Le Médiateur de la République a ajouté que le port de la bavette, le lavage systématique des mains, le respect de la distanciation sociale doivent être accomplis et considérés par tout un chacun comme des réflexes patriotiques, parce qu’en l’absence d’un vaccin ou d’un traitement adéquat, «nous n’avons que nos comportements positifs. C’est en cela que nous pouvons sauver des vies, c’est en cela que nous pouvons sauver nos vies». Selon le Médiateur, l’heure n’est pas encore au relâchement, mais plutôt à l’application constante des mesures de barrière. «Cette maladie capricieuse a suffisamment fait des dégâts dans notre vie, dans notre conscience, individuelle et collective. Elle nous a déstabilisés, en nous empêchant d’aller au travail, pendant plusieurs mois. Elle a secoué la structure de nos économies, paralysé l’exécution de nos programmes de développement et modifié les objectifs de croissance. Elle a impacté sur un aspect de notre communion avec DIEU, en modifiant la formule classique du pèlerinage à la Mecque. N’est-ce pas, comme l’indiquais le Président de la République, une preuve suffisante de son existence réelle ?» a dit Me Ali Sirfi Maiga.
Le Médiateur de la République a insisté que la COVID-19 existe, elle est réelle, elle circule et il faut, à tout prix, l’arrêter par des gestes positifs. «Les pouvoirs publics, accompagnés par plusieurs organismes, s’activent pour cette tâche, qui n’est pas facile. C’est le lieu de remercier World Vision, qui ne cesse de consentir, auprès des structures publiques, d’énormes efforts allant dans ce sens. C’est le lieu aussi de lancer un appel à toute la population de Tahoua, sur la nécessité de ne pas relâcher l’application effective des mesures préventives de lutte contre ce virus capricieux et insaisissable», a conclu Me Ali Sirfi Maiga .
Oumarou Moussa(onep)
11 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/