Politique

2ème Réunion du comité de pilotage des appuis budgétaires de l’Union Européenne au Niger : La mise en œuvre des différents appuis budgétaires, au menu de la rencontreLe ministre des Finances, M. Mamadou Diop, ordonnateur national du Fonds européen de développement a présidé hier dans l’après-midi, dans la salle des réunions dudit ministère, la 2èmeréunion du comité de pilotage des appuis budgétaires de l’Union Européenne au Niger. Cette rencontre vise essentiellement à faire le point de la mise en œuvre des différents appuis budgétaires, des reformes subséquentes et d’apporter des solutions innovantes pour une meilleure réussite de la coopération entre le Niger et l’Union Européenne. Elle a regroupé plusieurs membres du gouvernement ainsi que l’Ambassadeur, chef de délégation de l’Union Européenne au Niger, S.E Denisa-Elena Ionete.

Dans ses propos liminaires, le ministre des Finances a précisé que les appuis budgétaires de l’Union Européenne représentent un peu plus de 80% de l’enveloppe du programme indicatif national du Niger, 11èmeFED, estimée à 686 millions d’Euros, soit 450 milliards de FCFA. En effet, au titre de l’année 2019 en cours, 35 millions d’Euros de la tranche fixe ont déjà été décaissés et une requête de décaissement portant sur 78 millions d’Euros sera introduite pour traitement par les services compétents de l’Union Européenne. A cet égard, le ministre des Finances a remercié et félicité au nom des autorités nigériennes l’Union Européenne qui ne ménage aucun effort pour accompagner le Niger dans l’atteinte des objectifs fixés par le gouvernement en vue de relever les défis de développement et de réduction de la pauvreté.

Ainsi, l’agenda de cette rencontre s’articule autour du dialogue de politique sur les thématiques relatives à la Justice ; la sécurité intérieure et la migration ; la mobilisation des ressources internes et les reformes budgétaires et comptables ; le développement du secteur privé ; la stratégie de couverture sanitaire universelle et la prise en charge de la malnutrition et de la planification familiale sans oublier le processus électoral. Il s’agit aussi pour les membres du comité de pilotage de faire le point sur la réalisation des indicateurs en insistant sur ceux qui sont à risque et d’indiquer les mesures d’accompagnement envisagées pour assurer l’atteinte des cibles des différents programmes.

Le secrétaire exécutif de l’Autorité de développement intégré des Etats du Liptako Gourma (ALG) M. Oua Saidou, a présidé, hier matin à Niamey, la 2ème réunion du comité de pilotage du programme régional conjoint d’appui à la mise en œuvre des activités de coopération transfrontalière dans la région du Liptako Gourma. Le but de cette rencontre est d’accompagner les populations de cette région dans la poursuite d’une vie meilleure, sécurisée, digne et prospère.

En ouvrant les travaux, le Secrétaire exécutif de l’autorité de développement des Etats du Liptako Gourma a rappelé que le programme régional conjoint de coopération transfrontalière dans la région du Liptako Gourma dont la durée est de trois ans a été lancé officiellement lors de la 1ère réunion de son comité de pilotage, tenue en février 2020 à Ouagadougou. Il est maintenant dans sa deuxième année de mise en œuvre. Cette réunion vise à examiner le rapport de la réunion du Comité d’Expert Technique ; étudier les plans de travail annuels et le plan de travail consolidé et enfin valider et formuler des recommandations pour la mise en œuvre efficace du programme. Ce dernier ambitionne de promouvoir la paix, la cohésion sociale et les rapports de bon voisinage entre les communautés frontalières. Le secrétaire exécutif devait ensuite préciser que le programme régional conjoint de coopération transfrontalière offre à leurs partenaires onusiens une opportunité pour réaliser le rêve d’un «one U.N» en dépit des contraintes liées à la sécurité et à la santé mais aussi des difficultés évidentes de sa coordination.

M. Oua Saidou a par ailleurs salué l’Agence Suédoise pour le Développement International «ASDI», principal bailleur de fonds du Programme pour le financement d’un projet pilote portant sur la promotion de l’électrification rurale par système d’énergie renouvelable dans la région du Liptako Gourma.

Pour sa part, la représentante du PNUD Mme Diana Louise Ofwona a indiqué que la région du Sahel et plus particulièrement la région du Liptako Gourma vit une situation sécuritaire, sociale, humanitaire, climatique et environnementale sans précédent. Des actions fortes et une coordination et coopération transfrontalière accrue entre les pays membres  pour affronter cette situation difficile et dans tous les domaines s’avèrent nécessaires. Ainsi, a-t-elle ajouté, le programme régional conjoint d’appui à la mise en œuvre des activités de coopération transfrontalière dans la région du Liptako Gourma est une bonne initiative car, il envisage entre autres le renforcement de l’accès à la justice, aux mécanismes de défense et de sécurité et le soutien aux femmes et aux jeunes.

Mme Diana Louise Ofwona a aussi souligné que les efforts de coordination à différents niveaux régional, national et local constituent un pilier essentiel de la réussite des actions sur le terrain. «En outre, il est important surtout dans la région du Liptako Gourma de créer une dynamique qui fédère les actions de tous les gouvernements respectifs des pays de la zone du Liptako Gourma, du Système des Nations Unies et celles d’autres intervenants afin d’assurer des résultats palpables et la paix durable» a relevé la représentante du PNUD.

Rachida Abdou

08 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Ministre de la communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano a présidé hier à Niamey, la 2ème réunion du comité de pilotage du projet Radio Jeunesse Sahel (RJS). Cette réunion dont l’objectif est de dresser un bilan des activités menées et de procéder aux ajustements nécessaires en vue de finaliser la phase du démarrage a été organisée par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) avec l’appui de l’Union Européenne (UE).

A l’ouverture des travaux, le Ministre de la Communication, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano s’est réjoui du choix porté sur le Niger pour abriter cette 2ème réunion du projet. En effet, selon le Ministre de la Communication, dès sa fermentation, le projet RJS, a reçu l’attention du Président de la République pour ce média qui est au service de la consolidation de la paix et du vivre ensemble au sein de l’espace du G5 Sahel. En effet, il s’agit d’une radio thématique qui s’adresse aux jeunes, vu la situation sécuritaire du pays. « Cette situation affecte d’abord les jeunes qui sont les premières victimes, soit parce qu’ils sont enrôlés par ignorance pour commettre des attentats dans leur propre pays, soit parce que le terrorisme désorganise les structures économiques et sociales et crée des conditions défavorables à leur épanouissement » a-t-il affirmé. Ainsi, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano a invité les membres du comité à proposer des orientations de nature à bonifier le projet et à accélérer la mise en place effective de la radio qui prévoit d’ailleurs d’émettre en français et dans cinq langues nationales et régionales. Il a par la fin suggéré aux membres du comité « d’élargir davantage l’audience en intégrant le songhai-zarma parmi les langues des émissions, qui est l’une des principales langues parlées dans la zone des trois frontières, cœur des attaques terroristes.

Pour sa part, l’administrateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), M. Geoffroi Monpetit a indiqué que l’Union Européenne s’est associée à la mise en œuvre du projet à travers l’octroi d’une subvention de 2 millions d’euros allant initialement jusqu’au 31 décembre 2022 et quant à l’OIF, elle a mobilisé depuis 2020 1 615 247, 17 euros et obtenu un financement additionnel exceptionnel de la République Française d’un montant de 228 856,46.
« Avec l’administratrice du fonds nous avons convenu de rédiger ensemble une feuille de route stratégique avec les résultats  clefs et étapes importantes à franchir d’ici le 31 décembre, et de renforcer le dialogue entre les 2 organisations » a-t-il conclu.

Selon la représentante de l’Union Européenne, Mme Jamila El Assaidi, l’UE a récemment lancé son plan d’actions global pour la jeunesse visant à promouvoir une participation et une autonomisation significatives des jeunes dans toutes leurs actions extérieures pour le développement durable, l’égalité et la paix. Aussi, le projet RJS s’inscrit dans le cadre de l’appui à la jeunesse au Niger et plus largement au Sahel. En effet, c’est un projet innovant, en ce sens que Radio Jeunesse Sahel est une radio thématique, destinées aux jeunes et qui vise à couvrir les 5 pays du Sahel. Ainsi, elle souhaite à la fin qu’en travaillant ensemble, qu’ils peuvent relever le défi de l’émergence d’une radio dédiée à la jeunesse et contribuant à la paix et la citoyenneté responsable.

Quant au secrétaire exécutif du G5 Sahel, M. Eric Yendaogo Tiame, il a rappelé que le contexte de mise en œuvre de ce projet a été évalué lors de la 1ère session ordinaire du Comité de pilotage tenue en 2022, pour mesurer également l’état d’avancement et prendre des décisions relatives à l’installations de l’équipe des agents contractuels et de la directrice générale de la radio. En effet, dans cette situation d’insécurité, et de lutte pour relever les défis, la RJS dont le nom est tout un programme doit inciter la jeunesse pour réaliser le meilleur pour elle-même et pour toute la population en détresse. « Notre Radio Jeunesse, avec ses antennes dans les cinq pays du G5 Sahel, puissant moyen de communication, doit pouvoir jouer pleinement son rôle de sensibilisation et d’éducation de la jeunesse », a-t-il souligné.`

Par Rachida Abdou Ibrahim(onep)

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En mission de travail à Agadem dans le département de N’gourti depuis le 9 mars 2023, le ministre du Pétrole, M. Mahamane Sani Mahamadou et son homologue du Bénin chargé de l’Eau et des Mines, M. Samou Seidou Adambi ont co-présidé le vendredi 10 mars 2023, la réunion du comité interministériel de pilotage sur le pipeline Export Niger-Bénin. Cette réunion se veut un cadre d’échanges mis en place dans le cadre de l’Accord bilatéral signé, le 23 janvier 2019 entre la République du Niger et la République du Bénin, relatif à la construction et à l’exploitation d’un système de transport des hydrocarbures par pipeline. Le comité de pilotage se réunit alternativement au Bénin et au Niger, d’où sa deuxième réunion qui s’est tenue à Koulélé, la zone dans laquelle se trouve la station initiale du pipeline export Niger-Bénin.

Le pipeline Export Niger-Bénin, est un projet structurant aussi bien pour le Niger que pour le Bénin où le pétrole brut sera acheminé pour être vendu. Dans cette optique, les deux Chefs d’Etat portent une attention particulière à l’aboutissement de ce projet gigantesque. D’ailleurs, pour matérialiser cette collaboration entre les deux pays, un comité Inter-Etat de pilotage du projet de construction du Pipeline Export Niger-Bénin a été mis en place. Il est chargé du suivi de la mise en œuvre de l’Accord bilatéral ; du suivi auprès des autorités compétentes de chaque Partie de la mise en œuvre des procédures et de l’exécution de toute diligence en vue de la mise à la disposition des Transporteurs des terrains nécessaires au Système de Transport ; de l’évaluation et l’établissement de la liste des produits, matériels, matériaux et équipements nécessaires au Système de Transport, conformément à la réglementation en vigueur dans les Etats Parties.

A l’issue de cette réunion, le ministre du Pétrole, M. Mahamane Sani Mahamadou a rappelé que le Niger, le Bénin et le groupe CNPC se sont entendus à travers un accord bilatéral et des conventions bipartites afin que le pipeline export suive un tracé Niger-Bénin. «Cette visite à Koulélé nous a permis de constater que l’état d’avancement global des travaux du pipeline et de surface est estimé à 75%. On ne le dit pas suffisamment, les travaux de surface sont aussi importants que le chantier du pipeline. Ce sont ces travaux de surface qui vont permettre à notre production de passer de 20.000 barils par jour à 110.000 barils par jour d’ici la fin de l’année. Nous avons hâte de nous retrouver avec mon frère du Bénin pour le début de l’exportation du pétrole brut du Niger par pipeline», a confié le ministre Mahamane Sani Mahamadou.

Pour sa part, le ministre béninois chargé de l’Eau et des Mines, M. Samou Seidou Adambi s’est dit heureux d’effectuer cette visite en territoire nigérien dans le cadre de la réunion du comité interministériel de pilotage. Cette rencontre de travail a permis aux membres du comité de passer en revue un certain nombre de points qui concourent à l’aboutissement de ce grand projet structurant pour les deux pays (Niger- Bénin). «Au regard de l’évolution des travaux sur le chantier et des points sur lesquels nous avons échangé, nous pouvons dire que le délai de l’exportation du pétrole brut du Niger à travers la canalisation du pipeline à destination du Bénin sera respecté. Nous pensons que tout est en bonne marche pour l’atteinte de cet objectif. Les populations de nos deux pays attendent impatiemment l’effectivité du transport de ce pétrole qui va à coup sûr, changer le quotidien de nos compatriotes. C’est le lieu pour nous de féliciter toutes les entreprises notamment CNPC, Wapco ; CPC, etc., pour le travail remarquable et les encourager à maintenir le cap pour que nous puissions tenir le calendrier lié aux premiers essais du pétrole brut du Niger à travers le pipeline», a déclaré le ministre béninois de l’Eau et des Mines.

Il faut souligner qu’en marge de cette réunion du comité interministériel, les ministres nigériens et béninois, accompagnés de leurs collaborateurs respectifs ont effectué des visites sur plusieurs sites en lien avec le projet du pipeline.

Pour rappel, le pipeline sera d’une longueur de 1950 km (1275 km au Niger et 675 km au Bénin) de la station initiale située à Agadem au Niger jusqu’au terminal de Sèmé au Bénin. D’un diamètre de 20 pouces, il sera composé de 8 stations de pompage (6 au Niger et 2 au Bénin), de 59 stations des vannes, d’un terminal pétrolier à Sèmé (d’une capacité de 2 millions de barils de stockage) duquel deux pipelines sous-marins de 15 kilomètres seront destinés à charger des tankers d’une capacité d’un million de barils. Le pipeline aura une capacité nominale supérieure à 100.000 barils par jour et le montant de l’investissement s’élève à 2,1 milliards de dollars. L’Etat est actionnaire à hauteur de 15% dans le pipeline. Ce projet d’infrastructure gigantesque à cheval entre le Niger et le Bénin sera le plus long pipeline d’Afrique.

Notons qu’en plus de la CNPC, deux autres compagnies pétrolières opèrent également sur d’autres blocs au Niger. Il s’agit du Groupe Sonatrach (SIPEX) et la société Savannah Energy. Toutes deux, en phase de recherche active, ont réalisé des découvertes significatives au cours des trois (3) dernières années : SIPEX sur le bloc Kafra (frontière avec l’Algérie) et Savannah sur R3 (rendu de CNPC). Il en résulte que les trois (3) compagnies pétrolières ayant mené des activités intensives de recherche depuis leur installation au Niger ont toutes réalisé des découvertes significatives sur des bassins différents. Ces succès sont très encourageants pour le Niger qui souhaite attirer de nouveaux investisseurs pour mener des opérations de recherche sur les 35 blocs pétroliers encore libres. Pour ce faire, le Niger dispose d’un Centre de Données Pétrolières (CDP) de qualité situé à Niamey, ouvert aux investisseurs potentiels souhaitant réaliser des pré-études sur la base des travaux antérieurs.

Hassane Daouda(onep),Envoyé Spécial

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La 2ème réunion du comité stratégique du programme d’intervention au soutien à la sécurité et à la stabilisation du Niger (I3S Niger ) s’est tenue hier matin dans la salle des banquets de la Primature. Cette réunion a pour objectif de passer en revue les recommandations issues du précédent comité stratégique et de présenter les résultats clés des trois composantes qui sont en phase de clôture. C’est le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération M. Hassoumi Massoudou qui a présidé l’ouverture des travaux en présence de l’ambassadeur, chef la délégation de l’Union européenne, M. Salvador Pinto Da Franca.

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangers et de la Coopération a rappelé que lors de la précédente réunion, il a été question de veiller à une complémentarité et une cohérence des actions menées sur le terrain par les trois composantes dont malheureusement deux d’entre elles clôturent bientôt. Pour le ministre Hassoumi Massoudou, la situation sécuritaire des régions d’intervention de ces composantes est encore fragile. «Les besoins existent toujours, d’où la nécessité d’autres appuis multisectoriels pour les stabiliser davantage», a-t-il estimé.

C’est pourquoi, le ministre d’Etat, ministres des Affaires Etrangères a demandé aux Ministères de la Défense nationale et de l’Intérieur, ainsi qu’à la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP) de capitaliser les leçons apprises et les acquis issus de ces projets. M. Hassoumi Massoudou a aussi demandé à l’Union Européenne de plaider en faveur d’autres phases du programme I3S.

L’ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union européenne M. Salvador Pinto Da Franca a rassuré de l’engagement de l’Union Européenne à poursuivre les efforts pour accompagner le Niger. Dans cette optique, il a annoncé la construction d’une école des techniciens des armées ainsi que la construction d’un 2ème et 3ème  camp militaire. «Nous allons nous engager dans l’opérationnalisation d’un bataillon de communication et avec une construction d’infrastructure et d’équipement» a déclaré M. Salvador Pinto Da Franca.

Pour rappel, le programme multisectoriel intitulé «Intervention au Soutien, à la sécurité et à la stabilisation au Niger (I3S)» a été décidé par le Niger en concertation avec l’Union Européenne face à la détérioration du contexte sécuritaire et des défis socioéconomiques dans les régions de Tillabéri et de Tahoua.

L’objectif de ce programme est de soutenir les efforts du Niger à stabiliser ses frontières nationales et à appuyer les communautés locales dans la reprise de leurs activités normales. En effet, il s’agit de créer les conditions propices à un meilleur cadre de vie pour les populations en termes de sécurité mais aussi de contribuer à permettre au mieux le déploiement des services de l’Etat dans des zones encore fragiles. Ce programme qui est mis en œuvre depuis 2 ans a enregistré plusieurs réalisations concrètes à travers différents projets comme celui de la relance économique dans les zones fragilisées par l’insécurité.

 Rahila Tagou(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Dans le cadre du renforcement des infrastructures régionales pour la participation et la conduite d’intervention en cas des situations d’urgences radiologiques, l’Autorité de Régulation et de Sureté Nucléaires (ARSN), en partenariat avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique a organisé, hier matin à Niamey, la deuxième réunion régionale de coordination du projet ‘RAF9066’. L’ouverture de cette rencontre qui durera cinq (5) jours, a été présidée par, le directeur de Cabinet adjoint du Premier ministre M. Abdoul Kader Aghali en présence du président de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA), du président du Conseil National de Régulation et de Sûreté Nucléaires (ARSN), du président de l’AFRA/Afrique, de la spécialiste de la gestion des projets du Niger à l’AIEA et de plusieurs invités.

En procédant à l’ouverture des travaux, le directeur de Cabinet adjoint du Premier ministre, M. Abdoul-Kader Aghali, a rappelé que le projet « RAF9066 » a pour objectif l’examen des résultats obtenus dans la mise en œuvre du projet, plus spécifiquement en ce qui concerne les arrangements de préparation et de conduite des interventions d’urgence dans les Etats membres.

La présente réunion qui regroupe plus de vingt-cinq (25) experts de pays différents constitue une phase décisive dans la vie dudit projet. En effet, des situations d’urgences radiologiques peuvent survenir durant la conduite d’une activité utilisant une source radioactive. Elles peuvent survenir aussi en cas de dissémination involontaire ou volontaire de substances radioactives dont une intervention est nécessaire afin d’atténuer les effets de l’exposition des personnes aux rayonnements ionisants issus de la source radioactive.

Aussi, selon M. Abdoul Kader Aghali, l’accord intergouvernemental désigné sous l’acronyme d’AFRA est conclu par les Etats africains membres de l’AIEA en vue de renforcer la contribution sûre et sécurisée des sciences et de la technologie nucléaire. Il constitue ainsi un tremplin pour l’accès aux technologies nucléaires civiles au profit des pays membres.

« C’est pourquoi, les plus hautes autorités du Niger œuvrent inlassablement pour bâtir en lien avec les normes internationales, un cadre institutionnel efficient de contrôle de la gestion de toutes les activités en impliquant les sources de rayonnements ionisants. L’Autorité de Régulation et de Sécurité Nucléaires est la cheville ouvrière de l’Etat dans ce domaine » a-t-il indiqué.

M. Abdoul-Kader Aghali s’est par ailleurs réjoui de la tenue de cette réunion régionale, tout en ne doutant point des excellents résultats auxquels parviendront les participants. Parmi ces résultats attendus de cette réunion, figure l’élaboration d’un plan d’actions pertinentes pour les activités restantes du projet. Le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre a en outre exhorté les organisateurs locaux à fournir une assistance requise.

Pour sa part, la spécialiste de la gestion des projets du Niger à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), Mme Amal Elrefai, a rappelé les objectifs du projet RAF9066, tout en invitant les participants à cette réunion, à accorder une attention particulière sur ces travaux et à l’évolution de l’impact du projet ces deux dernières années. Elle devait aussi  rappeler aux participants qu’au sortir de ces travaux, ils doivent situer les priorités du projet pour les années à venir en faisant ressortir des actions tangibles.

Rachida Abdou Ibrahim(onep)

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier dans l’après-midi, à Niamey, la deuxième réunion restreinte du comité de haut niveau de suivi de la feuille de route de N’Djamena. Cet exercice très important sur l’état des lieux de la mise en œuvre des axes de la stabilisation et du développement du Sahel au Niger, a réuni autour du premier ministre le haut représentant de la coalition pour le Sahel, la représentante spéciale de l’Union Européenne pour le Sahel, des membres du gouvernement nigérien et des diplomates européens accrédités au Niger.   

Dans ce contexte où le Niger vit sous la menace terroriste, notamment dans la zone des trois frontières (Niger-Mali-Burkina Faso), dans le lit du lac Tchad et récemment sur la frontière avec le Nord du Nigéria, à l’ouverture des travaux de la réunion, le premier ministre a salué le fort intérêt des partenaires européens dans le combat contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée aux cotés de nos pays du Sahel. « Ces menaces, au niveau du gouvernement nous les prenons très au sérieux. Et nous avons un engagement ferme à y faire face », a réaffirmé le chef du gouvernement. M. Ouhoumoudou Mahamadou a relevé à cet effet, que depuis la première réunion du comité, tenue en juin dernier, des progrès remarquables ont été enregistrés dans la mise en œuvre de la feuille de route de N’Djamena. « Qu’il s’agisse de la défense et la lutte contre le terrorisme, du renforcement de capacité de nos armées, du retour de l’Etat et du développement, des pas importants ont été accomplis et méritent d’être consolidés et renforcés », a dit le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou. En effet, les efforts sont particulièrement plausibles dans la montée en puissance de nos forces de défense et de sécurité contraignant l’ennemi à une perte de vitesse, avec l’appui des forces alliées. Ce qui répond aux aspirations des deux premiers piliers de ladite feuille de route, à savoir l’axe de la « défense et lutte contre le terrorisme » et celui de la « montée en puissance des forces armées nationales ».

« Beaucoup des chefs terroristes et leurs combattants ont été neutralisés, réduisant ainsi leur capacité de nuisance, les amenant à changer de stratégies, à opérer en petits groupuscules qui s’attaquent aux populations civiles », a souligné le chef du gouvernement. Cette nouvelle donne inquiète également les autorités puisqu’elle amène les terroristes à tuer des citoyens, leur voler du bétail ou en leur imposant des rançons et des zakats. « Le Niger continuera la lutte contre le terrorisme et le banditisme dans toutes leurs formes, et reste favorable aux initiatives entrant dans le cadre de la stabilisation et le développement du Sahel », a déclaré M. Ouhoumoudou Mahamadou. 

Le troisième pilier de cette feuille de route est aussi en bonne voie au Niger, parce que « l’opération de retour des déplacés dans leurs villages va se poursuivre jusqu’à la fin de l’année », a rassuré le premier ministre. Il a noté ensuite, pour s’en féliciter, que « depuis leur retour dans leurs villages, les populations s’adonnent à leurs activités habituelles, dans la paix et la sécurité grâce à nos forces de défense et de sécurité qui ont renforcé leur mobilité et leur présence sur le terrain ».

Le chef du gouvernement a réaffirmé la volonté des autorités à poursuivre la mutualisation des moyens, notamment en matière d’appui aérien et en renseignement, afin de neutraliser la menace terroriste. « A ce niveau, l’accompagnement de nos partenaires est fortement attendu », a précisé le premier ministre. Le gouvernement va poursuivre les efforts déjà engagés pour renforcer la sécurité des populations, à travers un maillage territorial plus dense sur l’ensemble du territoire, avec des patrouilles quasi-permanentes, tout en travaillant sur le NEXUS Sécurité-Développement. M. Ouhoumoudou Mahamadou a invité à cet effet les partenaires bilatéraux et multilatéraux à soutenir le financement des projets de développement en vue de la réalisation du quatrième pilier de la feuille de route. 

 Ismaël Chékaré 

13 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Commission Régionale de l’Eau et de l’Assainissement (CREA) de la région d’Agadez a tenu le vendredi 30 décembre 2022 sa session au titre de l’année 2022. Les assises qui ont porté sur le thème «Problématique l’Assainissement total piloté par la Communauté (ATPC) PILOTE» ont été ouvertes par le Secrétaire général du gouvernorat d’Agadez M. Attaher Adam.

A l’ouverture des travaux le Secrétaire général de la région d’Agadez a déclaré que la question de l’assainissement, aussi centrale que vitale, est au cœur du programme de renaissance Acte III de son S.E Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et du Premier Ministre, Chef du Gouvernement SE Ouhoumoudou Mahamadou qui en ont fait leur cheval de bataille.

En effet l’approche ‘’Assainissement Total Piloté par la Communauté’’ (ATPC), introduite au Niger depuis 2009, a été retenue comme démarche à mettre en œuvre pour l’éradication de la défécation à l’air libre et contribuer ainsi à la promotion de l’hygiène et de l’Assainissement. Dans la région d’Agadez, cette approche a débuté en 2013 avec l’appui de l’Unicef auquel s’est ajouté celui du Programme Sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement (PROSEHA) à partir de 2018.

Le Gouvernement du Niger, a rappelé M.Attaher Adam, en adéquation avec le nouvel agenda des Nations Unies à savoir les Objectifs pour un Développement Durable (ODD 2016-2030), a souscrit à l’engagement d’assurer à l’horizon 2030, l’accès de tous, dans des conditions équitables, à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats et de mettre fin à la défécation en plein air. «Le Programme Sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement (PROSEHA), document stratégique du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement fut adopté en mai 2017 pour relever ce défi.

Notons que la Commission Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (CNEA), ainsi que ses démembrements dont les Commissions Régionales de l’Eau et de l’Assainissement (CREA), créée par décret pris en 2006 et modifié en 2011 est un cadre de concertation intersectorielle dans les domaines de l’Eau et de l’Assainissement au Niger. La création de ce cadre qui regroupe tous les acteurs, à savoir l’Etat, les collectivités territoriales, les ONG et associations du secteur, les entreprises privées, les institutions de formation et de recherche, les partenaires techniques et financiers, s’inscrit dans le cadre des stratégies de mise en œuvre de la nouvelle politique de l’eau et de l’Assainissement au Niger.

Les travaux de cette session de la Commission Régionale de l’Eau et de l’Assainissement (CREA) de la Région d’Agadez ont été sanctionné par un rapport final dan lequel les participant ont recommandé au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement: la formation des acteurs sur l‘approche ATPC. Ils ont, par la même occasion, recommandé l’engagement de tous les maires dans l’approche ATPC et la construction des édicules publics.

(ANP)

Source : http://www.lesahel.org

Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou a présidé, hier lundi 21 février 2022, au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi, la deuxième Session du Comité Ministériel Conjoint de Pilotage (CMCP) du Projet Régional d’Interconnexion Electrique ou West African Power Pool (WAPP) Dorsale Nord. L’objectif de cette rencontre de Niamey est de faire le point sur les avancées enregistrées par rapport à la mise en œuvre dudit projet et de formuler de nouvelles recommandations pour la conduite des activités à mener, en vue d’atteindre les résultats escomptés dans des délais raisonnables.

Cette rencontre a regroupé les ministres en charge de l’Energie et de la Défense, ou leurs représentants, de l’ensemble des pays membres de cette Dorsale Nord du Projet WAPP que sont le Nigéria, le Niger, le Burkina Faso, le Bénin et le Togo, ainsi que le Commissaire à l’Energie et aux Mines de la Commission de la CEDEAO, le Secrétaire Général du Système d’Echanges d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA-CEDEAO), les Directeurs Généraux des Sociétés nationales d’électricité (TCN, NIGELEC, CEB, SBEE, CEET, SONABEL), ainsi que les Représentants des partenaires techniques et financiers du Projet.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre Mahamane Sani Mahamadou, a indiqué qu’il s’agit, à travers cette 2ème session ‘‘de consolider les acquis du Projet Régional d’Interconnexion Electrique, par des actions continues et de mettre en œuvre des stratégies intégrées en matière de sécurité, pour la création d’un environnement de paix durable’’. «Plus spécifiquement, il s’agira d’obtenir un engagement concret des ministres en charge de la Défense, pour assurer la sécurité dans la zone d’exécution du Projet Dorsale Nord. La sécurité sera une condition sine qua non pour la réussite de ce projet», a-t-il précisé. Pour atteindre cet objectif, à poursuivi le ministre nigérien en charge de l’Energie, il est crucial que les autorités compétentes de chaque pays, collaborent avec leurs partenaires bi et multi latéraux, pour assurer la sécurité des personnes et des biens, mais aussi pour établir un climat de paix durable, au sein des zones d’intervention du Projet Dorsale Nord. «Je suis convaincu que cette réunion, à laquelle participent les ministres de la Défense et de la Sécurité, des pays concernés par ce projet, marquera le début d’un partenariat encore plus étroit entre nos autorités respectives», a souhaité M. Mahamane Sani Mahamadou.

Le ministre en charge de l’Energie a saisi l’occasion pour féliciter les gouvernements et les Ministères respectifs en charge de la Défense et de la Sécurité des pays concernés par le projet, pour les actions concrètes qu’ils mènent dans le cadre de la lutte contre l’insécurité dans la sous-région. «C’est l’occasion aussi de féliciter l’Unité de gestion de ce projet et ses partenaires, notamment les sociétés nationales d’électricité, le WAPP et la Commission de la CEDEAO, pour le travail exceptionnel, déjà accompli», a-t-il conclu.

Auparavant, le Secrétaire Général de la EEEOA, M. Siengui Apollinaire Ky, a pris la parole pour se féliciter de la mobilisation et des efforts consentis par les différents ministres en charge de l’Energie des pays concernés par le projet pour favoriser l’intégration énergétique dans l’espace communautaire. «A messieurs les ministres de la Défense, qui ont répondu au rendez-vous de Niamey, je vous exprime ma plus grande gratitude, pour l’intérêt manifesté pour ce projet, mais aussi vous remercier pour le grand soutien que représente votre présence parmi nous aujourd’hui», a-t-il ajouté. M. Apollinaire Ky a aussi remercié la NIGELEC et les autorités nigériennes et plus précisément, S.E. Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, pour l’accueil et l’attention particulière dont les participants à cette session ont bénéficié.

Quant au Commissaire chargé de l’Energie et des Mines de la CEDEAO, M. Sédiko Douka, il a noté que ce projet, est un des programmes phares, programmes prioritaires et intégrateurs de la CEDEAO, contenu dans son plan directeur de développement des moyens régionaux de production et de transport de l’énergie électrique 2019-2033. Selon M. Douka, la Dorsale Nord augmentera le commerce de l’électricité dans l’espace CEDEAO, qui est actuellement de 10%. Elle contribuera à résorber le déficit énergétique, qui est couvert à seulement 60%.

Conçu par les autorités en charge de l’énergie des cinq pays ouest-africains dans le cadre du Système EEEOA, Institution spécialisée de la CEDEAO chargée de l’intégration du système électrique régional et de la mise en œuvre du marché électrique régional), ce projet, également appelé ‘‘Projet 330 kV Dorsale Nord de l’EEEOA’’, consiste en la construction d’une ligne de transport de 330 kV d’environ 880 km pour relier Birni Kebbi (Nigéria) à Ouagadougou (Burkina Faso) via Zabori et Niamey au Niger et Malanville au Bénin. Notons que, le projet prévoit également l’électrification de quelques 611 localités rurales situées dans un rayon de 5 km de part et d’autre de la ligne électrique et la mise en œuvre de plusieurs mesures d’atténuation environnementales et sociales. Il s’agit, entre autres, de la mise en œuvre des plans d’action en matière de réinstallation (PAR) destinés aux personnes et aux collectivités touchées par les activités de mise en œuvre du projet.

Destiné à fluidifier les échanges énergétiques entre tous les pays de la région, ce Projet comprend deux volets : un premier volet dédié à la construction des lignes d’interconnexion entre le Nigéria, le Niger, le Burkina Faso et le Bénin, et un deuxième volet consacré à l’assistance technique au Système d’Echange d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA), afin de faciliter l’intégration des pays participants. La pose de la première pierre de ce gigantesque chantier est prévue ce jour, mardi 22 février 2022, à Gorou Banda, distant d’une dizaine de kms de Niamey, la capitale.

 Mahamadou Diallo (Onep)

La quatrième journée des travaux de la deuxième session ordinaire du conseil économique, social et culturel (CESOC) au titre de l'année 2021 a été consacrée ‘’Journée d’information sur la Déclaration de Politique Générale (DPG)’’. Cette Journée d’information consiste à édifier les conseillers de la république auprès du président du CESOC de s’approprier du contenu de la Déclaration de Politique Générale. C’est une délégation du cabinet du premier ministre conduite par M. Malik Sadelher, conseiller spécial du PM, qui l’a présenté à l’assistance. 

La présentation de la Déclaration du Politique Générale (DPG) lors de cette deuxième session ordinaire a été une occasion pour les conseillers d’échanger et de discuter afin de faire des propositions pertinentes pour une amélioration des mécanismes de la mise en œuvre du programme de l’Etat. En ce sens, le président du Conseil Economique, Social et Culturel, M. Malam Mairo Ligari a rappelé que son institution a la possibilité de s’autosaisir sur certaines questions afin de formuler des avis aux pouvoirs publics. «Cet exercice que nous venons de faire est très intéressant. Par rapport au programme qui nous a été présenté, nous sommes à l’aise et nous réitérons notre remerciement. Les programmes des différentes institutions de mise en œuvre de la Déclaration de Politique Générale sont assez clairs pour nous. Et nous nous inscrivons très favorablement dans cette compréhension de la conduite de la politique publique », a notifié M. Malam Mairo Ligari.   

A l’issue de la présentation de la Déclaration de Politique Générale, le président du Conseil Economique, Social et Culturel M. Malam Mairo Ligari a félicité le premier ministre pour la pertinence des actions inscrites dans la Déclaration de Politique Générale et l’ambition qui a été affichée permettant la mise en œuvre du Programme de Renaissance acte III. « Nous félicitons le Premier Ministre parce que ce document a été massivement adopté à l’Assemblée Nationale et nous nous inscrivons dans la droite ligne de la mise œuvre de ce programme », a rassuré le président du Conseil Economique, Social et Culturel.

Par Abdoul-Aziz Ibrahim

29 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Directeur de cabinet du Premier ministre, M. Laouali Chaibou a présidé hier, mardi 11 juillet 2023 dans la salle des banquets de la primature, la 2ème réunion du comité de pilotage du Projet intégré de développement urbain et de la résilience multisectorielle (PIDUREM-Galley Ma Zaada). Il s’agit au cours de cette deuxième réunion, d’apprécier l’état d’avancement du PTBA 2022-2023 et d’examiner les propositions de révision et de recentrage de certaines activités afin d’améliorer la performance dans la mise en œuvre du projet.

A l’ouverture des travaux, le Directeur du cabinet du Premier ministre, président du comité de pilotage a rappelé que le gouvernement du Niger a obtenu de l’association internationale pour le développement (IDA), un financement à hauteur de 250 millions de dollars US soit 140 milliards de FCFA pour financer les activités du PIDUREM dont l’objectif est d’accroitre la résilience aux inondations et améliorer la gestion urbaine et l’accès aux services de base dans les municipalités cibles. A ce financement, a-t-il poursuivi, s’ajoute une contrepartie nationale d’un milliard de FCFA pour prendre en charge les coûts liés à la réinstallation des populations qui seront impactées par les investissements physiques.

M. Laouali Chaibou a, par la suite, expliqué que cette deuxième session du comité se tient 8 mois après le démarrage effectif des activités du projet et 7 mois après la première session, qui s’est tenue le 20 décembre 2022, et qui était centrée sur les activités de démarrage du projet. Cette deuxième réunion du comité de pilotage appréciera l’état d’avancement du PTBA 2022-2023 et examinera les propositions de révision et recentrage de certaines activités afin d’améliorer la performance dans la mise en œuvre du projet. «Le montant prévisionnel du PTBA révisé soumis à votre appréciation est estimé à 9.814.482.944 FCFA, dont 5.988.498.400 FCFA consacré aux investissements pour la maitrise des inondations et l’amélioration de l’accès des populations aux services de bases soit 61% ; 1.810.000.000 FCFA pour l’amélioration de la gestion urbaine soit 18,44% ; 2.015.984.544 FCFA pour l’appui à la gestion et au suivi du projet soit 20.5%», a indiqué M. Laouali Chaibou.

Pour sa part, le coordonnateur du PIDUREM, M. Mamane Yabilan, a souligné le projet compte aujourd’hui 81 personnes réparties dans une Unité de Gestion du Projet (UGP) au niveau national et 7 unités de coordination régionale. A cela s’ajoute le long processus d’approbation des termes de références, la sélection des cabinets en charge des études et les longs délais consacrés aux études techniques, environnementales et sociales. «Le PTBA 2022-2023 a été remanié drastiquement pour tenir compte de tous ces aléas et ramené dans des proportions qui nous semblent réalistes à hauteur de 8.9 milliards de FCFA », a précisé le coordonnateur du PIDUREM.  Ce qui va d’après lui, émousser certainement les ambitions de certains acteurs, mais la nécessité de réaliser des études de qualité et conséquemment des infrastructures qui répondent aux normes de qualité qu’exige la démarche l’impose.

Fatiyatou Inoussa (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

 

 

Le directeur de cabinet du Premier ministre, M. Laouali Chaibou a présidé, hier mercredi 29 décembre dernier à Diffa, la cérémonie d’ouverture de la 2ème session ordinaire du Comité de pilotage du Projet de Redressement et de Développement de la Région du Lac Tchad (PROLAC). Cette cérémonie a enregistré la présence du gouverneur de la région de Diffa, des présidents des Conseils régionaux de Diffa, et de Zinder, du Secrétaire Exécutif de la SDS-Sahel, du Coordonnateur national du PROLAC, des Secrétaires généraux des Ministères membres du Comité de pilotage, des maires, des directeurs régionaux et de plusieurs invités.

A l’ouverture de la réunion, le Directeur de cabinet du Premier ministre s’est d’abord réjoui de la présence effective des acteurs concernés par le projet. M. Laouali Chaibou a rappelé quelques actions majeures du projet dont la signature le 6 septembre d’une convention de partenariat d’un montant de 2 Milliards 90 millions de FCFA entre le PROLAC et l’Université de Diffa ; le lancement du processus de réalisation des études d’inventaire socio-économique d’environ 360 Km de  route ; l’acquisition et la mise en place de 150 tonnes de semence et 120 tonnes d’engrais au profit des producteurs ; et l’appui aux éleveurs en aliment-bétail de 4.000 tonnes. M. Laouali Chaibou a enfin nourri l’espoir que les appuis et les accompagnements de tous ne feront pas défaut pour permettre de porter haut le flambeau du PROLAC Niger dans le cadre régional de la CBTL.

Quant au gouverneur de la région de Diffa, il a rappelé la tenue de la 1ère session ordinaire du Comité de pilotage à Diffa pour adopter le PTBA 2021 du PROLAC Niger qui se chiffrait à 5 Milliards 580 millions de FCFA. M. Issa Lémine a ajouté qu’en prélude à la réalisation des infrastructures routières et hydrauliques pastorales il a été notifié que le PROLAC a commandité plusieurs études. «Malgré les difficultés du terrain et le contexte sécuritaire les consultants sont en train d’investiguer dans les villages et campements afin d’échanger avec les communautés à la base pour élaborer des plans d’aménagement et autres outils d’aide à la mise en œuvre des activités conformes aux attentes de nos populations» a-t-il souligné.

Pour le Secrétaire Exécutif de la Stratégie pour le Développement et la Sécurité dans les Zones Sahelo-Sahariennes (SDS-Sahel Niger), Coordonnateur National du PROLAC, le projet contribue à traduire concrètement en acte l’axe 3 : «Amélioration de la résilience des groupes vulnérables face aux changements climatiques, aux crises et aux catastrophes» de l’I3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens). Selon M. Laouali Ada, le PROLAC s’inscrit aussi dans la Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive (SDDCI-2035) principalement axée sur le premier domaine d’intervention.

Auparavant, le maire de la commune urbaine de Diffa, Mme Barmou Asmaou Kanta, s’est réjoui du choix de son entité administrative pour abriter cette session qui constitue un  cadre privilégié d’échanges. L’objectif du PROLAC, a-t-elle dit, est de contribuer au redressement de la région du Lac Tchad en appuyant la coordination régionale et le suivi des crises, la connectivité et les moyens de subsistance agricoles dans les zones ciblées du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Nigéria.

Mato Adamou ONEP Diffa

30 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a pris part hier après-midi, par visioconférence, au 2ème Sommet sur la démocratie présidé par le Président des Etats-Unis, SE. Joe Biden. Ce sommet a permis aux différents Chefs d’Etat de présenter les progrès réalisés dans leurs pays respectifs et d’annoncer de nouveaux engagements et initiatives à travers une action collective pour relever les défis dans le domaine de la démocratie. En effet, la construction d’un système démocratique est une œuvre de longue haleine qui requiert surtout un dialogue permanent entre les acteurs. «La démocratie est notre bien commun, soutenons-nous les uns les autres et faisons-la vivre avec l’exigence la plus rigoureuse», a déclaré le Président Bazoum dans son intervention au sommet. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours)

Discours prononcé par le Président de la République au Sommet pour la Démocratie

«La démocratie est notre bien commun, soutenons-nous les uns les autres et faisons-la vivre avec l’exigence la plus rigoureuse», a déclaré SE. Mohamed Bazoum

Excellences, Mesdames, Messieurs

Je suis honoré et ravi de participer à vos côtés à ce Sommet pour la Démocratie. Je vous remercie bien vivement pour cette invitation.

De tous temps les sociétés humaines se sont dotées des formes de gouvernance les plus à même de leur assurer cohésion, sécurité et pérennité. Au cœur de chaque personne réside un désir de liberté, condition sine qua non de son intégrité. Philosophes, hommes d’état et citoyens se sont investis au cours de l’histoire pour trouver la meilleure forme de gouvernement.

Pour nous, engagés dans le concret, le débat philosophique et moral a été tranché par l’expérience : la démocratie est la meilleure forme de gouvernement et c’est à juste titre que Winston Churchill avait dit cyniquement qu’elle était la pire, à l’exception de toutes les autres qui ont été essayées. C’est notre choix irrévocable et assumé, dans le cadre duquel nous réfléchissons dans l’action sur les modalités de l’exercice de la démocratie selon les contextes propres à chaque pays et les circonstances contingentes. Ces modalités, pour autant qu’elles visent l’absolu, restent néanmoins relatives, justement.

Dans mon pays le Niger, depuis une trentaine d’années, une vague irrépressible, somme des énergies des militants et citoyens engagés, mus par une volonté inflexible, a imposé formellement la démocratie. Notre jeune démocratie vient de réussir en 2021 une première alternance par les urnes, reflet de la maturité du peuple et de la sagesse des dirigeants.

La démocratie, matrice de la dignité et de la liberté, repose sur la capacité des citoyens à faire des choix sereins et éclairés. C’est pour cela que le Niger fait de la bonne gouvernance, condition de la stabilité des institutions étatiques et de l’éducation surtout l’éducation des jeunes filles une priorité. Car nous sommes convaincus que pour que prospère la démocratie nous avons besoin de citoyens éduqués, aptes à assumer leurs droits et leurs devoirs. La démocratie est un idéal qui se vit et se pratique, elle ne peut être subie. Elle se mérite. Elle est fragile et nous devons toujours garder la dignité humaine et la liberté comme compas pour naviguer à travers le tumulte des crises globales et multidimensionnelles en cours.

Excellences, Mesdames, Messieurs,

En ces moments historiques de rupture de modèles et de soubresauts paradigmatiques, des forces dénigrent et menacent la démocratie en la présentant comme un concept propre à une certaine culture. Elles mènent à cet égard un combat dont le dessein est de remettre en selle des modèles de pouvoir autoritaires en porte à faux avec l’évolution de l’humanité.

La démocratie est notre bien commun, soutenons-nous les uns les autres et faisons-la vivre avec l’exigence la plus rigoureuse, car l’autre danger auquel la démocratie est exposée est endogène ; résultant de la baisse des exigences démocratiques.

Je vous remercie de votre attention

ONEP

Source : http://www.lesahel.org

 

La ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou, a représenté, hier, le Président de la République, au deuxième sommet virtuel des chefs d’Etat et de gouvernement de la commission climat du bassin du Congo (CCBC) et du fonds bleu pour le bassin du Congo (F2BC).

L’objectif de cette rencontre est pour les chefs d’Etat et de Gouvernement des pays de la CCBC de procéder d’une part à l’approbation des résultats de l’étude de préfiguration du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, notamment le plan d’investissement et le mécanisme financier ainsi que son schéma de gouvernance tels que définis par le cabinet chargé de la réalisation de l’étude. Et d’autre part à l’approbation de la sélection de la banque de développement chargée de l’ouverture et de la gestion d’une ligne de financement « Fonds Bleu pour le Bassin du Congo ».

Ce sommet est placé sous le patronage de SEM. Denis Sassou Nguesso et a la particularité de se tenir quelques semaines avant l’ouverture de la 26ème conférence des parties (COP 26) à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques prévue du 1er au 12 Novembre à Glasgow en Ecosse et accueillera les chefs d’Etats des 15 Etats membres du CCBC.

