Politique
Le président de l'Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a accordé, hier, deux audiences. C’est ainsi qu’il s’est d’abord entretenu avec une délégation du groupe parlementaire d’amitié France-Niger conduite par son président le député Jacques-Maire en visite de travail au Niger avant de recevoir les membres de l’Association des Ambassadeurs et consuls généraux du Niger à la retraite, conduite par l’ancien ambassadeur, M. Adani Illo.
La première audience s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur de France au Niger, SE. Alexandre Garcia et du président du groupe d’amitié parlementaire Niger-France à l’Assemblée nationale, le député Kalla Ankouraou, premier Vice-président de l’Assemblée nationale. A l’issue de cette audience, le chef de la délégation parlementaire française a déclaré qu’ils sont venus rendre compte, au président de l’Assemblée nationale, des activités menées au Niger pendant leur séjour d’une semaine au Niger où ils ont échangé avec leurs homologues nigériens aussi bien de la majorité que de l’opposition. «Nous avons aussi fait preuve de transparence et d’ouverture en visitant la base de barkhane à Niamey où les collègues ont posé toutes les questions aux forces françaises parce que nous sommes ici en partenaires, nous n’avons rien à cacher», a déclaré le député français Jacques Maire.
Mais le moment le plus marquant, selon le parlementaire français, était les trois jours complets passés dans la région de Maradi à la rencontre des populations. «Nous y avons vu toute la palette d’activités économiques et éducatives et l’Alliance française qui fait un excellent travail. Nous avons beaucoup apprécié notre séjour à Maradi avec des activités culturelles et sportives observées dans le cadre de la célébration de la fête de la proclamation de la République du Niger», a ajouté M. Jacques Maire.
La seconde audience a été accordée aux membres de l’Association des anciens ambassadeurs et consuls généraux du Niger, conduite par l’ancien ambassadeur, M. Adani Illo. Ceux-ci sont venus présenter le bureau de l’association qui a pour objectif de nouer un partenariat avec les institutions de la République. «Nous donnons des conseils et des avis dans tout ce qui concerne la diplomatie, les relations extérieures, la politique extérieure ; la formation, parce qu’il y a un besoin réel de formation. Nous allons restituer nos expériences aux nouvelles générations», a déclaré M. Adani Illo avant d’affirmer qu’ils sont sortis satisfaits de la rencontre parce que le président de l’Assemblée nationale a la volonté de les accompagner pour l’atteinte leurs objectifs.
Seini Seydou Zakaria(onep)
21 décembre 2021
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La Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT) a tenu le samedi 31 octobre 2020 son assemblée générale ordinaire qui a enregistré la participation des représentants de toutes les contrées du pays. C’est M. Issa Labo, représentant le ministre de la Jeunesse et des Sports qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ladite assemblée générale.
Cette instance s’est penchée entre autres sur la présentation du rapport d’activités 2018-2019 et le programme d’activités 2020-2021 ; la présentation du rapport d’exécution du budget 2018-2019 et des prévisions budgétaires 2020-2021 ; l’examen et les débats sur les propositions d’amendement des statuts révisés à l’article 26.3 des Statuts et l’examen et débats sur les propositions d’amendement des Règlements généraux ; l’élection des Commissions Indépendantes, notamment les commissions électorales et les organes juridictionnels.
A l’ouverture des assises, M. Issa Labo a salué la FENIFOOT qui vient d’organiser cette Assemblée générale ordinaire devant servir d’exemple à d’autres fédérations sportives. Pour sa part, le président du Comité Exécutif de la FENIFOOT, le Colonel-major Djibrilla Hima Hamidou a rappelé que l’Assemblée générale ordinaire de cette année s’est tenue plus tard que d’habitude en raison de la pandémie de la COVID-19. Il a noté que cette pandémie a contraint la FENIFOOT à interrompre sa marche et s’est vue littéralement paralysée par ce virus mortel. Le président de la FENIFOOT a, au nom de l’institution, remercié ses membres pour leur sens de responsabilité suite à la décision portant l’annulation de la saison 2019-2020 devant l’incertitude sur l’évolution de la pandémie. En outre, il a indiqué que la tenue de cette Assemblée générale est la preuve de la relance des activités de la FENIFOOT avec la reprise aussi des compétitions à savoir la super ligue, en attendant la ligue nationale, la ligue régionale et la coupe nationale.
Le Col major Djibrilla Hima Hamidou a également souligné l’organisation de deux tournois internationaux de Niamey des équipes nationales A et A’ dans le cadre des préparatifs des éliminatoires de la CAN 2021 et de la phase finale du CHAN 2020. Par ailleurs, le président de la FENIFOOT a précisé que la révision des statuts prendra en compte pour la première fois des groupements d’intérêt qui seront considérés désormais comme des membres à part entière de la FENIFOOT notamment les clubs et les Associations régionales, les associations des anciens internationaux du Mena, des joueurs, des arbitres, des supporteurs, et des journalistes sportifs. «C’est une innovation qui constitue une véritable évolution et qui s’inscrit dans le cadre de la modernisation de textes de la FENIFOOT», a-t-il confié.
Laouali Souleymane(onep)
03 novembre 2020
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Le Président de la Fondation Issoufou Mahamadou (FIM), l’ancien Président de la République du Niger, M. Issoufou Mahamadou, a présidé le samedi 12 juin 2021 l’ouverture des travaux de la première Assemblée Générale Ordinaire de la Fondation qui porte son nom et dont il est le Fondateur. La cérémonie s’est déroulée au Centre International des Conférences, Mahatma Gandhi de Niamey. C’était en présence des membres fondateurs de ladite fondation et des invités de marque.
Le projet de création de la Fondation Issoufou Mahamadou (FIM) avait été annoncé le 27 Mars 2021. La fondation a été reconnue officiellement par les autorités compétentes par l’arrêté N°00301/MISPD/ ACR/ DGAPJ/DLP du 09 Avril 2021.
A l’occasion de cette première Assemblée Générale Ordinaire de la Fondation, M. Issoufou Mahamadou a rendu un grand hommage aux membres fondateurs de la structure. Le but commun des membres de cette fondation a souligné M. Issoufou Mahamadou c’est la promotion de la paix, la démocratie, le panafricanisme, le capital humain et le climat. « Il s’agit là d’un but ambitieux, d’autant plus ambitieux qu’il s’inscrit dans la perspective du double centenaire : celui des indépendances, en 2060 et celui de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) en 2063. Il s’agit donc d’un but de très long terme qui concerne plusieurs générations, un but qui nécessite beaucoup de réflexions et beaucoup d’actions », a-t-il déclaré. La devise de la FIM est « penser pour agir », a-t-il ajouté. Un slogan qui trouve tout son sens pour faire face aux différents défis dans le continent grâce au concours de toutes et de tous.
Aussi, il a évoqué entre autres défis qui se posent sur le continent, la nécessité d’instaurer la paix; faire taire les armes ; mettre fin à la violence ; promouvoir des institutions démocratiques fortes et stables ; la réalisation du panafricanisme ; la modernisation de nos sociétés pour réaliser les conditions de leur transition démographique ; la modernisation de la politique ; faire connaître le modèle politique nigérien ; la renaissance du continent ; l’accélération de la mise en œuvre de l’agenda 2063 notamment celle de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) et des plans de développement de l’agriculture, des infrastructures et des industries en Afrique ; le débat sur la gouvernance mondiale post-covid. L’ambition de la FIM, a-t-il relevé, est de contribuer à trouver des réponses à ces préoccupations. Pour y arriver, la Fondation fera appel au service de diverses compétences, a-t-il précisé.
« La FIM contribuera au développement du capital humain. Notre continent a un actif démographique extraordinaire. Néanmoins, cet actif ne peut être transformé en dividende économique que si nos pays réalisent leur transition démographique,…C’est à travers l’éducation, notamment celle de la jeune fille et la santé notamment celle de la reproduction, que les Gouvernements s’efforcent de réaliser cet objectif majeur en vue du progrès et du bien-être des populations. La FIM y contribuera non seulement à travers la réalisation d’infrastructures scolaires et sanitaires mais aussi à travers la sensibilisation. Pour compléter ce volet de son action, elle apportera sa contribution à la réalisation d’infrastructures hydrauliques », a-t-il déclaré.
L’ambition de la FIM concernant le climat, a précisé le Président de la Fondation, est de participer à la lutte contre la désertification pour la défense et la restauration des terres, pour la protection de la biodiversité et des écosystèmes. « Nous allons démarrer ce vaste chantier par la mise en place d’un puits de carbone, une immense forêt avec une dizaine de millions d’arbres. La réussite de ce projet pilote permettra sa mise à l’échelle de l’ensemble du pays», a-t-il notifié.
Pour réussir le pari, le Président de la FIM a invité tous les membres, chacun en ce qui le concerne, de mettre son expérience conformément à son profil sur les problématiques et les questions évoquées. L’ordre du jour de cette Assemblée Générale annoncé par le président de la FIM, comporte les points suivants : la présentation du plan d’actions de la fondation, la présentation du projet « puits de carbone » et enfin la présentation du projet de budget pour l’année 2021.
« Pour l’exécution de son budget, la fondation compte mobiliser des ressources internes et externes. S’agissant des ressources externes nous avons eu déjà des rencontres avec certains partenaires et écrit à d’autres. La montée en puissance de la fondation se fera progressivement mais notre ambition est qu’elle atteigne son plein régime rapidement », a indiqué le Président dans son discours.
Il faut noter qu’à cette occasion, la liste des membres fondateurs de cette fondation a été présentée à l’assistance. Le Vice-Président de la Fondation est l’ancien Premier Ministre du Niger, M. Brigi Rafini., et la liste reste encore ouverte pour d’éventuelles adhésions.
Ali Maman(onep)
14 juin 2021
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Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l'année 2020, dite session budgétaire de l'Assemblée nationale se poursuivent activement à l’hémicycle, Place de la Concertation. Hier les parlementaires ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi portant loi de règlement pour l’année budgétaire 2018. C’est le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Iro Sani qui a présidé la séance plénière en présence du commissaire du gouvernement, de M. Ahmat Jidoud, ministre Délégué chargé du Budget.
Le projet de loi de règlement pour l’année budgétaire de 2018 examiné et adopté par les députés nationaux avec 114 voix pour, vingt (20) contre et zéro (0) abstention, présente les résultats d’exécution du budget général de l’Etat et des comptes spéciaux du trésor au titre de l’année 2018. Le projet s’articule, entre autres autour du contexte de l’exécution dudit budget ; de la présentation des prévisions budgétaires ; les résultats d’exécution du budget général de l’Etat 2018 et ceux des comptes spéciaux.
Selon le président de la Commission des finances et du budget saisie au fond, M. Adamou Namata, cet exercice est une obligation des pays membres de l’UEMOA dont le Niger est le premier à le faire cette année. En effet le budget général de l’Etat en 2018 était initialement arrêté à un montant de 1.900,86 milliards de FCFA. Il a connu deux rectifications. La première l’a rehaussé de 71,11 milliards et la 2ème rectification l’a fait accroitre de 8 milliards. Au total, le budget initial a connu une augmentation en recettes et en dépenses de 79,11 milliards. Pour Adamou Namata, cette loi des finances de 2018 a fait couler tant d’encre et de salive au moment de son adoption.
En faisant la comparaison d’exécution des budgets de trois dernières années 2016, 2017 et 2018, «Il ressort de ce rappel que le budget de 2018 a enregistré le meilleur taux d’exécution tant en recettes qu’en dépenses avec un taux de 80,10%. C’est la preuve, s’il en faut, que le budget était réaliste, viable et soutenable. C’est également la preuve que toute l’agitation orchestrée par une fraction de la société civile autour de la loi des finances 2018 n’était que de la tempête dans un verre d’eau», a-t-il martelé. Il faut signaler qu’à fin décembre 2018, les dépenses du budget général de l’Etat ont été exécutées à hauteur de 1.585,87 milliards pour des prévisions annuelles de 1.979,97 milliards soit un taux d’exécution de 80,10%.
Les dépenses du budget général peuvent être classées en dépenses sectorielles et charges communes. D’après le résultat d’exécution du budget général de l’Etat, les recettes sont d’un montant total de recouvrement de 1.673.021.200.687 FCFA tandis que les dépenses sont d’un montant total de mandatement de 1.585.861.239 FCFA. Il ressort donc un excédent des recouvrements sur les mandatements de 87.159.619.448 FCFA. Au titre des comptes spéciaux du trésor, les recettes et les dépenses ont été exécutées respectivement pour un montant total de 10,29 milliards et 22,84 milliards à la fin de l’année 2018. Il se dégage un résultat déficitaire de 12,55 milliards.
Au terme de l’année 2018, les montants des réalisations des recettes du budget général de l’Etat et des comptes spéciaux du trésor s’élèvent à 1.691.310.463.504 FCFA contre des dépenses de 1.608.971.731.828 FCFA. Il ressort donc un résultat positif de 82.338.731.676 FCFA. Ceci démontre que le niveau d’exécution du budget de 2018 est appréciable malgré les difficultés liées à la mise en œuvre des réformes en matière de finances publiques. Toutefois, selon le ministre du Budget, le gouvernement poursuivra la mise en œuvre de ces réformes tout en améliorant le mécanisme actuel d’exécution du budget, en tenant compte des insuffisances constatées et en mettant en œuvre les dispositions légales restantes afin de se conformer au cadre juridique communautaire en matière de finances publiques.
Seini Seydou Zakaria(onep)
03 novembre 2020
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Longtemps annoncées par la rumeur publique, les requêtes de levée d’immunité d’un député et de mises en accusation de deux anciens ministres formulées par le Gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres du 17 février 2017, sont finalement reçue à l’Assemblée nationale.
Au cours de la séance plénière d’hier, les députés ont déclenché les procédures de leur traitement par la mise en place de trois Commissions ad’ hoc chargées de présenter chacune un Rapport sur la demande de la levée d’immunité chacune des mises en accusation des deux anciens ministres.
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Le 24 mai 2023, la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale a organisé une journée parlementaire soutenue financièrement par la délégation de l'Union Européenne. Présidée par M. Alkabouss Jalaoui, deuxième vice-président du parlement, cette journée avait pour objectif de sensibiliser et former les parlementaires sur la lutte contre la corruption et la gestion des finances publiques.
Les thèmes abordés lors de cette journée étaient variés et comprenaient la prévention et la lutte contre la criminalité financière, telle que la corruption, les flux financiers illicites et le financement du terrorisme. Les participants ont également examiné la question de la transparence, du contrôle externe et de la reddition de comptes des politiques publiques.
Un autre sujet important était le contrôle physique des investissements publics ainsi que les missions d'évaluation des politiques publiques et de la fiscalité. Les participants ont accordé une attention particulière à l'analyse des rapports de la Cour des comptes.
Le président de la Commission des finances et du budget, M. Issaka Assoumane, a souligné l'engagement du Niger dans des réformes visant à assurer la transparence budgétaire et financière, l'efficacité des dépenses publiques et le recouvrement des ressources budgétaires. Il a également souligné le rôle essentiel de l'Assemblée Nationale dans l'examen, le vote et le contrôle des lois de finances, et a encouragé les députés, en particulier les membres de la commission des finances et du budget, à se familiariser avec les nouvelles méthodes de gestion budgétaire.
La Chargée d'Affaires par intérim de la délégation de l'UE au Niger, Mme Jamila El Assaidi, a salué la pertinence des thèmes abordés lors de cette journée. Elle a souligné l'importance de travailler ensemble pour promouvoir la transparence, prévenir la corruption et renforcer les institutions, afin de réaliser les objectifs de développement durable fixés par le Niger.
La délégation de l'UE a soutenu la Commission des Finances et du Budget à travers une subvention visant à renforcer l'éthique et la transparence dans la gouvernance budgétaire et financière. Cette subvention vise à renforcer la capacité de la commission des finances et du budget de l'Assemblée Nationale à remplir ses missions conformément à la loi. La délégation de l'UE contribue également aux efforts du gouvernement nigérien par le biais de programmes d'appui budgétaire, du dialogue politique et du suivi des réformes des finances publiques.
Il convient de noter que les membres de la Commission des finances et du Budget ont été formés de manière détaillée sur ces sujets au cours des jours précédant cette journée parlementaire.
L'objectif global de cette journée parlementaire était de renforcer la lutte contre la corruption, d'améliorer la gestion des finances publiques et d'assurer une plus grande transparence et responsabilité dans la gouvernance budgétaire et financière du Niger.
Nigerdiaspora avec L'ANP
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Les débats autour des questions de l’éducation sont revenus à l’Assemblée nationale à travers les requêtes en interpellation sur le sujet introduites par les députés Saadou Dillé et Nassirou Halidou. Le ministre de l’Enseignement primaire, de l’Alphabétisation, de la Promotion des langues nationales, M. Daouda Mamadou Marthé, qui a répondu à la tribune de l’hémicycle, aux différentes questions contenues dans les deux requêtes des députés. Ces questions en interpellation ayant touché à l’aspect négociations avec les organisations syndicales du secteur de l’éducation, le ministre d’Etat Mohamed Bazoum, en sa qualité de président du Comité de négociation est venu y répondre. Nous publions dans cette 3ème partie de son intervention.
«C’est avec un plaisir renouvelé que je me retrouve devant vous, désigné par le Premier ministre, en tant que président du Comité interministériel de dialogue avec les partenaires de l’école, pour répondre à cette interpellation. Je répondrais par conséquent à certains aspects des questions posées par le député Nassirou Halidou.
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Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2021 de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle. Au cours de la plénière du samedi 26 novembre dernier, les parlementaires ont interpellé la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa sur la recrudescence des feux de brousse dans les régions du Niger. Elle est allée répondre aux questions posées par les députés, Maman Rabiou Maïna et Ibrahim Halifa Abdourahmane. La séance plénière a été présidée par le président de l’Assemblée nationale, SE Seini Oumarou en présence du commissaire du gouvernement, M. Mahamadou Zada, ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institution.
Les préoccupations des députés ayant l’interpellé la ministre se résument entre autres à la situation générale des feux de brousses, les causes, les stratégies pour lutter contre, leurs impacts sur l’environnement, le lien avec le changement climatique. Les députés ont voulu également savoir si les allocations budgétaires et les appuis des partenaires financiers sont suffisants pour sécuriser les espaces pastoraux et si les dispositions prises par le gouvernement pour faire face aux déficits fourragers cette année.
En réponse aux questions des parlementaires, la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a rappelé chaque année, à l’approche de l’harmattan qui marque le début de froid et des vents forts, on assiste à une recrudescence des feux de brousse qui détruisent malheureusement, sur leur passage, plusieurs dizaines de milliers d’hectares d’aires, de pâturages, sans compter les dégâts sur les établissements humains et parfois hélas des pertes en vies humaines. Selon la ministre, ces feux constituent un véritable fléau notamment en zone pastorale et dans les aires protégées. Leurs causes sont rarement naturelles. Pour la plupart des cas, les origines sont d'ordre anthropique (brulis, chasse, cigarette, cuisson,) c'est-à-dire provoqués par l'homme de façon volontaire ou non.
La ministre Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa a brossé la situation générale des feux de brousse au Niger dont les statistiques font état de 178 cas qui ont consumé une superficie globale provisoire de 491 360,79 ha. «La situation par région s'établit ainsi qu'il suit : Agadez 19 cas avec 7 310,03 ha brûlés, Diffa 16 cas avec 5 164,84 ha brûlés, Dosso 8 avec 734 Ha, Tillabéry 12 cas avec 3 154 ha, Maradi 20 Cas avec 27 167,27 ha, Zinder 9 cas avec 112 901,85 ha et Tahoua 79 Cas avec 452 919 ha consumés», a-t-elle précisé.
En ce qui concerne les causes des feux, elle a indiqué qu’elles sont généralement d'origine humaine. Ainsi, sur l'ensemble des cas enregistrés en 2021, les investigations ont permis de relever que 48,31% sont dus aux feux de cuisine non ou mal éteints, 15,3% aux mégots de cigarettes, 5,1% au feu de récolte du miel et les activités liées à la chasse, à peu près 1% par les voleurs de petit bétail pour faire perdre leurs traces, 1% suite à l'usage des feux pour la protection contre les animaux sauvages et plus de 28% de causes non déterminées.
Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa devait ensuite souligner que les conséquences de ces feux de brousses sont d’ordre aussi bien d’écologique que socio-économique, à savoir une perte énorme de la biomasse, et du coup, une insécurité alimentaire pour le cheptel ; la perte de la diversité biologique ; des pertes en vies humaines et la destruction des habitations et autres infrastructures socio-économiques et un déplacement involontaire des éleveurs. La ministre a cité l’exemple du feu de brousse d’Abalak, qui est intervenu du 27 septembre 2021 au 7 octobre 2021 et aurait occasionné la perte de plus 64 000 tonnes de fourrage, soit de quoi nourrir 18 980 bovins adultes pendant six mois.
Sur instruction du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, L’Etat a mis en œuvre une stratégie nationale à travers le Ministère en charge de l’Environnement pour lutter contre les feux de brousse. La stratégie est composée de trois paquets d'activités à savoir la lutte préventive (information sensibilisation, réalisation de bandes pare feux), la lutte actives (formation de brigades communautaires de lutte contre les feux de brousse, extinction de feux déclarés) et une communication soutenue autour de la question à travers les médias et radios communautaires.
Depuis le lancement de la campagne d’ouverture des bandes pare-feu 169.000.000 FCFA ont été déjà transférés sur le terrain à travers des Autorisations de Dépenses au profit des différentes régions pour la réalisation des bandes pare feux. A ce montant, «il faut ajouter un budget disponible au niveau de la Cellule Crise Alimentaire de plus de six cent millions, destiné à la lutte contre les feux de brousse», a rassuré la ministre de l’Environnement avant de préciser que plusieurs autres partenaires (PAM, le projet PRAPS, la GIZ, le projet pôles Ruraux de l’AFD) soutiennent les investissements en matière d’ouverture des bandes pare-feu. Mais selon elle, au regard de l’immensité des besoins, force est de reconnaitre que les efforts restent insuffisants.
Pour réduire les risques potentiels de feux de brousse, le Ministère en charge de l’Environnement compte renouer avec l'expérience des bandes précoces à réaliser au moment où l'herbe est encore verte. Cette expérience qui a été testée en 2014 à Abalack, a le double avantage de protéger le pâturage contre les premiers feux d'ailleurs les plus redoutés mais aussi de s'inscrire dans la durabilité avec des bandes pouvant aller jusqu'à trois ans de durée de vie contre seulement une année pour les bandes ordinaires ouvertes à l'état sec de pâturage herbacée.
La ministre de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification a annoncé devant le parlement l'organisation très prochainement d'un forum national sur la problématique des feux de brousses. De ce forum, «il sera attendu des orientations générales en vue de la formulation d'un vaste programme national de protection des pâturages et autres écosystèmes contre les feux de brousse. Nous osons obtenir le soutien des honorables députés nationaux pour la mobilisation des fonds nécessaires à la mise en œuvre de ce futur programme», a-t-elle conclu.
Enfin les députés auteurs de l’interpellation ont félicité la ministre de l’Environnement et lui ont conseillé de travail en alliance avec les Ministres en charge de l’Elevage et de l’Agriculture, car le feu de brousse est un fléau qui concerne les deux secteurs.
Seini Seydou Zakaria(onep)
29 novembre 2021
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Le premier Vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Kalla Ankouraou a reçu, hier dans l’après-midi, une délégation des parlementaires italiens conduite par M. Alexandre BATTILOCCHCO. L’audience qui s’est déroulée en présence l’Ambassadeur d’Italie au Niger, SE. Emilia Gatto a porté sur la coopération et la dynamisation des groupes parlementaires entre les deux pays. A leur sortie d’audience, le Chef de la Mission n’a pas fait de déclaration.
Réunion des ministres en charge de la Défense nationale des pays du G5-Sahel : Définir une nouvelle approche pour une meilleure sécurisation de l’espace commun
Du 31 août au 1er septembre 2021, Niamey accueille une réunion des ministres en charge de la Défense nationale des pays du G5-Sahel, élargie aux Chefs d’états-majors généraux des Armées des pays dudit espace. Définir une nouvelle approche à adopter pour minimiser les conséquences que pourrait engendrer la nouvelle donne sécuritaire et revisiter le concept stratégique de la Force conjointe du G5 Sahel, afin de l’adapter au contexte sécuritaire actuel, en coordination avec les FDS nationales et les forces partenaires en présence, tels sont les objectifs assignés à cette rencontre. Les ministres en charge de la Défense nationale des cinq pays membres dudit espace, leurs chefs d’états-majors, des représentants du Système des Nation Unies, des ambassadeurs et responsables du corps diplomatique ainsi que de nombreux invités ont pris part à la cérémonie d’ouverture de la réunion de Niamey.
A cette occasion le ministre de la Défense Nationale, M. Alkasoum Indatou a indiqué que face aux défis majeurs, dont ceux liés à la sécurité et au développement, qui mettent en péril la stabilité des Etats membres du G5 Sahel, les gouvernements de ces pays se sont engagés, sous les leaderships de leurs Chefs d’Etat et de gouvernement, à mutualiser leurs efforts, par la mise en place d’un dispositifs sécuritaire global dans le cadre de cet espace sous régional, afin de lutter efficacement contre la menace terroriste et ses corollaires. «Aujourd’hui, tout en saluant les efforts entrepris à divers niveaux, force est de constater que la situation sécuritaire sur l’ensemble de notre espace commun reste imprévisible et volatile. Elle demeure particulièrement préoccupante dans le fuseau centre de la Force Conjointe du G5 Sahel, communément appelé zone des trois frontières ou du Liptako-Gourma, avec la menace persistante et croissante des activités des groupes armés terroristes, notamment le groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) et l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS)», a-t-il regretté.
Cette situation préoccupante, caractérisée par des attaques récurrentes et de manière indiscriminée sur les populations civiles et les FDS constitue selon le ministre Alkassoum Indatou, un enjeu majeur pour nos forces. En outre, le retrait annoncé de la Force Barkhane du nord du Mali et de sa transformation future est une nouvelle donne sécuritaire à prendre en compte. «Dans cette nouvelle approche que nous nous devons d’observer une place appréciable doit être accordée aux actions bilatérales et multilatérales, en mettant en exergue nos propres capacités», a suggéré le ministre de la Défense Nationale. Il a par ailleurs relevé ‘‘les résultats forts appréciables’’ obtenus par la Force Conjointe du G5 sahel, lors du 3ème et 4ème mandat de la période d’août 2019 à août 2021. M. Alkassoum Indatou a ajouté que dans le cadre du ‘‘sursaut civil’’, décidé par les cinq Chefs d’Etats du G5 Sahel, les 15 et 16 février dernier à N’Djamena, une implication des populations dans leur propre sécurisation, à travers une collaboration saine et constructive, entre elles et les FDS est plus que d’actualité. «Cette implication et collaboration seront d’autant plus acquises, si nous arrivons à imposer un rapport de force en notre faveur sur le terrain», a estimé le ministre Indatou.
Quant à l’Envoyé Spécial du Système des Nation Unies au Mali, M. El Ghassim Wane, il a mis en relief deux aspects. Le premier est relatif à la nécessité pour les pays de disposer de capacités adéquates, en termes de stockage, pour recevoir le soutien qui sera fourni sur la base du nouveau mode de soutien. Le second aspect porte sur la nécessité de la mise à disposition, par les pays du G5, d’attestation d’exonération des produits destinés aux bataillons. «Cela est urgent, pour permettre aux prestataires de services de mener à bien les tâches qui leurs sont confiées. Nous sommes en train de notifier à tous les pays impliqués les quantités devant être exonérées à cet égard», a déclaré M. Wane.
Procédant à l’ouverture de la réunion, le ministre tchadien de la Défense nationale, le Général des Corps d’Armées, Daoud Yaya Brahim a rappelé que le but de cette rencontre est d’échanger sur la nouvelle dimension de la lutte contre les groupes armés terroristes dans la bande du Sahel et plus précisément dans les différents fuseaux composants les théâtres des opérations de la Force G5 Sahel. «La décision française de la reconfiguration de la Force Barkhane, partenaire opérationnelle de la Force conjointe du G5 Sahel, qui est immanquablement en cours de mise en œuvre, nécessite des dispositions utiles et urgentes à prendre, pour apporter des réponses adéquates à la Force G5 Sahel, afin de lui permettre de garder l’élan, de continuer à remplir efficacement les missions qui lui sont assignées», a déclaré le Général Brahim.
Pour le ministre tchadien de la Défense nationale, cette nouvelle donne ne doit en aucun cas impacter négativement les missions dévolues à la force conjointe G5 Sahel. le Général Brahim a ensuite relevé les multiples défis observés dans la bande du Sahel et qui nécessitent des réponses urgentes et adéquates. «La question sécuritaire doit être une priorité afin de préserver cet espace du banditisme transfrontalier, du trafic illicite et du terrorisme. Aucun pays au monde n’est épargné par ces maux. Nous devons mutualiser les ressources pour arriver à cet objectif. Celui de sécuriser la bande du Sahel afin de permettre une libre circulation des personnes et des biens. Il faut aussi une coopération entre les pays, le renforcement de capacités de nos forces et surtout la mise en commun des ressources pour mener cette lutte. Nous devons mutualiser davantage nos ressources afin de faire face à cette lutte qui semble perdurer dans notre espace communautaire», a suggéré le Général tchadien Daoud Yaya Brahim. «Dans ce monde en perpétuel mutation, gangréné par des menaces traditionnelles et non traditionnelles, les armées du G5 Sahel, à l’instar de celles du monde, doivent revoir leurs méthodes et approches pour faire face à ces défis de l’heure», a proposé le ministre tchadien de la Défense nationale.
Mahamadou Diallo(onep)
1er septembre 2021
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Le président de l’Assemblée nationale M. Seini Oumarou a reçu, hier en fin de matinée, une délégation des membres de la Cour des Comptes conduite par son premier président, Pr. Narey Oumarou. Cette délégation est allée présenter au président du parlement nigérien le rapport annuel 2021 des comptes publics.
Quelques instants après, le président de l’Assemblée nationale a reçu une délégation du comité d’organisation du forum sur la sécurité, la cohésion sociale et le développement durable dans la région de Tillabéri conduite par son président, M. Moussa Harouna. Cette délégation a aussi remis le rapport dudit Forum au président du parlement. Pour rappel, le forum s’est tenu du 26 au 27 mars 2022 dans la ville de Tillabéri. Il a rassemblé l’ensemble des couches socio-professionnelles de la région pour échanger, réfléchir et de dresser un diagnostic de la situation sécuritaire et surtout pour dégager des pistes de solutions.
A l’issue de cette d’audience, le président du comité d’organisation de ce forum, M. Moussa Harouna a, expliqué que l’objectif principal du forum est de contribuer au retour et à la consolidation de la sécurité et de la cohésion sociale sur l’ensemble de la région de Tillabéri dans une perspective de développement durable. Selon lui, le forum s’est déroulé sous forme de panel dont la première partie a traité des caractéristiques de l’insécurité dans la région, la seconde partie sur la cohésion sociale et la troisième partie a parlé des conséquences de l’insécurité et les souffrances qu’endure la population dans tous les aspects. L’essentiel des analyses ont été formulées sous forme de recommandations et d’appels dont 22 appels, 22 recommandations riches qui se retrouvent dans le rapport présenté. M. Moussa Harouna a insisté sur l’appel lancé par les participants au forum à la clémence pour la libération du Cheik Ali Boubacar qui est actuellement incarcéré à la prison de Fillingué. Le forum a également appelé les populations à apporter leur soutien pour dénoncer tout suspect entravant la sécurité afin que la paix puisse revenir dans la région.
Le forum se veut un cadre d’échanges dans un esprit d’inclusivité, de fraternité et d’engagement collectif entre les différentes composantes de la région de Tillabéri. Le rapport dresse des solutions déjà mises en œuvre et identifie les pistes de solutions à court, moyen et long termes tout en proposant un cadre de suivi pour la mise en œuvre des recommandations formulées.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l'année 2020, dite session Budgétaire de l'Assemblée Nationale se poursuivent à l’Hémicycle. Hier, les parlementaires ont discuté et adopté deux projets de loi à savoir le Projet de loi portant 2ème rectification de la loi n°2019-76 du 31 décembre 2019 portant loi de finances pour l'année budgétaire 2020 et le projet de loi modifiant et complétant la loi n°2016-45 du 06 décembre 2016, portant création, mission, attributions, organisation et fonctionnement d'une «Autorité de Régulation et de Sureté Nucléaires (ARSN)». Les travaux se sont déroulés sous la présidence du 4èmeVice-Président de l’institution, l’honorable Souley Idi en présence du ministre des Finances, M. Mamadou Diop et celui chargé des Relations avec les Institutions, M. Brakaï Issouf.
Le premier projet de loi soumis à l’appréciation des élus est celui 2ème rectification de la loi de finances pour l'année budgétaire 2020. Ainsi, après cette seconde rectification, le total du budget général de l'Etat 2020 s'élève en recettes et en dépenses à la somme de 2.513,33 milliards de FCFA contre 2422,33 milliards de FCFA au titre de la 1ère rectification de la loi de finances 2020 soit une augmentation de 3,77%. Ce projet de loi a été approuvé par 93 voix pour, 21 contre et 0 abstention. Lors des discussions, plusieurs questions ont été posées au ministre des Finances, M. Mamadou Diop qui a apporté des précisions aux préoccupations des élus. Dans ses explications, le ministre Diop a dit que le niveau de consommation de crédits ne dépend pas du Ministère des Finances dès lors que les crédits sont libérés. «Il appartient aux ministères sectoriels de prendre les dispositions pour leur consommation», a-t-il précisé.
Cependant, le ministre des Finances a noté que dans le cadre de la régulation budgétaire, la libération des crédits est faite en adéquation avec le niveau des recettes à mobiliser, de manière à ne pas affecter la qualité de la gestion de la trésorerie de l'Etat. «C'est pour cette raison que la Loi organique relative aux lois de finances confère un pouvoir de régulation au Ministre des Finances», a-t-il déclaré.
S’agissant du niveau de l'endettement du Niger, M. Mamadou Diop a dit qu’il est de 40,3% à fin 2019. «Il est prévu à 46,5% en 2020, largement en dessous de la norme communautaire qui est de 70% au plus», a-t-il ajouté. Pour ce qui est de la CENI, il a dit que de la coupe effectuée reflète les économies identifiées sur le budget initial et les nouveaux appuis reçus des partenaires extérieurs. «La coupe a été faite de concert entre le Ministère en charge de l'Intérieur et la CENI», a-t-il expliqué.
Quant à la répartition des charges communes, le ministre des Finances a dit qu’elle se présente comme suit : 40 milliards pour la participation du Niger au capital de la société WAPCO ; 3 milliards pour la Cellule de Crises Alimentaires ; 1,5 milliard pour les charges d'électricité et d'eau ; 1 milliard pour les loyers ; 0,8 milliard de contribution aux organisations internationales ; 1 milliard d'autres dépenses COVID- 19 ainsi que des dépenses communes interministérielles de fonctionnement, transferts et investissements pour 7,8 milliards. Au sujet de la route de l'Hôpital général de référence, dont l'enveloppe est de 2,5 milliards, le ministre des Finances a expliqué qu’elle porte sur un linéaire de 2.200m, avec des caniveaux et l’électrification, ainsi que les frais de contrôle.
Concernant la faiblesse de la contribution de l'or dans le budget national, le ministre des Finances a rappelé que la contribution de l'or industriel dans la création du produit intérieur brut et aux recettes fiscales n'est pas importante, en raison notamment de la faible capacité de la société d'exploitation (la Société des mines du Liptako). Par ailleurs, le ministre Mamadou Diop s’est réjoui de l’approbation des élus à cette rectification de la loi de finances qui témoigne, selon lui, leur soutien aux actions du gouvernement. Il a fait remarquer que malgré les différentes crises notamment sécuritaires et celle causée par la pandémie Covid-19, la mobilisation de recettes internes est relativement en hausse.
Le second projet de loi voté par 105 pour, 0 contre et 0 abstention est celui portant création, missions, attributions, organisation et fonctionnement d'une «Autorité de Régulation et la Sureté Nucléaires (ARSN). Pour le gouvernement, les modifications introduites dans ce texte visent à établir des critères et règles d'exigence, de rigueur et de qualité spécifiques au secteur nucléaire, d'une part, et d’autre part harmoniser le mode de désignation des responsables des organes de gouvernance de l’ARSN d'avec ceux des autres secteurs régulés afin d'y placer des personnes compétentes, d’établir un lien organique entre la Direction Générale (DG) et le Conseil National de Régulation (CNR) ; de ne pas permettre à l'autorité de régulation de recevoir des dons et legs provenant des secteurs régulés.
Notons enfin que les travaux en séance plénière reprendront le jeudi 15 octobre.
Mamane Abdoulaye(onep)
13 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Les travaux de 2ème session ordinaire au titre de l'année 2020, dite session Budgétaire de l'Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle Place de la Concertation à Niamey. Au cours de la séance plénière du vendredi 30 octobre dernier présidée par SE. Ousseini Tinni, président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni, les parlementaires ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi déterminant les règles statutaires applicables au personnel du cadre de la Police Nationale. La séance plénière s’est déroulée en présence du ministre en charge de l’Intérieur et de la sécurité publique, M. Alkache Alhada et du commissaire du gouvernement, M. Issouf Barkaï, ministre chargé de Relation avec les Institutions.
Le projet de loi déterminant les règles statutaires applicables au personnel du cadre de la police Nationale adopté avec 95 voix pour, zéro contre et zéro abstention est destiné à corriger les insuffisances de la loi portant statut autonome du cadre de la Police Nationale qui, selon le gouvernement ne permet plus de gérer au mieux la carrière du personnel du cadre de la Police Nationale. Ce nouveau statut adopté répondra aux aspirations actuelles et futures du corps de la Police nationale qui évolue dans un environnement économique, social et culturel en perpétuelle mutation.
En effet, le cadre de la Police Nationale était jusqu’à cette date régi par les dispositions de la loi n°2004-03 du 12 janvier 2004 portant statut autonome du cadre de la Police Nationale, modifiée et complétée par l’ordonnance n°2010-60 du 7 octobre 2010. Après plusieurs années de mise en œuvre, il a été constaté que le texte ne permet plus de gérer au mieux la carrière du personnel de la Police Nationale au regard des exigences croissantes de sécurité des populations et de bien d’autres contingences de la vie quotidienne. C’est pour répondre aux aspirations profondes de ce cadre que le projet de loi a été initié.
Ainsi, ce nouveau statut adopté répond aux exigences croissantes de sécurité des populations, qui n’étaient pas prises en compte dans l’ancienne loi, en plus de motiver le personnel du cadre de la Police Nationale à mieux assumer les missions de protection des personnes et de leurs biens. Il prend aussi en compte les recommandations du Conseil National de Sécurité relatives aux départs massifs à la retraite. Selon le ministre en charge de l’Intérieur et de la sécurité publique, M. Alkache Alhada, les députés ont accompli un travail intéressant pour avoir manifesté leur solidarité à une institution qui constitue un des principaux piliers de l’Etat. M. Alkache d’ajouter que grâce au courage et à l’abnégation de la Police nationale, la sécurité et la paix règnent dans le pays.
Il faut noter que les travaux de la séance plénière reprennent ce lundi 2 novembre 2020 à partir de 9h avec pour ordre du jour, l’examen et le vote du projet de loi portant loi de règlement pour l’année budgétaire 2018.
Seini Seydou Zakaria(onep)
02 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Les travaux de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2022, dite session des lois se poursuivent à l’hémicycle Place de la Concertation. La plénière du vendredi 22 avril 2022 a été consacrée à l’examen et au vote du texte modifiant et complétant l’axe 1 de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement défendu par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou. A l’issue des débats, les parlementaires ont par une très large majorité, adopté le texte ainsi soumis par le Gouvernement, donnant par la même occasion, le feu vert au redéploiement, au Niger, des forces Barkhane et Takuba en cours de retrait du Mali. La plénière a été dirigée par le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou en présence des membres du Gouvernement.
Après un long et vif débat d’une journée autour de la proposition de modification de texte présentée par le Premier ministre, M. Ouhoumoudou Mahamadou concernant la révision de l’axe 1 de sa Déclaration de Politique Générale relatif à la sécurité pour intégrer l’accueil des forces étrangères au Niger, les députés nationaux ont voté le texte en examen par 131 voix pour, 31 voix contre et Zéro (0) abstention.
Pour rappel, la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement était approuvée par l'Assemblée nationale le 26 Mai 2021. Le document comporte sept (7) grands axes d'orientation de l'action gouvernementale. Il s’agit respectivement de la sécurité et la quiétude sociale ; la bonne gouvernance et la consolidation des Institutions républicaines ; le développement du capital humain ; la modernisation du monde rural ; le développement des infrastructures économiques ; l'exploitation des potentialités économiques ; la solidarité et l'inclusion socioéconomique des catégories en situation de vulnérabilité.
Selon le Premier ministre nigérien, un des défis majeurs auxquels fait face le pays, à l'instar des autres nations du monde, est la recherche de la sécurité et de la quiétude sociale qui constitue fort justement le premier axe. Pour M. Ouhoumoudou Mahamadou, la paix, la sécurité et la coexistence pacifique entre les nations et à l'intérieur d'une même nation, est l'objectif ultime que visent les nations du monde réunies au sein de l'Organisation des Nations Unies (ONU) créée en 1945 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Les Nations prises individuellement et collectivement, à travers les organisations sous régionales, régionales et à travers l'ONU, déploient des efforts intenses pour l'atteinte de cet objectif. Malgré tout, a-t-il poursuivi, des foyers de tension, plus ou moins intenses, émergent, se développent et deviennent des sources de préoccupation. C'est le cas pour les pays du Sahel central, dont le Niger, qui vivent une situation d'insécurité sévère depuis 2011, suite à la crise qui sévit en Libye.
S'agissant du Niger en particulier, M. Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que, l'évolution négative de l'environnement géostratégique rend particulièrement compliquée la réalisation de cet objectif de paix et de sécurité malgré les efforts incommensurables déployés par le gouvernement et ses forces de défense et de sécurité, auxquelles il a rendu un hommage bien mérité. Le Niger est enclavé, partageant des frontières avec seps (7) autres pays. Le pays se trouve au centre des soubresauts qui affectent malheureusement plusieurs d'entre eux. C'est le cas de la Libye, du Mali, du Burkina Faso, du Tchad et du Nigeria. «De ce fait, nous devons gérer de façon concomitante quatre foyers actifs de tension sécuritaire : la frontière avec la Libye au nord-Est, le bassin du Lac Tchad à l'est, la frontière avec le Nigeria au sud, la zone des trois frontières Burkina-Mali- Niger à l'ouest. Cette situation amène notre pays à fournir d'énormes efforts pour préserver son immense territoire malgré ses ressources limitées», a-t-il expliqué.
Dans son intervention peu avant le vote, le Premier ministre a largement édifié les députés sur la configuration des menaces qui planent sur le pays avec des facteurs aggravants. Ainsi selon lui, les opérations menées par Barkhane et Takuba au Mali et en particulier non loin des frontières du Niger ont permis de réduire l’ampleur de la menace en neutralisant les principaux leaders des groupes terroristes. C’est donc face à cette situation et aux perspectives de son évolution, en accord avec le Président de la République, chef de l'Etat, chef suprême des armées, soucieux d'assurer la paix et la quiétude aux populations, que le gouvernement a pris l'initiative de réviser le premier axe de la déclaration de politique Générale, de l'adapter au nouveau contexte et de soumettre le texte y relatif à l'adoption de l'Assemblée Nationale. Le Chef du gouvernement a aussi dit que, la communauté internationale est disposée à repenser son appui aux Etats du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest face au défi du terrorisme.
C'est pourquoi il y a lieu d'accueillir favorablement la décision de l'Union Européenne de lever les restrictions qui pèsent sur l'achat des armes et équipements militaires sur les fonds d'aide de la communauté. «Je voudrais vous remercier pour ce vote favorable qui a permis à mon gouvernement de dérouler progressivement les engagements du Président de la République, chef de l'Etat, SE. Mohamed Bazoum contenus dans le Programme de Renaissance III et dans les orientations pertinentes déclinées dans son discours d'investiture du 2 avril 2021», a déclaré le Premier ministre peu après le vote du texte.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a en outre notifié aux parlementaires que cette modification majeure de la déclaration de Politique Générale du Gouvernement a besoin d'une forte approbation du peuple nigérien à travers ses représentants légitimes que sont les députés nationaux. C'est pour cela qu'un débat, suivi d'un vote de la représentation nationale sur ce texte modificatif de l'axe l de la Déclaration de Politique Générale, apparait comme la voie la mieux indiquée. Cela prouve que l’attachement du Gouvernement à la paix et à la sécurité des concitoyens est si profond que pour l'adoption de ce texte le gouvernement n’a pas hésité à engager sa responsabilité conformément à l'article 107 de la constitution qui dispose, que : «le Premier Ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du gouvernement devant l'Assemblée Nationale sur le vote d'un texte. Le texte est considéré comme adopté s'il recueille la majorité absolue des votes».
Dans les débats, la majorité des députés ont affirmé que face à cette situation, le Niger seul ne peut mener cette guerre, la recherche des partenaires s'impose nécessairement. Le Premier ministre a enfin salué la compréhension du souci du gouvernement face à l’insécurité dans le pays. «J'avais retenu de ce bel exercice de démocratie votre volonté de faire droit aux profondes aspirations de nos concitoyens qui ont placé leur confiance en vous par le mandat qu'ils vous ont donné de les représenter», a conclu M. Ouhoumoudou Mahamadou.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Les travaux en séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2017 dite session budgétaire se poursuivent à l’hémicycle de l’Assemblée nationale sous la présidence SE. Ousseini Tinni, président de ladite institution. La session plénière du samedi 14 octobre dernier a été réservée aux questions d’actualité pour lesquelles six membres du gouvernement ont été interpelés pour répondre aux questions d’actualité à eux posées par les élus nationaux. Certaines de ces questions ont un caractère spontané et ne sont ni déposées au préalable ni publiées au journal officiel des débats.
Ainsi la première question d’actualité est adressée au ministre de l’Equipement, M. Kadi Abdoulaye par le député Ousmane Garba du groupe parlementaire PNDS Tarayya sur la construction des routes au Niger. Le ministre a apporté en cinq minutes des réponses précises sur le programme du gouvernement dans la finalisation des projets de construction de routes et les perspectives en 2018 jusqu’à 2020 sur l’ensemble du pays.
