2,9% en 2019 à 3,2% en 2020 et 3,5% en 2021. Des progrès non négligeables étaient enregistrés dans la réduction de la pauvreté et au niveau des indicateurs de santé. La COVID-19 a brisé cet élan et beaucoup de nos pays seront en récession. Avant la COVID-19, l’Afrique avait besoin de 600 milliards de dollars par an pour réaliser les ODDs. Ce chiffre sera certainement réévalué à la hausse.
La pandémie commande donc de renforcer les partenariats bilatéraux, régionaux et interrégionaux. Elle commande de développer une meilleure coordination aussi bien avec les agences des Nations Unies qu’avec les institutions financières internationales. Le moment est venu de renforcer davantage les liens entre paix, sécurité au sens large et développement. Il s’agit de faire face ensemble à un état d’urgence mondial qui est autant sanitaire, économique, social, climatique que sécuritaire.
Le Niger est convaincu que les nombreuses menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité internationales ne peuvent pas être résolues par les États pris individuellement, mais par une action collective de la communauté internationale. Je voudrais à cet égard rendre hommage aux vaillants soldats de la paix et aux éléments de nos forces de défense et de sécurité aux côtés desquels ils sont tombés sur le champ d'honneur notamment au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad. Nous nous félicitons du renforcement des capacités opérationnelles et de renseignement des forces de défense et de sécurité au niveau national, de l'opérationnalisation de la Force Mixte Multi Nationale (FMM) dans le bassin du Lac Tchad et de la Force conjointe du G5 Sahel.
Espoir d'une victoire sur le terrorisme et le crime organisé
Pour un financement pérenne de celle-ci, je salue la proposition de notre Secrétaire Général, Monsieur Antonio Guterrès, qui préconise de s'inspirer du modèle de la mission de l'Union Africaine en la Somalie (AMISOM). Par ailleurs, la création de la coalition de lutte contre le terrorisme au Sahel, la mise en place d'un commandement conjoint pour toutes les forces participantes dont Barkhane et Takuba, le déploiement prochain par l'Union Africaine 75e Session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Uniesd'un contingent de 3000 hommes, les initiatives de la CEDEAO, sont autant d'éléments qui suscitent l'espoir d'une victoire sur notre ennemi commun: le terrorisme et le crime organisé. C'est le lieu de faire part de notre préoccupation par rapport à l'évolution de la situation au Mali, surtout après le coup d'État intervenu dans ce pays le 18 Aout dernier.
Le Niger et les autres pays de la CEDEAO sont pleinement engagés dans la recherche de solutions pour une sortie de crise au Mali. Cela nécessite le retour des militaires dans leurs casernes et une transition dirigée par des autorités civiles. Au Mali, et sur l’ensemble de l’espace du G5 Sahel, nous avons besoin du multilatéralisme pour poursuivre le combat contre le terrorisme sous toutes ses formes en prenant dument en compte les dimensions femmes et jeunes, parce que c’est sur le terreau de la pauvreté que prospère le terrorisme. Les enfants sont parmi les premières victimes des attaques terroristes qui ciblent les écoles dans la région du Sahel Central où des milliers d'enfants sont privés d'éducation.
Or, notre région n’a pas créé ces maux. Ils lui ont été imposés. Notre région est une victime. C’est dire que la menace sécuritaire qui s’abat sur le Sahel n’est pas seulement une problématique locale mais une préoccupation de portée globale. Les efforts des États du Sahel doivent donc être adéquatement accompagnés sur le plan aussi bien bilatéral que multilatéral. C’est également le lieu de saluer les sacrifices consentis par les travailleurs humanitaires. Je sais que la résolution 2175 de 2014 les protège mais cette protection doit être renforcée.
Un mécanisme de surveillance de communication de l’information et de sanctions concernant les attaques contre les humanitaires, doit être mis en place.