(Lire en ci-dessous  l’intégralité du discours prononcé, au nom du Président de la République, par la ministre en charge de l’Environnement)

Rahila Tagou

Allocution du Président de la République du Niger, Président de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) au 2ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo 

« Excellence Monsieur le Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, Président de la Commission Climat pour la région du Bassin du Congo ;

Sa Majesté Mohamed VI, Roi du Maroc ;

Excellences Messieurs les Chefs d’État et de Gouvernement ;

Mesdames et Messieurs, distingués participants

 Je voudrais de prime abord, remercier très chaleureusement, le Président Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, pour l’aimable invitation qu’il m’a adressée, afin de prendre part au deuxième Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo.

En ma qualité de Président de la Commission Climat pour la Région du Sahel, il me plait de saisir cette occasion que m’offre le présent Sommet pour féliciter solennellement le Président Sassou pour son leadership affirmé dans le cadre du processus de l’opérationnalisation de la Commission Climat du Bassin du Congo dont le succès en quatre ans a permis d’aboutir à des résultats probants. Le Plan d’investissement, le mécanisme financier et le schéma de gouvernance du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo sont une illustration du succès de cette opérationnalisation.

Mesdames et Messieurs,

Doté d’un portefeuille d’investissement de 254 projets d’un coût global de 10 milliards de dollars américains, le Fonds Bleu devrait permettre de contribuer de façon soutenue à la résilience des populations de la région. Ce Fonds constitue ainsi un instrument stratégique ambitieux et innovant qui permettra à l’Afrique de contribuer à l’effort global de réduction des émissions à travers notamment, la préservation du deuxième poumon mondial que constitue la forêt du Bassin du Congo. Cependant, l’opérationnalisation du Fonds Bleu se déroule dans un contexte marqué par la prévalence de la COVID 19 qui a malheureusement affecté la mobilisation des ressources financières prévues dans le cadre des actions climatiques.

Mesdames et Messieurs,

La mobilisation des ressources financières au profit du climat est le plus grand défi auquel fait aujourd’hui face l’humanité. Ainsi, est-ce le lieu pour moi de me réjouir de l’initiative de la mise en place d’une Task Force internationale pour faciliter l’accès au financement climat des pays en voie de développement et ce en prélude au Sommet des leaders mondiaux prévu en marge de la COP26, les 1er et 02 novembre 2021.

La Région du Sahel par ma voix, salue l’implication de l’Afrique à travers notamment le Sénégal, le Rwanda et le Malawi au sein de cette Task Force, coprésidée par le Royaume Uni, pays hôte de la COP26 et les Iles Fidji.

Mesdames et Messieurs,

Dans le cadre de la poursuite de l’opérationnalisation de la Commission Climat pour la Région du Sahel, il me plait d’annoncer qu’avec l’appui du Royaume du Maroc, l’étude financière de son Plan d’Investissement vient d’être lancée avec le recrutement d’un Bureau d’études devant conduire le processus pour les six mois prochains.

Je saisis cette occasion, au nom de la Région du Sahel, pour rendre un hommage appuyé à Sa Majesté le Roi Mohamed VI pour son grand leadership dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques. L’étude de préfiguration du mécanisme financier s’appuiera en effet sur des analyses des cadres institutionnels, juridiques, techniques, fiscaux et financiers des pays de la Région du Sahel ainsi que des organismes intergouvernementaux.  Elle devrait à terme permettre de doter le Plan d’Investissement Climat de la Région du Sahel d’un mécanisme financier cohérent permettant de lui assurer une meilleure mobilisation des ressources.

Mesdames et Messieurs,

Au-delà de la mobilisation des ressources adéquates, la réussite des actions programmées dans le cadre de nos initiatives climatiques nécessite toutefois, de notre part, plus de synergie et ce à travers une mutualisation de nos efforts à tous les niveaux d’intervention.

Cela constituerait ainsi la voie par laquelle nos régions respectives pourront être au rendez-vous des attentes fixées à la mise en œuvre de l’Accord de Paris notamment, la résilience des communautés et de leurs moyens d’existence avec une planète mise à l’abri du réchauffement climatique.

Qu’il nous soit permis de réitérer la disponibilité de la Commission Climat de la Région du Sahel à travailler de concert avec celles du Bassin du Congo et des Etats Insulaires d’Afrique. A cet égard, je puis vous rassurer que le Niger, assurant la Présidence de la Commission Climat Sahel, ne ménagera aucun effort, dans le cadre de la mise en place de cette synergie d’actions.

 Je vous remercie pour votre attention.».

1er octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

2ème tour de l’élection présidentielle : L’ANDP et son candidat décident de soutenir le candidat Bazoum Mohamed

Le bureau politique national de l’Alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès (ANDP ZAMAN-LAHIYA) s’est réuni le 31 janvier à son siège pour se prononcer sur son soutien à l’un des candidats qualifiés au second tour de l’élection présidentielle. Dans la déclaration publique à la fin de la réunion, l’ANDP et son candidat réaffirment leur volonté commune d’œuvrer au sein de la MRN et se rallient à M. Bazoum Mohamed pour l’élection du 21 février.

Dans sa déclaration publique de ralliement, l’ANDP Zaman Lahiya indique qu’après examen de la situation politique et soucieux de préserver la stabilité et la paix, avoir décidé d’œuvrer dans l’alliance MRN aux côtés du PNDS Tarraya et de soutenir le candidat Bazoum Mohamed au second tour de l’élection du 21 février 2021. Par ailleurs, le bureau politique national s’est félicité de la grande mobilisation et de la participation de ses militants, en particulier les femmes et les jeunes aux élections municipales, législatives et présidentielle.

L’ANDP Zaman Lahiya invite ainsi ses militants et ses sympathisants «à se mobiliser davantage pour assurer la victoire éclatante au candidat Bazoum Mohamed en vue de pérenniser, consolider et faire avancer dans la continuité, les actions salvatrices entreprises par S.E Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat, dans le cadre du Programme de renaissance acte I et II», note le communiqué.

Auparavant, l’ANDP Zaman Lahiya a exprimé sa volonté de consolider et de préserver les acquis républicains au Niger, ainsi que sa ligne de conduite qui reste et demeure la recherche du consensus. Le parti s’est félicité de la bonne tenue des élections municipales et présidentielles premier tour couplées aux législatives, de même que la volonté affichée de la classe politique et de la société civile à sauvegarder et à préserver la quiétude sociale.

Souleymane Yahaya(onep)

02 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le candidat du parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya), M. Bazoum Mohamed, qu’accompagnent les leaders des partis politiques alliés pour le 2ème tour a présidé un imposant meeting, le dimanche 14 février dernier au stade municipal Lawandidi de Zinder, qui a rassemblé des milliers de militants venus des quatre coins de la région.

Devant une foule de militants, le candidat Bazoum Mohamed a, dans son discours, insisté sur la qualité exceptionnelle de l’accueil qui lui a été réservé ainsi qu’aux leaders des partis politiques alliés soutenant sa candidature au second tour de l’élection présidentielle. Il a ainsi félicité les Zindérois pour lui avoir accordé des suffrages de grande importance lors des élections locales et régionales ainsi qu’au 1er tour de la présidentielle. Il a rendu un vibrant hommage aux leaders qui soutiennent sa candidature pour le 2ème tour parmi lesquels Seyni Oumarou, Albadé Abouba, Mahamadou Salissou Habi, Laouan Magagi, Kassoum Moctar pour ne citer que ceux-là.

«Avec ce soutien d’une centaine de formations politiques à ma candidature, nous sommes en droit de croire que nous allons remporter la victoire à l’issue de ce 2ème tour», a laissé entendre le candidat Bazoum Mohamed qui a indiqué, par ailleurs, que ‘’les résultats rendus publics pour les élections locales, régionales et présidentielles 1er tour sont largement édifiants sur leur marche vers la victoire’’.

M. Bazoum Mohamed, s’est, à cette occasion, insurgé contre les propos à caractère ethnique et régionaliste proférés par certains leaders de l’opposition lors de la campagne électorale en cours. «Ces propos doivent être bannis», a fait remarquer le candidat Bazoum Mohamed qui a insisté sur les grandes valeurs liées à l’unité nationale et aux impératifs du développement national pour ‘’diminuer d’intensité la pauvreté et amorcer un nouveau décollage économique pour le Niger’’.

M. Bazoum Mohamed a ensuite présenté son programme d’actions pour les cinq ans à venir où il sera injecté plus de 13.000 Milliards de FCFA dans les secteurs sociaux de base que sont la santé, l’environnement, les infrastructures, l’agriculture et l’élevage, et enfin l’éducation. Un accent particulier sera accordé au secteur de l’éducation pour relever le niveau scolaire en offrant l’opportunité aux détenteurs du baccalauréat de bénéficier d’une formation de deux ans dans les écoles normales avant de devenir enseignants. «Il ne s’agit pas de remercier les enseignants contractuels comme le cherchent à faire croire certaines mauvaises langues», a-t-il précisé avant d’appeler les enseignants contractuels à se tranquilliser.

Bazoum Mohamed a promis la création des internats au niveau local pour assurer un enseignement efficace de nuit comme de jour aux jeunes filles. Cette option vise à donner beaucoup plus de chance aux enfants des pauvres pour accéder à un enseignement de qualité.

Le candidat Bazoum a évoqué la question des infrastructures où plusieurs voies bitumées seront construites pour désenclaver les zones rurales dans les départements de Magaria, de Matameye, de Dungass, de Damagaram Takaya et de Gouré. En outre, le réseau d’adduction d’eau de la Ville de Zinder va connaitre un second souffle avec la mise en place de 20 nouveaux forages sur le site de Ganaram.

La sécurité et la réinsertion de la jeunesse dans les secteurs de développement ont constitué les autres thèmes développés par le Candidat Bazoum Mohamed qui a demandé aux militants de son parti et ceux des formations politiques alliées à lui accorder leurs suffrages le 21 février ‘’pour concrétiser la mise en œuvre du programme de Renaissance Acte III’’.

Pour leur part, les leaders des partis politiques alliés ont tour à tour pris la parole pour remercier les populations de Zinder pour leur accueil, dénoncer l’attitude de certains hommes politiques qui passent le plus de leur temps en période électorale à cultiver des propos éthnicistes et régionalistes. Ils ont, enfin, appelé la population à promouvoir l’unité nationale, le cousinage à plaisanterie et les valeurs démocratiques pour aller de l’avant.

Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder

17 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

2ème tour de l’élection présidentielle : Le MNSD Nassara apporte son soutien au candidat Bazoum Mohamed

Le Bureau Politique National du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) s’est réuni en session extraordinaire, hier 3 février 2021, au siège du parti à Niamey, avec pour ordre du jour l’analyse de la situation socio-politique nationale. Suite à cette réunion, le Bureau Politique National a rendu publique une déclaration dans laquelle, le parti a décidé d’apporter son soutien au candidat du PNDS Tarrayya, M. Bazoum Mohamed à l’occasion du Second tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain. La déclaration a eu lieu en présence du président du parti, M. Seyni Oumarou et des autres membres du bureau politique national.

Dans la déclaration, le Bureau Politique National du MNSD Nassara s’est tout d’abord réjoui du bon déroulement des scrutins du 13 et 27 décembre 2020 dans notre pays, «marqués par une forte participation des citoyens pour voter dans le calme, la tranquillité et la paix». Tout en saluant cette grande mobilisation, le parti  a félicité le peuple nigérien pour sa maturité politique. Le Bureau Politique du MNSD Nassara a saisi cette occasion pour saluer et féliciter particulièrement les militants ainsi que les alliés qui, «malgré les conditions souvent difficiles de l’organisation des scrutins, ont apporté leur soutien au MNSD Nassara». Le Bureau Politique National du MNSD Nassara a pris acte de la proclamation par la Cour Constitutionnelle des résultats définitifs de l’élection présidentielle 1er tour.

 Après une analyse rétrospective de la situation socio politique du pays, le Bureau politique National du MNSD Nassara a décidé d’apporter son soutien à M. Bazoum Mohamed Candidat du PNDS Tarrayya pour le second tour de élection présidentielle. Le Bureau Politique National a appelé les militants et sympathisants du MNSD Nassara ainsi que ceux de ses alliés de l’Alliance pour la Paix et la République (APR) «à sortir massivement le 21 février 2021 pour voter en faveur du candidat Bazoum Mohamed, en vue d’une victoire éclatante; celle de la stabilité». Le Bureau Politique National du MNSD Nassara a lancé un vibrant appel à tous les citoyens en vue d’un comportement exemplaire et patriotique à l’occasion de ce scrutin en mettant en avant le Niger et son peuple.

Le Bureau Politique National du MNSD Nassara a expliqué que son choix est fondé  entre autres sur : le souci du respect scrupuleux de la Constitution, en particulier des dispositions de son article 134 qui stipule que «les arrêts de la Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours. Ils lient les pouvoirs publics et toutes les autorités administratives, civiles, militaires et judiciaires» ; le souci de renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale ; le souci de créer et de maintenir durablement les conditions d’un développement économique et social pour le pays. Le BPN justifie aussi ce choix par la conscience de l’attachement de notre peuple à la stabilité politique et institutionnelle, gage d’une paix durable ; le constat de la similitude entre le programme du Candidat du PNDS Tarrayya et celui du MNSD Nassara, ainsi que l’engagement du candidat à accorder une importance de premier ordre aux questions de sécurité, d’équité, d’accès aux services sociaux de base, de développement rural inclusif et de bonne gouvernance et enfin le désir de poursuivre sa collaboration avec le PNDS Tarrayya dans un esprit désormais fait de loyauté, de confiance mutuelle et d’engagement résolu à promouvoir un développement humain équitable et accéléré pour les vaillantes populations nigériennes.

 Ali Maman

04 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Parti Nigérien pour le Changement PNC-MU LURA a rendu publique hier après-midi une déclaration pour annoncer son soutien au candidat du PNDS Tarraya, M. Bazoum Mohamed au 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021. Cette déclaration fait suite à une réunion extraordinaire que le PNC a organisée afin d’examiner le déroulement du double scrutin du 27 décembre 2020 et les résultats globaux provisoires proclamés par la CENI, le samedi 2 janvier 2021. C’est M. Abdoul-Nasser Anou membre du Bureau Politique National du PNC-MU LURA qui a lu cette déclaration en présence des militants dudit parti.

Dans cette déclaration, M. Abdoul-Nasser Anou a exprimé une fois de plus les vifs remerciements de son parti aux militants pour leur dévouement et leur investissement qui ont permis au PNC-MU LURA de se positionner 11ème sur les 30 candidats en lice pour le 1er  tour de l’élection présidentielle passée. « Cela témoigne de l’engagement et de l’attachement des militants du PNC-MU LURA au programme défendu par notre candidat, Me Souleymane Garba. En outre la leçon tirée par le BPN du PNC-MU LURA est qu’à l’issue du double scrutin du 27 décembre dernier, le peuple nigérien qui s’est exprimé, a accordé la majorité des sièges aux partis politiques soutenant le candidat Bazoum Mohamed. Nous ne travestirons pas cette volonté qui est celle du peuple nigérien dans sa majorité. Attaché à la stabilité politique et institutionnelle, gage de la paix et la sécurité de notre pays, soucieux du maintien de la quiétude du pays et la recherche de la stabilité dans notre sous-région, convaincu que les valeurs que porte le candidat Bazoum Mohamed et le programme qu’il défend, permettrons au Niger de poursuivre sa marche vers le développement durable, le PNC-MU LURA demande aux militants de se mobiliser massivement pour garantir une éclatante victoire au second tour pour l’élection présidentielle au candidat du PNDS Tarraya M. Bazoum Mohamed en lui accordant leurs suffrages», a déclaré M. Abdoul-Nasser Anou. 

Ainsi, M. Abdoul-Nasser Anou a indiqué que le Bureau Politique National du PNC-MU LURA se félicite du climat politique et social apaisé dans lequel les élections législatives couplées au 1er tour de l’élection présidentielle se sont globalement déroulées.  Le parti «félicite la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui a donné tous les gages d’indépendance, d’impartialité et de crédibilité attendus par les acteurs électoraux nigériens ». Aussi, le Bureau Politique National du PNC-MU LURA

exprime toute sa gratitude aux observateurs nationaux et internationaux, aux partenaires techniques et financiers qui ont apporté leur concours pour la réussite de ces scrutins ;  salue le travail abattu par le Conseil Supérieur de la Communication qui a donné l’opportunité à tous les candidats et partis politiques de s’adresser dans l’équité et la transparence aux électeurs, ainsi qu’aux responsables des medias publics et privés et les journalistes qui ont permis aux candidats et partis politiques de faire connaitre leurs programmes en vue d’éclairer le choix des électeurs. Le Bureau Politique National du PNC-MU LURA félicite et encourage les Forces de Défense et de Sécurité dont les efforts ont permis la tenue des scrutins dans la sécurité, la paix et la quiétude sociale.

 Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

02 février 2021
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2ème tour de l’élection présidentielle : Meeting du  candidat Mohamed Bazoum à Dosso

Poursuivant sa campagne électorale pour le 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain, le candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya) M. Bazoum Mohamed a animé mardi dernier un imposant meeting au stade régional de Dosso. Plusieurs leaders des partis de la Coalition Bazoum 2021 et alliés l’accompagnent dans ce déplacement.

Plusieurs interventions ont marqué la cérémonie notamment celle du coordonnateur mixte régional de campagne M. Ousseïni Tinni, du président de l’ANDP ZAMAN-LAHIYA Moussa Hassane Barazé, de M. Issa Mounkaïla du RND ANNEYMA, de M. Issoufou Idrissa du MCD JAROUMIN-TALLAKAWA, de M. Hassoumi Massaoudou représentant le PNDS et de M. Seyni Oumarou du MNSD NASSARA. Tous ces leaders ont salué, à sa juste valeur, cette grande mobilisation des partis alliés avant de renouveler leurs engagements à accompagner le candidat Bazoum Mohamed pour une éclatante victoire au 2ème tour de l’élection présidentielle. Le président de l’ANDP a saisi l’opportunité pour soumettre au candidat quelques doléances des populations de Dosso qui se résument au problème d’eau dans la ville de Dosso, la construction d’un marché moderne à Dosso, la reprise de la construction du port sec ainsi que la construction de routes.

Dans son discours, le candidat a d’abord salué tous les partis alliés qui se sont mobilisés pour accueillir la délégation qui l’accompagne. Cela, a-t-il dit, démontre leur attachement à la cause pour laquelle ils ont effectué ce déplacement. M. Bazoum Mohamed a rappelé son engagement lors de la campagne du 1er tour de l’élection présidentielle basée sur une vision inscrite dans un programme dont il avait présenté certains éléments. Le candidat Bazoum a alors donné plus de détails sur son programme dont la rédaction, a-t-il précisé, a mobilisé les meilleurs experts de notre pays, «ceux qui sont sur le terrain et qui savent ce dont ils parlent quand il s’agit d’un sujet bien déterminé».

Le candidat de la Coalition Bazoum 2021 s’est longuement appesanti sur quelques grands axes de son programme. Par rapport à la question de l’eau, M. Bazoum Mohamed a indiqué qu’il sera mis en œuvre à Dosso un projet qui va se baser sur un nouveau champ de captage vers la caserne Agali qui va permettre d’alimenter Dosso. Ce projet, a-t-il notifié, est déjà envisagé dans le programme de Renaissance 3, consolider et avançer » qui compte mobiliser et investir pour une période de cinq ans une enveloppe de 13 mille milliards de francs CFA. Abordant ensuite la situation géographique de la région de Dosso,le candidat s’est attardé sur les importantes potentialités agricoles que renferme la région particulièrement dans les départements de Gaya et de Dioundiou.

C’est alors que le candidat a rappelé la promesse faite dans cette région lorsqu’il deviendra président de la République. Il s’agit en l’occurrence de la construction des routes Sabongari-Dioundiou-Boureïmi, Bella-Dioundiou, Guéchémé-Doumega-Tibiri-Koré Maïrouwa et Dogondoutchi-Bagaroua. A cela s’ajoute l’aménagement et le bitumage de la route Margou-Harikanassou-Yéda et de la route de la boucle qui va quitter Bolbol-Lido en direction de Guéchémé-Tibiri –Koré-Maïroua. Partout où ces routes seront réalisées, il sera construit des bretelles pour connecter ces zones au Nigéria, a indiqué le candidat.

«Dans le domaine de l’agriculture, il sera développé un secteur secondaire basé sur la promotion des chaînes de valeurs dont nous avons besoin pour faire en sorte que tout reste dans notre pays», a-t-il promis. Par rapport à la question du port sec, le candidat du PNDS TARAYYA a souligné que la convention a été signée. C’est un projet lié au chemin de fer et les discussions avec le Bénin vont se poursuivre, a-t-il précisé. Sur le plan scolaire, M. Bazoum Mohamed a évoqué son projet de construction d’internat dans les collèges ruraux pour promouvoir la scolarisation des jeunes filles.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

11 février 2021
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Les élections en Afrique de façon générale constituent encore un défi pour les pays et la population. L’un des défis demeure les violences électorales ou post électorales qui sont particulièrement entretenues par les acteurs politiques à travers la diffusion et la publication des propos discourtois et inappropriés et des fosses informations. Depuis le lancement de la campagne électorale pour le 2ème tour de l’élection présidentielle, l’opinion, les réseaux sociaux et certains médias traditionnels sont inondés des propagandes à outrance avec des attaques personnelles, des diffamations, des injures et bien d’autres. Ces attitudes constituent des risques graves pour le bon déroulement du scrutin du 21 février prochain. D’où la nécessité de prendre des garde-fous en vue de prévenir les violences électorales. C’est dans ce sens que certaines personnalités et acteurs des médias et de la société civile s’activent en faveur des élections apaisées au Niger. Des appels sont lancés chaque jour à l’endroit des leaders politiques en premier et des militants mais aussi aux autorités pour que chacun s’implique davantage pour des actions concrètes de prévention des violences électorales.

La campagne électorale pour le second tour de l’élection présidentielle bat son plein. D’ores et déjà, les deux camps à savoir la Coalition Bazoum 2021 et alliés pour le candidat du PNDS Tarrayya M. Bazoum Mohamed et la CAP 20-21 et alliés pour le candidat du RDR-Tchanji M. Mahamane Ousmane ont lancé leur campagne respectivement le Samedi 6 février à Niamey et le Dimanche 7 février 2021 à Tillabéri. Une campagne très électrique au regard des propos véhiculés par certains militants et sympathisants des deux camps sur les réseaux sociaux où les insultes, les fausses informations, les rumeurs, les accusations gratuites sont véhiculées en masse.

Ce 2ème tour intervient aussi dans un contexte marqué par une insécurité permanente dans plusieurs localités du pays. C’est dire que le peuple nigérien a le devoir historique de se dresser comme un seul homme pour des élections apaisées le 21 février 2021 afin de garantir à notre pays la stabilité, la quiétude, la paix et l’unité de son peuple. Des personnalités aux citoyens ordinaires, en passant par les acteurs de la société civile et des médias, tous sont conscients de la délicatesse de la situation. Ils multiplient par conséquent les initiatives et les appels à la tolérance pendant la campagne électorale pour des élections apaisées au Niger.

«Aucun acteur politique ne peut engager le peuple sur une voie autre que celle de la paix et de la fraternité», Pr Khalid Ikhiri, président de la CNDH

«Au Niger nous avons pris un bon départ avec les élections de 13 et 27 décembre 2020. Nous avons montré à la face du monde que le peuple nigérien est mûr, que le peuple nigérien est jaloux de la paix et qu’aucun acteur politique ne peut engager ce peuple sur une voie autre que celle de la paix, de la sérénité, de la fraternité entre les citoyens. Je suis convaincu que les idéaux de la paix, seront les idéaux que défendront les jeunes, les femmes et les enfants de ce pays. Je ne doute pas de leur capacité à faire en sorte que le Niger puisse sortir grandi en maintenant constant leur comportement citoyen, comme ils l’ont démontré aux élections précédentes. Mon souhait est, tout naturellement, de confirmer encore cette attitude citoyenne»

«Les électeurs doivent se comporter de manière citoyenne (…) pour préserver le Niger de tout trouble», soutient Me Ali Sirfi Maïga, Médiateur de la République

Pour sa part, le Médiateur de la République a initié une vaste campagne de sensibilisation pour des élections apaisées dans toutes les régions du pays. Lancée le dimanche 7 février à Zinder, cette campagne conduite par Me Ali SirfiMaïga se poursuit dans les autres régions du Niger. Au cours de cette campagne, le Médiateur de la République est allé à la rencontre des différents acteurs de la vie sociopolitique du pays. Il s’agit notamment des chefs traditionnels, des leaders religieux, des membres des organisations de la société civile, des organisations des jeunes et des femmes, des acteurs politiques. Il s’agit à travers ces échanges interactifs et inclusifs initiés par l’institution Médiateur de la République de «donner plus de souffle de vie à la paix, à la quiétude sociale et à la coexistence pacifique particulièrement dans ce contexte du processus électoral en cour au Niger. C’est aussi pour le Médiateur l’occasion de contribuer à instaurer le dialogue intercommunautaire pour des élections apaisées au Niger». Pour Me Ali Sirfi Maïga, les électeurs doivent se comporter de manière citoyenne, en concentrant tout le sacrifice permettant de préserver le Niger de tout trouble, de tout désordre. Ainsi, dire que tous les acteurs politiques, les citoyens, les autorités et toutes les organisations socioprofessionnelles sont interpelés et appelés à contribuer pour des élections apaisées en prélude de ce second tour.

«Les leaders des partis politiques doivent sensibiliser leurs militants sur l’utilisation abusive et malsaine des réseaux sociaux», Illiassou Algabid, WANEP-Niger. 

Présent au Niger depuis le début du processus électoral, le WANEP fait un travail de monitoring en vue d’identifier les risques et les facteurs qui peuvent favoriser la survenue des violences électorales. D’après M. Illiassou Algabid, chargé du système d’alerte précoce des risques de violences électorales au Niger au niveau de WANEP-Niger, cette structure a relevé une forte utilisation des réseaux sociaux pour véhiculer des fausses informations, la désinformation, les diffamations et les rumeurs à travers les contenus audio et visuels, les écrits et les photos. «C’est malheureusement cette attitude qui prend le dessus sur les réseaux sociaux et est relayée par certains médias traditionnels. Les militants, les partisans et les sympathisants des différents candidats et de partis se lancent des messages de nature à déstabiliser la cohésion sociale et la quiétude. Notre responsabilité en tant que société civile, c’est de traquer ces informations, surtout entretenues généralement par les jeunes, pour apporter des réponses qu’il faut. Il s’agit de conduire des campagnes de sensibilisation à travers les mêmes outils par lesquels ces messages se propagent. C’est une responsabilité pour tous de contribuer à des élections apaisées, à la paix, à la stabilité, à la cohésion et à la quiétude sociale. Les leaders des partis politiques doivent à travers leurs meeting de campagne, interpeler leurs militants, les sensibiliser dans ce sens. Ils doivent leur demander de cesser cette utilisation abusive et malsaine des réseaux sociaux.», lance-t-il.

 

«Il faut savoir quelle est la portée d’une information et son utilité pour la population avant de la diffuser», Souleymane Brah Journaliste, Spécialiste de «fact-checking»

M. Souleymane Brah, journaliste spécialiste du «fact-checking» ou vérification des faits abonde dans le même sens. Il fait remarquer que l’avènement des réseaux a contribué au développement d’un certain activisme des citoyens sur les espaces publics. Malheureusement, souligne-t-il, les messages des haines et les injures sont diffusés à travers ces plateformes. Les gens ont une certaine liberté d’écrire, de filmer et de diffuser tous ce qu’ils veulent. Aujourd’hui avec ces réseaux sociaux, il suffit juste d’avoir son Smartphone pour devenir en quelque sorte un «journaliste» parce chacun a cette possibilité d’enregistrer et de diffuser ce qu’il veut. Selon Souleymane, l’analyse des données par rapport aux différentes publications sur

wathApp et facebook, fait ressortir une monté en puissance du ton, depuis la validation des résultats définitifs du 1er tour par la Cour Constitutionnelle.

«On assiste à une campagne électorale avec une montée en puissance de l’intolérance et de l’incivisme. C’est seulement cette année qu’on a vu des chefs de familles ou des familles toutes entières se faire diffamer, insulter, calomnier sans réserve sur ces plateformes. La difficulté c’est qu’il n’y a aucune possibilité de censurer et les gens qui reçoivent ces informations ne prennent pas le temps de vérifier les faits avant de les partager. Donc, il n’y a pas ce souci de savoir quelle est la portée de cette information et de chercher à savoir si c’est une information utile pour la population. C’est ce qui est dangereux pour la paix, la quiétude et la cohésion sociale parce que nous sommes dans une période électorale», a alerté M. Souleymane Brah, qui a demandé aux autorités de prendre leur responsabilité et d’appeler les jeunes et les usagers des réseaux sociaux à la prudence et à la retenue. M. Souleymane Brah déplore également le comportement de certains journalistes qui s’identifient aux internautes.

«On a besoin des acteurs politiques qui présentent leurs programmes de société (…) pour éclairer le choix des citoyens», Maman Jaharou Président de l’ONIMED

«D’un premier regard, on peut dire que le Niger n’a jamais connu une campagne aussi riche en langage inapproprié en politique du moment où on constate que les acteurs politiques eux mêmes descendent plus bas dans leur majorité, dans les débats, dans le langage utilisé et dans la manière de gérer l’adversité politique. Il est regrettable de constater que des acteurs qui sont sensés présenter aux citoyens leurs programmes de gouvernance et de société ont carrément opté pour des questions de vie privée, pour des questions communautaristes et plus grave ethno-régionalistes», regrette le président de l’Observatoire Nigérien Indépendant des Médias pour l’Ethique et la Déontologie (ONIMED). M. Jaharou salue et encourage les efforts des partenaires aux élections et de la société civile pour les actions qu’ils mènent depuis le début de ce processus en vue de sensibiliser la population surtout les jeunes sur l’utilisation des réseaux sociaux en période électorale dans le souci de prévenir les violences électorales.

«Cette campagne me fait croire qu’il y’a un travail de citoyenneté à faire, un travail républicain à faire après les élections pour que le Niger ne se retrouve plus dans ce genre de débats. On a besoin des acteurs politiques d’un type nouveau, on a besoin des acteurs politiques qui nous présentent plus des programmes de société et particulièrement on a besoin des citoyens qui nous relayent ces programmes-là, qui relayent l’ambition républicaine des différents leaders politiques afin d’éclairer le choix aux populations», estime M. Jaharou. Dans son analyse il a suggéré aux prochaines autorités de prendre en charge la question de la formation citoyenne et républicaine des populations notamment les jeunes. «Il faut que les réseaux sociaux soient profitables à la République et à la société», soutient-il.

Propos recueillis par  Ali Maman(onep)

18 février 2021
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Le Gouvernement est déterminé à promouvoir l’équité de genre pour l’épanouissement de la femme nigérienne

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, le samedi 13 mai à Niamey, la cérémonie officielle de lancement des activités commémoratives de la 32e édition de la Journée Nationale de la Femme Nigérienne. L’édition 2023 est placée sous le thème «Femme et Développement». La Journée est célébrée pour rendre hommage aux femmes nigériennes. Mais elle constitue également une occasion pour réfléchir sur leurs conditions de vie, les progrès enregistrés depuis 1991 et les défis qui restent à relever.
Le Président de la République, M. Mohamed Bazoum attache une attention particulière à la promotion et à l’épanouissement de la Femme Nigérienne. Ce qui justifie cette année dans le cadre de la commémoration de cette journée historique, la décision du Chef de l’Etat, en sa qualité de Grand Maître des Ordres Nationaux, de décorer des femmes pionnières dans divers domaines clés.

Oumar Issoufou(onep)

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Dans le cadre de l’organisation de la 33ème conférence de l’Union Africaine en 2019 à Niamey, un Hôtel de Grand standing 5 Etoiles et un Centre de Conférence Internationale seront bientôt construits sur la place de l’ancienne Direction générale de Douane. Dans la matinée de ce mercredi 18 avril dernier, l’Agence UA 2019 a organisé une visite aux hommes des médias sur le site devant abriter les deux édifices ainsi que le nouvel immeuble attribué à la direction générale de douane. Objectif : constater de visu les travaux de préparation du site devant accueillir les projets de construction, d’une part et d’autre part découvrir le nouvel emplacement de l’administration douanière.

Le site retenu pour ériger ces infrastructures modernes, à savoir l’ancien emplacement de la Direction de la Douane est en pleine centre-ville. Il est situé entre le palais des congrès, l’Hôpital national, le 2ème échangeur de Niamey et le siège de la SONIDEP. Ce projet de construction fait suite à une convention de ‘’construction et d’exploitation d’un hôtel 5 Etoiles qui sera géré par la Chaîne Hôtelière RADISON’’ signée le 6 mars 2018 entre l’Etat du Niger, représenté par l’Agence UA Niger 2019, le Ministère du Tourisme et celui de l’Habitat et la Société turque SUMMA TOURISM.

Lors de cette visite sur le terrain, le site devant abriter les nouvelles infrastructures est en train d’être démoli alors que l’administration de la douane est relogée dans un bâtiment, propriété étatique, d’une soixantaine de pièces situé dans la zone industrielle.

Le samedi 21 octobre 2017 s’est déroulée à l’hôtel Soluxe de Niamey, une réunion de présentation de l’état d’avancement des préparatifs de la 33ème conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine, prévue pour se tenir en juillet 2019. Etaient présent à cette rencontre entre autres, les ministres et personnalités membres du conseil d’orientation et de contrôle de l’agence UA Niger 2019, les représentants des medias publics et privés nationaux et internationaux basés à Niamey, les promoteurs des projets entrant dans le cadre de la préparation de ladite conférence.

Ainsi le ton a été donné par le lancement de la campagne médiatique qui concerne l’organisation de la 33 eme Conférence de l’Union Africaine au Niger. Prenant la parole le premier, le chef de cabinet du président de la république, Ouhmoudou Mahamadou qui est le président du conseil d’orientation et de contrôle de l’agence UA 2019, s’est prononcé en ces termes : « une agence a été mise en place, et un comité d’orientation a été institué. Et nous avions travaillé en tenant plusieurs réunions. Nous avions travaillé dans la discrétion. Aujourd’hui l’heure est venu de vous informer sur ce que nous avons fait et vous informer sur ce que nous allons faire. Le lancement de cette campagne médiatique, est pour nous une occasion pour vous dévoiler le programme de l’agence UA 2019 qui doit conduire à la réalisation et à l’organisation de cette conférence en juillet 2019 ».

La 34ème session du conseil des ministres chargés du pétrole des pays membres de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) s’est tenue hier à Niamey. Les travaux se sont tenus dans un contexte particulier marqué par la crise sanitaire du COVID-19 qui a dérèglé le marché mondial des hydrocarbures. La cérémonie officielle d’ouverture de ce sommet  hybride qui a regroupé des participants physiques et des participants par visioconférence a été présidée par le Premier Ministre, Chef du gouvernement, SEM. Brigi Rafini, en présence du ministre d’Etat nigérien en charge du pétrole et président de l’APPO pour l’exercice 2020, M. Foumakoye Gado.

A l’ouverture de la session, le Premier Ministre Brigi Rafini a indiqué que l’APPO est un outil d’intégration africaine en raison de sa vocation à promouvoir les synergies et actions communes en matière de politiques de l’industrie pétrolière en faveur de ses membres. Il a rappelé aux membres de l’APPO et aux invités à l’ouverture du sommet que le Président de la République Issoufou Mahamadou est un ardent défenseur de l’intégration africaine. « Désigné par ses paires Champion de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF), il a conduit avec efficacité ce processus d’intégration économique de notre continent, démarche concrétisée à l’occasion du Sommet de l’Union Africaine tenu en juillet 2019 à Niamey», a-t-il souligné.

SEM Brigi Rafini a déclaré que le pétrole doit être un potentiel de croissance et contribuer à traduire dans les faits la vision de l’Afrique en 2063. Pour ce faire, dit-il, il y’a lieu, à travers le pétrole, de créer «les conditions d’une transformation industrielle de notre continent car l’Afrique est un des continents les moins industrialisés ». Il s’est réjoui ainsi de constater que l’APPO travaille sur des perspectives qui autorisent l’espoir, tels que le premier sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de ses pays membres prévu dans les prochains mois, ou encore l’idée d’une Banque africaine d’investissement en énergie.

Pour le Premier Ministre, il faut une indépendance énergétique à l’Afrique pour soutenir le développement et le bien-être des populations. Il plaide de ce fait pour une énergie qui préserve l’environnement et insiste sur la nécessité d’éviter le « torchage » des gaz associés en les utilisant dans la production de l’énergie. Il se félicite aussi de la volonté de l’APPO de créer un marché physique africain qui intègrerait tous les aspects nécessaires pour le développement des industries pétrolières africaines. L’occasion doit être saisie pour créer une synergie d’action pour que le Contenu Local Africain qui varie de 5 à 22% puisse, au moins, se stabiliser autour de 10% pour les pays à faible taux», estime-t-il.

Le ministre d’Etat, ministre du Pétrole, M. Foumakoye Gado, également président de l’APPO pour l’exercice courant, a indiqué que l’année 2020 a appris aux pays africains producteurs de pétrole les dangers d’une dépendance excessive à l’égard des sources externes pour la commercialisation de son pétrole brut, pour le financement et le maintien de son industrie pétrolière et gazière et pour la technologie externe. «Bien que ce soit la réalité aujourd’hui avec tous nos pays membres, cette situation ne peut pas et ne doit pas durer éternellement. Nous faisons des efforts pour changer la situation, mais nous devons faire encore plus car, le temps n’est pas de notre côté», a-t-il indiqué.

Le président de l’APPO a exprimé sa joie de constater que le Conseil des Ministres a approuvé une restructuration et des réformes majeures de l’APPO dont la mission a été achevée l’année dernière, avec la nomination d’une nouvelle équipe de direction pour relever les défis actuels et futurs de l’industrie pétrolière sur le continent. « Je suis également heureux de constater que, nonobstant les défis initiaux posés par la COVID-19 en 2020, nous avons fait des progrès dans la consolidation de la réforme de notre organisation», se félicite-t-il.

Par Souleymane Yahaya

20 novembre 2020

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a participé, par visioconférence, au 34ème sommet ordinaire de l’Union Africaine (UA), dont les travaux ont débuté dans la matinée du samedi 6 février 2021. La cérémonie d’ouverture des travaux a été marquée par l’entrée en fonction du nouveau président en exercice de l’UA, M. Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo. A cet effet, le Président Tshisekedi s’est largement prononcé sur le thème de l’année 2021 correspondant à la période de son mandat: «Art, culture et patrimoine : leviers pour construire l’Afrique que nous voulons».

Le nouveau Président en exercice de l’UA estime que l’Afrique dispose d’une richesse culturelle importante qu’il faudrait nécessairement valoriser. M. Félix Tshisékedi a tenu à expliquer que la culture est transversale à tous les défis du continent. Pour ce faire, «nous voulons une Afrique avec une participation active et massive des femmes et des jeunes (…)», a-t-il lancé. Relativement à la question cruciale de l’intégration économique, le nouveau Président de l’UA a salué le leadership du Président Issoufou Mahamadou qui a porté le projet de la réalisation de la Zone Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf).

Auparavant, le Président sortant de la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union Africaine, M. Cyril Ramaphosa, Président de la République sud-africaine, a souligné la résilience encourageante qu’ont fait montre les pays africains face à la pandémie de la COVID-19.

Outre les questions de la lutte contre le coronavirus, il est inscrit, entre autres sujets à l’ordre du jour de cette session : la présentation du rapport de la réforme des organes de l’institution ; la présentation du nouveau bureau de la Commission pour les quatre prochaines années ; la situation sécuritaire; et le défi lié au développement et à l’intégration économique.

Il faut noter qu’au cours de la première journée, les Chefs d’Etats ont aussi entériné leur choix sur le président sénégalais, M. Macky Sall qui assurera la présidence de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernements, pour le mandat 2022-2023. Quant au Président de la Commission de l’UA sortant, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, il a été, pour sa part, reconduit à la présidence de la Commission de l’Union Africaine.

Ismaël Chékaré(onep) 

08 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

À l’instar de la Communauté Internationale, le Niger a célébré hier 26 Juin 2022, la 35ème Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic de drogue sous le thème « relever les défis que pose la drogue dans les situations de crises humanitaires et sanitaires ». Cette journée, au-delà de l’engagement international qu’elle présente, vise également à mobiliser et à conscientiser les populations face à l’abus des drogues, à encourager les jeunes à penser d’abord à leur santé, en abandonnant l’usage de la drogue, source de psycho-dépendance aux conséquences souvent irréversibles. A la veille de cette journée, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a livré un message.

Selon le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, M. Antonio Guterress, ce thème met en exergue les conséquences des problèmes liés à la drogue sur les crises sanitaires et humanitaires. A ce propos, le ministre de la Justice a fait remarquer que c’est sous l’emprise de la drogue que les terroristes agissent pour commettre les crimes les plus odieux. « Or, le Niger vit les affres et les conséquences du terrorisme en dépit de la lutte implacable que mène l’Etat. C’est pourquoi, le gouvernement s’est résolument engagé à redoubler d’efforts dans la lutte contre l’abus et le trafic de drogue »,  a affirmé le ministre de la Justice.

En abordant les défis liés aux drogues en temps de crises sanitaires et humanitaires, « l’organisation des Nations-Unies offre à la Communauté Internationale en, général et aux citoyens nigériens en particulier, une occasion d’approfondir la réflexion sur les conséquences sanitaires et humanitaires liées à l’abus et au trafic de la drogue dans les zones d’insécurité et les camps de réfugiés », a-t-il ajouté.

Au plan national, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a dit que l’évaluation du phénomène montre que les drogues les plus connues des populations restent le Diazépam, le Tramadol ainsi que le Chanvre Indien. Aussi, « il a été démontré que les jeunes constituent la couche sociale la plus exposée aux risques de l’abus et du trafic de drogue dans notre pays. C’est fort de cela que le gouvernement a adopté plusieurs mesures aussi bien répressives que préventives pour lutter efficacement contre ce fléau », a-t-il souligné.

Cependant, le ministre de la Justice, Garde des sceaux a reconnu que tant que le Niger n’aura pas atteint le taux zéro consommation de drogue, des mesures adéquates continueront à être prises pour prévenir et réprimer non seulement la consommation, mais également la vente des drogues et de toutes substances illicites, afin de préserver la santé, voire la vie de nos concitoyens les plus vulnérables, notamment les femmes et la jeunesse. « Ainsi, la population en général, et la jeunesse nigérienne en particulier doivent accompagner les efforts que mène le gouvernement dans la lutte contre l’abus et le trafic de drogue car, ce fléau nuit dangereusementà la santé humaine, fragilise l’économie et crée l’insécurité », a-t-il conclu.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum a regagné Niamey, hier, dans l’après-midi, de retour d’Addis-Abeba, en Ethiopie, où il a pris part aux travaux de la 35ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UA, au siège de l'Union Africaine qui se sont tenus en présentiel les 5 et 6 février 2022. Au cours de ce sommet, dont le thème central est "Renforcer la résilience en matière de nutrition sur le continent africain : accélérer le capital humain et le développement social et économique", le Président Mohamed Bazoum a prononcé une allocution (dont nous publions ci-dessous l’intégralité).

A l’issue de la Conférence, le Président sénégalais Macky Sall a été désigné pour assurer la présidence tournante de la Conférence des Chefs d’Etat de l'Union africaine (UA), remplaçant ainsi son homologuede la République démocratique du Congo, SEM. Etienne Tshisékédi.

Dans son allocution, le tout nouveau Président de l’UA a noté que l'Afrique est confrontée à de grands défis en ce qui concerne la multiplication des changements anticonstitutionnels de gouvernements et la pandémie de nouveau coronavirus qui a durement touché les services de santé et les économies du Continent. "Nos urgences sont aussi économiques. L'Afrique continue d'accuser du retard dans le domaine du développement malgré ses énormes potentialités", a poursuivi SEM. Macky Sall, tout en soulignant que " l'Afrique dispose du potentiel nécessaire pour assurer les conditions de son émergence".

Auparavant, lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence, le président de la Commission de l'Union africaine (UA), M. Moussa Faki Mahamat, exprimait sa préoccupation sur la situation sécuritaire sur le continent africain qui, a-t-il dit, "est aujourd'hui profondément marquée par le terrorisme et la résurgence dangereuse des changements anticonstitutionnels de gouvernements".

M. Moussa Faki Mahamata ensuite affirmé que le terrorisme et l'extrémisme violent étaient le défi sécuritaire de l'Afrique l'année dernière car des liens avec le terrorisme international sont établis en Afrique orientale, occidentale et australe."La situation sécuritaire sur le continent appelle désormais une approche véritablement nouvelle qui puisse remettre en question notre architecture de paix et de sécurité et sa corrélation avec les nouveaux facteurs de déstabilisation en Afrique", a-t-il indiqué. Aussi, a-t-il ajouté, le financement du développement du continent par une lutte énergique contre les flux de capitaux illicites et la création d'institutions financières africaines restent un défi majeur pour l'Afrique.

Pour sa part, le Secrétaire général de l'ONU, M. Antonio Guterres, qui s’adressait aux participants à la Conférence par liaison vidéo, a annoncé l’engagement de l'Organisation des Nations Unies (ONU) à travailler avec l'Union africaine (UA) pour renforcer les structures de gouvernance démocratiques et réactives en Afrique. "Nous devons allumer le moteur de la paix à travers l'Afrique", a-t-il dit. M. Guterres a également souligné la nécessité de soutenir les plateformes d'inclusion, en mettant particulièrement l'accent sur les jeunes Africains, qui ont besoin de connectivité pour accéder à l'information, à la communication, à l'éducation et à l'emploi.

