Politique

Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Saidou Halidou a procédé ce matin au lancement régional de la deuxième phase du programme d’appui aux collectivités territoriales (PACT 2) dans les régions de Dosso et Maradi financé par la coopération suisse. Le montant de ce projet pour les deux régions  est de neuf (09) milliards de francs CFA sur la période de 2021-2025.

Dans son allocution, il a rappelé  que c’est dans un contexte national caractérisé par une grande pauvreté et une faible capacité de gouvernance locale que la Confédération suisse à travers la Délégation Danoise de Coopération a décidé d’accompagner le processus de décentralisation en cours au Niger à travers la mise en œuvre du Programme d’Appui aux Collectivités Territoriales dans la région de Dosso et Maradi. « Par ce geste, il s’agissait pour ce pays ami du Niger d’apporter des appuis à ces deux régions afin d’optimiser la gestion des ressources naturelles, d’assurer un développement économique et social inclusif, équilibré, équitable et durable pour une population en forte croissance dans des conditions de paix et en favorisant les droits humains », a-t-il soutenu. Saidou Halidou a précisé que le PACT est un programme à trois (3)

dimensions au cœur de trois (3) problématiques majeures que sont, la gouvernance locale, le développement économique régional et la délivrance des services publics sociaux de base aux populations.

Pour lui, après la réussite de la première phase, la seconde  préconise de faire en sorte que « les conditions de vie des populations s’améliorent et les régions se développent économiquement grâce à des citoyens impliqués, une bonne gouvernance locale et l’animation du développement économique régional par les conseils régionaux ».

Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a indiqué qu’au-delà  du caractère symbolique de cette cérémonie, elle représente un moment fort et une étape supplémentaire dans la consolidation de notre processus de décentralisation, en ce qu’il s’inscrit dans la double perspective de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement adoptée le 26 mai 2021 et le document cadre de politique nationale de décentralisation qui préconisent le renforcement du rôle des collectivités territoriales dans la gestion des changements climatiques, la migration, la sécurité, la coopération transfrontalière entre collectivités

locales. Il a invité les représentants des collectivités territoriales à plus d’initiative et de rigueur afin d’être à la hauteur des enjeux de la mise en œuvre du PACT2.

Le gouverneur de la région de Maradi, M. Zakari Oumarou pour sa part a indiqué que le dispositif de management du PACT2 prévoit une unité  de gestion mise en place par le Laboratoire Citoyennetés pour assurer la mise en œuvre opérationnelle du programme ainsi que la gestion administrative et   financière ;  le comité de   pilotage (COPIL) au niveau national, présidé par le

ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation et les cadres régionaux de concertation au niveau régional. Il a réaffirmé leur disponibilité et leur engagement à accompagner le PACT2 pour faire de nos collectivités territoriales de véritables structures de promotion du développement local.

Tiémogo Amadou  ANP-ONEP Maradi 

02 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

14eme reunion Comite interministeriel 3NLa 14eme réunion Comité interministériel d'orientation des activités de mise en œuvre de l'Initiative''3N'' s'est tenue, hier matin dans la salle du Conseil des ministres sous la présidence de SE Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l'Etat. La rencontre s'est déroulée en présence du Premier ministre, ainsi que des ministres et les responsables d'autres structures. En effet, la réunion s'est penchée sur quatre (4) points essentiels notamment la situation de la campagne agricole en cours, le programme irrigation, la reconstitution du stock, et enfin, il a été passé en revue les recommandations issues de la 13eme réunion.
A l'issue de la réunion, le secrétaire général du Haut Commissariat à l'initiative ''3N'' M. Mahaman Sani Abdou a indiqué que la réunion du Comité interministériel d'orientation s'est réjouie des dispositions prises par le gouvernement dans le cadre de préparation de la campagne agricole. Parlant des recommandations issues de la 13eme réunion qui s'est tenue le 20 juin dernier, il a noté que c'est une dizaine de recommandations qui ont été formulées par les participants à ladite réunion afin d'améliorer l'état de mise en œuvre de l'Initiative ''3N''. Selon lui, la plupart de ces recommandations ont été satisfaites.
Pour sa part, le coordonnateur de la cellule Crise Alimentaire (CCA), M. Yabilan Mahamane, il a souligné qu'en ce qui concerne la mise en œuvre des réponses, trois (3) principaux points ont fait l'objet de discussions et de directives. Concernant le premier point, il est relatif à la mise en œuvre de l'opération de vente à prix modéré du fait qu'au cours des rencontres antérieures le Chef de l'Etat a donné des directives pour que la quantité des produits destinés à la vente à prix modéré soit revue à la hausse de 75.000 tonnes.
Retenons que le Président de la République a instruit les responsables de l'OPVN pour que ce stock puisse être mobilisé et mis à la disposition des populations. A cet effet, il a précisé qu'à la date d'hier sur les 75.000 tonnes, l'OPVN a mobilisé 69.121 tonnes soit un peu plus de 90% de taux de réalisation. Il a par la suite rassuré que les opérations de vente à prix modéré sont en actuellement en cours.

 Le Chef de l’Etat a pris part au Sommet de la CEDEAO sur le Mali, à Accra (Ghana) : La CEDEAO maintient son exigence sur la nomination d’un président et d’un Premier ministre civils à la tête de la transition au Mali

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, hier mardi 15 septembre 2020, en début de soirée, de retour d’Accra, au Ghana, où il a participé à une réunion consultative de la CEDEAO sur la situation politique au Mali.

Cette rencontre a été présidée par le Président du Ghana, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’organisation régionale, S.E.M. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo. Cette conférence fait suite au 57ème Sommet ordinaire tenu le lundi 7 septembre dernier à Niamey, sous la présidence de SEM Issoufou Mahamadou, Président en exercice sortant de la CEDEAO.

A Niamey, rappelle-t-on, la Conférence a réaffirmé sa détermination à assurer un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Mali, avec «une transition politique dirigée par un Président et un Premier ministre civils pour une période de douze (12) mois.»

La Conférence de Niamey avait maintenu l’ensemble des décisions prises lors de son Sommet extraordinaire tenu le 28 août 2020 et demandé que « le Président et le Premier ministre de la transition, tous deux civils, soient désignés au plus tard le 15 septembre 2020. »

Outre les présidents du Niger et du Ghana, six autres dirigeants ouest africains ont pris part à cette conférence d’Accra. Il s’agit des Présidents du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire,  de la Guinée Conakry, du Sénégal et du Togo et du Vice-Président du Nigéria. La réunion qui s’était tenue à huis clos, n’a pas été sanctionnée par un communiqué.

Répondant à la presse nationale, le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankouraou, a souligné que cette rencontre était importante après le dialogue (qui avait réuni toutes les forces vives du Mali) que la junte avait convoqué et dirigé le weekend dernier à Bamako.

Les débats ‘’intenses’’ ont permis de convaincre les responsables de la junte, qu’il faut absolument tenir compte des décisions du Sommet de la CEDEAO, a dit M. Kalla Ankouraoua. « Nous avons, en définitive, constaté que les décisions prises par le Dialogue malien sont assez proches de celles  de la CEDEAO. Nous avons insisté pour que les dirigeants délégués par la junte à cette rencontre puissent faire le nécessaire encore, pour convaincre l’opinion malienne et surtout les membres de la junte à faciliter la tâche à la CEDEAO », a indiqué le ministre.

«Nous pensons que ce sommet, le 5ème du genre que tient la CEDEAO sur le Mali, va être le dernier parce qu’il ne restait qu’un seul point (sur la direction de la transition) par rapport auquel la junte a demandé de lui donner le temps d’aller faire un briefing, un compte rendu aux autres acteurs maliens. Ils ont demandé à ce que l’embargo soit progressivement levé, et le sommet a dit : dès demain (mercredi) minuit, l’embargo va être levé, s’ils désignent le Président de la transition et le Premier ministre (des civils) », a indiqué M. Kalla Ankouraou.

Le Chef de l’Etat était accompagné, dans ce déplacement, de M. Ouhoumoudou Mahamadou, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République et M. Kalla Ankouraou, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur.

 Abdourahmane Alilou AP/PRN

16 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

En visite de travail depuis le samedi 7 dernier au Niger, le président du Parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest  (CEDEAO)  SE. Sidie Mohammed Tunis a été reçu, hier matin en audience par le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.

A sa sortie d’audience, SE. Sidie Mohammed Tunis a d’abord présenté, au nom de tout le Parlement de la Communauté, ses condoléances au Président de la République et à tout le peuple nigérien suite à l’attaque terroriste, menée le dimanche 9 août 2020 dans la Zone de Kouré. Le président du Parlement de la CEDEAO a condamné cette attaque, parce que selon lui, le terrorisme n’a pas sa place dans l’espace CEDEAO et que les pays membres doivent unir leurs efforts pour combattre ce fléau.

Parlant de l’objet de sa visite au Niger, le président du parlement de la CEDEAO a indiqué que leurs discussions ont porté sur le suffrage universel direct. En effet il a rappelé que lors de la Session inaugurale de la 5ème Législature de l’institution parlement communautaire, qui s’est tenue du 9 au 12 mars 2020 à Niamey, le Président Issoufou Mahamadou a dans son discours évoqué la nécessité d’un suffrage universel direct, c’est-à-dire que les membres du parlement de la CEDEAO soient élus directement par le peuple. Ainsi a-t-il dit, au cours de ces derniers mois, le bureau en collaboration avec le Secrétariat, ont travaillé d’arrache pieds pour élaborer un programme qui permettra de mettre en œuvre l’appel du Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement SEM Issoufou Mahamadou.

Le Conseil Supérieur de la Magistrature s’est réuni hier matin dans la salle du Conseil des ministres sous la présidence du Chef de l’Etat Mohamed Bazoum, président dudit Conseil. Dans son discours à l’ouverture des travaux, le Président Bazoum a réaffirmé son engagement en faveur d’une justice équitable et efficace qui se met au service de la paix et de la cohésion nationale. Il a aussi annoncé une augmentation en 2022 de plus de 47% du budget du ministère de la Justice, comparativement à son budget de 2021. Le Conseil Supérieur de la Magistrature est un organe essentiel pour la carrière des magistrats et le bon fonctionnement du système judiciaire du Niger. Il est l’organe qui procède aux nominations et affectations des magistrats dans les juridictions du pays.

A l’ouverture des travaux du Conseil Supérieur de la Magistrature qu’il préside pour la première fois, le président Mohamed Bazoum a rendu un hommage au corps judiciaire dans son ensemble pour le rôle éminent qu'il joue en faveur de la consolidation de l'Etat de droit et de la démocratie. «La Justice est au cœur du projet que j'ai proposé aux Nigériens parce que j'ai pleinement conscience que le respect du droit, de l'équité et de toutes les valeurs de la démocratie n'est possible que lorsqu'il y'a une Justice de qualité, efficace, équitable et accessible aux citoyens tout en étant le moteur de la promotion de la culture de la transparence et du respect scrupuleux du bien public», a dit le Chef de l’Etat.
(Lire, ci-dessous, l’intégralité du discours prononcé par le Chef de l’Etat).

 Souleymane Yahaya(onep)

Discours du Président de la République, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, à l’ouverture de la session dudit Conseil : «La politique pénale du gouvernement ne fera place à aucun atermoiement dans le traitement des dossiers dont sont saisis les tribunaux», déclare S.E Mohamed Bazoum

«Mme la Première Présidente de la Cour de Cassation, Vice-présidente du Conseil Supérieur de la Magistrature,

Monsieur le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux,

Mesdames et Messieurs les membres du Conseil Supérieur de la Magistrature.

C’est la première fois que j’ai l’honneur de présider les travaux du Conseil Supérieur de la Magistrature, organe essentiel pour la carrière des magistrats et le bon fonctionnement de notre système judicaire. A travers vous, je voudrais rendre hommage et saluer le Corps judicaire dans son ensemble pour le rôle éminent qu’il joue pour la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie.

La justice est au cœur du projet que j’ai proposé aux nigériens, parce que j’ai pleinement conscience que le respect du droit, de l’équité et de toutes les valeurs de la démocratie n’est possible que lorsqu’il y a une justice de qualité, efficace, équitable et accessible aux citoyens, tout en étant le moteur de la promotion de la culture de la transparence et du respect scrupuleux du bien public.

J’ai aussi conscience que parmi les défis majeurs qui ont entrainé la réforme de notre système judiciaire, figure la lutte contre la corruption qui se traduit par diverses formes d’infractions et dont la prise en charge a conduit à la mise en place, en 2015, du Pôle Judiciaire et des Chambres spécialisées en matière économique et financière. Malgré la mise en place de cette juridiction spécialisée, dont les compétences s’exercent en même temps que celles d’autres organes dédiés à la lutte contre ce phénomène, nos concitoyens estiment que l’Etat ne fait pas assez pour combattre cette hydre.

Il est vrai que pour faire face à ce fléau, réguler la vie en société, protéger les plus faibles et éteindre les conflits, il ne suffit pas seulement de disposer de textes et des juridictions, les plus pertinents et modernes soient-ils, mais faudrait-il encore que des ressources humaines en quantité suffisante et de  qualité surtout leur soient dédiées. Et que par ailleurs un cadre sécurisé pour l’évolution de la carrière du magistrat et des conditions de vie à la hauteur des exigences des fonctions assumées soit mis en place.

Avec 449 magistrats en activité, notre ratio populations/magistrat est de l’ordre de 49.000 habitants pour 1 magistrat. Nous sommes encore très loin du standard défini par les Nations Unies, qui est de 1 magistrat pour 10.000 habitants. J’entends poursuivre fermement les efforts de formation des magistrats afin d’améliorer significativement ce ratio, mais aussi obtenir une meilleure adéquation magistrats-greffiers pour permettre à notre justice de gagner en efficacité et en célérité.

Une justice de qualité repose aussi sur un cadre de vie et de travail progressivement amélioré. C’est donc face à tous ces défis que pour le budget de l’année 2022, j’ai décidé de rehausser très significativement le budget du Ministère de la Justice, conformément à l’engagement que j’ai pris devant les représentants des magistrats du SAMAN que j’ai reçus dans cette même salle. En effet, de 13,02 Milliards en 2021, il va passer à 19,24 Milliards en 2022, soit une hausse de 47,7% entre les deux années. En valeur absolue, cela fait une augmentation de 6,22 Milliards.

Dans ma volonté d’améliorer de manière continue les performances de notre système judicaire, je veillerai à ce que la Programmation Pluriannuelle des Dépenses du secteur de la Justice reflète cette ambition que j’ai de rapprocher la justice du justifiable et de fournir à nos concitoyens un service de justice de qualité. Je veillerai également à ce que les manquements, les fautes disciplinaires et autres atteintes à la probité des membres du corps judicaire soient traités, de façon vigoureuse, sans équivoque, conformément au statut de chaque catégorie.

J’ai la ferme conviction que la non observance par les magistrats de leurs obligations de poursuivre et de juger de manière équitable et honnête toutes les affaires qui leur sont soumises, en répondant à des injonctions ou en faisant valoir leurs intérêts propres, est la pire des injustices, car elle est appréhendée par les citoyens et elle constitue en vérité tout simplement un acte de corruption, de trafic d’influence ou exprime une forme d’ingérence dans le travail souverain que doit accomplir le magistrat. 

La politique pénale du gouvernement ne fera place à aucun atermoiement dans le traitement des dossiers dont sont saisis les tribunaux. La justice ne saurait être ce régulateur vers lequel accourent les citoyens lorsqu’elle-même est minée de l’intérieur par des pratiques corruptives et autres actes qui exhortent au déni de justice. Cette justice que nous avons voulu indépendante par notre loi fondamentale, animée par des magistrats nommés en toute transparence, doit inspirer le respect de tous nos concitoyens afin que, par ses sanctions, elle raffermisse notre vivre ensemble et notre cohésion nationale.

Les présentes nominations et affectations auxquelles nous allons procéder à l’occasion de ce conseil se feront conformément au respect strict de la hiérarchie entre les différents grades, faisant ainsi, droit à une revendication qui m’a été soumise par le SAMAN.

Sur ce, je déclare ouverts les travaux de la présente session du Conseil Supérieur de la Magistrature.

Je vous remercie.».

28 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de l’Élevage, Porte-Parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a animé, hier en fin d’après midi à Niamey, un point de presse relatif à la présence des ressortissants nigériens s’adonnant à la mendicité dans les rues de Dakar, la capitale sénégalaise. Ce point de presse du Porte-parole du gouvernement fait suite à une réunion tenue plus tôt dans la matinée au Palais de la Présidence de la République au cours de laquelle, le gouvernement, sur instruction du Chef de l’Etat, a pris un certain nombre de mesures pour faire face à cette situation.

Lire ci-dessous  l’intégralité du communiqué rendu public par le gouvernement, à l’issue de la réunion

 Le ministre de l’Élevage, Porte-Parole du gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri, a animé, hier en fin d’après midi à Niamey, un point de presse relatif à la présence des ressortissants nigériens s’adonnant à la mendicité dans les rues de Dakar, la capitale sénégalaise. Ce point de presse du Porte-parole du gouvernement fait suite à une réunion tenue plus tôt dans la matinée au Palais de la Présidence de la République au cours de laquelle, le gouvernement, sur instruction du Chef de l’Etat, a pris un certain nombre de mesures pour faire face à cette situation.

L’intégralité du communiqué rendu public par le gouvernement. 

«Le gouvernement de la République du Niger a appris avec stupéfaction la présence dans les rues de Dakar au Sénégal de plusieurs centaines de ressortissants Nigériens s'adonnant à la mendicité. La présence de ces personnes dans des contrées aussi lointaines n'a aucun rapport avec la situation d'insécurité liée au terrorisme ou au déficit alimentaire. Il s'agit d'un trafic illicite de migrants et de la traite de personnes organisées par des groupes criminels en direction de certains pays voisins et même au-delà. 

Le gouvernement déplore cette pratique qui jure avec nos valeurs sociales, religieuses et interdite par les lois et règlements de la République. C'est pourquoi des instructions ont été données aux services compétents en vue d'évaluer la situation sur place en rapport avec les Autorités Sénégalaises et de prendre les mesures appropriées. Le gouvernement remercie les Autorités de la République sœur du Sénégal pour leur bonne collaboration et les dispositions prises en vue du regroupement de ces personnes dans des sites sécurisés en attendant leur prise en charge de façon conséquente.

Au-delà des mesures immédiates prises, des instructions fermes ont été données par les plus Hautes Autorités à tous les démembrements de l'Etat concernés en vue de prendre toutes les dispositions nécessaires et utiles pour démanteler ces réseaux criminels et endiguer ce fléau».

ONEP

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Bazoum Mohamed a reçu, hier, dans l’après-midi, au Palais de la Présidence, le Directeur Général de l’Agence Française de Développement (AFD), M. Rémy Rioux, également en visite de travail au Niger.

L’audience s’est déroulée notamment en présence de l’ambassadeur de la République française au Niger, SE Alexandre Garcia. Au sortir de la rencontre M. Rioux a affirmé être venu rendre compte au Chef de l’Etat de l’action de son agence, en soutien à la politique du gouvernement.

Le Directeur Général de l’AFD qui a entamé sa visite de travail par un déplacement à Birni N’gaouré où il a pu s’enquérir de l’impact du fonds commun sectoriel-éducation au niveau des écoles, avant d’animer une conférence à l’Université Abdou Moumouni de Niamey, signera aujourd’hui une convention relative au projet d’une plateforme d’innovation et de formation pour l’agriculture, l’agro-alimentaire. «Il y’a quelque chose à jouer dans ce territoire pour que les dynamiques de développement, les populations reprennent confiance ; pour des projets d’avenir pour elles, pour que les familles prennent le dessus sur la déstabilisation et l’insécurité», a expliqué M. Rémy Rioux. Le Directeur Général de l’AFD a annoncé, en effet, que l’agence augmentera sa «capacité financière» au Niger, cette année de 100 millions d’euros (engagés, décaissés et mis en œuvre) à 130 voire 150 millions d’euros.

Le Directeur Général de l’AFD a laissé entendre qu’il poursuivra sa visite aujourd’hui 20 avril, avec une rencontre avec la société civile et avec les partenaires de «l’alliance-Sahel» constitué de tous les partenaires européens notamment. «On cherche vraiment à rassembler le plus de forces possibles ici et de le faire de la façon la plus rapide, la plus efficace pour que la population en voit le bénéfice.

 

Ismaël Chékaré(onep)

M. Mohamed Bazoum a reçu en audience, hier après-midi, le Chargé d’affaires de l’ambassade de la République Islamique d’Iran  au Niger, Dr Mehdi Karoust. À sa sortie d’audience, le diplomate  iranien a dit avoir échangé avec le Chef de l’État sur les relations de coopération bilatérale vieilles de plusieurs décennies. M. Karoust a aussi déclaré avoir discuté avec le Président de la République sur la transformation de l’Université d’Iran au Niger, qui compte près de 500 étudiants boursiers, en une Université de renommée internationale. «L’Iran est aussi prêt à aider le Niger dans le domaine de l’enseignement professionnel afin de contribuer à la lutte contre le chômage des jeunes», a ajouté Dr Mehdi Karoust. La République Islamique d’Iran dispose de 3 cliniques au Niger. Ainsi, le chargé d’affaires affirme avoir évoqué avec le Chef de l’État la transformation de la polyclinique d’Iran de Niamey, qui consulte environ 60.000 patients par an,  en un hôpital spécialisé.

Oumar Issoufou(onep)

29 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou a pris part, hier matin, depuis son Cabinet par visioconférence, à la 22ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).  Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette session, qui a été présidée par le Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Alassane Ouattara, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA. Il s’agit entre autres, du point pour décision, qui concerne les actes additionnels,  des dossiers spécifiques qui comporte trois sous  points( rapport sur l’Etat de l’Union,  rapport sur la  situation de la  COVID 19  dans l’Union et en troisième sous points l’Etat de mise en œuvre des chantiers de haut niveau)  et le troisième points est l’ adoption de projet du communiqué final. (Lire ci-dessous l’allocution du Président de la République).

{xtypo_quote}« Au moment où je quitte mes fonctions de Président de la République du Niger, je demeure convaincu que le futur de notre Union et de notre sous-région est chargé de bonnes promesses », déclare SEM. Issoufou Mahamadou.{/xtypo_quote}

« Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;

Monsieur le Président du Conseil des Ministres ;

Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Monsieur le Président de la Commission de l’UEMOA ;

Monsieur le Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest ;

Monsieur le Président de la Banque Ouest Africaine de Développement ;

Monsieur le Président du Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers ;

Mesdames et messieurs ;

Je voudrais tout d’abord réitérer mes sincères condoléances à notre frère et ami, Alassane Dramane Ouattara, suite au décès du Premier Ministre de la Côte d’Ivoire, notre frère Hamed Bakayoko, décès survenu le 10 mars 2021. Le Niger reste solidaire avec le Gouvernement et le peuple de la Côte d’Ivoire dans cette douloureuse épreuve. Je tiens à saluer, par ailleurs, le leadership du Président Alassane Ouattara à la tête de notre Organisation.

Je tiens aussi à exprimer mes félicitations au Président de la Commission et aux autres Responsables des Institutions de l’UEMOA pour la qualité des documents soumis à notre appréciation et la clarté des analyses qui y sont produites.

Le Rapport annuel 2020 sur le fonctionnement et l’évolution de l’Union montre que la survenance de la pandémie de la Covid-19 a lourdement pesé sur notre cadre macroéconomique du fait de son impact négatif sur l’ensemble des secteurs de l’économie des États membres. En dépit de ce choc et de la persistance des autres chocs, notamment sécuritaire et climatique, la croissance devrait ressortir positive à 0,9%, grâce aux mesures d’urgence prises par chacun de nos États pour limiter les effets de la crise sanitaire.

Je note que la pandémie continue sa propagation rapide en dépit des mesures prises par les États membres. Les perspectives de croissance à court et moyen terme peuvent être compromises si des actions vigoureuses ne sont pas prises pour renforcer les mesures d’endiguement déjà en vigueur. Je demeure convaincu que la vaccination de masse, de manière à assurer l’immunité collective, semble la meilleure voie à même de permettre de contenir la maladie et de garantir la reprise des activités économiques. Nous devons agir vite et collectivement pour assurer la disponibilité des vaccins, en quantité suffisante, dans chacun de nos États membres.

Je saisis cette occasion pour renouveler mes félicitations aux Responsables des Institutions pour les efforts consentis pour assurer le financement des économies des États membres depuis le déclenchement de la crise sanitaire et les invite à renforcer la mobilisation des ressources pour la relance des activités économiques. J’appuie, par ailleurs, la proposition de la Commission sur l’harmonisation des prix et des délais de validité des tests Covid-19.

Pour permettre aux économies des États membres de retrouver leur sentier de croissance, il est indispensable d’accélérer la mise en œuvre des plans de relance économique des États, de mettre en œuvre les recommandations de la Commission et mobiliser les Organes de l’Union pour accompagner davantage les efforts des États. Il nous faudra aussi poursuivre la levée des restrictions au commerce qui sont observées dans les États membres et qui frappent les produits originaires de l’Union, car des taxes additionnelles au Tarif Extérieur Commun et des exonérations non conformes sont encore notées dans tous les États membres. Nous devons être attentifs à la mise en œuvre des chantiers de haut niveau.

Sur l’Initiative Régionale pour l’Énergie Durable, des progrès importants sont réalisés à travers la mise en œuvre des actions de renforcement de l’offre énergétique. Tous les États membres doivent accélérer la mise en œuvre des projets identifiés pour amorcer la transition vers les énergies renouvelables, tout en mettant l’accent sur la compétitivité du secteur.

S’agissant du chantier Paix et Sécurité dans l’Union, d’importantes actions sont enregistrées notamment en matière de renforcement des capacités d’anticipation, de réponse et opérationnelles des États membres. Les États membres doivent renforcer la coopération transfrontalière et la Commission doit développer davantage de synergie dans ses actions en matière de sécurité avec les autres institutions régionales qui y œuvrent, notamment le G5 Sahel. Je salue le leadership du Président Macky Sall sur cette question.

Concernant le chantier Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle dont j’assure le leadership, je note avec satisfaction qu’en termes d’impact, entre 2012 et 2019, la production agricole s’est globalement améliorée. En particulier les céréales ont connu une progression annuelle de 4% pour s’établir à 31 millions de tonnes. Les efforts dans ce chantier devront être poursuivis en vue de renforcer la résilience de nos États à travers notamment la mise en œuvre des actions majeures identifiées.

S’agissant du chantier sur le Financement des Économies des États membres, je salue les actions importantes mises en œuvre en faveur du renforcement de la stabilité du système financier de l’Union et de l’amélioration de la mobilisation des ressources indispensables pour le développement de nos économies. En dépit de la crise liée à la pandémie de la Covid-19, ces actions ont permis d’assurer la continuité du financement des Économies des États membres. C’est pourquoi, il me paraît important d’accélérer la mise en œuvre des recommandations identifiées sur les axes stratégiques du plan d’actions. Je salue le leadership du Président Ouattara sur cette question, y compris s’agissant de la réforme de notre monnaie dans la perspective de la mise en place de la monnaie unique de la CEDEAO.

Messieurs les Chefs d’État et de Gouvernement,

C’est pour la dernière fois que je participe au Sommet de notre Union en ma qualité de Président de la République du Niger. Je passerai le témoin à mon successeur le 2 avril 2021, à l’occasion de la Cérémonie d’investiture qui sera organisée à cet effet, et à laquelle je vous invite cordialement.

Cette investiture est chargée de symboles pour le Niger car pour la première fois, l’on va assister à une alternance pacifique entre un président démocratiquement élu et un autre président élu dans les mêmes conditions. C’est une première dans l’histoire politique et institutionnelle du Niger.

Permettez-moi de vous exprimer mes sentiments de gratitude pour m’avoir offert votre amitié et votre confiance.

Au moment où je quitte mes fonctions de Président de la République du Niger, je demeure convaincu que le futur de notre Union et de notre sous-région est chargé de bonnes promesses.

Je vous remercie de votre attention. ».

26 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a reçu, le vendredi 14 janvier dernier en fin de matinée à son cabinet, une délégation des membres du bureau de l’Association des Anciens Parlementaires Nigériens (AAPN). Cette délégation conduite par son président, M. Djafarou Mounkaïla est allée rencontrer le Premier ministre pour lui présenter ladite association. Ainsi, l’occasion a été saisie par ces anciens parlementaires pour exprimer leurs attentes vis-à-vis du gouvernement.

A l’issue de l’audience, le Secrétaire Général de l’AAPN Elh Kadri Mouctari s’est dit très satisfait de la rencontre qui leur a permis de présenter l’association et son bureau au Premier ministre. Il a remercié le Chef du gouvernement pour l’écoute. «Nous sommes satisfaits de la disponibilité du Chef du gouvernement qui nous a assurés de sa volonté d’accompagner l’association dans ses actions», a-t-il dit.

Elh Kadri Mouctari a souligné que l’AAPN a un grand rôle à jouer en vue d’accompagner le gouvernement à apporter des réponses et des solutions aux grands défis auxquels fait face le pays notamment sur le plan sécuritaire, nutritionnel et de la gouvernance. Il a précisé que l’AAPN entend, dans les prochains jours, entreprendre des actions de communication et de sensibilisation des populations sur les questions de la paix et sur plusieurs sujets comme l’éducation de la jeune fille, le mariage précoce et bien d’autres. «Nous attendons des autorités, un accompagnement dans l’exécution de nos actions et dans le cadre de tout ce travail que nous envisageons. Notre association ne peut pas travailler seule sans l’aide des autorités. C’est pourquoi nous sommes venus les rencontrer pour nous présenter», a-t-il ajouté.

Ali Maman

17 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Conseil Régional de Diffa a organisé mardi dernier une conférence des collectivités territoriales. L’ouverture de cette conférence a été présidée par le gouverneur de la région M. Issa Lémine en présence du président du Conseil régional de Diffa, du Vice-président du Conseil régional d’Agadez, M. Ibrahim Rissa, du Secrétaire général adjoint du Gouvernorat, du préfet et de plusieurs invités. Cette conférence qui va durer trois (3) jours regroupe les maires, les chefs traditionnels, les directeurs régionaux, les responsables de projets, programmes et associations de développement et ceux de la Société  Civile.

Dans son intervention à cette occasion, le gouverneur de la région de Diffa a salué la tenue de cette conférence qui regroupe les principaux acteurs de la question relative aux collectivités territoriales. M. Issa Lémine s’est appesanti sur le fonctionnement des collectivités et a souligné que les planifications régionales et communales constituent les cadres de référence de toutes les actions de développement local menées par elles-mêmes ou avec l’appui de l’Etat et le concours des partenaires techniques et financiers, afin de répondre aux attentes et sollicitations légitimes des populations. Aussi, M. Issa Lémine a invité les participants à suivre avec une attention soutenue les exposés qui seront présentés afin d’apporter des contributions fortes et efficientes pour le seul intérêt de leur région.

Le président du Conseil régional de Diffa, a lui, rappelé que le processus de la décentralisation engagé par notre pays au lendemain de la Conférence Nationale, a connu un tournant décisif au cours de la période 2002-2011 avec l’adoption des principales lois sur la décentralisation et le développement local. Pour M. Korodji Dala, cette transformation de l’administration territoriale nigérienne s’est renforcée avec l’adoption de l’Ordonnance n° 2010-54 du 17 septembre, portant Code Général des Collectivités Territoriales de la République du Niger et l’élargissement du cadre institutionnel marqué par l’avènement en 2011 de la Région Collectivité Territoriale. Depuis, a-t-il souligné, l’Etat n’a cessé de renforcer le processus avec l’adoption des décrets 075 et 076 portant transfert de compétences et de ressources de l’Etat aux Collectivités.

Le président du Conseil régional de Diffa a ensuite souligné que la région a durement été impactée par la crise sécuritaire. «La présente conférence nous renvoie à la notion de l’inter-collectivité; c’est ainsi qu’en mutualisant nos moyens, notre région connaitra une transformation socio-économique au grand bonheur de nos concitoyens», a-t-il esperé. Il s’agit notamment, selon M. Korodji Dala, de stimuler les acteurs des collectivités territoriales à imaginer et à développer des solutions innovantes et pertinentes de grande utilité sociale et à large spectre d’impact socio-économique pour plusieurs entités territoriales à la fois ; de permettre d’appréhender et de s’approprier les concepts de concertation, de partenariat et coordination dans la dynamique de l’inter-collectivité territoriale.

 

Mato Adamou, ONEP Diffa

Dans le cadre de sa visite de travail au Niger, le directeur général de l’Agence Française de Développement, M. Rémy Rioux, s’est rendu dans la zone de Boboye où il a eu des échanges avec les élèves, enseignants et parents d’élèves de l’école Banifandou 1 de Birni N’gaouré. Cette école a bénéficié dans le cadre du Fonds commun sectoriel de l’éducation, de la construction d’un bloc de trois classes en matériaux définitifs. Le premier responsable de l’AFD était accompagné de l’ambassadeur de France au Niger et du Secrétaire général adjoint du ministère de l’Education nationale. 

A son arrivée à Birni N’Gaouré, M. Rémy Rioux a été accueilli dans l’enceinte de l’école par une délégation des autorités locales conduite par le préfet du Boboye et la mairesse de la ville de Birni N’Gouré, Mme Seyni Ramatou Abdou Beidi.

Dans son allocution de bienvenue, la mairesse de Birni N’Gaouré s’est réjouie du soutien de l’Agence française de développement au Fonds commun sectoriel de l’éducation qui a permis de construire à l’école Banifandou 1, un bloc de 3 classes en matériaux

définitifs et qui abritent désormais les classes du préscolaire. Elle a indiqué que dans sa commune, malgré la disponibilité de grands espaces dédiés aux écoles, les moyens manquent pour remplacer les classes en paillotes par des constructions en matériaux définitifs. «Si vous êtes ici avec nous cela veut dire que le slogan 0 classe en paillote d’ici 2030 vous tient à cœur», a dit Mme Seyni Ramatou Abdou Beidi au DG de l’AFD.

Pour sa part M. Rémy Rioux a exprimé sa joie de voir la mairesse et les enseignantes de l’école Banifandou 1 dévouer leurs vies et leurs engagements à la jeunesse nigérienne qu’il considère comme un défi, avec l’arrivée chaque année de plus en plus d’enfants dans le système éducatif, et qui est en même temps «une immense chance parce qu’elle va travailler, se former et elle va faire le Niger et le Sahel de demain». Le DG de l’AFD a également déclaré que la priorité du Président Mohamed Bazoum pour le secteur de l’éducation est aussi une priorité de l’Agence française de développement.

«C’est ce message-là de soutien, de confiance, d’investissement que je veux passer aujourd’hui auprès vous. Et finalement, je le fais au nom de la France, c’est l’Agence française de développement, mais je sais aussi que de très nombreux partenaires joignent leurs forces pour soutenir la politique éducative du pays», a expliqué M. Rémy Rioux. Il a affirmé que la France, via l’AFD, investit de plus en plus au Niger et va accélérer son action pour atteindre des investissements annuels de l’ordre de 100 à 150 millions d’euros dans les prochaines années, conforment à l’importance du pays aux yeux de l’AFD et de la France. «Evidemment, on le fait derrière le gouvernement, derrière les collectivités locales, derrière les acteurs, pour être les plus efficaces possibles», a conclu le directeur général de l’Agence française de développement.

La délégation de l’AFD a fait le tour de quelques classes en paillotes et a visité le bloc des 3 classes en matériaux définitifs construites par le Fonds commun sectoriel de l’éducation. Au cours de cette visite guidée, le premier responsable de l’Agence française de développement a promis de soutenir l’école Banifandou 1 et les autorités communales pour que les trois classes en paillotes existantes soient construites en matériaux définitifs et que la cour de l’établissement soit également clôturée.

 

Souleymane Yahaya(onep),Envoyé spécial

Le Médiateur de la République Me Ali Sirfi Maiga, en collaboration avec l’organisation Nigérienne pour le développement à la base du Potentiel Humain (ONDPH – Niger) et l’ONG  Counterpart International, a élaboré un Guide citoyen. De façon spécifique, le Guide vise à  renforcer la culture citoyenne ;  à forger l’avènement d’un citoyen modèle, maitrisant les valeurs de l’État et de la République, mais surtout à outiller le citoyen et lui faire connaître les rouages de l’administration, à faciliter l’accès aux différents sévices publics,  et à améliorer la qualité des prestations publiques.

Le « Guide du citoyen » est adressé à tout citoyen. En effet, la population et le grand public sont particulièrement la cible, mais aussi le gouvernement et les acteurs non étatiques, notamment les organisations de la société civile, les associations de développement. Le guide est structuré en deux parties : une première partie intitulée «ce que le citoyen doit comprendre », et qui met en relief la République et l’État ; l’État du Niger dans son organisation politique, administrative et judiciaire ; et  une deuxième partie intitulée « ce que le citoyen doit savoir ». Cette partie met en relief les modalités d’obtention de certains documents administratifs. Elle évoque aussi certaines informations permettant d’exercer facilement et efficacement la citoyenneté.  Ce Guide rappelle de manière claire les droits et devoirs du citoyen. Il énonce l’organisation administrative du Niger, et présente les 

institutions administratives, l’administration centrale de l’Etat, les organes décisionnels, l’administration consultative, les autorités administratives indépendantes, l’administration décentralisée, l’organisation judiciaire du Niger, les juridictions de l’ordre judiciaire, les juridictions du premier degré, etc.

Dans sa deuxième partie le Guide, évoque les documents délivrés par les services judiciaires,  les services de la police, la Municipalité et la Direction du cadastre, ainsi que leur mode d’obtention. Ce sont entre autres, le casier judiciaire, le certificat de nationalité, le certificat de répudiation et de divorce, le jugement d’hérédité, la carte nationale d’identité, le passeport, le certificat de perte, le certificat de résidence, la déclaration de naissance, le certificat de mariage, la déclaration de décès, le titre de détention coutumière, la mutation immobilière, et le titre foncier. Ce sont là autant de documents dont l’importance pour le citoyen n’est plus à démontrer.