La Seconde question formulée par le député Sabo Gado a été adressée à la ministre de l’Energie, représentée par son collègue, M. Foumakoye Gado, ministre du Pétrole. Cette question concerne l’électrification rurale de plus de 1200 villages du Niger. Selon le ministre en charge de l’Energie, à la date d’aujourd’hui, seules, 52 communes ne sont pas encore électrifiées. Les villages non électrifiés se situent loin des lignes électriques. Mais pour cela, M. Foumakoye Gado a informé que, le gouvernement a pris des dispositions avec ses partenaires au développement pour le faire, à travers, l’Agence créée pour l’électrification solaire au Niger. « Bientôt en 2018, les installations solaires de 50 villages verront le jour dans la région de Dosso, Tillabéri et Tahoua en 2018. 26 villages autres villages des ces régions vont avoir des mini-centrales solaires sous le financement de la BOAD », a-t--il déclaré avant de préciser que le solaire est en train susciter un engouement au Niger.
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La présidente d’honneur du Réseau des Femmes Parlementaires du Niger, Mme Hadiza Seyni Zarmakoye, 2ème Vice-présidente de l’Assemblée nationale a reçu des mains du Directeur Général de la Maternité Issaka Gazobi (MIG), Pr Madi Nayama, le document des plans de rénovation de ladite maternité. La cérémonie s’est déroulée en présence de la Secrétaire générale du réseau et des membres.
En remettant le document, le Directeur Général de la MIG a rappelé la mission principale de son établissement sanitaire avant d’indiquer qu’il est confronté à plusieurs difficultés dont l’exigüité des locaux à tous les niveaux, un surnombre de patientes par manque de place. Mais, depuis la dernière visite des membres du réseau à la Maternité, «nous étions fiers de l’engagement pris par les femmes parlementaires pour soutenir notre établissement. Nous avons établi différents plans de rénovation avec un cabinet d’architecte. Je suis convaincu que le projet va réussir avec l’engagement ferme des femmes parlementaires», a déclaré Pr Madi Nayama.
Pour sa part la Secrétaire générale du réseau des femmes parlementaire, Mme Mariama Adamou a assuré que le réseau fera tout pour accompagner les efforts de l’Etat afin de soulager les souffrances des femmes. «Nous allons aussi aller vers les partenaires pour plaider à ce que la Maternité soit rénovée en attendant sa délocalisation plus tard», a-t-elle expliqué.
La présidente d’honneur du Réseau des Femmes Parlementaires a rassuré que le Président de l’Assemblée nationale soutient leur initiative jusqu’à l’aboutissement du projet. «C’est une priorité pour nous les femmes parlementaires de s’engager pour l’honneur et la dignité de la femme nigérienne», a appuyé Mme Hadiza Seyni Zarmakoye avant de rassurer que le document ne sera pas dans les tiroirs. «Nous irons vers les partenaires en trouver des fonds conséquents pour que ce projet soit parachevé», a-t-elle promis.
Seini Seydou Zakaria(onep)
16 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président de l’Assemblée nationale, SE. Ousseini Tinni a reçu en audience, samedi 8 août 2020 à son domicile, une délégation d’une dizaine de chefs traditionnels et de notables libyens. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une visite de courtoisie et a donné l’occasion à la délégation libyenne d’échanger avec le président l’Assemblée nationale du Niger sur des questions de lutte contre le terrorisme au Sahel. Pour rappel, les tribus constituent l'un des piliers de l'organisation de la société libyenne. Les chefs de tribus libyens se sont engagés à œuvrer ensemble pour mettre un terme au conflit meurtrier et sauvegarder l'unité nationale et l'indépendance de leur pays et lutter contre le terrorisme dans la région du Sahel.
Seini Seydou Zakaria(onep)
10 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président de l’Assemblée Nationale, SE Seini Oumarou, a accordé hier plusieurs audiences. C’est ainsi qu’il s’est successivement entretenu avec le Chef de la mission résidente de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) au Niger, M. Diao Moustapha, avec l’ambassadeur de la République Populaire et Démocratique d’Algérie au Niger, SE Ali Drouiche, avec la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies, Coordinatrice Humanitaire au Niger, Mme Louise Aubin et enfin avec le Chargé d’Affaires de l’Ambassade de la République Populaire de Chine au Niger, M. Gue Xueili.
A l’issue de la première audience, le Chef de la mission résidente au Niger de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a déclaré qu’il est venu adresser au président de l’Assemblée Nationale, le message de félicitation à son nom propre et au nom du président de la BOAD et lui souhaiter plein succès dans son mandat. M. Diao Moustapha a aussi ajouté que leur
entretien a également porté sur les relations de coopération entre la BOAD et le Niger. «C’est à l’Assemblée nationale qu’on examine et adopte toutes les conventions de prêts. J’ai profité de l’occasion pour présenter au président de l’Assemblée nationale toutes les opérations réalisées avec l’Etat du Niger et celles en cours. Nous avons salué le succès de notre coopération tout en exprimant l’engagement de notre institution à continuer davantage dans ce sens et à accompagner l’Etat du Niger dirigé par SE Mohamed Bazoum dans son programme de renaissance Acte 3 en finançant les plus importants projets du pays durant cette mandature», a-t-il déclaré.
Quelques plus tard, le président de l’Assemblée nationale s’est entretenu avec l’ambassadeur de la République Populaire et Démocratique d’Algérie au Niger qui est venu lui aussi le féliciter pour son élection à la tête de l’institution. SE Ali Drouiche confié avoir échangé avec SE Seini Oumarou sur la coopération et d’échange entre les parlements des deux pays. «Nous avons discuté des perspectives de renforcement de cette coopération. Les deux parlements ont des relations très proches. Ainsi, je l’ai informé de la prochaine échéance électorale législative du 12 juin 2021. Je rappelle que l’Assemblée nationale d’Algérie a été dissoute à la faveur de l’adoption de la nouvelle constitution. Après ces élections, des actions d’échanges entre les deux parlements seront envisagées», a expliqué SE Ali Drouiche. Par ailleurs, le diplomate algérien a souligné que l’entretien a aussi porté sur d’autres questions d’intérêt commun notamment les voies et moyens de renforcer les échanges entre les deux gouvernements. «Les relations entre l’Algérie et le Niger sont très excellentes, elles sont fondées sur la fraternité et la solidarité légendaire. Les échanges entre les plus hautes autorités des deux pays continuent à se faire de façon très régulière pour renforcer les liens de coopération bilatérale, mais également pour échanger sur toutes les questions d’intérêt au niveau régional, continental et international», a-t-il conclu.
La 3ème audience a été accordée Mme Louise Aubin, Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies et Coordinatrice Humanitaire au Niger. A sa sortie d’audience, la diplomate onusienne a dit qu’elle est venue féliciter SE Seini Oumarou pour son élection au poste de président de l’Assemblée nationale et ensuite manifester sa joie pour les avancées démocratiques
enregistrées par le Niger. Pour la Coordinatrice résidente du SNU, le Niger a servi d’exemple, non seulement sur le continent, mais à l’international. «La représentativité de l’Assemblée nationale est un très bon reflet. Elle comporte de nombreuses femmes avec toutes les diversités venues de plusieurs horizons. Je crois que, c’est la vraie image de la démocratie que montre le Niger», a affirmé Mme Louise Aubin, avant d’apprécier les activités des députés à travers les missions parlementaires de terrain et les journées d’information.
Elle a indiqué en outre que le travail des Nations Unies s’approche beaucoup de la méthode de travail de l’Assemblée nationale. «On se veut un système de proximité avec populations porteuses de leurs voix. Je saisis tout à fait les enjeux complexes auxquels va faire face le Niger. Nous travaillons en étroite collaboration avec les élus du pays», a conclu Mme Louise Aubin.
Dans l’après-midi, le président du parlement nigérien a reçu le Chargé d’Affaires de l’Ambassade de la République Populaire de Chine au Niger, M. Gue Xueili. A sa sortie d’audience le diplomate chinois a déclaré que leurs échanges ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale et particulièrement celle entre les parlements des deux pays. M. Gue Xueili a profité de l’occasion pour féliciter le SE. Seini Oumarou et lui souhaiter plein succès dans ses nouvelles fonctions avant de l’informer d’une aide très prochainement du Parti Communiste Chinois au Niger dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus. «J’ai informé le président de l’Assemblée que dans le cadre de la lutte contre la covid-19 au Niger, le Parti Communiste Chinois va offrir au Niger 300.000 doses de tests», a-t-il annoncé.
Seini Seydou Zakaria(onep)
26 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le premier vice-président de l'Assemblée nationale, M. Kalla Ankouraou a eu hier dans l’après-midi, un entretien suivi d’une séance de travail avec la présidente du parlement suisse, Mme Irène Kälin en visite de travail et d'amitié au Niger, accompagnée d’une forte délégation. L'entretien a porté sur la coopération bilatérale nigéro-suisse en particulier sur les questions de la diplomatie parlementaire. Les échanges se sont déroulés en présence de la présidente du groupe d’amitié parlementaire Niger-Suisse, Mme Fatsima Ibrahim.
Selon le premier vice-président de l’Assemblée nationale, cette séance de travail fait suite au déplacement effectué par les parlementaires suisses à Maradi. «Au cours de cette rencontre, nous avons un peu expliqué la carte de notre parlement, son historique, son fonctionnement et sa spécificité. Nous avons également discuté de la représentativité des femmes ainsi que la discrimination positive en mettant en place un système qui permet aux minorités de siéger à l’Assemblée nationale», a expliqué M. Kalla Ankouraou avant de souhaiter qu’une coopération fructueuse soit entretenue avec le parlement suisse dans le cadre du renforcement de la démocratie.
Pour sa part, la présidente du parlement suisse, Mme Irène Kälin a apprécié la manière dont fonctionne le parlement nigérien. Elle a souligné une certaine convergence de systèmes entre les parlements suisse et nigérien notamment la traduction des interventions en langues nationales, la démocratie des minorités et le respect du quota. «A l’issue des dernières élections législatives dans mon pays, le nombre de femmes parlementaires a augmenté pour la première fois au-delà de 40% ainsi que celui des jeunes. C’est très important et cela aura un impact positif dans la consolidation de la démocratie dans un pays. Je vous félicite de l’application d’une manière propre de la loi sur le quota à l’Assemblée nationale», a déclaré Mme Irène Kälin. Elle a enfin souhaité aux parlementaires nigériens plus de stabilité et d’harmonie et les a assurés de rester en contact avec eux pour continuer les échanges fructueux parce que, dit-elle, la coopération entre les deux pays date de plus de 60 ans.
Seini Seydou Zakaria (ONEP)
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Le président de l’Assemblée nationale, M Seini Oumarou a procédé, le samedi 16 avril 2022, à l’installation solennelle de la 6ème législature du Parlement des jeunes du Niger à l’hémicycle de l’Assemblée nationale place de la Concertation. Par la suite, le parlement junior a mis en place son bureau le dimanche 17 avril 2022 à travers des élections justes et transparentes à l’issue desquelles, Melle Ouma-Kaltouma-Elhadj Abala est élue présidente de l’instance parlementaire des jeunes. Ils sont au total 171 députés juniors dont 96 filles venus des huit (8) régions du pays et de la diaspora constituant la 9ème région. La cérémonie d’installation solennelle s’est déroulée en présence des présidents des institutions de la République, du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou, du gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka, du Président du Conseil de Ville de Niamey, le député-maire Oumarou Moumouni Dogari, du président du réseau parlementaire nigérien relatif au parlement des jeunes et de la protection de l’Enfant, le député Amadou Massalatchi, des représentants des organisations internationales accréditées au Niger et de plusieurs invités.
Procédant à l’installation de l’instance des jeunes parlementaires du Niger, le président de l’Assemblée nationale a tout d’abord remercié les membres du réseau en charge des questions de jeunesse pour les efforts déployés afin de sélectionner avec rigueur et impartialité les nouveaux membres de ce parlement junior pour lequel, le peuple nourrit beaucoup d’espoirs d’en faire une vitrine pour la jeunesse, un incubateur aux hautes vocations à la gestion future des affaires publiques et un référentiel de bonnes pratiques pour tous les jeunes nigériens.
M. Seini Oumarou devait ensuite appeler les responsables du réseau à prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’élaborer et d’exécuter, avec efficacité, un programme d’encadrement des députés juniors. Pour lui, le programme devra en priorité faire place à l’apprentissage de la citoyenneté responsable, à la connaissance de l’Etat, des institutions de la République ainsi qu’aux problématiques majeures du développement de pays. «L’Assemblée nationale ne peut que se féliciter des résultats atteints par chacune des législatures juniors qui se sont succédé depuis le début des années 90, certainement en raison du sérieux avec lequel ces législatures étaient conduites. Fort de l’expérience capitalisée par votre réseau depuis bientôt trois décennies, je sais que vous conduirez ce programme avec réussite à la satisfaction des jeunes députés, de leurs parents et surtout de notre institution», a déclaré M. Seini Oumarou.
Pour le président de l’Assemblée nationale, le sérieux et l’esprit de responsabilité avec lesquels les différentes législatures se sont déroulées, «valent aujourd’hui au parlement nigérien, respect et considération de la part des parlements des pays comparables au nôtre. En effet, de tous ces pays qui se sont essayés à cette pratique de parlements juniors, sous l’égide de l’Union interparlementaire, notre pays est l’un des rares à la poursuivre encore, avec bonheur et sans discontinuer», a affirmé M. Seini Oumarou. Le président du parlement nigérien devait par ailleurs, relever que cela a valu au Niger la reconnaissance des organisations interparlementaires comme l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie qui, pour cette raison, a préféré le Niger à d’autres pour le lancement du parlement des jeunes des pays du G 5 Sahel. «C’est dire alors qu’avec ce nouveau parlement, vous aurez à relever le défi de la permanence des pratiques et surtout de la qualité», a-t-il ajouté.
Les députés juniors sont sélectionnés sur la base du mérite des résultats scolaires. «Nous sommes fiers de vous, en effet, parce que pour être ici vous avez dû passer entre les mailles étroites d’un tamis sélectif basé sur l’unique critère du mérite scolaire. Je voudrais le rappeler ici, c’est pour nous le seul critère qui vaille lorsqu’il s’agit de sélectionner des scolaires. Plus que par le passé, ce critère représente pour notre pays le symbole d’une école qui retrouve sa vocation à former les élites et les travailleurs compétents susceptibles d’impulser le développement économique et social auquel nous aspirons depuis toujours», a dit M. Seini Oumarou. Pour le président du parlement nigérien, cette école, efficace dans l’instruction et la formation du citoyen, est l’une des premières priorités du Président de la République, M. Mohamed Bazoum. Il l’a fait un des axes majeurs de sa gouvernance qui poursuit l’objectif d’une éducation porteuse de changements qualitatifs pour les concitoyens et pour le pays.
Le président de l’Assemblée nationale a, en outre, exhorté les jeunes parlementaires à aborder avec beaucoup de sérieux, la dignité de député qui leur est conférée et d’être cet exemple vertueux que l’on peut spontanément donner à leur classe d’âge. Il les a appelés à être dignes représentants de cette classe en étant assidus à leurs séances, en prenant part à toutes les activités de terrain que leurs encadreurs seront amenés à organiser pour eux. «Prenez l’exemple sur vos prédécesseurs qui étaient d’excellents députés tout en restant de brillants élèves. En effet, presque tous les anciens députés juniors ont pu conduire d’excellentes études supérieures et s’insérer aisément dans la vie active où leur comportement citoyen et leur esprit d’engagement les font facilement remarquer et apprécier», a conseillé le président de l’Assemblée nationale.
Auparavant, le Gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka a présenté ses félicitations et encouragements aux jeunes filles et garçons sélectionnés sur la base du mérite scolaire et de la discipline, venus de toutes les contrées du Niger à l’image de la représentation nationale.
Quant au député-maire de la Ville de Niamey, il a rappelé aux jeunes parlementaires que la richesse d’un pays se mesure au dynamisme de sa jeunesse, au degré de son civisme, à sa détermination pour le travail bien fait. M. Oumarou Moumouni Dogari a rassuré de sa disponibilité à les accompagner. «Nous resterons par conséquent à votre disposition pour vous accompagner lors de votre séjour à Niamey», a-t-il souligné.
Le président du réseau du parlement des jeunes a quant à lui rappelé les objectifs poursuivis à travers la création de l’instance des députés juniors qui est de développer la culture démocratique auprès des jeunes, de les initier à la procédure parlementaire, de favoriser l’éveil des jeunes à la culture de la paix et de tolérance, de développer le sens de responsabilité sociale des jeunes, de susciter la participation active des jeunes à la promotion de leurs droits et leurs devoirs puis à la recherche de solutions à leurs problème etc. Selon le député Amadou Massalatchi, la particularité de la présente législature est la proportion des jeunes filles membres du parlement des jeunes. «Au tout début, le réseau a déployé beaucoup d’efforts pour qu’il ait parité quant à l’effectif des membres. Aujourd’hui, la tendance s’est fortement inversée au point où la présente législature compte 96 filles pour 75 garçons soit une proportion de plus de 56% », a-t-il déclaré avant de les féliciter.
Enfin, après la mise en place le dimanche 17 avril 2022 du bureau à l’issue des élections qui se sont déroulées dans la transparence, les députés juniors ont assisté à deux présentations sur la gouvernance démocratique et la présentation de l’Assemblée nationale par des directeurs de l’administration centrale de l’Assemblée nationale.
Dans le programme, les jeunes parlementaires ont visité hier dans la matinée du lundi 18 avril 2022, le Musée National Boubou Hama et dans l’après-midi le président de l’Assemblée nationale, M. Seini Oumarou a accordé une audience aux membres du bureau élus conduits par la présidente.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Le premier Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Kalla Ankourao a présidé, hier à Niamey, la cérémonie d’ouverture des travaux de la réunion de concertation organisée par l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) en vue du lancement du parlement régional des jeunes de l’espace G5 Sahel. Durant trois jours, les participants discuteront des questions en lien avec la jeunesse et la sécurité dans l’espace francophone. La cérémonie s’est déroulée en présence du chargé de mission Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) et député ivoirien, M. Dah Sansan Tilkouété, du président du réseau parlementaire sur les questions relatives aux parlements des jeunes et la protection de l’enfant, M. Amadou Massalatchi et de plusieurs invités.
Dans son allocution d’ouverture des travaux, le 1er Vice-président du parlement nigérien, M. Kalla Ankourao a rappelé que, le G5 Sahel est une organisation sous régionale née de la volonté des Chefs d’Etat de Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Tchad, et du Niger d’accélérer le développement de la sous-région
sahélienne et d’assurer la paix et la sécurité. «Il s’agit surtout pour le G5 Sahel de créer les conditions économiques afin d’éradiquer la précarité dont les jeunes sont l’objet, pour leur éviter ainsi de plonger dans la radicalisation idéologique ou religieuse qui conduit au terroriste», a-t-il
déclaré. M. Kalla Ankourao devait ensuite ajouter que l’avènement du G5 Sahel a apporté beaucoup d’espoirs aux populations habitant la zone sahélienne. Toutefois, le G5 Sahel a eu à faire face à d’énormes défis notamment celui financier et sécuritaire. M. Kalla Ankourao en outre expliqué que pour mieux rassurer ses partenaires, l’organisation a mis en place un organe de controle démocratique appelé comité inter parlementaire du G5 Sahel en décembre 2020 à Niamey. Il s’est dit convaincu que cette rencontre atteindra les résultats recherchés avant de réitérer ses remerciements à l’APF et à l’OIF pour leurs appuiS à la jeunesse du G5 Sahel.
Pour sa part, le chargé de mission Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), M. Dah Sansan Tilkouété s’est réjoui de la tenue de cadre de concertation pour la mise en place du parlement régional des jeunes du G5 Sahel. «Ma satisfaction est qu’il y a de cela deux ans que notre organisation a prévu de mettre en place ce cadre d’échange, mais malheureusement la pandémie à coronavirus, nous a fortement perturbé. Cela a occasionné des reports de tenue des réunions en vidéo conférence ou même l’annulation de plusieurs de nos activités. Heureusement, nous sommes à Niamey pour tenir notre 1ère rencontre longtemps attendue, parce qu’elle est inscrite dans les axes prioritaires de notre organisation, d’ailleurs qui accorde une importance capitale aux questions de la jeunesse», a expliqué le parlementaire ivoirien.
Auparavant, le président du réseau parlementaire nigérien sur les questions relatives aux parlements des jeunes et la protection de l’enfant, M. Amadou Massalatchi a quant à lui rendu un hommage à l’Assemblée Nationale du Niger d’avoir initié la tenue de la rencontre ici à Niamey. «En effet durant toute la législature, les jeunes parlementaires du Niger ont bénéficié de sessions de formation pour leur permettre de prendre conscience de notre existence en tant que Nation. Ces formations se focalisent sur les défis à relever, les droits et devoirs des jeunes en tant que citoyens et toute chose contribuant à faire des jeunes, des responsables pour assurer la relève», a-t-il souligné. «Le phénomène de sécurité n’épargne aucun pays du G5 Sahel menaçant la stabilité de nos Etats, l’extrémisme violant entrave la cohésion sociale, amplifiant par endroit les réflexes identitaires tout en dressant les unes contre les autres, les communautés. Tous ces défis doivent être traités avec délicatesse et détermination», a-t-il conclu.
Seini Seydou Zakaria(onep) et Nafissa Yahaya(onep)
1er décembre 2021
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Du 28 au 29 juin 2021, le Conseil d’Etat organise, au Centre Atlas de Bangoula (route de Tillabéry), un atelier d’échanges sur la Chefferie traditionnelle. L'objectif général de cet atelier est d'améliorer la gestion du contentieux relatif à la chefferie traditionnelle et même de faire en sorte que le Conseil d'Etat soit de moins en moins saisi. L’ouverture de cette rencontre, dirigée par le Président dudit Conseil, M. Nouhou Hamani Mounkaïla, s’est tenue en présence notamment du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Alkache Alhada, des représentants des Chefs traditionnels, des magistrats, des agents du Conseil d’Etat, des représentants des Archives nationales et des personnes ressources.
Dans son mot introductif, le ministre Alkache Alhada a d’abord souligné l’importance et l’utilité du Conseil d’Etat, qui selon lui, ‘‘est un des principaux éléments du renforcement de l’Etat de droit et de son enracinement au Niger’’. «Le Conseil d’Etat que j’ai eu l’honneur de présider, m’a donné l’occasion d’approfondir mes connaissances sur ce pays. Au niveau de ce Conseil, on a une meilleure vision de ce qu’est la société nigérienne, de ses problèmes mais aussi des solutions qu’elle peut apporter, ainsi que de la grande contribution que ce Conseil apporte pour la préservation de la paix et de la sécurité sociales», a indiqué M. Alhada. Il a ajouté que le contentieux de la Chefferie traditionnelle occupe la 1ère place au sein dudit Conseil, tout en témoignant du caractère particulier et spécifique de l’organisation administrative du Niger.
«Au Niger, nous avons eu beaucoup de chance, parce que ceux qui ont dirigé les premiers ce pays, ont eu la présence d’esprit de conserver la Chefferie traditionnelle comme un des maillons essentiels de l’organisation administrative. Ce qui nous a donné une chance de surmonter et de survivre à des crises, contrairement à d’autres pays ayant connu les mêmes situations, mais qui n’ont pas pu les gérer comme nous avons pu le faire au Niger», a déclaré le ministre Alhada, estimant que si la Chefferie traditionnelle fonctionne bien, c’est parce qu’elle bénéficie aussi de l’encadrement nécessaire de la part de la Justice, encadrement aujourd’hui assuré par le Conseil d’Etat.
Le 1er Président dudit Conseil a indiqué que l’idée de cet atelier est née d’un certain nombre de constats, consécutivement à la gestion du contentieux de la Chefferie traditionnelle, ‘‘contentieux combien spécial et délicat par la charge de convoitise, de haine et de manipulation qu’il draine’’. «D’ où donc notre volonté de trouver des solutions à même d'amener un peu plus de sérénité en la matière», a-t-il souligné. En effet, a poursuivi M. Nouhou Mounkaïla, le Conseil d'Etat a été installé en 2013. Et depuis lors ce contentieux est resté le plus important en termes de flux, loin devant la fonction publique, l'urbanisme, les marchés publics et autres. Illustrant ses propos, il a précisé qu’il ressort du rapport général de 2016 que le contentieux de la chefferie traditionnelle occupe du point de vue quantitatif, la première place avec 26 des 98 décisions rendues par le Conseil d'Etat, soit un taux de 26,53 %. «En 2019, 16 référés sur 34 introduits au Conseil d'Etat, soit 47, 05 % sont relatifs à la chefferie traditionnelle. Cette tendance se poursuit encore en 2020 avec 30 référés sur 45 soit 66,67 %. Une dernière information statistique significative nous indique que les 6 chefferies qui ont été les plus disputées ont donné lieu à 59 requêtes de toutes natures soit une moyenne arrondie de 10 saisines du Conseil d'Etat par chefferie. Au vue de cette situation et de la difficulté pour le Conseil d'Etat de s'appuyer dans la plus part des cas sur des archives et des documents fiables, vous conviendrez avec moi que ce sujet mérite des réflexions approfondies», a relevé le président du Conseil d’Etat.
M. Nouhou Mounkaïla estime que le Conseil d'Etat verra le flux de sa saisine diminuer et le temps de traitement des requêtes amélioré si le processus d'élection des chefs traditionnels était mieux encadré. Selon lui, il est urgent de doter l'administration territoriale de notes circulaires, pourquoi pas de mémentos expliquant aux autorités départementales et régionales le contenu de la règlementation en vigueur et la façon de l'appliquer. «Il est tout aussi urgent de faire en sorte que l'administration et le Conseil d'Etat ne soient pas tributaires des seuls renseignements et documents fournis par les parties», a-t-il ajouté. «Nous allons d'abord faire notre auto critique en analysant la jurisprudence du Conseil d'Etat sur le contentieux de la chefferie traditionnelle en mettant le doigt sur les difficultés récurrentes afin de proposer des solutions. Nous allons ensuite discuter du rôle et des responsabilités des acteurs au regard de la réglementation en vigueur dans le processus d'élection des chefs traditionnels», a dit M. Nouhou Hassoumi Mounkaïla.
Le président du Conseil d’Etat a par ailleurs noté que le Conseil effectuera un état des lieux des archives et de la documentation relative à la connaissance de l'histoire de nos chefferies traditionnelles. «Nous allons enfin examiner la pertinence et la faisabilité d'une monographie par entité et d'un répertoire général de la chefferie traditionnelle du Niger», a-t-il a ajouté. A l'issue du processus qui sera engagé après ces deux jours de travaux, le Conseil d'Etat, le ministère en charge de l'Intérieur, le Bureau de l'Association des chefs traditionnels et les Avocats auront à leur disposition un référentiel solide de travail.
Mahamadou Diallo(onep)
29 juin 2021
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Le Secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Diffa a présidé le mardi 15 mars 2022, à la Direction régionale des archives une réunion des parties prenantes sur le protocole de Nagoya et le projet de mise en place du cadre national APA «FEM/PNUE/APA-NIGER». Cette réunion a vu la participation du conseiller technique au Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable (CNEDD), du représentant du Conseil régional, ainsi que plusieurs d’autres invités.
Pour, le Directeur régional Adjoint de l’Environnement, Lieutenant colonel Lamine Traoré, le partage des avantages issus de l’utilisation des ressources génétiques et des connaissances traditionnelles associées est considéré comme un élément clé pour favoriser la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité.
Quant au conseiller technique du CNEED, le Colonel major Attari Boukar, il a noté que la piraterie des ressources et des connaissances traditionnelles associées sont monnaies courantes dans les pays en développement victimes de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire. En effet, a-t-il poursuivi, il est très facile de miroiter quelques devises insignifiantes en échange de nos ressources génétiques et de plusieurs secrets traditionnels en vue de la fabrication de nouveaux produits par les utilisateurs notamment dans les domaines de la santé, des cosmétiques et de l’alimentation.
Pour le Secrétaire général Adjoint du Gouvernorat, M. Daouda Bardé, le Protocole de Nagoya, cadre parfaitement avec les politiques et stratégies nationales du Niger notamment la Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive (SDDCI, Niger 2035), le Plan de Développement Economique et Social (PDES 2017-2021) et l’Initiative «3 N», les Nigériens Nourrissent les Nigériens.
Aussi, Daouda Bardé a expliqué que la mise en place de ce cadre requiert la participation active de tous les acteurs au niveau national et régional, de ce fait, ces acteurs doivent être informés afin qu’ils jouent efficacement leurs rôles. C’est dans cet esprit, a-t-il poursuivi que le présent atelier a été organisé afin de renforcer les capacités des acteurs en vue d’une meilleure contribution au processus de mise en place de ce cadre. M. Bardé a enfin invité les participants à s’impliquer fortement pour mieux capitaliser les résultats de cette rencontre d’échange de manière responsable.
Mato Adamou ONEP Diffa
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La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a organisé, le 2 juillet 2021 à Niamey, un atelier de formation des défenseurs des droits humains de la région. Organisée avec l’appui financier de la Délégation de l’Union Européenne, cette formation vise à outiller les participants sur les instruments spécifiques à leur protection notamment la déclaration de 1998 des Nations Unies sur les défenseurs des droits humains. C’est la Vice-présidente de ladite commission, Mme Sidikou Fatoumata qui a présidé l’ouverture des travaux.
Pour la Vice-présidente de la CNDH, cet atelier est le fruit d’un partenariat entre la Commission Nationale des Droits Humains et la Délégation de l’Union Européenne, à travers le projet Appui aux Défenseurs des Droits de l’homme (ADDH).
Dans la mise en œuvre de ce projet, les activités prévues sont entre autres le renforcement du cadre juridique de protection des défenseurs des Droits de l’Homme, de leurs capacités à travers l’organisation à leur profit des ateliers de formation sur des thématiques pertinentes en matière de droits humains tels que les instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs aux libertés publiques, les instruments spécifiques à leur protection notamment la Déclaration de 1998 des Nations Unies sur les DDH, les techniques d’investigation et d’enquête dans les situations de conflits, l’assistance juridique et judiciaire aux défenseurs de droits de l’homme et un soutien financier aux victimes d’exactions graves.
Aussi, Mme Sidikou Fatoumata a précisé que l’analyse situationnelle des Défenseurs des Droits de l’Homme (DDH) au Niger fait ressortir que ces acteurs souffrent de plusieurs violations des droits de l’Homme telles que des arrestations et des condamnations en vertu de la législation anti-terroriste, des arrestations et des détentions illégales et arbitraires et des restrictions de la liberté de la presse, d’expression, d’opinion et de réunion. «Dans un récent rapport qu’elle a produit, il a été relevé le rôle de la CNDH dans la protection des droits des DDH sur la base de la déclaration de Marrakech», a-t-elle indiqué.
Selon la Vice-présidente de la CNDH, en plus de la déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH), la Déclaration des Nations Unie sur les défenseurs des droits Humains (UNDHRD) et la Déclaration de Marrakech, le Niger a ratifié plusieurs traités au niveau international dont beaucoup prévoient la protection des droits des DDH. «C’est dans cette optique que la CNDH a, en collaboration avec certaines structures de la société civile, mis en place un comité chargé d’élaborer et de soumettre au gouvernement un projet de loi relatif aux DDH dans notre pays», a-t-elle souligné.
Yacine Hassane(onep)
06 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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L’Institut National de la Statistique (INS) et l’Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM) avec le soutien du Centre Africain sur la Population et la Santé (en anglais (APHRC) ont conjointement lancé hier à Niamey, les activités du projet «Renforcement des chaines de valeur des données Infranationales au Niger». Cette initiative de l’APHRC, à travers ce projet pilote en direction de quatre pays Africains (Burkina Faso, Niger, Ouganda et Sénégal) a pour objectif général de renforcer les systèmes de données pour la planification et la prise de décision au niveau national et infranational.
Les objectifs spécifiques de ce projet sont de co-créer des micro-exemples de bons systèmes de données adaptés aux différentes structures de gouvernance Infranationales, qui comblent les lacunes de l'ensemble de la chaine de valeur des données. Il s’agit aussi d’explorer différentes approches de renforcement durable des capacités et le rôle des Universités publiques du Niger dans la création de systèmes de données et de capacités locales, y compris les stages et la supervision des étudiants. Il est également question d’identifier les bonnes pratiques et les points d'entrées appropriés qui ont le plus d'impact sur l'adoption et l'utilisation des données au sein des systèmes infranationaux et enfin de déterminer la manière la plus efficiente et rentable de construire des systèmes de données durables pour soutenir la prise de décision au niveau infranational.
Au Niger, l’INS et l’UAM à travers une équipe de chercheurs coordonnée par le Département de Mathématiques et Informatique, ont été sélectionnés à l'issue d'un processus très compétitif, en vue d'implémenter le projet pilote de renforcement des systèmes de données au niveau de quatre régions (Agadez, Dosso, Maradi et Tahoua). Le projet pilote s'étalera sur une période de 30 mois au cours de laquelle les deux institutions travailleront en étroite collaboration. Ce lancement vise à informer et échanger avec les représentants des régions bénéficiaires ainsi que des ministères et des organisations internationales présentes au Niger, sur les opportunités offertes aux régions pour mettre en ligne leurs données relatives au suivi et à l'évaluation des actions de développement. Ce processus de renforcement des systèmes de données numérisées, vise également à faciliter les prises de décision pour le bien-être des populations locales.
Lors de ce lancement, le Secrétaire général de l’Institut National de la Statistique, M. Sani Oumarou a expliqué que l’objectif visé à travers la mise en place d’un tel dispositif est de renforcer le système de données pour la planification et la prise des décisions au niveau national et régional. «Pour ce faire, les deux structures s’appuieront sur les directions régionales de l’INS pour le déploiement des dispositifs nationaux au niveau régional», a-t-il déclaré.
Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire général de l’Université Abdou Moumouni de Niamey a dit que ce projet INS - UAM cadre avec le plan stratégique 2017-2021, en cours d’évaluation qui vise entre autres à garantir une offre de formation permanente et innovante à travers une professionnalisation des filières en vue de les adapter aux besoins multiples de l’économie nationale. «Ce projet sera l’occasion pour nos apprenants de trouver un terrain de stage propice au développement de leurs compétences. Par ailleurs, ce projet peut compter sur l’expérience de notre institution en matière de gestion des bases de données et son expertise pour partager nos expériences avec les participants», a déclaré M. Ali Doumma.
Dans sa présentation, le représentant l’APHRC a dit que la vision de ce centre est de transformer la vie des africains à travers la recherche, de renforcer les capacités des chercheurs en ce qui concerne l’écosystème de recherche et développement en Afrique, d’engager les politiques pour accompagner les questions de santé et de développement. M. Moussa Bagayoko a précisé que ce centre gère plus d’une centaine de projets et couvre plus de 30 pays dont la plupart des pays subsahariens à travers des interventions directes ou indirectes.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Dans le cadre du projet Réponse à la Cybercriminalité dans l'espace Ouest Africain (OCWAR-C) financé par l'Union Européenne, l’Agence Expertise France, a organisé le 2 juillet dernier à Niamey, un atelier sur le lancement de la campagne de sensibilisation sur l’hygiène du numérique et la cybersécurité. Il s’agit de renforcer les capacités des acteurs à mieux cerner les enjeux et défis de l'environnement des technologies de l'information afin de promouvoir la sécurité des biens et des personnes. C’est le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Zada Mahamadou assurant l’intérim de celui de la Poste et des nouvelles technologies de l’information, qui a présidé la cérémonie d’ouverture.
Le projet OCWAR-C est mis en œuvre à la demande de l’Union Européenne (UE) et de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a indiqué Mme Rabiayatou Bah, Coordinatrice du projet. La mise en œuvre se fait en proposant des solutions qui répondent aux réalités et besoins du pays dans une optique de complémentarité et de synergie avec les projets en cours dans la zone, a-t-elle déclaré. Les objectifs spécifiques du projet consistent à améliorer la résilience et la robustesse des infrastructures de l’information et également à améliorer les capacités des parties prenantes en charge de la lutte contre la cybercriminalité.
Selon Mme Rabiayatou Bah, le projet est structuré en 2 phases. La première a permis de situer le niveau du Niger en matière, de préparation sur la cybersecurité et l’élaboration d’un plan d’actions détaillé qui est mis en œuvre pour la phase 2 dite opérationnelle afin de mieux répondre aux besoins du pays.
Pour sa part, le ministre de la Poste et des nouvelles technologies de l’information par intérim M. Zada Mahamadou a rappelé que les technologies de l'information constituent une priorité pour les pouvoirs publics nigériens qui en ont fait une des composantes de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement (DPG). En effet, a- t-il ajouté, pour le gouvernement, le développement des infrastructures de télécommunication va davantage contribuer à l'accès à des services de qualité sur l'ensemble du territoire. C'est pourquoi, a-t-il poursuivi, dans la Déclaration de Politique Générale, le gouvernement a aussi pris l'engament de mettre en œuvre une Stratégie Nationale de Cyber sécurité.
Pour le ministre de la Poste et des nouvelles technologies de l’information p. i, le défi d'adaptation et le sens de responsabilité, nous commandent raisonnablement de mieux encadrer la vie quotidienne dans le cyberespace, en prenant en compte la nécessité impérieuse de la présence de l'Etat dans l'environnement des technologies de l'information. C'est ainsi que face à cette situation à laquelle, «nous ne saurions de toute évidence nous soustraire, le gouvernement a initié un chantier législatif qui a abouti à l'adoption des lois sur la cybercriminalité, les transactions électroniques et la protection des données à caractère personnel». Au plan institutionnel, une Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (HAPDP) et une Division Cybercriminalité au sein de la Police judiciaire sont déjà opérationnelles, tandis que la mise en place d'un Centre de Traitement des Incidents Informatiques et d'une Agence Nationale de Certification Electronique est attendue très prochainement, a noté le ministre Zada Mahamadou.
Oumar Issoufou(onep)
05 juillet 2021
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Le cabinet du médiateur de la République en collaboration avec le Conseil Supérieur de la Communication avec le soutien de l’ONG Sahel Human Voice In Gouvernance Activity (SHIGA) ont organisé vendredi 18 septembre, un atelier de planification de l’opérationnalisation de l’Ordonnance sur l’accès à l’information publique et aux documents administratifs. C’est le médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga qui a présidé l’ouverture des travaux. Cette rencontre vise à planifier la mise en œuvre de cette Ordonnance dont l’effectivité participe à la bonne gouvernance, la transparente dans la gestion des affaires publiques et de la jouissance de ce droit fondamental par les citoyens.
C’est le 23 février 2011 qu’a été adopté un texte majeur qui détermine les règles générales d'accès à l'information publique et aux documents administratifs en République du Niger. Il s'agit de l'Ordonnance N°2011-22 du 26 Février 2011, portant Charte d'accès à l'information publique et aux documents administratifs. Ce texte a prévu à son Chapitre VII des voies de recours en cas de refus de l'administration de fournir à temps les informations ou les documents souhaités par l'usager. Ainsi, l'article 36 stipule que: « le Médiateur de la République est l'institution chargée de veiller au respect du droit d'accès des citoyens à l'information publique telle que prévu par la présente ordonnance ».
Cependant, le droit d'accès à l'information par les citoyens pourrait être limité. Car si certains articles de la Charte sont clairs et peuvent être appliqués en l'état, d'autres par contre méritent d'être clarifiés à travers notamment l’adoption d’un texte d’application de l’Ordonnance. Ainsi donc cet atelier s’inscrit dans cette logique.
A l’ouverture des travaux le médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga, s’est réjoui de l’intérêt que suscite cette Ordonnance relative à l’accès à l’information publique et aux documents administratifs. Il a précisé que l’article 8 de la Loi fondamentale dispose que la République du Niger est un Etat de droit, l’article 31 du même texte stipule que toute personne dispose le droit d’être informé et d’accéder à l’information détenues par les services publics. « Si la consécration constitutionnelle est une preuve de l’Etat de Droit, la défense du droit s’avère difficile pour les citoyens. Par méconnaissance, certains choisissent de se taire. Cela constitue un grand obstacle à la promotion du droit humain. Doit-on les encadrer pour qu’ils maitrisent parfaitement le droit de recours légaux pour qu’ils y accèdent facilement», se demande-t-il.
Selon le médiateur de la République, « avoir un droit c’est bien, accéder à ce droit c’est encore mieux car le non accès aux droits constitue une atteinte à la démocratie, à la cohésion sociale et à la confiance que les citoyens ont des services publics.
A ce sujet, Me Ali Sirfi Maïga a dit que « le médiateur constitue le contrôleur du fonctionnement normal du service public et de l’administration car c’est lui qui contrôle l’action de l’administration dans ses relations avec les usagers notamment leur bon ou mauvais fonctionnement.
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, « l’Ordonnance portant charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs à son article 28 dispose que c’est l’institution du médiateur de la République qui est chargée du respect du droit d’accès des citoyens à l’information et aux documents administratifs». En parcourant tous les textes des médiateurs de la République de l’Espace UEMOA, le médiateur de la République s’est rendu compte que seul le Niger dispose d’une telle prérogative. « C’est un privilège contraignant qui a été mis entre les mains du médiateur de la République car s’occuper du droit à l’accès à l’information et aux documents administratifs relève de la gageure », a-t-il reconnu.
Par ailleurs, il a rappelé que l’accès à l’information publique est l’un des critères qui permet d’apprécier la bonne gouvernance notamment la transparence dans la gestion des affaires publiques. Il s’agit selon lui au cours de ces échanges de dégager une feuille de route sur les actions et activités de cette ordonnance, identifier les difficultés et faire des propositions car elle vient protéger le citoyen de toute vulnérabilité compte tenue de l’opacité et la confidentialité des agents de l’administration.
De son côté, le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabir Sani s’est réjoui également de participer à cette activité qui consolide l’accès du droit à l’information consacré par la Constitution mais aussi par le Conseil Supérieur de la Communication qui de par ses prérogatives constitutionnelles de garantir l’accès à l’information et à la communication. Selon Dr Kabir Sani, cette rencontre vise à compléter l’Ordonnance 2011-22 à travers la contribution de l’élaboration du décret d’application de ladite ordonnance. « Cela complétera l’arsenal juridique nigérien en matière d’accès à l’information surtout à permettre aux citoyens d’avoir l’accès à l’information saine et crédible à travers une source consolidée », a-t-il dit. Cette démarche permettra aussi de clarifier le rôle de l’Etat, celui des institutions étatiques notamment comme le CSC, le médiateur de la République pour « nous permettre une fois de plus de travailler ensemble dans la consolidation de ce droit constitutionnel », a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
21 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé hier matin à Niamey, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), un atelier de validation du document de projet de renforcement des capacités au profit des responsables et cadres techniques de la CENI. C’est le vice-président de ladite Commission, Dr Aladoua Amada qui a présidé l’ouverture des travaux de cet atelier en présence du Représentant résident adjoint du PNUD au Niger.
L’objectif de cet atelier est d’examiner la cohérence et la pertinence de l'évaluation des capacités de la CENI et les actions prioritaires de renforcement des capacités proposées, de valider les stratégies de mise en œuvre, les produits et les activités du projet.
Dans son discours à cette occasion, le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante a souligné que cette réunion à laquelle participent les responsables et cadres techniques du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et ceux de la CENI est l'expression d'un partenariat dynamique, efficace et cohérent qui prévaut entre cet organe du système des Nations-Unies et la CENI. «Le projet de pérennisation des acquis électoraux, élaboré à la demande de la CENI, succède à un autre intitulé projet d'appui du cycle électoral du Niger 2019-2021 (PACE). La mise en œuvre des activités du précédent projet a contribué à relever le défi du cycle électoral passé, un cycle particulièrement complexe et qui ne s'annonçait pas sous les meilleurs auspices», a-t-il précisé.
Selon, Dr Aladoua Amada, en initiant un projet de renforcement des capacités avec l'appui de son partenaire stratégique, la CENI demeure convaincue que l'exécution des activités qui sont proposées devraient permettre non seulement de construire une administration électorale professionnelle et pérenne, mais aussi de répondre aux standards internationaux en la matière et de renforcer la confiance des parties prenantes aux élections. «C’est pour cette raison que ce projet vise un certain nombre de résultats. Il s’agit entre autres de l’opérationnalisation de la nouvelle structure organisationnelle et de gouvernance de la CENI, de la planification stratégique intégrée pour un développement harmonieux de la CENI à moyen et long terme, de la consolidation de la communication interne et du renforcement de la communication institutionnelle et de la coopération technique pour la mobilisation de ressources», a-t-il déclaré.
Le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante a enfin exhorté les participants à une implication pleine pour l'atteinte des objectifs fixés à cette rencontre d'échanges et de partage. Aussi, Dr Aladoua Amada a renouvelé la reconnaissance de la CENI à tous les partenaires, en premier lieu au PNUD, pour leurs appuis divers au processus du cycle électoral 2017-2021.
Pour sa part, le Représentant résident adjoint du PNUD, M. Eloi Kouadio IV a rappelé que les origines du projet de renforcement des capacités et de professionnalisation de la CENI remontent à plus de deux (02) années lorsque les différentes missions qui se sont succédé à la CENI avaient recommandé dans leurs conclusions, à ce que ledit projet soit mis en place. «Cet atelier marque une étape décisive qui permettrait d’accélérer la signature du projet et l’organisation de la table ronde de mobilisation d’autres partenaires afin d’optimiser un cadre stratégique de synergie», a-t-il expliqué.
M. Eloi Kouadio IV a enfin apprécié le travail conjoint des deux institutions à savoir la CENI et le PNUD à travers leurs équipes qui facilitent l’appropriation du projet d’appui au renforcement des capacités de la CENI permanente et aussi pour faire évoluer la CENI vers des horizons meilleurs afin qu’elle puisse relever les défis de sa mission et de servir de modèle pour les autres commissions électorales.
Yacine Hassane(onep) et Rachida Abdou (Stagiaire)
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Du 16 au 17 février 2022, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), en collaboration avec le PNUD, organise à Niamey, un atelier national sur la capitalisation des acquis du cycle électoral 2017-2021 et la consolidation des activités de pérennisation de la CENI. Présidée par le président de ladite Institution, Me Issaka Souna, cette rencontre de réflexions et d’échanges a vu la participation de la Représentante-Résidente du PNUD au Niger, Mme Diana Louise Ofwona, des représentants des organisations internationales et de la coopération bilatérale, de ceux des autres acteurs électoraux, des membres de la CENI, ceux des partis politiques toutes tendances confondues, ainsi que de nombreux invités. Durant deux jours, les participants se pencheront sur l’examen du rapport sur les violences pré, pendant et post-électorales.