 

 Assane Soumana(Onep) (Sources : Agences)

 

Discours du Président de la République à l’occasion de la 35ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de l’Union Africaine : “Je saisis l’occasion (...) pour exhorter mes pairs à une mobilisation soutenue dans le combat contre le terrorisme et tous les facteurs de violence qui ont cours dans notre continent”, déclare SEM. Mohamed Bazoum

 

Monsieur le Président,

Excellences Mesdames et Messieurs, Chefs d’Etat, Chefs de Gouvernements,

Excellences Messieurs les anciens Chefs d’Etat,

Excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,

Distinguées Premières Dames,

Monsieur le Président de la Commission,

Excellences Mesdames et Messieurs,

Je voudrais avant tout vous saluer et vous remercier de m’accueillir aujourd’hui dans ce cadre prestigieux de la Conférence des Chefs d’Etat, dans la salle Nelson Mandela que j’ai plaisir à retrouver pour me ressourcer aux valeurs de fraternité, de solidarité et d’engagement panafricain incarnées par cette grande figure Nelson Mandela dont je salue la mémoire et le combat exemplaire.

Monsieur le Président,

Excellences Mesdames et Messieurs,

Je salue la présence des anciens Chefs d’Etat africains dont le Président Issoufou Mahamadou, celui-là même qui, au lendemain de son élection à la tête du Niger en 2011 affirmait, ici même, son attachement à la Charte Africaine de la Démocratie, des élections et de la bonne gouvernance, et son engagement à respecter la Constitution nigérienne en s’en tenant à la légalité constitutionnelle.

Il a tenu parole et pour la première fois au Niger, un Président démocratiquement élu a passé le témoin à un autre Président choisi par le peuple. Le 02 Avril dernier, j’ai ainsi prêté serment et je me suis solennellement engagé à continuer l’œuvre de construction nationale dans le respect des règles et principes démocratiques.

Je me suis également engagé, dans mon discours d’investiture à renforcer la coopération bilatérale avec tous les pays amis et à affirmer la présence du Niger sur la scène multilatérale, singulièrement dans le combat de construction de l’Afrique que nous voulons pour nous-mêmes et pour les générations futures.

Je voudrais vous assurer que je veillerai tout au long de mon mandat, à ce que mon pays, le Niger reste actif dans la création des partenariats et des synergies continentales et régionales pour une Afrique plus unie et mieux intégrée.

Je saisis l’occasion de cette 35ème session ordinaire de la Conférence de l’Union pour exhorter mes pairs à une mobilisation soutenue dans le combat contre le terrorisme et tous les facteurs de violence qui ont cours dans notre continent.

Mesdames et Messieurs

Je voudrais me féliciter des avancées réalisées par notre continent, notamment avec la mise en place de la ZLECAF. Cet instrument doit nous servir à développer le commerce entre nos pays et mettre fin à cette situation inadmissible relevée par la Banque africaine de développement consistant dans le fait que les échanges intra-africains représentent seulement 16% de notre commerce extérieur.

Pour cela, nous devons continuer les discussions techniques mais aussi poursuivre la mise en œuvre du Programme de Développement des Infrastructures (PIDA), de la Convention de Yamoussoukro sur le Transport aérien en Afrique ainsi que l’adoption rapide d’un système harmonisé des paiements et des échanges financiers.

Venant d’un pays du Sahel, confronté aux impacts des changements climatiques, à l’insécurité alimentaire, à la désertification, aux inondations, je ne peux terminer mon propos sans appeler au respect des engagements des pays gros émetteurs de gaz à effet de serre, souscrits à Paris, à Marrakech et à Glasgow.

J’exprime enfin ma bonne appréciation du travail que réalise le Président de la Commission, M. Moussa Faki Mahamat. Il dirige en effet notre commission avec compétence et loyauté. Qu’il reçoive ici mes encouragements et à travers lui, l’ensemble de son équipe.

Vive l’Union Africaine.

 

Je vous remercie de votre aimable attention.”.

07 février 2022
Source : https://www.lesahel.org/ 

Mahamadou_Issoufou_Prix-de_l_Africa-America_Institute

Le Niger, à travers le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, était à l’honneur, hier soir à New York (Etats Unis), au cours du 36ème gala annuel virtuel des Prix de l’Africa-America Institute (AAI), une cérémonie solennelle consacrée à la remise des distinctions aux lauréats de l’édition 2020 des ‘’Prix Leadership’’ décernés par l’Africa America Institute. En effet, cet institut qui, depuis 1984, célèbre les femmes, les hommes et les jeunes qui ont eu un impact très significatif sur la vie des populations africaines, a décidé de décerner, pour cette édition 2020, son prestigieux ‘’Prix de Leadership Présidentiel 2020’’ au Président Issoufou Mahamadou. Parmi les heureux récipiendaires, on peut citer il y a le Président sénégalais, SEM. Macky Sall, qui a reçu le «Prix de l’excellence», ainsi que d’autres lauréats classés à divers niveaux, et dans différents domaines. Il importe de préciser que le ‘’Prix Leadership Présidentiel’’ est l’une des plus hautes distinctions décernées par l’AAI pour récompenser les dirigeants qui, pendant leur mandat, ont fait preuve d’un leadership exemplaire à travers leur engagement pour la paix et la démocratisation de l’Afrique ainsi que pour le développement politique et socio-économique. C’est ainsi que ce prix a déjà été attribué à neuf (9) autres dirigeants distingués,

parmi lesquels on citera, le Président Nelson Mandela, le Président Thabo Mbeki, la Présidente Ellen Johnson Shirleaf et le Président Bill Clinton.

Dans un discours d’acceptation du prix, qu’il a prononcé en vidéo conférence, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a souligné qu’il perçoit cette distinction « comme une autre évaluation externe positive de la mise en œuvre du Programme de Renaissance», affirmant qu’il la partage avec les membres du Gouvernement et tous le Nigériens qui ont participé à ce combat pour le progrès du Niger.

(Lire ci-dessous l’intégralité du discours du Chef de l’Etat).

Assane Soumana(onep)

 

Discours d'acceptation par le Président de la République du Prix de Leadership Présidentiel 2020, décerné par l’Africa America Institute (AAI)

{xtypo_quote}«Je partage ce prix que vous me décernez avec les membres du Gouvernement et tous le Nigériens qui ont participé à ce combat pour le progrès du Niger», déclare SEM. Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}

« Excellence Macky Sall, Président de la République du Sénégal, cher Frère

  1. Kofi Appenteng, Président et PDG de l'Africa America Institute,
  2. Steve Pfeiffer, Président du conseil d’administration de l’Africa America Institute,

Distingués Participants,

Permettez-moi de féliciter l’Africa America Institute pour son caractère unique dans le raffermissent des liens entre africains et américains. Nous devons également souligner la tradition établie par AAI, qui, depuis trente-six (36) ans, célèbre les femmes, les hommes et les jeunes qui ont eu un impact très significatif sur la vie des populations Africaines.

Son action a contribué à la formation d’une masse critique d’experts de haut niveau dans divers secteurs pour assurer le développement socioculturel, économique et politique de nos pays. Cet investissement dans le capital humain a porté ses fruits. A ce jour, l’institut a formé plus de 23 000 femmes et hommes africains dans divers domaines.

Les anciens boursiers et stagiaires d’Africa America Institute occupent des positions de haut niveau dans le secteur public, privé et la société civile. Parmi ceux-ci se trouvent des Chefs d’État, des ambassadeurs, des chercheurs émérites, des ministres et de nombreux experts.

Au Niger, l’Institut a été particulièrement efficace. En effet, AAI a formé au total plus de 200 experts nigériens, et non des moindres. Un membre de votre conseil d’administration, le professeur Ousseina Alidou, vient d’être nommée vice-présidente de l'Association des études africaines des USA. Sa sœur jumelle, le professeur Hassana Alidou, a été notre Ambassadeur aux États-Unis et au Canada. Une autre bénéficiaire de l’Institut, l’Ambassadeur Fatouma Sidikou, représente actuellement le Niger au Sénégal après avoir occupé les mêmes fonctions en Suisse.

Je suis moi-même très fier d’avoir fait partie de la cohorte ou l’équipe africaine qui a participé en 1981 au Programme des visiteurs internationaux (IVP) d’Africa America Institute. C’était la première fois que je visitais les États-Unis.

En tant qu'ingénieur des Mines, j'ai été très heureux de visiter, dans différents Etats, les sites du cycle du combustible nucléaire, de la mine à la centrale nucléaire en passant par les usines de conversion et d’enrichissement de l’uranium.

L'Africa America Institute continue d'apporter son soutien à ses anciens boursiers et stagiaires. Il y a trois ans, lorsque nous avons organisé le « Forum Investir au Niger» à la Fondation Ford, M. Kofi Appenteng, président de l’Africa America Institute, nous a fait l’honneur de modérer le panel présidentiel.

J’ai eu le plaisir de recevoir à Niamey M. Kofi Appenteng, accompagné de M. Steve Pfeiffer, président du conseil d’Administration de AAI, et du professeur Ousseina Alidou, membre du conseil d’Administration de AAI. Au cours de notre rencontre, M. Appenteng m'a informé de ma sélection pour le Prix de leadership Présidentiel 2020. Cette distinction prestigieuse récompense les Chefs d’État africains qui, pendant leur mandat, ont fait preuve d’un leadership exemplaire à travers leur engagement pour la paix et la démocratisation de l’Afrique ainsi que pour le développement politique et socio-économique. J’ai également appris qu’à ce jour, neuf (9) dirigeants distingués ont reçu ce prix dont le Président Nelson Mandela, le Président Thabo Mbeki, la Présidente Ellen Johnson Shirleaf et le Président Bill Clinton.

Mesdames et Messieurs,

Comme vous le savez, le programme de renaissance que je mets en œuvre depuis bientôt dix ans est bâti autour des huit priorités suivantes :

  • La renaissance culturelle pour réaliser trois modernisations : politique, économique et sociale ;
  • La mise en place d’institutions démocratiques fortes ;
  • La sécurité notamment la lutte contre le terrorisme et le crime organisé ;
  • Les infrastructures routières, ferroviaires, énergétiques urbaines et de télécommunication;
  • L’initiative 3N les « Nigériens Nourrissent les Nigériens » que la FAO a reconnue comme étant une des meilleures politiques en matière agricole et de nutrition ;
  • L’accès à l’eau et à l’assainissement ;
  • L’éducation et la santé pour développer le capital humain et créer les conditions de la transition démographique ;
  • La création d’emploi notamment pour les jeunes afin de transformer notre actif démographique en dividende économique.

Dans tous ces domaines des résultats importants ont été enregistrés et le Niger est en cours de transformation dans les villes comme dans les campagnes. Nous avons connu une croissance économique soutenue. Cette croissance a été inclusive. Elle a permis, en effet, d’accroitre la classe moyenne et de faire reculer la pauvreté. En outre comme le témoigne l’élection de notre pays comme membre non permanent du Conseil de Sécurité, le Niger a gagné en crédibilité vis-à-vis de ses partenaires extérieurs. Ces résultats ont été obtenus en dépit des défis sécuritaires, climatiques et démographiques auxquels notre pays est confronté. Je perçois donc la distinction que m’offre l’AAI comme une autre évaluation externe positive de la mise en œuvre du programme de renaissance.  Je partage ce prix que vous me décernez avec les membres du Gouvernement et tous le Nigériens qui ont participé à ce combat pour le progrès du Niger. 

Je saisis l’opportunité que vous m’offrez pour remercier le Gouvernement Américain d’avoir accompagné le Niger dans la mise en œuvre des priorités du programme de renaissance notamment s’agissant de la lutte contre le terrorisme et les organisations criminelles et de la promotion de la bonne gouvernance politique et économique.  

 Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi d’insister sur deux questions qui me paraissent fondamentales non seulement pour le Niger mais aussi pour l’ensemble de notre continent.  .

La première question porte sur l’intégration africaine.  L’Afrique doit s’unir. La prise de conscience de cette nécessité s’est traduite dans la naissance d’un panafricanisme porté par une première génération constituée d’afro-américains celle du Dr Williams E. Dubois qui est allé jusqu’à écrire, en 1919 « le mouvement africain signifie pour nous ce que le mouvement sioniste doit obligatoirement signifier pour les juifs : la centralisation de l’effort racial et la reconnaissance d’une couche raciale ». Il est vrai que les africains ont souffert de multiples avanies mais l’Afrique est multiraciale. Aussi notre génération conçoit-elle le panafricanisme au-dessus des questions raciales et « se concentre sur la promotion d’un changement radical dans les structures de l’économie » Africaine, «la mise en œuvre d’une stratégie introspective de production et de développement » à travers « l’unification des marchés financiers, l’intégration économique, une stratégie nouvelle pour l’accumulation initiale de capital et l’établissement d’une nouvelle carte politique de l’Afrique ». Le panafricanisme est porteur de valeurs pour toute l’humanité. En concevant et en mettant en œuvre l’agenda 2063, notre génération est en train de traduire dans la réalité les rêves des premiers panafricanistes. Je suis fier d’y avoir apporté ma contribution en tant que champion de la zone de libre-échange continentale Africaine dont le lancement a eu lieu à Niamey le 7 Juillet 2019, à l’occasion d’un sommet extraordinaire de l’Union Africaine. La COVID19 n’a pas permis le commencement des transactions dans le cadre de cet accord de libre-échange en juin 2020, comme initialement prévu mais l’Union Africaine met tout en œuvre pour que cela soit possible en Janvier 2021. L’Union Africaine fera également tout pour que la mise en œuvre des autres programmes de l’agenda 2063 soit accélérée. 

La mise en œuvre de tous ces plans et programmes permettra de booster la croissance économique du continent et de créer des emplois notamment pour les jeunes dont 10 à 12 millions arrivent chaque année sur le marché du travail.

La deuxième question porte sur les institutions. L’Afrique en général et le Niger en particulier ont besoin d’institutions démocratiques fortes pour garantir le bien-être des citoyens, des institutions capables de promouvoir la bonne gouvernance politique et économique. C’est pour avoir compris cela que j’ai décidé de respecter la Constitution de mon pays et de ne pas briguer un troisième mandat à l’occasion de la prochaine élection présidentielle dont le premier tour se déroulera le 27 Décembre 2020 prochain. J’ai aussi compris qu’une des conditions de la force des institutions c’est leur légitimité, légitimité qui doit être fondée sur le choix libre et transparent des dirigeants par le suffrage universel. Je mets un point d’honneur à ce qu’il en soit ainsi à l’occasion des prochaines élections qui auront lieu au Niger. Il s’agit d’un moment historique car ce sera la première fois, depuis notre indépendance en 1960, qu’un président démocratiquement élu passera le témoin à un autre président démocratiquement élu. Le jour de ce passage de témoin sera un des plus grands de ma vie. Je dois la réalisation de cet objectif à mon pays qui m'a offert la meilleure éducation et la meilleure formation possible.

En démocrate convaincu, je suis respectueux de mon engagement devant mes concitoyens et de l’Etat de droit. Aussi, en avril 2021, deviendrai-je un simple citoyen et un ancien de l'AAI. À ce titre, je serai honoré de servir AAI comme tous les anciens boursiers. Le leadership de l’AAI peut compter sur ma disponibilité. Nous devons travailler ardemment afin de permettre à nos jeunes de bénéficier du type de formation dont ils ont besoin pour construire une Afrique pacifique et prospère ! La jeunesse est notre présent et notre avenir !

Permettez-moi de féliciter mon frère le Président Macky Sall pour avoir aussi reçu ce prix de leadership octroyé par l’AAI ainsi que les autres lauréats. Enfin, je remercie AAI pour le grand honneur qu’il nous fait et lui souhaite longue vie et beaucoup de réussite.

 Je vous remercie. ».

23 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a participé, les 18 et 19 février 2023, à la 36ème Session ordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA) qui s’est tenue à Addis Abeba (Ethiopieà siège de ladite institution. En marge de ce sommet, le Président Mohamed Bazoum a participé à d’autres rencontres de haut niveau notamment la 2ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS) et un sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO.

Il faut souligner que le 36ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine a été placée cette année sous le thème de «l’année de la ZLECAf : accélération de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine». Ce sommet vise à générer un plus grand engagement politique dans le commerce en tant qu’agenda de développement pour l’Afrique. Il servira à mobiliser des solutions et la solidarité pour transformer cette vision en réalité, en vue de créer des liens avec les États membres, les organes de l’UA, les acteurs du secteur privé, les partenaires au développement et d’autres parties prenantes qui ont des rôles importants à jouer pour accélérer la mise en œuvre de la Zone de Libre-échange de l’Afrique (ZLECAf).

Mais durant ce raout, les chefs d’État et de gouvernement ont examiné et pris aussi des décisions de grande envergure dans divers domaines politiques et socio-économiques pour promouvoir et faire progresser le bien-être et la qualité de vie des citoyens africains.

C’est ainsi que plusieurs rapports ont été soumis à l’appréciation des dirigeants continentaux concernant la paix et sécurité et des stratégies pour un retour à la stabilité ; le rapport d’évaluation des plans de l’Agenda 2063 ; les effets du changement climatique ; la gouvernance mondiale des politiques financières et énergétiques et la crise alimentaire en Afrique…

Le Président Mohamed Bazoum honore de sa présence à cette grande rencontre annuelle où ses recommandations avisées notamment sur les questions sécuritaire, énergétique ou climatiques sont sollicitées.

Le 36ème Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine a été précédée par la 42ème Session ministérielle ordinaire du Conseil exécutif tenu les 15 – 16 février 2023 et se poursuivra avec la 45ème Session ordinaire du Comité des Représentants Permanents (COREP) au niveau des Ambassadeurs accrédités auprès de l’organisation continentale du 16 au 27 janvier 2023.

A l’issue de cette Conférence, c’est le Chef de l’Etat Comorien Azali Assoumani qui assurera la Présidence tournante de l’UA pour un an, succédant ainsi au sénégalais Macky SALL.

Le Président de la République est accompagné dans ce déplacement de :

• Mme Khadidja Bazoum, Première Dame de la République du Niger ;

• M. Hassoumi Massoudou, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ;

• Mme GARAMA Saratou RABIOU INOUSSA, ministre de l’environnement et de la Lutte contre la Désertification ;

• M. Youssouf MOHAMED ELMOUCTAR, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration Africaine ;

• M. Ibrahim SANI ABANI, Directeur de Cabinet du Président de la République;

• M. Amadou HASSANE MAI DAWA, Ambassadeur en Ethiopie et Représentant permanent du Niger auprès de l’Union Africaine

Direction de la Communication de  La Présidence de la République

Source : http://www.lesahel.org

 

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a représenté notre pays aux travaux de la 3ème Assemblée Générale de l’Alliance Sahel tenue le lundi 04 avril 2022, à Madrid, en Espagne. Ce sont les représentants de 26 pays membres de l’Alliance Sahel qui se sont retrouvés et leurs partenaires à cette rencontre placée sous la présidence de l’Espagne.

L’Alliance Sahel est une initiative lancée en 2017 par l’Allemagne, la France, et l’Union européenne, qui aujourd’hui, fédère la majeure partie des acteurs institutionnels de la coopération internationale intervenant au Sahel. Cette Assemblée générale a pour objectif de ‘’rendre compte des réalisations enregistrées par l’Alliance en 2021 et de définir les orientations stratégiques permettant d’assurer la continuité et le renforcement des interventions de développement au bénéfice de l’amélioration durable des conditions de vie des populations sahéliennes, dans un contexte politique et sécuritaire complexe’’.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à lors des travaux, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, s’est félicité de la tenue de cette AG qui offre ainsi l’occasion à l'Alliance Sahel et ses partenaires du G 5 Sahel de passer en revue les différentes interventions en cours et de réfléchir sur les perspectives de cette coopération.

Appréciant la pertinence et l'importance des thématiques développées au cours de cette session à savoir ‘’Bilan des activités et perspectives de l'Alliance Sahel ; évolution et adaptation au contexte d'intervention ; Investissement dans les potentiels de la jeunesse sahélienne; intégration des nouveaux membres’’.

Parlant précisément de la dernière thématique, il a noté qu’elle témoigne de la crédibilité de l'Alliance Sahel et de l'importance de ce cadre de partenariat, “puisque de nouveaux membres se proposent de se joindre à cette initiative pour soutenir le développement socio-économique au bénéfice des populations du Sahel’’. Le ministre d’Etat Hassoumi, a ensuite salué les avancées significatives ayant été enregistrées dans plusieurs domaines d'interventions de l'Alliance Sahel. “Les résultats obtenus sont très appréciables, concernant les actions entreprises notamment, pour ce qui est des deux projets pour le pilier 1, ‘’Accès à l'eau et à l'assainissement’’: pour le projet du pilier 2 “Résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle” pour les deux projets du pilier 3 “Renforcement de la cohésion sociale” et enfin pour les deux 2 projets multisectoriels des piliers 2 et 3”, a-t-il souligné.

Cependant, a-t-il relevé, des défis persistent, notamment avec l'évolution de la situation politique dans certains pays de notre espace sahélien, et les nouvelles stratégies adoptées par les groupes terroristes et les bandits armés en perte de vitesse, avec notamment, l'attaque des populations civiles sans défense, les empêchant de s'adonner à la production agropastorale et les poussant à quitter leurs lieux de résidence habituelle, sans compter le vol du bétail, le pillage et la destruction des marchés locaux, etc. “Il y a donc des défis pour la sécurité de personnes et des biens dans certaines zones, la stabilisation des personnes déplacées, leur accès aux services sociaux de base (alimentation, éducation, santé, hydraulique) et leur réinstallation dans leurs milieux de résidence habituelle ainsi que leur sécurisation”, a-t-il ajouté.

M. Hassoumi Massoudou a indiqué que, ‘’pour relever ces défis, il faut des ressources gérées dans un cadre encore mieux coordonné, avec des flexibilités qu'exige le contexte. Plus spécifiquement, il faut améliorer la coordination et la synergie d'actions entre les intervenants membres de l'Alliance dans les zones bénéficiaires à travers des concertations plus rapprochées, mieux aligner les interventions des membres de l'Alliance Sahel aux priorités des pays membres de G 5 Sahel ; faire preuve de plus de flexibilité pour une mise en œuvre plus efficace des projets sur le terrain ; mobiliser plus de ressources pour les secteurs de l'éducation et de la formation professionnelle’’.

Il a ensuite souligné la nécessité d’appuyer toutes les initiatives en faveur des femmes et des jeunes, et de renforcer le dialogue entre les acteurs, notamment les actions civilo-militaires qui ont fait la preuve de leur efficacité, pour les questions humanitaires, le dialogue intercommunautaire, pour renforcer le vivre ensemble, comme c'est le cas au Niger.

Aïssa Alzouma, AP/MAE/C

Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales Dr Idi Illiassou Mainassara a animé, le vendredi 1er octobre 2021, un point de presse au cours duquel il a annoncé qu’une troisième campagne de vaccination contre la covid19 sera menée au Niger. Cette campagne qui se déroulera du 2 au 11 octobre vise à rehausser la couverture vaccinale contre la covid 19 afin d’atteindre l’objectif de vacciner 30% de la population cible et tendre vers l’immunité collective pour une protection plus renforcée.  

Cette 3ème campagne ciblera toutes les personnes âgées de 18 ans et plus. D’après le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales, les vaccins disponibles au cours de cette campagne sont le Sinopharm, l’Astra Zeneca et le vaccin Johnson et Johnson. Dr Idi Illiassou Mainassara a, à cet effet, expliqué que pour le sinopharm, deux doses sont requises à quatre semaines d’intervalle, tandis pour Astra Zeneca deux doses sont requises à huit semaines d’intervalle et le Johnson et Johnson s’administre à une seule dose. «Ceux qui ont reçu la première dose des vaccins Astra Zeneca et sinopharm recevront la deuxième dose afin de renforcer leur immunité», a fait savoir le ministre en charge de la Santé publique.

Dr Idi Illiassou Mainassara a par la suite précisé que des équipes de vaccinations ont été déployées en stratégie fixe, avancée et mobile au niveau des 72 districts sanitaires du pays. Il a ajouté qu’un accent est mis sur la stratégie spéciale qui consiste à placer des équipes à la devanture des cours des chefs coutumiers, des ministères, des institutions de la République, des casernes, des hôpitaux, des cliniques et au niveau des grandes entreprises.

Le ministre en charge de la Santé a dit que les migrants, les réfugiés, les populations nomades et celles ayant un accès difficile aux centres de vaccinations constituent également des priorités. Pour assurer la réussite de cette campagne, le  ministre instruit les responsables en charge de la vaccination contre la covid19 d’impliquer les autorités administratives, municipales et coutumières, de relancer les activités de communication et de sensibilisation à travers la tenue des réunions de sensibilisation dans les camps des forces de défenses et de sécurité, les écoles d’enseignements supérieurs et les maisons d’arrêts, de mettre en œuvre des stratégies de rappel de la 2ème dose par le biais des appels téléphoniques, messages sur les radios communautaires et l’utilisation des relais communautaires.

Il a enfin souligné que l’implication et le fort engagement des autorités administratives, politiques, municipales, coutumières et religieuses vont accompagner les agents de santé pour la totale réussite de cette intervention de promotion de la santé. Le ministre en charge de la santé a enfin exhorté les populations et plus particulièrement les personnes éligibles de sortir massivement pour se faire vacciner.

Farida Ibrahim Assoumane

04 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, a participé, du 7 au 8 octobre 2021, à la 3ème Conférence ministérielle Italie-Afrique axée sur le thème «Rencontres avec l’Afrique», à Rome, en Italie. Ouverts par le président italien, SEM. Sergio Mattarella, les travaux de ce forum, qui s'inscrit dans le cadre de la présidence italienne du G20, ont été placés sous le triptyque : Peuple, Planète et Prospérité.

L’objectif principal assigné à cette rencontre vise en effet à mettre en évidence l’importance pour le peuple italien et les peuples africains de mobiliser ensemble leurs efforts en faveur de la transition énergétique et de créer les conditions d’une prospérité partagée. Cette impérieuse nécessité a été clairement soulignée par le président Sergio Mattarella, puis soutenue par plusieurs autres personnalités ayant pris la parole au cours de la cérémonie d’ouverture. On peut citer, entre autres, le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Luigi Di Maio, le président de l'Union Commission Africaine, M. Moussa Faki Mahamat, le Secrétaire Exécutif de la Commission Economique pour l'Afrique (CEA), Vera Songwe , le président de la COP26, Alok Sharma. 

La deuxième journée de cette rencontre a été consacrée aux travaux en panels ayant permis aux participants d’approfondir les réflexions et les échanges interactifs sur les questions portant sur des sujets comme les énergies renouvelables, la transition énergétique, l’environnement, la finance verte et le développement durable, etc. Les échanges se sont conclus à travers une table ronde sur «L’économie bleue : quelles opportunités de développement pour l’Afrique ?».

Prenant part au panel sur les énergies renouvelables, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, a saisi l’occasion pour édifier les participants au panel en répondant à des questions relatives à la problématique de l’accès  à l’énergie au Niger, à la contribution des investissements dans le domaine des énergies renouvelables dans le développement de notre pays, ainsi qu’aux grands projets structurants entrepris au Niger dans le secteur de l’énergie et leurs avantages pour l’épanouissement de la population nigérienne, etc.

En marge des travaux de la rencontre, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, a effectué plusieurs activités entrant dans le cadre de l’action diplomatique. C’est ainsi qu’il a rendu une visite de courtoisie à son homologue italien, M. Luigi Di Maio. Les entretiens ont porté sur le renforcement des relations bilatérales nigéro-italiennes et sur d’autres questions d’intérêt commun. M. Massoudou Hassoumi a également eu des échanges avec le ministre cap-verdien des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration régionale, M. Rui Figueiredo Soares, et la Directrice Générale de l’Organisation internationale du Droit de Développement, Mme Jan Beagle.  Le ministre d’Etat a enfin effectué une visite au siège de la Communauté Sant'Egidio Rome, sur invitation de cette dernière.

Aïssa Alzouma, AP/MAE/C

12 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

L’Union Syndicale Progressiste des Travailleurs (U.S.P.T) a ouvert hier matin à Niamey, son 3ème congrès sur le thème ‘’Edifier la classe des travailleurs sur les vertus des principes d’orientation progressiste, comme arme pour construire un syndicalisme militant.’’ L’ouverture des travaux a été marquée par la présence des responsables de l’USPT, du représentant du Gouvernorat de la Région de Niamey, du Maire du 3ème Arrondissement de Niamey, des représentants des organisations patronales, des Secrétaires généraux des centrales membres de l’Intersyndicale des travailleurs du Niger.

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général de l’U.S.P.T, M. Chaibou Tankari a rappelé que cette structure a été fondée sur des principes d’orientation, qui guident les pas dans les revendications et les négociations afin de mieux protéger les travailleurs de tous les secteurs d’activité. Ce qui a permis à l’USPTd’enregistrer de nombreux droits en faveur des

travailleurs dont la résolutionrelative à l’âgede départ à la retraite, les augmentations des salaires dans le secteur public, parapublique et privé, l’accord de principe d’un contrôle médical annuel des agents de l’Etat, etc.

Par ailleurs, le SG de l’USPT a souligné le rôle utile qu’elle a joué dans la défense de la démocratie et de l’éthique syndicale, en s’opposant principalement à la participation des organisations syndicales à la gestion d’un gouvernement en 2011. Enfin M. Chaibou Tankari a noté que le thème du 3ème congrès va permettre d’édifier les travailleurs sur les vertus des principes d’orientation progressiste, comme arme pour construire un syndicalisme militant, cela en vue de rompre avec les tares qui sont nuisibles au progrès économique et social du Niger.

Pour sa part, le président de l’ITN, M. Alain Adikan a souligné que la tenue d’un congrès revêt une importance capitale dans la vie d'une organisation syndicale qui se respecte. «Le Congrès est l'instance suprême d'un syndicat ; sa tenue régulière est l'expression de sa vitalité et de la bonne gouvernance syndicale. C’est l'occasion de faire le bilan complet et sans complaisance de la gestion d'un mandat, de faire l'état des lieux des préoccupations majeures des travailleurs, de dégager des pistes de solutions et enfin d'élire la nouvelle équipe qui sera chargée de la mise en œuvre des différentes résolutions et recommandations pertinentes issues de vos travaux», a-t-il déclaré. Le président de l’ITN a ensuite souligné la pertinence du thème de ce congrès dans le contexte actuel du mouvement syndical et pour l'avenir du travail au Niger marqués par des défis multiformes notamment le non respect des protocoles d’accord signés avec le gouvernement.

M. Alain Adikan a rappelé les (4) points des protocoles d'accord 2012-2018 qui constituent des préalables à la poursuite des négociations sur les cahiers de doléances 2021. Il s'agit notamment du parachèvement du processus d'élaboration du régime indemnitaire des agents de l'Etat, l'évaluation et le paiement des stocks des incidences financières liéesaux avancements et reclassement, l'octroi de l'indemnité spéciale de départ à la retraite à compter de 1er Janvier 2019 conformément au protocole d'accord du 20 octobre 2018 et la suppression de la contractualisation dans les secteurs de l'Enseignement et de la Santé.

Haoua Atta (Stagiaire Onep)

3ème édition de ‘’l’Initiative Investissements pour le Futur'', à Riyad, en Arabie Saoudite : SEM. Issoufou Mahamadou prend part aux débats sur d’importants thèmes placés au menu de la conférenceLe Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, invité d’honneur du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi d’Arabie Saoudite Sa Majesté Salman Bin Abdulaziz, a pris part, hier mardi 29 octobre 2019, à la Troisième édition de l ’Initiative Investissements pour le Futur'', organisée à Riyad par le Fonds des Investissements Publics.

Le Président Issoufou Mahamadou, aux côtés du Prince Héritier Mohamed Ben Salman et de plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement ainsi que des investisseurs et innovateurs du monde entier, a suivi notamment les interventions du Roi Abdallah de Jordanie et du Premier Ministre indien SEM Narendra Modi.

Au cours de la séance de l’après-midi, plusieurs thèmes ont été évoqués au Centre International de Conférence Roi Abdelaziz, notamment le Futur Positif ; la Banque Mondiale ; la prochaine étape pour les Etats Unis ; l’Incroyable Inde ? Comment le pays pionnier dans l’externalisation est-il devenu une force économique mondiale ? Faire face aux défis mondiaux ; Quelles perspectives pour la vie et le travail ?

Dans la matinée, les débats ont porté sur plusieurs thèmes dont : ‘’Moyens pour atteindre les Objectifs de Développement Durable de l’ONU ?’’ ; ‘’Lieux de négoce : quels nouveaux centres financiers émergents dans le monde ?’’ ; ‘’Banque du Futur : comment les principales institutions financières resteront-elles compétitives dans la nouvelle économie ?’’. Les discussions se poursuivront mercredi et jeudi autour de plusieurs autres thèmes.

Le ministre de la Santé publique réitère l’engagement du Niger à éliminer les MTN d’ici 2030.

A l’instar de la communauté internationale, le Niger a célébré, hier 30 janvier 2022, la 3ème édition de la journée mondiale de lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) sous le thème «Atteindre l’équité en santé pour mettre fin aux négligences  à l’égard des maladies liées  à la pauvreté».  À cet effet, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr. Illiassou Idi Maïnassara a livré un message dans lequel il a annoncé que l’Etat du Niger s’est engagé à éliminer les maladies tropicales négligées d’ici 2030 conformément à la feuille de route 2021-2030 de l’OMS.

Il s’agit à travers le thème de cette 3ème édition d’accorder plus d’attention à des millions de personnes qui ont un accès limité, ou qui n’en ont pas aux services de prévention, de traitement et de soins qui leur auraient permis de mettre fin aux souffrances causées par les maladies tropicales négligées.

Au Niger, tous les 72 districts que compte le pays sont endémiques à au moins une MTN. Pour rappel, les maladies tropicales négligées sont un groupe de maladies transmissibles très répandues dans les régions tropicales et qui menacent principalement les populations défavorisées et les plus marginalisées du monde.

Le ministre en charge de la Santé publique a noté que les MTN retenues au Niger sont la bilharziose, les géo helminthes, l’onchocercose, la filariose lymphatique, le trachome, le ver de Guinée, la lèpre, la rage, la leishmaniose et la trypanosomiase humaine africaine.

Les MTN sont réparties en 2 groupes dont celles à chimiothérapie préventive et les autres à prise en charge de cas. Non traitées, ces maladies conduisent à des complications redoutables comme la stérilité, le cancer de la vessie, la cécité, l’éléphantiasis, l’hydrocèle, l’insuffisance rénale et même le décès de la personne atteinte. C’est pourquoi, a fait remarquer Dr. Illiassou Idi Maïnassara, l’OMS a appuyé  plusieurs pays du monde à adopter des plans de lutte contre ces maladies et des partenaires comme  l’USAID apportent leur aide dans la lutte contre ces maladies par des actions multiformes.

Le ministre en charge de la Santé publique a aussi rappelé que l’élimination de la filariose lymphatique et du trachome au Niger est en bonne voie. 55 départements sur les 62 au départ sont sous contrôle pour le trachome, 53/54 départements pour la filariose lymphatique. En effet, a-t-il noté, il reste 7 districts sanitaires à contrôler pour le trachome et 1 district sanitaire pour la filariose lymphatique.

Toutefois, a souligné Dr. Illiassou Idi Maïnassara l’élimination des MTN requiert l’implication active de toutes les couches de la société. C’est pourquoi, a-t-il dit, «nous avons, mis en place la coalition multisectorielle des partenaires de la lutte contre les MTN. (…) nous avons pour ambition de contribuer à l’amélioration de la coordination entre les parties prenantes». Aussi, pour plus d’efficacité, le ministre de la Santé publique estime qu’il est important d’œuvrer ensemble pour une synergie et une mutualisation des interventions en particulier dans le contexte actuel caractérisé par la raréfaction des ressources et la pandémie de la COVID-19.

Enfin, Dr. Illiassou Idi Maïnassara a réitéré ses remerciements à l’ endroit des partenaires notamment l’USAID, l’OMS, Helen Keller International, le CENTER CARTER, SCIF et les donateurs de médicaments qui, apportent leurs appuis à notre pays dans la lutte contre ces maladies aux complications redoutables. 

Oumar Issoufou(Onep)

31 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/

La Première Dame du Niger, Mme Bazoum Khadidja, a procédé, le samedi 1er Octobre dernier à Niamey, au lancement de la 3ème édition du «Mois d’Octobre, Mois du Consommer local» dans l’espace UEMOA. Cette célébration qui est couplé à la 6ème édition du Salon 100% Made In Niger, est une occasion pour les producteurs nigériens d’exposer leurs produits, divers et variés, issus de diverses filières de l’agroalimentaire, mais aussi de la richesse et de la diversité culturelles nigériennes. L’édition est placée sous le thème : ‘‘Consommer local, un levier d’accroissement des investissements productifs de développement et d’intégration régionale», est un réel moteur économique qui insuffle aux producteur, l’envie et la motivation à satisfaire la demande et les besoins de la population.

L’organisation de ce salon démontre la réelle volonté des autorités nationales et communautaires de faire du ‘‘Consommer local’’, un programme structurant avec des effets bénéfiques pour l’économie de l’union. Ainsi, des expositions, des panels et des visites des stands vont être organisés tout au long du mois d’octobre.

Dans ses propos, le président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Niger, M. Sidi Mohamed a indiqué que, la CCIN se mobilise et s’engage fortement dans cette initiative qui vise l’émergence des producteurs, ‘‘champions nationaux et régionaux dans le secteur privé’’.

Quant à la promotrice du Salon 100% Made In Niger, Mme Rabiatou Arzika, elle a évoqué la particularité de cette 6ème édition dudit Salon. «Cette édition a la particularité de voir le lancement du Programme d’accompagnement accéléré ‘‘Industries 2.0’’, qui est un programme de Synergie et de collaboration entre les femmes transformatrices et les jeunes pousses d’industrie, le gouvernement, à travers l’ANFI, les Ministères en charge de l’Industrie ; du Commerce ; de l’Agriculture ; de l’Elevage et les partenaires au développement, sur lesquels on peut reposer notre espoir», a déclaré Mme Arzika.

Pour sa part, le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada a, lui, rappelé l’engagement de son Ministère pour cet évènement. Selon lui, il ne s’agit pas de faire de cette initiative une simple manifestation promotionnelle, d’une durée d’un mois. «Il s’agit aussi et surtout de promouvoir la culture de consommation des produits locaux, en vue de contribuer, de manière significative, à relever le niveau de nos échanges et à assurer l’accroissement du marché commun de l’UEMOA et du marché continental africain», a indiqué le ministre Alhada. Il a, ensuite, exhorté les producteurs et les investisseurs à s’organiser et à travailler en symbiose afin d’accroître la part transformée des matières premières et la diversification de l’offre des produits locaux à forte valeur ajoutée. Le ministre du Commerce a annoncé que pendant tout ce mois, il sera organisé au Niger, plusieurs activités au niveau des différentes villes du pays, dont des conférences publiques, des expositions-ventes, des foires, des rues marchandes, des journées gastronomiques, etc.

Pour la Première Dame du Niger, marraine du Salon ‘‘Consommer local’’, cette activité vise à soutenir les politiques internes, tout en relevant les défis de l’amélioration de la valeur ajoutée et de la compétitivité des produits locaux. «Pour gagner ce pari au Niger, Mme Bazoum Khadidja a lancé un appel à tous les acteurs concernés, à s’impliquer dans l’amélioration des conditions de production, de conservation, de stockage et de transformation des produits nigériens, notamment en se dotant d’unités modernes et en mettant en place des dispositifs innovants de commercialisation.

Pour rappel, la célébration de chaque année du «Mois d’octobre, Mois du Consommer Local» est une décision des Ministres en charge du Commerce des Etats membres de l’Union, prise lors de leur réunion annuelle tenue le 25 octobre 2019 à Ouagadougou. Cette décision a pour objectif d’accompagner les efforts de transformation et de consommation des produits locaux dans l’espace UEMOA, à travers la promotion du savoir-faire national. Le «Mois d’Octobre, Mois du Consommer local, passe de 32 exposants en 2017 à 65 cette année au Niger.

A noter que la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, du président de la Chambre de Commerce et d’industrie du Niger, de la présidente de l’Organisation des professionnels de l’industrie du Niger, des responsables administratifs et élus locaux, des Chefs coutumiers et religieux ainsi que, de plusieurs autres invités.

Mahamadou Diallo(onep)

Source : http://www.lesahel.org

3ème édition du forum de Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, ainsi que le Président du Nigéria, SEM Muhammadu Buhari, et celui du Kenya, SEM Uhuru Kenyatta, ont participé, hier mercredi 30 octobre 2019, dans l’après-midi à Riyad, à une session plénière sur « les moyens de transformer l’Afrique en la prochaine Success story économique ».

Cette session a été organisée dans la cadre de la troisième édition de ‘’l’Initiative Investissements pour le Futur '', ouverte mardi matin sous la présidence du Prince Héritier saoudien Mohamed Ben Salmane. Le thème de cette session est : «Prochaine étape pour l’Afrique ? Comment les investissements et le commerce vont-ils transformer le continent en la prochaine grande réussite économique ? ».

Devant de nombreux leaders mondiaux des affaires et de la politique, le Président Issoufou Mahamadou, répondant aux questions du modérateur, a évoqué plusieurs importantes questions notamment la ZLECAf, le développement économique et social de l’Afrique, la paix, la stabilité et la Sécurité ainsi que le partenariat entre l’Afrique et le reste du monde.

SEM Issoufou Mahamadou a tenu à rappeler que les pays comme la Côte d’Ivoire et le Ghana avaient le même niveau de développement que la Corée du Sud qui est aujourd’hui la 12ème puissance économique mondiale.

Avec la Chine (2ème puissance économique mondiale), le Japon (3ème), l’Inde (5ème), on parle aujourd’hui du miracle asiatique qui s’explique par l’existence, dans ces pays, des institutions politiques fortes et stables, a-t-il expliqué. Ces pays ont fait des choix stratégiques qui ont porté notamment sur le commerce et les investissements, a souligné le Chef de l’Etat.

Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou a présidé hier matin au Centre Mahatma Gandhi de Niamey, le lancement officiel des activités de la 3ème édition du Forum et Exposition de la CEDEAO sur les secteurs des Mines et du Pétrole (ECOMOF 2021) que notre pays aura le plaisir d’accueillir du 1er au 3 Décembre prochain. Cette édition placée sous le signe «Intégrer les industries minières et pétrolières dans le développement des chaines de valeurs régionales», est co-organisée par le Niger, à travers les Ministères en charge des Mines et du Pétrole et la Commission de la CEDEAO, en collaboration  avec AmeTrade.

Ce forum a pour but de promouvoir et développer le potentiel minier et pétrolier des États membres, d’aider à assurer l'intégration socio-économique de la région ouest-africaine, d’harmoniser les instruments juridiques, réglementaires et fiscaux, de catalyser et développer l'exploitation minière artisanale et à petite échelle, de fonder, développer et organiser des bases de données géologiques, minières et pétrolières pour les États membres, de développer les ressources humaines et créer un réseau d'experts, d’utiliser les industries minière et pétrolière pour développer l'infrastructure communautaire, d’ajouter de la valeur aux produits miniers et pétroliers, renforcer le commerce de ces produits, de promouvoir la responsabilité sociale des entreprises et sensibiliser les parties prenantes aux problèmes de développement de leurs communautés locales.

La CEDEAO organise chaque deux an, un Forum/exposition sur les Mines et le Pétrole(ECOMOF) en vue de promouvoir une contribution durable du secteur extractif à la croissance économique et au développement social de la communauté. Après la première édition tenue à Accra (Ghana) en 2015 et la deuxième édition à Abidjan (Côte-d’Ivoire) en 2018, c’est au tour du Niamey d’abriter la troisième édition  de l’ECOMOF qui se tiendra du 1er au 3 décembre 2021, avec un décalage d’un an, du fait de la pandémie de la Covid-19 qui a empêché la tenue en 2020. 

Pour le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou leader aussi de l’ECOMOF, le thème de cette 3ème édition de l’ECOMOF, à savoir «Intégrer les industries minières et pétrolières dans le développement des chaines de valeurs régionales», interpelle sur l’impérieuse nécessité de faire des secteurs minier et pétrolier des piliers de nos économies. Pour ce faire, il est plus qu’urgent, estime-t-il, que «nos pays développent des politiques qui attirent les investisseurs, tout en créant les conditions d’une plus grande participation des secteurs minier et pétrolier aux recettes des Etats». «Au Niger, nous avons fait le choix d’améliorer la connaissance et la promotion du potentiel minier et pétrolier; de moderniser les cadastres minier et pétrolier; de créer plus d’industries utilisant la matière première pétrochimique», a précisé M. Mahamane Sani Mahamadou.

Selon le ministre en charge du Pétrole, toutes les actions en faveur de ces deux domaines devront permettre, d’une part, de porter le poids de ce secteur à 25% du PIB, 45% des recettes fiscales, 68% des exportations et 12% des emplois formels. En  e qui concerne le secteur minier, ces mesures permettront de faire passer les couvertures géologique et géophysique respectivement de 13 à 22% et de 20 à 31%. «C’est dire que les domaines minier et pétrolier auront un bel avenir au Niger», a-t-il estimé.

Pour le ministre en charge du Pétrole, l’ECOMOF se veut comme l’interface de la grande contribution que les ressources minières et pétrolières pourraient apporter à la consommation et au développement du continent africain, à travers l’industrialisation et la coopération régionale. «C’est à travers l’industrialisation durable que l’Afrique pourra de façon significative, comme toutes les nations industrielles du monde, consommer son économie, atteindre un niveau de développement acceptable et éradiquer la pauvreté», a-t-il déclaré.

Dans son mot de bienvenue, la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a expliqué que ce forum représente une plateforme régionale d’échange qui  donnera l’occasion aux acteurs de mettre en évidence le potentiel du Niger en particulier et de l’Afrique de l’ouest en générale, dans les secteurs des industries extractives. L’objectif étant de partager l’expérience, le savoir et le savoir-faire et de créer de nouveaux partenariats et des réseaux. Des experts de sociétés africaines de pétrole, de gaz et des mines, des entreprises nationales et internationales, les gouvernements, le secteur privé ainsi que la nouvelle génération de potentiels investisseurs exploreront des idées novatrices à l’occasion de ce forum. Pour Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, les discussions sur l’évolution des activités minières et pétrolières permettront de répertorier les défis à relever et de réfléchir sur des stratégies cohérentes pour la promotion et le développement du durable des ressources minières et pétrolières dans l’espace communautaire. «La tenue de l’ECOMOF aidera à renforcer la coopération entre les Etats membres en matière de gestion des ressources extractives, de promouvoir un environnement favorable aux investissements et d’œuvrer pour une bonne intégration sous régionale», a-t-elle précisé.