Dans l’avant-propos de ce Guide qu’il a signé, Me Ali Sirfi Maiga rappelle que   tout État est alimenté par l’affection que lui vouent les gouvernants et les gouvernés. « Sans cette affection, il ne saurait vivre ou survivre. Ce lien affectif est exprimé à travers la citoyenneté, qui est un exercice qui peut être simple ou complexe, émotionnel ou raisonnable. Le citoyen est alors appelé à exercer efficacement et sans cesse, sa citoyenneté. Cela passe par la connaissance de tous les identifiants de l’État et de la République, mais surtout leurs significations et leur valeur. L’exercice de la citoyenneté commande aussi la connaissance profonde de l’État lui-même et de ses institutions » a –t-il ajouté. Il a souligné que le  citoyen, dans l’État, et souvent pour l’État, connait une vie, une existence, empreinte de démarches administratives fondamentales, pour ne pas dire obligatoires, à l’effet de  consolider les liens de rattachement, entre lui et la collectivité, nationale ou locale. « Ce lien affectif est sacré, d’une sacralité qui vaut protection, embellissement et encadrement des pouvoirs publics. En effet, la citoyenneté est un exercice, mais surtout une mission, par le cœur et l’esprit, autour d’un patrimoine commun, d’un bien commun, qui est l’intérêt général, et les pouvoirs publics ont l’ultime devoir de faciliter cet exercice, en indiquant au citoyen des repères fondamentaux révélant, en lui, l’existence d’un être cher, intime et affectif : la République et ses valeurs, l’État et ses démembrements, la Nation et ses principes » a dit le Médiateur de la République. En somme, a-t-il poursuivi,  il faut, avec des notions et des repères précis, des procédures et des contacts très utiles, guider le citoyen dans sa mission sacrée, d’où l’idée d’élaborer le  Guide du citoyen en République du Niger.

Oumarou Moussa(onep)

13 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Placée sous le thème ‘’le secteur l’élevage face aux défis sécuritaires et climatiques : stratégie de résilience », la 55éme édition 2019 de la Cure Salée s’est tenue à In ‘gall. Comme pendant les années antérieures, ce sont des milliers d’éleveurs, venus d’horizons divers, qui se sont donné rendez-vous sur les terres salées d à l l’Irhazer à l’occasion de cette importante manifestation du monde rural.

Ce grand rassemblement des agropasteurs du Niger est réputé comme l’événement annuel le plus emblématique de toutes les activités du secteur de l’élevage de par l’importance de la mobilisation qu’elle suscite mais également du cadre d’échange et de coopération qu’elle offre à tous les acteurs et à leurs partenaires et évaluer l’importance dudit secteur dans la dynamique du développement de notre pays a indiqué le ministre d’Etat ministre de l’agriculture et de l’élévage M.Albadé Abouba.

Au Niger l’élevage constitue l’une des principales composantes de l’économie de notre pays avec un capital cheptel d’environ soixante-dix(70)millions de têtes de bétail toutes espèces confondues (15%du PIB national) et occupe pleinement ou partiellement plus de 87% de la population active du pays, a dit M. Albadé Abouba, qui a par ailleurs annoncé le projet de création d’un Centre de Multiplication des Camelins dans la région d’Agadez qui permettra de donner à l’espèce caméline toutes ses lettres de noblesse .

Au chapitre des dispositifs susceptibles de soutenir les efforts de promotion du secteur de l’élevage le ministre d’Etat ministre de l’agriculture et de l’élevage, M. Albadé Abouba, a cité entre autres la mise en place des outils opérationnels notamment le Fonds d’Investissements pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle(FISAN) et l’Agence de Promotion du Conseil Agricole(APCA) qui constituent aujourd’hui des instruments dédiés au développement des chaines de valeurs des filières agro-sylvo-pastorale et halieutique en plus des efforts multiformes que déploient des projets et programmes financés par les partenaires du secteur de l’élevage.

Abdoulaye Harouna

20 septembre 2019
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Dr Boubakar Hassan, a effectué hier matin, une visite dans plusieurs services relevant de sa tutelle. Ainsi, la délégation conduite par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a visité la cellule de Coordination de la ligne verte, la commission nationale de lutte contre la traite des personnes et  l’Agence nationale de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants (ANTP/TIM). L’objectif de cette sortie est de s’enquérir des conditions de vie et de travail du personnel qui exerce  dans ces différents services.

La cellule de la ligne verte a constitué la première étape de la visite  du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Dr Boubakar Hassan. A son arrivée, le ministre de la Justice, Garde des sceaux  et sa délégation ont été accueillis par le premier responsable de cette institution. Puis,   la délégation a eu à visiter les différents bureaux ainsi que  la salle des réunions.  Dans ses explications, le coordonateur de la Cellule Ligne Verte, M. Karimoun Haladou a indiqué le rôle, le fonctionnement et les procédures de réception des plaintes. « Les plaintes sont normalement soumises à la session qui statue», a-t-il dit.  Aussi, le coordonateur de la Cellule Ligne Verte a relevé quelques   difficultés qu’elle rencontre dont l’insuffisance des moyens financiers pour les missions d’investigation, la ligne de communiqué, le manque de sessions régulières, l’insuffisance du personnel, le manque de matériel de travail, notamment le manque d’internet, de véhicule et de téléphone.

La commission nationale de lutte contre la traite des personnes a constitué la deuxième étape de la visite. Cette commission a été créée en 2012 et regroupe 20 membres. Le ministre de la justice, Garde des Sceaux, Dr Boubakar Hassane  qui a visité  aussi les différents bureaux a reçu d’amples explications sur les missions et le rôle de la commission nationale de lutte contre la traite des personnes par son Président, M. Moumouni Hamidou. Celui-ci a également évoqué au ministre de la justice, des difficultés qui empêchent le bon déroulement de la commission notamment le manque  de personnel (chauffeur et planton), l’insuffisance de matériels de travail, le manque de moyens financiers, l’absence de certains représentants des structures au niveau de la commission  et l’absence des indemnités pour les membres.

L’Agence nationale de lutte contre la traite des personnes et le trafic illicite de migrants (ANTP/TIM) a été la troisième étape de la visite du ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Au niveau de cette Agence, la délégation a été accueillie par le Directeur Général de l’ANTP, M. Maman Ousmane. Elle a été ensuite conduite dans la salle des réunions pour une séance de travail avec les cadres de cette institution. Le Directeur général de l’ANTP a, au cours de cette réunion, indiqué que l’Agence Nationale de lutte contre la traite des personnes a été créée par l’ordonnance N°2010-086 du 16 décembre 2010 relative à la lutte contre la traite des personnes au Niger. « L’objectif de l’ANTP/TIM est d’éradiquer la traite des personnes et le trafic illicite de migrants dans toutes ses formes », a-t-il précisé.

Selon M. Maman Ousmane, la subvention allouée à  l’agence est dérisoire. L’agence est en effet une structure opérationnelle qui fait de la formation et de la sensibilisation.

« Aujourd’hui, sans l’aide des partenaires, nous ne pouvons rien faire », a-t-il souligné. 

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Dr Boubakar Hassan a salué et encouragé l’ensemble du personnel pour le travail qu’ils sont en train d’abattre. Il  les a exhortés à  continuer le  travail  au bénéfice du pays et « je m’engage à faire tout ce qui est à mon pouvoir pour trouver une solution à leurs problèmes », a-t-il conclu.

Par Yacine Hassane

 23 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 Le Niger au Conseil de Sécurité de l’ONU : Notre pays assure la présidence du Conseil de Sécurité, après 40 ans

C’est à partir d’aujourd’hui, 1er septembre 2020, que notre pays, le Niger assurera la présidence du Conseil de Sécurité de l’ONU et cela jusqu’à la fin de mois. Il s’agit là d’une très grande responsabilité et d’un défi énorme à relever. Pour mener à bien cette mission, ô combien importante, toute la diplomatie nigérienne et particulièrement la Représentation du Niger à l’ONU est mobilisée.

Au cours de ce mandat, l’instance onusienne sous la présidence du Niger organisera un débat présidentiel don’t le theme est « La Gouvernance Mondiale Post-COVID19 dans le maintien de la paix et de la sécurité internationale » ; un débat ouvert du Conseil de sécurité sur la « Coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales : Rôle de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)»; un débat du Conseil de Sécurité sur les enfants et les conflits armés «Enfants et conflits armés: Les attaques contre les écoles comme violations graves des droits de l'enfant », et un débat du Conseil de Sécurité « Maintien de la paix et de la sécurité internationale : Effets humanitaires de la dégradation de l’environnement et paix et sécurité ».

Le premier débat va intervenir à un moment où le monde est durement affecté d’une part, par la persistance de l’épidémie du coronavirus (COVID-19) et ses incidences dans les domaines économique, social et politique, et d’autre part, par la progression de nouveaux défis sécuritaires qui menacent dangereusement la paix et la sécurité internationales.

L’objectif de cette réunion est de discuter davantage des besoins de refonte de la gouvernance mondiale pour renforcer la convergence vers la paix et la sécurité mondiale durables. La pandémie actuelle a mis à jour les points faibles du système actuel et nous donne une occasion unique de refonder un nouvel ordre mondial, ancré dans les idéaux de solidarité économique, d'équité et de responsabilité, de coopération régionale accrue et de réformes de la gouvernance mondiale, qui favorise la participation égalitaire des Nations et qui protègent les plus vulnérables de nos communautés. La réunion se déroulera sous la forme d’un débat au sommet du Conseil de Sécurité et sera présidé par Son Excellence, Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger.

Le second débat ouvert du Conseil de sécurité axé sur le theme: « Coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales : Rôle de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)». Il a pour objectif de dresser un état des lieux de la coopération entre les Nations Unies et l’Organisation internationale de la francophonie; évaluer l’importance du multilinguisme dans la conduite des opérations de maintien de la paix, et sa mise en œuvre effective; et identifier les marges de progression pour renforcer la coopération entre les deux institutions, dans les domaines de la prévention des conflits, du maintien de la paix, et de sa consolidation.

Le troisième débat du Conseil de Sécurité sur les enfants et les conflits armés«Enfants et conflits armés: Les attaques contre les écoles comme violations graves des droits de l'enfant vise entre autres de faire l’état de la mise en œuvre de la résolution 1998 (2011), en prévision de la commémoration du dixième anniversaire de ladite résolution et en marge de la première Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques. Le thème proposé est: «Enfants et conflits armés: Les attaques contre les écoles comme violations graves des droits de l’enfant».

Une attention particulière sera accordée aux attaques contre les écoles dans la région du Sahel Central où les groupes terroristes et les groupes armés non-étatiques s’attaquent de plus en plus aux écoles, selon le dernier rapport annuel du Secrétaire général de l’ONU sur les enfants et les conflits armés (Résolution: A/74/845–S/2020/525).

Le quatrième débat du Conseil de Sécurité portera sur le theme: « Maintien de la paix et de la sécurité internationale: Effets humanitaires de la dégradation de l’environnement et paix et sécurité ».

La réunion va donner l'occasion aux membres du Conseil de sécurité d'aborder les liens entre les effets humanitaire de la dégradation de l'environnement, y compris la désertification et l'érosion des sols, et les conflits armés et leurs résolutions. En outre, les discussions porteront sur les conséquences de la destruction de l'environnement naturel dans les conflits armés et sur les mesures à prendre par les Nations Unies et les États membres pour lutter contre ces effets. L’événement sera un débat virtuel ouvert de haut niveau et sera présidé par le ministre des affaires étrangères du Niger.

(Source: Cellule Communication du Conseil de Sécurité de l’ONU-Niger)

31 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Long de plus de 4 000 km, le TSGP permettra d’acheminer du gaz nigérian vers l’Europe, où plusieurs pays cherchent à réduire leur dépendance aux livraisons russes.

Les ministres de l’énergie algérien, nigérian et nigérien ont signé, jeudi 28 juillet, un mémorandum d’entente de concrétisation du projet de gazoduc transsaharien (le TSGP) qui permettra d’acheminer du gaz nigérian vers l’Europe, selon l’agence officielle Algérie Presse Service (APS).

Le TSGP devrait transporter à terme des milliards de mètres cubes de gaz nigérian vers l’Algérie en passant par le Niger. L’Algérie pourra ensuite envoyer vers les pays de l’Union européenne du gaz nigérian via le Transmed, qui relie le pays à l’Italie en passant par la Tunisie, et du gaz naturel liquéfié (GNL) transporté par des méthaniers.

Lors de la troisième réunion ministérielle tripartite Algérie-Niger-Nigeria, jeudi à Alger, le ministre algérien de l’énergie et des mines, Mohamed Arkab, et ses homologues du Nigeria, Timipre Sylva, et du Niger, Mahamane Sani Mahamadou, ont signé le mémorandum d’entente après avoir discuté des aspects du projet, notamment son état d’avancement, selon l’APS. Pour l’instant, aucune indication n’a été donnée sur sa date d’achèvement.

Lors de son lancement en 2009, le coût d’investissement du TSGP était estimé à 10 milliards de dollars. D’une longueur de 4 128 km, dont 1 037 km en territoire nigérian, 841 km au Niger et 2 310 km en Algérie, ce gazoduc permettra également l’alimentation des pays du Sahel.

Ce projet a été réactivé dans un contexte géopolitique marqué par une forte demande internationale de gaz et de pétrole et par une flambée des prix après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, fin février. Plusieurs pays, notamment européens, cherchent à réduire leur dépendance aux livraisons russes et se sont tournés vers l’Algérie.

Le pays, dont les réserves prouvées de gaz naturel s’élèvent à près de 2 400 milliards de mètres cubes, fournissait environ 11 % du gaz consommé en Europe avant la guerre en Ukraine, contre 47 % pour la Russie. Il est le premier exportateur africain de gaz naturel et le septième mondial.

AFP

Source : https://www.lemonde.fr/afrique/

Le Président de la République du Tchad, Mahamat Idriss Déby, a fait un déplacement significatif à Niamey ce dimanche 30 juillet dans le but de faciliter une médiation constructive. Avant cette rencontre, le président tchadien avait déjà eu des échanges avec le président nigérian Bola Tinubu, qui occupe également la présidence tournante de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

Il est important de souligner que Mahamat Idriss Déby n'est muni d'aucun mandat spécifique officiel de la Cédéao lors de cette médiation. Sa visite à Niamey s'inscrit avant tout dans un esprit de soutien amical et de solidarité envers le Niger. Le gouvernement tchadien tient à préciser que cette initiative de médiation n'est pas liée à une ingérence dans les affaires internes du Niger, mais plutôt dans un esprit de coopération régionale.

La médiation entreprise par le chef de l'État tchadien vise à apaiser les tensions et à favoriser le dialogue constructif entre les parties concernées au Niger. C'est une démarche basée sur la compréhension mutuelle et le respect de la souveraineté nationale de chaque pays.

En conclusion, la visite du président Mahamat Idriss Déby à Niamey se veut être une contribution positive à la recherche de solutions pacifiques pour les défis auxquels le Niger fait face. Le Tchad continue de privilégier une approche de soutien fraternel envers ses voisins et réitère son engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans la région, dans le respect des principes de non-ingérence et de respect mutuel entre États souverains.

Nigerdiaspora

 Le Président de la République a lancé, hier, les travaux de réhabilitation du tronçon Doutchi–Konni-Tsernaoua et de bitumage de l’axe routier Doutchi-Tébaram : Plus de 155 milliards de FCFA injectés par de l’Etat pour la réalisation de 327 km de routes

Le Président de la République a lancé, hier, les travaux de réhabilitation du tronçon Doutchi–Konni-Tsernaoua et de bitumage de l’axe routier Doutchi-Tébaram : Plus de 155 milliards de FCFA injectés par de l’Etat pour la réalisation de 327 km de routes bitumées

Après Dosso–Bella II le mardi dernier, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou a présidé, hier matin à Doutchi, une double cérémonie. Il s’agit du lancement des travaux de réhabilitation du tronçon Doutchi–Konni-Tsernaoua de la RN1d’une part,et des travaux de bitumage de la route Doutchi –Matankari –Bagagi-Dogon Kiria–Bagaroua–Tébaram, d’autre part. Pour les deux chantiers, c’est un investissement de plus de 155 milliards de francs CFA qui seront injectés pour la réalisation de plus de 327 km de routes bitumées.

D’après une note du Ministère de l’Equipement, les travaux de réhabilitation du tronçon Doutchi – Dan Katsari- Konni – Tsernaoua seront exécutés par la société turque SUMMA pour un coût de 78.540.595.119 FCFA/TTC et un délai contractuel de 30 mois. Ce projet concerne un linéaire de 159,6 km y compris 10 km de voirie dans la ville de Birni N’Konni. Quant aux travaux de bitumage de laroute Doutchi – Matankari – Bagagi- Dogon Kiria – Bagaroua – Tébaram, ils ont été confiés à l’entreprise ATP pour un coût de 77.863.113.708 de FCFA/TTC et un délai d’exécution de 36 mois. Ces travaux portent sur un linéaire de 168 km y compris 5 km de voirie dans la ville de Dogon Doutchi. Les deux projets sont financés sur le Budget national de l’Etat.

Les routes qui seront ainsi construites ont, en rase campagne, une largeur de 7,20m (chaussée à 2 voies de 2 x 3.60) et des accotements larges de 2 x 1,50m revêtus en monocouche. En traversées d’agglomérations, la route sera une chaussée bidirectionnelle comprenant deux voies de 7 m chacune (2 x 3,5m) et un terre-plein-central (TPC) de un mètre de large ainsi que des trottoirs, etc. Outre, ces travaux techniques, ces deux projets sont accompagnés de réalisation de prestations sociales au niveau des agglomérations traversées tels que l’éclairage public, des forages, des clôtures de CSI et d’école, des voiries urbaines ainsi que des prestations environnementales.

«Je resterai débout jusqu’au dernier moment pour honorer les promesses que j’ai faites au peuple Nigérien», dixit le Chef de l’Etat

S’exprimant peu après le lancement des travaux, le Président de la République a tenu à souligner que Doutchi est un grand carrefour. «Avec ces infrastructures routières, Doutchi méritera davantage son statut de grand carrefour surtout quand on sait que nous avons en projet la réalisation du tronçon Loga-Doutchi», a déclaré SE IssoufouMahamadou. Le Chef de l’Etat a par ailleurs évoqué d’autres projets prévus toujours dans l’Arewa notamment le lancement des travaux de la boucle Bolbol – Douméga –Tibiri – KoréMairoua. «La région de Dosso et le département de l’Arewa méritent ces infrastructures, surtout quand on sait que les Dallols (Bosso, Maouri) sont des zones de grandes productions agricoles. Nous avons également dans nos objectifs, la réalisation du tronçon de route Margou-Gaya. Ce tronçon sera également lancé très prochainement», a-t-il ajouté.

Le Chef de l’Etat s’est aussi réjoui d’honorer «les promesses faites dans le cadre du programme de renaissance. Que ça soit dans le domaine des infrastructures qui est au centre des préoccupations du programme de renaissance; que ça soit dans le domaine de l’initiative 3N ou dans les autres secteurs comme le développement, c'est-à-dire l’éducation et la santé». «Je suis presque à la fin de mon 2ème mandat, mais je continuerai à travailler nuit et jour pour le bien du peuple nigérien, ce jusqu’au dernier jour, c'est-à-dire jusqu’au 2 avril 2021. Je resterai débout jusqu’au dernier moment pour honorer les promesses que j’ai faites au peuple Nigérien», a déclaré le Président Issoufou Mahamadou.

Siradji Sanda, avec Mahamadou Diallo, envoyé spécial(onep)

05 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

Issoufou reunion regulation budgetaireLe Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a présidé jeudi, 21 septembre 2017, une réunion sur la régulation budgétaire dans le cadre de la préparation du budget programme 2018-2020.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SEM Brigi Rafini et les membres du Gouvernement concernés par la question ont pris part à cette rencontre.

24 septembre 2017
Source : http://www.presidence.ne

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a participé, hier lundi 15 février 2021 à N’Djamena, à la 7ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat du G5 Sahel, présidée par le Président du G5 Sahel, SEM Mohammed El-Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie.

La cérémonie officielle d’ouverture de cette conférence s’est déroulée, hier après-midi, en présence des autres Chefs d’Etat des pays membres : le Maréchal Idriss Deby Itno du Tchad, hôte du sommet, le Président de la République du Faso, SEM Roch Marc Christian Kaboré, et le Président de la Transition du Mali, SEM Bah N’Daw.

Outre l’allocution de bienvenue du Président de la République tchadienne et le discours d’ouverture du Président mauritanien, plusieurs personnalités, dont les invités spéciaux, ont pris la parole lors de cette cérémonie.

Il s’agit notamment du Président en exercice de la CEDEAO, du Président de la République du Ghana, SEM Nana Addo-Akufo, des représentants du Maroc, des Emirats Arabes Unis, de la Côte d’Ivoire et du Soudan.

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, la Secrétaire Générale de la Francophonie, la ministre espagnole des Affaires Etrangères et Présidente de l’Alliance Sahel ainsi que le responsable de l’Institut Panafricain des Stratégies ont également pris la parole lors de l’ouverture de ce sommet.

Face à la menace terroriste, à la Covid-19 et aux autres problèmes de développement auxquels sont confrontés les pays du G5 Sahel, les différents intervenants ont insisté sur les moyens et stratégies  de tous ordres à déployer par les Etats membres, les organisations régionales, l’Union Africaine, l’ONU, les pays amis et les Partenaires Techniques et Financiers.

Le Président du G5 Sahel sortant a notamment retracé les différentes actions et  les moyens mis en œuvre pour lutter contre le terrorisme et promouvoir le développement, notamment dans les zones les plus fragiles.

Les travaux de ce 7ème sommet se sont achevés le même jour, dans la soirée, avec la séance de passage du témoin entre le Président en exercice sortant, SEM Mohammed El-Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie, et le Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno, nouveau Président en exercice du G5 Sahel. Un communiqué final a sanctionné cette conférence.

Aujourd’hui, mardi 16 février 2021, se tiendra, toujours dans la capitale tchadienne, un Sommet élargi de la Coalition Sahel (Pays du G5 Sahel, France, Union Africaine, CEDEAO ainsi que les partenaires techniques et financiers). L’ouverture de ce sommet élargi aura lieu en format hybride, présentiel et virtuel.

Abdourahmane Alilou AP/PRN

16 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 Le Président de la République inaugure la route bitumée Bagaroua-Illéla : Les populations reconfortées

Le Président de la République, Chef de l'Etat, SE. Issoufou Mahamadou a inauguré, hier matin dans la région de Tahoua, la route Bagaroua-Illéla longue de 107 km avec une bretelle de 27 km reliant Dangona au PK10 en passant par Dandaji. Réalisés pour un coût de plus 73 milliards de FCFA (HTT-HD), les travaux ont été exécutés par l'entreprise burkinabè ‘’L'Africaine des Travaux Publics (ATP)’’, à travers un partenariat-public-privé, avec le soutien financier par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), de la BOA Niger et de la Banque Coris.

La cérémonie d’inauguration de cette route tant attendue par les populations de la zone, s’est déroulée au PK10 (Dangona-Bagaroua-Illéla), sous le haut patronage du Président de la République Chef de l'Etat, SE Issoufou Mahamadou. L’on notait également la présence du président de l'Assemblée Nationale, SE Ousseini Tinni ; du ministre Burkinabè des Infrastructures; du ministre de l'Equipement, M. Kadi Abdoulaye; de plusieurs membres du gouvernement ; ceux du corps diplomatique ; des autorités administratives, coutumières et religieuses, des élus locaux et une grande foule enthousiasmée.

«Les infrastructures routières réalisées dans le cadre du programme de Renaissance I et II sont nombreuses et variées», a relevé le ministre de l'Equipement dans son discours lors de la cérémonie. M. Kadi Abdoulaye a ajouté que le développement des infrastructures des transports figure parmi les axes majeurs du Programme qu'a présenté, à son investiture de 2016, le Président de République, SE Issoufou Mahamadou. Ce faisant, "la compétitivité de l'économie nationale se verra ainsi renforcée avec la réduction du coût de transport qui en résultera", a indiqué le ministre Kadi Abdoulaye.

Cette stratégie fructueuse du développement des infrastructures des transports, s'inscrit en effet, dans une politique de désenclavement interne, de modernisation des villes et  d’amélioration des conditions d'activités économiques tant en zone urbain qu’en milieu rural. Selon le ministre de l'Equipement, les travaux se sont étendus à la réalisation de quelques km de voirie aux niveaux des villes bénéficiaires. «Sur le plan environnemental, des nombreux travaux connexes ont été réalisés. Il s'agit, entre autres de 10 forages hydrauliques, 1.600 arbres plantés sur les agglomérations des travaux, 4.400ml (mètres linéaires) de mur de clôture au profit des écoles riveraines de la route et 134 ha de terre dégradée récupérée», a mentionné, M. Kadi Abdoulaye.

Le représentant-résident de la BOAD au Niger, M. Moustapha Diaw a transmis un message du président de la BOAD, adressant toute sa gratitude et sa reconnaissance au Président Issoufou Mahamadou, pour avoir soutenu sa nomination à la tête de la banque régionale. M. Moustapha Diaw a ensuite salué le leadership du Chef de l'Etat quant au développement des infrastructures et à l'amélioration des conditions de vie du peuple nigérien et des peuples de la CEDEAO en général. Le représentant-résident a aussi réitéré l'engagement de la BOAD à soutenir la protection des ouvrages, tout en appelant l'Etat nigérien à faire appliquer le règlement 14 de l'UEMOA en la matière.

Il faut rappeler que le 20 octobre, veille de cette cérémonie d'inauguration, le président de la République était à Kao (département de Tchintabaraden) où il a lancé les travaux de deux autres routes à savoir PK70-Kao Tchintabaraden et Tahoua-Abalak.

 Ismaël Chékaré (Envoyé Spécial)

22 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Faiblesse démocratique, de l’Etat de droit, de la gouvernance et des droits humains. Tel est le constat sans appel posé par AFRIKAJOM Center dans ce rapport analysant à la loupe l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest.

Si l’attention mondiale est surtout portée sur la crise sécuritaire qui sévit depuis plusieurs années dans la région, il est bon de rappeler que les malaises sociaux, les tensions et les violences politiques qui y font rage ne peuvent être déconnectés des dysfonctionnements graves des outils, institutions et mécanismes de régulation de la démocratie, des droits de l’homme, de l’État de droit et de la gouvernance.

De fait, ces dysfonctionnements en sont non seule- ment les conséquences mais également les causes.

Poser un diagnostic précis des failles en matière de démocratie, d’État de droit, de gouvernance et de droits humains, basé sur des données et une expertise solides, constitue une étape essentielle, voire sine qua non à l’amélioration de la situation globale de chacun des seize pays d’Afrique de l’Ouest.

Ci-dessous le rapport téléchargeable d’un travail qui permet de faire un état des lieux de la situation actuelle, et de définir des axes de réflexion et des recommandations concrètes et pérennes.

Télécharger le rapport en version française d’AFRIKAJOM Center sur les nouvelles pathologies de la démocratie en Afrique de l’Ouest .

La libération de Kidal par les forces armées maliennes (FAMas) intervenue ce mardi 14 novembre 2023 n’est pas une victoire du seul peuple malien sur les groupes armés rebelles et terroristes contrôlant depuis 2013 cette ville emblématique du septentrion malien, grâce au soutien de la France. C’est une victoire pour l’ensemble des pays du Sahel confrontés à une insécurité armée créée et entretenue par des forces nébuleuses apparues ces dernières années dans ce vaste territoire africain.

Les FAMas, sous le commandement suprême du Colonel Assimi Goïta, chef de la transition malienne, et ses compagnons, sont parvenus à mettre en déroute, en moins d’un mois d’affrontements, les groupes rebelles Touaregs et les bandes criminelles présentés jusqu’ici par la France comme des forces armées redoutables, invincibles par l’armée régulière malienne qui n’existerait que de nom. Pour justifier et légitimer une présence permanente de leurs troupes d’occupation sur le sol malien, la France et l’ONU se sont évertuées depuis plus d’une décennie à dénigrer l’image des FAMas, avec l’assentiment des autorités civiles et militaires qui se sont succédé à la tête du pays, avant la prise du pouvoir par la junte militaire dirigée par le Colonel Assimi Goïta et ses classes.

Fallait mettre fin à cela, à cette campagne soutenue de dénigrement de l’armée malienne, qui est loin de refléter la réalité. Et c’est à cette mission cruciale que s’est attelée prioritairement la junte de Goïta en réorganisant l’armée et en la dotant progressivement de moyens conséquents en armements divers pour se passer de la sous-traitance de la sécurité malienne par des forces militaires occidentales. Un renforcement de capacités qui a été rendu possible grâce au soutien de la Russie, la bête noire de l’Occident, et d’autres pays émergents non inféodées aux puissances impérialistes. Ce choix stratégique sur le plan sécuritaire a fortement exacerbé les critiques à l’encontre de la junte militaire malienne par la France et ses valets africains parmi lesquels figure en tête le régime perfide des Tarayyistes balayé par le coup d’Etat militaire salvateur qui a évincé le président Bazoum du pouvoir le 26 juillet 2023.

L’ancien président de la République, Issoufou Mahamadou, et son compagnon politique Bazoum Mohamed qu’il a imposé aux Nigériens, après ses deux quinquennats calamiteux, n’ont eu de cesse d’insulter Goïta et ses compagnons pour avoir décidé de mettre fin à la présence des troupes militaires occidentales au Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

‘’Le Mali, c’est le ventre mou de la lutte contre les groupes terroristes’’ ; ‘’il n’y a plus de soldats maliens le long de notre frontière commune, ils ont tous déserté leurs positions pour nous laisser gérer seuls les groupes criminels implantés sur leur territoire et c’est ça qui expose notre pays aux attaques Jihadistes sporadiques’’ ; ‘’jusqu’ici, nous n’avons pas un seul sanctuaire terroriste sur notre territoire, contrairement au Mali voisin’’, etc., martelaient Issoufou Mahamadou, Hassoumi Massoudou, Bazoum Mohamed…, chaque fois que l’occasion leur est offerte de se prononcer publiquement sur la lutte contre le terrorisme au Sahel.

Il s’agit, pour eux, à travers cette campagne de dénigrement du Mali, de faire plaisir à la France et à ses dirigeants en montrant que leur présence chez nous est indispensable pour nous sécuriser contre les attaques des groupes terroristes. ‘’Nous avons besoin de plus de Barkhane au Niger’’, a martelé l’ancien président de la République, Issoufou Mahamadou, devant le président français Macron, lorsque celui-ci a convoqués les chefs d’Etats africains à Paris pour ‘’clarifier leur position’’ par rapport à la présence des soldats français dans leurs pays respectifs.

Son successeur, Bazoum Mohamed, est allé plus loin dans la défense de la présence des troupes étrangères, en laissant entendre que sans la force Barkhane et les forces troupes occidentales, nous sommes totalement désarmés face aux groupes terroristes ‘’qui sont beaucoup plus armés et plus aguerris que nos soldats’’.

Plus grave encore, il a dit publiquement qu’il a ordonné la libération de ‘’chefs Jihadistes’’ qui lui ont promis de mettre fin aux attaques contre notre territoire. Tout ceci dénote de la complicité révoltante du régime déchu de la Renaissance pour réinstaller notre pays dans une nouvelle ère de domination par l’ancienne puissance colonisatrice. Rien que par rapport à ces faits de traîtrise flagrants vis-à-vis de notre nation, les Tarayyistes sont totalement disqualifiés pour prétendre encore revenir au pouvoir. Ils ont compromis et la souveraineté de notre pays et ses ressources naturelles qu’ils ont délibérément entrepris de brader pour assurer leur confort personnel au détriment des intérêts des populations nigériennes.

Les FAMas viennent de réunifier le territoire malien en libérant la ville martyre de Kidal, après le départ de l’armée française et des contingents de la Minusma. Y a-t-il preuve aussi solide comme cet acte de vaillance et de bravoure que vient de réaliser l’armée malienne ? N’est-ce pas la preuve irréfutable que ce sont les forces d’occupation occidentales qui entretiennent la persistance de l’insécurité terroriste dans nos pays ?

Avec la libération de Kidal, qui n’est qu’une victoire d’étape, les reliquats de groupes rebelles et terroristes sont désormais aux abois, parce qu’ils n’ont plus de ville où ils peuvent se mettre à l’abri. Leur éradication n’est plus qu’une question de temps !

T. Oudou

La Fondation Guri vie Meilleure de la première dame du Niger, Hadjia Aissata Issoufou a procédé hier après-midi, à la Direction de l’Hygiène Publique et de l’Education pour la santé de Niamey, à la remise d’un lot d’équipements de protection individuelle et de surveillance, composé de  masques et Thermomètres laser, aux 5 districts sanitaires de Niamey et à l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC). Ce don rentre dans le cadre de la riposte contre la pandémie de COVID 19 qui sévit dans le monde et particulièrement en Afrique. C’est le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique, M. Ranaou Abaché qui a réceptionné ce don des mains du Directeur Exécutif de la Fondation Guri Vie Meilleure, M. Assoumane Kadri Nouhou en présence de la représentante de l’ANAC.

Rappelons que depuis le début de la crise de la COVID 19, la Fondation Guri Vie Meilleure de la première dame du Niger, Hadjia Aissata Issoufou, a déployé d’énormes efforts dans la sensibilisation de la population et dans la protection des couches vulnérables.

  Ce Don est composé de 7000 masques et 85 thermomètres lasers pour les 5 Districts Sanitaires de Niamey ; de 3000 masques et 10 thermomètres lasers au CHR Poudrière de Niamey  et de 4000 masques et 15 thermomètres lasers à l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) pour l’accompagner dans ses efforts au niveau de l’Aéroport International Diori Hamani.

Dans le discours qu’il a prononcé lors de cette cérémonie,  le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique, M. Ranaou Abaché a indiqué que la Fondation Guri Vie Meilleure s’est positionnée, dès les premières heures de la réponse nationale, comme acteur clé dans la lutte contre la pandémie de COVID 19 au Niger.   En plus de tous ces efforts, la Fondation Guri Vie Meilleure, vient aujourd’hui encore avec cette donation qui, selon M. Ranaou Abaché  vient opportunément, sachant que seule la région de Niamey continue d’enregistrer ces derniers temps, les cas de Covid 19 au Niger. « J’en appelle aux structures bénéficiaires d’en faire un bon usage et de redoubler de vigilance», a-t-il dit.

M. Ranaou Abaché a par ailleurs remercié le Directeur General de l’ANAC et toute son équipe pour leur disponibilité et leur accompagnement dans la mise en œuvre des mesures de ripostes mises au niveau de l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey. Le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique a transmis toute la gratitude du personnel de santé de la région de Niamey ainsi que celle du personnel de l’ANAC à la première Dame du Niger, Hadjia Aissata Issoufou, Présidente de la Fondation Guri vie meilleure.

Le Directeur Exécutif de la Fondation Guri Vie Meilleure, M. Assoumane Kadri Nouhou, a pour sa part dit que la lutte contre la propagation du coronavirus est l’affaire de tous.  « La présidente de la Fondation Guri Vie Meilleure rappelle de continuer à respecter les gestes barrières pour freiner la progression du coronavirus afin de nous protéger et protéger les autres», a-t-il conclu.

 Aminatou Seydou Harouna(onep)

1er octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/    

À l'issue du conseil des ministres tenu ce jeudi 11 Mai 2023, le Président de la République Mohamed Bazoum a procédé à la nomination de M. Moussa Maman au poste de Médiateur de la République du Niger.

M. Moussa Maman, éminent ingénieur principal des travaux publics et des mines, se voit ainsi confier cette fonction éminente, succédant ainsi au regretté Feu Assimiou Diabiri, qui nous a quittés le 25 janvier 2023 en Turquie.

Pour rappel, le rôle du Médiateur de la République au Niger est de veiller à la protection des droits et des intérêts des citoyens en servant de médiateur neutre et impartial entre les citoyens et les institutions de l'État. Voici les principales responsabilités du Médiateur de la République :

Médiation des conflits : Le Médiateur de la République intervient pour résoudre les différends entre les citoyens et les administrations publiques. Il facilite la communication et cherche des solutions équitables et justes.

Protection des droits fondamentaux : Il s'assure que les droits fondamentaux des citoyens sont respectés par les institutions publiques. Cela inclut le droit à l'égalité, à la justice, à l'accès aux services publics, à la liberté d'expression, etc.

Recevoir les plaintes : Le Médiateur de la République est chargé de recevoir et d'examiner les plaintes déposées par les citoyens contre les actes illégaux, injustes ou discriminatoires des autorités administratives.

Promotion de la transparence et de la bonne gouvernance : Il encourage la transparence et la responsabilité dans l'administration publique, en veillant à ce que les décisions politiques soient prises dans l'intérêt général et dans le respect des lois et réglementations.

Sensibilisation et éducation : Le Médiateur de la République joue également un rôle éducatif en informant les citoyens sur leurs droits et en promouvant la culture du respect des droits de l'homme et de la démocratie.

Le Médiateur de la République est indépendant et impartial dans l'exercice de ses fonctions. Son objectif principal est de garantir la protection des droits des citoyens et de favoriser l'équité, la justice et la bonne gouvernance dans l'administration publique au Niger.

Nigerdiaspora avec l'ANP

Bazoum reactions Manifestations citoyennes 29 10 2017Selon une source bien informée, suite aux manifestations citoyennes de la ville de Niamey, Bazoum Mohamed, ministre en charge de l’Intérieur aurait aurait envisagé le projet de dissoudre deux (2) associations, dont celle de la société civile en l’occurrence l’Association des Consommateurs des Technologies de l’Information et de la Communication (ACTICE) de Abass Abdoul Aziz et une association politique qui n’est autre que le parti de Hama Amadou le Moden/FA Lumana africa. Selon Bazoum, à travers un compte twitter, le président des jeunes Lumana, par des messages aurait invité tous les jeunes du parti Lumana à participer massivement aux manifestations citoyennes du dimanche 29 octobre passé. Informés des projets de dissolution de Bazoum, deux sages auraient entré en action pour dissuader Mohamed Bazoum de faire beaucoup attention par rapport à la dissolution du parti Lumana. Ces deux sages auraient vite informé le Président Issoufou de ce qui se traimait dans le ministère de Bazoum en ce qui concerne la dissolution de Lumana, cette décision risque fort d’écourter son mandat présidentiel. Suite à ça, une autre solution aurait été donné a Bazoum de bien charger Lumana de tous les pêchés d’Israël par rapport aux manifestions citoyennes qui s’étaient déroulées le dimanche 29 octobre 2017 passé contre le projet de loi de finances 2018 de Hassoumi Massaoudou.

KADEGOMNI

04 novembre 2017
Source : Le Monde d'Aujourd'hui

Le gouverneur de la région de Maradi, M. Chaibou Aboubacar a présidé, hier matin, une réunion de prise de contact avec les différents responsables de services de la région. Le gouverneur ayant pris fonction depuis le 28 octobre 2021, cette rencontre n’a eu lieu qu’hier suite à plusieurs empêchements dont entre autres, les évènements tragiques de Kondago (effondrement de mine d’or) et l’incendie de l’école primaire AFN de Maradi.