Dans son intervention, Me Souna a d’abord indiqué que cette rencontre entre dans le cadre de la série d’ateliers nationaux qui a démarré depuis le 14 février 2021 et qui se poursuivra jusqu’à fin février 2022. «S’il est vrai que depuis l’année dernière le Niger a été et continue d’être félicité, pour avoir réussi à organiser tous les scrutins prévus dans les formes et délais constitutionnels, il est non seulement nécessaire, mais aussi utile sinon indispensable de procéder à une analyse approfondie des causes et conséquences des insuffisances, faiblesses et incidents qui ont été enregistrés avant, pendant et après les scrutins, en vue de mettre en place des mesures correctives susceptibles de prévenir, d’améliorer et/ou de corriger les manquements et d’éviter dans la mesure du possible, la réédition de certains évènements», a indiqué le 1er responsable de la CENI. C’est à cet exercice, selon lui, que la CENI s’est livrée au niveau interne dans le cadre de la capitalisation des acquis du cycle électoral 2017-2021 et la consolidation des activités de pérennisation de l’Institution.
Me Souna a également réitéré la disponibilité de son Institution, à accueillir favorablement toute assistance destinée au renforcement des capacités de ses membres. Il a ajouté que la CENI a organisé et continuera à organiser des ateliers pour une triple raison à savoir : Consacrer d’une part, suffisamment de temps à l’examen des documents de synthèse des travaux ; prendre en compte d’autre part, le caractère transversal des thématiques dans l’analyse croisée des constats et résultats de l’état des lieux de certaines thématiques et enfin, permettre aux participants, d’établir et/ou de retrouver aisément la complémentarité entre les recommandations issues des études et analyses.
Me Issaka Souna a fait observer que l’examen rétrospectif des conditions de déroulement des scrutins de 2020/2021, révèle que malgré les nombreuses séances de formation, d’information, et de sensibilisation, quelques incidents violents ont été enregistrés à l’issue de la proclamation des résultats définitifs. En conséquence, des recommandations ont été formulées dans un seul objectif, à savoir, parvenir à identifier, prévenir et éviter les risques de violences électorales pour les futures élections du Niger. Il a ensuite indiqué que les participants auront aussi à travailler sur l’amélioration du code électoral. «Nous n’avons pas le droit de nous arrêter en si bon chemin. Bien au contraire, malgré les quelques difficultés du moment, qui sont d’ailleurs inhérentes à tout cycle électoral, nous devons examiner ensemble comment poursuivre la conjugaison de nos efforts, en vue de contribuer à l’organisation d’élections inclusives qui constituent un élément essentiel de la démocratie», a-t-il estimé.
Quant à la Représentante du PNUD au Niger, Mme Diana Louise Ofwona, elle a tout d’abord félicité la CENI ‘‘pour l’organisation de quatre ateliers nationaux qui concrétisent la vision d’une CENI permanente et professionnelle, dans le cadre de la capitalisation du cycle électoral 2017 – 2021’’. «C’est grâce à une démarche inclusive de collecte d’informations, d’analyse et de recommandations que nous continuons d’une part à capitaliser sur ces succès, d’autre part à travailler sur le long terme pour la démocratie au Niger et enfin à privilégier l’accès des populations à des élections libres, transparentes et inclusives, seul gage de la paix dans notre belle Afrique», a déclaré la responsable du PNUD au Niger.
Mahamadou Diallo(Onep)
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Les travaux de l’atelier régional de diffusion des résultats des projets de recherche et des monographies ont débuté hier matin à Niamey. Organisé par l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) avec le concours financier de l'Agence Française de Développement (AFD), cet atelier a pour objectif de diffuser les résultats des projets de recherche sur la santé sexuelle et reproductive, la planification familiale (SSSR/PF) réalisés dans les pays prioritaires du projet DEMSAN (Programme Démographique et Santé Sexuelle et de la Reproduction) à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger. C’est le Secrétaire général du Ministère de la Santé publique, de la population et des affaires sociales Dr. Ranaou Abaché, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier en présence du Directeur de la Planification et de l’information sanitaire de l’OOAS, M. Sani Ali, des représentants des pays membres de la CEDEAO, des chercheurs venus de plusieurs pays, des cadres des ministères des pays francophones de la CEDEAO, des représentants d'institutions et d'ONG ainsi que partenaires techniques et financiers.
Dr Ranaou Abaché a relevé que cette activité s'inscrit dans le cadre du programme régional Démographique et Santé de la Reproduction (DEMSAN) qui couvre trois pays membres de la CEDEAO (Burkina Faso, Mali et Niger) et dont l'objectif général est d'«accélérer la transition démographique dans les pays francophones de la CEDEAO en particulier au Burkina Faso, au Mali et au Niger». En effet, la démographie du Niger se caractérise par un taux de croissance de 3,9%, avec un taux de fertilité moyen de 6,9 enfants par femme, une population dont la moitié est âgée de moins de 15 ans et qui double tous les 18 ans. C'est donc, selon Dr Ranaou Abaché, à juste titre que les différentes thématiques qui seront abordées au cours de cet atelier, notamment sur la planification familiale, sur l'utilisation des services de santé de la reproduction, les déterminants de la fécondité vont aider à améliorer les stratégies pour une meilleure utilisation de la Planification Familiale et pour la capture du dividende démographique.
Pour sa part, le Directeur de la Planification et de l’information sanitaire de l’OOAS, M. Sani Ali, représentant du Directeur Général de l’OOAS, a indiqué qu’au cours de cet atelier il est attendu des participants, l'élaboration d'une feuille de route pour l'amélioration de l'utilisation des services de SSR/PF dans les pays de la CEDEAO. En effet, il s'agira aussi de présenter : les résultats des projets de recherche ; les résultats des monographies pays (Mali et Niger) sur les défis de la croissance démographique au cours des quarante dernières années ; de proposer et valider des recommandations/une feuille de route pour l'amélioration de l'utilisation des services de santé de SSR/PF et l'utilisation des résultats des différents projets de recherche.
M. Sani Ali, a par ailleurs, affirmé que le Burkina Faso, le Mali et le Niger figurent parmi les pays du monde dont la fécondité reste la plus élevée. En effet, a-t-il poursuivi, dans les 30 prochaines années, la population du Niger pourrait passer de 24 millions en 2020 à 60-70 millions en 2050, celle du Burkina Faso de 21 millions à 39-47 millions, et celle du Mali de 20 millions à 40-47 millions. «Une telle croissance de la population en 30 ans pourrait davantage compliquer l'objectif de nourrir, soigner et éduquer tous les Burkinabè, Maliens, et Nigériens. Ces défis démographiques sont au cœur des débats sur l'émergence économique des pays et la capture du dividende démographique. Même si des progrès significatifs ont été obtenus en matière d'augmentation de la prévalence contraceptive ces dernières années, les obstacles liés à la demande et à l'utilisation des services de planification familiale demeurent importants», a souligné M. Sani Ali. C'est fort de ces constats, a-t-il ajouté, que l'OOAS, avec l'appui technique et financier de ses partenaires a mis en place plusieurs projets et programmes pour prendre en charge la question de la santé sexuelle et reproductive (SSR).
Aminatou Seydou Harouna(onep)
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Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga s’est entretenu, hier matin à son cabinet, avec la Coordonatrice du système des Nations Unies au Niger, Mme Khardiata Lo N’Diaye.
A sa sortie d’audience, la Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Niger a indiqué qu’elle est venue pour rendre une visite de courtoisie au Médiateur de la République. «C’est est une institution très importante au Niger et dans l’espace de l’UEMOA et nous tenons à apprécier le rôle de Médiateur de la République dans la facilitation du règlement de conflits auxquels les citoyens peuvent être confrontés», a-t-elle déclaré. Aussi, Mme Khardiata Lo N’Diaye a dit que le Médiateur de la République est une institution par essence de dialogue et il était important pour elle de venir rendre cette visite de courtoisie et aussis’inspirer de l’expérience du travail du Médiateur de la République au Niger. «Nous avons une tradition de coopération avec des institutions similaires et nous pensons que dans son rôle et dans le notre, au niveau des Nations Unies, nous allons certainement renforcer ce partenariat qui existe déjà» a-t-elle rassuré. La coordonatrice du Système des Nations Unies au Niger a également fait savoir que le Médiateur a partagé avec elle, quelques priorités de son action. «Nous le voyons très actif sur le terrain avec des partenaires au développement, avec les ONGs sur certaines problématiques qui sont d’intérêt général pour la vie de la nation. Nous avons apprécié tout cela et aussi réaffirmé notre intention de développer davantage ce partenariat», a confié Mme Khardiata Lo N’Diaye.
Yacine Hassane(onep)
14 octobre 2020
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a reçu, le mercredi 8 septembre 2021, l’ambassadeur de la République de Turquie au Niger, S.E.M. Mustafa Türker ARI.
A l’issue de leurs entretiens, le diplomate turc a fait une déclaration dans laquelle il a d’abord présenté ses condoléances les plus émues aux familles qui ont perdu leurs proches dans le sinistre d’inondations, ainsi qu’au gouvernement et peuple nigériens, tout en souhaitant une meilleure santé aux blessés. «J’ai aussi tenu à fournir des informations détaillées à S.E.M. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier ministre de la République du Niger sur la tenue du 3ème Forum Economique et des Affaires Turquie-Afrique», a-t-il ajouté.
S.E.M. Mustafa Türker ARI a ensuite annoncé que la Turquie va organiser le 3ème Forum Economique et des Affaires Turquie-Afrique en coopération avec l’Union Africaine les 21 et 22 octobre 2021 à Istanbul. «Le forum approfondira et renforcera la coopération stratégique et le partenariat déjà existants entre la Turquie et les pays africains. Le forum réunira les ministres des pays africains, les hommes d’Affaires turcs et africains ainsi que les représentants des institutions du secteur privé et des médias. Le forum permettra des discussions sur l’approfondissement du partenariat turco-africain à l’ère post-pandémique dans les domaines du commerce, des investissements, de la logistique et de la technologie», a-t-il souligné.
Il a également expliqué que ‘’les panels du forum seront un lieu d’échange des idées sur la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf) ainsi que sur la coopération dans les domaines de l’agriculture, de la fabrication, de la technologie, de l’énergie, de la santé et du tourisme’’.
«J’ai également évoqué les sujets de coopération bilatérale entre la Turquie et le Niger lors de cet entretien avec S.E.M. le Premier ministre. Par la même occasion je l’ai bien informé des préparatifs de la prochaine réunion de la Commission Mixte Economique Turquie-Niger, prévue se tenir à Niamey», a conclu M. Mustafa Türker Ari.
Ali Maman (onep)
13 septembre 2021
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Le Premier ministre Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est entretenu, hier en fin d’après-midi, avec Mme Finda Koroma, vice-présidente de la commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Peu après, le Premier ministre s’est entretenu avec le Directeur Général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), M. Edoh Kossi Amenounve en visite de travail au Niger.
À sa sortie d’audience, M. Edoh Kossi Amenounve a dit avoir fait au Premier ministre le point de l’évolution de l’activité de la BRVM au cours des dernières années, notamment les interventions des États pour les émissions obligataires mais également l’évolution des sociétés à la BRVM. «Nous avons saisi cette occasion pour témoigner notre profonde gratitude au Président de la République pour sa vision et au Gouvernement du Niger pour son engagement à accompagner le marché financier de l’UEMOA comme en témoigne la dernière opération du Niger qui vient d’être réalisée avec un grand succès», a ajouté le DG de la BRVM. En effet, a souligné M. Edoh Kossi Amenounve, le dernier emprunt obligataire de l’État du Niger pour un montant de 165 milliards de francs CFA est, à la fois, l’illustration de la confiance des investisseurs régionaux et internationaux à l’économie nigérienne ; l’expression de la confiance dans la solidité de l’économie du Niger mais surtout dans les perspectives de développement.
Enfin, les échanges ont également porté sur les questions de financement des PME et du secteur minier. «Nous avons exprimé notre souhait en tant que bourse d’accompagner les actions du gouvernement en matière de financement à long terme des industries extractives», a déclaré le DG de la BRVM.
Oumar Issoufou(onep)
25 août 2021
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, a reçu hier en fin d’après-midi en audience, le Directeur Général d’Orano Mining, M. Nicolas Maes. Cette rencontre a permis aux deux personnalités d’échanger sur les questions minières, dont la fermeture de la COMINAK et le plan du développement D’IMOURAREN.
A sa sortie de l’audience le Directeur Général d’Orano Mining a déclaré avoir échangé avec le Premier Ministre sur la performance de la nouvelle équipe gouvernementale en matière des avancées sur le domaine minier. M. Nicolas Maes a souligné avoir saisi cette opportunité pour féliciter le Chef de Gouvernement pour sa nomination à cette haute fonction. «C’était ma première rencontre avec le Premier Ministre actuel. J’ai commencé par le remercier pour l’efficacité avec laquelle son gouvernement s’est mis au travail notamment sur le volet minier et qui a pu faire que pendant ce temps de transition les sujets miniers progressent rapidement. Nous nous sommes félicités pour la sérénité avec laquelle la fermeture de la COMINAK s’est passée et avons partagé nos vues sur les travaux de réhabilitation et sur la transition sociale et sociétale. L’objectif partagé est que cette transition puisse assurer le maximum des retombées pour les populations locales tout en assurant le bon niveau technique afin que ce site soit rendu dans un état sain, sûr et non polluant, en ayant respecté l’ensemble des parties prenantes. Nous avons partagé nos vues, en particulier le fait que la SOMAIR, aujourd’hui est une société bien stabilisée sur le plan industriel, avec 10 à 15 ans de durée de vie sécurisée. Il y a également le plan pour le développement D’IMOURAREN et de la reforme de ce projet en étudiant des techniques minières permettant de rendre ce projet plus attractif qu’il n’est aujourd’hui», a-t-il déclaré. M. Nicolas a souligné que le Premier Ministre et lui-même se sont félicités de la réalisation du premier tronçon de la route Tahoua-Arlit soit 105 km «sur lequel nous étions engagés». Ils ont fondé l’espoir que la deuxième partie de 70 km qui est en cours de réalisation soit finalisée en 2022.
Ali Maman
1er juin 2021
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Le Premier Ministre chef du gouvernement, Ouhoumoudou Mahamadou s’est entretenu successivement, hier matin, avec le Directeur Général de l’ASECNA, M. Mohamed Moussa qui était accompagné par le Président du Conseil d’Administration de l’Asecna, M. Jean Lamy et du représentant de l’Asecna auprès de la République du Niger, M. Mahamadou Abdoulaye. Peu après, le Premier Ministre s’est entretenu avec Président de la Commission de l’UEMOA, M. Abdoulaye Diop.
A sa sortie d’audience, le Directeur Général de l’ASECNA, M. Mohamed Moussa a dit être venu rendre compte au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de l’avancement des dossiers de l’ASECNA et aussi discuter de la cérémonie qui sera organisée dans deux jours dans le cadre de la gestion des aéroports du Niger par l’Asecna. Ainsi, a-t-il indiqué, « nous avons exposé la situation au premier ministre qui nous a encouragé et félicité pour le succès que nous avons enregistré dans le cadre de notre coopération avec le Niger ». Selon M. Mohamed Moussa, le Premier Ministre leur a prodigué les conseils nécessaires pour poursuivre cette excellente coopération qui existe entre le Niger et l’Asecna depuis 1959, année de la naissance de l’Asecna.
« Nous avons été très sensibles aux conseils et au soutien que le premier ministre a exprimé à l’endroit de l’Asecna », s’est-il réjoui. Il a en outre indiqué avoir reçu les félicitations du premier ministre pour le succès que l’Asecna a eu au cours des années précédentes notamment en mettant en œuvre la surveillance radar dans la capitale de Niamey et pour la surveillance des avions dans l’espace Asecna. « C’est 16 millions de kilomètres carrés aujourd’hui que nous sommes capables de surveiller grâce aux technologies satellitaires », a confié le Directeur Général de l’Asecna. « Nous sommes ressortis très réconfortés du soutien que le premier ministre a décidé de nous accorder, surtout dans ce contexte de difficulté actuelle liée au COVID - 19 et nous avons donné les assurances nécessaires au Premier Ministre de poursuivre l’engagement de l’Asecna à remplir les conditions voulues par les Etats pour la sécurité de la navigation aérienne », a conclu le Directeur Général de l’Asecna M. Mohamed Moussa.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
15 juin 2021
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Le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, le vendredi 17 septembre 2021 en audience, M. Braima Luis Soares Cassama, 2ème Vice-président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). L’entretien entre les deux personnalités s’est déroulé dans l’après-midi au cabinet du Premier Ministre. M. Braima Luis Soares Cassama, qui n’a pas fait de déclaration à sa sortie d’audience, est un ancien conseiller économique à la Présidence de la République de Guinée Bissau. Il a été nommé en juin dernier par le Conseil d’administration de BOAD pour un mandat de cinq (5) ans renouvelable. Haut cadre de l’économie et de la finance dans son pays, le nouveau 2ème Vice-président de la BOAD a officié au sein de la BCEAO en qualité d’adjoint au directeur des institutions de crédit et de financement de l’économie, avant de devenir l’adjoint au directeur des activités bancaires et des financements alternatifs au siège de l’institution financière à Dakar.
Souleymane Yahaya(onep)
20 septembre 2021
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Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a reçu, le vendredi 20 août dernier à son Cabinet, la présidente de la Haute Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel (HAPDP), Mme Sanady Tchimaden Hadatan. L’objet de cette rencontre, selon Mme Hadatan est de présenter au Chef du Gouvernement le rapport d’activités de la HAPDP au titre de l’année 2020.
A sa sortie d’audience, la présidente de la HAPDP a rappelé que la loi sur la protection des données à caractère personnel fait obligation à la HAPDP de fournir et transmettre au gouvernement, chaque année, un rapport d’activités sur la protection des données à caractère personnel au Niger.
Mme Sanady Tchimaden Hadatan a rappelé que la HAPDP a été créée en 2017, mais n’a commencé à fonctionner qu’en 2020. «Au cours du lancement de ses activités en 2020, nous avons eu à faire plusieurs actions de sensibilisation à l’endroit des responsables de traitement des données pour les amener à se conformer au niveau de la HAPDP», a-t-elle indiqué. «Aujourd’hui, nous pouvons dire que la HAPDP est totalement opérationnelle par rapport à ses activités», a-t-elle ajouté. La présidente de la HAPDP a, par la suite, lancé un appel à l’endroit de toutes les personnalités responsables de traitement des données pour venir au niveau de la HAPDP se conformer à la loi. «Tout traitement de données à caractère personnel doit recueillir une autorisation au niveau de la HAPDP et que pour les traitements antérieurs à HAPDP, les personnes responsables de ces traitements sont appelées à venir régulariser leurs situations», a suggéré Mme Sanady Tchimaden Hadatan.
Rappelons que la HAPDP a vu le jour suite au cadre normatif et institutionnel adéquat de protection de ces données mis en place par les Autorités nationales en 2017. En effet, à travers la Loi n° 2017-28 du 03 mai 2017 relative à la protection des données à caractère personnel, modifiée et complétée par la loi n°2019-71 du 24 décembre 2019 et son Décret d’application n°2020-309/PRN/MJ du 30 avril 2020 cette Institution est née. Ainsi, ce nouveau dispositif juridique et institutionnel a permis la création et l’opérationnalisation de la HAPDP dans la plus grande célérité.
La HAPDP est donc une autorité administrative indépendante chargée de veiller à ce que les traitements des données à caractère personnel soient mis en œuvre conformément aux dispositions des textes en vigueur et des conventions internationales auxquelles le Niger a adhéré. Notons enfin que la HAPDP veille à ce que le traitement et l’usage des données à caractère personnel ne portent pas atteinte aux libertés publiques ou ne comportent pas de menace à la vie privée des citoyens, en particulier dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.
Mahamadou Diallo(onep)
23 août 2021
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, a reçu hier en audience Mme Joana Ama Osei-Tutu, Directrice de l’Institut pour la femme, la paix et la sécurité du Centre Kofi Annan de formation en maintien de la paix.
A sa sortie d’audience, Mme Joana Ama Osei-Tutu a indiqué être venue à la rencontre du Premier Ministre pour l’informer de leur mission qui vise à prévenir et à mieux adresser la violence basée sur le genre au Niger. « Nous remercions le Niger pour avoir ouvert ses portes à notre mission et remercions les autorités pour leur soutien aux formations sur la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre au Niger », a-t-elle déclaré.
Souleymane Yahaya(onep)
16 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Dispositif National de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Niger (DN/ITIEN) a tenu, hier en fin d'après-midi, sa première réunion dans la salle des banquets, sous la présidence du Premier Ministre. Pendant les travaux, le président du groupe multipartite de concertation, M. Laouali Chaïbou, a remis à SE Ouhoumoudou Mahamadou le rapport officiel ITIE 2019. La réunion a aussi examiné les conclusions de ce rapport ainsi que l'état de mise en œuvre de l'Initiative au Niger au titre de l’année 2022.
Pendant la réunion, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou s’est réjoui du diagnostic « sans complaisance » de certains aspects du secteur extractif fait par le rapport. Il a ajouté que le Gouvernement compte sur la mobilisation des ressources internes pour financer le Programme de Renaissance Acte 3, à travers notamment l'élargissement de l'assiette fiscale, le renforcement de l'efficacité du système fiscal et l'exploitation rationnelle des ressources naturelles. « En 2019, dans un contexte marqué par la baisse des cours des matières premières, les revenus générés par le secteur extractif s'élèvent à environ 80 milliards de FCFA, ce qui est très en deçà des espérances de l'Etat en termes de mobilisation des ressources du secteur », a-t-il fait savoir.
Le rapport remis au Chef du Gouvernement a identifié plusieurs difficultés d'ordres organisationnel, administratif et juridique qui entravent la gouvernance du secteur extractif au Niger. Les experts citent dans le rapport, la non-harmonisation des numéros d'identification fiscale, l'archivage inapproprié des documents, de même que des insuffisances dans les procédures d'octroi des titres miniers et pétroliers. Pour améliorer le rapportage et la mise en œuvre de l’ITIE au Niger, le rapport fait ressortir une dizaine de constats assortis de recommandations.
SE Ouhoumoudou Mahamadou a particulièrement apprécié le fait d’intégrer ces recommandations dans le rapport ITIE 2019 dont le but est de favoriser la résolution des difficultés rencontrées et de favoriser une mise en œuvre efficiente de l’initiative. « Nous devons examiner la pertinence de ces constats et recommandations et prendre les résolutions idoines pour corriger les manquements, a-t-il dit. Chaque institution doit tout mettre en œuvre pour que les prochains rapports soient élaborés dans des meilleures conditions et contenir les correctifs nécessaires ».
Cet exercice, a affirmé le Chef du Gouvernement, est en cohérence avec les dispositions pertinentes de la Constitution du Niger et la volonté du Gouvernement « à améliorer le système de gouvernance en général et ce, conformément aux engagements du Président de la République, Chef de l'Etat, SEM Mohamed Bazoum, tels qu'énoncés dans le Programme de Renaissance Acte III ». Il a tenu à remercier les équipes du Consultant qui a rédigé le rapport et du Dispositif National de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Niger (DN/ITIEN) pour « tous les efforts fournis pour respecter cette échéance » donnée, ainsi que les points focaux ITIE des administrations publiques et des entreprises retenues dans le périmètre de conciliation.
SE Ouhoumoudou Mahamadou a aussi rappelé que la première réunion du comité de supervision du Dispositif National de mise en œuvre de l'Initiative pour la Transparence des Industries Extractives au Niger au titre de l'année 2022, intervient après la publication du premier rapport ITIE portant sur l'exercice 2019 depuis la réintégration du Niger au processus ITIE. L'adhésion au processus ITIE, a-t-il souligné, vise à renforcer la bonne gouvernance dans le secteur extractif à travers l'amélioration de la transparence et de la redevabilité.
« La collecte, la vérification, la conciliation et la publication de tous les paiements effectués par les entreprises du secteur extractif à l'Etat, a déclaré le Premier Ministre, permet de mettre à la disposition du public des informations vérifiées et vérifiables permettant d'alimenter un débat citoyen responsable pouvant susciter des reformes dans l'intérêt de notre pays ». Ce processus, a-t-il poursuivi, permet aussi de promouvoir le dialogue entre les parties prenantes du secteur extractif afin de renforcer la confiance, de prévenir les conflits, de lutter contre la corruption et de participer à l'amélioration du climat des affaires propices à l'investissement.
Après de longs moments d’échanges suite à la présentation des constats et recommandations soutenus dans le rapport 2019, le secrétaire permanent du Dispositif National de mise en œuvre de l'Initiative pour la Transparence des Industries Extractives au Niger, M. Abdel Karim Aksar, s’est félicité de la promptitude de plusieurs ministres de la République qui ont pris, séance tenante, des dispositions pertinentes pour corriger les imperfections constatées. Il a expliqué aux medias que le comité de supervision se réunit deux fois par an, alors que le groupe multipartite de concertation se réunit jusqu’à quatre fois dans l’année.
Comme l’a souligné M. Laouali Chaïbou, Directeur de Cabinet du Premier Ministre et président du groupe multipartite de concertation, le conseil d’administration, lors de sa 46ème session tenue à Oslo le 13 févier 2020 a admis le Niger en tant que pays de mise en œuvre. Ce qui oblige le pays, en conformité avec la norme ITIE, de publier les informations requises dans un délai de 18 mois, soit avant le 13 août 2021. Mais, suite à l’ampleur de la pandémie mondiale de COVID-19, le pays a bénéficié d’une dérogation afin de mieux remplir cette obligation à laquelle il a librement souscrit.
Une des missions assignées au Comité de Supervision de l’ITIEN est de définir les grandes orientations politiques et stratégiques de l'Initiative sur la Transparence dans les Industries Extractives. L'examen de l'état de mise en œuvre de l'Initiative permettra au Comité de Supervision d'identifier les difficultés et de définir des orientations visant à améliorer la gouvernance du DN/ITIE Niger. L'objectif visé étant de réunir toutes les conditions permettant de réussir le processus de validation.
Souleymane Yahaya(Onep)
12 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président de l’Assemblée Nationale, S.E. Seini Oumarou a reçu hier dans la matinée en audience, la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Mme Diana Louise OFWANA, accompagnée par le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga. A sa sortie, la Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement a indiqué qu’ils ont fait avec le président de l’Assemblée Nationale le bilan de leur collaboration antérieure, étant donné que le PNUD est actuellement dans le processus d’élaboration de son prochain cadre de coopération 2021-2027. «Cette occasion a aussi été mise à profit pour discuter sur les voies et perspectives de collaboration avec l’Assemblée Nationale», a fait savoir Mme Diana Louise OFWANA.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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Le Conseil des Ministres s’est réuni le vendredi 29 janvier 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des Ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet d’ordonnance portant prorogation de l’état d’urgence dans le Département de Filingué (Région de Tillabéri).
L’état d’urgence a été proclamé dans le département de Filingué par décret n° 2020-79/PRN/MDN/MISPD/ACR/MJ du 24 janvier 2020, pour donner aux autorités administratives du département et aux Forces de Défense et de Sécurité déployées dans la zone, les pouvoirs légaux nécessaires pour protéger la population et garantir l’intégrité du territoire nigérien face à la menace terroriste.
Devant la persistance de ce phénomène, le présent projet d’ordonnance est pris pour proroger cette mesure, pour une nouvelle période de trois (03) mois, à compter du 04 février 2021 dans le département de Filingué. Ce projet d’ordonnance est pris en application des dispositions de la loi n° 2020-68 du 10 décembre 2020, habilitant le Gouvernement à prendre des ordonnances pendant l’intersession parlementaire et ce, après avis de la Cour Constitutionnelle.
- AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret modifiant et complétant l’ordonnance n° 2010-034 du 04 juin 2010, portant création d’un Fonds de Sécurisation de l’Elevage (FOSEL).
Le sous-secteur de l’élevage occupe une place de choix dans l’économie du Niger. Il contribue à hauteur de 12% au PIB et les recettes des marchés à bétail contribuent à hauteur de 60% des recettes des budgets des collectivités territoriales. Malgré cette importance de l’élevage, les programmes d’investissements, aussi bien publics que privés, restent en deçà des opportunités offertes.
Le Fonds de Sécurisation de l’Elevage est destiné au financement des plans d’urgence en cas de sècheresse, de feux de brousse, d’inondations et d’épizooties d’une part et des actions de sécurisation des systèmes d’élevage et de prévention des crises pastorales d’autre part. Ainsi, il est apparu nécessaire de procéder à la modification des dispositions de l’ordonnance n° 2010-034 du 04 juin 2010, portant création d’un Fonds de Sécurisation de l’élevage (FOSEL) pour élargir le champ d’intervention de ce Fonds au financement des campagnes de vaccination du cheptel en temps normal. Le présent projet de décret est pris conformément à l’article 103 de la Constitution et après avis de la Cour Constitutionnelle.
III. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant appellation de l’Aéroport de Diffa.
Pour honorer la mémoire de certaines personnalités qui se sont illustrées au niveau national ou régional dans les domaines des sciences, de la culture ou de la politique certains bâtiments et monuments publics sont baptisés en leur nom. C’est le cas notamment de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey et de l’Aéroport international Mano Dayak d’Agadez. Le présent projet de décret a pour objet de baptiser l’Aéroport de Diffa qui prend désormais l’appellation de : «Aéroport Mamadou TANDJA de Diffa».
- AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE LA SALUBRITE URBAINE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi portant régime de la Pêche et de l’Aquaculture au Niger.
Le sous- secteur de la Pêche et de l’Aquaculture est régi depuis 1998 par la loi n° 98-042 du 07 décembre 1998, portant régime de la Pêche au Niger. Après 22 ans de mise en œuvre, on relève que cette loi présente de nombreuses insuffisances à savoir la non prise en compte de la commercialisation des produits halieutiques et l’absence de dispositions relatives au contrôle de qualité de ces produits.
En outre, il faut souligner que la loi en question ne prend pas en compte le volet aquaculture qui constitue pourtant un important levier économique dans le sous-secteur de la pèche. Ainsi, le constat qui se dégage est que le secteur de la pêche et de l’aquaculture reste globalement sous encadré juridiquement.
C’est dans cet esprit qu’interviennent les directives n°03/2014/ CM/UEMOA et n° 04/2014/CM/UEMOA instituant respectivement un régime commun de suivi, de contrôle et de surveillance des pêches au sein de l’UEMOA et un régime commun de gestion durable des ressources halieutiques dans les Etats membres de l’UEMOA.
En effet, les dispositions de ces deux textes font obligation aux Etats de l’espace communautaire de procéder à leur transposition dans leur ordonnancement juridique interne. C’est pour prendre en compte les dispositions de ces deux directives que le présent projet de loi est initié pour fixer le régime juridique de la pêche et de l’aquaculture. Il vise à assurer une gestion durable du secteur dans sa globalité en vue de soutenir les objectifs de développement durable, la conservation de la biodiversité et la préservation des écosystèmes aquatiques. Ce présent projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.
- MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES
- Monsieur Daouda Algabid, est nommé préfet du département de Say.
AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE
- Monsieur Elhadji Maman Issiaka, directeur administratif, Mle 58027/U, est nommé inspecteur général des services, au Ministère de la Santé Publique.
- Madame Mahadi Nana Aïcha Ayouba, docteur en soins infirmiers, Mle 72200/Y, est nommée inspectrice des services, au Ministère de la Santé Publique.
- Docteur Saley Daouda, Mle 79006/G, est nommé directeur général de la Santé Publique, au Ministère de la Santé Publique.
- Docteur Assan Abdoul Nasser, Mle 74275/L, est nommé directeur des immunisations, au Ministère de la Santé Publique.
- Monsieur Souley Habou, docteur en soins infirmiers, Mle 66470/P, est nommé directeur général adjoint de l’Hôpital National de Niamey, au Ministère de la Santé Publique.
- Docteur à la retraite Hamet Mamadou Kaou, est nommé président du conseil d’administration du Service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU), au Ministère de la Santé Publique.
AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS
- Monsieur Djibo Mahamadou, ingénieur d’application en travaux publics, Mle 51728, est nommé conseiller technique du Ministre des Transports.
AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES
- Monsieur Aboubacar Hamani Diori, inspecteur principal des douanes, Mle 55665/A, est nommé Directeur de la Comptabilité et des Etudes à la Direction Générale des Douanes en remplacement de monsieur Moumouni Hamidou admis à faire valoir ses droits à la retraite.
- COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu trois (03) communications.
Deux communications du Ministre de la Santé Publique :
la première communication est relative à la situation de la Pandémie de la COVID-19
- STRATEGIES DE LA RIPOSTE (au 28/01/2021)
- CONFINEMENT
- total cas confinés : 23.291 ;
- total cas sortis du confinement : 21.846;
- total cas en cours d’auto confinement : 1.445.
- SITUATION DU POINT D’ENTREE D’AYEROU
La situation du point d’entrée d’Ayérou est sous contrôle.
- SITUATION DU FOYER DE COVID-19 DE GALMI
Le cumul de la région de Tahoua à la date du 28/01/2021 est de 288 nouveaux cas positifs à la Covid-19 dont 29 décès ;
51% des cas de la région sont enregistrés à Galmi.
La mise en place du site de prise en charge des cas à Malbaza est planifiée avec l’appui de l’Etat et des partenaires.
- STRATEGIE DE PRISE EN CHARGE
Au total 72.931 tests sont réalisés au 28 janvier 2021, à l’issue desquels on dénombre :
- 4.474 cas confirmés ;
- 3.622 sortis guéris ;
- 157 décès enregistrés ;
- 695 patients actifs ;
- 64 patients en hospitalisation dont un (01) en réanimation.
- DEFIS ET DIFFICULTES :
Le défi majeur reste l’introduction dans les plus brefs délais de vaccins contre la Covid 19 au Niger pour renforcer la prévention et la lutte contre la pandémie.
La deuxième communication est relative au Plan national de déploiement et vaccination contre la Covid-19 au Niger.
Ce plan est à un stade très avancé de préparation.
Une Communication du Ministre de l’Equipement relative à l’attribution d’un (01) marché public passé par Appel d’Offres ouvert pour les Travaux d’aménagement et de bitumage de la route Loga PK 30 (Kotaki), y compris 10 km de voiries dans les villes de Loga et de Balleyara.
Ce marché d’un montant de quatorze milliards huit cent trente-cinq millions six cent quatre-vingt-quatre mille deux cent trente-trois (14.835.684.233) Francs CFA, Toutes Taxes Comprises a pour attributaire l’Entreprise MOREY avec un délai d’exécution de quinze (15) mois.
Cette communication est faite en application des dispositions de l’arrêté n° 107/PM/ARMP du 24 juillet 2019 , fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics et des délégations de service public qui dispose en son article 13: «Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000 )de francs CFA hors Taxes sur la Valeur Ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné».
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
ONEP
1er février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, lundi 12 juillet 2021, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur MOHAMED BAZOUM, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, DE LA POPULATION ET DES AFFAIRES SOCIALES.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités d’application de la loi n° 2019-62 du 10 décembre 2019, déterminant les principes fondamentaux relatifs à l’insertion des personnes handicapées.
Le présent projet de décret est pris en application de l’article 32 de la loi n° 2019-62 du 10 décembre 2019, déterminant les principes fondamentaux relatifs à l’insertion des Personnes Handicapées.
Il précise les modalités pratiques de mise en œuvre des droits édictés en faveur des personnes handicapées, notamment dans les domaines suivants :
- l’éducation et la formation professionnelle ;
- l’accès à l’emploi et au travail ;
- la gratuité des soins de santé ;
- le transport terrestre.
Ce projet de décret prévoit des droits spécifiques aux femmes et aux enfants handicapés, notamment en ce qui concerne la protection de l’intégrité physique et morale.
II. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES.
Le Conseil des Ministres a adopté les projets de textes ci-après :
2.1. Projet de décret portant modification du décret n° 2006-265/PRN/MME du 18 août 2006, fixant les modalités d’application de la loi Minière.
Le présent projet de décret intervient pour corriger des erreurs et combler certaines omissions constatées dans la mise en œuvre du décret n° 2006-265/PRN/MME du 18 août 2006, fixant les modalités d’application de la loi Minière.
Il s’agit, entre autres :
- de fixer un délai imparti au requérant pour accomplir les formalités complémentaires en cas d’approbation de la convention minière ou de la disponibilité de l’acte d’octroi du titre minier demandé ;
- d’uniformiser les taux des droits d’instruction des dossiers et des droits fixes par titre minier ;
- de réajuster les taux de la redevance superficiaire prévus pour certains titres miniers et de préciser le taux de la redevance superficiaire appliqué aux transferts des concessions ainsi que les délais de versement des redevances concernées.
2.2. Projet de décret définissant les conditions d’installation et d’exploitation d’unités de valorisation des substances minières précieuses au Niger.
La loi Modèle de la CEDEAO sur l’exploitation minière et le développement des ressources minérales, objet de l’acte Additionnel A/SA.1/6/19, adopté le 29 juin 2019, par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, dispose en son article 9 que :
1.Les Etats membres doivent interdire à toute personne morale ou physique d’exporter des minéraux à l’état brut, sans une autorisation, délivrée à cette fin, par le Gouvernement de l’Etat membre.
2. Les Etats membres adoptent des politiques qui incitent à mettre en place les installations nécessaires pour assurer un apport optimisé de valeur ajoutée aux minéraux dans le pays en tant que première option. Lorsqu’il n’est pas possible d’ajouter de la valeur dans le pays, les Etats membres envisagent la possibilité de transformer la ressource minérale au sein de la communauté comme solution de rechange et, lorsque cette solution n’est pas réalisable, le reste de l’Afrique sera privilégié.
Le présent projet de décret est pris dans le cadre de la mise en œuvre de ces dispositions communautaires, en définissant les conditions générales d’installation d’unités de valorisation des substances minières précieuses au Niger.
2.3. Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société des MINES D’AZELIK (SOMINA) pour le permis de recherche « TEGUIDDA 1 » pour Uranium et Substances connexes, dans le Département d’Ingall, Région d’Agadez.
2.4. Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société des MINES D’AZELIK (SOMINA) pour le permis de recherche « TEGUIDDA 3 » pour Uranium et Substances connexes, dans le Département d’Ingall, Région d’Agadez.
2.5. Projet de décret portant approbation et publication au Journal Officiel de la Convention Minière entre la République du Niger et la société des MINES D’AZELIK (SOMINA) pour le permis de recherche « TEGGUIDDA 4 » pour Uranium et Substances connexes, dans le département d’Ingall, Région d’Agadez.
La SOMINA SA est une société minière de droit Nigérien, avec un capital social de cinq cent millions (500 000 000) de FCFA.
Elle s’engage pendant les trois (3) premières années suivant la signature des trois (03) Conventions Minières, à créer au moins quatre-vingt-cinq (85) emplois permanents et à investir pour la réalisation de son programme triennal, un montant minimum de dix millions quarante mille (10 040 000) dollars US, soit environ cinq milliards quatre-cent-vingt-un millions six cent mille (5 421 600 000) FCFA dont :
- seize millions deux-cent mille (16 200 000) FCFA par an pour la contribution au développement local des communes dans lesquelles elle conduira ses activités;
- seize millions deux-cent mille (16 200 000) FCFA par an pour la contribution au renforcement des capacités des agents de l'Administration des mines et de la géologie.
III. AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de loi portant 1ère rectification de la loi n° 2020-067 du 10 décembre 2020, portant loi de finances pour l’année budgétaire 2021.
Le budget général de l’État, au titre de l’année 2021, consacré par la loi n° 2020-67 du 10 décembre 2020, portant loi de finances pour l’année budgétaire 2021, a été arrêté initialement en recettes et en dépenses à un montant de 2.644,55 milliards de francs CFA.
La situation politique du pays caractérisée par la tenue des élections en fin d’année 2020 et début 2021 a consacré l’installation des autorités élues avec de nouvelles priorités contenues dans le Programme de Renaissance Acte III du Président de la République et déclinées à travers la Déclaration de Politique Générale du Premier Ministre.
En outre, la nouvelle configuration du Gouvernement traduite par la fusion de certains départements ministériels, l’obtention de ressources additionnelles et la nécessité de prendre en charge certains besoins supplémentaires rendent nécessaire une rectification de la loi de finances initiale. Ce réaménagement, opéré en conformité avec les dispositions de l’article 47 de la loi n° 2012-09 du 29 mars 2012, portant loi organique relative aux lois de finances, porte ainsi le montant du budget général de l’Etat, en recettes et en dépenses, à 2.826,01 milliards de francs CFA, soit une hausse de 181,55 milliards de francs CFA.
Le présent projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.
IV. MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
AU TITRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
· Professeur Issoufou Katambé, est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Agence du Barrage de Kandadji.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION
· Madame Ousmane Mariama Mahaman Abdoulaye, juriste, Mle 87287/J, est nommée directrice de la législation, au Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification.
· Colonel Salissou Yahouza, ingénieur des Eaux et Forêts, Mle 46905/S, est nommé directeur de la gestion durable des terres et des forêts.
V. COMMUNICATIONS.
Le Conseil des Ministres a entendu huit (08) communications :
1). deux (02) communications du Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales :
- la première communication est relative à la situation de la pandémie de la Covid-19.
L’analyse de la tendance épidémiologique de la Covid-19 montre que la situation est toujours sous contrôle.
La tendance actuelle du taux d’attaque hebdomadaire est en réduction comparativement à la semaine précédente. Il est passé de 0, 14 cas/100 000 habitants la semaine précédente à 0,10 cas/100 000 habitants cette semaine.
A. STRATEGIES DE LA RIPOSTE A LA DATE DU 11 JUILLET 2021
- total cas confinés 25.568, soit une légère augmentation par rapport à la semaine précédente ;
- total cas sortis du confinement 25.365, soit une légère augmentation par rapport à la semaine précédente ;
- total cas en cours d’auto confinement 203, soit une nette augmentation par rapport à la semaine précédente.
B. STRATEGIES DE LA PRISE EN CHARGE A LA DATE DU 11 JUILLET 2021
cumul cas positifs 5.538, soit 25 nouveaux cas par rapport à la semaine précédente ;
cumul décès enregistrés 194 (stationnaire) ;
cumul des cas guéris enregistrés 5.233, soit une augmentation de 22 cas par rapport à la semaine précédente ;
patients actifs 111, soit une légère augmentation par rapport à la semaine précédente ;
patients en cours d’hospitalisation 24, soit une réduction de 27% par rapport à la semaine précédente.
C. Stratégie de Vaccination
La vaccination contre la COVID-19 se poursuit. Il est fortement recommandé à la population cible de se faire vacciner surtout avec l’avènement des variants dont le DELTA qui sévit aujourd’hui dans beaucoup de pays Africains.
Il faut noter le renforcement prochain du dispositif de cette vaccination avec l’annonce de l’arrivée des vaccins PFIZER et JHONSON and JHONSON dans le cadre de la facilité COVAX.
- la deuxième communication est relative à l’attribution d’un marché public par entente directe avec mise en concurrence pour l’acquisition des équipements de laboratoire au profit de vingt (20) formations sanitaires publiques.
Ce marché, d’un montant d’un milliard deux cent vingt-quatre millions huit cent cinquante-trois mille vingt (1 224 853 020) francs CFA hors taxe, a pour attributaire provisoire la Société Africaine pour le Commerce International, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
2). deux (02) communications du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement :
- la première communication est relative à la revue annuelle 2021 du secteur de l’eau et de l’assainissement ;
- la deuxième communication est relative à l’attribution d’un marché public par Appel d’offres ouvert international pour les travaux de réalisation des ouvrages de quatre (04) systèmes d’alimentation en eau potable multi-villages y compris la réhabilitation d’un (01) système simple d’alimentation en eau potable existant dans la région de Tillabéri.
Ce marché, d’un montant de huit milliards trois cent trente-deux millions trois cent quatre-vingt-un mille huit cent quatre-vingt-dix-huit (8 332 381 898) francs CFA, hors taxes, a pour attributaire provisoire le groupement d’entreprises VERGNET/HYDRO-MTK Services, avec un délai d’exécution de vingt-un (21) mois.
3). une communication du Ministre de l’Agriculture relative à l’attribution d’un marché public par appel d’offres international pour la construction de la piste rurale de Likaridi-Bouné, longue de 41,54 Km dans le pôle de développement économique de Guidiguir (Région de Zinder).
Ce marché, d’un montant d’un milliard deux cent trente-cinq millions six cent soixante-deux mille deux cents (1 235 662 200) francs CFA hors taxes, a pour attributaire provisoire l’entreprise HYBAT SARL, avec un délai d’exécution de quinze (15) mois.
Les trois (03) communications relatives aux marchés publics sont faites à titre d’information, conformément aux dispositions de l’arrêté n°0107/PM/ARMP du 1er août 2019, fixant les seuils dans le cadre de la passation des marchés publics qui dispose en son article 13 que : « Tout marché public dont le montant est égal ou supérieur à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA hors taxe sur la valeur ajoutée doit faire l’objet d’une communication préalable en Conseil des Ministres de la part du Ministre en charge du secteur concerné ».
4). deux (02) communications du Ministre du Plan :
- la première communication est relative à la note d’orientation pour la formulation du PDES 2022-2026.
- la deuxième communication porte sur la participation du Niger au Forum Politique de Haut Niveau 2021 sur le Développement Durable.
5). une (01) communication du Ministre de l’Education Nationale sur l’évaluation des enseignants du secondaire.
6). une (01) communication de la Ministre de l’Environnement et de la lutte contre la Désertification sur la préparation de la participation de la délégation du Niger à la 26ème Conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP21).
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
13 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
- Détails
- Catégorie : Politique
Le Conseil des ministres s’est réuni hier, mardi 08 décembre 2020, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des ministres. Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
- AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE
Le Conseil des Ministres a entendu le compte rendu de la mission conduite par le Ministre d’Etat, Ministre du Pétrole en vue d’évaluer l’état d’avancement des travaux entrepris dans le cadre de la fête du 18 décembre 2020 « Diffa N’GLAA ».
Il ressort des constats effectués par la mission que le niveau de réalisation de plusieurs chantiers ne permet pas la tenue des festivités dans des conditions satisfaisantes.
Aussi, en raison du faible niveau d’avancement des travaux auquel s’ajoutent la tenue des élections et la recrudescence de la COVID-19, il a été convenu de reporter cette fête à une date ultérieure.
Le Conseil des Ministres a demandé aux Ministres concernés de maintenir la pression sur la poursuite des travaux afin que cet évènement soit organisé dans les meilleurs délais.
- AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES
Le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret complétant le décret n° 2020-886/PRN du 04 décembre 2020, constatant la démission de certaines personnalités candidates aux élections législatives 2020. Il s’agit de :
2.1 PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
- Monsieur Djibo Takoubakoye, Secrétaire Général de la HANEA.
