Le Bureau Exécutif National du Rassemblement des Jeunes pour la Renaissance du Niger (BEN-RJRN) a commémoré le dimanche 22 janvier 2023 à Niamey, son 12ème anniversaire sous le thème «Contribution des acteurs de la société civile pour la promotion de la paix, la cohésion sociale, la prévention et la gestion non-violente des conflits pour une paix durable au Niger». La commémoration de cet anniversaire a été suivie des remises de témoignages de satisfaction à l’endroit de plusieurs personnalités telles que le maire de la commune de Galma, M. Ahmed Samarata, le 1er rapporteur de la CENI, le Représentant EUCAP-Sahel, M. Abass Laouali et un témoignage de reconnaissance au Directeur exécutif du MOJEDEC, M. Abouzeidi Sanoussi Abdoul-Aziz.
Dans son intervention, le président du (RJRN), M. Anda Garba Moussa a d’abord émis le vœu de son association qui consiste à agir en symbiose avec l’ensemble des acteurs impliqués pour le développement de notre pays. Selon lui, le thème retenu pour la commémoration de ce 12ème anniversaire du RJRN cadre parfaitement avec la vision actuelle des autorités qui ne ménagent aucun effort pour assurer la sécurité des citoyens et protéger l’intégrité du territoire.
Il devait en outre préciser que l’actualité nationale et internationale reste dominée par la question sécuritaire. «Au-delà du Niger, c’est tout l’espace sahélo-saharien qui est menacé par ce fléau avec son contingent de morts, malgré des efforts méritoires de nos forces de défense et de sécurité qui contrôlent l’intégralité de notre territoire», a-t-il dit.
Pour M. Anda Garba Moussa, les acteurs de la société civile sont des vecteurs incontournables pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale. «Il est important de relever que le potentiel de créativité et d’engagement dont ils sont porteurs, soit valorisé à travers leur participation effective et leur responsabilité dans tous les processus, car ils disposent de réseaux organisationnel et des cadres de concertation garantissant une synergie d’actions et de culture de la paix, gage d’un développement harmonieux de la nation», a-t-il ajouté.
En définitive, le BEN-RJRN a lancé un appel à la collaboration à l’endroit de la population afin de faciliter aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS), leur mission de sécurisation de nos frontières, de continuer à dénoncer tout individu suspect ou tout comportement de nature à perturber l’ordre public.
La fondation NOOR de la Première Dame en partenariat avec les Ministères en charge de l’Education et ceux de la formation professionnelle et technique a organisé hier après-midi au Palais des Congrès de Niamey, la cérémonie de remise de prix de la 12ème édition du prix d’excellence et de mérite. L’édition 2022 est célébrée sous le signe de «la qualité de l’éducation en situation d’insécurité». Ce qui traduit la volonté des acteurs d’œuvrer à la fois pour la promotion de la qualité de l’éducation mais aussi pour la paix et la stabilité dans notre pays. La cérémonie a été placée sous le parrainage de la Première dame, Mme Bazoum Khadidja. Ils sont au total 113 élèves et 32 enseignants qui ont reçu leurs cadeaux des mains des officiels présents à cette édition.
Ainsi, les meilleurs élèves ayant réalisé des performances à travers leurs résultats scolaires aux niveaux CM2, BEPC et BAC de l’année 2021-2022 ont été distingués avec plusieurs cadeaux composés entre autres d’ordinateurs portables avec antivirus, des tablettes, des calculatrices, des ensembles géométriques, des livres, cahiers et des attestations. Les enseignants accompagnateurs des lauréats ont reçu chacun un ordinateur, un calepin et une attestation. La fondation NOOR se propose aussi d’apporter une contribution en vivres pour les sept centres de regroupement dans les zones d’insécurité et en matériels didactiques pour les six écoles spécialisées. Parmi ces prix, il y a aussi des prix spéciaux dont le prix spécial écoles d’excellence et les prix spéciaux des meilleures filles nationales au BEPC et au BAC/EG. Ainsi, trois filles ont reçu chacune le prix spécial des meilleures filles nationales au BEPC et au BAC/EG. Elles ont reçu chacune une moto dame, un ordinateur portable avec antivirus installé, un sac à dos, un dictionnaire, une clé USB et une calculatrice. Ces dernières ont reçu leur prix des mains de la Première Dame. Il s’agit de Soumana Zamo Amina ; Aboubacar Moussa Sahiya et Nana Farida Illo Souleymane.
Lors de cette cérémonie, la Première Dame a dit que le prix d’excellence et du mérite est un évènement annuel qui récompense les élèves les plus méritants ainsi que leurs enseignants à l’issue des différents examens de fin de cycle scolaire. A ce titre, «ce prix appuie les multiples efforts du Gouvernement dans la mise en œuvre du programme de développement de l’éducation en général et celui de la formation des ressources humaines de qualité en particulier», a-t-elle déclaré. Pour la Première Dame, la remise de ces prix est une belle occasion pour valoriser l’effort soutenu, magnifier la persévérance et le travail discipliné. «Pour ma part, le parrainage de cette cérémonie témoigne de mon engagement personnel à contribuer au rayonnement de notre système éducatif d’une part et d’autre part à apporter la contribution de la fondation NOOR dans la mise en œuvre du programme du Président de la République, qui a fait de l’éducation sa plus grande priorité», a-t-elle soutenu.
Mme Bazoum Khadidja devait aussi préciser qu’en choisissant le thème «La qualité de l’éducation en situation d’insécurité», la fondation NOOR se propose d’appuyer les efforts du gouvernement pour assurer la continuité de l’éducation en période de crise ou en période d’urgence. «Au-delà des appuis multiformes que nous allons apporter pour le bon fonctionnement des centres de regroupement des écoles dans les zones d’insécurité, nous nous investirons dans le plaidoyer auprès de nos partenaires afin de mobiliser des ressources nécessaires à la stabilisation de ces écoles», a assuré la Première Dame, présidente de la Fondation Noor.
Par ailleurs, l’épouse du Chef de l’Etat a indiqué qu’à cette date, plus de 890 écoles ont été fermées au Niger à cause de l’insécurité. «Ces écoles sont situées dans les régions de Tillabéri, Diffa, Maradi et Tahoua. Pour fuir les attaques, de nombreuses familles ont abandonné leurs villages pour se réfugier dans des centres plus sécurisés. Les conséquences immédiates sont entre autres la déscolarisation de 77.919 élèves et la baisse de niveau», a précisé Mme Bazoum Khadidja.
Auparavant, le gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka et le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche représentant ses homologues de l’Education et l’Enseignement Professionnel et Technique, PhD Mamoudou Djibo ont salué cette initiative de la fondation NOOR qui fait la promotion de l’excellence et du mérite au niveau des apprenants. Toute chose qui les motivent davantage à continuer sur cette voie qui permettra sans nul doute à notre pays d’avoir des ressources humaines de qualité et des cadres compétents qui œuvreront pour le développement économique du Niger.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou, a présidé, dans l’après-midi d’hier, la 12ème réunion du comité de pilotage de la mission EUCAP-Sahel Niger. Ces assises ont porté sur l’état de mise en œuvre des recommandations issue de la 11ème réunion dudit comité ; l’examen du bilan des activités de la Mission EUCAP-Sahel au Niger, pour la période allant du 28 septembre au 24 juin 2021 ; l’état de la lutte contre le terrorisme au Sahel et les perspectives à dégager dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, conformément à la mission d’EUCAP-Sahel au Niger.
En procédant à l’ouverture de cette réunion, le Chef du Gouvernement a d’abord fait remarquer qu’en plus des défis sécuritaires auxquels le Niger fait face, cette rencontre intervient à un moment où la pandémie du Covid-19 sévit au Niger, ‘‘même si on s’achemine vers une nette amélioration de la situation épidémiologique avec notamment les campagne de vaccination en cours un peu partout dans le monde’’.
Aussi, le Premier Ministre a-t-il voulu, une fois de plus, appeler à la solidarité des partenaires du Niger pour l’aider à faire face à tous ces différents défis. Traitant du but principal de cette Mission, notamment la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, M. Ouhoumoudou Mahamadou a noté que la situation sécuritaire dans la zone des trois frontières Burkina-Mali-Niger et dans le bassin du Lac Tchad connaît une certaine accalmie ces derniers jours. « Pour y faire face, d’importants moyens humains et matériels ont été dégagés dans le cadre d’opérations militaires à l’intérieur du pays et au niveau sous régional, en vue de lutter contre le terrorisme et pour assurer la sécurité des personnes et préserver l’intégrité du territoire national », a estimé le Chef du gouvernement. Toutefois, il a indiqué qu’elle reste toujours préoccupante, invitant les partenaires du Niger à poursuivre, à renforcer et à adapter leur appui au pays.
Dans cette perspective, il a surtout fondé l’espoir que le nouveau mandat d’EUCAP-Sahel Niger prendra en compte les nouveaux défis, s’appuyant ainsi sur ‘‘la très forte volonté politique exprimée par SEM Bazoum Mohamed, qui entend poursuivre et intensifier la lutte contre le terrorisme et le crime organisé mais sur l’engagement, au plus haut niveau de l’Union Européenne pour renforcer le partenariat avec le G5-Sahel et avec le Niger en particulier’’.
En réponse, la Cheffe de la Délégation de l’Union Européenne au Niger, Mme Ionete Dénisa-Elena, a assuré, qu’avec le nouveau mandat de la Mission EUCAP-Sahel Niger, l’appui de son institution se poursuivra tant dans le domaine sécuritaire qu’en matière de développement pour notamment s’étendre dans les domaines de la santé et de la macroéconomie. Selon elle, cette réunion du comité intervient juste après le renouvellement du mandat d’EUCAP Sahel sur le territoire nigérien en collaboration avec les ministères de l’intérieur, de la défense et de la justice. Elle a soutenu que l’appui se poursuivra tant dans le domaine sécuritaire qu’en développement, dans les domaines de la santé et de la macroéconomie. Avec le nouveau mandat reconnaissant tant la pertinence du travail mené jusque-là, mais également le progrès que ses principaux partenaires (les forces de la sécurité intérieure, le ministère de la justice et les structures judiciaires) ont accompli, «EUCAP- Sahel Niger est dans le concret», a déclaré la Cheffe de la Délégation.
Intervenant à son tour, la nouvelle Cheffe de la Mission EUCAP Sahel Niger, Mme Antje Pittelkau, a décliné les différentes actions menées par sa structure, en partenariat avec les autorités et les Forces de Défense et de Sécurité nigériennes. « Parmi ces réalisations, notons que EUCAP Sahel Niger a notamment contribué dans la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Sécurité Intérieure (SNSI), la création d’une compagnie mobile de la police nationale (CMCF) pour la sécurisation des frontières, l’appui au renforcement des capacités des FSI (Forces de Sécurité Intérieure) et des Forces Armées Nigériennes (FAN) sur les bonnes mesures permettant la poursuite des investigations judiciaires lors des opérations militaires sur le terrain ». Mme Antje Pittelkau a réitéré la disponibilité de son institution à poursuivre le travail avec l’État du Niger, particulièrement dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et les criminalités organisées.
Le ministre de l’équipement, M. Moctar Gado Sabo, a présidé hier matin, l’ouverture des travaux de la 12éme réunion du groupe focal Afrique de l’Ouest de l’association des fonds d’entretien routier africains (GFOA-AFERA). Cette 12éme réunion est placée sous le thème « les défis de gestion des fonds d’entretien routier du GFAO de l’AFERA et l’optimisation des ressources ». Durant 3 jours, les participants auront à mener des réflexions pertinentes sur la problématique de la consolidation des acquis du FER et sur l’optimisation des ressources. L’ouverture des travaux s’est faite en présence du réprésentant de la présidente du groupe focal Afrique de l’Ouest, M. Mahamadou Faye et de plusieurs membres du GFAO AFERA.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le ministre de l’équipement a énuméré un certain nombre de questions qui, selon lui, méritent toute l’attention des participants dont entre autres : promouvoir et renforcer les relations de travail entre les responsables des fonds d’entretien routier membres du groupe focal de l’Afrique de l’Ouest. Mais aussi, de favoriser par les échanges d’informations et d’expériences, le développement efficace et harmonieux des fonds d’entretien routier.
Par ailleurs, a-t-il souligné, la recherche de l’optimisation et la sécurisation des ressources suffisantes constituent l’essentiel des préoccupations des gouvernements dans Les Etats, et par là un défi pour les fonds d’entretien routier en vue d’accomplir efficacement leurs missions de financement des travaux d’entretien et une meilleure gouvernance de ces fonds. D’où, la pertinence du thème objet de cette réunion : les défis de gestion des fonds d’entretien routier du GFAO de l’AFERA et l’optimisation des ressources ». A cet effet, assurer et développer la mobilité sous-régionale ainsi que la sécurité routière des usagers dans un monde où les échanges économiques concourent au développement, faciliter la communication régionale et sous régionale ainsi que la pérennisation des routes constituent des axes de réflexions pour tous.
En effet, a expliqué M. Moctar Gado Sabo, aujourd’hui plus qu’hier les difficultés de financements des routes se posent avec acuité. Ces difficultés mettent à rude épreuve le réseau routier. Ce réseau a-t-il précisé, est soit vétuste ou dégradé du fait de l’inobservation du règlement N°14 /2005/CM de l’UEMOA ou fait face à l’insuffisance des ressources. Et les structures de gestion des routes peinent à exister au regard de ces difficultés. L’urgence, a estimé le ministre de l’équipement, est de se concerter pour sa mise en œuvre effective en vue de protéger le patrimoine commun.
Il a exhorté l’AFERA à s’approprier les politiques publiques des gouvernements en vue de mieux réussir les missions qui sont les leurs. Car d’après M. Moctar Gado Sabo, il est indéniable que le développement économique des Etats passe par le développement des routes et par la capacité à assurer la mobilité des concitoyens dans l’espace économique.
Intervenant, Le réprésentant de la présidente de la GFAO a déclaré que, la GFAO se réjouit des performances acquises ces années quant aux objectifs fixés aux FER par leurs initiateurs. Cependant a déploré M. Mahamadou Faye, le niveau de service qu’offre le réseau routier dans les pays n’est pas encore à hauteur de souhait. Aussi, la mobilisation de ressources pérennes et suffisantes n’est toujours pas une réalité. « Nous n’en sommes pas satisfaits et c’est pourquoi pendant ces trois jours nous aurons à mener des réflexions sur la problématique de consolidation des acquis des FER » a nuancé M. Mahamadou Faye.
Selon lui, le choix du thème se justifie, entre autres, par la recherche de ressources innovantes d’où la migration des FER de 2éme génération dont les ressources sont essentiellement basées sur la commercialisation du service de la route , vers des FER de 3éme génération dont le fondement principal est le recours au partenariat public privé (PPP).
Enfin, il a exhorté les ministres de tutelle et à travers eux les gouvernements d’accompagner les FER dans l’accomplissement de leur mission. Auparavant, Le directeur général du Fonds d’entretien routier du Niger, M. Abdourahimoune Massaoudou, a fait une présentation du Niger aux membres de la GFAO et invité les pays à jouer leur partition dans l’application stricte et rigoureuse du règlement 14 de l’UEMOA.
Les travaux de la 13ème édition des Universités africaines de la communication de Ougadougou (UACO) ont débuté hier 7 décembre dans la capitale burkinabè sous les auspices du ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo. Elle a pour thème ‘’Liberté de la presse et droit d’accès à l’information en contexte de crise sécuritaire et humanitaire’’ et le Niger comme pays invité d’honneur. Plusieurs délégations venues d’Afrique et d’ailleurs prennent part à ces assises qui se déroulent dans la salle PSUT de l’Université Joseph Ki-Zerbo. Celle du Niger est conduite par le ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie numérique M. Raliou Sidi Mohamed.
Les UACO réunissent des professionnels, des universitaires, des chercheurs, des étudiants et des personnes ressources d’Afrique et d’ailleurs pour échanger autour des défis qui se présentent au secteur de l’information et de la communication dans les pays respectifs africains. Dans son intervention à l’ouverture des travaux, le ministre en charge de la Communication a qualifié cette édition ‘’d’historique à plus d’un titre’’. « Elle se tient à un moment où nous, peuples du Sahel, sous l’impulsion des dirigeants éclairés et patriotes, avons décidé de nous unir et d’affronter ensemble les grands défis du moment et de nous affranchir définitivement de toutes les entraves à notre pleine souveraineté », a-t-il déclaré. M. Raliou Sidi Mohamed a insisté sur le contexte actuel dominé par la désinformation des autres médias, la diffusion des reportages sensationnels et tronqués, la publication des faux rapports des violations des droits de l’homme, à l’image de ceux réalisés sur le Mali et le Burkina Faso. « Ces donneurs de leçons veulent coûte que coûte ternir l’image de nos pays et freiner l’élan nouveau que nos dirigeants sont en train d’impulser à la région sahélienne », a-t-il estimé.
C’est pourquoi, le ministre Raliou a encouragé les acteurs des UACO à poursuivre dans le même élan, en intégrant de façon dynamique les spécificités africaines et particulièrement sahéliennes dans le traitement de l’information. « Nous sommes ici dans la solidarité et guidés par la nécessité du partage d’expérience et l’enrichissement mutuel que commandent les défis communs qui se présentent à nos pays », a-t-il déclaré avant de réaffirmer l’attachement du Niger à une presse libre, professionnelle, responsable, patriote, respectueuse des valeurs africaines et qui s’éloigne à jamais des clichés stéréotypés et importés des concepts impérialistes et néocolonialistes.
Le ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie numérique ministre a invité les professionnels de la communication à user de la puissance de plume et de leur micro non pas comme des armes de destructions massives, mais des armes pour bâtir la paix, pour construire et instruire la société et en faire un havre de paix et de dignité. Il a exprimé sa reconnaissance aux organisateurs de ces assises aux autorités du Faso qui ont décidé que le Niger soit le pays invité d’honneur de ces 13e UACO. « Vous inscrivez non seulement notre identité dans les annales de ces prestigieuses universités mais aussi vous nous donnez une importante mission de contribuer par les idées, réflexions et pratiques au combat noble de notre continent de disposer d’un secteur de la communication et des médias dynamiques qui participent davantage aux processus de libération de nos états pour une souveraineté certaine et affirmée », a-t-il déclaré. Il a ensuite exprimé, au nom du Président du CNSP, Chef de l’Etat le Général Abdourahamane TCHIANI et à celui du Premier ministre Lamine Zeine Lamine Mahaman la gratitude des populations nigériennes.