Il s’agit pour le gouverneur de la région de Maradi d’une première réunion qui sert de cadre de prise de contact avec ses premiers collaborateurs responsables. Après une présentation individuelle de tous les chefs de service, le gouverneur Chaibou Aboubacar a exprimé sa reconnaissance pour l’honneur qui lui a été fait, comme représentant du Président de la République dans la région de Maradi. Il s’est réjoui du cadre créé qui leur permettra d’harmoniser les points de vue quant au fonctionnement de l’administration à tous les niveaux. «En vous conviant à la présente assise, l’occasion m’est offerte pour la prise de contact officielle avec les cadres techniques régionaux, mais également échanger avec vous sur les sujets d’intérêt commun» a-t-il dit.

Pour M. Chaibou Aboubacar, la région de Maradi regorge d’importantes potentialités et atouts, un potentiel en ressource naturelle et un important capital bétail de plus de 9 millions de têtes. Toutefois, il a précisé que la région est sujette aussi à d’importants défis dont la démographie galopante (4.523.438 habitants en 2020) et un fort taux de natalité (3,7%), un indice synthétique de fécondité l’un des plus élevés au monde(7,8 enfants par femme); l’accès aux services sociaux de base ; le faible taux de scolarisation de la jeune fille ; la situation des classes en paillottes et l’analphabétisme d’une frange de la population. «Sur le plan environnemental, des conditions climatiques peu favorables et un déséquilibre entre l’exploitation des ressources et leur disponibilité» a-t-il ajouté. Le gouverneur a énuméré d’autres problèmes qui minent le développement socioéconomiques de la région dont la fraude des hydrocarbures, le chômage des jeunes, l’importation frauduleuse des denrées alimentaires, la faible coordination des services déconcentrés avec les partenaires techniques.

«Au vu de ce qui précède, vous conviendrez avec moi que la tâche est ardue face aux multiples enjeux de développement de la région» a-t-il dit. Pour relever le défi, a-t-il estimé, «chacun de nous doit faire preuve de déterminisme et d’un ferme engagement pour concourir à l’atteinte des objectifs que le Président de la République s’est fixé». M. Chaibou Aboubacar a annoncé qu’en perspective beaucoup d’investissements et de réalisations sont prévus pour les prochaines années pour la région. Il a enfin demandé à chacun de s’investir pleinement afin d’être au rendez-vous des engagements pris devant le peuple nigérien lors de son investiture, par le président de la République Chef de l’Etat. «Je vous exhorte à cultiver l’esprit de franche collaboration, de ponctualité d’assiduité, de rigueur dans le travail chacun dans son domaine» a-t-il conclu, tout en se déclarant disposé à tout moment à les soutenir dans l’exécution de leurs cahiers de charge.

 Tiémogo Amadou  ANP-ONEP Maradi

18 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Bilan_regional_du_plan_d_action_2016-2020_de_l_Initiative_3N
Le gouverneur de la Région de Maradi, M. Zakari Oumarou a procédé le 18 septembre 2020 au lancement des travaux de l’atelier officiel des activités du Bilan régional du plan d’action 2016-2020 de l’Initiative 3N.  Cet atelier est financé par le Royaume de Danemark dans le cadre  du Projet ‘’Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture (PECEA), du  Haut-commissariat à l’Initiative 3N.

Les travaux de cet atelier vont permettre de produire un bilan quantitatif de la mise en œuvre des Programmes Stratégiques  du Plan d’Action 2016-2020 en valorisant les résultats des revues et  rapportages existants; d’intégrer  un bilan de mise en œuvre de la Politique Nationale de Sécurité Nutritionnelle au titre du bilan du Programme Stratégique 11 de l’initiative 3N; de consolider les réalisations évaluées avec celles du plan d’investissement 2012-2015 et des programmes antérieurs afin de tirer un bilan global sur la mise en œuvre de l’Initiative 3N depuis 2011; de compléter le bilan avec l’analyse alternative faite par les acteurs non étatiques de la mise en œuvre de l’Initiative 3N.

En ouvrant ces travaux, le gouverneur de la région de Maradi a rappelé que le cadre stratégique de l’I3N fixe pour le Niger, les orientations du secteur de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et du Développement Agricole Durable (SAND/DAD) à l’horizon 2035. Il est décliné en Plans d’Action quinquennaux qui guident la mise en œuvre de l’I3N par les ministères sectoriels et des administrations de mission aidés par leurs partenaires techniques et financiers. Pour lui, le plan d’urgence 2011 pour l’appui à la campagne de cultures irriguées de contre saison, afin d’atténuer les effets d’une campagne pluviale 2011 défavorable avait été un modèle de réussite dans la conception et la mise en œuvre de projets et programmes de soutien à la DAND/DAD. « Le bilan 2012-2015 avait alimenté le processus d’élaboration du 2ème plan  d’action quinquennal 2016-2020 structuré en 12 Programmes Stratégiques dont la maitrise d’ouvrage est assurée par 7 Ministères sectoriels et administrations de mission », a-t-il dit.

M. Zakari Oumarou estime que 2020 marque donc une année charnière qui va donner lieu au bilan de la mise en œuvre de l’I3N puis à l’élaboration d’un nouveau Plan quinquennal 2021-2025. Toutefois, il a précisé que le bilan 2016-2020 se base sur l’évaluation des niveaux d’exécution physique et financière et de l’analyse des indicateurs des 12 programmes stratégiques. Il a annoncé la tenue des ateliers-bilans régionaux dont les résultats seront reversés dans le processus national.

Tiémogo Amadou

ANP-ONEP Maradi

21 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Le gouverneur de la région de Maradi, M. Zakari Oumarou était le vendredi dernier sur le site de construction du pont de Tibiri . Pour rappel, les travaux de construction du pont de Tibiri est un vaste projet lancé il y a quelque mois par le Ministre de l’Equipement, M. Kadi Abdoulaye. Ces travaux traduisent la concrétisation d’une vieille promesse du Président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou aux populations du Gobir. Il s’agit de l’aménagement d’un tronçon de 2,5 km qui va de la RN1 au pont qui passe à la devanture du palais du Sultan ; la construction d’un pont long de 40 mètres linéaire sur le lit majeur du cours d’eau ; de trois dalots d’équilibre dans le lit majeur ; le remblai d’accès aux ouvrages dans toute la vallée du Goulbi ; l’aménagement d’un carrefour giratoire en face du Sultanat du Gobir et le pavage de la place du Sultan du Gobir.

Le coût de ces travaux s’élève à 2.146.484.332 FCFA, sur financement de la BOAD à hauteur de 78,33% et l’Etat du Niger pour 21,67%. L’exécution de ces travaux est assurée par l’entreprise chinoise CGCOC Group avec Techni Consult comme bureau chargé du Contrôle des travaux pour un délai de huit (8) mois. Selon le bureau chargé du contrôle des travaux, le dédommagement des propriétaires des jardins et champs que cette route traversera, s’élèvera à 128 millions et déjà, l’argent est disponible.

Une fois réalisé, ce pont permettra de résoudre beaucoup de problèmes tels que l’isolement de la Commune Urbaine de Tibiri des autres communes et villages environnants pendant la période d’hivernage, mais aussi mettra fin aux fréquents accidents de pirogue qui ont assez endeuillé les familles. Mieux, cette route en construction permettra aux usagers de la route de relier Tibiri à Madarounfa sans passer par la traversée de la ville de Maradi, à travers la construction d’une piste.

Le deuxième site visité par le Gouverneur Zakari Oumarou est le chantier de construction du complexe douanier moderne de Maradi sous le financement de la Chambre de Commerce. Situé sur la route Dan Issa-Frontière Nigéria, ce complexe a une superficie de 34 ha. 14 entreprises travaillent d’arrache-pied sur ce site pour un coût de 12 Milliards de FCFA. Une fois terminé, ce complexe assurera les opérations douanières, verra l’installation des agences de banques, de transfert d’argent, des restaurants. Il y aura aussi une infirmerie, les bureaux de transit, bref tout ce que les bureaux de douanes auront besoin.

Le Gouverneur de la région de Maradi s’est déclaré satisfait de ce qu’il a vu et a ajouté que c’est une promesse tenue par le Président de la République. «Nous avons écouté la population et le Sultan du Gobir, l’Honorable Abdou Balla Marafa qui ne tarissent pas d’éloges à l’endroit des plus hautes autorités de notre pays qui ont transformé ce rêve en réalité» a déclaré le gouverneur de Maradi. Il a fait remarquer que le pont qui traverse le Goulbi désenclave totalement la commune de Tibiri. M. Zakari Oumarou a évoqué les importantes potentialités agricoles dont regorge cette zone qui sera bientôt désenclavée. «C’est donc un ouvrage économiquement et socialement rentable et en tant qu’autorité, nous ne pouvons que remercier le Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou» a-t-il soutenu.

A propos du complexe douanier le gouverneur Zakari Oumarou a demandé aux commerçants de Maradi, de transmettre toutes ses félicitations à la Chambre de Commerce et d’industrie du Niger. «Le gouvernement est très satisfait de ce que la Chambre de Commerce est en train de faire pour la région de Maradi, c’est pourquoi le gouvernement a facilité beaucoup de choses aussi» a-t-il soutenu.

Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi

26 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

À l’instar des autres pays africains, le Niger commémore le 23 Juin, la Journée Africaine de la Fonction Publique sous le thème : « Renforcer la résilience de l'administration publique africaine pour soutenir et faciliter la satisfaction des besoins nutritionnels de l'Afrique pendant et après la pandémie de COVID-19». A cette occasion, la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Mme Daoura Hadizatou Kafougou a livré un message dans lequel elle a réaffirmé la disponibilité de son département ministériel à œuvrer sans relâche pour l'amélioration de la Gestion des Ressources Humaines de l'Etat en vue de parfaire davantage les prestations de services publics. 

Cette journée, commémorée chaque année suivant un thème défini par l'Union Africaine, a selon la ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, pour but de reconnaître et de faire connaître l'importance de la fonction publique, sa contribution positive et ses avantages pour la population, la société civile et les agents publics. Aussi, a souligné Mme Daoura Hadizatou Kafougou, le choix de ce thème se justifie fondamentalement par le fait que les africains souhaitent construire un continent qui place ses citoyens au centre de tous les programmes et projets. C’est pourquoi, a-t-elle fait savoir, deux des sept piliers de l'agenda 2063 de l'Union Afrique envisagent une Afrique dans laquelle les populations vivent en harmonie, mangent bien avec une parfaite santé notamment pour les femmes et les jeunes, une Afrique dont le développement repose sur une croissance harmonieuse du capital humain avec un accent particulier sur l'amélioration du bien-être des couches vulnérables.

Ce thème cadre avec la réalité d'un monde à la recherche des mécanismes pour assurer une bonne gouvernance gage d'une administration publique efficace, vecteur d'une amélioration de conditions de vie des individus et à même d'augmenter les revenus et d'améliorer significativement les indicateurs de développement économique des pays, a soutenu la ministre en charge de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative. Ainsi, a poursuivi Mme Daoura Hadizatou Kafougou, la commémoration de cette journée donne l'occasion au

pouvoir d'exposer certes les innovations enregistrées dans l'administration mais aussi et surtout une bonne opportunité de récompenser l'excellence et de motiver les agents publics engagés. Il est donc aisé et commode de constater que l'heure n'est plus à la léthargie, à l'absentéisme, à l'irrégularité et à l'inefficacité, mais plutôt à la performance, au rendement et à la qualité du travail bien fait dans le secteur public qui constitue désormais un levier au développement de nos pays en vue de l'atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), a-t-elle affirmé. Dans cette optique les orientations des autorités, à travers la Stratégie de Développement Durable pour une Croissance Inclusive (SDDCI) Niger vision 2035, le Programme de Renaissance acte III du Président de la République, et la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre, Chef du Gouvernement ont été traduites en objectif stratégique de développement dans le Plan de Développement Economique et Social (PDES 2021-2025), a précisé la ministre en charge de la Fonction Publique. En effet, l’Administration Publique, bras armé du gouvernement joue un rôle capital dans la promotion du développement, le maintien de la paix et de la stabilité sociale en fournissant notamment aux populations des services efficaces et efficients. Cette année, a déploré Mme Daoura Hadizatou Kafougou, la commémoration intervient dans un contexte sanitaire mondial caractérisé par la Covid-19 dont la riposte engagée en vue de faire face à cette pandémie a déprogrammé et affaibli l’administration dans son fonctionnement. C’est pourquoi, a-t-elle indiqué, la Déclaration finale de la célébration continentale de la Journée africaine de la fonction publique de 2021 a exprimé de la gratitude à l’égard de fonctionnaires pour leur sacrifice et leur engagement dans la prestation des services au cours de cette période.

Aïchatou Hamma Wakasso  

Aujourd’hui 21 septembre 2020, les nations Unies celèrent leur 75ème anniversaire. A cette occasion les pays membres de cette importante organisation internationale commune organisent des activités commémoratives. Au Niger, les activités s’ouvrent avec ce message du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Kalla Ankourao. Dans son message le Chef de la diplomatie nigérienne a rappelé le contexte international et national dans lequel ce 75ème anniversaire est intervenu. Il s’agit de la crise sanitaire liée à la pandémie de la COVID 19 et de la crise sécuritaire liée au terrorisme et au grand banditisme. Le Ministre des Affaires Etrangères a saisi cette occasion pour exprimer la position du Niger face à toutes ces situations. Il a appelé la communauté internationale à plus de solidarité en vers les pays les plus affectés par ces crises.

«Au moment où l’ONU souffle ses 75 bougies, nous vivons aujourd’hui un moment crucial et inédit depuis sa création, celui de la pandémie du COVID-19, qui depuis la fin de la seconde guerre mondiale reste et demeure le plus grave défi de notre époque. Plus qu'une crise sanitaire, cette pandémie est bien aussi une crise socioéconomique sans précédent, qui frappe sans distinction tous les pays du monde, avec des impacts sociaux, économiques et politiques dévastateurs, qui laisseront sans nul doute de profondes cicatrices qui tarderont à s’effacer », a-t-il déclaré.

Le Ministre a mentionné que pour surmonter ce cataclysme mondial, il faut réfléchir à un nouveau paradigme. « Rappelons-nous des solutions qu’il a fallu mettre en place pour reconstruire les pays dévastés  des suites de conflits, des catastrophes naturelles ou des pandémies. Les solutions qui ont été conçues et mises en œuvre pourraient nous inspirer utilement. Et, en l’occurrence, la pandémie de la covid-19 a brutalement rappelé à la communauté internationale la nécessité de  procéder à un  questionnement de l‘ordre économique mondial où les 10% les plus riches possèdent 80 à 90% du patrimoine mondial. Un contexte marqué par un tel  rapport ne peut être ni stable, ni en paix », a-t-il ajouté. 

L’Afrique, pour sa part, a souligné le Ministre des Affaires Etrangères, est résolument engagée dans des programmes ambitieux pour son développement afin de sortir ses populations de la pauvreté à travers la mise en œuvre des objectifs de développement durable et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Face aux menaces d’ordre sécuritaire qui rajoutent à la précarité des populations qui compromet la paix et à la stabilité dans diverses régions du monde, M. Kalla Ankourao a rappelé que l’Afrique  subsaharienne souffre des conséquences dévastatrices de ces menaces, avec notamment le phénomène récurrent de la secte terroriste « Boko haram » auquel  font face les Etats du Bassin du Lac Tchad. Le Ministre n’a pas oublié les conséquences de l’instabilité en Libye qui ont occasionné, depuis 2011, l’émergence d’un autre front du terrorisme et du grand banditisme, au nord du Mali et dans les régions limitrophes du Burkina et du Niger, avec une tendance à l’extension du phénomène jusqu’aux pays côtiers et dans la corne de l’Afrique, où les Shebabs continuent à semer la terreur gratuite et à plonger la population dans la désolation et la précarité.

«La situation au Sahel est d’une portée globale et requiert par conséquent une réponse globale. Il est donc opportun qu’une attention plus accrue soit accordée à cette partie du monde par la communauté internationale, à travers un appui plus soutenu des politiques en faveur d’actions climatiques plus synergiques, mieux coordonnées, plus intégrées, plus cohérentes, et plus durables. Je reste convaincu que c’est l’approche la plus efficace qui permettra de promouvoir une meilleure résilience des pays sahéliens face aux défis climatiques, sécuritaires et de développement, auxquels ils sont confrontés. Chacun de ces défis mérite une attention particulière et une réponse collective, adaptée et soutenue. C’est dire qu’il est toujours possible d’inverser la tendance face à ces défis. Mais cela nécessite la conjugaison des efforts  et un accompagnement soutenu de tous », a plaidé le Ministre des Affaires Etrangères.

Il a souligné que, dans le cadre de la redynamisation des efforts multilatéraux, une attention particulière doit être accordée aux mesures de réformes engagées sans succès depuis déjà plusieurs années. En effet, depuis la création de l’ONU, la composition du Conseil de sécurité est restée la même à ce jour, alors que la structure de la communauté internationale a considérablement changé avec notamment des fonctions devenues multidisciplinaires. Il y a un sentiment partagé par l’écrasante majorité des pays membres des Nations Unies en faveur d’une réforme rapide du Conseil de sécurité qui reflèterait la réalité de la communauté internationale afin d’améliorer sa légitimité, son efficacité, sa représentativité et sa transparence. Par rapport à cette réforme, le Niger demeure attaché à la position commune africaine telle qu’exprimée à travers le consensus l’Ezulwini. « La réforme ne doit pas se limiter à la gouvernance politique mondiale. Elle doit aussi concerner la gouvernance économique et ses institutions notamment l’OMC, le FMI et la Banque Mondiale. Sans ces réformes il serait difficile de réaliser les ODD à l’horizon 2030 notamment l’ODD 1 relatif à l’éradication de la pauvreté. Il serait tout aussi difficile de répondre aux aspirations des peuples africains contenues dans l’agenda 2063 », a-t-il déclaré.

Il a fait remarquer que, dans notre monde en mutation, l’ONU reste l’outil inestimable entre les mains de l’humanité pour faire avancer le bien commun. Et il a demandé à tous de saisir cette opportunité pour tirer les leçons des 75 années passées, et renouveler les engagements au service des peuples afin que chacun puisse vivre dans la prospérité, la paix et la dignité.

 «  Le Niger en sa qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité pour la période 2020/2021, porte le message de paix et s’engage aux côtés des autres Etats membres du Conseil de Sécurité, à la promotion d’un monde en paix, au profit de la génération actuelle, et de celles à venir, telle est l’aspiration de notre pays. Aussi, le message d’un monde épris de paix, le Niger le porte de manière constante au sein des multiples organisations régionales, continentales et mondiales auxquelles nous appartenons, depuis l’accession de notre pays à la souveraineté internationale », a-t-il conclu.

 Ali Maman(onep)

21 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

A l’instar des autres pays africains, le Niger a célébré, hier dimanche 15 novembre 2020 la 9ème édition de la Journée Africaine de la Sécurité Routière. A cette occasion, le Ministre des Transports, M. Mahamadou Karidio a livré un message dans lequel il a dressé la situation des accidents de la route au plan mondial, africain et national. A travers son message, le ministre a souligné les efforts consentis par notre pays visant à contribuer à l’amélioration des conditions d’une bonne circulation routière et à une meilleure prise en charge des victimes des accidents de la circulation routière. Il a également saisi l’occasion pour rendre hommage à la Police Nationale, à la Gendarmerie Nationale, aux Sapeurs-Pompiers, aux agents de santé publique et du SAMU pour tout le travail qu’ils abattent pour la sécurité des personnes et des biens sur les routes nigériennes.

Parlant de la situation des accidents de la route, le ministre des Transports a cité le Rapport 2018 de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui rapporte que «les accidents de la route ont fait environ 1.350.000 blessés au niveau planétaire». Ainsi, précise le ministre on enregistre un mort toutes les 24 secondes sur les routes dans le monde. Parlant de cette situation à l’échelle continentale, il a indiqué que le risque de mourir dans un accident de la route est encore plus élevé en Afrique. «En effet, l’Afrique a un taux de 26,6 décès pour 100.000 habitants, contre une moyenne mondiale de 18,2 pour 100.000 habitants», précise-t-il.

Au plan national, «la situation de l’insécurité routière est très préoccupante dans notre pays. En 2019, notre pays a enregistré 6.583 accidents corporels de la route, 929 morts, 3.484 blessés graves et 58.638 blessés légers. En terme de mortalité, notre pays est classé 21ème en Afrique sur 34 pays», a déploré le ministre des Transports. Les responsabilités par rapport aux causes de ces accidents sont partagées. Le ministre a indiqué que, ces accidents sont en grande partie imputables au mauvais comportement des usagers sur les routes, au mauvais état des véhicules et au mauvais état des routes.

Pour améliorer la sécurité routière, plusieurs mesures et initiatives ont été prises par le Gouvernement parmi lesquelles, le ministre Karidio cite l’élaboration d’une Stratégie Nationale de la Sécurité Routière 2017-2025, avec pour objectif de réduire de 50% le nombre des accidents de la route ; la création de l’ANISER à travers la loi N°2014-62 du 05 novembre 2014 portant code de la route. «Cette agence a été créée conformément aux exigences de la Charte Africaine sur la Sécurité Routière et de la Directive N°12/2009/CM/ UEMOA du 25/09/2009 portant institution d’un schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière dans les Etats de l’UEMOA», a-t-il précisé. Ce nouveau Etablissement Public à Caractère Administratif (EPA) a pour mission de promouvoir, de coordonner et de suivre les actions et les programmes de prévention et de sensibilisation en matière de sécurité routière, afin de réduire la fréquence et la gravité des accidents de la route qui endeuillent, chaque année, de nombreuses famille.

Le gouvernement a déjà procédé à la mise en place des organes de direction et de gestion de l’ANISER en 2018. Il a aussi mobilisé des ressources financières au niveau de l’Etat, des institutions étatiques et des Partenaires Techniques et Financiers (PTF). «L’engagement de l’Etat pour l’opérationnalité de l’ANISER s’est traduit par l’adoption le 30 juillet 2020 de deux nouveau décret pour octroyer des ressources supplémentaires à l’ANISER et de l’allocation d’une quote-part  de la redevance du permis de conduire biométrique et l’appui du Fonds d’Entretien Routier (FER). A terme, un Fonds National de la Sécurité Routière sera créé conformément à la Directive de l’UEMOA», a annoncé le Ministre des Transports.

Le ministre Karidio a saisi cette occasion pour adresser les félicitations des plus hautes autorités du pays à la Police Nationale, à la Gendarmerie Nationale, aux Sapeurs-Pompiers, aux agents de santé publique et du SAMU pour tout le travail qu’ils abattent, jours et nuits, à travers leurs démembrements dans toutes les régions, pour la sécurité des personnes et des biens sur les routes nigériennes.

 Ali Maman(onep)

 16 novembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

 Message du Premier ministre à l’occasion de la fête de Ramadan : «Je voudrais réaffirmer la détermination du Président de la République et du Gouvernement à protéger les populations et leurs biens, et assurer l'intégrité du territoire national», déclare

Le croissant lunaire a été aperçu hier dans plusieurs localités de notre pays, marquant ainsi la fin du mois de jeûne de Ramadan. L’annonce a été confirmée par le Conseil Islamique du Niger impliquant ainsi la célébration de l’Aïd El Fitr communément appelé Fête de Ramadan. Aussi, quelques instants après cette annonce du Conseil Islamique, le Premier ministre, Chef du gouvernement a livré un message pour souhaiter bonne fête aux Nigériens. M. Ouhoumoudou Mahamadou est revenu sur certains moments marquants de ce mois béni, notamment les incendies d’écoles qui ont malheureusement coûté la vie à une vingtaine d’enfants. Le Chef du gouvernement a eu une pensée pieuse pour ces enfants innocents arrachés brutalement à l'affection de leurs parents et de la Nation. Il a réitéré le ferme engagement du Président de la République de faire de l’éducation sa priorité avant d’appeler les Nigériens à prier afin que la campagne d’hivernage qui s’annonce soit féconde pour les producteurs. (Lire ci-dessous l’intégralité du message du PM)

«Bismillahi Arrahamani rahim

Mes Chers Compatriotes,

Le croissant lunaire, qui marque la fin du mois de jeûne de Ramadan, a été aperçu dans plusieurs localités de notre pays.

Demain, in sha Allah, la communauté musulmane célébrera l'Aïd El Fitr. Rendons grâce à Allah, Le Très Haut, qui nous a permis de vivre un mois d'intenses dévotions, un mois de piété et de solidarité, un mois de paix et de tolérance.

Mes Chers Compatriotes,

La fête de l'Aïd El Fitr intervient à un moment où notre pays continue à faire face avec détermination à l'action des groupes terroristes et criminels.

Ces derniers temps, des valeureux éléments des Forces de Défense et de Sécurité et des populations civiles ont, malheureusement, perdu la vie, victimes de la folie meurtrière d'individus sans foi ni loi.

Je voudrais réaffirmer la détermination du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence MOHAMED BAZOUM et du Gouvernement à protéger les populations et leurs biens, et assurer l'intégrité du territoire national.

Saluons les sacrifices énormes consentis par nos forces de défense et de sécurité et accompagnons les victimes du terrorisme de nos prières et qu'Allah Subhanahou wa ta'ala gratifie ces martyrs de son paradis éternel.

Mes Chers Compatriotes,

La fête de l'Aïd El Fitr intervient, aussi, à un moment où des vagues d'incendies d'écoles ont été enregistrées comme celui survenu dans une école du préscolaire du 4è arrondissement communal de Niamey qui a malheureusement causé la mort d'une vingtaine d'enfants. J'ai une pensée pieuse pour ces enfants innocents arrachés brutalement à l'affection de leurs parents et de la Nation. Ces incendies sont inadmissibles. C'est pourquoi, des enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances de ces actes d'une gravité sans commune mesure. Les auteurs, coauteurs et complices de ces actes odieux, une fois identifiés, répondront de leurs forfaits devant les juridictions compétentes.

Son Excellence, le Président de la République a fait de l'éducation une priorité de premier ordre. C'est pourquoi, le Gouvernement prendra des mesures fortes pour remplacer progressivement les classes en paillotes par des classes en matériaux définitifs.

Mes Chers Compatriotes,

La fête de l'Aïd El Fitr intervient, enfin, à la veille de la saison des pluies qui marque le démarrage de la campagne agro-pastorale. Cette campagne porte les espoirs de nos vaillants paysans qui sont aussi les espoirs de notre pays. A ce sujet, j'ai déjà instruit les Ministres concernés pour prendre toutes les initiatives nécessaires afin que les intrants soient mis à la disposition des producteurs dans les délais, et qu'un encadrement de proximité soit assuré à leur profit. Je vous exhorte donc à prier pour qu'Allah dans son infinie bonté nous gratifie d'un hivernage fécond à la hauteur de nos espérances.

Bonne fête à toutes et à tous

Assalamou aleikoum wa rahamatoulahi wa barakatouhou»

13 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Secrétaire général du Ministère de la Renaissance culturelle, des  Arts et de la Modernisation sociale M. Oumarou Moussa a présidé, hier après midi, la cérémonie officielle d’installation de l’équipe nationale chargée de l’élaboration  du rapport périodique quadriennale de la mise en œuvre de la convention 2005 de l’UNESCO.

L’équipe qui a été mise en place est repartie en quatre groupes thématiques. Le premier groupe se penchera sur la politique culturelle, tandis que le second groupe travaillera sur la coopération internationale et le traitement préférentiel. Quant à la 3e thématique, elle porte sur la sensibilisation de la société civile, et enfin le 4e groupe se charge de l’intégration de la culture dans les politiques du développement durable.   L’équipe nationale qui a été installée a un délai de 60 jours pour  rendre son rapport.   Le Secrétaire général du Ministère de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale a rappelé que les objectifs de la Convention 2005 sur la protection et la promotion de la diversité culturelle des expressions  culturelles visent  entre autres, à protéger et promouvoir la diversité des expressions culturelles ; à créer les conditions permettant aux cultures de s’épanouir et interagir librement de manière à s’enrichir mutuellement ; à encourager le dialogue entre les cultures ; à stimuler l’inter-culturalité afin de développer l’inter action  culturelle dans l’esprit de bâtir des passerelles entre le peuple ; à promouvoir le respect de la diversité  des expressions culturelles ; à réaffirmer l’importance du lien entre culture et développement ; à renforcer la coopération et la solidarité internationale dans un esprit de partenariat. M. Oumarou Moussa a, à cet effet, indiqué  que  son département ministériel attend de l’équipe, une analyse critique des résultats et défis de la mise en œuvre de la convention ainsi que les perspectives, une description détaillée des principaux objectifs et priorités de la politique culturelle nationale ainsi que l’impact de la convention ; des propositions d’une bonne intégration de la culture dans les politiques du développement durable ; une recherche des voies et moyens  permettant un renforcement de la coopération culturelle internationale en fournissant des informations sur les mesures destinées à la facilité ; une description des principaux résultats atteints dans la mise en œuvre de la convention ainsi que les difficultés rencontrées.

Laouali Souleymane (onep)et Aminatou Seydou Harouna (stagiaire)

19 octobre 2017
Source : http://lesahel.org/

1-Dans le cadre de la mise en œuvre du mandat qui lui a été assigné, lors du Sommet extraordinaire du 04 Juin 2022, par la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, le Médiateur de la CEDEAO, S.E.M. le Président Mahamadou ISSOUFOU, ancien Président de la République du Niger, a effectué une mission de prise de contact au Burkina Faso du 17 au 18 juin 2022.

2- Il était accompagné par S.E.M. Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission, le Général Francis A. BEHANZIN, Commissaire aux Affaires Politiques, Paix et Sécurité et S.E.M. Tiena COULIBALY, Représentant Résident de la CEDEAO au Burkina Faso.

3- L’objectif de la Mission était de rencontrer les autorités de la transition afin de discuter sur les défis qui affectent le Burkina, aux plans sécuritaire, humanitaire, institutionnel ainsi que ceux liés au changement climatique et au développement. Il a insisté sur le fait que tous ces défis sont liés. Il a également rappelé la nécessité de convenir d’un chronogramme acceptable pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

4- Le Médiateur a été reçu en audience par le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandawogo DAMIBA, Président de la transition, Chef de l’Etat, et a saisi l’occasion de cette audience pour présenter ses condoléances suite au massacre de Seytenga au Nord du pays.

5- Le Médiateur a également eu des échanges avec une délégation ministérielle dirigée par S.E. Madame Olivia Ragnaghnewendé ROUAMBA, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des burkinabè de l’extérieur ainsi que les membres du corps diplomatique accrédités au Burkina Faso.

6- Le Médiateur a salué les efforts faits par les Autorités de la Transition en faveur de l’Ancien Président Roch Marc Christian KABORE et a rappelé la demande exprimée par la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO quant à l’effectivité de la liberté de l’ancien Président.

7- Le Médiateur a encouragé les autorités de la Transition à poursuivre les efforts en cours pour améliorer la sécurité dans le pays. Il a également appelé les partenaires extérieurs à renforcer leur soutien au Burkina Faso dans le domaine humanitaire.

8- Le Médiateur a également noté la nécessité d’œuvrer à un

compromis dynamique dans l’élaboration d’un chronogramme acceptable en vue d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Le Médiateur a aussi informé les Autorités de la Transition de la nécessité de développer un Mécanisme de suivi-évaluation pour accompagner le processus de Transition.

9- La Mission a remercié les autorités burkinabè pour l'accueil chaleureux et les discussions franches et cordiales, ainsi que pour les facilités mises à sa disposition.

Fait à Ouagadougou, le 18 juin 2022.

 

Le Médiateur SEM Mahamadou ISSOUFOU, Ancien Président de la République du Niger

Le Médiateur de la République Me Ali Sirfi Maiga a présidé le dimanche 15 août à Zinder, la cérémonie de lancement de la vulgarisation du Guide du Citoyen dans la région. Assistaient à cette cérémonie, le Secrétaire Général de la région de Zinder, le Maire Central, les représentants des FDS, ceux des organisations de la Société civile et des comités de veille citoyenne, les organisations féminines et les représentants des organisations des jeunes.

Pour le Médiateur de la République, l'amélioration de la performance de l'administration et le renforcement de la capacité de l'usager du service public sont les préoccupations les plus constantes de son institution. «Notre démarche consiste donc à renforcer les connaissances et les compétences du citoyen, à forger en lui, et pour le progrès de la nation, les bons réflexes, les bons comportements, le bel esprit, c'est à dire l'aptitude à faire du développement, l'aptitude à vivre la démocratie, l'aptitude à rester moderne et efficace», a déclaré Me Ali Sirfi Maiga.

Pour le Médiateur de la République, le citoyen doit aussi connaitre l'organisation politique, administrative et judiciaire de son pays. «Chercher également à connaitre et maitriser ces aspects, traduit déjà la parfaite citoyenneté», a-t-il insisté.

«L'administration publique ne doit pas être une forêt dense et impénétrable. Elle doit être une belle clairière, visible, vivable, abordable avec des sentiers et des pistes praticables et menant sans encombres vers des points précis. Quand au citoyen, il ne doit pas rester aveuglé par les imprécisions et les imperfections de la machine administrative. Il ne doit pas rester confiné dans sa propre ignorance ou sa propre lassitude. Il doit être outillé, guidé à l'effet d'accéder sans difficultés, aux différents services fournis par l'Administration», a Me Ali Sirfi Maiga.

La mise sur pied de ce guide vise essentiellement à aménager un rapport entre deux axes: l’Etat pourvoyeur, serviteur et prestataire des services et le citoyen, qui est en droit d'attendre des pouvoirs publics, la meilleure prestation. «Le guide du citoyen doit être un document de chevet pour tout nigérien, puisqu'il décrit, selon des expressions et des illustrations, tout ce qui concerne l'Etat et la République, mais aussi les procédures et les mécanismes d'obtention de certains documents essentiels pour l'exercice de la citoyenneté», a relevé le Médiateur de la République qui indique par ailleurs que l'élaboration de ce document est le résultant d'un partenariat entre l'Ong Counterpart international et l'ONDPH. Me Ali Sirfi Maiga a témoigné sa gratitude et sa reconnaissance à l'égard de l'USAID qui a appuyé et encadré ce travail.

Pour leur part, le Secrétaire Général de la région de Zinder, le Maire Central et le Président de l'ONDPH sont tour à tour intrervenus pour féliciter le Médiateur de la République pour ce travail remarquable accompli en faveur du citoyen pour son émancipation.

La fin de la cérémonie a été sanctionnée par la remise du guide du citoyen aux autorités administratives et coutumières, aux représentants des FDS et des chefs religieux, aux organisations de la société civile, aux organisations du secteur de l'éducation, aux femmes et aux jeunes.

Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder

17 août  2021
Source : http://www.lesahel.org/

MNSD Nassara : Seyni Oumar face à des rumeurs malveillantes !Il vous souviendra que dans notre parution N° 189 du 28 septembre 2017, nous faisions cas d’une affaire de 500 millions remis à Seyni Oumarou, président du MNSD. Le « nouveau Républicain » fidèle à sa ligne éditoriale de bonne conduite a jugé utile de vérifier les faits rapportés. En réalité, il n’en est rien. Le président du MNSD Nassara, El hadj Seyni Oumar est un homme politique d’une grande assurance. Il ne voudra pas donc déroger à ce principe qui est par ailleurs une marque de sa personnalité, en se prêtant au petit-jeu de répondre à toutes sortes de rumeur, même les plus folles. D’ailleurs, qui peut aujourd’hui à Niamey arrêter toutes les rumeurs qu’on sait souvent fabriquées de toutes pièces pour nuire à la réputation de certains responsables et dirigeants de parti. Mais la dernière fois et concernant Seyni Oumar, le morceau choisi fut d’une grande grossièreté. Tenez, une valise contenant 500 millions de FCFA, remise par un curieux individu, qui s’amuse lui même à la distiller en ville et même un peu partout….Que dire ensuite de histoire de téléphone oublié dans une voiture ! En outre, nous avons constaté qu’il n’y avait aucun problème entre Seyni Oumarou et ses alliés de l’APR. Les partis qui sont partis pour on ne sait où, sont libres de le faire et le MNDS et ses alliés respectent leur décision. De toutes les façons, l’APR dont Seyni est le président attend dans les mois à venir l’arrivée dans ses rangs d’un certain nombre de partis…. De toutes les façons, l’avenir nous édifiera d’avantage !

La rédaction !

08 octobre 2017
Source : Le Nouveau Républicain

Suite aux visites qu’il a effectuées à  Asfan et Kom, deux villes de la République Islamique d’Iran, du 8 au 16 juin derniers, en compagnie d’une forte délégation, le Maire central de la ville de Niamey, M. Oumarou Moumouni Dogari a animé une conférence de presse, le samedi 18 juin dernier, pour en faire le bilan.

M. Dogari a tout d’abord tenu à souligner que les deux villes iraniennes visitées ont presque les mêmes caractéristiques que la ville de Niamey sur le plan démographique et environnemental.  Il  aussi indiqué avoir été agréablement surpris par la propreté, la verdure et les infrastructures de ces deux villes. «Nous avons aussi été émerveillés par l'autosuffisance de l'Iran dans divers domaines comme un modèle pour les autres nations. Le niveau de développement et de progrès d’Asfan et de Kom sont aussi appréciables. Tout cela nous a donné envie de partager les expériences de ces villes pour un mieux-être de nos populations et cela est possible», a indiqué le Maire central.

Pour cela, selon lui, plusieurs protocoles d’entente et autres accords ont été signés entre la partie nigérienne et iranienne. «Ces protocoles d’entente sont relatifs à plusieurs domaines dont : le transport, le commerce, l’environnement, la culture, la santé surtout le secteur de la pharmacie, etc.», a-t-il précisé. M. Dogari a ajouté que les relations entre la ville de Niamey et Asfan et Kom vont aussi porter sur le partage d’expérience, le transfert de compétence, le renforcement de capacité, les voyages, la réalisation d’infrastructures à Niamey et beaucoup d’autres domaines qui posent des défis à Niamey, la capitale.

« Notre capitale possède de nombreux atouts, donc nous devons monter des projets promoteurs pour embellir la ville de Niamey notamment à travers une bonne gestion de l’évacuation des eaux usées, le transport, le contrôle des trafics, la construction d’infrastructures et l’hydraulique. Nous allons coopérer avec les autorités iraniennes et même d’autres partenaires pour que Niamey soit coquette », a déclaré le Maire central. «La sensibilisation, l’information et  la communication seront nos chevaux de bataille pour que notre capitale soit moderne développée et où il fait bon vivre. Pour cela, nous avons besoin de la compréhension, de la mobilisation et du soutien de tous», a lancé Oumarou Moumouni Dogari. 