Pour sa part, le Commissaire Energie et Mines de la Commission de la CEDEAO, M. Sédiko Douka a reconnu que plusieurs défis se posent dans le secteur des ressources extractives de l’Afrique de l’Ouest. Il cite entre autres une faiblesse des cadres règlementaires et des moyens de suivi et de contrôle des activités extractives, un faible niveau de contenu local se traduisant par une faible implication des opérateurs locaux dans la production des biens et services, une faible contribution à la richesse nationale, une faible répartition équitable des revenus entravant un développement local et régional et une insuffisance des ressources humaines particulières dans les négociations des contrats complexes. Pour faire face à ces défis, plusieurs actions ont été menées dans l’espace CEDEAO dont l’adoption de la politique de développement des ressources minérales de la CEDEAO et l’adoption de la Directive sur l’harmonisation des principes directeurs et des politiques dans le secteur notamment dans le secteur minier. Puis dans le secteur pétrolier, M. Sédiko Douka a entre autre noté l’adoption de la politique de développement des hydrocarbures de la CEDEAO et l’adoption d’un programme régional de facilitation de l’approvisionnement en produits pétroliers.

Mamane Abdoulaye(onep)

16 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La China National Petroleum Corporation (CNPC) a activement pris part à la 3ème édition du Forum exposition sur les mines et le pétrole de la CEDEAO (ECOMOF) qui s’est tenu du 17 au 18 février 2022 à Niamey. Ainsi à cette occasion, le Directeur Général Adjoint de la China National Petroleum Corporation Niger Petroleum (CNPCNP), M. Abdoua Hassane Louché, a fait une présentation de ladite société. A travers cette présentation, il s’est agi pour le directeur général adjoint de la CNPCNP de partager avec les participants au forum, l’apport de la CNPC à l’essor de l’industrie pétrolière au Niger, sa contribution au développement et les perspectives prometteuses du secteur pétrolier au Niger.

La production pétrolière au Niger, opérée par la China National Petroleum Corporation (CNPC), a débuté en 2011 sur le bloc Agadem, situé à l’Est du pays, à une centaine de km de la frontière avec le Tchad. Les trois gisements notamment à Sokor, Goumeri et Agadi d’une production d’environ 20.000 barils par jour, approvisionnent exclusivement, depuis novembre 2011, la raffinerie de Zinder à travers un pipeline de 462,5 km qui relie les champs pétroliers à la raffinerie. Cette dernière produit notamment du diésel et du super pour le marché domestique, et en exporte l’excédent (50%).

Les 3 principaux horizons réservoirs visés par les travaux de CNPC sont les formations de Sokor, de Madama et de Yogou. Les coûts de forages sont relativement faibles et le taux de succès est supérieur à 90%.

Le Niger et la CNPC se sont engagés dans le projet de construction du pipeline Niger-Benin. D’une longueur de 1950 km, ce pipeline, le plus long d’Afrique reliera le bloc Agadem, à l’Est du Niger à la coté béninoise de Semé.

En plus de la CNPC, deux autres compagnies pétrolières opèrent également sur d’autres blocs au Niger. Il s’agit du Groupe Sonatrach (SIPEX) et la société Savannah Energy, toutes deux, en phase de recherche active dont le SIPEX sur le bloc Kafra (frontière avec l’Algérie) et Savannah sur R3 (rendu de CNPC). Il en résulte que les 3 compagnies pétrolières ayant mené des activités intensives de recherche depuis leur installation au Niger ont toutes réalisé des découvertes significatives sur des bassins différents. Ces succès sont très encourageants pour le Niger qui souhaite attirer de nouveaux investisseurs pour mener des opérations de recherche sur les 41 blocs pétroliers libres dont il dispose.

Grâce à des efforts inlassables, la CNPCNP a aidé le Niger à mettre en place un système d’Industrie pétrolière. Cela a donc permis la réalisation du Rêve pétrolier du peuple Nigérien. En plus, l’Industrie pétrolière est devenue du coup le principal soutien aux recettes fiscales du pays. Pour illustrer cela, depuis l’entrée de la CNPC au Niger jusqu'à la fin du mois de juin 2018, la société et ses sous traitants ont payé au total 1,1 milliard de dollar d’impôts ce qui équivaut au 1/8 des recettes fiscales. La valeur de la production annuelle moyenne de l’Industrie pétrolière est de 1/10 du PIB du Niger. A ce jour la CNPC est ses sous traitants ont directement créé plus de 7000 emplois et envoyé près de 200 fonctionnaires Nigériens en Chine et dans d’autres pays pour des études et formations professionnelles. La CNPCNP et ses entreprises satellites sont en train de résoudre progressivement le problème de l’emploi de nombreuses populations locales.

Par ailleurs, la CNPCNP a effectué activement des œuvres sociales, telles que l’aide à la construction des classes tout au long du pipeline dans la zone opérationnelle des champs pétroliers ; l’octroi des fournitures scolaires pour un support éducatif des communautés locales; la construction des forages, de puits d’eau et d’approvisionnement en eau afin de satisfaire les besoins des populations riveraines ; l’aide à la construction de clinique ; l’octroi des médicaments et remèdes ; la consultation itinérante gratuite par les médecins de la CNPC, le transport gratuit des patients et de femmes enceintes pour améliorer les conditions et le service médical local. En outre, la Route de l’Unité réhabilitée par la CNPCNP améliorera le réseau routier au Niger. Le pavillon du pétrole construit dans le musée national expose le processus de développement de l’industrie pétrolière du Niger. Tous ces biens publics et communs établissent une bonne image de marque de la CNPCNP et créent une ambiance de développement amicale et harmonieuse.

Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)

 

Le 3ème Vice président de l’Assemblée nationale, M. Zakara Karidio a procédé hier matin au sein de ladite institution, à l’installation officielle du comité scientifique chargé de l’organisation de la 3ème édition du Forum Interparlementaire sur la Technologie de l’information et de la communication pour le développement dans l’espace CEDEAO (FITIC 2023). Ce forum sera l’occasion pour les acteurs et spécialistes en TIC d’échanger et de partager les expériences réussies dans le domaine du numérique particulièrement sur les problématiques de développement des infrastructures large bande, l’adoption et la mise en œuvre des cadres législatifs et réglementaires, la gouvernance de l’Internet et la souveraineté numérique.

Le 3ème Vice président de l’Assemblée nationale a rappelé que lors des précédentes éditions du FITIC, organisées en 2017 et 2020 ici même à Niamey, les participants ont décidé de lutter ensemble contre le phénomène de la cybercriminalité qui prend de l’ampleur dans notre espace communautaire à travers la mise en place d’un cadre législatif et réglementaire harmonisé. «L’adoption de la loi de ratification le 8 décembre 2022 par notre Institution, autorisant ainsi l’adhésion de la République du Niger à la Convention sur la cybercriminalité, signée le 23 novembre 2001 à Budapest par les Etats membres du Conseil de l’Europe, participe de l’engagement de notre pays à coopérer avec les autres nations du monde pour l’éradication de ce phénomène né des usages détournés des technologies numériques», a-t-il ajouté.

M. Zakara Karidio a aussi rappelé que depuis 2020, l’Afrique, dispose d’une Stratégie de transformation numérique qui prévoit d’exploiter les technologies et l’innovation numériques pour transformer les sociétés et les économies africaines afin de promouvoir l’intégration du continent, de générer une croissance économique inclusive, de stimuler la création d’emplois, d’éliminer la fracture numérique et d’éradiquer la pauvreté. C’est donc conscient de ces enjeux que les parlementaires de l’espace CEDEAO vont à nouveau se retrouver au Niger pour la 3ème fois afin d’échanger et partager leurs expériences réussies dans le domaine du numérique particulièrement sur les problématiques de développement des infrastructures large bande, l’adoption et la mise en œuvre des cadres législatifs et réglementaires, la gouvernance de l’Internet et la souveraineté numérique.

«Cette 3ème édition sera placée comme pour les autres éditions sous le Haut patronage du Président de l’Assemblée nationale du Niger et du Président du Parlement de la CEDEAO», a annoncé le 3ème Vice président de l’Assemblée nationale. Il a noté que l’organisation de ce Forum s’inscrit dans une démarche participative et inclusive avec l’ensemble des acteurs de l’écosystème du numérique, comme l’atteste la composition du Comité Scientifique. «Les compétences et qualités que renferme votre comité m’inspirent entièrement confiance pour fonder l’espoir que la mission qui vient de vous être confiée sera pleinement réalisée», a-t-il dit. M. Zakara Karidio a aussi exhorté les députés à faire preuve d’engagement et d’abnégation dans l’accomplissement de cette noble mission afin de permettre à l’Assemblé nationale et partant à notre pays de relever les défis organisationnels qu’imposent les grands évènements.

Par ailleurs, le député Zakara Karidio a, au nom du Président de l’Assemblée nationale, remercié les représentants de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), qui ont bien voulu être présents pour accompagner le Réseau Parlementaire TIC du Niger dans l’organisation de ce Forum interparlementaire de la CEDEAO.

Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le 3eme forum annuel des partenaires de mise en œuvre du projet «Gouvernance Démocratique et Droits Humains» (GDDH) s’est tenu, hier matin à Niamey, sous les auspices de l’ambassadeur du Royaume du Danemark au Niger, SE. Steen Sonne Andersen. Doté d’une enveloppe de 5,2 milliards de Franc CFA, le projet GDDH est une initiative de la coopération Danoise dont l’ONG Oxfam assure la mise en œuvre. L’objectif du projet est de contribuer au renforcement de la gouvernance démocratique et au respect des droits humains au Niger par une redevabilité des structures de pouvoir formel et informel.

Le projet GDDH intervient dans les domaines de la promotion des droits humains, la gestion non violente des conflits, l’accès à l’information fiable et l’accès à une mobilité humaine sûre.

Procédant à l’ouverture des travaux, l’ambassadeur du Royaume de Danemark au Niger, SE. Steen Sonne Andersen a souligné que le forum est une occasion pour faire le point sur les réussites et les défis du projet. Il a aussi indiqué que, pour le Danemark, la démocratie et les droits humains sont les fondements de la coopération au Niger et dans le monde. «Nous œuvrons de manière à ce que chacun et chacune aient la possibilité de contribuer au développement de sociétés équitables», a déclaré le diplomate Danois. Aussi, devait-il ajouter, une attention particulière de leur part est accordée aux jeunes et aux femmes qui peuvent être des agents de changement social, qui contribuent à désamorcer certaines tensions et conflits au sein de la société. «Au Niger nous avons accompagné des partenaires étatiques et des organisations de la société civile depuis de nombreuses années afin de développer ensemble une gouvernance démocratique, créer la stabilité et promouvoir les droits humains», a dit SE. Steen Sonne Andersen.

Pour sa part, le Directeur pays de l’ONG Oxfam Niger, M. Papa Sosthène Konaté a soutenu que les résultats atteints sont globalement satisfaisants en ce qui concerne le renforcement des capacités des partenaires bénéficiaires des subventions de DANIDA via le projet GDDH. «Tous les partenaires sans exception, sont plus solides car ils se sont dotés d’organes de gouvernance performants ou de documents stratégiques appropriés, dont entre autres, des plans stratégiques, des manuels de procédures, des politiques genres, des stratégies de mobilisation des ressources», a-t-il noté.

Le Directeur pays de l’ONG Oxfam Niger a également précisé que le projet accompagne à ce jour des institutions étatiques comme la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), le Groupe d'Etudes et de Recherche Migrations Espaces et Sociétés (GERMES) et 26 Organisations de la Société Civile.

M. Papa Sosthène Konaté a ensuite évoqué les défis à relever. «Tout au long de cette année 2022 nous nous attèlerons à les relever. Il s'agira ainsi de mettre en œuvre de manière efficiente les recommandations des audits, d'achever les formations planifiées, d'assurer une bonne capitalisation des projets et de faire en sorte que le projet GDDH soit davantage connu au niveau national, régional et international», a conclu le Directeur pays de l’Ong Oxfam.

Oumar Issoufou(Onep)

03 février 2022
Source : https://www.lesahel.org/ 

Les compétitions entrant dans le cadre de la 43ème édition du Sabre National se poursuivent toujours dans l’arène improvisée du stade de la concorde de Diffa. Hier matin, deux rencontres ont été disputées. Il s’agit notamment de l’opposition Zinder-Agadez, suivie de Tillabéri-Tahoua. Dans l’après-midi le public a eu droit à deux autres chocs : Maradi-Dosso et Niamey- Diffa. Le moins qu’on puisse dire que, ces trois premières journées ont été fatales à une soixantaine de lutteurs parmi les quatre-vingt qui ont été alignés samedi dernier à l’entame de la compétition. C’est la preuve que les joutes ont été particulièrement âprès.

La matinée d’hier a débuté avec une fracassante opposition Zinder-Agadez. Au cours de ces combats très disputés, les deux écuries ont laissé des plumes dans l’arène improvisée du stade de la concorde. Zinder qui avait deux invaincus à l’entame, n’a pu sauver que Laouali Dan Tela. Son coéquipier Idi Nabagaoua est tombé sur le redoutable Saley Daouda d’Agadez, qui a mis 4 minutes pour l’envoyer au sol l’éliminant ainsi de la course au Sabre. Du côté d’Agadez, c’est Souleymane Halidou qui a subi un sort similaire face à Magagi Houdou de Zinder. Score final, 5 victoires pour Zinder plus 1 nul, contre 4 victoires pour Agadez plus 1 nul.

La deuxième rencontre Tillabéri-Tahoua a tourné à l’avantage de l’écurie de l’Ader vainqueur par 5 victoires plus 1 nul, contre 4 victoires plus 1 nul pour Tillabéri. Là aussi deux ténors de Tillabéri ont passé à la trappe. Il s’agit de Ali Hamani et de Afizou Hassane. Tahoua perd Ibrahim Cherifaoua, battu par Anass Amadou, désormais seul invaincu de l’écurie de la capitale du fleuve.

La 1ère rencontre de l’après-midi qui a opposé Maradi à Dosso a tenu toutes ses promesses avec des combats palpitants. A la fin Maradi s’impose par 6 victoires contre 4 pour Dosso, mais perd un de ses invaincus à savoir Mamane Bello Illa.

Au cours de la seconde rencontre de l’après-midi, Niamey a battu Diffa sur le score de 6 victoires à 2 et 2 combats nuls. Mais la région hôte est déjà hors course. En effet, ces deux invaincus Daouda Sarki et Mourtala Ibrahim ont mordu le sable devant leurs adversaires de la capitale.

Cette âpreté des oppositions a d’ailleurs marqué de manière indélébile les deux rencontres de dimanche après-midi. En effet, aussi bien entre Diffa et Tillabéri en première heure, qu’entre Agadez et Maradi en seconde heure, les combats ont tenu toutes leurs promesses. La première rencontre s’est soldée par un score nul de 5 victoires partout. On note au passage la victoire de Mansour Issa face à Nouhou Idrissa, lui qui la veille a mordu la poussière devant Noura Hassane de Tahoua, plongeant ainsi tout Diffa dans la consternation. Outre Mansour Issa, Daouda Sarki et Mourtala Ibrahim ont eu le triomphe facile respectivement face à Hadi Abdou et Tsalha Mamane. Une maigre consolation pour la région hôte qui a fondé tous ses espoirs sur l’invincibilité du leader de son écurie, Mansour Issa. Pendant cette rencontre, l’écurie de Tillabéri s’est bien battue en arrachant les points du match nul.

La deuxième rencontre du dimanche après-midi entre Agadez et Maradi a particulièrement été captivante pour le public du stade de la concorde. Cette rencontre qui a débuté par un combat  nul entre Chaibou Arji d’Agadez et Sani Abou de Maradi, s’est très vite débridée. En effet, Agadez a aligné coup sur coup trois victoires par l’entremise de Ayouba Hassane, Saley Daouda, et Souleymane Halidou. Maradi a répondu par une brillante prestation de Mamane Bello Illa devant Gardayé Zakar, celle de Dala Abani devant le redoutable Rabiou Abdou Kankoura, celle du virevoltant Aibo Hassane face à Almiyaou Mahamadou, et enfin la victoire à la mi-temps de Moussa Abdoulaye devant Mahmadou Adamou. Au score final, Maradi remporte la partie par 5 victoires plus 2 nuls, contre 3 victoires plus 2 nuls pour Agadez.

Le programme de demain mercredi prévoit : Dans la matinée Maradi-Diffa et Agadez-Tillabéri ; et dans l’après-midi Tahoua-Zinder et Niamey-Dosso.

 Oumarou Moussa(onep),Envoyé spécial
Source : http://www.lesahel.org

« Si nous déployons quoi que ce soit, je ne le ferai qu’à la demande du président Bazoum et en coordination avec lui. » Ces mots ont été prononcés sur les réseaux sociaux par le président de la république française à propos de la situation qui prévaut chez nous au Niger.

Ces mots qui sont d’une portée profonde frisent un crime de lèse-nation. En effet, si pour porter la guerre à un pays, l’accord du parlement du pays déclarant est prépondérant, on se demande comment et pourquoi Macron s’est permis de donner un tel pouvoir de décision à un président africain déchu au détriment de l’assemblée nationale française. Quel mépris à l’égard du peuple français de la part de son président ! Il est difficile de croire que c’est la grande France, la France de Louis XIV, de Charlemagne, de Clovis, de De Gaulle, de Robespierre, de Napoléon, de Molière, de Voltaire, de Victor Hugo, de Montesquieu et j’en passe, qui soit tombée aussi bas pour s’en prendre injustement à l’une de ses anciennes colonies à laquelle elle doit beaucoup et qui pensait qu’elle pouvait attendre d’elle assistance et protection en cas d’agression. L’attitude de la France et des pays de la CEDEAO est ridicule, absurde et immorale à l’égard de notre pays le Niger.

Le projet obsédant de Macron qui consiste à remettre Bazoum dans son fauteuil est plus que suicidaire. Avant de le mettre en exécution, il devra y réfléchir à deux fois. En effet, le Général Tiani et ses compagnons, sachant qu’on ne leur fera pas de cadeau, au premier coup de feu venant d’ailleurs, soutenus par le peuple nigérien, ne se lasseront certainement pas faire. Cela, ne fera l’ombre d’aucun doute. La France aura-t-elle l’intention de reconquérir le Niger et de nous imposer un autre dirigeant ou acceptera-t-elle de reconnaître enfin la légitimité de l’équipe de transition qui, nous sommes sûrs, remportera la victoire parce que soutenue par l’ensemble des citoyens donc du peuple ? Beaucoup d’acteurs qui jouent un rôle important dans cette crise font preuve d’une courte vue des problèmes de la vie. Ils oublient que nous allons tous disparaître mais que nos Etats, eux, resteront tant que le voudra le Créateur. Les générations qui nous remplaceront auront besoin les unes des autres comme nous en ce moment même si une passion malsaine que nous utilisons pour gérer nos rapports dit le contraire. C’est pour dire que le Niger possède une très grande variété de ressources minières dont la France a et aura toujours besoin. La jeunesse consciente qui se bat en ce moment au prix de sa vie tient simplement à faire savoir qu’elle en est la légitime propriétaire et que quiconque voudra les avoir devra désormais y mettre le prix. Et d’un ! De deux, en matière de relations internationales, le Niger utilise et utilisera tant qu’il le jugera utile et jusqu’à la fin des temps la langue française et la France n’y pourra rien. Pour ces raisons indéniables, Macron doit savoir qu’en se préparant à faire la guerre au Niger, il se prépare en même temps à porter un coup de couteau à son pays.

Nos matières premières et la langue française font que la France et le Niger ne se sépareront jamais tant que les rapports s’effectueront d’égal à égal dans le respect mutuel des souverainetés et des intérêts. Macron n’a pas le droit d’empêcher cela entre la France et le Niger futuristes. Et puis, après tout, au lieu de perdre son temps en Afrique à vouloir détruire un pays moins puissant que le sien, pourquoi Macron n’irait-il pas plutôt porter main forte à l’Ukraine avec ses militaires chassés de partout ?

Si en s’acharnant sur nous, le président français fait preuve d’un cynisme exécrable, les présidents des pays de la CEDEAO, eux, sauf leur respect, sont d’une naïveté déconcertante en acceptant d’être complices des velléités de la reconquête de l’Afrique par l’Occident. Au fond, s’il n’est pas interdit de s’informer, on aimerait bien connaître le nom de celui qui a confié au seul président français les fonctions de gardien de la démocratie en Afrique et particulièrement au Niger. En effet, à la fameuse réunion de la Baule, il était question pour les anciennes colonies françaises de respecter le principe démocratique pour prétendre à une aide de la part d’un pays d’Europe. Pourtant, longtemps avant cette réunion, Abraham Lincoln avait dit que « la démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple. »

Ni la réunion de la Baule ni la déclaration de Lincoln n’interdisent à un pays de démettre de leurs fonctions les hommes qui gouvernent en son nom si tant est que ceux-ci exercent mal le pouvoir.

Locke John 1632-1704, un philosophe anglais fondateur de l’empirisme et Montesquieu Charles de Secondat 1689-1755, un philosophe français et écrivain auteur de l’Esprit des lois, ces deux hommes célèbres ont relevé que c’est un accord qui existe entre les citoyens et leur gouvernement. Que conformément à la nature de cet accord, dès l’instant où le gouvernement se conduit d’une manière arbitraire, il est donné aux citoyens le droit de le renverser et d’instaurer un nouveau.

Cette loi est divine et c’est elle que notre armée a respectée le 26 Juillet 2023. Alors où se trouve le problème au point de nous empêcher de vivre normalement comme le font la France et ses valets ? Au nom de la morale universelle, nous demandons à la France et à son président de respecter le Niger et son peuple.

Dans cette affaire, sans parti pris, l’ONU doit intervenir et trancher. Expéditeur :

Ada Bouréima

Fonctionnaire à la retraite

Cel : 96.82.96.75 - Niamey

 

Le Conseil Economique Social et Culturel a tenu, du 24 au 26 février 2023, sa session inaugurale pour la mandature 2022-2027. L’ouverture officielle des assises, placée sous les auspices du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum s’est déroulée, le vendredi 24 février 2023 au Centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Dans son discours d’installation, le Président de la République a exprimé clairement certaines de ses orientations à cette assemblée consultative constitutionnelle. C’est ainsi que le Chef de l’Etat a invité les membres du CESOC à se pencher particulièrement sur la question de l’éducation qui, est au cœur de ses préoccupations. Elle doit être pour tous un objet d’attention continue. SE. Mohamed Bazoum a ensuite encouragé les 99 conseillers à s’appesantir aussi sur un autre secteur clef notamment le secteur agricole. «Il faut à tout prix développer et articuler les secteurs primaire et secondaire de notre économie si l’on ne veut plus être dépendant du déterminisme aléatoire du climat et de la politique d’importation des denrées alimentaires, comme des engrais et autres fertilisants», a dit le Président de la République.

L’ouverture des travaux a été marquée par la présence de plusieurs personnalités notamment le Premier ministre, Chef du gouvernement, le Haut représentant du Président de la République, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, les députés nationaux, les présidents des institutions, les  membres du gouvernement, les autorités régionales et celles de la Ville de Niamey, les ambassadeurs et représentants des organisations internationales et d’autres invités de marque comme les présidents de CESOC des pays amis.

En installant cette troisième mandature du Conseil Economique Social et Culturel 2022-2027, le Président Bazoum a félicité le Conseil précédant pour la qualité et la quantité du travail effectué estimant que les réflexions et les concertations que les conseillers auront à mener pendant ce mandat se feront en vue de bâtir un cadre de pensée, d’action, de programmes communs, afin de proposer des solutions efficientes et concrètes aux problèmes rencontrés par les Nigériens dans leur vie de tous les jours. «Le chantier est, comme vous le savez, vaste, énorme, difficile, mais nous avons le devoir de l’affronter dignement et avec un sens de responsabilité à la hauteur de la tâche et des engagements pris devant le peuple», a reconnu le Chef de l’Etat.

Louant l’esprit critique et de dialogue qui prévaut au sein cette assemblée consultative, SE Mohamed Bazoum a dit que notre  pays a besoin de cette  ouverture d’esprit pour se construire. «Le Niger se construira et se construit dans cette ouverture d’esprit et ce souci de comprendre l’autre, de l’inclure, et dans la co-construction du monde d’aujourd’hui et de demain avec toutes les composantes de notre riche et remarquable diversité», a souligné le Chef de l’Etat.

Le Président de la République a particulièrement insisté sur l’éducation pour laquelle le gouvernement mène un travail de fond pour améliorer les conditions de travail des enseignants et le niveau des élèves, des étudiants, des encadreurs, des formateurs, des enseignants. «Je fais de l’éducation une priorité majeure, parce que je sais que sans le capital humain, une société ne peut pas se développer, s’enrichir, progresser et améliorer son bien-être», a-t-il rappelé. Les autres aspects sur lesquels, le Chef de l’Etat a invité les Conseillers de la République à mener des réflexions approfondies et des recommandations pertinentes sont entre autres, l’agriculture et la maîtrise de l’eau, l’accès à l’énergie et l’industrialisation, le développement des PME, la lutte contre le chômage, la consolidation de la démocratie et le processus de décentralisation, la mise en œuvre des programmes entrant dans le cadre du PDES 2022-2026, etc. «Le rôle du CESOC est aussi de fournir des schémas et des logiques de réalisation de tels projets locaux au niveau des collectivités, instances administratives les plus en prises directes avec le quotidien de la vie des populations», a rappelé le Président Mohamed Bazoum. (Lire l’intégralité du discours du Président de la République sur notre site : www.lesahel.org).

Dans ses propos liminaires, le président du Conseil Economique Social et Culturel, Malam Ligari Mairou a rappelé que cette institution est une assemblée consultative constitutionnelle, dont les supports sont transmis au Président de la République et à l’Assemblée nationale. «A ce titre, le CESOC donne ses avis sur toutes les questions, qui lui sont soumises par le Président de la République et l’Assemblée nationale. Il peut également s’autosaisir, sur toutes questions relevant de ses compétences. Il est compétent, pour examiner les projets et propositions de loi à l’exception de la loi de finances», a-t-il expliqué.

Le CESOC, précise M. Ligari, est un organe de proposition de réforme. En cette qualité, le Conseil a compétence, à conduire des études et des enquêtes, sur toute question d’intérêt national et faire des recommandations de reformes qui s’imposent. «Notre Institution est compétente, pour contribuer à l’évaluation des politiques publiques et la loi l’autorise à auditionner les ministres et les responsables de certaines institutions pour avoir des éclairages permettant de formuler, au besoin, des avis et recommandations à l’endroit des plus hautes autorités de la République», a-t-il déclaré. En tant qu’institution passerelle pour les forces vives de la nation, le CESOC est un instrument de dialogue permanent, dans la recherche des solutions consensuelles, des préoccupations de notre société. «En un mot, le CESOC constitue le cadre institutionnel le mieux élaboré, pour garantir la participation effective et organisée de la société civile au débat et à l’initiative sur le processus de développement dans notre pays», a ajouté le président du CESOC.

 Mamane Abdoulaye(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

 

Dosso abrite depuis hier mercredi 1er mars, un atelier de relecture et de validation du 3ème rapport périodique du Niger sur la mise en œuvre de la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant. Les travaux qui dureront quatre jours regroupent des représentants des Ministères sectoriels membres du mécanisme, des représentants des organisations de la société civile active dans le domaine de la promotion et de la protection des droits de l’enfant ainsi que d’éminentes personnes ressources.

Organisée par le Ministère de la Justice avec l‘appui de l’ONG Save the Children, cette rencontre constitue la seconde étape qui consistera à présenter, amender et valider les propositions de contributions faites par les membres chacun dans son domaine de compétence. La Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE) a été adoptée à Addis Abéba en Ethiopie en juillet 1990 par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement membres de l’Organisation de l’Unité Africaine. Elle a été ratifiée par le Niger le 11 décembre 1996. A ce jour, 50 états sur les 55 que compte l’Afrique sont parties à la charte. L’article 43 de ce texte fait obligation à tout Etat partie de soumettre un rapport initial, puis des périodiques devant son organe du traité appelé Comité africain d’experts sur les Droits et le Bien-être de l’Enfant. De l’entrée en vigueur de cet instrument à aujourd’hui, seuls 18 Etats parties sont à jour dans la soumission de leurs rapports initiaux et périodiques.

Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le président du Mécanisme National d’élaboration des Rapports et de Suivi des recommandations des organes et traités et de l’Examen périodique Universel, M. Ousseini Djibagé Maman Sani a adressé sa profonde gratitude à l’ONG Save the Children qui a cofinancé avec le Ministère de la Justice, la présente activité tout en souhaitant que cela n’est que le début d’un long et fructueux partenariat entre les deux structures. Il a ensuite exhorté les participants à apporter leurs critiques et observations dans le seul but d’améliorer la qualité du rapport qui, une fois validé sera soumis au gouvernement pour adoption avant d’être transmis au Comité Africain d’Experts sur les droits et le bien-être de l’enfant siégeant à Addis Abéba en Ethiopie.

Le représentant de l’ONG Save the Children, M. Mohamed Touré a pour sa part salué tous ceux qui ont effectué le déplacement de Dosso avant de parler des activités de son organisation qui travaille au Niger depuis 2005 en tant que leader dans la promotion et la protection des droits de l’enfant. M. Mohamed Touré a ensuite salué les efforts consentis par l’Etat du Niger pour être conformes aux mécanismes internationaux. Il a enfin assuré la disponibilité de l’ONG Save the Children à poursuivre son soutien au Niger notamment dans le domaine de la survie de l’enfant, l’éducation et la protection de l’enfant.

Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso

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La troisième rencontre des points focaux Défense et Sécurité des Etats membres de l’autorité du Liptako-Gourma (ALG) a eu lieu le jeudi 23 mars 2023 à Niamey. Pour cette troisième réunion dudit comité, l’objectif était de discuter et d’évaluer la situation sécuritaire dans chaque Etat membre en particulier et dans la région du Liptako-Gourma en général et de faire des propositions concrètes pour y faire face. Etaient présents à la rencontre des représentants des corps militaires et paramilitaires (du Niger, du Mali et du Burkina Faso) ainsi que d’autres structures impliquées dans les questions de sécurité avec des missions spécifiques notamment celles en charge des questions de frontières, des droits humains, de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres.

Il s’est agi, de manière spécifique au cours de cette 3ème rencontre, de faire le point sur la situation sécuritaire dans les Etats membres et dans la région du Liptako-Gourma en particulier sur les incidents sécuritaires au cours de l’année 2022. Cela en vue de préparer un rapport circonstancié assorti de recommandations au conseil des ministres.

Les experts présents à cette rencontre ont également fait des propositions concrètes pour une rencontre des ministres de la Défense et de la Sécurité des trois Etats pour statuer sur des mesures communes de gestion de frontières, visant à renforcer la coopération militaire et sécuritaires entre les trois Etats. Aussi, il sera convenu d’un canevas commun de collecte des données sur les incidents sécuritaires enregistrés dans les Etats membres et dans la région du Liptako-Gourma. Des réflexions sur les voies et moyens permettant au comité des points focaux défense et sécurité d’exercer convenablement leurs attributions telles fixées par le règlement N°006-2022/CM/ALG du 21 novembre 2022 ont également menées. Enfin, le participants doivent convenir d’un plan d’actions 2023 du comité et des modalités et moyens de sa mise en œuvre sur la base de ses attributions.

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur, M. Saidou Halidou a invité les participants à faire des propositions concrètes allant dans le sens du renforcement de la coopération sécuritaire dans le cadre de l’ALG qui viendront en complémentarité des initiatives déjà mises en œuvre dans d’autres cadres de coopérations plus élargies.

Pour sa part, la Secrétaire exécutive de l’ALG, Mme Hawa Aw a souhaité que les recommandations de ces discussions puissent permettre de donner des objectifs clairs au comité défense- sécurité, de définir ses besoins et l’appui qu’il pourrait apporter à l’ALG pour l’atteinte des missions qui lui sont confiées. «Car, les solutions à la crise sécuritaire ne sont pas que militaires», a-t-elle estimé.

 Rahila Tagou(onep)

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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement M.Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier dans l’après-midi, la troisième réunion de suivi de la feuille de route de N’Djamena. Au cours de cette réunion qui a regroupé autour du Premier ministre, l’ambassadeur chef de la Délégation de l’Union Européenne, M. Salvador Pinto Da França, des membres du gouvernement, des ambassadeurs des Etats membres de l’Union Européenne, il s’est agi de passer en revue les différents piliers de cette feuille de route, de faire un point sur sa révision conformément aux réalités du Niger et d’aborder le mécanisme mis en place pour coordonner les initiatives et les projets qu’elle porte.

A l’ouverture de la réunion, le Premier ministre a salué le fort intérêt que les partenaires européens accordent à la sécurité au Niger et au Sahel  en général. «Les opérations menées par les Force de Défense et de Sécurité et parfois en collaboration avec leurs partenaires ont permis de réduire considérablement les attaques d’envergure sur les différentes positions», a relevé le Chef du gouvernement. M. Ouhoumoudou Mahamadou a réaffirmé l’engagement du gouvernement à continuer ses efforts afin d’étouffer définitivement les foyers d’insécurité et d’anticiper la propagation et leur extension vers d’autres régions du pays. D’où la nécessité de repenser l’effort de lutte contre ce fléau sur une échelle régionale élargie.

Ainsi, a-t-il rappelé, c’est dans le cadre de la lutte contre le terrorisme que cette feuille de route a été élaborée et validée le 19 mars 2019 à Ndjamena lors de la deuxième réunion ministérielle de la Coalition pour le Sahel. Ainsi après plus d’une année de mise en œuvre, il ressort selon le Chef du gouvernement, que le bilan de la mise en œuvre de cette feuille de route reste contrasté et qu’elle doit être révisée en fonction du contexte sécuritaire général de la région qui a évolué, mais aussi en fonction des différentes aspirations et défis des pays membres. 

Pour le Niger, a précisé le Premier ministre, il s’agira d’une feuille de route conforme aux réalités nationales, qui permet de mettre un accent particulier sur la mobilité des FDS, sur le renforcement de l’Etat à travers un appui direct aux autorités locales dans les zones affectées par les conflits tout en l’adaptant au Programme de Développement Economique et Social (PDES 2022- 2026) et aux autres plans stratégiques nationaux.

M. Ouhoumoudou Mahamadou devait aussi rappeler l’ambition du gouvernement, conformément à la Déclaration de politique générale, qui est de créer et d’appuyer les conditions permettant d’assurer un développement harmonieux et durable, de stabiliser les régions impactées, d’anticiper la propagation de cette insécurité et de prévenir l’apparition de nouveaux foyers.  «Je puis vous assurer de l’engagement de mon gouvernement sur l’orientation de SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, de mettre les moyens nécessaires et de rester favorable aux initiatives pour assurer la sécurité des populations et leur quiétude», a affirmé le Premier ministre tout en rappelant que l’atteinte de cet objectif exige du gouvernement une implication de toutes les couches socio professionnelles. «Afin de créer une synergie entre les différents piliers et de permettre aux populations de tirer un meilleur profit de cette feuille de route, la mise en place d’une structure de coordination parait indispensable», a conclu le Chef du gouvernement.

Pour sa part, l’ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union Européenne au Niger a, au nom de l’Union Européenne et des Etats membres, souligné l’importance du partenariat stratégique avec le Niger. «Le Niger est un partenaire fiable et privilégié pour la stabilité au Sahel», a déclaré M. Salvador Pinto Da França. Pour lui, la tenue de cette réunion de suivi, démontre que le Niger suit ces engagements de façon proche et continue. «Notre partenariat se traduit par un dialogue et un investissement constant de l’UE afin de soutenir les besoins spécifiques du Niger dans tous les domaines couverts par la feuille de route, le domaine de la défense et de la sécurité à travers la mise en place d’une future mission militaire mais aussi à travers la mission Eucap Sahel Niger», a-t-il précisé.

Pour l’Union Européenne, cette réunion est une occasion de reprendre connaissance des priorités spécifiques du Niger dans le cadre de la feuille de route de N’Djamena.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Premier ministre, Chef du gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé le vendredi 26 Novembre 2021, la 3ème session du comité d’orientation du processus d’arrêt des activités d’exploitation de la COMINAK et de réaménagement de son site d’exploitation. Cette 3ème session a été principalement consacrée à l’examen des impacts de la fermeture de la COMINAK sur les finances publiques, sur les populations et sur les collectivités locales ainsi que les perspectives et alternatives économiques et sociales majeures. Elle a aussi servi de cadre pour présenter les résultats du rapport de projet de développement et de reconversion économique du site d’exploitation de la COMINAK mais également d’échange sur les conclusions du rapport. Ladite session s’est déroulée en présence de plusieurs ministres et autorités administratives dont la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba.

 A l’ouverture des travaux, le Chef du gouvernement a relevé que cette 3ème session a été élargie aux responsables des institutions «partenaires techniques et financiers» du Niger et aux acteurs sociaux que sont les syndicats représentatifs des anciens travailleurs de la COMINAK et des sociétés sous-traitantes de la COMINAK ainsi que la société civile d’Arlit. Cet élargissement, a dit le Premier ministre, se justifie par la volonté du gouvernement de faire du processus de fermeture de la COMINAK un processus inclusif.

M. Ouhoumoudou Mahamadou a par la suite fait savoir que pour aider le comité dans la prise de décision, le gouvernement a recruté, sur financement de la Banque Mondiale à travers le projet GOLD, un consortium de quatre bureaux d’études chargé de réaliser une étude sur les impacts socioéconomiques de la fermeture de l’exploitation de la COMINAK et les perspectives de conversion économique. A ce

niveau, le Chef du gouvernement a rappelé que conformément à la méthodologie adoptée par le consultant chargé de l’étude précité, tous les acteurs locaux concernés et impactés par la fermeture de l’exploitation de la COMINAK ont été associés aux différents ateliers. Cela pour souligner l’importance accordée à la réussite de cette expérience de fermeture définitive d’une exploitation minière.

Selon M. Ouhoumoudou Mahamadou, le processus de fermeture de la COMINAK ne pourra être qualifié d’expérience réussi que si, au-delà du respect des normes environnementales, sécuritaires et industrielles, il débouche sur un traitement conséquent des impacts de cette fermeture sur les finances publiques et sur l’économie locale.  Et au-delà des mesures d’atténuation a ajouté le Premier ministre, il y a lieu d’étudier et de mettre en œuvre, avec toutes les parties prenantes, les projets susceptibles d’offrir des alternatives économiques crédibles pour l’économie locale. M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est dit heureux de constater que les principaux acteurs locaux impactés par la fermeture de l’exploitation de la COMINAK et intéressés par les projets formulés dans le document de travail objet de la réunion ont été associés notamment à l’identification des filières, leurs problématiques et défis à relever, filières desquelles découlent les projets sus-évoqués.

Et d’après le Chef du gouvernement, cette 3ème session de travail du comité d’orientation qui marque la fin, très bientôt, de l’étude sus-évoquée va aussi ouvrir la voie à la concrétisation des projets qui seront retenus. Il est par conséquent important, à cette étape cruciale, que l’amendement du rapport l’étude aboutisse à la définition de projets réalistes et réalisables, et que des voies de leur financement soient d’ores et déjà identifiées. Le Premier ministre a enfin notifié aux participants que de la qualité des résultats de la session et de l’implication par la suite des différents acteurs, dépend la réalisation de l’ambition du gouvernement de voir significativement compensés les impacts de la fermeture de l’exploitation de la COMINAK sur les populations et les localités concernées.

Après l’ouverture de la session, le consortium des consultants a fait une présentation des résultats du rapport : projets de développement/ reconversion économique. A la suite de cette présentation, les participants ont échangé et émis des remarques sur les conclusions du rapport.

Aux termes des échanges, la ministre des Mines Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a, après avoir remercié les participants pour les interventions et remarques pertinentes, exhorté les différents acteurs à continuer afin d’aboutir à des conclusions satisfaisantes. Elle a, enfin, rassuré les participants que le gouvernement prendra les dispositions nécessaires pour accompagner les acteurs locaux notamment les anciens employés de la COMINAK.

Rahila Tagou(onep)

29 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat a organisé, le jeudi 6 avril 2023, au cabinet du Premier ministre, la 3ème session du Comité de pilotage du projet d’Appui à la Modernisation de l’Etat pour un Service Public de Qualité sur le Territoire (AMESP) financé par l’Agence Française de Développement (AFD). Cette session permettra à l’Unité de Gestion du Projet de faire la situation sur son niveau d’avancement. De même, le projet de Plan de Travail et le Budget de l’année 2022-2023 seront présentés pour adoption. C’est la directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre, Mme Hadari Zeinabou Garba, présidente du comité de Pilotage qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette session en présence du Haut-Commissaire à la Modernisation de l’Etat, M. Amadou Saley Oumarou, de la Directrice Adjointe en charge des Opérations de l’AFD, Mme Emilie Garet et des membres du Comité de Pilotage du Projet.

Dans son discours d’ouverture, la présidente du comité de pilotage a salué la Coopération française qui, à travers l’Agence Française de Développement, soutient l’initiative d’appui technique et d’accompagnement des communes et des administrations déconcentrées pour une meilleure coordination des actions sur le terrain. Mme Hadari Zeinabou Garba a aussi loué les efforts remarquables du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation et du Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat, initiateurs et maîtres d’ouvrage du Projet d’Appui à la Modernisation de l’Etat pour un service public de qualité sur le territoire.

Selon la directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre, en signant la convention de financement de ce projet, le Gouvernement et l’Agence Française de Développement ont, une fois de plus, donné un signal fort de leur engagement commun en faveur de la promotion du développement local. En effet, a-t-elle poursuivi, cet engagement se traduit par le renforcement des capacités opérationnelles de l’administration territoriale afin qu’elle soit plus proche des populations mais aussi capable de leur délivrer, de façon continue, les services publics de base dont elles ont besoin.

A cet égard, Mme Hadari Zeinabou Garba a rappelé que le projet AMESP est bâti sur les résultats très concluants du projet Modernisation de l’Etat et Décentralisation, de la Coopération française. C’est ainsi que la mise en place de onze (11) dispositifs SPA, objet de l’acquisition de 11 véhicules, se déroule progressivement avec la remise desdits véhicules aux communes bénéficiaires. «Il s’agit là de la traduction de l’engagement de l’Etat à la prise en charge effective de son rôle d’appui conseil et d’accompagnement technique au sens des articles 304 et 305 du Code Général des Collectivités Territoriales de la République du Niger», a-t-elle souligné. Au titre des activités phares du projet AMESP, Mme Hadari Zeinabou Garba a noté la construction d’infrastructures au profit des préfectures et de certains services techniques départementaux dans le concept bloc administratif. «Cette initiative constitue incontestablement la manifestation de la volonté du Gouvernement de marquer la présence de l’Etat sur l’ensemble du territoire national et particulièrement dans les zones d’intervention du Projet», a-t-elle soutenu.

La Directrice Adjointe en charge des Opérations de l’AFD Mme Emilie Garet s’est quant à elle, réjouie de la tenue de cette session qui leur permettra de débattre sur les activités emblématiques pour renforcer la présence et l’efficacité de l’Etat sur le territoire nigérien notamment dans des régions en partie en proie à l’insécurité telle que Tillabéri et Diffa. Selon ses explications, des avancées significatives ont eu lieu depuis la dernière session du Comité de pilotage. Pour Cela, Mme Emilie Garet a salué la qualité du travail fourni par les membres de l’unité de gestion du projet qui, avec l’appui et l’assistance technique à la maitrise d’ouvrage, ont pu produire les documents cadre soumis à l’appréciation des participants.

 Aminatou Seydou Harouna(onep)

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Le conseil de Ville de Niamey a clos sa 3ème session ordinaire, au titre de l’année 2022, le jeudi 3 Novembre. La cérémonie de clôture qui a été présidée par le député maire et président du Conseil de Ville de Niamey, M. Oumarou Dogari Moumouni s’est déroulée en présence des députés nationaux et des autorités communales de la ville de Niamey.

Avant la clôture de ladite session, le Secrétaire général de la Ville de Niamey a procédé à la lecture du procès-verbal qui a sanctionné les 4 jours d’intenses travaux. Ce procès-verbal a ensuite été adopté par la plénière du Conseil.

Dans son discours de clôture, le député maire et président du Conseil de Ville de Niamey, M. Oumarou Dogari Moumouni a indiqué que pendant les 4 jours qu’a duré la session, les participants ont analysé toutes les thématiques inscrites à l’ordre du jour du conseil avant de les adopter et de formuler les délibérations y relatives.

Le député maire a rappelé que par rapport au point relatif au WAQF, le conseil espère établir une relation de partenariat avec la Haute Autorité de cette institution afin de concevoir, monter et exécuter des projets, à même d’être financés par ses ressources. «Il nous plait de rappeler à point nommé que, le WAQF est un outil au service du développement des collectivités territoriales du Niger», a-t-il précisé.

Pour ce qui est du point relatif aux programmes d’investissements des Arrondissements Communaux, au titre de l’année 2022, le député maire a souligné qu’une session budgétaire sera convoquée et les analyses et recommandations auxquelles ils aboutiront seront prises en considération dans l’élaboration du budget 2023.

Aussi, concernant les finances exclusives, M. Oumarou Dogari Moumouni a affirmé que le Secrétaire exécutif du SNFI a permis au conseil de découvrir l’opportunité qui s’offre à la population de tendre vers l’autonomisation des femmes et des jeunes, de promouvoir l’éducation, de réduire la pauvreté en montant des projets susceptibles d’être financés.

Le député maire a enfin affirmé, que, les résultats auxquels ils sont parvenus sont le fruit des efforts de tous les membres du Conseil de Ville de Niamey. Les membres du Conseil ont aussi formulé l’espoir que 2023 sera une année de réalisation concrète de leurs objectifs. Car, la mise en œuvre des protocoles d’entente obtenus dans le cadre des relations de coopération décentralisée avec des collectivités sœurs pointe à l’horizon, y compris le grand projet de la Ville de Niamey relatif à la mobilité urbaine qui se précise.