Le ministre de la Communication, des postes et de l’économie a ensuite exprimé les attentes du Niger vis-à-vis de ces assises. Elles se résument à un état des lieux sans complaisance et des analyses profondes sur les forces et faiblesses dans ce domaine afin de mieux définir les voies et moyens qui permettront aux journalistes et communicateurs de nos pays de construire et de développer, avec plus d’authenticité dans le narratif, les questions sécuritaires et humanitaires. « Plus jamais donc chez nous de ces images avilissantes et dégradantes, ces reportages répugnants et mensongers. Nous voulons une presse décomplexée et engagée dans cette lutte pour la souveraineté pleine et entière de nos pays », a-t-il précisé. M. Raliou Sidi Mohamed d’ajouter que les Etats du Sahel ont besoin des femmes et des hommes de médias responsables, professionnels et patriotes au service du développement socioéconomique de leurs pays.
Une délégation de l'Assemblée nationale du Niger, conduite par son Président, S.E.M. Ousseini Tinni, Président de ladite institution a quitté Niamey, hier jeudi 04 avril 2019, pour Doha (Qatar). Cette délégation prendra part aux travaux de la 140ème Assemblée de l'Union Interparlernentaire (UIP).
A son départ de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, le président de l’Assemblée Nationale a été salué par les membres du bureau de l’assemblée nationale, ainsi que ceux de son cabinet, avant d’être accompagné au pied de la passerelle par le 2ème Vice-président de l’Assemblée Nationale, M. Liman Ali Mahamadou.
La 14ème Commission de Partenariat entre la République du Niger et le Grand-Duché de Luxembourg, s’est tenue hier, lundi 11 juillet 2022, par visio-conférence, à Niamey et au Luxembourg. C’est le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou et le ministre luxembourgeois de la Coopération et de l’Action Humanitaire du Grand-Duché de Luxembourg, M. Franz Fayot, qui ont présidé cette session, en présence des équipes pays de coopération et des représentants des Ministères sectoriels concernés.
Après les différentes allocutions, cette 14ème Commission a vu la présentation du cadre stratégique du PIC IV 52002-2026 et surtout la signature des protocoles d’accords relatifs au Programme Eau et Assainissement ; au programme d’appui au Fonds Commun Sectoriel Education (A-FCSE) ; à celui d’Appui à la Gestion des Finances publiques (A-GFP) et à celui relatif à l’Appui au développement de l’emploi et l’employabilité des jeunes et des femmes dans les régions de Dosso, Niamey et Zinder (Emploi et Employabilité (PAD-2 E).
Déclinant les quatre (4) programmes, objet des signatures de protocoles d’accords, le ministre d’Etat, M. Hassoumi Massoudou, a indiqué que le ‘‘Programme Eau et Assainissement’’, qui est doté d’un budget de 26.238.280.000 FCFA, vise à contribuer à l’atteinte de la cible N° 6 des Objectifs de Développement Durable (ODD), au travers de trois changements principaux que sont : l’accès universel et équitable à l’eau potable y compris pour les usagers les plus vulnérables et les habitants des espaces pastoraux ; l’accès de tous, dans des conditions équitables à des services d’hygiène et d’assainissement et la gestion équitable et durable des ressources en eau, au niveau local et au niveau national. « Le Programme ‘‘Appui au Fond Commun Sectoriel Education’’, vise à contribuer à l’accroissement de l’acquisition, par la population, de connaissances, compétences et valeurs, nécessaires à une vie meilleure et un développement durable. Avec un budget de 6.559.570.000 FCFA. Ce programme vise spécifiquement, à participer à la mise en œuvre du Plan de Transition du Secteur de l’Education », a précisé le ministre d’Etat.
Evoquant le 3ème Programme, qui concerne ‘‘l’Appui au Développement de l’Emploi et de l’Employabilité des jeunes et des femmes, dans les régions de Dosso, Niamey et Zinder’’, le ministre Hassoumi Massoudou a indiqué qu’avec un budget de 22.958.495.000 FCFA, il a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie, en priorité des jeunes et des femmes des trois régions retenues et à leur pleine participation au développement socio-économique du Niger dans leur communauté et plus spécifiquement à la viabilité des chaines de valeurs prioritaires du PIC IV, favorisant l’employabilité et l’insertion des jeunes et des femmes dans le tissu économique régional.
« Avec un budget de 3.706.157.050 FCFA, le ‘‘Projet Appui à la Gestion des Finances Publiques’’ vise à contribuer à l’amélioration de la gouvernance par les biais d’une gestion des finances publiques plus efficace et efficiente, notamment au niveau des procédures et systèmes y compris numériques, de la chaine des dépenses publiques », a ajouté le ministre d’Etat en charge de la Coopération.
M. Hassoumi Massoudou a noté que ces engagements du Luxembourg s’alignent parfaitement sur les priorités actuelles du Niger, inscrites dans divers documents de référence, tels que : la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement ; le Plan de Développement Economique et Social (PDES 2022-2026) ; la Stratégie de Développement Durable et de la Croissance Inclusive (SDDCI-2035) ; l’Agenda 2063 de l’Union africaine et l’Agenda 2030 des Nations-Unies, et visent le développement du capital humain, l’éradication de la pauvreté, le renforcement de la gouvernance inclusive et de la chaine des finances publiques, avec comme centre prioritaire le secteur de l’eau et de l’assainissement.
Le ministre Massoudou a par ailleurs rappelé que, le Niger a déjà bénéficié de trois (3) PIC (2003-2007 ; 2008-2012 et 2015-2020). Selon lui, désormais, le PIC IV (2022-2026), signé le 19 mai 2021 au Luxembourg, lors de la visite du Président de la République Mohamed Bazoum, va régir la coopération entre les deux pays, pour les cinq (5) prochaines années avec un budget initial d’environ 145 millions d’euros contre 114 millions d’euros pour le PIC III. Cela traduit, dans les faits, l’engagement du Luxembourg aux côtés du Niger et son souhait d’un véritable partenariat. Il a ensuite salué l’initiative ‘‘ Post Luxembourg’’, qui est un programme de coopération dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), en vue de la transformation digitale du Niger. Enfin, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a salué cet engagement du Luxembourg aux côtés du Niger et a assuré les Autorités luxembourgeoises, de la ferme volonté du gouvernement nigérien, à tout mettre en œuvre, pour consolider cette coopération, si importante avec le Luxembourg. « Je ne manquerai pas de réitérer notre gratitude au gouvernement et au peuple de Luxembourgeois, pour le concours important, qui permet au Niger de poursuivre ses efforts pour la réalisation des objectifs de développement économique et social », a-t-il déclaré.
La partie luxembourgeoise, représentée au Niger par le Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Luxembourg, M. Eric Dietz, s’est aussi félicité de bonnes relations de coopération existantes, depuis 1989, entre les deux pays et s’est engagé à poursuivre ces appuis au gouvernement et au peuple du Niger, notamment dans le cadre de l’éradication de la pauvreté, de l’amélioration des conditions de vie des populations nigériennes mais aussi du développement du capital humain et de la promotion de la gouvernance inclusive.
Après la réunion des Chefs d’Etats-majors généraux des armées des pays de l’Espace G5 Sahel, une réunion des ministres en charge de la défense dudit espace élargie au CEMAGA/CEMA s’est tenue hier à Niamey au Niger, sous la présidence du ministre Délégué à la Présidence du Conseil du Tchad, chargé de la Défense Nationale, des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre, président en exercice de la réunion des Ministres en charge de la Défense du G5, le général DAOUD YAYA Brahim. Cette rencontre a été l’occasion pour les parties prenantes de discuter sur la nouvelle configuration de la Force conjointe du G5 Sahel, de réfléchir et de décider ensemble pour parvenir à fixer des bases solides qui leur permettront d’adopter des nouvelles stratégies afin de lutter efficacement contre les groupes armés terroristes qui sévissent dans la zone.
A l’issue des travaux, le ministre Tchadien en charge de la Défense a rappelé que depuis le 20 septembre les responsables du G5 Sahel sont à Niamey pour échanger sur la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Il a par la suite salué les travaux accomplis par les experts ajoutant qu’ils ont été appréciés par les Chefs d’Etats-majors de l’Espace puis validés par les ministres en charge de la Défense des pays de l’Espace G5 Sahel.
Il a aussi rappelé la décision historique prise par les chefs d’Etats des pays de l’Espace Sahélien qui a permis de créer la Force Conjointe G5 Sahel dans le but de consolider leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme. Depuis lors, plusieurs actions ont été menées et des résultats sont obtenus. « Cette lutte a certes besoin du soutien de nos Etats mais aussi des partenaires qui soutiennent nos pays dans ce combat de sécurisation de notre espace commun », a-t-il ajouté.
Auparavant lors de l’ouverture des travaux, le ministre tchadien aussi a exprimé sa gratitude à l’endroit des autorités nigériennes pour l’accueil chaleureux qui a été réservé aux différentes délégations. Puis il a expliqué le but de la réunion qui consiste à échanger sur la nouvelle configuration de la Force Conjointe suite au retrait du Mali de toutes les instances du G5 Sahel et à celui de la Force Barkhane de ce pays. « Cette situation nous impose d’adopter de nouvelles stratégies pour lutter efficacement contre les Groupes Armés Terroristes (GAT) dans l’espace commun », a-t-il déclaré. Le ministre Tchadien en charge de la Défense a souligné que, malgré les efforts consentis par les Etats avec l’appui des partenaires techniques et financiers, la situation sécuritaire demeure préoccupante, notamment dans la zone des trois frontières, du fait des attaques récurrentes contre les populations et les Forces de Défense et de Sécurité. Tout en mettant en exergue les multiples défis observés dans la bande du Sahel nécessitant des réponses urgentes et adéquates, le général DAOUD YAYA Brahim a mentionné que le défi lié aux contributions des Etats au fonctionnement des structures de Défense et sécurité du G5 Sahel impacte les rendements desdites structures. Il a dit aussi que des résultats probants ne pourront être observés sans l’appui conséquent des Etats et des partenaires techniques et financiers aux différentes structures de Défense et sécurité du G5 Sahel.
Dans son mot de bienvenue, le ministre de la Défense Nationale du Niger, M. Alkassoum Indataou a souligné la nécessité de revisiter le Concept Stratégique de la Force Conjointe du G5 Sahel, pour une meilleure adaptation à la nouvelle donne sécuritaire. Aussi, le ministre Alkassoum Indataou a relevé l’importance du renforcement de la confiance entre les Forces de défense et de Sécurité (FDS) et les populations civiles de l’espace du G5 Sahel pour plus d’efficacité et un meilleur rendement dans la lutte contre le terrorisme. Le ministre Alkassoum Indatou a par ailleurs précisé que cette lutte contre le terrorisme n’est pas seulement armée, elle prend aussi en compte le développement de notre espace à travers des actions concrètes pour soutenir les populations dans la lutte contre la pauvreté qui est aussi un facteur qui accentue le terrorisme.
Le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier dans l’après-midi, à Niamey, la 14ème réunion du Comité de pilotage de la Mission EUCAP Sahel au Niger. Au cours de cette session qui réunit autour du Premier ministre, des membres du gouvernement, des diplomates européens accrédités au Niger, des hauts responsables des FDS et des membres d’EUCAP-Sahel/Niger au premier rang desquels la cheffe de la mission, Mme Antje Pittelkau, il s’est agi de procéder à un état des lieux de la mise en œuvre des recommandations issues de la dernière réunion, au bilan des activités réalisées durant le 1er semestre de l’année 2022. La rencontre a pour objectif de permettre aussi de mener une réflexion sur les « unités mobiles », approche à laquelle le Gouvernement attache une importance particulière au regard de sa pertinence à renforcer le maillage territorial ; rendre plus efficace le renseignement et améliorer le service de police de proximité, à la faveur de la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée.
La présente session intervient quelques mois après l'adoption massive par l'Assemblée Nationale de la révision de l'axe 1 de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement relatif à la sécurité et à la quiétude sociale. Cette révision confère au Gouvernement la latitude de renforcer ses partenariats stratégiques dans la sécurisation des populations et de leurs biens, et la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée. La Mission EUCAP Sahel, qui aura bientôt 10 ans au Niger, est un partenaire aussi stratégique que déterminant, engagé en appui aux Forces de Sécurité Intérieure dans le cadre de la sécurisation des personnes et de leurs biens.
Ce faisant, après ces 10 ans, « il a été senti la nécessité de définir les axes du nouveau mandat de la Mission au Niger. C'est ce qui a justifié les échanges bilatéraux fructueux, récemment, entre les membres du Service Européen d'Action Extérieure et les Responsables de notre pays en charge des questions de Défense et de Sécurité », a souligné le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, dans son discours à l’ouverture de la réunion. Il a rappelé que les responsables des FDS ont été partie prenante tout le long du processus parce que, a-t-il dit, « il nous appartient de définir nos priorités, exprimer nos besoins dans différents domaines et explorer d'autres axes de coopération dans une approche partenariale ». Le chef du gouvernement a noté par ailleurs, avec satisfaction, l'engagement de l'Union Européenne d'intégrer désormais dans le mandat de la Mission EUCAP Sahel une intervention en bilatéral dans le domaine de la Défense qui, auparavant, se faisait à travers la coopération internationale.
« Depuis un certain temps, on observe une réelle accalmie dans notre pays même si la situation sécuritaire aux frontières avec le Mali et le Burkina Faso reste préoccupante », a relevé le Premier ministre qui se félicite du travail sans répit du Gouvernement, avec l'appui des partenaires, pour le retour de la paix et de la sécurité sur l'ensemble du pays. En effet, c'est ainsi que des opérations de retour des populations déplacées dans leurs terroirs d'origine sont en cours dans les régions de Diffa et Tillabéri. « Ces opérations se poursuivront tant que les conditions de sécurité des populations seront réunies », a-t-il déclaré, tel que l'a rappelé le Président de la République, Chef de l'Etat, SE Mohamed Bazoum, lors de son récent séjour dans la région de Diffa.
« Dans les opérations de sécurisation et du retour des populations déplacées, le Gouvernement sait pouvoir compter sur l'accompagnement des partenaires de notre pays, au nombre desquels EUCAP Sahel », a dit M. Ouhoumoudou Mahamadou. Le chef du gouvernement a noté pour s'en féliciter que la Mission EUCAP Sahel Niger envisage de poursuivre la formation des unités mobiles qui sont appelées à être des éléments clés au sein des dispositifs de la Police Nationale, de la Garde Nationale et de la Gendarmerie Nationale, dans le cadre de la sécurisation des personnes et de leurs biens. Il a invité, à cet effet, la hiérarchie de ces différentes Forces à s'impliquer pleinement dans la définition de ce concept de maillage et de se l'approprier afin d'améliorer la prise en charge sécuritaire des populations. De la Mission EUCAP Sahel, le Premier ministre attend la poursuite des échanges avec les différentes Forces pour mettre en place les doctrines d'emploi de ces unités, et inclure dans la formation des modules relatifs au Droit International Humanitaire et aux relations civilo militaires. Pour la cheffe de la délégation de l’Union Européennes au Niger, Dr Denisa Elena Ionete, le renouvellement du mandat de la mission EUCAP Sahel marque une évolution dans la vision d’ensemble du partenariat. Dans le cadre de ce nouveau mandat, les forces mobiles joueront un rôle central, conformément à la mission des FDS consistant à la sécurisation des personnes et de leurs biens. « L’Union Européenne a soutenu ce processus de renforcement de capacité des Unités Mobiles », a indiqué la cheffe de la délégation. Dr Denisa Elena Ionete a évoqué notamment le financement, par le Fonds fiduciaire de l’UE, du Groupe d’intervention rapide de la Gendarmerie Nationale (GARSI) et de l’Escadron Polyvalent de la Garde Nationale du Niger. Elle a expliqué que ce partenariat a tout le mérite d’être consolidé et renforcé dans l’avenir. « Que les efforts sociaux, civiles et militaires s’intensifient, à l’image de l’expression de la volonté politique des autorités du Niger », a souhaité la cheffe de la délégation de l’UE au Niger. Dr Denisa Elena Ionete a réaffirmé l’engagement de l’Union Européenne à participer aux réflexions à approfondir sur le concept et la doctrine des Forces Mobiles ainsi que dans la mise en œuvre de l’approche, avec des moyens concrets.
Les travaux de la 14ème revue sectorielle de l’eau et de l’assainissement 2021 ont débuté hier matin à Niamey. Cette revue ayant pour thème central «Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) : Facteur de développement local et de prévention des conflits» a enregistré la participation des partenaires techniques et financiers du secteur de l’eau, des cadres du ministère de l’hydraulique et des représentants des ministères sectoriels. C’est le Premier Ministre, Chef du gouvernement,
M. Ouhoumoudou Mahamadou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette 14ème revue sectorielle en présence entre autres, du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman, du chef de file des partenaires, M. Christian Eggs.
Au cours de cette 14ème revue sectorielle qui durera trois jours, les participants auront à évaluer l’état de mise en œuvre des recommandations et des engagements du dialogue politique de la revue précédente et de la cohérence des démarches par rapport aux objectifs poursuivis. De façon spécifique, les participants vont examiner en plus du thème central, le bilan sectorielle 2020, des indicateurs physiques et financiers du PROSEHA et la mise en perspective avec le programme 2021, le Document de Programmation Pluri Annuel des dépenses (DPPD 2022- 2024), le rapport de mise en œuvre de l’an trois du PANGIRE, l’état de mise en œuvre du plan de transfert des compétences et des ressources de l’Etat aux collectivités territoriales dans le secteur de l’eau et de l’assainissement.
Pour le Premier cette revue représente un évènement majeur au cours duquel l’Etat et les partenaires au développement se penchent sur l’état d’avancement du secteur de l’eau et de l’assainissement, mesurent ensemble les progrès réalisés et proposent des voies d’amélioration dans l’atteinte des objectifs fixés. Malgré son caractère sahélien, a dit le Chef du gouvernement, le Niger dispose d’un potentiel important en mobilisation d’eau pour servir à l’atteinte des objectifs de son développement économique et social. «Notre pays dispose en effet d’eau de surface contenue dans les bassins du Niger et du Lac Tchad avec un réseau hydrographique qui draine environ 30 milliards de mètres cube par an dont 97% pour le fleuve Niger et ses affluents de la rive droite et moins de 1% de ce potentiel est exploité pour la production agricole et l’alimentation en eau potable des populations riveraines», a expliqué le Premier ministre.
En outre, ajoute-t-il, le Niger dispose également d’une importante quantité d’eau souterraine dont le potentiel est évalué à plus de 2000 milliards de mètres cubes dont une infime partie est exploitée pour les besoins des activités minières et d’approvisionnement en eau potable des populations.
Paradoxalement, a déploré M. Ouhoumoudou Mahamadou, aujourd’hui, 1 nigérien sur 2 n’a pas accès à l’eau potable en milieu rural.