Monsieur le Président,
Depuis le sommet d’Abidjan, le partenariat entre l’Afrique et l’Europe s’inscrit dans une nouvelle dynamique qui permet aux deux continents de définir conjointement leurs priorités. C’est à partir de cette approche innovante et plus inclusive que le groupe trilatéral ONU-UA-UE a été institué pour faire face à la situation dramatique des migrants africains dans les centres de détention en Libye.
Je voudrais ici réaffirmer la solidarité du Niger à l’endroit du peuple frère Libyen, soumis à d’indicibles souffrances depuis plus d’une dizaine d’années. Il est regrettable que les conclusions pourtant prometteuses de la Conférence de Berlin sous le leadership de la Chancelière Merkel, n’aient pas été respectées par ceux-là même qui les ont adoptées. Dans la recherche d’une solution à cette crise, le rôle de l’Union africaine et des pays voisins de la Libye ne doit pas être négligé. Nous attendons vivement l’organisation d’une Conférence de Réconciliation Nationale inter-libyenne en vue de privilégier une solution politique de cette crise. Nous souhaitons la mise en place d'un envoyé spécial en Libye qui soit commun à l'ONU et à l'UA.
Ailleurs dans le monde, les situations en Syrie, en Birmanie, en Afghanistan, en Irak, au Yémen ou dans la Région du Moyen Orient, le Niger participe activement aux efforts de la communauté internationale pour la paix et la sécurité des populations.
Sur la question palestinienne le Niger estime que le traitement durable de cette question passe nécessairement par des pourparlers entre Israël et la Palestine fondés sur des bases justes et unanimement acceptées, c’est-à-dire une solution à deux Etats, Israël et la Palestine, vivants côte-à-côte dans la paix et la sécurité, dans le strict respect des frontières de 1967, et conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
En cette période de pandémie, nous exprimons notre solidarité à l’endroit du peuple palestinien en renforçant l’UNURWA dans son travail au profit des populations palestiniennes vulnérables. Nous étendons cette solidarité à tous les pays en crise. C’est pourquoi nous soutenons l’appel du Secrétaire Général des Nations Unies pour une suspension ou la levée des mesures coercitives unilatérales pouvant entraver la capacité des états à combattre efficacement la pandémie du COVID-19 et à répondre aux besoins de leurs populations.
Monsieur le Président,
La COVID-19 nous interpelle sur le monde que nous voulons. Quel monde post-COVID-19 voulons-nous créer ? Quelles relations voulons-nous avoir avec notre planète ? Les réponses à ces questionnements sont comme je le disais tantôt d’ordre sanitaire, économique, humanitaire et politique. Le Niger perd chaque année, environ cent mille (100 000) hectares de terres arables, ce qui met les populations en situation d’insécurité alimentaire. Il convient par conséquent de protéger les terres et l’écosystème indispensable à la vie humaine. Le temps est venu de créer un nouveau contrat social pour la nature à l’échelle planétaire. Pour mieux nous remettre de la crise, nous devons aligner nos stratégies de sortie sur les Objectifs de Développement durable à l’horizon 2030 et créer une économie durable et inclusive en réduisant le risque de chocs futurs.
« La COVID-19 nous interpelle sur le monde que nous voulons »
Nos modes de vies et de consommation ont un impact non négligeable sur la planète et sur l’utilisation des ressources. Il est impératif que nous y apportions des changements. C’est pourquoi nous travaillons en Afrique dans le cadre de la Commission Climat pour la région du Sahel que j’ai l’honneur de présider pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris, sur le continent. C’est dans cet esprit que nous avons élaboré un Plan d’investissements climat global, pour la région du Sahel couvrant la période 2018-2030 qui constitue désormais un outil d’opérationnalisation de la mise en œuvre de l’Accord de Paris dans la région. Dans la même veine, l’Initiative de la Grande Muraille Verte nous permet également de construire un avenir plus durable et plus équitable et de concrétiser notre vision de la neutralité en matière de dégradation des terres. En préservant la santé de nos terres et en favorisant des solutions fondées sur le respect de la nature, nous préservons aussi la santé de nos peuples.