Mahamadou Diallo(onep)

 

Le 26 juillet 2023, reste et demeure une date historique pour le Niger en particulier et le monde entier en général. Rappelons que c’est le jour où fut renversé le pouvoir déchu, celui de la France et de ses alliés notamment celui de Bazoum Mohamed. Un coup d’Etat qu’on croyait jusqu’à un certain moment improbable pour ne pas dire impossible. Or, comme le dit l’adage « A coeur vaillant, il n’y a rien d’impossible ». Et c’est ce dont a fait preuve le Général Tchiani et ses hommes. Après l’exécution et la réussite de leur mouvement, le Chef d’Etat actuel et ses hommes n’ont plus rien à craindre pour avoir eu la chance de bénéficier d’un soutien généralisé.

Bien même que l’Union Européenne et la CEDEAO ont condamné ce coup d’Etat tout en espérant confisquer le pouvoir qui n’est plus des mains de leurs valets notamment, à travers des sanctions pesant sur le Niger, le Coup d’Etat orchestré par le autorités de l’heure reste et demeure consommé pour ne pas dire validé. Bref, il a réussi ! En témoignent non seulement les interminables soutiens venant du peuple nigérien, de la majeure partie de la communauté sous- régionale à savoir le Mali et le Burkina pour ne citer que celles-là et même internationale à l’endroit desdites autorités et, le ‘’comeback’’ de la CEDEAO et ses alliés relativement au dialogue en lieu et place de leur option première qui était, d’intervenir militairement pour libérer le Président déchu et au-delà, déloger les autorités loyales de l’heure dans le seul but d’asseoir à nouveau même si ce n’est pas Tarayya un autre parti qui fera leur affaire. Une fois de plus, nous pouvons sans risque de nous tromper, dire que ce coup d’Etat réalisé par le Général Tchiani et ses hommes est validé du fait du recul de la CEDEAO concernant les sanctions qu’elle a imposé au Niger et l’appel au dialogue récemment lancé par le Président de la République Fédérale du Nigéria à L’UEOMOA et à la Banque mondiale. D’ores et déjà en ce qui concerne l’électricité, un apaisement se dessine et n’est plus à démonter. Et même s’il adviendrait qu’au-delà, on nous privait de l’électricité et d’autres ressources vitales dont nous avons nécessairement besoin, disons-nous que ce sont des manoeuvres pour nous faire céder et abandonner le combat. Or, de par le passé notamment sous la, bannière de régime déchu nous avions connu et enduré des maux plus amers que ceux découlant des sanctions de la CEDEAO et de l’Union Européenne à notre endroit, alors l’heure n’est plus aux plaintes mais non seulement au soutien des autorités nouvelles, à l’engagement sans faille du peuple mais aussi à sa persévérance car c’est de sa liberté qu’il s’agit. Et celle-ci ne saurait avoir lieu sans la patience et la solidarité dudit peuple. Tous unis, nous vaincrons !

Amadou. I

Hama-AmadouDéfendu par l’avocat François Serres, l’opposant nigérien Hama Amadou, a décidé de saisir la Cour de justice de la CEDEAO. Dans un communiqué parvenu à Financial Afrik, l’avocat évoque une “immunité parlementaire violée, une arrestation illégale, un emprisonnement arbitraire, des accusations imaginaires, une instruction à charge et, entre autres, une condamnation pour un crime inexistant en droit sous fond de pressions de l’exécutif sur les tribunaux et de l’absence de recours devant des juridictions indépendantes”. 

Pour Me Serres, il s’agit là du calvaire subi pendant plus de trois ans par le chef de file de l’opposition nigérienne.  Le 13 mars 2017, à la suite de ce que Me Serres qualifie  “d’un faux procès” , Hama Amadou est condamné à un an d’emprisonnement.  Un “crime imaginaire” selon la défense. “Face à cet arbitraire délibérément organisé contre lui, il semble qu’il ne dispose plus d’aucun recours au plan national pour que l’affaire montée à son encontre par le régime puisse faire l’objet d’un procès équitable”, ajoute Me Serres. Et de préciser qu’il s’agit bien ici de “faire taire la démocratie politique par l’instrumentalisation de la justice devant laquelle les citoyens, leurs représentants ne peuvent plus revendiquer leurs droits”.

Avec l'installation de la saison de pluie, les routes deviennent impraticables et périlleuses, du fait de leur dégradation continue. En effet, depuis l'arrivée des autorités de la renaissance, les routes rurales sont laissées à l'abandon. Et les populations rurales peinent à se déplacer et à écouler leurs produits. Du reste, de 2011 à nos jours, contrairement aux années antérieures, la reprise des routes rurales est reléguée au second plan au profit de celle des routes urbaines qui semble plus bénéfique pour les autorités en termes de prébendes issues de rétro commissions.

C'est qui explique l'abandon de la réparation des routes rurales et rend inaccessibles beaucoup de villages nigériens. Aujourd'hui, pour aller dans certains villages de notre pays, il faudrait un véritable parcours de combattant et des détours pour y arriver. Selon un cadre du ministère de l'Equipement, depuis le programme spécial de Tandja Mamadou, les routes rurales au Niger sont restées sans réparation. Seules quelques unes des régions d'Agadez et de Tahoua ont connu des retouches. C'est regrettable pour un pays comme le Niger dont le budget s'accroit chaque année en exponentiel et dans lequel les autorités se vantent d'oeuvrer pour le développement. C'est d'autant plus regrettable que le monde rural, leitmotiv du développement, soit abandonné à lui-même. Cela constitue la preuve que les autorités ont peu d'égard pour le développement du monde rural. Seules les mines, le pétrole, la construction d'échangeurs et route express, pourvoyeurs prompts d'argent les intéressent. Avec un goût prononcé pour l'argent, les renaissants veulent du cash, pour eux-mêmes, et tout suite.

A.S

Les travaux de la 1ère Session Ordinaire du Conseil Economique Social et Culturel (CESOC), au titre de l’année 2022, ont débuté hier 15 mars 2022 au Centre International des Conférences, Mahatma Gandhi de Niamey. C’est le président du CESOC, M. Malam Ligari Maïrou, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, en présence des Conseillers de la République et de nombreux invités. Plusieurs points sont inscrit à l’ordre du jour de cette session, qui intervient juste après la première session extraordinaire au titre de cette même année. La présente session se penchera notamment sur l’étude de nouveaux sujets d’auto-saisine, portant sur des questions, comme le soutien au secteur privé, les mutuelles de santé, la caisse de retraite pour certaines catégories professionnelles, le développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire et les questions d’intégration économique et sociale sous régionale.

Dans son discours d’ouverture de la session, le président du CESOC a d’abord rappelé que, lors de la 2ème session ordinaire 2021, le Bureau du CESOC avait soumis à l’appréciation des conseillers, des sujets d’auto-saisine sur des thèmes de préoccupations majeures des concitoyens et sur des réformes initiées par le Bureau, afin de rendre dynamique cette institution. «Notre institution est incontestablement, une assemblée des forces vives, qui fait de la confrontation des points de vue un levier. Nous avons, à chaque instant, surmonté nos divergences d’idées par les arguments et le compromis», a indiqué M. Maïrou.

Tirant la leçon de l’exercice 2021, le président du Conseil Economique Social et Culturel a noté que l’institution peut transformer des revendications sociales éparses en propositions collectives et en projets partagés. «C’est là assurément, l’une des raisons fondamentales qui ont fait du mandat de cette institution, une force de proposition, placée auprès des pouvoirs publics, pour émettre des avis sur toutes les attentes des populations», a-t-il estimé. Le président du CESOC s’est particulièrement réjoui de voir que les autorités de notre pays, ont toutes à l’occasion de la remise du rapport de la 2ème Session Ordinaire 2021, salué le travail que fait son institution et ont promis d’accompagner les initiatives du CESOC.

M. Maïrou d’annoncer que les travaux de cette première session ordinaire de l’année 2022 se pencheront sur de nombreux points. «S’agissant du secteur privé, il reste évident que nos PME sont limitées dans leur développement. Certes, différents dispositifs et dispositions existent pour les appuyer, dont des centres d’information, des centres d’appui et des fonds de garantie. Malheureusement, tous les efforts mis en commun, n’ont pas permis de satisfaire les besoins de financement des PME qui restent alors freinées dans leur essor. Le CESOC se doit donc, de prospecter les voies et moyens permettant d’améliorer l’accès aux financements indispensables au développement du secteur privé. C’est pourquoi, nous avons inscrit à la présente session, une communication du ministre des Finances sur le thème : ‘‘Financement des PME au Niger’’, et une communication du fonds de solidarité Africaine (FSA) sur le thème : ‘‘Place et rôle du fonds de solidarité africain dans le financement des pme au Niger‘’», a annoncé M. Maïrou.

Au sujet de la santé, le président du CESOC a estimé que les Conseillers sont en droit de se poser certaines questions de savoir, pourquoi en dépit des efforts et de la bonne volonté de l’Etat et de ses partenaires, le niveau d’accès aux soins de santé de qualité reste toujours faible ? La mise en œuvre de la stratégie de couverture universelle a-t-elle les chances de conduire le Niger à un accès effectif de la majorité de la population aux soins de santé ? Il est aussi prévu, à l’agenda de cette session, une communication du ministre de la Santé sur le thème : ‘‘Quelle stratégie pour le développement des mutuelles de santé au Niger ?’’.

Par rapport à la Caisse de retraite, le CESOC s’autosaisis de la question lors de cette session, pour débattre sur le thème : ‘‘la prise en compte des travailleurs du secteur agricole, du secteur informel, des artisans, des artistes et sportifs, par le système de retraite Nigérien. Quel dispositif mettre en place ? ‘’ Sur le plan du développement du secteur agricole, il est prévu, au cours de la session, un exposé sur le thème : ‘’Quelles pistes pour une montée en puissance de l’agriculture, des

industries agricoles et agroalimentaires du Niger ?’’. Par ailleurs, une journée d’information sur l’intégration socio-économique entre le Nigeria et le Niger, sera animée par la Commission mixte Nigéro-Nigériane. Le but recherché dans cet exercice, selon le président du CESOC, est d’inciter les Conseillers, à des réflexions sur les voies à prospecter pour travailler sur les avantages comparatifs à tirer dans la coopération économique et sociale, entre nos deux pays.

Par ailleurs, M. Maïrou a rappelé que, la campagne agro-sylvo-pastorale 2021-2022 n’a pas répondu aux attentes des producteurs. «Pour faire face à cette situation, j’en appelle au sens de solidarité et de l’imagination de nos concitoyens pour aider les plus démunis à faire face à cette épreuve que nous impose la nature», a-t-il lancé. Evoquant la douloureuse question de la mendicité dans les centres urbains, le président CESOC a estimé que cette situation doit être prise au sérieux. «Il est inconcevable que nous nous accommodions de la mendicité érigée en mode de recherche de la pitance par certains de nos concitoyens, qui s’adonnent sans complexe à cette pratique, dans certains pays de la sous-région. Par cette attitude, ils sabortent leurs dignités, notre dignité, alors que le Niger n’est pas le seul pays sahélien à subir les affres de la pauvreté !», a-t-il regretté. Pour le président du CESOC, cette question n’est pas une affaire des gouvernants, estimant que la solidarité nationale doit vite agir et mettre fin à cette tare sociale, qu’on assimile à tort à une tolérance religieuse ! «Pour notre part, le CESOC se fera le devoir de poser le débat afin de prospecter les pistes de solutions à proposer au Président de la République et à l’Assemblée nationale pour des solutions durables au problème de la mendicité dans notre pays», a-t-il suggéré.

Par rapport à la question de l’insécurité, M. Maïrou a salué ‘‘le courage, l’engagement, la sincérité et la fermeté du Président de la République, d’user de ses prérogatives pour circonscrire cette souffrance du peuple nigérien, qui n’a que trop duré. En atteste ses différentes rencontres et sa volonté de faire du débat démocratique au sein du parlement sur les questions sécuritaires’’. Il a aussi salué et encouragé l’offensive diplomatique visant à créer un dispositif de sécurité étoffé, avec des moyens technologiques de pointe, ainsi que le courage et la détermination des Forces de défense et de sécurité qui, au péril de leur vie, assurent la protection des populations et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national.

 Mahamadou Diallo(onep)

Le directeur de cabinet adjoint du Premier Ministre, M. Abdoul-Kader Aghali a présidé hier, dans la salle de Banquet de la Primature, la cérémonie d’ouverture de la 2ème session ordinaire du Comité de Pilotage du Programme de Gestion des Risques de Catastrophes et de Développement Urbain (PGRC-DU) au titre de l’année 2021. La présente session se tient juste après la tenue de la mission de suivi du projet en novembre 2021 par la Banque Mondiale, 5 mois après la session ayant consacré la révision du PTBA 2021 et à moins d’une année de la clôture du projet.

 A l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet adjoint du Premier Ministre a indiqué que cette session se tient à l’orée du nouvel An 2022 et à un moment où l’insécurité civile dans certaines zones d’intervention du projet limite l’accès au suivi et la réalisation d’activités pertinentes pour la survie de vaillantes populations nigériennes. Selon le directeur de cabinet du Premier Ministre, les principales conclusions et recommandations de la dernière mission d’appui de la Banque Mondiale ont relevé que la mise en œuvre du projet demeure globalement satisfaisante. Cette mission a cependant soulevé des inquiétudes relatives aux retards observés dans l’exécution de certaines activités, eu égard à la clôture prochaine des activités du projet, a-t-il souligné. Outre la revue des réalisations du 2ème semestre 2021, cette réunion capitalisera toutes les recommandations des missions de supervision et examinera attentivement les activités prévues dans le cadre du PTBA 2022, a fait savoir M. Abdoul-Kader Aghali.

«Le projet PTBA 2022 qui sera soumis à l’appréciation des participants englobe pour l’essentiel, des activités pertinentes non réalisées ou partiellement réalisées à cette date», a-t-il dit. Ainsi, a souligné le directeur de cabinet adjoint du Premier Ministre, le coût prévisionnel du budget du PTBA 2022 s’élève à quatre milliards quatre cent vingt-six millions trois cent vingt un mille quarante un (4.426.321.041) FCFA, dont 88% est dédié aux investissements et 12% au fonctionnement. Le directeur de cabinet adjoint du Premier Ministre a, en outre, adressé au nom de plus hautes autorités, toute sa gratitude et sa profonde reconnaissance à l’endroit des Partenaires Techniques et Financiers qui appuient le PGRC-DU, notamment la Banque Mondiale, pour son accompagnement au Niger dans ce noble combat visant l’amélioration des conditions de vie des populations.

M. Abdoul-Kader Aghali a enfin demandé aux membres du Comité de redoubler d’ardeur dans la conduite et la supervision de leurs activités, malgré le contexte sécuritaire délétère par endroits qui hante les esprits du peuple nigérien et «qui sera avec l’aide de Dieu derrière nous dans un proche avenir».

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

15 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le président du Conseil Supérieur de la Communication, Dr Kabir Sani a présidé hier dans la matinée, l’ouverture de la session ordinaire de ladite institution au titre du mois de novembre 2021. Six points sont inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre, à savoir : l’examen et l’adoption du Procès-Verbal de la session du mois d’octobre 2021 ; Information sur le Conseil Supérieur de la Communication ; Point sur l’état d’avancement de l’organisation du colloque international sur les 30 ans de régulation des medias ; examen et adoption des rapports des missions de contrôle de conformité  technique des medias ; examen et adoption des rapports des commissions d’instructions et question diverses.

A l’entame de son allocution le président du CSC a d’abord souhaité une bonne fête à l’ensemble de la famille de la Presse Nigérienne. Dr Kabir Sani a aussi mis cette occasion à profit pour jeter un regard introspective sur l’état de la liberté de la presse dans notre pays. A cet effet, le président du CSC a souligné que depuis l’adoption en 2010 de l’Ordonnance portant régime de la Liberté de Presse au Niger, consacrant la dépénalisation de certains délits par voie de presse, des grands pas ont été faits dans le renforcement de la liberté de presse. Les professionnels de la presse travaillent depuis lors avec moins d’inquiétude et de pesanteurs et en toute indépendance. Cependant, a-t-il déploré, s’il faut se réjouir de cette grande avancée, il n’en demeure pas moins que certains journalistes, malheureusement abusent de cette liberté foulant au pied l’encadrement juridique de la liberté d’opinion et d’expression. Ces confrères, a affirmé Dr Kabir Sani, ne rendent pas service à la corporation et il faut dénoncer leurs dérives qui avilissent la noble et exaltante profession des journalistes.

Parlant des points inscrits à l’ordre du jour,  le président du CSC a insisté sur celui relatif à l’état d’avancement de l’organisation du colloque international sur les 30 ans de régulation des médias au Niger. Le Conseil Supérieur de la Communication a décidé selon son premier responsable, de commémorer les 30 ans de régulation des médias, à travers l’organisation à Niamey, d’un colloque international sur le thème : « Régulation des médias à l’ère du numérique : presse en ligne, réseau sociaux et diffusion par satellite ».

Ce colloque regroupera a-t-il fait savoir, environ 80 participants issus d’horizons sociaux professionnels différents, des chercheurs et de praticiens de la régulation des médias, des instances sœurs. L’objectif recherché est, a expliqué Dr Kabir Sani, de mener une réflexion approfondie avec des instances sœurs de régulation sur les défis auxquels font face les régulateurs des médias à l’ère du numérique et le choc avec les réseaux sociaux. Il s’agira également pour ces derniers  d’examiner au cours de cette session les travaux de différentes commissions mises en place à cet effet, sur l’état d’avancement de la préparation du colloque. Le président du CSC a par ailleurs exprimé ses remerciements au gouvernement pour toutes les facilités accordées dans le cadre de l’organisation de ce colloque, la direction du développement de la Coopération Suisse au Niger et à l’Union Européenne à travers l’Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique (EISA) pour leur précieux appui financier à l’organisation de ce colloque. Outre l’état d’avancement de l’organisation du colloque, a-t-il ajouté, le Conseil examinera également les rapports des missions de contrôle de conformité technique des médias effectuées en début novembre sur toute l’étendue du territoire national et les rapports des commissions d’instructions du CSC. 

Aïchatou Hamma Wakasso(onep) et Assad Hamadou  (onep)

30 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 Pour une meilleure contribution des industries extractives au développement local dans l’espace communautaire 

La 3ème édition du Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF 2022), placée sous le thème : «Intégration des industries minières et pétrolières dans le développement des chaines de valeur régionales», a ouvert ses travaux hier matin à Niamey. C’est le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou qui a présidé la cérémonie officielle de lancement au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Cette rencontre co-organisée par le Ministère du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, celui des Mines et la Commission de la CEDEAO rassemble, durant trois jours, des leaders de l’industrie, les décideurs gouvernementaux et les experts pour discuter des mises à jour sur les questions stratégiques, commerciales et techniques qui touchent le développement de l’ensemble des chaines de valeur pétrolière et minière régionales. Elle va ainsi contribuer au développement du contenu local et favoriser la création des nouveaux partenariats dans le domaine des industries extractives des pays de l’espace communautaire.

A l’agenda de l’ECOMOF 2022, figurent la problématique des investissements dans les industries extractives, les questions de conformité et de gestion environnementale, les politiques de contenu local et les stratégies en matière des Sciences et de l’Innovation. Les participants se pencheront également sur des thématiques telles que la transformation des produits extraits, la prise en compte du genre pour une gouvernance inclusive du secteur extractif, la responsabilité sociétale des entreprises et le développement durable, l’examen du potentiel géologique de certains Etats membres, etc.

Pays riche en ressources minières, le Niger est ainsi le troisième pays à accueillir cet événement régional de portée internationale sur les questions minières et pétrolières. La République du Ghana a accueilli le premier Forum en 2015, suivie par la République de Côte d'Ivoire qui a abrité la deuxième édition en 2018.

Procédant à l’ouverture du Forum, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a d’abord indiqué que l’Afrique est un continent riche en matières premières notamment : minière et pétrolière, avec les réserves parmi les plus importantes du monde. Paradoxalement, a souligné le Chef du Gouvernement, ces importantes réserves minières et pétrolières participent jusqu’ici très peu à l’essor socioéconomique du continent car, elles sont exportées brutes, sans grande transformation, sans grande valeur ajoutée perpétuant ainsi le pacte colonial caractérisé par l’exportation de matières premières et l’importation des produits manufacturés. Or, a fait savoir le Premier ministre, l’objectif global en matière de politique minière et pétrolière de la plupart des pays est d’amener les industries extractives à contribuer de manière significative à leur développement socioéconomique. «Il parait alors urgent de mettre fin à cette situation d’extradition de l’économie africaine», a affirmé SE. Ouhoumoudou Mahamadou.

C’est à ce titre, a-t-il précisé, qu’il faut comprendre l’Agenda 20-63 de l’Union Africaine qui se veut un cadre commun pour une croissance inclusive et un développement durable du continent à l’horizon 2060, qui ambitionne une transformation fondamentale des industries extractives du continent avec un renforcement du contenu local ; un accroissement de la valeur ajoutée à travers la transformation locale de matières premières locales et une plus grande intégration des industries extractives dans l’économie nationale. S’inscrivant dans cette logique, la CEDEAO a, selon le Chef du Gouvernement, créé cette plateforme de dialogue de haut niveau sur les thèmes d’actualité dans les industries extractives afin de traduire la politique de promotion du potentiel minier et pétrolier des Etats membres ainsi que son intégration à l’économie régionale.

Aussi, a mentionné le Premier ministre, dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance du secteur, la loi sur l’exploitation minière et le développement des ressources minérales et sa stratégie de mise en œuvre ont été adoptées en juin 2019 par la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO. Cette nouvelle approche offre, a dit SE. Ouhoumoudou Mahamadou, des perspectives d’intronisation de ce concept d’intégration régionale et de construction de partenariat pour le changement.

Auparavant, la ministre des Mines, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a, dans son discours, relevé que d’importantes ressources minières sont encore disponibles au Niger. Il s’agit de l’uranium, du phosphate, de fer et certains indices de divers minéraux tels que l’argent, le platine, le cuivre et bien d’autres. Des ressources qui, a indiqué la ministre des Mines, pourraient placer le Niger dans les tops 5 des pays riches en ressources minières. Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a en outre annoncé qu’il y a des permis qui sont encore libres et réaffirmé par la même occasion la disponibilité de son département ministériel à accueillir toutes les sociétés minières intéressées et leur accorder des facilités nécessaires pour l’obtention des titres miniers au Niger. En effet, a-t-elle précisé, outre l’amélioration du cadre macroéconomique, le Niger a pris des mesures institutionnelles et fiscales d’incitation à l’investissement nécessaire à la relance de son économie. Elle a également affirmé la disponibilité du Niger à accueillir les investisseurs prêts à investir pour valoriser ensemble les ressources minérales et les compétences nationales.

Pour sa part, le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou a d’abord souligné l’importance du thème de cette rencontre, qui vise à promouvoir une contribution durable des secteurs des mines et du pétrole, à la croissance économique et au développement social de la communauté. Ce thème, a-t-il dit, cadre parfaitement avec la vision stratégique du développement pétrolier et minier, déclinée dans le programme de Renaissance Acte III initié par le Président de la République, S.E Mohamed Bazoum. M. Mahamane Sani Mahamadou a par ailleurs souligné que le défi majeur, face aux exigences de développement économique et social régional, est de débloquer et d’élargir l’impact positif de l’exposition de ces ressources, en captant une part toujours plus importante de la valeur ajoutée créée, et éviter les «corridors économiques».

En ce qui concerne plus spécifiquement le pétrole, a-t-il expliqué, cela passe par l’identification et la mise en œuvre des solutions suivant trois axes principaux : le développement du contenu local au niveau national et régional, la transformation et l’utilisation de ces ressources, là encore, au niveau national et régional, la construction d’infrastructures transfrontalières ou bénéficiant à la sous-région.

Quant au Commissaire chargé de l'Energie et Mines de la CEDEAO, notre compatriote M. Sediko Douka représentant du Président de la CEDEAO, il a expliqué les raisons du choix du Niger pour abriter cette rencontre. Ce choix, a-t-il précisé, a été fait en fonction de plusieurs facteurs : le Niger est d’abord l’un des 5 premiers producteurs mondiaux d’uranium; il est riche en Or ; le Niger a entrepris d’importantes réformes dont notamment la création d’un Ministère exclusif en charge du pétrole. A cela, il faut ajouter l’élaboration d’une politique nationale pétrolière et la révision du cadre législatif et réglementaire avec un nouveau code pétrolier afin de rendre le secteur beaucoup plus attractif aux investisseurs. A tout cela s’ajoutent les infrastructures hôtelières et d’accueil répondant aux standards internationaux.

Pour sa part, le ministre délégué aux Ressources pétrolières et représentant de SE. Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigeria, l’honorable Chief Timipre SYLVA a salué ce programme de politique de développement des ressources minérales de la CEDEAO. Un programme qui, vise à créer une région sans frontière, une région pacifique et cohérente fondée sur la bonne gouvernance et où les peuples ont la capacité d’accéder à leurs ressources et de les exploiter grâce à la création d’opportunités pour un développement.

Plusieurs autres personnalités ont intervenu lors de cette cérémonie d’ouverture de l’ECOMOF. Ainsi durant les trois jours que dureront les activités, des panels, des échanges de haut niveau sur les questions des industries extractives et leurs contributions au développement des pays membres seront animés. De même, un espace d’exposition a été dégagé où les sociétés et les différents acteurs intervenant dans le secteur minier et pétrolier exposeront leurs savoir-faire, leurs expertises ainsi que les solutions innovantes qu’elles mettent en œuvre.

D’ailleurs peu après la cérémonie d’ouverture du forum, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a visité quelques stands érigés dans les travées du Centre international de Conférences Mahatma Gandhi.

 Aïchatou Hamma Wakasso(Onep)

Le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Iro Sani, a présidé, hier matin à l’hémicycle, l’ouverture d’un séminaire parlementaire sur l’état civil au profit des députés nationaux. Ce séminaire est organisé par le Secrétariat général de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) et l’Assemblée nationale du Niger. A cet effet, plusieurs éminents conférenciers ont été désignés par l’APF et les autres structures et institutions francophones pour animer la formation. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du ministre Chargé des Relations avec les Institutions, de l’ambassadeur de la République Française au Niger, du représentant de l’APF et des députés nationaux.

Dans le discours d’ouverture qu’il a prononcé au nom du Président de l’Assemblée nationale du Niger, le 1er Vice-président de l’Institution a salué cette initiative de l’APF et le choix du Niger pour abriter ce séminaire. Se prononçant sur la thématique du présent séminaire, M. Iro Sani a souligné que la problématique de l’état civil procède de la problématique du développement. «Tout l’enjeu des politiques d’état civil, ici comme ailleurs sans doute, tient à la nécessité, pour la communauté nationale, d’avoir la maîtrise des paramètres de son évolution (naissances, décès, mariages, divorces) ou, au moins, d’en avoir un aperçu à peu près fidèle » a –t-il déclaré. Aussi, a indiqué le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, les politiques publiques de l’Etat ont, pour finalité, l’amélioration des conditions de vie des     populations, mais cette amélioration ne saurait être ni mesurable ni vérifiable sans une connaissance chiffrée des éléments qui y concourent, dont les données de l’état civil.

La 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2020 a été ouverte, le 25 septembre dernier à Niamey. C’est le président de ladite institution SE. Ousseini Tinni qui a présidé la cérémonie solennelle d’ouverture à l’hémicycle Place de la Concertation, en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini ; des présidents des institutions de la République ; des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ; des autorités administratives et coutumières de la région de Niamey ainsi que de plusieurs invités. Dans le discours officiel d’ouverture des travaux, le président de l’Assemblée nationale a jeté un regard global sur la situation socioéconomique du pays à savoir ; les inondations, la covid-19, la sécurité, le développement agricole et le processus électoral au Niger. Il a entre autres, parlé de l’examen et du vote de la loi de règlement 2018 et de la loi des finances 2021. SE. Ousseini Tinni a aussi déclaré que, l’ardent souhait du Président de la République, est de voir lui succéder un nouveau président régulièrement et démocratiquement élu.

(Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le Président de l’Assemblée nationale à l’ouverture de la session)

Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations internationales,

Honorables collègues Députés,

Monsieur le Secrétaire Exécutif du Comité Interparlementaire du G5 Sahel ;

Honorables Chefs traditionnels et Chef religieux,

Mesdames et Messieurs,

Par la grâce de Dieu, le Tout puissant, le tout miséricordieux,  nous nous retrouvons aujourd’hui pour lancer l’ultime session de cette législature ! Je pense qu’il s’agit pour tous les députés d’une infinie bénédiction et d’un motif de grande satisfaction. Satisfaction du devoir accompli, satisfaction d’avoir  contribué au renforcement de la démocratie nigérienne à travers la création d’une importante législation structurante.

Ce n’est pas encore l’heure du bilan mais, d’ores et déjà, je puis dire que cette législature aura atteint ses principaux objectifs parlementaires tout en préservant la sérénité entre tous les élus et surtout les rapports républicains des plus cordiaux avec le Gouvernement et toutes les autres institutions de l’Etat.

Mais, avant de poursuivre mon propos, permettez-moi, Mesdames et Messieurs,  de saluer et de remercier tous nos invités dont la présence parmi nous donne éclat et prestige à la présente cérémonie. Je sais que cette présence, au-delà de la Représentation nationale, honore notre pays tout entier dans ce contexte si particulier où des motifs de satisfaction côtoient des défis aussi importants les uns que les autres.

Au chapitre des satisfactions, quoique les récoltes viennent à peine d’être entamées, nous nous devons de nous réjouir de la très bonne pluviométrie qui a caractérisé la campagne agricole. En effet, depuis bien longtemps, le Niger n’a pas été autant arrosé. Les pluies qui furent aussi abondantes que bien réparties dans le temps et dans l’espace, augurent des récoltes exceptionnelles, d’abondants pâturages et de bonnes remontées des nappes phréatiques à travers tout le pays !

Cependant, comme le Tout puissant nous le dit dans le Saint Coran, la facilité et la difficulté vont de pair ! Les pluies, lorsqu’elles sont abondantes sont aussi bienfaisantes que source de préoccupation. C’est là un paradoxe, mais c’est surtout l’un des grands défis auquel nous faisons actuellement face.

 En effet, distingués invités, à travers l’ensemble de notre pays, nos infrastructures et notre cadre de vie sont assez peu adaptés à une pluviométrie excessive comme celle de la présente année.

La conséquence, c’est la généralisation des inondations, des confins du Sahara aux rives du fleuve Niger. Ce sont des inondations, par ruissellements, par crues torrentielles, avec les conséquences les plus graves en termes de pertes en vies humaines, de destruction de nombreuses zones de cultures, d’effondrement de maisons, d’inaccessibilité de quartiers et de bourgs. Bref nous assistons à la manifestation de catastrophes naturelles aussi imprévisibles que destructrices !

Devant cette situation, le Bureau de notre institution a fait part de toute sa compassion à l’endroit de nos compatriotes victimes, à un titre ou à un autre de ces catastrophes.

Aujourd’hui, c’est au nom de l’ensemble des députés que je leur réitère cette compassion et les assure de notre entière solidarité. Je leur dis également que la Représentation nationale suit avec toute l’attention requise les efforts du Gouvernement, des autorités municipales et de toutes les bonnes volontés pour porter remède aux inconvénients que les excès hydriques leur ont engendrés.

Toujours au nom de cette Représentation nationale, je salue leur résilience qui n’est pas résignation mais plutôt attitude du bon croyant qui sait qu’il faut lutter mais, endurer les épreuves avec patience parce qu’elles entrent toujours dans le dessein du Tout puissant ! 

Je voudrais également saluer la promptitude de la réaction du Gouvernement et des organisations caritatives dès le tout début des inondations. Ainsi, ici et là, des solutions d’urgence ont pu être mises en place dans les délais permettant de soulager les sinistrés. Pour l’essentiel, chacun a pu bénéficier d’abris provisoires et disposer de secours alimentaires et médicaux en attendant des jours meilleurs.

A Niamey comme dans toutes les autres régions, des secours ont été mobilisés et mis à la disposition de tous. Il faut en savoir gré à tous les responsables concernés et les encourager à la vigilance jusqu’à la fin de cette saison qui  ne saurait d’ailleurs tarder.

Permettez-moi aussi de rendre l’hommage qu’ils méritent à tous les éléments de la protection civile et des Forces de Défense et de Sécurité mobilisés jour et nuit pour porter assistance aux sinistrés.

Cependant, Mesdames et Messieurs, après les premières solutions d’urgence, l’Assemblée nationale encourage le Gouvernement à engager des réflexions profondes pour rechercher des solutions structurelles qui nous mettront à l’abri de la récurrence des catastrophes naturelles et renforcer notre résilience face aux changements climatiques qui alternent des situations extrêmes de sécheresse et d’inondation.

Il faudra certainement des investissements lourds sur plusieurs décennies. Que l’on ne s’y trompe pas, il s’agit là d’un projet pharaonique incluant notamment le désensablement des cours d’eau, l’intensification généralisée de la lutte contre la désertification et la refonte totale des plans d’urbanisme !

Mais, grâce à une ferme volonté de tous les fils de ce pays et un consensus national sur la question, je reste convaincu que le Niger viendra à bout de ce phénomène.

A cet effet, j’invite tous les édiles, les responsables des Administrations déconcentrées ainsi que tous les candidats aux hautes fonctions politiques nationales ou locales à proposer des alternatives crédibles qui, à court, moyen et long termes permettront à nos populations d’être à l’abri des catastrophes naturelles.

Il s’agit là d’une priorité nationale qui doit être intégrée dans les plans, programmes et budgets de l’Etat et des collectivités territoriales.

Distingués invités, l’autre élément du contexte qui marque le démarrage de nos travaux est la rentrée des classes qui interviendra le 15 octobre prochain. C’est l’occasion pour moi de féliciter tous les acteurs de l’éducation pour avoir réussi à sauver l’année scolaire précédente avec des résultats finaux acceptables. Je les encourage à toujours privilégier le dialogue et l’esprit de responsabilité afin de donner à notre école les chances de combler les attentes de l’Etat, des apprenants et de leurs parents ! 

Dans cette optique, au nom de la Représentation nationale, j’exhorte les plus hauts responsables de tous les niveaux d’enseignement à s’assurer que les écoles publiques et privées se rejoignent dans la recherche de la qualité des apprentissages.

Mesdames et Messieurs, chers collègues, au chapitre sanitaire, je voudrais encore une fois de plus évoquer la pandémie de la Covid 19 pour me réjouir des résultats de la lutte collective que nous avons conduite tous ensemble. La situation a pu être maîtrisée à l’intérieur de nos frontières et nous pouvons nous réjouir de compter beaucoup moins de malades que les pays comparables au nôtre.

Cependant, comme le proclament régulièrement les autorités en charge de la santé, le virus circule toujours. Certes plus lentement chez-nous mais, il faut le souligner, beaucoup plus vite dans les pays avec lesquels nous entretenons des relations suivies. 

La vigilance reste donc de rigueur s’agissant notamment de la surveillance des flux migratoires.

Mais, aujourd’hui, en matière de santé, si nous observons une certaine accalmie relativement au corona virus, nous devons aussi rapidement que possible porter le combat vers la malaria et les autres maladies dont la propagation va de pair avec la multiplication des eaux stagnantes.

Chers collègues, distingués Invités, l’autre fait actuel qui attire l’attention de tous est assurément l’atmosphère de pré campagne électorale qui descend sur nos villes et villages. De prime abord, comme tous les rendez-vous cycliques, c’est une source de satisfaction et de grande joie.

C’est également le rendez-vous le plus important en démocratie, le moment où il revient au citoyen de choisir à nouveau ceux à qui il va confier les affaires publiques pour un délai convenu.

Vu sous cet angle, les choses doivent pouvoir être simples. Il suffira juste d’organiser une saine compétition où il n’est requis que la force des arguments soutenue par un programme. S’il y a un affrontement, il ne peut que rester strictement verbal.

Les diatribes, les invectives, les outrances langagières ne sont en rien nécessaires. Du reste, tout ceci demeure rigoureusement encadré par les textes fondamentaux qui interdisent diffusion de fausses informations, diffamation, injures, stigmatisation, violence, voies de fait, fraude, corruption et toute autre antivaleur qui faussent le jeu démocratique.

Comme je l’ai naguère rappelé, au Niger, en ville comme dans les contrées les plus reculées du territoire nationale, nous sommes des habitués des campagnes électorales et du vote ; nous nous connaissons tous, donc point besoin de surenchères ou de dénigrements mutuels. Que chacun, à l’abri des lois et règlements, cherche à convaincre les électeurs et que le meilleur candidat au meilleur programme gagne afin qu’après la parenthèse électorale notre pays se retrouve pour poursuivre sa marche vers le progrès et le développement dans la sérénité. C’est là l’ardent souhait du Président de la République, SEM ISSOUFOU MAHAMADOU qui serrait fier et honoré de voir lui succéder un nouveau président régulièrement et démocratiquement élu. 

Distingués invités, Nous ouvrons également notre session pendant que sur le front de la guerre contre le terrorisme l’on note une certaine accalmie même si, hélas, l’on signale, de temps à autres des attaques sournoises avec des pertes en vies humaines du côté de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS).

Au nom de la Représentation nationale je présente aux familles de ceux qui sont tombés et à la famille des FDS l’expression de mes condoléances émues. C’est pour moi l’occasion de rappeler que l’Assemblée nationale refuse énergiquement que l’on puisse attenter à l’honneur de nos militaires en aucune des manières. Ici, régulièrement, nous rappelons à nos compatriotes ce que chacun d’entre nous doit à l’armée, nous ne pouvons donc que la soutenir avec constance et fermeté.

 Chers collègues, j’en viens à présent à l’ordre du jour de notre session. Il sera principalement marqué par l’examen et le vote de la loi de règlement 2018 et de la loi de finances 2021.