Par ailleurs, une étude diagnostique de la banque mondiale sur le Wash au Niger de 2017 a démontré le lien étroit entre d’une part la non disponibilité de l’eau potable et des services d’assainissement et d’autre part la malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans et le faible niveau d’éducation surtout chez les jeunes filles. «Il n’est donc pas inutile de rappeler qu’investir dans l’eau, l’hygiène et l’assainissement c’est investir dans la santé, l’éducation, l’agriculture. C’est aussi créer des emplois et booster le développement économique et social de notre pays», a soutenu le Chef du gouvernement. Aussi, M. Ouhoumoudou Mahamadou a invité tous les participants à un examen de l’ensemble des documents afin d’apporter leurs contributions dans le secteur de l’eau et de l’assainissement.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman a relevé quant à lui l’importance des ressources en eau pour les activités socioéconomiques. «Compte tenu de ses usages multiples et sans cesse croissants, a-t-il dit, l'eau représente un enjeu majeur pour le développement économique et pour la prévention et la gestion des conflits à l'échelle locale, régionale et internationale». Pour cela, a poursuivi le ministre de l’Hydraulique, il est nécessaire de développer des outils pour un meilleur partage et une gouvernance inclusive et participative en considérant l'ensemble des usages et des acteurs ; «d'où le sens de l'approche GIRE, un concept innovant adopté par les Nations Unies et le Gouvernement du Niger», a-t-il indiqué.
En effet, a souligné M. Adamou Mahaman, au cours de la dernière décennie, le Niger a connu des progrès indéniables dans l'amélioration de la gouvernance de ses ressources en eau suivant l'approche GIRE. A titre illustratif, le ministre de l’Hydraulique a noté, sans être exhaustif, le transfert des compétences de la gestion de l'eau aux collectivités territoriales (région et commune) l'élaboration et l'adoption en mai 2017 du Plan d'Action National de Gestion Intégrée des Ressources Eau (PANGIRE); la mise en place du cadre institutionnel et les organes GIRE au niveau national ; la mise en place et l'accompagnement des organes GIRE de gouvernance de l'eau à l'échelle des villages, des communes et des sous bassins hydrologiques.
«La revue sectorielle 2021 est l'occasion pour nous et nos partenaires d'analyser les avancées réalisées, les défis et les perspectives qui s'offrent à notre pays dans l'atteinte des Objectifs du Développement Durable, plus précisément l'ODD 6, relatif à l'accès à l'eau potable, à l'assainissement et à la GIRE. Ainsi, la GIRE, pourrait être érigée comme outil de prévention et de gestion des conflits autour de l'eau et
des autres ressources connexes», a estimé le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Le chef de file des partenaires du secteur de l’eau et de l’assainissement, M. Christian Eggs s’est réjoui que l’accès à l’eau potable pour tous constitue pour le gouvernement du Niger une des priorités dans le développement du capital humain. «Le thème constitue l’expression de la volonté du gouvernement et de ses partenaires de mettre en œuvre, de manière holistique, le principal droit fondamental de chaque nigérien qui est l’accès à l’eau potable», a-t-il dit. La gestion intégrée des ressources en eaux, assure-t-il, est une priorité pour les PTF du secteur et sa mise en œuvre est un indicateur des objectifs de développement durable et une condition pour assurer une gestion et un partage équitable et durable des ressources en eau. M. Christian Eggs a, par ailleurs, exprimé la volonté de tous les PTF du secteur de l’eau à épauler le ministère de l’Hydraulique et l’ensemble du gouvernement dans la mise en œuvre du PROSEHA et dans la gestion intégrée.
Les assises de la 15ème réunion consultative du Comité régional pour la gestion des catastrophes en Afrique de l’Ouest (GECEAO) ont été ouvertes hier matin à Niamey. Cette rencontre qui réunit les directeurs généraux et directeurs de protection civile et les responsables des agences de gestion de catastrophe des pays membres de la CEDEAO et de la Mauritanie se veut un cadre de partage d’expérience et une opportunité pour renforcer la coopération inter-agences et inter-Etats dans ce domaine, en termes d’échanges d’informations et de renforcement des capacités.
Le GECEAO est une plateforme d’échanges dont l’objectif est la synergie en matière de préparation et de réponse aux situations d’urgence de toutes origines, afin d’assurer une meilleure gestion des catastrophes en Afrique de l’Ouest.
Au cours de ces assises, il s’agira pour les participants d’échanger sur quatre (4) thèmes spécifiques à savoir : Aperçu des tendances des risques de catastrophes dans la région de l’Afrique de l’Ouest, réponse régionale aux inondations, partage d’expériences et de leçons apprises pour améliorer la gestion des inondations au niveau national. A cela s’ajoute, le thème relatif à la gestion des catastrophes dans les situations de conflit : coordination civilo-militaire et accès au renforcement des capacités régionales de préparation, de réponse et de coordination en cas d’urgence.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a encouragé le GECEAO à développer davantage l’alerte précoce, à poursuivre la mutualisation des expériences réussies et de bonnes pratiques ; mais aussi à travailler sur les facteurs sous-jacents ou causes structurelles de la survenue des catastrophes en Afrique de l’Ouest. M. Hamadou Adamou Souley a déclaré attendre des participants, des conclusions opérationnelles pour permettre aux Etats de faire face efficacement aux défis générateurs de catastrophes et favoriser une plus grande résilience des populations.
Abondant dans le même sens, le président dudit comité, le Colonel-Major Boubacar Bako a fait savoir aux participants qu’il est attendu de ces travaux, des réflexions profondes et d’excellentes conclusions qui fourniront des pistes de solution pour un renforcement continu des capacités des services de gestion de catastrophes dans les pays.
Le représentant de la CEDEAO au Niger, l’ambassadeur Guillaume N’dri Gnamien a également exhorté les participants à promouvoir les échanges techniques et à collaborer en vue d’une réponse coordonnée.
Pour le représentant de la Coordonnatrice humanitaire du Système des Nations Unies Dr. Modibo Traoré, les recommandations et résultats issus de cette consultation joueront un rôle clé dans le renforcement des capacités collectives, d’apporter une réponse adéquate aux populations à risque de catastrophes naturelles dans les mois à venir.
A la tête d’une forte délégation, le secrétaire général du gouvernorat de Tillabéri, M. Kimba Moumouni Seydou a effectué le déplacement, le mardi 6 juillet 2021, au CES de Tillabéri pour donner le coup d’envoi des épreuves écrites du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) session 2021.
Ils sont au total, 16.197 candidats dont 8.106 filles soit 49,80% à se lancer à l’assaut de leur parchemin, répartis dans 38 centres pour 38 jurys de correction dans toute la région.
Peu avant l’ouverture de l’enveloppe contenant la première épreuve notamment celle de rédaction, M. Kimba Moumouni Seydou a remercié et félicité les candidats «pour leur comportement exemplaire durant l’année scolaire 2021». «Les plus hautes autorités ont lutté et continuent à lutter pour avoir des examens propres», a-t-il déclaré tout en souhaitant bonne chance aux candidats.
Décrivant les conditions d’organisation des examens, le directeur régional des enseignements secondaires, M. Amadou Seydou a notifié que tout se déroule normalement compte tenu de la présence cette année de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), aussi du dispositif sécuritaire mis à leur disposition. M. Kimba Moumouni Seydou a ensuite demandé aux candidats de ne compter que sur leurs propres efforts.
Selon le président du Centre Tillabéri 3, M. Assane Amadou, concernant les conditions matérielles notamment les fiches et les tables, tout a été placé depuis la veille grâce à l’aide de ses collègues et que tout est bien sécurisé par les Forces de Défense et de Sécurité, y compris eux. «Quant à la réussite de l’examen, cette année, il y a eu une innovation notamment la présence de la HALCIA dans tout le processus pour suivre de très près ce qui se passe», a affirmé M. Assane Amadou ajoutant que les épreuves sont stockées au niveau de la gendarmerie pour plus de sécurité.
Le Commissaire Ibrahim Alio Sanda, membre de la HALCIA a indiqué que «la HALCIA est présente cette année dans toutes les régions pour superviser les examens et concours et au niveau des corrections dans les jurys, afin d’éviter toute éventuelle fraude».
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Mohamed Bazoum, a effectué, du 27 au 28 mai 2022, une visite de travail à Malabo, en Guinée Equatoriale, où il a pris part aux travaux de la 16ème Session extraordinaire de la Conférence de l’Union Africaine sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de Gouvernement en Afrique.
Le vendredi 27 mai, peu après son arrivée dans la capitale équato-guinéenne, le Président Mohamed Bazoum a pris part à un sommet humanitaire extraordinaire de l’UA et à la conférence des donateurs. A cette occasion, le Président en exercice de l’UA, S.E.M Macky Sall, a annoncé la mise en place d’un fonds humanitaire africain auquel le Niger participera à hauteur d’un (1) million de dollars, 3 millions de dollars de la part du Sénégal, 200 mille dollars pour le Gabon, 2 millions de dollars pour la Côte d’Ivoire, 30 millions de dollars pour la Guinée Equatoriale, etc…
Dans une intervention qu’il a faite à cette occasion, le Président Mohamed Bazoum a détaillé la situation des déplacés internes au Niger et les efforts du Gouvernement pour les ramener chez eux, notamment dans la région de Diffa. Le Chef de l’Etat a annoncé également le début d’une grande campagne de retour des déplacés internes au Niger courant mois de juin.
Le samedi 28 mai 2022, le Chef de l’Etat a pris la parole à l’ouverture de la 16ème Session extraordinaire de la Conférence de l’Union Africaine sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de Gouvernement en Afrique.
Lire ci-dessous l’intégralité du discours du Président de la République)
« Le terrorisme sahélien ne peut être bien compris s'il n'est pas corrélé au contexte de la grave crise économique que traverse cet espace du fait d'une pauvreté de masse provoquée notamment par le changement climatique », déclare SEM Mohamed Bazoum
« Monsieur le Président,
Excellences Mesdames et Messieurs, Chefs d’Etat, Chefs de Gouvernements et Chefs de délégations,
Monsieur le Président de la Commission,
Mesdames et Messieurs les chefs des comités exécutifs des communautés économiques régionales,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais remercier le Président João Lourenço pour l’initiative qu’il a prise de nous réunir autour de ces deux grandes questions de l’actualité politique de notre continent que sont le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de gouvernement.
La région du Sahel à laquelle appartient mon pays, le Niger, est particulièrement affectée par ces deux phénomènes et les coups d’Etat militaires survenus au Mali et au Burkina Faso ont été présentés par leurs auteurs comme les moyens auxquels ils ont été contraints de recourir pour mettre notamment fin à la détresse des populations victimes des affres du terrorisme. C’est dire par conséquent si ces deux questions sont intimement liées dans cet espace où les différents pays partagent un même niveau de fragilité dû à la prévalence d’une grande pauvreté entretenue, entre autres facteurs, par des chocs climatiques récurrents et une démographie débridée.
L’intérêt de notre débat d’aujourd’hui réside dans le fait que dans certaines régions de notre continent le terrorisme est un phénomène en expansion et que les institutions sur lesquels reposent nos États sont plutôt fragiles dans bien de nos pays. En effet, si les constitutions en vigueur affirment de façon unanime leur attachement aux principes de la démocratie et de l’Etat de droit, force est de reconnaître qu’entre la gouvernance telle qu’elle est proclamée et telle qu’elle est à l’œuvre, il n’est pas rare de constater un décalage de nature à exposer à des risques de déstabilisation.
Monsieur le Président, mesdames et Messieurs,
Ma contribution à notre débat d’aujourd’hui portera sur la situation propre à l’Afrique de l’ouest où plusieurs pays sont victimes du terrorisme et où d’autres en voient pointer la menace à plus ou moins longue échéance. Sur le terrorisme sahélien deux choses méritent d’être sues:
Premièrement. Il n’est pas porteur d’un projet politique et comme tel n’a pas vocation à mettre en œuvre un projet de société basé sur des règles d’une forme quelconque d’administration de territoire.
Et deuxièmement, sa rhétorique islamiste ne saurait cacher l’absence de réelle motivation religieuse des jeunes qui s’enrôlent dans ses rangs, leur engagement ayant plus à voir avec les effets du dérèglement climatique et la remise en cause de leur cadre de vie traditionnel.
Ces deux caractéristiques qui n’en font rigoureusement qu’une seule attestent que ce terrorisme-là est extrêmement dangereux dans l’immédiat car il peut déstabiliser rapidement les États et commettre de grands dégâts, même s’il n’a aucune capacité de représenter quelque alternative que ce soit à moyen et long termes.
La plus grande tare du terrorisme sahélien c’est qu’il ne recrute qu’au sein de communautés bien déterminées, y compris dans les espaces où il prospère le plus. Cela est vrai pour Boko Haram dans le bassin du lac Tchad qui ne recrute qu’au sein de la communauté Kanouri (et les communautés assimilées) tout autant que cela se vérifie pour les organisations terroristes qui opèrent dans la zone des trois frontières du Mali-Burkina-Niger, où le gros des troupes provient de la communauté Peul. Toutefois dans ce dernier cas, il y’a lieu de relever que bien que les soldats soient en très grande majorité des Peuls, la direction de l’Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS) est composée exclusivement d’Arabes maliens et Maghrébins. L’autre grand groupe, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GNIM) affilié à ALQAIDA au Maghreb Islamique est quant à lui dirigé par des Touareg, des Arabes et des Peuls, ces derniers assurant le gros des troupes des soldats.
Cette malformation pour ainsi dire, en vertu de laquelle les organisations terroristes sont perçues comme relevant exclusivement de communautés ethniques bien déterminées et assimilées à elles, les prive d’un large soutien populaire indifférencié et leur commande d’imposer leur autorité par la violence et la crainte. Au surplus pour exister, les groupes terroristes, quand ils ne volent pas le cheptel des populations riveraines, imposent à celles-ci des taxes appelées Zakat présentées comme une dîme à caractère religieux alors même qu’il s’agit d’une vulgaire extorsion particulièrement douloureuse pour les populations. Ils vivent aussi des rançons qu’ils font payer aux populations à l’occasion des rapts qu’ils opèrent ainsi que d’autres activités criminelles telles que le trafic de drogue.
Ce que nous venons de dire indique clairement que le terrorisme sahélien est entaché de tares congénitales qui le privent de toute capacité de devenir un mouvement politique viable à même de mettre en place des structures administratives susceptibles de fonder et gérer un État. C’est pourquoi au cours de ses presque dix années d’existence, malgré ses succès militaires réels, il n’a pas été en mesure d’attirer à lui un tant soit peu de cadres. Seuls y adhèrent des jeunes cultivateurs ruraux et des bergers mus par des motifs alimentaires. Ce déficit d’intelligence structurel est le talon d’Achille du terrorisme sahélien qui se voit ainsi réduit à l’aspect strictement militaire de son action, sans réels vision et projet politiques. Si ce terrorisme ne peut rien construire, même dans le cadre de son funeste projet, il peut néanmoins provoquer de grandes destructions sur les sociétés où il sévit.
Mesdames et Messieurs,
La violence exercée sur les populations par les groupes armés terroristes ainsi que les conflits intercommunautaires meurtriers qui ont par endroits résulté de leur action provoquent le déplacement de populations très nombreuses induisant une détresse humanitaire à grande échelle. Cela a un contrecoup considérable sur l’économie des zones affectées où les services sociaux de base ne fonctionnent plus tout autant que sont totalement perturbées les activités à caractère économique.
Mais les effets du terrorisme ont un potentiel d’impact encore plus fort dans la déstabilisation des institutions étatiques. Les changements anticonstitutionnels survenus au Mali en août 2020 et au Burkina Faso en janvier 2022 sont une conséquence des victoires remportées par les terroristes sur les armées de ces deux pays. Pour légitimer leur action les auteurs des coups d’Etat ont invoqué le désarroi des populations face à cette agression terroriste brutale et la désolation qu’elle a provoquée. Dans leur narratif justifiant leur intervention les militaires ont promis une victoire rapide sur le terrorisme d’une part et la promotion d’une gouvernance frappée au coin de la vertu d’autre part.
Dans les deux pays la situation sécuritaire s’est plutôt dégradée depuis lors et la promesse des changements dans la gouvernance tarde à se manifester. En vérité l’arrivée des militaires à la tête de ces deux pays a eu pour effets d’affaiblir leurs armées respectives mises sens dessus dessous, d’isoler ces pays à un degré plus ou moins important de la communauté internationale et d’affecter leur coopération financière et militaire avec celle-ci. Tous ces facteurs ont objectivement diminué leurs capacités et réduit leurs chances de l’emporter contre le terrorisme.
Quand par ailleurs on sait que les militaires conditionnent la durée de leur pouvoir à la fin totale du terrorisme sur leurs territoires, on peut affirmer sans risque de se tromper qu’ils envisagent de se maintenir en place pendant longtemps. Cette tentation éternitaire est porteuse de risques graves auxquels ces deux pays, s’ils ne prennent garde, sont condamnés à succomber à plus ou moins longue échéance.
Monsieur le président, mesdames, Messieurs,
Le terrorisme sahélien ne peut être bien compris s’il n’est pas corrélé au contexte de la grave crise économique que traverse cet espace du fait d’une pauvreté de masse provoquée notamment par le changement climatique.
Tout en étant un phénomène plutôt rural, son impact a néanmoins un retentissement de portée générale. En effet, les images des populations terrorisées fuyant en masse leurs villages et abandonnant tout derrière elles, transportées par les réseaux sociaux ont un effet corrosif sur le prestige des gouvernements en place. Le sentiment d’impuissance généralisé qui en résulte porte une atteinte grave à leur légitimité et rend ces gouvernements très vulnérables.
Dans le contexte de nos démocraties entachées assez souvent de pratiques de gouvernance pas toujours vertueuses, de logiques d’éternels bras de fer entre pouvoirs et oppositions, de l’activisme de sociétés civiles hyperpolitisées et de mal vivre de la jeunesse, des militaires peuvent aisément se poser en sauveurs de la nation. Mais à l’expérience, au vu de ce qui s’est passé jusqu’ici, ces militaires en déstabilisant les institutions affaiblissent les États et renforcent les groupes terroristes. Ils ne sont donc nullement une solution ni pour lutter contre le terrorisme encore moins pour promouvoir la bonne gouvernance. Ils constituent assurément un facteur de régression pour l’Etat de droit et la démocratie et exposent les pays à des périls inédits.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a regagné Niamey, hier mardi, 29 novembre 2022, de retour d’Abuja, au Nigeria, où il a pris part aux travaux du 16ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT).