Monsieur le Président,
Il y a un siècle, lorsque la grippe espagnole a frappé un monde déchiré par la Grande guerre, peu d’institutions multilatérales existaient. Les pays ont combattu la pandémie avec les moyens qui n’existaient pas aujourd’hui et ont beaucoup appris. Aujourd’hui, l’Organisation Mondiale de la Santé est devenue le cadre multilatéral le plus pertinent à notre disposition pour faire face de manière concertée aux épidémies. D’autres institutions multilatérales comme l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) sont autant d’outils pour démultiplier notre capacité collective à régler les problèmes mondiaux.
Nous exhortons les États membres à soutenir les efforts du Secrétaire général visant à reformer l’Organisation, à renforcer son rôle et à la doter des moyens pouvant lui permettre de remplir ses missions de façon adéquate. Le Niger réitère une fois de plus son attachement à la position africaine commune telle qu’exprimée à travers le consensus d’Ezulwini. Le système multilatéral issu de la seconde guerre mondiale a permis la définition et la mise en œuvre de normes et principes fondés sur le développement de l’humain. Aujourd’hui, le respect de l’individu, la défense des libertés, la lutte contre la pauvreté ou les épidémies sont des priorités du système multilatéral mondial.
Au-delà des réformes institutionnelles, c’est aussi dans nos sociétés que ce combat se gagne, par le changement en profondeur de nos comportements et de nos politiques. Il faut que nous inventions une économie respectueuse de l’humain, de l’environnement.
Monsieur le Président,
Le 75eme Anniversaire des Nations Unies est l’occasion de réfléchir sur la manière de les rendre encore plus apte à relever les nouveaux défis. Nous devons préserver les acquis générés par le multilatéralisme et les renforcer. Si le système international continue d’être perçu comme injuste et inégal, si nous n’assurons pas la primauté du droit sur la force, si nous ne répondons pas aux besoins de nos citoyens, alors les facteurs d’instabilité se multiplieront et la manifestation d’hostilité idéologique envers la gouvernance mondiale et les modèles démocratiques prospéreront.
Le monde multilatéral que nous voulons ne pourra reposer exclusivement sur les rapports de force entre les grandes puissances
Le monde multilatéral que nous voulons ne pourra reposer exclusivement sur les rapports de force entre les grandes puissances. Voilà peut-être, Monsieur le Président, le plus important des enseignements que la crise de la COVID-19 nous aura prodigués. Dans cet esprit, je voudrais rappeler les propos de Dag Hammarskjöld qui disait que l’ONU est vouée non pas à nous emmener au paradis, mais à nous sauver de l’enfer. Nous avons aujourd’hui besoin d’une ONU plus agile, plus démocratique, plus coordonnée et plus efficace, qui nous mène vers un monde plus sécurisé, plus inclusif et durable.
Je voudrais pour conclure, m’inspirer de la fameuse phrase de Thucydide : « Nous méritons des éloges, pour nous être montrés plus justes que ne l’impliquait notre puissance ». Être plus juste, c'est aussi tout faire pour éviter de tomber dans le piège éponyme afin de protéger l’humanité d'une confrontation mondiale aux conséquences irréparables. Nous devons trouver un nouvel équilibre mondial. Voilà l’opportunité que nous offre la COVID19.
Je vous remercie de votre aimable attention.
28 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La manifestation dite pacifique de la société civile en date du dimanche 29 octobre 2017 qui a tourné à l’émeute a commencé à livrer ses secrets. De l’infiltration de la lutte qui se voulait citoyenne par des éléments subversifs, on s’oriente désormais vers les pistes de la manipulation politique. En attendant les éléments de l’enquête, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, en charge de la Sécurité Publique et des Associations a pris ses responsabilités.
