Politique
Le Président de la République, SE. Bazoum Mohamed a lancé, hier à Zinder, la 46ème édition de la fête de l’Arbre qui correspond au 61ème anniversaire de la proclamation de l’Indépendance du Niger. La cérémonie officielle s’est déroulée dans l’enceinte du camp de la Garde Nationale du Niger (GNN) sis à la sortie de la ville sur la route de Tanout. Outre, le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, l’on notait à cette occasion, la présence des députés nationaux, des membres du gouvernement, ceux du corps diplomatique, du président de la Commission de la CEDEAO, des chefs traditionnels, une forte délégation nigériane comprenant des gouverneurs d’Etats fédérés, de sénateurs et de chefs traditionnels. En marge du lancement de cette fête de l’arbre, le Chef de l’Etat a inauguré la route Zinder-Tanout et posé la première pierre pour la construction d’une centrale thermique de 22 mégawatts à Zinder.
A son arrivée au camp de la GNN aux environs de 9h 40, le Président Mohamed Bazoum a reçu les honneurs que lui rendait un détachement des forces de défense et de sécurité. Malgré les exigences liées à l’accès à un camp militaire, les populations du Damagram ont tenu à y être présentes pour saluer le Chef de l’Etat.
Aussitôt après, la cérémonie a commencé par la remise de distinction à plusieurs personnalités nationales et étrangères pour services rendus à la nation nigérienne. Au total, une vingtaine de personnalités ont été décorées par le Chef de l’Etat dans l’Ordre national du mérite, dans l’Ordre du mérite agricole et dans celui des Palmes académiques du Niger. Il s’agit de M. Albadé Abouba, député national élevé au grade de Grand-Croix dans l’ordre national du mérite et du colonel Abou Oubandawaki, directeur général adjoint des douanes et du Professeur Babagana Oumar Zouloum, gouverneur de l’Etat fédéré de Borno au Nigeria, tous faits Grands officiers dans l’ordre du mérite.
Le Chef de l’Etat a décerné la distinction de Commandeur dans l’ordre du mérite à M. Ahmed Roufaï Aboubacar, Directeur général de la documentation et de la sécurité d’Etat du Nigéria ; à M. Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO ; à M. Abdallah Boureima, ancien président de la Commission de l’UEMOA ; au Général de Brigade Salifou Wakasso, Haut commandant de la Gendarmerie Nationale ; au Capitaine Abba Koulouma Jona, Commandant de la 725 compagnie méhariste de Dosso ; au Lieutenant-colonel Hassane Hima, Commandant de la Circonscription de la GNN de Tillabéri ; à l’Inspecteur général de Police Rabiou Daddy Gao, Directeur de la Police judiciaire ; au Colonel-major Bako Boubacar, Directeur général de la Protection civile ; à M. Chétima Katiella Abdou du Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables et à M. Yacouba Seybou, Directeur général des Eaux et Forêts de la Lutte contre la Désertification.
Quant à Mme Saadé Laminou, Directrice des moyens généraux de l’Etat au Ministère des Finances et Dr Mahamane Sanoussi Camara, Coordonnateur du Projet d’appui au pastoralisme au Sahel, ils ont été faits Officiers dans l’ordre du mérite du Niger, tandis que M. Garba Kora Lamine, ancien représentant de l’ASECNA au Niger et le Médecin-colonel Oumarou Mamane, ont été faits Chevaliers dans l’ordre du mérite du Niger.
Enfin, Mme Salamatou Hassane, Ingénieur agronome et le professeur Ag Aria Moussa, ont été faits Chevaliers respectivement dans l’Ordre du Mérite agricole et dans l’Ordre des Palmes académiques du Niger.
Peu après la remise des distinctions, le gouverneur de la région de Zinder a exprimé la joie qui anime les populations du Damagaram de voir leur région accueillir cette édition de la fête de l’arbre et de recevoir le Président de la République et toutes les autres hautes personnalités présentes. La mobilisation exceptionnelle ainsi constatée, estime M. Issa Moussa, «traduit l’attachement des populations aux idéaux qu’incarne le Chef de l’Etat. Elles sont convaincues par les actes de pouvoir que vous avez déjà posés en particulier le retour progressif de la paix et de la sécurité dans les zones affectées par l’insécurité ainsi que l’instauration d’un dialogue avec les acteurs sociaux sur des questions importantes comme l’éducation».
Revenant sur le thème de cette édition de la fête de l’Arbre, le gouverneur de Zinder a d’abord relevé la dégradation progressive de l’environnement dans la région. Mais grâce aux efforts des pouvoirs publics, des services techniques et des partenaires, les populations ont intégré dans leurs activités les actions de protection et de restauration de l’environnement. «Ces gestes font aujourd’hui partie de l’agenda agricole de nos paysans», a déclaré M. Issa Moussa. Le gouverneur de Zinder a par ailleurs indiqué que sa région a produit quelques 395 tonnes de moringa à l’état vert en 2020. Il a invité les populations du Damagaram à planter chacun au moins un arbre et surtout à l’entretenir.
5818 tonnes de moringa produites en 2020 pour une valeur commerciale de 11 milliards de FCFA
Dans le discours de lancement de la campagne de reboisement, la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, a rappelé que la célébration de la fête de l’arbre traduit la prise de conscience des populations nigériennes relativement au phénomène de la désertification et aux défis environnementaux. La ministre a aussi rappelé la conscience écologique présente chez les populations du Damagaram depuis 1807 et qui s’est traduite par la protection de certaines espèces comme le gao ou le baobab. C’est dire que les espèces forestières ligneuses et non-ligneuses ont toujours contribué à l’amélioration des conditions de vie des populations.
Cela est d’autant plus vrai pour le moringa pour son intérêt économique, alimentaire et nutritionnel, médicinal et thérapeutique, cosmétique, etc. C’est une plante dont l’apport à la résilience des populations est inestimable. D’après Mme Garama, la production nationale en 2020 s’élève à 5818 tonnes, soit une valeur commerciale de 11 milliards de FCFA.
Devant, l’intérêt économique de cette plante, le gouvernement est en train de prendre des dispositions pour faire des extensions au niveau des principaux sites de production dans les régions de Dosso, Maradi et Zinder. Et de nouveaux sites seront ouverts dans la région de Tahoua, selon la ministre de l’Environnement, qui annonce également l’organisation dans les mois à venir de la Première semaine du moringa. Mme Garama d’ajouter que chacun peut contribuer à la valorisation de cette culture et à la résilience des populations, cela en plantant le moringa dans nos jardins, nos champs, nos concessions, nos services, nos écoles. A travers les initiatives sur la valorisation du moringa, il s’agit pour le programme de renaissance de faire de cette production «notre filière café, cacao à l’horizon 2026».
Juste après le discours de la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a lancé officiellement la campagne nationale de reboisement édition 2021 en plantant un plan de moringa. Toutes les personnalités présentes sur les lieux ont fait autant. Les plants mis à terre sont essentiellement du moringa et des arbres fruitiers (manguiers, citronniers, orangers, goyaviers, etc.).
Cette cérémonie donne ainsi le coup d’envoi d’une vaste campagne de reboisement. Des millions d’arbres seront plantés dans les villes, villages et hameaux à travers le pays. Il en est ainsi depuis 46 ans au Niger, preuve que la conscience écologique n’est pas une attitude nouvelle au Niger.
Siradji Sanda, Envoyé Spécial(onep)
04 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier dimanche 03 juillet 2022, en début de soirée, de retour d’Accra (Ghana) où il a participé au 61ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur le Mali, la Guinée et le Burkina Faso. Après la cérémonie d’ouverture, les Chefs d’État se sont retrouvés à huit clos, une séance sanctionnée par d’importantes décisions.
Selon certaines informations concordantes émanant de plusieurs agences de presse, sur le cas précis du Mali, les Chefs d’Etat et de gouvernement ont validé le nouveau calendrier proposé par la junte d’une période de transition allant jusqu’à mars 2024 et levé les sanctions commerciales et financières qui affectaient le Mali depuis janvier 2022. «C’est acté ! Nous avons décidé de lever les sanctions économiques et financières contre le Mali», a déclaré à l’AFP un participant au sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sous couvert de l’anonymat. L’information a été confirmée à l’AFP par un responsable de la CEDEAO qui participait aussi au sommet.
Pour le Burkina Faso, les dirigeants de la sous-région sont parvenus à un accord avec le pays des “hommes intègres” sur un calendrier de la transition militaire de 24 mois, à compter du 1er juillet 2022.
D’autre part, les Chefs d’Etats et de gouvernement ont élu le Président Bissau Guinéen, M. Umaro Cissoko Embalo, pour conduire la présidence en exercice de la CEDEAO. Peu après la passation de services avec son prédécesseur, le ghanéen Nana Akufu Addo, le nouveau président en exercice de la CEDEAO a livré ses sentiments à la presse. « C’est un jour historique pour notre pays. La Guinée Bissau fait partie des pays fondateurs de la CEDEAO. Mais, c’est la première fois qu’un pays lusophone est porté à la présidence de cette institution. Cela montre la solidarité de tous les pays parce que c’est un soutien unanime, tous les Chefs d’Etat ont fait confiance au plus jeune président de la sous-région. Cela montre que tout le monde est solidaire avec la Guinée Bissau », a souligné le Président Umaro Cissoko Embalo.
Assane Soumana(onep)
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A l’occasion de la commémoration du soixante-troisième anniversaire de l’Indépendance de la République Fédérale du Nigéria, le 1er Octobre 2023, j’ai l’immense plaisir d’adresser à Votre Excellence, au Gouvernement et au peuple frère du Nigéria mes vives et chaleureuses félicitations.
Je voudrais saisir cette opportunité pour réaffirmer ma disponibilité ainsi que celle du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et du Gouvernement, à œuvrer de concert avec Votre Excellence et votre Gouvernement, au renforcement et au développement des relations d’amitié, de fraternité et de coopération entre nos deux pays et nos deux peuples.
Je fonde l’espoir que les Gouvernements de nos deux pays, au destin intimement lié, sauront toujours transcender les situations conjoncturelles qui pourraient nous opposer, pour continuer à préserver la paix entre nos deux nations sœurs et les liens fraternels entre nos populations.
En vous renouvelant ma disponibilité et mes sincères félicitations, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute et fraternelle considération.
Niamey, le 29 Septembre 2023
Le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI
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La Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou, présidente de la Fondation Tattali Iyali a pris part, du 16 au 20 septembre dernier, à la 63ème session ordinaire de la Conférence générale de l’Agence Internationale de l'Énergie Atomique (AIEA) ainsi qu’à un forum scientifique dédié à la lutte contre le cancer qui, se sont tenus à Vienne (capitale de l’Autriche). Dans les discours qu’elle a prononcés à ces deux événements Dr Lalla Malika a évoqué d’une part, les initiatives et les efforts déployés par le Niger dans le cadre d’une utilisation pacifique des technologies nucléaires et d’autre part les actions menées dans le domaine de la lutte contre le cancer y compris par sa fondation Tattali Iyali.
A l’entame de son discours à la 63ème session de l’AIEA, la Première Dame a rendu un vibrant hommage à feu Dr Yukiya Amano, ancien Secrétaire général de l’AIEA. Dr Lalla Malika Issoufou a ensuite réitéré sa haute appréciation à l’Agence pour son accompagnement en faveur du Niger et a souligné les efforts du Niger pour la promotion des applications pacifiques de l’atome, pour le développement socio-économique. Depuis 2011, un certain nombre de mesures ont été prises. Les cadres institutionnel, législatif et réglementaire nationaux, ont été adaptés aux normes internationales, permettant ainsi de garantir des activités nucléaires sûres et sécurisées, pour les populations et l’environnement sous la supervision de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA). «Une loi générale portant sûreté, sécurité et utilisation pacifique de l’énergie atomique a été adoptée, et une Autorité de Régulation et de Sûreté Nucléaire indépendante de la promotion, a été créée. Plusieurs politiques et stratégies pour la protection contre les dangers des rayonnements, et pour la sécurité et l’intervention d’urgence ont aussi été élaborées », a ajouté Dr Lalla Malika Issoufou. Le Niger met aussi l’accent sur une diversification des sources de production, avec notamment le solaire, le thermique, l’hydroélectricité, et l’électronucléaire, dont la première phase a été conclue par l’organisation de la mission INIR en avril 2018.
Dans le domaine de la sécurité des aliments, a souligné Dr Lalla Malika Issoufou, le Niger a bénéficié d’un appui technique et financier exceptionnel de l’AIEA, pour renforcer les capacités analytiques de trois laboratoires nationaux dédiés à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Le Niger a été aussi retenu comme pays pilote, pour conduire l’approche IWAVE. Dans le domaine de la santé, la Première Dame a souligné la persistance des maladies transmissibles et non transmissibles telles que le paludisme, le cancer et les maladies cardiovasculaires. Dr Lalla Malika Issoufou a enfin indiqué que les travaux de finalisation et d’opérationnalisation du Centre National de Lutte contre le Cancer ont été intensifiés selon les clauses convenues entre le Niger et l’AIEA. Plusieurs laboratoires ont été équipés, et un grand nombre de Nigériens a bénéficié de formations courtes, et de moyenne et longue durée. Des experts internationaux mis à disposition par l’AIEA font régulièrement le déplacement de Niamey, pour aider les nationaux à adapter les techniques à des problèmes spécifiques.
« Je fonde l’espoir qu’une vaste chaine d’actions verra le jour (…) pour que le cancer soit vaincu »
En marge de cette 63ème session de la Conférence générale de l’AIEA, un forum scientifique a été organisé. Il a regroupé des décideurs, des chercheurs et scientifiques, des représentants des laboratoires et firmes pharmaceutiques ainsi que ceux des Ong, Fondations et Associations.
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Le Niger célèbre demain 18 décembre 2023, le 65ème anniversaire de la Proclamation de la République. A cette occasion, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a livré un message à la nation au cours duquel, il a dressé un bilan plutôt mitigé de ce qu’a été la gouvernance du pays en particulier ces dernières décennies. Le Président du CNSP a particulièrement insisté sur la mauvaise gestion caractérisée par le népotisme, la corruption, l’impunité et l’opportunisme, le bradage des ressources naturelles et même la compromission de la souveraineté nationale. La célébration de ce 65ème anniversaire intervient dans un contexte particulier avec notamment le processus de refondation de la République et de lutte pour la souveraineté véritable engagés par le CNSP. C’est pourquoi, le Chef de l’Etat a annoncé la tenue, très prochaine, d’un Forum National Inclusif pour faire le diagnostic de la situation du pays née de la mal gouvernance des régimes passés. Ces assises proposeront des réformes nécessaires pour le futur avec une feuille de route pour la transition et un programme stratégique d’actions pour la refondation de l’Etat. « Le Niger, notre cher pays, nous appartient et c’est à nous de forger son destin In Sha Allah », a déclaré le Général de Brigade Abdourahamane Tiani. (Lire, ci-dessous, l’intégralité du message du Président du CNSP, Chef de l’Etat).
« Nigériennes, Nigériens, Mes chers Compatriotes,
18 décembre 1958-18 décembre 2023, voilà 65 ans, jour pour jour, que notre pays a accédé au statut de souveraineté internationale avec la proclamation de la République. C’est donc un grand jour que nous devrions honorer avec joie et ferveur car il fut désormais annonciateur d’un statut juridique nouveau consacrant l’entrée de notre pays dans le concert des Nations.
Soixante-cinq (65) ans, c’est certes peu dans la vie d’une Nation, mais le chemin parcouru nous a permis de réaliser de grandes œuvres et d’être confrontés à des défis majeurs dont certains ont trouvé des solutions et d’autres demeurent sans réponses satisfaisantes.
Nigériennes, Nigériens, mes chers Compatriotes,
Sans vouloir verser dans un bilan rétrospectif, force est de reconnaitre que les dernières décennies, en raison d’une mauvaise gouvernance, n’ont pas permis à notre peuple d’asseoir son légitime espoir d’un développement durable dans un espace de paix et de sécurité pour TOUS.
En effet, alors que le système démocratique doit rimer avec la bonne gouvernance et la justice, notre pays a été malheureusement otage des tenants politiques qui ont fait de la politique un fonds de commerce, piétinant allègrement les règles minimales d’éthique et de déontologie consacrées pourtant par les textes de la République.
La justice sélective faite de népotisme, de corruption, d’impunité et d’opportunisme érigée en mode de gestion par excellence, choses somme toute, qui ont favorisé le détournement des deniers publics, le bradage de notre souveraineté et l’effondrement du service public. Cette démission de la gouvernance s’est illustrée par l’incapacité de l’Etat à faire face au défi sécuritaire, d’où sa sous-traitance avec les forces du mal ayant occasionné de nombreux morts et déplacés.
Mes chers Compatriotes,
La célébration du 65ème anniversaire de la proclamation de la République intervient dans un contexte de bouleversements géopolitiques profonds en Afrique de l’Ouest consécutifs aux changements de régimes intervenus dans les pays du Sahel. Cette nouvelle donne accompagnée d’un fort soutien populaire a entrainé non seulement une remise en cause de la gouvernance économique et financière à l’interne mais aussi une remise en cause de notre relation avec l’ancien pays colonisateur, la France.
C’est dans cette optique que nous avons dénoncé certains accords justifiant la présence des troupes françaises au Niger ainsi que des accords léonins. Cette dynamique nous a amenés à bâtir une stratégie globale de défense, de lutte contre le terrorisme et toute agression de quelque forme qu’elle soit. C’est ainsi que grâce aux multiples succès remportés par nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité (FDS), nous assistons à la normalisation progressive de la situation sécuritaire.
A titre illustratif, je peux mentionner :
- Le retour des communautés déplacées dans leurs villages ;
- La réouverture de près de deux cents (200) écoles restées fermées pendant plus de deux ans du fait de l’insécurité dans la région de Tillaberi ;
- La sécurisation du corridor de ravitaillement en produits alimentaires et pharmaceutiques et ;
- La reprise des activités socio-économiques dans plusieurs régions du pays au grand bonheur des populations.
C’est le lieu ici de louer l’engagement, l’abnégation et le professionnalisme de nos FDS qui ont permis ces succès éclatants. Je tiens donc à leur rendre un vibrant hommage pour tous les sacrifices consentis pour la défense de l’intégrité du territoire national et la quiétude sociale. Je voudrai surtout témoigner ma sincère compassion à l’endroit des victimes civiles et militaires de la barbarie qui nous est imposée par les Groupes Armés Terroristes (GAT) et leurs sponsors.
Mes chers Compatriotes,
La création de l’Alliance des Etats du Sahel est assurément l’aboutissement de cette démarche dont l’objectif est de faire du Sahel un espace de paix et de prospérité. Notre nouvelle organisation travaillera dans le seul intérêt des Sahéliens et pour une Afrique libre et décomplexée.
Je fais mention spéciale à nos frères du Burkina Faso et du Mali qui ont toujours été à nos côtés dans le combat contre les forces du mal. La matérialisation de cette lutte commune à travers la création de l’Alliance des Etats du Sahel prouve à suffisance que l’idée d’intégration chère à nos devanciers n’était pas un simple rêve pieux. Aujourd’hui avec mes frères Ibrahim Traoré, Assimi Goita, nous sommes déterminés à écrire l’histoire, l’histoire d’une Afrique libre où les Africains vivront une vraie indépendance.
Mes chers Compatriotes,
Au plan National, le changement de régime opéré par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a engendré un élan patriotique sans précèdent, expression des aspirations profondes de nos populations à la dignité et à la souveraineté nationale. Jamais dans l’histoire récente de notre pays, un évènement n’aura reçu une telle adhésion populaire spontanée et massive comme celui du 26 juillet 2023.
Assurément, ce dernier marque une rupture définitive avec l’ordre ancien et le début de l’émergence d’un Niger nouveau fait de justice, de fraternité, de solidarité, d’amour pour la défense de la patrie, de la bonne gouvernance et de la préservation de nos richesses. Ce désir ardent, les populations l’ont traduit dans nos langues nationales en des termes clairs : ZANCEN KASA NE, LAABOU SANNI NO. Permettez-moi à ce stade de saluer la résilience extraordinaire du peuple nigérien. Un peuple fier et déterminé à recouvrer toute sa souveraineté spoliée par des Nigériens véreux et leurs complices.
En décidant de nous imposer des sanctions injustifiées, cyniques, iniques, criminelles, inhumaines et irresponsables, la CEDEAO et l’UEMOA pensaient nous mettre à genoux et nous ramener dans le giron du régime déchu et de la France. Ces organisations régionales ne savaient pas qu’elles avaient en face d’elles un peuple guerrier, descendant de grandes figures historiques qui ont forgé la Nation Nigérienne. Le Niger, notre cher pays, nous appartient et c’est à nous de forger son destin In Sha Allah.
L’heure des tractations et des combines dans les officines est révolue. Vous avez désormais en face de vous un peuple qui a pris son destin en mains. Nous n’acceptons aucun chantage, aucune intimidation, aucun préalable. TOUS UNIS POUR LA SAUVEGARDE DE NOTRE PATRIE !
Nigériennes, Nigériens, Mes chers Compatriotes !
Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie s’est engagé à convoquer un Forum National Inclusif pour faire le diagnostic de la situation du pays née de la mal gouvernance des régimes passés. Il proposera des réformes nécessaires pour le futur avec une feuille de route pour la transition et un programme stratégique d’actions pour la refondation de l’Etat.
Ces assises seront bientôt convoquées.
Dans cette lancée, j’ai défini un cadre stratégique de gouvernance pour la transition et élaboré des missions précises pour les membres du Gouvernement que nous allons rendre public dès cette semaine.
Nigériennes, Nigériens, mes chers Compatriotes,
Au plan de la mobilisation sociale et de la sécurité, un compte dénommé Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie « FSSP » a été créé pour la mobilisation des ressources, le financement des appuis au renforcement des capacités des Forces de Défense et de Sécurité engagées dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité ainsi que la prise en charge des victimes de ce fléau. Je tiens à remercier le peuple nigérien et le comité de gestion de ce Fonds pour leur engagement dans cette mobilisation.
Au plan de la justice sociale et de la restauration de l’Etat et du peuple dans ses droits, la Commission de Lutte contre la Délinquance Economique, Financière et Fiscale (CoLDEFF) est à pied d’œuvre pour instruire tous les dossiers relevant de sa compétence. J’engage ses membres, au demeurant sous serment, à tout mettre en œuvre pour mériter la confiance placée en eux par la Nation.
Pour ma part, je réitère mon engagement, celui du CNSP et du gouvernement, de ne couvrir personne et de prêter mains fortes à cette institution pour surmonter toute entrave ; car le fléau généralisé de la corruption est l’une des causes qui nous ont conduits à prendre nos responsabilités pour mettre fin au régime que vous connaissez.
Nous avons fait le serment de mettre l’Etat dans ses droits. Pas de répit ni de pitié pour ceux qui ont spolié les biens de l’Etat. Nous avons instruit la CoLDEFF à travailler en toute transparence tout en respectant le droit des uns et des autres.
Nigériennes, Nigériens, Mes chers Compatriotes,
La campagne agricole et pastorale de cette année n’a pas répondu totalement aux attentes de nos laborieuses populations. En pareilles circonstances, l’Etat prend toutes les dispositions pour non seulement entreprendre des activités compensatrices pour les agriculteurs et les éleveurs, mais aussi assurer la disponibilité des produits alimentaires sur l’ensemble du territoire national. Grâce à la coopération multiforme avec certains pays amis, notre pays dispose suffisamment de produits alimentaires accessibles sur le marché et cela en dépit du blocus barbare de la CEDEAO et de l’UEMOA.
Je salue cette marque de solidarité des gouvernements de la Guinée, du Tchad, de l’Algérie, du Maroc, de la Guinée Equatoriale et tous les autres pays amis qui nous ont apportés leur soutien. Une mention spéciale pour la République sœur du Togo qui n’a ménagé aucun effort pour nous soutenir avec engagement et constante disponibilité ainsi que tous les peuples frères qui nous accompagnent en ces moments difficiles.
Pour ma part, je continuerai à faire tout ce qui est possible pour assurer le progrès, la sécurité, le développement et la cohésion sociale dans notre pays. Je sais pouvoir compter sur la contribution et la participation actives de chacune et de chacun de vous pour y parvenir.
Vive la République !
Vive le Niger !
Vive la Sauvegarde de la Patrie !
Je vous remercie. ».
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Le Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables du Niger, M. Mahamane Sani Mahamadou, a participé, du 20 au 24 septembre 2021 à Vienne en Autriche, à la 65ème Session ordinaire de la Conférence générale de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Ministre en charge de l’Energie a réitéré la disponibilité de notre pays à accompagner l’AIEA dans l’accomplissement de sa mission pour l’usage pacifique des technologies nucléaires pour la paix et le développement.
En effet, après avoir salué la bonne coopération entre cette Agence et le Niger qui, a-t-il rappelé, date de 1968, le Ministre Mahamane Sani Mahamadou a expliqué qu’en adhérant à l’AIEA, le Niger, bien que grand producteur d’uranium, fait ainsi preuve de sa conviction sur le fait que les applications pacifiques des Sciences et Techniques Nucléaires peuvent apporter des solutions concrètes aux défis socioéconomiques. Cette coopération «nous a été très utile dans plusieurs domaines dont la santé, l’énergie, la sécurité alimentaire, la sûreté et la sécurité nucléaire à travers des mécanismes d’assistance technique divers», a-t-il indiqué, avant d’annoncer que le Niger signera, dans les tout prochains jours, un nouveau Programme Cadre National (PCN) pour la période 2022-2027 afin de baliser les secteurs prioritaires de sa stratégie nationale de développement de l’énergie atomique.
Selon le Ministre Mahamane Sani Mahamadou, «le PCN cadre parfaitement avec les domaines prioritaires dans lesquels nous attendons un fort soutien de l’Agence». Il s’agira, a-t-il notamment précisé, de développer plusieurs projets dans le domaine de la conservation des aliments et de l’amélioration de la production alimentaire; d’augmenter sensiblement la couverture sanitaire par des services de qualité en améliorant nos capacités de prévention, de diagnostic et de traitement de plusieurs maladies dont le paludisme et le cancer grâce à l’opérationnalisation du Centre National de Lutte contre le Cancer (CNLC), mais aussi l'expansion des services de la radiothérapie du CNLC à travers l'acquisition d'un accélérateur linéaire et le renforcement du plateau technique.
Dans le domaine de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, le Ministre en charge de l’Energie s’est réjoui des résultats enregistrés dans l’amélioration de la connaissance des ressources en eau à travers "l’Initiative Accroissement de la Disponibilité en Eau" (IWAVE) que l’AIEA a développée pour une gestion rationnelle et durable des ressources en eaux souterraines dans la région du Sahel. Selon lui, «ces acquis sur la gestion des eaux transfrontalières vont sans doute contribuer à atteindre les Objectifs de Développement Durables que nous nous sommes fixés».
Dans le domaine des Mines, de l’Energie et de l’Industrie, le Niger, afin d’assurer son indépendance énergétique et un développement économique durable, a-t-il informé, «est résolument engagé dans la réalisation d’un programme électronucléaire décliné dans tous ses Programmes politiques de développement».
«En outre, a-t-il ajouté, le Niger soutient fermement la réalisation d’un programme électronucléaire sous régional afin de garantir l’accès à l’électricité aux populations des pays membres de la CEDEAO. Nous restons convaincus que l’électronucléaire est une énergie propre pouvant allier développement économique et protection de l’environnement. Les activités nucléaires du Niger sont menées en conformité avec les exigences internationales en la matière. C’est dans ce sens que notre pays a créé l’Autorité de Régulation et de Sureté Nucléaires (ARSN), indépendante et autonome depuis 2016».
Dans le domaine de la sûreté et de la sécurité nucléaire, a indiqué le Ministre Mahamane Sani Mahamadou, «nous avons mis en place un dispositif institutionnel, administratif et juridique capable de réguler toutes les pratiques impliquant des sources de rayonnement et de matières radioactives».
Bien plus et tenant compte du contexte sécuritaire actuel dominé par le défi du terrorisme, «le Niger a pris toutes les mesures pour compléter le dispositif sécuritaire national en tenant compte de la sécurité nucléaire. Nous avions ainsi demandé et obtenu de l’Agence un important appui technique pour la sécurisation de plusieurs grands évènements publics dont la rencontre des Chefs d’Etat de l’Union Africaine tenue à Niamey en 2019».
Le Niger subissant de plein fouet les effets néfastes du changement climatique, mais aussi soucieux de la protection de l’environnement, «soutient fortement l’Initiative Technologie nucléaire au service de la lutte contre la pollution par le plastique (NUTEC Plastics) de l’AIEA. «Nous demandons également à tous les Etats Membres de l’AIEA à apporter leur contribution à cette initiative», a lancé le Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables à l’endroit de ses collègues des autres pays membres de l’AIEA.
Il les a également invités solennellement à apporter tout leur soutien au projet d’action intégrée contre les zoonoses (ZODIAC) afin d’aider les pays à préserver la santé humaine et animale. La Conférence générale de l’AIEA, note-t-on, réunit chaque année en session ordinaire à Vienne en Autriche, habituellement en septembre, les représentants des Etats Membres pour examiner et approuver le budget de l’AIEA et statuer sur d’autres questions soulevées par le Conseil des gouverneurs, le Directeur général et les Etats Membres.
KAÏLOU PANTCHO Maman Chargé de Communication MP/E/ER
27 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Monsieur le Président.
La commémoration du soixante-cinquième anniversaire de l’Indépendance de la République de Guinée le 02 Octobre 2023, m’offre l’agréable plaisir d’adresser à votre Excellence, au Gouvernement et au peuple frère de la Guinée mes vives et chaleureuses félicitations.
Je voudrais saisir cette occasion pour réaffirmer ma disponibilité à œuvrer de concert avec vous au renforcement et au développement des relations d’amitié, de fraternité, de solidarité et de coopération déjà excellentes entre nos deux pays et nos deux peuples.
Je voudrais également vous exprimer, au nom du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), du Gouvernement, du peuple nigérien et au mien propre, toute la reconnaissance de mon pays, le Niger, pour le soutien que la République sœur de Guinée lui apporte depuis les événements du 26 juillet 2023. Ces événements marquent un tournant décisif dans la marche résolue du peuple nigérien pour sa dignité et sa souveraineté et nous savons, en ces moments particuliers de l’histoire de notre pays, pouvoir compter sur la Guinée de Sékou Touré et de ses dignes héritiers.
En vous renouvelant mes sincères félicitations et mes meilleurs vœux, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute et fraternelle considération.
Niamey, 29 Septembre 2023
Le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI
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« Le Niger s’est résolument engagé dans un Programme Electronucléaire qui a pour objectif de le doter de l’énergie électronucléaire », déclare M. Salou Mossi, chef de la délégation nigérienne.
Les travaux de la 67ème Conférence internationale de l’Agence Internationale à l’Energie Atomique (AIEA) se tiennent du 25 au 29 septembre 2023 au Centre international de Vienne (Autriche). La délégation nigérienne à cette instance est conduite par M. Salou Mossi, Secrétaire de la Présidence du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Au cours de cette Conférence générale, des responsables et des représentants de haut rang de ses États Membres examinent toute une série de questions en lien avec le nucléaire. Dans son discours à la tribune de la conférence, le chef de la délégation nigérienne a présenté les progrès enregistrés par le Niger dans le cadre du Programme Cadre National 2022-2027. M. Salou Mossi a par ailleurs souligné l’ambition que nourrit le Niger à travers l’élaboration et la mise en œuvre de son Programme Electronucléaire avant de réitérer la disponibilité du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général Abdourahamane Tiani et du Gouvernement à renforcer la coopération avec l’AIEA. (Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcée par M. Salou Mossi).
« Madame la Présidente,
Monsieur le Directeur Général de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA),
Mesdames et Messieurs,
Honorables délégués.
Je voudrais d’abord vous adresser mes chaleureuses félicitations pour votre élection à la présidence de nos travaux. Qu’il me soit ensuite permis de rendre un hommage mérité au bureau sortant pour le succès de la 66ème session et l’organisation de la présente. Dans le même sens, je félicite Monsieur Rafael Mariano Grossi, Directeur Général de l’AIEA pour la qualité et la pertinence du Rapport Général présenté, et pour sa brillante reconduction pour un second mandat.
Madame la Présidente,
L’exemplarité de la coopération entre l’AIEA et mon pays, établie progressivement dans des domaines comme l’énergie électrique, la santé humaine, la sécurité et la défense, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l’agriculture, les mines, donne des résultats probants grâce aux divers mécanismes d’assistance technique. La signature du Programme Cadre National 2022-2027 qui définit les domaines prioritaires dans lesquels nous attendons un fort soutien de l’AIEA, et le taux d’exécution du Fonds de coopération technique alloué audit programme, qui s’élève à 74% au 31 août 2023, montrent à suffisance la performance de cette coopération.
Madame la Présidente,
Face à la problématique énergétique de notre pays, caractérisée par un accès limité des populations aux différentes formes d’énergie modernes, malgré ses importantes ressources énergétiques (uranium, pétrole, charbon minéral, soleil, vent et eau d’écoulement), le Niger s’est résolument engagé dans un Programme Electronucléaire, qui a pour objectif de le doter de l’énergie électronucléaire. Ce Programme électronucléaire mis en œuvre par la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA) avec l’appui de l’AIEA à travers le NER2006 a été évalué avec succès par une mission INIR de l’AIEA, pour la finalisation de la phase 1. Le deuxième cycle du projet NER2006 pour la période 2024-2025 est en instance d’approbation par le Conseil d’administration de l’AIEA en Novembre 2023.
Madame la Présidente,
Dans le domaine de la Sûreté et de la Sécurité Nucléaires et Radiologiques, notre pays s’est doté d’un Comité National de Sécurité Nucléaire (CNSN) sous la coordination de la HANEA, dans lequel toutes les institutions nationales membres apportent leur contribution, en vue de concevoir, développer et maintenir un régime de sécurité nucléaire durable au Niger. Aussi, l’ARSN qui jouit d’une autonomie de gestion et d’un conseil national, assure la régulation et la règlementation des activités nucléaires et radiologiques afin de garantir la sûreté, et la sécurité des écosystèmes.
Madame la Présidente,
Je voudrais terminer mes propos en vous réitérant la disponibilité du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général Abdourahamane TCHIANI et du Gouvernement, à renforcer la coopération avec l’AIEA dans la poursuite de sa mission, à savoir, l’utilisation pacifique des technologies nucléaires pour le développement durable.
Je vous remercie de votre attention ».
Source : https://www.lesahel.org
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La 68ème réunion du comité des ministres des pays membres de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), s’est tenue, le vendredi 29 dernier, à Niamey. C’est le Premier ministre, Chef du gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou qui a présidé, la cérémonie d’ouverture au centre International de Conférences Mahatma Gandhi. Cette année, c’est le Niger qui assure la présidence du comité des ministres de l’ASECNA. Après la cérémonie d’ouverture, le ministre nigérien des Transports, M. Oumarou Malam Alma a reçu le cahier de charges des mains de son homologue sénégalais sortant, M. Alioune Sarr pour un mandat d’un an.
À l’ouverture des travaux, le Premier ministre, Chef du gouvernement a indiqué que le comité aura à examiner la demande d’adhésion de la République du Rwanda. De même, a-t-il ajouté, les délibérations de cette rencontre doivent être guidées par le souci de faire de l’ASECNA un pôle d’excellence qui donne pleinement satisfaction à ses États membres et ses clients en conformité avec les missions qui lui sont assignées.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé que le transport aérien mondial a été perturbé depuis 2020 par les effets néfastes de la pandémie de la Covid-19 qui a fortement réduit la mobilité humaine et la circulation des marchandises. « Cette pandémie a ainsi provoqué une chute drastique du trafic aérien mondial et précipité les compagnies aériennes, les gestionnaires d’aéroports, les acteurs de la chaine de services de navigation aérienne ainsi que l’industrie de l’aviation dans de grandes difficultés financières », a-t-il expliqué. Les conséquences ont été lourdes pour certaines compagnies aériennes entrainant la perte d’emplois dans le secteur de l’aviation et de grandes perturbations dans le fonctionnement de certaines entreprises du secteur, a poursuivi le Chef du gouvernement.
Il a par ailleurs souligné qu’au Niger, avec l’appui de l’ASECNA, des politiques hardies ont été initiées pour assurer la formation de ressources humaines de qualité, adapter la législation nationale aux normes et pratiques recommandées par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale et moderniser les infrastructures aéroportuaires. Dans ce domaine, le Premier ministre a noté la construction d’une aérogare moderne à l’aéroport International Diori Hamani de Niamey pour en faire un véritable hub du trafic aérien en Afrique de l’ouest.