Rachida Abdou Ibrahim (Stagiaire)

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Les travaux de la 3ème session ordinaire du Conseil régional de Tillabéri ont débuté, hier lundi 26 décembre 2022 à Tillabéri. C’est le président du Conseil régional, M. Issoufou Oumarou qui a présidé l’ouverture des assises. Au cours de cette session dite budgétaire, au titre de l’année 2022, les conseillers régionaux plancheront sur trois points essentiels, notamment l’adoption du projet de procès verbal de la session précédente, l’examen et l’adoption du projet de budget 2023 et l’adoption du projet du Plan de Développement Rural 2022/2026.

Le budget soumis à l’appréciation des participants pour adoption s’élève à 1.976.515.229 francs CFA dont 541.347.552 francs CFA pour le fonctionnement et 1.433.167.677 francs CFA destiné à l’investissement.

A l’ouverture des travaux, le président du conseil régional a déclaré que cette session se tient dans un contexte caractérisé par une amélioration de la sécurité dans la région de Tillabéri malgré la persistance par endroits d’actes de sabotage, de prélèvement d’impôts et d’assassinats ciblés. M. Issoufou Oumarou a exprimé, au nom des populations de Tillabéri, sa gratitude aux plus hautes autorités de notre pays au premier rang desquelles, SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat et SE. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre, Chef du Gouvernement pour les efforts importants consentis pour le retour d’une paix durable dans la région de Tillabéri. Il leur a demandé de poursuivre ses actions afin que cette paix soit effective.

M. Issoufou Oumarou a ensuite rappelé que la tenue de cette session budgétaire est une exigence légale suivant les dispositions de l’alinéa 2 de l’article 149 du code général des collectivités territoriales, mais aussi un impératif d’organisation et de fonctionnement, traduisant ainsi cette autonomie financière des collectivités territoriales. En effet, c’est conscient de sa mission de concevoir la programmation et la mise en œuvre des actions de développement économique, éducatif, social et culturel d’intérêt communal et régional, que le Conseil régional de Tillabéri s’est attelé à la replanification de son plan de développement régional 2016/2021 aussitôt, le Plan de Développement Economique et Social validé à travers la cérémonie de lancement intervenue le 16 juin 2022.

Ainsi, le Conseil régional de Tillabéri a validé en novembre dernier, le diagnostic de la situation socioéconomique de la région qui a permis de prendre en compte les spécificités de Tillabéri, les disparités intra-régionales mais également les préoccupations des communautés locales. «Ce diagnostic a mis en exergue les principaux problèmes qui assaillent notre région et a amené l’équipe d’élaboration du PDR à identifier quatre axes stratégiques dont la mise en œuvre contribuerait à résoudre ces problèmes et assurer un développement durable de la région. Ces axes sont le développement du capital humain et protection sociale ; la promotion de la gouvernance locale et respect des droits humains, la paix, sécurité et cohésion sociale et la transformation structurelle de l’économie régionale», a déclaré M. Issoufou Oumarou.

En adoptant le projet du plan développement régional soumis à cette session, M. Issoufou Oumarou témoigne que la région de Tillabéri se voit ainsi dotée de 2 documents stratégiques lui permettant de mieux canaliser son processus de développement. Il s’agit du schéma d’aménagement foncier (SAF), adopté le mercredi 30 novembre 2022 en conseil des ministres et le plan de développement régional (PDR). «Je voudrais adresser mes plus vifs remerciements aux autorités administratives et à tous les partenaires qui nous accompagnent dans ce processus en particulier l’Agence Française de développement (AFD à travers le projet d’appui au développement local Kandadji), la Coopération Allemande à travers le PRODEC GIZ, la Banque Mondiale à travers le PCRSS/3 Frontières et l’Organisation Internationale des Migrations (OIM)» a relevé le président du conseil régional.

Auparavant, le Secrétaire général de la région de Tillabéri, M. Mahamane Salissou Jariri a, au nom du Gouverneur, salué les membres du Conseil Régional pour l’accomplissement des missions assignées à ladite institution. Il a ensuite attiré l’attention des conseillers pour faire de prévisions minutieuses à travers un budget réaliste et d’en tenir compte des leçons tirées de l’exécution du budget 2022 afin de «consolider les acquis et avancer» au profit des populations de la région de Tillabéri et celles du Niger en général.

 Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri

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Azali AssoumaniDans le cadre de la tenue, du 28 au 30 novembre, du 3ème Sommet Continental de l’Afrique pour la Paix, qu’organisent le gouvernement nigérien et la Fédération pour la Paix Universelle (FPU), le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini a accueilli, dans l’après-midi d’hier 27 novembre, à l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, SEM Azali Assoumani, Président de l’Union des Comores et Dr Hak Ja Han Moon, fondatrice de la FPU.

Après les honneurs militaires, les deux personnalités ont été respectivement saluées par les membres du gouvernement et ont suivi un instant les prestations culturelles des artistes. Le Chef du gouvernement a eu aussi des entretiens avec les deux personnalités dans le nouveau salon d’honneur de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey. Notons que Niamey accueille, à partir de ce jeudi 28 novembre et cela pendant trois (3) jours, le 3ème Sommet continental sur la paix, la sécurité et le développement durable en Afrique.

Ce sommet, qui sera présidé par le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou est placé sous le thème : «Construire une Afrique

Pacifique, Unie et Prospère centrée sur les Valeurs Universelles : Paix, Sécurité, Réconciliation, Interdépendance, Prospérité Mutuelle et Valeurs Universelles », rappelle-t-on. Sont attendus à Niamey des Chefs d’État et de Gouvernement en exercice et anciens, des Premières Dames, ainsi que des présidents de parlements, de sénats, des institutions républicaines, des ministres, des parlementaires, des chefs religieux, des chefs Coutumiers, des femmes et jeunes leaders, des chefs d’entreprises, des activistes de la société civile et des médias.

Mahamadou Diallo(onep)

28 novembre 2019 
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3ème Sommet Continental de l’Afrique pour la Paix Niamey, Capitale de la Paix en Afrique, du 28 au 30 novembreImage d'illustrationNiamey, la capitale du Niger se prépare à nouveau à abriter un Sommet international. En effet, le 3ème Sommet Continental de l’Afrique pour la paix, la sécurité et le développement Niger 2019, est prévu s’y tenir du 28 au 30 novembre 2019. Placé sous le thème central : ‘‘Construire une Afrique Pacifique, Unie et Prospère, centrée sur les Valeurs Universelles : Paix, Sécurité, Réconciliation, Interdépendance, Prospérité Mutuelle et Valeurs Universelles’’, cet évènement regroupera plus de 2.000 participants dont des Chefs d’État et de Gouvernement en exercice et anciens, des Premières Dames, des experts, des acteurs de la société civile, des médias, ainsi que plusieurs autres invités de diverses couches socioprofessionnelles. Parmi les participants sont aussi attendus des Présidents de Parlements, de Sénats et autres Institutions Républicaines, des Ministres, des parlementaires, des Chefs Religieux et Chefs Coutumiers, des femmes et jeunes leaders, des Chefs d’Entreprises et autres dirigeants de la Société Civile.

Le sommet a pour but de promouvoir le Projet pour une Afrique céleste et contribuera largement à soutenir les efforts des dirigeants africains pour la paix, la sécurité, la réconciliation, le développement humain, la réalisation des idéaux de l’Union africaine et les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, ont indiqué les organisateurs lors d’une rencontre avec la presse, le 21 novembre dernier. Ce Sommet se veut aussi, selon la même source, une tribune pour contribuer à l’accomplissement du rêve de l’Afrique. Le rêve d’une Afrique unie, d’une Afrique paisible, d’une Afrique pacifique, d’une Afrique prospère», a-t-il ajouté. Ce rêve, a poursuivi M. Zinsou, a été exprimé par la fondatrice de la Fondation pour la paix universelle (FPU) lors du premier sommet africain de Dakar en janvier 2018.

Le choix de Niamey pour abriter cette importante rencontre internationale, a-t-il soutenu, résulte du désir de la fondatrice d’accompagner le leadership et surtout la gouvernance dirigée par le Président de la République SE Issoufou Mahamadou, en vue de donner une nouvelle image à ce continent africain, basée sur les valeurs morales. Ce rêve africain est aussi celui de la reconstruction et de la renaissance du continent. Selon Zinsou Paterne, Secrétaire général pour l’Afrique de la Fédération pour la paix universelle (FPU), plusieurs résolutions et des nouvelles recommandations seront attendues à l’issue de ce sommet pour que les efforts des dirigeants africains puissent devenir une réalité substantielle non seulement au profit des populations mais pour la reconstruction d’une image de l’Afrique qui pourra honorer ce continent.

Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, séjourne depuis jeudi dernier à Istanbul en Turquie où il représente le Niger au troisième sommet de partenariat Turquie-Afrique tenu, le samedi 18 décembre 2021, dans la capitale économique de la Turquie, sous le thème "Partenariat renforcé pour le développement de la prospérité partagée”.

Plusieurs interventions ont marqué la cérémonie d'ouverture de sommet. Ainsi, dans le discours qu'il a prononcé à cette occasion, le Président Turc, SEM. Recep Tayyip Erdogan, a exprimé le souhait de renforcer les échanges avec l'Afrique dans plusieurs domaines dont la santé, l'agriculture, la défense, l'énergie et les technologies. Il a par ailleurs annoncé que son pays a décidé d'envoyer 15 millions de doses de vaccin anti- covid en Afrique.

Pour sa part, le Président de l'Union Africaine, M. Félix Tchisekedi, a fait un plaidoyer pour un véritable partenariat gagnant-gagnant entre l'Afrique et la Turquie.

S'adressant aux Chefs d'Etat et de gouvernement présents à Istanbul, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou leur a d’abord adressé les salutations fraternelles du Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum. “Nous avons tous des raisons de nous réjouir de la tenue de ce sommet qui témoigne du renforcement des relations amicales et du rapprochement entre l’Afrique et la Turquie. Ce partenariat innovant permettra à l’Afrique d’avancer dans la mise en œuvre de son Agenda 20-63, dont les différents programmes et plans d’actions visent une transformation profonde du continent”, a souligné SEM. Ouhoumoudou Mahamadou. Comme il l’a dit, ce troisième Sommet de partenariat Afrique-Turquie se présente dans un contexte mondial marqué par la pandémie de la Covid-19, avec ses conséquences économiques et humaines désastreuses. Notant que ce sommet est placé sous le thème “Partenariat amélioré pour le développement de la prospérité partagée”, le Premier ministre a indiqué que c’est là une occasion pour l’Afrique et la République de Turquie de définir un plan d’actions conjoint post-Covid-19 qui va leur permettre de faire face aux défis communs pour leur développement et leur prospérité.

Parlant du cas précis de notre pays, le Premier ministre a souligné que le Niger a enregistré des réalisations significatives dans le cadre de sa coopération avec la Turquie. Aussi, a-t-il annoncé que pour les années à venir, le Niger entend attirer davantage les investisseurs et opérateurs économiques turcs, qu’ils soient du secteur privé, public ou parapublic, à investir au Niger dans les différents domaines de développement socio-économique. “D’ores et déjà, un projet d’accord sur la promotion et la protection réciproques des investissements entre les deux pays est en cours de finalisation”, a-t-il annoncé.

Dans le cas spécifique du secteur de la sécurité, le Chef du Gouvernement  a assuré que le Niger entend renforcer sa coopération avec la République de Turquie, aussi bien sur le plan bilatéral  que sur le plan multilatéral, à travers notamment le G5 Sahel afin de renforcer les capacités opérationnelles de nos forces de défense et  de sécurité.

Dans le domaine de l’éducation, le Premier ministre a indiqué que le gouvernement du Niger, sur la clairvoyance du Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, a engagé d’importantes réformes pour assurer une éducation de qualité à la jeunesse nigérienne. Aussi, a-t-il souligné, pour atteindre cet objectif, le Niger a besoin de tous ses partenaires dont la République de Turquie.

Il importe de souligner qu’à  l'issue du Sommet, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a été reçu en audience par le Président Turque Recep Tayyip Erdogan.

Mahamadou Saidou, AP/Cab/PM

20 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Présidée par le Chef de l’Etat, M. Bazoum Mohamed, la cérémonie d’ouverture de ce sommet a été rehaussée par la présence de plusieurs personnalités nationales, africaines, des Nations Unies et des partenaires au développement.

Organisé par la Commission de l’Union Africaine, ce Sommet, le 3ème du genre regroupe toutes délégations des pays africains composées des jeunes filles, des experts et des ministres et d’autres responsables en charge des questions des femmes et de lutte contre les violences faites à l’égard des femmes et des jeunes filles. C’est un sommet qui se tient tous les trois ans dans un pays membre de l’Union Africaine. Le Sommet de Niamey, qui se déroule du 16 au 18 novembre 2021, se tient après ceux tenus en 2015 à Zambie et en 2018 au Ghana.

L’envoyée spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies chargée des questions de lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, Mme Najat Maalla M’Jid félicité le Niger pour la qualité de l’organisation de ce Sommet. Parlant des violences faites aux femmes et aux jeunes filles elle a souligné que dans le monde plus de 30 millions des filles en sont victimes. Pour lutter contre ces violences, elle a évoqué cinq messages clés. « Mettre fin aux pratiques néfastes est une urgence ; mettre fin aux pratiques préjudiciables est possible ; mettre fin aux pratiques néfastes c’est un investissement continue ; mettre fin aux pratiques néfastes, ne fait pas attendre ; les enfants et les filles sont un secteur puissant de développement ». Elle a relevé que dans les pays du Sahel et en Afrique, environ 20 millions des filles soit 7 filles sur 10 sont victimes de mariages précoces. Selon elle, plusieurs facteurs dont la pauvreté, l’insécurité sont à la base de cette situation aux multiples conséquences. L’envoyée spéciale a salué le Président de la République et son programme de gouvernance volet éducation.

Pour sa part, Mme Amira Alphadil commissaire de l’Union africaine en charge de la Santé, des Affaires Humanitaires et de développement a salué également l’engagement du Président Mohamed Bazoum à promouvoir l’éducation de la jeune fille. Elle a exprimé la nécessité d’accélérer la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des jeunes filles et invité les différents acteurs, les partenaires au développement à accorder une attention particulière à la scolarisation de la jeune fille. Mme Amira Alphadil a réitéré l’engagement et la disponibilité de la Commission de l’Union Africaine à accompagner les pays et à prendre toute initiative en vue de soutenir les actions pour lutter contre les violences et les pratiques néfastes contre les filles.

Auparavant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleini Ministre de la promotion de la Femme et de la Protection de la Femme a prononcé une allocution de bienvenue.   Elle a salué les pays et les différentes délégations pour avoir fait le déplacement de Niamey.

 

 Ali Maman(onep)

17 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales Dr Idi Illiassou Maïnassara a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture des travaux de les 3ème Journées Scientifiques du Centre de Recherche Médicale et Sanitaire (CERMES). Placée sous le thème : «La pandémie de la COVID-19 en Afrique de l'ouest : Quelles leçons pour l'avenir ?», cette journée sera l’occasion pour des chercheurs et acteurs du domaine de la santé de se pencher sur plusieurs questions de santé liée à l’actualité. Durant deux jours, plusieurs communications sont au programme notamment en lien avec le thème de la journée. L’on notait à cette cérémonie, la présence de la représentante de la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza, marraine de la journée, l’ambassadeur de France au Niger, SE. Alexandre Garcia, la représentante de l’OMS au Niger, Dr. Anya Blanche, le représentant de l’Institut Pasteur de Paris, Dr. Vincent Richard, etc. 

Le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales a souligné que les journées scientifiques du CERMES constituent un cadre idéal de rencontre entre la communauté scientifique du sud et du nord. Elles constituent l'occasion d'augmenter la visibilité du CERMES et d'intensifier les échanges scientifiques biannuels d'Afrique de l'Ouest.

Selon Dr. Idi Illiassou Mainassara depuis l’apparition de la pandémie de la maladie à coronavirus, le CERMES, en tant que laboratoire national de référence en charge du diagnostic de la grippe et des fièvres hémorragiques, s'était naturellement activé à assurer le diagnostic de la maladie pour l'ensemble du pays. Cinq mois après la confirmation du premier cas de la COVID19 au Niger, rappelle-t-il, le CERMES a aussi assuré les tests RT-PCR (qui signifie Reverse Transcriptase Polymérase Chain Réaction ou transcription inverse de réaction de polymérisation en chaine), des voyageurs sur proposition de la Coordination Nationale de la gestion COVID-19. «C'est ainsi que depuis le 1er Août 2020 le CERMES a ouvert le centre de Test PCR voyageurs par avion. Le CERMES est donc au centre du dispositif de diagnostic de la COVID-19. C'est l'occasion pour moi, une fois de plus devant cette auguste assemblée, de vous réitérer les sincères remerciements du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum devant la réactivité et le dynamisme de la coopération internationale autour du Réseau des Instituts Pasteur», a déclaré le ministre en charge de la Santé.

Auparavant, la Directrice générale du CERMES, Pr Haoua Seini Sabo a salué le ministère de tutelle pour son engagement et l’accompagnement qui ont permis de hisser le CERMES au même niveau que les grands centres de recherche en santé publique. Par ailleurs, elle a remercié tous les partenaires pour leurs appuis multiples et multiformes afin d’accompagner le CERMES dans ses missions. «Le CERMES a pour mission de conduire des recherches d'envergure internationale qui auront un impact sur les problèmes majeurs de santé publique au Niger. Dans le but de promouvoir la recherche, plusieurs actions ont été entreprises au CERMES, dont la dynamisation de l'animation scientifique avec l'organisation des Journées Scientifiques», a-t-elle dit.

Ainsi, Pr Haoua Seini Sabo a noté que ces troisièmes journées scientifiques interviennent dans un contexte caractérisé par la pandémie de la COVID-19. «Cette pandémie est marquée par d'innombrables questions scientifiques comme l'origine du virus, sa nature et son mode de transmission, la manifestation clinique, les médicaments efficaces pour le traiter, son mode de prévention, les vaccins mis au point et leur risque», a ajouté Pr Haoua Seini Sabo.

Abdoul-Aziz Ibrahim et Nafissa Yahaya (ASCN)

11 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

L’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) tient les assises de sa 41ème Session du 27 septembre au 7 octobre 2022 à Montréal (Canada). Notre pays est représenté à cette rencontre par une importante délégation conduite par le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma, avec à ses côtés le Directeur Général et des cadres de l’ANAC.

Dans une allocution qu’il a prononcée au cours de cette Assemblée, le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma, a d’abord transmis au nom du Président de la République du Niger, Chef de l’État, SE. Mohamed Bazoum,  et du Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou, les chaleureuses salutations du peuple nigérien à la communauté aéronautique mondiale.

Il a ensuite rappelé les effets néfastes de la pandémie de la COVID-19 qui, depuis 2019 ont fortement impacté le secteur de l’aviation civile, l’aéronautique allant jusqu’à précipiter les compagnies aériennes, les gestionnaires d’aéroports, les fournisseurs de services de navigation aérienne et les acteurs opérant sur les plateformes aéroportuaires, dans d’inextricables difficultés financières. «Le Niger, pays enclavé, d’une superficie de 1.267.000 km2 a subi sérieusement l’impact de la COVID-19 avec la fermeture de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey au trafic passagers pendant environ 5 mois, de mars à juillet 2020. Fort heureusement, le trafic aérien est en train de reprendre doucement depuis quelques mois et nous espérons que cette tendance va être maintenue afin de compenser les pertes encourues à moyen terme», a-t-il indiqué.

Le ministre Alama Oumarou a poursuivi en affirmant que, le continent africain ne reste pas en marge de la compétition pour tirer profit du dynamisme du secteur des transports aériens. A cet effet, a-t-il précisé, le Niger accorde une importance capitale au Marché unique du transport aérien africain (MUTAA),un projet phare dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA). Il a ensuite présenté les grandes réalisations faites par le Gouvernement du Niger à travers des stratégies nationales de développement des infrastructures et de renforcement des capacités. A titre illustratif, il a cité la modernisation de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey en juin 2019. S’y ajoutent d’autres investissements réalisés dans le cadre de la réhabilitation et de l’extension des chaussées aéronautiques et des aérogares de l’ensemble des sept (07) aéroports régionaux du Niger, ainsi que la construction d’un nouvel aéroport dans la région de Tillabéri. M. Oumarou Alma a expliqué que l’objectif visé par les plus hautes Autorités du Niger, ‘’est de faire du transport aérien un des piliers du développement socio-économique du Niger’’. Il a ajouté que, l’amélioration continue de la sécurité, de la sûreté et de la facilitation de l’aviation civile font également partie intégrante du plan de développement de l’aviation au Niger. Car, a-t-il martelé, dans le cadre de l’initiative de l’OACI « aucun pays laissé de côté ».

Parlant du développement et le renforcement des capacités en ressources humaines, le Niger, par sa voix, se félicite des activités de l’École Africaine de la Météorologie et de l’Aviation Civile (EAMAC), école multinationale de l’ASECNA située au Niger et qui est, depuis 2014, un centre TRAINAIR PLUS d’excellence de l’OACI. «Ce centre régional forme environ 70% des cadres de l’aviation civile d’une vingtaine de pays africains», a-t-il noté.

Pour ce qui est des élections des Etats membres au Conseil,le ministre des Transports a adressés ses félicitations aux Etats déjà élus aujourd’hui au titre de la partie I et de la partie II et souhaité bonne chance à tous les États candidats à la partie III, tout en demandant à l’Assemblée de bien vouloir soutenir massivement les candidatures présentées par l’Afrique.

 Assane Soumana(onep)
Source : http://www.lesahel.org

Le ministre de l’Urbanisme et du Logement M. Maizoumbou Laoual Amadou a pris part du 24 au 29 juillet 2022, à la 41ème session de l’Assemblée Générale Annuelle (AGA) des Actionnaires de la Société pour l’Habitat et le Logement Territorial en Afrique (Shelter-Afrique) ainsi qu’au symposium organisé à cette occasion qui, se sont tenus à Victoria Falls au Zimbabwe. Le thème de ces assises est ‘’le changement climatique et l’environnement bâti’’.

Au cours de cette 41ème AGA, les participants ont, entre autres, délibéré sur l’état de la mise en œuvre de la stratégie 2020-2025 de la société. Ils ont également examiné l’état d’avancement du plan de son redressement, les rapports annuels et les états financiers audités de l’exercice clos au 31/12/2021 et procédé à l’affectation du compte de réserves.

En marge des travaux de cette 41ème assemblée générale, le ministre Maizoumbou Laoual Amadou a mis à profit son séjour à Victoria Falls pour échanger avec les autres délégations (notamment celle du Maroc et de la Tunisie qui disposent de très riches expériences en matière d’habitat) ainsi qu’avec des représentants des institutions prenant part à l’Assemblée Générale.

Créée en 1982, Shelter-Afrique a pour mission de mobiliser des ressources en faveur de la promotion de l’habitat en Afrique. Son actionnariat actuel est constitué de 44 pays membres (dont le Niger) classés comme Actionnaires de la catégorie ‘A’ ainsi que de la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Société Africaine de Réassurance (Africa-Re) classées Actionnaires de la catégorie ‘B’.

Il faut noter que le ministre de l’Urbanisme et du Logement était accompagné dans cette mission par son Conseiller Technique en charge du dossier ainsi que de plusieurs acteurs intéressés par le thème du symposium annuel.

Salamatou Yazi Salao, Attachée de presse MU/L

Le Niger, à l’instar de la communauté internationale a célébré, hier 16 octobre, Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA) Edition 2022. Le thème retenu pour cette 42 Edition est : ‘‘Ne laisser personne de côté ! Amélioration de la production, de la nutrition, de l’environnement et des conditions de vie’’. C’est le ministre de l’Elevage, Porte-parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, assurant l’intérim de celui de l’Agriculture, qui a présidé le lancement de ladite journée, au Palais des congrès. Cette activité a été lancée en présence des membres du gouvernement, des représentants du Système des Nations-Unies, ceux des PTF, des élus locaux, des Chefs coutumiers et des responsables de la société civile et de plusieurs invités.

La célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation intervient cette année, en pleine période de récoltes de la campagne agricole pluviale 2022, qui s’annonce normale et excédentaire dans la majorité des 13.191 villages agricoles de notre pays, selon le ministre Abdoulkadri. Il a rappelé aux vaillants producteurs et productrices, ‘’l’impérieuse nécessité d’une bonne gestion des excédents agricoles qu’ils ont réalisés avec leur dur labeur, en vue d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et les revenus de leurs familles’’. Pour le ministre, le thème de la présente journée est en phase avec la stratégie de développement agricole de notre pays, à savoir l’Initiative 3N. «L’édition 2022 de la Journée Mondiale de l’Alimentation revêt un caractère particulier dans notre pays en raison des effets cumulés des différents chocs économiques et sanitaires, du terrorisme et de la guerre entre la Russie et l’Ukraine», a relevé le ministre de l’Agriculture par intérim.

En plus des effets des facteurs ci-dessus mentionnés, les chaines d’approvisionnement et les environnements alimentaires sont également fragilisés par d’autres chocs, notamment d’ordre démographique, et climatique (sècheresse, inondations), contribuant de fait à la réduction de la disponibilité et de l’accès à des aliments sains et nutritifs. Face à ces crises et défis, a estimé le ministre, le Niger doit déployer, plus que jamais, des solutions à travers l’amélioration de la production, de la nutrition, de l’environnement et des conditions de vie, et construire un avenir meilleur en appliquant des solutions durables et holistiques qui visent un développement à long terme, une croissance économique inclusive et une plus grande résilience. ‘‘Ne laisser personne de côté’’, a-t-il poursuivi c’est apporter l’appui et le concours nécessaires aux personnes vulnérables à travers les plans d’urgence et de soutien que, le Gouvernement élabore et met en œuvre systématiquement chaque fois que de besoin.

«L’amélioration des productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques grâce à des investissements conséquents tout au long des chaines de valeurs agricoles, sur la base d’une politique foncière rurale adaptée, est une forte volonté affirmée et affichée par le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum à travers la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie de l’Initiative 3N ‘‘les Nigériens Nourrissent les Nigériens’’ et dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement», a déclaré le ministre intérimaire. C’est pourquoi, ajoute-t-il, le Niger assure le financement de façon substantielle de l’agriculture familiale à travers de nombreux projets et programmes et ce avec le concours de plusieurs partenaires techniques et financiers. Le ministre a exprimé la reconnaissance du Niger pour leadership du Fonds International pour le Développement de l’Agriculture (FIDA), qui a fait de notre pays son second pôle de concentration dans notre sous-région.

Mahamadou Diallo(onep)

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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a pris part, du 15 au 16 février 2023, aux travaux de la 42ème session du Conseil Exécutif de l’Union Africaine (UA) à Addis Abeba, en Ethiopie.

Au cours de cette session, les ministres des Affaires Étrangères des pays membres de l’UA ont examiné des points relatifs, entre autres, aux projets de décisions, de déclarations et de recommandations à soumettre à l’examen des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union, lors de la 36ème session ordinaire de la Conférence, prévue pour les 18 et 19 février 2023.

Les travaux de la session ont porté également sur l’examen de plusieurs rapports dont ceux relatifs aux activités de l’Organisation et de ses organes, l’opérationnalisation de l’Agence Africaine des Médicaments (AMA), la mise en œuvre des activités de la feuille de route de l’UA pour l’année 2022 axée sur le thème de l’alimentation, mais aussi l’examen de la note d’orientation et de la feuille de route du thème de l’année 2023 intitulé «Accélération de la mise en œuvre de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAF)».

En marge des travaux du Conseil Exécutif, le ministre d’Etat, M. Hassoumi Massoudou, a eu des rencontres bilatérales avec plusieurs personnalités avec lesquelles il a échangé sur des sujets d’intérêts communs et sur les moyens de raffermissement des relations bilatérales.

C’est ainsi qu’il s’est entretenu avec Mme Najla M. A Elmangush, Ministre des Affaires Étrangères de la Libye ; M. Mario Giro, Envoyé Spécial de l’Italie pour l’Afrique ; M. Nabil Ammar, Ministre Tunisien des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger ; M. Takagi Kei, Parlementaire, Vice-Ministre des Affaires Étrangères du Japon.

Hier, jeudi 16 février, le ministre d’Etat s’est entretenu avec M. Mario Giro, Envoyé spécial de l’Italie pour l’Afrique, avec M. Sebatiano Cardi, Chef de la campagne électorale du Comité d’organisation de l’Expo 2030.

Par Aissa Alzouma, AP/MAEC

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A l’instar des autres régions du Niger, Tillabéri s’active pour la 43ème édition du sabre national de lutte traditionnelle prévu du 23 décembre au 1er janvier à Diffa. Les responsables de la ligue régionale de Tillabéri se disent optimistes quant à la performance de leurs lutteurs. En effet, depuis plusieurs mois, l’écurie de la capitale du fleuve s’entraine ardemment et conséquemment avec pour seul but : ramener le sabre national à Tillabéri.

Du point de vu technique, les responsables de la ligue régionale de Tillabéri promettent une performance de haut niveau pour de combats de hautes factures à cette 43ème édition du sabre national. L’équipe de la région de Tillabéri est essentiellement composée de jeunes talents. Parmi ces jeunes, il y a Ridouane Boubé, Annass Amadou, Hassane Adamou, etc. «Techniquement nous avons des bons lutteurs cette année. Nous sommes prêts. Incha Allah, nous allons amener le sabre à Tillabéri comme nous l’avons fait récemment à Maradi. Nous allons ramener ce sabre à Tillabéri, car on a fait des bons choix. Cette année l’équipe est mieux préparée par rapport aux années antérieures», explique l’entraineur de Tillabéri.

Selon le secrétaire général de la ligue régionale de Tillabéri, M. Tahirou Adamou, les préparatifs pour la participation de sa région à la 43ème édition du sabre national sont couronnés du succès. En effet, a-t-il précisé, les éliminatoires se sont déroulées du 26 au 30 novembre 2022 à Say dans les règles de l’art où des lutteurs dignes du nom ont été sélectionnés.

Ainsi, M. Tahirou Adamou regrette le manque d’engagement et d’implication de certains responsables régionaux. «On doit mettre un accent particulier sur le manque d’implication des communes de la région de Tillabéri dans les différentes activités de la lutte traditionnelle. Le seul problème que nous avons rencontré est lié à la mobilisation des ressources financières. Avec nos communes, c’est très difficile. Nous n’arrivons pas à mobiliser suffisamment de ressources pour sélectionner des bons lutteurs. Il faut qu’on trouve un moyen pour convaincre les commerçants, les bailleurs, les cadres de la région, etc., qui seront prêts à nous aider et à nous accompagner afin de représenter dignement et honorablement la région de Tillabéri dans les arènes de lutte traditionnelle, principalement à cette 43ème édition», notifie M. Tahirou Adamou.  

Par ailleurs, les responsables de la ligue régionale demandent aux autorités régionales et à tous les ressortissants de la région de Tillabéri de se mobiliser autour de leurs gladiateurs. La lutte c’est une question nationale et tout le monde doit se sentir concerner pour accompagner les équipes des régions. Hélas, à la veille du départ de la délégation de la région du fleuve pour Diffa, les responsables de la ligue déplorent encore quelques manquements. Selon eux les lutteurs doivent être sur place à Diffa plusieurs jours d’avance pour qu’ils puissent se reposer. «Normalement la délégation doit quitter ce 20 décembre. Mais nous n’avons pas encore quitté. Nous demandons à tous les ressortissants de la région de Tillabéri, ceux de la diaspora de mettre la main dans la poche pour une meilleure participation de notre région. On a besoin d’eux jusqu’au niveau des arènes pour encourager les lutteurs. On a besoin des bailleurs de la région pour faire des annonces pendant les combats pour faire des dons, des cadeaux aux lutteurs. Cela est un acte d’encouragement très fort pour un lutteur et les nôtres en ont absolument besoin» exhorte le secrétaire général de la ligue régionale de Tillabéri, M. Tahirou Adamou.

 Abdoul-Aziz Ibrahim ONEP Tillabéri

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Issoufou Mahamadou 43eme Sommet G7.jpg Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, est arrivé, hier jeudi 25 mai 2017 dans l’après-midi, à Taormina, Sicile, en Italie, où il participera vendredi au 43ème Sommet du G7. Ce sommet réunira les dirigeants du G7, à savoir les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie et le Japon, auxquels s’ajoutent les représentants du FMI, de l'ONU et de l'OCDE, du Niger, de la Tunisie, du Nigeria, du Kenya et de l'Ethiopie.

Il sera axé sur l'économie mondiale, la politique étrangère, la sécurité des citoyens et la viabilité environnementale. La présidence italienne du G7 en 2017 est placée sous le thème "Jeter les bases d'une confiance renouvelée". Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement, de Hadjia Aissata Issoufou Mahamadou, Première Dame, M. Mahamadou Ouhoumoudou, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République et Mme Lamido Ousseini Salamatou Balla Goga, Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, chargée de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur.

 

Le Centre national d’études stratégiques et de sécurité (CNESS) a organisé hier, la 4ème session 2021 de son Conseil d’orientation. Cette session présidée par le Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ibrahim Sani Abani, par ailleurs Président du Conseil d’orientation du CNESS, a permis de faire le point des activités menées au cours de l’année 2020 et de convenir des orientations et impulsions à donner afin que cette structure réponde mieux aux attentes des décideurs. Plusieurs représentants du Gouvernement et les différents responsables des Universités et grandes écoles publiques ont pris part à cette session du Conseil d’orientation.

Dans son allocution d’ouverture de la session, le Directeur de Cabinet du Président de la République a indiqué que les évolutions et les turbulences d’ordre sécuritaire commandent, aujourd’hui plus que jamais, un suivi interactif à travers des structures d’analyse et de prospective telles que le CNESS que le Niger a opportunément mis en place. Au regard de l’aggravation et de la complexification des menaces, a-t-il dit, la compréhension des contextes et des causes de l’insécurité «est un pré-requis avant la formulation des réponses».

Pour M. Ibrahim Sani Abani, le CNESS est une nécessité pour le décideur et il doit jouer pleinement son rôle de «lanterne» dans le secteur des études stratégiques et de sécurité. En l’établissant, a-t-il déclaré, le Niger s’est résolument engagé dans la voie de l’amélioration de la gouvernance sécuritaire. «Je vous exhorte à vous mobiliser toujours plus, à faire preuve de toujours plus d’esprit d’initiative, à consolider l’esprit d’équipe afin que le Centre national d’études stratégiques et de sécurité s’affirme dans le paysage institutionnel», a lancé le Président du Conseil d’orientation du CNESS.

Le Directeur du CNESS, le Colonel-Major Mahamadou Seidou Magagi, a rappelé que le Centre national d’études stratégiques et de sécurité aura bientôt sept (7) ans, soit l’âge de la maturité pour un centre d’études. Il a précisé que les différentes activités conduites au Niger et à l’extérieur, de même que les différents partenariats signés, ont permis au CNESS d’acquérir une expérience certaine dans l’accomplissement de sa mission. «De plus, a-t-il indiqué, les années d’exercice qui nous ont permis de connaître nos points faibles et nos points forts nous permettent également de faire des propositions pour faire évoluer le centre».

En plus d’examiner les rapports d’activités et le plan d’actions, a expliqué le Colonel-Major Mahamadou Seidou Magagi, la 4ème session du Conseil d’orientation soumettra à l’appréciation des participants les difficultés majeures du CNESS aux fins de leur trouver des solutions. Le but, a-t-il conclu, étant «d’améliorer la structure actuelle dans son organisation et les moyens dont il dispose pour lui permettre de remplir pleinement et convenablement sa mission». Le Colonel-Major Mahamadou Seidou Magagi a aussi exposé, dans son intervention, quelques grandes lignes des accomplissements du Centre national d’études stratégiques et de sécurité.

Dans les grandes réalisations du CNESS, les deux responsables ont cité la Stratégie Nationale de Biodiversité, la stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent, et l’appui apporté au ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération pour la réussite du mandat du Niger au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Dans le domaine de la formation, le Centre national d’études stratégiques et de sécurité a conduit deux formations majeures en 2020. Il s’agit de la formation de trente-huit (38) hauts cadres nigériens provenant de différents départements ministériels et celle des hauts cadres civils et militaires sur la gouvernance et la réforme du secteur de la sécurité.

 Souleymane Yahaya(onep)

22 décembre 2021
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Les activités entrant dans le cadre de la célébration de la quinzaine de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont été lancées hier après-midi au siège de la représentation à Niamey.  A cet effet, une série d’activités est prévue à Niamey dans le but d’informer le grand public sur les projets et activités mis en œuvre par l’institution communautaire au Niger. Ainsi, du 29 mai au 1er juin 2023, des activités sportives, culturelles et sociales seront organisées pour mettre un accent sur la valorisation du métissage et des échanges culturels entre les peuples ainsi que sur la sensibilisation à une meilleure compréhension du rôle de la CEDEAO au Niger.  C’est le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, chargé l’Intégration Africaine M. Youssouf Mohamed Elmouctar qui a procédé au lancement de ces activités.

Pour rappel, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) célèbre chaque 28 Mai la création de l’institution. L’édition de 2023 marque ainsi le 48ème anniversaire de la CEDEAO avec pour thème : «Dans la perspective d’une prospérité partagée ». Hormis l’intention de créer un cadre de brassage culturel et social, la célébration du 48ème anniversaire, constitue pour l’institution une occasion de souligner l’importance d’une CEDEAO de plus en plus cohésive rappelant le rôle crucial que joue l’organisation dans la promotion du développement et de l’intégration des peuples de la sous-région.

En lançant cette quinzaine de la CEDEAO, le ministre délégué a exprimé sa satisfaction à la représentation de la CEDEAO pour avoir l’initiative de célébrer ce 48ème  anniversaire sous forme de quinzaine. Pour le ministre Youssouf Mohamed El Mouctar, le thème retenu révèle l’idée selon laquelle les efforts et les actions de la CEDEAO doivent s’inscrire dans l’optique de réussir un développement économique social profitable à l’ensemble des Etats membres de la communauté. D’après lui, il renvoie à l’objectif initial de la création mais également au fait que le développement économique à travers un ambitieux programme d’intégration économique a une valeur essentielle au sein de la communauté CEDEAO à savoir la nécessaire solidarité des Etats membres.

Le ministre délégué a évoqué les défis auxquels les pays membres de la communauté font face. M. Youssouf Mohamed Elmouctar s’est dit convaincu que ces défis peuvent être relevés dans un élan de solidarité agissante et en accordant une place de choix au développement socio-économique des Etats membres.

Pour ce faire, il a invité les Etats à tirer sans complaisance les enseignements de l’expérience de 48 ans de la CEDEAO, ajoutant ensuite qu’il faut nécessairement s’appuyer sur les acquis depuis la création de la CEDEAO le 28 Mai 1975 à aujourd’hui. Parmi les acquis, le ministre délégué a cité entre autres la réussite dans le domaine de la libre circulation des biens et des personnes, la réussite de l’adoption du système fédéral de la banque centrale de la CEDEAO, du choix de l’Eco comme nom de la monnaie future de la CEDEAO. A ceux-là s’ajoute l’organisation d’élections transparentes ayant conduit au pouvoir des Présidents démocratiquement élus.

Le ministre a formulé le vœu que les différentes initiatives prises par la CEDEAO et les Etats membres notamment la révision du protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance ainsi que le passage de la vision 2020 à la vision 2050 pour une CEDEAO des peuples qui puisse créer les conditions d’une consolidation des institutions démocratiques, d’un renforcement de la communauté et d’un véritable bonheur pour les populations totalement en phase avec les instances communautaires.

Pour sa part, le représentant résident de la CEDEAO au Niger M. N’Dri Guillaume Gnamien a précisé que c’est une fête pour les communautés plus qu’une célébration d’un anniversaire d’une organisation. «C’est pour nous le moment de célébrer ce vivre ensemble que nous voulons de plus en plus solide entre les communautés des Etats membres et celles du Niger» a-t-il souligné. M. N’Dri Guillaume a ajouté que les festivités de cet anniversaire doivent servir de plateforme pour permettre aux communautés de s’exprimer, d’échanger des idées novatrices et de participer activement à la définition d’un avenir commun.

Après la cérémonie de lancement des activités de célébration du 48ème  anniversaire, le représentant résident de la CEDEAO a animé un point de presse dans lequel il a apporté des précisions sur les différentes activités prévues. A l’issue de ce point de presse, on retient que la grande innovation de la célébration de l’anniversaire de la CEDEAO, est le projet de création du jardin de la CEDEAO en collaboration avec le Ministère de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification. Le jardin de la CEDEAO sera un jardin de 10 hectares composé d’arbres de différentes variétés. Cette initiative est l’occasion pour la CEDEAO de prendre une part active à la protection de l’environnement et de la lutte contre la désertification au Niger.

Rahila Tagou (ONEP)

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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, a représenté notre pays, aux travaux de la 48ème session du Conseil des ministres des Affaires Etrangères des pays membres de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), à Islamabad, au Pakistan. Ouverte, le mardi 22 mars 2022, cette session porte sur le renforcement de l'Organisation de la coopération islamique pour faire face aux défis et conflits contemporains.

Dans une intervention qu’il a faite lors d’une réunion extraordinaire du Groupe de contact sur le Jamu et le Cachemire, dont fait partie le Niger, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi, a d’abord adressé ses vives félicitations à son homologue du Pakistan pour l'initiative qu'il a prise de convoquer cette réunion extraordinaire sur le statut du Jamu et cachemire.

En efffet, a-t-il noté, “depuis la dernière session qui s'est tenue en visio-conférence, le 22 juin 2020, les situations de crises dans l'espace OCI ont connu une aggravation, qu'il s’agisse de la Palestine du Jamu et cachemire, du Mali et bien d'autres foyers”.  Il a notamment déploré le fait que le différend qui oppose l'Inde à un des membres de l’OCI, à savoir le Pakistan,‘’ a connu un brusque regain de tension suite à la modification, par le gouvernement Indien, de l'article 370 de sa constitution, pour modifier le statut du Jamu et Cachemire’’.

Pourtant, a-t-il rappelé, “la question du territoire du Jamu et du Cachemire est reconnue au niveau des Nations Unies qui lui a accordé un statut particulier”. Aussi, a poursuivi le ministre d’Etat Massoudou Hassoumi, “nous avons toujours exprimé et affirmé notre soutien de principe au peuple du Jamu et Cachemire dans l'exercice de ses droits légitimes à l'auto-détermination, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies”.

“Le Niger, pays membre du groupe de contact sur le Jamu et le Cachemire, déplore la dégradation du statut de ce territoire depuis que l'Inde a décidé unilatéralement de modifier les articles 370 et 35 A de sa constitution pour annexer le Jamu et Cachemire”, a-t-il déclaré.“Ma délégation condamne les vagues de violences d’ou qu'elles viennent dans cette région et appelle les parties à se conformer aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et aux recommandations formulées dans les différents rapports des Nations Unies sur le Cachemire. Ma délégation demande tout particulièrement aux parties de privilégier un règlement pacifique de ce conflit qui n'a que trop duré”, a ajouté le ministre des Affaires Etrangères.

Expliquant que le rôle des pays membres de l’OCI ‘’est de faire toute la pression nécessaire pour convaincre les deux parties à respecter les droits de l'homme, de préserver les libertés pour toutes les communautés et de permettre l'exercice des droits civiques et religieux des populations’’, a précisé le ministre des Affaires Etrangères tout en affirmant que ‘’le Niger continuera à soutenir les résolutions tendant à régler la situation au Cachemire et apportera son concours pour une solution négociée, gage d’une paix durable, au profit du peuple cachemiri”.

En marge de cette 48ème session du Conseil des ministres des Affaires Etrangères des pays membres de l’OCI, le ministre d’Etat Massoudou Hassoumi a été reçu lors d’un dîner, en audience par Président pakistanais, Dr Arif Alvi ; par la Sous-secrétaire d’Etat américaine à la sécurité civile, à la démocratie et aux droits de l’Homme, Mme Uzra Zeya et par le ministre chinois des Affaires Etrangères, M. Wang Yi.

Par ailleurs, le ministre d’Etat a pris part, avec ses homologues des pays membres de l’OCI, à la grande parade organisée par le Pakistan à l’occasion de la fête nationale, en présence du Président Dr Arif Alvi, du Premier ministre, M. Imran khan et de plusieurs personnalités pakistanaises.

Aissa Alzouma, AP/MAE/C

Le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, chargé de l’Intégration africaine M. Youssouf Mohamed Elmoctar a participé du 16 au 17 Mars 2023, à la 49ème session des ministres des Affaires Etrangères de l’organisation de la coopération islamique (OCI) à Nouakchott, République islamique de Mauritanie. Le thème retenu pour cette 49ème session est «Le juste milieu et la modération : clefs maitresses de la sécurité et de la stabilité». L’ouverture des travaux a été présidée par SE. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République Islamique de la Mauritanie.

Dans son intervention à cette session, le ministre délégué chargé de l’Intégration africaine a salué la profondeur du discours du Président El Ghazouani, qu’il estime ‘’digne d’intérêts pour cette session, ainsi que pour la Oumah’’. Pour M. Youssouf Mohamed Elmoctar, ce discours résume le contexte dans lequel se tient la session et mérite une profonde réflexion car, l’extrémisme et la violence sont des maux qui sévissent dans le monde entier. Ces phénomènes  a-t-il dit sont visibles dans les actes et dans les paroles au quotidien et  se traduisent par l’arrogance, le mépris de l’autre et le dérèglement du système sociétal.

M. Youssouf Mohamed Elmoctar a fait savoir que le Niger a développé depuis les années 2000, des paradigmes qui reposent sur la tolérance, les discussions bénéfiques et compréhensives. Cela à travers des institutions, comme le Conseil National pour le Dialogue Politique et la Commission Nationale pour le Dialogue Social. Ces dispositifs cultivent les rencontres, le dialogue et des échanges entre les différents pôles de la société pour une stabilité et une sécurité dans la gestion du pays.