Au cours des travaux, les Chefs d’Etat ont examiné le Rapport du Conseil des ministres de la Défense, celui de l’Envoyé spécial du Sommet sur la situation au Tchad et le rapport de la 68ème session ordinaire du Conseil des ministres de la CBLT.
Dans son discours d’ouverture, le Président de la République Fédérale du Nigéria, M. Mahammadu Buhari, a largement évoqué la lancinante question de l’assèchement du Lac Tchad et ses conséquences, non sans évoquer le projet phare de transfert des eaux interbassins pour lequel l’étude de faisabilité est déjà réalisée.
Notant que c’est une étape décisive qui est franchie, le Président Mahammadu Buhari a salué au passage les interventions en matière de développement comme le projet PRESIBALT et la Stratégie régionale de stabilisation et de relèvement des zones affectées par Boko Haram. « La menace est réelle et nécessite une synergie d’action entre les Forces de Défense et de Sécurité des différents Etats », a-t-il souligné.
Le Président de la République est accompagné dans ce déplacement de M. Hassoumi Massaoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indatou, ministre de la Défense Nationale ; M. Adamou Mahamane, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement; M. Daouda Toukoubakoye Djibo, Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République ; M. Alat Mogaskia, ambassadeur du Niger au Nigeria.
Lors de la photo de famille des chefs d’Etat et de gouvernement ayant pris part au 17e sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Président français, Emmanuel Macron, a étalé tout le mépris qu’il a pour ses collègues africains. Alors qu’une place lui a été délibérément laissée entre les Présidents Deby et Issoufou et que celui-ci s’activait à lui montrer d’un geste de la main, Emmanuel Macron a complètement snobé ses deux collègues africains. Sans le moindre regard pour Deby et Issoufou, à plus forte raison un sourire, le Président français est passé devant eux, sans la poignée de main habituelle pour aller serrer la main à son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Ledrian. Avec un large sourire ! S’il est certain que la conduite du chef de l’Etat français est diplomatiquement incorrecte, il reste que le message qu’il a voulu ainsi laissé transparaître n’est pas cerné. Ce qui est certain, Deby et Issoufou savent pourquoi le Président français les a royalement ignorés publiquement. DAN MADOUGOU
Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, accompagné de la Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou Mahamadou, a participé activement samedi après-midi, 12 octobre 2019, au panel intitulé : « Vers un nouveau partenariat pour l’Afrique », dans le cadre du 17ème Forum de Rhodes, organisé par l’Institut « Dialogue des Civilisations.»
Economie et Développement, Afrique en tant que future locomotive du développement mondial, Recherche de solutions africaines aux défis africains, Relation Afrique-Occident et Afrique-Asie, tels ont été les principaux thèmes débattus par les panélistes. Ce sont le Fondateur de Transparency International, Coprésident de Africa Progress Panel (Germany) M. Peter Eigen, le Fondateur et Président de la Fondation Brazzaville (France) M. Jean Yves Olivier, l’ancien Premier Ministre de Guinée M. Kabiné Komara, le Président de ABO Capital (Angola) M. Zandre Campos et l’industriel, entrepreneur et philanthrope sud-africain M. Ivor Ichikovitz.
Le Président Issoufou Mahamadou, qui a pris la parole en tant qu’Invité Spécial pour conclure ce débat sur le partenariat entre l’Afrique et le reste du monde, a, dans une intervention, évoqué l’ensemble des questions ayant trait à cette thématique et précisé sa vision pour le développement de l’Afrique. SEM Issoufou Mahamadou a insisté sur les défis et perspectives inhérents au développement du continent africain, rappelant la situation de l’Afrique dans divers domaines et soulignant les efforts menés par ses dirigeants à travers, entre autres, l’Agenda 2063 et ses différents Plans et Projets dont la ZLECAf.
L’Afrique recèle d’importantes ressources en matières premières, dispose de plus de 60% des terres arables non encore exploitées au niveau mondial et d’une population en pleine croissance qui se caractérise par sa jeunesse d’où un énorme potentiel de main d’œuvre et de consommateurs, a dit le Chef de l’Etat. Pour l'instant pourtant, l’Afrique est le continent le moins développé du monde, particulièrement au Sud du Sahara, parce qu’elle est « restée enchaînée dans le pacte colonial, c'est à dire pourvoyeuse de matières premières et consommatrice de produits finis fabriqués ailleurs. Elle reste victime de l’échange inégal », a-t-il expliqué.
Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, accompagné de la Première Dame, Dr. Lalla Malika Issoufou Mahamadou, est arrivé hier soir, à Rhodes, en Grèce, où il participera, vendredi et samedi, au 17ème Forum de Rhodes, organisé par l’Institut de Recherche «Dialogue des Civilisations». Après la séance d’ouverture, sous le thème «30 ans après la chute du mur de Berlin: A la recherche d’une feuille de route et d’une boussole», une Session spéciale sera organisée vendredi matin avec SEM Issoufou Mahamadou. La première séquence de cette session portera sur : « Afrique et le (dis) ordre mondial» avec pour thèmes : Vision globale pour l’Afrique et le Niger/Sécurité et terrorisme/Climat. La deuxième séquence est intitulée: «Vers un miracle économique africain : leçons tirées du modèle est-asiatique».
En 63 ans, la République a connu des hauts et des bas, des lignes droites et des sinuosités, la lumière, l’ombre et peut-être le clair-obscur. Suivant les régimes et les personnalités qui président aux destinées du pays, le Niger a vogué aux grés des humeurs et des desseins des hommes du moment. Mais, jamais, dans cette histoire de plus de six décennies, le Niger n’a connu une période aussi sombre. Une période près de 11 ans, aujourd’hui, faite de privations diverses, d’injustice et de coercition, de rupture d’égalité des citoyens devant la loi, de corruption et de détournements massifs des deniers et biens publics. Une période noire en matière de déni de droits constitutionnels des citoyens qui a été inaugurée et entretenue par l’ancien président, Issoufou Mahamadou, et qui semble faire le bonheur de son successeur, Bazoum Mohamed.
La 63e fête anniversaire de la République, synonyme de liberté, de justice et d’égalité des citoyens, notamment devant la loi, se fera, comme il est de coutume depuis huit ans, sous le sceau d’une justice à double vitesse et le déni de la liberté de manifestation citoyenne. Le 5, puis le 12 décembre, deux projets de manifestation publique, à l’initiative de TLP-Niger, ont été étouffés dans l’œuf. Et comme toujours depuis si longtemps, c’est par le biais de décisions judiciaires contraires aux dispositions de la Constitution qui consacre le droit à la manifestation.
Le Président Bazoum a maintes fois confié son intention de se débarrasser de ce dossier encombrant, mais il n’a pas encore franchi le rubicond.
Face à la justice, les Nigériens ne sont pas égaux et le constatent pratiquement au quotidien. Les uns sont embastillés pour moins que rien tandis que les autres sont royalement ignorés et exemptés de reddition de comptes au nom, essentiellement, de leur appartenance politique. Récemment, à l’occasion de la journée internationale des droits de l’homme, TLP-Niger a cru bon devoir entreprendre une caravane de sensibilisation à travers Niamey. Une initiative qui s’est mal terminée pour l’organisation de la société civile, la police ayant interpellé certains de ses membres.
Outre le déni de manifestation et la rupture d’égalité des Nigériens devant la loi, la République fête ses 63 ans avec des prisonniers politiques. Des leaders politiques, mais aussi des acteurs de la société civile, au nom de déclarations jugées sources de troubles à l’ordre public et/ou atteinte à la cohésion nationale. Selon des sources politiques diverses, le Président Bazoum a maintes fois confié son intention de se débarrasser de ce dossier encombrant, mais il n’a pas encore franchi le rubicond. D’autres voix indiquent toutefois qu’il n’a aucune intention de mettre un terme à cette pratique qui en le dérange nullement. La preuve, avancent-ils, la plupart des détenus politiques actuels ont été arrêtés alors qu’il est à la tête de l’Etat. En fin de compte, on ne sait plus qui croire. Quoi qu’il en soit, il y a des prisonniers politiques au Niger, dans l’insouciance de la communauté internationale. Même la Cedeao, prompte à intervenir pour défendre des questions de principe que plus personne ne comprend, garde un silence de cimetière sur le sujet.
Pour le moment, le Président Bazoum ne connaît pas encore de journalistes emprisonnés à son actif.
S’il a fait preuve d’humanisme vis-à-vis des prisonniers politiques comme son prédécesseur ne l’a pas été, Bazoum Mohamed est toutefois dans l’embarras, ne pouvant justifier le maintien en prison d’hommes politiques et d’acteurs de la société civile. Pour le moment, il ne connaît pas encore de journalistes emprisonnés à son actif. Cependant, la situation que vit la presse actuellement ne présage de rien pour les jours et semaines à venir.Le secrétaire aux droits de l’homme des Nations Unies qui vient de séjourner au Niger en aura pour son compte. Si l’opposition lui a forcément parlé de prisonniers politiques, le gouvernement va lui présenter les mêmes cas sous le couvert de délits de droit commun. Et comme le gouvernement, sous les tropiques, bénéficient toujours du bénéfice du doute auprès de la communauté internationale, il y a de fortes chances que Bazoum Mohamed, lui aussi, s’accommode fort bien de détenus politiques dans les prisons nigériennes.
A l’instar de la Communauté Internationale, le Niger célèbre aujourd’hui 14 juin 2021, la Journée Mondiale du Donneur de Sang Cette 18ème édition est placée sous le thème : « Donnez votre sang pour faire battre le cœur du monde ». A cette occasion, le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara a livré un message dans lequel il a souligné l’importance de cette journée et celle du don de sang.
Instituée par l’organisation Mondiale de la Santé, la Journée Mondiale du Donneur de Sang, vise à mettre en relief l’importance du don de sang dans la vie humaine et à vulgariser la culture de ce geste altruiste simple, mais essentiel pour sauver des vies.
Chaque année, la journée est célébrée sous un cachet particulier en vue de lui donner tout le sens dont elle mérite d’où le thème : « Donnez votre sang pour faire battre le cœur du monde ». « Ce slogan souligne la contribution essentielle des donneurs de sang qui permet que le cœur du monde continue de battre en sauvant des vies et en améliorant l’état de santé d’autres personnes. Il relance l’appel mondial pour que davantage de personnes donnent leur sang régulièrement partout dans le monde et contribuent à une meilleure santé », a souligné le ministre de la Santé Publique.
Au Niger en 2020 seulement, 168 297 dons de sang ont été effectués à travers le pays pour un besoin estimé à un minimum de 220 000 dons. Ce geste contribue substantiellement à faire face à une éventuelle pénurie. Le ministre devrait aussi relever la nécessité de poursuivre les actions de sensibilisation en vue d’accroitre le nombre des donneurs bénévoles qui est de 27% contre les donneurs familiaux 73%. « C’est une des conditions essentielle pour disposer de stock suffisant de produits sanguins afin de garantir notre autosuffisance, comme le préconise l’OMS, qui encourage les pays à s’approvisionner prioritairement auprès de donneurs de sang volontaires non rémunérés», a dit le Ministre de la Santé Publique.
Cette journée a pour objectifs de : remercier les donneurs de sang partout dans le monde et sensibiliser plus largement à la nécessité de donner régulièrement et bénévolement son sang ; promouvoir les valeurs communautaires du don de sang par une plus grande solidarité et cohésion sociale au sein des communautés ; encourager les jeunes à répondre à l’appel humanitaire au don de sang et à inciter leurs semblables (pairs) à faire de même et enfin ; célébrer le potentiel des jeunes en tant que partenaires en matière de promotion de la santé.
C’est en lien avec ces objectifs que la campagne de cette année mettra particulièrement l’accent sur le rôle joué par les jeunes pour garantir l’approvisionnement en sang sûr, a souligné Dr Idi Illiassou Maïnassara.
Il a rappelé l’engagement du gouvernement à travers le Programme de la Renaissance Acte III du Président de la République, volet santé, qui entend mettre l’accent sur la santé comme une des priorités afin d’améliorer les conditions de vie de nos laborieuses populations et ainsi favoriser le développement de notre pays.
Enfin, il a saisi cette opportunité pour remercier solennellement les donneurs volontaires et bénévoles de sang qui répondent à la demande de sang sans cesse croissante et a encouragé tous les acteurs qui œuvrent inlassablement au fonctionnement du système de transfusion sanguine dans notre pays.
A l’instar de la communauté internationale, le Niger a célébré, hier 14 juin 2021, la 18ème Journée mondiale du donneur de sang. A Niamey, c’est la Première Dame Hadjia Hadiza Bazoum qui a présidé, au Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), le lancement officiel de cette journée placée sous le thème : "Donner votre sang pour faire battre le cœur du monde". L’objectif de la célébration de cette journée, indique-t-on, est de susciter une prise de conscience accrue du besoin en sang et en produits sanguins sûrs pour la transfusion, mais aussi sensibiliser sur la contribution essentielle des donneurs de sang volontaires et bénévoles aux systèmes de santé nationaux. Dons de sang, allocutions, remises des témoignages de satisfaction, chants, sketches de sensibilisation et une visite guidée du CNTS, étaient au programme de la cérémonie. Plusieurs personnalités civiles et militaires ont pris part à l’activité.
Dans son intervention, la Première Dame a indiqué que « le don de sang représente une forme de solidarité exceptionnelle. Il ne s’agit pas de donner une chose ou quelque chose, il s’agit d’un don d’une partie de soi-même, ce qui suppose un engagement profond, solidaire et responsable ». Pendant plusieurs années les donneurs de sang ont offert bénévolement et gracieusement leur sang, a-t-elle rappelé. « Un geste qui a non seulement contribué à assurer l’approvisionnement de notre pays en produit sanguin, mais aussi et surtout qui a aidé à sauver des vies humaines », a ajouté Hadjia Hadiza Bazoum. « Au nom de tous les malades, soyez-en remerciés de tout cœur », a dit la Première Dame du Niger à l’endroit des Donneurs de sang, soulignant que grâce à eux « nous avons l’occasion de porter secours de la manière la plus anonyme et la plus altruiste possible à tous ces milliers d’hommes, de jeunes mères et d’enfants dont la vie ne tient qu’à un seul fil : notre sang ». Elle a rappelé que le sang, c’est la vie et on ne peut s’y imaginer un plus beau geste de solidarité entre hommes que celui de donner son sang pour soulager une souffrance ou sauver une vie humaine. Elle a ensuite lancer un vibrant appel à la population à emboiter le pas aux donneurs volontaires et bénévoles pour accomplir cet acte humain, afin de sauver des vies.
Quant à la représentante de l’OMS au Niger, Dr Blanche Anya, elle a rappelé que le dernier rapport de l’OMS sur la situation mondiale en 2019 révèle que dans les pays à faible revenu, les enfants de moins de 5 ans constituent les principaux bénéficiaires des dons de sang avec 54% de transfusions sanguines réalisées, alors que, pour les pays à revenu élevé, 75% des transfusions ont bénéficié aux patients de plus de 60 ans. Selon elle, au Niger, grâce aux actions louables de l’Etat et ses partenaires, il y a une augmentation significative du nombre de don de sang, qui est passé de près de 158.000 en 2019 à plus de 168.000 en 2020, soit une augmentation de plus de 10.000 dons, parmi lesquels plus de 70% proviennent des membres des familles des malades. « Ceci montre que beaucoup d’efforts restent à fournir pour mobiliser et fidéliser plus les donneurs de sang bénévoles », a précisé la responsable de l’OMS au Niger.
La Directrice du CNTS, Dr Zoubayda Mayaki a, auparavant, remercié les plus hautes Autorités de la République, les partenaires techniques et financiers et les autres bonnes volontés qui accompagnent le CNTS dans l'accomplissement dans sa mission. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des responsables des Institutions, du ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara, du Gouverneur et du président du Conseil de Ville de Niamey, l’essentiel de ces personnalités ont fait don de leurs sangs au CNTS, une manière pour eux de répondre promptement à l’appel de la 1ère dame, qui s’est aussi prêtée à l’exercice.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a pris part dimanche, 3 novembre 2019, à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis (EAU), à la cérémonie officielle d’ouverture de la 18ème Session de la Conférence Générale de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), sur invitation du Directeur Général de cette institution.
L’ouverture de cette session a été marquée par le discours du Ministre de l’Energie et de l’Industrie des Emirats Arabes Unis M. Suhail Al Mazrouei, Président de la Conférence et celui du Directeur Général de l’ONUDI, M. Li Yong.
Lors de la séance plénière ayant suivi cette cérémonie d’ouverture, le Président Issoufou Mahamadou a pris la parole ainsi que le Président malgache, SEM Andry Rajoelina.
Dans son allocution, le Chef de l’Etat, Champion IDA III (Troisième Décennie du Développement Industriel de l’Afrique 2016-2025), a souligné les avantages de l’industrialisation qui génère, entre autres, une croissance forte, inclusive et solide.
Elle crée des emplois, procure des revenus, renforce la classe moyenne, engendre la consommation, encourage le développement humain et la recherche scientifique, a-t-il ajouté, affirmant que « les pays africains ont tout intérêt à se tourner résolument vers l’industrialisation. »
Pour y parvenir, ils doivent cependant affronter de nombreux défis, a dit le Chef de l’Etat, précisant que « pour réussir l’industrialisation, le leadership de l’Etat et l’attachement du gouvernement au développement industriel sont indispensables, notamment s’agissant de la réalisation des infrastructures et de la nécessité de créer un bon climat des affaires. »
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini a présidé, le jeudi 12 novembre dernier dans l’après-midi à Niamey, la 18ème session du comité interministériel pour la réponse contre Covid-19. Au cours de cette réunion qui a vu la participation de plusieurs membres du gouvernement et des représentants des certains comités rattachés, a porté sur l’état de la mise en œuvre du plan global de la riposte.
Après le mot introductif du Premier ministre, des exposés ont fait le point de la situation, aussi bien sur le volet sanitaire, que sur celui de la mise en œuvre des différentes mesures, ainsi que sur la question de ressources financières.
Faisant l’état de la situation sanitaire, le ministre de la santé publique, Dr. Idi Illiassou Mainassara a noté une légère hausse du coefficient de transmissibilité (R0) qui passe de 0,178 à 0,182 par rapport à la dernière semaine. Cette tendance a, en effet, fait grimper le nombre des cas actifs à 69, alors qu’on était à 15 il y’a deux semaines. L’on compte 154 personnes auto-confinés, à date d’hier 12 novembre 2020 et les décès restent à 69, depuis quelques mois. Selon Dr. Idi Illiassou Mainassara, cette légère hausse des cas est liée au flux migratoire d’Agadez et un relâchement du respect des mesures barrières lors des rassemblements surtout.