Le Chef du gouvernement a salué le fait que, plus de 60 ans après sa création et grâce à la maitrise de sa gestion et à l’engagement sans faille de son personnel, l’ASECNA est devenue une référence mondiale et une fierté pour notre continent. Il a en outre déclaré que cette expérience du ciel unique mise en œuvre par l’ASECNA est un exemple réussi de coopération auquel l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale se réfère dans sa stratégie pour promouvoir, au niveau international, une gestion intégrée et rationnelle de l’espace aérien.
Le Premier ministre a par ailleurs fait remarquer que l’ASECNA a su anticiper sur l’évolution même du cœur de son métier en prenant en compte, dès à présent, les nouveaux concepts liés à la navigation par satellite. En devenant à l’horizon 2024, le 1er fournisseur de services de navigation aérienne par satellite, grâce à son Satellite Basé sur l’Augmentation des Systèmes SBAS, M. Ouhoumoudou Mahamadou estime que« notre outil communautaire se positionne dorénavant comme un pilier de la mise en œuvre du marché unique du transport aérien en Afrique ».
Auparavant, le ministre des Transports nigérien, président du comité des ministres de l’ASECNA, M. Oumarou Malam Alma a relevé que l’ASECNA est un modèle réussi d’intégration qui fait la fierté de ses membres et l’admiration de tous les régulateurs internationaux de par le professionnalisme et la rigueur managériale de son Directeur Général, M. Mohamed Moussa.
Pour sa part, le président sortant du comité des ministres, M. Alioune Sarr, ministre du Tourisme et des Transports du Sénégal, a brièvement présenté les évènements majeurs qui ont jalonné la vie de l’organisation au cours de la présidence du Sénégal. Il a entre autres souligné la baisse drastique des ressources financières de l’ASECNA suite à la pandémie de la Covid-19. Cette dernière a affecté la mobilité des personnes et des biens et par conséquent les économies de tous les pays. C’est en effet, une situation qui a eu un impact négatif sur tous les acteurs de la chaine du transport aérien, y compris les fournisseurs de services de navigation aérienne. Le ministre Aloiune Sarr a aussi noté la preuve de résilience de l’ASECNA face à cette situation mais surtout de l’esprit d’adaptation pour juguler les effets néfastes de la Covid -19. Il a également souligné que, l’organisation poursuit le déploiement des technologies les plus innovantes pour faire de son espace aérien l’un des plus sûrs du monde.
Enfin, notons qu’à l’issue de la cérémonie, le Burkina Faso et le Tchad ont procédé à la signature d’un Accord relatif au trafic aérien.
Oumar Issoufou(onep)
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Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation, et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed participe, à Genève en Suisse, aux travaux de la 68ème Session du Comité Exécutif du Programme du Haut-Commissariat des Refugiés. A cette occasion, il livré une communication dans laquelle, il évoque la situation humanitaire au Niger, ainsi que la problématique de la migration irrégulière.
Dans son exposé, le ministre d'Etat Bazoum Mohamed a exprimé la préoccupation du Niger face à cette situation inédite de déplacements forcés de personnes dans le monde, en ayant une pensée particulière pour les populations réfugiés de Birmanie. Il a également tenu à exprimer, la gratitude des plus hautes autorités de la République du Niger pour l'action appréciable, accomplie par les différentes organisations humanitaires présentes sur le territoire du Niger, le HCR notamment. A l'instar de nombreux autres pays du monde, a dit le ministre d'Etat, le Niger fait aujourd'hui face à ce grand défi de déplacement massif de populations en quête de sécurité, de paix ou tout simplement mues par un désir d'un avenir meilleur et d'une vie digne.
«L'amplitude des déplacements forcés auxquels le Niger fait face depuis quelques années, est inédite. Il y a d'abord eu, au début de la décennie, le retour massif, mais peu médiatisé, de nos compatriotes de Côte d'Ivoire puis de la Libye. La crise Libyenne qui est une véritable catastrophe pour les pays de la bande sahélo saharienne va par la suite déstabiliser le Mali et provoquer le déplacement de populations nombreuses dont plus de 60 000 vont se réfugier sur le territoire nigérien. En 2013, avec la montée en puissance de la secte Boko Haram, nous enregistrons les premiers afflux de réfugiés en provenance du Nigeria. Ils sont aujourd'hui 110,000. Les actions de cette organisation terroriste sur le territoire nigérien vont provoquer le déplacement forcé de 130 000 de nos concitoyens vivant dans la région de Diffa», a ajouté M. Bazoum Mohamed. Il a souligné qu'aussi bien sur la zone frontalière avec le nord du Mali ou celle avec le Nord-est du Nigeria, le gouvernement du Niger déploie des efforts considérables sur les plans militaire et financier pour assister et protéger ces déplacés, ainsi que les populations qui les accueillent. « Ces efforts ont eu pour effet de distraire des ressources importantes destinées aux services sociaux de base. C'était là le prix que nous ne pouvons ne pas consentir pour marquer notre solidarité vis-à-vis des populations sœurs en détresse. En cela le Gouvernement honore une tradition de solidarité bien de chez nous et aura été totalement en phase avec les populations d'accueil auxquelles il me plait de rendre un hommage appuyé pour leur grande générosité », a dit le ministre d'Etat. Il a ajouté que les statistiques de l'UNHCR révèlent que la durée moyenne de l'asile d'un réfugié en Afrique est de 17 ans. Au Niger, comme dans de nombreux pays africains, cela représente presque une génération. Selon le ministre d'Etat, ce constat impose d'aborder les choses de manière réaliste et d'accompagner en profondeur l'intégration socio-économique des réfugiés plutôt que de confiner les individus dans des camps dans l'attente hypothétique du retour à la paix.
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De plus en plus ancré dans les habitudes, le Comité de Suivi du Programme Réserve de Biosphère Transfrontalière de la région WAP et Gestion Intégrée du Complexe Transfrontalier W-Arly-Pendjari (RBT-WAP|GIC-WAP) est à sa sixième session. Elle s’est tenue le 02 décembre 2021 par une visioconférence qui a réuni les membres statutaires, partenaires financiers et invités du Bénin, du Burkina Faso et du Niger. Sous la présidence de monsieur Paul DJIGUEMDE, Conseiller Technique du Ministère de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement Climatique du Burkina Faso, Président du Conseil d’Administration de l’Office National des Aires Protégées du Burkina Faso (OFINAP), cette sixième session a permis de faire le point des activités menées à décembre 2021. Comme à l’accoutumée, les bilans des activités des ONG partenaires, les Unités de gestion des parcs nationaux du complexe et l’équipe du Programme ont été présentés pour apprécier les nouvelles avancées et les difficultés rencontrées. Le plan de travail 2022 du Programme a aussi été adopté à l’occasion.
A mi-parcours de la mise en œuvre du Programme RBT-WAP|GIC-WAP, des acquis importants sont déjà obtenus. A ce propos, la reconnaissance internationale du complexe a été renforcée avec trois nouveaux labels internationaux acquis (Patrimoine Mondial, Site Ramsar et Réserve de Biosphère). Les dispositifs de lutte anti braconnage et de suivi écologique ont été améliorés et du personnel mieux formé, utilisant un équipement moderne est mis à disposition. Les dénombrements de la faune réalisés attestent du bon niveau de conservation de la faune sauvage malgré les défis sécuritaires. La promotion des conventions locales de gestion entre les collectivités locales et les organisations des communautés riveraines permet de mieux les responsabiliser dans la sauvegarde du complexe. Des avancées notables ont aussi été obtenues pour le financement durable du complexe avec l’adhésion du Burkina Faso et du Niger à la Fondation des Savanes Ouest Africaines (FSOA), et le positionnement clé de la FSOA comme outil pertinent de financement durable de la conservation. De 2018 à cette date, 280 500 personnes sur 200 000 prévus ont été formées dans le cadre de la promotion des chaines de valeurs ajoutées dont 79% de femmes, 26 000 élèves/écoliers riverains sur 20 000 prévus s’engagent pour la protection du complexe à travers les sessions d’éducation environnementale, 13 000 hectares de terres dégradées sur 15 000 prévus sont en cours de récupération, 42532 hectares sur 30 000 prévus ont reçu divers types de reboisement, avec un effet de séquestration de 890 000 tonnes de carbone sur 240 000 attendus.
En marge de cette sixième session du Comité de Suivi, les participants présents au Bénin ont visité le parc national de la Pendjari et sa périphérie. La délégation a pu découvrir le dispositif de gestion du parc ainsi que les opportunités de collaboration pour insuffler la même dynamique au Burkina Faso et au Niger. Les activités mises en œuvre dans la périphérie du parc permettent de concilier la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité par les communautés riveraines. En plus de la promotion des activités génératrices de revenus, les communautés sont dorénavant initiées à la production des ressources de la biodiversité à travers les reboisements et l’agro sylvo- pastoralisme. Les réflexions sur les questions d’actualité relatives à la gestion du complexe ont porté sur les solutions potentielles à la menace sécuritaire et la nécessité de renforcer la coopération transfrontalière, notamment la mise en place et l’opérationnalisation du Secrétariat Exécutif du Complexe W-Arly-Pendjari.
Au terme des travaux, les conclusions de cette 6è session du Comité de Suivi sont dans la même logique que celles des sessions précédentes. L’équipe du Programme a conservé son niveau de performance malgré les défis sécuritaires et sanitaires. La protection de l’intégrité du Complexe W-Arly-Pendjari et la lutte contre toutes formes d’incursion nécessiteront des moyens financiers nettement supérieurs à ceux du passé, plus de personnel qualifié, plus d’équipements, d’infrastructures modernes et un engagement politique au plus haut sommet des Etats. Ce défi invite toutes les parties prenantes à plus d’engagement.
09 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’Association des Médiateurs des pays membres de l’espace UEMOA (AMP/UEMOA) a tenu les 7 et 8 juin 2022, sa 6ème Assemblée Générale ordinaire à Ouagadougou sous le thème : «Le Médiateur de la république à l’épreuve des défis majeurs de l’espace UEMOA». Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga, président de l’AMP-UEMOA a présidé les travaux de cette Assemblée Générale.
Pendant les deux jours qu’a duré cette rencontre, les Médiateurs et Experts de la sous-région ont échangé et formulé des propositions et recommandations sur les problématiques majeures de l’espace. En d’autres termes, ils ont passé au peigne fin les défis de sécurité et de cohésion sociale, de crises des systèmes éducatifs ainsi que de la libre circulation des personnes et des biens. Tout cela dans la perspective d’accompagner les Etats de la sous-région pour un développement harmonieux. Mme Fatimata Sanou, Médiateur du Faso, par ailleurs Secrétaire Générale de l’Association, a expliqué cet engagement des Médiateurs en ces termes : «Conscients de notre rôle de défenseurs des droits de nos concitoyens, fort des missions qui nous sont confiées et des moyens d’actions dont nous disposons dans nos textes fondateurs, nous avons décidé de mener une réflexion sur la thématique retenue, afin d’apporter notre contribution à la recherche de solutions idoines aux problèmes sus relevés». La rencontre de Ouagadougou a également servi de cadre pour le renouvèlement des instances de l’AMP/ UEMOA.
Oumarou Moussa(onep)
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L’Association des Médiateurs des pays membres de l’espace UEMOA (AMP/UEMOA) a tenu les 7 et 8 juin 2022, sa 6ème Assemblée Générale ordinaire à Ouagadougou sous le thème : «Le Médiateur de la République à l’épreuve des défis majeurs de l’espace UEMOA». Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga, président de l’AMP-UEMOA a présidé les travaux de cette Assemblée Générale.
Pendant les deux jours qu’a duré cette rencontre, les Médiateurs et Experts de la sous-région ont échangé et formulé des propositions et recommandations sur les problématiques majeures de l’espace. En d’autres termes, ils ont passé au peigne fin les défis de sécurité et de cohésion sociale, de crises des systèmes éducatifs ainsi que de la libre circulation des personnes et des biens. Tout cela dans la perspective d’accompagner les Etats de la sous-région pour un développement harmonieux. Mme Fatimata Sanou, Médiateur du Faso, par ailleurs Secrétaire Générale de l’Association, a expliqué cet engagement des Médiateurs en ces terme : «Conscients de notre rôle de défenseurs des droits de nos concitoyens, fort des missions qui nous sont confiées et des moyens d’actions dont nous disposons dans nos textes fondateurs, nous avons décidé de mener une réflexion sur la thématique retenue, afin d’apporter notre contribution à la recherche de solutions idoines aux problèmes sus relevés». La rencontre de Ouagadougou a également servi de cadre pour le renouvèlement des instances de l’AMP/UEMOA.
Oumarou Moussa(onep)
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Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, accompagné de la Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou Mahamadou, a participé, hier jeudi 10 octobre 2019, à Lyon, en France, à la 6ème Conférence de Reconstitution des Ressources du Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, le Paludisme et la Tuberculose.
Le Chef de l’Etat a notamment pris la parole lors du Panel intitulé : «Vision et enjeux : Accélérons le Mouvement pour plus d’impact ». Cette discussion de haut niveau avait pour objectif d’identifier les modalités concertées de renforcement de l’impact du Fonds Mondial selon les perspectives des différents partenaires.
Lors de son intervention, le Président Issoufou Mahamadou a d’abord remercié et félicité le Président français, SEM Emmanuel Macron notamment pour l’organisation à Lyon de cette conférence. Le Chef de l’Etat a souligné que le Sida, le Paludisme et la Tuberculose sont les maladies les plus mortelles qu’ait connues l’humanité, ajoutant qu’elles sévissent surtout dans les pays pauvres.
SEM Issoufou Mahamadou a ainsi donné l’exemple du SIDA (deux porteurs sur trois sont africains), de la tuberculose (95 pour cent des décès concernent les pays pauvres et les pays à revenu intermédiaire) et du paludisme (l’essentiel des décès liés à cette maladie concerne l’Afrique). A l’impact humain de ces maladies s’ajoute l’impact économique, a-t-il souligné, indiquant que ces maladies sont à la fois cause et conséquence de la pauvreté.
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, est arrivé le samedi 5 octobre 2019, dans l’après-midi, à Paris. Le Président Issoufou Mahamadou se rendra ensuite à Lyon où il participera, les 9 et 10 octobre 2019, à la 6ème Conférence de Reconstitution des Ressources du Fonds Mondial.
Il s’agit à travers ce rendez-vous de mobiliser les ressources à même de permettre une lutte efficace contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Dans une interview qu’a accordée à RFI, le Directeur exécutif du Fonds Mondial, M. Peter Sands, l’objectif de cette 6ème conférence est de mobiliser quelque 14 milliards de dollars. Ce qui, dit-il représente une hausse de 16% par rapport à la dernière conférence. Les principaux contributeurs du Fonds mondial sont, aujourd’hui, les pays à l’économie développée avec en tête les Etats-Unis (qui financent environ un tiers du montant total), la France (2ème contributeur), le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Japon, la Commission européenne. Il s’agit aussi à travers cette conférence d’élargir la base des financements et notamment d’inciter les pays touchés par ces épidémies à mobiliser des ressources domestiques. Pour le patron du Fonds mondial la part du financement domestique sera celle qui augmentera le plus. Il est attendu d’elle une augmentation de 48% selon la même source.
Selon le rapport publié le 19 septembre dernier, les programmes soutenus par le Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme ont sauvé 32 millions de vies depuis 2002. Même si des progrès considérables ont été relévés, le même rapport souligne que le Fonds mondial doit faire face à de « nouvelles menaces » comprenant, entre autres, « la stagnation des financements » et « la résistance aux médicaments ». C’est dire que cette 6ème conférence s’annonce déterminante pour maintenir, ascendante, la courbe des progrès enregistrés dans la lutte contre ces maladies.
Le Chef de l’Etat est accompagné, dans ce déplacement, de la Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou Mahamadou, du Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Mahamadou Ouhoumoudou et du Ministre de la Santé Publique, Dr. Idi Illiassou Mainassara. l
Siradj Sanda
07 octobre 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Syndicat National des Agents de l’Hydraulique et de l’Equipement Rural (SNAHER) a tenu, le lundi 24 avril 2023 à Niamey, son sixième congrès ordinaire autour du thème, «la contribution des agents de l’hydraulique et de l’équipement rural pour la cohésion sociale dans un contexte de crise sécuritaire pour un développement durable». C’est le Secrétaire général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Moussa Mamane qui a présidé l’ouverture des travaux. A cette occasion, il a relevé que le thème choisi cadre parfaitement avec les orientations des autorités en charge du secteur du développement rural notamment à travers les réalisations des ouvrages hydrauliques et d’assainissement et ceux des équipements ruraux au bénéfice des populations.
Au cours de cette journée, les participants au congrès ont mené des réflexions qui contribueront à l’unité, à la paix et à la culture de la collaboration entre acteurs autour de l’esprit qui a toujours animé le SNAHER à travers l’instauration d’un cadre de synergie d’action pour un développement durable du secteur. Ce congrès a été l’occasion pour les responsables de cette structure de rendre compte des actions menées à travers un bilan critique à partir duquel des perspectives seront dégagées et qui serviront à élaborer la nouvelle feuille de route. Ce cadre d’échange a constitué une sorte de retrouvaille permettant de redynamiser l’organisation.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, a souligné l’intérêt du choix du thème en lien avec la sécurité qui coïncide aussi avec le jour de la célébration de la journée de la concorde. «La concorde est le symbole de la paix au Niger, le contexte actuel caractérisé par des problèmes de sécurité dans certaines parties du territoire national qui préoccupent à plus d’un titre, les autorités de la 7ème République en fait un défi pour la protection des Nigériens et de leurs biens pour un Niger stable et prospère», a-t-il ajouté.
Selon M. Moussa Mamane, les assises du 6ème congrès ordinaire qu’organise le SNAHER cadrent parfaitement avec les orientations des autorités en charge du secteur du développement rural. «Ces réalisations sont rendues possibles grâce à la mobilisation des financements de l’Etat, mais également de PTF et ONG du secteur, à la communication et à la concertation entre acteurs», a-t-il déclaré. Il devait par la suite expliquer que la cohésion sociale fait référence à la «capacité de la société à assurer de façon durable le bien-être de tous ses membres, incluant l’accès équitable aux ressources disponibles, le respect de la dignité dans la diversité, l’autonomie personnelle et collective et la participation responsable». Il a aussi ajouté que ce congrès ordinaire est une occasion de renouvellement du Bureau Exécutif National du SNAHER.
Auparavant, le Secrétaire général du BEN/CGSL-Niger, M. Saidou Abdou a souligné la pertinence du thème choisi. Ce qui, selon lui, montre à suffisance le caractère citoyen qui caractérise le fondement de la ligne syndicale du SNAHER et surtout la volonté de cette organisation à trouver des pistes de solutions aux nombreux défis liés à la situation sécuritaire très préoccupante dans de nombreuses zones de notre pays dont l’économie rurale en dépend fortement mais qui hélas a subi un coup dur à cause des assauts répétés des organisations terroristes.
De son côté, le Secrétaire général du BEN/SNAHER, M. Yahouza G. Karidio a assuré que le choix du thème de ce congrès est la traduction de la conviction des membres de cette structure qu’aucun développement durable n’est possible sans la paix, la stabilité, la cohésion sociale entre les fils d’un même pays. Par ailleurs, il a invité les congressistes à des réflexions qui prendront en compte l’amélioration des conditions de vie des agents de l’hydraulique et de l’équipement rural.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://lesahel.org/
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Le centre régional d’Agrhymet de Niamey a organisé le jeudi 27 avril 2023, une cérémonie de sortie de la sixième promotion des étudiants en Master en Pastoralisme. Ils sont 26 étudiants à recevoir leur parchemin. Cette activité placée sous la présidence du directeur général de l’Agrhymet, Dr Mahalmoudou Hamadoum a été marquée par la présence du Secrétaire exécutif du CILSS, Dr Abdoulaye Mahamadou, du Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Agriculture, M. Insitak Ibrahim, de l’expert en développement institutionnel et gestion des connaissances, également représentant de la Coordinatrice régionale du PRAPS 2, M. Ngaye Tordina, des responsables de l’Agrhymet et plusieurs invités.
Cette formation a été rendu possible grâce au partenariat entre le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS 2) et le Centre régional Agrhymet avec l’appui financier de la Banque mondiale.
Le Master en Pastoralisme vise à renforcer les capacités des cadres sahéliens à prendre en charge les nouveaux défis liés au pastoralisme dans les pays bénéficiaires du PRAPS. L’originalité de ce Master réside dans son approche transversale, systémique, pluridisciplinaire qui combine les sciences de la vie et de la terre à celles des sciences humaines. La sortie de cette promotion de 26 étudiants porte le nombre totaL d’étudiants formés en Master Pastoralisme à 129 dont 84 financés ou cofinancés par le PRAPS. Après presque 50 ans d’activité de formation, l’effectif total de diplômés formés par le Centre Régional AGRHYMET est à 1757 dont 909 Techniciens Supérieurs, 538 Masters et 310 Ingénieurs.
D’après, le directeur général de l’Agrhymet, cette formation en Master en pastoralisme a débuté en 2017 avec l’appui du PRAPS 1 de la Banque Mondiale qui a entièrement financé les deux premières promotions. «La troisième promotion de ce Master a été cofinancée par le PRAPS 1 et le Projet Régional de Dialogue et d’Investissement pour le Pastoralisme et la transhumance au Sahel et dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest (PREDIP) de l’Union Européenne qui a aussi financé la quatrième promotion. La cinquième promotion a été financée par le Projet de Développement Durable des Exploitations Pastorales du Sahels (PDEPS) financé par la Banque Islamique avec l’appui du PRAPS 2», a-t-il expliqué.
Le directeur général de l’Agrhymet a rappelé que le PRAPS est la déclinaison de la déclaration de Nouakchott de 2013 dont l’objectif est de «sécuriser les modes d’existence et les moyens de production des populations pastorales et d’accroitre le produit brut des activités d’élevage d’au moins 30% dans les six pays concernés (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad) au cours des cinq prochaines années, en vue d’augmenter significativement les revenus des pasteurs sous un horizon de 5 à 10 ans».
Présent à cette cérémonie, le Secrétaire exécutif du CILSS, Dr Abdoulaye Mahamadou a invité les jeunes à être compétitifs dans la vie active afin d’éviter de tomber dans le découragement. «Votre bataille consiste à contribuer au développement du pastoralisme dans nos pays. Vous êtes une génération qui est venue à un moment où le pastoralisme est en questionnement surtout en ce qui concerne l’avenir de celui-ci. Nous espérons beaucoup de transformations dans ce domaine», a-t-il dit.
De son côté, l’expert en développement institutionnel et gestion des connaissances/PRAPS 2, M. Ngaye Tordina a aussi conseillé à ces jeunes diplômés de s’armer de courage face à la réalité du terrain. Selon lui, les instruits avertis se doivent de construire leur avenir sur des bases nouvelles en tenant compte des réalités du moment, en les transformant en opportunités. «Vous avez la capacité de transformer nos pays en un eldorado du pastoralisme et d’influer, de manière positive, sur les efforts à venir pour le développement de celui-ci», a-t-il déclaré.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de la décentralisation, M. Alkache Alhada a coprésidé, le 6 Août dernier à Niamey, avec la cheffe de mission de l’Union Européenne au Niger, l’ambassadeur Denisa Ionete Elina , la 6ème réunion du cadre de concertation sur la migration. Après deux ans de suspension du fait du contexte de la pandémie de la Covid-19, le consortium qui regroupe la partie gouvernementale, celle des partenaires techniques et financiers et les organisations de la société civile concernées par la question, reprend ainsi le dialogue pour une meilleure appréhension et résolution de la problématique de migration au Niger, conformément à la politique nationale en la matière.
Cette session s’est déroulée notamment en présence du ministre de la Justice, garde des sceaux et de son homologue en charge de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes.
Ce cadre de concertation se réunit en principe deux fois par an, pour faire le point sur la situation et les actions menées. Depuis l’avènement de la Covid-19, il a fallu le 6 août 2021 pour que reprennent les sessions. «Nous avons pu le faire et cela nous a permis de faire le point de la situation de la migration», a dit le ministre de l’intérieur Alkache Alhada, qui sort satisfait de la réunion au vu du progrès enregistré par notre pays dans la gestion des migrations. «Le Niger a pris un certain nombre de mesures très tôt, des mesures volontaristes qui ont apporté des résultats positifs que nous avons pu constater aujourd’hui. Et nous allons continuer dans ce sens, parce que ce que nous avons mis en place s’est trouvé être efficace», a-t-il déclaré.
Le ministre a cependant indiqué que la politique nationale de migration adoptée par le Niger a un plan d’action dont la mise en œuvre est estimée à environ 300 milliards de FCFA. «Nous avons convenu déjà d’une table ronde de mobilisation des ressources pour pouvoir financer cette politique nationale de la migration, à travers laquelle nous souhaitons aussi avoir un impact économique dans notre pays», annonce le ministre de l’Intérieur. Pour mettre la jeunesse désœuvrée à l’abri de la migration irrégulière et autres activités criminelles qui riment avec, il est nécessaire d’investir pour booster localement des activités à même de les contenir», a estimé le ministre de l’Intérieur.
«De ce point de vue, je pense que c’est un pari gagné, après tous le défis surmontés (la pandémie de covid-19, la menace sécuritaire, et autres défis humanitaires). Les équipes ont vaillamment travaillé sur l’analyse avant de proposer des recommandations très pertinentes dont nous venons d’assister à la présentation», a soutenu l’ambassadeur, Cheffe de délégation de l’Union Européenne au Niger, Mme Denisa Ionete Elina.
Ismaël Chékaré(onep)
09 août 2021
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La 6ème réunion du groupe de recherche sur le Lac-Tchad (CRLT) de la CBLT a démarré hier à Niamey, ses travaux de validation de la note conceptuelle du 2ème forum international annuel sur le développement de la région du Lac Tchad. C’est le directeur technique de la CBLT et président du groupe de recherche, M. Hycinth Banseka qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.
Au cours de cette réunion qui durera trois (3) jours, les membres du groupe de recherche vont statuer sur les modalités d’organisation du 2ème forum annuel sur le développement de la région du Lac-Tchad prévu en mai prochain à Niamey. Il s’agira aussi de présenter l’état d’avancement de son organisation.
A l’ouverture des travaux, le directeur technique CBLT et président du groupe de recherche sur le Lac-Tchad a d’abord exprimé toute sa gratitude aux Chefs d’Etat et de gouvernement qui ont accepté d’accompagner cette réunion et le comité ad’hoc pour le travail abattu qui a permis aux membres du groupe d’avoir un document de travail qui fait l’objet de validation. M. Hycinth Banseka a, par ailleurs, invité les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour enrichir ce document qui est d’une importance capitale en vue d’une organisation réussie du forum.
Auparavant, le coordonnateur PROLAC-CBLT, M. Alio Abdoulaye a souligné l’objectif du comité ad’hoc qui, a-t-il dit, est d’assurer le suivi et la mise en œuvre de PROLAC et de MCAP au niveau régional ; de guider et conseiller la génération des connaissances et de garantir un dialogue régulier entre les pays et les équipes de mise en œuvre du projet. Ce groupe répond à la nécessité d’assurer dans le processus d’organisation et d’animation des rencontres, la prise en compte des préoccupations et l’avis direct des unités de mise en œuvre du projet au niveau national et la communauté scientifique afin d’éclairer les décisions des instances politiques en mettant des avis motivés et recommandations reposant sur des considérations d’ordre scientifique et basées sur une vision stratégique et prospective de l’avenir du bassin du Lac-Tchad. Ledit comité a aussi pour rôle et responsabilité d’élaborer la note conceptuelle et le plan d’action pour l’organisation du forum annuel et le soumettre au comité régional de coordination pour validation. Il proposera également des thématiques régionales communes de recherche et les bourses pour une synergie d’actions dans la région sur les facteurs de fragilité, de conflit et de violence.
Pour sa part, Mme Nzevyang Carine, spécialiste du développement social de la Banque Mondiale Ndjamena a salué le travail du comité de réflexion qui a été mis en place pour conduire le document cadre de cet important événement. Ce forum se veut, a-t-elle fait savoir, un cadre de dialogue entre différents acteurs tant scientifiques, opérationnels, nationaux et internationaux sur les défis de développement de cette région. Il s’agit également de tirer les leçons de la première édition en vue de définir tout le détail. Mme Nzevyang Carine a en outre renouvelé l’engagement de la Banque Mondiale à accompagner les différents Etats et les différents acteurs pour assurer la relance et le développement de la région du Lac-Tchad.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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La ministre de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, a présidé hier matin, au Centre international de conférences Mahatma Gandhi, l’ouverture des assises de la 6ème réunion du groupe de travail conjoint des Experts Pays de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRS). Durant deux jours, ces experts des pays membres de la Commission Climat pour la Région du Sahel plancheront sur plusieurs thématiques relatives à la 4ème réunion ministérielle de la Commission Climat pour la Région du Sahel, prévue à Niamey le 20 octobre 2022, une rencontre importante dans le cadre de la poursuite de l’opérationnalisation de la CCRS.
A l’ouverture des travaux, la ministre de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification a, au nom du Président de la République, Président de la Commission Climat pour la Région du Sahel, SE. Mohamed Bazoum, salué les efforts de l’ensemble des délégations participantes à cette session. Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa s’est réjouie des résultats probants obtenus par la Commission Climat pour la Région du Sahel, 4 ans seulement après l’enclenchement du processus de son opérationnalisation, de la capitalisation des résultats remarquables aussi bien sur le plan physique, stratégique, qu’opérationnel, et ce, en dépit de la manifestation au cours de cette période de certains défis à portée régionale et internationale notamment, la pandémie de la COVID-19 ainsi que ceux socio-politiques et sécuritaires.
Par ailleurs, la ministre de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification a félicité les différentes parties prenantes pour les résultats enregistrés au cours de la première phase d’opérationnalisation de la CCRS, sous la conduite de son Cadre Transitoire Opérationnel. Ces résultats illustrent avec suffisance la pertinence des orientations de sa 1ère Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement relativement à la mise en place d’un tel organe, sous le leadership de la République du Niger. «Au regard de ces résultats, il me plait d’adresser, au nom de l’ensemble des parties prenantes, nos vifs remerciements à l’endroit de la République du Niger pour le rôle primordial qu’elle a joué en sa qualité de pays coordonnateur», a déclaré Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa.
Pour rappel, la Commission Climat pour la Région du Sahel, dont le Niger assure la coordination est l’émanation du Sommet Africain de l’Action en faveur d’une Co-émergence continentale tenu au Maroc en marge de la COP22 en novembre 2016, Sommet organisé à l’initiative de Sa Majesté, le Roi Mohammed VI. Aussi, faudrait-il souligner que la création de cette Commission, à l’instar de ces deux autres consœurs notamment, celles du Bassin du Congo et des Etats Insulaires Africains, a été entérinée par l’Assemblée Générale de l’Union Africaine, tenue les 30 et 31 janvier 2017 à Addis Abeba (Ethiopie) à travers sa décision relative à l’engagement de l’Afrique aux négociations mondiales sur le changement climatique à la COP22.
Abdoul-Aziz Ibrahim et Omar Abdou (Stagiaire)
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La première session de la Grande Commission de coopération Nigéro-ghanéenne s’est tenue hier au Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération à Niamey. C’est le ministre Délégué auprès du ministère d’État, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, chargé de l’intégration Africaine, M. Youssouf Mohamed Elmouctar et le Vice-ministre des Affaires Étrangères, chargé de l’Intégration Régionale, Politique et Économique du Ghana, M. Kwaku Ampratwum Sarpaong qui ont procédé à l’ouverture des travaux. La tenue de cette réunion bilatérale est une occasion privilégiée et un moment d’échange entre les deux États afin de faire le point sur l’état de leur coopération.
Pour le ministre Délégué chargé de l’Intégration Africaine, la tenue de cette session traduit la volonté des dirigeants et des peuples des deux pays, de consolider les bases des relations d’amitié profonde, de coopération fructueuse et de concertation permanente. «Elle est aussi la preuve éloquente de la qualité de ces relations et l’illustration d’une volonté bien partagée de donner une impulsion nouvelle à notre coopération», a estimé M. Youssouf Mohamed Elmouctar. «Les relations Nigéro-Ghanéennes comme, nous le savons tous, plongent leurs racines dans la nuit des temps, et ont acquis l’élan d’un développement ferme et continu qui les caractérise actuellement, grâce à l’impulsion donnée par SE. Mohamed Bazoum Président de la République du Niger, et son Homologue Nana AKUFO ADDO, Président de la République du Ghana» a-t- il déclaré.
Pour le ministre Elmouctar, cette présente session donne l’occasion de faire le point de la coopération, d’évaluer le chemin parcouru et de définir des nouvelles perspectives et des nouveaux centres d’intérêts communs qu’impose la situation régionale et internationale caractérisée par la montée du terrorisme vers les pays du littoral et le conflit en Ukraine avec son impact sur la chaine d’approvisionnement de nos pays en produits agricoles. Malgré les difficultés qui existent actuellement, la coopération Nigéro-Ghanéenne continuera à réaliser chaque jour, de nouveaux progrès. «Les acquis déjà enregistrés sont encourageants et inspirent la fierté», a-t-il estimé.
Le ministre a rappelé que lors de leurs travaux, les experts des deux parties ont examiné et évalué les accords existants ainsi que des nouveaux accords susceptibles d’être signés dans divers domaines. «Les Experts ont dressé également des pistes de réflexion pour l’établissement d’une coopération sécuritaire et militaire entre nos deux pays dans un contexte préoccupant du terrorisme et du développement de la criminalité transfrontalière dans notre sous-région» a précisé le ministre Elmouctar. Ainsi, cette session ministérielle a procédé à un examen approfondi des résultats des travaux des experts, en vue de les enrichir et de donner des orientations politiques pour la consolidation des acquis.
Auparavant, le Vice-ministre des Affaires Étrangères, chargé de l’Intégration Régionale, Politique et Économique du Ghana M. Kwaku Ampratwum_Sarpaong a souligné que les relations bilatérales entre le Ghana et le Niger sont ancrées dans le panafricanisme, découlant des liens d’amitié étroits entre le Premier président du Ghana, Dr Kwame Nkrumah et le Premier président du Niger Hamani Diori, qui remontent au début des années 1960. «Au fil des années, les deux pays ont fait des efforts pour renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines avec entre autres, la signature de l’accord-cadre général de coopération en 2018 entre nos deux pays» s’est-il réjoui.
Par ailleurs, M. Kwaku Ampratwum_Sarpaong a indiqué que cette session se tient à un moment où les pays font face aux défis économiques qui menacent de compromettre les acquis obtenus. «L’impact négatif de la COVID-19 et les effets de la guerre russo-ukrainienne ont mis en évidence la nécessité de commercer entre nous et de renforcer la coopération intra-africaine dans des domaines tels que le transport, l’énergie et bien d’autres», a-t-il poursuivi. «Dans la perspective de l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), il est impératif que nos deux pays travaillent ensemble pour s’assurer que l’énorme marché des 1,2 milliard d’Africains que constitue la ZLECAF puisse continuer d’accélérer l’intégration économique de l’Afrique. D’où l’importance de la prise en compte des secteurs privés de nos deux pays en vue de travailler ensemble pour profiter de ce marché», a-t-il ajouté.
Abdoussalam Kabirou Mouha et Oumarou Idé Amadou(onep)
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Le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Moussa Hassane Barazé a pris part du 25 au 26 juillet à Alger, à la 6ème session ordinaire de la conférence des plénipotentiaires 2022 (CPL-22) et ses réunions connexes, organisées par l’Union Africaine des Télécommunication (UAT). Il est accompagné dans ce déplacement par le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information Diabiri Ounteni Hassane, la Présidente du Conseil de Régulation des Communications Electroniques Mme Aichatou Habibou Oumani Bety, le Conseiller Technique du Ministre de la Poste et des Nouvelles technologies de l’Information, Abdoul Karim Soumaila, le Directeur de la Promotion de l’Economie Numérique M. Maman Lawan Nafiou et le président de la GTM sur la cybercriminalité, M. Abdoul-Azizou Garba.
Cette réunion se tient en prévision de la prochaine conférence des plénipotentiaires de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) prévue en Septembre à Bucarest en Roumanie. Elle a pour objectif l’analyse des états financiers des exercices 2019-2022 de l’UAT, l’adoption du plan stratégique de l’Union pour la période 2022-2026, l’adoption des positions communes africaines pour la plénipotentiaire de l’UIT 2022 et l’élection des membres du Conseil d’Administration ainsi que celle du Secrétaire Général de l’Union Africaine des Télécommunications (UAT) pour un mandat de quatre (4) ans.
En prélude à la CPL-22, il s’est tenue une conférence préparatoire pour examiner le projet d’ordre du jour de la CPL-22, les rapports 2019-2022 du Conseil d’administration de l’UAT, le projet de résolutions et de décisions de la plénipotentiaire, le rapport intermédiaire de la commission de vérification des pouvoirs et, le projet des positions communes africaines pour la plénipotentiaire 2022 de l’UIT à Bucarest.