 Pour ce qui est de la loi de règlement, Il s’agit du respect des dispositions de nos textes fondamentaux qui nous font obligation d’examiner les résultats de l’exercice de la pénultième année avant même d’aborder l’examen du projet de loi de finances de l’exercice suivant. Comme je l’ai toujours dit, il ne s’agit pas d’un travail de routine mais plutôt de l’occasion unique offerte aux députés de s’assurer que les autorisations budgétaires qu’ils avaient données au Gouvernement ont été respectées dans leur globalité comme dans leurs détails. C’est également l’occasion de vérifier la pertinence de toutes les prévisions, plus particulièrement celles portant sur les recettes qui conditionnent toutes les autres. Il s’agira notamment d’évaluer les ratios relatifs aux réalisations fiscales, car ils peuvent se révéler fort utiles comme repère pour affiner les projections du nouveau projet de loi de finances.

Chers collègues, pour ce qui est de ce projet de loi de finances 2021 dont nous connaissons déjà les grandes tendances pour les avoir examinées à l’occasion du Débat d’Orientation Budgétaire à la fin de notre dernière session, nous nous efforcerons, plus que de coutume, de faire un travail de grande qualité. En effet, comme nous le savons tous, il s’agit d’un budget charnière entre deux législatures. En vertu du principe de la continuité de l’Etat, le Gouvernement qui sortira des prochaines consultations générales en poursuivra l’exécution qui sera lancée par l’actuel.

C’est dire alors que nous devons nous efforcer d’en rendre aisée la lecture et les prévisions aussi pertinentes que possible.

Pour l’heure, avant toute chose, chers collègues, nous vérifierons le degré de respect du projet qui nous est soumis aux recommandations que nous avions formulées à l’occasion du débat que j’évoquais tantôt.

Pour rappel, nous avions instamment demandé au Gouvernement d’entamer de profondes réformes structurelles du secteur agricole pour en améliorer la productivité afin, qu’à terme, l’on puisse travailler à développer une industrie de transformation des produits agro-Sylvio-pastoraux.

Nous pensons, en effet, que c’est la voie royale qui pourrait permettre à notre pays d’améliorer la croissance économique et réduire le sous-emploi.

L’autre recommandation qui me semble d’importance est celle relative à l’adaptation de la fiscalité des intrants agricoles à notre volonté de parvenir rapidement à la souveraineté alimentaire à travers notamment l’initiative 3N. Les députés ont été unanimes à demander un désarmement tarifaire sur tous les intrants et outils agricoles afin d’encourager les producteurs ruraux individuels à accéder aux engrains modernes ainsi qu’au machinisme agricole simplifié.

Comme recommandation d’ordre général, l’Assemblée nationale a aussi demandé au Gouvernement de créer les conditions d’une plus grande anticipation des mesures d’atténuation des risques sur les Finances publiques.

A cet égard, il est essentiel que le projet de réforme de la fiscalité se poursuive afin que l’on puisse parvenir à l’objectif d’une pression fiscale de 20% du Produit Intérieur Brut au cours du prochain cycle budgétaire.

Par ailleurs, l’Assemblée nationale insiste sur la relance de l’économie nationale post Covid19 afin que soit créées les conditions d’une gestion optimale en tenant compte du contexte économique actuellement perturbé par de nombreuses causes exogènes. En attendant, en commission comme en plénière, les députés examineront le projet de budget qui leur est soumis, comme à l’accoutumée, avec le détachement qu’il faut, pour parvenir aux équilibrages nécessaires à la meilleure allocation possible des ressources. Point n’est besoin de rappeler qu’il s’agit là de prérogatives consubstantielles de la mission parlementaire. 

Pour le reste, en souhaitant que la campagne agricole finissante tienne toutes ses promesses pour soutenir la croissance, je déclare ouverte la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2020 en souhaitant bonne chance à tous nos collègues qui prennent, à nouveau, rendez-vous avec les électeurs.

 

Vive la République

Vive la Niger

Je vous remercie.

28 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

Le Réseau des journalistes pour les droits de l’Homme (RJDH) a organisé le vendredi 6 mai dernier, un panel sur le thème «Le journalisme sous l’emprise du numérique». Parrainés par le président de la Commission nationale des droits humains, M. Maty Elhadji Moussa, ces échanges entre professionnels et étudiants de l’IFTIC ont permis de partager des expériences sur trois sous-thèmes d’importance capitale pour le métier de journaliste. Ce panel s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la journée internationale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai de chaque année.

Dans son discours de lancement des travaux, le président de la Commission nationale des droits humains (CNDH), a affirmé que cette journée est d’une grande importance pour son institution, de même qu’il s’est réjoui de sa participation à cette activité qui, cadre avec les «missions de promotion et de protection des Droits humains sur l’ensemble du territoire national» dévolues à la CNDH. Il a aussi apprécié l’initiative du Réseau des journalistes pour les droits de l’Homme qui, dit-il, est «une approche innovante visant à mieux édifier les professionnels des médias et les étudiants de l’IFTIC sur l’implication du numérique dans l’exercice de ce noble métier du journaliste».

M. Maty Elhadji Moussa a indiqué que le métier du journaliste au Niger doit retrouver son rayonnement d’antan grâce notamment à la viabilisation des entreprises de presse, au rehaussement des salaires des journalistes, à l’accès à la publicité, et surtout au rehaussement du fonds d’aide à la presse que justifie le contexte actuel. Toutefois, estime-t-il, les journalistes nigériens doivent faire montre d’un sens de responsabilité remarquable dans l’exercice de leur métier. Le président de la Commission nationale des droits humains (CNDH) a exhorté les journalistes «à mesurer le poids de la responsabilité qui leur incombe désormais en la matière» et félicité le RJDH pour ses «initiatives louables visant à sensibiliser les journalistes sur les Droits Humains et à promouvoir l’éducation aux droits humains au Niger».

Pour sa part, le Directeur général de l’Institut de formation aux techniques de l’information et de la communication (IFTIC), M. Amadou Sahadou Illiassou, a expliqué l’avènement du numérique a occasionné la prolifération sur les réseaux sociaux d’informations de toute sorte, souvent inventées, et qui portent atteintes à la vie privée des citoyens. «Force est de constater que, de plus en plus, nos jeunes s’adonnent à des comportements inquiétants sur les réseaux sociaux tant du point de vue moral que par rapport à la préservation de la quiétude sociale. Or, ces comportements ne sont pas sans conséquences, au regard de vue l’ampleur que le numérique est en train de prendre dans notre société», a-t-il dénoncé.

Face à l’émergence de nouveaux canaux de communication offerts par le numérique, a souligné le président du RJDH, M. Abdou Tikiré Ibrahim, il s’avère indispensable «d’édifier les journalistes et les futurs

 journalistes dans une utilisation responsable des nouvelles plateformes de communication qu’offre le numérique, surtout dans un contexte d’insécurité». Il a exhorté la presse nationale à la confraternité et à contribuer à asseoir davantage une culture nationale des Droits Humains dans laquelle prospèreront «les valeurs de paix, de tolérance, d’égalité, et de justice au Niger». Le président du RJDH a aussi demandé aux journalistes de privilégier le sens de responsabilité dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information afin de contribuer à asseoir un climat de paix et de sérénité dans le pays.

Les échanges lors de ce panel ont porté sur les opportunités, les menaces sur le journalisme, les défis et les perspectives liés à l’essor du numérique. Il a également été question de la loi sur la cybercriminalité et son impact sur le travail du journaliste au Niger.

 

Souleymane Yahaya(onep)

La question est de plus en plus à l’ordre du jour au sein de son parti, le PNDS Tarraya, qui a forcé la main aux nigériens pour le hisser à la tête du Niger. Au vu des résultats sortis des urnes, Mahamane Ousmane et ses soutiens continuent toujours de contester. Selon des sources internes au PNDS, la frustration est croissante et se multiplie dans le parti. Du fait que le Président Bazoum serait en train de détourner les objectifs pour lesquels il a été choisi pour remplacer l’ancien président. Beaucoup de responsables regretteraient son choix pour succéder à Issoufou Mahamadou. Pour eux, Bazoum Mohamed n’offre aucune garantie de survie politique aux militants du parti. Au risque de se retrouver, un jour à l’autre, en prison. En tout cas, la frustration et l’inquiétude seraient, aujourd’hui, grandes au sein du PNDS. Une situation qui serait à la base de la non convocation du congrès du parti. Des caciques seraient à la manoeuvre pour faire obstruction à toutes velléités de Bazoum Mohamed pour un second mandat. D’ores et déjà, certains opposants à sa candidature en 2021 semblent décidés à aller jusqu’au bout pour trouver une pièce de rechange en 2026. L’implosion couve au PNDS. La rentrée parlementaire et le dernier remaniement du gouvernent auraient failli le faire exploser. Apparemment, l’opposition politique contre Bazoum Mohamed a changé de camp. Elle se trouverait dans sa propre formation politique. Ce qui constitue un réel danger politique pour lui. Et les jours à venir nous édifieront davantage.

A.S

Ayant pris part au 3ème Sommet de l’UA sur la Covid 19, le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara a animé un point de presse portant sur les conclusions auxquelles ont abouti le sommet. D’après le ministre Idi Illiassou Mainassara, le Président de la République du Niger, SE. Issoufou Mahamadou, Président en exercice de la conférence des chefs d’état et des gouvernements de la CEDEAO, a exposé la dernière situation, en rapport avec toutes les stratégies mises en œuvre dans les pays membres de la CEDEAO pour contrecarrer cette pandémie, mieux pour arrêter la circulation de ce virus dans notre espace communautaire.

A cet effet a ajouté Dr. Illiasou Idi Mainassara, à la date du 17 aout 2020, les pays membres de la CEDEAO ont enregistré près de 140.000 cas positifs, dont 27.000 cas sont sous traitement et malheureusement 2.231 décès. En outre a-t-il souligné, l’évolution de la pandémie est favorable dans l’espace CEDEAO voire même meilleure par rapport aux autres communautés et en particulier au Niger. A titre illustratif, le ministre a affirmé qu’à la date du 20 Aout 2020, le Niger a réalisé 11500 testes et confirmé à peu près 1160 cas dont 1082 personnes sont sorties guéries, 16 en cours de traitement et malheureusement 69 décès sur l’ensemble du territoire National.

Le ministre de la Santé publique se souligner qu’à travers les différentes présentations de bilan des communautés qui se sont succédés, on constate que les pays membres de la CEDEAO enregistrent 13 pour cent de l’ensemble de cas confirmé tandis que les autres communautés ont un taux de 20 à 25 pour cent selon les estimations qui ont été faites. Aussi a fait savoir Dr. Idi Illiassou, 40 milliards de dollars américains ont été annoncés par les différents partenaires qui accompagnent l’organisation ouest africaine de la santé (OOAS) dont déjà plus de 15 milliards de dollars ont été mobilisés.

En outre, le ministre de la Santé Publique a notifié que les Chefs d’Etat des pays membres de l’UA se sont appesantis sur les différentes stratégies élaborées et mises en œuvre par l’Union Africaine et qui ont permis de gérer cette situation. Et cela malgré que certaines communautés régionales continuent à enregistrer des cas importants.

A ce point s’ajoute celui de la plateforme de l’Union Africaine pour l’achat des intrants de lutte contre le Covid 19. «Il y a également les appuis multiformes des différents partenaires qui accompagnent nos Etats dans le cadre de cette lutte. Mais il y a également les efforts consentis, par les différents gouvernements de ces pays pour mettre en place tous les mécanismes de gestion : l’achat des moyens de protection individuel, des moyens de protection des agents de santé mais également des médicaments pour combattre ce virus», a conclu le ministre de la Santé publique.

Rahila Tagou(onep)

24 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Le Bureau politique ational du parti Démarche des Patriotes pour le Progrès National (DPPN-TARBIYA) a procédé, samedi 15 août 2020, au lancement de ses activités à la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC Djado Sékou) de Niamey. Il s’agit d’une part de présenter les membres du bureau politique aux militants dudit parti et d’autre part, d’analyser les problèmes qui minent le développement de notre pays. Composé d’une douzaine de membres, le Bureau politique national du DPPN a comme président provisoire M. Abdou Jika Sombeyzé.

A cette occasion les idéaux de ce parti ont été exposés. Ainsi, le DPPN-TARBIYA repose sur douze (12) axes de développement à savoir, l’état de droit et la démocratie; le développement rural ; l’éducation ; la santé ; le développement social, industriel, minier et énergétique ; le commerce et le transport ; les infrastructures ; l’administration, la justice, la diplomatie, la défense et la sécurité de la Nation. En lançant les activités de cette formation politique, le président provisoire du parti Démarche des Patriotes pour le Progrès National a rendu un vibrant hommage au regretté Ibrahim SISSOKO, rappelé à Dieu le 23 mars 2020, alors qu’il attendait impatiemment la sortie du récépissé du dépôt du dossier de la naissance du parti intervenue trois plupart, précisément le 26 mars 2020.

En mission de travail dans la région de Maradi, le Secrétaire permanent du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP), M. Yahaya Garba, a organisé lundi dernier, un atelier d’information et de sensibilisation  des populations en général, des femmes et des jeunes en particulier et des leaders politiques. L'objectif de cette activité est de mieux outiller les acteurs politiques afin de les rendre plus aptes et capables à jouer efficacement leur rôle dans le sens de créer les conditions de la tenue d’élections paisibles.

 

En ouvrant les travaux de l’atelier, le secrétaire général Adjoint du Gouvernorat de Maradi, M. Sani Sanoussi, a salué cette heureuse initiative qui cadre avec les principes de la démocratie et de l’Etat de droit, mais qui sera aussi bénéfique en cette veille des élections locales et générales.

Il s’est réjoui de la présence effective des acteurs politiques de la région, ce qui  témoigne de leur claire conscience de leurs responsabilités.

Pour lui, ce projet de sensibilisation de la population dont l’exécution est confiée au secrétariat permanent du CNDP, sous la coordination du Cabinet du Premier Ministre, est de toute évidence la matérialisation de la volonté politique fortement affichée des plus hautes autorités de la 7ème République.

Toutefois, il a demandé aux participants d’accorder une attention particulière aux échanges et partages d’expériences à travers les thèmes qui seront aminés par le Secrétaire Permanent du CNDP. Il a remercié les plus hautes autorités du pays, le PNUD, le fonds pour la consolidation de la paix pour avoir facilité le financement de ce projet.

Le Secrétaire Permanent du CNDP, M. Yahaya Garba, pour sa part a indiqué que d’un commun accord, son institution et le PNUD sont convenus d’agir sur la sensibilisation des leaders des partis politiques à travers le fonds pour la consolidation de la paix. « L’objectif visé à travers cette initiative consiste à sensibiliser les leaders politiques en général et en particulier les femmes et les jeunes en vue de la création d’un processus électoral paisible dans notre pays » a-t-il précisé. Pour lui, il s’agit de rappeler aux partis politiques leurs devoirs d’encadrer et de former leurs militants pour l’enracinement de la démocratie.

Le Secrétaire Permanent du CNDP a annoncé qu’au cours de cette rencontre, les partis politiques tout bord confondu, échangeront sur les responsabilités qui sont les leurs en vue de la création d’un environnement propice à la tenue des élections apaisées. Il a réitéré ses remerciements à l’endroit du PNUD pour ses multiples appuis qu’il ne cesse d’apporter pour l’enracinement de la démocratie au Niger.

Cette mission a prévu des séances de travail dans plusieurs communes de la région de Maradi, notamment Bermo, Gadabeiji et Gangara. Une initiative louable qui très certainement sera très bénéfiques aux partis politiques et par là même la  démocratie.

Tiémogo Amadou

ANP-ONEP Maradi

1er septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Image d'illustrationAnnoncé en début de l’année en cours, le remaniement ministériel que l’on sait, annoncé par un proche conseiller du Président Issoufou Mahamadou semble reporté sine die. L’on attend toujours de savoir comment le nouveau gouvernement sera ajusté ou réajusté puisqu’on parle de diminution de sa taille, étant donné sa proportion jugée, par la majorité d’ente nous, anormale. De plus, Idriss Deby Itno, Président du Tchad voisin, taxé d’avoir commis les mêmes erreurs en définissant sa dernière équipe gouvernementale a récemment décidé de revoir celle-ci à la baisse. L’on pensait que le Niger allait emboîter les pas au Tchad, histoire de se conformer aux normes. Mais pour revenir à l’équipe en gestation, il se susurre que les ministres-présidents de partis politiques quitterons, que Brigi Rafini cédera sa place à Bazoum Mohamed et tant d’autres racontars auxquels il est difficile de croire…..

Dan Mallam

2 février 2018 
Source : L'Actualité 

La liste des candidats pour l’élection présidentielle, dont le premier tour est prévu pour se tenir le 27 décembre prochain, s’élargit avec l’annonce officielle de M. Amadou Issifou Saidou en qualité de candidat indépendant.

L’annonce a été faite le samedi 15 Août dernier par le candidat au cours d’une cérémonie devant ses sympathisants à Niamey. En effet, M. Amadou Issifou Saidou, Ingénieur en travaux informatiques de gestion et  âgé de 49 ans a annoncé au cours de cette cérémonie, qu’il va se présenter, en tant que candidat indépendant, pour briguer ce poste. «Je viens d’annoncer officiellement, à l’ensemble du Peuple Nigérien et à la communauté internationale, que je suis partant pour l’élection présidentielle 2020-2021», a-t-il déclaré. Ce candidat indépendant, dit avoir de grandes ambitions pour le Niger. «C’est un devoir pour tout fils de ce pays de participer à la construction de la Nation. Donc, j’ai agi aujourd’hui en tant que fils du Niger. Si je me suis engagé, c’est parce que je pense que je peux apporter un plus pour améliorer le quotidien de mes concitoyens, de mes frères et sœurs. Bref, pour apporter un plus au bonheur des Nigériens», a ajouté le candidat Saidou.

Les jeunes, qui ont pris part à cette cérémonie, n’ont pas caché leur satisfaction et leur enthousiasme, surtout face au discours mobilisateur, en leur endroit, prononcé par le candidat. Ils ont manifesté leur appui et ont remis au candidat Amadou Issifou Saidou, une écharpe en signe de soutien et de ralliement. L’ambition du candidat Saidou et de ses sympathisants est, selon lui, de «porter le Niger vers un nouveau regard», comme l’indique son slogan.

Mahamadou Diallo(onep)

18 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/

 Portrait/Mallam Adji Waziry Kazelma Omar Taya, Promoteur culturel, fondateur de l’Association pour la Sauvegarde de la Culture au Niger : Cet affamé de culture et d’artMalam Adji Waziry Kazelma Omar Taya est le fondateur de l’Association pour la sauvegarde de la culture au Niger, créée en 2015. Il est entré dans le monde culturel grâce aux journées culturelles organisées presque un peu partout par des Nigériens de la diaspora. Issue d’une famille passionnée par la culture, c’est tout naturellement qu’il s’y est lancé depuis son jeune âge. Aujourd’hui, Malam Adji Waziry travaille sur plusieurs projets entrant dans le cadre de la promotion des acteurs culturels nigériens et de leurs produits. Sa passion pour la culture nigérienne l’a conduit partout lors des grands rassemblements culturels. Aussi de par ses expériences cumulées à travers les pays visités, il s’est résolu finalement de mettre cela au profit de son pays. «Concernant l’art et la culture, notre pays n’est pas si bien représenté à l’extérieur, malgré toute cette diversité culturelle que le pays a, malgré toute cette richesse culturelle dont le Niger dispose. Les aînés ont fait leur part, alors il revient aux jeunes d’apporter leur contribution au développement culturel», estime-t-il. C’est pour cette raison qu’il s’est lancé en tant que promoteur culturel. Il compte sur le carnet d’adresses bien fourni qu’il détient pour contribuer à la promotion du patrimoine culturel national.

Son enfance a été donc marquée par l’inculcation des valeurs traditionnelles nigériennes et panafricaines. Par une heureuse coïncidence, il s’est rendu compte que son père Waziry Kazelma Omar Taya fut peintre (plusieurs de ses œuvres d’art, dont le portrait Diori Hamani, sont exposés au Musée national, au pavillon Diori et Kountché, journaliste (Le Journal «Le Kazel» a été un des premiers magazines privés du pays, prisé à l’époque pour sa rubrique «Mamaki A Cikin Kazel»), ou encore présentateur télé à travers son émission «Tachar Fakarey» où il a fait connaître aux nigériens des hommes de sciences, comme Cheick Anta Diop, Baba Kaké, Amadou Hampâté Ba, des hommes politiques comme Sékou Touré, etc. C’est en se penchant sur l’histoire du patriarche qu’il a eu à connaître les pensées de ces sommités africaines et à découvrir des artistes comme Merem Kellou, Aicha Koné ou encore Oumou Sangaré qui a eu la gentillesse de chanter pour lui dans sa jeunesse. Le parcours du patriarche fut inspirant pour lui dans son appréhension de la Culture nigérienne. Chez Malam Adji Waziry, la culture est un héritage. En effet, ce promoteur culture est également neveu au célèbre musicien, El hadj Inoussa Maï Manga affectueusement appelé El hadj Taya qui s’est fait un nom dans la musique tradi-moderne du Niger dans les années 80-90.

 Pose de la première pierre du Mémorial des Martyrs à Niamey : «Il faut que tous les Nigériens aient conscience que nous appartenons à la même communauté de destin ; nous appartenons à la Nation nigérienne, une et indivisible», déclare le Chef de l’Etat

Le Président de la République, Chef Suprême des Armées, SE. Issoufou Mahamadou, a procédé, hier matin à Niamey, à la pose de la 1ère pierre pour la construction du Mémorial des martyrs. La réalisation de ce monument dédié aux Forces de Défense et de Sécurité tombées sur le champ d’honneur, prendra six (6) mois et occupera une superficie de 1,5 ha à la Place du Petit Marché. La Cérémonie officielle s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement et des députés nationaux, des autorités régionales, ainsi que des responsables des FDS. Les familles et les compagnons d’armes des soldats morts au combat étaient aussi présents.

Après la pose de la 1ère pierre, le Chef Suprême des Armées, SE. Issoufou a félicité et encouragé les soldats qui conduisent une guerre sans merci contre le terrorisme et le crime organisé «avec beaucoup de professionnalisme» et dans laquelle le pays perd «des êtres chers qui font le sacrifice de leurs vies pour notre société». «La Nation nigérienne toute entière va leur rendre hommage. La Nation nigérienne toute entière doit leur témoigner son éternelle reconnaissance», a-t-il indiqué.

Le Chef de l’Etat a affirmé que c’est au nom de «la Nation» que le Gouvernement, pour perpétuer le souvenir des soldats tombés avec honneur, a décidé de construire un mémorial des martyrs en leur mémoire. Cette action du Gouvernement, rappelle-t-il, rentre dans un cadre plus vaste d’instauration d’une politique de mémoire qui vise à promouvoir le civisme, le patriotisme et la citoyenneté. Il a ajouté que c’est dans cette même optique que le Gouvernement a aussi mis en place le Waqf qui est une donation perpétuelle en faveur des ayants-droit de nos martyrs tombés sur le champ d’honneur.

C’est aussi dans le cadre de cette politique de mémoire poursuit le Chef de l’Etat que plusieurs infrastructures réalisées dans le cadre du programme de renaissance ont été baptisées des noms des digne fils du Niger tels que Diori Hamani, Général Seyni Kountché et Djibo Bakary pour le pont de Farié qui sera inauguré bientôt. Il précise en outre que cette politique de mémoire sera poursuivie afin de renforcer l’unité des Nigériens autour des objectifs de la Nation et du peuple nigérien qui sortira grandi de l’épreuve que lui imposent les terroristes et le crime organisé. «Il faut que tous les Nigériens aient conscience que nous appartenons à la même communauté de destin. Nous appartenons à la Nation nigérienne, une et indivisible», a insisté le Président de la République qui a réaffirmé son soutien aux soldats nigériens.

Plusieurs interventions axées sur la reconnaissance de la Nation envers les soldats

Entre les animations culturelles et la projection d’une vidéo sur le mémorial des martyrs qui sera construit par l’architecte David Adjaye, le ministre de la Défense Nationale et le président de la Délégation Spéciale de Niamey sont intervenus pour souligner le rôle que joue les Forces de Défense et de Sécurité dans la sauvegarde de l’intégrité territoriale du pays et l’esthétique qu’apportera le mémorial des martyrs à «Niamey Nyala».

Dans son discours, le ministre de la Défense Nationale, a expliqué qu’en ces temps tumultueux de guerre contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière organisée, les Forces de Défense et de Sécurité ont défendu avec courage et dignité chaque portion de notre territoire. M. IssoufouKatambé a ajouté que grâce à la détermination et à la bravoure de ses fils en armes, le Niger reste debout et «il le restera encore longtemps pour la sauvegarde de notre souveraineté territoriale, de nos institutions démocratiques républicaines et pour la sécurisation de nos citoyens ainsi que la protection de leurs biens». Pour cela, dit-il, notre pays «continuera à mener sa lutte implacable contre les terroristes, la criminalité transfrontalière et le banditisme».

Pour M. Issoufou Katambé cette cérémonie de pose de la 1ère pierre du mémorial des martyrs est la preuve de cet engagement devant l’histoire. En effet, a-t-il rappelé, c’est au nom de ce devoir de mémoire et pour nous rappeler constamment la dette à l’égard de nos morts que le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, SEM Issoufou Mahamadou, a pris l’engagement dès 2018, d’ériger un mémorial à leurs noms. «Un tel monument, érigé au point central de notre capitale Niamey, marquera à jamais notre reconnaissance pour nos compatriotes disparus sur le champ de bataille. Il sera le témoignage éternel du sacrifice qu’ils ont consenti pour la Nation. Mieux que cela, nous érigérons des monuments dédiés à nos martyrs partout où cela s’avèrera nécessaire», a-t-il promis.

Pour sa part, le président de la Délégation Spéciale de la ville de Niamey, a souligné que sans les Forces de Défense et de Sécurité, leur engagement, leur action, leur combat et leur sacrifice «nous ne serions pas en mesure de vivre ici dans un pays en paix». Les FDS ont fait la guerre pour garantir cette paix qui est si précieuse et si fragile et ils ne sont pas morts en vain, a-t-il dit. «Les valeurs pour lesquels ils ont combattu qui sont la paix, la liberté et l’honneur, ces valeurs ont triomphé. Nous devons garder en mémoire ces sacrifices consentis pour ces victoires et honorer les auteurs», a-t-il indiqué. Le président de la Délégation Spéciale a d’ailleurs animé un point de presse au cours duquel, l’architecte chargé de la construction du Mémorial et lui sont revenus sur les contours de ce projet.

Souleymane Yahaya(onep)

15 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Au deuxième jour de sa mission de travail de 72 heures au Niger, le Président de la Confédération Suisse s’est entretenu, hier matin à Niamey, avec le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou. Le tête-à-tête s’est déroulé à l’hôtel où est hébergée la délégation suisse. S.E Ignazio Cassis et S.E Ouhoumoudou Mahamadou ne se sont pas exprimés à la fin de cet entretien.

En début de soirée, S.E Ignazio Cassis a reçu le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Massoudou Hassoumi.

Cet entretien s’est déroulé quelques instants avant le diner de gala offert par le Président Mohamed Bazoum à la délégation suisse. Pour rappel, SEM Ignazio Cassis est également le chef du département fédéral des affaires étrangères de la Confédération Suisse.

Onep

Poursuivant la visite de travail et d’amitié qu’il a entamée, le mardi matin 9 février 2021, à Bruxelles, en Belgique, le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a effectué, hier mercredi 10 février 2021, une visite au Conseil Européen où il a eu une rencontre avec les responsables de cette institution de l’Union Européenne.

A son arrivée au Conseil Européen, le Président Issoufou Mahamadou a été accueilli par le président dudit Conseil, M. Charles Michel. Aussitôt après l’accueil, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec le président du Conseil Européen.

Le Président de la République a ensuite eu une rencontre avec le Vice-président de la Commission européenne, également Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, M. Josep Borrell Fontelles. 

Il faut rappeler que le Chef de l’Etat est accompagné, dans ce déplacement, de M. Foumakoye Gado, Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim du Président de la République et M. Mamadou Diop, Ministre des Finances.

ONEP

11 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les travaux en séance plénière de la première session ordinaire de l’Assemblée Nationale au titre de l’année 2017 se poursuivent à l’hémicycle de l’institution sous la présidence du 2ème vice-président de l’Assemblée nationale M. Liman Ali Mahamadou. Hier matin, les députés ont examiné et adopté deux projets de loi inscrits à l’ordre du jour de leurs travaux. Il s’agit principalement du projet de loi portant modification de la loi N°2014-79 du 31 décembre 2014 portant règlement des bureaux d’information sur le crédit au Niger BIC et le projet de loi portant modifiant l’article 851 de la section III, du chapitre VI du livre premier de la loi No 2012-37 du 20 juin 2012 portant code général des impôts.

Poursuite des travaux en séance plénière à l’Assemblée nationale : Les députés votent quatre projets de loi portant ratification des prorogations de l’état d’urgenceLes travaux de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2017, dite session budgétaire se poursuivent à l’hémicycle. Le vendredi dernier, au cours de la séance plénière, les députés ont voté  4 projets de textes portant ratification des prorogations de l’état d’urgence dans les régions de Diffa, de Tillabéri et de Tahoua. Les débats et les séances de vote se sont déroulés en présence des députés de l’opposition politique. La séance de la plénière,  jusqu’aux votes,  a été présidée par le 2ème vice président de l’Assemblée nationale, M. Liman Ali Mahamane en présence du ministre chargé des Relations avec les Institutions, M. Barkaï Issouf.

Pour sécuriser les populations des zones concernées par la mesure, les députés pensent qu’il y a lieu de reconduire l’état d’urgence en application de l’article 68 de la Constitution du 25 novembre 2010. C’est ainsi que,  le premier vote qui a recueilli 102 voix favorables, contre zéro (0) voix et zéro (0) abstention  a concerné le projet de loi de ratification de l’ordonnance N°2017-01 du 16 juin 2017 portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Diffa. Ensuite les parlementaires ont voté par 101 voix pour, zéro(0) contre et zéro(0)  abstention,  le projet de loi ratifiant l’ordonnance N° 2017-02 du 16 juin 2017, portant prorogation de l’état d’urgence dans la région de Tillabéri (précisément dans les départements de Ouallam, d’Ayorou, de Bankilaré, d’Abala et de Banibangou). Pour la région de Tahoua, ce sont les départements de Tassara et de Tillia qui sont concernés.

Le Niger a célébré le samedi 29 mai dernier, la 28ème édition de la fête nationale de l’artisanat sous le thème de la résilience des entreprises artisanales dans le contexte du COVID-19. C’est dans ce cadre que le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a procédé, le même jour au Village artisanal Ibrahim Moussa de Niamey, à l’inauguration du 1er salon des entreprises artisanales du domaine de la menuiserie. Une cérémonie au cours de laquelle, le Chef du gouvernement est revenu sur l’importance qu’accordent les nouvelles autorités à l’artisanat et au rôle qu’il joue dans le tissu économique du pays.

Dans son discours d’inauguration, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a déclaré que le programme de la renaissance acte 3 a fait de l’artisanat un des piliers de l’économie nationale avec des perspectives heureuses en termes de création d’emplois et de revenus. Il s’est réjoui ainsi de l’initiative de la tenue du salon des entreprises artisanales du domaine de la menuiserie qui intervient «à un moment où le gouvernement s’est engagé à professionnaliser davantage les différents domaines de ce secteur». Pour lui rien ne saurait justifier l’état actuel de l’artisanat au Niger, eu égard «au talent, à l’ingéniosité et au savoir-faire de nos artisans et malgré les infrastructures dont dispose notre pays».

Le Chef du gouvernement a exprimé sa désapprobation de constater que malgré son potentiel reconnu de tous, l’artisanat nigérien peine encore à être compétitif et à se faire sa place sur le marché international. Il demande à tous les acteurs du secteur d’avoir de nouvelles ambitions pour l’artisanat en se référant à toutes les «merveilles» que le Niger peut offrir au monde. Dans la même logique, le Premier Ministre a annoncé que le gouvernement a engagé des actions ardues pour que ce secteur soit compétitif sur les marchés nationaux et internationaux. Il s’agit notamment de la construction et la réhabilitation des infrastructures, du renforcement des compétences techniques et entrepreneuriales des artisans de l’acquisition de nouvelles parts de marché et du renforcement du dispositif artisanal du secteur.

Rappelant son passage à la tête du ministère de l’Artisanat il y’a près de 30 ans, M. Ouhoumoudou Mahamadou a expliqué que sa présence au lancement de cette 1ère édition du salon des entreprises artisanales du domaine de la menuiserie doit être interprétée comme le symbole de son engagement personnel et de celui du gouvernement à donner une impulsion nouvelle à ce secteur. «Il nous faut saisir les opportunités d’affaires qu’offre la zone de libre-échange continentale pour imposer nos produits sur les différents marchés. La chambre des métiers de l’artisanat du Niger et les organisations professionnelles sont interpelées. Elles peuvent compter sur l’accompagnement du gouvernement afin qu’elles jouent pleinement le rôle d’encadrement des artisans qui leur est dévolu», a-t-il dit, mettant ainsi devant leurs responsabilités respectives le gouvernement et les acteurs du secteur.

Pour sa part, le ministre de la Culture, du tourisme et de l’artisanat a affirmé que l’objectif de ce 1er salon est de promouvoir durablement les activités de la menuiserie. Mohamed Hamid a ajouté que l’artisanat, qui comprend 291 métiers artisanaux, demeure «un facteur de lutte contre la pauvreté, le chômage et le désœuvrement des jeunes, en même temps qu’il contribue à la résilience des groupes socioéconomiques relativements faible que constituent les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap».

Le gouverneur de Niamey et le président de la chambre des métiers d’artisanat du Niger ont appelé, d’une même voix, à une prise de conscience de la population et des autorités afin de privilégier la consommation locale. Ils appellent les partenaires techniques et financiers à mettre plus de moyens pour soutenir la création de «nos vaillants» menuisiers.

La célébration de la fête nationale de l’artisanat vise plusieurs objectifs dont l’accroissement de la visibilité du secteur, l’incitation à la consommation des produits locaux et l’amélioration des conditions économique des artisans.

Souleymane Yahaya(onep)

31 mai 2021
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Dans le cadre des préparatifs de la fête tournante du 18 décembre 2020, le président du Comité d’organisation de Diffa N’Glaa, Abdou Lawan Marouma, a réceptionné, hier 27 septembre, à la base aérienne de l’Aéroport international de Niamey, un lot de 10 minibus, de 23 places chacun. Ces véhicules sont offerts au Niger par la République Algérienne Démocratique et Populaire. La cérémonie de réception du don s’est déroulée en présence de la ministre déléguée auprès du Ministre des affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens de l’Extérieur, chargée de l’Intégration Africaine et des Nigériens de l’Extérieur, Mme Ataka Zaharatou Aboubacar, de l’Ambassadeur de l’Algérie au Niger, des agents de l’ambassade d’Algérie et des membres du Comité Diffa N’Glaa. 

C’est l’Ambassadeur de  la République Algérienne Démocratique et Populaire, SE Ali Drouiche, qui a remis les clés des 10 véhicules, de fabrication algérienne, au ministre Conseiller à la Présidence, M. Abdou Lawan Marouma. « Ces minibus de 23 places assises de marque Mercedes, constituent un don exceptionnel d’une valeur inestimable pour le Comité Diffa N’Glaa et contribueront, sans nul doute à renforcer le parc automobile  et faciliter la mobilité lors de ces manifestations », s’est réjoui M. Abdou Lawan Marouma. Aussi, il a salué ce geste noble et prompt de l'Algérie puis a exhorté les chancelleries des autres pays amis à lui emboîter le pas. « Il ne saurait être autrement quand on sait l’excellence et l’exemplarité des relations qui unissent nos deux pays frères. De part et d’autre de nos 950 kms de frontière commune se trouvent les mêmes communautés unies par des liens séculaires de fraternité, de confiance et d’entraide, face aux défis que leur impose la nature », a-t-il ajouté. M. Abdou Lawan Marouma a rappelé que Diffa N’Glaa est une émanation du Programme de modernisation des chefs-lieux des régions du Niger, initié par SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat, en vue de doter nos capitales régionales d’équipements modernes et contribuer ainsi au mieux-être des populations. « Dans moins de 80 jours, nous serons, par la Grâce de Dieu, à bord de ces minibus, pour certains d’entre nous, pour célébrer le 62ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger», a dit M. Marouma.

  En remettant le don, S.E Ali Drouiche, a loué les qualités des liens de coopération qui unissent les deux pays, avant d'émettre le vœu de voir ces bus affectés à la couverture des besoins en transport des populations locales, une fois la fête terminée. Enfin, la ministre Déléguée, Mme Ataka Zaharatou Aboubacar a souhaité qu'il en soit fait un bon usage.

Mahamadou Diallo(onep)

28 septembre 2020

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La présentation des vœux de nouvel an des agents du ministère des Mines à la ministre, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, s’est déroulée le vendredi 15 janvier dernier dans les jardins dudit ministère. A cette occasion, la ministre des Mines a procédé à la décoration, en plus de plusieurs autres agents de son ministère, de M. Pascal Bastien, ancien représentant d’Orano mining au Niger et aussi ancien Directeur général d’Imourarem. La ministre a énuméré les grandes réformes engagées dans son département et qui favorisent aujourd’hui la fluidité et l’efficacité des actions au sein du ministère des mines.

 Pendant la décoration des agents, la ministre des Mines a fait une mention spéciale à M. Pascal Bastien, ancien Représentant d’Orano Mining qui a servi pendant plus de dix ans dans les sociétés minières du Niger. Passé par la SOMAIR, Areva, la COMINAK et IMOURAREN II, l’ingénieur français a joué un rôle important au cours des négociations entre la République du Niger et Areva, devenu Orano, dans le cadre de l'Accord de partenariat stratégique (APS), du renouvellement des conventions avec la SOMAIR et la COMINAK, et du projet de l'Accord global de partenariat (AGP). Au nom des plus hautes autorités du Niger, pour «tous les efforts consentis pour le Niger en général et le secteur minier en particulier», M. Pascal Bastien a été élevé au grade de Chevalier dans l’Ordre de Mérite du Niger.

M. Pascal Bastien qui a été au centre de la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au ministère des Mines a travaillé pendant 10 ans au Niger et a significativement contribué à l’essor du secteur minier dans le pays. A la fin de sa mission au Niger en décembre dernier, il occupait les fonctions de directeur général d’Imouraren et représentant de Orano mining au Niger. Aujourd’hui, M Pascal Bastien est muté au Kazakhstan en qualité de directeur général de Katco, une autre filiale du groupe Orano. Il s’est fait représenter à la cérémonie de décoration par M. Ibrahim Courmo, directeur de l'établissement Orano Mining Niger et qui est aussi son proche collaborateur.