2.2 MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES
- M. Illa Ousmane, préfet du département de Boboye
- M. Moustapha Mamane, préfet du département de Say;
- M. Laouali Adamou, Secrétaire général de la Préfecture de Madaoua;
- M. Abdoulahi Zeiyana, Secrétaire Général de la Préfecture de Keita ;
- M. Mohamed Kamed Almoctar, Secrétaire Général de la Préfecture de Bouza ;
- Mme Amina Ousmane Barmou, Secrétaire Générale de la Préfecture de Belbédji ;
- M. Mahamadou Ibrahim, Secrétaire Général de la Préfecture de Banibangou ;
- M. Salissou Ibrahim, Secrétaire Général de la Préfecture de Dakoro ;
- M. Abdou Midou, Secrétaire Général de la Préfecture de Loga ;
- M. Kailou Chaibou, Secrétaire Général de la Mairie de Malawa;
- M. Issa Haya, Secrétaire Général de la Mairie de Birni N’Konni ;
- M. Ibro Kakalé, Secrétaire Général de la Mairie de Douméga ;
- M. Mahamane Rabiou Djimarou, Receveur de la Commune Rurale de Guidan Amoumoune ;
- M. Mahamane Laouali Daouda, Secrétaire Général de la Mairie de Kanambakaché ;
- M. Seydou Adamou, Secrétaire Général de la Mairie de Farka ;
- M. Mahamadou Hadi Mounkaila, Secrétaire Général de la Mairie de Kankandi ;
- M. Moussa Adamou Chaibou, Receveur municipal de Ourno.
2.3 MINISTERE DES POSTES, DES TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.
- M. Aboubacar Chaibou, Secrétaire Général Adjoint ;
- M. Illiassou Nahantchi, Directeur des Statistiques ;
- M. Abdou Harouna, Directeur Général Niger Télécoms.
2.4 MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT
- M. Maman Moussa, Secrétaire Général Adjoint ;
- M. Ali Amadou Issa, Inspecteur Général des Services;
- M. Hamed Haidara Ag Elgafiat, Directeur Général de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger ;
- M. Oumarou Mamoudou, Directeur de l’hydraulique villageoise ;
- M. Oumarou Chaibou, Directeur Régional de l’hydraulique et de l’assainissement de Maradi.
2.5 MINISTÈRE DES FINANCES
- M. Mali Ousseini, Directeur du Matériel et des affaires financières ;
- M. Mahaman Paul Laouel, Payeur Général du Trésor ;
- M. Abdou Ibrahim, Trésorier Régional de Zinder ;
- M. Mansour Aboubacar, Directeur des Moyennes entreprises ;
- M. Rabiou Abdou, Directeur Général de la Banque de l’Habitat du Niger.
2.6 MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
- M. Oumarou Habou, Doyen de la Faculté de Médecine à l’Université de Zinder ;
- M. Moustapha Gréma, Directeur de l’Enseignement Supérieur Public.
2.7 MINISTERE DES TRANSPORTS
- M. Alkassoum Saley, Directeur Général de la NITRA.
2.8 MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS PROFESSIONNELS ET TECHNIQUES
- M. Laouali Abdoul Baki, Directeur Général de l’Orientation et de l’insertion professionnelle ;
- M. Jibji Habibou, Directeur des Infrastructures et des Equipements Pédagogiques;
- M. Moussa Hassane, Directeur Régional des Enseignements professionnels et Techniques de Zinder.
2.9 MINISTÈRE DE L’EQUIPEMENT
- M. Ali Mamane, Directeur des travaux d’entretien ;
- M. Yayé Bilan, Chef de Projet Loga-Dogondoutchi.
2.10 MINISTERE DU COMMERCE ET DE LA PROMOTION DU SECTEUR PRIVE
- M. Yahaya Sani Djanjouna, Directeur de Cabinet du Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé.
2.11 MINISTERE DE LA RENAISSANCE CULTURELLE, DES ARTS ET DE LA MODERNISATION SOCIALE
- M. Abdoulahi Tahé, Directeur des Statistiques.
2.12 MINISTERE DES DOMAINES, DE L’URBANISME ET DU LOGEMENT
- M. Nouhou Abdou, Secrétaire Général Adjoint ;
- M. Abbass Maazou, Directeur Régional des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement de Maradi.
2.13 MINISTERE DE L’ENERGIE
- M. Morou Mounkaila, Directeur des Energies Domestiques.
2.14 COMMISSION NATIONALE DE CONTRÔLE DES INTERCEPTIONS DE SECURITE (CNCIS)
- M. Saddi Soumaila, Membre de la Commission de Nationale de contrôle des Interceptions de Sécurité.
III. MESURES NOMINATIVES.
Le Conseil des Ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
3.1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES
- Monsieur Saidou Halidou, directeur administratif, Mle 34336/N, est nommé Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses.
- Monsieur Mamane Abdou, Adjoint administratif, est nommé préfet du Département de Dakaro, en remplacement de Monsieur Djaharou Ibrahim, candidat aux élections législatives.
- Monsieur Issoufou Mamane, titulaire d’un DESS en gestion et administration des entreprises, est nommé préfet du département de Bankilaré, en remplacement de monsieur Barmini Kaboyé Sabo, candidat aux élections législatives.
- Monsieur Batouré Dan Dodo est nommé préfet du département de Kantché, en remplacement de monsieur Tsayabou Moussa, candidat aux élections législatives.
- Monsieur Adamou Harouna, professeur d’enseignement secondaire, Mle 67067/L, est nommé préfet du département de Gaya, en remplacement de monsieur Hamidou Diouga, candidat aux élections législatives.
- Monsieur Adam Bello est nommé préfet du département de N’guigmi, en remplacement de monsieur Fougou Boucar, candidat aux élections législatives.
- Monsieur Saley Sadou, précédemment Secrétaire Général de la Préfecture de Tesker, est nommé préfet du département de Tesker, en remplacement de monsieur Issa Sakolé, candidat aux élections législatives.
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
09 décembre 2020
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Le Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, lundi 28 septembre 2020, dans la salle habituelle des délibérations, sous la présidence de Son Excellence, Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU, Président de la République, Président du Conseil des Ministres.
Après examen des points inscrits à son ordre du jour, le Conseil a pris les décisions suivantes :
I. AU TITRE DU CABINET DU PREMIER MINISTRE.
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret modifiant et complétant le décret n° 2020-257/PRN/PM du 27 mars 2020, portant affectation des ressources du Fonds d’Investissement pour le Développement au financement du Programme de mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Transition vers la Télévision Numérique Terrestre au Niger au titre de l’exercice 2020.
Aux termes du présent projet de décret, les ressources du Fonds d’Investissement pour le Développement, au titre de l’exercice budgétaire 2020 sont mises à la disposition du Trésor National pour soutenir les efforts du budget national dans le cadre du financement du Programme de mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Transition vers la Télévision Numérique Terrestre au Niger (TNT) et la mise en place d’un système de surveillance et de contrôle des services de télécommunications au Niger.
- AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES.
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté les projets de textes ci-après :
2.1. Projet de loi déterminant les règles statutaires applicables au personnel du Cadre de la Police Nationale.
La loi n° 2004-03 du 12 janvier 2004, portant statut autonome du cadre de la Police Nationale, ne permet plus de gérer au mieux la carrière du personnel du cadre de la Police Nationale.
En effet, les aspirations du personnel du cadre de la Police Nationale dans un environnement économique, social et culturel en perpétuelle mutation ainsi que les exigences croissantes de sécurité des populations ne trouvent pas toujours de solutions dans la loi susvisée.
Aussi, pour apporter des réponses adéquates à toutes préoccupations, il est apparu nécessaire de revoir le statut du personnel du cadre de la Police nationale.
Cette révision prend en compte les recommandations du Conseil National de Sécurité relatives aux départs massifs à la retraite.
Enfin, le présent projet de loi vise également à motiver le personnel du cadre de la Police Nationale afin de lui permettre de mieux assumer les missions de protection des personnes et de leurs biens.
Le présent projet de loi sera transmis à l’Assemblée Nationale pour adoption.
2.2. Projet de décret portant adoption du document de Politique Nationale de la Migration (2020-2035) et son Plan d’Actions quinquennal.
La Politique Nationale de la Migration, objet du présent projet de décret s’inscrit dans un contexte général international et national marqué par plusieurs enjeux liés à la sécurité, à la migration, au développement des espaces frontaliers et à la coopération transfrontalière.
En effet, au regard de l’ampleur de la migration et des tragédies causées par ce phénomène, l’afflux massif des réfugiés maliens et nigérians fuyant l’insécurité dans leurs pays respectifs, les retours et les rapatriements en cascade des nigériens de la Côte d’Ivoire, de l’Arabie Saoudite, de la République Centrafricaine et de l’Algérie, la constance de la migration interne et circulaire, la question des migrations constitue de plus en plus une préoccupation pour les pouvoirs publics.
Face à ces flux migratoires multiformes, le Gouvernement du Niger a entrepris de définir une politique nationale de migration fondée sur des valeurs de solidarité, d’accueil et du respect des droits des migrants. Elle est soutenue par un certain nombre de principes directeurs qui définissent les normes et les valeurs autour desquelles sa mise en œuvre prendra appui.
Il convient de rappeler que la présente Politique Nationale de Migration s’inscrit en faveur d’une gouvernance mondiale de la migration, dans le cadre des efforts renouvelés de la communauté internationale estimant que le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » marquera un point d’inflexion pour instaurer un système beaucoup plus prévisible et responsable de gestion des migrations au niveau international.
La présente politique a pour objectif général «de contribuer durablement à l’amélioration des conditions de vie des migrants et communautés hôtes ».
Quant au plan d’actions, il vise à mettre en œuvre la Politique nationale de la Migration à travers les axes stratégiques suivants :
Axe 1 : Exploitation des potentialités liées à la migration;
Axe 2 : Protection et assistance aux migrants, aux réfugiés et aux populations d’accueil ;
Axe 3 : Gestion des flux de la migration.
III. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE.
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret portant approbation des statuts du Service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU-Niger).
Le présent projet de décret est pris en application de l’article 9 du décret n° 2020-445/PRN/MSP du 12 juin 2020, portant création d’un établissement public à caractère administratif dénommé «Service d’Aide Médicale d’Urgence» ( SAMU) qui prévoit que les statuts de cet établissement sont approuvés par décret pris en Conseil des Ministres.
Ainsi, l’adoption de son nouveau cadre juridique, permettra au SAMU d’assurer efficacement ses missions de coordination de la prise en charge des urgences médicales.
- AU TITRE DU MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANT.
Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret portant adoption du plan d’actions national de l’agenda FEMME, PAIX ET SECURITE DE DEUXIEME GENERATION 2020-2024.
Le Niger a élaboré en 2016 un Plan d’Actions National de Deuxième Génération sur l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité 2017-2019 de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Cet instrument est recommandé par les Nations Unies afin d’opérationnaliser les principes d’actions publiques énoncés dans l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité, composé à ce jour de dix (10) Résolutions dont celle citée plus haut en constitue le socle.
Cette résolution arrivée à son terme, le Gouvernement nigérien a lancé le processus de sa révision pour prendre en compte les nouvelles résolutions de l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité adoptées depuis 2016 afin de:
- intégrer les objectifs de la nouvelle Politique Nationale de Genre adoptée en août 2017 ;
-tenir compte d’autres thématiques parallèles à l’Agenda Femmes, Paix et Sécurité notamment la Résolution 2250 du Conseil de Sécurité sur la jeunesse, la paix et la sécurité ;
- prendre en compte l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et les 17 Objectifs de Développement Durable d’ici 2030.
Le présent projet de décret adopte le Plan d’actions révisé qui s’articule autour de cinq (5) axes stratégiques ci-après :
- axe 1 : Prévention ;
- axe 2 : Protection ;
- axe 3 : Participation ;
- axe 4 : Partenariat ;
- axe 5 : Coordination.
- COMMUNICATION.
Le Conseil des Ministres a entendu une communication du Ministre de la Santé Publique relative à la situation de la Pandémie de la COVID-19. A la date du 27 septembre 2020 la situation épidémiologique de la pandémie liée à la COVID-19 au Niger se présente comme suit :
- SITUATION DU CONFINEMENT
- Total cas confinés : 15370 répartis comme suit :
- total cas sortis du confinement : 15302 ;
- total cas en cours de confinement : 68.
- SITUATION DES TESTS DE DEPISTAGE
22022 Tests réalisés à l’issue desquels :
- 1.196 cas sont confirmés positifs ;
- 69 décès sont enregistrés ;
- 1.107 patients sont sortis guéris ;
- 20 patients sont sous traitement.
- PERSPECTIVES
La principale perspective est la prévention de la COVID-19 liée à la rentrée scolaire prévue pour le 15 octobre 2020. Les mesures barrières et la PCI doivent être respectées au maximum.
Pour ce faire, il faudra :
- entrevoir une réunion de concertation entre le Ministère de la Santé Publique et les Ministères en charge de l’Education ;
- organiser une vaste campagne de sensibilisation des parents d’élèves, des élèves, des maitres et de l’Administration des établissements scolaires sur les mesures ;
- rendre accessibles les masques aux élèves des grandes agglomérations surtout dans les régions ayant enregistré le plus de cas ;
- rendre le port de masque obligatoire pour les élèves, les enseignants et le personnel de l’administration des établissements scolaires ;
- renforcer le dispositif de lavage des mains dans les établissements scolaires ;
- renforcer la surveillance de la COVID-19 au niveau des établissements scolaires.
L'ordre du jour étant épuisé, Son Excellence Monsieur le Président de la République a levé la séance.
ONEP
29 septembre 2020
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Le président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC), M. Mairou Malam Ligari s’est entretenu hier matin avec l’Ambassadeur de l’Inde au Niger, M. Prem Kumar Nair. Cette rencontre s’est déroulée dans les locaux du CESOC en présence des proches collaborateurs des deux personnalités. Ces échanges de prise de contact ont permis aux deux parties de présenter chacune son institution, a dit le diplomate indien. C’était une occasion, pour M. Prem Kumar Nair de présenter au président du CESOC l’organe indien de planification et comment il fonctionne. «Ces échanges m’ont également permis de comprendre les domaines d’intervention du Conseil Economique, Social et Culturel et chacun de nous a exprimé ses besoins», a fait savoir l’Ambassadeur de l’Inde au Niger. C’est donc le jalon d’un début de coopération entre les deux institutions mais au-delà entre les peuples indien et nigérien. M. Prem Kumar Nair a exprimé également toute sa reconnaissance au président du CESOC qui lui avait donné l’occasion de découvrir cette institution ainsi que son fonctionnement.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
18 août 2021
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Le président du Conseil économique social et culturel (CESOC) M. Mairou Malam Ligari s’est entretenu, hier matin, avec l’ambassadeur de la Grande Bretagne au Niger Mme. Catherine Inglehearn. Les échanges entre la diplomate britannique et le président du CESOC ont porté sur des sujets ayant trait à l’environnement, au changement climatique et à la bonne gouvernance.
Au sortir de l’audience, l’ambassadeur de la Grande Bretagne a confié que dans un premier temps, les deux parties ont échangé sur les activités de la Grande Bretagne au Niger. A cela s’ajoute aussi des échanges sur les questions d’environnement et de changement climatique. Car, a-t-elle précisé, le Royaume Uni abritera en partenariat avec l’Italie la Cop26 sur le changement climatique en Ecosse (au mois de novembre). «Alors nous cherchons à sensibiliser les Nigériens avec le soutien du CESOC sur l’importance de répondre aux facteurs qui créent le changement climatique» a indiqué Mme Catherine Inglehearn.
La suite des échanges a porté sur la bonne gouvernance et la transparence. «Ce qui est évidemment très important pour le Niger», a-t-elle souligné. Mme. Catherine Inglehearn a enfin exprimé son vœu d’avoir la possibilité de travailler à l’avenir avec le président du CESOC et tous ses collaborateurs.
Rahila Tagou(onep)
22 septembre 2021
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Le président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) du Niger M. Malam Ligari Mairou s’est entretenu, le vendredi 21 mai dernier, avec l’Ambassadeur de la Turquie au Niger M. Mustafa Ari Turker.
Au sortir de cette entrevue, le diplomate turc a affirmé qu’il est venu féliciter le nouveau président du CESOC pour sa nomination à ce poste qui, a-t-il souligné, est très important. Mais aussi pour recueillir ces idées et sa vision basées sur son expérience dans le pays. M. Mustafa Ari Turker an par la suite, fait cas de la coopération existant entre le Niger et la Turquie qui, a-t-il précisé, touche beaucoup de secteurs dont ceux de l’économie, du social mais également de la culture.
En effet a expliqué le diplomatique turc, l’ambassade de Turquie a, dans de son planning, eu beaucoup de consultation avec les autorités nigériennes. A cet égard, estime M. Mustafa Ari Turker, le président du CESOC a un rôle très important à jouer dans le cadre de cette coopération.
Rahila Tagou(onep)
24 mai 2021
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Au Niger, le régime du PNDS est en voie d’assassiner la démocratie en vue d'instaurer la ploutocratie (gouvernement par les plus fortunés).
En effet, l'article 109 de la Constitution stipule que « le gouvernement a l'initiative des lois concurremment avec les membres de l'Assemblée nationale ». Fort de cette prérogative constitutionnelle, le régime des Renaissants a jugé utile et opportun de préparer un projet de loi pour réviser à la hausse les montants des cautions pour la participation aux élections présidentielles, législatives et locales. Ainsi, le gouvernement projette les modifications suivantes : pour la candidature aux élections présidentielles la caution passe de 25 millions à 200 millions soit une hausse de 700 % ; pour la caution aux élections législatives au niveau des circonscriptions ordinaires la caution passe de 250 mille à 50 millions soit une hausse de 19 900 % et au niveau des circonscriptions spéciales, la caution passe de 100 mille à 25 millions soit une hausse de 24 900 % ; pour les élections locales, la caution passe de 10 mille à 2 millions soit une hausse de 19 900 %.
Voilà la nouvelle recette aux maux dont souffre le Niger que le régime du PNDS illimi trouve mieux à servir aux citoyens dans un des pays les plus pauvres au monde, où le PIB par habitant n’est que de 590 dollars (environ 300 000 francs).
Au vu des projets de modification du code électoral, pour qu'un parti puisse participer aux élections générales au niveau de toutes les circonscriptions électorales, il lui faut nécessairement disposer de 1 milliard 332 millions dont présidentielles : 200 millions ; législatives : 400 millions pour les 8 circonscriptions ordinaires et 200 millions pour 8 circonscriptions spéciales ; locales : 532 millions pour les 266 communes.
Rappelons que les taux des hausses proposées sont de l’ordre de 700 %, 19 900 % et 24 900 %. Alors, sur quelle base se fondent ces hausses faramineuses des cautions aux élections générales ? Seuls Ouhoumoudou et ses camarades sauraient répondre à cette interrogation. En tout cas, les sources de financement officielles des partis ne pourraient les justifier quand on sait que sept (7) ans durant aucun parti n'a bénéficié de la subvention de l'Etat, en toute violation des dispositions de l'article 30 de la charte des partis politiques. En plus, les militants des partis vivent, en général, dans une misère crasse qui annihile leur capacité contributive pour le financement des activités des partis. En outre, la richesse nationale est fortement concentrée entre les mains de quelques Renaissants labellisés dans le détournement, la concussion et les fausses factures de sorte qu'actuellement, tous les richissimes du Niger ne répondent que d'un seul parti : le PNDS Tarayya.
Dans le contexte actuel, quel que soit le montant des cautions, ce parti n'en a cure car ses dépenses de fonctionnement sont excédentairement prises en charge par les militants richissimes pondus ou même par le trésor public, désormais mis en coupes réglées.
Alors, ce projet de loi modificative du code électoral relève d’une stratégie politique du PNDS : après avoir instrumentalisé la justice pour éliminer les candidats gênants, il faudrait utiliser le trésor public pour éliminer les partis gênants. A cette fin, ils ont d’abord pris le soin d'enrichir excessivement leurs militants et de clochardiser exécrablement les militants des autres partis. Aujourd'hui, combien sont les leaders politiques qui peuvent disposer de 200 millions de caution ? A partir de là, on comprend aisément que la présidence est réservée ‘’aux princes du golf’’ et leurs rejetons qui, au cours de leur service civique politique, déclarent déjà plus du milliard de fortune personnelle.
Mon Dieu ! Vraiment l’être humain a une courte mémoire. C’est incroyable que l’idée d’une gouvernance du pays par des seuls fortunés germe dans la tête de ceux-là qui, récemment encore, faisaient des pannes de carburant en pleine circulation ou se pintaient à crédit. Sacré PNDS ! On comprend désormais pourquoi depuis son arrivée au pouvoir « la course à la fortune est devenue un sport national », pour emprunter l'expression du footballeur camerounais Joseph-Antoine Bell.
Comment peut-on avoir à l’esprit l’initiative d’un tel projet de loi satanique si ce n’est pour promouvoir, à tous les échelons de l’administration publique, la discrimination et le détournement ?
La discrimination car, à l’avenir, les mandats électifs au Niger (conseillers, députés, présidents) seront réservés exclusivement aux fortunés. Les moins nantis ne sont désormais que des moins que rien faisant office de bétail électoral à qui les fortunés distribueront quelques billets de banque pour obtenir de leurs voix lors des élections.
Le détournement car le trésor public sera entièrement privativisé au profit d’hommes politiques affairistes de tout acabit qui en auront une mainmise à travers leurs mandats électifs. C’est logique non ? quand le capital à investir est rehaussé, on doit s’attendre à ce que le retour sur investissement se déchaîne au détriment du trésor public.
Bref ! avec le régime du PNDS, le détournement des fonds publics connaitra donc de beaux jours devant lui : l’unité de détournement qui a passé du million au milliard remontera à la centaine de milliards très bientôt. Les plus fortunés ne sont-ils pas les plus voraces face à l’argent public ? Cet adage du terroir le confirme en disant « qu’il vaudrait mieux qu’un rat passe un mois dans une rizière qu’un hippopotame y séjourne pendant une nuit. » Malheureusement, nos Renaissants ne se font aucun souci pour la rizière.
Mais, pour ne pas aller vite en besogne, nous attendons de voir si ledit projet de loi, aux conséquences désastreuses, aura l’adhésion des 166 autres partis politiques auxquels le secrétariat du CNDP l’a transmis, pour observations, sur instruction du Premier Ministre.
Issa Kanga
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum a rencontré hier dans l’après-midi l’ensemble des acteurs des Organisations de la Société Civile du Niger pour discuter des voies et moyens d’une meilleure collaboration pour la gouvernance démocratique. La rencontre, qui a duré trois heures d’horloge, s’est déroulée en présence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Ouhoumoudou Mahamadou. Avec une telle entrevue, on constate aisément que le Président de la République attache une grande importance au rôle attendu des acteurs de la société civile, que ce soit les associations locales, les organisations nationales, les syndicats professionnels et estudiantins et les autres structures dans la construction et le développement du pays.
Dans son mot introductif, le Chef de l’Etat a exprimé sa gratitude à l’assistance d’avoir répondu présente à son invitation. Il a indiqué qu’il est très rare de voir l’ensemble des responsables de la société civile se réunir comme aujourd’hui. Ensuite, Mohamed Bazoum a donné la définition de la société civile, son rôle et son importance au Niger. Le Président de la République a aussi cité les différents droits de la société civile comme celui de la liberté d’association, le droit de fonctionner librement sans ingérence injustifiée de l’État, la liberté de presse et d’expression, de communication et de coopération. Il y a également, le droit à la liberté de réunion pacifique, de solliciter et d’obtenir des ressources et enfin le devoir de protection de l’État. Tous ces aspects ont été évoqués pendant la rencontre.
Le Président de la République a rappelé que l'État a le devoir de promouvoir le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales et l'obligation de protéger les droits de la société civile. Le Chef de l’Etat a fait savoir aux acteurs de la société civile qu’il est prêt à collaborer avec eux pour le développement du pays. En effet, lorsque des citoyens qui partagent les mêmes intérêts se rassemblent pour exprimer leurs préoccupations, les démocraties fonctionnent mieux. La société civile apporte des contributions au bon fonctionnement de la démocratie et à la bonne gouvernance.
Cette première rencontre qui regroupé les différents groupes de la société civile a été très appréciée par les participants. Ils ont salué l’initiative. «Je suis très satisfaite de la rencontre avec le Président de la République qui nous a tendu la main pour pouvoir l’aider à développer le pays, pour lutter contre la corruption, les inégalités, promouvoir les politiques énergétiques locales, l’éducation etc. C’est vraiment une rencontre aussi de consultation sur les voies du progrès de la société civile vers plus d’efficacité dans la décision locale», a déclaré Mme Kako Fatima, présidente de la Coordination des Organisations Non-Gouvernementales et Associations Féminines du Niger (CONGAFEN). Elle a également souligné que tous les acteurs présents ont bien compris le sens de cette rencontre parce que les débats ont été constructifs, parce que chacun a compris son rôle.
La rencontre a été l’occasion encore pour les représentants de la société civile locale de soulever une série de préoccupations et de suggestions qui seront sans doute examinées dans le cadre d’une stratégie nationale d’encadrement de la société civile afin de contribuer à la construction du Niger.
Il faut enfin noter qu’au cours de la rencontre d’échange, les intervenants ont également plaidé pour l’implication du mouvement associatif dans le développement local, le renforcement des canaux de dialogue avec les autorités, la dynamisation des regroupements des acteurs de la société civile.
Se confiant à la presse à l’issue de ces échanges, le Secrétaire Général de l'Association Alternative Espaces Citoyens, M. Moussa Tchangari, a estimé que cette initiative de rencontres est bonne, mais elle n’est pas suffisante. «Le Président engage un processus de discussions avec la société civile, c’est bien. Mais, nous voulons un espace pour parler des revendications. Nous espérons plus que ça. Nous avons des lois liberticides qui sont encore en vigueur dont nous demandons l’abrogation. Le cadre légal de la société civile doit être revu. Nous devons parler du problème de la gestion des ressources du pays et le problème de la justice qui fait partie des réformes à faire », a-t-il dit avant de réaffirmer qu’ils attendent le Président de la République sur tout ce qu’il avait dit.
Seini Seydou Zakaria(onep)
08 juin 2021
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Le Président de la République, M. Mohamed Bazoum a reçu le 3 juillet, une délégation des présidents des commissions électorales qui ont participé à l’atelier national d’évaluation du cycle électoral 2020-2021 du Niger. La délégation était conduite par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Issaka Souna.
A leur sortie d’audience, le président de la Commission électorale nationale autonome du Sénégal, M. Doudou N’Dir, a déclaré que l’objet de leur visite est d’informer le Chef de l’Etat de l’appréciation par les présidents des commissions électorales de «la qualité des travaux qui les ont réunis ici à Niamey pour partager leurs expériences respectives autour des thèmes très intéressants qui devraient permettre à certaines CENI de quitter le caractère ad ’hoc pour aller vers une position permanente.
M. Doudou N’Dir a aussi indiqué que les présidents des commissions électorales, membres de la délégation, ont reçu les encouragements du président Mohamed Bazoum et ont recueilli auprès de lui «le sentiment que nos Chefs d’Etat, quand ils le veulent, peuvent réussir». Le président de la Commission électorale nationale autonome du Sénégal a dit que la délégation a trouvé «un homme sincère, dont l’engagement ne se dément jamais et qui montre, chaque fois qu’il y’a des problèmes préoccupants, une volonté d’agir».
Souleymane Yahaya(onep)
05 juillet 2021
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Le Président de la République SEM. Mohamed Bazoum a reçu hier matin en audience une délégation de la Banque Mondiale en mission au Niger. Cette délégation était conduite par le Vice-président de la Société Financière Internationale (SFI) M. Sergio Pimenta accompagné de l’administrateur de la Banque Mondiale pour le Niger M. Alphonse Kouagou et de la représentante du nouveau bureau permanent de la SFI à Niamey Mme. Haoua Coulibaly.
Au sortir de l’audience, le Vice-président de la SFI a indiqué qu’ils ont eu des échanges très fructueux avec le Président de la République du Niger sur les activités de la Société financière internationale (SFI). Il a fait une brève présentation de la SFI notifiant qu’elle est l’institution de la Banque Mondiale qui se focalise sur le secteur privé tout en annonçant l’ouverture du bureau permanent de la SFI ici à Niamey. M. Sergio Pimenta a aussi ajouté que cette rencontre a été l’occasion de parler avec SEM. Mohamed Bazoum des activités que la SFI a pu mener au cours des dernières années à savoir : les investissements, les soutiens au niveau de l’assistance technique mais également l’intention d’accroître fortement la présence de la SFI au Niger et au-delà accroitre le soutien au développement économique du Niger à travers celui du secteur privé.
Relativement aux engagements pris au cours de cette mission, il s’agit selon M. Pimenta d’orienter les investissements vers des secteurs importants tels que celui de l’énergie, l’agriculture, l’élevage, l’économie numérique et enfin celui de l’éducation en l’occurrence de la femme. Le Vice président de la SFI pour l’Afrique s’est dit content d’avoir eu l’opportunité d’échanger avec le Président de la République.
Pour sa part, l’administrateur de la Banque Mondiale pour le Niger M. Alphonse Kouagou a de prime abord confié qu’il représente le Niger plus 22 autres pays africains à la Banque Mondiale. «Et ma priorité est de m’assurer que ces pays ont accès au financement nécessaire. Je représente l’oreille et la bouche du Niger, je fais du lobbying pour m’assurer qu’ils sont informés des produits qui existent au niveau de la Banque Mondiale qui peuvent les aider à accélérer le développement économique du pays» a précisé M. Alphonse Kouagou. Il a ajouté que leur entretien avec le Président de la République a tourné sur le secteur privé, estimant que le développement du pays devrait passer par le privé. «C’est vrai que le public fournit beaucoup plus d’efforts, mais en s’associant avec le secteur privé, la création d’emplois pour les jeunes peut être accélérée», a estimé l’administrateur de la Banque Mondiale pour le Niger.
Relevant qu’il y a beaucoup d’entrepreneurs au Niger, M. Alphonse Kouagou a confié avoir rencontré un groupe de jeunes entrepreneurs qui sont en train de faire des choses innovantes. «Avec le support de l’Etat et des partenaires du secteur privé cela pourrait accélérer le développement des entreprises et créer des emplois», a-t-il supposé. M. Alphonse Kouagou a parlé des engagements de la Banque mondiale notamment celui relatif à la vaccination assurant qu’il y a assez de fonds disponibles pour permettre au pays d’accéder au vaccin.
Rahila Tagou(onep)
16 septembre 2021
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Au terme d’un atelier d’échange sur les résultats de l’étude portant sur le pastoralisme face à l’insécurité, tenu à Niamey du 27 au 29 mai dernier, une délégation des membres du Réseau des éleveurs et pasteurs africains Bilital Maroobe (RBM), a été reçue en audience, hier au palais de la présidence, par le Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum.
Au sortir de l’audience, le Secrétaire permanent du Réseau Bilital Maroobe, M. Dodo Boureima a rappelé que l’atelier a été une rencontre de haut niveau entre éleveurs, société civile, les autorités administratives et coutumières, des députés et tous les acteurs concernés par la problématique de la situation du pastoralisme dans le contexte de l’insécurité. «Ce sont les résultats de nos travaux que nous sommes venus présenter au Président de la République». En partageant les grands axes du document avec le Chef de l’Etat, les éleveurs et pasteurs ont en effet sollicité le soutien du Président Bazoum à plaider auprès de ses pairs du G5 Sahel, de la CEDEAO et de l’Union Africaine, en faveur du pastoralisme. «Le président a pris notre compte rendu de bon cœur et il nous a promis, malgré le fait que c’est difficile, de nous accompagner dans la recherche des solutions», se réjouit le Secrétaire permanent du Réseau des éleveurs et pasteurs africains Bilital Maroobe (RBM), M. Dodo Boureima. A noter que cette audience s’est déroulée en présence du ministre d’Etat, ministre chargé des Affaires étrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou.
Ismaël Chékaré(onep)
1er juin 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum a reçu, hier en audience, une délégation indonésienne conduite par l’ambassadeur de l’Indonésie au Niger, SE Usra Harahap. Le diplomate indonésien a fait savoir que la coopération bilatérale était au centre des échanges qu’il a eus avec le Chef de l’Etat. «Nous sommes là pour parler de la construction du palais présidentiel. Nous sommes heureux de constater le succès enregistré dans ce sens, les travaux sont actuellement à 90% du taux d’exécution», a dit SE Usra Harahap, à l’issue de cette audience. Le diplomate indonésien a indiqué que le Président Mohamed Bazoum souhaite le renforcement des relations qui unissent les deux pays. «Nous avions discuté de plusieurs sujets d’intérêt commun notamment les questions liées aux affaires étrangères», a-t-il souligné.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)
22 juin 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, M Issoufou Mahamadou, a reçu hier en audience la ministre déléguée des Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis. Mme Reem Ebrahim Redha Ali Alhashimy, qui est à la tête d’une importante délégation d’officiels émiratis, séjourne au Niger dans le cadre de la 47ème session du conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation pour la Coopération Islamique (OCI) qui s’ouvre ce jour à Niamey. Tout en avouant son plaisir d’être au Niger pour la 7ème fois, la ministre émiratie qui a rendu une visite de courtoisie au Chef de l’Etat a dit avoir remarqué que le Niger est un pays qui progresse et le président de la République a vraiment transformé le Niger, a-t-elle confié. Cela donne de la fierté à son pays qui est un partenaire entretenant de bonnes relations avec le gouvernement et le peuple nigériens. Les Emirats Arabes Unis ont beaucoup d’investissements au Niger et entretiennent de bonnes relations commerciales, a-t-elle souligné. Evoquant la conférence de l’OCI, Mme Reem a indiqué que le Niger a bien fait le planning pour une meilleure tenue de ladite session. Parlant de la Covid-19, la ministre a apprécié positivement les dispositions et mesures prises ainsi que les dispositifs mis en place tout en espérant qu’avec la coopération de tous, le monde parviendra à surmonter cette pandémie. Les Emirats Arabes Unis ont beaucoup de respect pour le Niger et ils vont toujours être ses partenaires et amis dans la fraternité, a conclu Mme Reem Ebrahim Redha Ali Alhashimy.
Par Zabeirou Moussa
27 novembre 2020
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum a reçu, le samedi 8 mai dernier, le Secrétaire Général de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf), M. Wamkele K. Mene. A l’issue de cet entretien M. Wamkele Mene a dit avoir fait, au Chef de l’Etat, un compte rendu des activités du Secrétariat Général de la structure. Le SG de la ZLECAf dit avoir félicité le président Bazoum d’une part, suite à sa brillante élection à la Présidence de la République du Niger et d’autre part, pour son discours d’investiture. Les deux personnalités ont également échangé sur le rôle joué par le Niger en tant que Champion de la ZLECAf, lors de la première phase. Le Secrétariat Général de la ZLECAf a ensuite indiqué vouloir que le Niger continue à être le leader chargé de promouvoir le processus de la Zone de libre-échange continentale africaine, jusqu’à la conclusion de la deuxième phase. «Je suis venu discuter avec le Président de la République pour que le Niger accepte de continuer le rôle de Champion que l’ancien Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou, avait joué», a précisé M. Wamkele K. Mene. Notons que l'objectif principal de la ZLECAf est d'intégrer à terme l'ensemble des 55 États de l'Union africaine au sein de la zone de libre-échange. Après son entrée en vigueur le 1er janvier 2021, la mise en œuvre de la ZLECAF est hélas ralentie par la persistance de la pandémie de la covid-19.
Mahamadou Diallo(onep)
10 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier Ministre, Chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou a reçu en audience hier, l’ambassadeur du royaume de Belgique au Niger, SE Guy Sevrin. Selon le diplomate belge, les perspectives de coopération bilatérale étaient au centre de leurs échanges. C’était en présence des responsables de l’Agence belge de développement, Enabel. Cette rencontre est la première de l’ambassadeur du Royaume de Belgique avec le nouveau Premier Ministre, avec qui il a voulu partager ses appréciations de la Politique Générale du Gouvernement. «Je trouve le plan très complet et il s’inscrit aussi dans nos priorités», a soutenu SE Guy Sevrin au sortir de l’audience. Raison pour laquelle, l’ambassadeur est allé, avec les responsables de l’Agence de coopération, pour présenter au Chef du gouvernement l’essentiel de leurs actions de développement au Niger, ainsi que leurs résultats, depuis plus de 50 ans aujourd’hui. «Le Niger, comme vous le savez, connait beaucoup de défis, pas seulement sur le plan sécuritaire, mais aussi dans les domaines de l’éducation, de la santé etc. Nous avons donc voulu nous accorder sur les priorités des priorités, afin d’y travailler ensemble», a expliqué l’ambassadeur belge.
Le Premier Ministre s’est ensuite entretenu avec l’Ambassadeur de la République Algérienne Démocratique et Populaire au Niger, SE Ali Drouiche parti également féliciter M. Ouhoumoudou Mahamadou pour son installation dans les fonctions du Chef du gouvernement et explorer avec lui les perspectives pour la redynamisation de la coopération bilatérale. «Nous avons passé en revue l’état de la coopération entre l’Algérie et le Niger. Nous avons relevé avec satisfaction l’excellence de ces relations, avant de discuter des perspectives de son renforcement au regard des potentiels existants importants qui lient nos deux pays», a confié le diplomate algérien à l’issue de l’audience. Les principaux mécanismes de cette coopération étant la Haute Commission Mixte coprésidée par les premiers ministres des deux pays et le Comité Frontalier coprésidé par les deux ministres de l’intérieur du Niger et de l’Algérie. «Ces mécanismes sont très importants et de nature à impulser une nouvelle dynamique dans la relation entre nos deux pays», a déclaré SE Ali Drouiche.
Enfin, le Chef du Gouvernement a reçu la Chargée d’Affaires de l’ambassade de la République Fédérale du Nigéria au Niger, Mme Aisha Mohamed qui, n’a pas fait de déclaration à l’issue de leur entrevue.
Ismaël Chékaré(onep)
09 juin 2021
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Dans l’après-midi d’hier 28 septembre 2021, le Premier ministre, Chef du gouvernement, Ouhoumoudou Mahamadou a reçu en audience la Directrice Régionale ONU-Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mme Sarr Oulimata.
Quelques instants après, S.E Ouhoumoudou Mahamadou s’est entretenu avec l’Ambassadeur du Sénégal au Niger, M. Paul Benoit Sarr. A sa sortie d’audience, M. Sarr a indiqué avoir été reçu par le Premier ministre pour échanger sur la coopération entre le Niger et le Sénégal. «J’ai présenté au Premier ministre ma gratitude pour avoir promptement répondu à ma sollicitation. Nous avons évoqué ensemble l’excellente relation de coopération qui lie nos deux pays. Nous avons aussi témoigné de l’estime réciproque entre le Président Mohamed Bazoum et le Président Macky Sall. Ces deux présidents sont liés par une excellente amitié, avec une parfaite convergence de vue sur plusieurs questions régionales, continentales et mondiales», a déclaré le diplomate sénégalais. Il dit avoir rassuré le Chef du gouvernement, de la disponibilité du Sénégal à rehausser le niveau des relations bilatérales avec le Niger. «Dans ce cadre, il s’agira pour les deux pays de réactiver la Commission mixte nigéro-sénégalaise, qui était en état de léthargie depuis 1987. Il est convenu que les experts des deux pays se rencontrent, dès l’année prochaine, pour essayer de relancer une nouvelle session de cette commission. En effet, il y a plein d’axes de coopération qui peuvent être développés entre les deux pays», a précisé M. Sarr.
Mahamadou Diallo(onep)
29 septembre 2021
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On aura vu, après l’arrêt rendu par la Cour d’appel sur l’affaire des bébés stigmatisés, des gens jubiler, heureux que des enfants soient déclarés sans famille, que l’avenir d’enfants innocents soit compromis, que l’honneur de famille soit entaché. Il s’agit d’enfants pour lesquels le régime doit se débrouiller aujourd’hui à trouver une poubelle pour les jeter étant entendu que personne ne les réclame mais, l’on a trouvé qu’il était devenu urgent et nécessaire, on ne sait pour quel besoin, de condamner leurs parents, condamnation qui pouvait vouloir dire qu’ils auraient des parents reconnus quelque part. Nous sommes, semble-t-il, dans un pays musulman, et dans ce que d’autres pourraient appeler un État de droit. Si les parents, par la méchanceté des Guristes sont condamnés pour une année ferme, peine bien gentille quand on sait la gravité du crime dont les accable mais pour un objectif politique que le monde entier a fini par comprendre, les enfants, eux, sont condamnés pour toute une vie même si expressément, cela ne ressort pas dans les termes de l’arrêt. Car, quelle vie peuvent avoir ces enfants, quand, devenus conscients de leur être, ils apprendront que des hommes avaient jugé qu’ils ne devaient pas avoir d’existence sociale ?
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Le Comité d’organisation du Gala de la République organisé le 17 décembre dernier, au stade Général Seyni Kountché, à la veille du 63ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger, a animé, hier matin à Niamey, une conférence de presse, afin de présenter le bilan moral et financier de l’événement. Initié pour consolider la cohésion sociale, l’unité nationale et faire la visibilité du pays l’événement a pu mobiliser un grand public nigérien, constitué essentiellement de la jeunesse, autour de plusieurs anciennes gloires du football nigérien et africain. Le Gala de la République a, en effet, tenu toutes ses promesses après avoir permis de recueillir un solde de 251.745.770 FCFA et 100 logements sociaux au profit des familles des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) tombés sur le champ d’honneur.
L’événement a été à tout point de vue très riche en couleur avec au programme notamment le match de gala, les activités de conférence publique, le concert de gala, le diner de gala, le «café sport» de RFI et la radio foot international. Le gala a enregistré la présence de toutes les stars annoncées, exceptées deux ou trois qui n’ont pas pu faire le déplacement. «Nous pouvons dire que c’est un succès, avec aussi la participation du public dont les autorités notamment le Président de la République, Chef de l’Etat. Le stade était plein à craquer, nous avons tous les images en mémoire. C’est l’un des objectifs que nous nous sommes fixés. L’organisation a été parfaite», affirme le président du Comité d’Organisation, M. Djibo Takoubakoye Daouda.
Quelques mois après le Gala de la République, le Comité d’organisation présente le bilan moral et financier. Le retard accusé dans l’exercice est dû, à l’en croire, au fait que certains contributeurs de bonne volonté ayant annoncé leurs participations ont tardé à concrétiser leurs promesses. L’on parle des dizaines de millions de FCFA non recouvrées. Le comité a profité d’ailleurs de l’occasion pour appeler les bailleurs qui se sont annoncés à honorer leurs promesses.
Selon les organisateurs tout a été financé par des bonnes volontés. Et il a été mobilisé 559.290.000FCFA en cash, dont 488.349.240 FCFA par des bonnes volontés et la vente des billets d’une valeur de 71.184.050 FCFA (acheté par le Président et offerts au public). Dans le même cadre de ce Gala, une ONG a offert 100 logements sociaux (d’une valeur de 330.000.000FCFA) destinés aux bénéficiaires finaux. Ce qui fait, en nature et en espèce, 889.290.000 FCFA.
«Nous avons effectué des dépenses de 307.787.520 FCFA dans le transport (billet d’avion des stars mobilisées), leur hébergement à l’hôtel, la restauration et leur gratification», souligne le président du comité M. Djibo Takoubakoye Daouda. Il précise que plus de 57% des dépenses, soit près de 178 millions de FCFA, sont allés dans la gratification des joueurs dont des internationaux et acteurs locaux nigériens, anciens comme ceux de la jeune génération. «Le transport interne, la restauration et l’hébergement à l’hôtel Bravia ont couté 90.094.204 FCFA. En suite 19.158.250 FCFA ont été dépensés dans l’organisation du match», apprend-on. La sécurité a coûté quant à elle 5.947.000 FCFA et la communication dans les médias et à travers les affiches à 14.626.106 FCFA, et les aspects sanitaires notamment les dispositifs anti covid-19 sont revenus à moindre coût (120.000FCFA) grâce à l’appui des structures sanitaires publiques de la place (Hôpital général de référence, SAMU, clinique du Gouvernement, CERMES). Ce qui fait un solde en cash de 251.745.770 FCFA plus les 100 logements sociaux, récoltés au profit des orphelins des FDS.
La fondation Noor de la 1ère Dame faite marraine de la rédistribution de la cagnotte aux orphelins des FDS
La conférence de presse du Comité d’organisation a été suivie d’une cérémonie de remise du chèque des 251 millions et des documents des 100 logements sociaux à la présidente de la Fondation Noor, la première Dame, Mme Bazoum Hadiza. La cérémonie s’est déroulée notamment au siège de la Fondation, en présence des membres dudit comité.
L’intérêt pour Niger, d’avoir organisé ce gala est évident. «Nous venons de mobiliser plus de 250 millions au profit des familles de nos FDS et 100 logements sociaux. Ensuite les médias internationaux ont dû parler en bien de notre pays durant au moins une semaine, du fait de cet événement. Partout, on ne parlait que du Niger. Enfin, ceux qui ont fait le déplacement, pour la plupart c’est leur première dans notre pays, pour d’autres c’est après une grande transformation, ils ont tous été étonnés de la situation dans la quelle ils ont trouvé notre pays, mieux que ce que raconte les médias», se réjouit le président du comité d’organisation. Selon M. Djibo Takoubakoye Daouda, parmi les stars du football qui sont venues, deux ou trois sont déjà revenues dans la perspective d’investir dans différents domaines du football.
Ismaël Chékaré(onep) et Faridatou Ismaïlou Maman Keïta (stagiaire)
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Il est patent que depuis l’accession au pouvoir du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), à l’aube du 26 Juillet 2023, la parole a été libérée dans notre pays, les langues se sont déliées.
Il est clair que le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani, à travers les rencontres qu’il a initiées avec tous les acteurs et couches socioprofessionnelles notamment ceux des médias et métiers de la communication, a démantelé le rideau de fer érigé par les tenants de l’ordre ancien, adeptes de la pensée unique, entre les filles et fils de la Nation qui, aujourd’hui, se parlent, discutent, échangent, en toute liberté, sur les médias traditionnels et sociaux, sans une once de crainte d’être envoyés remplir les cellules des services de police ou de gendarmerie ou étoffer les registres des gardés à vue pour leur opinion.
Il est évident que les hommes de médias et tous les acteurs de l’information exercent, agissent, en toute liberté, subjugués par le désir ardent du CNSP et de son Président de libérer la parole et qui du reste, ne manquent jamais une occasion pour relever, remercier et féliciter tous les acteurs de l’information qui les accompagnent depuis quatre mois en vulgarisant les idéaux du CNSP. Il est enfin entendu que le gouvernement est décidé à préserver les acquis relatifs à la liberté de la presse et compte améliorer l’environnement juridique et professionnel des médias.