Evoquant les multiples défis sécuritaires au Sahel, le ministre délégué a déclaré qu’il est plus que nécessaire de mutualiser les forces, de partager les informations et les renseignements entre les services de sécurité. En outre a reconnu M. Youssouf Mohamed Elmoctar, il y a un besoin d’intensifier les programmes de formation des forces de défenses et de sécurité, de développer le volet socioéconomique au niveau local, pour consolider le dialogue entre communauté, afin de lutter efficacement contre le terrorisme.

Le ministre délégué Chargé de l’Intégration africaine a indiqué que le Niger continue de chercher des solutions contre l’extrémisme violent. C’est dans cette optique pourquoi, s’inscrit la rencontre des intellectuels musulmans sur la lutte contre l’extrémisme violent, que le pays va organiser en collaboration avec le Secrétariat général dans les mois avenirs.

Le ministre délégué est ensuite revenu sur certaines questions internationales comme l’annexion par l’Etat d’Israël des territoires palestiniens. Cette situation dit-il, compromet la dynamique de la solution à deux  états, schéma sur lequel la communauté internationale s’est mise d’accord. «Toutes propositions de règlement d’un différend doit se bâtir sur un minimum de consensus entre les parties en conflit», a déclaré M. Youssouf Mohamed Elmoctar avant de réitérer l’appartenance du Niger au Comité Al qods Al sharif et son appui constant à la cause palestinienne, jusqu’à l’acquisition de tous ses droits fondamentaux, notamment les frontières occupées depuis 1967.

De même, il a réitéré l’attachement du Niger aux résolutions pertinentes de l’OCI et du Conseil de Sécurité des Nations Unies, pour le règlement du différend entre l’Inde et  le Pakistan. Le ministre délégué a demandé aux parties de privilégier le dialogue.

M. Youssouf Mohamed Elmoctar a indiqué que la mission régionale de l’OCI, pour les pays du Sahel et du bassin du lac Tchad, dont le bureau se trouve à Niamey sera plus que disposée à fournir des facilités pour assurer une meilleure coordination des aides des partenaires et une prise compte les problèmes récurrents dans ces régions pour cause d’insécurité.

Sur tout un autre plan, il a encouragé à approfondir les idées pertinentes développées, lors des séances du brainstorming, notamment, sur la rationalisation des organes de l’OCI et la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies, estimant que ces exercices contribueront au respect des règles droit et d’équité. Le ministre Youssouf Mohamed Elmoctar a enfin exhorté les participants à penser aussi, à faciliter la participation de tous les pays membres, dans les activités des groupes de contact et comités de l’organisation en procédant, à des rotations des membres, à l’image du Conseil de sécurité et aussi, à mettre fins aux groupes et comités, dont la mission est terminée.

Rahila Tagou(onep)

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eLes instances du parti Congres pour la République (CPR INGANCI) se sont réunies au siège du parti, ce dimanche 10 novembre 2019 pour commémorer le 4ème Anniversaire de la création de cette organisation politique. En présence des membres du Conseil politique, du SEN et du Bureau politique national, le directoire du parti a passé au peigne fin la situation sociopolitique et économique du pays en cette veille des scrutions électoraux de 2020-2021.

En effet, ce 4ème anniversaire de la création du CPR INGANCI que nous célébrons aujourd’hui, se déroule dans un contexte national et international marqué par des défis majeurs, notamment sur les plans sécuritaire, social, politique et économique.

La situation sécuritaire à l’échelle nationale, régionale et internationale demeure très préoccupante eues égards aux multiples attaques terroristes perpétrées çà et là, en dépit de la lutte inlassable menée contre ce fléau à travers le monde. S’agissant particulièrement de notre pays, les attaques terroristes visant nos forces de défense et de sécurité ainsi que les populations civiles, interpellent la conscience collective de tous les nigériens. C’est dire combien il importe de mutualiser nos efforts contre ce phénomène, pour la préservation de la paix, de l’unité nationale et de l’intégrité de notre territoire. Dans cette optique, il est important de rappeler les efforts considérables consentis par le Président de la République et le Gouvernement dans la lutte contre ces forces du mal. Par conséquent, le CPR INGANCI déplore et condamne la persistance des attaques terroristes au Niger, dans les pays voisins et dans le monde tout entier ; se félicite de la mise en place de la force du « G5 SAHEL » et demande à la communauté internationale de lui apporter les soutiens nécessaires à sa mission  et enfin félicite et encourage le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Elhadj Issoufou MAHAMADOU, pour les efforts importants qu’il ne cesse de déployer sur les questions sécuritaires au plan national, régional et international.

La situation sociale, au sortir des élections professionnelles ayant permis de déterminer les Centrales Syndicales les plus représentatives, avec lesquelles le Gouvernement discutera désormais des préoccupations des travailleurs, se caractérise par une accalmie générale. Le CPR INGANCI se félicite de cette accalmie et souhaite sa pérennisation. Il félicite le Gouvernement pour la gestion réussie des rentrées scolaire et universitaire et souhaite une très bonne année académique aux élèves, étudiants et enseignants.

Le Mouvement des Jeunes pour le Développement et l’Education Citoyenne (MOJEDEC) a tenu dimanche 26 Juin à Niamey, sa quatrième Assemblée générale ordinaire. Conformément aux textes régissant cette organisation, le mandat en cours (2019-2022) est arrivé à son terme. Au cours de cette assise, les différentes délégations présents auront à discuter de plusieurs points inscrits à l’ordre du jour notamment la présentation et adoption du bilan moral et financier du mandat passé, la présentation de l’exposé du motif sur les différentes modifications apportées sur les textes du MOJEDEC, la présentation, amendement et adoption des statuts et règlement intérieur du MOJEDEC, élection et mise en place des organes du MOJEDEC et divers. C’est le président du Conseil d’Orientation Stratégique du MOJEDEC qui a présidé l’ouverture des travaux en présence du président du Bureau exécutif National de l’organisation ainsi que des représentants des structures sœurs de la société civile et des invités.

A l’ouverture des travaux, le président du Conseil d’Orientation Stratégique du MOJEDEC a rappelé que cette organisation est née de la volonté des  jeunes étudiants bénévoles qui ont jugé nécessaire d’apporter leur contribution aux actions communautaires dans le but d’améliorer les conditions de vie des populations. Il a ajouté que le MOJEDEC vise la promotion de la démocratie, la culture de la paix et la bonne gouvernance en son sein puis au-delà. M. Abou Zeidi Sanoussi Abdoul-Aziz a fait remarquer qu’au fil du temps, l’organisation s’est agrandie et s’est crédibilisée aussi aux yeux de ses partenaires au point où il y a eu cette nécessité d’intégrer des organes qui peuvent aider le BEN/MOJEDEC dans le bon fonctionnement et la réussite d’actions engagées.

S’adressant à cette jeunesse du MOJEDEC, le président du Conseil d’Orientation Stratégique du MOJEDEC a souligné la nécessité de garder ce bon niveau atteint par cette structure. 

Auparavant, le président du BEN/MOJEDEC, M. Ali Maman a énuméré plusieurs actions accomplies au cours du mandat qui vient de s’achever entre autres la tenue régulière de réunions et des sessions du Conseil d’Orientation, la préparation, l’élaboration et la soumission de plusieurs projets et programmes à des partenaires, la coordination de la mise en œuvre d’au moins cinq importants projets et programmes avec le soutien des partenaires dont le Projet Appui à l’éducation, la santé reproductive et la planification familiale dans la commune de Tamaské (Tahoua) réalisé avec le soutien de l’Ambassade des USA au Niger, le Projet action pour la transparence des élections au Niger : « les jeunes s’engagent», avec OSIWA, le Projet : Voix des jeunes et des femmes pour le développement MURYARMU-GURIN MU», VJF-Dev, avec OXFAM, le Projet Appui à la Prévention des Conflits Electoraux au Niger (PAPCEN) financé par USAID/REWARD, le Projet : « Appui au monitoring des droits humains, l’accès à la justice et l’amélioration des liens de confiance et de collaboration entre les forces de défense et de sécurité intérieure et les populations dans les communes de Tébaram, Takanamatt, Madarounfa et de Dan Issa » financé par l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH, toujours en cours) et le Programme de Prévention de l’Extrémisme Violent et de promotion de la Résilience. A cela s’ajoute, selon M. Ali Maman, l’adhésion de cette association à plusieurs réseaux et collectifs des OSC au plan national et régional, etc.

Evoquant la nouvelle vision du MOJEDEC il a dit que le contexte et la performance de leur organisation leur « imposent d’opérer des reformes pour mieux conduire et suivre la mise en œuvre de leurs programmes et projets ». « C’est pourquoi, la présente assemblé générale est pour nous une opportunité pour l’amendement et l’adoption des textes du MOJEDEC, l’amendement et l’adoption des politiques et manuels pour renforcer la gouvernance et la gestion des programmes du MOJEDEC et l’amendement et l’adoption des outils de gestion financière du MOJEDEC », a-t-il conclu.

 Mamane Abdoulaye(onep)

 

4ème Congrès de la Fédération des Associations et Unions des Jeunes Avocats d'Afrique : Les jeunes avocats africains réunis à Niamey pour parler de la traite des personnes et de la migration Niamey abrite depuis hier et ce pour quatre jours le 4ème congrès de la fédération africaine des associations et unions des jeunes avocats (FA-UJA). Organisé sous le haut patronage du Président de la République, premier magistrat du Niger, SE Issoufou Mahamadou, et sous le parrainage du ministre de la Justice, garde des Sceaux Marou Amadou, le congrès se tient sous le thème d’actualité « Migrations et traites de personnes ». C’est la grande salle de conférence du palais des congrès qui a servi de cadre pour la cérémonie d’ouverture des assises du congrès. Y étaient présents le Premier président du conseil d’Etat, plusieurs membres du gouvernement ainsi que les membres du barreau et de nombreux invités de la FA-UJA.

Organisation qui compte en son sein les associations et unions de 22 pays africains, la FA-UJA a pour parrain officiel le Président de la République Issoufou Mahamadou. L’annonce solennelle a été faite par le président de la fédération. La rencontre de Niamey a enregistré la participation effective des jeunes avocats d’une quinzaine de pays membres de la fédération.

A l’ouverture de la cérémonie, plusieurs intervenants se sont succédé au podium, à savoir le bâtonnier de l’ordre des avocats du Niger, le président de la conférence des barreaux OHADA, le président de l’association des jeunes avocats du Niger et le président de la fédération africaine des associations et unions des jeunes avocats (FA-UJA) avant le mot d’ouverture du quatrième congrès, prononcé par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

M Marou Amadou a positivement apprécié le choix du thème central du congrès ainsi que les sous thèmes qui seront développés tout au long de cette rencontre des jeunes avocats d’Afrique. Pour lui, c’est la preuve de leur engagement à accompagner les gouvernements de leurs pays dans leurs efforts contre la migration irrégulière et la traite des personnes car, a-t-il dit, ce choix « traduit aussi la volonté des structures que vous représentez de contribuer à la lutte contre la traite et la migration qui dépasse largement les frontières de nos Etats».

Le Syndicat National des personnels d’Appui de l’Assemblée nationale (SYNPAAN) a tenu, le dimanche 26 février 2023, son 4ème Congrès Statutaire.  C’est le Secrétaire général Adjoint de l’Assemblée Nationale, M. Jadi Adamou qui a procédé à l’ouverture des travaux en présence du représentant du Bureau de l’Assemblée Nationale, le député Zakara Karidio et de plusieurs invités. Au cours  des assises,  les congressistes se sont  penchés sur le bilan des activités du mandat écoulé et ont procédé au  renouvellement des membres du bureau. Ainsi M. Zabeirou Issaka a été élu au poste de Secrétaire général  pour un mandat de 4 ans.

Dans ses propos préliminaires, le Secrétaire général Adjoint de l’Assemblée nationale a indiqué ce congrès se tient à un moment où notre pays a besoin de beaucoup plus de sérénité et de cohésion. «Nous prions pour que la situation sécuritaire que notre pays traverse aboutisse à un dénouement heureux», a-t-il souhaité. Par la suite, M. Jadi Adamou a assuré le SYNPAAN que des dispositions sont déjà prises concernant leurs doléances. «Pour ce qui est de la question des logements sociaux, nous vous  informons que le président de l’Assemblée Nationale a déjà donné des instructions sur le terrassement du lieu et les travaux vont commencerincessamment. Quant à la grille salariale, à ce niveau aussi des dispositions sont prises pour que cela soit exécuté», a-t-il relevé.

Auparavant, le Secrétaire général du Syndicat National des personnels d’Appui de l’Assemblée Nationale (SYNPAAN), M. Abdou Nomao Jika a souligné que malgré son jeune âge, le SYNPAAN a connu des progrès importants au sein deu parlement à travers plusieurs acquis dont l’adoption du statut autonome du personnel, le rehaussement de la prime et encore tout récemment le lancement du projet de construction des logements sociaux au profit du personnel. «Conscient des efforts consentis par les autorités pour un meilleur cadre de travail, je vous demande, chers camarades de vous acquitter de vos devoirs professionnels pour servir toujours de modèle pour le rayonnement de notre administration parlementaire», a-t-il déclaré.

Par ailleurs, M. Abdou Nomao Jika a émis quelques doléances à l’endroit de l’Assemblée nationale. Il s’agit  entre autres de laconcrétisation de la Cité Majalissa sis au quartier Diaspora dont jusqu’à ce jour les travaux d’aménagement du terrain n’ont toujours pas démarré et l’arrêté d’application de la grille salariale. «Cette loi modifiant et complétant la loi portant statut autonome du personnel de l’Assemblée nationale renferme deux éléments nouveaux. A ce niveau cette loi est appliquée partiellement aux yeux des camarades parce que si le rehaussement de l’âge à la retraite court, quant à la revalorisation de la grille, nous fondons l’espoir que l’arrêté d’application sera pris incessamment», a-t-il espéré. Le Secrétaire général du SYNPAAN a remercié le bureau de l’Assemblée et l’administration parlementaire pour leur abnégation et le soutien constant à l’endroit du personnel d’appui.

De son côté, le représentant de la Confédération Nigérienne de Travail (CNT), M. Issoufou Laoulia félicité les membres du SYMPAN pour la tenue de leur 4ème  congrès statutaire. Cela démontre la vivacité et la démocratiequi caractérisent ce syndicat.

   Yacine Hassane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le président du conseil supérieur de la communication Dr. Sani Kabirou a présidé, hier, la cérémonie d’ouverture du 4éme édition du symposium international des médias pour le développement durable (SIMED) à l’horizon 2030. Organisé par  le réseau nigérien des journalistes pour l’éducation et le développement (RENJED) et celui des journalistes pour l’eau, l’hygiène et l’assainissement  (REJEA), ce symposium est placé sous le thème « le rôle des médias et des organisations de la société civile pour la mobilisation des ressources en faveur de la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) ». Le SIMED  est un cadre de réflexion où, les medias sont invités à dépasser  leur rôle d’acteur passif pour être des acteurs actif de développement dont les actions contribuent à la réussite des projets et programmes.

Procédant à l’ouverture du symposium, le président du CSC a affirmé que le SIMED est une heureuse initiative qui en plus de mettre en lumière les efforts des médias dans la mise en œuvre des ODD, appuie les Etats pour l’atteinte de ces objectifs. D’après lui, ceci doit être félicité et repiqué partout car c’est une première et le Niger doit être fier d’abriter un tel événement unique à son genre.

Parlant du thème choisi pour cette 4éme édition, il a affirmé qu’il met en contribution la place des journalistes et des acteurs de la société civile dans la recherche du financement pour les actions de développement. C’est pourquoi a nuancé Dr. Sani Kabir, les medias et les acteurs de la société civile doivent prendre  en compte les réalités du pays en accompagnant les politique publiques dans leurs tâches respectifs.

Au Niger a dit le président du CSC,  malgré le contexte très difficile, il faut reconnaitre que des efforts énormes ont été consenti par les autorités avec l’accompagnement des partenaires au développement et surtout les médias pour améliorer les conditions de vie des populations notamment les couches les plus vulnérable. « Le secteur de l’agriculture en passant par l’éducation, la santé, l’eau, l’hygiène et l’assainissement, l’énergie au secteur industriel,  de nombreux projets ont été réalisé. Toutefois les défis restent toujours persistant et méritent la cohésion de tous les acteurs afin d’y faire face » a conclu Dr. Sani Kabir.

Pour sa part, le président du SIMED a indiqué que ce symposium se tient après 7 années de mise en œuvre des ODD.  De ce fait à travers  cette 4iéme édition,   il s’agit est de discuter, voire  en 7 années d’adoption des ODD qu’est ce qui a été fait. Parce que a-t-il dit, il faut tout les secteurs de développement aient une politique qui prend en compte l’aspect ODD à l’échéance de 2030.

M. Ousmane Danbaji a exhorté les médias et les organisations de la société civile a changé de paradigme en adoptant un langage plus simple afin d’inciter les bailleurs à venir investir au Niger et lutter contre la pauvreté.

L’ouverture de ce symposium a été sanctionnée par une conférence inaugurale sur la mise en œuvre des ODD au Niger et deux grands panels sur des thèmes ayant trait aux ODD. La cérémonie a également été marqué par une présentation de deux tableaux d’honneur dont : un pour le Président de la Turquie et un autre à la représentante résidente du PNUD. 

Par Rahila Tagou(onep)

 

 

 Bien qu’il ne soit pas un devin, les évènements, objet de cette lettre, sont cependant venus corroborer ce que disait votre humble serviteur dans « au secours d’une école malade » et « la Samaria », ses deux derniers livres, à propos du contrôle de notre système éducatif qui nous échappait et le ravage exercé par la politique sur le tissu social, particulièrement la jeunesse.

Tant pis pour la France qui a laissé son président « égorger la poule qui, durant 63 ans, lui pondait chaque jour un oeuf d’or. » Tant pis aussi pour les dirigeants du régime déchu qui avaient oublié, lorsqu’ils avaient le pouvoir, que « le doigt de Dieu les coinçait contre un mur. »

Après avoir cité le diable et le bon Dieu de Jean Paul Sartre, nous pouvons commencer à parler de nous, surtout du forum en préparation auquel nous avons l’intention de confier la mission de déterminer les grandes orientations de l’avenir du Niger.

Cette réunion nous fait penser à la Conférence Nationale Souveraine au cours de laquelle, celle de la Baule ayant servi de prétexte, des «rhéteurs» qui voulaient se positionner, en profitant de l’occasion, ont donné libre cours à leur talent pour régler des comptes souvent personnels, faire des promesses mirobolantes. Trente-deux ans après, le coup d’Etat du 26 Juillet 2023 est venu apporter la preuve cinglante que la montagne n’a accouché que d’une souris.De 1960 à 2023, soit 63 ans durant, nous avons passé tout notre temps à nous nourrir de théorie, un domaine où nous sommes imbattables, malgré nos prétentions, au point de n’être même pas capables de fabriquer le simple petit vélo nigérien.Aujourd’hui, Tiani et son équipe nous offrent l’ultime occasion de nous racheter. Il s’agira au cours de ce forum d’opter pour une démarche pédagogique à partir d’un état des lieux exhaustif exposant tous les problèmes auxquels il faudra nécessairement apporter des solutions.Les animateurs de cette réunion doivent savoir qu’ils n’ont aucune minute à perdre en bavardage inutile. Le C.N.S.P sera sûrement impatient d’entrer en possession d’un rapport final des travaux pour résolument commencer à agir.Afin de permettre au bureau du forum de gagner du temps, nous mettons à sa disposition un schéma de déroulement des travaux, le même utilisé en administration scolaire pour l’élaboration d’un projet d’établissement..

Ada Boureima

La 4ème réunion bi-annuelle du Comité de pilotage sur l’initiative de Gouvernance en matière de Sécurité (SGI) s’est tenue hier matin dans la salle des Banquets de la Primature. C’est le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Mohamed Bazoum, qui a présidé l’ouverture de la réunion en présence des membres du gouvernement, du Chargé d’Affaires de l’Ambassade des Etats Unis d’Amérique M. Philip Nelson, des responsables des Forces de Défense et de Sécurité, ainsi qu’une délégation américaine venue de Washington conduite par l’Ambassadeur, M. Larry Wohlers.

À l’issue des travaux, un communiqué conjoint a été rendu public par les participants. Dans ce communiqué lu par le Colonel-major Ledru Moustapha Michel,   il est rappelé que la SGI en tant qu'initiative du Gouvernement américain vise entre autres à améliorer la gouvernance des institutions de défense et de sécurité, à favoriser la collaboration inter-armée, et à renforcer la capacité des partenaires africains à répondre aux besoins sécuritaires de leurs populations, conformément aux valeurs démocratiques.

Le communiqué précise que le Niger est l'un des six pays en Afrique à participer au partenariat SGI, avec le Nigeria, le Ghana, le Kenya, le Mali et la Tunisie. Le Plan d'Action Conjoint Pays (JCAP) qui régit le programme SGI au Niger, définit trois domaines prioritaires de collaboration entre les partenaires américains et les forces de défense et de sécurité nigériennes (FDS) notamment, le développement d'un cadre national d'analyse stratégique en matière de sécurité, l'harmonisation des ressources humaines et matérielles, pour répondre plus efficacement aux besoins sécuritaires à court et à long termes, ainsi que la promotion de la coordination et de la communication des politiques de défense et de sécurité auprès des populations. Il précise également que l'équipe SGI Nigéro-Américaine a mis en place ces trois domaines prioritaires de façon conjointe, dans un esprit de partenariat tout au long des sessions.

4ème réunion de la Task force présidentielle sur le programme de la monnaie unique de la CEDEAO : Accélération du processus de la monnaie uniqueLa 4ème réunion de la Task Force présidentielle sur le programme de la monnaie unique de la CEDEAO a regroupé, hier à Niamey autour du Président de la République SE. Issoufou Mahamadou, quatre Chefs d’Etat des pays membres de l’espace communautaire. Il s’agit du Président de la République du Ghana S.E Nana Akufo Addo, par ailleurs co-président de la Task force présidentielle ; du Président de la République du Togo S.E Faure Essozimna Gnassimbe, président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO; du Président de la

République Fédérale du Nigeria S.E Muhammadu Buhari et du Président de la Cote d’Ivoire S.E Alassane Ouattara. L’on notait également la présence du président de la Commission de la CEDEAO, M. Marcel Alain De Souza

Cette réunion vise à soumettre à l’appréciation des Chefs d’Etat chargés de superviser le processus devant conduire à la création d’une monnaie unique dans l’espace

CEDEAO, la présentation et l’examen des conclusions de la réunion des Ministres des Finances et Gouverneurs des Banques centrales sur le programme de la monnaie unique et examiner les recommandations pour accélérer la mise en œuvre de ce programme et éventuellement proposer de nouvelles orientations.

L’ouverture de la rencontre de Niamey a été marquée par trois interventions. Il s’agit en l’occurrence du mot de bienvenue du gouverneur de la Région de Niamey ; le discours du président de la Commission de la CEDEAO et enfin celui du président de la République, Chef de l’Etat S.E Issoufou

Mahamadou. Pour le gouverneur de la Région de Niamey M. Seydou Ali Zataou, cette réunion intervient au moment où son entité administrative connait des mutations qui sont le résultat de la mise en œuvre du Programme de la Renaissance. M. Seydou Ali Zatao de préciser que les populations de la CEDEAO sont prêtes à accompagner cette initiative heureuse dont l’objectif est d’aboutir à une monnaie unique dans l’espace communautaire.

La 4ème réunion du comité de pilotage du recensement général des entreprises du Niger s’est tenue le vendredi 16 septembre 2022 à Niamey sous la présidence du Secrétaire général du Ministère du Plan, M. Saadou Bakoye. Cette réunion qui vise a faire l’état d’avancement à mi-parcours de l’opération de dénombrement du ReGEN s’est tenue en présence de la Directrice Générale de l’Institut National de la Statistique Mme Takoubakoye Aminata Boureima, du Secrétaire général de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Niger, M. Ousmane Mahaman.

Dans son discours d’ouverture de cette 4ème réunion du comité de pilotage, le Secrétaire général du Ministère du Plan a rappelé que, le Niger, à travers l’Institut National de la Statistique (INS), organise cette année, le premier Recensement Général des Entreprises (ReGEN) qui, a démarré le 27 août 2022 sur l’ensemble du territoire national et doit s’achever, le 1er octobre 2022.

A titre de rappel, le comité de pilotage a pour missions entre autres de définir les orientations du ReGEN, pour s’assurer de la prise en compte de besoins des utilisateurs, d’examiner et adopter les objectifs et les résultats attendus du ReGEN, d’examiner et d’adopter les différents outils techniques du ReGEN, de veiller au respect du calendrier des activités du ReGEN, d’examiner et d’adopter les rapports d’activités du ReGEN et de valider les résultats du ReGEN et en autoriser la publication. En effet, il s’agit d’une opération inédite au Niger qui cible, sur l’ensemble du territoire national, tous les établissements des secteurs formel et informel disposant d’un siège ou d’un local professionnel (fixe) aménagé où ils exercent leurs activités. Ainsi, pour faciliter la collaboration des opérateurs économiques, l’INS a sollicité l’accompagnement des structures concernées pour inciter les chefs d’entreprises, à accepter de répondre aux questions qui leur seront posées.

En dépit de ces efforts, les agents recenseurs ont fait face à plusieurs difficultés dans les chefs-lieux de régions et dans certaines communes liées à l’insuffisance de la circulation de l’information. Ces refus sont particulièrement importants dans les régions de Niamey, Dosso, Zinder et Maradi. «La présente réunion qui permettra d’examiner les éléments d’informations pour lever les facteurs de blocage qu’a connu dès le début, l’importance de cette opération de dénombrement du ReGEN», a indiqué M. Saadou Bakoye.

Une fois achevé, le ReGEN permettra d’identifier les secteurs d’activité économique porteurs au Niger, et ceux à accompagner face à la concurrence internationale avec la mise en œuvre de la ZLECAF. Aussi, permettra-t-il de créer un répertoire national des institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM), et une base de données informationnelles sur le secteur informel afin d’améliorer la qualité des données, sources nécessaires à l’élaboration des comptes nationaux. Il y a également, les informations statistiques collectées par l’INS et les structures du SSN qui permettront aux chefs d’entreprises de prendre des décisions appropriées dans leur gestion quotidienne des unités économiques et de mieux connaître les entreprises de leurs secteurs et branches d’activités ainsi que, les autres secteurs et branches d’activités. «Il est important de souligner que les données statistiques individuelles collectées sont protégées par la Loi n°2004-011 du 30 mars 2004 modifiée et complétée par la loi N°2014-66 du 5 novembre 2014, portant sur l’organisation de l’activité statistique et créant l’Institut National de la Statistique (INS)» a précisé le Secrétaire général du Ministère du Plan.

M. Saadou Bakoye a enfin suggéré qu’au regard de l’importance de cette opération et des dispositions législatives et réglementaires sur la confidentialité des informations individuelles, les opérateurs économiques doivent se mobiliser pour faciliter le travail des équipes opérationnelles et à encourager les membres du comité de pilotage pour renforcer leur soutien au ReGEN.

 Rachida Abdou Ibrahim(onep)
Souleymane Hama Amadou (Stagiaires)

Source : http://www.lesahel.org

Le Secrétaire Général du Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Informations M. Raliou Sidi Mohamed a procédé hier mardi 4 juillet 2023 à Niamey au lancement de la 4ème réunion préparatoire de la CEDEAO pour la Conférence Mondiale des Radiocommunications (CMR) au titre de l’année 2023. Cette réunion qui durera 04 jours, a pour objectif d’adopter une position consensuelle et commune de la CEDEAO. Elle a vu la participation du Représentant de la Commission de la CEDEAO au Niger, du Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), des experts de 15 pays ainsi que de plusieurs invités.

Cette réunion se tient en prélude à la Conférence Mondiale des Communications (CMR) qu’organise tous les trois ou quatre ans l’UIT. Elle permet aux parties prenantes d’examiner et, s’il y a lieu, réviser le Règlement des radiocommunications, le traité international régissant l’utilisation du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites des satellites géostationnaires et non géostationnaires.

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire Général du Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Informations, M. Raliou Sidi Mohamed a rappelé que le Secteur des radiocommunications (ITU-R), un des 3 secteurs de l’UIT, joue un rôle essentiel dans la gestion à l’échelle mondiale du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites de satellites, ressources naturelles limitées qui sont de plus en plus sollicitées par un nombre important et croissant de services tels que les services fixe, mobile, de radiodiffusion, d’amateur, de recherche spatiale, les télécommunications d’urgence, la météorologie, les systèmes mondiaux de localisation, les systèmes de surveillance de l’environnement et les services de communication qui assurent la sécurité de la vie humaine.

Selon M. Raliou Sidi Mohamed, la mission du secteur radiocommunication est d’assurer l’utilisation rationnelle, équitable, efficace et économique du spectre des fréquences radioélectriques par tous les services de radiocommunication, y compris ceux qui utilisent les orbites de satellite, de procéder à des études et d’approuver des recommandations sur des questions de radiocommunication. Ainsi, pour s’acquitter de cette mission, l’UIT-R s’efforce de créer les conditions idoines pour le développement harmonisé et l’exploitation efficace des systèmes de radiocommunication existants ou futurs, en tenant compte des intérêts de toutes les parties concernées. L’UIT a élaboré en prélude de la CMR-2023 un rapport conformément à la Résolution 1399 (C20) du Conseil de l’UIT, afin d’aider toutes les parties prenantes à la préparation et aux débats de la CMR-23. Le SG du Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information s’est dit convaincu que cette réunion sera fructueuse et permettra de dégager une position commune de la CEDEAO, qui sera défendue au niveau de l’UAT et de la CMR23.

Le Représentant de la Commission de la CEDEAO, M. Mawuli Amoa a rappelé que les articles 32 et 33 du Traité révisé de la CEDEAO constituent la base de l’engagement de la région dans le domaine des technologies de l’information et de la communication pour atteindre ses idéaux d’intégration régionale. Il convient également de mentionner l’Acte additionnel de 2007 A/SA.5/01/07 relatif à la gestion du spectre des radiofréquences qui vise à établir un cadre de directives et de dispositions juridiques au sein de la CEDEAO pour assurer la coordination des politiques et, le cas échéant, l’harmonisation des conditions relatives à la disponibilité et à l’utilisation efficace du spectre radioélectrique lorsque cela est nécessaire pour le développement et le bon fonctionnement du marché national des TIC dans la zone CEDEAO.

Quant au Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), M. Salissou Mamane, il a indiqué que ces dernières années, la croissance fulgurante des TIC et le besoin sans cesse croissant des Utilisateurs, nécessitent l’attribution des fréquences additionnelles ainsi que l’optimisation de leur usage, pour satisfaire les services de la téléphonie, de la radiodiffusion, de la radiolocalisation, de la Défense nationale, de la sécurité publique, de l’aéronautique, du maritime, des transports, de la météorologie et de la science. «Cette 4ème et dernière réunion préparatoire témoigne de la volonté de nos Etats de développer les communications électroniques en général, et d’assurer une gestion efficiente et rationnelle du spectre radioélectrique des fréquences en particulier», a déclaré le directeur général de l’ARCEP.

Rachida Abdou Ibrahim (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

 

Le 4ème Salon Africain de l’Irrigation et le Drainage (SAFID) s’est ouvert, le 29 novembre à Niamey, sous les auspices du ministre de l’Agriculture du Niger, Dr Alambeidji Abba Issa. Organisé par l’Association Régionale pour l’Irrigation et le Drainage (ARID) avec l’appui financier et technique du CILSS, et le financement de la Banque Mondiale, ce Salon constitue une opportunité pour les acteurs de la chaîne de valeur de l’irrigation pour partager leurs expériences respectives.

L’ARID a pour finalité de contribuer à la sécurité alimentaire par la promotion de la mise en valeur durable des terres et des eaux. Ses objectifs spécifiques sont, la promotion des techniques d’aménagements hydroagricoles (Irrigation-drainage) de maîtrise des crues et d’aménagement des rivières en prenant en considération les aspects techniques, agronomiques, économiques, environnementaux et sociaux. Selon Pr. Adamou Mahaman Moustapha, président de l’ARID, cette association contribue à la résolution d’un problème crucial des pays sahéliens et de la sous-région qu’est l’insécurité alimentaire. En effet, a-t-il rapporté, l’Afrique sub-saharienne en général et le Sahel en particulier font partie des régions de la terre qui sont les plus impactées par le changement climatique. «Au Sahel, les phénomènes climatiques extrêmes (inondations, sécheresse, vagues de chaleurs) qui surviennent ont des conséquences sur la vie des populations. Ses effets du climat se font le plus sentir en saison des pluies, ce qui engendre des déficits alimentaires», a-t-il expliqué.

Pour sa part, le Secrétaire Exécutif du CILSS, Dr Abdoulaye Mohamadou, a souligné que dans la région du Sahel, les ressources en eau constituent une des plus grandes richesses qui restent fortement sous-exploitées. En effet, a-t-il noté, selon la FAO, la Ressource en Eau Renouvelable Totale annuelle est estimée à 278.650 millions de m3 dans la zone sahélienne. Cependant, sa mobilisation est inférieure à 10%, tandis que moins de 15% des terres arables sont irriguées. Dr Abdoulaye Mohamadou  a relevé que ces constats se font pendant que l’agriculture, essentiellement vivrière, occupe dans les pays du CILSS, 78% de la main d’œuvre et contribue pour environ 40% dans le PIB de la zone. D’autre part, «notre région connait une forte démographie et est fréquemment menacée par des crises alimentaires et nutritionnelles liées aux productions agricoles internes erratiques», a-t-il poursuivi.

C’est conscient de ces nombreux enjeux et défis liés à l’eau dans les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, que le CILSS a pris la résolution de s’engager fermement, dans la maîtrise de l’eau. C’est ainsi que, l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (2iS) portée par le CILSS et ses Etats membres depuis 2013, ambitionne de porter la superficie en maîtrise de l’eau dans le Sahel, à 1.000.000 d’ha dans un proche horizon.

Le ministre de l’Agriculture, Dr Alambeidji Abba Issa a aussi soutenu que la pratique de l’irrigation nécessite la mobilisation de l’eau, l’aménagement des terres, la disponibilité des intrants, la maîtrise par les exploitants des itinéraires de production et des techniques d’irrigation. Il a par ailleurs souligné que le Niger fait partie des pays sahéliens les plus vulnérables au changement et à la variabilité climatiques. A titre illustratif, l’on peut noter qu’une année sur trois connait un déficit pluviométrique et de fortes inondations sont enregistrées deux (2) années sur cinq (5). Il a fait remarquer que, malgré les investissements réalisés et la généralisation de la pratique d’irrigation dans toutes les zones agro-écologiques du pays, beaucoup reste encore à faire dans le domaine. Dr Alambeidji Abba Issa a, de ce fait, estimé que, l’accélération de la construction du barrage de Kandadji avec l’aménagement de 40.000 ha de terres permettra d’accroitre considérablement les superficies irriguées au Niger. En effet, a expliqué le ministre de l’Agriculture, le Niger dispose d’un important potentiel en terres irrigables estimé à près de 11 millions d’hectares dont moins de 10% est actuellement mis en valeur. Ce potentiel est encore plus important lorsqu’on se réfère aux eaux souterraines de moyenne et grande profondeur.

 Oumar Issoufou(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum a pris part, par visio-conférence, hier, à la 4ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV). Cette session, présidée par le Chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, par ailleurs Président en exercice de l’APGMV, a pour objectif de faire le point sur l’état de mise en œuvre de l’initiative et de mesurer la mobilisation sur le financement de la Grande Muraille Verte grâce aux investissements internes et externes ainsi que de l’apport de sources innovantes pour la concrétisation de ce vaste projet.

La cérémonie inaugurale de cette instance était ponctuée de diverses allocutions, tant des responsables de l’APGMV, que de plusieurs responsables politiques et des partenaires techniques et financiers. Selon le Président mauritanien, le dernier rapport d’évaluation (Septembre 2020), sur l’état d’avancement de la Grande Muraille Verte (GMV), a souligné le faible avancement de cette initiative (seuls 18 % des objectifs initiaux auraient été remplis).

Parmi les raisons avancées par le Président Ghazouani : l’insuffisance de coordination entre l’ensemble des parties prenantes, à toutes les échelles (locales, nationales, régionales et internationales). Atteindre les objectifs 2030 de la GMV, à savoir restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées, séquestrer 250 Millions de tonnes de carbone et créer 10 millions d’emplois verts, ne sera possible qu’à condition de relever de nombreux défis, ‘‘pour ne pas conclure à nouveau, dans dix ans, à un bilan mitigé’’. Aussi, « afin de réaliser la vision d’une Grande Muraille Verte, il faudra encore faire face à d’importants défis tels que l’engagement politique, la  mobilisation des ressources, le renforcement de capacités ainsi que l’appui aux communautés locales », a estimé Mohamed Ould Ghazouani.

Notons que l’APGMV est l’émanation de la volonté politique des Chefs d’Etat et de gouvernement des 11 pays fondateurs, qui sont : Burkina Faso, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Gambie, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Soudan et Tchad; d’autres sont en cours d’élaboration en Algérie, en Égypte, en Mauritanie et au Soudan. La session ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’APGMV se tient chaque deux (2) ans, dans un des Etats membres désigné par la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement ou au pays du siège de l’Agence. La 5ème session est prévue se tenir courant décembre 2023 à Abuja, au Nigeria.

 

Par Mahamadou Diallo(onep)

03 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Du 27 au 30 décembre, le Conseil de Ville de Niamey tient sa quatrième session ordinaire au titre de l’année 2021. C’est le président du Conseil de Ville, le député maire Oumarou Dogari Moumouni qui a présidé l’ouverture des travaux le 27 décembre dernier à l’Hôtel de ville. Au cours de cette session, les participants débattront du budget de la municipalité. Ainsi, le budget ordinaire est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 29.469.192.623 FCFA et le budget d’investissement quant à lui est arrêté en recettes en dépenses à la somme de 25.538.938.098FCFA.

C’est un budget de souveraineté, et d’aménagement de la Ville de Niamey, a dit le député maire. C’est pourquoi, Oumarou Dogari Moumouni a invité la société civile à s’approprier de ce projet de budget pour une analyse sans complaisance afin de permettre à la Ville de Niamey de mieux orienter ses actions de développement dans le futur. Les autorités de la Ville ont aussi invité cette franche de la société de leur faire parvenir leurs amendements dans le cadre de l’enrichissement du document cadre de la pratique de développement de la ville de Niamey.

Au cours de ces assises, les conseillers de ville auront à débattre entre autres le remaniement budgétaire des arrondissements communaux, le projet de budget 2022 de la Ville de Niamey, les budgets de fonctionnement des arrondissements communaux à annexer au budget de la Ville de Niamey. Il y a aussi les points sur l’adoption du document cadre de la politique du développement de la Ville de Niamey, la mise en œuvre d'un projet intégré de gestion des déchets à Niamey, la coopération décentralisée, le projet d'aménagement des berges du fleuve Niger par la Ville de Niamey et la société AL BUHAIRA INVEST de Tunisie, la convention de lotissement. Les autorités de la Ville de Niamey ont exhorté le Conseil de Ville à légiférer de façon à permettre à l'exécutif de la ville de formaliser des termes de coopération dans des domaines bien circonscrits avec un ensemble de villes.

A l’ouverture des travaux, le président du Conseil de Ville de Niamey a indiqué que la présente session qui est essentiellement budgétaire constitue une bonne articulation pour la mise en œuvre des projets de développement de la ville de Niamey dont nous sommes porteurs, à travers le document cadre. D'ores et déjà la partie investissement du budget traduit les actions de la première année du plan quinquennal en cours d'élaboration. «Cette session permettra sans nul doute progressivement la grande politique d'urbanisation que nous souhaitons pour la capitale de notre pays», a-t-il assuré.

Le président du Conseil de Ville de Niamey, s’est dit convaincu qu’un tel dessein ne peut et ne doit être l'apanage du seul Conseil de Ville car l'aménagement du territoire est l'expression d'une volonté commune qui vise à donner à une société les conditions de son développement économique et social. Il revêt un caractère spatial, volontariste, concerté et pluridisciplinaire. «Nous menons actuellement une réflexion sur l'espace qui est à la fois le support de la planification et le facteur du développement. Relativement donc à cet espace, nous tendons vers la réalisation d'un audit du foncier. C'est donc, pour jouer notre rôle de catalyseur de la vision des pouvoirs nationaux que nous vous suggérons les projets de restructuration, d'aménagement urbain au niveau de la ville de Niamey», a-t-il annoncé.

Justifiant le choix de la Ville de Niamey pour la coopération décentralisée, le député maire Oumarou Dogari Moumouni a dit qu’il a été fait pour sortir de l’ordinaire. Selon lui, la coopération décentralisée est un domaine de prospection à même d’impulser le développement et ou de mieux aborder l’avenir. «Quoi de plus logique que de vendre une image méliorative du Niger à travers les potentialités qu’il présente et par ricochet de la ville de Niamey parce qu’elle est la capitale de notre pays. Et les prémisses de cette offensive nous satisfont à plus d’une raison. D’énormes projets d’aménagement sont en vue tels que les projets marocain et tunisien, le traitement des déchets, le projet Nourrir Niamey qui consiste à construire des équipements marchands importants de la Ville de Niamey, l’acquisition d’une cinquantaine tout au moins de bus pour booster le transport urbain et périurbain», a-t-il  conclu.

Mamane Abdoulaye

29 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

En prélude à la 52ème session du Conseil des Ministres de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) qu’accueillera la capitale nigérienne, du 14 au 15 avril 2022, les experts des pays membres et des institutions partenaires se penchent, depuis hier matin, au centre international de conférences Mahatma Ghandi, sur les points inscrits à l'ordre du jour. Il s’agit notamment de l’examen et adoption du budget et de l’élection des nouveaux juges de la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage.

Les experts sont appelés, en effet, à travers la présente réunion, à développer des réflexions et à faire des suggestions qui vont améliorer le cadre de travail de l'OHADA qui a plus que jamais besoin de tous ses membres pour relever les défis multiples et multiformes qui l'entravent dans son fonctionnement. La réunion qui prend fin aujourd'hui (12 avril 2022) est d’une grande importance.  Selon le Secrétaire permanent  de l’OHADA, Pr. Emmanuel Sibidi Darankoum, toutes les conditions sont réunies pour que ces travaux se déroulent dans un environnement serein et constructif en vue de permettre des avancées significatives sur les différents points à l'ordre du jour.

Le Niger qui est l’un des fondateurs du Traité instituant l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), assure pour la deuxième fois la Présidence du Conseil des Ministres de l'OHADA, depuis la création de l’organisation. Et cette responsabilité qu’assure le ministre nigérien de la justice, M. Ikta Abdoulaye Mohamed, depuis le 23 février dernier, a un programme très dense. Pour le secrétaire permanent, le rôle les experts, comme cheville ouvrière de l’institution est, à cet effet, primordial pour mener à bien les activités qui en découlent, dans leurs pays respectifs et dans l'ensemble de l'espace commun.

Le président du Conseil des Ministre de l’OHADA, le ministre de la Justice, Garde des sceaux de la République du Niger, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a dit, dans son discours à l’ouverture des travaux des experts, comprendre les difficultés de l’organisation commune. Ces difficultés sont à la fois d'ordre institutionnel et financier. «Et dans les deux cas, notre responsabilité commande que nous mettions tout en œuvre pour redynamiser ce bel outil d'intégration juridique que le monde nous envie», a-t-il déclaré. Le ministre Ikta Abdoulaye Mohamed s’est réjoui ainsi de la présence des experts à cette réunion préparatoire de 52ème session du Conseil des Ministres. Ce qui témoigne de l'importance qu'ils (les experts) accordent à l’organisation et à sa vitalité. Le président du Conseil des Ministres les a exhortés, en effet, «à travailler davantage pour le rayonnement de l’OHADA et pour surmonter les querelles qui ont pu entacher sa marche dans la réalisation des objectifs qui lui ont été fixés par les pères fondateurs».

Les points inscrits à l’ordre du jour débouchent droit vers la redynamisation de l’OHADA. «La force de toute institution repose sur la solidité de ses ressources financières, la qualité et la motivation de ses ressources humaines. C'est dire que la construction d'une organisation forte doit répondre à ces deux exigences que nous avons l'obligation de remplir si nous voulons être à la hauteur des défis que notre organisation doit relever », explique le président du Conseil des Ministres de l’OHADA, M. Ikta Abdoulaye Mohamed qui lance un appel aux Etats membres, principaux contributeurs de l’organisation, à s'acquitter de leurs cotisations à bonne date afin de lui permettre d'assurer son fonctionnement régulier.

Pour cette 52ème session du Conseil des Ministres de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires, des ministres de la justice et des finances des 17 pays membres sont attendus à Niamey, ainsi que des responsables des institutions de l’OHADA et des présidents et vice-présidents des commissions nationales de l’organisation.

  Ismaël Chékaré(onep)

 

 

 

Niamey abrite du 21 au 22 décembre, la 53ème session du conseil des ministres de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (l’OHADA), un instrument intergouvernemental efficace d’intégration juridique qui rassemble 17 Etats membres. En prélude à cette session, le comité des experts s’est réuni à Niamey pour 3 jours à partir du 17 décembre pour se pencher sur les points inscrits à l’ordre du jour de la rencontre des ministres.

La réunion préparatoire du comité des experts vient clôturer une année d’intenses activités pour redynamiser l’OHADA sous le leadership du Niger qui assure depuis le début de cette année, la présidence de l’Organisation. Au cours de leur conclave, les experts vont se pencher sur les points inscrits à l’ordre de la 53ème session du Conseil des ministres afin de mieux les éclairer la prise des décisions sur des points aussi importants que la présentation de l’étude d’impact économique de l’OHADA, l’adoption du projet de budget 2023 de ses institutions et l’examen du rapport de l’audit de la gestion administrative et de la situation financière de l’organisation.

A la cérémonie d’ouverture des travaux, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed, a énuméré les avancées obtenues en un an par l’OHADA sur les plans administratif et normatif, de même que les projets de textes en cours d’élaboration. En dépit de ces notes positives, a déclaré le ministre de la Justice qui assure également la présidence du Conseil des ministres de l’OHADA, l’organisation doit relever de nombreux défis, à commencer par les difficultés de recouvrement des cotisations des Etats membres qui a un impact sur sa santé financière. Mais, le plus grand défi que doit relever l’organisation, a poursuivi le ministre de la Justice, pose la problématique de la place et du rôle qu’elle est appelée à jouer avec l’avènement de la ZLECAF.