La situation n’est pas certes assez inquiétante mais face au risque d’une seconde vague que pouvaient favoriser la saison froide (autre facteur de propagation d’une telle maladie respiratoire) et l’indiscipline de la plupart des voyageurs vis-à-vis du protocole de contrôle et celui d’auto-confinement, il faudrait encore de la vigilance et de la rigueur. Le ministre a annoncé que d’ores et déjà en ce qui concerne les migrants, une évaluation est faite. Comme perspective, il est envisagé le renforcement des dispositifs de la surveillance, du contrôle et de la prise en charge des cas. «Il y’a une acquisition en cours d’une machine PCR de très grande capacité, pour la région d’Agadez, du fait du nombre des migrants dont la plupart sont des expatriés», a-t-il mentionné.
«Ce relâchement exige de nous un sursaut, en particulier en terme de surveillance et de contrôle», a déclaré le Premier ministre, chef du gouvernement, SE Brigi Rafini. Cela suppose, entre autres, la redynamisation des instruments de suivi de l’auto confinement, appuyé des mesures coercitives envers ceux qui rentrent d’ailleurs avec tout le risque d’en importer et ne respectent pas le protocole d’auto-confinement. «Il y’a cette nécessité de l’application des mesures, afin d’éviter que notre pays connaisse une deuxième vague, à l’image de certains pays», souligne le Premier ministre. Parmi les recommandations, il a retenu à l’issue de cette 18ème session du comité interministériel de redoubler les efforts de communication. Le comité technique et celui des experts ont été quant à eux instruits de proposer incessamment un protocole plus adapté à l’auto-confinement des voyageurs, ainsi que des mesures à même de faire respecter strictement les dispositions de contrôle au niveau des aéroports.
Du 24 au 25 septembre, l'Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN) a tenu, à Niamey, son 19ème Congrès statutaire couplé au 61ème anniversaire de ladite centrale syndicale sous le thème «Démocratie et bonne gouvernance en Afrique : rôle des syndicats». Au cours de ces travaux les congressistes ont passé en revue les textes qui régissent le fonctionnement de cette structure avant de renouveler l’équipe dirigeante. C’est le ministre de l'Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, M. Ibrahim Boukary qui a présidé l’ouverture des travaux.
A l’issue des travaux un nouveau Bureau exécutif a été mis en place avec Alain Adikan comme Secrétaire général. Il a obtenu 76 voix sur 105 contre 29 voix pour son challenger M. Alio Hassane Samna. Notons que les congressistes ont formulé des recommandations et des résolutions pour dynamiser le cadre organisationnel. Au cours de ces échanges, il a été question de l’examen et l’adoption du règlement intérieur, puis les communications des centrales amies, ensuite la présentation du thème du congrès et débats, suivi de la présentation et l’adoption des rapports moraux du BEN. Il y a eu aussi l’examen et l’adoption du cahier de charges ; la présentation et l’adoption du rapport financier enfin la présentation de la déclaration de la politique générale.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l'Emploi, du Travail et de la Protection Sociale a dit que la tenue d’un congrès reste et demeure un cadre approprié pour examiner non seulement toutes les questions liées au contrôle de gestion de celle-ci, mais aussi celui de formuler et de donner des avis motivés, notamment à l’assemblée générale. Il a par la suite assuré que les délégués présents feront en sorte que ces assises débouchent sur de résultats probants. S’agissant de la commémoration des 61 ans de l’USTN, M. Ibrahim Boukary a dit que même dans la vie d’une personne, 61 ans c’est l’âge de la sagesse ! Et en Afrique, on a non seulement coutume de dire que «la véritable force commence par la sagesse», mais aussi que la sagesse est la fille de l’expérience».
La tenue de ce 19ème Congrès statutaire et la célébration du 61ème anniversaire de interviennent cette année encore, non seulement dans un contexte national marqué par la pandémie de Covid-19, mais aussi des inondations et la multiplication des attaques terroristes. «Cette situation demeure une réelle préoccupation pour le Gouvernement car, elle est encore génératrice de multiples conséquences sociales et économiques négatives, compromettant ainsi la réalisation des aspirations légitimes de beaucoup de nos compatriotes», a déclaré le ministre de l'Emploi en charge de l’Emploi.
Et c’est pour cette raison, «nous nous employons à relever les défis majeurs afin de créer les conditions de la prospérité, ainsi que celles d’une paix durable et d’une justice sociale effective. Pour ce faire et pour vous répondre, il nous faut encore jeter les bases d’un Programme d’actions conçu pour nous orienter vers un meilleur avenir du travail qui dépendra des choix judicieux que nous ferrons ensemble», a assuré M. Ibrahim Boukary.
Auparavant, le secrétaire général sortant de l'Union des Syndicats des Travailleurs du Niger, M. Zaman Allah Mahaman a expliqué qu’aujourd'hui l'échiquier syndical nigérien compte 14 Centrales Syndicales Nationales et près de 400 syndicats de base. «L'USTN compte aujourd'hui 52 syndicats affiliés issus de tous les secteurs d'activité professionnelle qui mobilisent dans leurs rangs environ 43.000 militants sur un potentiel de plus de 185.000 salariés que compte le Niger sans compter les travailleurs du secteur informel qui représentent 70% de la population active du Niger. Elle est la troisième Centrale Syndicale du Niger depuis les élections professionnelles du 31 juillet 2019», a-t-il confié. Notons que l’USTN est présente dans toutes les régions du Niger comptant ainsi 8 coordinations et 72 sections. De la date de la création de cette organisation à ce jour, 13 Secrétaires Généraux se sont succédé à sa tête.
A l'instar des autres pays, le Niger célèbre aujourd’hui 31 août 2021, la 19ème édition de la journée africaine de la médecine traditionnelle. À cette occasion, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr. Idi Illiassou Mainassara livré un message hier afin de faire le point sur l’importance de la médecine traditionnelle au Niger. En cette circonstance, il a exprimé le soutien et les remerciements de son département ministériel aux tradi-thérapeutes qui ne cessent de faire valoir notre culture. Cette 19ème édition est placée sous le thème «La contribution potentielle de la médecine traditionnelle aux efforts de riposte à la COVID-19».
Selon le ministre en charge de la Santé publique, l'utilisation par l'homme des substances médicinales d'origine naturelle remonte à la nuit des temps. Depuis plus d'un an et demi, rappelle-t-il, l'Afrique à l'instar du reste du monde vit les conséquences néfastes de la pandémie de la COVID-19. «Malgré la découverte et l'utilisation d'un vaccin, le défi pour le contrôle de cette pandémie reste entier en l'absence de médicaments efficaces pour la prise en charge des cas. Ainsi, la maladie de la COVID-19 fait partie des maladies pour lesquelles la médecine moderne ne propose pas de thérapeutique efficace», a dit le ministre en charge de la santé publique.
Dr. Idi Illiassou Mainassara a notifié que la médecine traditionnelle constitue un patrimoine riche et est d'une importance incontestable pour le développement économique de nos pays. C'est pourquoi, la valorisation des plantes médicinales constitue une préoccupation majeure pour de nombreux chercheurs et responsables des pays du Sud où une grande partie de la population recourt largement à la médecine traditionnelle. «Au Niger, selon l'étude menée par AGARAY et ALFARI en 1997, en cas de maladie, la médecine traditionnelle reste le premier recours de 60 à 80% de la population», a-t-il rappelé. Le ministre a ensuite souligné que pour l'OMS, la médecine traditionnelle constitue une opportunité dans le cadre de la lutte contre la COVID-19. A travers l'histoire, les médecines traditionnelles ont été sources de médicaments pour traiter des maladies notamment le paludisme. «La contribution de la médecine traditionnelle dans la prise en charge de Covid-19 peut se faire dans la prévention et la prise en charge. Il est possible d'utiliser les nombreux résultats sur les plantes africaines pour mettre au point des médicaments en vue du traitement de la fièvre, la toux sèche, les difficultés respiratoires et d'autres symptômes chez les personnes atteintes de la COVID-19», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales a rappelé que le thème de cette journée renforce l'opportunité pour les Etats africains d'utiliser la médecine moderne dans le cadre de la lutte contre la COVID-19 sans oublier que la médecine traditionnelle demeure le premier recours aux soins de santé primaires. «Dans le cadre de la riposte à cette pandémie de COVID-19, le ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, en partenariat avec les Associations des Thérapeutes Traditionnels et Herboristes, a renforcé les activités de sensibilisation à l'endroit des différentes structures de la médecine traditionnelle pour le respect des gestes barrières contre la COVID-19. Le ministère encourage la recherche des plantes médicinales efficaces et sûres contre la maladie, et pour le renforcement de capacités avec le système conventionnel en vue d'une lutte synergique contre la pandémie», a-t-il ajouté.
Notons que dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, l'OMS pour l'Afrique a mis en place un comité régional d'experts sur la médecine traditionnelle. Ce comité a, entre autres, la charge d'approuver les protocoles pour les essais cliniques, une charte et des termes de référence pour la mise en place d'un conseil de surveillance des données et de la sécurité des essais cliniques de phytothérapie. Les 25 membres du Comité consultatif régional d'experts sur la médecine traditionnelle pour la COVID-19 sont chargés de soutenir les pays afin d'améliorer la recherche et le développement de thérapies contre le coronavirus, basées sur la médecine traditionnelle. «Il faut dire que les 2 médecines (traditionnelle et moderne) se côtoient et chacune au mieux de sa compétence essaye de combattre la maladie. Dans la zone agricole méridionale du Niger, près de 250 espèces médicinales ont été répertoriées par Adjanohoun et Collaborateurs en 1980 et Saadou en 1993» a mentionné le ministre.
A l’instar de la communauté internationale, le Niger, célèbre ce mardi 14 Juin 2022, la 19ème édition de la Journée Mondiale du Donneur de Sang, sous le slogan «Donner son sang : un acte de solidarité. Rejoignez le mouvement et sauvez des vies !». Cette date a été choisie pour célébrer l’anniversaire de Karl Landsteiner, un célèbre scientifique autrichien qui a remporté le prix Nobel pour sa découverte du système de groupes sanguins A-B-O. Instituée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2004, cette journée a pour but d’encourager le don du sang, de promouvoir l’importance de cet acte et de remercier tous les donneurs et le personnel de santé.
A la veille de cette journée, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara, a livré un message dans lequel, il a précisé que la célébration de cette journée vise plusieurs objectifs dont celui de remercier les donneurs de sang partout dans le monde et sensibiliser plus largement à la nécessité de donner régulièrement et bénévolement son sang ; reconnaître et promouvoir l’utilité du don de sang volontaire et bénévole; sensibiliser à la nécessité d’accroître les investissements publics en faveur de systèmes nationaux de transfusion sanguine durables et résilients et d’une collecte de sang plus large auprès de donneurs volontaires et bénévoles, etc. «Si donner son sang a une importance aussi cruciale, c’est parce que cet acte permet de guérir et d’offrir une chance de survie à des millions de personnes hospitalisées chaque année. En effet, le sang et les produits sanguins sont des ressources essentielles à la bonne prise en charge de ces personnes hospitalisées pour des raisons diverses : les accidents de la voie publique, les interventions chirurgicales, la drépanocytose, le cancer, les hémorragies, etc.» a rappelé Dr Illiassou Idi Mainassara.
Ainsi, le ministre en charge de la Santé publique a précisé que le besoin en sang est universel, mais l’accès au sang pour toutes les personnes qui en ont besoin ne l’est pas. Les pénuries de sang sont particulièrement préoccupantes dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Selon les normes de l’OMS, si 1 à 2% de la population totale d’un pays donne du sang cela aurait été suffisant pour assurer l’autosuffisance en produits sanguins. Le Niger, comme beaucoup d’autres pays, est selon le ministre de la santé publique, encore loin de cet objectif, car en 2021, sur 241.128 dons attendus (1% de la population), 179.079 ont été réalisés soit 74%. Parmi ces dons réalisés, seuls 28% ont été prélevés auprès de donneurs volontaires. «Au regard de cette situation, nous devons donc redoubler d’efforts en matière de sensibilisation des populations au don de sang, ainsi que dans le recrutement et la fidélisation de nouveaux donneurs afin d’accroitre le nombre de donneurs bénévoles. Pour ce faire, le Centre National de Transfusion Sanguine vient de se doter d’un plan stratégique national de sécurité transfusionnelle, assorti d’un plan national de communication pour la période 2022-2026. Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Mohamed BAZOUM, à travers son Programme de renaissance acte 3, entend mettre l’accent sur la santé comme une des priorités afin d’améliorer les conditions de vie de nos laborieuses populations et par là favoriser le développement de notre pays», a-t-il notifié.
Par ailleurs, Dr Illiassou Idi Mainassaraa souligné que la campagne de cette année mettra un accent particulier sur le don de sang comme un acte de solidarité qui sauve des vies et sur la contribution des services chargés de l’approvisionnement en sang et en produits sanguins sûrs en tant qu’élément essentiel de tout système de santé. Pour cela, il a lancé un appel à l’engagement de tous les acteurs à «rejoindre le mouvement pour sauver des vies» en accomplissant «cet acte de solidarité» qu’est le don de sang. Enfin le ministre de la Santé Publique, de la population et des affaires sociales a adressé ses remerciements aux donneurs de sang ; aux structures qui participent à la mobilisation des donneurs de sang ; aux partenaires techniques et financiers notamment l’OMS et à tous les autres partenaires pour leur accompagnement à l’organisation de cette journée ; à l’ensemble du personnel de santé qui œuvre inlassablement au fonctionnement du système de transfusion sanguine dans notre pays.
Après un an d’exercice de pouvoir à la tête de la magistrature suprême, les Nigériens apprécient positivement les orientations et les actions accomplies par le Président de la République. Toutefois, les Nigériens ont conscience qu’un an est un temps très cours pour apprécier ou évaluer les actes posés tout en gardant espoir que le Chef de l’Etat conservera ce bon rythme en faveur du développement économique et social du Niger.
Pour M. Chaibou Habou Ibrahim, ce début de mandat est positif mais le Président doit redoubler d’efforts pour faire face aux multiples défis du pays. «Après un d’exercice de pouvoir par le Président Bazoum, je pense personnellement que ce mandat est positif pour des raisons qui me sont propres. J’ai constaté des avancées surtout en matière de lutte contre l’insécurité grandissante dans notre pays. Je crois qu’il y a eu une certaine accalmie observée surtout dans les deux régions les plus touchées, c’est-à-dire la région de Tillabéri (ouest) et à l’est dans la région de Diffa. Toutefois, je pense que le Président de la République doit aussi redoubler d’efforts dans ce domaine pour un retour progressif et définitif de la sécurité qui permettra à la population de vaquer à ses occupations. Que le président sache aussi qu’il y a des défis devant lui surtout en ce qui concerne l’emploi des jeunes. Vraiment cette couche de la population chôme. Il doit mener un combat ardu dans ce domaine qui fera en sorte que cet épineux problème soit résolu le plus vite possible. Toutefois, nous le félicitons pour cet exercice d’un an mais il doit s’efforcer de faire en sorte que les citoyens trouvent satisfaction dans les actes qu’il aura à poser».
Quant à M. Hamidou Sidi, les éléments de jugement sont peu pour faire une évaluation ou appréciation objective. «Pour le moment, les éléments que nous disposons ne peuvent pas nous permettre d’apprécier positivement ou négativement cette première année du mandat. Nous sommes toujours en observation. Certes, les jalons sont en train d’être posés mais nous attendons la concrétisation de ces actes car le peuple attend beaucoup du Président de la République. Donc, présentement il serait prématuré de dire son point de vue par rapport à cette gestion mais nous souhaitons à ce que tout marche comme prévu. Le plus grand problème, c’est surtout la lutte contre la corruption, nous espérons que le Président de la République va accompagner la HALCIA pour qu’elle puisse accomplir sa tâche régalienne, c’est-à-dire celle de conduire les dossiers à bon port», soutient Hamidou.
M. Zayanou Idrissa pense que l’espoir est permis car le Président est ouvert et proche de ses administrés. «Je vois en lui un Président qui prône la proximité avec son peuple. Un Chef de l’Etat qui s’intéresse à tous les secteurs de la vie socioprofessionnels prioritaires. Pour moi, un an n’est pas suffisant pour se permettre de juger quelqu’un. S’il y a jugement à faire, c’est de le faire par rapport à tout ce qu’il a donné comme directives, ce qu’il a comme agenda pour notre pays. Moi je pense que le Président de la République a donné l’impression qu’il veut travailler pour le bonheur des Nigériens. Ce travail de construction nationale n’est pas une œuvre du Président de la République à lui seul mais une préoccupation de l’ensemble des Nigériens qui doivent apporter leur soutien au Chef de l’Etat dans cette mission. En bref, s’il faudrait juger cet an de mandat du Président Bazoum, je dirais que nous avons eu une année d’espoir car le Président de la République est conscient de tous les problèmes prioritaires du Niger et je continue à fonder espoir que son mandat sera une réussite».
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Ouhoumoudou Mahamadou, a lancé dans l’après-midi d’hier jeudi 30 juin 20221, au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, les travaux du 1er Congrès International statutaire de la Société de Chirurgie de la Hernie du Niger, organisé par la Société de Chirurgie de la Hernie du Niger et la société panafricaine, Afro Hernia Society. Cette instance qui regroupe d’imminents hommes de sciences d’une trentaine de pays africains, durera du 30 juin au 1er juillet 2022. Au cours des travaux, plusieurs thèmes seront abordés dont l’innovation en chirurgie de la hernie et l’éventration, la hernie de l’enfant, la hernie diaphragmatique; la chirurgie essentielle, etc.