Au sortir des travaux de la plénipotentiaire CPL-22, le Niger a été élu membre du conseil de l’UAT, ledit conseil étant constitué de 26 membres. Le Secrétaire Général de l’UAT, Monsieur John Omo, a été reconduit pour un second et dernier mandat de 4 ans.
En marge de cette conférence, le Ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Hassane Barazé Moussa a pris part, le 24 juillet 2022, à la rencontre ministérielle des pays membres du Comité de Liaison de la Dorsale Transsaharienne à Fibre Optique (CLDT-FO) qui regroupe l’Algérie, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Nigéria. Tous ces pays étaient représentés par leurs ministres en charge de TIC à l’exception du Mali qui était représenté par son Secrétaire Général. Il faut noter la présence des Institutions comme la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA).
L’objectif de cette rencontre était, la signature des Statuts du Comité de la Dorsale Transsaharienne à fibre optique. Le ministre a, lors de son intervention fait le bilan des avancés du Niger sur le projet de la dorsale Transsaharienne au Niger dont les travaux ont été lancés en octobre 2021 et ce pour une durée de quatorze (14) mois. Il devait ajouter l’importance d’un tel projet pour notre pays. De son intervention, on peut également retenir l’amélioration de la connectivité internationale du pays à l’horizon 2025 à travers les différentes sorties vers l’international, l’émergence d’une économie digitale au Niger à travers le désenclavement numérique du Niger, la réduction du coût élevé des télécommunications/TIC, le développement socio-économique et l’autonomisation des communautés qui conduira à la paix et à l’inclusion sociale et la mise en place d’un data center tiers 3 respectant les standards et normes internationaux afin d’héberger des plateformes pour toutes les applications.
Le ministre a terminé son intervention sur une note d’espoir en ces termes : «Je suis persuadé qu’à l’issue de cette rencontre des ministres, l’espace communautaire sera doté d’instruments devant permettre au secteur des TIC d’être un véritable outil au service du bien-être des populations du Nord et du Sud du Sahara, afin de contribuer à la réalisation de la vision 2063 de l’Union Africaine», a-t-il espéré.
Toujours dans le cadre des activités de la CPL-22, le ministre de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information en présence de son homologue de l’Algérie Karim Bibi Trikia assisté à la signature d’un mémorandum d’entente entre l’ARCEP-Niger représentée par sa présidente Mme Aichatou Habibou Oumani Bety et l’Autorité de Régulation de la Poste et des Communications Electroniques de l’Algérie (ARPCE-Algérie) représentée par son Président Dr Zineddine Belattar. Cette convention, la première du genre entre les régulateurs des deux pays vise à redynamiser les liens de coopération entre les deux pays frères.
Aminatou Housseini Noma, Chargée de Communication au MP/NTI
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En marge des travaux du sommet, le Président de la République a eu plusieurs rencontres bilatérales.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum a pris part du 17 au 18 février 2022, à Bruxelles, au 6ème sommet de l’Union européenne-Union africaine. L’ouverture des travaux de cette importante réunion a enregistré la participation de plusieurs dizaines de chefs d’Etat des deux continents dans la capitale européenne, en vue de définir ‘’une vision commune à l’horizon 2030’’.
Il faut noter que ce sommet intervient cinq ans après celui d’Abidjan en Côte d’Ivoire, avec pour objectifs de jeter de nouvelles bases d’un partenariat approfondi entre l’Afrique et le vieux continent. Et une enveloppe de 150 milliards d’euros est prévue pour le développement du continent africain.
Les questions sécuritaires, migratoires et commerciales étaient au menu des assises de cette réunion de grande envergure entre les deux parties. Les participants ont assisté à sept tables rondes ayant porté sur les principes fondamentaux d’une alliance dans le respect et l’intérêt mutuels. Entre autres priorités fixées, l’accent a été notamment mis sur le financement de la croissance, les systèmes de santé et productions de vaccins, agriculture et développement durable, éducation, culture et formation professionnelle, migration et mobilité, Soutien au secteur privé et intégration économique, Paix, sécurité et gouvernance, Changement climatique et transition énergétique, numériques et en matière de transports.
Le Président Mohamed Bazoum a participé à la table ronde sur l’éducation, un domaine prioritaire de son Programme de renaissance, Acte3. La fin des travaux du 6ème sommet Union européenne-Union africaine a été sanctionnée par une déclaration finale.
En matière de rencontres bilatérales, il y a lieu de préciser que le Président Mohamed Bazoum s’est entretenu avec le président tunisien, SEM. Kaies Saied, le Premier ministre belge Alexander De Croo, le Chancelier allemand, Olaf Scholz, la Première ministre danoise Mette Frederiksen et la Commissaire au développement et Partenariats internationaux.
Dans la soirée du jeudi 17 février, le Président de la République a également pris part au Musée Royal des Beaux-arts, à un diner offert aux chefs d’Etat ou de gouvernement et les partenaires au développement.
A noter que le Chef de l’Etat était accompagné dans ce déplacement à Bruxelles d’une forte délégation composée M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indatou, ministre de la Défense Nationale ; M. Ahmat Jidoud, ministre des Finances, et M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République, ainsi que de SEM. Idé Alhassane, Ambassadeur du Niger auprès du Royaume de Belgique, Représentant permanent de l’Union européenne.
Saadi Sanda/AP/ Ambassade du Niger à Bruxelles
Source : http://ambaniger-bruxelles.be/
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Le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, a pris part, le samedi 04 juin 2022 à Accra (Ghana), aux travaux du 6ème Sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur la situation au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. On y notait également la présence de neuf autres Chefs d’Etat et de représentants d’autres pays, ainsi que les responsables des organisations régionales et continentales.
Selon le communiqué final issu du sommet, la Conférence prend acte des efforts déployés par le Burkina Faso dans le volet sécuritaire, malgré ses nombreux défis, pour récupérer certaines localités, entraînant ainsi le retour d’une partie des Personnes Déplacées Internes (PDI) et la réouverture de certaines écoles. “A cet égard, la Conférence encourage les Autorités de transition à maintenir la dynamique en vue de renforcer davantage la sécurité dans le pays. Sur le plan humanitaire, la Conférence exprime sa vive préoccupation face à la détérioration de la situation humanitaire par rapport à la situation constatée par la précédente mission de la CEDEAO dans le pays en avril 2022. Elle appelle la Communauté internationale pour renforcer son soutien humanitaire au Burkina Faso”, souligne le communiqué.
D’autre part, après s’être félicitée de la décision d’autoriser l’ancien Président Kaboré à rentrer chez lui, l’autorité a insisté pour qu’il soit entièrement libre. En revanche, la Conférence réitère sa préoccupation quant à la durée de la période de transition fixée à 36 mois par les autorités burkinabé telle qu’énoncée dans son Communiqué du 25 mars 2022. En conséquence, l’Autorité, tout en réitérant sa ferme condamnation du coup d’Etat du 24 janvier 2022, a décidé de maintenir la suspension du Burkina Faso de toutes les instances de la CEDEAO jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.
S.E.M Mahamadou Issoufou, nommé Médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso
A cet, égard, la Conférence a décidé d’examiner la situation au Burkina Faso lors de son prochain Sommet ordinaire du 3 juillet 2022. En outre, l’Autorité décide de nommer S.E.M Mahamadou Issoufou, ancien Président de la République du Niger, en tant que Médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso, pour faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes.
Sur la Guinée, la Conférence a exprimé sa vive préoccupation face à la dégradation de la situation sociopolitique. En conséquence, l’Autorité exige la finalisation d’un calendrier de transition acceptable ; prie instamment le gouvernement d’établir un cadre approprié pour dialoguer avec les acteurs politiques et ceux de la société civile afin de baisser les tensions sociopolitiques et assurer une transition pacifique ; recommande la poursuite des discussions sur ces deux points, et confirme la désignation de S.E.M Mohamed Ibn Chambas comme Médiateur de la CEDEAO en Guinée. Aussi, la Conférence a-t-elle décidé d’examiner la situation en Guinée lors de son prochain Sommet ordinaire du 3 juillet 2022.
Sur le Mali, la Conférence a salué les efforts déployés par le Médiateur de la CEDEAO en vue de parvenir à un calendrier acceptable pour assurer un retour rapide à l’ordre constitutionnel, conformément aux protocoles et décisions de la CEDEAO et de l’Union africaine. L’Autorité a ensuite demandé au Médiateur au Mali de poursuivre ses efforts et de finaliser les discussions avec les autorités de Transition.
En conséquence, l’autorité a décidé de maintenir les sanctions prononcées le 9 janvier 2022 ; de poursuivre le dialogue en vue de parvenir à un accord pour assurer une levée progressive des sanctions au fur et à mesure que les critères de la transition sont atteints; d’appeler les partenaires à accroître leur soutien humanitaire au Mali (…) et d’examiner la situation au Mali lors de son prochain Sommet ordinaire du 3 juillet 2022”, indique le communiqué.
Assane Soumana(onep)
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Le Président de la République SE. Mohamed Bazoum a participé au 6ème Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat du G5 Sahel, qui s’est tenu hier lundi 20 Février 2023 à N’djamena au Tchad.
Au cours de cette session, les Chefs d’Etat et de délégation ont échangé sur la situation actuelle du G5 Sahel dans un contexte socio-économique et sécuritaire difficile. Ils ont relevé avec gravité les conséquences de la crise politique et institutionnelle suite au retrait de la République du Mali, dont ils ont pris acte.
Les Chefs d’Etat se sont félicités des efforts déjà entrepris pour assurer la pérennité de l’organisation et lui permettre d’atteindre ses objectifs. Ils ont salué à cet effet la résilience du Secrétariat Exécutif et l’accompagnement des partenaires du G5 Sahel. Plusieurs résolutions ont été prises sur le plan sécuritaire, sur le développement et sur la redynamisation de l’organisation.
A l’issue des travaux les Chefs d’Etat ont décidé que la Présidence de l’organisation sera assurée par SE. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie. Les Chefs d’Etat et de délégation ont décidé, par ailleurs, de tenir leur prochain Sommet Ordinaire à Niamey.
Direction de la Communication de la Présidence de la République
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Ainsi donc, le Président de la République Issoufou Mahamadou a procédé à un léger remaniement de l’équipe gouvernementale. Il consacre quelques surprises, notamment le départ du ministre des Transports Oumar Hamidou Tchiana (quoiqu’il soit plus juste de dire que Tchiana avait rendu sa démission plutôt avant le communiqué du secrétariat Général du gouvernement), celui du ministre de l’hydraulique, alors que d’autres membres du gouvernement bien que pressentis partants se maintiennent à leurs strapontins. Dans cet ordre, l’on remarque encore et toujours la présence de l’inamovible Premier ministre Briji Rafini, , le stauquo chez le ministre Kassoum Mamane Moctar de la jeunesse et des sports, bien qu’il soit régulièrement la cible à abattre d’un puissant syndicat de monde des sports etc.…Quant au ministre de l’Action humanitaire, Lawan Magagi, il n’en finit pas d’assister au transfert de presque toutes ses prérogatives tantôt du côté de la Primature où trône un certaine Saadatou Salaou Barmou (véritable protégée du Premier ministre, tantôt vers la direction de la protection civile. Du coup Magagi n’est-il pas en droit de se demander ce qui lui reste encore à prouver dans une telle équipe gouvernementale ? En la circonstance de ce léger remaniement ministériel, les téléspectateurs ont pu découvrir la bobine du nouveau Secrétaire Général du Gouvernement (SGG), soit le remplaçant d’un certain Gandou Zakara, même si son regard du jour fut sujet à diverses interprétations….
Pour le cas de Briji Rafini, il semble que l’heure du départ ne soit pas à l’ordre du jour et qu’il faille désormais faire abstraction de toutes les rumeurs véhiculées jusque-là. De même, certains se sont aventurés à annoncer u possible remaniement ministériel aux alentours de décembre 2017, date qu’aurait choisie le Premier ministre lui-même pour se retirer en raison de convenance personnelle. Cette perspective étant l’occasion pour le Président Issoufou Mahamadou de lancer dans le jeu son probable futur successeur à la manière du couple Poutine-Medvedev (en Russie contemporaine). Si par contre le même Issoufou n’est pas dans ce schéma, il optera alors pour des hypothèses autrement plus complexes qui n’arrangent en rien les affaires de sa succession à la conduite du pays. Mais dans un pays normal, disons dans une formation politique bien structurée, une équation de simple remplacement à un poste fut-il celui de chef de l’Etat ne devrait pas poser problème. Du reste, pourquoi le fameux comité exécutif national (CEN) du PNDS-Tareyya s’en retrouve-til coincé et pratiquement inerte ?
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Selon une source digne de foi, le retour du Président Issoufou Mahamadou aurait été précipité pour trois raisons : la première raison est que certains chefs d’Etat africains démocratiquement élus auraient contesté la nomination du Président Issoufou parmi les dirigeants choisis pour une nouvelle réforme de l’Onu. La deuxième raison avancée serait liée à la répression totale des opposants et des acteurs de la société civile, à la liberté d’expression. Mahamadou Issoufou serait qualifié par ses pairs africains de dictateur. La troisième raisin serait l’invitation du Président américain, Donald Trump, qui ne voulait voir aucun chef d’Etat africain qui n’a été choisi par son peuple. Selon toujours nos sources, la conviction acquise à l’extérieur est que le Président Issoufou Mahamadou et sa CENI s’est donné 92% des voix pour se faire réélire comme président de la République pour un second mandat de cinq ans. Selon toujours nos sources, il y aurait des dirigeants africains, européens et d’ailleurs qui, à l’heure actuelle, chercheraient les voies et moyens de retirer le nom du Niger sur la liste des pays sollicités pour une réforme des Nations Unies. Des chefs d’Etat africains auraient été dans tous leurs états quand ils avaient vu le Président Issoufou Mahamadou aux côtés du Président Trump et du Secrétaire général de l’ONU. Voilà en gros ce qui explique le retour précipité de Mahamadou Issoufou, le mercredi 20 septembre 2017, aux environs de 9 heures du matin. Arouna Y
29 septembre 2017
Source : Le Canard en Furie
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Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou, a quitté Niamey hier 26 septembre dans la matinée, à destination de New York aux Etats Unis où il effectue une visite de travail dans le cadre de la 73ème Assemblée générale des Nations Unies. A son départ de Niamey, le Président Issoufou Mahamadou a été salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires. Il a ensuite été accompagné au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du gouvernement Brigi Rafini. Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement par M. Mahamadou Ouhoumoudou, ministre Directeur de cabinet du Président de la République.
Onep
27 septembre 2018
Source : http://lesahel.org/
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Banjul la capitale gambienne a accueilli en octobre dernier la 73ème session ordinaire de la Commission Africaine des droits de l’homme et des peuples. Les représentants des Etats des INDH africaines, des organisations et Institutions Internationales, de la société civile notamment des ONG et autres associations de défense des droits de l’homme et de promotion de la démocratie, étaient présents à cette importante rencontre.
Le président de la Commission Nationale des Droits Humains M. Maty Elhadji Moussa, a pris part à ces travaux. A cette occasion, il a livré une déclaration à la tribune de cette 73ème session. Cette déclaration porte sur le développement positif de la situation des droits de l’homme de mai à septembre 2022 au Niger ; le résumé des axes à améliorer en matière de droits de l’homme au Niger au cours de la même période et des recommandations.
Dans sa déclaration, le président de la CNDH a tenu de prime abord à présenter la structure qu’il préside, et qui est une institution constitutionnelle prévue à l’article 44 de la Constitution. Il a indiqué que la CNDH-NIGER est régie par une Loi organique 2012-44 du 24 août 2012 déterminant sa composition, son organisation, ses attributions et son fonctionnement. Celle-ci a été modifiée et complétée par la Loi 2020-06 du 06 mai 2020 qui lui attribue le Mécanisme National de Prévention de la Torture (MNP). « Elle est accréditée au Statut « A » de l’Alliance Mondiale GANHRI depuis 2017 et ré-accréditée au même Statut « A » il y a à peine quinze (15) jours de cela à l’issue d’un examen passé avec succès à Genève. Elle a un large mandat de promotion et de protection des droits humains sur toute l’étendue du territoire national » a dit M. Maty ElHadji Moussa. Selon lui, la Commission est l’interface privilégiée des Institutions Onusiennes et Africaines des droits humains. Parlant de la situation des droits humains au Niger, le président de la CNDH a souligné qu’à l’instar de certains pays voisins, le Niger est plongé dans une grave crise sécuritaire affectant les efforts de l’Etat et de ses partenaires. « Une situation qui n’est pas sans conséquence sur la jouissance effective des droits humains dans le Sahel en général et notre pays en particulier » a-t-il ajouté. Evoquant le développement positif, il a noté qu’il s’est manifesté à deux niveaux notamment la volonté politique des autorités et l’adoption de certains textes législatifs en matière des droits de l’homme. Sur la volonté politique, il a relevé la préparation et l’adoption de plusieurs textes de loi à l’Assemblée Nationale. « On peut noter que le processus de refonte totale du Code Pénal et du Code de Procédure Pénale est en cours par un Comité pluraliste dont la CNDH est membre dans le but d’une meilleure protection des droits humains et d’intégrer les dispositions pertinentes des instruments juridiques internationaux, régionaux et sous régionaux auxquels le Niger est partie » a dit M. Maty Elhadji Moussa. Concernant les textes, il a cité trois textes législatifs qui ont été adoptés.
Evoquant les points saillants à améliorer, le président de la CNDH a rappelé que la situation reste marquée par l’insécurité grandissante caractérisée par des attaques terroristes meurtrières entrainant des violations graves des droits de l’homme (droit à la vie, à l’éducation, à la santé, à la liberté tant individuelle que collective). « En effet, la situation sécuritaire se caractérise par des pertes en vies humaines et des déplacés internes avec pour conséquence la mise en cause de l’effectivité des droits économiques, sociaux et culturels » a-t-il ajouté. Au vu de cette situation, a-t-il indiqué, la CNDH recommande entre autres, de parachever le processus de refonte du code pénal et le code de procédure pénale ; de modifier la loi n°2004-45 du 08 juin 2004 régissant les manifestations sur la voie publique dans le sens d’une grande ouverture de l’espace civique ; de créer les conditions pour garantir l’effectivité des droits à l’éducation, à la santé, à la liberté, bref le droit à la vie dans les zones affectées par l’insécurité ; de renforcer les mesures prises pour l’accompagnement et le soutien aux personnes déplacées internes ; de créer les conditions d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national ; et d’accroître les ressources matérielles et financières de toutes les INDH africaines pour leur permettre d’exécuter convenablement leur mandat de promotion et de protection des droits humains.
Abdou Tikiré Ibrahim AP /CNDH
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A l’instar de la communauté internationale, le Niger a célébré, le samedi 10 décembre dernier, le 74ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH). A la veille de cette journée, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ikta Abdoulaye Mohamed a livré un message. Cette année, le thème retenu pour célébrer la marche irréversible de la communauté internationale vers l’affirmation de la dignité humaine est «Dignité, liberté et justice pour tous». Selon le ministre de la Justice, ce thème constitue une incitation pour la communauté internationale à agir pour renforcer les libertés, respecter les droits de chacun et compatir aux souffrances des personnes en difficultés.
Dans son message, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a dit que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, texte de référence en matière de promotion et de protection des droits de l’homme, affirme que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ; confirme que l’État a la mission fondamentale d’instaurer des conditions de vie qui permettent à tous d’exercer leur dignité et égalité, dans une liberté plus grande possible.
Selon le ministre Ikta Abdoulaye Mohamed, les droits de l’homme, revêtent un certain nombre de caractères qui font leur spécificité. Il s’agit de l’universalité, de l’égalité, de l’imprescriptibilité et de l’inaliénabilité. Ils sont obligatoires et inviolables et rendent tous les acteurs responsables de leur mise en œuvre. «En effet, l’Etat, les collectivités et les individus ont un rôle à jouer dans la promotion et la protection de droits de l’Homme. Cette chaine de responsabilité doit interpeller la conscience de tous les acteurs étatiques ou non étatiques qui concourent à leur réalisation», a-t-il déclaré
Le ministre de la Justice a salué les efforts fournis par le gouvernement nigérien en matière de promotion et de protection des droits de l’homme aussi bien en ce qui concerne les droits civils et politiques, les droits économiques sociaux et culturels mais aussi dans le domaine du droit au développement. «Ces efforts se sont en effet traduits par l’amélioration du droit à l’alimentation, à la santé, à l’éducation, au travail et à l’emploi, à l’accès à la justice, à la lutte contre le terrorisme et dans le cadre de la soumission des rapports des traités, pour ne citer que ceux-ci. Mais, en dépit de ces avancées, force est de reconnaitre que des défis restent encore à relever parmi lesquels nous pouvons citer l’effectivité des droits économiques sociaux et culturels, le droit à la paix et à la sécurité», a-t-il reconnu.
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a aussi rappelé que depuis quelques années, la réalisation du droit à la paix et à la sécurité rencontre de nombreux obstacles aussi bien à travers le monde d’une manière générale que dans notre pays de façon particulière. «Cette situation est due à l’action des groupes terroristes qui ne cessent de semer le malheur et la désolation dans le pays et au sein des familles, bafouant la dignité humaine et le droit des populations à la justice. Face à cette situation, la communauté internationale est interpelée et doit se mobiliser aux cotés des populations et des Etats pour rétablir les droits humains partout où ils ont été violés», a-t-il ajouté.
Pour M. Ikta Abdoulaye Mohamed, la réalisation des droits de l’homme est une lutte de longue haleine et demeure une quête perpétuelle car aucun Etat au monde ne peut avoir la prétention d’assurer l’effectivité de tous les droits à toutes les personnes vivant sur son territoire sans l’entraide et la coopération internationale. «C’est pourquoi, nous devons capitaliser sur les efforts déjà accomplis et nous projeter pour l’avenir sur ce qui reste à accomplir. Œuvrons donc à l’unisson pour assurer un monde meilleur à nos enfants, en leur offrant un cadre de vie dans lequel ils pourront s’épanouir, un monde débarrassé de la misère, de la pauvreté et de tous les maux susceptibles de compromettre l’avenir pour que triomphent les droits de l’Homme», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum a quitté Niamey, hier matin à destination de New-York aux Etats-Unis d’Amérique, où il prendra part à la 77ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Le Chef de l’Etat est accompagné, dans ce déplacement notamment ; de Mme Khadidja Bazoum, Première Dame ; Mme Ali Mariama, présidente de la Haute Cour de Justice ; M. Hassoumi Massoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Ibrahim Yacoubou, ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des énergies renouvelables ; M. Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole ; Pr Ibrahim Natatou, ministre de l’Education nationale ; M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République, M. Oumarou Moussa Ibrahim, Directeur de cabinet adjoint en second du Président de la République.
ONEP
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Après avoir participé du 15 au 16 septembre dernier au Sommet du G 77+la Chine à La Havane (République de Cuba), le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur poursuit son ‘’périple américain’’. En effet, le ministre Bakary Yaou Sangaré a pris part hier lundi 18 septembre, au siège de l’ONU à New York, au Sommet sur les Objectifs de Développement Durable (ODD).
Cet événement se tient dans le cadre de la semaine de Haut niveau de la 78ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Il se tient en prélude à l’ouverture du débat général qui s’ouvre ce matin 19 Septembre. Ces assises offrent l’occasion pour les Chefs d’Etat et de Gouvernement de faire le point sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030 à un moment où l’humanité fait face à des défis multiples et multiformes.
La délégation du Niger conduite par M. Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires Etrangères de la Coopération et des Nigériens l’extérieur participe à ce grand rendez-vous mondial pour réaffirmer la souveraineté du pays dans la droite ligne des nouvelles orientations déclinées par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) sous la conduite de son président le Général de brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat.
Au cours de ces assises, le ministre en charge des Affaires étrangères et de la Coopération fera entendre la voix du Niger en particulier sur les événements en cours actuellement avec notamment la mobilisation du peuple nigérien pour le respect de sa dignité, pour la liberté, la souveraineté et l’indépendance du pays vis-à-vis de tout diktat extérieur. Avec ses homologues des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) à savoir le Mali et le Burkina Faso, il défendront également la position et les attentes des populations desdits pays sur la situation qui a court dans la région du Sahel.
Siradji Sanda (ONEP)
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La Convention pour la République (CPR INGANCI) a célébré le samedi 6 novembre dernier à Niamey, le 7ème anniversaire de sa création. Pour marquer leur compassion suite aux événements de Banibangou et pour respecter le deuil national décrété, les leaders du parti ont marqué la journée par l’organisation d’une conférence-débat sur le thème «Bonne gouvernance et responsabilité politique».
Procédant au lancement de la célébration du 7ème anniversaire, le président du parti M. Kassoum Maman Moctar a indiqué que le CPR INGANCI proposait, dès ses débuts, aux Nigériens un projet de société basé sur une gouvernance inclusive. Pour lui ce projet de société a eu l’adhésion «massive» des Nigériens sans discrimination. Pour preuve de cette adhésion, ce leader politique a brandi les différents résultats obtenus lors des dernières élections générales. «Ces résultats sont à mettre à votre actif, chers militants. Je salue ici vos multiples sacrifices pour faire avancer notre parti malgré l'adversité, les campagnes malsaines et injustes dont nous sommes souvent victimes, voire la stigmatisation dont nous faisons l'objet en raison de notre jeune âge».
Le président national du CPR INGANCI a appelé ses militants à continuer à faire confiance au parti et à ses dirigeants, à serrer les rangs et à aller de l'avant. «C'est avec beaucoup de fierté que je voyais beaucoup de militants, juste après les élections générales de 2020-2021, reprendre encore le flambeau pour poursuivre l'œuvre de construction et d'assise de notre partie», a-t-il.
M. Kassoum Maman Moctar est revenu sur la participation de son parti à la gestion du pouvoir aux côtés de l’ancien président Issoufou Mahamadou à qui a rendu un hommage appuyé pour «son leadership éclairé, ses multiples efforts en faveur des populations laborieuses et surtout le bel exemple de passation du pouvoir par alternance qu'il a fait le 2 avril dernier et qui doit inspirer de nombreux dirigeants de par le monde». Il s’est réjoui également des actions que mène le président Bazoum qu’il a soutenu dès le premier tour des élections présidentielles. «Sa droiture, son patriotisme, son intégrité, son engagement en faveur du renforcement de la démocratie et de l'Etat de droit, de la justice, de la liberté, du bien-être de tous les Nigériens en font un leader exceptionnel qui mérite, au-delà de toutes nos différences et de nos divergences, d'être soutenu et encouragé devant les nombreux et multiples défis auxquels fait face notre pays», a-t-il déclaré.
Pour le président du CPR INGANCI, le contexte sécuritaire actuel du Niger, de même que l'insécurité alimentaire qui se profile à l'horizon et la dégradation du secteur éducatif et de la formation, imposent à tous les fils du pays de faire front commun autour du Président de la République. Face aux épreuves sécuritaires, a-t-il poursuivi, le Niger a développé une grande capacité de résilience et son armée s'est aguerrie. «Je demeure convaincu, quel qu'en soit le temps que ça prendra, notre pays triomphera de la guerre contre la barbarie des groupes armés terroristes sans foi, ni loi», a-t-il indiqué.
S’exprimant sur la thématique de la célébration du 7ème anniversaire de son parti, M. Kassoum Maman Moctar a fait savoir que les partis politiques ont une lourde responsabilité dans la formation du modèle de citoyen et de leader dont le pays a grand besoin. Il a précisé que le changement que son parti souhaite ardemment n’est pas lié à une question de jeunesse où d'ancienneté, mais plutôt à une mentalité d’aller vers des solutions durables. «Ne cédons donc pas à la fatalité car, ce changement est possible avec les compétences et les ressources dont regorge notre pays. C'est à cette réflexion qui se veut une contribution de notre parti à la responsabilisation de tous, chacun dans sa sphère de compétence pour une meilleure gouvernance, que je vous invite au cours de cette journée», a-t-il conclu.
Après ce discours officiel, les militants et sympathisants du CPR INGANCI ont suivi une présentation du constitutionaliste Boubacar Hassane sur le thème «Bonne gouvernance et responsabilité politique». La séance s’est terminée sur des échanges fructueux entre les participants et le conférencier.
Souleymane Yahaya
09 novembre 2021
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L’ANDP ZAMAN LAHIYA a tenu le 17 octobre dernier à l’arène de lutte Salma Dan Rani de Dosso, son 7ème congrès ordinaire couplé à l’investiture de son candidat à l’élection présidentielle de 2020. C’était une véritable marée humaine qui a rempli cette arène. A l’issue de ces assises, c’est le président du parti M. Moussa Hassane Barazé, actuel ministre des Mines qui a été investi candidat de l’ANDP à la présidentielle.
C’est dans cette ambiance que le candidat du parti a pris la parole pour souhaiter la bienvenue à tous ceux qui ont effectué le déplacement avant de remercier les représentants des partis politiques alliés membres de la mouvance pour la renaissance du Niger (MRN). Tout au long de son intervention, le président de l’ANDP-ZAMAN LAHIYA s’est longuement appesanti sur le consensus dont le parti a fait son crédo depuis sa création en 1992. L’ANDP, a-t-il dit, place toujours le Niger au-dessus de tout. «Aussi, à la veille d’élections générales l’ANDP en appelle à un consensus dans l’organisation d’élections libres, honnêtes et transparentes dans un climat social et politique apaisé», a indiqué M. Moussa Hassane Barazé.
Pour le président de l’ANDP, ce 7ème congrès doit servir de tremplin pour poser les jalons d’un nouveau départ. «Par conséquent, nous devons malgré l’adversité et les ambitions légitimes qui animent chaque camp, chaque parti politique et chaque candidat de gagner les élections, faire preuve de tolérance en s’efforçant ensemble de créer les conditions pour la tenue d’élections démocratiques, transparentes, crédibles et apaisées», a-t-il affirmé. M. Moussa Hassane Barazé a réitéré l’engagement de l’ANDP ZAMAN LAHIYA à prendre part à tous les scrutins.
La fin des travaux de ce 7ème congrès ordinaire de l’ANDP ZAMAN LAHIYA a été sanctionnée par une série de résolutions, de recommandations et motions de remerciement. Le congrès a reconduit M. Moussa Hassane Barazé au poste de président du parti, il a comme Vice-président M. Sani Ousmane dit DanDijé, tandis que le poste de Secrétaire général est revenu à M. Saley Seïdou et M. Hamani Yayé, président d’honneur de l’ANDP ZAMAN LAHIYA.
Dans le discours de clôture qu’il a prononcé, le président du bureau politique national de l’ANDP ZAMAN LAHIYA, M Moussa Hassane Barazé a indiqué que la décision des congressistes d’engager l’ANDP aux compétitions de décembre 2020 est assurément un acte de foi en la vitalité de la formation politique. Elle marque a-t-il précisé le retour de l’ANDP ZAMAN LAHIYA dans la conquête du pouvoir suprême après dix ans d’absence. Etant investi candidat de l’ANDP ZAMAN LAHIYA à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020, M. Moussa Hassane Barazé s’est dit conscient de la lourdeur de la tâche et a fait la ferme promesse de tout faire pour mériter cette confiance et honorer la mémoire de l’illustre fondateur de l’ANDP ZAMAN LAHIYA afin que le parti soit parmi les meilleurs et le plus crédible sur la scène politique nigérienne.
Le président de l’ANDP a cependant rappelé aux militants leur part de responsabilité et leur part de défi à relever car a-t-il souligné les élections restent une entreprise collective et doivent être accomplies dans l’unité et la solidarité. Le défi a indiqué M. Moussa Barazé est immense et demande un engagement et une grande capacité de mobilisation pour être capable de faire prospérer l’héritage qui leur a été légué. Le président de l’ANDP a ensuite évoqué le projet de société du parti qui va permettre aux Nigériens de choisir positivement sur le plan économique, culturel et social.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
20 octobre 2020
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Le 7ème Congrès ordinaire du Syndicat national des Conducteurs Routiers Voyageurs du Niger (SNCRVN) s’est tenu le lundi 13 février 2023 dans la salle de réunions de la MJC de Diffa. Placée sous la présidence du Gouverneur de la région, l’ouverture des assises s’est déroulée en présence du 1er Vice-président du Conseil régional, du Secrétaire général Adjoint du Gouvernorat, du préfet, du 1er Vice maire, du Secrétaire général de l’Union des Travailleurs du Transport et Assimilés du Niger (UTTAN), du Secrétaire général du BEN/SNCRVN, du Directeur régional des Transports, du représentant du patronat, du coordonnateur régional du SNCRVN, des délégués régionaux, départementaux et communaux ainsi que de plusieurs invités.
A l’ouverture officielle dudit congrès, le Gouverneur de la région de Diffa, M. Smaine Younousse, a tenu à remercier et encourager le SNCRVN pour les efforts déployés dans l’acheminement des marchandises et pour le transport régulier des voyageurs sur tous les axes. M. Smaine Younousse a demandé aux congressistes de réfléchir sur les voies et moyens appropriés pour la mise en œuvre des résolutions et recommandations qu’ils auront à formuler pour accompagner les autorités dans leurs efforts de sécurisation des populations sur toute l’étendue du territoire. Aussi, il a appelé les participants à faire preuve de sagesse, et de responsabilité pour la mise en place du nouveau bureau.
Le Directeur régional des Transports a félicité le Comité régional pour la bonne organisation de ce 7ème Congrès. La tenue de ces assises, a poursuivi Daouda Bagalé, renforce les capacités optimales de réussite de l’organisation avant de rappeler tous les efforts déployés par l’Etat pour réhabiliter les routes à l’image des tronçons Diffa-N’Guigmi frontière Tchad ou Mainé-Maiduguri.
Quant au représentant du patronat, il a apprécié les relations professionnelles avec le Syndicat et avec les autorités régionales. Elhadj Kiari Moustapha a rendu un vibrant hommage au Gouverneur de la région pour sa disponibilité constante à chaque fois qu’il a été sollicité en cas de besoin.
Pour sa part, le Secrétaire général du Bureau Exécutif National du SNCRVN a rappelé que le syndicat a connu durant ce mandat qui s’achève des hauts et des bas. «Mais Dieu merci grâce à la solidarité, la compréhension et surtout la maturité syndicale de certains membres du BEN et les camarades coordinateurs des régions, nous avons réussi à surmonter tous ces obstacles et joindre les deux bouts», a précisé M. Mamadou Idé. Le SG du SNCRVN fait notamment allusion à l’avènement de la pandémie de la Covid 19 avec son lot de mesures barrières qui ont négativement impacté le secteur et les autres activités économiques. A cela, il faut ajouter l’incendie qui a ravagé les locaux de leur siège national. «Ces deux évènements étaient les principaux motifs de la prorogation du mandat de quelques années et cela à la demande de la coordination hôte en commun accord avec l’ensemble des coordinations sœurs», a-t-il dit.
Le Secrétaire général de l’UTTAN a salué la présence effective des délégués à ce 7ème Congrès. Aussi, Gamatié Mahamadou a rendu un vibrant hommage aux autorités régionales pour leurs appuis multiformes dans l’organisation des présentes assisses. Il a demandé à l’ensemble de ses camarades de prendre toutes les dispositions pour apporter soutien et collaboration aux FDS.
Auparavant plusieurs interventions ont été enregistrées dont celle du Coordonnateur régional du SNCRVN qui a souhaité la chaleureuse bienvenue aux participants au nom de l’ensemble de ses camarades avant de dire toute la fierté de la Coordination régionale d’accueillir ledit congrès. M. Maman Abdoulaye a souligné que, sa coordination est fortement engagée pour créer un cadre agréable pour la parfaite réussite de ces assises du monde du transport. Le Vice maire, M. Kalo Malam Mamadou s’est dit très honoré à travers sa circonscription administrative d’abriter ce 7ème congrès qui a pour thème : «Retour de la paix et de la sécurité : comment les conducteurs peuvent-ils accompagner les autorités ?»
Mato Adamou ONEP Diffa
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La Présidence de la République a organisé, vendredi dernier, une cérémonie en l'honneur des dizaines de scolaires lauréats de la 7ème édition de l'Excellence et du Mérite 2016-2017. Cette cérémonie, qui a été un grand moment de convivialité entre le Chef de l'Etat et les lauréats, s'est déroulée en présence de la Première Dame Aissata Issoufou, marraine du Prix de l'excellence et du mérite, ainsi que de plusieurs membres du gouvernement, notamment ceux qui sont en charge de l'Education, de l'Enseignement supérieur et la Formation professionnelle et technique.
Au cours de la cérémonie, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a vivement salué le mérite et l'espoir dont ces jeunes nigériens sont porteurs pour leur pays. Il a rendu hommage au système éducatif nigérien en ce qu'il recèle un potentiel immense qui ne cherche qu'à être exploité. C'est pourquoi il a tenu à saluer les efforts du Gouvernement à travers notamment la récente évaluation des enseignants pour débusquer les enseignants carents et rebâtir une école nigérienne digne de ce nom.