La réunion préparatoire des experts doit également se pencher sur le bilan 2022 des activités de l’organisation, l’adoption de l’acte uniforme sur la comptabilité des entités à but non lucratif, la création, l’organisation et le fonctionnement de la Commission de normalisation de la profession comptable de l’OHADA, la réforme du système d’arbitrage au sein de la communauté et le renouvellement et la CNC-OHADA et la création de nouveaux comités. Tous ces points sont inscrits à l’agenda de la 53ème session du Conseil des ministres qui se tiendra à Niamey du 21 au 22 décembre prochain. M. IktaAbdoulaye Mohamed a appelé les experts à mettre l’intérêt de l’organisation au-devant de leurs travaux.

Le Secrétaire permanent de l’OHADA, M. Emmanuel Sibidi Darankoum, a rappelé que les 12 derniers mois ont été jalonnés de nombreuses activités à travers lesquelles l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires a poursuivi ‘’sa longue marche’’ vers l’atteinte des objectifs que ses pères fondateurs lui ont assignés, tout en gardant le cap sur l’avenir. «A ce sujet, nous ne perdons pas de vue que le 17 octobre 2023 marquera le 30ème anniversaire de la signature du traité de Port-Louis qui a donné naissance à l’OHADA. Il s’agira d’un moment majeur de la vie de l’organisation», a précisé le Secrétaire permanent de l’OHADA.

 Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org

«La cure salée, vecteur de la consolidation de la paix pour une mobilité durable et un développement des chaines de valeurs», tel est le thème de l’édition 2021 de la Cure Salée appelée aussi festival des nomades ou fête annuelle des éleveurs du Niger qui s’est ouverte le samedi 17 septembre à Ingall. La cérémonie d’ouverture qui est placé sous la présidence du ministre de l’Élevage, Porte-parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoul kadri  s’est déroulée en présence du Président de la République, Chef de l’État, M. Mohamed Bazoum.

 On notait également la présence des présidents des institutions de la République, des députés nationaux, des membres du gouvernement, des membres du corps diplomatiques et des responsables des organisations internationales accréditées au Niger, ainsi des chefs coutumiers et des délégations de pays voisins.

Plusieurs allocutions ont marqué la cérémonie d’ouverture dont celle du maire de la commune rurale d’Ingall, du représentant des éleveurs, du président du conseil régional d’Agadez, et du gouverneur de la région d’Agadez.

Le représentant des éleveurs, M. Amadou Halilou a indiqué que cet évènement contribue au renforcement de la cohésion sociale, de la coexistence pacifique, de la coopération, de la paix mais aussi de la sécurité entre les communautés, facilitant ainsi une gestion rationnelle et équitable des ressources naturelles. M. Amadou Halilou a aussi salué l’adoption du document de la Politique foncière rurale au Niger ainsi que son plan d’actions le 9 septembre. En effet, ce document de politique foncière est un ensemble de choix et d’orientations stratégiques permettant à l’État de relever les grands défis du développement durable du pays y compris ceux relatifs à la sécurité alimentaire, à la paix  sociale, aux changements climatiques, à la préservation de l’environnement. «Nous nous engageons comme par le passé à accompagner la mise en œuvre de cette politique foncière dont nous souhaitons le démarrage effectif dans un bref  délai», a dit le représentant des éleveurs.

En outre, M. Amadou Halilou a rappelé que depuis quelques années  le Niger s’est engagé à mettre en œuvre plusieurs projets et programmes en lien avec l’élevage et le pastoralisme. Il a enfin souhaité une plus grande implication des éleveurs dans les toutes initiatives concernant le monde rural.

Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Elevage, Porte-parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoul Kadri a salué la présence du Chef de l’État. M. Mohamed Bazoum à l’édition de la Cure Salée de 2021. Cette présence du Chef de l’Etat «témoigne de son profond attachement aux valeurs culturelles de notre pays en général, à l’expression symbolique que représente la Cure Salée en particulier, mais aussi son engagement résolu à soutenir et transformer positivement le sous-secteur de l’élevage», a estimé le ministre en charge de l’Élevage. Il a par ailleurs indiqué que la Cure Salée est un véritable outil de culture de la paix, de renforcement de l’unité nationale et de la cohésion sociale dans la sous-région ouest africaine et au-delà pour tout le continent. Aussi, renchérit le ministre en charge de l’Élevage, «la Cure Salée est le lieu où se croisent et se mélangent dans la symbiose les représentants de différentes communautés pastorales dans un esprit de fraternité, de solidarité, d’échange et de partage».

Le ministre en charge de l’Élevage a noté que l’élevage, plus qu’une activité économique, est un mode de vie au Niger et renferme une dimension sociale, culturelle et politique que les Nigériens se doivent de respecter. Ainsi, il a rappelé que l’élevage emploie plus de 87% de la population et 20% vivent exclusivement des activités pastorales. C’est aussi, a-t-il souligné, la composante la plus dynamique de l’économie nationale et porteuse de croissance du secteur primaire avec une contribution des produits animaux de plus de 11% à la constitution du produit intérieur brut ( BIP) et 35 % au BIP agricole, le plaçant au premier rang des recettes totales d’exportation des produits agro-sylvo pastoraux. L’élevage constitue la seconde source de recettes d’exportation du Niger après les industries extractives. «C’est pourquoi, le gouvernement met en œuvre depuis des années un certain nombre d’outils stratégiques dont la stratégie de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de développement agricole durable; la stratégie de développement durable de l’élevage aux fins de booster le secteur et amorcer une réelle modernisation et transformation de sa pratique sur toute l’étendue du territoire national», a déclaré M. Tidjani Idrissa Abdoul Kadri.

Le ministre de l’Élevage, Porte-parole du gouvernement a réaffirmé l’accompagnement du gouvernement aux éleveurs dans le domaine de la protection sanitaire des animaux, à travers la mise en œuvre d’un programme annuel de vaccination gratuite du cheptel et aussi dans le domaine de la sécurisation des espaces pastoraux pour assurer une alimentation adéquate des animaux dans un contexte de restriction de la mobilité des animaux imposée par certains pays voisins.

Oumar Issoufou, Envoyé spécial(onep)

20 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre, Chef du gouvernement SE M. Ouhoumoudou Mahamadou a séjourné vendredi et samedi derniers à Ingall, où il a présidé les manifestations entrant dans le cadre de la plus grande rencontre du monde pastoral du Niger, la Cure Salée. Cette fête qui souffle sa 57ème bougie cette année, et dont le thème est «Sécurisation alimentaire du cheptel et cohésion sociale des pasteurs et agropasteurs», s’est tenue en présence de tous les acteurs du monde rural, des éleveurs, des pasteurs, des producteurs, des autorités coutumières venues des horizons divers, et des autorités administratives de la région d’Agadez et d’autres régions de notre pays, ainsi que de la population hôte de la ville d’Ingall fortement mobilisée pour la circonstance.

Dans son allocution d’ouverture de la Cure Salée, le ministre de l’Elevage, Porte-parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri rappelait que dans la déclaration de politique générale du gouvernement, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou indiquait déjà que l’objectif pour cet axe du programme de la renaissance III est de créer les conditions pour moderniser le secteur agropastoral. En ce qui concerne les productions animales, le gouvernement envisage d’améliorer le mécanisme de sécurisation et de vaccination du cheptel, de rehausser le maillage en point d’eau pastoraux notamment dans les zones difficiles, d’aménager et sécuriser les espaces pastoraux et de réhabiliter les terres pastorales, de promouvoir la recherche zootechnique vétérinaire, et l’amélioration génétique du cheptel, de faciliter l’accès aux aliments bétail et aux intrants zootechniques, et de créer les conditions d’une plus grande implication du secteur privé.

Le ministre de l’Elevage a souligné qu’avec un cheptel estimé à 52 millions de têtes d’animaux toutes espèces confondues, l’élevage demeure encore l’une des activités les plus pratiquées et porteuses de croissance du secteur primaire avec une contribution des productions animales de plus de 11% à la constitution du PIB. «Il constitue la seconde source de recettes d’exportation du Niger après les industries extractives. Cependant, le sous-secteur de l’élevage fait face à plusieurs contraintes pour son développement», a précisé M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri. Parmi ces contraintes, le ministre cite la surexploitation et l’utilisation non durable des ressources foncières et pastorales, et les effets du changement climatique ; le faible potentiel génétique des races animales ou un potentiel sous valorisé ; les investissements et le soutien insuffisant dans le sous-secteur ; le faible niveau d’organisation des  acteurs du secteur ; l’accès difficile au service de conseil et aux intrants de production de qualité.

C’est pourquoi le Ministère en charge de l’Elevage s’est résolument engagé à traduire les orientations de la DPG en programmes et actions concrètes dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique sectorielle. Si sur le plan sanitaire des avancées notables ont été enregistrées, a dit le ministre, avec des campagnes de vaccination qui ont été régulièrement tenues et qui ont permis d’atteindre des résultats très encourageants, au plan alimentaire notre élevage demeure confronter à d’énormes difficultés du fait de l’extrême dépendance au pâturage naturel dont la disponibilité est intimement liée à la pluviométrie capricieuse et à des facteurs aggravants comme la pression du front agricole et l’insécurité qui limite les déplacements des troupeaux dans notre espace sahélien.

« La rareté et l’insuffisance des pâturages et des points d’eau non seulement, impacte négativement sur la productivité de notre cheptel, mais aussi est source de conflit entre les communautés pastorales et agropastorales. Ce qui sape la cohésion sociale indispensable aux actions de développement que le gouvernement s’évertue à renforcer», a indiqué M. Tidjani Idrissa AbdoulKadri. Pour régler cette question épineuse de l’alimentation du cheptel de manière durable et efficiente, le ministre a souligné que, des discussions ont été amorcées avec des partenaires privés pour accompagner le secteur dans la promotion des cultures fourragères à grande échelle avec un système d’irrigation de façon à rendre moins aléatoire l’alimentation de notre cheptel.

La cure salée : une manifestation culturelle, un outil de paix

La cure salée est une rencontre annuelle des éleveurs nomades du Niger et des pays voisins ; mais c’est aussi une manifestation culturelle. Elle demeure un véritable outil de culture de la paix, de renforcement de l’unité nationale, et de la cohésion sociale. La cure salée se fonde sur le pastoralisme qui est un mode de vie des populations pastorales et agropastorales. Elle est un vecteur de croissance, de sécurité, de paix, de stabilité et de création d’emploi et contribue à l’amélioration de la sécurité alimentaire. C’est assurément ce que le Gouverneur de la région d’Agadez, M. Magagi Maman Dada, a tenu à souligner en indiquant que la cure salée reste l’une des activités socioculturelles phares de la région d’Agadez, voire de notre pays. Elle est le creuset des rencontres entre les éleveurs nomades venant des régions de notre pays, mais aussi de l’Algérie, du Mali, du Nigeria, voire du Tchad.

La cure salée est le lieu où se croisent et se mélangent dans la symbiose, les représentants des différentes communautés pastorales dans un esprit de fraternité, de solidarité, d’échange, et de partage mutuel. Elle est donc un véritable outil de culture de paix et de cohésion sociale dans notre sous-région. Des propos que viennent appuyer ceux du président du Conseil Régional d’Agadez, M. Mohamed Anako, qui souligne que, la cure salée joue un rôle important dans la pérennisation et l’équilibre de notre système pastoral, car à travers la transhumance qui  la caractérise, elle permet aux éleveurs du sud de libérer les zones agricoles pendant l’hivernage, mais également aux animaux de faire leur propre cure et renforcer ainsi leur immunité naturelle. La cure salée permet aussi de renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale à travers les différents échanges et brassages intra et intercommunautaires entre pasteurs venus de divers horizons, et de consolider la paix.

C’est une tribune qui donne à l’Etat et aux partenaires techniques et financiers l’occasion de rencontrer les pasteurs et de discuter avec eux de leurs préoccupations et de la vie de la nation. Parlant du thème de cette année, le président du Conseil Régional d’Agadez souligne que, le gouvernement a lancé un message fort à l’endroit de tous les acteurs qui sont concernés par le pastoralisme et l’agropastoralisme. «Nos communautés font face aujourd’hui aux conséquences des variabilités et changements climatiques. Notre espace fait également face à une situation d’insécurité qui constitue des freins à la mobilité des pasteurs. Tous ces phénomènes nouveaux imposent à tous de développer des stratégies d’adaptation et de capacité de résilience», a dit M. Mohamed Anako.

Les organisations pastorales et paysannes évoquent leur «non implication» dans l’organisation de la cure salée

«Au fil des éditions, les éleveurs et leurs organisations sont de moins en moins impliqués et concertés dans l’organisation de la cure salée, et se retrouvent comme des invités dans leur propre fête. C’est pourquoi les organisations pastorales sont disposées à travailler avec le Ministère en charge de l’Elevage pour une cure salée plus concertée afin que les pasteurs, ainsi que les agropasteurs et leurs organisations retrouvent la place qui est la leur» a indiqué le porte-parole des organisations pastorales. Celui des organisations des agropasteurs, M. Djibo Bagna renchérit sur le même ton en insistant sur leur «non implication» dans les préparatifs et l’organisation de cet événement. Il  annonce d’ailleurs la création d’un fond qui sera alimenté par toutes les bonnes volontés ainsi que par leurs organisations, et qui permettra de financer les prochaines éditions de la  cure salée.

Cette cérémonie d’ouverture a fait place à une formidable fantasia des chameaux et des ânes richement harnachés. Le Premier ministre a également assisté aux différents concours initiés dans le cadre de cette Cure salée, et qui mettent en scène la maîtrise et la domestication des chameaux, ainsi que la dextérité et l’agilité des pasteurs hommes et femmes venus à ce grand rendez-vous. S.E Ouhoumoudou Mahamadou a aussi effectué une visite des  stands des produits pastoraux et agropastoraux, des stands des organisations agropastorales, des stands des Ong et autres projets et programmes qui interviennent dans le secteur de l’élevage. Dans la matinée du samedi, le Chef du gouvernement a procédé au lancement de la caravane zoo sanitaire au centre de vaccination du site de la Cure salée, avant d’assisté au concours de Tendé et à celui de la plus belle femme peulh. Durant son séjour à Ingall, le Premier ministre a rencontré tous les acteurs du monde rural et a recueilli leurs préoccupations.

Oumarou Moussa(onep) Envoyé Spécial

Source : http://www.lesahel.org/

 

Dans le cadre du 57ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO, dont les travaux se déroulent, aujourd’hui lundi 7 septembre 2020 à Niamey, plusieurs Chefs d’Etat sont arrivés, hier après-midi dans la capitale nigérienne.

C’est ainsi que le Président de la République du Niger, SE Issoufou Mahamadou, s’est rendu à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, où il a successivement accueilli le Président Ivoirien, SE Alassane Ouattara, le Président de la République du Sénégal, SE Macky Sall et le Président bissau-guinéen, SE Umaro Sissoco Embalo.

Auparavant, le Premier Ministre par intérim, ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba avait accueilli d’abord le Président gambien, SE Adama Barrow, à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey.

Etaient présents à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey pour l’accueil de ces personnalités, le Président de l’Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni, les présidents des Institutions de la République, le Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou ainsi que plusieurs membres du Gouvernement.

Abdoul-Aziz Ibrahim Souley  (onep)

07 septembre 2020

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58ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO : Le Prédisent Issoufou Mahamadou félicité par ses pairs pour son «leadership avéré» au niveau national et international

Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou a pris part le 23 janvier dernier, par visioconférence, à la 58ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Placé sous la présidence du Président Ghanéen, SE Nana Akufo Addo, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, ce sommet virtuel a examiné et adopté le rapport du Conseil des ministres de cette organisation. Lors de la rencontre, les dirigeants Ouest africains ont longuement débattu des questions sociopolitiques et économiques de l’espace. Les échanges étaient aussi axés sur la situation de la pandémie du coronavirus (covid-19) et la situation sécuritaire dans l’espace CEDEAO.

Dans son message au cours de ce sommet, le Chef de l’Etat est revenu sur les défis qui ont marqué la vie des pays de notre espace communautaire notamment la crise sanitaire liée à la Covid 19 et la crise sécuritaire liée au terrorisme. Toutefois, SE. Issoufou Mahamadou, s’est montré confiant en ce que les pays de la CEDEAO connaîtront la prospérité et la stabilité. Il a, à cet effet, évoqué quelques dynamiques positives comme la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf), le processus de la monnaie unique CEDEAO; les élections démocratiques au Niger, etc.

Dans un bref point de presse livré à l’issue de ce sommet virtuel, le Directeur de cabinet adjoint du Président de la République, M. Mamane Boukari a indiqué  que les Chefs d’État ont rendu un hommage mérité au Président Issoufou Mahamadou, pour le leadership avéré dont il a fait montre tant dans son pays que dans l’espace régional et aussi à l’international. «Ses pairs lui ont reconnu tout ce qu’il a mené comme impulsions dans la conduite du processus de l’intégration de la sous-région et aussi dans le contient», a dit le Directeur de cabinet adjoint. Aussi, a précisé M. Mamane Boukari, «les dirigeants ouest africains ont félicité le Prédisent Issoufou Mahamadou pour les missions menées. Ils ont, à l’unanimité, reconnu les avancées importantes enregistrées lors de ses gestions sur le plan de l’intégration. Il s’agit notamment de sa Présidence en exercice de la CEDEAO, de son leadership de la Zone de Libre-échange continentale (ZLECAf) et du projet de la monnaie unique de la CEDEAO».

(Lire, ci-dessous, l’intégralité du discours de SE. Issoufou Mahamadou)

 Issoufou A. Oumar

 

Discours du Président de la République à l’occasion de la 58ème session ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO

{xtypo_quote} «C’est avec cette conviction que nos pays, notre région et nos peuples connaitront plus de prospérité et de stabilité et joueront un rôle prépondérant sur l’échiquier africain et mondial, que je vous dis au revoir…», déclare SEM. Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}

 

  • Excellence Monsieur Nana Addo Akufo, Président de la République du Ghana, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement ;
  • Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
  • Monsieur le Président du Conseil des Ministres ;
  • Monsieur le Président de la Commission de l’UA ;
  • Monsieur le Président de la Commission de la CEDEAO ;
  • Mesdames et Messieurs les Ministres ;
  • Monsieur le Représentant Spécial du SG des Nations Unies ;
  • Monsieur le Président de la Commission de l’UEMOA ;
  • Mesdames et Messieurs les Responsables des Institutions de la CEDEAO ;
  • Mesdames et Messieurs ;

 

Je voudrais, en ce début de l’année 2021, présenter mes vœux les meilleurs de santé, de paix et de prospérité à l’ensemble des Chefs d’Etat et de Gouvernement et aux peuples des pays membres de notre Communauté.

Puisse la nouvelle année nous permettre de faire face avec davantage d’efficacité aux multiples défis que nous connaissons. En effet, l’année 2020 qui vient de s’achever a été une année particulièrement difficile, marquée par la persistance des chocs sécuritaire, climatique et sanitaire avec l’avènement de la pandémie de COVID 19. Cette pandémie a touché notre région fin février 2020 et s’est répandue dans tous les pays membres. Au 31 décembre 2020, la CEDEAO enregistrait 244 251 cas soit 9% des cas en Afrique avec 3 263 décès (1,34%) et 218 607 guéris.

Les autorités de la Communauté se sont mobilisées au plus haut niveau pour prendre des mesures d’urgence sanitaire et économique, fermes et courageuses, en vue de circonscrire la propagation de la pandémie sur le territoire de la CEDEAO.

Outre ses conséquences sanitaires, cette pandémie a eu des répercussions économiques et sociales, avec la baisse drastique des ressources financières de nos pays, l’aggravation des déficits budgétaires, la perte d’emplois, etc. Ainsi, la CEDEAO termine l’année 2020 en récession, avec une croissance de -1,7%. Le déficit budgétaire de la Région représente 5,3% du PIB, et l’inflation s’est globalement élevée à 10,7%, tandis que le ratio d’endettement de la zone atteint 28,1%. Tous ces indicateurs marquent une détérioration importante comparée à l’année 2019.

C’est le lieu de rappeler que nous avons à l’occasion de notre Sommet du 23 avril 2020 consacré à la pandémie, désigné le Président MUHAMMADU BUHARI comme Champion pour coordonner notre action commune. Permettez-moi de lui transmettre mes sincères remerciements pour son leadership et pour le travail remarquable qu’il a accompli dans la coordination de la riposte commune face à la propagation de la pandémie.

Toutefois, la résurgence de la seconde vague de la pandémie constatée depuis quelques semaines dans la plupart de nos pays nous commande à rester sur le pied de guerre, à demeurer vigilants, à maintenir les mesures barrières édictées dans nos pays respectifs, afin d’interrompre la circulation du virus.

En particulier, la CEDEAO doit jouer pleinement son rôle dans la définition des stratégies continentales africaines en matière de recherche et d’acquisition de vaccin. A cet égard, nous devons mener une réflexion approfondie, en rapport avec l’OOAS, notre organisation spécialisée dans ce domaine, sur la stratégie la plus à même de permettre à nos pays de se procurer le vaccin le plus sûr et à des coûts abordables.

Excellences,

Mesdames et Messieurs,

La crise sanitaire liée à la COVID 19 vient s’ajouter à la crise sécuritaire qui secoue le Sahel et le bassin du lac Tchad. Mon pays, le Niger, a connu, comme vous le savez, le 2 janvier dernier, une attaque barbare et lâche des groupes criminels qui a coûté la vie à plus de 100 civils, dans la région de Tillabéri, à la frontière avec le Mali.

Il ne fait aucun doute que le terrorisme est aujourd’hui la plus grande menace sécuritaire à laquelle fait face notre sous-région, justifiant ainsi la pertinence des décisions que nous avons prises à notre Sommet Extraordinaire tenu le 14 septembre 2019 à Ouagadougou, consacré spécialement à cette problématique. C’est pour nous, l’occasion de faire le bilan de la mise en œuvre du Plan d’Actions régional de lutte contre le terrorisme que nous avons adopté à ce Sommet, Plan qui comporte huit (08) axes prioritaires, sur la période 2020-2024.

La lutte contre le terrorisme exige des avancées décisives au plan démocratique et du développement économique et social

La dégradation continue de la situation sécuritaire exige de nous, non seulement une forte solidarité en matière de mobilisation des ressources financières, mais aussi le déclenchement de la force en attente de la CEDEAO. Les pays de notre espace jusqu’ici épargnés doivent anticiper et ne pas attendre que se propage l’incendie car comme dit la sagesse populaire : «Quand la barbe de votre voisin prend feu, mouillez la vôtre». Permettez-moi de remercier le Président Ouattara de m’avoir proposé au côté du Président en exercice de notre organisation, pour la mobilisation des ressources nécessaires à la lutte contre le terrorisme.

Par ailleurs, les contingents de nos pays, qui évoluent au sein de la MINUSMA peuvent être érigés en brigade avec un mandat offensif sur le modèle mis en place au sein de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo (MONUSCO). Naturellement, nous ne devons jamais oublier que la lutte contre le terrorisme exige des avancées décisives au plan démocratique et du développement économique et social.

Excellences,

Mesdames et Messieurs

Depuis le 1er janvier dernier, notre continent a amorcé une phase importante vers son intégration avec l’entrée en vigueur de l’Accord de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF).

Permettez-moi de féliciter la Commission pour avoir transmis à l’UA nos offres tarifaires ; c’est le lieu d’exhorter les autres pays membres de la CEDEAO, qui ne l’ont pas encore fait, de ratifier l’Accord de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine. Notre Organisation commune doit également commander une étude sur les avantages comparatifs de notre région par rapport aux autres régions du continent. Nous devons aussi soutenir avec conviction la mise en œuvre des autres projets de l’agenda 2063 notamment les plans de développement des infrastructures, du développement agricole et industriel du continent.

Excellences,

Mesdames et Messieurs,

Sur le plan politique, je félicite la commission et le médiateur, l’ancien Président GoodLuck Jonathan pour le suivi efficace du déroulement de la transition au Mali. Notre Organisation commune a aussi accompagné plusieurs pays membres dans l’organisation d’élections générales au cours de l’année 2020.

S’agissant du Niger, je la remercie de son soutien dans l’organisation de trois scrutins : le scrutin local le 13 décembre 2020, les scrutins présidentiel et législatif, le 27 décembre 2020. Le 21 février prochain se déroulera le 2ème tour de l’élection présidentielle. C’est donc la dernière fois que je prends part à un sommet de la CEDEAO à moins que ne se tienne un sommet extraordinaire avant le 02 avril 2021.

J’ai eu le privilège de travailler avec vous et j’ai bénéficié de votre amitié. Ensemble, nous avons fait avancer le processus d’intégration sous régional. J’ai été particulièrement heureux de vous recevoir au Niger et d’être reçu dans vos pays respectifs. Avec votre soutien, j’ai eu l’honneur d’exercer la présidence de notre organisation pendant un an.

«Nous sommes sur la bonne voie. L’avenir est radieux mais les défis sont nombreux»

Par ailleurs, j’ai eu le privilège de coprésider avec le Président du Ghana la Task Force chargée du programme de la monnaie unique de la CEDEAO. Le Niger approuve les conclusions du Comité Ministériel sur le programme de la monnaie unique notamment relativement au nouveau pacte de convergence.

Le Niger continuera à jouer activement le rôle qui est le sien pour l’atteinte de nos objectifs communs d’intégration. Nous sommes sur la bonne voie. L’avenir est radieux mais les défis sont nombreux.

C’est avec cette conviction que nos pays, notre région et nos peuples connaitront plus de prospérité et de stabilité et joueront un rôle prépondérant sur l’échiquier africain et mondial, que je vous dis au revoir en vous souhaitant beaucoup de succès dans la gestion de vos pays respectifs.

Je vous remercie de votre aimable attention.

25 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La 58ème session ordinaire du conseil des ministres de l’Autorité de développement intégré des Etats du Liptako Gourma (ALG) s’est tenue dans la matinée du vendredi 16 Septembre 2022 à Niamey. Placé sous le thème «Dynamisation de l’autorité de développement intégré des Etats du Liptako Gourma (ALG), pour la sécurisation et le développement  durable dans les Etats membres», cette rencontre  a été présidée par le président en exercice du Conseil des Ministres de l’Autorité de Développement Intégré des Etats du Liptako-Gourma (ALG), Dr Rabiou Abdou ministre nigérien  du Plan. C’était en présence de la Cheffe de la Délégation du Niger, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, ministre des mines du Niger, du ministre  des mines et de l’énergie et de l’eau du Mali, M. Lamine Seydou Traoré, du ministre déléguée de l’économie et des finances  du Burkina Faso, Mme Compaoré Marie Suzanne,des membres du Conseil des Ministres statutaires, du Secrétaire Exécutif par intérim et des  Experts statutaires des trois Etats membres de l’ALG( Niger, Mali, Burkina Faso).

Dans son allocution d’ouverture, le président en exercice du Conseil des Ministres de l’Autorité de Développement Intégré des Etats du Liptako-Gourma (ALG), Dr Rabiou Abdou a décrit la situation de la Région du Liptako-Gourma qui estconsidérée comme épicentre de la crise sécuritaire et de la violence armée dans la bande sahélo-saharienne. Cette situation a pour conséquences, a dit le ministre, la dégradation des économies locales accentuant la paupérisation et les déplacements massifs de populations, à l’intérieur des Etats. C’est pourquoi, le président en exercice du Conseil des ministres de l’ALG a invité les trois Etats membres à renforcer la coopération et la solidarité  pour relever ces défis.

Au cours de cette session, l’examen de 12 documents est inscrit à l’ordre du jour. En effet,  outre les documents statutaires habituels, l’examen de 5 documents spécifiques est inscrit à l’Agenda.

En ce qui concerne les documents statutaires habituels, il s’agit ; du rapport d’activités du Secrétariat Exécutif au 31 décembre 2021; du rapport sur l’exécution du budget au 31 décembre 2021; de l’avant-projet de programme d’activités 2022 du Secrétariat Exécutif; de l’avant-projet de budget de fonctionnement, d’équipement et d’investissement – Exercice 2022; de l’avant-projet de Programme Triennal d’Investissements (PTI) 2022-2024; et du rapport du Commissaire aux Comptes sur l’exercice clos au 31 décembre 2021.

Quant aux documents spécifiques, il s’agit d’une note sur la situation socio-économique et sécuritaire dans la Région du Liptako-Gourma; un rapport sur les conclusions de l’étude complémentaire sur la mise en place d’un mécanisme de ressources propres de I’ALG; un projet de règlement portant création, attributions, composition et fonctionnement du Cadre de Concertation des Gouverneurs des régions frontalières du Liptako-Gourma; un projet de Règlement portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité des Points Focaux Défense et Sécurité des Etats membres de l’ALG, du Liptako-Gourma ;  un projet de Règlement portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité de Pilotage Régional du Projet de Stabilisation de la Région du Liptako-Gourma; une note sur le calcul de l’indemnité de fin de fonction du Secrétaire Exécutif.

Le ministre Rabiou Abdou a, par la suite, expliqué que, pour la préparation de cette  58ème session ordinaire, les Experts des  trois Etats respectifs (Niger Mali Burkina Faso) et ceux du Secrétariat Exécutif de l’ALG ont travaillé 4 jours durant sur les différents documents. « Nos Experts qui ont travaillé sur ces documents ont eu à faire leurs observations et formulé des propositions à notre endroit sur chaque dossier examiné. C’est le lieu ici, en mon nom propre et au nom du Conseil des Ministres, de les féliciter pour leur abnégation et pour la qualité du travail réalisé » s’est-il réjoui avant de réitérer ses remerciements à toutes les délégations ainsi qu’aux Partenaires Techniques et Financiers pour leur soutien constant à l’ALG.

Auparavant, La ministre des mines, Mme Ousseini Hadizatou  Yacouba, cheffe  de la  délégation du Niger, s’est réjouie de l’attachement que les uns et les autres  vouent à cette organisation en dépit des moments difficiles qu’impose le contexte du moment.

Avec plus de cinquante (50) ans d’existence, a-t-elle dit,  l’ALG fait preuve de résilience en montrant qu’elle demeure un instrument privilégié de coopération qui œuvre afin de contribuer au développement des économies de des trois (3) Etats en apportant une valeur ajoutée dans les efforts qu’ils déploient pour relever les défis multiformes auxquels l’Espace commun fait face ces dernières années.

A ce titre, au regard du contexte actuel,  la ministre des mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a évoqué l’importance de créer des conditions idoines possibles permettant à l’ALG de bien jouer sa partition et mieux contribuerà faire de la région du Liptako-Gourma un espace apaisé et sécurisé, « condition sine qua non pour impulser un développement durable susceptible d’améliorer graduellement les conditions de vie et le bien-être de nos laborieuses populations et parvenir à la stabilité dans nos pays », a conclu la cheffe de la délégation du Niger.

Aminatou Seydou Harouna(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

En sa qualité de Champion de l’Union Africaine pour l’Industrialisation inclusive et durable et la transformation productive, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a, en marge de la 5ème Conférence des Nations Unies sur les Pays les Moins Avancés (PMA), présidé hier par visioconférence, l’ouverture des travaux d’un panel placé sous le thème «Responsabiliser les start-ups dans les PMA africains». Dans son discours, le Chef de l’Etat, a souligné l’importance et le rôle des Start-ups considérées comme le moteur des changements structurels de la croissance économique durable et de la prospérité pour les Pays les Moins Avancés.

(Lire ci-dessous, l’intégrité du discours prononcé par son SE. Mohamed Bazoum).

«Mesdames et Messieurs les Ministres,

Mesdames et Messieurs les partenaires techniques et financiers,

Mesdames et Messieurs, à vos titres, grades et qualités,

En ma qualité de Champion de l’Union Africaine pour l’Industrialisation inclusive et durable et la transformation productive, je souhaite saisir cette opportunité pour féliciter vivement l’ONUDI pour son rôle remarquable dans le lancement de l’Initiative Start-ups pour l’Afrique. Cette initiative a notamment conduit à l’organisation du 1er Sommet des Start-ups d’Afrique de l’Ouest financé par la Commission de la CEDEAO qui s’est tenu du 17 au 22 novembre 2021 à Niamey, en République du Niger. Ce Sommet a enregistré la participation de 55 jeunes Start-up de 12 Etats membres de la CEDEAO qui ont été évalués par un Jury. Dix (10) Start-ups avec des idées/solutions innovantes dans divers domaines ont été sélectionnées et récompensées.

Mesdames et Messieurs,

Les start-ups sont aujourd’hui considérées comme le moteur des changements structurels de la croissance économique durable et de la prospérité. Elles jouent un rôle essentiel dans la génération de nouvelles connaissances, de produits et de services ainsi que dans le développement de nouveaux marchés. Elles ont le potentiel de se développer au-delà des frontières géographiques, ce qui explique le rôle qu’elles jouent dans la stimulation de l’économie d’un pays et dans la facilitation de l’intégration dans la chaîne de valeur mondiale. La technologie numérique a joué un rôle essentiel pour catalyser et cristalliser la croissance des start-ups dans le monde.

Mesdames et Messieurs,

Toutefois dans les pays africains elles sont confrontées à de nombreux obstacles.  En effet, elles ont du mal à accéder au capital pour développer leurs activités car elles sont perçues comme des acteurs à haut risque, en raison de leur très jeune âge, de l‘expérience entrepreneuriale limitée de leurs promoteurs et de la faible qualité de leurs services. Leur connaissance limitée des réseaux d’affaires et des marchés, l’inaccessibilité aux opportunités d’investissements, aux formations et aux sources d’information nécessaires constituent également des obstacles que rencontrent les Start-ups dans les écosystèmes de la plupart des PMA africains.

Malgré cela les gouvernements ont promu des mesures incitatives consistant dans des allégements fiscaux et des subventions qui offrent aux Start-ups des chances pour améliorer leurs activités. Pour  réaliser la Vision Africaine 2063, la Troisième Décennie du Développement Industriel pour l’Afrique, l’Industrie 4.0 et la Vision 2020 de la CEDEAO sur l’industrialisation durable pour la croissance économique, il est impératif de poursuivre la mise en place, au niveau de tous les pays, de politiques visant à renforcer les activités productrices portées par les start-ups et spécialement par les jeunes entrepreneurs. Cela appelle une «action urgente» et le soutien de l’ONUDI et d’autres institutions techniques et financières pour fournir un soutien technique et financier aux PMA africains afin de renforcer leurs propres écosystèmes d’innovation et de créer ainsi un environnement porteur de croissance économique inclusive.

Mesdames et Messieurs,

J’appelle les gouvernements et les dirigeants africains, les organismes donateurs et les institutions financières à : fournir des allégements fiscaux généreux pour encourager les start-ups à lancer de nouvelles entreprises ; fournir des appuis pour la mise à niveau régulière des start-ups existantes ; créer un accès aux fonds et mettre des subventions à la disposition des start-ups ; accélérer le processus d’inscription des start-ups, le brevetage des licences et créer des marchés favorables à leurs produits ; former les jeunes entrepreneurs, leur fournir des mentors pour les aider à créer/booster leurs propres entreprises innovantes afin de combler le fossé numérique entre les pays développés et les pays en développement ; développer des cadres politiques et juridiques sur les start-ups pour stimuler la demande d’innovation, favoriser l’esprit d’entreprise et accorder d’autres avantages aux entreprises innovantes ; développer une approche intégrée et holistique pour soutenir les structures au service des jeunes qui souhaitent créer et développer des entreprises durables et les aider à améliorer leurs moyens de subsistance ; créer des centres d’innovation et des hubs technologiques pour favoriser les partenariats entre les start-ups, les incubateurs et les investisseurs locaux et étrangers.

Mesdames et Messieurs,

Pour parvenir à un développement industriel inclusif et durable, il est donc nécessaire d’investir dans un secteur privé axé sur la croissance dont les start-ups sont les moteurs à travers l’innovation pour le développement socio-économique. J’appelle donc l’ONUDI, l’Union africaine, la BADEA, le CCI, les communautés économiques régionales, les institutions financières, ainsi que d’autres agences bilatérales et multilatérales à tirer parti de leurs réseaux régionaux et mondiaux et des cadres de coopération, pour promouvoir les initiatives de démarrage, les interventions et les modèles de coopération, en particulier dans les PMA africains. Cela renforcera les liens entre les start-ups africaines, les innovateurs et investisseurs des autres parties du monde. C’est sur cet appel que je déclare ouvert, l’évènement parallèle sur le thème «Responsabiliser les start-ups dans les PMA africains» en marge de la 5ème Conférence des Nations Unies sur les Pays les Moins Avancés.

Je vous remercie de votre aimable attention»

Source : http://www.lesahel.org

 

Du 05 au 09 mars 2023, se tient à Doha au Qatar, la 2ème partie de la 5ème Conférence des Nations Unies sur les Pays les moins avancés (PMA). Notre pays y est représenté à travers une délégation comprenant le ministre du Plan, Dr Rabiou Abdou, la ministre de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat des jeunes, Mme Salamatou Gourouza et de M. Oumar Moussa, Directeur de Cabinet Adjoint en second du Président de la République.

Cette 5ème Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (LDC5) mobilisera les engagements de la communauté internationale en faveur de la mise en œuvre du Programme d’action de Doha pour les PMA (2022-2031) adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en avril 2022. Elle offrira l’opportunité d’un partenariat renouvelé entre les PMA et leurs partenaires de développement pour surmonter les défis structurels, éradiquer la pauvreté, atteindre les objectifs de développement convenus au niveau international et permettre la sortie de la catégorie des PMA.

A noter que les pays les moins avancés du monde sont engagés dans une course contre la montre pour atteindre les objectifs de développement durable d’ici à 2030. Les années qui nous séparent de cette date doivent conduire à un nouveau partenariat mondial susceptible de permettre à ces 46 pays de bénéficier de plus grandes opportunités de développement social, économique et environnemental.

La Cinquième Conférence des Nations Unies sur les Pays les moins avancés (LDC5) est l’occasion, une fois par décennie, d’accélérer le développement durable dans les lieux où l’aide internationale est la plus nécessaire et d’exploiter pleinement le potentiel des pays les moins avancés en les aidant à progresser sur la voie de la prospérité. Les six domaines d’intervention clés de la Conférence consiste notamment à Investir dans les personnes, éradiquer la pauvreté et renforcer les capacités ; à tirer parti du pouvoir de la science, de la technologie et de l’innovation ; à appuyer la transformation structurelle en tant que moteur de prospérité ; à développer les échanges commerciaux internationaux des pays les moins avancés et renforcer l’intégration régionale ; à lutter contre le changement climatique, la COVID-19 et renforcer la résilience et à mobiliser des partenariats internationaux pour une sortie durable de la catégorie des PMA.

Service de presse  de la Présidence de la  République

Source : http://www.lesahel.org

 

Le Président de l’Assemblée nationale du Niger, SE Elhadji Seïni Oumarou, est à Vienne en Autriche pour participer à la 5ème Conférence mondiale des présidents des Parlements. Cette conférence mondiale, qui s’est tenue du 07 au 08 septembre 2021, a vu la participation de plusieurs délégations venant de divers horizons. SE Elhadji Seïni Oumarou est accompagné, dans son déplacement, des députés nationaux Daouda Marthé, Karidio Mahamadou et Rakiatou Ali Beidi, de Moumouni Harouna Lamido, Directeur de Cabinet et de Boubacar Tiemogo, Secrétaire général de l’Assemblée nationale.

Le président de l’Assemblée nationale a fait une première intervention à la tribune de la conférence de Vienne, le 07 septembre 2021, sur le thème de « l’ouverture, la transparence et l’accessibilité des parlements face au défi sécuritaire : comment trouver l’équilibre ? ». Il s’agissait pour le Président Seïni Oumarou de poser la problématique des parlements face au terrorisme et à la covid 19. Doivent-ils se refermer sur eux-mêmes alors que les débats sont publics ? Comment trouver un équilibre entre l’accessibilité des Assemblées nationales et les menaces qui pèsent sur les parlementaires ? 

Evoquant la question du terrorisme, le Président du parlement nigérien a fait remarquer, dans son allocution, que ce fléau, « au-delà de ses conséquences immédiates, faites de deuils aussi réguliers que révoltants, de coûts financiers exorbitants, comporte le grave méfait de déstructurer nos sociétés, nos économies et même nos institutions ». SE Elhadji Seïni Oumarou a notamment souligné qu’il est impossible d’asseoir une vraie planification, de concevoir et de conduire à leur terme les projets et programmes de modernisation sociale, tant que le terrorisme n’est pas jugulé. « Mais, surtout, comment assurer une participation populaire active et responsable à l'enracinement du système démocratique, lorsque des institutions comme le parlement, qui ont vocation à vivifier ce système, sont obligées de se fermer progressivement au public ? » s’était-il interrogé. En effet, selon le Président de l’Assemblée nationale du Niger, « en dépit du texte constitutionnel qui dispose que les débats parlementaires sont publics, dans le contexte actuel de nombreux parlements notamment ceux qui sont sur la ligne de front du terrorisme, sont assez souvent réduits à limiter l’accès de I‘ hémicycle au public et même de conduire leurs débats à huis clos ».

Parlant du cas de notre pays, le Niger, le Président de l’Assemblée nationale, SE Elhadji Seïni Oumarou a rappelé qu’il y a deux ans, notre Parlement a dû refuser tout accès aux visiteurs lorsque des rumeurs amplifiées d'attentats terroristes ont été propagées à travers le pays. Le Bureau de l'institution, en vertu du principe de précaution, avait engagé d'importants travaux de clôture pour mieux sécuriser le périmètre de l'Assemblée nationale qui, pendant plus de quatre décennies n'était entouré que d’un muret esthétique. « En de pareilles circonstances, comment maintenir la symbiose entre l'institution et le peuple, au nom duquel les débats se conduisent pour aboutir aux textes qui régissent la vie de tous? » a-t-il souligné.

Le Président du Parlement nigérien a annoncé que pour que le terrorisme ne gagne pas son combat contre nos libertés et pour respecter l’obligation de transparence qui incombe aux élus, la solution pour notre Assemblée nationale a été le recours aux médias auxquels l'accès à l’hémicycle est demeuré et demeure toujours libre. En plus, pour permettre aux citoyens de continuer à suivre les activités parlementaires, une station de radio a été créée pour diffuser en direct tous les débats qui se font au sein du parlement. L'autre solution a été le recours de plus en plus fréquent aux nouvelles technologies de l'information et de la communication pour partager avec les citoyens les informations les plus pertinentes sur le travail parlementaire. Mais, « le maillage territorial de l'internet n'étant pas assez dense, cette solution reste limitée aux citadins » a regretté SE Elhadji Seïni Oumarou.

L’innovation, seule alternative pour trouver le bon équilibre entre l'obligation de transparence et d'accessibilité du parlement et les impératifs sécuritaires

 

Des moyens sont spécifiquement prévus au budget de l'institution pour permettre à l'ensemble des députés, organisés en commission, de conduire, sur tout le territoire national, des missions de contact direct avec les citoyens de base, pour pallier aux difficultés de communication créés par le terrorisme, entre autres. L'objectif étant d'entretenir les populations sur des sujets majeurs de la vie du pays et recueillir leurs avis et doléances.

« En définitive, pour trouver le bon équilibre entre l'obligation de transparence et d'accessibilité du parlement et les impératifs sécuritaires, il faut innover! C'est ce que notre Assemblée nationale s'efforce de faire depuis que les forces du mal perturbent la quiétude de nos pays » a déclaré le Président Seïni Oumarou tout en soulignant que « la solution véritable demeure la victoire totale sur ces forces ». Et pour cela, le Président de l’Assemblée nationale du Niger demande une mutualisation des efforts et des moyens pour en venir à bout. « Et comme elles agissent avec des ramifications dans le monde entier, donc plus que jamais, le multilatéralisme doit être mis à contribution, notamment, au Sahel où des pays, qui ont à combattre maints et maints fléaux liés au retard de développement, sont contraints de détourner leurs modestes ressources pour lutter contre des ennemis invisibles! » a-t-il conclu sous des ovations.

Les mesures d’urgences décidées par le Gouvernement et qui doivent toujours être soumises à l’approbation du parlement et être régulièrement revues

Le deuxième thème abordé par SE Elhadji Seïni Oumarou est la Motion n°5 qui concerne les mesures d’urgences décidées par le Gouvernement et qui doivent toujours être soumises à l’approbation du parlement et être régulièrement revues. Il a d’abord salué la tenue, en présentiel, de cette conférence de Vienne, avant d’étayer son propos. « J'y vois là un signe d'espoir de sortie de cette pandémie qui menace la vitalité du multilatéralisme et de l'amitié entre les peuples » a-t-il annoncé. Tout en se réjouissant de la pertinence de la thématique générale de cette 5ème Conférence des présidents, SE Elhadji Seïni Oumarou, a souligné que la communauté internationale se doit de définir une gouvernance mondiale encore plus soucieuse de la sauvegarde de tous « à l'heure où l'Humanité est assaillie par des défis inhabituels, j'allais dire existentiels, comme le changement climatique ou l'apparition de maladies inconnues et dangereuses ».

Abordant la thématique en débat, le Président du Parlement nigérien a rappelé les mesures d'urgence qui ont toujours figuré dans les constitutions qui se sont succédé au Niger.

Cependant, il a fallu attendre ces toutes dernières années pour que notre pays expérimente les situations qui nécessitent la proclamation de l'état d'urgence. Ces situations sont relatives à la lutte contre le terrorisme et aux mesures de Sauvegarde contre la pandémie du coronavirus.

Dans tous les deux cas, le Gouvernement, sur la base de l'article 68 de la Constitution, décide par décret de la proclamation de l'état d'urgence dans les zones concernées pour une période de trois mois. A l'expiration de ce délai, toute prorogation de l'état d'urgence nécessite l'approbation de l'Assemblée nationale.