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, c’est dans ce climat de décrispation des opinions, voulu et entretenu par le CNSP et le gouvernement, qu’une organisation faitière des médias, dont le bureau est au terme de son dernier mandat, s’est lancé depuis quelques temps, depuis la prise du pouvoir par le CNSP et la fin du régime déchu, dans une agitation aux relents politiciens du haut de toutes les tribunes, même à l’extérieur du Niger, à Accra par exemple récemment, pour pulvériser tous les efforts du CNSP et du gouvernement dans le domaine du respect de la liberté de la presse et d’expression en général.
Probablement, étreint par l’émotion de voir crouler sous ses pieds, la source de tout son bonheur à travers la fin de son mandat et le renouvèlement imminent du bureau qu’il dirige, il s’est lancé dans une campagne de dénigrement systématique de l’ordre nouveau et de l’ère nouvelle qui souffle sur notre pays.
Hier, lors de la cérémonie commémorative de la Journée Nationale de la Liberté de la Presse que la structure faitière des médias a organisée et à laquelle le ministre en charge de la Communication a assisté pour marquer justement l’importance qu’accorde le CNSP et le gouvernement à l’exercice des métiers de la communication, ce responsable au mandat finissant a maladroitement débité une diatribe incompréhensible parce que lui-même étant incompréhensif.
En toute responsabilité et avec toute la rigueur qu’impose le comportement condescendant et les propos cocasses voire outranciers de ce responsable de l’organisation faitière des médias, le ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique a tenu à dire la vérité, rétablir les faits, les narrer tels qu’ils se sont passés avant de jeter dans les poubelles de la désinformation les propos irréalistes du concerné nostalgique d’une période révolue.
S’il est vrai que le Président du CNSP, les autres membres du CNSP et le gouvernement font preuve de compréhension, de sagesse et surtout de patience face à certains propos et accusations mensongers afin que les Nigériennes et Nigériens, tous ensemble, convergent vers le boulevard du progrès et du développement de notre pays, il est judicieux, quelques fois, d’apporter des réponses claires et précises à la hauteur de l’incartade des intéressés qui croient avoir un blanc-seing pour tout dire parce qu’ils ont tout perdu.
Alou Moustapha (ONEP)
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Depuis quelques jours, Amadou Boubacar Cissé, homme politique nigérien bien connu, président du parti UDRTabatt, fait l’objet d’une cabale savamment orchestrée, mais jugée grotesque par de nombreux acteurs politiques et de la société civile. Interrogé au téléphone par le Courrier, l’homme s’est dit surpris de constater à quel point la méchanceté humaine peut conduire certains à l’aveuglement total au point de chercher à salir leurs prochains par tous les moyens. ABC, qui dit avoir quitté le Niger en toute sérénité, n’est poursuivi devant aucune juridiction guinéenne. Un mandat d’arrêt, note un policier, est consécutif à une procédure judiciaire. Il ne sort pas ex nihilo. D’ailleurs, aucune notice rouge contre ABC, relativement à un présumé mandat d’arrêt, n’a été émise, contrairement à ce qui est avancé pompeusement par certains médias nigériens selon lesquels, c’est le président Alpha Condé qui aurait porté plainte devant les tribunaux guinéens. Un fakenew ! De fait, Amadou Boubacar Cissé continue de voyager tranquillement dans le monde. Il séjourne actuellement en France depuis plus d’une semaine. Pourquoi, a-t-il demandé, s’il existe, le mandat d’arrêt ne lui pas été notifié ? Evidemment, c’est une question qui n’a pas échappé au Courrier qui a cherché à savoir, dans le cas de l’existence réelle d’un mandat d’arrêt contre ABC, comment se fait-il que l’intéressé ne soit inquiété nulle part dans le monde ?
Pourquoi cette cabale par la voix des médias et des réseaux sociaux ?
Si pour nombre d’observateurs avisés, il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’une reprise de la même cabale organisée contre l’homme à l’approche des élections de 2016, il reste que l’on ignore tout de l’identité du ou des commanditaires de cette sordide affaire. Une affaire qui est lancée à cinq mois des élections locales, arrachées de haute lutte au Pnds Tarayya. Qui cherche à nuire à ABC qui indique ne pas avoir d’affaire en Guinée ? Selon toute probabilité, explique un agent de police qui a requis l’anonymat, il ne peut s’agir que d’un montage politique visant à discréditer, voire à invalider la candidature d’Amadou Boubacar Cissé aux prochaines élections législatives et présidentielle. Exactement comme l’affaire Hama Amadou. ABC est amer et on le comprend aisément. Après une carrière, nationale et internationale, aussi riche que la sienne, ce n’ est pas aujourd’hui, à plus de 70 ans, qu’il va entamer une carrière d’escroc. Assurément, l’explication est à rechercher ailleurs.
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Les Chefs Traditionnels du Niger, présents à Niamey, dans le cadre de l’investiture du nouveau Président de la République, se sont réunis, samedi dernier au siège de leur association pour rendre public un message dans le cadre de la lutte contre la COVID 19. Pour montrer l’exemple, les Chefs Traditionnels ont saisi cette occasion pour se faire vacciner contre la COVID 19, conformément aux critères définis par le gouvernement dans le cadre de cette première phase de vaccination.
Pour la circonstance, une équipe, conduite par le Directeur de la Communication du Ministère de la Santé Publique a été dépêchée au siège de l’Association des chefs traditionnels du Niger (ACTN) où elle a expliqué aux leaders coutumiers l’importance de la vaccination pour lutter efficacement contre cette maladie, le processus de la vaccination et la nécessité de leur implication en tant que leaders coutumiers dans la campagne de vaccination. L’équipe de la direction de la communication et de celle de l’humanisation ont souligné que par rapport à la vaccination, tous les pays se mobilisent pour en avoir car c’est la seule voie, jusque-là, pour lutter efficacement contre cette terrible maladie. C’est pourquoi, le Ministère a jugé utile, dans le cadre de cette campagne de vaccination lancée en fin mars par les autorités nigériennes, d’impliquer les leaders coutumiers dans la mobilisation de la population. Par rapport à la cible, l’équipe a expliqué qu’il s’agit, pour cette première phase, de l'ensemble des agents de santé publics et privés ; des personnes de plus de 60 ans souffrant des maladies comme l'hypertension artérielle et le diabète ; des agents des forces de défense et de sécurité ; des réfugiés et migrants. Chaque personne recevra deux doses de vaccin au total sur trois semaines d’intervalle. Les Chefs Traditionnels ont saisi cette opportunité pour poser des questions auxquelles les techniciens du ministère de la Santé ont apporté des réponses adéquates.
L’ACTN a appellé par conséquent la population à respecter les mesures barrières et à se faire vacciner
Par la suite, les Chefs Traditionnels, qui sont dans la cible de cette première phase, se sont fait volontairement vacciner. Certains d’entre eux ont aussi fait vacciner leurs collaborateurs directs notamment les Dogaris (la garde rapprochée du Chef coutumier), leurs chauffeurs et d’autres notables. Au terme de la rencontre, ils ont rendu public un message, d’ailleurs traduit dans toutes les langues nationales. Le message est ainsi libellé :
«La maladie à Coronavirus existe réellement et elle a fait plusieurs victimes tant au niveau international, national que local. Nous vous demandons d’y croire fermement. Certaines personnes portent le coronavirus sans présenter de signe, elles sont dangereuses, car elles constituent un danger surtout pour les personnes âgées de plus de 60 ans et/ou souffrant d’autres maladies graves telles que le cancer, le diabète, l’hypertension artérielle, la tuberculose, etc. Pour faire face à la maladie due au coronavirus, il est impératif de respecter les mesures barrières édictées par le Gouvernement à savoir le port systématique de masque, le lavage ou la désinfection régulière des mains, le respect de la distanciation physique pour ne citer que celles-ci.
La campagne de vaccination contre le coronavirus a débuté le 29 mars 2021 à Niamey et se poursuivra sur toute l’étendue du territoire nationale. Faites-vous vacciner contre cette terrible maladie, car le vaccin est gratuit et il protège contre le coronavirus. C’est pourquoi nous lançons un appel à toute la population à se faire vacciner, car la vaccination est la seule voie aujourd’hui, pour lutter efficacement contre cette pandémie».
A travers ce message, les Chefs Traditionnels entendent apporter ainsi leur contribution pour la réussite de cette campagne de vaccination contre la COVID 19 dans notre pays. Il faut noter que c’est le Sultan de Zinder Aboubacar Oumarou Sanda qui a été vacciné le premier après avoir lu le message, suivi de l’Anastafidet d’Agadez et des autres Chefs traditionnels présents.
Ali Maman
07 avril 2021
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Le Médiateur de la République Me Ali Sirfi Maiga poursuit sa campagne de sensibilisation contre la pandémie du COVID 19 à l’intérieur du pays. Après les régions de Maradi et de Zinder, il a entamé depuis dimanche dernier, en partenariat avec l’Ong World Vision, une campagne de sensibilisation dans la région de Tahoua. Cette campagne vise à rappeler aux populations de Tahoua que le virus circule toujours au Niger, et qu’elles doivent continuer à observer les gestes barrières.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’occasion du lancement de cette campagne à Tahoua, le Médiateur de la République a rappelé qu’il ya encore quelques mois, l’humanité découvrait l’existence du COVID-19, virus insaisissable, dangereux et mortel. Il a ajouté que les efforts conjugués des Etats et des organisations internationales, ont permis de le ralentir et même de l’éradiquer, en ce qui concerne certaines contrées du monde. «Mais comme vous le savez sans doute, le virus circule toujours. En atteste les statistiques macabres qui sont égrenés chaque jour par les medias, relativement à cette pandémie, en Amérique, en Europe et dans bien d’autres pays. Le CORONA-VIRUS circule encore. Certes, on a le fort sentiment que par la grâce de DIEU, le tout puissant, le Niger, à l’instar d’autres pays africains, a pu maitriser la progression de la maladie. Les mesures d’urgences appliquées par notre pays ont montré leur efficacité et c’est le lieu ici de s’en réjouir» a dit Me Ali Sirfi Maiga.
Mais, devait-il ajouter, les mesures d’urgence sont progressivement levées ou assouplies, à travers le monde, et au Niger. Le monde se déconfine alors peu à peu et les frontières, fermées depuis plusieurs mois, vont à nouveau s’ouvrir, pour permettre la libre circulation des populations. Malheureusement, a souligné le Médiateur, c’est dans ce même contexte que l’on constate la résurgence soudaine de la pandémie dans plusieurs pays à travers le monde. «En effet, si au Niger, les nouvelles contaminations baissent progressivement, dans certains pays, on assiste à une vague de contaminations, qui progresse, à tel point qu’il est envisagé, à nouveau, un reconfinement. Le monde étant un vaste village planétaire, il urge pour nous de considérer cet état de fait pour revenir sur certaines mesures préventives et éviter à nos populations tout risque de contamination. Pour ce faire, nous aurons à poursuivre la sensibilisation, notamment en ce qui concerne les gestes barrières que malheureusement, nous sommes en train d’oublier» a indiqué Me Ali Sirfi Maiga.
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Le Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information a commémoré hier, le 41ème anniversaire de la création de l’Union Panafricaine de la Poste (UPAP), sous le thème «Exploiter les synergies avec les acteurs du secteur postal élargi». C’est le secrétaire général dudit Ministère, M. Sidi Mohamed Raliou qui a présidé la cérémonie du lancement des activités, dans la grande salle de l’Ecole Supérieure des Télécommunications (E.S.T) en présence du directeur général de Niger Poste et de plusieurs invités.
Ce 41ème anniversaire se tient, selon le secrétaire général du Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, dans un contexte sanitaire inédit, caractérisé par la pandémie de la Covid-19. Cette commémoration, a-t-il souligné, doit sans doute être l’occasion pour les Etats membres de se pencher résolument sur les principaux défis qui touchent le secteur postal africain. M. Sidi Mohamed Raliou a aussi joint sa voix à celle du secrétaire général de l’UPAP pour saluer l’immense résilience et l’ingéniosité dont a fait preuve le secteur postal en ce temps particulièrement difficile et qui lui ont valu une reconnaissance bien méritée à la juste valeur de sa contribution. Le secrétaire général du Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information, a rappelé que l’Union Panafricaine de Poste a vu le jour le 18 Janvier 1980 en Tanzanie à la faveur de la session consécutive de la conférence des plénipotentiaires des Etats membres de l’Organisation de l’Union Africaine (OUA).
Pour commémorer cet évènement de la communauté postale africaine, a-t-il fait savoir, l’UPAP a décidé de dédier cette journée aux consommateurs de la Poste en s’appuyant sur les thématiques quadriennales adoptées pour la circonstance par la conférence des plénipotentiaires. Cette initiative, cadre avec la préoccupation du Président Mohamed Bazoum qui vise à faire du secteur postal nigérien un important levier de croissance économique et sociale inclusive de notre pays, a soutenu M. Sidi Mohamed Raliou. A cet effet, a-t-il relevé, le gouvernement à travers le Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information s’est engagé dans un processus de réforme en profondeur du secteur afin de le doter d’instrument performant qui permettra de s’adapter aux évolutions technologiques et de s’ouvrir aux acteurs de poste élargi.
Aussi, a souligné le secrétaire général, le Niger a décidé de se conformer à la tendance en cours sur le plan mondial. Ces réformes visent notamment à la révision de la politique sectorielle et de son plan intégral de développement postal, à l’adoption d’une nouvelle loi postale et d’un nouveau cadre institutionnel pour prendre en compte le nouvel environnement postal. «A l’heure où les échanges transfrontaliers se généralisent grâce au commerce électronique international, il n’est désormais guère recommandable, ni même intéressant pour les entreprises postales de mener des actions et de projets en solitaire», a estimé M. Sidi Mohamed Raliou. Dans ce monde moderne au rythme trépident, a-t-il ajouté, la démarche individualiste et solitaire dans la conduite des affaires est peu efficace, contreproductive et se révèle à terme non rentable du fait de son caractère très peu compétitif. En Afrique, a expliqué le secrétaire général, le secteur postal est tellement engagé dans un grand chantier de transformation numérique qui vise à le développer afin de le repositionner avec une meilleure visibilité comme moteur essentiel de développement socioéconomique inclusif. Ce programme de transformation offre la possibilité à Niger Poste de collaborer avec des fournisseurs de technologie en vue de la mise au point de nouveaux produits de service numérique, a soutenu M. Sidi Mohamed Raliou.
Aïchatou Hamma Wakasso
19 janvier 2022
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Le 136ème anniversaire des événements historiques de Chicago, ou la Fête de Travail a été commémorée cette année au Niger, en même temps que l’Aid El fitr ou fête de Ramadan, hier dimanche 1er Mai 2022. A cette occasion, le Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection sociale, Dr Ibrah Boukary a livré un message à la veille de ce double événement.
Dans ce message, le Ministre Boukary a souligné que la fête de travail se singularise, cette année dans notre pays. D’abord parce qu’elle coïncide avec la fête de l’aïd El-Fitr, ensuite, elle intervient également avec ce qu’il appelle l’enrichissement du gouvernement en réponse à la main tendue du Président de la République pour un gouvernement d’union nationale, et enfin cette fête est célébrée le lendemain du 1er anniversaire de l’investiture du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum. Pour le ministre de l’Emploi, l’année qui vient de s’écouler a été marquée par d’importantes mutations, liées notamment, à la crise sanitaire sans précédent qui a été et demeure encore une menace réelle pour l’emploi.
M. Ibrah Boukary, s’est, par ailleurs, félicité de la culture du dialogue social, qu’a bien voulu entretenir le Chef de l’Etat ainsi que de nombreuses réalisations faites par les autorités nigériennes, notamment dans le domaine de l’emploi. «Il y a eu la création, au titre de l’année 2021, de 87.074 emplois, dont 21.594 emplois permanents et 65.480 emplois temporaires répartis entre le secteur public et le secteur privé ainsi que l’autonomisation de 15.943 jeunes en zones rurales et périurbaines», a-t-il annoncé. En termes de perspectives, le ministre a annoncé l’adoption prochaine de la nouvelle politique nationale de l’Emploi, dont l’objectif fondamental est de créer les conditions appropriées en vue de promouvoir le plein-emploi productif et réduire les inégalités d’accès à l’emploi ; l’élaboration d’une seconde phase du PEJIP, avec plus d’ambition aussi bien en termes de champ de couverture nationale, qu’en terme de nombre bénéficiaires.
S’agissant des progrès enregistrés dans le domaine du travail, il faut ajouter l’élection du Niger au Conseil d’Administration du Bureau international de travail (BIT) ; la signature de la convention collective interprofessionnelle le 19 avril 2022 ; la formation des membres du comité directeur national de lutte contre le travail des enfants et le travail forcé. Aussi le ministre Ibrah Boukary a cité la reprise des négociations entre le gouvernement et les centrales syndicales représentatives le 4 mai prochain en vue de finaliser les discussions sur les doléances de 2021 et conclure un protocole d’accord ; l’organisation prochaine d’un atelier gouvernemental et d’un atelier parlementaire sur le rôle de l’inspection du travail dans la migration de la main d’œuvre, et la finalisation du processus de ratification de la convention de 1964 sur les prestations en cas d’accident du travail et de maladies professionnelles.
En matière de protection sociale, le ministre en charge de l’Emploi a annoncé la détermination du taux de couverture sociale qui se situe actuellement à 28,75% ; la mise en place de la mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE) qui sera bientôt fonctionnelle ; l’élection du Niger comme membre titulaire à la commission de surveillance de la prévoyance sociale, dans le cadre de la conférence interafricaine de prévoyance sociale (CIPRES). Dans le domaine de la protection sociale, le ministre Boukary a annoncé une prochaine évaluation et la révision de la Politique nationale de protection sociale, ainsi que l’élaboration de son plan d’action et enfin l’élaboration d’un code de sécurité sociale consolidé.
Il faut enfin noter qu’en raison de la coïncidence de la fête du travail et de l’Aïd El-fitr, le traditionnel défilé des travailleurs n’a pas eu lieu. Néanmoins, les différentes centrales syndicales ont présenté leurs doléances au gouvernement et ont rendu publique des déclarations.
Mahamadou Diallo(onep)
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Le continent africain a célébré, le vendredi 16 juin dernier, la journée internationale de l’enfant africain, journée instituée par l’ex OUA en 1991 en hommage à la mémoire des élèves froidement assassinés par la police du régime d’apartheid sud-africain le 16 juin 1976 à Soweto, une banlieue de Johannesburg au cours d’une manifestation menées par les écoliers. A l’occasion de cette 26ème édition célébrée sous le thème «l'Agenda 2030 pour un Développement Durable en faveur des enfants en Afrique: accélérons la protection, l'autonomisation et l'égalité des chances», la Commission nationale des droits humains (CNDH) a organisé à Niamey une conférence-débat portant sur ledit thème.
L’institution que dirige le Pr Khalid Ikhiri a invité à cette occasion, trois conférenciers à savoir Me Barry Bibata Gnandou, avocate à la cour, membre-fondatrice du RDFN et ancienne ministre de la Promotion de la femme et de la Protection de l’enfant, M Sidikou Moussa, acteur de la société civile, président de l’ONG EPAD-Niger et M Issa Sadou, responsable en charge des questions de l’enfance de l’UNFPA au Niger. Les trois conférenciers avaient à leur côté en tant que personne ressource la présidente de l’ONG SOS FEVVF, Mme Mariama Moussa, une autre porte-flambeau de la cause de l’enfant dans notre pays. L’importance du sujet était telle que la conférence a enregistré la présence de plusieurs députés et membres du gouvernement. Dans ces propos introductifs, le Pr. Khalid Ikhiri, président de la CNDH a rappelé les évènements tragiques de Soweto de 1976 ayant conduit les pays africains à adopter la journée commémorative en 1991.
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Dans le cadre de la célébration de la Journée de l’Enfant Africain, l’Association Académie de Rugby VT, en partenariat avec l’ambassade de France au Niger, a organisé plusieurs activités sportives et culturelles, le 19 juin dernier, au 5ème Arrondissement de Niamey. 80 élèves de 8 écoles dont 7 de Niamey et une invitée de Dan Katshari département de Doutchi ont participé à ces activités que sont notamment le football, le rugby, la danse, le défilé de mode, le théâtre, le poème, le Slam et la chanson.
Ces activités se sont déroulées devant plusieurs personnalités dont M. Sidiyane Amada Coordonnateur de Olympiades de la Jeunesse du Niger (OJEN), une délégation de l’ambassade de France au Niger conduite par M. Christophe Reilhac et une autre de la Coordination du Système des Nations Unis au Niger conduite par la Coordinatrice Résidente Mme Louise Aubin.
C’est au Complexe sportif Alio Nahantchi de l’Université Abddou Moumouni de Niamey que se sont déroulées les activités sportives. Les huit (8) écoles participantes ont été réparties en deux groupes de quatre. Un groupe a joué le rugby et l’autre le football. Le fair-play, l’unité, la solidarité et la cohésion sociale sont entre autres, les valeurs cultivées à travers ces activités. Les 80 élèves viennent des écoles primaires.
Quant aux activités culturelles, elles se sont déroulées dans l’après-midi, au centre culturel de Forge-Art, sis au quartier SENO, 5ème Arrondissement où les écoles ont presté devant le public et les invités d’honneur qui ont tenu à faire le déplacement pour encourager les jeunes enfants.
Le responsable de l’Association Académie de Rugby VT, M. Zoumaro Bah Traoré, la Coordinatrice du Système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin, le Coordonnateur des Olympiades de la Jeunesse du Niger, M. Sidiyane Amada et le représentant de l’ambassade de France au Niger, ont dans leurs interventions encouragé les jeunes enfants à la pratique du sport et de la culture en vue de promouvoir les valeurs de paix, de cohésion sociale, de solidarité et d’unité.
Ali Maman(onep)
24 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La Première Dame Hadiza Bazoum, est arrivée à Zinder, le 16 juin dernier dans le cadre de la célébration de la Journée de l’Enfant africain dont la commune rurale de Kantché a abrité les activités. A sa descente d’avion, la Première Dame a été accueillie par le Gouverneur de la région de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou, puis saluée par la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, Mme Allahoury Aminata Zourkaleyni, des diplomates accrédités au Niger, des représentants du système des Nations Unies au Niger et les autorités administratives et coutumières.
La présidente de la Fondation Noor, qui conduit une importante délégation composée des députés nationaux et des membres du Gouvernement, a reçu un accueil chaleureux à son arrivée à Zinder. En route pour Kantché, la Première Dame a marqué plusieurs arrêts sur le parcours notamment à Timini, Takeita, ou à Faroun tsofo pour saluer la population qui s’est mobilisée pour l’accueillir.
A son arrivée à Kantché, la Première Dame a d’abord rendu une visite de courtoisie au chef de Canton de Kantché avant de faire son entrée sur les lieux des manifestations entrant dans le cadre de la célébration de la Journée de l’Enfant Africain.
Prenant la parole, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant a déclaré « qu’un grand nombre de femmes et d’enfants ont été rapatriés du Sénégal et du Ghana tout récemment, un état de fait qui interpelle la conscience de tout un chacun».
Aujourd’hui au Niger, la ‘’femme et l’enfant, ces éléments clefs de la fondation des familles et de la société, se trouvent instrumentalisés par des réseaux mafieux pour pratiquer la mendicité’’, a-t-elle ajouté. ‘’Nous avons tous en mémoire, a révélé la Ministre Aminata Zourkaleyni, les 1.053 personnes dont 413 femmes, 418 enfants nigériens rapatriés du Sénégal le 25 Mars dernier et les 1229 personnes ramenés le 8 juin 2022 du Ghana et parmi ces ‘’mendiants rapatriés se trouve un grand nombre d’enfants souvent arrachés des bancs de l’école ou de la Makaranta pour être exploités par des adultes peu soucieux de leur avenir’’.
Dans son intervention, la Première dame, Présidente de la Fondation Noor, Hadiza Bazoum a livré un message de sensibilisation en lançant un appel solennel pour que ‘’chacun s’engage à agir par tous ses moyens pour mettre fin à ce fléau, car nous ‘’sommes tous responsables et c’est ensemble qu’il faut trouver la solution’’, a-t-elle fait remarquer. Elle a demandé aux uns et aux autres de ‘’prendre l’engagement de ne plus exposer les enfants et les femmes, l’engagement d’inscrire les enfants à l’école, l’engagement de rester digne et de ne pas migrer à l’étranger pour mendier’’.
La présidente de la Fondation Noor a pris l’engagement de construire un Centre de Formation professionnelle à Matamèye « pour donner des opportunités économiques aux femmes ». La région de Zinder est la plus affectée par le phénomène de la mendicité qui implique fortement les enfants et souvent à très bas âges et les femmes, a soutenu le Gouverneur Laouali Amadou Madougou.
Pour leur part, le Maire et le Chef de Canton de Kantché ont décrié le comportement déshonorant de ceux qui se livrent à la mendicité hors des frontières nationales pour ternir l’image du pays. ‘’Il s’agit ici de l’avenir des milliers d’enfants qui se trouve hypothéqué’’, ont-ils insisté.
En marge de la célébration de la journée de l’Enfant africain, la Première Dame s’est rendue à Matamèye où elle a présidé la cérémonie de pose de la première pierre pour la construction d’un complexe communautaire financé par sa fondation en vue de permettre une fois opérationnel, de stabiliser les femmes et les jeunes et promouvoir les enfants en milieu scolaire. Elle a ensuite visité le Centre de transformation agro-alimentaire financé par ONU-Femmes à travers un projet dénommé ‘’Réduction des effets négatifs de la migration’’.
La présidente de la Fondation Noor, Mme Hadiza Bazoum, a rencontré les retournés de la migration pour comprendre les réels motifs qui les guident à se livrer à la mendicité dans les pays de la sous-région Ouest-africaine.
Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
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À l’occasion des 100 premiers jours de SEM Mohamed Bazoum à la tête de l’Etat du Niger, le Comité Exécutif National (CEN) du PNDS-Tarayya, réuni le 11 juillet 2021, a rendu publique une déclaration. Un bref rappel des deux mandats de l’ancien Président, Issoufou Mahamadou, les réalisations faites, en 100 jours par le Président Bazoum Mohamed, la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Chef de gouvernement, S.E Ouhoumoudou Mahamadou, des constats sur les secteurs sécuritaire, éducatif, sanitaire, infrastructurel, la décentralisation, sur le secteur rural et sur la plan politique, constituaient les principaux points saillants de cette déclaration.
Selon la déclaration, les 100 premiers jours d’une gouvernance, ‘‘considérés comme une période de grâce pour un dirigeant pour prendre ses marques et élaborer ses stratégies, ont été pour le Président de la République Mohamed Bazoum, pour le Gouvernement dirigé par Ouhoumoudou Mahamadou et pour les dirigeants de notre Parti, une période d’activités intenses, au sortir de scrutins multiples, marqués par une campagne électorale jamais connue dans l’histoire démocratique du Niger, du fait du climat malsain et malpropre entretenu par les partis de l’opposition politique’’. La déclaration a rappelé les deux mandats ‘‘couronnés de succès’’ du Président Issoufou Mahamadou et ‘‘le passage de témoin historique’’.
En analysant les réalisations de ces 100 premiers jours, le CEN du PNDS a salué l’adoption de la DPG du Gouvernement et la pertinence des actes posés, ‘‘qui présagent de lendemains meilleurs’’. Sur le plan sécuritaire, précise la déclaration, «nos forces de défense et de sécurité et leurs alliés ont remporté des victoires importantes et infligé de lourdes pertes aux groupes armés terroristes au cours de cette période, sur les frontières du Burkina Faso, du Mali et dans le Bassin du Lac Tchad. Ces succès ont permis le retour progressif des populations déplacées notamment à Diffa et Tillabéri. La poursuite du maillage et des patrouilles sécuritaires a redonné confiance aux populations et a facilité ces retours volontaires». Tout en condamnant ‘‘le lâche assassinat de populations civiles perpétré par ces groupes armés terroristes dans le nord Tillabéri et nord Tahoua’’, le CEN a félicité et encouragé les FDS dans leur lutte contre le terrorisme.
Sur le plan éducatif, le parti dit constater la priorité accordée, au secteur de l’éducation et ainsi que le large dialogue social, ouvert pour assurer la participation et de l’inclusivité, ‘‘démarche que tous les acteurs, associations, société civile et centrales syndicales notamment, ont saluée et encouragée’’.
Sur le plan sanitaire, la déclaration note, l’accessibilité aux services et soins de santé continue son amélioration avec l’opérationnalisation de l’Hôpital de référence de Maradi, du centre national de lutte contre le cancer ainsi que du programme de transformation des cases de santé. «Par ailleurs, d’importantes doses de vaccins contre la COVID-19 sont mises à la disposition des formations sanitaires pour poursuivre l’effort de vaccination des populations. Il y a lieu de se féliciter ici que la situation demeure sous contrôle avec un RO faible d’environ 0,200 au 23 juin 2021, toutes choses ayant permis la réouverture des frontières terrestres», précise le CEN-PNDS.
Par rapport au secteur rural, le Comité a loué les efforts du Gouvernement pour accompagner le monde rural. Dans le secteur des infrastructures, la déclaration a cité plusieurs tronçons routiers lancés en 2020 – début 2021 sont en cours d’exécution. Dans le domaine des industries extractives, ‘‘les secteurs minier et pétrolier ont connu un regain d’activités au cours de la période des 100 jours’’. Sur le plan de la décentralisation, le CEN relève que tous les conseils régionaux, de Villes et communaux ont été renouvelés et installés au cours de cette période de 100 jours.
La déclaration a déploré la nouvelle stratégie de communication de l’opposition qui, consiste à encenser le Président de la République Mohamed Bazoum et à dénigrer l’ancien Président Issoufou Mahamadou. Enfin, le CEN-Tarayya, dit encourager et soutenir le Président Mohamed Bazoum ‘‘dans ses prises d’initiatives visant l’amélioration du dialogue social, l’unité nationale et la bonne gouvernance pour consolider les acquis et avancer vers l’émergence du Niger à travers la mise en œuvre du Programme de Renaissance Acte III’’.
Mahamadou Diallo(onep)
12 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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A l’occasion de la célébration du 43ème anniversaire de la Révolution Islamique d’Iran, l’ambassade d’Iran au Niger a organisé le vendredi 11 févier dernier, une réception à Niamey. Cette cérémonie a regroupé autour du Chef de la Mission de l’ambassade de la République Islamique d’Iran au Niger, SE Mehdi Kardoust, des membres du Gouvernement, des chef des missions diplomatiques, postes consulaires et représentants des organisations internationales accréditées au Niger, des députés nationaux, des chefs coutumiers et religieux ainsi que le personnel de l’ambassade. A cette occasion, le diplomate Iranien a rappelé les progrès politiques, économiques, scientifiques et diplomatiques enregistrés par la République Islamique d’Iran de 1979 à nos jours et surtout les bonnes relations qu’entretient ce pays avec la République du Niger.
Selon le Chef de Mission de l’ambassade de la République Islamique d’Iran, SE Mehdi Kardoust, la Révolution Islamique a amené son pays à s'engager sur la voie d'un sérieux progrès industriel et scientifique, et à franchir des étapes fondamentales vers une véritable indépendance. «Les Progrès scientifiques et économiques, les progrès dans l'enseignement supérieur et l'augmentation du nombre d'étudiants et d'Universités par rapport aux années précédentes ne sont fondamentalement pas comparables. Si le progrès matériel et le statut international de la République Islamique d'Iran s'ajoutent, il est clair que la
Révolution Islamique a été en mesure de créer une transformation matérielle et spirituelle fondamentale en Iran et dans le monde», a-t-il expliqué.
Au cours des deux dernières années, «nous avons pu couvrir 30 millions de personnes à l'assurance santé. Aujourd'hui, nous avons six millions d'étudiants dans les universités. Dans le domaine de la science et de la technologie, nous sommes classés parmi les 10 meilleures nations au monde», a rappelé le Chef de Mission de l’ambassade de la République Islamique qui prend pour exemples le domaine des connaissances modernes sur les cellules souches et la biotechnologie, les industries stratégiques où l’Iran est parmi les cinq meilleures nations au monde.
D’après le diplomate Iranien, l'Iran est un pays doté d'une très grande capacité de ressources humaines. Cette capacité augmente la capacité de la diplomatie scientifique du pays qui compte 27 Universités. «Nous avons 2% de la production scientifique mondiale, nous bénéficions d'une croissance scientifique supérieure (parmi les quatre premiers pays dans le monde); nous sommes classés parmi les 18 pays qui occupent les premiers rangs mondiaux sur le plan de la production scientifique selon le Web of Science & Scops; nous sommes classés parmi les 10 meilleures nations aux Olympiades en Physique, Chimie, Mathématiques, Biologie et même en Informatique. Tout cela démontre les grandes capacités du pays», a-t-il expliqué.
SE Mehdi Kardoust a dit que le treizième gouvernement de la République Islamique d'Iran avance en recherchant une approche équilibrée de la politique étrangère, une diplomatie dynamique et une interaction intelligente avec le pouvoir. Le Chef de Mission de l’ambassade de la République Islamique d’Iran, a affirmé que la Révolution Islamique d'Iran de 1979 a créé un nouveau changement dans la politique étrangère de l'Iran. Inspirés par les enseignements islamiques, les politiciens iraniens ont donné la priorité aux relations avec les pays du tiers monde, y compris les pays africains.
Le diplomate Iranien a indiqué que les relations entre la République Islamique d'Iran et le Niger ont toujours été bonnes. «Mais comme l'a annoncé l’Ayatollah Seyed Ibrahim Raissi, Président de la République Islamique d'Iran, lors de sa rencontre avec S.E Seini Oumarou, président de l'Assemblée Nationale du Niger, participant à son investiture en Septembre 2021, le niveau actuel des relations entre les deux pays n'est pas acceptable», a-t-il souligné. «Nous devons donc essayé de concevoir et de mettre en œuvre toutes les capacités des deux pays pour étendre les relations avec l'aide des responsables des deux pays et avec un minutieux programme et un mécanisme opérationnel», a précisé SE Mehdi Kardoust. Le diplomate iranien d’ajouter que dans l'intérêt commun des nations, l’Iran, vise le développement global des relations avec les pays africains et particulièrement avec la République du Niger.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Les travaux de la première session extraordinaire du Conseil économique, social et culturel (CESOC) ont pris fin, le samedi 12 mars dernier, en fin de la journée, à Niamey. Après cinq (5) jours des travaux en plénière et en commission, portant sur l’examen des Schémas d'Aménagement Foncier (SAF) des Régions de Tillabéri et de Zinder, les conseillers ont donné un avis favorable du CESOC pour l’adoption de ces documents. C’est le président du CESOC, Malam Ligari Maïrou qui a présidé la cérémonie de clôture.
Dans son discours de clôture de ladite session, le président de l’Institution, s’est réjoui de la qualité du travail accompli par les conseillers, à qui il a transmis toute sa reconnaissance et ses encouragements. «Ce fut un exercice passionnant pour des hommes de terrain que nous sommes. Ayant largement conscience du rôle et de l'importance des SAF dans la vie de nos régions, vous avez examiné sans complaisance et en détail les documents cadres qui nous ont été présentés», a-t-il souligné.
Malam Ligari Maïrou a saisi cette occasion pour rappeler l’importance et l’utilité des SAF pour nos régions et surtout pour la population nigérienne, en majorité rurale qui a pour principale activité l'agriculture et l'élevage. «Ces activités qui sont la colonne vertébrale de notre économie reposent essentiellement sur la valorisation du potentiel productif», précise-t-il, tout en insistant aussi sur les défis auxquels nos ressources naturelles font face, à
savoir, le changement climatique, la pression démographique chaque jour grandissante. «La demande croissante des terres agricoles et des espaces pastoraux sont hélas souvent source d'incompréhensions. C'est face à cette situation devenue endémique que le Niger a adopté en mars 1993, l'ordonnance fixant les principes d'orientation du code rural qui prévoit le schéma d'aménagement foncier, comme l'un des principaux instruments de mis en œuvre», a-t-il indiqué.
Le président du CESOC a ainsi félicité et invité les régions de Tillabéri et de Zinder à un engagement nécessaire pour la mise en œuvre de leurs schémas d'aménagement foncier. Il a aussi, saisi l’occasion pour exhorter les régions non encore dotées de document cadre de SAF de faire l'effort de finaliser leur projet afin que soit généralisé cet outil au Niger et ce, pour une gestion responsable et pragmatique des ressources naturelles du pays. «Sur ce point précisément, je voudrais attirer l'attention de tous les acteurs du SAF, que ces instruments font partie des indicateurs de performance, de mobilisation de ressources auxquels les plus hautes autorités de notre pays accordent beaucoup d'importance», a-t-il déclaré. Le président du CESOC a, au nom du Conseil, félicité le Secrétariat permanent du Code rural, les services techniques et les experts venus des régions de Zinder et de Tillabéri, pour le professionnalisme dont ils avaient fait montre et pour leur disponibilité à travailler en synergie avec le comité du SAF du CESOC, pour atteindre ce résultat magnifique.
Auparavant, le Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture, Dr Garba Yahaya a, au nom du Ministre, salué la qualité du travail accompli par le CESOC dans les deux avis sur les SAF de Zinder et de Tillabéri. «L'examen des documents cadres des SAF par le CESOC est une étape obligatoire prévue par l'Ordonnance 93 - 015 du 02mars 1993 fixant les Principes d'Orientation du Code rural en son article 129 qui stipule que ‘’Chaque Schéma d'Aménagement Foncier est adopté par décret pris en Conseil des Ministres après avis des collectivités locales et du Conseil économique, social et culturel’’», a-t-il rappelé. Dr Garba Yahaya a souligné que les schémas d'Aménagement foncier revêtent une importance capitale pour notre pays en ce sens que leur mise en œuvre effective contribuera à la réduction des conflits fonciers récurrents entre opérateurs ruraux et une mise en valeur rationnelle de nos ressources naturelles.
Il faut noter que les conseillers ont, au terme de cette session extraordinaire, adopté d’importantes recommandations et résolutions.
Ali Maman(onep)
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Les travaux de la 1ère session ordinaire du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) au titre de l’année 2022 ont pris fin, hier mardi 29 mars 2022, au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Durant quinze (15) jours, les conseillers ont échangé et débattu sur des questions d’intérêt national, conformément à l’agenda de leur institution. Au cours de cette session, plusieurs thématiques ont été traitées notamment celles portant sur la politique de développement agricole, la protection sociale, l’accès à la santé, la problématique des feux de brousse ou encore le financement du secteur privé, pour ne citer que celles-là. Par ailleurs plusieurs communications ont été faites devant les Conseillers du CESOC.
Le thème relatif à la montée en puissance de notre agriculture, développé par le ministère de l’agriculture, a fait ressortir la nécessité de travailler davantage pour rendre plus accessibles les mécanismes de financement de l’agriculture, encourager la production des semences locales sélectionnées, moderniser et diversifier les techniques de productions agricoles et enfin créer les conditions de l’installation des grandes industries de transformation de produits agroalimentaires.
L’un des thèmes phares de cette session, selon le président du CESOC, M. Mairou Malam Ligari, aura sans doute été, celui relatif au développement des mutuelles de santé au Niger. Ce sujet a été retenu par le bureau du CESOC dans le but de faire un état des lieux des politiques de l’Etat, en la matière. L’exposé du ministre de la Santé publique a permis à la commission des affaires sociales de proposer des recommandations et des résolutions à même de booster ce secteur fondamental, conformément à la vision exprimée par le Président de la République en matière de Couverture Sanitaire Universelle et de Protection Sociale. La question de la retraite des travailleurs du secteur non formel a fait l’objet de débat et d’échanges fructueux lors des présentes assises. «La Communication du Ministre en charge de ce secteur nous a permis de relever qu’au Niger, le système de protection sociale, demeure très faible avec un taux de couverture sociale de 29% et qui, malheureusement ne concerne que les travailleurs du secteur formel», a indiqué M. Ligari. S’agissant du secteur non formel, a-t-il relevé, des contraintes majeures existent, limitant les possibilités de sa prise en compte par les systèmes de retraite existants. «Nous avons été heureux de constater que le ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale travaille, d’arrache-pied, sur des solutions pouvant garantir une prise en charge de la Protection Sociale du secteur rural, et plus généralement du secteur informel», a-t-il précisé.
Le secteur de l’économie et des finances n’a pas été en reste lors de cette session. «L’intervention du ministre des Finances a révélé que la question du financement du secteur privé, demeure une des préoccupations majeures du Gouvernement. Des recommandations importantes ont été formulées à l’endroit du gouvernement particulièrement, pour renforcer les structures d'appui et d'encadrement, afin d'accompagner en amont les PME à satisfaire les conditions d'éligibilité et de faire un suivi ex-post, après l'obtention du financement», a ajouté le président de l’Institution.
Les conseillers ont aussi suivi des communications du Fonds de solidarité africain (FSA), du Ministère des Finances, de la Direction Générale des Impôts (DGI, notamment sur la facture certifiée et une journée d’information a été dédiée à la commission mixte Nigéro Nigériane de coopération. Actualité sociale oblige, Mairou Malam Ligari, n’a pas manqué d’évoquer l’épineuse question de la mendicité dont les Conseillers du CESOC avaient évoqué la gravité, le 15 mars dernier à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de ladite session. «Cette pratique largement tolérée jusque-là dans notre sociétés a pris des proportions extrêmement grave. La mendicité est devenue une activité lucrative pour des trafiquants d’êtres humains qui ont su professionnaliser cette activité. Le CESOC se félicite de la décision courageuse et pragmatique du gouvernement visant à rapatrier au Niger tous ceux qui s’adonnent à cette activité avilissante et rétrograde. Aussi, nous demandons au gouvernement, d’appliquer rigoureusement la loi criminalisant le trafic de personnes, afin de décourager les organisateurs de ce travail des plus ignobles», a déclaré le président du CESOC.
Mahamadou Diallo(onep)
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L’Ambassade des Etats-Unis au Niger a organisé, hier matin, une cérémonie commémorative, en la mémoire des huit soldats (quatre Nigériens et quatre Américains) tombés sur le champ d’honneur pendant l’attaque de Tongo Tongo le 4 octobre 2017. Cette cérémonie qui commémore le courage et la vaillance de ces soldats a été présidée par l’Ambassadeur des Etats-Unis au Niger, SE Eric Paul Whitaker, en présence du Ministre de l’Intérieur de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Alkache Alhada, du ministre de la Justice Garde des Sceaux, M. Marou Amadou, du Ministre Porte-Parole du Gouvernement, Zakaria Abdourahmane et de plusieurs responsables des forces armées Nigériennes et Américaines.
Il y’a trois ans, le Niger a été endeuillé par une attaque près de Tongo Tongo, qui a couté la vie à quatre soldats nigériens et quatre soldats américains qui ont courageusement combattu côte à côte contre une force ennemie massive. Il s’agit des soldats nigériens, l’adjudant Bagué Soumana, soldat 2ème Classe Yacouba Issoufou Idi, soldat 2ème Classe Rachid Adamou Yarima, élève sous-officier Gendarme Goubé Mahamadou Issaka et des soldats américains Sergent David Johnson, Sergent-Chef Dustin Wright, Sergent-chef Bryan Black et Sergent de première classe, Jéremiah Johnson.
Dans son allocution, l’Ambassadeur des Etats Unis au Niger, est revenu sur la pandémie mondiale qui continue de limiter les capacités de rassemblement public en grand nombre. «Malgré cet obstacle, nous pensons qu’il est important de se réunir pour réfléchir au sacrifice partagé et quotidien de nos militaires afin de contrer les organisations extrémistes, les déloger et mettre fin à leurs mauvaises habitudes», a déclaré SE Eric Paul Whitaker.
Il a rappelé qu’il y’a un an, le Niger a fait face à des attaques brutales à Chinagoder et à Inates. «A cet effet, les Etats Unis demeurent déterminés à former et à équiper les forces de Défense et de Sécurité du Niger pour faire face à ces menaces régionales et prévenir les activités terroristes», a-t-il poursuivi. Selon ses explications, le Département de la Défense et le Département d’Etat Américains, ont fourni plus de 500 millions de dollars en matériel d’assistance militaire et en programmes de formation. Aussi, a indiqué l’Ambassadeur des Etats Unis au Niger, les soldats de l’armée et de défense des Etats Unis travaillent avec l’armée et les policiers nigériens à travers tout le pays afin de développer et de maintenir une force professionnelle, de renforcer la sécurité frontalière, d’améliorer les compétences d’investigations et de collecte de renseignements.
Aussi a-t-il ajouté, des formations sont données aux officiers de l’ordre et aux intervenants afin de renforcer leurs capacités et leurs compétences à pouvoir détecter, dissuader, perturber et enquêter sur les activités terroristes.
Par ailleurs, SE Eric Paul Whitaker a indiqué que leur travail avec les Forces de Défense et de Sécurité n’est qu’une partie de l’approche 4D ‘’Diplomatie, Développement, Démocratie et Défense’’ que les Etats Unis adoptent au Niger afin d’atteindre leurs objectifs communs. «Nous assistons le Niger en matière de développement parce que nous reconnaissons qu’il ne peut y avoir de sécurité sans développement et que le développement ne peut se faire sans sécurité», a-t-il dit. Aussi, il a relevé la qualité de la relation entre les deux pays. «Notre relation bilatérale n’a jamais été aussi forte. Nos 60
premières années ont été solides, et je suis enthousiaste de voir ce que l’avenir réserve aux relations américano-nigériennes».
Enfin, SE Eric Paul Whitaker a annoncé l’inauguration très bientôt du nouveau bâtiment de l’Ambassade à Niamey. «Nous réservons un mémorial afin de commémorer ces huit soldats tombés à Tongo Tongo. Huit pierres porteront le nom de chacun de ces huit soldats afin de rendre hommage à leur service», a-t-il dit.
Aminatou Seydou Harouna(onep)
06 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La Cour de Cassation s’est réunie hier mercredi 27 novembre 2019, en audience solennelle au cours de laquelle les membres de la Haute Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel ont prêté serment et ont été renvoyés à l’exercice de leur fonction. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la Justice Garde des Sceaux, M. Morou Amadou, conformément à la loi et celle du Ministre chargé des Relations avec les Institutions, M. Bakaï Issouf. On notait également la présence de plusieurs autres personnalités et les parents et proches des récipiendaires.
Au cour de la cérémonie de prestation de serment, qui s’est déroulée conformément à la solennité requise en pareille circonstance, la Première Présidente de la Cour de cassation Mme Manou Fassouma Moussa a invité le Greffier en Chef à donner lecture de la lettre du Ministre de la Justice Garde des Sceaux qui a pour objet la prestation de serment des membres de la Haute Autorité de Protection des Données à Caractère personnel ainsi que celle des différents textes (Lois et Décrets) portant, d’une part sur création, organisation, mission, fonctionnement de cette toute nouvelle structure attachée au Ministère de la Justice et d’autre part sur la nomination de ses membres.