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La 7ème rencontre du Cadre de Concertation sur la Migration (CCM), s’est tenue le vendredi 5 août dernier, sous la co-présidence du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley et de la Cheffe de Délégation de l’Union Européenne (UE) au Niger, Mme Denisa-Elena Ionete. Cette rencontre vise à partager les informations et les bonnes pratiques entre les différents acteurs intervenant dans le domaine de la migration. Par ailleurs, les participants ont aussi, au cours de cette rencontre, réfléchi de manière inclusive et consensuelle sur les défis, les priorités et les solutions à apporter sur les questions de migration en mettant en exergue les trois axes de la Politique Nationale de Migration.
Les travaux se sont surtout basés sur les trois axes stratégiques de la Politique Nationale de Migration (PNM) et ont couvert les questions sur l’exploitation des opportunités liées à la migration ; la protection et l’assistance aux migrants, aux réfugiés et aux populations d’accueil et la gestion des flux migratoires. Plusieurs recommandations ont été formulées en vue d’une bonne gouvernance de la migration au Niger. Ainsi, à l’issue des travaux, il a été recommandé entre autres de réviser les textes régissant le CCM ; de renforcer les capacités des trois Ministères en charge de la tutelle des axes de la PNM ; de poursuivre les discussions avec les partenaires en vue du financement de la construction du Secrétariat Permanent du Cadre de Concertation sur la Migration ; de faire une analyse institutionnelle des cadres de concertation existants au niveau des régions ; d’appuyer le fonctionnement des Cadres Régionaux de Concertation sur la Migration (CRCM) et les Groupes Techniques sur la Migration (GTM) existants et de redynamiser ou créer des observatoires de migration auprès des collectivités territoriales.
Plus spécifiquement, les participants ont recommandé de l’élaboration d’un inventaire des études menées sur la diaspora et partager les résultats ; la mobilisation les différents PTFs en vue d’appuyer l’élaboration de la cartographie et l’organisation de la diaspora, la sensibilisation de la diaspora à faire des investissements productifs dans les régions ; la formation des élus locaux, des chefs et leaders d’opinions sur leurs rôles dans la mobilisation des investissements (phase pilote) ; la réduction des coûts de transfert de fonds du système formel ; l’organisation d’un forum de capitalisation des acquis en lien avec la petite irrigation et l’exploitation des opportunités économiques locales ; la responsabilisation des Collectivités Territoriales dans le suivi et l’accompagnement des jeunes porteurs de projets ; la poursuite et/ou l’intégration de la thématique migration dans les PDR et PDC ; l’adaptation de la méthodologie et les outils d’intégration de la migration dans les PDC et PDR des zones fragiles en prenant en compte le contexte sécuritaire etc. Concernant l’axe ‘‘Protection et assistance aux migrants, aux réfugiés et aux populations d’accueil’’, les participants à cette rencontre ont recommandé de mettre des informations fiables à la disposition des migrants ; de renforcer le ciblage et la coordination des services de protection ; d’orienter et accompagner les femmes, les enfants migrants et les personnes migrantes en situation d’handicap ; d’assurer un continuum de protection transfrontalière des enfants migrants ; d’accélérer l’adoption du plan d’action national de lutte contre le trafic illicite de migrants 2022-2026 et l’adoption de la réforme de la loi 2015-036 relative au trafic illicite de migrants ; de former les acteurs sur les textes régissant la gouvernance de la migration au Niger ; de mener des activités de sensibilisation sur la coexistence pacifique ; d’initier des activités socio-culturelles.
S’agissant de l’axe ‘‘Gestion des flux migratoires’’, il a été recommandé de faire un recensement exhaustif des axes de contournement ; de sensibiliser les populations sur les dangers liés au contournement des axes formels ; d’utiliser les nouvelles technologies de surveillance (drones) ; de renforcer les patrouilles mixtes et conjointes ; d’améliorer l’accès aux services sociaux de base ; de renforcer la discussion entre la CEMAC, la CEDEAO, l’Algérie et la Libye par rapport aux expulsions croissantes, spécifiquement pour la problématique de la frontière algérienne ; d’impliquer les PTFs dans la prise en charge des refoulés nigériens et les autres nationalités ; de moderniser le système d’état civil ; de mettre en place une base de données biométriques d’identification des personnes physiques ; d’équiper les postes de police frontaliers en logiciel d’enregistrement automatisé ; de signer des accords de coopération transfrontalière etc.
Mahamadou Diallo(onep)
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Les lampions du 8 congrès ordinaire du PNDS Tarayya, le parti présidentiel, se sont éteints, dimanche 25 décembre 2022, au Palais des sports à Niamey. Comme il fallait s’y attendre, c’est sans surprise que le président par intérim du parti, Foumakoye Gado, a été désigné à l’unanimité par les congressistes venus des 8 régions du pays et de la diaspora pour prendre officiellement les commandes du PNDS Tarayya. Une quelconque surprise ne pouvait pas être au rendez-vous à partir du moment où la succession a été la présidence du parti a été goupillée en amont par le grand manitou des camarades à savoir Issoufou Mahamadou, qui règne en guide suprême sur la prairie rose. Les analystes politiques qui avaient épilogué sur la probabilité d’enregistrer d’éventuelles autres candidatures surprises, citant même des noms, n’ont pas tenu compte de la donne Issoufou, qui continue non seulement de gérer le parti mais aussi l’Etat en sourdine. C’est désormais l’ère Foumakoye Gado, ce fidèle parmi les fidèles de l’ancien président Issoufou Mahamadou, qui s’ouvre à la tête du PNDS Tarayya et par extension à la tête du pays, le parti rose considérant l’Etat comme sa propriété privée. Il s’installera aux commandes du présidium du Comité exécutif national (CEN) et travaillera avec les caciques du parti pouf veiller à ce que le président Bazoum ne dévie pas d’iota de leur vision patrimoniale de la gestion des affaires publiques. Le président Bazoum Mohamed l’a personnellement avoué à travers un entretien accordé à un média étranger que les décisions importantes sur la conduite des affaires de l’Etat se prennent en concertation avec les ténors du parti. Les engagements qu’il a pris devant le peuple lors de son investiture le 2 avril 2021 de lutter farouchement contre la corruption et l’impunité, le détournement des deniers publics, la concussion, l’exclusion, l’injustice, etc., ne pourront pas être tenus dès lors qu’il n’est pas parvenu à contrôler l’appareil directoire du parti. Le président Bazoum se trouve désormais contraint de ‘’consolider et avancer’’ dans la perpétuation de ces pratiques néfastes dans lesquelles a excellé le régime Issoufou Mahamadou durant la décennie écoulée, lesquelles pratiques ont mis à genoux notre pays au profit de groupes d’intérêts partisans uniquement mus par une boulimie insatiable d’accumulation de fortune. Le nouveau président du parti Foumakoye Gado comme le manitou du parti savent que Bazoum ne pourra désormais rien entreprendre dans le sens de promouvoir la bonne gouvernance parce qu’il reste dans les liens du prisonnier du système et c’est certainement pourquoi dans leurs interventions respectives, ils lui ont jeté des fleurs. Foumakoye, le nouveau président du parti, dira de lui : ‘’Ce congrès se déroule sans la présence d’un camarade historique du parti, j’ai nommé le camarade Bazoum Mohamed aujourd’hui président de la République, qui avait dirigé notre parti de mai 2011 au 2 avril 2021, date de sa prestation de serment comme président de la République’’. Et d’ajouter : S’appuyant sur l’exemple de son prédécesseur, je disais tantôt qu’il n’est pas physiquement dans cette sale, mais je sais qu’il est présent d’esprit’’. Quant à l’ancien président de la République, Issoufou Mahamadou, il a d’abord exhorté les cadres et les militants du parti à l’union, avant d’encenser le président Bazoum, qu’il est parvenu à imposer aux Nigériens contre leur volonté. ‘’Restons unis, restons toujours unis et toujours unis pour lutter et nous vaincrons. Il y a 32 ans, le PNDS a été créé dans une salle de classe. En dépit des nombreux handicaps, vous avez fait aujourd’hui le parti le plus puissant de l’histoire démocratique de notre pays’’, a martelé Issoufou. Comme pour montrer que le parti est son affaire personnelle, il poursuit : ‘’J’en avais fait le premier parti de l’histoire politique du Niger, à avoir fait élire deux présidents de la République : Mahamadou Issoufou en 2011 puis en 2016 et Bazoum Mohamed en 2021. Lors de notre rencontre ce jeudi 2 août 1990, le président Bazoum et moi étions loin d’imaginer que le destin a mis en relation durable deux futurs présidents de la République’’. Je suis heureux d’avoir réalisé cette alternance historique avec ce camarade pragmatique, courageux, intègre, brillant, intelligent, cultivé, prêt à tout, patriote engagé, doté d’un esprit d’initiative très développé. En l’élisant président de la République, les Nigériens ont fait le bon choix, le choix de la modernité ; avec lui le Niger continuera sa transformation politique, économique et sociale’’. Rien que des qualificatifs laudateurs pour décrire un président qui peine actuellement à convaincre les Nigériens quant à sa volonté de tenir ses engagements vis-à-vis du peuple après bientôt deux ans de gestion de l’Etat. Comment le pourrait-il quand lui-même accepte sa situation d’otage et s’en accommode ? Le président Bazoum incarne certainement ses valeurs aux yeux des Tarayyistes, mais pas à ceux des Nigériens qui aspirent à une bonne gouvernance démocratique.
O.I
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Tout va à vau-l’eau sous le régime du Pnds Tarayya. Les lois sont piétinées et violées, les deniers publics sont détournés à des fins personnelles, y compris ceux affectés à l’achat d’armements et autres équipements militaires, des milliers de Nigériens, civiles et militaires, sont morts, massacrés par des groupes armés, des milliers d’autres ont été chassés de leurs villages, l’insécurité alimentaire menace régulièrement des millions de Nigériens alors que d’autres, plus nantis et sous la coupole de l’État, détournent, à des fins d’enrichissement personnel, des tonnes de riz gracieusement données au Niger pour assister les victimes, la corruption est devenue un mode de gouvernance, l’impunité est solidement garantie aux auteurs de délits et crimes, pourvu qu’ils soient du Pnds Tarayya, des milliers d’enfants ne vont plus à leurs écoles fermées pour cause d’insécurité, bref le Niger n’est plus, aujourd’hui, qu’un vaste terreau de scandales et de désolations infinis. Cet aperçu est ce qu’il est advenu du Niger, après près de 12 années de gestion scabreuse des affaires de l’État par le Pnds Tarayya.
De l’avis de nombre de Nigériens, le 8e congrès ordinaire que le Pnds Tarayya, le parti d’Issoufou Mahamadou et de Bazoum Mohamed, s’apprête à organiser, du 24 au 25 décembre 2022, est la consécration d’un peu plus d’une décennie dédiée à la corruption, aux détournements des deniers publics et à l’enrichissement personnel, aux trafics de drogue et d’arme, aux passe-droits, à l’injustice, etc. Un congrès qui éclabousse tout au point où les problèmes auxquels le pays est confronté semblent relégués aux calendes grecques. Si le Niger est sur cales, miné notamment par la corruption endémique, les scandales de détournements des deniers publics, le trafic de drogue et l’insécurité, les barons du Pnds Tarayya, eux, ont la tête ailleurs. Leur préoccupation est à mille lieues de celles des populations qui tirent le diable par que la queue pour survivre.
Bien avant l’exacerbation des attaques terroristes (sic !) contre les populations civiles, le pouvoir du Pnds, sois la férule d’Issoufou Mahamadou, a entrepris, en 2018, de démolir les conditions de vie des Nigériens en adoptant des mesures budgétaires antisociales d’une extrême gravité. Tandis qu’il supprimait les exonérations sur des produits de première nécessité, il offrait des cadeaux fiscaux à des sociétés commerciales étrangères. Pendant ce temps, les scandales financiers s’accumulaient. Les acteurs, responsables politiques et hommes d’affaires du Pnds, se livrent presque à une course aux milliards. C’est à qui mettrait la main sur les plus gros magots soutirés à l’État. C’est ainsi que naît, sur un monticule déjà élevé de scandales, l’affaire des ressources budgétaires dédiées à l’armement des Forces armées nigériennes (Fan). Officiellement plus de 70 milliards de francs CFA et des centaines de milliards selon certaines sources qui ont été dissipés pour nourrir les comptes bancaires des auteurs, co-auteurs et complices. Une affaire qui, malgré la gravité des faits et leurs conséquences macabres, a été enterrée sans autre forme de procès. Les concernés ont bénéficié d’un non-lieu. Une histoire rose, comme il y en a tant dans ce pays. Le pire, dit-on, est à venir avec cette gouvernance.
Laboukoye
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Le Ministère de la Justice, Garde des Sceaux et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNCHR) en collaboration avec l’Association des Etudiants Juristes de l’Université de Tahoua (AEJUTA), ont organisé, le 04 novembre 2022, à Tahoua, une conférence-débat sur le thème «Prévention et réduction de l’apatridie au Niger : Etats des lieux». Cette conférence s’inscrit dans le cadre de la célébration du 8ème anniversaire de la campagne IBELONG pour l’élimination de l’apatridie
La présente conférence-débat s’inscrit dans le cadre de la promotion des efforts mondiaux, communautaires et nationaux pour l’élimination ou la limitation de la situation de l’apatridie. «L’apatridie pour nous n’est pas une question de fiction juridique. Environ 700.000 de nos citoyens se trouvent dans cette situation. Cela, du fait notamment de l’ineffectivité de la matérialisation des limites de certaines frontières. Les lignes de frontières traversent dans certains cas des maisons, des villages. Il est difficile de déterminer dans certains cas qui appartient à quel Etat», explique Maman Na Ayo Moutari, Directeur des Droits humains au Ministère de la Justice, dans son mot introductif à la conférence.
Il rappelle qu’il y’a 8 ans de cela, l’UNHCR lançait un appel aux Etats, aux organisations internationales, aux structures de la société civile, pour une synergie d’actions afin d’éradiquer ou de limiter des situations d’apatridie dans le monde. Trois ans après le lancement de cette campagne, au plan communautaire, les Etats de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) ont adopté un plan d’actions 2017-2024 pour l’élimination de l’apatridie dans l’espace communautaire. Deux ans après le lancement du plan d’actions communautaire, le Niger s’est doté, à l’issue d’un Conseil des ministres, d’un plan national en la matière. Dans le cadre de la mise en œuvre de celui-ci, nos partenaires dont l’UNHCR ont reçu, des Nations Unies, le mandat d’appuyer les Etats dans la mise en œuvre de leurs feuilles de route pour l’élimination de l’apatridie. Ainsi l’UNHCR a signé un partenariat avec le Ministère de la Justice pour contribuer à la mise en œuvre de ce plan d’actions national.
«Au nombre des actions inscrites dans ledit plan d’actions, figurent les actions de sensibilisation à l’endroit des communautés, des décideurs, des jeunes et des femmes. Il y’a également des actions de formation des acteurs intervenant sur les questions de l’état civil (les magistrats, les officiers d’état civil, les agents d’état civil. Les actions portent aussi sur la vulgarisation des textes», a indiqué le directeur des droits humains.
La commémoration de ce 8ème anniversaire de la campagne IBELONG dans l’enceinte de l’Université Djibo Hamani de Tahoua, l’une des grandes écoles de magistrats et officiers d’état civil, n’est pas un choix fortuit. «L’Université de Tahoua est pionnière en matière de droit humanitaire en particulier. Une équipe de cette Université a réalisé une étude qui nous sert de repère sur la question. Je salue la qualité dans la formation, beaucoup d’étudiants s’intéressent à la thématique de l’apatridie», se félicite M. Maman Na Ayo Moutari.
Le Directeur-pays du Comité international pour l’aide, l’urgence et le développement (CIAUD), M. Mahamadou Yattara a donné un aperçu des activités menées au cours des trois dernières années par son institution avec l’appui de l’UNHCR et en partenariat avec le Ministère de la Justice. «Nous intervenons d’abord sur l’identification des personnes à risque d’apatridie. Nous avons des gens ici à Tahoua dans les zones de Tillia, Tassara, Tchintabareden et Madaoua. Après identification, nous organisons avec la direction de l’état civil et les tribunaux, des audiences foraines pour la régularisation des situations des personnes identifiées. Nous avons eu à organiser des audiences foraines, cette année à Bangui, à Tchintabareden et à Tillia. Parallèlement à ces audiences foraines, nous organisons aussi des séances de sensibilisation et de renforcement des capacités, nous apportons également des appuis institutionnels», a expliqué M. Mahamadou Yattara qui annonce la création d’un centre d’état civil à Madaoua.
Dans le cadre de cette édition de la journée «Non l’apatridie» au Niger, un match de gala a été organisé sur le terrain de football de l’Université de Tahoua. Il a opposé les finalistes de la dernière compétition inter-cité, à savoir la «cité mère» contre la cité «Sambou Gouna», dans l’après-midi du samedi 5 novembre 2022. S’en est suivie ensuite, quelques heures plus tard, une soirée culturelle à l’amphithéâtre 500 places de l’Université de Tahoua.
Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua
Source : http://www.lesahel.org
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Du 23 au 27 mai 2022 s’est tenue à Lomé, capitale de la République togolaise, la 8ème conférence et Assemblée Générale de l’Association des commissions des finances des parlements des pays de l’Afrique de l’Ouest (WAAPAC- West Africa Association of Public Accounts Committees). Cette Assemblée Générale dont le thème est « rôle des parlements dans les mécanismes de relance économique post covid-19 » a rompu avec cinq (5) années de difficultés diverses empêchant la tenue régulière de ces conférences annuelles. A l’issue des travaux de l’Assemblée Générale, l’Honorable député Issaka Assoumane est élu président de l’Association des députés ouest-africains, membres des commissions des finances pour un mandat de deux (2) ans.
L’Association des commissions des finances des parlements des pays de l’Afrique de l’Ouest (WAAPAC) a été créée à Accra au Ghana le 26 janvier 2009 où se trouve son siège. Elle compte actuellement 12 parlements membres à savoir, le Benin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Gambie, Le Ghana, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. Issaka Assoumane a rappelé que le Niger y a adhéré en 2012 et a accueilli en janvier à Niamey la 7ème conférence. Le WAAPAC vise à créer un réseau des commissions de Finances en vue de faciliter le partage d’expériences, l’appropriation des bonnes pratiques, d’harmoniser et de normaliser le travail parlementaire dans le domaine des finances publiques et pour participer de ce fait, à la promotion de la bonne gouvernance.
Pour rappel la 7ème édition tenue en 2017 à Niamey a été consacrée à la réflexion autour du rôle des parlementaires et des institutions supérieures de contrôle dans la lutte contre les flux Financiers Illicites (FFI) en Afrique de l’Ouest. La rencontre de Lomé quant à elle a été marquée par deux moments forts à savoir la conférence inaugurale sur les effets, les défis et les opportunités liées à la crise de la Covid-19 et les exposés présentés par chaque délégation sur « le débat d’orientation budgétaire et le vote parlementaire en période de crise » sans oublier de discussions portant sur la dynamique et les enjeux de la mobilisation des ressources.
Le président de la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée nationale du Niger, M. Issaka Assoumane a présenté devant les parlementaires ouest-africains l’expérience du Niger dans la mise en œuvre du Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) très appréciée par les pairs. En effet, le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) vise à contribuer au renforcement des pouvoirs de contrôle de l’Institution parlementaire afin d’améliorer son information sur l’évolution des finances publiques à moyen terme. C’est un exercice qui permet aux députés de renforcer leur information en amont du vote du projet de loi de finances et de donner leurs avis sur les hypothèses, les options de politiques économiques et leur traduction.
Le Niger a été porté à la présidence de cette association sous la conduite du président de la commission des finances et du budget, Honorable Issaka Assoumane. Pour lui, cette victoire montre que le Niger jouit d’une notoriété à l’extérieur. « Ce succès, nous le devons au bureau de l’Assemblée nationale dont le président Seini Oumarou s’est personnellement investi dans cette campagne en appelant ses homologues de la sous-région à soutenir la candidature de notre pays en ma personne », a-t-il reconnu.
Au cours de travaux de la conférence, les députés ouest-africains ont débattu des stratégies de mobilisation des ressources afin de permettre aux parlementaires d’être mieux outillés pour apprécier la dynamique des ressources de leurs Etats respectifs face à l’effet des crises actuelles qui sont la covid-19 et le conflit russo-ukrainien sur les ratios d’équilibre budgétaire, la montée des dépenses publiques et l’émergence de nouveaux enjeux en matière de financement international. De ce fait les pays doivent de plus en plus faire preuve d’ingénierie pour mobiliser les ressources nécessaires au financement de l’action de l’Etat.
Les parlementaires ouest africains membres du WAAPAC se sont aussi intéressés à leur responsabilité dans ce défi. De même, on sait que les crises actuelles ont un corollaire inflationniste qui frappe de plein fouet les populations. Les gouvernements des pays ouest-africains essaient de prendre plusieurs mesures, soit de subventions ou d’exonérations diverses pour rassurer les investisseurs face à l’incertitude et maintenir les prix à un niveau acceptable pour les consommateurs.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Les travaux de la 8ème Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD), se sont tenus, samedi et dimanche derniers à Tunis (Tunisie) avec la participation d’officiels, d’hommes d’affaires et d’organisations internationales de 48 pays, parmi lesquels le Président tunisien, M. Kaïs Saïed, et le Président sénégalais, Macky Sall. Le Niger y était représenté par une délégation conduite par le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou.
A l’ouverture des travaux, le Japon, par la voix de son Premier ministre, M. Fumio Kishida, qui intervenait par visioconférence, a annoncé, samedi, un soutien aux pays africains à hauteur de 30 milliards de dollars au profit des secteurs de la croissance verte, de la santé, de l’éducation, des ressources humaines, de l’agriculture et de la promotion des investissements. «Ce soutien, qui s’étendra sur les trois prochaines années, concerne plusieurs domaines, dont la croissance verte, la santé, l’éducation, les ressources humaines, l’agriculture, et la promotion de l’investissement, notamment pour les start-up», a ajouté M. Fumio Kishida. Il devait aussi souligner que, «le Japon adoptera sa propre approche, en mettant l’accent sur les personnes ou les ressources humaines pour parvenir à une société africaine agile et résiliente».
Le Sommet TICAD, qui est un forum multilatéral réunissant le Japon et plusieurs pays africains, des organisations internationales, des pays partenaires au développement et des institutions, a regroupé pour cette 8ème édition environ 300 hommes d’affaires, dont 100 hommes d’affaires japonais représentant les 50 plus grandes institutions économiques japonaises et internationales, 100 hommes d’affaires africains et 100 hommes d’affaires tunisiens.
Intervenant, hier, à la tribune de cette conférence, au nom du Président de la République, S.E.M. Mohamed Bazoum, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a vivement salué la création de ce cadre d’échange et de dialogue portant sur des questions de développement, de société, de paix et de stabilité. «La paix et la stabilité telles que reflétées dans l’agenda 2063 de l’UA restent des objectifs fondamentaux de l’Afrique en général, et du Sahel en particulier. Aujourd’hui encore, il est préoccupant de relever qu’aux conflits internes qui assaillent le continent, sont venus s’ajouter les défis du terrorisme, du dérèglement climatique et des pandémies», a indiqué le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou.
Parlant de notre pays, le Niger, il a dit qu’il fait face depuis plusieurs années à de nombreux défis, «notamment la sécurité des personnes et des biens, la stabilisation des personnes déplacées et leur accès aux services sociaux de base, leur réinstallation dans leur milieu de résidence habituel ainsi que leur sécurisation. Une telle situation engendre des conséquences socioéconomiques énormes».
Aussi a-t-il poursuivi, en réponse à ces défis, l’État du Niger a adopté une stratégie combinée d’une approche militaire avec la recherche des solutions aux causes profondes de la crise. «Tout en consacrant en moyenne 17% de son budget à la sécurité, le Gouvernement mène parallèlement d’énormes efforts pour permettre aux populations déplacées de regagner leurs lieux de résidence habituelle et de se soustraire à la dépendance humanitaire», a souligné M. HassoumiMassoudou.
Il a ensuite tenu à rappeler que la paix est un bien commun pour l’humanité. «Il importe dès lors que la communauté internationale se mobilise afin de la préserver. Car aujourd’hui il est évident que si l’on y prend garde, le terrorisme s’exportera hors du Sahel. De ce fait, la lutte contre le terrorisme au Sahel, comme dans d’autres régions du monde, mérite plus de solidarité internationale et d’actions concertées», a-t-il estimé.
Par ailleurs, le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération s’est réjoui de faire constater qu’en dépit de l’environnement défavorable, le Niger est resté stable et solide, et s’emploie résolument à la réalisation de ses objectifs de développement. «Nous devons cela, à l’amélioration de la gouvernance politique, notamment le choix sans équivoque de la démocratie et de l’Etat de droit, aux capacités opérationnelles de nos Forces de Défense et de Sécurité et à une meilleure coopération avec nos partenaires bilatéraux et multilatéraux», a-t-il conclu.
Aïssa Alzouma, AP/MAE/C
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Le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme, PNDS-Tarayya a tenu son 8ème Congrès ordinaire les 24 et 25 décembre dernier à Niamey. C’est le mythique Palais du 29 juillet, le temple de la démocratie nigérienne qui a abrité les asssises de l’instance suprême du PNDS-Tarayya. Un congrès auquel ont participé quatre mille (4000) militants venus des huit régions du Niger et de la diaspora, et rehaussé par la présence des responsables des partis alliés au niveau national et ceux des partis amis au plan international, notamment membres de l’Internationale Socialiste. Il y a eu aussi et surtout la présence très remarquée à ce 8ème congrès du PNDS Tarayya de l’ancien Président de la République M. Issoufou Mahamadou.
Au palais du 29 juillet en ce jour de froid du 24 décembre 2022, il y avait du monde. A l’intérieur toutes les places assises et les moindres espaces étaient occupés, à l’extérieur des milliers de militants ne pouvant avoir accès à l’enceinte, faute de places disposnibles, ont eu leur lot de consolations à travers les écrans géants installés autour du bâtiment. Les chants à la gloire du PNDS-Tarayya sont entonnés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur par des artistes invités mais aussi des artistes traditionnels pour maintenir la flamme et la ferveur militantes. Les invités nationaux et ceux des pays amis sont installés dans le palais gracieux du 29 juillet décoré aux couleurs roses du parti qui fêtait cumulativement, son 32ème anniversaire. Les services du protocole, de la sécurité rompu et les bénévoles du parti n’ont rien laissé au hasard pour rendre inoubliables ces assises qui ont consacré l’élection du 3ème président de l’histoire du PNDS-Tarayya, consacrant la culture d’alternance à la tête de la plus grande formation politique du Niger.
Les militants sont galvanisés par les chants des artistes, le timing est milimétré. C’est à 9h25 mn que les membres du Comité Exécutif National ont fait leur entrée dans la salle sous les ovations du public. L’ancien Président de la République M. Issoufou Mahamadou redevenu militant de plein droit du PNDS après ses deux mandats à la tête du Niger a fait son entrée à 9h30 mn. A l’annonce de l’arrivée du ‘’Timonier’’, le palais des congrès explose de joie dans un concert d’applaudissements. Par cette entrée Issoufou Mahamadou renoue pour la première fois depuis 12 ans physiquement avec l’ambiance d’un congrès du PNDS. Il a levé les deux bras, poings fermés pour adresser le salut militant à un public chavirant de joie. Cinq minutes plus tard, à 9h35 mn le Président par intérim du CEN a fait son entrée dans le palais du 29 juillet, a peine la fièvre de l’accueil de Issoufou baissée. Foumakoye Gado est accueilli dans une nouvelle clameur et un enthousiasme exceptionnels. Il a fait un tour d’honneur et réjoint le présidium du PNDS-Tarayya sur le podium d’où il a adressé à nouveau le salut aux militants et aux invités.
Dans son allocution, le président par intérim du PNDS-Tarayya a loué le partenariat solide et les relations de son parti et sa diplomatie dynamique matérialisée par la participation massive des partis alliés de la MRN et de l’APR ainsi que d’une vingtaine de partis ou regroupements de partis venus de l’étranger pour assister au congrès. Aux militants, M. Foumakoye Gado a rendu un hommage mérité pour leur engagement dans le parti qui progresse chaque jour et qui engrange des victoires dont celles éclatantes lors des dernières élections. Le président pi du parti a rappelé le chemin parcouru par le PNDS Tarayya, un parti créé dans une petite salle de classe au Collège Alhéri de Niamey, un 23 décembre 1990. Bravant et survivant à toute sorte d’adversité, le parti a connu une progression régulière grâce à un leadership hors du commun de ses fondateurs conduits par Issoufou Mahamadou pour atteindre ma consécration en 2011 avec l’élection de son candidat à la magistrature suprême du Pays.
Mais, Foumakoye Gado, tout en saluant l’engagement, le sacrifice des militants et rendant hommage à Issoufou Mahamadou qui a forgé l’âme du PNDS, prévient que jusque-là, il s’agit de l’ascension, le PNDS-Tarayya veut atteindre le sommet du mont. Parlant du Président de la République Mohamed Bazoum qui a dirigé le parti de 2011 à 2021, le président pi a affirmé qu’il a «géré la famille PNDS en préservant son unité, sa discipline, son élan d’expansion…». Pour lui, même si Mohamed Bazoum est empéché physiquement d’être au congrès, il l’est d’esprit et de vision avec tous les militants. Foumakoye Gado a demandé aux militants de lui rendre un grand hommage pour célébrer cette communion. Il s’en sont alors suivies de longues minutes de standing ovation, dans la salle du Palais du 29 juillet. Le président pi a rendu également hommage aux jeunes et aux femmes qui sont l’âme du PNDS. «J’ai le cœur serré quand je pense à tout ce que vous avez endurés, je suis fier de votre résilience et de votre engagement militant», leur a-t-il lancé.
Se prononçant sur le travail réalisé en moins de deux ans de la magistrature du Président Bazoum, Foumakoye a salué les résultats satsifaisants obtenus dans le domaine sécuritaire, l’engagement personnel du Président en matière de l’éducation et de la gouvernance politique et économique ainsi que dans les domaines d’infrastructures et les industries extractives. Il a promis de vive et ferme voix que le PNDS continuera à soutenir l’action du gouvernement pour dit-il «qu’au terme de ce mandat, nos équipes de campagne détiennent des arguments tangibles et solides pour battre campagne en 2026 en vue d’une victoire certaine». En évoquant la vie du parti, il s’est félicité de la sérénité et de l’unité qui ont caractérisé les assises des bureaux exécutifs fédéraux dans toutes les régions consacrées au renouvellement des bureaux et qui ont consacré, pour la première fois, l’élection d’une femme à la tête d’un bureau exécutif fédéral. Le président pi du PNDS Tarayya a souhaité voir les assises de ce 8ème congrès réussir également. Et pour ce faire, il a dit pouvoir compter sur l’attachement des militants aux valeurs qui les lient pour «administrer une dernière correction aux détracteurs».
L’ancien président Issoufou Mahamadou vivement ovationné par les congressistes
Prenant la parole sous les ovations renouvellées du public, l’ancien Président de la République, le militant de première heure qui a repris sa carte de militant du PNDS-Tarayya n’a pas caché son émotion. S’adressant à ce monde conquis, il dira que les militants lui ont manqué, l’ambiance des congrès aussi et qu’il est heureux de ce retour et surtout de constater que la flamme militante est toujours allumée et de plus et plus vive. Il a salué les militants et leur a demandé avec insistance, tel un leitmotiv, à l’unité pour préserver les acquis de la famille PNDS Tarayya qui s’est patiemment construite grâce à ses valeurs que sont l’unité et la discipline. Un mot qu’il a répété plusieurs fois sous les ovations du public.
Les partis alliés regroupés au sein de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN) et l’Alliance pour la Paix et la République (APR) ont, par la voix de leurs représentants, souhaité plein succès aux assises du 8ème congrès et salué la solidité de leur alliance avec le PNDS.
Dans son intervention, la secrétaire générale de l’Internationale Sociale qui regroupe des partis de 150 pays a réaffirmé le soutien de son organisation au PNDS-Tarayya. L’ancien Premier ministre de la Centrafrique a, au nom de l’internationale Socialiste d’Afrique, rendu un vibrant hommage à l’ancien président Issoufou Mahamadou pour son engagement en faveur de l’organisation. Il a indiqué que, le PNDS est un parti qui se veut progressiste ayant arraché ses victoires de hautes luttes et insufflé l’ancrage démocratique au Niger en organisant la première alternance à la tête du Pays. Le Parti Communiste Chinois (PCC) a adressé un message de soutien au PNDS, message rendu public par l’ambassadeur de Chine au Niger.
Les travaux du congrès se sont poursuivis jusqu’au 25 décembre 2022. A l’issue de ces assises les délégués du parti ont procédé au renouvellement de son comité central et du Comité Exécutif National en élisant massivement M. Foumakoye Gado au poste de président du parti.
Zabeirou Moussa(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Dans le cadre de la commémoration de la 8ème édition de la Journée Internationale des Femmes et Filles dans la science, le Réseau des Femmes en Sciences et Technologies du Niger (RFST/N) en partenariat avec le Programme Servir Afrique de l’Ouest phase 2 de l’USAID, a organisé le samedi 11 février 2023, au Lycée Issa Korombé, une journée de sensibilisation et orientation des jeunes filles dans les Sciences sous le thème «Place active de la Femme et Fille dans les Sciences de l’Eau et de l’Energie». C’est le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD Mamoudou Djibo qui a procédé au lancement de ces activités. La cérémonie a été marquée par la présence du ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou, du ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou, de la présidente dudit réseau et des partenaires accompagnant cette activité.
Le choix du thème se justifie par l’importance de l’eau et de l’énergie dans le développement économique des sociétés et dans leur confort de vie et, par les défis liés à l’accès de l’eau et à l’énergie au Niger. L’objectif visé à travers cet évènement est de sensibiliser en suscitant l’intérêt des femmes et des jeunes filles pour les Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques (STIM) en général et les sciences et technologies géospatiales en particulier, afin de promouvoir leur accès et leur participation pleine, équitable et active à la science dans ces domaines respectifs. Cette activité est en parfaite cohérence avec la deuxième phase du Programme Servir en Afrique de l’Ouest, un programme conjoint de l’USAID et de la NASA mis en œuvre par l’ICRISAT et ses partenaires dont AGRHYMET CCR-AOS. Le Programme inscrit parmi ses priorités la promotion et l’orientation des jeunes filles vers les sciences spatiales et donc l’utilisation des données d’observation de la terre.
En lançant les activités de cette journée, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche PhD Mamoudou Djibo a rappelé que l’idée de cette journée a émergé d’un contexte mondial caractérisé par un écart entre les genres dans les sciences. «Le constat de cette iniquité peut être perçu à suffisance quand l’on sait qu’à peine 33% des chercheurs sont des femmes. Pire, elles obtiennent moins de financements pour leurs recherches que les hommes et sont moins susceptibles d’être promues dans leurs postes de direction et dans les fonctions scientifiques», a-t-il fait remarquer. De même, selon le ministre Mamoudou Djibo, les femmes représentent 22% des professionnels travaillant dans le domaine de l’intelligence artificielle et 28% des diplômées en ingénierie. «Ces sous-représentations flagrantes limitent notre capacité à favoriser des solutions inclusives et durables aux problèmes modernes et à bâtir une société meilleure pour tous. C’est la prise de conscience de ce déséquilibre sociétal qui a déterminé l’Assemblée Générale des Nations-Unies à adopter la Journée du 11 févier la journée pour promouvoir l’accès et la participation pleine et équilibrée des femmes et des filles à la science, ce domaine de la connaissance qui doit être la chose la mieux partagée», a-t-il ajouté.
Pour le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la commémoration de cette journée doit permettre de rappeler que les femmes et filles jouent un rôle essentiel dans la communauté scientifique et technologique et que leur participation doit être renforcée. «Cette année, elle s’est focalisée sur le rôle des femmes et des filles dans la science, au profit des Objectifs de développement durable (ODD) 6 (eau et assainissement), 7 (énergie abordable et propre), 9 industrie innovation et infrastructure), 11 villes et communautés durables) et 17 (partenariats)», a-t-il expliqué.
Abondant dans le même sens, la Directrice du Bureau exécutif du Réseau des Femmes en Sciences et Technologies du Niger, Pr Seini Modi Haoua a rappelé que ce réseau a pour rôle de promouvoir le rôle de la femme dans la vie scientifique et technologique de la nation et au-delà sa pleine participation au redressement du déséquilibre sud-sud et nord-sud. «Il a pour objectif spécifique de sensibiliser les filles, dès le bas-âge, à combattre les stéréotypes sexués, de rassurer les filles et leur prouver qu’elles peuvent parfaitement réussir en Sciences et technologies», a-t-elle précisé.