« Jusqu'ici, au regard des enjeux des deux situations que je viens d'évoquer, l'Assemblée nationale a toujours approuvé, à l'unanimité tous les projets de loi portant prorogation de l'état d'urgence » a ajouté le Président de l’Assemblée nationale du Niger. 

« En effet, les députés, dans leur ensemble, ont toujours considéré que les questions sécuritaires et sanitaires transcendent tous les clivages. Les débats concernant ces deux problématiques, quoiqu'assez fréquents, sont toujours conduits sans polémique politicienne excessive. Dès lors que le Gouvernement respecte les prérogatives parlementaires en soumettant à l'Assemblée nationale les projets concernés, les discussions se focalisent principalement sur les mesures d'accompagnement de l'état d'urgence, notamment les dispositions à prendre pour éviter de paralyser les activités économiques vitales » a dit SE Elhadji Seïni Oumarou. 

Il a conclu son intervention sur cette thématique fort enrichissante par ces mots : «  je dirai, qu’au-delà des questions de prérogatives entre le Gouvernement et l’Assemblée nationale, l’urgence pour nos pays est surtout de pouvoir compter sur la contribution du multilatéralisme pour vaincre le terrorisme et surtout pour arrêter la pandémie du coronavirus. A cet égard, il faudrait agir pour que les coûts de la vaccination universelle soient ramenés à la portée de tous les pays ». 

Par Cellule com AN

10 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) organise du 20 au 22 septembre 2022 au Palais des Congrès de Niamey, son 5ème Congrès Confédéral Ordinaire, sous le thème «Promotion de la paix et de la sécurité au Niger : contribution des organisations syndicales». Au cours de ces assises, les congressistes se pencheront sur plusieurs questions notamment la présentation et affiliation définitive de nouveaux syndicats, la présentation des rapports moraux et financiers du bureau exécutif national (BEN/CDTN), l’animation des panels sur plusieurs thématiques, le renouvellement du BEN/CDTN, etc.

Etaient présent à l’ouverture de ce congrès, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou, des représentants des structures et organisations syndicales nationales et internationales, etc.

Lors de cette cérémonie, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative a, au nom du gouvernement, adressé ses salutations et encouragements à tous les acteurs syndicaux de la CDTN. Pour Mme Daoura Hadizatou Kafougou, la tenue d’un congrès confédéral ordinaire constitue un événement majeur pour une organisation syndicale, car elle offre l’occasion aux membres de l’organisation de participer de façon inclusive à la formulation des orientations de celle-ci.

Par ailleurs, la ministre en charge de la Fonction Publique a souligné que le thème choisi par la CDTN est d’actualité et d’importance majeure pour le Gouvernement. En effet, précise-t-elle, ce thème cadre parfaitement avec les préoccupations du moment, car notre pays se trouve depuis quelques années en plein cœur de la zone affectée par l’insécurité sévissant dans l’espace Sahélo-saharien. «Votre 5ème congrès confédéral ordinaire, du fait de certains enjeux, doit examiner de façon rétrospective, les actions accomplies par votre organisation afin de dégager les orientations futures et stratégiques allant dans le sens de l’accomplissement de vos missions», a soutenu la ministre Hadizatou Kafougou.

Auparavant, le Secrétaire général de la CDTN M. Idrissa Djibrila a rappelé que la question des élections professionnelles figurait en bonne posture en termes de défis à relever par la CDTN. A cela s’ajoutent la sauvegarde des acquis, le renforcement du cadre organisationnel à travers la dotation des régions en siège, la formation continue des membres à tous les niveaux, le rehaussement de l’âge de départ à la retraite et l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. «Je vous invite à des débats sereins afin qu’au sortir de ces assises jaillissent des textes susceptibles de maintenir la place de leader syndical qu’occupe notre Confédération», a lancé le Secrétaire général de la CDTN aux congressistes.

Notons que la CDTN est la première centrale syndicale, la plus représentative des travailleurs à l’issue des élections professionnelles tenue le 31 juillet 2019. Elle est composée de 54 syndicats affiliés relevant des secteurs public, privé, parapublic et informel.

 Abdoul-Aziz Ibrahim(onep) et IndatouHarouna (Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org/

 

Les militants du Rassemblement Démocratique pour le Progrès (RDP-Jama’a) ont tenu le 9 avril dernier, le 5ème congrès ordinaire de leur parti. L’événement dont l’ouverture a eu lieu sous la présidence du président Hamid Algabid au palais des congrès de Niamey, a été également l’occasion pour la tenue des instances des organisations de masse du parti que sont le Rassemblement des Femmes Jama’a (RFJ) et le Rassemblement des Jeunes Jama’a (RJJ).  

Ce 5ème congrès ordinaire du RDP Jama’a a ouvert ses travaux le jour de la commémoration du  18ème anniversaire de « l’assassinat » du président Ibrahim Baré Mainassara, le fondateur du parti. Dans le discours qu’il a prononcé à l’occasion, le président du parti, M. Hamid Algabid a rappelé ce douloureux événement.  Avant l’ouverture du congrès, les militants,  les  sympathisants du parti, les amis et parents du défunt président ont organisé, au siège du parti sis au ‘’Rond Point Sixième’’, une  lecture du Saint Coran, et prononcé une fatiha pour le repos de son âme.  « Le peuple nigérien gardera toujours en mémoire les souvenirs du Président Ibrahim Mainassara Baré qui a marqué l’histoire de notre pays par son patriotisme et la noblesse de ses idéaux », a dit M. Hamid Algabid. Aussi, le RDP Jama’a s’est félicité du fait que la cour de justice de la CEDEAO ait demandé dans un arrêt de rétablir la famille du président Baré dans ses droits. 

L’Institut National de la Statistique (INS), a organisé le vendredi 24 février 2023 à Niamey, un café statistique sur la réalisation de deux importantes opérations de collecte des données en 2023. Il s’agit notamment sur le 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), et sur le recensement général des entreprises (ReGEN). L’objectif assigné à cette rencontre est de plaider auprès des différents partenaires, afin d’obtenir leur collaboration et leur implication dans l’organisation de la sensibilisation des différentes cibles sur l’importance et l’utilité de ces deux (2) recensements, afin de préparer celles-ci à bien accueillir les agents recenseurs.

La Directrice Générale de l’Institut National de la Statistique, Mme Takoubakoye Aminata Boureima a indiqué que ce café statistique est le premier de l’année 2023. Il porte sur les grandes opérations que l’INS compte mener au cours de l’année 2023. Il s’agit selon elle, de réunir tous les partenaires notamment l’association des chefs traditionnels, le réseau parlementaire, le réseau des journalistes, le réseau des radios communautaires, les associations féminines, les associations des jeunes, ainsi que les partenaires techniques et financiers, tout le système statistique national (SSN), pour leur parler des grands enjeux des deux grandes opérations, sur le recensement général des entreprises, qui est à sa première édition au Niger, et le 5ème recensement général de la population et de l’habitat.

Toutes ces opérations a-t-elle relevé, doivent être réalisées au cours de l’année 2023. C’est dire que cette année est pleine d’activités statistiques. « Nous sommes en devoir de sensibiliser nos partenaires par rapport aux enjeux, et surtout de demander leur soutien. Car nous ne pouvons pas travailler sans eux, nous ne pouvons pas travailler sans les journalistes, sans les chefs traditionnels, sans les maires, sans toutes les autorités », a-t-elle reconnu.

Mme Takoubakoye Aminatou Boureima a fait savoir que l’importance de ces opérations. En effet, pour le recensement général des entreprises, qu’ils font une deuxième phase au cours de mois de mars à avril, la collecte de données. Pour le recensement général de la population et de l’habitat, il aura une phase pilote qui démarrera en mars, mais la phase générale interviendra en avril avec la cartographie générale et le dénombrement général, qui est le même passage de ménage à ménage qui aura lieu en décembre 2023 », explique Mme Takoubakoye Aminatou Boureima

Elle devait par ailleurs relever que  la particularité de ces opérations, c’est qu’elles sont les seules et uniques opérations, comme leur nom l’indique. Ce sont des recensements qui sont exhaustifs. « Pour les entreprises, nous compterons toutes les unités économiques. Et dans les unités économiques, il y’a les entreprises du secteur marchand, et les institutions sans but lucratif, notamment les associations, les partis politiques, les coopératives, et toutes organisations bien structurées qui disposent d’un local. Pour la deuxième particularité, c’est au-delà de l’exhaustivité,  c’est l’utilisation de la technologie. Les technologies de l’information et de la communication pour la collecte des données, mais aussi pour toute l’organisation. Ils sont utilisés pour l’identification, le géo-référencement pour même la coordination des équipes. Aussi, a-t-elle ajouté, ce sont des opérations les plus sécurisées qu’on puisse réaliser au cours de cette année.

La directrice générale de l’Institut national de la statistique a souligné que le recensement est une affaire de tous. «Nous avons demandé à tout le monde de se mobiliser, de sensibiliser, et de se faire recenser », a conclu Mme Takoubakoye Aminata Boureima.

Farida Ibrahim  Assoumane(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le Niger s’active dans le processus d’un 5ème recensement  général de la population et de l’habitat (RGP/H) en décembre 2022, après un quatrième exercice réalisé en 2012. Le Recensement Général de la Population se définit, selon toutes les définitions standards, «comme l’ensemble d’une opération consistant à recueillir, grouper, évaluer, analyser, publier et diffuser des données se rapportant à tous les habitants et les locaux à usage d’habitation d’un pays à un moment donné». Pour la réussite de cette opération, qui sera conduite par le Ministère du Plan à travers l’Institut National de la Statistique (INS), environ 25 milliards de francs CFA ont été mobilisés par le Niger.

S’inscrivant dans le cadre de l’actualisation des données démographiques et socioéconomiques pour ainsi contribuer à la prise de décisions, le RGP/H est la seule source pouvant fournir des informations fiables sur la population au plan national.

Selon M. Hamidou Amadou, Responsable de l’Unité de la cartographie et du Système d’Information Géographique du bureau central du recensement (BCR) l’INS, ce 5ème RGP/H sera une opération exhaustive qui va concerner l’ensemble de la population à une période donnée, qu’elle soit étrangère ou nationale.

Il a également souligné qu’en ce qui concerne les ressources humaines, l’INS entend mobiliser environ 30.000 agents recenseurs, 7.000 contrôleurs et 2.000 superviseurs, répartis dans les 266 communes que comptent les huit régions du Niger, pour une durée de deux à trois semaines.

Pour ce cinquième Recensement Général de la Population et de l’Habitat, le Niger a opté pour un recensement totalement numérique. Cela suppose une utilisation accrue des TICs (Technologies de l’Information et de la Communication) : des tablettes, des GPS, des images satellitaires.

Malgré les énormes moyens qui seront déployés par l’Etat et ses partenaires, cette opération peut être confrontée à d'énormes défis dont entre autres l’insécurité dans certaines régions du Niger, la non maîtrise des outils de collectes des données, le faible niveau d'instruction des agents recenseurs, l’absence et le refus des ménages à se faire recenser et la méconnaissance de la population des différents types de recensement.

Tous ces défis peuvent entraver, la bonne marche, voire l'organisation dudit recensement d'une importance capitale.

Pour donc y faire face, Madame Abdou Halimatou Agent à l’INS, donne quelques pistes que l’INS entend suivre, notamment, l’utilisation de la cartographie censitaire, la sensibilisation de la population par les médias, à travers l’implication du réseau des journalistes pour le développement de la statistique du Niger (RJDSN), la convention de l’INS avec les chefs traditionnels ainsi que les radios communautaires.

En ce qui concerne les zones d’insécurité, l’INS entend utiliser des méthodes scientifiques et techniques pour estimer la population, en tenant compte du dernier recensement général de la population, a expliqué Mme Abdou Halimatou.

Dans son histoire, le Niger a connu quatre RGPH: 1977, 1988, 2001 et 2012.

Cet article est réalisé par le groupe de travail presse écrite et presse en ligne dans le cadre de l’atelier de formation des journalistes sur le 5ème RGPH tenu à Dosso du 5 au 9 décembre 2021.

Sources : RJDSN – INS

15 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

L’Institut National de la Statistique (INS) organise du 15 au 16 Février 2023, un atelier de partage et de validation des outils de collecte de données du 5ème recensement général de la population et de l’Habitat (RGPH) prévu pour décembre 2023. Il s’agira au cours de ces travaux, d’identifier et de déterminer les informations à fournir par le RGPH, de contribuer à la conception formelle des outils de collecte notamment la feuille ménage afin de s’assurer de la qualité des données statistiques mais également de produire des données qui répondent aux besoins des principaux utilisateurs. Cet atelier permettra également d’examiner, améliorer et d’amender le questionnaire ménage ou «feuille ménage».

A l’ouverture des travaux, la directrice
générale de l’INS, Mme Takoubakoye Aminatou Boureima a précisé que la présente rencontre se veut participative et incluse. En effet à travers cet atelier, il s’agit pour l’INS de créer un cadre d’échange pour écouter et prendre en compte les besoins en information de tous les utilisateurs et prendre aussi en compte l’évolution du contexte socioculturel, démographique et économique du Niger afin de bien mesurer les dynamiques en cours.

La directrice générale de l’INS a rappelé que les pays en développement doivent réaliser au moins une fois tout les dix ans un recensement général de leur population. Ainsi, pour respecter cette périodicité et pour répondre aux multiples besoins nationaux et internationaux de disposer des données sociodémographiques fiables et actualisées, l’INS envisage avec la décision du gouvernement d’organiser en décembre 2023, le recensement général de la population et de l’Habitat, le dernier datant de 2012. L’objectif général poursuivi à travers la réalisation de ce 5ème recensement est la mise à jour et l’actualisation des données statistiques des principaux indicateurs sociodémographiques notamment le niveau de la croissance démographique.

Mme Takoubakoye Aminatou Boureima devait par la suite souligner qu’à la différence des précédents recensement, le 5ème  RGPH  sera entièrement numérique c’est-à-dire qu’il sera fait à l’aide des technologies de l’information et de la communication (TIC) au niveau de toutes les étapes avec l’utilisation en particulier des tablettes dans la collecte des données sur le terrain  et l’utilisation du numérique pour la coordination des différentes équipes.

La directrice générale de l’INS a insisté sur la participation de tous au cours de cet atelier car la démarche du 5ème recensement général est de ne laisser personne de côté. «Nous devons par cette feuille de ménage recueillir toutes les informations de base sur la situation socio économique et démographique du pays pour disposer d’une photographie complète de la situation qui sera approfondie par différentes études et enquêtes thématiques pendant la période intercensitaire c’est-à-dire entre les deux recensements», a expliqué la directrice générale de l’INS.

Il faut par ailleurs noter que la collecte des données de la phase pilote du dénombrement général aura lieu en mars 2023 dans les communes déjà cartographiées (soit 36 communes réparties sur l’ensemble du territoire).

 Rahila Tagou(onep)
Source : http://www.lesahel.org/

 

C’est désormais une tradition établie à la Police Nationale de réunir chaque année les responsables de la sécurité publique dans un cadre d’échange relatif au fonctionnement de l’institution. Cette année, les cadres de la direction de la sécurité publique, venus de toutes les régions du pays et du niveau central, se penchent sur les orientations stratégiques et les mécanismes du contrôle interne. C’est le ministre de la Défense nationale, M. Alkassoum Indatou, assurant l’intérim du ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des assises, en présence du Directeur général de la Police Nationale et du directeur de la sécurité publique.

A tous égards, la rencontre des responsables de la sécurité publique s’inscrit dans une démarche d’harmonisation et d’amélioration des pratiques faces aux attentes de plus en plus grandes et pressantes des populations, à la mesure de l’ampleur préoccupante des violences liées à l’incivilité, au banditisme et au trafic dans leurs diversités.

A l’ouverture de la réunion, le ministre de l’Intérieur par intérim a renouvelé la confiance du gouvernement nigérien vis-à-vis de la Police Nationale dans sa mission de sécurisation des populations. M. Alkassoum Indatou a tenu, à cet effet, à réaffirmer le ferme engagement du Gouvernement à prendre toutes les dispositions pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national. Il rassure ainsi, quant à la volonté et la détermination du Gouvernement à garantir aux citoyens la paix, la sécurité et la quiétude, toutes choses dont ils ont légitimement besoin pour vaquer aux tâches de développement.

«La Police Nationale, est une des composantes importantes des Forces de Sécurité Publique. Elle participe, dans le respect de sa spécificité, à la préservation de la sécurité des personnes et de leurs biens ainsi que la quiétude sociale sur toute l’étendue du territoire national. Et le Président de la République, Chef de l’Etat fait de la sécurité un des axes prioritaires de son Programme de Gouvernance», indique le ministre Alkassoum Indatou.

Le ministre en charge de l’Intérieur par intérim a souligné toute l’importance particulière que les autorités attachent à la sécurité de façon générale et au rôle primordial de la Police Nationale dans le cadre de la préservation de cette sécurité qui reste et demeure, dit-il, «une condition essentielle de stabilité et de développement de notre pays». Parlant des efforts consentis dans ce sens, M. Alkassoum Indatou fait cas de l’élaboration d’une Stratégie Nationale de Sécurité Intérieure dont le plan d’actions est à la deuxième phase dans sa mise en œuvre. Il évoque également l’adoption récente d’une Stratégie Nationale de Sécurité de Proximité. Pour le ministre cette amélioration du cadre institutionnel et organisationnel a favorisé une dynamique de spécialisation et de professionnalisation de la Police qui s’est traduite notamment par la création d’unités spécialisées et la mise en place de Compagnies Mobiles de Contrôle des Frontières (CMCF). «Ces Compagnies Mobiles de Contrôle des Frontières, tout comme les autres unités spécialisées de la Police Nationale, font aujourd’hui la fierté de cette institution et de la population de notre pays en général», a-t-il soutenu.

S’agissant du renforcement des capacités opérationnelles de la Police Nationale, il s’est traduit au cours de ces dernières années, entre autres, par un accroissement remarquable des effectifs, grâce à un effort continu et soutenu de recrutement dans les différents corps de l’institution. «Ainsi en 2021, deux mille (2000) policiers ont été recrutés et formés et actuellement deux mille (2000) autres sont en instance de recrutement. Sur le même registre, du point de vue logistique, bien que beaucoup reste à faire, les capacités de la Police Nationale en terme de mobilité ont été également renforcées avec l’acquisition des moyens roulants (véhicules et motos)», a indiqué le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation par intérim. M. Alkassoum Indatou note, par ailleurs, avec satisfaction que la mise en œuvre résolue de la Loi de Programmation de la Police Nationale dont les effets positifs sont perceptibles au niveau de l’amélioration du cadre et des conditions de vie des agents, s’est également traduite par un élargissement conséquent du maillage territorial des services de police.

Cependant, en dépit de ces efforts méritoires et des résultats élogieux, les menaces qui pèsent hélas sur la sécurité de nos populations restent encore nombreuses et multiformes. Pour les relever, le ministre estime que la Police Nationale doit redoubler les efforts et approfondir les réflexions en la matière. C’est du reste le premier sens à donner aux présentes assises qui s’ouvrent. Durant les six (6) jours de travaux, les participants auront à aborder plusieurs questions en lien avec la sécurité publique, dans une dynamique de partage d’expériences. Il faut noter que cette rencontre des cadres de la sécurité publique est organisée avec l’appui de la mission EUCA Sahel, de l’Institut danois de Droit de l’Homme (IDDH) et du Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité, Genève (DCAF).

 Ismaël Chékaré(onep)

 

La 5ème réunion de coordination de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) s’est ouverte, hier matin, à Niamey sous le thème «Lutte contre la criminalité transnationale : La traite des personnes en lien avec l’exploitation  de la mendicité des enfants». Cette réunion a été organisée avec l’appui de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) à travers le projet «Appui au renforcement de la gestion de la migration au Niger», financé par la coopération Danoise.

La réunion a pour  objectif de rassembler autour du Directeur de la Surveillance du Territoire, l’ensemble des chefs de divisions de la DST ainsi que les chefs ST opérant dans les services déconcentrés et les chefs des postes de police aux frontières pour conduire un exercice de coordination entre services déconcentrés et centraux, et d’information des agents de la DST sur l’évolution des enjeux migratoires et sécuritaires notamment en ce qui concerne la détection et la répression de la criminalité transnationale organisée ainsi que du cadre légal international, régional et national.

À l’ouverture des travaux, le Chef de mission par intérim de l’OIM au Niger, M. SEVE Diomandé a déclaré qu’une collaboration internationale est nécessaire pour lutter, de manière plus efficace, contre les réseaux de trafics d’êtres humains et la criminalité transnationale organisée. Il a aussi indiqué que la Direction de la Surveillance du Territoire compte parmi les principaux partenaires de l’OIM au Niger. «Cette collaboration, étroite et constante, s’articule autour de volets multiples, et en premier lieu à travers la délivrance de laissez-passer aux migrants n’ayant pas de représentations diplomatiques au Niger, dans le cadre des retours volontaires vers leurs pays d’origine, soutenus par l’OIM», a-t-il précisé. M. SEVE Diomandé a ensuite rappelé les visions et concepts qui alimentent la gestion des frontières avant de souligner l’importance de la présente réunion dans le contexte actuel. Il a enfin mis en exergue la qualité de la coopération opérationnelle entre la DST et I’OIM dans la concrétisation de la stratégie de l’État du Niger en matière de gestion des migrations et des frontières.

Procédant à l’ouverture des travaux, le Directeur général adjoint de la Police Nationale, l’inspecteur général de Police Assahaba Ebankawel a fait remarquer que la présente rencontre se tient dans un contexte singulier, marqué par la persistance des attaques de groupes armés terroristes notamment dans la zone dite des trois frontières. Ces menaces, a-t-il dit, créent une situation où se développent une grande criminalité et des trafics en tous genres : drogue, armes à feu, êtres humains. M. Assahaba Ebankawel  a ainsi  rapporté que, selon l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), la traite des êtres humains représente 32 milliards de dollars par an et 25% des victimes de la traite des personnes dans le monde sont des enfants. «C’est un phénomène complexe dont les victimes (hommes, femmes et enfants) et les circonstances peuvent être très différentes selon les pays. En effet, les victimes souffrent d’abus émotionnel ou physique et doivent souvent vivre et travailler dans des conditions horribles», a-t-il fait observer. Pour M. Assahaba Ebankawel, les contrôles aux frontières des entrées et des sorties du territoire national, des documents de voyage, d’identité, des autorisations parentales, des laissez-passer et autres documents spéciaux de voyages doivent être plus rigoureux surtout en ce qui concernent les enfants mineurs. «La paix et la sécurité ont toujours été fondamentalement liées à la bonne gouvernance des frontières et à la question du développement durable des zones frontalières», a-t-il expliqué.

Auparavant, le Directeur de la Surveillance du Territoire, le Commissaire Divisionnaire de Police Abdourahmane Alfa a déclaré que, cette réunion est un moment privilégié de discussions et d’échanges d’expériences propres à l’amélioration et la transmission de bonnes pratiques dans le cadre de l’accomplissement des missions de police aux frontières. Il a ajouté que les travaux de la réunion  vont être l’occasion d’éclosion et de promotion de réflexion et d’échanges axés sur les problématiques cruciales liées à l’exploitation de la mendicité des enfants. «Autour de nous, un nouveau monde se dessine; un monde où des groupes terroristes et criminels bousculent et bouleversent, de manière brutale, la quiétude et la sécurité de nos pays. Nos discussions et nos échanges doivent par conséquent, être à la hauteur des menaces auxquelles nous faisons face», a conclu M. Abdourahmane Alfa, Directeur de la Surveillance du Territoire.

Oumar Issoufou(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

Le Palais des Congrès de Niamey a abrité, le samedi 19 et le dimanche 20 octobre derniers, les travaux de la 5ème réunion des Ministres du groupe des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), placée sous le thème « renforcer et diversifier les partenariats pour les cultures ACP ».

L’ouverture solennelle des travaux s’est déroulée, le samedi, sous la présidence du Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou. Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Chef de l’Etat a déclaré que « la culture doit participer à la construction d’un meilleur avenir pour l’humanité, d’un monde plus soucieux d’humanité que de rentabilité ».

Auparavant, le ministre de la Renaissance culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, M. Assoumana Mallam Issa, avait exhorté les Etats du groupe ACP de réserver une place de choix à la culture. Pour lui, il est temps que « nos Etats replacent la culture au cœur de nos politiques publiques pour en faire le principal levier de développement durable». Conformément à la vision du Président de la République, a-t-il ajouté, «notre pays a emprunté ce chemin salutaire en faisant de la culture la poutre du PDES 2017-2021 mis en œuvre sous la conduite éclairée du Premier ministre». Ceci se traduit par la mise en œuvre de la feuille de route issue du Programme de la renaissance culturelle 2019-2021, a-t-il assuré.

Citant l’exemple de la CEDEAO, le ministre Assoumana Mallam Issa a rappelé que « la Conférence des ministres de la CEDEAO dont le Niger assure la présidence, vient d’adopter le 17 juillet 2019, une politique culturelle commune aux Etats membres avec les axes stratégiques qui prennent en compte des multiplicités des défis qui caractérisent notre Espace ». Il a indiqué que les réflexions se poursuivent pour amener les Etats non seulement à consacrer 1% de leur Budget au financement de la culture à l’horizon 2025 mais aussi à amener les partenaires privés à accompagner les industries culturelles et à soutenir leur développement. Assoumana Mallam Issa a souligné que la rencontre de Niamey passera en revue toutes ces avancées et adoptera la déclaration qui synthétisera l’ensemble des résolutions qui seront certainement source de progrès dans notre combat commun.

Le projet d’appui au développement d’activités rurales et au financement des filières agricoles (Pôles Ruraux) a tenu, hier matin à l’hôtel terminus, la 5ème réunion de son comité de pilotage. Cette rencontre intervient à l’entame de la cinquième année de mise en œuvre du projet Pôles ruraux dans les régions de Tahoua et d’Agadez. Elle a pour objectif de présenter le bilan des réalisations du PTBA 2021, d’examiner et valider les propositions du PTBA 2022 et enfin de formuler des recommandations. Les participants auront donc à se prononcer sur les différentes activités retenues au regard des attentes des populations bénéficiaires affectées par les résultats peu satisfaisants de la campagne agricole pluviale 2021 d’une part et de l’objectif global d’autre part.

Pour rappel, les actions initiées dans le cadre de ce projet s’inscrivent dans un processus de développement territorial, en appui aux filières afin de participer au développement économique durable des régions d’Agadez et de Tahoua.

Dans le mot d’ouverture qu’il a prononcé, le président du comité de pilotage, M Garba Yahaya, par ailleurs Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, a rappelé que le projet Pôles ruraux a démarré ses activités au début de l’année 2018 et a connu plusieurs contraintes internes et externes qui ont fortement impacté le bon déroulement des activités. Les mesures correctives prises par les différentes parties prenantes, a souligné M. Garba Yahaya, ont permis de «mettre le projet sur les rails» et d’enregistrer d’importants résultats».

Cependant, a-t- il poursuivi, la date limite de mise en œuvre prévue en Août 2021 ne permettait pas d’honorer les engagements en cours, de poursuivre la réalisation des infrastructures et des aménagements programmés, l’accompagnement des acteurs pour une appropriation des investissements de la gestion et de l’entretien des ouvrages afin d’atteindre les objectifs fixés. En outre a dit le président du comité de pilotage, la dynamique positive en cours, la nécessité d’atteindre les objectifs du projet et ne pas perdre tous les bénéfices des investissements réalisés ont plaidé pour une prolongation de la durée de mise en œuvre du projet de dix-huit (18) mois à travers la signature des avenants aux conventions passées.

Pour le président du comité de pilotage, le projet Pôles ruraux reste un outil majeur d’intervention mis en place en réponse aux multiples sollicitations des producteurs ruraux des régions d’Agadez et de Tahoua. Et cela aux fins d’améliorer durablement les conditions de production et de valorisation économique des produits agricoles dans ces deux régions. D’où son alignement avec les axes stratégiques du programme de renaissance acte 3 de S.E. Mohamed Bazoum, Président de la république du Niger.

Ainsi, dans sa logique d’intervention, le projet pôles ruraux met au centre de l’activité agricole, l’acteur principal qui est le producteur à la base, en lui assurant le soutien indispensable par la mobilisation des différents intervenants à savoir : les collectivités territoriales, les chambres d’agriculture, les institutions financières, les services techniques déconcentrés de l’Etat et les prestataires des services. Aussi, en ambitionnant d’accompagner la mise en œuvre des actions pour la modernisation et l’intensification de l’agriculture, la création d’emplois ruraux, le renforcement de la résilience des populations, le projet Pôles ruraux apporte une importante contribution à l’atteinte des objectifs de l’initiative 3N.

Une fois validé a-t-il conclu, «le PTBA 2022 nous engage tous, tout autant que l’unité de gestion du projet (UGP). Il nous revient donc de jouer le rôle qui est le nôtre en examinant avec minutie les propositions qui s’y sont présentées».

Rahila Tagou (Onep)

Brigi Eucap Sahel NigerLa 5ème réunion du Comité de pilotage de la mission Eucap-Sahel Niger, a débuté vendredi dernier dans l’après midi, dans la Salle de conseils de la Primature. L’ouverture des travaux présidée par le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini, s’est déroulée en présence des ministres concernés (Intérieur et Sécurité, Défense nationale, Justice et Affaires étrangères), de l’ambassadeur Chef de Délégation de la Commission de l’Union européenne au Niger, M. Raul Mateus Paula, du chef de la mission Eucap Sahel Niger, des représentants des partenaires techniques et financiers et des pays contributeurs.

PhD Mamoudou Djibo,Historien-politologue et Dr Issoufou Yahaya, ENS historien et Politologue

Le Niger est une république indépendante depuis le 3 Aout 1960. Chez l’homme, 60 ans est l’âge mûr. Celui de la sagesse et du discernement propice à une longue réflexion en vue d’esquisser le bilan d’une vie. A cette occasion et à la veille de l’élection d’un nouveau président de la République (le 10ème), le journal Seeda a sollicité la contribution de deux universitaires nigériens de rang magistral pour nous dresser un état des lieux, une rétrospective des réalisations les plus significatives depuis 1960. Il s’agit respectivement de Mamoudou Djibo PhD de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines spécialiste de l’histoire politique du Niger et Issoufou Yahaya de la Faculté des Sciences de l’éducation historien et politologue.


Lire la première partie de l'interview : 60 ANS D’INDEPENDANCE, neuf (9) Présidents de la République : Quels héritages ? / Regard croisé de deux historiens et politologues (première partie)


Journal Seeda : Suite à un coup d’Etat militaire le président Ibrahim Baré Mainassara accède au pouvoir en 1996 après une expérience cahoteuse de fonctionnement des institutions démocratiques mises en place après la conférence nationale.

PhD M. DJIBO : Le général Ibrahim Baré Mainassara initialement était venu comme arbitre, il s’est laissé gagner par les sirènes et il est allé contre son engagement de ne pas rester. Mais pour l’avoir approcher, sa décision de briguer la présidence est partie du fait que la vieille garde politicienne qu’il avait évincé s’apprêtait à revenir aux affaires. A l’image du feu Djermakoye qui disait à qui nous allons laisser ce pays ? Et le président Baré de leur répondre si vous êtes là je suis là…. Donc c’est pour faire face aux gens qu’il a évincé qui ont reconnu leur échec devant la télévision nationale ; ces gens allaient revenir au pouvoir et le général Baré s’est imposé. Mais Baré a commit un pécher en organisant le holdup électoral qui a décrédibilisé son pouvoir. Ainsi il ne pouvait qu’échouer. Mais son échec ne devait pas conduire à la situation malheureuse par laquelle il a finit. C’était un patriote à l’inverse de beaucoup de gens, Baré aimait sérieusement le Niger.

Pr I. YAHAYA : Qu’est ce qui justifie l’arrivée du président Ibrahim Baré Mainassara au pouvoir ? C’est l’incapacité des politiciens à trouver des solutions politiques aux problèmes politiques. Donc ils se sont rentrés dedans, les politiciens nigériens, d’ailleurs ils ne changent jamais, ils se sont rentrés dedans au point où ça a débouché sur le blocage du fonctionnement régulier des institutions. Et comme vous le savez, les militaires attendent toujours le moment opportun pour venir soit disant mettre fin à la chienlit. Donc le colonel Baré est venu et c’était un peu l’héritier du président KOUNTCHE car il a un sens de nationalisme aigu. Il était aussi un peu internationaliste puisque il a une culture idéologique au-delà de ce qu’on peut trouver au Niger. Idéologiquement il est construit et il est marqué car il a pris sur lui certaines causes internationales. A l’intérieur il a voulu mettre à plat certains écueils mais malheureusement il s’est laissé aller par l’appétit du pouvoir et a voulu légitimer son coup d’Etat en organisant un simulacre d’élection. Donc du Général Baré ce qu’il faut retenir c’est sa témérité, son sens de l’Etat, sa culture idéologique, sa volonté de servir le Niger, mais malheureusement les politiciens ont eu le dessus sur lui et le commandant Wanké de sa garde présidentielle a dirigé un coup d’Etat qui a mis fin à son régime et malheureusement à sa vie.

Journal Seeda : nous en arrivons au président Mamadou TANDJA, pourquoi les nigériens font un lien entre TANDJA et le monde rural ?

Pr Issoufou YAHAYA : Vous savez le président Tandja c’était toujours affiché aussi comme un héritier du président Kountché. Kouncthé c’était le monde rural. Le président Tandja ce n’est pas un grand intellectuel au sens de la formation académique comme on le dit mais il a l’intelligence politique que nombre d’hommes politiques n’ont pas. Le président Tandja c’est un homme qui a le sens de l’intérêt général et le fait d’avoir été militaire l’a beaucoup aidé à comprendre les difficultés du monde rural. Donc il a une conception beaucoup plus égalitaire de la répartition des richesses et des biens du pays. Donc pendant les dix années il y’a eu une stabilité économique et politique. Il a été capable de laisser ses propres ministres répondre à la loi, les dignitaires n’étaient pas au dessus des lois. Il faut lui reconnaitre aussi d’avoir des positions internationales fortes pour défendre l’intérêt et les biens du Niger. S’opposer à AREVA à l’époque, il fallait le faire. Empêcher que le Niger ne devienne un circuit de rodéo pour les occidentaux, il a osé dire non. Il y’a eu des débordements quelques privations de libertés, des journalistes emprisonnés mais d’une manière générale le régime du président TANDJA a été profitable au Niger puisqu’il a revalorisé les ressources nationales. Il a pris des décisions importantes qui ont débouchées sur la production du pétrole. Par ailleurs il a poussé l’outrecuidance jusqu’à casser l’édifice institutionnel, en allant vers la 6ieme république qui a posé beaucoup de problèmes et finalement avec le temps si on voit en côte d’ivoire le président OUATTARA a modifié la constitution pour rester au pouvoir, en Guinée le président CONDE a également fait la même chose alors je pense que le cas du TAZARCHE revient à l’ordre du jour.

PhD M. DJIBO : Le président Mamadou TANDJA est quand même originaire du Conseil Militaire Suprême de Seyni KOUNTCHE qui avait promis qu’aucun nigérien ne mourra de faim tant qu’ils seront au pouvoir. TANDJA avait donc comme principal cheval de bataille la lutte pour l’autosuffisance alimentaire et il voulait utiliser les ressources naturelles pour développer le pays et surtout le monde rural. Pour que cela soit possible il fallait que l’uranium soit payé à sa juste valeur. Il fallait que le pétrole que les français disaient économiquement non rentable soit exploité afin que les nigériens puissent gagner de quoi assurer leur développement. Malheureusement il a commis trois erreurs. Premièrement c’est comme le président Diori il a demandé la revalorisation du prix de l’uranium ce n’est pas acceptable chez les français. Deuxième erreur il a accordé l’exploitation du pétrole aux chinois de même qu’une mine d’uranium celle d’Azélik alors que les conventions interdisaient que cela échappe à la France car c’est le découvreur qui a la priorité pour exploiter. Tandja avait considéré que c’était une ressource nationale. Troisième erreur, Le président Mamadou TANDJA avait voulu poursuivre l’ancien président américain Georges BUSH devant les tribunaux internationaux pour avoir menti sur le Niger et discréditer son image au motif que le Niger aurait vendu de l’uranium à l’Irak qui lui aurait servi de fabriquer des bombes de destructions massives qu’on a jamais découvertes. Cela a été utilisé comme argument pour détruire l’Irak, on a la preuve que c’est des faux documents produits par la CIA pour discréditer le Niger et TANDJA tenait coute que coute à ce que l’honneur du Niger soit lavé et je connais l’équipe qu’il a mise en place pour poursuivre ce dossier. Enfin, et là c’est juste un prétexte car en histoire nous faisons la différence entre la structure et la conjoncture, le Tazartché est devenu un alibi contre lui.

JOURNAL SEEDA : en dehors du monde rural et des ressources naturelles Y a t-il d’autres domaines où TANDJA a laissé des empreintes ?

PhD M. DJIBO : Le président Mamadou TANDJA a laissé beaucoup d’empreintes d’abord de mon point de vu par sa gestion. Ils ont trouvé un pays qui ne payait pas les salaires. Ils ont fait pratiquement 10 ans et demi où y’a jamais eu d’arriérés de salaires et je pense que cela est déjà une prouesse. Par ailleurs il avait restauré les fêtes tournantes du 18 décembre qu’on avait oublié depuis l’époque des semaines de la jeunesse et les festivals de Kountché. Tandja a également osé diversifier les relations du Niger avec d’autres pays notamment la place particulière prise par la république populaire de Chine.

Journal Seeda : Enfin nous en arrivons au cas du président Issoufou MAHAMADOU qui comme le président Tanja a bénéficié aussi de deux mandat pour laisser un héritage.

Pr I.YAHAYA : Vous savez, le président Tandja avait dit en son temps qu’il n’avait pas de compte bancaire ailleurs, ce n’était pas un homme d’argent, certes c’était un homme de pouvoir mais aujourd’hui c’est beaucoup plus des hommes d’argent qui sont au pouvoir que des serviteurs de l’Etat. Je crois que la différence est à ce niveau. Si personne ne paye alors tout est lié. En histoire on peut raisonner par déduction pour combler un vide, logiquement si y’avait pas de lien entre ceux qui ont bénéficié des marchés et ceux qui leurs ont attribué, ils iraient en prison. Il y’a surement une ramification que la justice va peut-être établir un jour.

PhD M. DJIBO : Pour l’instant il est encore au pouvoir alors ce n’est pas de l’histoire c’est de la chronique. Vouloir faire le bilan d’une action en cours n’est pas historiquement fondé. Il a eu deux mandats, Dieu merci deux mandats tranquilles comme Tandja. Y’a pas eu de coup d’Etat y’a juste eu des dénonciations de tentatives de coup d’Etat. Mais nous attendons surtout le président Issoufou sur un de ses principes la lutte contre la corruption. Malheureusement les détournements des deniers publics et surtout l’impunité se sont instaurés et cela est dommage parce que ses ambitions pour le Niger étaient réelles. A Propos de détournent, c’est la justice qui est prompt à s’autosaisir et elle a préféré ne pas s’en saisir mais le temps cours et c’est l’histoire alors tôt ou tard justice se fera. Sinon c’est pas le détournement en lui-même qui est grave c’est ce qui se dit si cela s’avère vrai, que les gens aient commandé de fausses armes et de fausses munitions pour envoyer les enfants des autres sur le front se faire canarder comme des poulets si cela est vrai c’est très grave, c’est criminel et c’est très sale.

Pr I. YAHAYA : Bon vous savez avant d’être président il a été opposant. C’était une opposition de service ou une opposition réelle ? Puisse que quand il était opposant il était reçu chaque mois par le président TANDJA, lui ça fait 10 ans qu’il est au pouvoir il n’a jamais reçu le chef de file de l’opposition. il y’a des questions à se poser sur ce comportement. Puis il a trouvé un pays construit par le président TANDJA entre autres avec beaucoup de ressources et de partenaires. Eh bien toutes ces ressources dont il a hérité quelle destination ont-elles prises ? Pourtant beaucoup de nigériens avaient nourri de manière démesurée l’espoir que le président Issoufou allait changer le Niger. Au bout de dix ans à quelques mois de la fin de son règne on peut faire un bilan. La renaissance elle s’est traduite par quoi ? Des choix politiques, des choix économiques mais est ce que se sont les meilleurs choix pour le Niger ? En quoi s’est traduite la renaissance culturelle ? A mon avis à pas grand chose .Moi personnellement je n’ai pas vu grand chose sinon des choses totalement négatives. C’est une gestion un peu familiale, cela a peut être existé avant mais cette fois on a atteint le summum. Une impunité absolue, parce que vous prenez tous les scandales qui ont été mis sur la table quasiment personne n’a payé. Par exemple le cas du ministère de la défense où des milliards ont pris des destinations, malheureusement c’est le Niger qui a perdu. Donc il y’a eu des détournements considérables des biens de l’Etat. Il y’a aussi des réalisations douteuses. Quand bien même on dit qu’on a fait une route est ce qu’elle a été faite là où il fallait ? Puis combien elle a couté ? Sans compter la surfacturation des ouvrages. Regardez le chemin de fer à quoi il sert ? Il n’a aucun intérêt et il devait être fait là où il devait servir. Regardez aussi au Burkina on a construit une université à 30 milliards, au Niger on utilise 25 milliards pour construire des bureaux. Donc il y’a un manque de vision, c’est mon point de vue personnel, le président Issoufou n’a pas eu la vision d’un homme du 21ieme siècle, parce que si on a négligé l’éducation, si la santé est à deux poids deux mesures. Par ailleurs la justice est aux ordres. Je pense que ce sont dix années de régression démocratique, de régression économique, de régression en termes de choix pour construire un pays. Quand on n’a pas de vision on pense que ce qu’on fait est bien. Pourtant avec le président Issoufou en terme de richesses on a jamais été aussi riche mais ça fait dix ans qu’on est dernier de la planète, comment vous le justifié ? Une étude de l’UEMOA sortit en juillet dernier a dit que le Niger est le pays le plus pauvre de l’UEMOA. Avec tout ce qu’on a avec une vision on serait ailleurs. Il y’a des pays qui ont beaucoup moins et ils s’en sortent nettement mieux. Pire, qu’on soit surendetté et qu’on soit dernier, je pense que les dix ans du président Issoufou n’ont bénéficié qu’à une toute petite poignée de nigériens et son entourage politique.

Vous parlez d’impunité, durant le régime Tandja au moins quelques ministres ont été emprisonnés pour leur implication dans des détournements, comment expliquer que présentement des milliards ont disparus mais personnes ne répond devant les tribunaux ?

Journal Seeda : de Diori à Issoufou, quel est selon vous, le chef d’Etat qui a le mieux su gérer deux des dossiers les plus sensibles, l’Uranium et le contexte sécuritaire ?

PhD M. DJIBO : Vous savez puisque vous parlez de contexte, chaque situation intervient dans un contexte particulier, ce ne sont jamais les mêmes conditions de température et de pression donc sa ne peut pas être les même réalités ni les mêmes situations. Le président Issoufou s’est retrouvé dans une situation où le pays est en guerre sur deux fronts EST et OUEST. Aucun dirigeant nigérien n’a été confronté à une telle situation. Cela compromet toute action de développement et déstabilise aussi bien le pays que le régime. Le président Tandja a connu des rebellions qu’il a su gérer et les rebelles sont rentrés dans les rangs même si il y’a eu des privilèges. Aujourd’hui c’est la guerre et une guerre asymétrique avec des gens qu’on ne voit pas, c’est une nébuleuse, des gens qui ont des agendas qu’on ne connait pas, qui cherchent à se créer des espaces de pouvoir et des espaces économiques que personne ne maitrise. Sans noter la complicité de beaucoup de prétendus amis du Niger l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Burkina de Blaise COMPAORE, la France et même l’Algérie.

Pr Issoufou YAHAYA : De manière indéniable pour moi c’est le président Tandja. A son temps quand le Niger a connu la rébellion il a opté pour faire face frontalement. Ce qui n’était pas à priori la meilleure solution mais à la fin il a pu déboucher sur la paix. Pour moi, il a fait mieux que les autres en matant une rébellion. Concernant l’uranium, le président Diori a essayé il fut renversé. Le président Kountché vers 1985 quand le Niger a commencé à connaitre une morosité économique a même dit qu’il était prêt à vendre l’uranium au diable. Malheureusement sa maladie a gagné du terrain il n’a pas pu faire grand-chose. Mais le président Tandja a été capable de faire venir le président français Nicolas SARKOZY à Niamey. En matière de relations internationales, vous ne pouvez pas concevoir ce que cela représente comme prouesse de montrer qu’on a des positions et qu’on reste sur sa position parce que on a l’avantage d’avoir la matière première. Le président Tandja était conscient que les français voulaient notre uranium et bien s’ils voulaient c’étaient à eux de faire le premier pas. Le président Tandja a revalorisé le prix de l’uranium je pense qu’il faut le lui reconnaitre. Maintenant il est parti sur un coup d’état et tout ce qui a été convenu avec lui a été remis en cause par la transition et le régime qui a suivi. Journal Seeda : Les nigériens ressentent-ils les retombées du Pétrole ?

Pr Issoufou YAHAYA : Quelques nigériens. Vous pouvez demander à Mr Foumakoye GADO il vous dira ce qu’ils ont fait des dix mille milliards parce que il y’a une opacité. Quand ce régime est arrivé au pouvoir tout le monde sait à combien on vendait le litre d’essence, aujourd’hui c’est le même prix. Le nigérien en dépit de toutes les difficultés l’achète. Les retombées n’ont véritablement pas servit le peuple car c’est une richesse nationale mais qui est captée par un groupuscule d’individus qui pensent que le Niger finalement ils l’ont plus ou moins gagné sur un coup de dé à la faveur des élections. Donc pour moi il y’a un partage inégalitaire des richesses et peut être que les nouvelles autorités qui seront issues des prochaines élections vont mieux servir le Niger qu’il n’a été servit ces dix dernières années. Je pense que si on doit faire le bilan de ces dix dernières années, le Niger n’a pas gagné beaucoup mais certains individus ont gagné le jackpot.

Propos recueillis par
Abdoul Karim Alpha GADO
Mahamane Moumouni

Source : SEEDA - Mensuel nigérien d’informations générales