Dans son allocution de lancement, le Premier ministre, SE Ouhoumoudou Mahamadou, a assuré que sa présence et celle des membres du gouvernement à cet évènement symbolise l’engagement du gouvernement et de son intérêt pour toutes les activités scientifiques de haut niveau dans les domaines de la santé et la recherche médicale. Selon lui, au Niger, aux maladies liées à ses contingences climatiques et humaines, s’ajoutent des insuffisances dans les domaines de la prévention, de l’offre des soins de santé et de l’accessibilité aux structures de santé. « Nous sommes résolument engagés à combattre ces contraintes, avec pour objectif de réduire, de manière significative, les taux de mortalité et de morbidité encore trop élevés dans notre pays ». C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, l’amélioration de la santé des Nigériens et des Nigériennes est au cœur du Programme de Renaissance de SEM Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat, et de sa déclinaison dans la Déclaration de Politique Générale du gouvernement. « Ce congrès sera un cadre de rencontre scientifique entre chirurgiens, en provenance de nombreux pays africains. Ces échanges seront formateurs pour vous tous : généralistes comme pour les spécialistes, assistants comme étudiants, avec pour seule ambition l’amélioration de la santé de vos malades. Ces échanges vont également vous ouvrir des perspectives de recherches médicales mais aussi améliorer la visibilité et la valorisation des résultats de vos futures études », a souligné le Chef du gouvernement. « Nous avons pour ambition d’améliorer les performances des agents de santé du Niger, d’améliorer la qualité des moyens de diagnostics, ainsi que l’accessibilité aux services des soins », a-t-il ajouté. Selon le Premier ministre, ce congrès va lancer la Société Panafricaine de Chirurgie de Hernie, qui va permettre au continent africain d’avoir sa propre société de chirurgie et d’intégrer la Fédération Mondiale de la Chirurgie de Hernie. « Niamey va signer l’acte de naissance de cette société panafricaine. En effet, ce congrès s’inscrit dans le développement de la médecine de proximité, car la chirurgie de la Hernie occupe, en moyenne, plus de 60% des activités chirurgicales dans nos hôpitaux de districts. Nous voulons donc que les patients en zones rurales et urbaines de notre pays profitent des techniques innovantes dans la prise en charge de la hernie », a indiqué S.E Ouhoumoudou Mahamadou.
« Je m’engage à accompagner toute initiative visant à intégrer des programmes de formation des Facultés des Sciences et Santé relativement à notre programme de développement sanitaire, qui offre des soins sanitaires de qualité, adapté aux problèmes de santé des populations nigériennes. Car nous voulons aussi une médecine qui s’intéresse aux recherche fondamentales en matière de santé et ouverte aux avancées technologiques du 21ème siècle. La médecine nigérienne doit participer à cette évolution, pour faire de notre pays un pôle d’excellence », a affirmé le Premier ministre. Déclarant que les scientifiques nigériens doivent prendre leur place dans la marche vers le développement pour faire du Niger un pays émergent, il a invité les participants au congrès de prendre en compte les préoccupations de santé de nos populations.
La Société Nigérienne d’imagerie médicale a tenu du 28 au 29 avril 2023 son premier congrès national, placé sous le thème : État de la Radiologie au Niger. C’est le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD Mamoudou Djibo qui a présidé l’ouverture des travaux de ce congrès en présence de plusieurs participants.
Dans son discours d’ouverture à cette occasion, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a rappelé que sous l’impulsion du Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, le gouvernement a imprimé une nouvelle dynamique visant l’amélioration qualitative et quantitative de toutes les composantes du secteur de la Santé. « S’inscrivant dans cette dynamique la jeune société nigérienne d’imagerie médicale a décidé de la tenue de son premier congrès national de la Radiologie », a-t-il précisé.
Par ailleurs, PhD Momoudou Djibo a ajouté que ce congrès dont le thème général “état de la Radiologie au Niger” constitue un cadre de partage d’expériences et de bonnes pratiques entre professionnels, experts, étudiants et acteurs de la chaîne de santé. « Au vu de la qualité des participants, je ne douterai pas des résultats hautement appréciés qui découleront de vos présentes assises », a -t-declaré. Auparavant, le président de la Société nigérienne d’imagerie médicale, Dr Sidibé Taher a souligné que leur société qui a été créée par l’arrêté n°745/MISPD/ACR/DGAPJ/DLP du novembre 2014 avec seulement 8 membres regroupe aujourd’hui une centaine de membres à savoir des médecins radiologues, de physiciens, de médecins nucléaires et de radiothérapeutes autour d’un intéret commun, qui est de promouvoir la pratique de la radiologie et imagerie médicale au Niger. Par la suite, il a salué la présence des médecins généralistes, ingénieurs biomédicaux, techniciens d’imagerie médicale, étudiants en médecine et des invités venus des sociétés de radiologie de plusieurs pays (bénin, Cameroun, Togo). Dr Sidibé Taher a aussi ajouté que pendant les assises de ce congrès, il y aura des conférences, des communications orales, libres et affichées. «L’objectif général est de renforcer les capacités professionnelles des participants en matière d’imagerie médicale par le partage d’expériences multiformes actualisées », a-t-il conclu.
Le premier congrès statutaire du Rassemblement des Démocrates R.D.TCHETON KASA qui s’est tenu le mercredi 26 août 2020 au Stade municipal Lawandidi de Zinder. Ces assises ont été présidées par le leader de cette jeune formation politique Ousmane Elhadji Alou Malam Souley.
Plusieurs centaines de militants et sympathisants venus des autres régions du pays et de l’extérieur ont pris part aux assises de ce premier congrès statutaire du parti placé sous le thème : «Tous unis pour relever avec succès les défis pour un avenir meilleur». Les partis membres de la Mouvance présidentielle et les partis politiques non Affiliés ont assisté à la cérémonie d’ouverture de ces assises.
Dans son discours inaugural, le président du Bureau Politique du Rassemblement des Démocrates s’est réjoui de la mobilisation massive des militantes et militants de son parti. Ce qui du reste a-t-il dit, ’’témoigne de leur l’attachement aux idéaux du parti avant d’insister sur la mise en place des structures de son organisation à l’échelle nationale et dans les pays de la sous région.’’ Il a abordé la question sécuritaire pour souligner le pays fait face périodiquement aux attaques terroristes dont les FDS font souvent les frais de ces agressions.
«Le RD TCHETON KASA apporte son soutien indéfectible aux Forces de défense et Sécurité pour leur ferme engagement à neutraliser les forces du mal», a déclaré Ousmane Elhadji Alou Malam Souley. Il a, ensuite, lancé un appel pressant à la jeunesse pour s’impliquer dans la gestion de la chose publique pour relever les multiples défis de développement auxquels le Niger est confronté. Le Président Ousmane Elhadji Alou Malam Souley a affirmé l’appartenance de son parti au groupe des partis politiques non affiliés.
Ce 1er congrès statutaire du Rassemblement des Démocrates s’est achevé dans la soirée du mercredi avec la présentation de la candidature du président du Parti, Ousmane Elhadj Alou Malam Souley à l’élection présidentielle de 2020-2021. Ce dernier s’est félicité de cette marque de confiance placée sur sa modeste personne et promet, une fois investi à la magistrature suprême, de relever tous les défis de développement qui entravent le Niger pour son émergence. M. Ousmane Elhadj Alou Malam Souley entend mener un combat sans merci contre la mauvaise gestion des biens publics et l’insécurité qui prend des proportions inquiétantes dans le pays.
La Convention Nationale pour la République (CNR-GAYYA) a organisé le samedi 26 septembre au Palais du 29 juillet, son 1er Congrès statutaire et d’investiture sous le thème « l’audace d’agir pour un sursaut national et un sursaut citoyen ». Aux termes de ces travaux, M. Salou Gobi a été investi président et candidat à la présidentielle 2020-2021. Pour traduire cela en acte, le président par intérim lui a remis symboliquement devant les participants, le drapeau de la dite formation politique. Etaient présents à ce congrès toutes les délégations du parti ainsi que plusieurs responsables des partis alliés invités.
Lors de la clôture des travaux de ce congrès, le président du parti de la Convention Nationale pour la République a relaté certains obstacles dont fait face notre pays avant d’évoquer les changements que compte apporter son parti à travers les priorités dont il s’est fixé. C’est ainsi qu’il a annoncé que la première préoccupation de son parti, c’est de s’attaquer à l’épineuse question de sécurité sociale. Selon lui, elle sera étudiée minutieusement en concertation avec des différentes composantes de la nation, dans le cadre globale de notre pays avec les pays voisins et en relation avec les partenaires au développement qui veulent lutter véritablement et sincèrement contre le terrorisme international, le trafic d’arme, des stupéfiants ainsi que le banditisme. M. Salou Gobi a dit que son parti préconise l’ouverture la plus large possible en matière de coopération mais dans le respect strict de notre souveraineté.
La deuxième priorité, a expliqué le président du CNR, « c’est de susciter un sursaut national et un sursaut citoyen ainsi que le respect des institutions en vue d’une réunification d’une nation unie ». Il s’agit, pour lui, « de mettre fin à toutes les dérives individuelles et collectives qui compromettent gravement l’avenir de notre pays ; il s’agit de mettre fin aux dérives suicidaires notamment la mal gouvernance». Aussi, il a souligné que leur «vision est d’œuvrer pour la préservation de la diversité qui est l’ADN du peuple
nigérien». Selon lui, cette diversité se manifeste au plan ethnique, religieux et culturel, elle n’a jamais été un frein à la cohésion sociale, elle demeure une source de richesse, de dynamisme et de vitalité du fondement de notre vivre ensemble.
« Notre action de la préservation de la diversité se reflètera également au niveau du respect de la pluralité d’opinion sur les affaires nationales et publiques et la garantie de la loi fondamentale. Notre volonté est de susciter un sursaut national qui doit se traduire dans une action politique résolument engagée sur le respect de l’intérêt public gage de la restauration de la confiance entre le peuple et les détenteurs du pouvoir », a déclaré M. Salou Gobi.
Il a expliqué que la CNR-GAYYA a également l’ambition de faire retrouver à l’homme nigérien l’image de la droiture, du profond attachement aux valeurs de dignité, de loyauté et d’intégrité qu’on lui reconnait jadis. Le profond attachement pour le travail bien fait et le sens élevé du patriotisme qu’il a su cultiver au fil du temps ; susciter la flamme de l’espérance.
M. Salou Gobi a ajouté que son parti a l’intention d’attaquer à leurs racines, les facteurs de crise sociale et politique en réhabilitant les mécanismes de prévention desdites crises. Mieux, a-t-il poursuivi, la CNR va œuvrer énergiquement pour bannir la dépolitisation de l’administration, le clientélisme et la personnalisation des organes administratifs en vue de renforcer durablement les capacités de l’Etat.
L’instauration de la bonne gouvernance « sera la troisième priorité du programme de la CNR à travers l’instauration des mécanismes de gestion consensuelle des questions politiques et sociales», a-t-il promis.
Mamane Abdoulaye(onep)
30 septembre 2020 Source : http://www.lesahel.org/
Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Mohamed Bazoum, a procédé hier matin au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, à l’ouverture des travaux du premier Forum des Affaires Union Européenne-Niger. Co-organisé par le Niger et l’UE, ce forum vise à renforcer le lien de partenariat entre les investisseurs européens et ceux du Niger afin de favoriser une croissance inclusive au Niger. Pendant deux jours, il y aura entre autres des rencontres bilatérales B2B, et d’autres évènements parallèles. Un village d’exposition d’une quarantaine de stands est mis en place pour permettre la représentation effective des sociétés et entreprises nigériennes afin de faciliter les échanges avec les partenaires européens et africains venus nombreux.
L’ouverture de cette rencontre a été marquée par la présence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, du vice-président de l’Assemblée nationale, du Haut-représentant du Président de la République, des membres du gouvernement, des Secrétaires d’Etat à la Coopération de la France, du Portugal et de la Grèce, de la directrice générale des politiques de développement durable auprès du Ministère des Affaires Etrangères de l’Union européenne et Coopération du Royaume d’Espagne, de l’ambassadeur de l’Union européenne au Niger, les ambassadeurs, les représentants des partenaires techniques et financiers, des autorités régionales et celle de la Ville de Niamey.
Pour le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada, ce forum traduit la volonté commune des deux parties de mutualiser leurs efforts pour l’avènement d’un secteur fort au Niger, pierre angulaire économique où tous les investisseurs se sentiront sécurisés pour mener leurs affaires dans un environnement favorable. Il a ensuite exprimé son souhait de voir tous les participants pleinement impliqués dans les panels afin d’avoir un éclairage sur les potentialités du Niger et les avantages qu’offrent notre pays pour faciliter le développement des affaires et ouvrir la voie à des partenariats B2B. Selon le ministre Alhada, il y a 70 entreprises européennes mobilisées qui interviennent dans des domaines diversifiés aussi que les mines, les infrastructures, les banques, les assurances, la pétrochimie, les télécommunications, l’ingénierie et voire l’automobile, le civil, ainsi que le militaire.
De son côté, la Secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, chargé du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux (France), Mme Chrysoula Zacharopoulou a assuré les autorités du Niger ainsi que la population du Niger en général que leur mobilisation aux côtés du Niger ne fait que commencer. «Nous sommes fortement et durablement engagés à vos côtés. Nous sommes déterminés à accompagner votre pays face aux nombreux défis qu’il affronte courageusement. Nous voulons accompagner une croissance inclusive, qui développe un secteur privé pourvoyeur d’emplois, et surtout qui améliore le bien-être de la population nigérienne», a-t-elle dit.
Abondant dans le même, le Secrétaire d’Etat du Portugal et celui de la Grèce, ont aussi exprimé la volonté commune de leurs délégations de développer des partenariats fructueux entre leur pays et le Niger, de tirer profit des opportunités qui s’offrent, d’œuvrer en étroite synergie entre les deux parties. Tout en reconnaissant les défis à relever, ils ont réitéré leur engagement à soutenir la volonté du Niger vers une croissance inclusive.
Pour sa part, l’ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union européenne au Niger, SE Salvador Pinto Da França a expliqué que l’objectif de ce Business-Forum, c’est d’amener les entreprises sur le terrain pour qu’elles puissent découvrir les potentialités du Niger, favoriser un investissement de qualité, promouvoir l’intégration régionale. «Il s’agit de créer le contact pour développer le secteur privé entre les entrepreneurs privés. C’est aussi une opportunité d’un cadre de dialogue entre les secteurs privés, entre les investisseurs étrangers et les autorités du Niger sur le climat des affaires et les reformes potentielles», a-t-il ajouté.
Lire ci-dessous le Discours du Président de la République au Business Forum Union Européenne – Niger/Investir au Niger
«Dans nos secteurs prioritaires, nous souhaitons des partenariats d’affaires exemplaires qui serviront de modèles et de locomotives qui vont tirer d’autres acteurs vers le haut», déclare SE. Mohamed Bazoum.
Mesdames, Messieurs
J’ai le plaisir de vous saluer à l’occasion du Forum des Affaires Union Européenne – Niger qui est organisé dans la foulée de la table ronde du PDES 2022 – 2026 tenue récemment à Paris. Je tiens ici à vous remercier tous, participants et organisateurs, pour l’intérêt que vous portez aux investissements au Niger dont témoignent l’ampleur de votre participation et l’intensité de votre mobilisation.
Ce premier Forum des Affaires Union Européenne – Niger qui a pour objet de renforcer la coopération économique entre le Niger et l’Union Européenne, est le lieu de la découverte du potentiel économique du Niger et d’une réflexion commune entre les entreprises, les hommes d’affaires, les responsables politiques de l’Union Européenne, de l’Afrique et du Niger pour définir des stratégies efficaces pour la mise en valeur de ce potentiel. Bien entendu, ces stratégies efficaces seront élaborées et ajustées dans le temps, l’accent devant être mis au cours de cette première édition du Business Forum sur les projets structurants choisis à cet effet.
Mesdames et Messieurs,
Que ne dit-on pas sur les handicaps de mon pays le Niger ? Il ne s’agit pas pour nous de les nier, mais de changer de perspective pour nous diriger vers nos objectifs de développement en surmontant les obstacles. Pour bien résoudre un problème, il faut le poser, et le bien poser. Au-delà du Niger et de ses problèmes, ces dernières années ont été denses en événements majeurs à portée globale, dont le Covid 19 et la guerre en Ukraine.
Nous sommes en train de changer d’ère, et tout changement d’ère se fait suite à des crises catalysantes. Cette fois-ci nous assistons à la conjonction de crises, climatique, environnementale, géopolitique, économique, financière, sécuritaire, migratoire, de valeurs et de sens. Si ces crises systémiques de grande ampleur n’épargnent aucune partie du monde, elles semblent s’être donné rendez-vous au Niger, confirmant ainsi que notre pays est un nœud géostratégique multidimensionnel critique pour la stabilité de l’Afrique, et même de l’Europe.
‘’Si le Niger a des handicaps, il a aussi des atouts considérables’’
Si le Niger a des handicaps, il a aussi des atouts considérables. Sa position géographique, sa richesse en ressources naturelles dont l’eau, ses terres arables et un cheptel considérable, de nombreuses sources d’énergie, des minéraux, son héritage humain et civilisationnel, et sa jeune population, en font une charnière entre le Nord et le Sud du continent africain et entre l’Europe et l’Afrique, et un pivot de stabilisation et d’échanges commerciaux.
Les entreprises et les investisseurs de l’Union Européenne, outre le capital financier, disposent de capitaux technologiques et industriels dont l’économie nigérienne a tant besoin. Aujourd’hui, on peut dire que l’Union Européenne et le Niger se trouvent chacun dans le voisinage stratégique de l’autre. La transition mondiale douloureuse que nous traversons, s’accompagne donc d’opportunités à saisir, ensemble, européens et nigériens, européens et africains, pour nous donner les meilleures chances possibles dans la nouvelle ère qui s’annonce globale et digitale.
La rencontre des offres et demandes réciproques Union Européenne – Niger qui découle d’une complémentarité maintenant évidente, et que nous souhaitons, est un partenariat gagnant-gagnant où les bénéfices financiers concrétisent et couronnent le transfert technologique, le renforcement du capital humain, les normes sociales et environnementales les plus exigeantes et la localisation de la valeur ajoutée, seuls garants d’un développement inclusif durable. Dans nos secteurs prioritaires, nous souhaitons des partenariats d’affaires exemplaires qui serviront de modèles et de locomotives qui vont tirer d’autres acteurs vers le haut.
Ainsi, résolument engagés pour la construction de relations économiques privilégiées, le Niger et l’Union Européenne, au travers de ce Business Forum, entreprennent de formuler avec clarté une vision commune pour les années à venir. Un cadre législatif et règlementaire propice aux investissements est une condition sine qua non et le lieu de l’épanouissement de ces relations. Son amélioration est une priorité du gouvernement. Aussi, inviterai-je tous les participants à ce Forum à formuler des suggestions et des propositions sur l’amélioration de ce cadre et sur les bonnes pratiques en matière de gouvernance économique, et de gouvernance tout court.
‘’Il ne sert à rien de se préparer juste à franchir 1m.99 si la barre est à 2m, et il ne sert à rien de courir, il faut partir à temps’’
Mesdames et Messieurs,
La période couverte par le présent PDES, 2022-2026 marque une étape charnière pour le Niger. A son terme notre pays sera à moins d’une décade de l’an 2035 et aux portes de 2030 date butoir pour l’atteinte des ODD. Pour que nous soyons au rendez-vous de nos propres destinées, il nous faudra impérativement avoir réalisé voire dépasser l’ensemble des objectifs que nous nous sommes fixés.