Quant au représentant du Programme Servir Afrique de l’Ouest et celui de l’AGRYMET, ils ont exprimé leur ferme volonté de continuer à soutenir ce réseau qui incite surtout les jeunes filles à s’intéresser aux sciences. Ils ont noté aussi la nécessité à s’efforcer de familiariser les jeunes filles aux sciences et technologies géospatiales en tant que moteur du renforcement des capacités, contribuant ainsi largement à la mise en œuvre de l’Agenda des Nations Unies pour l’innovation 2030, de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et des Objectifs de Développement Durable.
Notons qu’au cours de sa première phase, le programme Servir Afrique de l’Ouest a beaucoup travaillé aux côtés des jeunes en créant des clubs ‘’Servir’’ au sein de plusieurs établissements scolaires dans 4 pays pilotes du Programme (Burkina Faso, Ghana, Niger et Sénégal). L’objectif de ces clubs est d’encourager les filles à embrasser les STIM, à sensibiliser les jeunes de la région d’Afrique de l’Ouest aux problèmes environnementaux mondiaux et à contribuer à une meilleure compréhension scientifique des effets du changement climatique. Un total de 28 clubs avec 6.327 adhérents dont 70% des filles.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Le monde de la presse nigérienne a célébré, hier mardi 30 novembre 2021, la 8ème édition de la Journée Nationale de la Liberté de Presse. À cette occasion, les acteurs de la presse nigérienne se sont fortement mobilisés au niveau de la Maison de la Presse de Niamey pour partager des moments de joie et de confraternité autour du thème : «contribution des médias dans la promotion de la bonne gouvernance». Lors de cette cérémonie commémorative un temps de prières et d’invocations a été consacré aux journalistes décédés au cours de cette année.
Pour rappel, la journée nationale de la liberté de presse a été décrétée en souvenir de la signature le 30 novembre 2011 de la Déclaration de la Montagne de la Table, par le Président de la République du Niger M. Issoufou Mahamadou, alors en exercice.
Procédant au lancement des activités de ladite, le ministre de la Communication, chargé de relations avec les institutions, M. Zada Mahamadou a précisé que la 8ème édition de la Journée Nationale de la Liberté de la Presse (JNLP), revêt cette année, une signification toute particulière car elle intervient au lendemain de la signature, historique, de la Convention collective professionnelle de la presse. Signature historique, dit-il, car tant attendue depuis plus d'une décennie, et jalonnée d'efforts aussi inlassables que multiformes déployés tant par les acteurs principaux eux-mêmes, à savoir les employés et les employeurs, que par les pouvoirs publics à travers la facilitation administrative et technique
nécessaire pour accompagner le processus. «Qu'il me soit donc permis de rendre un hommage mérité et appuyé à tous les acteurs ainsi cités et notamment à mes prédécesseurs à la tête de notre département, pour leur importante contribution pour faire avancer le processus et pour leur sens élevé du sacrifice», a-t-il déclaré. Il a également rendu hommage au membre du Comité technique chargé du processus qui pour sa hauteur de vue. Ce qui a permis de doter le secteur de la Presse d'un document important de référence, car sensé régir les rapports entre employés et employeurs en garantissant notamment aux travailleurs de meilleures conditions de vie et de travail. «Ce faisant, il permettra de mieux définir les droits et devoirs de chaque partie, conformant les entreprises de presse à la légalité et assurant aux employés une meilleure protection sociale et un revenu plus décent», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le ministre en charge de la Communication a rappelé que le Niger est l’un des tout premiers Etats du Monde à signer la Déclaration de la Montagne de la Table consacrant la dépénalisation du délit de presse. «Le Gouvernement se soucie particulièrement de l'amélioration des conditions de vie des entreprises de presse, rendues difficiles du fait de la crise sanitaire liée à la COVID 19. C'est pourquoi, mon département va se rapprocher des structures compétentes, pour échanger, d'ores et déjà, autour de questions liées au Fonds d'aide à la presse ainsi qu'à d'autres facilités à envisager dans le cadre des négociations à engager avec les ministères sectoriels, durant la période du moratoire d'un an, suivant la signature de la Convention collective, désormais effective, par la grâce de Dieu», a expliqué M. Zada Mahamadou.
Auparavant, le président du Conseil d’administration de la Maison de la Presse M. Ibrahim Harouna a notifié que cette journée intervient dans un contexte sanitaire très préoccupant, dû à la pandémie de la COVID-19. Il a ensuite réitéré ses vives félicitations à l'ensemble des médias nigériens pour leur pleine implication dans les actions de sensibilisation des populations contre cette pandémie. «Cependant, force est de constater que les médias nigériens continuent à souffrir des effets de la Covid-19. Cette crise qui a conduit certaines entreprises de presse à dégraisser leur personnel à travers la mise en chômage technique de certains de leurs employés et des licenciements pour d'autres», regrette-t-il. D’où son interpellation vis-à-vis du Gouvernement du Niger par rapport aux engagements qu'il a pris pendant les temps forts de la Covid-19 pour aider les entreprises de presse, à travers un plan d'appui aux médias.
Par la même occasion, M. Ibrahim Harouna a déploré la régression du Niger dans le classement de Reporters sans frontières (RSF) sur la situation de la liberté de la presse. En effet de la 26ème place en 2011, le Niger a dégringolé à la 66ème place actuellement. «Ce rang qu'occupe le Niger est peu flatteur, aussi bien pour le Gouvernement que pour nous, acteurs des médias. C'est pourquoi, il nous incombe à tous (pouvoirs publics et acteurs des médias) de nous retrouver autour d'une même table et de travailler dans le sens d'asseoir une dynamique favorable au libre exercice de la profession», a-t-il ajouté.
Lors de cette cérémonie, les Prix de ‘’Concours en production journalistique’’, organisé pour la circonstance ont été remis aux lauréats : Ces prix d’une enveloppe de 500.000 FCFA chacun, concernent plusieurs catégories à savoir la Presse écrite et en Ligne, remportée par le journal ‘’L’Eclosion ; la catégorie Radio, remportée par la Voix du Sahel ; la catégorie Télévision, remportée par la télévision nationale Télé Sahel. Etc. Peu après les remises des prix, les officiels ont visité les standsinstallés au niveau de la maison presse afin de s’enquérir des efforts des vaillants acteurs de la presse et les encourager.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
1er décembre 2021
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Cette année, les acteurs de la planification familiale composés de représentants des gouvernements des neuf pays du Partenariat, de partenaires techniques et financiers, de leaders religieux, de chefs coutumiers, de membres de la société civile et de jeunes se sont donné rendez-vous à Cotonou au Bénin pour la 8ème réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou. Plus de 400 participants prennent part cette rencontre qui a officiellement ouvert ses travaux, mardi dernier à l’hôtel Azalaï de Cotonou.
Au cours des trois jours de travaux, les participants auront à évaluer les progrès réalisés par chacun des pays, les difficultés et les obstacles rencontrés par toutes les parties prenantes. Ils auront également à identifier des stratégies innovantes pour mieux impliquer les jeunes dans les décisions et les politiques de planification familiale ; à définir les priorités pour 2020, dernière année de la phase d’accélération ; et enfin à se pencher sur l’agenda de la feuille de route post 2020. Le thème retenu pour cette 8ème RAPO est « Les jeunes et le changement du comportement social : Nous en voulons plus ». Plusieurs personnalités se sont succédé à la tribune pour souligner l’importance de ce thème, et de la nécessité d’agir ensemble pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre du partenariat de Ouagadougou.
Pour le Ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement du Bénin, M. Abdoulaye Bio Tchané qui a ouvert les travaux en présence de plusieurs personnalités, les données démographiques révèlent que les jeunes représentent la couche la plus importante des populations de nos différents Etats. « La focalisation des réflexions sur cette couche me semble bien pertinente, au regard du rôle déterminant que la jeunesse devra jouer dans le développement de nos pays », a-t-il estimé. Dans les secteurs de la santé, de l’éducation et même en politique, les jeunes passent désormais au premier plan. C’est une tendance mondiale et continentale irréversible. « La jeunesse doit être au cœur de nos actions présentes et futures en matière de planification familiale. Si demain, nous voulons avoir une parenté responsable, si nous voulons maitriser la natalité et la mortalité dans nos pays, il faut prendre des mesures en faveur des jeunes. Toute action de notre part en matière de santé reproductive, maternelle ou infantile qui ne priorise pas les jeunes est vouée à l’échec. Agissons alors ensemble pour nos jeune », a-t-il ajouté.
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Les experts du système de suivi-évaluation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont en conclave à Niamey, du 11 au 13 octobre 2021. Cette 8ème réunion du forum s’inscrit dans le cadre du renforcement de la performance institutionnelle et le mécanisme de la mise en œuvre de l’agenda communautaire 2050. C’est le ministre du plan, M. Abdou Rabiou qui a présidé l’ouverture des travaux, en présence du ministre délégué chargé de l’intégration africaine et de la représentante-résidente de la CEDEAO au Niger.
La tenue de cette session traduit l’excellence de la collaboration étroite de la Commission de la CEDEAO avec les experts nationaux, afin de repositionner le suivi-évaluation des projets et programmes communautaires dans les institutions et dans les Etats membres. A l’entame de son discours, la représentante de la vice-présidente de la commission de la CEDEAO, la représentante-résidente, Mme Alapini Liliane a adressé sa gratitude à la GIZ pour son soutien financier et technique à l'organisation réussie de cette réunion et son immense contribution à l'institutionnalisation de la gestion axée sur les résultats.
« Le suivi et l'évaluation des projets et programmes dans toutes les institutions de la CEDEAO revêt un caractère prioritaire », a souligné la représentante-résidente. En effet, c'est le meilleur gage pour s'assurer que leur mise en œuvre impacte positivement la vie des citoyens de la Communauté et que ceux-ci bénéficient des avantages escomptés. C'est pourquoi, « il importe que les décideurs aux niveaux national que régional accordent toute l'attention requise au suivi-évaluation des projets et programmes de la CEDEAO », a expliqué Mme Alapini Liliane qui précise que l'une des attributions du département de vice-présidence de la Commission de la CEDEAO est de suivre et d'évaluer tous les programmes et projets communautaires mis en œuvre dans les institutions, les agences spécialisées de la CEDEAO et dans les Etats membres, et de faire un rapport au Conseil des Ministres par le biais du Comité de l'Administration et des Finances (CAF). Cette réunion donne l'occasion à toutes les parties prenantes de se forger une vision commune de la politique, et d'explorer les étapes nécessaires à la mise en œuvre effective de l’agenda 2050. « Des leçons précieuses pourront être tirées et permettront de renforcer le mécanisme de redevabilité envers les Etats membres et les autres parties prenantes qui contribueront à la réalisation du programme d'intégration de la CEDEAO », estime Mme Alapini Liliane.
Au cours des travaux, les experts devaient s’atteler à examiner certaines implications de la politique sur les institutions et les États membres ; discuter des mécanismes pour soutenir la mise en œuvre de la politique de suivi-évaluation de la CEDEAO par les États membres ; présenter le rapport annuel de performance de la CEDEAO pour commentaires et contributions générales ; et définir un mécanisme pratique et efficace pour la collecte de données de performance auprès des États membres.
« Il s'avère donc nécessaire de veiller à ce que le système de suivi et évaluation de la CEDEAO soit continuellement renforcé, pour fournir des informations précises et opportunes, sur la mise en œuvre des programmes et projets communautaires », a soutenu le ministre du Plan, M. Abdou Rabiou. C'est certainement, dit-il, consciente de cette nouvelle donne en matière de gouvernance, que la Commission de la CEDEAO a élaboré sa politique de suivi et évaluation, approuvée par le Conseil des Ministres lors de sa 85ème session ordinaire.
Ismaël Chékaré et Assad Hamadou (ASCN)
12 octobre 2021
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Le parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), parti au pouvoir depuis 2011, a tenu son huitième (8ème) congrès ordinaire les 24 et 25 décembre 2022, à Niamey, la capitale. A l’issue de ses travaux, les congressistes ont confirmé, en le portant à la tête du parti, celui qui assurait depuis bientôt deux ans l’intérim de la présidence, Foumakoye Gado. Il est suivi, respectivement, par Hassoumi Massoudou, viceprésident, et Kalla Hankouraou, secrétaire général. Foumakoye Gado succède de la sorte à Bazoum Mohamed, actuel président de la République, luimême ayant succédé à Mahamadou Issoufou, premier secrétaire général puis président du parti. Ils ont tous deux cédé la tête de leur formation politique après des élections insolites qui les ont portés, l’un après l’autre, à la présidence de la République. Le premier, Mahamadou Issoufou, en 2011 puis 2016, année au cours laquelle il a été candidat unique au second tour de la présidentielle, son challenger ayant été embastillé et empêché de battre campagne. Le deuxième, Bazoum Mohamed en 2021, à l’issue d’élections tout aussi contestées par bien de nigériens. Certains des manifestants contre les résultats des élections ont gardé prison pendant longtemps, d’autres s’y trouvent encore.Pendant les deux jours qu’ont duré les travaux de ce congrès, les observateurs ont remarqué l’activisme tout azimut de l’ancien président de la République, Mahamadou Issoufou, qui se démenait comme un beau diable. Son but était d’amener les responsables et militants du parti dit socialiste à l’unité et à la cohésion. Un activisme qui a été finalement payant, puisque son appel semble entendu. Du moins jusqu’ici. Ainsi faisant, les responsables du parti ont apporté un démenti à tous ceux qui misaient sur un éclatement de ce parti, au vu des échos de contradictions internes qui prennent de plus en plus d’ampleur jusqu’à parvenir aux oreilles indiscrètes. Les manières ‘non démocratiques’ par lesquelles leur parti accède au pouvoir d’Etat, la gouvernance politique et économique catastrophique, les multiples scandales financiers révélés tous les jours que Dieu fait, ont fini par avoir raison de l’orgueil et des convictions de départ des militants du PNDS les plus sérieux et les plus imbus des valeurs socialistes et des principes démocratiques. Des voix commencent à s’élever d’abord à l’interne pour dénoncer ces dérives.
Le peuple est totalement ignoré, le pays sombre chaque jour un peu plus dans les abimes. Pendant qu’une infime partie des responsables du parti, au sommet de l’Etat, s’embourgeoise de manière scandaleuse, trahissant le peuple et les valeurs socialistes, ne se préoccupant que leur auto promotion, leurs familles et celle de leurs progénitures. Le 8ème congrès est donc perçu par certains observateurs, en plus de son caractère normal et ordinaire, comme un congrès extraordinaire. Un congrès extraordinaire de sauvetage. Car, il faut recoller les morceaux, faisant croire à tous que chacun dans le parti compte, que personne n’est oublié et qu’il faut davantage s’unir parce qu’en cas de désunion, c’est la mort politique. D’où l’entrée dans la danse de Mahamadou Issoufou qui a usé de tous les moyens, y compris le plagiat, pour arracher une unité forcée. Par des menaces à peine voilées, du genre « l’histoire nous enseigne qu’on est toujours vaincu par sa propre faute et toujours victorieux par la faute de l’adversaire. La plus grave des fautes, c’est la division ». Grand merci au général chinois Sun Tzu, auteur de L’Art de la guerre. Et à Mahamadou Issoufou d’appeler ses camarades à ne jamais oublier cette leçon de l’histoire. Sous peine surement d’une défaite certaine. Mahamadou Issoufou a bien raison de se démener de la sorte, car il sait plus que quiconque ce qu’ils ont fait à tête du pays, et que les nigériens ne sont pas près d’oublier. Certains responsables du parti, dans les rouages de l’Etat, sont devenus immensément riches, à, la vitesse de l’électron, et de façon plus que douteuse. En plus de la prédation systématique des ressources nationales à laquelle se sont adonnés les renaissants, ils ont également procédé de manière tout aussi systématique à une politique d’emprisonnement de toutes les voix discordantes : opposants politiques, journalistes, militaires, acteurs de la société civile…Pendant que l’impunité totale est accordée aux militants roses et à tous les malfrats qui font allégeance à leur pouvoir. Et s’il y a quelqu’un qui a le plus à perdre, c’est bien et avant tout Mahamadou Issoufou. Mais aussi tous qui sont soupçonnés d’être impliqués dans la foultitude de scandales financiers qui ont jalonné et continuent à jalonner la gouvernance de la renaissance. L’unité à laquelle il appelle n’est nullement autour des valeurs socialistes et des principes démocratiques (nous avons la preuve qu’ils n’y ont jamais cru) mais, sans le dire, pour la poursuite de l’impunité et des passe-droits dont bénéficient les socialistes. Et pour sauver leurs peaux. Point barre ! Sa descente dans l’arène, lors du congrès, pour obtenir l’union forcée de ses camarades derrières eux est donc forcée, à la mesure de la façon dont il a géré ce pays et dont ses camarades continuent de le faire. Mais, ils le savent, eux qui se sont fait passer pour des marxistes que « tout organisme contient en lui-même ses propres éléments fossoyeurs ». Et que la hauteur précède toujours la chute.
Bisso
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Abidjan, la grande métropole ivoirienne accueille cette année les 8èmes jeux de la Francophonie qui se dérouleront du 21 au 30 juillet. Le Niger entend bien être présent à cette grande rencontre culturelle et sportive de la communauté francophone mondiale. La délégation devant représenter notre pays, auxdits jeux à Abidjan, a été reçue, hier par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M Brigi Rafini qui a remis le drapeau au chef de la délégation.
C’est le ministre de la Jeunesse et des Sports M Kassoum Moctar qui a présenté la délégation des sportifs et artistes nigériens au Premier ministre Brigi Rafini. A cette occasion, le ministre Kassoum Moctar a souligné la jeunesse et le talent qui caractérisent l’écurie nigérienne pour Abidjan 2017. Il s’est réjoui du soutien au plus haut niveau dont bénéficient les sportifs et les artistes nigériens pour leur permettre de faire des prestations honorables lors des rencontres et compétitions internationales. Avant de remettre le drapeau au chef de la délégation, le Premier ministre a d’abord demandé à l’assistance de prononcer une prière pour le succès de la délégation nigérienne à ces 8èmes Jeux de la Francophonie que va abriter la capitale ivoirienne.
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La 9ème édition de la coupe Rosa Parks et du camp régional des jeunes basketteurs ont pris fin le jeudi 10 décembre dernier au stade régional de Dosso. La cérémonie a été présidée par le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso et rehaussée par la présence de l’ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique au Niger SE. Eric P. Whitaker, du directeur du Centre culturel américain à Niamey, du Secrétaire général de la Fédération nigérienne de basketball (FENIBASKET) et de nombreux invités.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette circonstance, le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso a indiqué que Dosso est fier d’accueillir un diplomate très aimable qui œuvre aux côtés des structures organisées du pays pour véhiculer partout à travers le territoire national le message de la paix et de la tolérance entre les populations partageant une même communauté de destin. M. Assoumana Amadou s’est longuement appesanti sur les combats menés par Rosa Parks et Martin Lutter King.
Le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso a félicité la Fédération Nigérienne de Basketball pour les progrès enregistrés ces derniers temps en basketball et l’a encouragée à poursuivre ces efforts pour aligner notre pays parmi les nations qui gagnent en basketball.
La formation, a dit en substance, M. Assoumana Amadou passe nécessairement par la multiplication et l’intensification des centres que la FENIBASKET a initié depuis 14 ans en collaboration avec l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Niger. Il a en outre assuré la fédération du soutien de la région de Dosso dans cette œuvre. Le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso a demandé aux participants d’être disciplinés et attentifs pour apprendre les techniques de base afin de défendre les couleurs nationales dans les années à venir.
L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique SE Eric P. Whitaker a, pour sa part, évoqué la vie de Rosa Parks dont la force et le leadership dans la promotion des droits civiques aux Etats-Unis ont montré au monde qu’une femme peut faire la différence et encourager une génération de jeunes femmes partout dans le monde. Le diplomate américain a remercié la FENIBASKET dont l’aide a rendu possible cette formidable opportunité. Il a, de ce fait, espéré que les sportifs appliqueront ce qu’ils ont appris de cette expérience à mesure qu’ils deviendront adultes. Ainsi a-t-il indiqué, l’ambassade peut continuer à dire «le Niger se lève».
Le secrétaire général de la FENIBASKET M. Lancina Mahamadou a, de son côté, souligné que la FENIBASKET a décidé de consacrer toute son énergie de concert avec les partenaires nationaux et extérieur pour redynamiser le centre national de basketball sur toute l’étendue du territoire national. M. Lancina Mahamadou a réitéré le souhait de voir repartir comme par le passé une caravane pour la paix, ‘’Une famille, un Niger de basketball’’. Il a, de ce fait, pris l’engagement solennel de tout mettre en œuvre pour la réussite de cet évènement au profit de la jeunesse. Une coupe été décernée à l’équipe victorieuse et divers matériels ont été remis aux basketteurs.
Mahamane Amadou, ANP-ONEP/Dosso
14 décembre 2020
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Le monde de la presse nigérienne a célébré hier 30 novembre 2022 dans la plus grande solennité la 9ème édition de la Journée Nationale de la Liberté de la Presse. Placé sous le thème : «Responsabilisation en matière de gouvernance ; rôle et responsabilités des medias», cette édition a été une belle occasion pour les acteurs d’échanger sur le rôle éminemment important de service public que jouent les medias dans la promotion, la défense et l’enracinement de la démocratie au Niger. La cérémonie d’ouverture placée sous les auspices du président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a connu la participation pleine et active de la Sous-Secrétaire d’Etat chargée de la diplomatie publique, SE Liz Allen, des responsables des medias publics et privés, des responsables des organisations socioprofessionnelles des medias et d’un parterre d’acteurs de la radio, la télévision, de la presse écrite et la presse en ligne.
Outre la mission d’informer, d’éduquer de sensibiliser et de distraire les masses populaires sur toute question et ou préoccupation d’intérêt communautaire, les medias sont au-devant de la scène pour l’enracinement de la démocratie, la promotion des libertés fondamentales et la défense des droits humains. Une mission qu’ils exercent avec honneur et professionnalisme et ce malgré l’environnement économique très difficile dans lequel ils évoluent. Ils étaient en grand nombre dans la confraternité, à la Maison de la Presse, hommes et femmes exerçant le domaine et les étudiants en journalisme à fêter dans la joie et l’allégresse cette édition. Une journée marquée par des conférences-débats, des cérémonies de remises des prix, des expositions où des supports de communications, des dépliants, des autocollants, des brochures et des articles publicitaires sont exposés pour la circonstance. Ces stands dressés pour rendre visibles les actions des medias publics et privés ont de façon successive reçu la visite des officiels.
Pour rappel, le 30 novembre de chaque année est célébrée cette journée. Instituée par décret N¨2014- 140/PRN/MCRI du 7 mars, cette journée découle de la signature de la Déclaration de la Montagne de la Table par l’ancien Président Issoufou Mahamadou, un acte par lequel il s’est engagé à promouvoir la liberté de la presse par la suppression des peines privatives de libertés pour les journalistes relatives aux délits d’injure et de diffamation.
Lors de cette célébration, le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabir Sani a salué les efforts entrepris par le Gouvernement pour consolider les acquis si chèrement obtenus par les différents régimes qui se sont succédé. Le président du CSC devait par la suite inviter les acteurs des medias, à plus de professionnalisme, en respectant l’éthique et la déontologie. Dr Kabir Sani les a exhortés à poursuivre les efforts pour l’avènement d’une presse professionnelle et indépendante.
Quant au Secrétaire général du Ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions, M. Abdoulaye Coulibaly, il a insisté sur l’importance de célébrer cette journée qui, a-t-il dit, vise à sensibiliser les opinions sur l’exercice de cette profession, afin de stimuler les débats. Il a par ailleurs rassuré les responsables de la Maison de presse d’avoir pris bonne note du chapelet de doléances émises. Ces doléances seront transmises au gouvernement qui va les analyser avec toute l’attention et la sérénité requise. Il apportera, le moment venu, des réponses adéquates en vue de l’épanouissement de la presse dans notre pays. Le Gouvernement poursuivra les efforts de renforcement de la liberté de la presse.
M. Abdoulaye Coulibaly a évoqué certains points relatifs à la célébration de cette journée notamment les différents concours organisés et qui concernent toutes les catégories (télévision, radio, presse écrite, presse en ligne). La qualité des œuvres présentées cette année a été unanimement saluée. Il a aussi souligné les progrès enregistrés dans le domaine de la presse avec la signature de la Convention collective. Le Secrétaire général du Ministère de la Communication a expliqué que, le gouvernement prendra attache avec tous les acteurs concernés pour des échanges sur les préoccupations majeures notamment toutes les mesures d’accompagnement. Il a réaffirmé la totale disponibilité du Ministère à œuvrer de concert avec les acteurs des medias pour l’éclosion d’une véritable presse libre au service du peuple.
Présente au Niger dans le cadre d’une mission de travail, la Sous-Secrétaire d’Etat chargée de la diplomatie publique, SE Liz Allen a indiqué que tous les citoyens ont le devoir fondamental de rester informer et de prendre des décisions éclairées sur l’avenir du pays. Elle dit pouvoir compter sur un corps de presse travailleur et responsable qui publie des informations qui protègent et renforcent la liberté de la presse. «Les journalistes qui respectent les normes les plus élevés d’intégrité et d’éthique, qui n’échangent pas de fausses nouvelles, qui acceptent la responsabilité de l’exactitude des reportages, qui sont transparents et impartiaux sont essentiels pour atteindre cet objectif. Nous demeurons comme toujours, un partenaire dans cet effort vital», a-t-elle rassuré. SE Liz Allen a par ailleurs réitéré l’engagement des Etats Unis à poursuivre les solides relations avec la Maison de la presse, les medias et tous les acteurs et groupes qui partagent ces mêmes priorités. Elle a notamment évoqué des initiatives entreprises dans ce sens pour promouvoir et renforcer l’écosystème médiatique du Niger.
Le président de la Maison de la Presse, M. Ibrahim Harouna a exprimé sa gratitude à l’initiateur principal en l’occurrence l’ancien Président du Niger au regard des multiples effets positifs que cet acte a produit dans l’exercice de la profession et a invité l’actuel Président de la République à aller de l’avant et surtout à jouer sa partition dans le sens d’améliorer les conditions de travail des medias nigériens pour qu’ils deviennent de véritables entreprises de presse. M. Ibrahim Harouna a parlé des appuis aux medias en période de COVID-19 pour atténuer les effets de la crise. Selon le président de la Maison de la presse, les medias attendent toujours ces appuis. Il a en outre soulevé des préoccupations liées à l’exercice du métier notamment pour les medias privés avant d’interpeller le gouvernement à rehausser conséquemment l’enveloppe du Fonds d’aide à la presse. L’autre point essentiel évoqué par le président de la Maison de la presse a été la loi sur la cybercriminalité, qui estime-t-il, entrave souvent l’exercice de la profession. Toute chose qui, selon le président de la Maison de la presse contribue malheureusement à tirer vers le bas le rang du Niger dans le classement mondial de la liberté de la presse par Reporters Sans Frontières.
Le moment tant attendu de cette journée a été incontestablement la remise des prix décernés aux journalistes ayant produit les meilleures œuvres journalistiques lors du concours. C’est ainsi qu’une dizaine de journalistes hommes et femmes ont été primés dans toutes les catégories. Des cadeaux en guise de reconnaissance et du professionnalisme des journalistes pour les travaux présentés. Il y’a eu le prix spécial Mariama Keita, le concours de la Maison de la presse, les prix du concours medias santé maternelle néonatale et infantile organisé par le Ministère de la Communication et UNICEF. Tous ces concours qui concernent les journalistes de l’ensemble du pays et dans toutes les catégories notamment la presse écrite, la presse en ligne, la Télévision et la radio. Le Journaliste Oumar Adamou Issoufou de l’Office national d’Edition et de Presse a reçu le deuxième prix du concours des medias sur la promotion de la santé maternelle, néonatale et infantile, avec son article intitulé «Faible connaissance des signes de dangers pendant la grossesse». Le récipiendaire a reçu un ordinateur de marque HP, un appareil photo et un dictaphone.
Aissa Abdoulaye Alfary(onep)
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Le Président de la République du Sénégal, M. Macky Sall, a procédé, le 21 mars 2022 au Palais des Sports de Dakar Arena, à l’ouverture officielle du 9ème Forum Mondial de l’Eau. Organisé sous le thème «La Sécurité de l’Eau pour la Paix et le Développement», le forum mondial de l’eau de Dakar est le plus grand évènement international sur l’eau et a réuni du 21 au 26 mars 2022 plus de 10.000 participants venus de tous les continents.
La délégation du Niger, forte de plusieurs membres a été conduite par le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement M. Adamou Mahaman.
Arrivé à Dakar le 18 mars 2022, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a effectué en début d’après-midi du 20 mars 2022 une visite au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniado où se sont déroulés les expositions, les communications ,les sessions et les échanges entrant dans le cadre de cet événement mondial dédié à l’eau et à l’assainissement.
Cette visite a permis au ministre Adamou Mahaman de s’entretenir avec la délégation nigérienne mais aussi de visiter le stand du Niger où toutes les dispositions ont été prises pour une bonne visibilité de notre pays à ce forum et ses activités connexes dont la participation des experts nationaux aux différents sessions et panels.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, la ministre de l’Environnement et la Lutte contre la Désertification, le Président du Réseau Parlementaire Eau, Hygiène et Assainissement et les experts de la délégation nigérienne ont activement participé aux différentes sessions et Co-animé plusieurs panels dans la grande salle d’expositions et au centre de conférence du CICAD.
C’est ainsi que le 21 mars 2022,en compagnie du ministre allemand de la Coopération Economique et du Développement, de l’Hydraulique Urbaine et de l’Assainissement du Tchad, de la ministre française déléguée à l’Ecosystème, de la Directrice Adjointe de l’Agence Française au Développement(AFD), des représentants de la Banque Mondiale, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a animé une session ministérielle sur l’état des lieux des services d’eau et d’assainissement au Sahel organisé par l’Alliance Sahel.
L’Alliance Sahel intervient exclusivement dans les régions fortement impactées par les troubles sécuritaires liés aux activités terroristes qui accentuent la vulnérabilité des populations. En 2018, en vue de stabiliser les zones confrontées à la fois à des enjeux sécuritaires complexes et de fortes vulnérabilités économiques, sociales et climatiques, les pays membres du G5 Sahel ont demandé au Secrétariat Exécutif du G5 Sahel de concevoir un Programme de Développement d’Urgence(PDU).
Dans notre pays, les populations de certaines communes des régions de Tillabéri et de Tahoua ont été les cibles prioritaires de ce programme d’urgence. C’est justement sur le ciblage des groupes vulnérables et l’envergure du PDU qui n’est concentré que sur deux régions de notre pays que le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement s’est appesanti au cours de sa communication.
Le ministre Adamou Mahaman a suggéré aux différents partenaires et acteurs du financement et de la mise en œuvre du PDU d’élargir au mieux le champ d’action du programme en incluant d’autres régions du Niger dont les populations font malheureusement face à l’insécurité et ses corollaires avant d’insister sur un redimensionnement du programme d’urgence avec à la clé un financement plus important dans le respect strict des procédures nationales afin d’alléger la lourdeur administrative dans le décaissement des fonds alloués aux réalisations du PDU car les besoins et les attentes des populations se font de plus en plus pressants et ne peuvent s’accommoder avec des procédures longues et inefficaces.
Dans la matinée du 22 mars 2022, le chef de la délégation du Niger au 9ème Forum Mondial de l’Eau de Dakar a participé à un panel organisé par le Groupe de la Banque Mondiale sur le thème «Politique, Stratégie, Cadre juridique et Institutionnel». Cette session a permis au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de donner aux participants un aperçu clair et des explications précises sur l’expérience du Niger en matière de réformes dans le sous-secteur de l’Hydraulique Urbaine.
Ces réformes ambitieux ont permis à notre pays non seulement d’améliorer significativement les indicateurs en matière de desserte en eau potable des populations des zones urbaines et semi-urbaines mais aussi d’avoir une structure publique chargée de la gestion du patrimoine des eaux ,un opérateur privé d’exploitation et une agence de régulation du secteur de l’eau.
Dans l’après-midi, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a participé à la Session du Conseil des Ministres Africains de l’Eau(AMCOW) qui coïncide avec le 20ème anniversaire de cette organisation commune africaine.
Le 23 mars 2022,au cours des échanges du panel sur le partage d’expériences de préparation de projets résilients face au changement climatique par la Gestion Intégrée des Ressources en eau (GIRE), le Ministre Adamou Mahaman et les experts en GIRE de la délégation nigérienne ont présenté le cadre stratégique et institutionnel du Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PANGIRE) du Niger et son projet phare d’adaptation et de développement par la GIRE dans le bassin pilote du Dallol Maouri.
Outil de planification et de plaidoyer, le PANGIRE adopté par le gouvernement en 2017 a permis à notre pays d’être en phase avec les agendas internationaux et de se positionner dans le cadre des reformes structurantes en matière des gestion des ressources en eau.
L’expérience en cours au Niger dans le domaine de la promotion du développement rural par la GIRE à travers le nouveau Programme Intégré de la Sécurité de l’Eau au Niger (PISEN) a également été partagée par le Ministre Adamou Mhaman au cours d’une table ronde sur «L’Eau pour le Développement Rural» organisée par le Groupe de la Banque Mondiale.
Le PISEN est un programme multisectoriel novateur et surtout multidimensionnel qui allie la bonne gouvernance, la sécurité de l’eau, le développement rural et les réformes institutionnelles dans le secteur de l’eau.
Le panel sur les bassins transfrontaliers a également été marqué par la participation active de notre pays dont le chef de la délégation a présenté l’expérience du Niger dans la gestion partagée de la ressource en eau dans le cadre des grands ensembles régionaux particulièrement l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT).
En marge des sessions auxquelles la délégation nigérienne a participé le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement s’est entretenu avec plusieurs personnalités de pays participant à ce 9ème Forum Mondial de l’Eau de Dakar.
C’est ainsi que le ministre Adamou Mahaman s’est successivement entretenu avec la Représentante Régionale pour l’Afrique de l’Ouest de la Banque Mondiale, le Ministre Marocain de l’Equipement et de l’Eau, la Directrice Générale en charge des questions de l’Eau à la Banque Mondiale, des partenaires du Niger intervenant dans le secteur de l’eau et de l’assainissement et le Secrétaire Exécutif du Comité d’organisation du 9ème Forum Mondial de l’Eau de Dakar qui en visite au stand du Niger ,a magnifié la participation effective et active de la délégation de notre pays à cette grande rencontre à travers des communications riches et des interventions pertinentes .
Au cours de toutes ces audiences, le ministre Adamou Mahamn a fait avec ses hôtes le tour d’horizon de la coopération bilatérale, dressé l’état d’avancement des projets et programmes dans le secteur de l’eau et de l’assainissement et jeté les jalons de nouvelles perspectives.
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, chef de la délégation nigérienne au 9ème Forum Mondial de l’Eau de Dakar a effectué des visites à la salle d’expositions et au village de l’assainissement, site dédié au sous-secteur de l’assainissement.
Au terme de ce grand rendez-vous international ,on retiendra avec satisfaction l’attention particulière accordée par les panélistes et représentants des pays présents à Dakar, aux communications du Niger, la volonté des partenaires traditionnels de notre pays dans le domaine de l’eau et de l’assainissement de poursuivre leurs actions et la disponibilité de nouveaux partenaires qui se sont engagés à appuyer notre pays à travers de nouvelles stratégies de mobilisations de fonds et de mise en œuvre de projets et programmes intéressant le développement rural en général, l’approvisionnement en eau potable des populations , l’hygiène et l’assainissement en particulier .
Moustapha Alou DAID/RP/MHA
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Ouverte mardi, la Rencontre Annuelle du Partenariat de Ouagadougou se tient cette année de manière virtuelle en raison du contexte sanitaire mondial. Mais cette situation n’a entaché en rien la détermination des participants qui devraient se retrouver pour la 9ème fois à Lomé (Togo) pour célébrer les progrès réalisés dans les pays du partenariat et dégager les perspectives. C’est avec le même enthousiasme qu’ils se sont retrouvés virtuellement, mardi dernier avec un point saillant : définir un nouvel objectif pour l’après 2020. Plus spécifiquement, les participants s’attèleront pendant les trois jours que dureront les travaux à définir des stratégies efficaces pour relever les défis régionaux relatifs notamment à l’insuffisance de la couverture et à la qualité des services de Planification Familiale ; aux besoins de services de PF de la plus grande génération de jeunes ; à l’insuffisance des politiques et programmes pour réaliser le dividende démographique.