Il s’agit d’abord de la Lettre N°1651/MJGS/SG/DGAJ/DAP/C/OP du 6 novembre 2019, du ministre de la Justice adressée à la Première Présidence de la Cour et les décrets numéros 2018-83/PRN/MJ du 19 juin 2019 ; 2019-545/PRN/MJ du 20 septembre 2019 et du 2019 546/PRN/MJ du 20 septembre 2019 portant nomination de la Présidente et des membres de la Haute Autorité de Protection des Données à Caractère Personnel.
La lettre du ministre de la Justice a rappelé qu’au terme de l’article 48 de la Loi 2017-48 de 3 mai 2017 relative à la protection des données à caractère personnel, les membres de la Haute Autorité prêtent serment devant la Cour de Cassation siégeant en audience solennelle.
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La Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou, présidente de la fondation Guri vie Meilleure, a présidé le 20 octobre dernier la cérémonie de prestation de serment de la promotion 2014 - 2017 de l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP) Damouré Zika baptisée "Promotion Aïssata Issoufou". La cérémonie qui s’est déroulée dans l’enceinte de l’ENSP Damouré Zika a enregistré la présence du ministre de la Santé Publique M. Idi Illiassou Mainassara, des membres du gouvernement, des représentants du corps diplomatique et ceux des Organisations Internationales.
Ils sont au total 498 candidats de l’ENSP Damouré Zika à s’être présentés pour l’examen unique de certification en santé. À l’issue des différentes épreuves, 483 élèves et étudiants ont obtenu leur parchemin soit un taux de réussite de 96,98%. En licence sciences infirmières et obstétricales, option infirmier, ce sont 122 candidats qui se sont présentés sur lesquels et 117 sont admis, soit un taux d’admission de 95,90%. Toujours en licence sciences infirmières et obstétricales, option sage femme sur 77 candidats, 75 sont admis soit un taux de 97%. S’agissant de la filière technicien de développent social, 19 candidats se sont présentés et tous les 19 sont admis soit un taux de 100%. Pour ce qui est de la filière agent de santé de base (ASB), il a été enregistré un taux d’admission de 96%, soit 217 admis sur les 225 candidats présentés. En licence biologie médicale, les 55 candidats qui se sont présentés, ont enregistré un taux de réussite de 100%.
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Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) Me Issaka Souna a présidé, vendredi dernier à Niamey, une cérémonie de remerciement à la compagnie Gemalto Thales, un partenaire stratégique dans la préparation du fichier électoral biométrique et la continuation vers la future révision de cette liste électorale biométrique. En effet, la convention qui liait la CENI et l’Etat du Niger avec la compagnie Gemalto Thales pour la préparation et la mise à la disposition du Niger du fichier électoral biométrique comportait, entre autres, la fourniture des outils, les appareillages, les logiciels et également leur maitrise à la fois par le prestataire et les équipes de la CENI dédiées à cette opération. Le contrat doit se conclure par un transfert de compétence.
Au cours de cette cérémonie sobre mais pleine de symbole, le président de la CENI Me Issaka Souna a félicité et remercié vivement le partenaire Gemalto Thales qui, malgré les circonstances de la pandémie à coronavirus de l’insécurité ambiante, a accompagné jusqu’au bout la CENI et a permis d’avoir au Niger un fichier électoral audité et certifié dans les meilleurs délais possibles. Ce fichier, a dit le président de la CENI, a permis au Niger d’organiser les élections 2020-2021. «Il y a eu très peu de critiques ; de récriminations concernant ce fichier, nous en sommes fiers. Nous allons, le moment venu, procéder à sa révision légale annuelle pour en faire encore un document beaucoup plus complet. La CENI reste sereine quant à la poursuite de ses activités relativement au fichier électoral biométrique. Elle va pouvoir sereinement poursuivre ses autres activités. La CENI va poursuivre en toute indépendance la mise en jour du fichier électoral biométrique et éventuellement sa révision», a déclaré Me Issaka Souna.
Le matériel composé de kits et des logiciels qui ont été fournis sont désormais disponibles et maitrisés. «Et nous allons demander à nos amis courageusement de prendre la main et de continuer sans hésiter avec ce qu’ils ont déjà fait avec beaucoup de compétence. Le processus électoral n’a jamais cessé d’être critique. C’est aussi une bonne chose parce que nous voulons chaque jour offrir mieux aux électeurs et aux partis politiques», a relevé le président de la CENI.
Par ailleurs, il faut dire que la CENI professionnelle et permanente a un agenda assez rempli. Après le chantier du transfert de compétence, la commission envisage de monter celui de la révision de la liste électorale conformément à la loi. Cette révision, a dit le président de la CENI, devrait commencer très bientôt. Elle consiste à faire en sorte que les personnes qui n’étaient pas inscrites sur le fichier électoral puissent le faire ; les personnes devenues majeures électorales, c’est-à-dire celles qui auront 18 ans au moment du démarrage de cette opération, puissent s’inscrire ; celles qui sont décédées seront extraites de la liste.
L’objectif est d’avoir un fichier serein pour l’électeur et les candidats. Après cette étape, la CENI doit aussi procéder à l’enrôlement des Nigériens de la diaspora. Cette épreuve a été reportée en raison de la pandémie à coronavirus. «En accord avec l’arrêt de la cour Constitutionnelle, nous allons devoir examiner la faisabilité de ces opérations et prendre le contact nécessaire avec les autorités
politiques impliquées dans le processus ; consulter les chancelleries qui sont les représentants légitimes du Niger au niveau de la diaspora. Cette dernière dispose pour sa représentation à l’Assemblée nationale de cinq (5) sièges de députés», a annoncé le président de la CENI.
Pour sa part, le représentant de la compagnie Gemalto Thales M. Nabil Hasni, ila précisé qu’il est venu au Niger dans le cadre d’une formation de transfert de compétence conformément au contrat qui lie la société à l’Etat du Niger et la CENI. Cette session de formation a été bien réalisée pendant deux semaines. Au cours de cette formation, la compagnie GEMALTO Thales a dispensé des modules de formation aux équipes de la CENI. Le contenu de la formation intègre tout ce qui est système base des données ; l’infra ; des applications etc. «La réussite du projet de GEMALTO Thales au Niger reste une référence pour la compagnie. Elle a été possible grâce à l’accompagnement de la CENI. Nous restons à l’écoute de la CENI pour tous les soutiens techniques qu’elle juge nécessaire», a conclu M. Nabil Hasni
Hassane Daouda(onep)
09 août 2021
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L’organisation Speak Up Africa a décerné, le «Prix Speak Up Africa de leadership 2020» au Président de la République Issoufou Mahamadou pour sa volonté de reformer la santé publique et le développement à travers l’Afrique. La cérémonie de remise de ce prix s’est déroulée hier matin, dans les locaux du cabinet du Premier ministre. C’est le ministre d’État, ministre du Pétrole, M. Foumakoye Gado qui a réceptionné le Prix des mains du représentant de Speak Up Africa, le Directeur administratif et financier, M. Ali Sidikou.
Le ministre d’État, ministre du pétrole, M. Foumakoye Gado s’est réjoui de réceptionner le prix de leadership au nom du Président de la République, SE. Issoufou Mahamadou pour son leadership et son apport déterminant dans la lutte contre les maladies tropicales négligées et en particulier le paludisme. «Ce prix est le symbole de l’engagement personnel du Président de la République qui fait de la santé des populations une priorité de premier ordre», a souligné le ministre d’État, M. Foumakoye Gado. Si Speak Up Africa a jugé opportun de lui décerner ce prix, a-t-il dit, «c’est aussi en raison du leadership dont il a fait montre dans les rencontres internationales de haut niveau pour la mobilisation des ressources en faveur des maladies comme le paludisme, la tuberculose et le SIDA, et en tant que champion de la vaccination et de la reconstitution du Fonds mondial contre ces 3 maladies».
En remettant le prix au ministre d’État, le directeur administratif et financier de Speak Up Africa , M. Ali Sidikou a révélé que, SpeakUp Africa est une organisation de communication stratégique et de plaidoyer dédiée à catalyser le leadership africain, à favoriser les changements de politiques et à renforcer la sensibilisation autour du développement durable en Afrique. «Nous œuvrons pour l’amélioration de la santé publique à travers l’élimination des maladies tropicales négligées, du paludisme et pour la promotion de l’accès universel à un assainissement amélioré et à la vaccination», a déclaré M. Ali Sidikou. Au Niger, a-t-il précisé, le travail de l’organisation consiste à soutenir l’adoption d’un ensemble de politiques d’assainissement sensibles au genre et équitables qui intègrent la gestion des boues de vidange.
«Nous appuyons l’effort national visant à l’élimination des maladies tropicales négligées et du paludisme en tant que problème de santé publique. Depuis plus de six ans, nous travaillons également avec la Première Dame Hadjia Aissata Issoufou dans le cadre de la campagne «Zéro Palu! Je m’engage», afin d’accélérer les efforts de lutte contre le paludisme au niveau national», a indiqué le représentant de Speak Up Africa. M. Ali Sidikou a ajouté que, tout comme pour le gouvernement du Niger, la santé de l’enfant est une priorité absolue pour leur organisation. A ceteffet, Speak Up Africa travaille aussi sur la mise en œuvre d’un projet AVENIR, qui promet de contribuer de façon significative à la réduction de la mortalité infantile.
A travers cette distinction décernée au Président Issoufou Mahamadou, «nous souhaitons, explique-t-il, saluer le rôle catalyseur que le Président a joué dans l’amélioration de la sensibilisation sur les maladies tropicales négligées en marquant son engagement pour éliminer ces maladies et en présidant notre évènement parallèle tenu en marge du sommet de l’Union africaine en juillet 2019. Lors de ce même sommet, il a également parrainé deux évènements de haut niveau sur le paludisme. Et en octobre 2019, le Président Issoufou a participé à la 6e conférence de reconstitution des ressources du fonds mondial et annoncé la contribution du Niger à hauteur d’un million de dollars».
Issoufou A. Oumar(onep)
03 novembre 2020
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Le Haut-Commissariat à l’Initiative 3N a procédé, hier au Palais des Congrès de Niamey, en collaboration avec l’Agence Nigérienne de Normalisation, de Métrologie et de Certification (ANMC), à la remise des certificats de conformité aux 50 Unités de transformation qui s’investissent dans la mise en valeur des ressources agro-sylvo-pastorales et halieutiques. Cette cérémonie a été présidée par la ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes, Mme Gourouza Magagi Salamatou en présence des membres du Gouvernement, du Haut-Commissaire à l’Initiative 3N, du directeur général de l’ANMC et de plusieurs invités.
La ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes a salué cette initiative du Haut-Commissariat à l’Initiative 3N et de l’ANMC qui témoigne de l’intérêt que les autorités accordent à la promotion de la qualité des produits au Niger en tant que moyen par excellence de pérennisation d’unités industrielles, gage de création de richesse et d’emplois. Les questions de promotion de la qualité des produits et du renforcement de notre secteur productif sont, a indiqué Mme Gourouza Magagi Salamatou, au centre des préoccupations majeures du Gouvernement. C'est dans ce cadre a-t-elle rappelé que l'Agence Nigérienne de Normalisation, de Métrologie et de Certification (ANMC) a été mise en place avec pour mission de contribuer au développement du secteur de la certification des produits et services par la mise à la disposition des opérateurs économiques du droit d'usage du logo de la marque nigérienne de conformité. «Ce droit d'usage est attribué aux produits candidats qui sont conformes aux normes et règlements techniques en vigueur. L'utilisation du logo de la marque de conformité sur un produit est désormais symbole de qualité sur le marché national, régional et international», a déclaré la ministre en charge de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes.
Dans cette noble démarche de promotion du système productif nigérien, a fait savoir Mme Gourouza Magagi Salamatou, l'Initiative 3N «Les Nigériens Nourrissent les Nigériens», qui œuvre pour la promotion de l'autosuffisance alimentaire, a apporté une contribution décisive en accordant une subvention pour appuyer les efforts de certification des produits des unités de transformation. C'est ainsi que l'Agence Nigérienne de Normalisation de Métrologie et de Certification et le Haut-Commissariat à l'Initiative 3N ont signé une convention de partenariat, le 11 septembre 2020, pour accompagner cinquante (50) transformateurs et transformatrices des produits agro-alimentaires locaux à la certification. Aussi, a-t-elle souligné, toutes ces entreprises ont été retenues suite à une sélection suivant des critères bien définis et un audit de certification a clôturé le processus qui a permis à quarante-six (46) entreprises, qui sont essentiellement pilotées par des jeunes femmes, d'obtenir le sésame recherché pour conquérir notamment le marché national et régional.
«Mettre à la disposition de nos consommateurs des produits certifiés doit être un engagement de tous nos opérateurs économiques pour contribuer aux efforts de l'État à assurer la protection de la santé des populations et de l'environnement», a ajouté la ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes. Aussi, a-t-elle précisé, pour permettre à notre pays de jouer pleinement sa partition dans le cadre de sa participation à la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf), le placement des produits sur ce marché n'est possible que par la confiance qu'ils génèrent à travers leur certification. «La présente cérémonie tire tout son sens par l'incitation des producteurs et transformateurs des produits locaux à persévérer dans la mise en place des systèmes de qualité et à faire certifier leurs produits par l'ANMC pour préserver la part du marché national et conquérir les marchés régionaux et internationaux», a indiqué Mme Gourouza Magagi Salamatou.
Elle a par ailleurs mis cette occasion à profit pour féliciter les récipiendaires et leur rappeler que l'obtention du droit d'usage de la marque nigérienne de conformité fait appel à un entretien régulier de leur système qualité car, des audits périodiques de suivi seront organisés par l'ANMC afin de s'assurer de la continuité de la conformité de leurs produits certifiés. La ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes a enfin lancé un appel aux consommateurs à être très attentifs sur l'existence du logo de la marque nigérienne de conformité porté sur les produits avant tout acte d'achat.
Les participants ont également eu droit à une présentation sur les différents appuis apportés par l’Initiative 3N dans le domaine de la transformation agro-alimentaire.
Aïchatou Hamma Wakasso(Onep)
12 janvier 2022
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Le Président de l'Assemblée nationale, S.E Ousseini Tinni a officiellement reçu le 13 octobre 2020, le Grand prix africain du service parlementaire décerné par le PADEV (Prix africain de développement) au cours d'une soirée de gala organisée à l'hôtel Marriott de Kigali au Rwanda. Ce prix récompense le rôle moteur joué par le président de l’Assemblée nationale dans la création du Comité interparlementaire du G5 Sahel, et de la réunion des parlementaires de la CEDEAO sur les TICs.
Au cours de la cérémonie qui s'est déroulée devant un parterre de personnalités africaines, le Président de l'Assemblée nationale a rendu un vibrant hommage au Président de la République, S.E Issoufou Mahamadou dont le leadership continental, voire mondial, a permis entre autres la mise en place de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf). M. Ousseini Tinni a également dédié ce prix à l'ensemble des députés nationaux pour avoir innové dans le travail parlementaire à travers notamment les missions de terrain relatives à plusieurs thématiques touchant à la vie de la nation effectuées dans le pays, ainsi qu'au peuple nigérien.
Le Président de l’Assemblée nationale a mis à profit son séjour pour effectuer une visite au mémorial dédié à l’histoire du génocide rwandais. Une visite empreinte d’émotions qui a permis à SE Ousseini Tinni de constater l’ampleur de la tragédie subie par le peuple rwandais ainsi que l’important travail de mémoire que le pays continue de promouvoir afin de consolider la paix et le pardon aussi bien au Rwanda que dans le reste du monde. Le Président de l’Assemblée nationale a signé le livre d’or du mémorial.
Il faut rappeler que la distinction obtenue par M. Ousseini Tinni est due à son esprit d’initiative lors des foras internationaux. Ainsi, le Président de l’Assemblée nationale a été non seulement l’initiateur du Comité interparlementaire du G5 Sahel, et de la réunion des parlementaires de la CEDEAO sur les Tics, mais est également l’artisan du séminaire parlementaire régional d’information et d’échanges sur le contrôle parlementaire des systèmes de sécurité (RSS) et le suivi périodique de l’examen périodique universel (EPU). Il est également à l’origine de la formation diplomate francophone sur la question de l’administration et de l’organisation du travail parlementaire qui s’est ténue en février 2019 à Niamey.
En marge de son séjour en terre rwandaise, le Président de l’Assemblée nationale a été reçu en audience par la présidente du Parlement rwandais, Mme Donatile Mukabalisa. Les relations entre les deux pays et entre les deux parlements ont été au menu des échanges entre les deux personnalités. S.E Ousseini Tinni a salué l’exemple que constitue le progrès accompli par le Rwanda malgré les événements tragiques de 1994 à savoir le génocide qui a fait plus de 800.000 morts au sein de la population rwandaise.
Le Président de l’Assemblée nationale a également accordé une audience à Nanan Bognini Jean Baptiste, Chef de la famille royale et des notables de Grand Bassam en Cote d’Ivoire.
Lors de la cérémonie de gala du PADEV 2020, deux de nos compatriotes ont également reçu des distinctions dans leur catégorie à savoir Mme El back Adam Zeinabou, ministre de la Promotion de la femme et de la Protection de l’Enfant qui a reçu le prix de la Meilleure artisane du service de l’Etat, et M. Katielou Gaptia Lawan, comme meilleur artisan africain du secteur de la météorologie.
Il faut noter enfin que le président de l’Assemblée nationale regagné Niamey le samedi 17 octobre dernier.
Garé Amadou, AP/AN
19 octobre 2020
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Le nouveau Président de la République, M. Mohamed Bazoum, a été investi dans ses fonctions, le vendredi 2 Avril 2021, au cours d’une cérémonie d’une grande solennité qui s’est déroulée au Centre de Conférences Mahatma Gandhi en présence du plusieurs Chefs d’Etat ainsi que de hautes personnalités dont des anciens Chefs d’Etat, des représentants des organismes internationaux, des corps constitués, des personnalités civiles et militaires ainsi que des délégations venues d’Afrique et d’autres continents. C’est aux environs de 11 heures 48 minutes, heures locales que le Président élu SE Mohamed Bazoum a fait son entrée triomphale dans la grande salle du Centre de Conférence sous l’acclamation du public fortement mobilisé pour la circonstance. Peu après, le Président de la République a prêté serment devant la Cour Constitutionnelle et en présence de l’Assemblée Nationale conformément à la constitution du Niger sur le Livre Saint de sa confession qu’est le Saint Coran.
Cette cérémonie d’investiture a débuté par l’exécution de l’hymne national. Par la suite, le président de la République sortant M. Issoufou Mahamadou a procédé à la décoration du Président de la République élu M. Mohamed Bazoum en l’élevant au grade de Grand-Croix de l’Ordre National du Niger. Il a également reçu de la part de SE Issoufou Mahamadou une copie de la Constitution de la République qui lui servira de boussole pour la gestion de l’Etat. Quant au Président de la République sortant, il a reçu des mains du grand Chancelier un sabre orné des armoiries du Niger.
Peu après, les membres de la Cour Constitutionnelle ont effectué leur entrée avant de procéder à l’audience consacrée à l’investiture proprement dite. L’audience a été présidée par M. Bouba Mahamane, président de la Cour Constitutionnelle en présence des membres de ladite Cour. Après, le rappel sur le processus ayant conduit à l’élection de SE Mohamed Bazoum en qualité de Président de la République, le président de la Cour Constitutionnelle a, comme de tradition, rappelé les dispositions règlementaires régissant la prise de fonction d’un Chef d’Etat. M. Bouba Mahamane a ensuite demandé au nouveau Président de la République de poser sa main sur le livre saint de sa confession (Le Saint Coranen l’occurence) pour prononcer le serment. Ce que fit SE. Mohamed Bazoum en présence des représentants de l’Association islamique du Niger et devant un public qui attendait impatiemment ce moment solennel.
Avant de clore l’audience, le président de la Cour Constitutionnelle s’est félicité du respect de la constitution par le Président de la République sortant SE Issoufou Mahamadou en organisant des élections libres et transparentes. Comme il est de tradition au Niger, le président de la Cour Constitutionnelle a prodigué de sages conseils au nouveau Président de la République. M. Bouba Mahamane a d’abord rappelé au nouveau Chef de l’Etat que son élection fait de lui le Président de tous les Nigériens qu’il devrait gérer en serviteur loyal de la nation et se consacrer à la satisfaction des légitimes aspirations du peuple nigérien. M. Bouba Mahamane a rappelé que la Cour constitutionnelle a pour la première fois, au cours des élections, déployé sur l’ensemble du territoire national, des observateurs composés de magistrats, d’avocats, d’enseignants chercheurs et de responsables de la société civile afin de suivre le déroulement des élections. Ce qui atteste la bonne tenue de ces élections a-t-il martelé. Rappelant que la période électorale est terminée, le président de la Cour constitutionnelle a noté que le pays doit renouer avec le travail pour continuer à avancer vers un développement durable. M. Bouba Mahamane a demandé au Président de la République de tout mettre en œuvre pour réconcilier les Nigériens en prenant les mesures nécessaires visant à renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale.
Le Président de la République Mohamed Bazoum a ensuite reçu des mains du Grand chancelier des ordres nationaux, le collier de Grand Maître des ordres nationaux, un des symboles du pouvoir. Dans le discours qu’il a livré juste après son investiture, le Président de la République, Chef de l’Etat SE Mohamed Bazoum a annoncé ses grandes priorités notamment le relèvement du système éducatif, la lutte contre la corruption et l’impunité ; la sécurité et la consolidation de l’unité nationale.
A l’issue de la cérémonie, le Président de la République a été d’abord félicité par les membres de la Cour Constitutionnelle, le Chef de l’Etat sortant et ses épouses. Mohamed Bazoum a ensuite raccompagné son prédécesseur Issoufou Mahamadou avant de revenir recevoir les félicitations de ses hôtes en présence de la Première Dame Hadjia Hadiza. Le Chef de l’Etat a offert un déjeuner à ses hôtes de marque à l’hôtel Radisson Blu.
Il faut noter que l’ambiance était au rendez-vous de cet événement historique pour le pays avec notamment les différents groupes artistiques qui se sont relayés sur le podium depuis le Palais des Congrès pour égayer le public ayant effectué le déplacement des sites réservés à la cérémonie d’investiture à savoir le Centre de conférence Mahatma Gandhi et le Palais des Congrès de Niamey.
Ainsi, grâce à la magie de la technologie, le public du palais de Congrès et du Centre Mahatma Gandhi ont suivi de manière simultanée toutes les activités qui se sont déroulées. De la célèbre troupe Albichir de Tchiro à Nana Ayouba-gna en passant par l’orchestre Tal National, la troupe Shawa et autres, le public a eu droit des prestations de qualité contribuant ainsi à la réussite de l’investiture du Président de la République consacrant la première alternance démocratique au Niger. Les artistes ont, à travers leurs prestations, loué la vitalité de la démocratie au Niger faisant du pays une référence au plan régional et international.
Laouali Souleymane(onep)
06 avril 2021
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La taxe d’habitation instituée par la loi de finances 2018, annuellement reconduite dans les différents budgets semble finalement être intériorisée et, acceptée par les nigériens malgré les débats et, les contestations de rue qu’elle avait suscité à l’époque.
Pourtant, de son premier prélèvement à cette date, rien a changé tant, en ce qui concerne la morosité économique et la vie chère, que le volume des charges et dépenses auquel sont soumis les citoyens.
Dès le départ, il aurait fallu d’une bonne communication sur l’intérêt et la finalité de cette taxe pour dissiper la résistance des citoyens. Et, cela aurait très tôt permis d’éviter, toute confusion sur la différence qui existe entre l’impôt, la taxe et la redevance (nature, rôle et finalité).
Il s’agit certes des notions voisines mais, qui différent tant dans leurs définitions, leurs modalités de prélèvement que de leurs finalités.
L’impôt qui est différent des deux autres notions se définit comme : «une prestation pécuniaire requise des personnes physiques ou morale, de droit privé voire public d’après leurs facultés contributives à titre définitif et sans contrepartie déterminée en vue de la couverture des charges publiques ou à des fins d’interventions publiques ».
Quant à la taxe, elle constitue une contrepartie d’un service au moins mis à la disposition du contribuable, ce qui implique que même si le contribuable n’utilise pas le service il doit la payer. C’est le cas de la taxe ORTN ou d’habitation sur les factures de la NIGELEC.
La redevance pour sa part, est la contrepartie d’un service effectivement utilisé et à proportion de l’utilisation qu’on en fait. C’est le cas des exploitants des aménagements hydro agricoles, ou du Fond d’Entretien Routier (FER), avec les usagers de la route.
Si pour la redevance, le principe semble admissible pour le citoyen, tel n’est pas le cas pour l’impôt ou la taxe, qui nécessitent des pouvoirs publics beaucoup plus d’efforts pour sensibiliser les contribuables sur leur importance, afin de susciter leur confiance et leurs adhésion massive. Il n’est jamais tard pour bien faire, surtout lorsque c’est bénéfique à tous (gouvernants et gouvernés).
Oumarou Mahamadou
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Après 90 jours d’intenses travaux, les parlementaires ont clos dans la matinée du vendredi 24 décembre 2021 à l’hémicycle place de la concertation, les travaux de la 2ème session ordinaire de l’Assemblée nationale au titre de l’année 2021 dite session Budgétaire.
La cérémonie de clôture, présidée par le président de ladite institution, SE. Seini Oumarou est marquée par une allocution dans laquelle, il a rappelé l’ensemble des points traités au cours de cette deuxième session. Il s’agit de tout ce qui touche à la vie socioéconomique et politique du Niger notamment l’adoption des projets de lois portant budget général 2022; la ratification des ordonnances ; les activités de contrôle de l’action gouvernementale et les différentes journées parlementaires d’information. Cette session a aussi abordé les questions sociales notamment celles concernant la situation sécuritaire, l’agriculture et la sécurité alimentaire, la santé, l’école.
Dans son discours de clôture des travaux, le président de l’Assemblée nationale a, après avoir félicité les parlementaires, pour leur abnégation et pour la qualité du travail abattu, souligné la nécessité pour les élus nationaux de contribuer à la conscientisation des populations sur les principaux défis auxquels le pays est confronté. «Plus que par le passé, nous devons d’abord demeurer proches des citoyens de base pour contribuer à développer leur conscience civique et patriotique», a déclaré SE. Seini Oumarou
Il faut noter que la cérémonie de clôture s’est déroulée en présence du Premier, Chef du gouvernement, des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique accrédité dans notre pays, et de plusieurs invités.
(Lire ci-dessous l’intégralité du discours du président de l’Assemblée nationale)
Seini Seydou Zakaria(onep)
Discours prononcé par le président de l’Assemblée nationale à l’occasion de la clôture de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2021 : «Cette session a tenu la promesse que nous nous étions faits de donner à notre pays un budget sincère, équilibré et réaliste, dans les délais convenus», déclare M. Seini Oumarou
Mesdames et Messieurs, Chers invités,
Je voudrais, avant tout propos, demander que chacun d’entre nous, du fond de son cœur, rende grâce à Allah, le Tout puissant, maître du temps et des circonstances, pour nous avoir permis de venir à bout de cette première session budgétaire au titre de la présente législature, dans la sérénité et la concorde, en dépit du contexte actuel fait de moult préoccupations !
Qu’il me soit ensuite permis de remercier et de saluer toutes les personnalités qui nous font l’honneur de rehausser l’éclat de la présente cérémonie. Il s’agit notamment des premiers responsables des institutions de l’Etat qui sont ici en toute courtoisie républicaine ; C’est également les membres du corps diplomatique dont la présence ici est le vibrant témoignage de l’amitié et du respect de leurs pays respectifs à l’égard du Niger ; ce sont aussi les représentants de ces organisations internationales qui accompagnent notre pays dans sa quête quotidienne d’un mieux-être pour ses enfants ; ce sont enfin les dignes gardiens de notre culture et de nos us et coutumes.
A tous, au nom de la Représentation nationale, je renouvelle mon amitié et ma sincère gratitude pour avoir fort volontiers répondu à notre appel, comme à chaque fois que nous vous invitons à prendre part aux faits marquants de la vie parlementaire.
Distingués invités, Mesdames et messieurs,
S’agissant de cette session que nous clôturons aujourd’hui, grâce au concours actif de tous les députés, appuyés parle personnel administratif et technique, elle a tenu la promesse que nous nous étions faits de donner à notre pays un budget sincère, équilibré et réaliste, dans les délais convenus.
Que tous les acteurs en soient donc remerciés et félicités.
Cependant, ce ne serait pas méconnaître les efforts des autres collègues, si je faisais une mention spéciale aux députés membres de la Commission des Finances et du Budget qui, depuis près de deux mois ont été fortement sollicités, souvent au-delà de leurs capacités physiques. Ils ont travaillé au-delà des horaires habituels pour analyser les propositions des autres commissions tout en disséquant, à eux seuls, la première partie de ce budget, celle consacrée aux recettes devant couvrir les charges de l’Etat.
Chers collègues de la Commission des finances, le Bureau de notre institution et tous les autres députés vous savent gré de vos efforts.
Avec ses efforts et la disponibilité des membres du Gouvernement, nous sommes parvenus à un heureux résultat, celui d’un budget cohérent avec des objectifs réalistes, dans une progression maîtrisée par rapport aux exercices antérieurs, en dépit de nombreux chocs exogènes.
Ce budget, équilibré en recettes et en dépenses à un montant de 2 908,589 milliards est notamment caractérisé par un rehaussement de plus de 4% de recettes internes, véritable promesse d’un effort supplémentaire de mobilisation de ressources internes, effort qui sera sous-tendu par de nouvelles mesures législatives autour desquelles les députés se sont longuement prononcés.
De même, les députés ont salué l’option de la ‘’montée en puissance de la mise en œuvre de la stratégie nationale de finance inclusive’’, avec l’objectif de transformation économique par le financement des petites et moyennes entreprises. Ils ont également accueilli favorablement toutes les batteries de mesures visant à rationaliser les dépenses publiques. C’est notamment la centralisation de l’acquisition des moyens roulants automobiles, la rationalisation de la consommation d’eau, d’électricité et du téléphone.
Dans l’ensemble, les députés ont bien accueilli le projet de budget 2022. D’ailleurs, déjà en juin dernier, ils en avaient discuté et approuvé l’ancrage et les axes stratégiques à travers le Débat d’Orientation Budgétaire.
Ils ont donc adopté le budget à une large majorité avec le ferme espoir qu’il permette à notre pays de relever les défis qui nous assaillent actuellement comme la problématique du financement des infrastructures sociales de base, la poursuite des mesures d’accompagnement du développement et surtout la question sécuritaire.
Distingués invités, l’examen de la loi de finances a été l’occasion pour la Représentation nationale de constater que le Gouvernement, en dépit des chocs que j’ai évoqués tantôt, a réussi à maintenir le cap des réformes économiques entamées depuis la dernière mandature. Elle s’en félicite en espérant que ces réformes soient porteuses de changements structurels pour notre économie afin qu’elle puisse continuer à résister aux fréquentes mutations de l’environnement mondial.
Distingués invités, chers collègues,
Il va sans dire qu’au cours de la présente session, outre la loi de Finances, nous avons examiné plusieurs autres textes non moins importants. C’est notamment le cas de la loi de règlement au titre de l’exercice 2019.
Pour rappel, ‘’la loi de règlement constate les résultats financiers de chaque année civile, approuve les différences entre les résultats de l’exécution et les prévisions des lois de finances initiale et la loi de finances rectificative si le cas échoit’’. C’est donc, pour le parlement, le moyen par excellence de contrôle de l’action Gouvernementale. Il lui permet, notamment, de s’assurer que les autorisations budgétaires qu’il accorde sont respectées par le Gouvernement ; ce faisant, le principe sacrosaint de la séparation des pouvoirs, consacrée par notre Constitution, est respecté de part et d’autre.
A ce niveau également, je m’en voudrais de ne pas féliciter la Commission des Finances et du Budget pour la charge de travail qu’elle a abattue afin de permettre aux autres députés d’avoir une intelligence certaine du projet de loi qui, dois-je le rappeler, n’est pas d’accès facile pour les profanes des finances publiques. En définitive, l’examen et le vote de la loi de règlement a permis à la représentation nationale de se familiariser avec les arcanes de la gestion du budget général. Ce fut également l’occasion pour la Représentation nationale de féliciter le Gouvernement pour la régularité avec laquelle sont élaborés et transmis à l’Assemblée nationale les projets de loi de règlement. Il faut le dire, pour s’en féliciter, en la matière, le Niger reste le seul pays qui soit régulièrement à jour au sein de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine.
Distingués invités, notre agenda a également été consacré aux ratifications des ordonnances prises par le Gouvernement dans le cadre de la loi d’habilitation et de tous les projets de loi relatifs aux conventions et divers accords de prêt signés par notre pays.
L’abondance et le caractère répétitif de ces textes loin de nous lasser, nous confortent plutôt dans la conviction du dynamisme de la Coopération du Niger avec ses principaux partenaires bilatéraux et multilatéraux. C’est ce qui explique que bien souvent, ces textes sont examinés et votés dans l’enthousiasme, en dépit de l’urgence que requiert leurs traitements.
Distingués invités, la session qui se termine nous aura également permis de sacrifier au rite du contrôle de l’action gouvernementale. Ainsi, nous avons enregistré de nombreuses questions d’actualité, deux questions écrites et trois interpellations.
Comme de coutume, cela s’est passé dans le respect mutuel avec les membres du Gouvernement, avec la bienséance républicaine qui sied. Ainsi, il faut le noter pour s’en féliciter, lors de la dernière séance consacrée au contrôle de l’action gouvernementale, le Premier Ministre, entouré de tout son Gouvernement s’est déplacé à l’Assemblée nationale pour répondre à l’interpellation à lui adressée par certains parlementaires.
Pour en finir avec le contrôle de l’action gouvernementale, je voudrais pour la compréhension de tous rappeler que celui-ci, tel que prévu par nos textes fondamentaux n’a aucun caractère inquisitif, son seul objectif est d’informer la Représentation nationale et nos compatriotes sur la conduite de l’Etat.
Distingués invités, chers collègues,
Pour être complet sur le bilan de cette session, il faudrait mentionner les différentes journées parlementaires d’information qui en ont émaillé le déroulement. Il s’agit notamment de celles relatives au WAQF, au dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires ainsi que sur le secteur de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement au Niger.
En définitive, le calendrier de cette session aura été assez chargé. Mais, grâce à la bonne volonté de tous les acteurs nous en sommes venus à bout de manière globalement satisfaisante.
Monsieur le chef du Gouvernement, Distingués invités, comme vous le savez, pendant que se déroulait notre session, le contexte national a été marqué par des évènements aussi importants les uns que les autres.
Il s’agit notamment de la persistance de la menace terroriste qui connaît une certaine mutation, il s’agit aussi de la situation née du déficit de la présente campagne agricole, ainsi que des problématiques sanitaires et scolaires.
Pour ce qui est de la question terroriste, en dépit des sacrifices que consentent les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour continuer à contrôler l’intégralité du territoire national, malgré les efforts importants d’équipement de l’armée que déploie le Gouvernement, aux accalmies succèdent des moments de réelles préoccupations avec des assassinats de masse d’innocentes populations civiles et des attaques sournoises sur les positions des FDS.
A la gravité des pertes en vies humaines, s’ajoute de plus en plus celle des menaces sur la cohésion nationale avec le projet cynique des terroristes d’opposer nos communautés entre elles. Les évènements intervenus à Banibangou à Tillia et à Téra, dans une situation sécuritaire déjà très préoccupante, ont failli ébranler notre cohésion nationale ce qui aurait conforté le dessein des terroristes. J’aimerais, au nom de la représentation nationale, m’incliner devant la mémoire des victimes du terrorisme dans notre pays et souhaiter bon rétablissement aux blessés.
Face à une telle situation que faire, sinon agir de sorte qu’une froide détermination nationale prenne le pas sur le deuil, l’amertume et la colère. Il faudrait d’abord, que chaque citoyen, à quelque niveau social qu’il se trouve se sente concerné au plus haut niveau par cette situation et qu’il agisse en conséquence. Chacun à son niveau peut se révéler utile dans ce combat patriotique et républicain en apportant son soutien au FDS. Car, comme le dit l’adage, ‘’chacun son métier et les vaches seront bien gardées’’.
En l’occurrence, la tâche qui revient aux civils reste et demeure le soutien actif et vigilant aux FDS. Vigilance car, bien souvent, nos ennemis disposent de relais tapis au sein du corps social. Ces relais, j’allais dire ces complices, sont aussi dangereux que ceux qui portent les armes car, outre les renseignements qu’ils fournissent à l’ennemi, ils organisent tous les trafics alimentant sa logistique et son intendance.
S’agissant du soutien actif aux FDS, sa forme la plus efficace est la lutte acharnée contre la désinformation et toute autre manipulation de l’opinion susceptibles de porter atteinte au moral et à l’honneur des hommes qui se battent sur les théâtres d’opération. Il faudrait que chacun se garde de relayer les rumeurs dont il ne peut s’assurer du fondement. Il ne faudrait pas que pour un prétexte ou un autre par telle ou telle attitude, les FDS se sentent d’accusation par ceux-là même pour lesquels ils acceptent jusqu’au sacrifice suprême.
En un mot, je voudrais ici, au nom de la Représentation nationale, en appeler au sens de responsabilité de chacun et de tous. Nous devons savoir et accepter qu’il y a des questions dont les réponses ne pourront jamais se trouver à travers les réseaux sociaux. La question de la défense nationale en fait partie ; cette question transcende également les factions, les coteries, les officines politiques.
Lorsqu’il y a des intelligences extérieures qui, sans raison avouée, conçoivent le projet de déstabiliser nos pays et notre zone, l’urgence est la cohésion nationale, l’impératif se décline en termes de trêve générale sur tous les malentendus mineurs. Cela est connu, ‘’c’est par l’intermédiaire des causes internes que les causes extérieures produisent leur effet’’. Assurément, nous gagnerons la guerre contre le terrorisme en la gagnant sur nous-mêmes d’abord en faisant l’effort de bannir toute forme de division en notre sein. La trêve dont je parlais à l’instant doit être aussi sociale que politique, le temps d’en finir avec cette entreprise de diversion dont nous avons de la peine à deviner le dessein véritable.
Mon souhait, j’allais dire le souhait de la Représentation nationale, est que le Président de la République appelle toutes les forces vives de ce pays à l’union sacrée pour résoudre cette crise qui menace jusqu’à l’existence de notre pays dans sa forme actuelle. Mais bien évidemment, il faudrait que chacune de ces forces soit convaincue qu’il n’y a pas d’alternative à l’union des cœurs et des esprits pour conserver notre liberté et notre souveraineté. A l’heure où une terreur indistincte s’abat sur d’innocentes populations, les querelles de clochers doivent s’estomper afin qu’un consensus fort nous permette d’organiser et de gagner la guerre face aux forces du mal.
Mais, d’ores et déjà, la Représentation nationale sait gré au Président de la République SEM MOHAMED BAZOUM pour les efforts tous azimuts qu’il déploie pour rencontrer tous les leaders d’opinion de notre pays qu’il s’agisse de la chefferie traditionnelle, des religieux, du monde associatif ou des forces syndicales ou politiques. Tous les Nigériens se doivent de le soutenir dans cette démarche. Il ne s’agit pas d’entretenir une certaine forme de pensée unique mais plutôt de raviver l’élan patriotique qui ferait prendre à chacun conscience de la gravité de l’heure et de se préparer à prendre toute la part qui est la sienne dans le combat en cours.
De même, la Représentation nationale encourage vivement le Président de la République à poursuivre les efforts qu’il a entrepris de professionnaliser davantage nos FDS avec l’appui de tous les partenaires extérieurs qui acceptent d’aider notre pays dans ce sens, en tout bien tout honneur.
S’agissant de la modernisation d’ensemble de l’équipement de ces FDS, Pour la Représentation nationale, aucun sacrifice ne sera de trop. Car, même sans la guerre contre le terrorisme, notre pays doit se donner les moyens de protéger efficacement ses frontières et sa quiétude intérieure, en toute souveraineté, en prélude aux changements géostratégiques qui s’annoncent dans notre zone et dans le reste du monde, principalement en raison de l’enjeu que représente la gestion des matières stratégiques.
A cet égard, Mesdames et Messieurs, notre jeunesse est interpellée. Elle doit accepter qu’elle a désormais plus de devoir que de droit et que les temps qui s’annoncent ne laissent aucune place à l’insouciance. Il faudrait désormais qu’elle utilise les technologies de l’information et de la communication pour la formation et l’action patriotique.
L’avantage que cette jeunesse peut tirer de ces moments troublés est de transformer les sacrifices collectifs en opportunité pour mieux consolider l’esprit national. Cet esprit, qui est notre principale arme pour vaincre le terrorisme et relever tous les autres défis comme celui relatif à la souveraineté alimentaire.
Distingués invités, chers collègues, la question de la souveraineté alimentaire nous ramène en mémoire les résultats mitigés de la dernière campagne agricole. En effet, les premières évaluations de cette campagne laissent apparaître une situation assez contrastée où des zones de bonnes récoltes succèdent aux terroirs largement déficitaires.
Face à cette situation, s’il y a lieu d’avoir de légitimes appréhensions, il ne faut cependant ni désespérer ni verser dans l’amertume. A cet égard, la Représentation nationale sait pouvoir compter sur la capacité d’anticipation du Gouvernement, sur la force de résilience de nos compatriotes du monde rural, sur l’élan de solidarité de nos concitoyens. Elle sait également pourvoir compter sur la densité de notre circuit intérieur d’approvisionnement de nos centres ruraux grâce notamment à l’amélioration du réseau routier national. L’on doit pouvoir également compter sur l’expérience capitalisée en matière d’organisation des cultures de contre saison.
Cependant, nous le savons tous, il ne s’agit là que de solutions d’urgence. En effet, c’est tout le système agricole qu’il faut repenser dans la mesure où il restera toujours difficile d’asseoir de véritables prévisions agricoles avec autant d’aléas climatiques dont sont coutumiers nos pays du Sahel.
Bien évidemment, c’est là une question que je me garderai bien de développer car je sais que notre pays regorge de spécialistes chevronnés en la matière. Les départements ministériels qui en sont compétents se doivent d’élaborer les stratégies les plus pertinentes pour nous aider à maîtriser l’agriculture et l’élevage dans des conditions de rendements suffisants pour nous épargner famines et disettes. Mais, nous le savons tous, le contexte et l’environnement, toujours changeants, repoussent au loin la maîtrise efficace de cette situation.
Chers collègues pour ce qui est des questions sociales, la situation exige encore et toujours toutes les attentions.
Ainsi, en matière de santé publique, en dépit des avancées significatives réalisées dans la lutte contre la Covid 19, notamment avec le lancement d’une campagne de vaccination sur une large échelle, la pandémie reste encore une source de préoccupation.
En effet, sans doute à la faveur de la saison froide, le niveau de contamination semble repartir à la hausse même si, à date, la situation semble sous contrôle. Pour qu’elle le demeure, je voudrais instamment inviter nos compatriotes à la vigilance et surtout au respect scrupuleux de toutes les mesures de riposte préconisées par les autorités sanitaires. Je voudrais surtout les inviter à se faire vacciner en masse ; il s’agit là d’une mesure de prudence dans un contexte où même les plus hautes sommités médicales restent dans l’incertitude quant à l’évolution de la Covid 19 dont le virus va de mutations en mutations, d’une zone géographique à l’autre.
S’agissant des autres aspects de la situation sanitaire dans notre pays, je pense qu’il n’est pas superflu d’appeler le Gouvernement à la vigilance en matière de contrôle du système d’approvisionnement des produits pharmaceutiques dans notre pays. Il nous faut, en effet, nous prémunir des situations qui défraient régulièrement la chronique dans certains pays de la sous-région où assez régulièrement sont découverts des circuits frauduleux de mise sur le marché de produits contrefaits.
S’agissant de l’école, rappelons qu’elle est la deuxième priorité du Président de la République. A cet égard, la Représentation nationale exhorte tous les citoyens à œuvrer pour que cette école produise les cadres compétents pour le fonctionnement de l’économie nationale. Pour ce faire, les conditions d’études et d’apprentissage doivent être améliorées pour éviter notamment les incendies récurrents des classes en paillotes avec perte en vies humaines.
C’est pourquoi la décision prise par le gouvernement de supprimer ce type de classes est salutaire. Il doit donc se donner, à brève échéance, les moyens d’y parvenir afin que tous les enfants nigériens aient accès à une école décente.
En outre, l’Assemblée nationale encourage vivement le Gouvernement à poursuivre, avec tous les acteurs concernés, la concertation nécessaire pour mettre fin aux perturbations qui s’observent actuellement, moins d’un trimestre après le début de l’année scolaire.
Elle exhorte tous ces acteurs à mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation pour donner à l’école la quiétude nécessaire à un fonctionnement porteur de réussite. A ce niveau également, il faudrait qu’un consensus national fort soit trouvé pour éviter que la situation scolaire et académique ne continue à se détériorer encore davantage.
Il s’agit là d’une urgence car les changements structurels que nous attendons de notre économie, à travers notamment la mise en valeur des potentialités du sol et du sous-sol, risquent de se faire attendre tant que la qualification de notre capital humain reste en deçà des besoins. Les richesses potentielles que nous nous plaisons à évoquer continuellement risquent d’être à la merci d’autrui si notre système éducatif, parce que toujours perturbé, ne produit pas suffisamment de cadres et d’ouvriers de bonne qualification.
Jeunes comme adultes, nous devons nous convaincre qu’il est impératif que nos concitoyens soient techniquement et scientifiquement préparés à maîtriser par eux-mêmes le processus de notre développement économique. En un mot, nous devons tous garder constamment à l’esprit que la vraie indépendance ne repose ni sur les matières premières, ni sur l’industrie mais bel et bien sur le savoir et les savoir-faire préparés par des études et des apprentissages nationalement maîtrisés.
Chers collègues, dans la recherche de tous les consensus que j’ai évoqués tantôt, nous autres parlementaires pourront jouer notre partition en remplissant du mieux possible nos prérogatives constitutionnelles.
Plus que par le passé, nous devons d’abord demeurer proches des citoyens de base pour contribuer à développer leur conscience civique et patriotique.
Pendant l’intersession, multiplions les tournées personnelles dans tous les terroirs, continuons à conduire les missions de terrain.
Par-dessus tout chers collègues, engageons-nous à être l’instrument du consensus politique, consensus qui doit précéder et préparer tous les autres.