Au moment où nous écrivons ces lignes, nous apprenons la convocation dans les locaux du commissariat central de Niamey, suivie une heure plus tard de l’interpellation par la Police Judicaire de celui par qui le mal est arrivé, à savoir Abass Abdoulaziz de l’Association de défense des droits des Consommateurs des Technologies et de l’Information, de la Communication et de l’Energie (ACTICE), demandeur de la manifestation du 29 octobre 2017. Il y aura certainement du nouveau à l’issue de son audition. Le maître de cérémonie du dimanche va sans doute chercher à dégager sa responsabilité quant au débordement survenu. Mais le pourra-t-il vraiment, dès lors qu’en réponse à l’autorisation à manifester, à lui, accordée par le Président de la Délégation Spéciale de Niamey à condition de se conformer à un nouvel itinéraire (Rond-point Terrain Musulman-Place Toumo), il s’en est tenu à son desiderata de départ ? Tenez ! Sa réplique en date du 27 octobre 2017 au patron de la capitale : « Nous accusons réception de votre courrier référencé n°00000124/MP/CVN/SG du 26 octobre 2017, je viens par la présente vous confirmer que l’Association de Défense des Droits des Consommateurs des Technologies de l’Information, de la Communication et de l’Energie (ACTICE Niger) maintient son itinéraire pour la marche suivie de meeting le dimanche 29 octobre 2017 de 8h00 à 14h00 à savoir Place Toumo vers rond-point terrain musulman et direction rond-point église et destination place de la concertation, lieu de meeting ». Cette rigidité peut coûter très chère à Abass Abdoulaziz même si selon certaines sources, il serait revenu, entre temps, à des meilleurs sentiments sur les ondes d’un média de la place promettant de s’en tenir à l’arrêté de Mouctar Mamoudou. Pour autant, son association qui a été incapable d’organiser une manifestation d’à peine un millier de personnes, elle n’a pas été épargnée. Le Ministre d’Etat, en charge la sécurité des personnes et des biens sur le territoire du Niger, en charge également de la vie des associations, Bazoum Mohamed a tout simplement dissous ACTICE. C’est là un avertissement à tous ceux qui seraient tentés d’une telle irresponsabilité. Comme si cela ne suffisait pas, nous apprenons une plainte en justice en cours du Président de la Délégation Spéciale de Niamey à l’encontre des organisateurs de la mobilisation dite citoyenne du dimanche dernier. Ainsi, le choix de date du 29 octobre 2017 s’est avéré désastreux. Manifestement, les oracles se sont une fois de plus trompés.
Oumarou Kané
1er novembre 2017
Source : La Nation
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De retour de N’ Djamena au Tchad où il a participé, du 15 au 16 février au 7ème sommet ordinaire des Chefs d’État du G5 Sahel et au Sommet élargi de la Coalition Sahel, le Président de la République est arrivé, hier dans l’après-midi, à Zinder où il effectue, aujourd’hui, une série de visites de travail dans la région, notamment dans le domaine des infrastructures routières. Le Chef de l’Etat procédera au lancement officiel des travaux de construction de la route Tanout-Tiguidit longue de 225 km.
A Zinder, le Président de la République a été chaleureusement accueilli par la population de la ville sortie massivement pour la circonstance. Ainsi, à sa descente d’avion, le Président Issoufou Mahamadou a été accueilli au pied de la passerelle par le Gouverneur de la région, puis salué par les autorités administratives et coutumières de la région de Zinder.
Oumar Issoufou, envoyé spécial(onep)
17 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Les travaux en séance plénière de la première session extraordinaire au titre de l’année 2021 se sont tenus hier à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. Au cours de la séance plénière présidée par SE. Seini Oumarou, président de l’Institution, les députés ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi portant première rectification de la loi n°2020-067 du 10 décembre 2020 portant loi de finances pour l’année budgétaire 2021. La séance plénière s’est déroulée en présence des commissaires du gouvernement, M. Jidoud Ahmat, ministre des Finances et M. Mahamadou Zada, ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions.
