D’autres sources indiquent que des partis de grande envergure lorgnent aussi cette éventualité de quitter la MRN. Mais là, le problème est qu’ils sont impliqués dans la gestion du pouvoir et leurs militants en proie à des dossiers compromettants qui pourraient les mettre à l’ombre à moins qu’ils ne refusent d’obtempérer aux mots d’ordre de leurs partis respectifs. Dans ce dernier lot, on attend impatiemment et l’on scrute l’horizon pour voir de quelle côté la balance va pencher. Dès que des chances de sortir vainqueur s’affichent du côté de l’opposition, ces partis s’empresseront de rejoindre celleci pour finir le combat ensemble et se mettre ainsi à l’abri. Dans le cas contraire, ils resteront dans leur MRN jusqu’à ce que le « tsunami » les emporte, ensemble. Une équation difficile pour qui voudrait faire la politique sans prendre de risque ni de coup.

Le Président Issoufou a bien compris ce manque de courage de nos politiciens et c’est pourquoi il les laisse se « salir » avec les biens et deniers publics, sûr, qu’ils ne sont pas en mesure d’accepter de payer pour leurs fautes.

Par : Ibrahim YERO

26 octobre 2017
Source : L'Eclosion