Pour Mme Marie Ba, directrice exécutive de l’Unité de Coordination du Partenariat de Ouagadougou (UCPO), le fait que cette réunion se tienne virtuellement «témoigne aussi de notre capacité à faire face aux adversités de toute nature et nous adapter aux changements». En effet, a-t-elle ajouté, « nous avions crainte de voir les financements alloués à la santé reproductive, déjà trop souvent le parent pauvre de nos budgets, de voir les services de santé pour la planification familiale affectés et déstabilisés par cette pandémie qui a bouleversé les systèmes sanitaires à travers le monde. Et même s’il y a eu perturbations, elles ont été amoindries grâce à la vision de nos ministres de la santé, la ténacité et la bravoure de nos femmes de la société civile qui n’ont eu cesse d’alarmer sur les conséquences d’un relâchement des efforts quant aux soins et le bien être des femmes et des jeunes filles de notre région».
Mme Marie Ba a beaucoup apprécié le partage d’expériences dans la riposte à la pandémie et la continuité des services de planification familiale qui s’est opéré de façon très organique entre les 9 pays, entre les 9 directions de la santé mère- enfant, la société civile et les jeunes avec le soutien des partenaires techniques et financiers. Optimiste, elle a affirmé dans son allocution à l’ouverture des travaux que l’état actuel du Partenariat de Ouagadougou laisse présager d’excellents hospices pour l’horizon 2030. «Nous n’avons aucun doute que de la même manière que notre communauté a su répondre au défi d’atteindre l’objectif de la phase urgence d’agir, de le doubler pour la phase d’accélération, d’atteindre encore une fois cet objectif, nous saurons dans le futur aboutir à surpasser ce nouvel objectif ambitieux mais réalisable de 6.5 millions utilisatrices de méthodes modernes de contraception d’ici 2030», a-t-elle précisé.
Dans une présentation faite par la directrice de l’UCPO sur les Progrès du PO en 2020, il ressort qu’en 2020, 476.000 utilisatrices additionnelles ont été répertoriées dans les pays du PO. L’impact global depuis le lancement du PO est significatif selon elle : 16.600.000 grossesses non désirées évitées, 5.900.000 avortements à risque évités, 54.000 décès maternels évités.
Le Directeur régional du Fonds des Nations Unies pour la Population UNFPA a pour sa part indiqué qu’à l’heure du Bilan, presque tous les pays ont atteint leurs objectifs en termes d’utilisatrices additionnelles de méthodes modernes de planification familiale. Selon M. Mabingue NGom, l’UNFPA adhère à l’Agenda 2030 et aux cibles fixées dans les 17 objectifs de développement durable. Dans son plan stratégique 2018-2021, a-t-il ajouté, l’UNFPA vise à atteindre les trois résultats transformateurs suivants centrés sur l’être humain : Elimination des décès maternels évitables ; Elimination des besoins non satisfaits en planification familiale et Elimination des violences basées sur le genre et les pratiques néfastes, y compris les mutilations génitales féminines et les mariages d’enfants. M. Mabingue NGom a rassuré que «l’UNFPA continuera à collaborer avec les gouvernements de la région et tous les partenaires dont ceux du partenariat de Ouagadougou en appuyant les efforts visant à accroître l'accès aux services de santé de la reproduction y compris dans les situations humanitaires et à renforcer les systèmes de santé et la mise en œuvre d’interventions pertinentes».
Le représentant de l’OOAS qui a lu le discours du directeur général M. Stanley Okolo a rappelé les actions entreprises par son institution en matière de Planification Familiale. Ainsi, l’OOAS a apporté des appuis importants aux Etats Membres pour assurer une continuité de l’accès à l’information et aux services en matière de santé sexuelle et reproductive y compris la planification familiale. Un montant total de 10.000.000 USD a été octroyé aux pays cette année pour l’achat des contraceptifs de qualité répondant aux standards internationaux. Par ailleurs, «l’OOAS prend des mesures administratives pour accélérer les achats, mais la pandémie pèse de plus en plus sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. La communication avec les fournisseurs et les fabricants s'est intensifiée. Les difficultés d'approvisionnement, de transport et de livraison allongent les délais et provoquent des fluctuations de prix», a déclaré le représentant de l’OOAS. Il a enfin affirmé que, l’OOAS fonde donc beaucoup d’espoirs sur les actions du Partenariat de Ouagadougou et assure de tout son engagement pour en faire une pleine réussite.
Lancé en février 2011 au Burkina – Faso à l’issue de la Conférence Régionale sur la Population, le Développement et la Planification Familiale de Ouagadougou, l’objectif premier du PO est de rendre accessible à tous l’utilisation des méthodes de planning familial dans neuf pays de l’Afrique de l’Ouest à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo. Le Partenariat de Ouagadougou (PO) termine sa «phase d’accélération» qui a pour objectif d’ajouter 2,2 millions d'utilisatrices additionnelles de méthodes contraceptives modernes dans les neuf pays francophones d'Afrique de l'Ouest d'ici 2020.
Fatouma Idé
17 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Du 14 au 15 décembre, le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement avec l’appui de ses partenaires organise à Niamey, la 9ème Session Ordinaire de la Commission Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (CNEA). C’est le ministre de l’Agriculture, M. Alambedji Abba Issa, assurant l’intérim du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissent qui a présidé l’ouverture des travaux. Etaient présents, des membres du gouvernement, le président du réseau parlementaire, Eau, Hygiène et Assainissement, le Secrétaire général adjoint de la région de Niamey, le représentant du Chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur de l’eau, hygiène et assainissement ainsi que les membres de la CNEA et de plusieurs invités.
Pendant les deux jours, les participants auront à échanger sur l’état de mise en œuvre des résolutions de la dernière session, l’état de mise en œuvre du Plan d’action national de la gestion intégrée des ressources en eau (PANGIRE) et les perspectives. Ils suivront également la restitution des résultats de l’étude sur le processus de mise en place et le financement des organes de Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) et le résultat de l’évaluation de la mise en œuvre du PANGIRE sur la période 2018-2021. Il est attendu de ces assises des recommandations et conclusions pertinentes pour améliorer la gouvernance du secteur. Les participants auront donc à examiner l’ensemble des documents soumis à leurs appréciations afin d’apporter leur contribution au développement du secteur de l’eau et de l’assainissement. Ainsi cet atelier est une occasion pour engager un dialogue national qualitatif en vue d’appuyer le développement dans la Gestion intégrée des ressources en eau.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement par intérim a dit que, cette session intervient après la première phase de la mise en œuvre du Plan d’action national de gestion intégrée des ressources en eau (PANGIRE) adoptée par les autorités du Niger le 9 mai 2017. «Créée et installée depuis 2006, la CNEA est composée de 54 commissaires issus de sept collèges qui sont l’Etat, les collectivités territoriales, les ONG et Associations de développement du secteur, les Associations des usagers de l’eau, les entreprises privées du secteur, les institutions de formation et de recherche et les partenaires au développement. C’est un organe de consultation, de concertation et de surveillance du secteur de l’eau de l’assainissement», a-t-il expliqué.
M. Alambedji Abba Issa a rappelé qu’au cours de l’année 2022, le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a engagé à travers des consultants des études stratégiques en rapport avec la mise en œuvre du PANGIRE. «La première étude a concerné l’analyse et l’évaluation du processus de mise en place et le financement durable des organes GIRE au niveau de quatre premiers sous-bassins, la deuxième étude a consisté à l’évaluation globale des activités du PANGIRE sur la période 2018-2021. L’objectif recherché à travers ces études est de capitaliser les expériences des premières années de mise en œuvre du PANGIRE-Niger en vue d’opérer les ajustements nécessaires des activités et leur mise à l’échelle dans les 15 sous-bassins prioritaires», a-t-il précisé.
Pour sa part, le Chef de section Eau, Hygiène et Assainissement de l’Unicef, PhD Hubert Onibon a, au nom des partenaires accompagnant le Niger dans le secteur eau et assainissement, assuré que l’Unicef pour sa part, en sa qualité de Chef de file des PTF du secteur, poursuivra la mobilisation des membres de la plateforme pour un soutien au gouvernement du Niger dans la formulation, la mise en œuvre et le suivi des programmes, politiques, stratégies et outils d’aide à la prise de décisions.
Pour le Chef de section Eau, Hygiène et Assainissement de l’Unicef, la création et l’opérationnalisation de la Commission Nationale de l’Eau et de l’Assainissement sont le reflet de la volonté manifeste du gouvernement de disposer d’un cadre règlementaire d’expression de ses orientations en matière d’eau et d’assainissement. «Ceci est en harmonie avec l’Objectif de Développement Durable 6 qui vise à ‘’garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement et assurer une gestion durable des services d’eau’’», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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La presse favorable au régime déchu du PNDS ne ratait aucune occasion pour monter en épingle les déboires judiciaires, suscités et entretenus par ce pouvoir, de Hama Amadou. L’emprisonner, l’empêcher de se présenter aux élections ne semblent plus suffire. Il fallait l’atteindre dans ce qu’il a de plus cher, dans ce qui constitue sa raison de vivre : son humanité. Il sera affublé du nom de fugitif par cette presse. Toutes les occasions sont bonnes pour traiter Hama Amadou de fugitif, de couard. Cette attitude est devenue tellement régulière pour donner l’impression d’un feuilleton à plusieurs épisodes. Les protagonistes de cette série, les dirigeants du parti PNDS, sont présentés comme des courageux, des résilients. On mettait en exergue leur long séjour à l’opposition sans jamais quitter le pays. Malheureusement pour les laudateurs, comme on dit à juste titre chez nous,
le mensonge à beau courir, la vérité finit toujours par le rattraper. Les évènements du 26 juillet qui ont mis fin au régime du PNDS sonnent comme un cinglant démenti. Les épiques épopées écrites et déclamées par les nouveaux griots laissent un vulgaire goût de mensonges. Les héros sont fatigués. Beaucoup ont pris la poudre d’escampette. Ils sont les nouveaux protagonistes de la saison deux de la série les fugitifs. Si Hama Amadou est passé par le Burkina Faso pour bruler la politesse aux limiers du ministre Albadé Abouba, mon grand frère Hassoumi Massaoudou a choisi le Nigeria pour échapper à Tchiani et au CNSP. Qui l’eût cru ? Le grand guerrier du PNDS emprunter les tortueux sentiers des fraudeurs ? On aurait tout vu dans ce pays. Pourtant, il suffit simplement d’une petite réflexion pour se rendre compte que cela dans l’ordre normal des choses. L’instinct de survie est l’une des choses communes et essentielles aux espèces. Il n’est ni dégradant, ni honteux de tout mettre en oeuvre pour sa survie. C’est la leçon qui s’impose aux responsables du PNDS aujourd’hui. Pour espérer conquérir ses droits, il faut d’abord être en vie. L’autre enseignement à tirer des évènements du 26 juillet réside dans la résilience. Les seuls capables de cette qualité sont sans conteste les plus démunis. Si les dirigeants du PNDS ont fait preuve de résilience dans leur longue traversée du désert, c’est surement parce qu’ils étaient pauvres. Aujourd’hui qu’ils sont, grâce au pouvoir d’Etat, devenus riches, ils ont perdu bien de qualités, bien de réflexes. Si le prolétariat s’enrichit, la lutte de classe se termine.
Modibo
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L’alliance nigérienne pour la démocratie et le progrès (ANDP Zaman lahiya) de la région de Tillabéry a tenu ce dimanche 23 avril 2017 son assemblée générale élective des membres du bureau de son conseil régional, dans la salle du gouvernorat de Tillabéry.
la cérémonie a débuté par le mot de bienvenue du président communal de l’ANDP Zaman Lahiya de Tillabéry monsieur Seyni Harouna qui a souhaite la bienvenue a tous les participants a les a remercie pour le choix porte sur la commune de Tillabéry pour abriter les travaux de cette assemblée générale ensuite ,fut l allocution du président sortant monsieur Hassane Hamidou bindio , il a salue la présence effective de tous les délégués de la région a cette assemblée générale il affirme que l’ANDP Zaman Lahiya de Tillabery a traduit dans les faits les consignes donnes par le parti a soutenir candidat Issoufou Mahamadou lors des élections présidentielles 2016 et celle des candidats du PNDS Tarraya dans la région de Tillabery, après la vérification des mandats par un huissier choisi pour la circonstance on a note la présence de douze(12) présidents sur les treize(13) , le président de séance qui est le représentant du bureau politique national a explique le processus électoral, l ANDP Zaman Lahiya étant un parti de consensus ou tous les partis du Niger inspirent a mis en œuvre sa pratique au sortir du consensus ou tous les présidents départementaux ont témoigne devant l assistance du consensus qui a prévalu ,un nouveau bureau du conseil régional de l’ANDP Zaman Lahiya de Tillabéry a été mis en place ; ibrahim issifisadou est elu President zakou Hima premier vice président hassane hamidou badio deuxieme vice président, le secrétaire general moussa Morou Hassan et le tresorier hassane adamou.
Apres la présentation du nouveau bureau le président a pris la parole pour remercier tous les participants a cette assise pour la confiance placée a sa modeste personne en le plaçant a la tête du conseil regional de tillaberi il a rassure que l’homme a qui il viennent de faire confiance usera de tous ses efforts ,de tous ses moyens et de son engagement politique pour ne pas decevoir, il exhorte tous a plus de cohésion, de respect et de concertation mutuels pour conjuguer leurs efforts afin de défendre les intérêts de la région de Tillabery ,il a pris l’engagement de travailler ensemble pour changer l image de la region, enfin il a adresse tous ces remerciements aux partis politiques amis et aux autorités administratives de la région de Tillabéry pour l’hospitalité légendaire dont elles ont fait preuve.
HAROUNA SOUMAYE CORRESPONDANT REGIONAL TILLABERY
CONTROLE CITOYEN DE L’ACTION PUBLIQUE ET SUIVI BUDGETAIRE AU NIVEAU LOCAL
Un atelier sur la question s’est tenu à Tillabéry
La salle de réunion de la mairie de Tillabéry a servi de l’ouverture d’un atelier de formation sur le contrôle citoyen de l’action publique et le suivi budgétaire au niveau local, le samedi 22 avril 2017cet atelier organisé par l’ONG SOS-civisme –Niger en partenariat avec la commune urbaine de Tillabéri, est destiné aux conseillers municipaux de la commune urbaine, des responsables des ONG et association de développement et les représentants des organisations féminines et les structures des jeunes.
C’est le maire de la commune urbaine de Tillabéry monsieur Morou Kaboye qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier. il a au nom des conseillers municipaux et des populations de sa commune remercie l’ONGSOS-civisme-Niger et OxfamNovib pour cette initiative qui cadre parfaitement avec les orientations de leur plan de développement communal (pdc). En effet a dit le maire, la commune urbaine de Tillabéry adhère a toutes les démarches et atouts les outils qui favorisent la transparence et la recevabilité dans la gestion des affaires locales , il a dit que le contrôle citoyen de l’action publique (ccap) n est pas une activité subversive de la société civile pour déstabiliser les autorités locales mais c’est un outil et une démarche de partenariat constructif entre les organisations de la société civile et les autorités communales qui se mettent ensemble pour identifier les problèmes de développement en analyser les causes et trouver les solutions adéquates ,,t le maire de la commune urbaine de Tillabéri est entièrement disposé à travailler avec les organisations de la société civile ,qui sont partie intégrante du corps social pour affronter les défis du développement local ,tant pour la sécurité des personnes et de leurs biens ,que pour des actions durables en faveur des groupes les plus vulnérables de notre société ,il a enfin dit que les services techniques municipaux sont toujours disponibles pour donner les informations nécessaires aux acteurs de la société civile a la fois sur les recettes collectées et les investissements réalisés au profit de chacun et de tous , quand au coordonnateur national de l’ONG SOS civisme Niger il a explique l’objectif global de cet atelier qui est l’amélioration de la gouvernance locale a travers le renforcement du contrôle de l action publique et le suivi budgétaire pour un réinvestissement en faveur des groupes les plus vulnérables, les objectifs spécifiques de cet atelier sont :amener les organisations de la société civile et les conseillers municipaux a comprendre le contenu les objectifs et les principales étapes de la mise en œuvre du contrôle citoyen de l’action publique ,,promouvoir la transparence et la recevabilité dans la gestion des affaires locales, a travers le renforcement des capacités des organisations de la société civile et les conseillers municipaux sur la reddition des comptes et les mécanismes internes et externes de contrôle du budget communal, et enfin renforcer les capacités des capacités des organisations de la société civile a collaborer avec les autorités communales pour le suivi du recouvrement des recettes fiscales et de leur investissement prioritaire dans les secteurs sociaux
HAROUNA SOUMAYE CORRESPONDANT TILLABERI
25 avril 2017
Source : La Nation
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La 2ème session ordinaire du Parlement des jeunes du Niger au titre de l’année 2022, s’est déroulée du vendredi 17 au dimanche 19 mars 2023 à Niamey. C’est le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Kalla Ankourao qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ladite session en présence du président du Réseau parlementaire nigérien sur les questions des jeunes du Niger, l’honorable Amadou Massalachi, la présidente du parlement junior Mlle Ouma-Kaltoume Elhadji Abala et de 171 députés juniors, dont 93 filles et 5 de la diaspora. La fin de ladite session a été marquée par le discours de clôture de la présidente du Parlement junior Mlle Ouma-Kaltoume Elhadji Abala, suivie d’une visite guidée au centre international de conférences Mahatma Gandhi.
A l’ouverture des travaux de cette session, le 1er vice-président de l’Assemble nationale l’honorable Kalla Ankourao, a souligné que la présente session se tient à quelques mois de la fin de leur mandat des jeunes parlementaires qui interviendra après la session du mois d’août prochain. «C’est donc tout naturellement que je vous exhorte à redoubler d’efforts afin de capitaliser l’enseignement qui vous est dispensé par les experts dans les différents domaines liés à la vie des jeunes et de la nation», a-t-il déclaré.
Pendant cette session, les jeunes parlementaires ont eu à échanger sur des thèmes importants comme la mendicité, l’éducation dans un contexte d’insécurité ainsi que la culture et la consolidation de la paix. «Durant vos travaux et dans le cadre de l’apprentissage de la démocratie et de la vie parlementaire, vous aurez à effectuer des simulations des travaux législatifs en commissions, sous l’encadrement du personnel technique de l’Assemblée nationale dont je salue au passage l’inestimable et précieux concours», a déclaré M. Kalla Ankourao ajoutant que la mendicité est devenue un fléau et en tant que tel, constitue une menace pour notre société. «Son exportation à l’extérieur de nos frontières écorne l’image de notre cher pays. Plusieurs femmes et enfants, souvent bien portants, s’abonnent à cette pratique avilissante transformée en une activité lucrative. La volonté d’endiguer ce fléau a été plusieurs fois réaffirmée par les plus hautes autorités de notre pays qui ont déjà pris plusieurs décisions dont celle de rapatrier au Niger tous regroupements de nigériens à l’extérieur qui n’ont comme seule occupation que la pratique de la mendicité», a-t-il ajouté.
En ce qui concerne, l’insécurité que vivent au quotidien les populations dans certaines localités du pays et qui impacte sérieusement l’éducation scolaire avec comme conséquence, la fermeture de nombreuses écoles et le déplacement des populations, le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale a souligné qu’on peut se réjouir du retour progressif de la sécurité dans plusieurs localités. «Si cette tendance se poursuit la réouverture de plusieurs écoles dans les zones en crise peut être envisagée dès la rentrée d’octobre prochain», a estimé M. Kalla Ankourao.
Quant au président du réseau parlementaire nigérien sur les questions des jeunes, l’honorable Amadou Massalachi, il a profité, de cette occasion pour remercier toutes les bonnes volontés qui ont su conjuguer leurs efforts pour la tenue de ces travaux. En créant le réseau, a-t-il indiqué, l’Assemble nationale lui a assigné les objectifs de sensibiliser les pouvoirs publics sur la mise en œuvre de la convention relative aux droits de l’enfant, adoptée par l’Assemble générale des Nations Unies le 20 novembre 1989 et ratifiée par le Niger le 06 août 1990 ; d’éveiller les jeunes aux valeurs de respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales ; de permettre aux jeunes de participer activement à la promotion de leurs droits et à la recherche de solutions à leurs problèmes ; de lutter contre les pratiques néfastes à l’épanouissement des jeunes et contre toute forme de violence à leur égard.
Pour sa part, la présidente du Parlement des jeunes du Niger, Mlle Ouma-Kaltoume Elhadji Abala, a précisé que leurs sessions ont toujours été mises à profit pour les entretenir sur les questions d’actualités, surtout celles qui touchent de plus près la jeunesse et l’enfance. «Hier à Dosso, des questions relatives à l’environnement, le dispositif institutionnel sur la protection de l’enfant, la corruption, surtout celle qui sévit en milieu scolaire et bien d’autres encore étaient à l’ordre du jour», a-t-elle dit. Elle a annoncé que la présente session abordera des thèmes comme la problématique de l’éducation dans un contexte d’insécurité, le rôle de la jeunesse dans la culture ainsi que la préservation de la paix. «Une autre question qui interpelle le parlement des jeunes est liée à la mendicité en ce qu’elle affecte la jeunesse», a-t-elle ajouté.
Omar Abdou (stagiaire)
Source : http://www.lesahel.org
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Les travaux de la séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2021 dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle Place de la Concertation à Niamey. Le vendredi 3 décembre 2021, les parlementaires ont procédé à l’examen et au vote d’un projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé d’un prêt et d’un don pour le financement du Projet de Renforcement de la Résilience des Communautés Rurales à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PRECIS). C’est le 1er Vice-président de l’institution, M. Kalla Ankouraou qui a présidé les travaux de la séance plénière en présence du commissaire du gouvernement, M. Mahamadou Zada, ministre de la Communication, Chargé de Relation avec les Institutions et du ministre délégué chargé de l’Intégration africaine.
Le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé du prêt n°2000003957 d’un montant de cinq millions neuf cent cinquante mille Euros (5.950.000 €) et du don n°2000003956 d’un montant de deux millions cinq cent cinquante mille Euros (2.550.000 €), signé le 24 août 2021 à Niamey et le 07 septembre 2021 à Rome (Italie), entre la République du Niger et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), pour le financement du Projet de Renforcement de la Résilience des Communautés Rurales à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PRECIS) est adopté par les députés nationaux avec 118 voix pour, zéro contre et zéro abstention.
Selon la commission Affaires Etrangères et de la Coopération, qui ont été saisie au fonds, cet accord de financement entre dans la catégorie des instruments juridiques dont la ratification est soumise à l’adoption préalable d’une loi d’autorisation conformément à l’article 169 de la Constitution du 25 novembre 2010. Ainsi, le projet a pour objectif global d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux et de renforcer leur résilience face aux chocs climatiques et environnementaux.
Le financement est composé d’un Crédit d’environ trois milliards huit cent quatre-vingt-dix-sept millions deux cent cinquante mille (3.897.250 000) F CFA et d’un don d’environ un milliard six cent soixante-dix millions deux cent cinquante mille (1.670.250.000) F CFA, soit environ un total de cinq milliards cinq cent soixante-sept millions cinq cent mille (5.567.500.000) F CFA. Il faut rappeler que le coût global de ce projet, qui sera exécuté de 2020 à 2026 soit une durée de six (6) ans, est évalué à cent quatre-vingt-dix-sept virgule cinq cent quarante (197,540) millions de dollars US, équivalant à cent seize virgule trois cent cinquante et un (116,351) milliards de F CFA. Le montant prêté au Niger est consenti à des conditions dont la période de maturité est de quarante (40) ans, avec un différé d’amortissement de dix (10) ans à compter de la date d’entrée en vigueur de l’accord. Le Projet sera mis en œuvre à travers trois (03) composantes à savoir ‘’mécanisme de financement innovant’’, ‘’renforcement de capacité et assistance technique’’ et ‘’programme d’incitation’’.
Il faut noter que ce projet vient en complément d’un premier financement de l’ordre de cinquante-cinq milliards neuf cent quatre-vingt-treize millions cinq cent mille (55.993.500.000) F CFA, ratifié par la loi n° 2020-043 du 13 octobre 2020. Il interviendra dans les mêmes régions de Maradi, Zinder, Dosso et Tahoua et ciblera directement 25.000 petits agriculteurs et environ 150.000 bénéficiaires indirects. L’objectif de développement de ce projet, qui concernera cent soixante-deux (162) communes, est d’accroitre les revenus de 209.722 ménages ruraux, d’améliorer leurs moyens de subsistance et d’existence et d’assurer l’insertion socioéconomique des jeunes (hommes et femmes) dans les métiers ruraux porteurs.
Seini Seydou Zakaria(onep)
07 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Une délégation de la TASk FORCE de la CEDEAO, conduite par son président, le Général de corps d’Armées Salou Djibo, a été reçue hier matin, par le président de l’Assemblée Nationale M. Ousseni Tinni. Au sortir de l’audience, le président de la TASK FORCE de la CEDEAO a déclaré que l’objectif principal de la rencontre qu’il a eue avec le président de l’Assemblée Nationale tourne autour de la libre circulation des personnes et des biens. «Nous sommes venus au parlement parce que c’est le parlement qui adopte les textes. Et les textes communautaires particulièrement qui concernent la libre circulation des personnes et des biens sont adoptés ici au niveau de l’Assemblée Nationale », a-t-il expliqué avant de préciser qu’ils sont venus pour avoir un appui politique des parlementaires. Les parlementaires a-t-il ajouté, sont plus proches des populations pour pouvoir les sensibiliser et vulgariser les textes qu’ils adoptent au niveau de la plénière à l’Assemblée Nationale. «Nous sommes venus ici pour que le parlement nous aide à concrétiser la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO », a-t-il également indiqué.
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Cela fait longtemps que certains observateurs avisés plaignaient pour Bazoum de ne pas avoir la liberté du choix des hommes qui doivent l’accompagner dans la mise en oeuvre de son programme. En effet, combien de fois, certains analystes ont relevé que Bazoum n’a pas eu les bons hommes qu’il lui faut ? Surtout, peuvent-ils déplorer qu’en acceptant de travailler avec certains hommes connus pour leur passé récent lourd de passifs, il a, d’une part, choisi de ne pas pouvoir avancer et surtout, d’autre part, de ne pas pouvoir combattre l’impunité pour laquelle il prenait des engagements avec le peuple nigérien. La preuve est donnée malheureusement avec le mauvais choix des hommes qui, inexorablement, est en train de le pousser à l’échec, peut-être même à la faillite de son système qui aura ainsi fait le choix dramatique d’échouer et de décevoir. Sensément, des gens qui ont été du cercle d’Issoufou et qui trainent des casseroles bruyantes, peuvent-ils l’aider à remonter la pente, à réussir mieux que leur champion, et surtout à lutter efficacement contre la corruption et les infractions assimilées surtout quand une telle action doit les viser. Le samedi, 15 avril 2023, à l’assemblée nationale, le député Oumarou Hamidou dit Ladan Tchana, a jeté un pavé dans la mare à la suite d’une interpellation du Premier ministre par rapport à des irrégularités dans l’attribution des marchés publics. C’est à jute titre que, symboliquement, faisait son interpellation, il fit référence à l’avènement du Conseil Militaire Suprême (CMS) avec le discours de Seyni Kountché qui fait date dans l’histoire du pays. Aussi, parodiant les propos de l’illustre homme du 15 avril 1974, alors que nous sommes à la date anniversaire ce 15 avril 2023, il dira, rappelant à notre mémoire l’Histoire : « Ce jour 15 avril 2023, l’Opposition a décidé de prendre ses responsabilités en interpellant le régime que vous connaissez. Après deux ans de règne jalonné d’injustices, de corruption et d’indifférence à l’endroit des Nigériens auxquels il prétendait assurer le bonheur, le peuple ne doit plus permettre la permanence de cette oligarchie ». L’heure est donc grave et il faut que cela s’arrête, c’est du moins ce que le député de l’Opposition laisse entendre. Son clin d’oeil à notre histoire et à cet homme, connu pour sa rigueur dont la main n’a jamais faibli pour imposer la discipline et la rigueur dans la gestion des affaires publiques, est fait pour montrer à quel point il avait défendu une certaine image du Nigérien, non celui d’insouciant et de voleur que les socialistes construisent depuis des années. Il rappelait alors le beau souvenir d’un homme dont se souviendront longtemps les Nigériens aujourd’hui assoiffés de justice et de vérité, de gestion « où les crimes étaient châtiés et où les Nigériens vivaient en harmonie. [Mais] Depuis deux ans que vous avez usurpé le pouvoir [poursuit- il], la démocratie est dévoyée et l’insécurité s’est généralisée, la justice est aux ordres, l’école est en panne, l’hôpital est à genoux, [luimême malade], les jeunes subissent un chômage endémique, ils sont obligés de montrer pattes roses pour accéder au moindre stage, [ce depuis qu’ils ne peuvent plus accéder à un emploi décent désormais réservé aux enfants du clan, c’est-àdire sans qu’ils ne soient fils ou filles d’un tel] ». Cette section de son intervention brosse un tableau triste de la situation du pays et il faut reconnaitre ainsi que ledit le député, que cela ne peut plus continuer ainsi. Et on ne peut que s’en indigner quand, poursuivant son intervention, il s’insurge : « […] octroyant des marchés illégaux à vos amis, vous agissez en parfaits catalyseurs de la mauvaise gouvernance. Ainsi, en effet, depuis six conseils des ministres avec votre bénédiction et celle de Mohamed Bazoum, les ministres cachent les montants et les attributaires des marchés en violation de l’article 16 de l’arrêté 018/PM/ ARCOP du 23 janvier 2023 ». Fautil donc croire que ce gouvernement est un ramassis d’affairistes où chacun joue à profiter de sa position pour faire des affaires, pour profiter de l’Etat, sans rien donner en retour de leur intelligence, de leurs compétences, de leurs probité ? Comment des gens qui ont prêté serment, peuvent- ils se comporter de cette manière alors même qu’ils ont juré de gouverner bien et mieux ? Ladan Tchana s’en offusque et s’interroge, gravement : « Quand allez-vous vous conformer à votre serment [coranique] ? », tonne-t-il en face du P.M. visiblement au désarroi.
Le problème que soulève Oumarou Hamidou dit Ladan Tchana, n’a pourtant rien d’imaginaire. Il ne dit que la cruelle réalité, celle-là à laquelle, le régime depuis douze ans, s’est refusé à avoir une oreille attentive, faisant la sourde oreille, et résistant à changer de cap dans la gouvernance désastreuse qu’il a imposée aux Nigériens. La presse, les acteurs de la société civile, les citoyens lambda ne se sont jamais lassés d’exposer les tares de ce système fantôme qui a pris en otage le pays et les deniers publics, le Niger et sa démocratie. Mais, au lieu d’écouter avec sérieux les récriminations qui sont faites à l’encontre de leur gouvernance, le Premier Ministre vient jouer à la diversion. Pourtant, une lettre ouverte adressée au Premier Ministre (que nous publions in extenso) confirme cet état de fait, appelant à faire attention, à ces pratiques que l’on observe depuis quelques temps lors des conseils des ministres avec des communications qui peuvent à dessein, et depuis des temps que cela est de règle, occulter des informations obligatoires et utiles relativement aux communications sur des marchés publics octroyés.
De la réponse moqueuse et méprisante du Premier ministre
Où sont la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International, la France, l’Union Européenne, les Etats-Unis d’Amérique, quand le Premier Ministre nigérien, sans avoir à baisser la tête, péremptoirement, prétend que le Niger serait à 11.5% de croissance et ce pendant que la misère tenaille le peuple, et quand tout devient cher et de manière incontrôlée dans le pays et pendant que les revenus s’amenuisent, réduisant drastiquement le pouvoir d’achat des ménages nigériens aujourd’hui condamnés à la misère, juste pour la survie ?
Au lieu de tout le sérieux que requiert une telle situation, le Premier ministre fait de la diversion, jouant à la vedette, se gargarisant de tristes tonnerres d’applaudissements hypocrites commandés, venant de députés godillots qui jouent aux griots, se jouant des Nigériens et oublieux de ce que l’on ne plaisante pas avec de telles questions sérieuses et notamment lorsqu’il s’agit, en démocratie, de dire la vérité au peuple. Lorsqu’il réduit cette interpellation à « Une comparaison entre un régime démocratiquement élu – et ce n’est pas à Ladan Tchana qu’il le dit, lui qui, jusqu’à preuve du contraire, continue de dénoncer l’illégitimité de ce pouvoir et le mot « usurpé » qu’il continue d’utiliser parlant de ce mandat en est la preuve – où vous avez l’avantage de poser des questions au gouvernement, contrairement à un régime d’exception dont beaucoup de Nigériens ont souffert les affres ». Ouhoumoudou ici encore ne dit pas la vérité ? Ceux qui ont souffert n’est-ce pas ce qui ont volé, et ceux qui ont essayé par un moyen ou par un autre de diviser le Niger et les Nigériens ? Peut-il croire que les Nigériens sont aussi ignares à ne rien comprendre de la marche de ce pays quand, à la conférence nationale, mentant, un certain clan dont il est peut-être issu, venait pour faire croire que le malheur de ce pays, viendrait d’une exception dont Kountché serait le symbole le plus incarné ? Peut-il croire qu’on n’a pas fini par voir tout le monde et de comprendre ce que chacun vaut politiquement ? Peut-il penser que les Nigériens croient à l’image trop réductrice qu’il veut donner à Seini Kountché ? Pourtant, que n’entendon pas, nostalgiquement évoqué de la part de beaucoup Nigériens de ce que fut son règne, de ce qu’une justice existait pour tous, et notamment de ce que le Nigérien était à l’époque partout respecté ? Les Nigériens ne sont pas dupes et ils savent bien qu’on leur mentait. Cela fait longtemps, quand d’autres venaient enfin par découvrir les réalités de certaines régions qu’un certain discours rancunier et faussement jaloux faire croire qu’elles seraient les mieux loties du pays. Une des preuves c’est de constater qu’il n’y a pas eu de route goudronnée pour aller chez Ali Saibou, Chez Diori, chez Seini Kountché et que chez ces premiers dirigeants, l’on n’avait rien de particulier comme infrastructures. Comment comprendre qu’il ait fallu attendre 2023 pour que l’Etat du Niger consente enfin, à doter la région de Tillabéri d’une zone de défense (n°9) alors que cette région partage des frontières du pays avec au moins trois pays ? Ce vieux discours indigeste que le Premier ministre, insidieusement, tente de réchauffer à la consommation de certains milieux qui ne se remettent toujours pas de l’intox, ne passe pas dans ce Niger où la majorité a fini par comprendre avec le temps les visées manipulatoires d’un tel discours. Et l’homme est d’autant fier de son bilan qui n’existe pourtant pas qu’il décrit un Niger imaginaire qui n’existe que dans les contes. D’ailleurs même s’il a été fait pour tromper sur son action, l’on sait bien que ses services se sont servis de rafistolages, avec souvent de vieilles images comme celles qu’on a pu voir à Tillabéri et à Dosso, pour faire croire qu’il y a eu des investissements ? Qui peut croire ces images de l’extension de l’électrification à Dalwey qui a pourtant l’électricité depuis plus d’une décennie ? Qui ne sait pas qu’après plusieurs années de blocage du chantier, il a fallu que le MCC consente à récupérer et à reprendre la route Dosso-Bela, pour le poursuivre jusqu’à sa fin ? Est-ce Ouhoumoudou ça ? Des partenaires se sont rendus compte qu’il est injustifié d’abandonner pendant si longtemps une telle voie capitale pour l’économie nationale, et ils venaient à la sauver et mettre fin au calvaire qu’elle fait subir aux usagers. Se perdant dans la répétition fastidieuse, il prétend, sans pudeur :
« Nous venons de présenter le bilan de l’année 2022. Cette année s’est soldée par un taux de croissance de 11.5% ; il n’y a aucun pays de l’UEMOA qui a atteint un tel taux de croissance. Il n’y a pratiquement aucun pays africain qui a atteint un tel taux de croissance. Nous sommes donc le champion de la croissance économique ». Il faut être humble pour ne pas oser de telles paroles indéfendables, de telles broutilles. 11.5% de croissance dans le pays et ça sent la misère et l’on est presque toujours à la même place de l’IDH ? A qui, Ouhoumoudou peut-il vendre une telle parole ?