Ce projet de loi portant première rectification de la loi n°2020-067 du 10 décembre 2020 portant loi de finances pour l’année budgétaire 2021 a été adopté par 127 voix favorables, 30 contre et Zéro (0) abstention. Pour rappel, le budget général de l'État, au titre de l'année 2021, a été arrêté initialement en recettes et en dépenses à un montant de 2.644,53 milliards de FCFA. La situation politique du pays caractérisée par la tenue des élections en fin d'année 2020 et au début de l'année 2021 a consacré l'installation des autorités élues avec de nouvelles priorités contenues dans le Programme de Renaissance Acte III du Président de la République et déclinées à travers la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre.
Selon le ministre des Finances, la configuration actuelle du gouvernement différente de la précédente, l'obtention de ressources additionnelles et la nécessité de prendre en charge certains besoins supplémentaires justifient la rectification de la loi de finances initiale. « Cette rectification opérée conformément aux dispositions de l'article 48 de la loi n02012-09 du 29 mars 2012, portant loi organique relative aux lois de finances, porte ainsi le montant du budget général de l'Etat, en recettes et en dépenses, à 2.826,09 milliards de FCFA, soit une augmentation de 181,55 milliards de FCFA, correspondant à 6,87% », a-t-il expliqué.
Le ministre des Finances devait ajouter que pour l'année 2021, la politique budgétaire est orientée vers la mise en œuvre des actions de relance de l'économie, à travers une mobilisation forte des ressources internes et une meilleure allocation et efficacité des dépenses, dans un contexte de gestion de la crise sanitaire induite par la COVID-19. Sur la base des hypothèses initiales, le taux de croissance réel du PIB s'établirait à 6,9% en 2021, 12,8% en 2022 et 11,1 % en 2023, soit une moyenne de 10,3% sur la période 2021-2023 contre 3,5% en 2020. Cette croissance reflèterait principalement l'orientation favorable de l'activité dans les trois secteurs (primaire, secondaire et tertiaire). L'inflation serait maintenue en moyenne annuelle à 2,0%, en dessous de la limite maximale de 3,0% fixée par l'UEMOA.
Dans son exposé le ministre Jidoud Ahmat a indiqué qu’au premier trimestre 2021, les recettes du budget général de l'Etat ont été recouvrées à hauteur de 415,38 milliards de FCFA pour des prévisions annuelles de 2.644,53 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 15,71%. S'agissant des dépenses, elles ont été exécutées à hauteur de 389,19 milliards de FCFA pour des prévisions annuelles de 2 644,53 milliards de FCFA, soit un taux d'exécution de 14,72%. Comparativement aux crédits libérés, ce taux est de 84,69%.
En ce qui concerne les modifications apportées à la loi des finances 2021, elles portent sur certaines mesures fiscales, des ouvertures additionnelles de recettes ainsi que des ouvertures et des annulations de crédits. Pour le ministre des Finances, les modifications des mesures fiscales proposées portent sur la facture certifiée, les régimes d'imposition, la Taxe sur la Terminaison du Trafic International Entrant (TATTIE) et la Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (TIPP). « Ces modifications sont motivées par le besoin de corriger les insuffisances relevées dans certaines dispositions en vigueur en vue de les renforcer et de les adapter aux réalités nationales ou aux exigences communautaires », a-t-il dit.
Ainsi, « en matière de facture certifiée, le dispositif actuellement en vigueur a été renforcé pour permettre une application plus efficace. En ce qui concerne la TATTIE, il est proposé sa suppression pour les appels émis à partir des Etats membres de la CEDEAO et du G5 Sahel », a-t-il précisé.
Selon lui, cette mesure vise à adapter le Code Général des Impôts à la décision des Chefs d'Etat du G5 Sahel, relative à la suppression des frais d'itinérance au sein du Groupe et au Règlement C/REG.21/12/17 du 16 décembre 2017, portant sur l'itinérance sur les réseaux de communications mobiles ouverts au public à l'intérieur de l'espace CEDEAO.
Seini Seydou Zakaria(onep)
29 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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