Mme Ousseini Hadizatou Yacouba a précisé que la reconnaissance de la Nation à travers l’attribution des médailles est un appel aux récipiendaires à la persévérance et au don de soi, sans discontinuer. «Je les félicite et les invite à maintenir cette appréciation en continuant à œuvrer dans le sens de l'excellence. J'invite enfin les autres collègues à leur emboiter le pas, afin que tous ensemble, nous puissions constituer la fierté du secteur minier», a-t-elle dit. Au titre de l’année 2021, dix-neuf agents du secteur des mines sont concernés par les décorations dont 11 Chevaliers de l'Ordre du Mérite, 1 Officier de l'Ordre du Mérite, 2 Chevaliers de l'Ordre National, 1 Officier de l'Ordre National.

Auparavant, le Secrétaire général du ministère des Mines qui s’est exprimé au nom de l’ensemble des agents, a souhaité une bonne année 2022 à la ministre Ousseini Hadizatou Yacouba. Pour M. Abdou Hama, les efforts déployés par la ministre dès sa prise de service en avril 2021, sont reconnus par les agents du ministère. «Je puis vous assurer de notre engagement sans faille à vous accompagner dans cette noble et exaltante mission pour le rayonnement du secteur minier au Niger», a déclaré le Secrétaire général du ministère des Mines.

Dans sa réponse, Mme Ousseini Hadizatou Yacouba, a rappelé qu’elle a hérité, lors de sa prise de fonction, d’un département ministériel avec une structure lourde de plus d'une vingtaine de directions et institutions assimilées, avec des ressources humaines, matérielles et financières insuffisantes pour remplir sa fonction efficacement et qui était en proie à des conflits d'attributions avec d'autres entités. Afin de consolider les acquis et renforcer l'emprise du secteur minier sur l'économie nationale, a-t-elle affirmé, «nos actions se sont inscrites dans les ambitions du Programme de Renaissance Acte 3 du Président de la République, SE Mohamed Bazoum, pour le développement d'un secteur minier durable». Il s’agit de l’orientation de la recherche vers la diversification des cibles, de la diversification de la production minière en créant les conditions favorables au développement de nouvelles capacités de production, et de la bonne gouvernance qui vise à améliorer l'efficacité et la performance des services publics à travers la modernisation et la transparence, la culture administrative fondée sur la compétence ainsi que la culture du mérite.

«Pour des besoins d’efficacité, a poursuivi la ministre des Mines, nous avons ensemble réalisé la restructuration du Ministère avec pour objectif de recentrer l’Etat sur ses fonctions régaliennes et le désengager des activités opérationnelles». Cette innovation a permis au ministère des Mines de se recentrer en 4 directions techniques et 3 directions transversales, la redynamisation des 8 directions régionales, la réactivation de 5 directions départementales et le redéploiement du personnel. La diversification du secteur minier, s’est réjouie la ministre des mines, se traduit par l'engagement immédiat de l'Etat avec l'intensification des travaux de recherches géologiques et minières sur toutes les zones favorables du pays «avec une allocation conséquente de fonds dédiés à la recherche en 2022, mais aussi par une révision du cadre juridique et fiscal pour l'adapter au code minier de l'UEMOA et à la loi modèle de la CEDEAO adoptée en 2019».

La ministre Ousseini Hadizatou Yacouba a expliqué qu’un nouveau chantier est ouvert sur la réorganisation et l'encadrement de l'artisanat minier pour en faire une véritable activité économique et assurer le renforcement des capacités des acteurs du secteur. Un autre chantier est l’engagement du Ministère des Mines, dans le cadre de sa participation au sein de I'ITIE, à contribuer à la transparence par la diffusion en ligne de toutes ses données. «Enfin, avec l'appui des projets, nous allons, de par votre professionnalisme, votre dynamisme et votre contribution soutenue, améliorer les indicateurs du secteur des industries extractives dans l'économie nigérienne», a conclu la ministre des Mines.

Souleymane Yahaya

17 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Une réunion technique sur l’entreprenariat des jeunes s’est tenue hier matin dans la salle de réunions du Conseil des Ministres sous la Présidence du Chef de l’Etat SE Issoufou Mahamadou. Outre le Premier Ministre, le Président de la République avait à ses côtés plusieurs membres du Gouvernement. A l’ordre du jour : le plan d’actions sur l’Entreprenariat des Jeunes au Niger.

Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)

20 juin 2017
Source : http://lesahel.org/

eRéuni en congrès le week-end dernier, le Mouvement démocratique pour le renouveau (MDR TARNA) a désigné son président Dr Adal Rhoubeid comme candidat à la présidentielle de 2021. C’est le deuxième parti de la mouvance présidentielle, après le Mouvement national pour la société de développement (MNSDNASSARA) de Seïni Oumarou, à désigner un candidat à la présidentielle de 2021, alors même que beaucoup d’observateurs s’attendaient à l’unique candidature de Bazoum Mohamed, le président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDSTARAYYA), le principal parti au pouvoir.

Même si en termes de poids électoral le MDR TARNA est un parti négligeable, sa décision de désigner un candidat à la présidentielle de 2021 va certainement desservir Bazoum Mohamed. Et pour cause! D’autres partis de la mouvance présidentielle, qui hésitent à désigner leurs candidats, peuvent emboîter le pas à ce petit parti et on risque à terme d’assister à une multitude de candidatures qui vont rendre impossible tout passage au premier tour pour le candidat du PNDS-TARAYYA. Et Bazoum Mohamed le sait mieux que quiconque : même si l’opposition ne participe pas aux prochaines élections, un deuxième tour ne pourra pas l’arranger. N’importe quel candidat qui sera face à lui bénéficiera du soutien de cette opposition et peut-être même d’autres partis de la mouvance présidentielle.

C’est dire que beaucoup d’obstacles se dressent encore et toujours contre Bazoum Mohamed, dans son rêve de vouloir succéder à Issoufou Mahamadou en 2021.

I.B

05 novembre 2019
Publié le 21 octobre
Source : Le Canard En Furie

Deux magistrats nouvellement nommés à la Cour de Cassation en qualité de conseillers à ladite Cour ont prêté serment, le 26 novembre dernier en présence du ministre de la Justice, Garde des Sceaux Dr Boubakar Hassane. MM Abdourahamane Ghousmane et Karidjo Daouda ont prêté serment conformément à l’article 16 de la loi organique 016-03 du 23 janvier 2013 qui stipule que préalablement à leur prise de fonction, les présidents des chambres et les conseillers de la Cour de Cassation prêtent,  en audience solennelle sous la présidence du 1er Président  de la Cour en présence du ministre en charge de la Justice, le serment  prévu par l’article 10 de la loi précitée.

Pour la circonstance, c’est devant le tout nouveau 1er président de la Cour de Cassation M Abdou Zakari, lui-même assermenté une semaine plus tôt devant le Président de la République,  Chef de l’Etat, que les deux conseillers ont pris leur fonction après avoir levé la main droite et juré à la lecture de la formule du Serment par le greffier en chef et le réquisitoire du Procureur Général de la Cour de Cassation. Les deux conseillers de la cour sont des magistrats expérimentés, imbus de la chose judiciaire à qui le Procureur général près la Cour de Cassation a dit n’avoir pas la prétention de donner de conseil. M Ory s’est tout de même permis de leur rappeler d’avoir à l’esprit  que dans cette cour, la plus haute juridiction en matière judiciaire du pays, les décisions prises sont définitives. C’est cela qui a fait que le législateur a prévu un nouveau serment et leur a souhaité beaucoup de courage et la bienvenue et a requis à la Cour de recevoir le serment des deux récipiendaires.

  Zabeirou Moussa(onep) 

29 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Un coup d’Etat est intervenu le mercredi 26 juillet 2023 au Niger, mettant ainsi fin au régime en place avec comme mesures, la suspension des institutions de la République, la fermeture des frontières aériennes et terrestres, mais également, l’instauration d’un couvre-feu de 22 heures à 5 heures du matin jusqu’à nouvel ordre. L’annonce du renversement du président Bazoum Mohamed au pouvoir depuis 2021, avait été faite par les hommes en tenue sur les ondes des médias d’Etat, après plusieurs heures de confusion, de tensions que le gouvernement de l’époque qualifiait dans un premier temps de mouvement d’humeur, de revendication de la garde présidentielle ayant retenu quelque part au palais, celui-là même, qu’elle est censée protéger. Aussitôt le coup d’Etat confirmée, et le ralliement du commandement militaire des Forces armées nigériennes (FAN) au motif du coup d’Etat, afin d’éviter une confrontation meurtrière entre les différentes forces, comme indiqué par le chef d’état-major, le général Abdou Sidikou Issa, des manifestants se sont retrouvés à la place de la concertation pour apporter leur soutien aux militaires. Dans la foulée, certains manifestants attaquent violement le siège national de la formation politique du président Bazoum pendant que certains militants du PNDS tenaient une réunion d’urgence. Bien avant, les Bazoum avaient tenté de se rendre à la présidence de la République mais très malheureusement pour eux ils ont été accueillis par de gaz lacrymogène et des tirs en l’air.

Conséquences, une quarantaine de leurs véhicules étaient incendiés tout comme le bâtiment en dehors des biens emportés par les manifestants. Dans son message à la Nation, le nouvel homme fort du pays, le Général de brigarde Abdourahamane Tchiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), l’organe qui assurera la transition jusqu’aux prochaines élections, justifie le coup d’Etat par l’engagement ferme des militaires de préserver et de mettre fin à la dégradation continue de la situation sécuritaire ; la mauvaise gouvernance sociale et économique du pays ; l’inefficacité et l’incohérence des politiques sécuritaire et économique de l’ancien président Bazoum Mohamed. Chargé de la garde présidentielle depuis l’arrivée au pouvoir du régime du PNDS en 2011, le Général de brigade, Abdourahamane Tchiani aujourd’hui nouvel homme fort du pays, avait également jugé inefficaces les politiques de Bazoum axées sur la lutte contre la corruption, l’impunité, le détournement des biens publics.

Depuis que le nouveau commandeur de la République est connu, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), l’organe chargé de la conduite de la transition en cours dans le pays, fait l’objet des menaces exacerbées, à la fois de l’Union Africaine, des occidentaux, de la CEDEAO, du gouvernement américain pour un retour rapide des militaires dans les casernes. Ils menacent d’un commun accord l’équipe dirigeante du Général de brigade Abdourahamane Tchiani, d’intervenir militairement en cas de refus, afin de réinstaller l’ancien président Bazoum Mohamed dans son palais. Pour ces derniers, le coup d’Etat intervenu au Niger une fois consommé, serait un terrible coup pour la région et un coup dur pour les occidentaux. A ne considérer que cette intervention militaire en perspective au Niger pour déloger le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et son équipe aura bel et bien lieu, le bon sens voudrait que tout ce passe sur la base du respect des textes auxquels les différentes parties prenantes ont souscrit.

Il s’agit notamment de la résolution 1973 de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) à travers laquelle, le Conseil de Sécurité donne son accord pour intervenir dans un lieu précis comme c’est le cas de la Lybie sous prétexte de la protection des populations en cas de conflit ou de guerre civile. Des exemples qui épargnent spécifiquement le Niger puisque le coup d’état est intervenu sans aucune effusion de sang. Mais c’est assurément méconnaitre le peuple nigérien qui reçoit déjà un peu partout le soutien des frères et soeurs de la sous-région dans cette épreuve que lui imposent la communauté international, la CEDEAO et l’Union Africaine. Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ne doit pas croire à ce chantage déjà prévisible pour qui connait le degré du sentiment anticolonial dans la sous-région et en particulier au Niger, il devrait plutôt s’attaquer aux maux qui freinent notre développement et qui menacent notre indépendance. Quoi qu’il en soit, les occidentaux et particulièrement la France, risquent beaucoup dans cette probable intervention militaire, car le peuple nigérien est derrière le CNSP.

Salifou Hachimou

 Processus électoral : La CENI renforce les capacités des juges et greffiers en traitement de contentieux électoral

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé, du 17 au 18 octobre dernier à Niamey, un atelier de formation, d’information et de partage d’expériences sur le contentieux des élections locales. Cette initiative a vu le jour avec le partenariat technique et financier du Projet d’appui à la CENI et aux OSC de l’Union Européenne, mis en œuvre par l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA), et s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la gestion du processus électoral.

Pendant les deux jours des travaux, les participants (juges et greffiers) venus de tous les horizons du Niger, ont examiné un ensemble de documents et de sujets partant du cadre légal et institutionnel jusqu’à la gestion du contentieux des candidatures ainsi que celui des résultats. Il s’agit, explique le président de la CENI, Me Issaka Souna, de séquences très importantes auxquelles la CENI accorde un intérêt particulier, d’autant que la bonne gestion des contentieux électoraux de toute forme participe à la crédibilité de tout scrutin. «Un contentieux bien géré, est une étape déterminante du processus électoral, dans la mesure où les contentieux portent sur la validation des candidatures, des opérations électorales et sur la validation finale des résultats des scrutins» a estimé le président de la CENI. «Les magistrats et cadres judiciaires investis dans cette mission auront donc, une très grande responsabilité dans le maintien de la paix et la stabilité de notre pays, a souligné Me Issaka Souna.

Le président de la CENI a annoncé à cette occasion, que la Commission rencontre le 19 octobre et demain, l’ensemble des présidents des commissions déconcentrées pour un premier contact, une mise à niveau, ainsi que des échanges, dans l’optique de préparer et de gérer au mieux la suite du cycle électoral. En effet, la CENI entend démontrer l’intérêt qu’elle porte à tous les acteurs et agents de la chaine électorale, en vue des élections inclusives qui engagent chacun et tous. «Bien outillés et sensibilisés quant à leurs responsabilités dans l’exercice de leurs missions, ils ne peuvent que les assumer avec professionnalisme et abnégation, gage de réussite de notre processus électoral», estime le président de la CENI.

Le directeur-résident de l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA), M. Bile Bouah Mathieu a, à son tour soutenu que, cette phase de la gestion des contentieux est d’une importance capitale. «Elle ne saurait, en aucune manière, être négligée voire reléguée au rang de seconde ou troisième priorité», a-t-il déclaré. Dans certains pays, la mauvaise gestion de ce paramètre clé a engendré des crises électorales et ou post électorales, apprend-on. D’où les juges et auxiliaires de justice, en charge de cette question, se doivent de maitriser les règles et procédures précises qui encadrent le type de contentieux. Selon M. Bile Bouah Mathieu, c’est au regard de tout ce intérêt que EISA financé par l’Union Européenne, conformément à sa mission, apporte son appui financier et technique pour l’atelier.

 Ismaël Chékaré(onep)

19 octobre 2020

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 Processus électoral : Les acteurs de la société civile satisfaits du processus de production de cartes biométriques

Les responsables de la Commission Electorale Nationale Indépendant (CENI) ont ouvert le vendredi 23 octobre dernier, les portes du Centre de Traitement des Données aux acteurs de la société civile Nigérienne. Le Centre de traitement des données est un démembrement de la CENI où les cartes d’électeurs sont imprimées, corroyées, vérifiées, empaquetées, etc. Au cours de cette visite, les  acteurs de la société civile nigérienne ont été édifiés sur plusieurs questions, relativement aux différents modes opératoires de la chaine de production des cartes, le taux d’exécution des travaux, etc. Les visiteurs ont vivement encouragé et félicité la CENI pour le travail abattu.

Peu après cette visite, le représentant des acteurs de la société civile nigérienne, M. Nouhou Arzika a, au nom de ses camardes, félicité la CENI, pour cette initiative d’inviter les acteurs de la société civile. «Nous venons de faire la visite des locaux où les travaux sont en train de se faire. En ce qui concerne, l’édition des listes et des cartes, le colisage qui est en train d’être fait, bureau de vote par bureau de vote avec une présentation différente de celle que nous avons connue dans les années antérieures et avec l’espoir que cette fois-ci la situation va être effectivement meilleure, parce qu’on a vu sur chaque carte d’électeur, il y a les éléments biométriques qui sont apparents, c’est-à-dire la photo et les empruntes. Ce qui n’existait pas avant. Ce que nous avons vu nous rassure. Cette fois ci, il y a une certaine amélioration significative avec moins de risque de ce qu’on connaissait dans les années antérieures où il y avait eu beaucoup de doublon. Avec ce fichier il n’y a pas de doublon. Personne n’a pu être inscrit deux fois sur la liste», a expliqué M. Nouhou Arzika.

Pour sa part, le responsable du Centre de Traitement des Données de la CENI, M. Roufai Salifou a expliqué que cette visite s’inscrit dans le cadre du partage  d’information et de la communication pour que les différents acteurs puissent venir voir et  s’enquérir du niveau d’avancement des activités de la CENI. «Nous avons dans un premier temps invité le Gouvernement nigérien par le truchement du Premier Ministre. Le deuxième niveau d’invitation a concerné les acteurs de la société civile. Cette visite est importante parce que les acteurs de la société civile sont des porte-paroles de la nation. C’est très important qu’ils viennent voir et constater ce qui se passe en termes d’impression et de production des cartes d’électeurs. Ils ont posé beaucoup de questions pour lesquelles ils ont eu pratiquement de réponses», a dit M. Roufai Salifou.

 S’agissant du taux d’exécution des travaux de production des cartes, le responsable du Centre de Traitement des Données de la CENI affirme qu’à la date du 23 octobre 2020, toutes les cartes sont imprimées et laminées. «Comme nous avons un paquet d’activité. Maintenant nous sommes au troisième niveau du contrôle. Et pour ce contrôle, que nous appelons contrôle qualité, nous sommes à un niveau d’avancement de 70%. Nous sommes très confiants. Nous mettons le paquet pour que les cartes soient prêtes, pour que les bénéficiaires, les citoyens qui les attendent les aient à temps », a-t-il rassuré.

 Abdoul-Aziz Ibrahim Souley(onep)

26 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

En application des dispositions de l’article 46 du code électoral, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Issaka Souna, a procédé vendredi 11 septembre 2020 au Palais des Congrès de Niamey à la remise officielle, au ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, chargé des questions électorales au Niger, M. Alkach Alhada, le fichier électoral biométrique audité par les experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et de la Commission Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le Niger dispose désormais d’un fichier moderne et fiable pour l’organisation des élections crédibles.

En réceptionnant le fichier, le ministre en charge de l’Intérieur a affirmé que pour la première fois depuis que des élections se déroulent au Niger, un fichier biométrique va servir de base aux opérations électorales. « Ce jour constitue sans aucun doute, une date marquante de l’histoire des élections dans notre pays », a-t-il déclaré, avant de souligner que le fichier constitue l’aboutissement d’un processus à la fois laborieux et participatif que la CENI a conduit avec professionnalisme dans un contexte particulièrement difficile.

 Deux évènements majeurs, a-t-il indiqué, ont eu à ralentir les travaux de la CENI à savoir la covid19 et l’insécurité. Mais, malgré ces difficultés, « vous avez réussi à mener le processus à son terme dans les délais requis. Je vous adresse mes sincères félicitations ainsi qu’aux membres de votre équipe pour le travail abattu », a ajouté  le ministre Alkach Alhada.     

Le fichier est moderne, fiable et crédible comme ceux des sept autres pays de la CEDEAO pour l’organisation d’élections crédibles quel que soit le scrutin, a relevé M. Alkach Alhada. Il s’agit d’une avancée historique qui rompt avec certaines pratiques décriées par le passé tels que les doublons sur la liste électorale, les votes multiples, l’usurpation d’identité, a souligné le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses. Il n’est plus possible d’opérer des fraudes avec le nouveau système qui révolutionne le processus électoral au Niger. Le ministre en charge des questions d’élections au Niger a en outre rappelé la volonté du Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou d’instaurer des institutions fortes et son engagement de ne pas briguer un troisième mandat. Il s’agit également de créer les conditions pour la première fois au Niger d’une alternance démocratique en transmettant le témoin à un autre président démocratiquement élu à l’issue d’élections libres et transparentes.

Le ministre Alkach Alhada a lancé un appel à l’ensemble de la classe politique nigérienne et aux citoyens à s’engager résolument pour faire des prochaines consultations électorales une réussite totale. Il a aussi exprimé sa gratitude au gouvernement et aux partenaires qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à l’élaboration de ce fichier électoral biométrique.

En remettant le fichier au ministre en charge de l’intérieur, le président de la CENI, Me Issaka Souna, a réitéré les sincères remerciements de son institution à l’ensemble des partenaires qui les ont soutenus pour la finalisation de ce fichier électoral biométrique. Il a enfin rappelé le processus suivi par la CENI pour arriver à ce résultat apprécié par les auditeurs de l’OIF et de la CEDEAO.

 

 Seini Seydou Zakaria  (onep)

14 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/ 

Le 5 avril 2022, le Département des Affaires politiques (DAP) de la Commission de la CEDEAO a organisé à Abuja, au Nigeria, en collaboration avec l'Agence américaine pour le Développement International (USAID-REWARD II) en Afrique de l'Ouest, un atelier de revue après action (RAA) d’une durée de deux jours sur la diplomatie préventive et l'assistance électorale de la CEDEAO. Ledit atelier s’inscrit dans le cadre des efforts de promotion de processus électoraux inclusifs dans la région. L'attention a été portée dans ce cadre sur les États membres (le Cabo-Verde, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, la Guinée, le Niger et la Gambie) ayant bénéficié, pour l’organisation de leurs récentes élections, d’un soutien apporté par la Commission de la CEDEAO au titre de son programme d‘assistance électorale.     

Tout en souhaitant la cordiale bienvenue aux participants à l'atelier, le Directeur des Affaires politiques de la Commission de la CEDEAO, Dr. Aderemi Ajibewa, a réaffirmé l'importance zde l'examen, en tant qu'outil essentiel d'évaluation du processus, et a exhorté les participants à passer également en revue les tendances de la gouvernance et la dynamique sociopolitique actuelle dans la région, en particulier la question de la résurgence des coups d'État, y compris les stratégies visant à prévenir leur récurrence, dans la mesure où ils ont d‘importantes implications sur la paix et la sécurité.

Pour sa part, le Responsable du Programme USAID-REWARD 11, M. Alimou Diallo, a noté dans son intervention que la revue offrait l’opportunité d’engager une réflexion et de tirer des leçons en ce qui concerne le rôle joué par la CEDEAO dans l'exécution de son mandat d'assistance électorale, de médiation et de diplomatie préventive dans la région en vue de promouvoir la démocratie, la paix et la sécurité.

Tout en insistant sur la nécessité d'améliorer la transparence du processus de prise de décision, M. Diallo a également lancé un appel aux centres d'excellence de la CEDEAO pour qu’ils travaillent davantage avec la Commission de la CEDEAO afin de parvenir à une Afrique de l'Ouest plus stable et plus pacifique. En outre, il a révélé qu'en tant qu'extension du programme quinquennal USAID REWARD, REWARD II a été lancé le 20 septembre 2020, dans le cadre de l'objectif de développement d'USAID/ Afrique de l'Ouest visant à soutenir la CEDEAO et ses États membres pour le renforcement des systèmes d'alerte précoce et de réponse, ainsi qu’à promouvoir la démocratie et la tenue d’élections pacifiques en Afrique de l'Ouest.

Au menu de cet atelier hybride de deux jours figurent entre autres des questions concernant les défis de la gouvernance en Afrique de l'Ouest et leur implication sur la sécurité humaine, l'engagement de la CEDEAO aux côtés des États membres durant les périodes pré-electorales, la gestion des résultats électoraux, ainsi que les mécanismes de coordination interne de la CEDEAO.  

La rencontre a enregistré la participation de représentants de la CEDEAO, du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), des principaux acteurs du secteur de la paix et de la sécurité dans la région - le Réseau des commissions électorales de la CEDEAO (ECONEC), des organisations de la société civile (OSC) telles que le Réseau ouest-africain pour l’Edification de la Paix (WANEP), le Forum de la Société Civile de l'Afrique de l'Ouest (FOSCAO), le Centre pour le développement démocratique (CDD Afrique de l'Ouest), l'Institut de la société civile de l'Afrique de l'Ouest (WACSI), les Centres d'excellence de la CEDEAO, le Collège de la défense nationale du Nigéria à Abuja, ainsi que le Centre international Kofi Annan de formation au maintien de la paix à Accra, au Ghana.

Les travaux de cet atelier doivent aboutir à la formulation de recommandations concrètes, sur la base des leçons apprises.

Source : Département de la communication Commission de la CEDEAO

ONEP

L’affaire fait le buzz sur les réseaux sociaux. La proposition de loi courageusement introduite par la députée du Cpr Ingantchi, l’honorable dame Djounbie Harouna Maty, pour voir l’Etat réprimer tous actes impudiques ou contre-nature sur une personne de même sexe, a été retirée par l’intéressée. Dans une lettre qui circule sur les réseaux sociaux et que la bonne dame a déposée au bureau du président de l’Assemblée nationale, hier, 21 décembre, la dame Djoubie a souligné qu’elle retirait sa proposition de loi en attendant d’approcher le comité national chargé des réformes du Code pénal et permettre aux différents groupes parlementaires d’étudier et d’amender ladite proposition de loi ». Une explication qui n’a pas convaincu grandmonde. Les Nigériens y voient plutôt la pression de mains extérieures, le retrait de cette proposition de loi intervenant après tant d’actes et de faits qui ne sont pas anodins dans ce que certains appellent la marche subtile du lobby homosexuel au Niger.

Récemment, c’est une pub, sous forme de sketch abordant sous les meilleures coutures, le phénomène homosexuel, qui est passée, comme lettre à la poste, sur Télé Sahel. Qui est derrière ce sketch qui promeut la tolérance vis-àvis du phénomène homosexuel ? Auparavant, c’est une marche des homosexuels dans les rues de Niamey qui a avorté au dernier moment. Et ce n’est ni les autorités de la ville de Niamey ni celles du ministère de l’Intérieur qui ont porté la voix du gouvernement pour protester contre ce coup porté à une des valeurs cardinales du peuple nigérien, mais plutôt le président de l’Association islamique du Niger qui a expliqué les positions du gouvernement et son intention de ne jamais accepter une telle marche. Qui peut avoir intérêt à voir cette proposition de loi retirée et renvoyée aux calendes grecques avec une hypothétique révision du Code pénal ? La Constitution nigérienne n’est-elle pas assez claire sur la composition et la nature de la famille ? Comme le dit cet ancien magistrat, sans aucun doute, la gouvernance du Pnds Tarayya n’a pas seulement livré le pays aux forces extérieures mais a également vendu aux mêmes forces, l’âme du pays.

Laboukoye

Les point focaux des départements et Agences de la CEDEAO ont été briefés dans la matinée de ce lundi 25 avril 2022 par les Consultants recrutés pour la production et l’impression du document bilan sur les grandes réalisations de la mandature 2018-2022 de la CEDEAO. Cette réunion de briefing a été présidée par M. N’Dri Guillaume GNAMIEN, Directeur de cabinet du Président de la Commission de la CEDEAO.

En dehors du lancement prochain du nouveau site internet de la CEDEAO, la production et la mise à disposition d’ici mi-juin 2022 du document –bilan sur les grandes réalisations, acquis et perspectives de la CEDEAO pour la période 2018-2022 est l’un des grands chantiers de S.E Jean Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO pour la visibilité de l’institution sous régionale.

 Après la phase de revue documentaire qui s’était déroulée à distance pendant deux semaines, les consultants en charge de la production du document bilan sur les grandes réalisations de la mandature 2018-2022 de la CEDEAO séjournent du 25 au 29 avril à Abuja au Nigéria pour la collecte des informations sur le terrain. Ils ont, à cet effet, tenu ce lundi à la salle de réunion du cabinet du Président de la Commission de la CEDEAO, une réunion hybride (physique et virtuelle) de briefing et de démarrage de la collecte des données avec les points focaux désignés par les départements et agences dans le cadre de cet exercice.

Au cours de cette séance de travail présidée par M. N’Dri Guillaume GNAMIEN, le Directeur de cabinet du Président de la Commission de la CEDEAO, les points focaux ont eu l’opportunité de suivre la présentation sur la méthodologie de la collecte des données, de même que le plan, le contenu et l’esquisse de la maquette de cette brochure dont la livraison est prévue pour le début du mois de juin 2022.

 Le document bilan de la mandature 2018-2022 portera sur les grandes réalisations, acquis et perspectives des 13 départements de la Commission de la CEDEAO, du bureau de l’Auditeur Général, du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent et le financement du terrorisme (GIABA) et de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS).

 Source : Direction de la Communication, Commission de la CEDEAO

ONEP

Le nom de la société Khalif Security est lié au nom de Kader Mamadou Badjé, alias Kader BCEAO, introduit dans le réseau des négociants d’armes , d’avions et de matériels militaires par une lettre de recommandation, en date du 26 avril 2019, signée par Moutari Kalla, ministre de la Défense à l’époque des faits. L’objectif visé était de l’enrichir et l’amener, avec l’argent de l’Etat, à mener un travail de débauchage et de corruption des militants des partis politiques adverses de la région de Dosso pour des fins électoralistes. Aussitôt introduit dans le réseau des négociants d’armes pour le compte du ministère de la Défense, Abdoul Kader Mamadou Badjé signe trois (3) contrats de plusieurs milliards de FCFA pour l’achat d’avions et de matériels militaires. Après avoir perçu une grosse avance de 30%, à travers sa société dénommée Khalif Security, il effectue un voyage en Afrique du Sud pour un semblant d’achat de matériels militaires et d’avion. Des matériels qui ne sont pas livrés jusqu’à ce jour. Jouissant de la bénédiction du régime de l’époque, il s’installe dans la zone de Gaya pour faire le travail pour lequel il a été recruté. A savoir le débauchage et la corruption des militants des partis politiques adverses au profit du PNDS. Après les élections générales et le holdup électoral de 2021 consacrant Bazoum Mohamed Président du Niger, Kader BCEAO devient un véritable négociant d’armes. A cet effet, il signe avec des sociétés turques un contrat de type général avec 10% de retro commission. Dans cette perspective, en 2022, il accompagne le président Bazoum en Turquie pour acheter des armes et matériels militaires, drones et autres blindés, dit-on, de dernières générations. Les retombées de ce marché seraient de plusieurs milliards de retro commission dont une partie est destinée à la construction d’un hôpital militaire de référence truc au Niger. A ce jour rien de cela. Tout l’argent a pris une autre destination. Et le CNSP doit chercher à savoir la destination de cet argent. Il doit demander des comptes à celui que le toubab français dans ses mensonges appelle ‘’ otage ‘’.

A .S

Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed a réceptionné, hier matin, des mains de la Représentante résidente par intérim du PNUD au Niger, un appui en matériels roulants et équipements de communication. Cet appui s’inscrit dans le cadre du « Projet de renforcement des capacités régionales et locale en vue d’améliorer la sécurité au Niger Phase II » financé par le Japon. La cérémonie de réception s’est déroulée dans les jardins de la Maison des nations de Unies.

Ce don composé de quatre (4) véhicules 4X4 équipés, 10 radios haute fréquence, 15 radios mobiles codans, 50 Motorola portatifs, 20 Thuraya et 3 antennes relais. Il constitue un appui du Japon à la lutte contre le terrorisme et  à l’amélioration de la sécurité au Niger. Ces équipements permettront de renforcer les capacités de coordination des centres d’opération régionaux et de réponse aux crises civiles et sécuritaires à travers des postes de commandement mixtes. Ils viennent en complément des 12 véhécules et 60 radios de haute fréquence acquis durant la première phase du projet qui a couvert la période de 2015-2016. D’après la représentante résidente du PNUD par intérim, Mme Nicole Kouassi, les équipements qui viennent d’être livrés ont été financés par la Gouvernement du Japon pour un montant de 1 971 561 USD soit 1 084 358 550 FCFA.

Le projet bénéficiaire dudit équipement est mis en œuvre en partenariat avec le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses et couvre les 8 régions du Niger pour la période de Mars 2017 à décembre 2018. Ce projet, précise Mme Nicole Kouassi, a pour objectifs de renforcer les capacités juridiques et institutionnelles du ministère chargé de l’Intérieur, des autorités régionales et des conseils de sécurités locaux par l’acquisition d’équipements et matériels (véhicules et radios), la formation des autorités régionales et départementales sur les mesures de sécurité dans les 8 régions du Niger, d’améliorer les mécanismes régionaux et municipaux de prévention, de coordination et de gestion des crises, y compris l’identification des actions en matière de cohésion sociale et des mesures d’amélioration de la confiance entre les Forces de Sécurités intérieure et les communautés.

Issoufou partis politiques rompre jeuneImage d'illustrationCes derniers jours des réunions plus ou moins secrètes se tiennent çà et là dans les villas et jardins de la périphérie de Niamey. En sourdine, les milieux politiques sont en ébullition. Les concertations consultations- ententes se multiplient en prélude de ce que le président de la coalition de l’opposition, le FRDDR, a appelé « le tsunami politique qui s’annonce au Niger. » Amadou Ali Djibo dit Max avait fait cette annonce publique le 15 octobre dernier, à l’occasion du deuxième anniversaire du MPRJamhuria d’Albadé Abouba. Alertés par ces propos qui sont loin d’être fortuits, nous avons cherché à en savoir plus. Se faisant, nos sources nous ont rapporté plusieurs réunions d’une dizaine de partis politiques de la Mouvance pour la Renaissance du Niger (MRN, majorité au pouvoir). Ces réunions statuaient sur un probable départ en bloc de ces partis politiques qui ne se retrouvent plus dans la gestion du Président Issoufou. A leurs frustrations égoïstes s’ajoute la paupérisation galopante du pays et des populations ainsi que l’enrichissement outrageant des barons du régime. Et comme si tout cela ne suffisait pas, voilà que le projet de loi de finances 2018 promet aux Nigériens l’enfer terrestre avec des taxes et impôts en plus, et de trop. Ce sont là entre autres raisons pour lesquels la dizaine de formations politiques compte allez voir ailleurs avant que ne s’écroule le bateau Renaissance. En tout cas, elles ne souhaitent pas être à bord lorsque le « tsunami » de Max se déclenchera. Sans gilet de sauvetage, ces partis politiques ne peuvent risquer d’attendre le dernier moment pour sauter. Ils envisagent anticiper en mettant de leurs côtés toutes les chances d’être à l’abri pendant qu’il est encore temps. Selon nos sources, deux réunions se sont déjà tenues et les violons sont accordés. Il ne reste plus qu’à attendre le moment opportun pour s’en aller bruyamment.

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a jadis été un symbole d'espoir pour les valeurs démocratiques dans la région de l'Afrique de l'Ouest. Cependant, le recul démocratique a éclipsé cet espoir. Alors que les États-Unis renouvellent leur engagement à soutenir la CEDEAO, il est temps de relever les défis redoutables qui se profilent à l'horizon de l'organisation.

La force de la CEDEAO réside dans son mandat - un engagement à promouvoir la stabilité régionale, la démocratie et la paix. Pourtant, des événements récents indiquent une déviation inquiétante de ce même mandat. L'approbation de changements anticonstitutionnels, l'octroi de troisièmes mandats controversés et des cas de fraude électorale dans des pays membres de la région ont entamé la crédibilité de l'organisation.

L'acceptation d'un troisième mandat controversé dans certains pays a non seulement contredit les normes de transition pacifique, mais a également ébranlé la foi des Africains de l'Ouest dans l'engagement de la CEDEAO envers ses principes fondateurs. Comment la communauté peut-elle croire en un organisme qui semble plier ses normes en fonction des vents politiques ?

Le récent coup d'État au Niger ne fait que souligner davantage le besoin pressant pour la CEDEAO de réévaluer sa position. Si les coups d'État militaires constituent un rejet pur et simple de la gouvernance démocratique, les "coups d'État constitutionnels", plus subtils, ne sont pas moins dangereux. Ils utilisent des moyens légaux, mais avec des intentions malveillantes, visant à supprimer l'opposition et à consolider le pouvoir, tout en portant le masque de la légalité.

Les États-Unis, avec leur engagement de longue date en faveur des valeurs démocratiques, sont particulièrement bien placés pour favoriser un changement positif. Alors que le secrétaire d'État adjoint aux affaires africaines s'aventure au coeur de la région, les conversations qui s'ensuivront joueront un rôle essentiel dans la détermination de la trajectoire future de la CEDEAO.

Mais le dialogue, bien que crucial, n'est qu'un début. Le rétablissement de la crédibilité de la CEDEAO exige une approche globale, qui s'attaque à la fois aux coups d'État militaires manifestes et aux menaces secrètes de manipulations constitutionnelles. C'est une tâche herculéenne, sans aucun doute, mais les enjeux sont importants. La stabilité et la prospérité de l'Afrique de l'Ouest dépendent de la capacité de la CEDEAO à respecter son mandat.

Sous les yeux de la communauté internationale, le message est clair : la réputation de la CEDEAO, bâtie au fil des décennies, est en péril. Le moment est venu de mener une action concertée, de renouveler l'engagement en faveur des valeurs démocratiques et d'adopter une approche globale pour reconstruire ce qui était autrefois un pilier inébranlable de la démocratie en Afrique de l'Ouest.

L'avenir de l'Afrique de l'Ouest, et même de la CEDEAO, est en jeu. C'est un avenir qui exige de l'intégrité, de l'engagement et un soutien inébranlable aux valeurs démocratiques.

Par Ambassadeur Omar Arouna, MBA

Selon une information donnée par l’agence Xinhua qui cite un communiqué publié jeudi dernier, la cheffe du Département fédéral de justice et de police, Simonetta Sommaruga, se rendra la semaine prochaine en Tunisie et au Niger pour discuter avec les dirigeants des deux pays des questions sur les défis migratoires. Lors de son séjour dans les deux pays, Mme Sommaruga doit "rencontrer des représentants des autorités et de la société civile, visiter des centres d'accueil et de conseil pour migrants ainsi que des projets de coopération soutenus par la Suisse et s'intéresser aux enjeux liés aux matières premières", selon le même communiqué.

Au Niger, Mme Sommaruga visitera des projets de formation professionnelle de la coopération suisse permettant d'adresser les causes profondes de la migration indique la dépêche.

En Tunisie, la cheffe du Département fédéral de justice et police de Suisse saisira l'occasion de sa présence en Tunisie pour échanger sur la situation migratoire en Libye avec des représentants d'organisations internationales et non gouvernementales, et lancera la nouvelle stratégie de coopération 2017-2020 de la Suisse en Tunisie.

La fondation Tattali Iyali de la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou a offert, vendredi 16 octobre dernier, en partenariat avec International Islamic Charity Organization, 500 kits alimentaires aux sinistrés du village de Kongou Gorou et du quartier Madina, dans la commune III de Niamey.