Contrevérités…
Le Premier ministre a tragiquement échoué sa communication comme il a échoué lamentablement son action à la tête de l’équipe gouvernementale. En face de la représentation nationale dont il se joue de l’importance dans le protocole de la République, il prétend qu’il n’est pas tenu obligé de communiquer, notamment par rapport aux marchés publics. Ce n’est pas vrai. En effet, quand le PM dit que déclarer les marchés en conseil des Ministre est un choix personnel, il ne dit pas la vérité car même si la loi a été revue, notamment dans le Journal Officiel à travers son numéro spécial n°25 du 26 octobre 2022, il reste que la mention qui fait obligation de déclarer les marchés est antérieure et a existé depuis des années, notamment depuis l’arrêté n°107/PM/ ARMP du 01 août 2019, donc bien avant que lui ne soit Premier ministre (voir article 13). Aussi, s’inscrivant dans la même veine, l’article 13 de l’arrêté n°18 de janvier 2023 somme les ministres de dire expressément le montant du marché et à qui ce dernier a été octroyé. Peut-il ne pas savoir l’existence de cet autre texte de loi, l’arrêté n°0018/ PM/ARCOP du 18 janvier 2023 fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics et qu’évoquait à juste titre le Député Ladan Tchana, en l’occurrence son article 13 qui dit : « Tout achat public dont le montant est égal ou supérieur à trois cent millions (300.000.000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné. La communication est faite à titre d’information et porte sur l’objet du marché ; le mode de passation utilisé ; le montant ; le délai d’exécution et le nom de l’attributaire provisoire. Cette communication doit intervenir avant l’approbation du marché ».
Mais alors, pourquoi donc le conseil des ministres, soigneusement, choisit de violer cet arrêté, refusant de se plier à cette injonction de l’article 13 du même texte ? Que cherche- t-on à cacher aux Nigériens en taisant et les noms des entreprises et les montants des marchés dont elles sont bénéficiaires ? Et quand la pratique devient systématique depuis six conseils de ministres, il y a de quoi s’en préoccuper. Mais c’est d’autant intrigant que cette autre question s’impose : comment Bazoum, qui préside les conseils des ministres, peut-il ne pas se rendre compte de ces pratiques anormales sur six conseils ? Peut-il ignorer la loi ? Les Nigériens doivent s’en inquiéter.
Bazoum peut-il être complice de ces violations quand on sait quand même que c’est lui dirige les conseils de ministres ou faut-il croire qu’un autre abuserait de son ignorance des textes, pour faire passer, en violant les textes, certains marchés attribués à la clientèle politique qui, plus, fait souvent partie de la pègre qui a contribué à mettre à terre le pays pendant dix ans sous Issoufou ? Dès lors, Ouhoumoudou, est-il venu pour servir Bazoum et son programme ou pour servir le même clan qui avait pignon sur rue sous Issoufou pour perpétuer la même prédation décriée ? D’ailleurs, Ouhoumoudou n’est-il pas cet homme qui, dès les premières heures du premier quinquennat d’Issoufou, commettait des gaffes au ministère des finances d’où « son » frère avait été contraint, face à l’indignation que son acte provoquait, de le congédier pour l’amener, comme une insulte au peuple, d’abord à la BIA, puis à la présidence, comme Directeur de cabinet en chef.
Ouhoumoudou, avec un tel discours et un tel mépris, n’est pas en train de saboter le système Bazoum et l’empêcher de mieux gouverner et surtout d’être en phase avec les Nigériens ? D’ailleurs, en tant que chef de gouvernement, peut-il avoir tenu au respect de textes issus de son entité, notamment ce J.O. que nous évoquons plus haut pour par exemple se conformer à l’article 16 (pages 7 & 8) qui stipule : « les autorités contractantes doivent inviter les candidats ou soumissionnaires à justifier de leur capacité techniques telles que définies par les dossiers d’appel d’offres et de leur éventuelle inscription à un registre professionnel dans les conditions prévues par la législation du pays où ils sont établis » et ce pendant que l’article 18 définit par plusieurs références les capacités financières de l’entreprise désignée.
En vérité, la gouvernance telle qu’elle est menée par le Premier ministre, comme pour donner raison à ceux qui ont douté de sa personnalité, est marquée par un manque de transparence, par la corruption, par une opacité totale sur l’attribution des marchés publics, reproduisant le mal, que leur clan, sous Issoufou, avait perpétué. Quand il dit que la communication est faite en conseil de ministres, accuserait-il le secrétariat général du gouvernement de ne pas intégrer dans le compte-rendu, toutes les informations à propos des marchés déclarés en conseil ? Cela n’est pas vrai, car tous les ministres savent très bien que ce n’est pas la vérité et que si les informations supplémentaires ne sont pas consignées dans le compte-rendu, c’est qu’elles ne sont jamais fournies. Qui donc cherche à tricher avec les textes et avec le président de la République ? Faut-il croire que parce qu’il est censé connaitre certains milieux, pour comprendre qu’on lui cache certaines informations, certains noms pourraient tout de suite le tiquer pour demander alors plus de clarifications ? Mais alors, pourquoi refuse-t-on de donner l’information, la vraie aux Nigériens ? Quelqu’un voudrait-il continuer à perpétuer la même gabegie décriée ? Ça sent le complot autour de Bazoum.
Il y a de bonnes raisons de le croire quand on considère certains noms tus et auxquels certains marchés avaient été attribués. Comment à celui-là qui a été indexé dans l’affaire du MDN-Gate, avec un marché de six milliards pour la réalisation de la piste d’atterrissage de Dirkou qu’il n’a pas pu exécuter et pour lequel il a pourtant pris les deux milliards, peut-il aujourd’hui bénéficier de nouveaux marchés alors que l’audit du ministère de la Défense l’a justement incriminé ? Comment et pourquoi, peut-il gagner ce marché de quelques 14 milliards (14.077.438.557f pour être plus précis) ? On est où là ? Sontils les seuls Nigériens ? Pourquoi, des opérateurs délinquants, peuvent continuer à bénéficier des marchés publics quand d’autres entreprises plus compétentes existent ? Ce samedi, Ouhoumoudou n’a pas répondu à la question qui lui a été posée. Il devrait avoir le courage, si tant est qu’il est sûr de la régularité des marchés visés, de donner des noms et des montants devant les députés nationaux. Mais l’affaire n’est pas terminée. On n’est qu’à la saison un.
Bazoum a donc intérêt à ouvrir les yeux et à voir ce qui se trame autour de lui : il y en a qui jouent faux jeu autour de lui. Il faut que les gens paient pour leur gestion, en les renvoyant aussitôt de leurs postes afin que cela serve de leçon. Il n’y a pas d’autres moyens de promouvoir la bonne gouvernance.
Mairiga
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Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2022, dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent activement à l’hémicycle, Place de la Concertation. Au cours de la séance du vendredi 28 octobre 2022, les parlementaires ont procédé à l’examen et l’adoption de trois projets de lois relatifs l’état d’urgence dans les régions de Tillabéri, de Tahoua et de Diffa. C’est le troisième Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Zakara Karidio qui a présidé les travaux en présence des commissaires du gouvernement, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley et celui de la Communication chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano.
Au cours de la plénière, la Commission de la Défense et de Sécurité saisi au fond a, à travers son rapport expliqué le bien-fondé de la prorogation, tout en recommandant à la plénière d’approuver les projets de loi soumis pour permettre au gouvernement de faire face à cette situation d’insécurité dans les localités touchées du pays. Pour faire face à cette menace sécuritaire préoccupante, le Gouvernement a régulièrement fait recours aux mesures exceptionnelles prévues par les dispositions de l’article 68 de la Constitution du 25 novembre 2010, déterminant les conditions d’exercice des pouvoirs publics en période de crise à travers des mesures comme l’état d’urgence.
C’est ainsi que la plénière a procédé à l’adoption du projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (département de Tassara et de Tillia) et de Tillabéri départements de Ouallam, d’Ayorou, de Bankilaré, d’Abala, de Banibangou, de Say, de Torodi, de Téra, de Tillabéri et de Gothèye (deux articles). Ledit projet a été adopté par 104 voix pour 0 contre et 0 abstention. Précisons que la dernière prorogation de l’état d’urgence dans ces localités, a été prise le 28 juillet 2022, conformément à l’ordonnance n° 2022-016 et expire le 2 novembre 2022.
S’en est suivie l’adoption du projet de loi portant prorogation de l’Etat d’urgence dans le département de Filingué (région Tillabéri). Ce deuxième projet de loi a été adopté par 92 voix favorables, 0 contre et 0 abstention. Il faut noter que la dernière prorogation de l’état d’urgence dans ledit département a été prise le 28 juillet dernier, conformément à l’ordonnance n°2022-017 et expire le vendredi 28 octobre.
Le dernier projet de loi adopté est relatif à la prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Balléyara et de Kollo (région de Tillabéri) avec 96 voix pour, 0 contre et 0 abstention. Ainsi, le présent projet de loi est pris pour proroger l’état d’urgence pour une durée de trois (3) mois allant du 19 novembre 2022 au 16 février 2023 inclus, dans les départements de Balléyara et de Kollo (région de Tillabéri).
A l’issue de ces travaux, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a félicité les parlementaires pour cette marque de confiance à l’endroit du gouvernement à travers l’adoption de ces trois de projets de lois relatifs à la prorogation de l’état d’urgence dans trois régions notamment Tillabéri, Tahoua et Diffa. Pour lui, ce vote témoigne de l’intérêt qu’accorde cette institution aux questions sécuritaires dans notre pays. Il a aussi expliqué que l’Etat d’urgence est une exigence de sécurité qui oblige les autorités à prendre des décisions pareilles. «Personne ne peut jouer avec la sécurité de ses citoyens, le Gouvernement le fait en fonction de la situation», a-t-il déclaré. Par ailleurs, Hamadou Adamou Souley a salué les efforts consentis par le Gouvernement pour assurer la sécurité de la population nigérienne en général et surtout celle vivant dans les localités touchées par l’insécurité. Pour le ministre en charge de l’Intérieur, ces efforts ont permis au Gouvernement de contenir les populations déplacées à l’interne et d’accueillir d’autres venues des pays voisins. «La gestion de ce problème sécuritaire ne va pas se faire sans vous. Chacun de nous doit se sentir concerné», a-t-il dit à l’endroit des députés.
Relativement à la situation de Tamou, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a invité la population à la retenue et surtout à éviter la propagation des fausses informations. Car, dit-il après vérification, «nous avons constaté que certaines images publiées ne sont pas du Niger». Pour ce qui est de l’évaluation de la situation de l’état d’urgence, le ministre a rassuré les députés que, cet exercice se fait chaque semaine autour du Président de la République à travers le Conseil National de Sécurité. «C’est en fonction de cette évaluation que nous faisons recours à la reconduction ou pas à l’état d’urgence. Conformément à ses responsabilités, le Gouvernement vous rend compte», a-t-il précisé. Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a réitéré son appel à l’endroit de la population à plus de collaboration car leur pleine implication à ce processus est primordiale pour l’établissement d’une paix durable au Niger.
Il faut noter qu’au cours de cette plénière, les parlementaires ont suivi la prestation de serment d’un nouveau membre de la Haute Cour de Justice, M. Mano Salaou désigné par le Conseil d’Etat en remplacement de M. Ibrahim Oumarou, nommé Directeur général de l’Agence Judicaire de l’Etat (AJE). Il faut enfin à souligner que les travaux en séance plénière reprendront le samedi 5 novembre 2022 avec le contrôle de l’action gouvernementale à travers les questions d’actualités adressées aux membres du gouvernement.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Kalla Ankourao a reçu en audience hier en début de matinée, une délégation du groupe d’Amitié parlementaire France-Niger, conduite par Mme Michèle Peyron, présidente dudit groupe. A l’issue de l’audience, la présidente du groupe d’Amitié parlementaire France-Niger a souligné que cette visite au Niger leur a permis de renouer les relations après presque 18 mois d’absence de relation physique.
Toutefois, pendant cette absence, les élus nigériens et français ont continué d’échanger à travers Internet. «Je suis la présidente du groupe d’amitié depuis décembre passé suite aux élections législatives de 2022 en France. Dès les premières heures de mon élection, j’ai manifesté mon désir profond de continuer nos relations d’amitié, entre nos deux groupes parlementaires pour continuer à œuvrer dans la consolidation des liens afin de faciliter les échanges», a-t-elle indiqué. Mme Michèle Peyron devait par ailleurs ajouter qu’ils ont également évoqué la question de l’accompagnement de l’Assemblée nationale nigérienne. L’audience s’est déroulée en présence du directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, M. Lamido Moumouni Harouna et de l’Ambassadeur de la République Française au Niger, Sylvain Itté.
Juste après l’audience qu’a accordée le premier Vice-président à la délégation des parlementaires français du groupe d’amitié parlementaire de France-Niger conduit par Mme Michèle Peyron et celui du Niger présidé par l’honorable député Kalla Ankourao se sont retrouvés pour une séance de travail en vue d’approfondir les échanges relatifs à la coopération parlementaire. En effet, à l’issue de ces discussions, le président du groupe d’amitié parlementaire M. Kalla Ankourao a déclaré qu’ils ont fait le tour d’horizon de la coopération bilatérale avec notamment les questions de diplomatie parlementaire France-Niger ; les questions sécuritaires et sanitaires ; et enfin le renforcement des capacités de travail parlementaire entre le deux groupes.
Nafissa Yahaya(onep)
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Les travaux de la 2ème session ordinaire au titre de l'année 2017, dite session budgétaire se poursuivent à l’hémicycle de l'Assemblée nationale, sous la présidence de SE. Ousseini Tinni. Au cours de la séance plénière, les députés ont examiné et adopté le projet de compte rendu sommaire de la séance plénière du samedi 28 octobre 2017. Par la suite, le président de
l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni a fait une brève communication relativement à la manifestation organisée le 29 octobre dernier par un groupe d’organisations de la société civile. (Lire ci-dessous, l’intégralité de la communication du PAN).
«Le dimanche 29 octobre 2017, l'Assemblée nationale a été la cible d'une attaque violente à l'occasion de la manifestation organisée à l'initiative de certains acteurs de la société civile.
Manifestement, l'objectif était de détruire les locaux de l'institution et de porter atteinte à l'intégrité physique des députés comme l'atteste l'incitation à la haine et au vandalisme contre l'institution abondamment relayée par les réseaux sociaux avant même le début de la manifestation.
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Le 1er vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Iro Sani, a reçu hier matin, une délégation de la Commission Paix et Sécurité de la CEDEAO, conduite par M. Ahoba Joseph. Cette délégation est présente au Niger dans le cadre de la 3ème réunion de comité directeur de la gestion des armes légères et de petits calibres.
Au sortir de l’audience, le chef de la délégation, M. Ahoba Joseph, a précisé que le principal sujet abordé lors de la rencontre qu’ils ont eue avec le premier vice président de l’Assemblée Nationale, porte sur la question de la prolifération des armes légères. « Au niveau de la CEDEAO, nous avons un projet de lutte contre la prolifération des armes légères, et nous sommes au Niger pour le 3ème comité directeur de ce projet », a-t-il précisé.
Pour M. Ahoba Joseph il est tout à fait normal que le comité directeur rencontre les autorités du Niger dont le rôle est essentiel dans le cadre de la réalisation du projet de lutte contre la prolifération des armes. «La lutte contre la prolifération des armes légères est dynamique, continuelle et quotidienne, et pour cela on a besoin des parlementaires pour bien appréhender le problème», a-t-il conclu.
Abdoul-Aziz Ibrahim Souley
09 novembre 2017
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En visite de travail au Niger du 29 janvier au 1er février 2023, une délégation du groupe d’amitié parlementaire Türkiye-Niger conduite par son président, M. Ertunc Erkan Balta a été reçue en audience, hier matin par le premier vice-président du parlement Nigérien, M. Kalla Ankourao. L’audience s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de la République de Türkiye au Niger, M. Ozgur Cinar, du président du groupe d’Amitié parlementaire Niger-Türkiye, Dr Daouda Mamadou Marthé, du directeur de cabinet adjoint du président de l’Assemblée nationale
M. Mounkaila Morou.
A l’issue de l’audience, le député Ertunc Erkan Balta a indiqué qu’à travers cette visite, le groupe d’amitié parlementaire Türkiye-Niger entend renforcer les liens d’amitié et de fraternité avec celui du Niger. «Nous sommes en visite au Niger, un pays amical, nous avons été bien reçus», est réjoui président du groupe d’amitié parlementaire Türkiye-Niger. Le député Ertunc Erkan Balta devait par la suite assurer qu’ils mettront tous les efforts nécessaires pour que la coopération bilatérale et l’amitié des groupes parlementaires Türkiye-Niger puissent être renforcées.
Peu après cette audience, le président du groupe d’amitié parlementaire Niger Türkiye, le député Daouda Mamadou Marthé a présidé une rencontre d’échanges avec les parlementaires de la République de Türkiye. Il s’agit, au cours de cette rencontre, de discuter de l’actualité de la coopération entre les deux parlements et de l’accompagnement dans la mise en œuvre des programmes des deux institutions parlementaires. Au cours de la rencontre, les deux parties ont échangé sur la dynamisation des liens d’amitié et les questions d’actualité pour programmer l’avenir de la coopération parlementaire.
Auparavant, la délégation a effectué une visite guidée au cours de laquelle les députés turcs ont reçu d’amples explications sur le fonctionnement du parlement nigérien.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de l’Assemblée Nationale, Sem Ousseini Tinni a reçu, hier à son Cabinet plusieurs personnalités. Il a reçu ainsi successivement la Représentante Résident du PNUD et Coordinatrice du Système de Nation Unies au Niger, Mme Bintou Djibo, ensuite l’Ambassadeur de la République Fédérale du Nigéria au Niger, Sem Attahiru Haliru et enfin les membres du bureau de la HALCIA conduits par le président de l’Institution M. Abdourahamane Gousmane.
À leur sortie d’audience les différentes personnalités ont expliqué les motifs de leurs rencontres avec le Président de l’Assemblée Nationale. En ce qui la concerne, la Représentante Résidente du PNUD et Coordinatrice du Système de Nation Unies au Niger, Mme Bintou Djibo, a souligné que son déplacement rentre dans le cadre des visites de courtoisie qu’elle effectue chez les différentes personnalités du pays. Elle a précisé être venue présenter ses civilités au Président de l’Assemblée Nationale. «L’Assemblée Nationale est une institution très importante dans un pays et qui est la deuxième institution représentant le peuple du Niger. Donc il est très important pour nous en tant que Représentant du Système de Nation Unies au Niger de venir rendre visite au Président de l’Assemblée nationale», a-t-elle déclaré.
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Le président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni s’est entretenu vendredi, 25 octobre 2019 dans la matinée avec l’Ambassadeur de Turquie au Niger, SE. Mustapha Ari Turker. A sa sortie d’audience, le diplomate turc, a déclaré avoir échangé avec le président du parlement nigérien sur la redynamisation de la coopération parlementaire qui existe entre les deux pays. « Nous avons également discuté de l’opération antiterroriste lancée par l’armée turque le 9 octobre 2019 en Syrie. A cette occasion, j’ai présenté les derniers développements de l’opération de la Turquie contre les terroristes du nord de la Syrie », a-t-il-dit.
L’Ambassadeur turc a aussi souligné que le président de son pays avait déclaré que les objectifs de l’opération, source de paix sont clairs. Il s’agit entre autres d’éliminer la menace terroriste, qui est contre la sécurité nationale de Turquie ; renforcer l’intégrité du territoire de la Syrie ; libérer la population locale ; jeter les bases de retour volontaire des syriens déplacés etc. SE. Mustapha Ari Turker s’est dit très honoré d’être reçu par le président du parlements du Niger.
Peu après, le président de l’Assemblée nationale devait recevoir la représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé au Niger, Dr Anya Blanche Philomène qui est venue échanger avec SE. Ousseini Tinni sur la coopération de travail entre les deux institutions pour faire avancer l’Agenda de la Santé au Niger. « Nous avons discuté de l’aspect sur la couverture santé universelle qui est notre cheval de bataille en même temps une priorité du Ministère de la Santé Publique du Niger. Nous avons également discuté de comment organiser des journées parlementaires pour renseigner les députés sur les questions de santé pour qu’ils puissent mieux défendre les dossiers sanitaires », a-t-elle expliqué.
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Le Président de l’Assemblée Nationale, M. Seini Oumarou a accordé hier à son cabinet, une audience à l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Niger, SE. GUY Sevrin. A sa sortie d’audience, le diplomate Belge a déclaré qu’il est fier d’être accueilli par le président du parlement nigérien avant d’ajouter que l’Assemblée Nationale est une institution très importante pour son pays surtout dans le cadre des relations entre le Niger et la Belgique. « Nous avons échangé sur nos priorités qui sont en parfaite harmonie. Le plus grand défi reste la sécurité, la coopération belge militaire qui fait tout son possible dans ce domaine pour aider le Niger. Il y a également d’autres secteurs, comme la Santé, l'Éducation, l’Agriculture qui sont aussi des priorités de notre nouveau portefeuille de coopération, ainsi que le changement climatique », a expliqué l’Ambassadeur belge au Niger qui a précisé que son pays et le Niger peuvent ensemble être fiers de la bonne coopération.
Par Seini Seydou Zakaria (onep)
11 juin 2021
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Le président de l’Assemblée Nationale, S.E Ousseini Tinni, s’est entretenu, hier matin, avec l’ambassadeur du Sénégal au Niger, S.E Abdoul-Khadir Agne. A sa sortie d’audience, le diplomate sénégalais dit être venu au cabinet du président de l’Assemblée pour une visite de courtoisie dans le cadre de l’affermissement des liens d’amitié et de coopération entre les Institutions des deux pays.
‘’ Nous avons échangé naturellement sur l’état de la coopération entre les deux pays. Le Niger et le Sénégal sont deux pays frères, et on ne cesse jamais de le dire. Ils doivent par conséquent continuer à échanger. C’est d’ailleurs dans cette optique que le Président de la République du Sénégal m’a fait l’honneur de me nommer il y a de cela pratiquement un an Ambassadeur du Sénégal au Niger. Nous pensons qu’avec le groupe d’amitié et de coopération qui existe entre les deux institutions parlementaires, les relations vont s’intensifier davantage. Au moment où nous parlons, le nouveau parlement est en train d’être installé au Sénégal. Ce qui sera une étape de plus pour accélérer les relations au niveau des deux institutions de la République et au-delà raffermir les liens entre les deux pays et les communautés nigériennes et sénégalaises dans leur ensemble’’, a indiqué le diplomate sénégalais.
Hassane Daouda(onep)
15 septembre 2017
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Le président de l’Assemblée Nationale, M. Seini Oumarou a reçu, le jeudi 4 août 2022, l’Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, Mme Denisa-Elena Ionete en fin de mission dans notre pays. Elle est venue faire ses adieux au président du parlement nigérien. A sa sortie d’audience, la diplomate européenne a déclaré qu’elle est venue dire au revoir au président de l’Assemblée nationale. «C’est avec beaucoup d’émotion que je suis revenue, car je garde toujours à l’esprit la période électorale qui a conduit à la constitution de l’Assemblée nationale. J’ai aussi exprimé ma satisfaction de la façon dont l’Union Européenne a pu collaborer, pendant ces 4 ans, avec l’Assemblée nationale», a relevé Mme Denisa-Elena Ionete.
L’Ambassadeur Chef de la Délégation de l’UE a également rappelé qu’elle avait eu une première session de dialogue politique en 2019 centrée sur la question de la gouvernance et de l’appui budgétaire ; une autre rencontre également avec les femmes parlementaires quelques jours après l’installation de la nouvelle Assemblée nationale. Mme Denisa-Elena Ionete devait ensuite expliquer que l’Union Européenne a d’autres éléments à développer dans l’avenir notamment pour la poursuite de l’appui aux institutions nationales dans le cycle électoral. «Si on a réussi les élections de 2022, il faut toujours préparer celles de 2024-2025. L’Union Européenne a un important appui pour toutes les grandes institutions à savoir la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), mais aussi au dialogue politique à travers le Conseil National de Dialogue Politique (CNDP), a-t-elle souligné.
La Cheffe de la Délégation de l’UE au Niger a enfin assuré que si la pandémie de la Covid-19 laisse plus de liberté de mouvement, le dialogue entre l’Assemblée nationale et le parlement Européen reprendrait avec des visites qui pourraient avoir lieu dans les mois à venir.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Le président de l’Assemblée nationale, SE Seïni Oumarou a reçu hier en audience, une délégation d’Oxfam conduite par la directrice pour l’Afrique d’Oxfam International, Mme Fati N’Zi Hassane en visite de travail dans plusieurs pays africains dont le Niger. Il s’agit pour la responsable d’Oxfam pour l’Afrique d’échanger avec les autorités du Niger notamment sur les interventions et programmes de cette organisation dans le but de mieux accompagner le Niger dans les actions de développement.
A l’issue de cette audience, la directrice pour l’Afrique d’Oxfam International, a confié qu’elle est en tournée dans certains pays africains sélectionnés dont le Niger. «L’objectif de cette tournée, est de rencontrer tous les acteurs qui travaillent avec Oxfam y compris les bureaux nationaux, la société civiles et les autorités. C’est dans ce cadre que le président de l’Assemblée nationale nous a reçu pour mieux comprendre ce que nous faisons au Niger et d’explorer des voies de collaboration », a-t-elle expliqué.
Selon Mme Fati N’Zi Hassane, ces échanges lui ont permis de présenter les activités d’Oxfam ainsi que son domaine d’intervention. «Nous avons eu l’occasion de présenter au président de l’institution parlementaire du Niger nos activités y compris nos interventions dans le domaine humanitaire. Nous sommes bien connus en termes d’appui à la société civile, mais nous intervenons aussi dans le renforcement des capacités des institutions de la République. Nous avons aussi évoqué avec le président de l’Assemblée nationale, la question de la démocratie. Nous travaillons déjà avec le parlement et le président de cette institution nous a demandé d’appuyer davantage le parlement nigérien», a-t-elle précisé.
Mamane Abdoulaye(onep)
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En marge des travaux de la 29ème Assemblée Régionale Afrique de l’Assemblée de la Francophonie (APF) qui se tiennent du 16 au 18 Mai à Niamey, le président de l’Assemblée nationale, SE Seini Oumarou a reçu hier en audience, les présidents des parlements et les chefs de délégations des pays membres de l’APF ayant participé auxdits travaux. A l’issue de cette audience, le président du Conseil National de Transition de la République de Guinée, Dr Dansa Kourouna a, au nom de la délégation, exprimé sa reconnaissance pour la qualité de l’accueil et hospitalité du peuple Nigérien envers lui et sa délégation. «Nous avons discuté de la situation des pays africains en général notamment les pays qui parlent la langue française. Les représentants des pays en transition notamment de la République de la Guinée Conakry, du Burkina-Faso et du Mali ont présenté l’évolution de la situation politique qui prévaut dans leurs pays respectifs notamment en ce qui concerne le retour à l’ordre constitutionnel», a-t-il déclaré. «Nos messages ont été écoutés et compris par les autres présidents. Cela a été possible grâce à la sagesse du président de l’Assemblée nationale du Niger. Un sage qui oriente les nouvelles générations. Au nom du Président de la Transition de la République de Guinée, nous réaffirmons notre reconnaissance envers les autorités du Niger et saluons les relations d’amitié et de fraternité qui existent entre nos deux pays», a conclu Dr Dansa Kourouna.
Mamane Abdoulaye (ONEP)
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Le Président de l’Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni, s’est entretenu hier matin avec une délégation conjointe de l’Union Africaine (UA) et du Réseau des Structures de gestion Electorale en Afrique de l’Ouest (RESAO) conduite par un membre du Réseau des Structures de gestion Electorale en Afrique de l’Ouest, M. Rouaf Salami. Dépêchée par le Département des Affaires Politiques de la Commission de l’Union Africaine en collaboration avec le RESAO à la demande de la CENI, cette mission mixte aura à évaluer le besoin en assistance électorale dans notre pays afin d’apporter son appui technique dans le processus électorale 2020-2021. Dans cette perspective, elle a rencontré plusieurs acteurs concernés en vue d’apporter l’appui nécessaire pour la réussite du processus. L’audience s’est déroulée en présence de l’honorable député Souley Dioffo, Président de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI) de l’Assemblée Nationale.
Onep
15 novembre 2019
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Le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou a accordé hier en début d’après-midi, une audience à une délégation des membres de la plateforme paysanne du Niger conduite par son président, M. Djibo Bangna. A leur sortie d’audience, le président de la plateforme paysanne a déclaré à la presse l’objectif de la rencontre avec le président du parlement nigérien. Selon lui, l’organisation paysanne est en train de mobiliser des ressources internes pour être actionnaire majoritaire au niveau de la Banque Agricole du Niger (BAGRI) avec le parrainage du Conseil Economique Sociale et Culturel (CESOC).
Le président de la plateforme paysanne a ensuite expliqué que, le secteur rural aujourd’hui dépend fortement des financements pour se développer d’où l’objectif de la création de la BAGRI. « La Banque devrait être dotée de trois (3) fonds lui permettant d’être une Banque Agricole. Il s’agit des fonds de calamité, de bonification et de garantie. Mais, compte tenu des difficultés, l’Etat n’arrive jusque-là pas à rendre effectif ces fonds. Ce qui fait que, nous avons décidé, au niveau des organisations paysannes de mobiliser des ressources pour nous positionner afin d’être des actionnaires majoritaires avec l’Etat. Nous avons expliqué au président du parlement notre démarche pour avoir son soutien », a souligné Djibo Bagna.
Selon le président de la plateforme paysanne, le président de l’Assemblée nationale leur a accordé une oreille attentive, étant initiateur de la création de la BAGRI au Niger. « Il a été très sensible et s’engage à accompagner la plateforme et le CESOC dans cette démarche. Pour lui, le secteur rural mérite beaucoup d’attention et la mise en œuvre de toute initiative nécessite un financement. Il s’est personnellement engagé à mobiliser le parlement pour que la plateforme soit accompagnée dans cette belle initiative », a conclu M. Djibo Bangna.
Seini Seydou Zakaria(onep) et Nafissa Yahaya (Stagiaire)
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Le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou s’est entretenu hier matin, avec une délégation du groupe d’Amitié parlementaire Algérie-Niger conduite par son président, M. Zenani Boudjemaa en visite de travail et d’amitié du 28 au 02 décembre 2022 au Niger. Cette audience s’est déroulée en présence du président du groupe d’amitié parlementaire Niger-Algérie, M. Khalil Oumbarik, de l’ambassadeur de la République algérienne démocratique et populaire au Niger, M. Bekhedda Mehdi et de M. Lamido Moumouni Harouna directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale.
Peu après l’audience, le groupe d’amitié parlementaire Algérie-Niger a effectué une visite guidée, des locaux de l’Assemblée nationale. C’est le Secrétaire Général de l’Assemblée nationale, M. Boubakar Tiemogo qui a eu le privilège de faire découvrir aux hôtes du jour les locaux de la représentation nationale du Niger. Au terme de cette visite, le président du groupe d’Amitié parlementaire Algérie-Niger, l’honorable Zenani Boudjemaa a salué le président du parlment Nigérien, celui du groupe d’Amitié parlementaire Niger-Algérie ainsi que, tout le parlement pour l’accueil chaleureux qui leur a été réservé. «Ce qu’on a vu nous a beaucoup réjoui et nous sommes très contents de cette visite», a-t-il déclaré.
Selon les explications du président du groupe d’Amitié parlementaire Niger-Algérie, M. Khalil Oumbarik, cette visite s’inscrit dans le cadre de la diplomatie parlementaire et fait suite à une visite effectuée par le groupe d’Amitié parlementaire Niger-Algérie à Alger. «Nous avons tenu plusieurs réunions avec eux et on a beaucoup travaillé sur la diplomatie parlementaire afin de la renforcer», a confié M. Khalil Oumbarik. Il a par ailleurs annoncé que le groupe d’Amitié parlementaire Algérie-Niger est venu avec une invitation du président de l’Assemblée algérienne à son homologue du Niger, le président Seini Oumarou pour une visite en Algérie. «On a commencé à travailler en tant que deux groupes d’amitié, il y’a un an de cela et on a commencé à voir les fruits de notre coopération», a conclu le président du groupe d’amitié parlementaire Niger-Algérie M. Khalil Oumbarik.
Le Président de l’Assemblée nationale s’est par la suite entretenu avec le Sénateur Français, président délégué du groupe d’amitié parlementaire France-Niger, M. François Bonneau. L’audience s’est déroulée en présence du président du groupe d’amitié parlementaire Niger-France Kalla Ankourao et de M. Lamido Moumouni Harouna directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale.
A sa sortie d’audience, le sénateur français s’est dit heureux d’être au Niger et d’avoir rencontré le président du parlement du Niger.
Venu pour la première fois au Niger, le Sénateur Français a déclaré que, cette visite a été l’occasion pour lui de nouer des relations et d’établir des contacts avec un pays comme le Niger qui, a-t-il ajouté, est très important dans cette zone d’Afrique de l’Ouest. «Je suis heureux de découvrir et d’avoir un certain nombre de contacts pour pouvoir justement donner mon sentiment sur la situation du Niger au sein du sénat français et de voir comment nous pouvons approfondir les relations entre nos deux pays», a-t-il conclu.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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Le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a reçu hier en audience le bureau sortant du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) en fin de mandat conduit par le président sortant de l’institution, Dr Kabir Sani. A l’issue de cette audience, le président du CSC sortant a d’abord remercié le président de l’Assemblée nationale pour l’accompagnement pendant toute la durée de leur mandat qui vient de s’achever. Dr Kabir Sani devait préciser que le bureau est allé remplir une obligation constitutionnelle qui consiste à remettre aux autorités les rapports annuels des activités du CSC. «Nous avons remis au président de l’Assemblée nationale les rapports d’activités de chaque année de 2018 à 2022. Nous avons échangé avec lui sur le contenu de ces rapports concernant les différentes difficultés et contraintes dans la pratique et la régulation des médias notamment dans la production des textes qui garantissent cette mission de régulation. Nous lui avons aussi fait part de nos préoccupations par rapport à certains textes qui n’ont pas été adoptés depuis près de 3 ans. Il s’agit de la loi sur la presse électronique, la loi sur les principes fondamentaux de la liberté de la presse et de la loi sur les textes de la publicité» a expliqué Dr Kabir Sani. Il a par ailleurs noté que l’Etat a pris l’engagement d’accompagner l’adoption de la convention collective et le CSC avait prévu dans ses textes en cas de modernisation du secteur de la publicité, qu’il serait possible pour l’Etat de mobiliser des fonds supplémentaires sur la redevance publicitaire. «Nous lui avons aussi fait part de l’effort du CSC d’avoir introduit depuis 3 ans une loi sur la perception des redevances audiovisuelles des médias et auteurs de contenus étrangers. L’adoption du texte de 2019 à 2022 a permis de mobiliser près de 300 millions de FCFA au nom de l’Etat. Si on donne la possibilité à l’institution de se moderniser, elle pourra à long terme mobiliser d’autres redevances pour soulager l’Etat dans le financement et la prise en charge de cette institution», a conclu le président sortant du CSC.
Assad Hamadou(onep)
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Le président de l’Assemblée Nationale, SEM. Ousseini Tinni, a reçu, hier après-midi à son Cabinet, une délégation de parlementaires européens conduite par M. Pierre Cabaré, représentant de la délégation du parlement européen et membre de la commission des affaires étrangères. L’entretien s’est déroulé en présence des députés nigériens membres du réseau parlementaire de lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme.
A sa sortie d’audience, M. Pierre Cabaré a affirmé que l’entretien a essentiellement porté sur les trois grandes pandémies que sont le paludisme, le VIH/SIDA et la tuberculose qui « sont encore suffisamment méconnus par les Européens ». Pour lui, la société civile nigérienne fait un travail remarquable dans le domaine qui doit « monter en puissance avec les associations, le Fonds Mondial et bien entendu le Gouvernement du Niger qui est tout à fait conscient de sa responsabilité à impulser une dynamique à cette lutte ».
Le chef de la délégation de parlementaires européens en visite de travail au Niger, M. Pierre Cabaré, s’est aussi félicité de la prise de position de SE Ousseini Tinni, président de l’Assemblée Nationale, sur l’importance de renforcer la recherche sur le paludisme. En effet, a-t-il souligné, c’est bien de soigner et de prévenir cette maladie, de distribuer des moustiquaires, mais c’est encore mieux « de privilégier la recherche, surtout d’une vaccination qui puisse l’endiguer de façon absolument déterminée et fulgurante ».
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Le président de l’Assemblée nationale du Niger, SE. Seini Oumarou a accordé, hier à son cabinet, deux audiences. Il a reçu successivement l’ambassadeur de la République d’Italie SE. Emilia Gatto et celui du Sénégal, SE. Paul Benoit. A sa sortie d'audience, la diplomate Italienne a déclaré avoir échangé avec le président du parlement nigérien sur la coopération bilatérale. « Nous avons discuté des défis sécuritaires au sahel. Notre pays est prêt à accompagner le Niger dans la lutte contre le terrorisme », a-t-elle affirmé.