Cela suppose une mobilisation des ressources conséquentes pour atteindre le niveau d’investissements publics et privés nécessaire pour une croissance économique forte, durable et inclusive. La mobilisation des ressources doit non seulement atteindre le seuil critique nécessaire au démarrage du moteur de la croissance, mais aussi se faire à temps, car le timing est déterminant. Tous les efforts en deçà du seuil critique et en dehors de la fenêtre de tir dont nous disposons seront presque vains.
Il ne sert à rien de se préparer juste à franchir 1m.99 si la barre est à 2m, et il ne sert à rien de courir, il faut partir à temps. Ces «quelques poussières» qui séparent la réussite de l’échec, peuvent avoir plusieurs causes. Ces causes ne doivent plus résulter des dysfonctionnements administratifs. Aussi, demanderai-je à tous les responsables nigériens de traiter les investisseurs et les talents dont l’économie nigérienne a tant besoin comme du lait sur le feu.
La mobilisation des participants, entrepreneurs, investisseurs, et responsables politiques et ainsi que l’accompagnement des partenaires techniques et financiers sont indispensables. C’est aussi pour cela que nous apprécions, chers amis européens, votre mobilisation et votre présence parmi nous aujourd’hui. La tenue et la réussite du Business Forum UE – Niger dans le format Team Europe que je salue, sont donc primordiales. Le décor est planté, il faut que la pièce se joue. Je compte donc sur la mise en commun de vos savoirs, savoir-faire et expériences, pour échanger et concevoir des stratégies efficaces à moyen terme. Et des partenariats gagnant-gagnant à l’issue de ce Forum.
Le ministre d’État, ministre de l’intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général Mohamed TOUMBA a participé du 21 au 22 octobre au 1er Forum sur la paix et la sécurité de Lomé. Un événement auquel avait pris part une dizaine d’États Africains et qui a permis aux représentants des pays invités de se prononcer par rapport au thème du forum qui est ; «Comment renforcer les transitions politiques vers une gouvernance démocratique en Afrique ?»
A ce forum qui s’est voulu, un cadre Africain d’échange et de partage sur la paix et la sécurité mais aussi sur le devenir du continent Africain, le ministre Nigérien de l’intérieur a tenu tout simplement à porter la voix du Niger en faisant la genèse de l’actualité au Niger du 26 juillet (date de la prise du pouvoir par le CNSP), à ce jour. Ainsi au cours de la vingtaine de minutes qui lui a été accordée, le Général Mohamed TOUMBA, en tant que représentant du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie a tenu à faire un rappel des faits, ces faits qui ont contraint les militaires à prendre le pouvoir. Parmi ces raisons, figure l’insécurité grandissante dans le pays.
Sans pour autant donner l’occasion aux Forces de défense et de sécurité nigérienne de s’expliquer, d’expliquer à la face du monde les raisons de leur venue, la CEDEAO, s’est empressée pour prendre des sanctions à l’encontre du Niger. Étant donné que le but du présent forum était de réfléchir sur comment renforcer les transitions politiques vers une gouvernance démocratique en Afrique, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, a profité de cette occasion pour d’abord expliquer à l’assistance les raisons qui ont conduit le CNSP à prendre le pouvoir le 26 juillet mais aussi les attentes des autorités de la transition Nigérienne vis à vis des autres nations du monde.
Ainsi, a-t-il plaidé pour un accompagnement en faveur de cette transition pour qu’elle atteigne ses objectifs. Des objectifs qui se résument à la création des conditions permettant de mettre fin au terrorisme et au banditisme sur le territoire Nigérien. Le Général Mohamed TOUMBA de dire à ce propos « Nous avons promis que nous n’allons pas dépasser trois ans, et on ne dépassera pas 3 ans. Nous savons que c’est réaliste ». Parlant toujours du délai de la transition, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur a fait comprendre que c’est au forum inclusif qui réunira toutes les composantes de la nation nigérienne d’en décider. « Notre attente vis à vis de la communauté internationale, c’est de nous accompagner mais pas d’imposer des sanctions qui sont d’une autre nature sur le Niger et son peuple », a-t-il fait entendre.
Les centrales syndicales, membres de l’Intersyndicale des travailleurs du Niger (ITN) à savoir l’Union syndicale progressiste des travailleurs (USPT), l’Union des syndicats des travailleurs du Niger (USTN), la Confédération générale des syndicats libres du Niger (CGSL-Niger) et la Confédération nigérienne du travail (CNT) ont célébré, hier matin à Niamey, le 137ème anniversaire des évènements tragiques de Chicago de 1886 ou fête du 1er mai. A cette occasion une déclaration a été lue par le secrétaire général de la CNT, M. Mounkaila Halidou.
Dans cette déclaration, le secrétaire général de la CNT, M. Mounkaila Halidou a rappelé que les acquis de la lutte syndicale sont de tout temps les résultats des rapports de force difficiles très souvent pénibles et même périlleux, mais légitimes, quand ils viennent satisfaire les besoins fondamentaux des militantes et militants.
Par rapport à la situation au Sahel, le secrétaire général de l’ITN a souligné que, les populations subissent des assauts répétés des groupes armés non étatiques de façon régulière, lesquels assauts se traduisent aussi par des prélèvements d’impôts et taxes. L’ITN exprime sa profonde compassion à toutes ces victimes de la barbarie humaine, à leurs familles et à l’ensemble du peuple Nigérien. L’ITN a aussi apporté son soutien ferme et indéfectible aux Forces de défense et de sécurité (FDS), qui sont véritablement capables d’assurer, de manière pérenne la protection, l’intégrité et la défense des citoyens et de leurs biens. Elle a demandé au gouvernement de continuer à mieux les équiper pour que nos soldats puissent relever le défi sécuritaire.
Relativement aux points revendicatifs, l’ITN a relevé entre autres le recrutement à la Fonction publique des contractuels de l’éducation et de la santé, l’harmonisation du régime indemnitaire, la question des incidences financières et l’octroi d’une prime spéciale de départ à la retraite. «L’ITN demande à ses militants de rester sereins et tient à les rassurer que la lutte ne fait que commencer et elle se poursuivra jusqu’à ce que nous trouvions une issue heureuse aux problèmes qui assaillent le monde des travailleurs», précise la déclaration.
Mamane Abdoulaye(onep)
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L’ATN reclame l’organisation des élections professionnelles 2ème édition au plus tard avant le 25 septembre 2023
Les travailleurs du monde entier ont commémoré, hier lundi 1er mai 2023, le 137ème anniversaire des tragiques évènements de Chicago qui ont servi de déclic au mouvement syndical mondial. Les membres de l’Alliance des Travailleurs du Niger (ATN) ont défilé du Rond-point Mairie Garage au Rond-point Baré où s’est tenu le meeting.
Dans ses propos liminaires, le coordinateur de l’Alliance des Travailleurs du Niger, M. Soumana Yacouba a fait le bilan essentiel de leurs activités de l’année. Il s’agit de l’organisation d’une série de rencontres avec le gouvernement dans le cadre de la défense des intérêts matériels et moraux de leurs militants et militantes ; le rapprochement de l’ATN avec les organisations socioprofessionnelles des travailleurs de l’ITN et du Collectif des Syndicats des Commerçants dans le but de fédérer leurs actions à travers la création d’une Unité d’Actions Syndicale, dénommée ‘’AS Niger’’; le renforcement de l’ATN dans le cadre de la prise en charge des préoccupations des travailleurs ; la prise de position courageuse de l’ATN sur l’ensemble des problèmes qui touchent la population nigérienne en général et les travailleurs en particulier à travers des déclarations, interviews, débats radio-télévisés, communiqués de presse etc.
S’en est suivi la lecture de cahier des doléances par le secrétaire général de l’Union Générale des Travailleurs du Niger (UGTN), M. Abdou Souley. Ces doléances pour noms entre autres l’application intégrale de tous les protocoles d’accord signés avec les centrales syndicales dont l’ATN est membre ; l’organisation immédiate et sans conditions des élections professionnelles 2ème édition au plus tard avant le 25 septembre 2023 ; l’octroi d’une prime de départ à la retraite ; la réduction du prix des hydrocarbures à la pompe ; la révision à la baisse du tarif de communication par les compagnies de téléphonie cellulaire.
A ceux-là s’ajoutent la construction des logements sociaux sur le budget de l’Etat ; la révision à la hausse du taux du SMIG ; l’augmentation conséquente des salaires tenant compte du coût de la vie ; l’harmonisation de la grille salariale et du régime indemnitaires à tous les corps des fonctionnaires de l’Etat ; l’apurement des arriérés des incidences financières liées aux avancements et reclassements ; le recrutement de tous les contractuels à la Fonction publique ; la réduction conséquente du barème inéquitable de l’impôt sur les traitements et salaires ; l’opérationnalisation de la CARENI à travers le transfert effectif par le Ministère des Finances des compétences et des moyens qui lui ont été conférés par la loi 2012-69 du 31 décembre 2012 ; l’institution d’un contrôle médical annuel pour tous les travailleurs ; la création d’une mutuelle de santé pour les artistes et les autres fonctionnaires de l’état ; l’implication des partenaires sociaux dans la gestion de la fonction publique territoriale qui va s’occuper rationnellement de la carrière du personnel des collectivités territoriales.
La fin de cette cérémonie a été marquée par la remise de cahier des doléances à la représentante du ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Mme Binia Ghaïchatou qui, à son tour a promis de le transmettre au ministre Dr Ibrah Boukary.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
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La CDTN poursuivra les négociations afin d’aboutir à un accord global sur les doléances des travailleurs
Comme les travailleurs du monde entier, ceux du Niger ont célébré le 1er mai qui correspond au 137ème anniversaire des événements tragiques de Chicago, événements qui ont déclenché l’histoire syndicale dans le monde. La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN), première centrale syndicale représentative composée de 55 syndicats, a organisé un défilé sur le boulevard Zarmaganda jusqu’au Stade Général Seyni Kountché. Pour la CDTN, l’année 2023 peut être considérée comme une année qui s’annonce riche en termes d’acquis pour les travailleurs. Aussi, selon le Secrétaire Général, M. Idrissa Djibrilla, la Confédération poursuivra les négociations avec le gouvernement afin d’aboutir à un accord global sur les doléances des travailleurs dont principalement l’augmentation des salaires.
Dans une ambiance joyeuse et festive, les syndicats affiliés à la CDTN ont défilé. C’est l’occasion pour les hommes et femmes de différents domaines d’activités de présenter brièvement leur métier. C’est aussi l’occasion pour certaines industries de mieux faire connaître leurs domaines d’intervention. En conséquence, des brochures, échantillons et tout autre support permettant de connaître les activités professionnelles sont distribués au public.
Comme à l’accoutumée, la commémoration du 1er mai est une occasion pour les syndicats de jeter un regard rétrospectif sur les évènements ayant marqué la vie du pays, du continent et celle du reste du monde. Ainsi, à l’issue du défilé, le Secrétaire général de la CDTN M. Idrissa Djibrilla a indiqué qu’au plan national, l’année 2022 et le début de l’année 2023 ont été marqués par des attaques sporadiques des groupes terroristes sur le plan sécuritaire malgré la montée en puissance des forces armées nigeriennes qui continuent à se battre sur plusieurs fronts pour garantir la paix, la sécurité et défendre l’intégrité du territoire national.
A cet effet, la CDTN par la voix du SG a lancé un appel au gouvernement à équiper l’armée en moyens aériens pour rendre autonomes les FDS dans l’accomplissement de leurs missions. Au plan social, M. Idrissa Djibrilla a souligné «la relative accalmie qui ne doit nullement nous faire oublier les multiples difficultés qui assaillent la population». Il s’agit notamment, a-t-il-précisé, de la flambée généralisée des prix des denrées de première nécessité, malgré les efforts consentis par l’Etat en matière de tarification douanière sur certains produits. «Il est tout aussi urgent de revoir à la baisse le prix des hydrocarbures à la pompe pour satisfaire cette exigence sociale, car il est inexplicable qu’un pays producteur de pétrole puisse continuer à garder des prix comme les nôtres au vu du pouvoir d’achat des ménages», a –t-il ajouté.
Sur le plan éducatif, le SG de la CDTN a souligné que les progrès enregistrés sont à saluer en termes de partenariat ayant permis une diminution de la perte du temps. Ainsi, pour la CDTN, le dialogue doit être poursuivi et maintenu pour jeter les bases d’une reforme totale du système éducatif qui tient compte de la réalité socio-culturelle et économique et qui reste ouverte à l’innovation technologique et scientifique mondiale. Pour mieux remettre le système éducatif nigérien sur les rails, «la Confédération propose une consultation nationale autour de la problématique de son développement», a déclaré M. Idrissa Djibrilla. Il a par ailleurs fait savoir d’autres domaines requièrent l’attention dont l’agriculture, l’élevage ou encore l’hydraulique où le Niger doit se préparer dans ces secteurs clés pour une entrée conséquente dans la zone de libre-échange continentale (ZLECAf).
Parlant des acquis, M. Idrissa Djibrilla a rappelé que, le 23 janvier 2023, la CDTN a signé un protocole d’accord avec le Gouvernement, fruit d’un dialogue social fécond qui a vu la prise en compte des préoccupations urgentes exprimées par la Confédération à plusieurs reprises notamment le respect des engagements précédemment pris avec le gouvernement. Cependant, il a noté que malgré ces acquis concrets, la CDTN poursuivra les négociations afin d’aboutir à un accord global sur les doléances des travailleurs dont principalement l’augmentation des salaires.
Oumar Issoufou(onep)
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L’USPT demande l’harmonisation de la grille salariale des travailleurs de la Fonction publique
Dans le cadre de la célébration de la fête des travailleurs, l’Union Syndicale Progressiste des Travailleurs (USPT) a rendu publique, lundi 1er Mai, une déclaration à l’académie des arts martiaux de Niamey. Cette déclaration est relative à la commémoration du 137ème anniversaire des événements de Chicago. La cérémonie de la commémoration a été présidée par le secrétaire général de l’USPT, M. Mamane Saliya Ibrahim.
Dans son discours, M. Mamane saliya Ibrahim a indiqué, qu’il y a de cela 17 ans, plus précisément le 03 Août 2006 un groupe d’organisations syndicales de base a communié pour créer l’Union Syndicale Progressiste des Travailleurs (l’USPT). «Une centrale syndicale d’obédience progressiste et ayant pour devise : Solidarité – Action Progrès. La centrale syndicale à l’époque s’était donnée comme objectifs principaux de cultiver la solidarité entre les travailleurs, d’améliorer leurs conditions de vie et de travail, de renforcer l’unité d’action entre les syndicats membres», a-t-il expliqué.
Pendant ces 17 ans d’existence, l’USPT a cheminé avec plusieurs acteurs syndicaux et leaders qui ont, chacun à sa manière apporté, leur pierre à l’édification de la centrale. «Dans une histoire récente jusqu’en 2014 avant le 2ème congrès tenu en avril 2015, plusieurs cadres syndicaux continuaient encore à œuvrer pour servir l’USPT. Cependant la monotonie, la culture de l’adversité et certaines pratiques de plus en plus condescendantes ont commencé à faire surface de manière accrue et insupportable dans la gestion au plus haut sommet de la centrale, rendant le fonctionnement du BEN très difficile», a-t-il déclaré. Selon, le Secrétaire général de l’Union Syndicale Progressiste des Travailleurs (USPT) entre 2015 à 2019, la plupart de ces cadres ont arrêté leur participation au sein du mouvement tant les conditions de l’exercice des activités syndicales étaient devenues rudes du fait de l’instauration de la pensée unique en vue de faire trôner des individus pour être des responsables à vie de la centrale syndicale.
Au chapitre des doléances, l’USPT tient à l’application effective de tous les points des protocoles d’accord signés entre le gouvernement et les partenaires ; l’harmonisation de la grille salariale, la révision du décret déterminant le montant des frais alloués aux agents de l’état de façon à établir l’équité entre les agents surtout les auxiliaires, l’application effective du statut particulier des auxiliaires de l’administration publique arrachée de haute lutte par la FESYNAAP et la réintégration de tous les fonctionnaires et enseignants contractuels suspendus du fait de leur activité syndicale conformément aux accords.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a débuté, hier dans la soirée, la proclamation des résultats du 1er tour de l’élection présidentielle couplée aux législatives du 27 décembre dernier. Comme par le passé, l’institution en charge des élections au Niger a installé son quartier général au Palais des Congrès de Niamey.
Avant, le début de la proclamation des résultats, le président de la CENI Me Issaka Souna a fait une mise au point en direct sur les antennes de la télévision nationale. Ainsi, a-t-il tenu, à préciser que la CENI va commencer à proclamer les résultats de l’élection présidentielle 1er tour avant d’arriver à ceux des législatives, cela dans le but d’éviter toute confusion entre les résultats des deux scrutins. D’ores et déjà, les résultats de plusieurs communes ont été reçus et proclamés au cours de la nuit d’hier.
Sur place il y a un dispositif composé de plusieurs équipes dont celle chargée de la saisie et de l’impression des résultats communiqués par téléphone ; l’équipe chargée de la réception des résultats par téléphone, celle chargée de la réception des résultats par faxe, ainsi que les équipes de la télévision et de la radio nationale pour la retransmission des résultats en direct sur les ondes de la télévision et de la radio nationales (ORTN) et une équipe du personnel d’appui de la CENI.
Ce dispositif est, depuis son installation, opérationnel 24/24heures pour recevoir, vérifier, saisir, imprimer et enfin diffuser les résultats qui parviennent. La salle est dotée de plusieurs lignes téléphoniques, de faxes et de tout le matériel nécessaire pour l’accomplissement de la tâche. En ce qui concerne la diffusion et la publication des résultats, le quartier général est doté d’une liaison spécialisée de retransmission en direct sur les ondes de l’ORTN.
Comme pour le déroulement des scrutins, le QG de la CENI pour la proclamation des résultats est accessible pour les médias, les observateurs et les autres acteurs accrédités par la CENI.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, M. Bazoum Mohamed a présidé hier matin à l’Auditorium Sani Bako, la 1ère Conférence de l’Association des Criminologues du Niger (ACRINI). Le thème de la conférence est «Pensées et pratiques de la criminologie au Niger, un nouvel axe à la croisée des enjeux sécuritaires». A travers cette conférence, il s’agit pour l’ACRINI de susciter auprès des autorités politiques, un plus grand intérêt et une meilleure place pour la criminologie, vue que cette science a un rôle fondamental à jouer dans notre pays face à la petite et à la grande criminalité ainsi que face à la criminalité organisée qui sont aujourd’hui une menace sérieuse à la paix sociale.