Ce consensus passe par le respect mutuel, la tolérance, l’acceptation de la contradiction et la préservation de l’intérêt général. Nous nous devons d’être, en tout lieu et en toute circonstance, le modèle qui doit inspirer les générations présentes et futures. En effet, notre dignité et le respect qui nous est dû dépendent de nos attitudes, de notre comportement et de nos discours.
Monsieur le Chef du gouvernement,
Pour en en venir à l’actualité récente, je voudrais, au nom de la Représentation nationale, vous féliciter pour la belle réussite de la fête de la République à Diffa. Diffa a vraiment été NGLA’A !
Tout le pays vous sait gré de l’avoir organisée car, nos compatriotes de Diffa souhaitaient en profiter pour dire à tous que la terreur n’a pas gagné sur leur courage qu’elle ne gagnera pas !
Distingués invités,
Pour finir, je voudrais présenter à tous mes vœux anticipés d’une bonne année 2022, débarrassée de tous les fléaux qui ont assombri ces dernières années.
Vive la République,
Vive le Niger,
Je vous remercie,
la séance est levée.
27 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Placée cette année sous le thème « la communication face aux défis de l’heure : opportunités et perspectives pour le secteur publique », la rencontre annuelle des cadres de la communication et des structures publiques sous tutelle a pris fin le 29 septembre à Tahoua. C'est le directeur de cabinet du ministre de la communication, M. Sani Kané qui a procédé à la clôture de ces assises en présence du Secrétaire général adjoint du gouvernorat de la région de Tahoua et de plusieurs responsables des médias et des cadres du ministère de la communication.
Après plusieurs présentations, des débats très riches et variés les participants à la rencontre annuelle des cadres de la communication et des structures publiques sous tutelle ont formulé plusieurs recommandations. Ils ont ainsi recommandé de rétablir le leadership du Ministère de la Communication dans la politique de communication gouvernementale. Soulignant la mission de service public des différentes structures rattachées au ministère de la communication, les nombreuses difficultés auxquelles elles sont confrontées, l’évolution technologique et les nombreuses sollicitudes des usagers, les participants à la rencontre ont recommandé également une augmentation conséquente des subventions d’équilibre qui leur sont allouées.
Relevant la fin imminente du délai pour l’arrêt de la diffusion en analogique; la nécessité pour le gouvernement de couvrir l’ensemble du pays en diffusion numérique ; la mutation de l’analogique vers le numérique, induisant des charges chez les populations, la rencontre annuelle des cadres du ministère de la communication et des structures rattachées a recommandé au Comité Interministériel pour le Numérique (CIN) de tout mettre en œuvre en vue de finaliser le déploiement des infrastructures de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) avant le 31 décembre 2020.
Aux termes de leurs travaux, les participants ont remercié les autorités régionales et l’ensemble du personnel de la station régionale ORTN de Tahoua pour la qualité de l’accueil, les commodités offertes et leur disponibilité tout au long de la rencontre.
Abdou Abdourahmane
Onep Tahoua
1er octobre 2020
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Après trois jours de travaux, la réunion du Comité Télécoms/TIC du G5-Sahel a pris fin le vendredi 4 juin dernier à Niamey. A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées par les participants afin de garantir des services de télécommunication de qualité à un coût abordable dans l’espace du G5-Sahel. La prochaine réunion du Comité se tiendra à Nouakchott en République Islamique de Mauritanie en décembre 2021, en présence des opérateurs du secteur de télécommunication des pays membres du G5-Sahel.
C’est la présidente du Conseil National de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (CNRCEP), Mme Béty Aichatou Habibou Oummani qui a présidé la cérémonie de clôture des travaux en présence du président du Comité Télécoms/TIC du G5 Sahel et président de l’ARCEP/Burkina Faso, M. Tontama Charles Millogo, des présidents des autorités de régulation des pays du G5 Sahel, etc.
Dans son discours de clôture, la présidente du CNRCEP a exprimé sa gratitude et ses remerciements à l’endroit des participants suite aux résultats enregistrés au cours des travaux. En effet, elle a affirmé que la rencontre, a été un moment d’échanges entre experts. «C’est un moment qui nous a permis de revoir l’avancée de notre feuille de route. Nous avions pu évaluer toutes les actions en cours nous avions échangé afin de mutualiser les efforts. Nous avions eu l’occasion aussi de rencontrer les plus hautes autorités qui nous ont témoigné leurs disponibilités de nous accompagner dans l’atteinte des objectifs de notre feuille de route», a rappelé Mme Béty Aichatou Habibou Oummani.
A la fin de la cérémonie, les recommandations formulées par les participants ont été lues par M. Mikailou Sidibé. Elles relèvent que ces travaux ont permis de passer en revue l’état de mise en œuvre de la résolution portant suppression des frais d’itinérance dans les pays du G5 Sahel et d’actualiser la feuille de route du Comité Télécoms/TOIC. Les participants ont ainsi recommandé prendre les dispositions pour l’implémentation du roaming classique dans tous les pays du G5 Sahel au plus tard en septembre 2021 ; de prendre les dispositions nécessaires pour la suppression de la surtaxe sur les appels internationaux entrant au Niger au plus tard en décembre 2021 ; de se conformer aux dispositions de la résolution au plus tard en mars 2022 ; de partager systématiquement toute difficulté relevée par les opérateurs notamment dans le cadre des conclusions des accords d’itinérance par le biais des points focaux membres du Comité ; d’organiser des réunions régulières entre les points focaux du comité pour le suivi ; de rendre fonctionnel le Comité ad hoc de veille pour le suivi de la fraude au niveau du roaming ;
d’intégrer systématiquement les infrastructures de télécommunications dans la construction des projets de transports (notamment les routes et le chemin de fer) et d’interconnexions électriques du G5 Sahel ; de mettre au point un système d’information numérique à l’échelle régionale (en commençant par la mise en place d’un portail d’informations sur le free roaming au niveau du site internet du secrétariat exécutif) pour le suivi des activités du G5 Sahel, etc.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
07 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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A l’occasion des 30 ans de régulation au Niger, le Conseil Supérieur de la Communication(CSC) a organisé un colloque international ayant regroupé des responsables des structures en charge de la régulation, des universitaires, des responsables des médias et des personnalités politiques. C’est le ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Zada représentant le Premier, Chef du gouvernement qui a présidé la cérémonie d’ouverture. Le thème retenu pour ce Colloque est «Régulation des médias à l’ère du numérique : presse en ligne, réseaux sociaux et diffusion par satellite, quels défis ?»
En ouvrant les travaux, le ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Zada a d’abord rappelé l’importance que le Niger accorde à la liberté de la presse. Il a parlé de la signature de la Déclaration de la Montagne de la Table (DMT) ayant pour vocation d’abolir les lois sur la diffamation et l’injure publique et de replacer la liberté de la presse au cœur des discussions en Afrique. Pour le ministre de la Communication, la DMT consiste aussi à renforcer la professionnalisation du journalisme et l’accès du public à une information régulière, utile et saine. M. Zada a parlé des actions que le gouvernement est en train de mener en vue d’améliorer l’environnement professionnel de l’exercice du métier de journaliste à travers entre autres l’adoption de l’ordonnance portant régime de la liberté de la presse qui a consacré la dépénalisation des délits de presse, l’adoption de la Charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs, la signature par le Président de la République de la Déclaration de la Montagne de la Table et consécutivement l’institutionnalisation de la Journée Nationale de la Liberté de la Presse, ainsi que la création du fonds d’aide à la presse visant à appuyer les médias en matériels et à la formation des journalistes et employés des médias. M. Mahamadou Zada a par ailleurs salué les différents acteurs, employeurs, et employés des médias qui ont décidé de convenir d’une convention collective professionnelle des médias sous la facilitation du gouvernement. Il a réitéré l’engagement du gouvernement à œuvrer pour l’amélioration de l’environnement juridique et économique afin de créer des nouvelles conditions d’émergence des entreprises de presse au Niger. Il a souligné que la convention collective professionnelle est un outil qui vise à lutter contre la pauvreté des journalistes.
Revenant sur le thème central du colloque, le ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions a indiqué que la régulation fait face à des nouveaux défis liés au dynamisme du secteur avec la création des radios, télévisions et journaux qui viennent enrichir le paysage médiatique du Niger. Il a relevé que la transition vers le numérique crée des nouveaux médias qui, à l’heure actuelle, ne sont pas pris en compte dans le corpus juridique du Niger. Les contenus diffusés par satellite, internet par la voie du téléphone mobile, pour ce qui est des réseaux sociaux, échappent au régulateur du fait qu’ils sont conçuscailleurs. Le ministrecMahamadou Zada a mentionné que le mobile a permis le développement des réseaux sociaux qui est un domaine échappant au régulateur, d’où la nécessité d’encadrer cet aspect, au regard des abus et dérives de tous lescordres qui menacent la paix et la cohésion sociale.
Pour sa part, le président du CSC, Dr Kabir Sani a déclaré que ce colloque se tient dans un contexte où le secteur des médias est en pleine mutation de par le monde et en Afrique en particulier. Il a souligné qu’en l’espace de trois décennies, le secteur a connu une profusion impressionnante de journaux, des stations radios et de télévisions qui se disputent le marché au niveau national ou au-delà des frontières, proposant des programmes d’une information pluraliste et diversifiée. «Ces mutations fulgurantes nées des évolutions des Technologies de l’Information et de la Communication, nous imposent au niveau de la régulation des nouvelles approches, des nouvelles stratégies d’adaptation en vue d’assurer le suivi d’un parc informationnel de plus en plus croissant et dont les supports de diffusion échappentcsouvent au contrôle des régulateurs» a-t-il expliqué.
Dr Kabir Sani a, par ailleurs, ajouté que le CSC est aujourd’hui chargée d’assurer le suivi de plus de 250 radios disséminées à travers le territoire national, 16 télévisions, une soixantaine d’organes de presse écrite, et une vingtaine d’organes de presse électronique, dans un contexte du numérique et de l’Internet. Cela, dit-il, constitue un grand défi. Le président du CSC a notifié que l’objectif de ce colloque est de réunir, les régulateurs des médias, chercheurs et universitaires, praticiens et acteurs des médias afin d’analyser les défis auxquels font face les régulateurs des médias à l’ère du numérique et le choc avec les réseaux sociaux.
Auparavant, la représentante de la Direction du Développement et de la Coopération Suisse au Niger (DDC), a rassuré de l’engagement continu de la Suisse à appuyer les efforts du gouvernement et du CSC sur ce chemin tout en assurant le respect des principes démocratiques, la liberté d’expression et le respect des droits humains.
Quant au représentant pays de l’Institut Electoral pour une Démocratie Durable (EISA), il a salué le gouvernement du Niger qui a pensé à la nécessité de mettre en place et de soutenir au quotidien le CSC dont le rôle est prépondérant dans la création d’un espace médiatique vertueux au Niger.
Laouali Souleymane(onep)
06 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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- Suite à son communiqué publié au cours de la journée du 18 août 2020 faisant état d’une mutinerie en cours au sein des Forces Armées Maliennes, la CEDEAO a noté avec une très grande préoccupation la prise de pouvoir par des militaires putschistes maliens.
- Cette prise de pouvoir intervient dans un contexte de crise socio- politique difficile. En effet, la CEDEAO rappelle qu’elle a engagé un processus de médiation depuis plus de deux mois en vue de trouver une solution à cette crise. Suite à ce coup de force des militaires putschistes maliens, qui est de nature à avoir un impact négatif sur la paix et la stabilité au Mali et dans la sous-région, la CEDEAO :
a) condamne avec la plus grande fermeté le renversement par des militaires putschistes du Gouvernement démocratiquement élu du Président Ibrahim Boubacar Kéita;
b) dénie catégoriquement toute forme de légitimité aux putschistes et exige le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel ;
c) rappelle aux militaires leur responsabilité sur la sûreté et la sécurité du Président Ibrahim Boubacar Kéita et des officiels arrêtés ;
d) exige la libération immédiate du Président Ibrahim Boubacar Kéita et de tous les officiels arrêtés ;
e) suspend le Mali de tous les Organes de décision de la CEDEAO avec effet immédiat, conformément au Protocole additionnel sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance et ce, jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel ;
f) décide de la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali et invite tous les partenaires à faire de même ;
g) demande la montée en puissance immédiate de la Force en Attente de la CEDEAO ;
h) demande la mise en œuvre immédiate d’un ensemble de sanctions contre tous les putschistes et leurs partenaires et collaborateurs ;
i) décide de dépêcher une délégation de haut niveau pour assurer le retour immédiat de l’ordre constitutionnel ;
j) décide de demeurer saisie de la situation au Mali.
Fait à Abuja le 18 août 2020
Commission de la CEDEAO
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Couvrant une superficie de 1.265 km2 pour une population de plus de 142.091 habitants dont 69.204 hommes et 78.887 femmes, la commune rurale de Guéchémé qui abrite le canton de Takassaba est une zone très favorable à l’agriculture et à l’élevage. Au cours du forum qui s’est tenu le 24 juin dans le chef-lieu de la dite commune, le maire M. Karimoune Ango a longuement évoqué la situation socio-économique de cette entité administrative.
La commune rurale de Guéchémé compte aujourd’hui 137 villages administratifs et tribus peulh dont 123 villages administratifs sédentaires et 14 tribus peulhs. La commune rurale de Guéchémé est située à l’Ouest par les communes de Kara-Kara et Kargui-Bangou, à l’Est par Douméga et Tibiri et au nord par la commune de Koré-Maïroua et Sakadamna et au Sud par le Nigéria.
Par rapport aux ressources financières, le budget 2022 de la commune rurale de Guéchémé s’équilibre en recettes et dépenses à 1.150.934.610 francs et celui de l’investissement titre II à 1.002.815.060 francs auquel s’ajoute la contribution de l’Etat. Cependant cette commune rencontre d’énormes difficultés de recouvrement de taxes et patente. Guéchémé dispose d’un plan de développement communal (PDC) déjà à son terme depuis 2018.
En ce qui concerne les infrastructures hydrauliques selon le maire de Guéchémé, M. Karimoune Ango, on dénombre 140 puits cimentés et pastoraux, 103 pompes à motricité humaine, 84 mini-adduction d’eau potable, 6 postes d’eau autonome soit un taux de couverture de 59,06%. Cependant a précisé le maire de Guéchémé, cela cache d’énormes problèmes car ces ouvrages sont mal répartis et à cela il faut ajouter la non opérationnalité de certains d’entre eux.
Dans le domaine sanitaire, la commune rurale de Guéchémé dispose de 7 Centres de Santé Intégré et 24 cases de santé. Le taux de couverture est certes moyen ; c’est un domaine qui rencontre aussi de nombreuses difficultés liées à l’insuffisance de produits pharmaceutiques, de personnels qualifiés et quantitatifs et de moyens logistiques. Les ambulances dont dispose la commune sont aujourd’hui toutes en panne. C’est pourquoi, la commune sollicite l’appui de l’Etat et des partenaires techniques et financiers.
Le secteur éducatif est lui en progression avec 118 écoles classiques, 18 jardins d’enfants et 26 CCEAJ. Le taux de scolarisation est de 89,85% dont celui de la jeune fille qui est de l’ordre de 79,14%. Au niveau du secondaire, la commune dispose de 18 collèges d’enseignement général, 4 collèges privés, 4 lycées. Les contraintes relevées au niveau du secteur secondaire et primaire de l’éducation sont liées à l’insuffisance du personnel d’encadrement, d’équipement et de fournitures. Les deux secteurs santé et éducation sont en voie d’amélioration avec le programme spécial instauré par les autorités de la 7ème république.
Par rapport aux infrastructures routières a notifié le maire de Guéchémé, la commune est desservie par des routes latéritiques difficilement praticables. Il s’agit de l’axe Bolbol-Lido-Guéchémé-Douméga via la RN1, l’axe Guéchémé-Lido-Boureini, l’axe Lido-Kara Kara, l’axe Guéchémé-Boyé Boyé-Toudoun Faila et l’axe Tombon Jammazoubi-Fadama appelé route de la canne à sucre. Pour l’électrification, sur les 137 villages administratifs et tribus peulh, 8 seulement sont électrifiés.
L’agriculture et l’élevage, les deux activités principales de la commune ne répondent pas aux attentes des populations a fait remarquer le maire M. Karimoune Ango. Les appuis dans le domaine de gestion des catastrophes naturelles et des semences a-t-il dit sont très minimes et arrivent toujours en retard. Les superficies cultivables sont restreintes à cause de la poussée démographique, le déracinement des terres par les koris et les vastes étendues réservées aux couloirs et aires de pâturage. Pour preuve, la commune enregistre 3712,505 ha d’aires de pâturage et 223562,58 km de longueur de couloir de passage. Le dallol maouri ou s’effectuent les cultures de contre saison, de la canne à sucre, la pastèque, l’oignon, la patate douce etc… couvre une superficie de 40.000 ha. L‘aménagement de ce dallol estime le maire de la commune rurale de Guéchémé peut conduire à l’autosuffisance alimentaire de la population en général.
Parlant de l’industrie et l’artisanat, M. Karimoune Ango a souligné que ces deux secteurs sont presque inexistants car étant toujours au stade traditionnel. Mais le commerce connait un regain de développement. Sur le plan sécuritaire, la commune de Guéchémé a indiqué M. Karimoune Ango, a pu maîtriser les nombreuses tentatives de démonstration de conflits entre agriculteurs et éleveurs et autres formes de vols à mains armées.
Face aux difficultés que rencontre cette jeune commune rurale, le maire tend la main à l’Etat et aux partenaires techniques et financiers pour des appuis afin que Guéchémé se développe et prospère dans un Takassaba uni et fraternel.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
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L’Association des Professionnelles Africaines de la Communication-Section du Niger (APAC-Niger) organise à Maradi, une session de formation à l’attention des conseillères municipales des régions de Diffa, Zinder et Maradi sur la communication et leadership transformationnel. La cérémonie d’ouverture de ces travaux a été présidée par le Secrétaire Général du gouvernorat de Maradi, M. Soumana Karimou.
Après avoir souhaité la bienvenue aux participantes des trois régions, la représentante de la présidente d’APAC-Niger Mariama Keita a indiqué que cette formation consiste à renforcer la capacité des élues locales, à assumer leurs fonctions en veillant à la sauvegarde des intérêts des populations, notamment ceux des femmes qui constituent la majeure partie de la population.
«Vous serez formées en budgétisation sensible au genre, en suivi budgétaire axé sur le genre, c'est-à-dire, le suivi des réalisations des actions et infrastructures au profit des populations dont les femmes et les jeunes» a-t-elle soutenu. Aussi, ces élues seront formées en développement personnel et techniques de communication. De nombreuses études, poursuit-elle, ont démontré que la participation de la femme dans la gestion des affaires publiques est un gage de développement et de paix dans un pays. C’est pourquoi, estime-t-elle, il y a une impérieuse nécessité de créer les conditions à même de favoriser la représentation des femmes au sein des institutions et des administrations. Mariama Keita a enfin remercié le Programme de Nations Unies pour le Développement (PNUD), partenaire de longue date d’APAC-Niger, pour ses appuis multiformes.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le Secrétaire général du gouvernorat de Maradi, M. Soumana Karimou a soutenu qu’au Niger les barrières socioculturelles constituent un véritable frein à l’affluence et l’influence des femmes au sein des instances décisionnelles. «La situation actuelle est en faveur des hommes qui occupent la majeure partie des places stratégiques de la vie politique et publique. Les femmes sont reléguées dans un rôle plutôt passif et les fonctions politiques et administratives les plus importantes sont réservées aux hommes» a-t-il affirmé. Pour mieux conforter ces propos, M. Soumana Karimou a passé en revue la participation des femmes dans plusieurs institutions.
Ainsi à l’Assemblée Nationale on compte 50 femmes sur 166 députés ; le gouvernement comprend 5 femmes sur 35. En outre, il n’ya aucune femme gouverneurs sur les 8 du pays. Enfin, on dénombre 2 femmes préfets sur 52 et 14 femmes maires sur 266. C’est dans l’optique de changer cette donne que l’APAC-Niger et le PNUD estiment qu’il faut prendre en charge le problème de sous-effectif des femmes dans les instances de prise de décision dès à la base. Ce qui justifie cette formation.
Toutefois, le Secrétaire général de la région de Maradi a rappelé que la question relative à la promotion de la femme est inscrite dans les priorités du Programme de Renaissance Acte III initié par le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum. M. Soumana Karimou a également reconnu que cette session de formation vient à point nommé car, elle s’inscrit dans la droite ligne de la politique de la promotion de la femme. Il a enfin réitéré le soutien de l’Etat car, estime-t-il, c’est dans la coordination des efforts à tous les niveaux que nous pouvons parvenir à relever les défis auxquels nous faisons face.
Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi
02 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le "Mouvement Nigérien pour la Démocratie -MONDE-Kourcia-", une Association Autonome de droit nigérien, a l’honneur d’informer l’opinion nationale et internationale du démarrage officiel de ses activités, conformément à l’autorisation d’exercer qui lui a été délivrée par les autorités compétentes.
Le Mouvement Nigérien pour la Démocratie (MONDE-Kourcia) vise les objectifs suivants :
- la promotion de la démocratie et de la participation effective des jeunes, des femmes et des personnes handicapées dans le processus électoral et dans les instances de décisions à l’échelle locale, régionale et nationale.
De ce fait, l’Association MONDE-Kourcia travaillera avec les partis politiques tous bords confondus et les organisations de la société civile pour favoriser :
- la participation politique des femmes, des jeunes et des personnes handicapées dans les partis politiques, de leur choix, qui promeuvent leur inclusion et leur pleine participation ;
- la citoyenneté responsable chez les femmes, les jeunes et les personnes handicapées;
- contribuer à la réalisation d’un processus électoral transparent, inclusif et apaisé au Niger.
Pour atteindre les objectifs et valeurs qu’elle promeut et défend, l’Association MONDE Kourcia réitère à l’ensemble des forces vives de la nation, sa disponibilité pour une parfaite collaboration et une synergie en vue de renforcer la démocratie et la bonne gouvernance au Niger.
Fait à Niamey, le 28 août 2020
La Présidente du MONDE-KOURCIA
Mme Reki Moussa Djermakoye
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Le Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU a signé quatre (4) décrets, portant promotion et nomination d'Officiers au sein de la Garde Nationale du Niger et inscription et nomination d'Aspirants au sein des Forces Armées Nigériennes et de la Gendarmerie Nationale, au titre de l'avancement normal pour l'année 2019.
Aux termes du premier décret, sont promus et nommés au grade supérieur, au titre de l'avancement normal pour l'année 2019, les Officiers de la Garde Nationale du Niger (GNN) dont les noms suivent, pour compter du 1er octobre 2019.
AU GRADE DE COLONEL
LE LIEUTENANT-COLONEL
- SIDI MAHAMADOU matricule OA/SM
AU GRADE DE LIEUTENANT-COLONEL :
LES COMMANDANTS :
- HASSANE HIMA matricule OA/SM
- SALISSOU MAHAMANE matricule OA/SM
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Le Président de la République, Son excellence M. ISSOUFOU MAHAMADOU a procédé ce jour mercredi 29 juillet 2020, à un réaménagement technique du Gouvernement. Ainsi sur proposition du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, est nommée :
Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, chargée de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur.
- Madame Ataka Zaharatou Aboubacar
ONEP
30 juillet 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur ISSOUFOU MAHAMADOU a signé un (1) décret portant nomination au grade supérieur, au titre de l’avancement normal, d’Officiers de la Garde Nationale du Niger. Aux termes de ce décret, sont nommés au grade supérieur, au titre de l’avancement normal pour l’année 2021, les Officiers de la Garde Nationale du Niger (GNN) dont les noms suivent, pour compter du 1er janvier 2021:
AU GRADE DE LIEUTENANT- COLONEL :
LE CHEF DE BATAILLON ET LE CHEF D’ESCADRON
- ISSOUFOU HAROUNA matricule OA/SM
- ALI OUEDRAOGO MAMADOU matricule OA/SM
AU GRADE DE CAPITAINE :
LES LIEUTENANTS :
- MOUSTARI ISSAKA matricule OA/SM
- ABDALLAH SALLAH MOHAMED matricule OA/SM
- ABOUBAKRIN ASSADICK HADINE matricule OA/SM
- AHMADOU MALAUZANE matricule OA/SM
- RABIOU MOUSSA DAOUDA matricule OA/SM
- SALIFOU IBRAHIM matricule OA/SM
AU GRADE DE LIEUTENANT :
LES SOUS-LIEUTENANTS :
- ALI MAMANE MAGAGI matricule OA/SM
- MOUNKAILA SOUMANA matricule OA/SM
- MAMANE SABIOU SALISSOU ABBA matricule OA/SM
- OUMAROU TIEMOGO HAMIDOU matricule OA/SM
AU GRADE DE SOUS-LIEUTENANT :
L’ASPIRANT
- NOUNOU IDRISSA matricule OA/SM
11 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou a signé un décret portant ouverture d’une session extraordinaire de l’Assemblée Nationale.
Aux termes de ce décret, une session extraordinaire de l’Assemblée Nationale est ouverte le lundi 1er mars 2021, à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant :
- proposition de loi modifiant et complétant la loi n°2003-062 du 17 décembre 2003, instituant et règlementant un régime de retraite parlementaire en République du Niger ;
- projet de loi portant Statut Autonome du Personnel de l'Assemblée Nationale ;
- projet de loi modifiant la loi n°2020-066 du 10 décembre 2020, portant statut autonome du personnel de contrôle de la Cour des Comptes ;
- projet de loi portant régime de la Pêche et de l’Aquaculture au Niger.
ONEP
1er mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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- La cinquante-septième Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique de Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est tenue le 7 septembre 2020 à Niamey, en République du Niger, sous la présidence de S.E.M. lssoufou Mahamadou, Président de la République du Niger et Président en exercice de la Conférence.
- Etaient présents à ce Sommet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement suivants ou leurs représentants dûment mandatés : S.E.M. Roch Marc Christian Kabore, Président du Faso; S.E.M. Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d'lvoire ; S.E.M. Adama Barrow, Président de la République de Gambie ; S.E.M. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana ; S.E.M. Umaro Sissoco Embaló, Président de la République de Guinée Bissau ; S.E.M. lssoufou Mahamadou, Président de la République du Niger ; S.E.M. Muhammadu Buhari, Président de la République fédérale du Nigeria ; S.E.M. Macky Sall, Président de la République du Sénégal ; S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbe, Président de la République Togolaise ; Monsieur Aurélien Agbenonci, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de la République du Bénin ; Monsieur Rui Alberto Figueiredo Soares, Ministre de l’Intégration régionale de la République de Cabo Verde; Monsieur Mamadi Touré, Ministre des Affaires étrangères et des Guinéens de l’Etranger de la République de Guinée ; Madame Nabeela Tunis, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République de Sierra Leone ; Monsieur Henry B. Fahnbulleh, Ministre p.i. des Affaires étrangères de la République du Liberia.
- Ont également assisté à cette session : S.E.M. Jean-Claude Kassi Brou, Président de la Commission de la CEDEAO ; S.E. Dr. Mohamed Ibn Chambas, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) ; S.E.M. Abdallah Boureïma, Président de la Commission de l’UEMOA; S.E.M. Ibrahim Abani Sani, Secrétaire exécutif de la CEN-SAD ; Madame Minata Samaté Cessouma, Commissaire aux Affaires politiques, représentant le Président de la Commission de l’Union Africaine.
- La cérémonie d’ouverture a été marquée par le discours de S.E. Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger et président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, après l’allocution de bienvenue prononcée par S.E.M. Jean-Claude Kassi Brou, Président de la Commission de la CEDEAO.
- Un message d’amitié a été délivré par Dr. Mohamed Ibn Chambas, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).
- Au cours de leurs travaux, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont pris acte du Rapport intérimaire 2020 du Président de la Commission, ainsi que des rapports de la 44ème session ordinaire du Conseil de Médiation et de Sécurité et de la 84ème session ordinaire du Conseil des Ministres de la CEDEAO. Ils ont également pris note de la présentation de rapports spéciaux portant, l’un, sur la situation de la COVID-19 présenté par S.E.M. Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigéria, et Champion de la lutte contre la COVID-19 dans la région, et l’autre, sur le Programme de coopération monétaire de la CEDEAO.
- La Conférence a salué la qualité des rapports présentés et la pertinence des recommandations qui les accompagnent, visant à créer les conditions favorables à la consolidation du processus d’intégration économique et monétaire et au renforcement de la stabilité politique, de la paix et de la sécurité au sein de la région. La Conférence s’est préoccupée du faible taux de mobilisation des ressources financières du prélèvement communautaire. Elle exhorte particulièrement tous les Etats membres à se mettre à jour de leur contribution.
- Afin de consolider les acquis enregistrés dans le cadre du processus d’intégration et de favoriser l’émergence d’une région inclusive, où règnent la paix, la sécurité et la prospérité, la Conférence a pris les décisions suivantes:
- CONCERNANT LA SITUATION DE LA COVID 19
- La Conférence note la bonne gestion de la COVID-19 par les Etats membres qui se traduit par les améliorations enregistrées en ce qui concerne la maitrise de la pandémie dans la région, suite aux mesures fortes mises en place par les Etats membres. A ce titre, elle salue les efforts engagés par S.E.M. Muhammadu Buhari, par les trois comités ministériels de coordination pour la Santé, les Finances, le Transport et le Commerce, ainsi que par la Commission de la CEDEAO et l’Organisation ouest-africaine de la Santé (OOAS). Elle a exprimé toute sa gratitude au Champion, pour le leadership dont il fait montre afin d’assurer une riposte stratégique coordonnée, ainsi que pour le généreux soutien logistique accordé en vue de l’acheminement des fournitures médicales dans les Etats membres de la CEDEAO. La Conférence exhorte les Etats membres à poursuivre la mise en œuvre des mesures de lutte contre la Covid-19 afin de se prémunir contre une seconde vague de la pandémie.
- En outre, elle insiste sur la nécessité de veiller à coordonner les efforts dans le cadre de la réouverture des frontières internationales afin d’assurer l’efficacité de la réponse régionale liée à la lutte contre la Covid-19, ainsi que des mesures prises pour le redressement des économies. A cet égard, les Chefs d’Etat et de Gouvernement approuvent la mise en œuvre immédiate des directives harmonisées concernant les protocoles en matière de transport transfrontalier, de commerce et de santé, dans le cadre de la pandémie de Covid 19 et des efforts de redressement dans la région, conformément aux recommandations des comités ministériels de coordination de la Santé, du Transport et du Commerce.
- La Conférence exhorte les Etats membres, la Commission et l’OOAS à proposer une stratégie urgente pour la disponibilité de vaccins anti-COVID-19 dans notre Région. La Conférence demande aux Etats membres d’accorder la priorité à la production de médicaments dans la Région CEDEAO en soutenant la création d’industries pharmaceutiques. A cet effet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement instruisent le Président de la Commission à constituer une équipe d’Experts pour conduire une étude de faisabilité sur la production de vaccins dans la Région.
- AU TITRE DE LA PERFORMANCE ECONOMIQUE ET SOCIALE
- La Conférence note l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur la situation humanitaire de la région, avec des conséquences négatives pour les économies des Etats membres. Elle a relevé que cette situation est de nature à conduire à une récession et des difficultés financières pour la région. La Conférence instruit le Président de la Commission à soutenir les Etats membres dans leur quête pour une suspension du service de la dette en 2021. Elle instruit en outre la Commission à négocier la réduction du coût des transferts de fonds en provenance de la diaspora.
- La Conférence exhorte les Etats membres à poursuivre les réformes économiques engagées et s’employer à mobiliser les ressources financières nécessaires à la mise en œuvre de leurs plans de redressement économique afin de minimiser l’impact social de la COVID-19, en particulier pour les groupes vulnérables. La Conférence demande aux Etats membres et à la Commission de préparer un plan de relance économique post-COVID-19 pour soutenir les activités dans la Région.
III- AU TITRE DE LA PAIX, DE LA SECURITE ET DE LA STABILITE POLITIQUE
- La Conférence prend acte du rapport du Conseil de Médiation et de Sécurité au niveau ministériel, sur la situation politique et sécuritaire dans la région, ainsi que des recommandations qui y sont contenues.
- Elle réaffirme son engagement en faveur de la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité de la région, conditions préalables à l’intégration économique et au développement de la région.
III.1 – SUR LA SITUATION POLITIQUE DANS LA REGION
- S’agissant de la situation au Mali, la Conférence réaffirme sa détermination à assurer un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans ce pays, avec une transition politique dirigée par un Président et un Premier ministre civils pour une période de douze (12) mois. La Conférence maintient l’ensemble des décisions prises lors de son Sommet extraordinaire tenu le 28 août 2020 et prend note des consultations en cours entre les acteurs maliens, initiées par le Conseil National de Salut du Peuple (CNSP). La Conférence demande que le Président et le Premier ministre de la transition, tous deux civils, soient désignés au plus tard le 15 septembre 2020. La Conférence se félicite du départ du Président Ibrahim Boubacar Kéita pour des soins médicaux et lui souhaite un prompt rétablissement.
- La Conférence félicite le Médiateur de la CEDEAO, S.E.M. Goodluck Ebele Jonathan pour tous les efforts déployés dans la recherche d’une solution politique durable au Mali.
- Concernant la Guinée Bissau, la Conférence se félicite des progrès enregistrés en ce qui concerne le fonctionnement des institutions notamment l’Assemblée nationale et le Gouvernement. En conséquence, elle décide du retrait de la Mission de la CEDEAO en Guinée Bissau et exprime toute sa reconnaissance aux pays contributeurs de troupes et d’éléments de police pour leurs efforts en faveur de la stabilisation de ce pays. Elle exprime également sa gratitude à l’Union européenne pour l’appui multiforme apporté à
ECOMIB dès son déploiement en avril 2012. La Conférence réaffirme son engagement à accompagner le Gouvernement Bissau Guinéen dans la réforme constitutionnelle ainsi que la réforme du secteur de la sécurité engagées par le pays.
- Concernant la Gambie, la Conférence salue les réformes politiques engagées en vue de la stabilisation du pays. Elle décide de proroger de six (6) mois le mandat de la Mission de la CEDEAO en Gambie (ECOMIG) afin de lui permettre d’assurer un appui, notamment dans la réforme du secteur de la sécurité en cours dans le pays. Elle décide la transformation progressive de l’ECOMIG en une mission de police.
III.2 – AU TITRE DES ELECTIONS DANS LA REGION
- En ce qui concerne les prochaines élections présidentielles au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Ghana, en Guinée et au Niger, la Conférence note avec satisfaction que la plupart des États membres ayant des élections en 2020, en seraient à leur cinquième ou sixième cycle électoral. Cela constituerait un test important de l'engagement de la région en faveur de la consolidation démocratique. La Conférence appelle les États membres à créer un environnement propice à la tenue d'élections pacifiques, inclusives et transparentes. La Conférence appelle les acteurs politiques à respecter les Institutions et les lois régissant le processus électoral dans leurs pays respectifs.
- La Conférence instruit la Commission de la CEDEAO, conformément à la tradition, d'accompagner les pays dans leurs processus électoraux. En particulier, elle charge la Commission de continuer à déployer une assistance technique destinée à renforcer l'intégrité du processus électoral dans la région.
III.3 - De la situation sécuritaire dans la région
- La Conférence exprime sa grave préoccupation face à la fréquence des attaques terroristes dans la région, qui visent principalement les populations civiles, les forces de défense et de sécurité, le personnel humanitaire, les élus locaux et les chefs religieux et communautaires, faisant des morts et des blessés et provoquant des déplacements internes.
- La Conférence condamne fermement ces attentats terroristes et réaffirme sa détermination à éradiquer ce fléau dans la région. Elle exprime sa solidarité avec les populations et les gouvernements des pays touchés.
- La Conférence salue les efforts considérables déployés par les États membres pour lutter contre le terrorisme et toutes les autres formes de criminalité transnationale organisée dans la région. Elle félicite l'UEMOA pour la contribution volontaire apportée à la lutte contre le terrorisme, tout en saluant la décision récemment prise par la République fédérale du Nigeria de contribuer à la mise en œuvre du Plan d’actions 2020 – 2024. Le Sommet exhorte les Etats membres qui ne l'ont pas encore fait à veiller au versement de leurs contributions volontaires. A cet effet, deux Chefs d’Etat seront désignés pour diriger le processus de mobilisation des ressources. La Conférence instruit la Commission à accélérer la mise en œuvre effective du plan d’actions de lutte contre le terrorisme qui doit prendre en compte la mobilisation de la force en attente.
- La Conférence invite instamment les partenaires internationaux à continuer à apporter un soutien technique et financier substantiel à la mise en œuvre du Plan d'action. À cette fin, elle engage la Commission à œuvrer en vue de la mobilisation d’un appui financier auprès de ces partenaires et d’établir de solides liens de partenariat avec l’ensemble des acteurs engagés dans la lutte anti-terroriste dans la région.
IV - DE LA LIBRE CIRCULATION DES PERSONNES ET DES BIENS
- La Conférence prend note des difficultés persistantes dans la mise en œuvre du Protocole sur la libre circulation des personnes et des biens, du fait de l'impact de la pandémie de COVID-19. Les Chefs d'État et de gouvernement prennent également acte de l'assouplissement, par étapes progressives, des mesures de fermeture des frontières.
- La Conférence salue les efforts engagés par la Communauté en ce qui concerne la liste commune de concessions tarifaires de la CEDEAO pour la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Elle charge la Commission d'achever, avec les Etats membres, les travaux en suspens sur les concessions tarifaires, les règles d'origine et l'engagement spécifique sur le commerce des services.
- En outre, la Conférence appelle les cinq (5) États membres qui n'ont pas encore ratifié l'Accord sur la ZLECAf à prendre d'urgence les mesures nécessaires pour le faire et à déposer leurs instruments de ratification de l'Accord avant le début des échanges au titre de la ZLECAf. En outre, la Conférence lance un appel aux Etats membres qui n’ont pas encore signé ou ratifié le Protocole de l’Union Africaine sur la libre circulation à le faire.
- La Conférence félicite la République du Ghana pour la réception et la remise du bâtiment du Secrétariat de la ZLECAf à Accra à l'Union africaine le 17 août 2020.
V- CREATION DE L’UNION MONETAIRE
V.1- Déclarations relatives à la Monnaie unique de la CEDEAO
- Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont pris note des déclarations faites par S.E.M. Alassane Ouattara, Président en exercice de l’UEMOA et par l’Honorable Nabeela Tunis, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République de Sierra Leone, représentant S.E.M. Maada Bio, Président en exercice de la ZMAO.
- Après avoir remercié les deux intervenants pour les informations précieuses fournies et procédé à un échange de vues sur la question, ils ont :
- Pris acte des transformations importantes réalisées dans la zone monétaire UMOA ;
- Réaffirmé leur engagement en faveur du Programme de coopération monétaire de la CEDEAO ;
- Pris note de ce que la réforme de la zone monétaire UMOA s’inscrit dans le cadre des actions à réaliser pour transformer le FCFA, tout autant que les autres monnaies, en ECO, conformément à la feuille de route révisée de la CEDEAO ;
- Souligné leur détermination à respecter les critères de convergence avant la création de la monnaie unique ;
- Reconnu les difficultés économiques et financières créées par la pandémie de COVID-19 durant l’année 2020 ;
- Réaffirmé leur engagement à lancer les réformes économiques nécessaires pour assurer la reprise de leurs économies ;
- Lancé un appel aux partenaires en vue d’une augmentation du soutien accordé aux Etats membres de la CEDEAO ;
- Convenu de se conformer aux conclusions exposées dans le rapport du Comité ministériel sur la monnaie unique, en date du 13 juillet ;
- Demandé à la Commission de la CEDEAO de continuer de travailler avec les banques centrales, les ministères des Finances, l’AMAO et l’IMAO, en vue de la mise en œuvre de la feuille de route révisée pour le Programme de la monnaie unique de la CEDEAO.
- La Conférence s’est félicitée des évolutions de la zone monétaire UMOA.
V.2- Le Comité Ministériel chargé du Programme la Monnaie Unique
- La Conférence félicite le Comité Ministériel chargé du Programme de la Monnaie Unique de la CEDEAO pour les progrès enregistrés dans la mise en œuvre de la feuille de route révisée en 2019.
- La Conférence s’est félicitée de la situation de la convergence macroéconomique qui a connu une amélioration en 2019 par rapport à 2018. Toutefois, elle note que même si la convergence a pris fin le 31 décembre 2019, les conditions nécessaires permettant à la CEDEAO de passer à une phase de stabilité et de consolidation de la performance ne sont pas réunies, comme énoncées dans le Pacte de Convergence et de stabilité macroéconomique entre les Etats membres de la CEDEAO. Elle note également l’impact négatif de la Covid-19 sur le respect par les Etats membres des critères de convergence macroéconomique en 2020.
- Pour consolider ces acquis, la Conférence décide (de):
- Elaborer une nouvelle Feuille de Route pour le Programme de la Monnaie Unique de la CEDEAO
- Différer, à une date ultérieure, le lancement de la Monnaie Unique;
iii. Exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique en 2020;
- Conclure, entre les Etats membres de la CEDEAO, un nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique;
- Maintenir l’approche graduelle pour le lancement de l’ECO.
- DE L'ÉNERGIE ET DE L'ENVIRONNEMENT
- Les Chefs d'État et de gouvernement notent les efforts déployés par la CEDEAO pour réglementer, vulgariser et promouvoir les sources d'énergie alternatives, y compris l'économie de carburant pour la communauté qui est basée sur l'Initiative mondiale pour les Economie de Carburant (GFEI) visant à améliorer l'économie de cette ressource et à assurer une plus grande efficience de l’usage des véhicules grâce à une réduction de 50% de la consommation des véhicules de poids légers d'ici 2050. La Conférence a adopté la stratégie de la feuille de route régionale et le projet de règlement qui l'accompagne.
- La sécurité environnementale a également été prise en compte. A cet égard, la Conférence a adopté la réglementation sur la biosécurité et le plan d'action régional pour l'environnement de la période 2020-2026, dans lequel sont identifiées les actions à mener pour protéger, préserver et améliorer l'environnement dans l'espace CEDEAO.
- La Conférence se félicite également de l'adoption par le Conseil des Ministres du règlement relatif à la Stratégie régionale de la CEDEAO pour la vulgarisation du Gaz de Pétrole liquéfié (GPL) comme énergie de cuisson domestique. La Conférence s'est également félicitée de l'adoption de deux (2) directives portant sur :
- les spécifications harmonisées des carburants (essence et diesel) dans l’espace CEDEAO;
- L'harmonisation des limites d'émission de gaz d'échappement et de particules des véhicules légers, lourds, à deux roues, des tricycles et des quadricycles, ainsi que de l'âge limite pour l'importation de véhicules.
VII- DE L’INDUSTRIE
- La Conférence s'est également félicitée de l'adoption de deux (2) normes régionales harmonisées sur les masques de protection et les désinfectants pour les mains sous forme de gel hydroalcoolique et autres solutions élaborées pour contenir la propagation de la pandémie de COVID-19 dans la région.
VIII- CONCERNANT L’EDUCATION ET LA SCIENCE
- La Conférence réaffirme l’importance de l’éducation et de la science dans le développement économique et social de la Région.
- Dans ce sens, elle se félicite de la mise en place du Programme d’Appui à la Recherche et à l’Innovation de la CEDEAO (PARI) qui vise à promouvoir la réalisation de projets de recherches dans des domaines prioritaires de développement des Etats membres.
- Par ailleurs, la Conférence invite la Commission à accélérer la mise en œuvre du Projet de reconnaissance et d’équivalence des diplômes en vue de favoriser la mobilité des talents dans la région.
- DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
- La Conférence exprime sa reconnaissance à tous les partenaires financiers et techniques de la CEDEAO pour leur contribution à la consolidation de la paix et de la sécurité régionales, à la mise en œuvre de l’agenda d’intégration de la CEDEAO et à la lutte contre la pandémie de la Covid-19 et le terrorisme dans la région de la CEDEAO.
X- AU TITRE DES AFFAIRES INSTITUTIONNELLES
- La Conférence prend note de l’évaluation de la Vision 2020 et de l’élaboration de la Vision 2050 de la Communauté, ainsi que des diverses réformes visant à consolider les acquis de la région, en dépit des chocs exogènes subis, liés à la COVID-19 et au terrorisme.
- La Conférence lance un appel aux Etats membres à payer leurs contributions au titre du prélèvement communautaire afin d’assurer le fonctionnement effectif des Institutions de la CEDEAO et la mise en œuvre effective des programmes de la Communauté.
- DE L’HARMONISATION DE LA POSITION DE LA CEDEAO DANS LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES
- Les Chefs d’Etat et de Gouvernement prennent note de la demande de soutien introduite par les Etats membres candidats à des postes statutaires dans des organisations internationales et régionales ainsi que des vacances de postes annoncées à la Commission de l’Union Africaine pour la période 2021-2025.
- La Conférence lance un appel pour une harmonisation et un arbitrage rapides concernant les postes brigués par plusieurs Etats membres, afin de dégager un consensus sur les candidatures devant bénéficier du soutien total de la Communauté.
XII - DE LA REELECTION DU PRESIDENT DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT
- La Conférence félicite Dr. Akinwumi Adesina pour sa réélection au poste de Président de la Banque Africaine de Développement pour un second mandat.
XIII – CANDIDATURES AU NIVEAU INTERNATIONAL
- La Conférence décide d’apporter son soutien à la candidature de:
- Madame Ngozi Okonjo- Iweala pour le Poste de Directeur Général de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) ;
- Monsieur Moussa Faki Mahamat pour le Poste de Président de la Commission de l’Union Africaine
- Monsieur Mohamed Moussa pour le poste de Directeur Général de l’ASECNA.
XIV – ELECTION DU NOUVEAU PRESIDENT DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT
- Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont élu S.E.M. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana, pour assumer la présidence de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement pour un mandat d’un an.
XV - DATE ET LIEU DU PROCHAIN SOMMET
- La date et le lieu de la cinquante huitième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement seront communiqués à une date ultérieure, après consultations avec les Chefs d’Etat et de Gouvernement.
- La Conférence exprime sa profonde gratitude à S.E Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger et Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement pour son engagement sans faille en faveur de l’intégration régionale et continentale et son leadership exemplaire dans la conduite des affaires de la Communauté. Elle remercie le Gouvernement et le Peuple nigérien pour l’accueil chaleureux et fraternel réservé à toutes les délégations, ainsi que les facilités mises à leur disposition pour la tenue de ces réunions.
Fait à Niamey, le 7 septembre 2020
LA CONFERENCE
09 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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L’ancien Président de la République S.E. Mahamadou Issoufou et le Président de la République du Ghana nommés champions de la mobilisation des ressources pour le Plan d'Actions pour l'éradication du terrorisme dans la région
1. La cinquante-neuvième session ordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s'est tenue le 19 juin 2021 à Accra en République du Ghana, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghanaet Président en exercice de la Conférence.