La diplomate a aussi souligné que la coopération entre l’Italie et le Niger dont l’accord cadre a été signé le 2 juin 2021 à Niamey est axée sur des domaines tels que la lutte contre la migration, le terrorisme et surtout sur des questions de développement. Peu après le président de l’Assemblée nationale s’est entretenu avec l’ambassadeur du Sénégal au Niger, SE. Paul Benoit qui a rendru une visite de courtoisie à SE Seini Oumarou, pour le féliciter de son élection à la tête de l’Assemblée nationale. « Nos échanges ont porté sur le travail remarquable abattu par le parlement nigérien qui veut bien relever les grands défis qui attendent le Niger, surtout les défis sécuritaires, humanitaires, sanitaires et les défis de transformation structurelles du pays. Nous avons également discuté de la coopération parlementaire entre le Niger et le Sénégal », a-t-il affirmé.
Seini Seydou Zakaria
21 octobre 2021
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Les travaux de la session des lois au titre de l’année 2023 se poursuivent à l’Hémicycle. Hier matin, les députés ont adopté trois (3) projets de loi portant ratification des ordonnances prises pendant l’intersession dans le secteur de la sécurité intérieure. La plénière a été présidée par le 3ème Vice-président de l’Assemblée nationale, Zakara Karidio, en présence du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley.
Le premier projet de loi concerne la ratification de l’ordonnance N° 2023-001 du 26 janvier 2023 portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (départements de Tassara et Tillia) et de Tillabéri (départements de Ouallam, Ayérou, Bankilaré, Abala, Banibangou, Say, Torodi, Téra, Tillabéri et Gothèye). Ce projet de loi a été adopté à l’unanimité des voix présentes dans l’hémicycle à l’heure de son vote, soit 102 voix favorables.
Les députés ont aussi débattu du projet de loi portant ratification de l’ordonnance N° 2023-02 du 26 janvier 2023 portant prorogation de l’état d’urgence dans le département de Filingué, région de Tillabéri. Après l’avis favorable émis par la Commission de la défense et de la sécurité et les débats qui ont suivi, les députés ont adopté le projet de loi par 106 voix pour, 0 contre et 0 abstention.
Le dernier projet de loi soumis à l’appréciation de la plénière de ce mardi 2 mai 2023, est le projet de loi portant ratification de l’ordonnance No 2023-03 du 26 janvier 2023 portant prorogation de l’état d’urgence dans les départements de Balleyara et de Kollo, région de Tillabéri. Le décompte des voix à la fin du vote donne 112 voix en faveur de l’adoption de la loi, 0 contre et 0 abstention.
Les trois (3) ordonnances, rapporte la Commission nationale de défense et de sécurité, ont été prises conformément à la loi habilitant le gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession pour permettre aux Forces de Défense et de Sécurité « de disposer des moyens nécessaires pour faire face aux attaques organisées, perpétrées par des groupes armés terroristes » dans les zones concernées.
Souleymane Yahaya(onep)
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Les députés nationaux en travaux de séance plénière de la 1ère session ordinaire au titre de l’année 2021, dite session des lois de l’Assemblée nationale ont procédé, vendredi 22 octobre 2021 à l’examen et à l’adoption de cinq projets de loi portant ratification d’accords de prêt. La séance plénière a été présidée par le premier vice-présidente de l’Assemblée nationale, M. Kalla Ankouraou en présence des commissaires du gouvernement, M. Mahamadou Zada, ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions et le ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Youssouf Mohamed Elmoctar.
Les députés nationaux ont examiné et voté le premier projet de loi soumis à leur appréciation par 96 voix pour, zéro contre et zéro abstention. Il s’agit du projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n° 2021-15 du 09 septembre 2021 autorisant la ratification de l’Accord de prêt N°141 AP LA /B/DC/EBID/ 06/2020 d’un montant maximum de trente-neuf millions sept cent mille Dollars US (39 700 000 $ US) signé, le 06 juillet 2021 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et la Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), pour le financement partiel du Projet d'électrification rurale par systèmes solaires photovoltaïques de 250 localités en République du Niger. Ce financement a pour objectif global de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations rurales vivant dans 250 localités isolées du réseau électrique conventionnel en assurant leur autonomie énergétique par l'installation de mini réseaux solaires et des solaires photovoltaïques autonomes. Il permet aussi de promouvoir l’accès des populations marginales aux services énergétiques des infrastructures communautaires de base.
Le deuxième projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n°2021-16 du 09 septembre 2021 autorisant la ratification de l'Accord de prêt N°141/AP/LA/BIDC/EBID/06/
2020 d'un montant maximum de cinquante-six millions sept cent mille Dollars US (56 700 000 $ US), signé le 06 juillet 2021 à Niamey entre le Gouvernement de la République du Niger et la Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), pour le financement partiel du Projet d'extension et de renforcement du système d'alimentation en Eau Potable des trois chefs-lieux des Régions de Maradi Dosso et Diffa en République du Niger quant à lui est adopté par les parlementaires avec 98 voix pour, zéro contre et zéro abstention que. L'objectif global de ce projet consiste en la réalisation des équipements de production, de refoulement, de distribution, de stockage, de branchements sociaux, de bornes fontaines et de réhabilitation du réseau existant dans les 3 régions ; Maradi, Dosso et Diffa.
En outre, il contribuera à assurer l’accès universel à l’eau potable à un coût abordable en milieu urbain à travers l’amélioration de la couverture des besoins en eau potable des populations et leur cadre de vie.
C’est avec 94 voix pour, zéro contre et zéro abstention que les députés ont entériné le troisième projet de loi qui est celui portant ratification de l'Ordonnance N°2021-17 du 09 septembre 2021 de ratification de l’Accord de financement composé d'un Crédit N°6888-NE d'un montant de quarante-deux millions sept cent mille Euros (42 700 000 Euros) et d’un Don N°0621-NE dont le montant équivalent est à trente-cinq millions trois cent mille Droits de Tirages Spéciaux (35 300 000 DTS), signé le 05 août 2021 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (AID) pour le financement du Projet Communautaire de Prélèvement et de labialisation du Sand. L'objectif global de ce projet est de contribuer au relèvement et à la résilience des communautés dans les zones cibles de la région du Liptako Gourma au Burkina Faso, au Mali et au Niger à travers une approche régionale en soutenant les services et infrastructures socio-économiques des moyennes subsistances et du développement territoriale ainsi que des données et de la coordination régionales.
Le projet de loi portant ratification de l'Ordonnance n" 2021-18 du 23 septembre 2021 autorisant la ratification de l'Accord de prêt Nº142/AP/ LA/BIDC/EBID/06/2020 d'un montant maximum de dix millions cinq cent mille dollars US (10 500 000 $ US), signé le 06 juillet 2021 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et la Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), pour le financement partiel du Projet d'électrification des sites de réinstallation du plan d'actions de réinstallation-deuxième vague (PAR 2) du Programme Kandadji et de renforcement du réseau de distribution électrique dans la zone du barrage de Kandadji en République du Niger constituant le quatrième projet examiné et adopté par la représentation nationale avec 94 voix pour, zéro contre et zéro abstention. Ce projet a pour objectif principal, la construction sur les sites de réinstallation des personnes déplacées du programme, d’un réseau électrique constitué de lignes moyenne et basse tensions.
En fin, le projet de loi portant ratification de l’ordonnance n° 2021-19 du 23 septembre 2021, autorisant la ratification de l'Accord de prêt Nº144/AP/ LA/BIDC/EBID/08/2020 d'un montant maximum de quatorze millions six cent mille Dollars US (14 600 000 $ US), signé le 06 juillet 2021 à Niamey, entre le Gouvernement de la République du Niger et la Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), pour le financement partiel du Projet d'aménagements hydro-agricoles des sites de réinstallation du plan d'actions de réinstallation (phase 2 A) du Programme Kandadji en République du Niger adopté avec 102 voix pour, zéro contre et zéro abstention. Il a pour objectif la réduction de la pauvreté grâce à la mise en valeur des terres agricoles irriguées à partir du fleuve Niger la régénération du milieu naturel ainsi que la contribution à la sécurité alimentaire des populations.
Les travaux en séance plénière reprendront, mercredi 27 octobre 2021 à partir de 09h30 à l’hémicycle de l’Assemblée nationale avec à l’ordre du jour l’examen et le vote du projet de loi portant deuxième rectification de la loi N°2020-67 du 10 décembre 2020 portant loi de finances pour l’année budgétaire 2021.
Seini Seydou Zakaria
25 octobre 2021
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Les travaux de la séance plénière de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2021 dite session budgétaire de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle Place de la Concertation à Niamey. Vendredi 29 octobre 2021, les parlementaires ont procédé à l’examen et au vote d’un projet de loi portant prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national de la République du Niger et trois autres projets de lois d'Etat d'urgence sécuritaire dans plusieurs départements du pays pour une période de trois (3) mois, à compter du 04 Novembre 2021. C’est le troisième vice-président de l’Assemblée nationale, M. Mahaman Bako Laouali Galadima qui a présidé les travaux de la séance plénière en présence du commissaire du gouvernement, M. Mahamadou Zada, ministre de la Communication, Chargé de Relation avec les Institutions.
Le premier projet de loi portant prorogation d l’Etat d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire de la République du Niger est adopté par 95 voix pour, zéro contre et zéro abstention.
Quant au deuxième projet de loi portant prorogation de l’Etat d’urgence dans les régions de Diffa et dans certains départements des régions de Tahoua (Tassara et Tilia) et de Tillabéri ( Ouallam, Ayérou, Bankilaré, Abala, Banibangou, Say, Torodi, Téra, Tillabéri et Gotèye), il a été voté par les élus nationaux par 98 voix pour, zéro contre et zéro abstention.
Le troisième projet de loi portant prorogation de l’Etat d’urgence dans le département de Fillingué, région de Tillabéri est adopté avec 99 voix pour, zéro contre et zéro abstention.
Enfin le quatrième projet de loi portant prorogation de l’Etat d’urgence dans les départements de Ballayara et de Kollo, région de Tillabéri est adopté par 98 voix pour, zéro contre et zéro abstention.
Après l’examen et l’adoption des quatre textes, le commissaire du gouvernement, M. Mahamadou Zada, ministre de la Communication, Chargé de Relations avec les Institutions, a rappelé qu'avec la saison froide qui s’annonce, le Niger est dans la crainte d'une troisième vague de covid-19, d'où l’Etat d'urgence sanitaire sur toute l'étendue du territoire national est obligatoire afin de protéger les populations. Pour le ministre Mahamadou Zada, à travers ce vote, la représentation nationale a doté le gouvernement d'instruments juridiques lui permettant de prendre des mesures pour protéger le pays face aux menaces terroristes.
l Seini Seydou Zakaria
1er novembre 2021
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Les députés ont adopté le vendredi 5 mai 2023, en procédure d’urgence à la demande du gouvernement, le projet de loi modifiant et complétant la loi
N° 2022-033 du 05 juillet 2022 portant Loi minière. Cette modification intervenue 10 mois après son adoption permet au gouvernement de se conformer à la Constitution du 25 novembre 2010 et d’améliorer les recettes tirées de l’exploitation minière dans le pays. La séance plénière a été présidée par l’honorable Kalla Ankourao, 1er vice-président de l’Assemblée nationale.
Les députés ont adopté le projet de loi modificatif proposé par 95 voix pour, 0 contre et 0 abstention. Les modifications de la loi minière portent sur les articles 185, 186, 187, 188, 192, 193, 195, 211 et 218. Pendant l’examen des articles et au cours des consignes de votes donnés par les différents groupes parlementaires, les députés ont apporté des enrichissements et des recommandations aux échanges, preuve du soutien unanime dont bénéficie le secteur minier à l’hémicycle.
Dans le rapport d’avis favorable qu’elle a présenté, la Commission des affaires économiques et du plan a souligné que la loi No 2022-033 du 05 juillet 2022 portant loi minière a été adoptée par l’Assemblée Nationale pour rendre plus compétitif et attractif le secteur minier et optimiser les recettes fiscales de l’Etat, ainsi que la prise en compte des instruments juridiques nationaux, sous-régionaux, régionaux et internationaux. Dix mois après l’adoption de cette loi, note le rapport, sa mise en œuvre est contrariée par des insuffisances relevées dans son décret d’application.
Le projet de loi modificatif, relève le rapport, vise non seulement à harmoniser certaines dispositions qui se sont révélées inapplicables du fait de leur contrariété avec le règlement No 18/2003/CM/UEMOA du 23 décembre 2003 portant Code minier communautaire, mais également «à prendre en compte d’autres dispositions qui ont omis d’assujettir certains exploitants au paiement de la redevance minière ou du renvoi à la loi des impositions nullement prévues par celle-ci». La Commission des affaires économiques et du plan a ainsi donné un avis favorable à l’adoption du projet de loi modificatif, sous réserve de la prise en compte des amendements qu’elle a formulés.
La ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, a remercié les députés et les a assurés de la prise en charge, en amont, des recommandations soulevées par certains d’entre eux lors de l’examen du texte qui comporte trois articles. «Effectivement, comme l’a dit un des présidents de groupe, les ressources minières appartiennent à notre pays. C’est pour nous tous. C’est pour améliorer les conditions de vie de nos populations», a-t-elle souligné. Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a reconnu que cette erreur découlait de la démarche choisie et a remercié de vive voix les députés pour avoir aidé à la corriger. «Soyez sûr que nous allons continuer à travailler la main dans la main. Nous allons revenir vers vous en cas de difficultés», a-t-elle dit, «parce que, en tant que représentants du peuple, c’est à vous de nous aider à mettre en œuvre cette loi et tous en ensemble, pour que nous puissions améliorer autant l’environnement minier que l’environnement de vie des populations locales».
Souleymane Yahaya(onep)
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Le Président de l’Assemblée Nationale, SEM Seyni Omarou, a présidé hier matin dans la salle des plénières de l’hémicycle, l’ouverture de la première session de ladite institution au titre de l’année 2023. Pendant 90 jours, les députés vont se pencher sur plusieurs projets de lois soumis par le gouvernement et exercer leur droit de contrôle de l’action gouvernementale à travers des interpellations. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités et des membres du corps diplomatique accrédité au Niger.
Dans son discours, le président de l’Assemblée Nationale a souhaité que les députés soient revenus à l’hémicycle « armés de bonnes résolutions pour faire avancer notre chantier législatif et pour stimuler nos partenaires du gouvernement dans la recherche du mieux-être des populations nigériennes ». Il a aussi rappelé que la session s’ouvre dans un contexte marqué par de nombreux évènements importants au niveau national et sur la scène internationale. Les deux ans du président Mohamed Bazoum, a-t-il indiqué, « furent deux années au cours desquelles notre pays a beaucoup avancé, plus particulièrement sur la lutte contre le terrorisme ».
Sur le plan sécuritaire, SEM Seyni Oumarou a rendu un hommage appuyé aux Forces de Défense et de sécurité qui continuent, malgré le contexte régional complexe, à préserver l’intégrité du territoire. Il a félicité le gouvernement pour les importants efforts qu’il consent « pour mieux équiper nos troupes et soutenir leur moral » et l’a exhorté « à déployer toutes les stratégies et approches possibles pour endiguer cette crise sécuritaire ». En politique, SEM Seyni Oumarou s’est félicité de la tenue dans la sérénité des congrès des grandes formations politiques. Toute fois SEM Seyni Oumarou s’est inquiété du fléau du nomadisme politique dans les collectivités territoriales. « Il est en effet devenu courant que des conseillers élus sous une bannière particulière migrent ailleurs pour déstabiliser l’exécutif communal », a-t-il relevé, tout en appelant à la fin de cette pratique.
SEM Seyni Oumarou a rappelé que l’ordre du jour de la présente session des lois dépend largement de l’agenda gouvernemental. En attendant de recevoir de nouveaux projets de lois, a-t-il déclaré, la session entamera ses travaux par l’examen exhaustif de l’ensemble des ordonnances que le gouvernement a passé dans le cadre de la loi d’habilitation.
Enfin, le président de l’Assemblée Nationale a demandé aux députés nationaux d’entamer des missions terrain sur les thématiques d’actualité et de conduire des sensibilisations pour inviter la population à travailler avec les Forces de Défense et de Sécurité dans la lutte contre le terrorisme.
Par Souleymane Yahaya(onep)
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Les travaux de la session des lois au titre de l’année 2023 se poursuivent à l’hémicycle. Hier matin, les membres de bureau des commissions générales permanentes ont été présentés à la plénière présidée par l’honorable Kalla Ankourao, 1er vice-président de l’institution.
La présentation des membres de bureau des commissions générales permanentes était l’unique point inscrit à l’ordre du jour de la session plénière de l’Assemblée Nationale tenue hier à l’hémicycle. Ce dispositif règlementaire répond aux dispositions de l’article 32 du règlement intérieur de cette institution parlementaire qui donne un mandat de douze mois d’exercice aux différents bureaux des commissions générales permanentes.
Les bureaux des commissions générales permanentes présentés sont la Commission des affaires économiques et du plan, la Commission des affaires générales et institutionnelles, la Commission des affaires étrangères et de la coopération, la Commission des affaires sociales et culturelles, la Commission de la défense et de la sécurité, la Commission du développement rural et de l’environnement, et la Commission des Finances et du Budget.
Ces sept (7) bureaux des commissions générales permanentes sont présidés, dans l’ordre, par les honorables Ibrahim Halifa Abdouramane, Moutary Kalla, Mahamadou Karidio, Assoumi Tahirou, Mounkaila Issa, Hapsatou Djibrilla et Issaka Assoumane.
Au début de la cérémonie de présentation, les députés de l’opposition ont rappelé l’absence de représentation de l’opposition au sein de la Commission des finances et du budget et ont souhaité qu’une place leur soit octroyée. Après une suspension de plus d’une heure ordonnée par le président de la séance pour permettre aux présidents des commissions de s’entretenir, ces derniers ont révélé s’en tenir au consensus qui a prévalu à la mise en place de la troisième législature de la septième République, surtout, ont-ils fait savoir, quand cela ne viole aucune loi ou règlement sur le fonctionnement du parlement.
Souleymane Yahaya(onep)
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Les sept (7) nouveaux membres de la Haute Cour de Justice ont prêté serment samedi 19 juin 2021 devant l’Assemblée nationale en session ordinaire. Ils sont ainsi entrés en fonction. La cérémonie solennelle de cette prestation de serment a été présidée par le premier vice-président, M. Kalla Ankaraou en présence des membres du gouvernement et de plusieurs invités.
Cette prestation de serment intervient conformément aux dispositions la constitution de la 7ème République du Niger. Ainsi, chaque nouveau membre doit prononcer, avant d’entrer en fonction en levant sa main droite, la formule du serment qui suit : ‘’Je jure et promets de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de garder le secret des délibérations et des votes auxquels j’aurais été amené à participer et de me conduire en tout comme un digne et loyal magistrat’’.
Il s’agit de Mme Ali Elhadj Ibrahim et M. Souley Oumarou du groupe parlementaire du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme PNDS-Tarayya, du député Salé Jibrillou du groupe parlementaire du Rassemblement des Démocrates et de M. Omar Hamidou Tchiana de l’Union Pour la République.
Il faut préciser que la Haute Cour de Justice est composée de trois magistrats dont un désigné par la Cour de cassation, il s’agit de M. Salissou Ousmane, Magistrat de Grade Exceptionnel, 2ème Echelon ; par la Cour des comptes, M. Oumarou Magagi Tanko, Président de la 1ère Chambre au titre de la Cour de Compte et M. Oumarou Ibrahim, Magistrat de Grade Exceptionnel au titre du Conseil d’Etat qui se joindront aux quatre députés élus pour constituer la Haute institution judicaire du Niger.
Conformément à la Constitution du 25 novembre 2010, la Haute Cour Justice est compétente pour juger le Président de la République en cas de haute trahison et les membres du gouvernement en raison de faits qualifiés de crimes ou délits commis dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. Le président ou la présidente de la Haute Cour est élu (e) parmi les quatre députés et les membres sont inamovibles pour la durée de la législature qui est de cinq ans.
Le premier vice-président de l’Assemblée Nationale a pris acte de leur serment et les a renvoyés à l’exercice de leur fonction de membre de la Haute Cour de Justice du Niger.
Seini Seydou Zakaria(onep)
21 juin 2021
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Le Président de l’Assemblée Nationale, M. Seïni Oumarou a présidé, le vendredi 7 Avril 2023, la poursuite des travaux en séance plénière de la première session ordinaire au titre de l’année 2023, dite session des lois. Deux points étaient inscrits à l’ordre du jour. L’examen et l’adoption des projets d’ordre du jour et de calendrier des travaux et la prestation de serment d’un membre de la Commission Nationale des Droit Humains.
Après lecture des différents projets, les parlementaires ont examiné et adopté les projets d’ordre du jour et le calendrier des travaux.
Peu après, M. Oumarou Diori Hamani, représentant des avocats à la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a prêté serment devant les élus nationaux. Et cela, conformément aux textes qui régissent la CNDH. En effet, il est exigé qu’avant leur prise de fonction, les membres de la CNDH doivent prêter serment devant les parlementaires. C’est ainsi que M. Oumarou Diori Hamani a prêté serment à travers la formule suivante : «Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions telles que prévues par la Constitution et la loi, de les exercer en toute indépendance, d’assurer sans défaillance les devoirs que la Constitution et la loi m’imposent et de garder le secret des informations et des délibérations. En cas de parjure que je subisse les rigueurs de la loi».
Oumar Issoufou(onep)
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L’examen suivi de débats, prévus pour se dérouler ce 15 avril 2017 à l’hémicycle de l’Assemblée nationale sur le rapport de la commission ad’ hoc mise en place pour étudier la requête de levée de l’immunité parlementaire du député Sidi Lamine, cité dans une affaire de trafic de drogue, n’a pas eu lieu. Selon nos informations, la plénière de ce samedi a décidé de reporter l’examen de ce rapport à la séance du mardi prochain. On ignore encore les raisons de ce report quand on sait que la commission ad’ hoc a déjà déposé son rapport.
Rappelons qu’en plus de cette requête de levée d’immunité parlementaire d’un député, les députés nationaux auront également à statuer sur deux autres demandes adressées par le gouvernement pour la mise en accusation de deux anciens ministres.
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La Conférence des présidents s’est tenue hier mercredi 15 novembre 2017 en début d’après midi dans la salle habituelle des réunions, sous la présidence de SEM Ousseini Tinni, président de l’Assemblée Nationale, président de la Conférence des présidents. Au cours de cette conférence, les participants ont procédé à l’examen et à la modification de l’ordre du jour et du calendrier des travaux de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2017 dite session budgétaire de l’Assemblée Nationale.
Onep
16 novembre 2017
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La conférence des présidents s’est tenue en début de matinée le jeudi 13 juin 2019, dans la salle habituelle des réunions, sous la présidence de SEM Ousseini Tinni, président de l’Assemblée nationale, président de la Conférence des présidents. Au cours de la réunion, les membres de cette instance parlementaire ont procédé à l’examen et à la modification de l’ordre du jour et du calendrier des travaux de la première session ordinaire au titre de l’année 2019 dite session des lois de l’Assemblée Nationale.
Onep
14 juin 2019
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Le Président de l’Assemblée Nationale, S.E Ousseini Tinni, a reçu vendredi dernier en audience le nouveau président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Au sortir de cet entretien, M. Abdallah Boureima, qui séjourne au Niger dans le cadre d’une mission de travail, a exprimé ses remerciements au Président du Parlement nigérien pour avoir accepté de le recevoir et de discuter avec lui des sujets d’intérêt communautaire, et sa gratitude et reconnaissance au peuple nigérien. Il a souligné que l’audience a porté sur la coopération entre la Commission qu’il dirige et les Assemblées Nationales qui, dit-il, sont effectivement impliquées dans l’appropriation des projets et programmes de l’Union au niveau des huit (8) pays membres. Il a expliqué que les Parlements nationaux sont des partenaires de la Commission de l’UEMOA dans la mesure où les directives communautaires adoptées en Conseil des ministres de l’UEMOA sont transposées sous forme de lois nationales par ces Parlements nationaux dans les pays.
Le président de la Commission de l’UEOMA, M. Abdallah Boureima, a dit qu’il a également évoqué le partenariat sur le renforcement des capacités à travers des formations pour une meilleure appropriation des textes communautaires, soulignant que la Commission de l’UEMOA aura l’occasion d’expliquer la portée des textes communautaires en ce qui concerne leurs avantages.
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Le Président de l’Assemblée nationale, SE Ousseini Tinni a reçu hier matin en audience, une délégation d’investisseurs allemands. A l’issue de l’audience, le représentant de cette délégation allemande, M. Henrik Shliekera a expliqué le but de cette entrevue. « Nous sommes un groupe d’investisseurs allemands qui intervient dans le domaine de la santé, de l’éducation, des infrastructures et de l’humanitaire. Nous sommes venus au Niger sur invitation du Président de la république dans le cadre d’une visite de travail qui durera une semaine. Nous sommes là pour écouter les préoccupations de la population nigérienne pour savoir dans quel domaine nous pouvons les aider. Notre contribution concerne le renforcement des capacités de cette population pour qu’elle se prenne en charge» a-t-il dit.
Mamane Abdoulaye(onep)
19 septembre 2018
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Le Président de l’Assemblée nationale, SE Seini Oumarou, a accordé hier une audience à l’Ambassadeur, Cheffe de délégation de l’Union Européenne au Niger, SE. Denisa Elena Lonete. A sa sortie d’audience, la diplomate a déclaré à la presse qu’elle est venue effectuer sa première visite de courtoisie et de prise de contact avec le Président de l’Assemblée nationale. Cette rencontre a permis à l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Niger et au Président Seini Oumarou de discuter de certains dossiers, comme le processus de proclamation du cadre financier multi annuel qui se consulte avec les autorités nationales et les grandes institutions.
M. Denisa Elena Lonete a saisi l’occasion pour rassurer le Président de l’Assemblée de la disponibilité de son institution pour appuyer le renforcement des capacités des institutions nationales dont l’Assemblée nationale. De ces discussions, « Je retiendrai de notre première rencontre avec les femmes parlementaires qui a apporté une efficacité dans la promotion de l’approche genre », a-t-elle rappelé.
La Cheffe de délégation de l’Union Européenne au Niger s’engage à appuyer le parlement nigérien pour donner un impact à cause de l’opportunité extraordinaire qui est d’avoir 49 femmes députés. « Nous sommes tout à fait ensemble pour continuer sur ce chemin. C’est une grande qualité pour un parlement d’avoir une diversité de genres, de professions et d’origine géo démographique du Niger. Fort de cette diversité, le parlement peut compter sur nous pour appuyer la promotion du genre et le droit de la femme à commencer par le renforcement de capacité et les relations avec les femmes parlementaires. Nous y tenons tant institutionnellement et je souhaite le dire à titre personnel comme femme Ambassadeur, mère, médecin et partenaire du Niger et des femmes », a conclu SE.Denisa Elena Lonete.
Par Seini Seydou Zakaria
16 avril 2021
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Le président de l’Assemblée Nationale, SE Seyni Oumarou, a accordé hier une audience à la délégation du Haut Conseil des Nigériens au Togo en visite au Niger pour porter assistance aux populations de Diffa, Tahoua et Tillabéri touchées par l’insécurité.
Au sortir de l’audience, le Secrétaire Général du Haut Conseil des Nigériens au Togo M. Aboubacar Nouhou a indiqué que la délégation a échangé avec le président de l’Assemblée Nationale sur des sujets se rapportant au commerce et à l’éducation des enfants nigériens nés au Togo. «Nous avons aussi transmis aux autorités notre engagement et notre volonté d’accompagner le gouvernement dans ses actions salvatrices pour faire du Niger un pays émergent, vivant dans la paix et la prospérité», a-t-il dit.
M. Aboubacar Nouhou a souligné que le don fait aux populations du Niger n’est qu’une première étape d’une série d’actions que les Nigériens vivant au Togo entendent réaliser dans le pays. «Nous allons partir, réfléchir et amener d’autres initiatives à même de soulager nos frères et sœurs ici au pays», a conclu le Secrétaire Général du Haut Conseil des Nigériens au Togo.
Souleymane Yahaya(onep)
17 août 2021
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Le Président de l’Assemblée Nationale, SEM Tinni Ousseini s’est entretenu hier matin avec le Consul Général de la République du Burkina Faso en fin de mission au Niger, Mme Kaboré Tiémtoré Léontine Marie. Cette audience s’est déroulée en présence du directeur de cabinet adjoint du président de l’Assemblée Nationale, M. Mossi Moussa. Par la suite, le président Tinni Ousseini a reçu le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération de la République Algérienne Démocratique et Populaire, M. Sabri Boukadoum. L’audience s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur de l’Algérie au Niger, SE Ali Drouiche et du Secrétaire général de l’Assemblée Nationale, M. Moussa Salé.
ONEP
22 septembre 2020
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Le président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni a reçu, hier en fin d’après midi en audience, une délégation de Lion’s Club International conduite le gouverneur Moussa Toumany Diakité et en présence du président de Lion’s Club International Niger M. Yahaya Baré Mainassara. Au terme de cet entretien M. Moussa Toumay Diakité a indiqué qu’ils sont venus faire un plaidoyer auprès des plus hautes autorités, cela parce que les Lion’s exercent dans des domaines qui sont toujours des domaines de l’Etat comme la santé. «Les Lion’s font aujourd’hui des levées de fonds pour venir en aide aux populations les plus démunies, en marge des actions de l’Etat, contre des maladies comme la cataracte, les cancers pédiatriques, le diabète qui constituent de nos jours un problème de santé publique. Il s’agit pour nous de voir avec les autorités, ce que les Lion’s peuvent apporter dans ce combat contre la maladie» a confié le gouverneur M. Moussa Toumay Diakité qui a tenu à remercier les plus hautes autorités nigériennes pour l’accueil et l’écoute.
Siradji Sanda(onep)
28 septembre 2017
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Le président de l’Assemblée nationale SE. Ousseini Tinni s’est entretenu, hier matin, avec SE Sidie Mohammed Tunis, président du Parlement de la CEDEAO qui effectue, depuis samedi dernier une visite de travail au Niger.
ONEP
11 août 2020
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Les travaux de la première session de l’Assemblée Nationale au titre de l’année 2023 se sont poursuivis, pour la troisième journée consécutive, ce samedi matin à l’hémicycle, avec l’élection des membres du bureau comme unique point inscrit à l’ordre du jour. Conformément à son règlement intérieur, l’Assemblée Nationale est tenue de renouveler l’ensemble de ses membres au début de chaque année, à l’exception du poste de Président de l’institution qui est élu pour un mandat de cinq ans.
Après l’adoption, sous réserve des modifications apportées, du compte rendu des travaux de la journée précédente, la plénière s’est penchée sur l’élection des vice-présidents, des questeurs et des secrétaires parlementaires qui sont appelés à exercer pour les douze mois à venir.
A la suite du processus de vote à bulletins secrets, l’ensemble des postes ont été pourvus sans difficulté, a l’exception du poste de 6ème vice-président qui reste pour l’instant vacant. L’honorable Omar Hamidou Tchiana qui s’était porté candidat à ce poste, a vu son choix rejeté par les députés par un score de 64 voix pour, 95 contre et3 abstention.
Les cinq (5) vice-présidents élus sont des habitués car, ils ont tous été reconduits.. Il s’agit dans l’ordre des honorables Kalla Ankourao, Alkabouss Jalaoui, Zakara Karidio, Mahaman Laoual Bako Galadima et Oumarou Yahaya.
Souleymane Yahaya(onep)
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Le député maire, président du Conseil de Ville de Niamey, l’honorable Oumarou Dogari Moumouni a reçu hier l’ambassadeur de Royaume Uni au Niger, Mme Catherine Inglehearn. A sa sortie d’audience a déclaré qu’elle a échangé avec les responsables de la Ville de
Niamey pour mieux comprendre les défis, la situation et le contexte dans lequel se trouve l’entité. Elle a aussi indiqué qu’elle avait échangé avec le député maire, président du Conseil de Ville de Niamey sur les activités du Royaume Uni au Niger. Cette rencontre, a-t-elle fait savoir, lui a permis de mieux comprendre les priorités du premier responsable de la Ville de Niamey pour son évolution et son développement et d’évoquer la possibilité de coopération entre son pays et le conseil de la Ville. Mme Catherine Inglehearn s’est réjouie d’avoir été reçue par le député maire, président du Conseil de Ville de Niamey. Elle a en fin précisé qu’elle est la première ambassadeur du Royaume Uni avec résidence au Niger avant de noter qu’elle va prendre en considération tout ce qui a été dit lors de la rencontre.
Aïchatou Hamma Wakasso
24 novembre 2021
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Le Président de la République Mohamed Bazoum, a rencontré, hier en fin d’après-midi à son cabinet, les ministres en charge de l'agriculture et de l'élevage des pays membres de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine. Ces responsables régionaux sont présents au Niger dans le cadre des travaux de la 10ème réunion du comité de haut niveau sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Au sortir de l’audience, le président de la commission de l’UEMOA, M. Abdoulaye Diop, a indiqué que la délégation a rencontré le Chef de l’Etat nigérien pour lui rendre compte de la campagne agricole mitigée dans certains pays de l’espace commun et lui présenter les initiatives globales qui visent à améliorer le fonctionnement de la commission à travers un document dénommé « Cap 2025 ». Cette vision, dit-il, promeut une agriculture compétitive et qui génère des ressources pour les acteurs. Il précise que c’est une agriculture inclusive qui vise la création de
« beaucoup d’emplois ».
Le président de la commission de l’UEMOA a indiqué que SE Mohamed Bazoum a donné des orientations « très précises » pour les mois à venir et qui sont consacrées à la préparation du comité de haut niveau sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle qu'il préside et qui se réunira bientôt. « Il nous a donné des orientations pour améliorer les actions que nous menons et a insisté particulièrement sur cette nécessité d'instituer une solidarité parfaite entre les Etats de l'Union économique et monétaire ouest africaine. Il nous a également engagé à améliorer le cadre de préparation et d'intervention de la commission en matière de politique agricole et de reformes dans le secteur de l'agriculture, de l'élevage, et de la pêche », a expliqué M. Abdoulaye Diop.
Par Souleymane Yahaya
22 octobre 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a reçu hier en fin de journée, l’ambassadeur, cheffe de la délégation de l’Union Européenne au Niger, Dr Denise Elena Ionete. Celle-ci a annoncé à sa sortie d’audience qu’elle a eu un entretien très riche avec le Président de la République car ‘’le partenariat qu’il y’a entre le Niger et l’Union Européenne est très substantiel’’.
En effet, a-t-elle indiqué, elle a fait un suivi des différentes initiatives de haut niveau, tel que celui de la réunion virtuelle de haut niveau entre le président du Conseil Européen et les chefs d’Etat et de Gouvernement du G5 Sahel. Aussi, a-t-elle ajouté, au cours de ces entretiens, ils ont évoqué le suivi de l’alliance Europe Afrique qui, selon elle, va se développer encore, notamment avec le nouveau domaine de travail qui est celui de la santé. « Cette alliance va se dynamiser encore plus avec la création de 5 plates-formes, dont la 5ème est la santé ; une plateforme supplémentaire », a déclaré Dr Denise Elena Ionete.
L’ambassadeur, cheffe de la délégation de l’Union Européenne, a confié qu’elle a recueilli quelques propositions de la part du Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou : « je pense que le Niger aura une vision très avancée et très développée sur le fonctionnement de ces grandes plates-formes et de partenariat quant à l’alliance Europe Afrique », a-t-elle estimé.
Elle a en outre ajouté que d’autres sujets, qui sont des matières courantes de partenariat, ont également été évoqués. Il s’agit de sujets touchant le domaine de la sécurité, tant les appuis aux différents services de sécurité et aux structures de défenses mais également d’autres domaines comme la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Il y a aussi des sujets concernant le domaine de la migration, les élections avec l’appui de l’Union Européenne à la CENI, mais aussi la société civile pour s’assurer que les élections de décembre 2020 soient des élections apaisées et crédibles. « Comme nous le disons toujours, c’est le souhait des partenaires et le souhait des Nigériens, pour que les élections se tiennent dans la meilleure des conditions et nous travaillons ensemble pour cela », a-t-elle souligné. « Comme d’habitude, nous avons aussi fait un grand tour d’horizon avec un zoom sur des dossiers très importants et très pertinents, tant pour le Niger que pour l’Union Européenne, et nous continuerons à travailler ensemble pour des meilleurs résultats, encore plus excellents », a conclu Dr Denise Elena Ionete.
Par Aminatou Seydou Harouna
20 novembre 2020
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou s’est entretenu, hier en fin d’après-midi, avec le Secrétaire Général de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), M. Wankele Mene.
Le président de la République est le Champion de la Zlecaf. Au cours du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement prévu le 5 décembre 2020, le Président Issoufou présentera un rapport de l’état d’avancement de la mise en œuvre de l’accord de la Zlecaf. Et en tant que secrétaire général, M. Wankele Mene a dit qu’il s’est entretenu avec le Président
Issoufou en perspective du rapport qu’il présentera lors de ce sommet. M. Wankele Mene a indiqué que les échanges sont censés commencer le 1er janvier 2021.
Oumar Issoufou
25 novembre 2020
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