Cette action de bienfaisance s’inscrit pleinement dans le cadre de la campagne humanitaire de la fondation Tattali Iyali au profit des populations victimes d’inondations au Niger, lancée il y’a environ un mois. En droite ligne avec les idéaux de la fondation de la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou, qui consistent à assister les personnes vulnérables et surtout les femmes et les enfants, ladite campagne, faut-il le rappeler, vise à alléger, les difficultés des sinistrés, dans l’épreuve douloureuse qu’a engendré les fortes précipitations, enregistrées par notre pays, cette année.

A Kongou Gorou, ce sont 300 ménages qui ont bénéficié chacun d’un kit composé d’un sac de riz de 25kg ; 10kg de pates alimentaires ; un bidon de 5L d’huile et une natte.

Ainsi, au nom des populations bénéficiaires, l’administrateur délégué spécial de la commune III, M. Salha Ali Adamou s’est dit plus qu’heureux. Il a affirmé que depuis tout ce temps, les victimes d’inondations dans l’arrondissement communal Niamey III, particulièrement les habitants de Kongou Gorou, ont été oubliés. «C’est donc un geste fort pour une population qui a attendu longtemps. Aujourd’hui, pour nous, c’est un jour de fête», a confié le délégué spécial, fier de la forte mobilisation des habitants qui ont réservé un accueil chaleureux à la généreuse délégation de la fondation Tattali Iyali. «Nous avons attendu la fondation de la Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou dont nous avons échos pour ses œuvres de bienfaisance au profit des personnes en situation de besoins. Nous ne pouvons que nous en réjouir. Nous vous serons toujours reconnaissants», a soutenu le chef du village de Kongou Gorou, M. Illiassou Zibbo.

Il faut noter que, dans ce déplacement, la présidente de la fondation Tattali Iyali et ses partenaires de la fondation islamique de bienfaisance au Niger étaient accompagnés du ministre des Transports, M. Mahamadou Karidjo.

La même ambiance chaleureuse qui a marqué la cérémonie de remise des kits à Kongou Gorou a caractérisé l’étape du quartier Madina où 200 ménages ont reçu aussi l’appui humanitaire. Pour le représentant de la Fondation Islamique de Bienfaisance au Niger, ce don honore la mémoire du défunt Cheik Al-Soubah Al Ahmed Al-Soubah, un grand imam du Koweït. «Cela montre aussi la bonne relation et la considération qui existent entre les peuples Koweitien et nigérien et prouve du respect en la personne de l’illustre grand imam du Koweït», a dit M. Moustapha Youssouf.

 

 Ismaël Chékaré(onep)

19 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Le Ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales a décerné un témoignage officiel de satisfaction à la Présidente de la Fondation «Guri Vie Meilleure» Hadjia Aïssata Issoufou. Par ce geste plein de symbole, les autorités visent à honorer les efforts et l’engagement de l’ancienne Première dame dans la lutte contre le paludisme au Niger. Le remise du témoignage s’est déroulée, le vendredi dernier, au siège de la de la Fondation «Guri Vie Meilleure» en présence du ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, de la Représentante Résidente de l’OMS au Niger, de la Première Dame Hadjia Hadiza Bazoum et du staff de la Fondation «Guri Vie Meilleure».

Au cours de cette cérémonie, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, D. Idi Illiassou Mainassara et la Représentante Résidente de l’OMS au Niger, Dr Anya Blanche ont rappelé et loué les efforts et toutes les initiatives de la Présidente de la «Guri Vie Meilleure» pendant la décennie 2011-2021. En remettant le témoignage à la présidente de la Fondation «Guri Vie Meilleure», la Première Dame Hadjia Hadiza Bazoum lui a présenté ses félicitations et s’est solennellement engagée à suivre les pas de sa sœur, avec beaucoup de détermination et d’engagement.

En effet, l’ancienne Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou a lancé officiellement et de manière régulière toutes les activités de la Journée Mondiale de Paludisme et plusieurs campagnes de chimio-prévention du paludisme saisonnier. Avec Roll Back Malaria et les partenaires de sa fondation. Elle a lancé l'Initiative d'élimination du paludisme dans la région du Sahel ainsi que la campagne publique «Zéro palu! Je m'engage». Aussi, Hadjia Aïssata Issoufou a été désignée comme championne de ces deux initiatives citées ci-dessus, en avril 2018 à Dakar au Sénégal.

 

En Avril 2019, en tant que championne de la campagne panafricaine de lutte contre le paludisme de l'Union Africaine, la Présidente de la fondation Guri Vie Meilleure s’est rendue à Paris, ville hôte de l'édition 2019 de la Journée Mondiale de lutte contre le Paludisme. A cette occasion, le Fonds mondial et Partenariat pour en finir avec le paludisme (RBM) ont décerné à la présidente de Guri Vie Meilleure un certificat d'appréciation pour son engagement dans la lutte contre le paludisme. En juillet 2019, Hadjia Aïssata Issoufou a parrainé le Forum ministériel pour l'élimination du paludisme dans les pays du Sahel organisé en marge du sommet de l'Union Africaine en présence des ministres de la Santé des pays de cette zone d'Afrique. Elle a aussi soutenu le lancement officiel de la campagne « Malaria Matchbox », dont le Niger est le seul pays à avoir lancé ce projet sur le continent africain.

En sa qualité de marraine de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en son temps Hadjia Aïssata Issoufou a envoyé une délégation à la 6ème conférence de reconstitution du Fonds Mondialà Lyon en octobre 2019. Ce qui a permis à l'enveloppe du Niger pour les subventions d’être rehaussée. Elle s’est impliquée fortement dans la lutte contre le paludisme dans le contexte COVID 19 à l'échelle panafricaine. «Au vu de toutes ces réalisations, nous vous disons merci au nom des plus hautes autorités. C'est pourquoi mon département ministériel a l'honneur de vous décerner un témoignage de satisfaction pour tous les efforts que vous avez consentis pendant une dizaine d'années en vue de l'atteinte de l'objectif zéro palu au Niger», a déclaré Dr Idi Illiassou Mainassara.

La Représentante Résidente de l’OMS au Niger a saisi, quant à elle, cette mémorable occasion pour saluer la disponibilité, l’implication personnelle et l'immense travail que la Présidente de la fondation «Guri Vie Meilleure» a abattu dans divers domaines sanitaires et dans bien d'autres secteurs de développement au Niger. Dr Anya Blanche a, au nom des partenaires de lutte contre le palu, salué cette initiative louable du ministère de la Santé publique à travers le programme de lutte contre le paludisme pour avoir eu l'ingénieuse idée de décerner ce témoignage à la Président de la Fondation «Guri Vie Meilleure». La Représentante Résidente de l’OMS au Niger a saisi cette opportunité pour féliciter vivement le Niger pour les progrès accomplis dans le domaine de la lutte contre le paludisme. Elle a invité, à cet égard, la Première Dame Hadjia Hadiza Bazoum à non seulement maintenir les acquis, mais surtout à contribuer à faire de nouvelles avancées dans la lutte contre paludisme au Niger et dans la sous-région afin que l'on puisse effectivement tirer un trait sur le paludisme dans un proche futur et atteindre l’objectif de «Zéro Palu».

 Ali Maman(onep)

10 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Mesdames et Messieurs ;

Je voudrais vous souhaiter la bienvenue à laprésente rencontre et vous exprimer les appréciations du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Issoufou Mahamadou. Votre présence effective à cette réunion est le symbole de votre attachement au processus de décentralisation et à l’approfondissement de notre cadre démocratique.

La décentralisation, faut-il le rappeler, est une option politique du peuple nigérien depuis les accords de paix de 1995. Elle est également un choix de gouvernance du Président de la République pour qui, la décentralisation est un des leviers que nous devons actionner pour réussir notre pari : celui de l’émergence du Niger. Vous comprenez alors tout l’entrain avec lequel depuis 2011, le Gouvernement s’est investi fortement pour faire bouger les lignes. Les lignes ont commencé effectivement à bouger à travers la mise en œuvre de diverses initiatives. J’e citerai notamment l’adoption et la mise en œuvre du Plan quadriennal (2018-2021) de transfert de compétences et de ressources de l’Etat aux collectivités territoriales. Je pourrais aussi citer l’amorce de la mise en place de la Fonction Publique Territoriale.

Mesdames et Messieurs,

Il ne fait pas de doute que le Gouvernement a réuni les conditions de succès du processusde décentralisation avec le renforcement de l’arsenal juridico-administratif. Entre autres dispositifs que le Gouvernement a adoptés figurent :

- la Politique nationale de la Décentralisation ;

- la Politique nationale de la formation des acteurs de la Décentralisation ;

- la Fixation des règles relatives à la Déconcentration au Niger ;

- la Fixation de la répartition des produits de certains impôts et taxes rétrocédés par l’Etat aux collectivités territoriales ;

- la Fixation des modalités de répartition des recettes pétrolières et de raffinage concédées par l’Etat aux Communes et Régions concernées ;

- la Fixation des modalités d’alimentation et de gestion des fonds de péréquation.

Ce sont là desréformes majeures qui donnent au processus de décentralisation tout son sens et toute son utilité pour les populations qui attendent des services publics de proximité mais aussi de qualité.

Mesdames et Messieurs,

Après 15 ans de mise en œuvre de la décentralisation, le Gouvernement a senti la nécessité, j’allais dire l’impérieuse nécessité d’évaluer le chemin parcouru. Il s’agit pour le Gouvernement de disposer de supports pour asseoir les fondations d’une nouvelle politique de décentralisation plus ambitieuse en consolidant et en capitalisant les acquis jusque-là enregistrés. Cette évaluation a permis, plus spécifiquement :

  • d’analyser le dispositif institutionnel de mise en œuvre de la décentralisation et d’apprécier sa cohérence avec les orientations stratégiques de développement de notre pays ;
  • d’analyser le cadre juridique et apprécier les contraintes éventuelles qui limiteraient l’autonomie des collectivités territoriales y compris la maitrise d’ouvrage du développement local par ces entités ;
  • d’apprécier les rôles des parties prenantes de la décentralisation et analyser le degré de fonctionnalité des organes de gestion, délibérants et exécutifs, ainsi que les instances de concertation, locale et nationale, entre acteurs de la décentralisation et du développement local ;
  • d’identifier les éléments de perspectives et faire des propositions, le cas échéant de recentrage de la politique de décentralisation ainsi que du cadre institutionnel qui sous-tend sa mise en œuvre.

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais particulièrement me réjouir de ce que cette évaluation a été conduite de manière participative et itérative en impliquant l’ensemble des acteurs à tous les niveaux : national, régional et local. Le document final, une fois adopté par le Gouvernement, constituera un outil d’aide à la décision pertinent pour donner un nouveau souffle au processus de décentralisation. Nous avons connu des avancées mais aussi des insuffisances qu’il va falloir instamment prendre en charge pour y apporter les correctifs nécessaires. Un accent particulier sera mis sur la mise en œuvre du Plan de transfert de compétences et des ressources ainsi que l’accompagnement et l’appui conseil aux collectivités territoriales.

Nous devons nous atteler au renforcement des capacités des nouveaux élus qui seront installés bientôt en les outillant à mieux assumer leurs rôles et responsabilités.

Cette évaluation ne restera pas lettre-morte. Un plan d’action sera élaboré en vue d’opérationnaliser ses principales conclusions, et le cadre juridique mieux affiné. Ce sont autant de conditions nécessaires pour que les collectivités territoriales assument pleinement leur mission de délivrance des services publics de proximité au profit des populations à la base.

Avant de conclure monpropos, je voudrais réitérer tous mes remerciements et ceux du Gouvernement à nos Partenaires pour leur accompagnement constant dans la mise en œuvre d’un chantier particulièrement important pour renforcer les conditions de développement local, rapprocher l’administration des administrés et renforcer la démocratie à la base. Ce chantier est aussi un chantier du futur sur lequel nous devons continuer à investir. J’invite alors nos partenaires à continuer leur investissement dans ce secteur qui conditionne en partie le présent et le futur de notre pays.

Sur ce, je déclare ouverte la rencontre sur le bilan de mise en œuvre de la décentralisation au Niger.

Je vous remercie.

ONEP

17 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La salle de réunion de l’Hôtel de ville a été le cadre, vendredi 2 juillet dernier, d’une rencontre d’échanges entre les Conseillers de ville de Niamey et une délégation des investisseurs marocains, conduite par le président du groupe Ymmy Finance Holding (YMMYHOL), M. Ahmed Lotfi. Ladite rencontre dirigée par le président du Conseil de Ville de Niamey, M. Oumarou Dogari Moumouni, a pour but d’éclairer la lanterne des conseillers sur les projets que le groupe Ymmy Finance Holding est venu proposer à la Ville de Niamey et qu’il a introduits auprès du gouvernement. Une projection de documentaire sur la présentation et les différentes réalisations du groupe ainsi que des échanges avec les conseillers étaient au menu de cette entrevue.

C’est au total six (6) projets, tous entrant dans le cadre du développement du pays, en général et de Niamey, la capitale en particulier, qui ont été introduits auprès du gouvernement et présentés au niveau du Conseil de Ville. Il s’agit des projets : ‘‘Smart city’, ‘‘Lampadaires solaires’’, ‘‘Ville nouvelle’’, ‘‘Agroalimentaire’’, ‘‘Zone industrielle et ‘‘Education’’. Déclinant le contenu de ces différents projets, M. Ahmed Lotfi a indiqué qu’il s’agit pour ‘’Smart City’’, d’un projet érigé sur 105 hectares au niveau de la corniche, longeant le fleuve Niger, dans le cadre de la poursuite du Programme ‘‘Niamey Nyala’’, qui sera une nouvelle ville composée d’appartements sociaux et économiques. ‘’Smart City’’ est évalué à 3,3 milliards de dollars, la première phase de 516 millions de dollars est bouclée et il sera réalisé pendant 8 ans, selon l’intervenant. «Ces projets rentrent dans le cadre des contrats PPP (Partenariat Public Privé), dont la majorité est financée par nos propres ressources et aussi sur des financements squelettiques que nous allons lever sur le plan international», a confié M. Ahmed Lotfi.

«Il y a aussi le projet sur l’agro alimentation et d’autres projets que notre groupe compte réaliser sur la Ville de Niamey. Ces projets sont une connotation fraternelle du gouvernement marocain, portés par le gouvernement marocain, basés sur un partenariat gagnant-gagnant», a ajouté M. Lotfi. Il y aura également le projet sur l’Education nationale. «Car nous avons écouté avec beaucoup d’attention le discours d’investiture du Président de la République, Mohamed Bazoum, qui parlait dans les axes primordiaux de son programme dans lequel l’éducation occupe figure en bonne place», a-t-il noté, avant d’annoncer que le groupe va introduire un projet pour la construction de 10.000 classes avec une technologie moderne, beaucoup moins chère pour éradiquer le problème des classes en paillottes qui présentent des graves risques d’incendie. «Nous sommes très contents de venir opérer au Niger sur haute instruction de sa Majesté le Roi Mohamed VI dans le cadre des relations séculaires qui existent entre le Maroc et le Niger. On va essayer de développer tout cela dans les années à venir et les premières pierres vont être posées incessamment pendant les premiers 100 jours du mandat du Président de la République», a-t-il annoncé.

Expliquant le choix du Niger pour ces réalisations, le président du groupe Ymmy Finance Holding a indiqué que le Niger ‘‘est un pays qui est dans une courbe ascendante de développement et que les ressources du Niger vont être triplées dans les 3 années à venir’’. «C’est le moment de s’installer et tous nos projets sont stratégiques avec en retour une rentabilité sur l’investissement sur les années qui ont été définies dans l’étude de faisabilité pour accompagner la croissance du Niger», a-t-il déclaré.

Le président du Conseil de Ville de Niamey, le député-maire, M. Oumarou Moumouni Dogari a lui déclaré qu’il était fondamental que le groupe Ymmy Finance Holding s’adresse aux Conseillers pour qu’il ait un échange avec les membres du conseil de ville de Niamey sur les différents projets avant la phase de signature de protocoles d’accord après la session du Conseil de ville. Créé en mars 2006, le groupe marocain YMMYHOL est une Société Anonyme (S.A), dotée d’un capital de 130.000.000 MAD, spécialisée dans plusieurs secteurs socio-économiques.

Mahamadou Diallo(onep)

05 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

 Rencontre de formation, d’information et de partage d’expériences entre la CENI et ses démembrements : Pour une gestion professionnelle et efficace des scrutins

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé hier au Palais des Congrès de Niamey, une rencontre de formation, d’information et de partage d’expériences avec les présidents de commissions électorales déconcentrées. C’est le Président de ladite Institution, Me Issaka Souna qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui se situe dans le prolongement des actions de renforcements des capacités des acteurs impliqués dans la gestion du processus  électoral en cours.

Les participants vont échanger pendant les deux (2) jours sur les nouvelles orientations de la CENI ; ils vont également passer en revue le cadre légal et institutionnel et surtout mettre un accent particulier sur les rôles et responsabilités de ces derniers dans la gestion du cycle électoral en cours y compris les dispositions sécuritaires particulières au regard des circonstances dans lesquelles se déroulent ces élections.

Pour le président de la CENI, cette rencontre intervient dans la foulée d’une série de formations dédiées aux Forces de Défense et de Sécurité, aux Juges et aux Greffiers des tribunaux de grandes instances. «C’est aussi une occasion et une tradition pour la CENI de s’assurer de la fiabilité et de la compétence de tous les intervenants dans la chaine des réalisations des différentes actions et scrutins», a dit Me Issaka Souna. En effet souligne-t-il, en dépit des contraintes auxquelles elle fait face dans la gestion du processus électoral, la CENI reste déterminée à  accomplir sa mission avec pour objectif la réussite des élections et de contribuer à préparer la paix et la cohésion sociale. Pour ce faire, a ajouté Me Issaka Souna, la CENI compte sur les présidents de Commissions électorales déconcentrées pour être ses ambassadeurs sur le terrain, c’est-à-dire, ses porte-flambeau de la crédibilité, de la transparence, de l’exclusivité ainsi que de l’indépendance de l’organe en charge des élections.

C’est pourquoi le président de la CENI a invité ces derniers à maintenir haut le flambeau de sorte que toutes failles dans ledit processus ne viennent en perturber le bon déroulement par action ou inaction. Me Issaka Souna a, en outre, exhorté les participants à suivre tous les thèmes qui seront présentés afin qu’au sortir de ces échanges qu’ils soient à même de jouer leur partition pour un scrutin inclusif, crédible et apaisé. «La Commission Electorale Nationale Indépendante est en mesure de conduire avec le concours de ses démembrements qui vont appliquer sur le terrain ses directives et la Loi, ces élections dans les meilleures conditions», a rassuré Me Issaka Souna.

Pour sa part, le représentant de l’Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique (EISA), qui vient d’ouvrir une représentation au Niger grâce au financement de l’Union Européenne, M. Bilé Matchieu a souligné l’importance de ces échanges qui, a-t-il dit, visent non seulement à réunir l’ensemble des présidents des Commissions électorales déconcentrées mais surtout à échanger à une période capitale autour de l’état d’avancement du cycle électoral 2020-2021 et renforcer les capacités de ces derniers. «La bonne connaissance, voir, la maitrise par les différents acteurs et intervenants, tout particulièrement les agents des démembrements de l’organe de gestion des élections, de leurs rôles et responsabilités est un facteur de réussite voir, un préalable dans la gestion du processus électoral», a indiqué, M. Bilé Matchieu. C’est pourquoi a-t-il poursuivi, l’EISA conformément à sa mission a décidé d’appuyer financièrement et techniquement ladite rencontre qui se situe dans la foulée des actions de renforcement de capacités des acteurs.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep) et Mourtala Alassane (stagiaire)

20 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Du 05 au 07 septembre 2021, M. Ramtane Lamamra, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale à l'Etranger de la République Algérienne Démocratique et Populaire, Envoyé Spécial du Président Algérien, SEM Abdelmajid Tebboune, a effectué une visite de travail, au Niger, accompagné d'une importante délégation. Après avoir rencontré le Président de la République, Mohamed Bazoum et le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, une réunion a regroupé, la délégation algérienne, conduite par M. Lamamra et les membres du gouvernement nigérien, dirigés par le ministre d’Etat en charge des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou. Y étaient aussi présents à cette entrevue, les ambassadeurs des deux pays. Au cours de cette réunion de travail, les deux parties ont procédé à un examen exhaustif des questions de coopération bilatérale, notamment celles relatives à la défense et à la sécurité, à la migration, à l'énergie, au pétrole ainsi que celle relative à la formation professionnelle.

Il a aussi été évoqué, lors de ces échanges, des questions régionales et internationales d'intérêt commun. A cette occasion, les deux chefs de délégations ont souligné la nécessité de travailler ensemble pour préserver la paix et la stabilité et promouvoir le développement en Afrique en général et dans la sous- région en particulier. Les deux parties ont également réaffirmé leur détermination à forger un partenariat sous régional viable au service des peuples de la région en vue de promouvoir une coopération Sud-Sud pragmatique et solidaire. Un communiqué commun et une conférence de presse ont clôturé cette rencontre nigéro-algérienne.

Dans son mot introductif, le ministre d’Etat Massoudou a loué les qualités de diplomate qu’est son hôte, M. Lamamara. «Ce qui fait de lui un des plus grands diplomates contemporains en Afrique et peut-être dans le monde», a souligné le ministre Massoudou. Il a aussi rappelé les bonnes relations de voisinage et de coopération existant entre l’Algérie et le Niger. Après le Nigéria, a-t-il souligné, le Niger partage la plus longue frontière avec l’Algérie avec près de 1.000 kms. «L’Algérie est donc un partenaire essentiel et stratégique pour le Niger. Et cela sur le plan géopolitique, économique et même social», a-t-il noté. Le ministre d’Etat a ajouté que cette première visite du gouvernement algérien actuel à l’invitation du des autorités nigériennes est très significative pour le gouvernement et le peuple nigériens. «Elle est aussi importante pour l’avenir de nos relations, pour l’avenir de notre pays et celui de la sous-région», a-t-il précisé.

«L’Algérie est un acteur clé au niveau des pays riverains du Sahel. Nous partageons avec l’Algérie un certains nombres de préoccupations, relativement à la sécurité, à la défense. Donc, ce partenariat avec l’Algérie est des plus importants et capital», a indiqué le chef de la diplomatie nigérienne. Il a aussi salué le retour et la redynamisation de la présence de l’Algérie au niveau des pays riverains du Sahara et du Sahel. Enfin, le ministre Massoudou a indiqué que cette visite de la délégation algérienne fait suite à celle effectuée, il y a quelques semaines, par le Président de la République, SE Mohamed Bazoum à Alger. Ce qui a donné, selon lui, un coup accélérateur aux relations bilatérales. «Des orientations nouvelles et concrètes ont été données à ces relations par les deux Chefs d’Etats», a-t-il rappelé.

Intervenant à son tour, le ministre algérien en charge des Affaires étrangères s’est aussi félicité des bonnes relations existant entre son pays et le Niger. M. Ramtane Lamamra a souligné l’exemplarité, la complémentarité, la sagesse, l’intelligence, la volonté, la fraternité et la convivialité qui régissent les relations séculaires entre l’Algérie et le Niger. «Les différents défis auxquels nous faisons face, en commun, nous commandent de faire davantage, de nous tenir en alerte et de proposer des nouvelles perspectives, pour ensemble anticiper sur le développement de nos nations», a déclaré M. Lamamra.

Après leurs interventions, les deux ministres en charge des Affaires Etrangères ont répondu à plusieurs questions des journalistes, notamment sur la situation sécuritaire sous régionale et la question de migration de Nigériens vers l’Algérie.

Mahamadou Diallo(onep)

 

Lire aussi >>> Communiqué conjoint à l’issue de la visite du travail de SEM Ramtane Lamamra, Ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale à l'Etranger de la République Algérienne Démocratique et Populaire

 

1. Son Excellence Monsieur RAMTANE LAMAMRA, Ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale à l'Etranger de la République Algérienne Démocratique et Populaire, Envoyé Spécial de Monsieur le Président de la République, Son Excellence ABDELMAJID TEBBOUNE a effectué une visite de travail, au Niger du 05 au 07 Septembre 2021, accompagné d'une importante délégation.

  1. Cette visite s'inscrit dans le cadre des traditions de concertation et de dialogue entre les deux pays frères et traduit leur volonté et leur détermination à imprimer une' nouvelle dynamique à la coopération riche et multiforme conformément aux orientations données par les Chefs d'Etat des deux pays lors de la visite d'amitié et de travail effectuée en Algérie du 12 au 14 juillet 2021 par Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM.

  2. Au cours de sa visite, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale à j'Etranger de la République Algérienne Démocratique et Populaire porteur d'un message de Son Excellence Monsieur ABDELMAJID TEBBOUNE, a été reçu en audience par Son Excellence Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Chef de l'Etat.

  3. Son Excellence Monsieur Ramtane LAMAMRA a été également reçu en audience par Son Excellence Monsieur OUHOUMOUDOU MAHAMADOU, Premier Ministre, Chef de Gouvernement, avec lequel un large tour d'horizon sur les questions régionales d'intérêt commun a été effectué.

  4. Une réunion de travail a regroupé les délégations nigérienne et algérienne, conduites respectivement par Son Excellence Monsieur HASSOUMI MASSOUDOU, Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération et Son Excellence RAMTANE LAMAMRA, Ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté Nationale à l'Etranger de la République Algérienne Démocratique et Populaire.

  5. Les travaux se sont déroulés dans une ambiance fraternelle et dans un climat de parfaite convergence de vues. Ils ont porté sur un examen exhaustif des questions de coopération bilatérale, notamment celles relatives à la défense et à la sécurité, à la migration, à l'énergie et au pétrole, et à la formation professionnelle. Un échange de vues sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun a également eu lieu et au cours duquel les deux Chefs de délégations ont souligné la nécessité de travailler ensemble pour préserver la paix et la stabilité et promouvoir le développement en Afrique en général et dans la sous- région en particulier. Ils ont également réaffirmé leur détermination à forger un partenariat sous régional viable au service des peuples de la région en vue de promouvoir une coopération Sud-Sud pragmatique et solidaire.

  6. Concernant le secteur de la défense et de la sécurité, les deux Chefs de délégations ont salué l'exemplarité de la coopération prévalant dans ce domaine entre les deux pays. Ils se sont félicités de la tenue de la réunion de la commission mixte militaire bilatérale du 24 au 26 août 2021 en Algérie. Ils se sont engagés à continuer dans ce sens afin de faire face aux multiples défis sécuritaires qui se posent à eux, en particulier et dans la région du sahel en général.

  7. S'agissant de la gestion du flux migratoire, les deux parties ont convenu d'examiner la situation des migrants nigériens travaillant en Algérie dans le cadre des consultations prochaines qui auront lieu entre les deux Ministres de l'Intérieur, tout comme ils ·se sont félicités des dispositions qui seront prises pour la tenue de la prochaine session du Comité bilatéral frontalier.

  8. Les parties se sont félicitées de la relance de la coopération au niveau du bloc Kafra et des perspectives favorables pour permettre à SIPEX de poursuivre ses activités et passer à la phase de l'exploitation le plus rapidement possible. Ils ont convenu également d'approfondir leurs consultations sur les questions du pétrole et de l'énergie, notamment le projet de Gazoduc transsaharien, lors de la prochaine visite du Ministre algérien de l'Energie et des mines au Niger d'ici la fin du mois de septembre 2021.

En plus de ces deux secteurs, les deux parties ont mis l'accent sur l'importance d'élargir leur coopération aux domaines de la santé de la  formation.

Fait à Niamey, le 06 septembre 2021.

07 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 Rencontre entre la CENI, les médias et les acteurs de la société civile nigérienne : Présentation du bilan des scrutins des 13 et 27 décembre 2020 et échanges sur les préparatifs du 2ème tour de la Présidentielle

Dans le cadre des préparatifs du 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a convié, hier au palais des congrès de Niamey, les représentants des organisations de la société civile et les responsables des médias publics et privés à une rencontre d’information et d’échange sur le bilan des scrutins des 13 et 27 décembre 2020 et sur l’état d’avancement des activités préparatoires pour le 2ème tour. Cette rencontre présidée par Maître Issaka Souna, président de la CENI, a enregistré la présence des membres de ladite commission et de ses partenaires.

A cette occasion, Maître Issaka Souna a relevé que la présence des partenaires de la CENI montre leur engagement à accompagner la commission durant le processus électoral. Il a indiqué que la tenue régulière de ces rencontres consiste à mettre à jour l’ensemble des acteurs sur l’évolution du processus électoral, mais également de recueillir leurs avis et recommandations pour mieux avancer dans l’organisation des élections à chaque étape. Le président de la CENI a insisté sur les résultats obtenus, la création d’un environnement et les conditions propices, les difficultés et insuffisances, les principaux défis et les leçons tirées des deux scrutins de décembre 2020.

Maître Issaka Souna a reconnu que l’accomplissement du travail bien fait de la CENI a été possible à la faveur des efforts conjoints du gouvernement du Niger, de la classe politique, de la société civile, des médias et des partenaires au développement. En effet, a-t-il dit, les précédentes rencontres ont permis de faire le point jusqu’à l’organisation des élections. «La rencontre d’aujourd’hui va nous permettre de faire le point des élections telles qu’elles se sont déroulées mais aussi comment se prépare le deuxième tour», a-t-il annoncé.

Dans une présentation faite à l’assistance sur le bilan et perspectives des scrutins passés des 13 et 27 décembre dernier, il ressort que sur les 155 partis politiques, 128 ont présenté des candidats, 68% des électeurs ont voté et un nombre élevé de bulletins nuls a été enregistré. Maître Issaka Souna a en outre souligné que la CENI a établi un chronogramme dynamique ainsi que l’élaboration d’un fichier électoral biométrique et la mise en place des plateformes d’information, de communication et de sensibilisation. Mais a-t-il ajouté, il ne manque pas des difficultés, liées à l’étendue du territoire, la vétusté de certains véhicules, la dégradation des routes, l’insécurité dans certaines zones et la pandémie de la Covid-19.

Pour cette élection présidentielle 2ème tour, Me Issaka Souna a assuré que la CENI a remédié aux insuffisances constatées lors des élections précédentes, surtout les défis sécuritaires, la pandémie de la Covid-19, ainsi que l’acheminement du matériel et des membres de la commission dans les meilleurs délais.

Cette communication présentée par Maître Issaka Souna a été suivie par un débat de haut niveau avec les représentants des organisations de la société civile et les journalistes. Les interventions ont relevé la nécessité d’un choix rigoureux des membres de bureaux de vote et l’intensification des activités de communication et de sensibilisation afin que la population soit au même niveau d’information sur le processus électoral.

Seini Seydou Zakaria(onep)

11 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Premier ministre par intérim, M. Albadé Abouba, ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, a présidé, hier dans l’après-midi dans la salle de réunion de son Ministère, une importante réunion regroupant des membres du gouvernement et ceux de la communauté humanitaire intervenant au Niger. Les échanges ont porté sur la situation née des inondations enregistrées dans toutes les régions du pays. On y notait la présence des membres du Gouvernement, des membres du comité de gestion des inondations et des ONGs membres de la Coordination des ONGs Humanitaires au Niger.

Cette réunion qui, faut-il le rappeler, fait suite à d’autres de haut niveau tenues autour du Président de la République par rapport à la même question, est initiée par le gouvernement en vue d’échanger avec la communauté humanitaire sur la dernière situation liée aux inondations au Niger. La situation qui a été présentée a porté sur le nombre des personnes touchées, le nombre des ménages et superficies impactés, sans oublier les dégâts sur les infrastructures de fourniture des services sociaux de base, notamment celles hydrauliques.

A l’issue de cette rencontre, la Coordinatrice des ONGs humanitaires résidentes au Niger, Mme Khardjata Lo N’Diaye, et le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Lawan Magagi, ont présenté la synthèse des échanges entre les deux parties. Ainsi, Mme Khardjata Lo N’Diaye a indiqué que la communauté humanitaire, à travers sa personne, a saisi cette occasion pour présenter sa sympathie, ses condoléances et sa compassion à l’égard de toute la population nigérienne, notamment toutes les familles qui sont frappées par cette situation. Elle a fait observer que cette situation concerne également la zone Afrique de l’Ouest. « Mais ici au Niger, nous avons vu que les impacts n’ont épargné aucune région du pays, tant en perte en vies humaines mais également en perte de logements, en perte des moyens de survie, en terme des investissements économiques dans les aménagements hydroagricoles agricoles et le cheptel. (…). Cette situation nous met tous en responsabilité. D’abord le Gouvernement, qui est au front et qui est le premier à intervenir à travers les actions d’urgence. Nous avons, en tant que communauté humanitaire, présenté ce que nous avons fait ensemble dans le domaine du premier secours. Aujourd’hui, nous avons échangé sur les actions immédiates et sur les actions à plus long terme, puisqu’il y’a des impacts qui vont demander des actions durables », a-t-elle dit.

M. Khardjata Lo N’Diaye a réitéré l’engagement de la communauté humanitaire du Niger à renforcer son soutien au gouvernement pour aider les populations impactées à travers les actions d’urgence. « Il s’agit de secourir ces populations pour l’aider à sortir de cette situation et les réinstaller dans des zones assainies, leur apporter du vivre et l’assistance d’urgence dont elles ont besoin. Celles qui sont dans les écoles, il faut déjà penser à la rentrée des classes. La communauté humanitaire a suivi les propositions du Gouvernement et nous avons marqué toute notre disponibilité de continuer à apporter notre contribution », a-t-elle indiqué.

Pour sa part, le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes,  M. Lawan Magagi, a salué, au nom du Gouvernement, l’ensemble de la communauté humanitaire du Niger pour tous les efforts qu’elle ne cesse de fournir pour venir en aider à la population nigérienne.  Parlant des inondations, le ministre a indiqué que le gouvernement a pris, très tôt, d’importantes dispositions pour circonscrire la situation. Il a souligné que le gouvernement suit avec attention l’évolution de cette situation et des dispositions nécessaires sont en train d’être prises au regard de son évolution. « Il faut, très tôt, que le gouvernement reloge toutes les populations sinistrées qui sont déplacées de chez elles, sur l’ensemble du territoire national ; il faut garantir l’alimentation de ces populations, ce qui est déjà en train d’être fait. Il faut également créer les conditions sanitaires optimales pour faire face aux éventuelles maladies hydriques. Toutes ces mesures ont été étudiées par rapport aux mesures d’urgence et même par rapport aux mesures à prendre, à moyen et long termes», a-t-il mentionné.  

Ali Maman(onep)

10 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/ 

Le ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a pris part, hier à Marrakech, au Royaume du Maroc, à une rencontre de la Coalition mondiale anti-Daesh, co-organisée par le Maroc et les États-Unis, et qui regroupe les ministres des Affaires Etrangères des 84 Etats membres de l’alliance contre le terrorisme.

Dans une déclaration qu’il a faite, hier mercredi 11 mai 2022, au cours de cette rencontre de Marrakech, le ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a d’abord fait constater que les tentatives de l’Etat islamique en Iraq et au Levant (EIIL) de se réorganiser et de relancer ses activités se sont intensifiées au cours de ces deux dernières années, notamment à la faveur de la pandémie du COVID-19.

Pour les pays de la région du Sahel central et du Bassin du lac Tchad, a dit M. Hassoumi Massoudou, les actions de ces groupes armés terroristes sont venues perturber sérieusement la paix et la stabilité de tous. Notant que la menace sécuritaire dont souffrent les populations sahéliennes leur a été imposée. M. Hassoumi Massoudou a estimé que cette situation ne doit pas être seulement une problématique locale mais une préoccupation de portée globale qui requiert une action collective de la communauté internationale pour appuyer les pays de cette région, comme cela a été fait efficacement en Irak et en Syrie.

«La lutte contre Daech ne saurait être gagnée par les seuls moyens militaires. Nos actions doivent concerner également la lutte contre le financement et la propagande du terrorisme, la poursuite et l’établissement des responsabilités pour les crimes et les abus commis par les terroristes», a-t-il fait remarquer. Citant le regretté Kwame Nkrumah en rappelant sa célèbre phrase ‘’a hungry man is an angry man’’ littéralement traduit ‘’un homme affamé est un homme en colère’’, ainsi que l’ancien Président de notre pays, SEM. Issoufou Mahamadou, qui disait que «l’insécurité alimentaire au Sahel c’est l’insécurité tout court» M. Hassoumi Massoudou a souligné toute l’importance d’accompagner les interventions militaires par des actions de développement au profit des populations démunies, donc vulnérables aux discours de haine des terroristes.

Il faut noter qu’en marge de cette réunion, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a eu plusieurs rencontres bilatérales. C’est ainsi que, mardi, il s’est entretenu avec le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidant à l'étranger, M. Nasser Bourita. A l’issue de cette rencontre, le ministre d’Etat a déclaré que le Maroc dispose d’une riche expérience en matière de lutte contre le terrorisme dans le Sahel, dont le Niger souhaite en tirer profit. «Le Maroc comprend bien les problèmes de l’Afrique, dont le terrorisme qui continue de sévir dans plusieurs pays de la région, et c’est la raison pour laquelle le Niger souhaite profiter de cette expérience unique», a-t-il relevé. M. Hassoumi Massoudou a ajouté que ‘’la situation sécuritaire qui prévaut dans le sahel reste tributaire de l’engagement d’un pays leader comme le Royaume pour renforcer la sécurité de ces pays et leur accompagnement sur la ligne de front de cette lutte".

Le ministre d’Etat s’est également entretenu avec ses homologues de la Croatie, de la Roumanie, du Royaume de Belgique, des Etats Unis d’Amérique, de la Suède et du Norvège, ainsi qu’avec le Secrétaire Parlementaire du ministre Canadien des Affaires Etrangères, M. Robert Oliphant.

Aïssa Alzouma, AP - MAE/C

L’Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma (ALG) a organisé le jeudi 8 juillet 2021 à Niamey, avec l’appui financier du PNUD, une rencontre sur la prise en compte de la coopération transfrontalière dans le projet de stabilisation du Liptako Gourma. C’est le Secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Saidou Halidou qui a présidé l’ouverture des travaux en présence de l’ambassadeur de l’Allemagne au Niger, de la Représentante résidente du PNUD et des responsables des structures en charge des questions de frontières du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

Durant deux jours, les participants venus du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal et ceux du Niger ont mené des discussions sur les responsabilités de chacun, surtout dans la zone du Liptako-Gourma pour éviter la dispersion des interventions.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation a précisé que la rencontre de Niamey a pour objectif global d’intégrer les initiatives de coopération transfrontalière dans la mise en œuvre du Programme de stabilisation de la région du Liptako-Gourma. Il s’agit dans le cadre de ce processus, qui se veut particulièrement participatif, de prendre en compte la coopération transfrontalière aussi bien dans sa dimension stratégique, que dans sa dimension opérationnelle. «J’ai le plein espoir qu’à l’issue de ces travaux, nous atteindrons les objectifs fixés et les résultats attendus des présentes assises», a dit M. Saidou Halidou.