- Étaient présents à cette session, les Chefs d'État et de Gouvernement ci-après, ou leurs représentants dûment mandatés : S.E.M. Patrice TALON, Président de la République du Bénin ; S.E.M. Roch Marc Christian KABORÉ, Président du Burkina Faso ; S.E.M. Jorge Carlos de ALMEIDA FONSECA, Président de la République de Cabo Verde ; S.E.M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire ; S.E.M. Adama BARROW, Président de la République de la Gambie ;
S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana ; S.E.M. Prof. Alpha CONDÉ, Président de la République de Guinée ; S.E.M. UmaroSissoco EMBALO, Président de la République de Guinée-Bissau ; S.E.M. Georges Manneh WEAH, Président de la République du Libéria ; S.E.M. Muhammadu BUHARI, Président de la République Fédérale du Nigéria ; S.E.M. Julius Maada BIO, Président de la République de Sierra Leone ; S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBÉ, Président de la République togolaise. S.E. M. Ouhoumoudou Mahamadou, Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la République du Niger S.E. Madame Aissata TallFall, Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, République du Sénégal.
- Lors de la cérémonie d'ouverture, le Président de la Commission, S.E.M. Jean-Claude Kassi Brou, a prononcé un mot de bienvenue à la suite duquel, S. E.M. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana et Président en exercice de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de la CEDEAO, a prononcé le discours d'ouverture.
- Des messages d’amitié ont également été délivrés par S.E. Mme Louise MUSHIKIWABO, Secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie, par S.E.M. Mahamat Saleh Annadif, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies (UN) et Responsable du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), et par S.E.M. Akinwumi ADESINA, Président de la Banque Africaine de Développement.
- Les Chefs d'État et de Gouvernement ont pris note du rapport intérimaire 2021 du Président de la Commission de la CEDEAO, ainsi que des rapports de la 46ème session ordinaire du Conseil de Médiation et de Sécurité de la CEDEAO et de la 86ème session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO.
- Ils se sont félicités de la qualité des rapports et des recommandations pertinentes qui y sont contenues.
- Réaffirmant leur engagement à approfondir le processus d'intégration en Afrique de l'Ouest, les Chefs d'État et de Gouvernement, à l’issue de leurs délibérations, ont approuvé les principales recommandations contenues dans les différents rapports, puis ont procédé à l’examen des questions spécifiques suivantes :
- AU TITRE DE LA SITUATION DE LA PANDÉMIE DE COVID-19
- La Conférence a pris note de la situation de la pandémie de COVID-19 dans la région, qui révèle une stabilisation résultant des efforts déployés par les États membres et l'Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS).
- Elle a pris note de la vaccination dans tous les Etats membres au moyen des vaccins fournis par l'initiative COVAX et salue la récente décision du G7 de fournir des vaccins supplémentaires aux pays en développement.
- La Conférence encourage l'Organisation Ouest-Africaine de la Santé à intensifier ses efforts en vue de la mobilisation d'un partenariat pour la production de vaccins anti-COVID dans la région et note la nécessité d'introduire un passeport biométrique dans la région.
- La Conférence charge le Président de la Commission de travailler avec les États membres et l'OOAS sur les modalités visant à accélérer la réouverture des frontières terrestres en toute sûreté pendant la pandémie, conformément aux directives harmonisées de la CEDEAO pour la libre circulation des personnes et des biens en période de pandémie.
- AU TITRE DE LA PAIX, DE LA SÉCURITÉ ET DE LA DÉMOCRATIE
- La Conférence réaffirme son attachement à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région, condition préalable à l'intégration économique et au développement dans l’espace communautaire.
- En ce qui concerne la situation politique dans la région, la Conférence réitère ses préoccupations au sujet de la crise au Mali dans le contexte des problèmes sécuritaires relatifs aux attaques terroristes et à la pandémie de COVID-19 entrainant de terribles impacts socio-économiques. La Conférence se félicite du rapport présenté par S.E. M. Goodluck Ebele JONATHAN, Envoyé spécial et Médiateur de la CEDEAO au Mali, suite à sa mission effectuée au Mali du 8 au 9 juin 2021 en vue de dialoguer avec les parties prenantes sur les décisions prises par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO lors de son Sommet extraordinaire tenu le 30 mai 2021 à Accra, au Ghana.
- La Conférence prend note de la nomination d'un Premier Ministre civil et de la formation d'un nouveau Gouvernement.
- Elle prend également note de l’engagement des Autorités de la Transition à se conformer au calendrier électoral ; l’élection présidentielle étant prévue en février 2022.
- La Conférence a également été informée du mécanisme de suivi qui sera mis en place pour s'assurer du respect strict du calendrier électoral publié le 15 avril 2021. Elle donne instruction au Président de la Commission d'assurer le fonctionnement efficace du mécanisme et la mise en œuvre des mesures qui y sont contenues.
- La Conférence a pris note de l'évolution positive de la situation au Mali et décide de rester saisie de la situation politique malienne.
- En ce qui concerne les processus électoraux dans la région, la Conférence se félicite de la réussite des élections présidentielles au Bénin et au Niger, ainsi que des élections législatives à Cabo Verde et en Côte d'Ivoire. La Conférence adresse ses plus chaleureuses félicitations à son Excellence Monsieur Patrice TALON, Président de la République du Bénin, pour sa réélection à la plus haute fonction publique de son pays et à son Excellence Monsieur Mohamed BAZOUMpour son élection à la présidence de la République du Niger et leur souhaite plein succès.
- La Conférence instruit le Président de la Commission à fournir l'appui nécessaire aux Gouvernements de Cabo Verde et de la Gambie dans le cadre des prochaines élections présidentielles.
- En ce qui concerne la diplomatie préventive, la Conférence se félicite de la reconstitution et du repositionnement du Conseil des sages de la CEDEAO en vue de soutenir efficacement les efforts de diplomatie préventive et de médiation de la CEDEAO dans les États membres. La Conférence endosse la liste des membres du Conseil des Sages et prend note de l'élection de S.E. M. Goodluck Ebele Jonathan du Nigéria et Mme Saran Daraba de la Guinée, respectivement en tant que Président et Vice-présidente du Conseil des Sages de la CEDEAO. Elle donne instruction au Président de la Commission de fournir au Conseil l'appui nécessaire, y compris sur les plans technique et administratif, pour l’exécution efficace de son mandat.
- Concernant la situation sécuritaire dans la région, la Conférence reste préoccupée par la situation sécuritaire dans la région. La Conférence réaffirme sa détermination à lutter sans relâche contre le fléau du terrorisme, et condamne fermement la récurrence des attaques terroristes dans les pays de la ligne de front, à savoir le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Nigeria. Elle exprime sa solidarité avec les Etats membres et les populations touchés.
- La Conférence réitère ses appels urgents aux Etats membres pour qu'ils accélèrent le paiement de leurs contributions volontaires au Fonds dédié à la mise en œuvre du Plan d'actions 2020 - 2024 pour l'éradication du terrorisme dans la région. Elle donne des instructions à la Commission de la CEDEAO aux fins de renforcer les efforts de mobilisation des ressources, notamment en mettant à profit les nominations par la Conférence de S.E. Mahamadou Issoufou, ancien Président de la République du Niger et de S.E. Nana ADDO DANKWA Akufo-ADDO, Président de la République du Ghana comme champions de la mobilisation des ressources pour le Plan d'Actions.
- La Conférence exprime sa préoccupation quant aux effets déstabilisateurs des opérations des groupes de mercenaires venant de Libye et appelle à une action internationale concertée en vue de la résolution urgente de cette question, impliquant le désarmement des groupes de mercenaires.
- La Conférence exprime le besoin de renforcer l'optimisation des synergies entre les différentes agences de sécurité, de défense et de renseignement dans l’espace CEDEAO afin de faciliter des réponses rapides et appropriées aux menaces existantes et émergentes. A cet effet, la Conférence approuve la création d'un Forum permanent des Conseillers nationaux de sécurité de l'Afrique de l'Ouest et charge le Président de la Commission d'assurer un fonctionnement efficace, une coordination adéquate et une complémentarité avec les comités de défense et de sécurité existants de la CEDEAO.
- En ce qui concerne la sécurité et la sûreté maritimes, la Conférence réitère son appel aux États membres afin qu'ils mettent pleinement en œuvre les mesures adoptées aux niveaux national, régional et continental dans le but d’assurer la sécurité et la sûreté maritimes dans le Golfe de Guinée. Elle instruit le Président de la Commission de prendre les mesures appropriées, en consultation avec les États membres, afin de rendre pleinement opérationnelle l'architecture de sécurité maritime de la CEDEAO.
- Concernant la mission de la CEDEAO en Gambie (ECOMIG), la Conférence prescrit de revoir le mandat et la structure de l'ECOMIG afin de sécuriser les élections présidentielles de décembre 2021 et réaffirme sa décision de modifier la structure de l'ECOMIG après les élections présidentielles.
- En ce qui concerne la situation humanitaire, la Conférence s'est déclarée préoccupée par la détérioration de la situation humanitaire dans la région en raison des attaques terroristes et des effets du changement climatique. À cet égard, la Conférence réaffirme la nécessité de renforcer les interventions humanitaires de la CEDEAO et la coordination avec les acteurs humanitaires concernés.
- AU TITRE DES PERFORMANCES ÉCONOMIQUES ET DE LA MISE EN OEUVRE DES PROGRAMMES D'INTÉGRATION RÉGIONALE
- Après une croissance négative de 0,8% en 2020 liée aux effets négatifs de la COVID-19, la Conférence se félicite de la reprise annoncée en 2021 avec une hausse du PIB projetée 3,5% en 2021. Elle exhorte les Etats membres à accélérer la mise en œuvre des programmes et projets de relance économiques pour soutenir la reprise en cours.
- La Conférence note la nécessite de mettre en œuvre un plan de financement important pour les économies de la Région afin de soutenir la relance. Dans ce sens, elle se félicite des différentes initiatives en cours, notamment le Sommet de Paris pour le financement des économies africaines, ainsi que les initiatives du G20 relatives à la restructuration des dettes des pays en développement. Elle appelle à une mise en œuvre diligente de ces initiatives.
- La Conférence félicite le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) pour le lancement d'une facilité pour aider les pays africains, y compris les pays membres de la CEDEAO, à faire face à la pandémie de COVID-19, ainsi que pour son soutien aux pays du G5 Sahel visant à renforcer les systèmes de santé nationaux. Elle félicite également la BAD pour le soutien de 22 millions USD apporté à l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS).
- La Conférence prend note de la proposition de la BAD de développer un Mécanisme Africain de Stabilité Financière pour protéger le continent contre les chocs externes et internes, et de créer des Obligations d'Investissement liées à la sécurité pour mobiliser des ressources sur les marchés mondiaux des capitaux afin de renforcer la sécurité dans l'espace CEDEAO. Elle appelle la BAD à travailler avec la Commission de la CEDEAO pour le développement des Obligations d’Investissement liées à la sécurité.
- Par ailleurs, La Conférence appelle la BAD à soutenir la mise en place d’infrastructures de soins de qualité et le développement d’industries pharmaceutiques dans les pays de la CEDEAO, notamment la fabrication de vaccins.
- AU TITRE DE LA CRÉATION D'UNE UNION MONÉTAIRE
- La Conférence félicite le Comité ministériel sur le Programme de la monnaie unique pour les diligences accomplies dans la mise en œuvre des décisions prises lors de sa 58ème Session ordinaire tenue par vidéoconférence le 23 janvier 2021. Elle décide :
- D’adopter le Pacte de convergence et de stabilité macroéconomique entre les Etats membres de la CEDEAO dont la phase de convergence couvre la période de 2022 à 2026 et la phase de stabilité à partir du 1er janvier 2027 ; et
- De prendre note de la Feuille de route pour le lancement de l’ECO à l’horizon 2027 et charge le Comité ministériel de continuer à travailler pour résoudre toutes les questions en suspens.
- AU TITRE DE LA ZONE DE LIBRE-ÉCHANGE CONTINENTALE AFRICAINE (ZLECAf)
- La Conférence a pris note des progrès réalisés dans la ratification de l'accord et a exhorté les autres États membres à accélérer le processus de ratification de la ZLECAf. En outre, elle demande à la Commission de la CEDEAO de continuer à coordonner les positions communes pour les négociations afin de s'assurer qu'elles s'appuient sur les acquis de la CEDEAO.
- AU TITRE DES QUESTIONS FRONTALIÈRES
- La Conférence félicite la République de Guinée et la République de Sierra Leone pour la réouverture de leur frontière. Elle se félicite en outre de l’esprit de solidarité et d’ouverture qui a conduit, lors du Sommet, à la signature de l’Accord de Coopération Militaire et Technique entre les Républiques du Sénégal et de Guinée, posant ainsi les bases de la réouverture imminente de leurs frontières. Elle encourage les Républiques de Guinée et de Guinée Bissau à œuvrer ensemble pour parvenir à la réouverture de leur frontière. La CEDEAO se tient aux côtés des pays concernés pour les accompagner dans leurs efforts.
- AU TITRE DES QUESTIONS INSTITUTIONNELLES
- Conformément aux décisions prises par la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement lors de sa session extraordinaire du 2 février 2021 sur les réformes institutionnelles, S. E. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la Conférence, a présenté son rapport sur les réflexions relatives à la structure et à la taille optimales de la nouvelle Commission et des autres institutions, ainsi que sur les efforts visant à rationaliser davantage les coûts de fonctionnement de la CEDEAO. La Conférence a félicité S.E. Nana Addo Dankwa Akufo-Addopour la qualité du rapport et pour les efforts déployés en vue de parvenir à un résultat consensuel.
- La Conférence a réitéré son engagement envers les objectifs d'amélioration de la performance et de l'efficacité opérationnelle des institutions de la CEDEAO, afin de promouvoir la mise en œuvre des programmes d'intégration orientés vers le développement économique et social de la région.
- A cette fin, la Conférence adopte une Commission de 7 membres comme nouvelle structure de la Commission à partir de mars 2022. La Conférence donne mandat à S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la Conférence, de poursuivre ses efforts en vue de l’attribution des postes statutaires et de la mise en œuvre effective des mesures de réduction des coûts opérationnels des Institutions de la CEDEAO.
- S’AGISSANT DU MÉCANISME DE ROTATION PROPOSÉ EN CE QUI CONCERNE LES CANDIDATURES DES ÉTATS MEMBRES A LA PRÉSIDENCE DE L’UNION AFRICAINE
- La Conférence a pris note du rapport sur un mécanisme visant à assurer la prévisibilité, la transparence et l'équité du processus de rotation en ce qui concerne les candidatures des États membres de la CEDEAO à la présidence de l'Union africaine lorsque ce sera le tour de la CEDEAO.
- La Conférence approuve les critères établis dans le rapport et la rotation subséquente proposée au sein des États membres de la CEDEAO pour les candidatures au poste de président de l'Union africaine.
- AUTRES QUESTIONS
- La Conférence a été informée de la déclaration, par l'Organisation Mondiale de la Santé, de la fin de l'épidémie d'Ebola en Guinée. Elle félicite le Gouvernement et le peuple guinéens pour leur engagement fort dans la lutte contre les épidémies avec le soutien de l'OOAS.
- La Conférence rend un vibrant hommage à S.E.M. Jorge Carlos de ALMEIDA FONSECA, Président de la République de Cabo Verde, dont c’est la dernière participation au Sommet en qualité de Chef d’Etat, pour sa forte conviction et son action en faveur de l’intégration économique, de l’enracinement de la démocratie, de la paix et de la sécurité régionales. Elle salue les actions conduites tout au long de ses deux mandats de Président de la République du Cabo Verde, qui ont contribué au développement économique et social et au désenclavement de son pays dans la paix, notamment par le développement des infrastructures nécessaires.
- ELECTION DU NOUVEAU PRESIDENT DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT
- Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont élu S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, à la présidence de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, pour un nouveau mandat d’un an.
- DATE ET LIEU DU PROCHAIN SOMMET
- Les Chefs d'État et de Gouvernement décident de tenir la prochaine session ordinaire à Abuja, République fédérale du Nigeria, le samedi 18 décembre 2021.
- Les Chefs d'Etat et de Gouvernement expriment leur sincère reconnaissance à S. E. Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana, Président de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, pour son leadership dans la conduite des affaires de la Communauté.
FAIT A ACCRA,
LE 19 JUIN 2021
LA CONFÉRENCE
22 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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1. A l'invitation de Son Excellence Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana et Président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), un Sommet extraordinaire sur la situation politique au Mali s'est tenu le 30 mai 2021, à Accra, au Ghana.
- Etaient présents à cette session extraordinaire, les Chefs d’Etat et de Gouvernement suivants ou leurs représentants dûment mandatés : S.E.M. Roch-Marc Christian KABORE, Président du Faso ;S.E.M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire; S.E.M. Adama BARROW, Président de la République de Gambie ; S.E.M. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana ; S.E.M. Umaro Sissoco EMBALÓ, Président de la République de Guinée Bissau ;S.E.M. George WEAH, Président de la République du Liberia ; S.EM. Mohamed BAZOUM, Président de la République du Niger ; S.E.M.Muhammadu BUHARI, Président de la République fédérale du Nigeria; S.E.M. Julius Maada BIO, Président de la République de Sierra Leone ;S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise ; M. Aurélien AGBENONCI, Ministre des Affaires étrangères et de l’Intégrationde la République du Bénin ;M. Rui SOARES, Ministre des Affaires étrangères et des Communautés de la République du Cap- Vert ;Mme Aissata TALL, Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur de la République du Sénégal; Mme Moussoukoro SANGARE, Chargée d’Affaires a.i. à l’ambassade de la République de Guinée au Ghana.
- Ont également participé à ce sommet extraordinaire les personnalités de haut rang suivantes: S.E.M. Goodluck Ebele JONATHAN, ancien Président de la République fédérale du Nigeria, Envoyé Spécial et Médiateur de la CEDEAO au Mali ; S.E.M. Jean-Claude Kassi BROU, Président de la Commission de la CEDEAO ;S.E.M. El-Ghassim WANE, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Mali, Chef de la Mission multidimensionnelle de Stabilisation au Mali (MINUSMA).
- Le sommet extraordinaire avait été convoqué dans le but d’examiner la situation sociopolitique prévalant au Mali, suite à l’arrestation, la détention, puis la démission du Président et du Premier-ministre de la transition le 26 mai 2021, ainsi que pour déterminer la voie à suivre en ce qui concerne la transition.
- Après la présentation du rapport de S.E. Goodluck Ebele JONATHAN, ancien Président de la République fédérale du Nigeria, Envoyé spécial et Médiateur de la CEDEAO au Mali, les Chefs d’Etat ont exprimé leur vive préoccupation concernant la crise actuelle au Mali, qui intervient à mi-chemin de l’échéance fixée pour la période de transition convenue, dans un contexte marqué par des difficultés liées aux attaques terroristes récurrentes, ainsi qu’à la pandémie de Covid-19 et ses conséquences désastreuses sur le plan socioéconomique.
- Les Chefs d’Etat exigent la libération immédiate et inconditionnelle de l’ancien Président de la Transition, du Premier ministre et de leurs collaborateurs maintenus en résidence surveillée.
- Ils condamnent fermement ce nouveau coup d’Etat, qui constitue une violation des décisions issues du Sommet extraordinaire du15 septembre 2020,tenu au Peduase Lodge d’Aburi au Ghana, ainsi qu’une violation de la Charte de la transition.
- Les Chefs d’Etat et de Gouvernement, à la suite de discussions larges et approfondies sur la situation au Mali, ont :
- Réaffirmé l’importance et la nécessité du recours à un processus démocratique pour l’accession au pouvoir, conformément aux dispositions du Protocole de 2001 de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Ont été ainsi condamnées toutes les actions qui ont conduit à cette situation d’instabilité au Mali et ses effets négatifs pour la sous-région;
- .Décidé de suspendre le Mali des institutions de la CEDEAO, conformément aux textes de l’organisation;
- Appelé à la nomination immédiate d’un nouveau Premier-ministre civil;
- Demandé la formation d’un nouveau gouvernement inclusif, pour la poursuite du programme de transition;
- Réaffirmé la nécessité de veiller au respect de la période de transition de 18 mois, comme il avait été décidé à Accra. Dans ce cadre, la date du 27 février déjà annoncée pour l’élection présidentielle devra à tout prix être maintenue. Un mécanisme de suivi sera mis en place à cet effet;
- Réitéré la décision prise précédemment, selon laquelle le Président, le Vice-président et le Premier ministre de transition ne devront, en aucun cas, se porter candidats à la prochaine élection présidentielle;
- Réaffirmé la volonté de la CEDEAO de soutenir et d’accompagner le processus de transition au Mali;
- Exhorté l’ensemble des partenaires internationaux, notamment l’Union Africaine, les Nations Unies et l’Union européenne à poursuivre leur soutien au Mali, afin d’assurer la réussite de la mise en œuvre de la transition;
- Félicitéle Médiateur, tout en l’encourageant à poursuivre ses efforts et rester saisi de la situation au Mali, par le biais du Comité de suivi local;
- Les Chefs d’Etat appellent à la mise en œuvre immédiate de l’ensemble deces décisions, en se conformant au calendrier défini pour la transition. A cette fin, ils invitent le Médiateur à retourner au Mali dans un délai d’une semaine pour œuvrer avec les parties prenantes à l’application des dites décisions.
- .Les Chefs d’Etat expriment leur gratitude à Son Excellence Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana et Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO),pour l’initiative prise de convoquer cette session extraordinaire de la Conférence sur l’évolution de la situation politique au Mali et pour les excellentes dispositions mises en œuvre afin d’assurer le bon déroulement des travaux.
Fait à Accra, le 30 mai 2021
1er juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La mission conjointe d’observation électorale de la Plate-Forme des ONG et Associations Africaines pour la Promotion de la Démocratie et de la Bonne Gouvernance (PLAFOND), du Magazine Leader d’Afrique et du Collectif des ONG Africaines espace- CEDEAO a rendu public un communiqué, hier matin à Niamey. Ce communiqué rentre dans le cadre de l’observation du premier tour de l’élection présidentielle couplée aux législatives qui se sont tenus le 27 décembre dernier au Niger. C’est le secrétaire Exécutif de PLAFOND, Doyens des observateurs de l’Espace CEDEAO, M. Caves Paul qui a lu le communiqué en présence des membres de cette mission conjointe.
L’objectif de cette mission conjointe d’observation électorale est non seulement de déterminer si le processus de l’élection a été conduit en conformité avec le cadre constitutionnel et législatif en vigueur en République du Niger mais aussi de constater si les résultats issus des urnes reflèteraient les aspirations souveraines du peuple Nigérien.
Dans son communiqué, la plateforme PLAFOND a indiqué qu’au cours de la campagne électorale, la mission conjointe déjà présente à Niamey, a constaté que tous les candidats se sont exprimés en faveur d’une élection apaisée et sans violence, avec des appels au calme à leurs militants. Ce qui constitue, selon la plateforme, un fondement de la réconciliation et de la cohésion sociale. Le communiqué souligne en outre que le scrutin s’est déroulé dans une atmosphère apaisée et les électeurs sont sortis de façon citoyenne avec une participation très remarquable. Néanmoins, la mission a relevé de légers manquements d’ordres techniques et organisationnels de la part de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Sur la base des informations recueillies par les 50 observateurs déployés au Niger, notamment dans les régions d’Agadez, de Maradi, de Zinder, de Tahoua, de Dosso et de Niamey, au cours de ces élections, il ressort des appréciations suivantes :
Le respect en général des heures d’ouverture des bureaux de vote et de leurs fermetures ; une amélioration relative dans la préparation des opérations électorales à savoir une collaboration harmonieuse entre les membres des bureaux de vote et les représentants des candidats, une présence discrète des forces de sécurité dans les centres visités, une disponibilité en quantité suffisante du matériel de vote dans tous les bureaux de vote visités, les dépouillements et la validation des bulletins se sont effectués de manière publique et transparente devant tous les délégués des candidats présents dans les bureaux de vote. Aussi, la plateforme relève que les représentants des candidats ont consigné dans des procès-verbaux établis pour la circonstance et conjointement signés.
C’est pourquoi, la mission conjointe d’observation électorale de la plate-forme des ONG africaines, du Magazine Leaders d’Afrique et du Collectif des ONG Africaines espace CEDEAO, a réitéré sa confiance ainsi que son respect à l’endroit des électeurs Nigériens pour leur sens civique. Aussi, souligne le communiqué, la mission confirme le climat pacifique et serein qui a régné au cours du déroulement des opérations électorales malgré quelques chaleurs d’esprits mineurs. «La mission félicite le président de la CENI et son comité Directeur et les invitent à mettre en marche leurs compétences républicaines au service de la patrie pour mieux relever les défis démocratiques et la transparence des résultats qui sortiront des urnes», conclut le communiqué.
Aminatou Seydou Harouna
29 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La Commission de l’UEMOA a décliné, le mardi 23 novembre 2021 lors d’une conférence de presse, sa vision et ses objectifs stratégiques pour les quatre prochaines années. Il s’agit de sa feuille de route nommée ‘’cadre d’actions prioritaires ou Cap 2025’’ qui est comme ‘’une boussole’’ pour le collège des commissaires mis en place le 10 mai 2021. Ainsi, le Cap 2025 traduit les ambitions et l’engagement du collège des commissaires en termes de réalisations et de résultats objectivement mesurables à l’horizon 2025. A travers cette feuille, il s’agit pour la Commission de l’UEMOA, à la fois de remplir sa mission et de relever le triple défi économique, sanitaire et sécuritaire qui interpelle l’espace communautaire. Cette conférence de presse s’est déroulée sous la coupe du Président de la Commission de l’UEMOA M. Abdoulaye Diop.
Le Cap 2025 est adossée à des objectifs stratégiques déclinés en trois (3) axes d’intervention que concrétiseront vingt-trois (23) actions phares en cohérence avec les principales dispositions du traité modifié de l’Union relatives aux missions et aux actions de l’UEMOA.
On note comme axes stratégiques du ‘’CAP 2025’’ l’approfondissement des bases de l’intégration économique (axe 1), l’amélioration de l’efficacité des interventions sectorielles (axe 2) et enfin la consolidation de la gouvernance institutionnelle (axe 3). Chacun de ces axes caractérisés par un ensemble d’actions va permettre à la commission de réaliser sa vision qui s’inscrit dans la dynamique d’une nouvelle impulsion pour approfondir le marché commun de l’UEMOA, mais aussi, assurer la convergence et la stabilité macroéconomique durable et enfin, prendre en compte les nouveaux défis, notamment l’économie numérique, le développement du secteur privé et le changement climatique.
D’après le président de la Commission de l’UEMOA, cette nouvelle impulsion s’étend également à la lutte contre la pauvreté, à l’emploi des jeunes, au renforcement du capital humain et aux autres questions sociales. Ainsi, le collège des commissaires à travers le cadre d’actions prioritaires «CAP 2025» s’est donc fixé des priorités structurantes, des objectifs stratégiques et des résultats à atteindre à l’horizon 2025.
Pour ce qui est de la mise en œuvre de ce cadre, le président de la Commission de l’UEMOA a fait savoir qu’elle sera assurée à travers un dispositif de suivi et d’évaluation, coordonné par le collège des Commissaires. Et ce dispositif permettra de procéder, en temps opportun, aux ajustements nécessaires notamment en termes d’intensification des efforts humains, financiers et politiques au regard des difficultés rencontrées afin que les résultats prévus en 2025 soient à la hauteur des ambitions de la Commission.
En définitive, le CAP 2025 devra conduire la Commission à passer à un «management de ses priorités stratégiques orientées vers l’atteinte de résultats de long terme» liés à la convergence économique et à l’approfondissement du marché commun, à la consolidation des actions sectorielles structurantes pour un espace économique viable ainsi qu’à l’amélioration de la gouvernance et de la performance organisationnelle.
Autrement cette feuille de route est un instrument de pilotage institutionnel et d’engagement sur des réalisations précises au cours du mandat du collège des commissaires pour la période 2021-2025.
Rahila Tagou(onep)
25 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de l'Elevage, Porte-parole du Gouvernement, M. Tidjani Idrissa Abdoulkadri et son homologue de l'Intérieur et de la Décentralisation, M Hamadou Adamou Souley ont co-animé une conférence de presse, hier dans l’après-midi, au centre international de conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Cette conférence de presse s'est tenue en présence du Directeur Général de la Police Nationale, du Procureur de la République, M. Chaibou Moussa et des responsables de l'Office Central de Répression de Trafic Illicite des stupéfiants (OCRTIS).
L'objet de cette conférence de presse est d'éclairer l'opinion publique nationale et internationale sur la situation de la lutte contre la drogue au Niger. Les deux membres du gouvernement ont saisi cette occasion pour apporter plus de précisions et d'informations sur les actions entreprises et envisagées par le Gouvernement et les services en charge de lutter contre ce fléau. Aussi, ils ont réitéré l'engagement et les dispositions prises au Niger pour lutter efficacement contre ce trafic.
Il ont par la même occasion exprimé la ferme volonté du gouvernement à lutter contre ce trafic en mobilisant et en mettant à la disposition des services de lutte contre le trafic des drogues, les ressources et matériels nécessaires pour accomplir leurs missions. C’est également une autre opportunité que le Gouvernement a bien voulu saisir pour présenter les résultats des efforts et du travail abattu par cet office de sa création en 2015 à nos jours dans le cadre de la lutte contre le trafic des drogues.
Le ministre de l'élevage, porte-parole du gouvernement, Tidjani Idrissa Abdoulkadri a pour la circonstance rappelé les efforts inlassables déployés par les pouvoirs publics pour lutter contre le trafic illicite de drogue et d'autres substances psychotropes au Niger. Ainsi, entre 2015 et 2022, la valeur marchande des drogues saisies au Niger, s’élève à environ 93.643.473.997 FCFA.
Il ressort des explications données par le ministre que ces quantités des drogues saisies sont constituées de 32 tonnes 336,538KG d’herbe de cannabis ; 21 tonnes 466,986KG de résine de cannabis ; 16.212.035 comprimés de Diazépam ; 50.972.651 comprimés de Tramadol ; 228KG 185 de Cocaïnes ; 121.038 comprimés de Métamphétamine ; 8kg098 d’Amphétamine ; 2kg211 de Crack ; 1.353 comprimés d’Ephédrine et de 481,75 grammes d’héroïne.
S'agissant des personnes interpellées de 2015 au 03 janvier 2022, le ministre a souligné qu’on dénombre 15.709 Hommes et 337 Femmes.
Au regard de la gravité et des conséquences du trafic et contrairement aux allégations faisant état de l'absence des poursuites judiciaires, le ministre de l'Elevage, Porte-parole du gouvernement a apporté quelques précisions. «Ainsi, de 2015 à 2022, 34 dossiers traitant du trafic de stupéfiants ont été transmis à la justice. Il faut noter que 10 ont été déjà jugés et 24 autres sont en instructions», a-t-il dit.
Au nom du gouvernement le ministre Porte-Parole a saisi cette occasion pour saluer et féliciter les responsables de l'Office Central de Répression de Trafic Illicite des stupéfiants (OCTRIS) pour les importantes saisies des drogues et d'autres biens en espèces et en nature générés par le trafic de stupéfiants dans notre pays.
Ainsi, cette rencontre avec la presse nationale a été également l'occasion pour le Gouvernement à travers son Porte-Parole et le Ministre de l’Intérieur ainsi que le Procureur de la République pour répondre aux questions des journalistes sur cette affaire. Les questions ainsi posées par les journalistes ont porté sur les dispositifs de contrôle et de lutte contre ce fléau, les procédures judiciaires par rapport à l’incinération de la drogue saisie et de son stockage, l’engagement du gouvernement dans cette lutte et les moyens mis à la disposition des Forces de Défense et de Sécurité chargées de mener cette lutte. Pour toutes les questions posées les membres du gouvernement ont éclairé les journalistes mais au-delà l’opinion sur ces questions. Ainsi, il ressort de certaines réponses, la poursuite et l’intensification des contrôles de tous les véhicules au niveau des postes de contrôle sur toute l’étendue du territoire.
Les conférenciers ont enfin réaffirmé la volonté et l’engagement du gouvernement à intensifier les efforts pour traquer, appréhender, et traduire devant les tribunaux tous les auteurs et complices des trafics des stupéfiants qui constituent une menace pour la paix, la sécurité, l'économie et la santé publique. Le ministre Porte-Parole du Gouvernement a informé l’opinion qu’à partir d’aujourd’hui, le gouvernement s’est inscrit dans un vaste programme de communication pour une question de redevabilité et de visibilité de toutes ses actions et cela concernera tous les autres domaines.
Ali Maman(Onep)
11 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a animé, le jeudi 10 février dernier, une conférence de presse pour marquer la fin de sa visite de travail au Niger. Dans les échanges avec les journalistes de la presse nationale et ceux des médias internationaux ayant intervenu par visioconférence, M. Peter Maurer est revenu sur plusieurs sujets d’actualité qui vont de la relation de son organisation avec les Forces Armées Nigériennes à la réunification des familles, en passant par les priorités d’actions du CICR au Sahel, les investissement ciblés pensés en faveur des populations pour faire face à leur double vulnérabilité, ainsi que la recherche de solutions innovantes, pérennes et propres au contexte sahélien. Le président du CICR était entouré lors de cet exercice, du directeur régional pour l’Afrique du CICR, M. Patrick Youssef et du chef de la Délégation du CICR au Niger, M. François Moreillon.
Le président du Comité International de la Croix-Rouge a reconnu que son organisation ne parvient pas à intervenir directement dans certaines localités vulnérables et isolées qui existent au Niger et a assuré explorer les voies et moyens qui permettront d’accéder «aux zones qui sont difficiles d’accès et où la négociation avec les acteurs armés pose des difficultés». Ce qui permettra d’élargir la surface opérationnelle du CICR sur le territoire nigérien. Dans ce contexte, le président du CICR salue l’importance et la positivité des relations avec les Forces de Défense et de Sécurité du Niger, particulièrement dans les domaines du dialogue sur le droit international humanitaire et les formations en droit international humanitaire. Ces dernières, souligne-t-il, «sont étendues pour permettre d'avoir des relations soutenues et approfondies sur des actions particulières, mais aussi sur la connaissance et la mise en œuvre du droit international humanitaire».
M. Peter Maurer explique qu’il est important pour une organisation humanitaire, dans le contexte sahélien marqué par de multiples crises, de clairement identifier ses priorités. L’approche uniformisée de la Croix-Rouge, a-t-il insisté, est d’essayer de construire une action humanitaire sur la base des besoins des populations et des communautés, et non sur des bases conceptuelles de tendances et de catégories telles que la migration et le changement climatique. «En échangeant avec les populations, une priorité s'établit par l'urgence des besoins même, et non pas par ces complexités de mettre ensemble les concepts de la migration, des conflits, du changement climatique», se réjouit-il.
L’approche adoptée par le Comité International de la Croix-Rouge est ainsi orientée vers la connaissance des besoins réels des populations. «Ce que je trouve toujours intéressant, précise M. Peter Maurer, en parlant avec les communautés, elles ne vous disent jamais qu’elles ont besoin de l'aide humanitaire, de l'aide de développement, de l'aide au changement climatique ou de l'aide à mitiger les effets d'une migration incontrôlée. Les populations vous disent toujours qu'elles ont des besoins de services élémentaires, ce qui établit des priorités assez claires dans le pays». De même, le patron du CICR a partagé les efforts déployés par son organisation pour retrouver les personnes disparues, malgré la particularité sahélienne, qui ne permet pas de savoir si ces personnes sont dans le pays, dans la région ou hors du continent, ou même décédées sur place.
S’agissant de la résilience des populations vulnérables, le président du CICR a affirmé que son organisation la voit sous un angle qui couvre le court, le moyen et le long terme. Cela va de la dépendance aux activités génératrices de revenus pérennes. Il a affirmé que le CICR, en collaboration avec certains instituts de recherche agronomique, a mis au point des semences qui s’adaptent plus facilement aux aléas climatiques. «On commencera cette année, ajoute-t-il, des projets pilotes qui concerneront les pasteurs en transhumance et permettront de trouver des axes et des formules pour renforcer ces résiliences liées à la transhumance».
M. Peter Maurer a indiqué qu’à cause des conflits armés et des situations de violence, ainsi que les aléas climatiques, de plus en plus de populations au Sahel vivent dans un espace restreint. Il a appelé l’ensemble des porteurs d’armes dans la région à préserver cet espace humanitaire qui est affecté de plus en plus. «Vous êtes conscients qu’à cause des situations conflictuelles et des différends politiques, l'espace humanitaire se rétrécit pare qu'il y'a des barrières aux frontières. Dans ce contexte, je voudrai encore réaffirmer notre détermination d'avoir des exceptions humanitaires sur tout régime de mesures contraignantes» imposées à des pays de la région.
En plus des activités qui l’ont amené au Niger, le président du CICR a indiqué que son voyage a aussi pour but de rappeler à la communauté internationale qui fait face à la multiplication des conflits dans le monde, de ne pas abandonner les populations du Sahel qui font face à de multiples crises humanitaires. «J'ai l'espoir que la conférence Union
Européenne-Afrique va permettre d'atteindre un autre pas de conscientisation et j'espère aussi des lignes de crédits, des moyens, pour vraiment répondre aussi, d'une manière plus significative, aux énormes défis auxquels on est confronté aujourd'hui. Il est important que les acteurs politiques et la communauté internationale soient conscients de ces écarts de vulnérabilité et d'y remédier», a-t-il déclaré.
Enfin, M. Peter Maurer a rendu un vibrant hommage à la Croix-Rouge Nigérienne et à ses volontaires qui «n'épargnent aucun effort pour arriver à des endroits et atteindre les populations où peut-être en tant qu’acteur international, nous n'avons pas la capacité». Il annonce que le CICR va accroitre son soutien à la Croix-Rouge Nigérienne pour qu’elle puisse élargir «son rayonnement de l'action humanitaire» aux autres acteurs internationaux. Il en va de même de ses volontaires, que le président du CICR apprécie particulièrement.
Souleymane Yahaya(onep)
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Le Bureau régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique a organisé le mercredi 28 octobre dernier, une conférence de presse virtuelle sur l’apport des innovations et des technologies de communication dans la lutte contre la covid19 en Afrique. La conférence s’est déroulée dans les locaux de l'Agence Nationale pour la Société de l'Information (ANSI). Cette rencontre virtuelle avec la presse a enregistré la participation de M. Ibrahima Guimba Saidou, ministre Conseiller spécial du Président de la République et Directeur Général de l'Agence Nationale pour la Société de l'Information (ANSI), de Dr Matshidiso Moeti, Directeur régional de l'OMS pour l'Afrique (Congo), de Dr Ola Brown, fondateur de Flying Doctors Investment Company, Nigeria, de Dr Integrity Mchechesi, médecin résident junior à l’hôpital central de Parirenyatwa à Harare, Zimbabwe en présence de la représentante résidente de l'OMS au Niger, Dr Anya Blanche. L’objectif est de savoir comment l'innovation a contribué dans la lutte contre la pandémie dans la région africaine.
Dans son intervention, le Directeur Général de l'Agence Nationale pour la Société de l'Information (ANSI) a donné un aperçu de la manière dont le Niger encourage l'innovation avec quelques exemples concrets en santé et de covid-19. Selon M. Ibrahim Guimba Saidou, Le gouvernement du Niger a décidé de faire de l'innovation et de la technologie l'un des piliers de ses plans socioéconomiques. C'est ce qui a conduit à la création de l'Agence nationale de la société de l'information (ANSI). Pour encourager les innovations dans le domaine de la santé, «notre Ministère de la Santé a également mis en place une stratégie de cybersanté, en collaboration avec l'ANSI et d'autres partenaires. C'est grâce à cette collaboration que plusieurs outils et solutions ont été développés pour relever les défis du secteur de la santé au Niger. Il s'agit notamment de l'intensification de la télémédecine, du lancement d'une académie de codage et de l'encouragement des startups liées à la santé», a expliqué M. Ibrahima GuimbaSaidou.
Avec l’apparition de la pandémie, l’Agence savait qu’on aura besoin d'innovations spécifiques aux coronavirus. C’est alors qu’en mai et juin, elle a organisé un Coronahackathon, un concours destiné aux jeunes nigériens pour proposer des solutions sur la façon dont l’Etat peut gérer la COVID-19. «Outre l'identification de projets susceptibles d'aider à la prévention et à la gestion, des projets sur la manière de gérer des secteurs tels que la santé, l'éducation, l'économie, l'administration pendant et après la crise ont également été identifiés. Certains des projets identifiés comprenaient une plate-forme de vérification des faits pour dissiper la désinformation, des consultations de santé utilisant l'intelligence artificielle et des bilans de suivi par télémédecine», a rappelé le DG de l’ANSI.
Projets d'innovation promus par le gouvernement du Niger
D’après M. Ibrahima Guimba Saidou, le Niger fait partie des nations les plus jeunes du monde. Plus des deux tiers de notre population ont moins de 25 ans. La plupart des projets d'innovation les plus importants visent à aider les jeunes citoyens à atteindre leur plein potentiel. «Par exemple, e-Takara est un concours national pour l'innovation organisé par notre Agence qui est ouvert à toute personne de plus de 16 ans. À travers ce concours, nous identifions et promouvons les talents nigériens et travaillons à rendre la technologie numérique accessible à tous les citoyens. Les lauréats du concours reçoivent un an de soutien pour développer leur innovation. L'année dernière, nous avons également ouvert un concours e-Takara spécialement pour les innovateurs de moins de 14 ans. Certaines de ces innovations sont liées à la santé», a-t-il précisé
En 2018, a-t-il continué, un jeune homme a travaillé sur le développement d'E-Bani, qui est un appareil connecté à un smartphone capable de détecter numériquement la présence du paludisme. Cette même année, une jeune femme a travaillé sur le développement d'applications pour gérer les épidémies et créer des dossiers médicaux électroniques. Ces types d'innovations prennent du temps à se développer et peuvent fournir de nouveaux outils pour gérer les défis auxquels est confronté le pays. «Malgré que la majorité de la population réside dans des zones rurales non connectées, nous nous efforçons d'apporter la connectivité aux communautés. Cette innovation s'appelle Smart Villages», déclare le DG de l’ANSI.
«En établissant une connexion dans un village, nous construisons des autoroutes de l'information qui peuvent mettre à la disposition des populations rurales de nouvelles informations et connaissances qui n'étaient pas accessibles auparavant. Cela comprend des informations sur les soins de santé ou l'enseignement général. De nouvelles informations peuvent accroître la productivité et, en particulier pour les jeunes, créer un lien avec le reste du monde qui n'existait pas auparavant», a-t-il souligné avant de répondre à plusieurs questions liée au sujet.
Auparavant, Dr Matshidiso Moeti a donné un aperçu des innovations COVID-19 en Afrique et Dr Ola Brown, fondateur de Flying Doctors Investment Company du Nigeria quant à lui a donné un aperçu des innovations qu'elle a dirigées et de l'importance du secteur privé.
Seini Seydou Zakaria(onep)
03 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Secrétaire Permanent du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP), M. Garba Yahaya a présidé, le samedi 18 décembre 2021 à Niamey, la cérémonie de lancement des activités du Réseau Jeunesse et Politique de l’Afrique de l’Ouest (RJP/AO) coordination du Niger sur le dialogue inter-partis. Au cours de cette cérémonie, un panel sur le thème : «Dialogue interpartis dans un contexte politique et sécuritaire du Niger : Enjeux et défis» a été animé par des conférenciers. L’objectif est de ces échanges qui ont regroupé les jeunes de plusieurs partis politiques toutes tendances confondues est de jeter les bases du dialogue interpartis pour la cohésion sociale de la Nation.
La conférence s’est déroulée en présence du conseiller Technique du Premier ministre au département Gouvernance et modernisation sociale, M. Kader Laouali, du Coordinateur national du RJP/OA, M. Ibrahim Daouda Mokaïna et de plusieurs invités.
Procédant à l’ouverture de la conférence, le Secrétaire permanent du CNDP a salué l’initiative de choisir un tel thème. Ce qui, a-t-il estimé, permettra de poser les jalons de la réflexion sur les consultations physiques qui sont d’ailleurs nécessaires au Niger dans un contexte démocratique. «Je suis sûr que vos travaux aboutiront à un résultat positif. Je vous invite à rendre publique les conclusions de vos réflexions aux autorités», a déclaré M. Yahaya Garba. Le SP du CNDP d’ajouter que malgré, les divergences d’opinions, quand il s’agit des intérêts du pays, toutes les couches mettent à l’écart ces désaccords. «C’est pourquoi, je salue l’engagement du réseau composé des jeunes de tous les partis politiques du Niger de redynamiser la gouvernance démocratique dans notre pays», a ajouté M. Yahaya Garba.
Dans son mot de bienvenue, le coordinateur du RJP/OA section du Niger a tout d’abord présenté leur structure, qui selon lui, est créée il y a huit (8) ans de cela. La nécessité de promouvoir le dialogue entre partis politiques n’a été autant ressentie que ces dernières années avec notamment le climat d’insécurité ambiant dans la sous-région et les difficultés des Etats et de leurs partenaires à prendre le contrôle des zones où sévissent les groupes armés. M. Ibrahim Daouda Mokaïna devait expliquer que dans un tel contexte, le Niger a besoin du soutien de tous ses fils. «Pour ce faire un dialogue franc et constructif qui ne privilégiera que l’intérêt général, devra être engagé afin de réfléchir et d’arrêter de manière consensuelle les orientations et les décisions à prendre pour un retour à la paix et la cohésion sociale», a-t-préconisé.
Le coordinateur national du RJP/OA souligne qu’il est plus que jamais nécessaire que les partis politiques mettent un terme à leurs querelles politiciennes pour se retrouver autour d’une table et passer aux peignes fins les difficultés que traverse le pays pour trouver des solutions adaptées. «Cela interpelle leur sens de responsabilité et les pouvoirs publics ont le devoir de s’impliquer dans cette dynamique salutaire. Les défis de gouvernance, l’insécurité et la résurgence du virus du covid-19 devraient inciter tous les citoyens à conjuguer leurs efforts pour sortir le pays dans cette situation», a-t-il appelé.
Les panélistes ont, quant eux édifié l’assistance sur le thème du dialogue, le consensus, la cohésion sociale, le sentiment d’appartenance, l’instauration de la confiance entre les gens, les pesanteurs socioculturelles et le respect des principes démocratiques à savoir la liberté d’opinions, d’expression et l’acceptation des différences. Enfin les contributions des participants ont enrichi les exposés présentés par les conférenciers.
Seini Seydou Zakaria(onep)
22 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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