Pour sa part, le secrétaire exécutif de l’Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma (ALG), M. Saidou Oua a souligné que la prise en compte de la coopération transfrontalière dans le mécanisme de stabilisation est une des récommandations de l’atelier technique sous régional organisé du 15 au 16 mars 2021 à Ouagadougou, dans le cadre de la mise à l’échelle de la stabilisation de la région du Liptako Gourma.

Comme le précise la convention de l’Union Africaine sur la coopération transfrontalière ratifiée par les trois Etats membres de l’ALG, les activités de coopération transfrontalière sont mises en œuvre par les collectivités territoriales ou  par des groupements. Il se trouve que la région du Liptako Gourma malgré un contexte sécuritaire difficile est un vrai champ géopolitique d’expérimentation de la coopération transfrontalière dont les élus sont invités à la présente rencontre.

«Il nous faut également tenir compte des structures étatiques d’encadrement et d’appui conseil à la coopération transfrontalière que sont la direction nationale des frontières du Mali et les secrétariats permanents des Commissions nationales des frontières du Burkina Faso et du Niger qui sont les chevilles ouvrières de la mise en œuvre des politiques et ou stratégies de gestion des frontières», a expliqué le secrétaire exécutif de l’ALG.

Par ailleurs, M. Saidou Oua a assuré que le secrétariat exécutif de l’ALG est résolument engagé à contribuer à faire du Liptako Gourma un espace apaisé et sécurisé aux cotés de ses Etats membres et des partenaires techniques et financiers. «C’est la raison pour laquelle, très tôt il a perçu la valeur ajoutée de la coopération transfrontaliere considérée tant au niveau régional que continental comme un instrument de prévention structurelle des conflits, un moyen de gommer les effets frontières dans une perspective d’intégration régionale, de gérer en commun des problèmes partagés et d’améliorer les conditions de vie des populations des espaces transfrontaliers», a-t-il précisé.

La Représentante  résidente du PNUD au Niger, Mme Diana Louise Ofwona, a souligné que la présente rencontre est une opportunité de clarifier l’approche stabilisation et de bénéficier des leçons acquises à travers la stabilisation du Bassin du Lac Tchad. «Depuis 2012, la région du Liptako-Gourma subit les vagues d’attaques des groupes terroristes et des groupes criminels organisés. Ce qui a fait de la zone l’épicentre de la crise au Sahel», a-t-elle dit.

Quant à l’ambassadeur d’Allemagne au Niger, SE. Hermann Nicolai, il a souligné que son pays accompagne toujours ses partenaires notamment les pays comme le Mali, le Burkina Fasso et le Niger dans la coopération économique, et militaire. «L’Allemagne s’est également engagée à soutenir les efforts du PNUD d’introduire des facilités régionales dans la région du Lac Tchad et le Liptako- Gourma», a-t-il indiqué.

Yacine Hasssane(onep)

12 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a dirigé, le vendredi 15 avril dernier au Palais de la Présidence, une réunion de travail avec les responsables sportifs notamment ceux de la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT). L’objectif de cette rencontre est d’examiner les voies et moyens pour promouvoir les différentes disciplines sportives nationales dont le football, qui, depuis un certain temps, se trouve être en léthargie. Cette réunion, qui s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du gouvernement, M Ouhoumoudou Mahamadou, du ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sékou  Doro Adamou, et une délégation de la FENIFOOT a aussi permis de voir comment l’Etat du Niger peut aider à financer le sport à travers, le sponsoring, la fiscalité mais aussi comment booster l’économie du sport au Niger.

A la sortie de cette réunion, la Conseillère technique du ministre en charge du Sport, Mme Aïchatou Goukoye, a indiqué  que les échanges avec le Chef de l’Etat ont porté sur les problèmes qui minent le domaine du football, en vue d’y trouver des solutions. Elle s’est réjouie des promesses faites par le Chef de l’Etat pour le rayonnement du sport, ‘‘parce que le football peut contribuer à faire ressortir l’image positive d’un pays’’. Mme Goukoye a annoncé que le Président de la République s’est engagé à améliorer les conditions de l’équipe nationale du football tout en assurant la relève. «Le Président de la République a notamment décidé  de prendre en charge la mise en place d’une académie de football», a-t-elle indiqué.

Notons que, selon le Rapport sur la performance de l’action gouvernementale au titre de l’exercice 2021, produit et présenté par la CAPEG (Cellule d’Analyse des Politiques publiques et d’Evaluation de l’action, Gouvernementale), les ambitions du gouvernement en matière de jeunesse et de sports portent sur le développement des capacités des jeunes et des pratiques sportives à tous les niveaux. ‘‘Le développement des capacités des jeunes suppose l’amélioration de la couverture et de l’accès aux centres de promotion des jeunes. En ce qui concerne les pratiques sportives, il s’agit essentiellement de développer le sport de haut niveau et de masse’’, précise le document.

 

Mahamadou Diallo(onep)

Le Réseau des Femmes Parlementaires du Niger (RFPN) poursuit son plaidoyer en vu d’accompagner le projet de rénovation de la Maternité Issaka Gazobi de Niamey. C’est dans ce cadre que la 2ème vice-présidente de l’Assemblée nationale, la députée Hadiza Seyni Zarmakoye, présidente d’honneur du RFPN entourée des députées Dr. Rabi Maïtournam Moustapha et Mariama Adamou, respectivement présidente et Secrétaire Générale dudit Réseau a rencontré, hier matin, le Directeur général de la Banque Atlantique du Niger, M. N’Gan Coulibali. Il s’agit à travers ces échanges d’inciter les banques de la place à accompagner financièrement le plan de rénovation de cette maternité de référence nationale qu’est Issaka Gazobi.

 «La santé est un secteur de base. L’Assemblée nationale est tenue d’appuyer les actions de l’exécutif pour pouvoir répondre aux objectifs de réhabilitation de la Maternité Issaka Gazobi. Nous avons discuté avec le Directeur Général de la Banque Atlantique qui s’est chargé de porter nos doléances à l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Niger en vue d’envisager les mesures à prendre pour appuyer le projet de rénovation de la Maternité», a déclaré la présidente du RFPN à l’issue de la rencontre.

Dr Rabi Maïtournam Moustapha devait ensuite expliquer que leur réseau mène cette offensive parce que les priorités du pays sont énormes. «Il faut nécessairement l’accompagnement des autres partenaires pour appuyer les secteurs sociaux de base pour avancer sur les questions de développement. Les femmes parlementaires ont le soutien du président de l’Assemblée nationale qui les a instruites de mener le plaidoyer afin de soutenir l’Exécutif pour accomplir sa mission», a ajouté la députée Rabi Maïtournam.

Depuis plusieurs semaines, les femmes parlementaires se sont investies à travers leur Réseau pour contribuer à l’amélioration de la santé maternelle et infantile au Niger. C’est dans cette optique que ces femmes parlementaires s’activent à mobiliser les partenaires et les financements pour la rénovation de la Maternité Issaka Gazobi de Niamey. Cette action devrait aussi conduire les femmes parlementaires à l’intérieur du pays afin de constater de visu la situation des autres maternités. A travers ces actions, il s’agit pour les femmes parlementaires d’accompagner le gouvernement dans sa politique sanitaire afin de lutter contre la mortalité maternelle et infantile au Niger.

Seini Seydou Zakaria(onep)

04 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

La Commission de la CEDEAO, à travers son département à l’Energie et aux Mines, a organisé du 14 au 15 décembre 2021, à Abidjan, en Côte d'Ivoire, un atelier de validation du rapport de collecte de données et de diagnostic qui servira de base à l'élaboration d'un Code Pétrolier Régional de la CEDEAO.

Cet atelier avait pour objectifs i) d’analyser les informations et données collectées par le Consultant afin de confirmer leur authenticité ; ii) de passer en revue l’analyse diagnostique faite des cadres législatifs et réglementaires existants dans le secteur des hydrocarbures mettant en exergue les similitudes et les divergences entre pays ainsi que les difficultés et problématiques majeures ; iii) de dégager les principales orientations du Code Pétrolier Régional.

Dans son allocution lors de la cérémonie d’ouverture, le Commissaire Sédiko DOUKA, à l'Energie et aux Mines, a, au nom du Président de la Commission de la CEDEAO, S.E. Monsieur Jean Claude Kassi BROU, souligné l'importance de l'atelier de validation, en indiquant que l'harmonisation d'un certain nombre de dispositions générales et spécifiques régissant l'ensemble des activités d'exploitation et de valorisation des hydrocarbures dans l'espace CEDEAO permettra, entre autres, (i) de faciliter l'intégration du marché régional des hydrocarbures, (ii) d'offrir plus d'opportunités de création de la valeur, (iii) d'accroître les investissements dans toute la chaîne de valeur pétrolière, (iv) de mieux structurer les projets transfrontaliers et (v) de renforcer la coopération entre les Etats.

Il a en outre souligné que le défi consiste à faire en sorte que les ressources en hydrocarbures soient mieux valorisées afin que le secteur pétrolier contribue de manière significative au développement socio-économique de la région. Il a également  rappelé que la nouvelle politique de production d’énergie à l’échelle de la région donne une grande importance à l’utilisation du gaz naturel à hauteur de 31% du mix énergétique vu les nombreuses potentialités découvertes récemment dans la région.

S'exprimant pour son discours d'ouverture officielle, M. DANHO Patrick, Directeur du Suivi et de la Régulation des Hydrocarbures, représentant le Ministre des Mines, du Pétrole et de l'Energie de la République de Côte d'Ivoire, a remercié la Commission de la CEDEAO pour l'organisation de l'atelier à Abidjan et a souhaité la bienvenue aux participants. Il a indiqué qu'un Code Pétrolier régional permettra aux Etats membres d'harmoniser un certain nombre de principes afin d'attirer davantage d'investissements, d'assurer une saine concurrence entre les parties prenantes au sein d'un même pays et entre les Etats membres de la région et de favoriser le développement intégré et dynamique du secteur pétrolier dans notre communauté.

Mr DANNHO a en outre recommandé que dans ce Code, les questions épineuses telles que la transparence, la protection de l'environnement, l'augmentation des recettes de l'Etat, le développement des populations vivant à proximité des champs pétroliers, la création de valeur ajoutée tout au long de la chaîne de valeur, entre autres, soient abordées avec une grande objectivité.

Après la cérémonie officielle d’ouverture, l'atelier a été consacré à des sessions techniques à travers l'analyse du rapport de collecte des données et son analyse transversale. Les conclusions de ces échanges permettront de servir d’intrants pour l’élaboration du Code Pétrolier Régional au cours des prochains mois en vue d’une adoption finale par les instances statutaires de la CEDEAO horizon juin 2022. Ce texte communautaire vient en plus d’autres déjà adoptés par la Commission de la CEDEAO dans le secteur des hydrocarbures dont notamment la politique régionale de développement des hydrocarbures, le programme régional d’amélioration de l’approvisionnent en hydrocarbures de la CEDEAO, la politique régionale sur la vulgarisation du Gaz Pétrole Liquéfié (GPL), la Directive régionale sur l’harmonisation des spécifications des carburants automobiles (essence et gasoil) entre autres.

L'atelier a vu la participation des délégués des ministères en charge du pétrole des Etats membres de la CEDEAO, du représentant du Centre africain pour les ressources naturelles de la Banque africaine de développement (BAD), des structures spécialisées dans le secteur pétrolier de la région telles que Petroleum Commission Ghana, de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie du Niger (ARSE) et de la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen).

Source : Direction de la Communication

Commission de la CEDEAO

29 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

 Retour de Hassoumi Massoudou aux premières loges de l’État : Les folles hypothèses de sa résurrection Le retour de Hassoumi Massoudou aux premières loges de l’Etat, après huit mois de “diète noire”, donne lieu à de nombreuses spéculations sur les conditions de ce retour, tout autant que sur les raisons de ce come-back. Nommé ministre d’Etat à la présidence, Hassoumi Massoudou au centre de toutes les réflexions politiques. À l’opposition, au sein du Pnds comme dans les rangs, encore en formation, des partisans du général à la retraitre Djibo Salou.

Partout, l’on fait des projections, nourries d’imagination, formule des hypothèses, mais c’est toujours le mystère. Sous quelles conditions Hassoumi a-t-il accepté de revenir aux côtés de l’homme qui, huit mois auparavant, l’a humilié en le limogeant brutalement du gouvernement alors qu’il était en mission de travail à Maradi ? Si l’on se fie aux informations selon lesquelles l’ancien ministre des Finances a donné son accord pour un retour aux affaires après une discussion de trois heures d’horloge avec le Président Issoufou, il va sans dire qu’il a posé ses conditions et balisé le champ de ses compétences et de ses activités. Et faute d’informations fiables, le landerneau politique nigérien s’enflamme, penchant volontiers vers les hypothèses les plus folles.

Hassoumi, un grain de sable dans les plats de Djibo Salou et/ou de Mohamed Bazoum ?

Excluant la probabilité d’un retour au profit d’un Mohamed Bazoum, la plupart des analyses ne font pas également mystère de l’impossibilité d’une remise en selle du challenger du président du Pnds dans la course à la candidature du parti au titre de l’élection présidentielle. Connaissant l’intéressé pour tout ce qu’il a été pour Mahamadou Issoufou et fait dans l’exercice de ses fonctions, la présence de Hassoumi à la présidence de la République est plutôt vue comme une sale affaire en perspective.

Le ministre de l'Urbanisme et du Logement, M. Maizoumbou Laoual Amadou, a présidé, le vendredi 28 mai dernier, la clôture d'une réunion d'échanges et de réflexion entre les acteurs du logement abordable. Au cours de cette réunion, les acteurs impliqués ont procédé au diagnostic de la problématique du logement abordable au Niger, vérifié les difficultés en la matière, et déterminé les axes prioritaires des futures interventions.  Il faut préciser que cette réunion est organisée par la Cellule d'exécution du Projet Financement Logement Abordable dans l'espace UEMOA en mission d'appui technique auprès des plus hautes autorités du Niger.

En procédant à la clôture de la rencontre, qui a durée trois jours, le ministre de l'Urbanisme et du Logement, M. Maizoumbou Laoual Amadou, a précisé que cette réunion coïncide avec l'adoption de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement qui stipule que "pour le cas spécifique des logements sociaux, les constructions se feront dans les grandes villes et les centres urbains moyens" prenant ainsi en compte ce sous-secteurs dans les priorités nationales. Aussi le ministre de l'Urbanisme a rappelé qu'à l'issue des échanges et des visites de terrain, les participants ont retenu le principe de commettre un bureau d'étude pour l'élaboration d'une stratégie de mobilisation de foncier à aménager et la mise en place du mécanisme de financement de logements abordables ainsi qu'une étude de faisabilité d'une opération pilote sur une superficie de cinquante hectares (50ha).

«Vous avez retenu de faire actualiser l'étude sur la stratégie de financement de l'habitat Social au Niger, la faire adopter par le Gouvernement et la soumettre à une Table Ronde de bailleurs de fonds pour mobiliser des ressources à investir dans le projet de construction de logements sociaux. C'est à dire donc, que notre espoir de parvenir à la mise en place des éléments fondamentaux d'une politique efficiente de production de logements sociaux telle que souhaitée par SE. Mohamed Bazoum, Président de la République et SE. Ouhoumoudou Mahamadou, Chef du Gouvernement, sera bientôt exhaussé» a déclaré le ministre de l'Urbanisme et du Logement avant de rappeler que la vision stratégique de l'Etat du Niger est de mettre à la disposition de la population des logements à moindre coût.

Pour sa part, le Représentant résident de l'UEMOA au Niger, M. Issouf Maiga, a mis l'accent sur la démarche et le processus que son institution va mettre en œuvre afin de mettre à la disposition du Niger des logements sociaux abordables. Selon lui, la commission de l'UEMOA et la BOAD ont négocié le  financement d'un projet régional auprès de la Banque Mondiale. En effet, l'acquisition et la mise en œuvre de ce projet a été signé en 2017. «L'un des volets de ce projet géré directement par la Commission de l'UEMOA à hauteur de 25 millions de dollars, a pour but d'apporter de l'assistance technique aux Etats membres de l'UEMOA, en vue d'améliorer les instruments politiques, techniques, financiers et institutionnels, etc. et accéder aux logements abordables», a expliqué le représentant de l'UEMOA.

Notons que les opérations entrant dans le cadre de la mission de la Cellule de d'Exécution du Logement Abordable ont déjà commencé à Niamey, précisément dans le cinquième arrondissement communal de Niamey où 537 logements seront construits sur lesquels les travaux de 200 logements sont en phase de finition selon les responsables du Projet.

Abdoul-Aziz Ibrahim Souley(onep)

02 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Les rideaux sont fermés ce samedi 30 avril 2022 sur la réunion de travail entre l’ARCC et la Commission de l’UEMOA sur la mise en œuvre concertée des règles de la concurrence au sein de la région. Cette réunion s’est tenue du 25 au 30 avril 2022 à l’hôtel Coco Océan à Bijilo en République de La Gambie.

 La réunion avait pour objectifs de poursuivre et de finaliser le projet d’accord de coopération entre l’ARCC et la Commission de l’UEMOA sur les modalités d’application des règles de concurrence au sein de la région ; et ensuite de partager les bonnes pratiques en matière de concurrence et de recenser les difficultés liées à une bonne régulation du marché régional.

A l’ouverture de la rencontre et prenant en premier la parole, Mr. Ado Olivier Paterne ANGAMAN, Directeur de la Concurrence de la Commission de l’UEMOA, après avoir transmis à l’ARCC les cordiales salutations du Commissaire du Marché Régional et de la Coopération de l’UEMOA, a exprimé son plaisir d’être en Gambie pour travailler avec l’ARCC dans le cadre de la collaboration entre les deux Institutions. Evoquant les progrès accomplis depuis 2021, Mr. ANGAMAN a appelé à la mise en place des institutions fortes avant de souhaiter que le projet d’accord de coopération entre les deux institutions puisse être finalisé en vue de sa mise en œuvre.

Dr. Siméon KOFFI, Directeur Exécutif de l’ARCC, après avoir souhaité la bienvenue à la délégation de la Commission de l’UEMOA, a insisté sur l’importance de la concurrence qui reste un volet majeur dans les échanges au sein de la CEDEAO. Il a ensuite réitéré le souhait de l’ARCC d’aboutir à un accord aux termes des travaux, dont les résultats sont attendus pour être endossés par les deux Institutions. Il a terminé ses propos en remerciant la délégation de l’UEMOA et en l’assurant de l’engagement de l’ARCC à poursuivre les résultats, avant de déclarer ouverte la réunion.

Après cette cérémonie d’ouverture, les participants ont immédiatement engagé des négociations sur le projet d’accord de coopération sur l’application des règles de concurrence entre l’ARCC et la Commission de

l’UEMOA. Trois (3) présentations ont meublé la suite des travaux. La première a été faite par le Directeur de la Concurrence de la Commission de l’UEMOA, Mr Ado Olivier Paterne ANGAMANsur les missions et organisation, les activités 2021-2022 et les contraintes et suggestions de la Commission de l’UEMOA. La deuxième présentation a été faite par Dr. Siméon Koffi, Directeur Exécutif de l’ARCC sur le cadre régional de la concurrence de la CEDEAO, alors que la dernière a été faite par Dr. Yaouza OURO-SAMA, PPO Juridique, Enquête, Conformité et Application de la Loi à l’ARCC sur les instruments juridiques de l’opérationnalisation de l’ARCC.

A la suite de ces échanges, les participants ont échangé sur les trois (3) présentations avant de poursuivre et de finaliser les négociations sur le projet d’accord de coopération. Ils ont par la suite échangé sur le partage des bonnes pratiques, sur les procédures de collecte d’informations et d’investigations mises en œuvre en matière de concurrence par chacune des structures, ainsi que sur les difficultés liées à une bonne régulation du marché des biens et services dans l’espace communautaire.

En marge de la réunion de Bijilo, les participants ont également eu des échanges par visioconférence avec les participants à la réunion des services juridiques du Secrétariat Technique Conjoint UEMOA/CEDEAO. Cette réunion se tient à Dakar au Sénégal, durant la même période sur le projet d’Accord entre l’ARCC et l’UEMOA en vue de sa finalisation.

A la clôture de cette session, le Directeur de la concurrence de la Commission de l’UEMOA s’est félicité des progrès importants obtenus au cours de la réunion, notamment sur le projet d’accord de coopération, tout en soulignant l’existence d’un certain nombre de défis. Il a souhaité qu’il y ait des programmes de sensibilisation sur le terrain en vue de sa mise en œuvre effective. 

En clôturant les travaux entre l’ARCC et la Commission de l’UEMOA, le Directeur Exécutif de l’ARCC a exprimé toute sa satisfaction sur les avancées significatives qui seront partagées avec les Chefs d’institution et les différents départements. Il a remercié la délégation de la Commission de l’UEMOA et lui souhaité un bon retour  avant de déclarer close cette réunion de travail.

Source : Département Communication Commission de la CEDEAO

Le président du Conseil de ville de Niamey, le député-maire M. Oumarou Moumouni Dogari, a rencontré hier à son Cabinet, une délégation de l’Agence Française de Développement (AFD), conduite par la Directrice adjointe de l’institution au Niger, Mme Emilie Garet. La délégation est venue s’enquérir de l’état d’avancement du projet de réhabilitation et/ou de déménagements de certaines infrastructures de Niamey, la capitale. Parmi celles-ci, il y a notamment la Maternité Gazobi, les marchés de Haro Banda (rive droite), Djamagué, Dar Es salam, Dolé. Cette rencontre fait suite à celle tenue, le 31 août 2021, par le Comité de Pilotage sur l’étude de l’armature commerciale de la Ville de Niamey. Il était question, lors de la réunion d’hier, de procéder à l’examen et la validation des sites retenus, de procéder au choix des zones tampons, de définir les termes de référence et de valider le Projet de construction et d’aménagement des marchés de la capitale.

La Directrice adjointe de l’Agence Française de Développement au Niger, Mme Garet a rappelé que la réunion du comité de pilotage de l’étude de faisabilité sur le projet d’approvisionnement alimentaire de la Ville de Niamey, s’est déroulée, il y a exactement 6 mois. «Cette étude financée par l’Agence Française de Développement (AFD) a pour objectif de décrire de façon scientifique comment il faut reconstruire les différents marchés de Niamey dans les règles de l’art», a-t-elle indiqué. Au cours de la présente rencontre, qui a regroupé les vices-maires, les conseillers de Ville de Niamey et des cadres techniques du comité de pilotage, les participants ont échangé sur les différentes composantes du projet. La première composante est relative à la construction du marché Dolé ; la deuxième composante porte sur l’aménagement du marché Dar Es salam et celui de Harobanda et enfin la troisième composante est celle de la gestion et du renforcement des capacités des acteurs (les services techniques de la collectivité et les commerçants), le tout  pour un montant estimé à 11 milliards de francs CFA. «L’objectif de cette mission, c’est aussi de s’enquérir de l’Etat d’avancement du projet de réhabilitation et/ou de déménagements de certaines infrastructures de Niamey, de visiter les sites retenus et de voir éventuellement les autres points à préciser et à éclaircir dans le cadre de l’exécution de ce projet infrastructurel», a précisé Emilie Garet.

Quant au président du Conseil de Ville de Niamey, il a tout d’abord rappelé que cette étude de l’armature commerciale de la Ville de Niamey est engagée depuis 2018 mais a rencontré, dans son exécution, un certain nombre d’obstacles et certaines étapes n’ont pas été validées par les différents partenaires. M. Oumarou Dagari a précisé qu’au cours de cette réunion, il va falloir mettre en œuvre les décisions prises dans le précédent rapport, tout en les améliorant. «La Ville de Niamey est prête, l’Etat nigérien est prêt pour mettre en application ce qui a été retenu dans le cadre de l’exécution dudit projet», a-t-il assuré. Par ailleurs, M. Dogari a évoqué d’autres défis auxquels fait face la capitale, à savoir la gestion des déchets, l’accès à l’eau potable dans certains quartiers de Niamey, la salubrité, etc. Selon lui, ces questions trouveront leurs réponses grâce aux efforts des autorités mais aussi de l’AFD, de la Banque mondiale et d’autres partenaires. «Nous allons nous mettre dans la posture de créer les conditions de pouvoir trouver ce financement à travers l’AFD ou d’autres partenaires pour réaliser toutes ces ambitions dans l’intérêt des populations», a promis M. Dogari.

Des visites ont conduit les membres de la délégation dans les marchés Dolé, Dar salam et Harobanda, en compagnie des agents de la mairie centrale de Niamey. Notons que l’AFD est un partenaire essentiel du Niger depuis 62 ans. Elle met la priorité sur les services de base : eau, énergie, santé et éducation-emploi pour offrir un avenir aux jeunes Nigériens, tout en agissant sur la sécurité alimentaire et en renforçant la gouvernance et la modernisation de l'État.

 

Mahamadou Diallo(onep)

Reportée pour cause de la situation politique au Mali, la réunion extraordinaire du comité des chefs d’Etat-major de la CEDEAO s’est tenue hier par visioconférence avec la participation du Commissaire aux affaires paix et sécurité de la CEDEAO, le général Francis A Béhanzin, représentant le président de la commission de la CEDEAO. Le chef d’Etat-major des Armées du Niger, président sortant dudit comité, a été représenté à cette importante rencontre virtuelle par le Chef d’Etat-major adjoint des armées, le général de Brigade Ibrah Boulama.

La réunion à laquelle prenaient part plusieurs hauts responsables de la hiérarchie militaire de l’organisation sous régionale et le directeur du Département maintien de la paix et de la sécurité de la CEDEAO, a pour point essentiel inscrit à son agenda, la question  des personnels officiers de la division de soutien aux opérations de paix et de ceux de l’Etat-major de la force en attente de la CEDEAO communément appelée FAC. D’autres points non moins importants ont été également examinés en divers par les responsables des armées des pays membres de la CEDEAO. Le chef d’Etat-major adjoint des armées a rappelé que cette réunion extraordinaire qui devait se tenir le 27 août a reportée compte-tenu de la gestion de la crise sociopolitique au Mali. Tout en espérant que la crise malienne est désormais derrière, le général de division Boulama Ibrah a fait mention du contexte sécuritaire sous régional marqué par une relative stabilité, conséquence de la pression exercée par les forces de défense et de sécurité sur les groupes armés terroristes (GAT).

Toutefois, en dépit de cette accalmie et des efforts déployés par les Etats du G5 Sahel ceux du bassin du Lac Tchad dans la lutte contre les GAT et la criminalité, la zone dite des trois frontières (Burkina-Mali-Niger) constitue un sujet de préoccupation. «Les opérations se poursuivent sans relâche pour consolider les acquis dans la durée», a dit le chef d’Etat-major adjoint des armées. Il a surtout tenu à exprimer la gratitude des Chefs d’Etat-major au Président de la République, Issoufou Mahamadou, pour son leadership sur la gestion de la crise en Guinée Bissau et au Mali lorsqu’il était président en exercice de la CEDEAO. A son successeur, le ghanéen Nana Akufo Addo, le général de Brigade Boulama Ibrah a adressé le message de félicitation des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO pour sa brillante élection à la tête de ladite organisation. Il a également rendu hommage au Président de la Commission de la CEDEAO, M Jean-Claude Kassi Brou pour la réussite de la mission ECOMIB en Guinée Bissau dont la situation est à présent normalisée avec pour conséquence le retrait des troupes de la CEDEAO le 20 septembre. Il faut souligner que le Burkina, le Nigeria, le Sénégal et le Togo étaient les pays contributeurs des troupes  à cette mission qui a permis de stabiliser la situation dans ce pays membre de la CEDEAO.

Le chef d’Etat-major adjoint a ensuite fait la genèse des réunions ordinaires du comité des Chefs d’Etat-major ayant permis de prendre des décisions importantes et des recommandations pertinentes et d’engranger des résultats satisfaisants. Pour le général de Brigade Boulama Ibrah, le comité des chefs d’Etat-major a fait preuve de disponibilité constante tout au long de son existence. Il a proposé à ses pairs de remettre, lors de la prochaine réunion ordinaire, le flambeau à leur collègue du Ghana dont le pays tient les rênes de la CEDEAO, estimant que cela «permettra de respecter le parallélisme des formes entres les différentes institutions du mécanisme au niveau régional et de mettre fin au décalage observé uniquement au   niveau des réunions du comité des chefs d’Etat-major».

 Zabeirou Moussa(onep)

07 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/

Le Conseil National du Dialogue Politique (CNDP) s’est réunion hier dans la soirée au Palais des congrès de Niamey sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini, président dudit Conseil. La rencontre qui a regroupé, les partis de la majorité et les non affiliés s’est déroulée en présence des grands témoins comme les leaders d’opinion et religieux du pays. L’ordre de cette réunion du jour comporte les points essentiels suivants à savoir; le compte rendu sommaire de la précédente réunion du 3 juillet dernier ; le mode du scrutin du système électoral nigérien et en divers, le projet de décret portant modalité d’application de la loi sur le quota. Les travaux se sont prolongés jusqu’à tard dans la soirée.

Nous y reviendrons !

26 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre Kalla Ankouraou a pris part, hier après midi par visioconférence, à la réunion des Ministres des Affaires Etrangères des pays membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies convoquée à la demande de la Fédération de Russie sur le «Le maintien de la paix et de la sécurité internationale en lien avec la situation dans la région du Golfe persique». La réunion s’est déroulée en présence du Secrétaire Général des Nations Unies.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens de l’Extérieur M. Kalla Ankouraou a joint la voie du Niger à celles des autres Nations du monde, pour présenter ses condoléances les plus émues, au peuple et au gouvernement du Koweït, suite à la disparition de Son Altesse, le Roi du Koweït, Sabah AI-Ahmad AI Jabir AI-Sabah.

Il a également salué cette initiative de la Fédération de la Russie pour l'organisation de ce débat dont le thème porte sur le maintien de la paix et de la sécurité internationale, en lien avec la situation dans la région du Golfe persique. «C'est une excellente opportunité qui est donnée au Conseil de Sécurité de débattre d'un sujet dont l'importance pour la sécurité mondiale n'échappe à personne (…). La paix et la stabilité dans le Golfe persique sont d'une nécessité absolue pour le Moyen-Orient et, au-delà pour le monde», a-t-il déclaré.

Le Moyen Orient et la région du Golfe persique en particulier, a-t-il ajouté, riches de leurs diversités et de leurs immenses ressources naturelles, disposent de tous les atouts pour assurer la prospérité et la paix pour leurs 200 millions d'habitants. «Mais hélas, la région a été et demeure le théâtre de guerres et de tensions entre les pays que tout destinait à vivre en paix et en symbiose. Comme dans la plupart des conflits, l'instabilité et les tensions persistantes dans cette région ont pour cause première les interférences des acteurs internationaux», a notifié le Ministre des Affaires Etrangères. M. Kalla Ankouraou a appelé les acteurs internationaux qui, chacun dans la protection de ses intérêts, à travers des alliances et des Accords avec les pays de la région, contribuent à des rivalités féroces entre pays, sur fond d'une course aux armements, de plus en plus inquiétante. Il a précisé que, la création d'un système de sécurité régionale, véritablement inclusif, servant de base pour assurer un avenir décent à tous les peuples de cette région du monde est aussi inextricablement lié à la résolution du conflit israélo palestinien.

Le ministre Kalla Ankouraou a, au nom de la République du Niger, a exprimé sa conviction que «ni Israël, ni les Palestiniens ne peuvent, à terme et de manière durable, réaliser leurs aspirations légitimes de sécurité pour l'un et de la création d'un État indépendant et viable pour l'autre, sans une solution négociée sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations Unies et du Droit international, notamment la création de deux (2) Etats vivant côte à côte». Il a fait la même remarque par rapport à ce qui se passe dans le conflit en Syrie et au Yémen, deux conflits qui ont des conséquences directes sur l'ensemble de la région. «Ma délégation reste persuadée qu'il ne peut y avoir de solution militaire à ces crises. La seule manière viable de les résoudre doit être la recherche résolue d'une solution politique durable, inspirée et prise en charge par les Syriens et les Yéménites eux-mêmes, avec le soutien des Nations Unies sur la base de ses résolutions pertinentes», a-t-il dit.

Concernant l'Accord sur le Nucléaire Iranien de 2015, entériné par le Conseil de Sécurité des Nations Unies dans sa Résolution 2231, le Chef de la diplomatie nigérienne a souligné que, le Niger à l'instar de l'écrasante majorité des membres du Conseil reste convaincu que cette Résolution reste le cadre juridique et international adéquat pour le règlement des différends sur la question. «Nous encourageons de ce fait toutes les parties à rester attachées à sa mise en œuvre intégrale et à agir dans un esprit de responsabilité et conformément aux normes de multilatéralisme», a ajouté le Ministre Kalla.

Il a réaffirmé que nonobstant certains épisodes violents dans la région, qui parfois incitent au pessimisme, le Niger demeure convaincu que la réalisation d'un Moyen Orient prospère, en paix, et où prédominent les relations de bon voisinage et d'amitié, sur la base du respect mutuel et du principe de non-ingérence, est possible. C’est pour cela, il est nécessaire, dit-il, que le Golfe persique se dote d'un mécanisme inclusif de coopération et de règlement des différends avec une forte implication de la Ligue des États arabes, de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et de l'Organisation des Nations Unies (ONU).

«A cet égard, le Conseil pourrait soutenir une telle initiative régionale, car elle constituerait un signal fort de reconnaissance du rôle essentiel que jouent les organisations régionales dans le règlement pacifique des conflits. Le Niger, en sa qualité de membre non permanant du Conseil de Sécurité des Nations Unies et devant assurer dans un mois la Présidence de la Conférence des Ministres de l’OCI pour un an, prendra sa place dans toutes initiatives tentant à garantir la paix, la sécurité et une fructueuse coopération au profit des peuples de la région. Par ailleurs, l'ONU peut mieux manifester sa présence et mieux s'impliquer dans la recherche des solutions aux crises dans le golfe persique en y désignant un Représentant ou un Envoyé Spécial», suggère-t-il.

 Ali Maman(onep)

21 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Issoufou crise migratoire Paris 07Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a pris part lundi après-midi, 28 août 2017, au Palais de l'Elysée à Paris, aux côtés du Président français SEM Emmanuel Macron et de six autres dirigeants africains et européens (Tchad, Libye, Allemagne, Espagne, Italie et Union Européenne), à une réunion de travail sur le contrôle et la gestion maîtrisée des flux migratoires en provenance d'Afrique.
Lors d'une conférence de presse conjointe des huit Chefs de délégation, peu avant de recevoir les questions des journalistes, le Président Issoufou Mahamadou a évoqué les principales causes de l'immigration clandestine, les efforts fournis par le Niger contre ce fléau et les solutions à y apporter à court et long terme.
Le Chef de l'Etat a d'abord salué l'initiative du Président français de convoquer cette importante rencontre autour de cette question majeure. En novembre 2015, a rappelé SEM Issoufou Mahamadou, le Sommet entre l'Europe et l'Afrique sur la Migration à la Valette, a diagnostiqué la situation et a mis l'accent sur les causes profondes de la migration.

Le Secrétaire Général du Ministère de la Santé publique, M. Abaché Ranaou a procédé hier, à la mise en place de la 9ème Commission Nationale Indépendante d’Organisation de l’Examen Unique de Certification en Santé, Session 2020. Cet examen unique organisé sur toute l’étendue du territoire national, vise à améliorer la qualité de la formation initiale en santé. Ainsi, cette commission aura entre autres charges l’élaboration et l’acheminement des épreuves théoriques dans tous les centres d’examen ; l’organisation et la supervision des épreuves théoriques et pratiques ; l’enregistrement et la vérification des notes ; la délibération des résultats ; la publication de la liste des admis cela pendant six semaines.

M. Ranaou Abaché a rappelé à cette occasion que l’organisation d’examen unique de certification pour toutes les écoles de formation en Santé au Niger, est une reforme entrant dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de Développement Sanitaire 2017-2021 et du Plan de Développement des Ressources Humaines 2011-2020. Ainsi, a-t-il affirmé, l’examen unique de certification en santé est l’aboutissement d’un long processus engagé par le Ministère de la Santé Publique en 2001.

Le Secrétaire Général du Ministère de la Santé publique, a indiqué que le Niger fait face à un grand déficit en ressources humaine (RHS) dans le secteur de la santé, cela  tant sur le plan quantitatif que qualitatif. En effet, une analyse de la situation effectuée au cours de plusieurs ateliers et séminaires organisés par le département ministériel a révélé des disparités considérables entre la formation reçue et pratique sur le terrain. Cette situation a indiqué M. Abaché Ranaou, Président de la Commission, est peu favorable à l’atteinte des objectifs de santé en général et des objectifs de Développement Durable (ODD) liés à la santé. C’est ainsi, a-t-il expliqué, afin de réduire cet écart qualitatif en matière de ressources humaines formées, le Niger, a décidé d’une harmonisation des programmes qui a débouché sur l’organisation de la 1ère session de l’examen unique de certification en santé à l’échelle du pays en 2011.

De ce fait, cette démarche novatrice introduite dans le système de formation initiale a pour finalité l’application des règles de qualité dans les enseignements, l’harmonisation des conditions d’accès aux filières de formation, la dénomination des diplômes délivrés ainsi que leurs équivalence, la durée de la formation et le contenu même des programmes. Aussi, a ajouté M. Abaché Ranaou, elle s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la Conférence des Ministres de la Santé de l’Espace CEDEAO, notamment celles relatives à l’harmonisation des programmes de formation de santé.

Notons cependant, qu’en 2018, la Commission en charge de l’Organisation de cet examen a connu une réforme majeure qui, implique désormais outre les départements ministériels collaborateurs, d’autres institutions de l’Etat à savoir : la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA), le Haut Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME) et les Universités Publiques dans chaque région. Et tout cela s’inscrit dans le cadre de la recherche continue de la qualité et de la transparence. C’est pourquoi en amont à cette installation, des missions de renforcement de capacités ont été organisées en direction des commissions régionales.

 Rahila Tagou(onep)

13 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/