L’objectif de cette conférence est de créer un environnement interdisciplinaire d’expertise criminologique et développer un cadre d’échange scientifique et pratique dans le domaine de la lutte contre la criminalité, la prévention du crime et de la délinquance. Un thème qui sera animé par le Pr Gueu Denis, Enseignant Chercheur à l’URF de criminologie de l’Université Felix Houphouêt Boigny de Cote d’Ivoire.
«On ne saurait parler de la criminologie sans faire référence à l’histoire de l’Institut National de Criminologie d’Abidjan aujourd’hui devenu l’URF de criminologie et notamment le 16ème cours international de criminologie qui s’est tenu à Abidjan du 12 au 24 septembre 1966, marquant ainsi le début de la criminologie en Afrique noire suite à une résolution des délégués des nations participantes à ce cours. Les participants à cette réunion scientifique en 1966 ont constaté l’augmentation et la gravité croissante de la criminalité tant en milieu urbain qu’en milieu rural en Afrique Subsaharienne. Ils ont donc reconnu qu’il fallait dès lors promouvoir la recherche scientifique systématique sur tous les aspects de la criminalité africaine», a dit la Secrétaire Exécutive de l’Association et Présidente du Comité d’organisation, Mme Fatouma Ly.
La première conférence sur l’Approche Civile dans la Lutte Contre le Terrorisme (ACLCT) a ouvert ses travaux, le mardi 16 Mai 2023 au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey. Placée sous le haut patronage du Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, cette conférence vise essentiellement à souligner l’extrême urgence d’adopter l’approche civile dans la lutte contre le terrorisme et de permettre aux parties prenantes d’échanger sur la prolifération du terrorisme au Sahel. Elle a regroupé des experts et techniciens du domaine venus de dix (10) pays de la sous-région et de la bande sahélienne dont le Niger, le Mali, le Burkina Faso, la Mauritanie, l’Algérie, la Libye, le Tchad, le Bénin, le Nigéria et le Cameroun.
Il s’agit pour les organisateurs de cette conférence de lever le voile sur l’extrême urgence d’adopter l’approche civile dans la lutte contre le terrorisme, de permettre aux parties prenantes d’échanger sur la prolifération du terrorisme au Sahel, sur la question sécuritaire et les conséquences de ce fléau en apportant des pistes de solutions indispensables tout en réaffirmant leur engagement à soutenir toutes les actions de lutte contre ce phénomène. A cette occasion une dizaine de panels seront été animés par des experts. Les thématiques qui seront abordées au cours des panels sont entre autres la situation sécuritaire au Sahel, les causes et effets du terrorisme, la prévention et la déradicalisation, le maillage territorial, la stabilisation, le renseignement criminel, le Trust Building et les droits humains, la chaîne pénale et les services d’investigation, la chaîne pénale et les juridictions spécialisées et, la coopération régionale et internationale.
A l’ouverture de cette conférence, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Hamadou Adamou Souley a précisé que le terrorisme est une préoccupation pour tous. A ce titre il doit être combattu sur tous les fronts. L’union et la consolidation des différents Etats pour y faire face doit être l’objectif commun. Les pertes de vie humaine des soldats, des civils, la fermeture des écoles et des centres de santé, le déplacement des personnes, les dangers auxquels sont confrontés les femmes et les enfants créant ainsi un climat de peur au sein de la société sont entre autres les conséquences du terrorisme au Sahel. «Dans leurs actions, a dit le ministre, les groupes terroristes bafouent systématiquement les principes fondamentaux de l’humanité ainsi que les principes et objectifs essentiels du Droit International Humanitaire». M. Hamadou Adamou Souley devait par ailleurs souligner que les groupes terroristes ont pour principal but d’étendre leur présence au Sahel et dans d’autres pays pour diviser toutes les sociétés.
Pour l’Ambassadeur chef de la Délégation de l’UE au Niger S.E Salvador Pinto Da França, les actes que posent les terroristes sont ignobles et inacceptables pour l’humanité toute entière. «Les sociétés pluralistes ont les mêmes valeurs communes basées sur la tolérance, le respect des différences, l’ouverture aux autres, l’émancipation des femmes, la laïcité et la liberté sont des liens que les terroristes cherchent à liquider et que nous devons nous défendre», a-t-il relevé. Le diplomate de l’Union Européenne a, en outre, réitéré l’engagement indéfectible de l’UE dans ce processus car, accordant une importance capitale à la question sécuritaire, à la conservation du patrimoine des pays et à la consolidation des relations avec ses partenaires.
«C’est un défi commun de toute la région, qui n’a pas de frontière et qui peut se déverser sur le Maghreb et l’Europe. D’où la nécessité de mettre en œuvre tous les moyens pour mettre fin au développement du terrorisme au Sahel», a-t-il fait remarquer. S.E Salvador Pinto Da França a rappelé la pertinence de la mise en place d’EUCAP Sahel, une mission civile de l’Union Européenne lancée en 2012 dans le but de renforcer les capacités des Forces de Sécurité Intérieure (FSI) dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Elle œuvre pour le même but avec la mission EUMPM Niger qui contribue à la mise en place de plans de renforcement des capacités et des équipements des forces armées.
En collaboration avec le Ministère de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, l’Agence Nigérienne de Volontariat pour le Développement (ANVD), a célébré hier, mercredi 7 décembre 2022, au Palais des Congrès de Niamey, la 1ère Edition de la Journée Nationale du Relais Communautaire. Instituée par le décret N° 2022-854/PRN/MDC/AT du 13 novembre 2017, cette journée vise à reconnaître et valoriser le travail de ces hommes et femmes qui se battent nuit et jour pour la santé et le bien-être de leur communauté.
L’activité parrainée par la Première Dame, Mme Bazoum Khadîdja, présidente de la Fondation Noor et marraine de volontariat communautaire a été lancée par le Directeur Exécutif de ladite Fondation, Dr Harou Oumarou, en présence de plusieurs participants dont des relais communautaires en provenance de toutes les régions du Niger. Après les allocutions, une conférence-débat sur les Relais Communautaires au Niger a été animée par le Directeur de la Santé Communautaire, Dr Zakari Amadou et l’Assistante Technique en Santé Communautaire, Mme Omar Maïmouna.
Dans son intervention le Directeur Général de l’ANVD, Dr Hassane Hamidine, a déclaré que le Relais Communautaire de Développement (RCD) est toute personne choisie par sa communauté. Cette personne s’engage à assurer volontairement au bénéfice de sa communauté des services spécifiques entrant dans le cadre du développement socio-économique de cette communauté. «Le rôle du RCD est de servir de passerelle dans la mise en œuvre des projets et programmes au bénéfice des populations», a précisé Dr Hamidine. Déclinant les critères de sélection du Relais communautaire, le DG de l’ANVD a indiqué que le RCD doit résider dans la communauté, être volontaire, parler la langue du milieu et savoir lire et écrire, être âgé de 20 à 50 ans au moment de la sélection, avoir de bonnes relations avec la population, être de bonne moralité et être capable d’exercer activement et efficacement le rôle du RCD.
«Par rapport à la formation du RCD, il existe des modules de formation sur différents secteurs comme la santé, la nutrition, l’éducation, l’agriculture, l’élevage, l’environnement, l’hydraulique, etc.», a-t-il précisé. Dr Hassane Hamidine a aussi indiqué que l’ANVD a pour mission la gestion et la valorisation du volontariat ainsi que la coordination des Relais Communautaires et la gestion du service civique. Selon le DG de l’ANVD, le Niger compte près de 25.000 Relais Communautaires (RC), rien que dans le secteur de la santé. «Selon les textes, chaque RC devait recevoir une prime de motivation de 20.000 FCFA, composés de 15.000 FCFA par les partenaires financiers ou les Projets et 5.000 FCFA par l’Etat nigérien», a souligné Dr Hassane Hamidine, qui a reconnu que la mobilisation de la part de l’Etat est l’un des grands défis qui se pose aux RC.
Lors de la conférence débat, le Directeur de la Santé Communautaire, Dr Zakari Amadou et l’Assistante Technique en Santé Communautaire, Mme Omar Maïmouna, ont entretenu les participants sur l’historique du service volontaire communautaire au Niger, les dispositifs qui encadrent cette pratique, l’institutionnalisation du Relais communautaire, sa durabilité, la mise en œuvre du plan stratégique sur ce domaine, les défis et les perspectives du relais communautaire au Niger. Selon Dr Zakari Amadou, en dépit de l’importance de l’apport du relais communautaire dans le secteur de la santé, il fait face à de nombreux défis relatifs notamment à la mobilisations des ressources financières pour assurer la part de l’Etat dans le cadre de la motivation des Relais communautaires, en dépit des diverses initiatives et approches faites dans ce sens. Rappelons que le Conseil des Ministres du Jeudi 3 novembre 2022 a adopté plusieurs projets de textes dont celui instituant le Volontariat National pour le Développement au Niger.
Les compétitions entrant dans le cadre de la première et de la deuxième journée de la 43ème édition du Sabre National de lutte traditionnelle se sont déroulées le weekend dernier dans l’arène improvisée du stade de la concorde de Diffa. Hier dimanche, la matinée a été marquée par la double confrontation Tahoua- Niamey et Dosso-Zinder ; et dans l’après-midi Diffa-Tillabéri et Agadez-Maradi. Il importe de faire une mention spéciale au public sportif de la capitale du Manga, qui impressionne par sa mobilisation sans faille pour remplir les gradins du stade de la concorde.
Hier matin, les colosses de Niamey n’ont pas fait de détails dans leur opposition face à leurs adversaires de l’écurie de l’Ader qu’ils ont laminés sur le score sans appel de 7 victoires contre 3. Mais le plus grave, c’est que Tahoua a perdu deux ténors de son écurie, en l’occurrence Zakirou Zakari, 4ème du dernier championnat de Niamey, devant Abdoul Rachid Chagon Yacouba ; et l’ancien champion Yahaya Kaka qui a trébuché devant Illia Mamane. Mais Niamey a perdu aussi un étalon en l’occurrence Adamou Abdou qui a mordu la poussière face à Noura Hassane. Lors de la deuxième opposition matinale, l’écurie de Dosso a dicté sa loi à l’équipe de Zinder en lui infligeant un score de 7 victoires contre 3. Cependant Zinder a pu sauver ses deux invaincus Laouali Dan Tela et Idi Nabagaoua, vainqueurs de Soumaila Abdou et de Jamilou Chaibou. Dans l’après-midi, Diffa a affronté Tillabéri ; et Agadez a rencontré Maradi.
Samedi dernier, la 1ère journée a démarré tôt le matin par l’opposition Dosso-Agadez. Pendant qu’on attendait un naufrage collectif des coéquipiers de Saley Daouda, on eut plutôt droit à une rencontre des plus serrée tant la rivalité entre les vingt lutteurs était grande. Les dossolais qui avaient les faveurs des pronostics, ont donné le ton en alignant une belle série de victoires avant de se faire rejoindre au score aux forceps 5 victoires partout. En effet aux brillantes sorties de Ali Seyni face à Ayouba Hassane d’Agadez, de Issiakou Moussa devant Oumarou Salifou, de Kadri Abdou alias Issaka Issaka devant Chaibou Arji, de Lawali Dan Tambey et Jamilou Chaibou devant respectivement Harouna Baba et Dardayé Zakari sont venus répondre les exploits de Saley Daouda face à Soumaila Abdou de Dosso, de Rabiou Abdou Kankoura devant Abdou Saadou, de Almayaou Mahamadou face à Habibou Moussa, de Souleymane Halidou face à Moussa Oumarou et de Hassane Adamou devant Abdoul Aziz Souley. C’est dire que dans ce duel à couteaux tirés, Agadez a tenu la dragée haute à Dosso et parfaitement partagé les points, 5 victoires partout, à l’issue de la confrontation.
Cette rencontre a laissé la place à l’opposition Niamey- Tillabéri. C’est Niamey qui sort vainqueur de ce derby de la région du fleuve sur le score 6 victoires contre 4 pour Tillabéri. Les ténors des deux écuries ont su tirer leur épingle du jeu à l’exception d’Aminou Ibrahim qui a brillé de mille feux lors de l’édition de 2021, mais qui a courbé l’échine cette année face à Saadou Bagouma. Dans l’après-midi, le public du stade de la concorde a eu droit à une belle correction de Zinder face à Maradi (7 victoires contre 3), et celle de Diffa face à Tahoua sur le même score de 7 victoires contre 3. La chute de Mansour Issa devant Noura Hassane de Tahoua, est perçue par ses fans diffalais comme un véritable désastre. A une moindre mesure, la chute de Souley Rabagardama de Diffa face à Abdel salam Samaila de Tahoua est un autre signe de la mauvaise forme qu’affiche l’écurie du Manga.
A l’issue des confrontations de la soirée, il ne reste plus que 24 lutteurs invaincus. Pour la journée d’aujourd’hui, Zinder rencontrera Agadez et Tillabéri croisera Tahoua dans la matinée. Dans l’après midi, on assistera à la rencontre entre Maradi et Dosso puis Niamey et Diffa.
Le processus de concrétisation de l’Alliance des Etats du Sahel (A.E.S) se poursuit à travers les réunions d’experts et celles des ministres des pays membres de ladite organisation. C’est ainsi que les ministres en charge des Affaires étrangères se sont réunis le 30 novembre 2023 à Bamako, au Mali. Mme Olivia Ragnaghnewendé Rouamba du Burkina Faso, M. Bakary Yaou Sangaré du Niger et M. Abdoulaye Diop du Mali ont ainsi examiné les recommandations issues des travaux des Experts tenus préalablement. Il s’est agi notamment pour les chefs de la diplomatie des trois pays d’examiner le processus d’opérationnalisation stratégique de l’AES ; de déterminer les aspects relatifs aux organes à mettre en place ainsi que l’articulation entre l’expertise existante et les acquis capitalisés par l’Autorité de Développement intégré du Liptako-Gourma et l’AES et d’accorder une attention particulière à la coordination de leurs actions diplomatiques et politiques ainsi que les questions de communication, en ces temps de guerre informationnelle.
Dans son discours à l’ouverture de cette réunion, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, M. Bakary Yaou Sangaré a rappelé les relations séculaires, fraternelles et amicales qui ont toujours existé entre les trois pays et entre les peuples du Liptako Gourma. Pour lui, cette 1ère réunion des ministres des Affaires étrangères est un tournant décisif et historique dans la marche inexorable des peuples du Liptako Gourma vers leur indépendance véritable et leur pleine souveraineté. Il a ensuite souligné que la signature de la Charte du Liptako Gourma instituant l’Alliance des Etats du Sahel (A.E.S) traduit la détermination des trois chefs d’Etat de doter cette organisation d’une architecture institutionnelle pleinement opérationnelle.
« Sous le leadership du Général de Brigade Abdourahamane Tiani, du Colonel Assimi Goïta et du Capitaine Ibrahim Traoré, l’AES est en train de prendre son envol et rien ne peut l’arrêter», a déclaré sans ambages M. Bakary Yaou Sangaré et d’ajouter que l’espoir que suscite cette organisation va au-delà des peuples de l’espace Sahelien. « L’Afrique toute entière a les yeux rivés sur cette nouvelle dynamique de coopération stratégique basée sur les principes de souveraineté, d’intégration et de solidarité agissante », a-t-il estimé. En effet, en décidant de mutualiser leurs efforts, les trois pays entendent aussi prendre leur destin en main. Du reste, initialement limitées à la sécurité et à la défense, les compétences de l’AES ont été élargies aux domaines politique, diplomatique et au développement économique, conformément à la vision des trois Chefs d’Etat.
La ministre burkinabè des Affaires étrangères a abondé dans le même sens soulignant les défis communs auxquels les trois pays sont confrontés depuis plus d’une décennie, notamment sur le plan sécuritaire. « Des armées étrangères aux moyens colossaux ont été déployées, des stratégies endogènes ont été expérimentées, des rencontres sous régionales, régionales et internationales sur la question ont été organisées sans grand succès sur le terrain de la lutte contre le terrorisme dans notre région », a-t-elle rappelé. Elle a ajouté à cela le manque de solidarité évident des instances sous régionales et régionales africaines, beaucoup plus préoccupées à prendre des sanctions injustes et inhumaines contre les populations des pays en transition politique déjà durement éprouvées par les effets néfastes du terrorisme.
Mme Olivia Ragnaghnewendé Rouamba a souligné la clairvoyance des Chefs d’Etats des trois pays pour avoir mis en place l’AES et à travers elle, une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle dont les premiers résultats se font déjà ressentir sur le terrain ainsi que l’atteste la reprise de la ville de Kidal par les FAMas.
Procédant à l’ouverture officielle de cette réunion, le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale a exprimé tout l’honneur que ressent le peuple malien de recevoir les délégations des deux pays frères. Surtout en cette période de l’histoire de la sous-région où la menace terroriste est élevée, nos pays, berceaux de cultures riches et de communautés diverses, ont été touchés par les actions des Groupes armés terroristes. « La réaction résolue de nos Armées nationales, leur dévouement indéfectible et leur courage ont été des piliers essentiels. C’est grâce à l’engagement de nos forces armées que des progrès significatifs ont été réalisés dans la restauration de la paix et de la stabilité. Nous leur rendons un hommage appuyé car ils incarnent la résilience de nos peuples et je m’incline respectueusement à la mémoire de toutes les victimes, civiles comme militaires, de la crise au Sahel », a déclaré M. Abdoulaye Diop.
Le ministre malien a insisté sur la nécessaire coordination sans faille et une collaboration étroite dans la lutte contre le terrorisme, tout en précisant que l’AES ne se limite plus à la défense et à la sécurité. « Nous aspirons, entre autres, à faire de l’AES un espace où l’indépendance et le développement économique dans toutes leurs composantes sont solidement ancrés. Nous parviendrons à l’atteinte de ces objectifs à travers, entre autres, la poursuite de nos concertations diplomatiques et politiques », a-t-il expliqué. Il a appelé ses pairs à démontrer ensemble que l’engagement des trois pays n’est pas seulement un acte formel, mais une promesse vivante. « Le monde regarde vers nous », fait-il observer.
Le ministre malien des affaires étrangères a aussi insisté sur les nouveaux paradigmes de coopération avec nos pays, notamment le respect de notre souveraineté pleine et entière, et le refus de tout diktat extérieur, d’où qu’il vienne.
Le Fonds d’Investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (FISAN) a organisé, le jeudi 31 mars 2022 à Niamey, la première réunion du cadre de concertation avec les partenaires techniques et financiers. C’est le Secrétaire général du ministère des Finances, également vice-président du Conseil d’administration du FISAN, Dr Mamane Boukari, qui a présidé l’ouverture des travaux de cette réunion en présence du directeur général du FISAN et de plusieurs invités.
L’objectif de cette rencontre est d’échanger avec les partenaires techniques et financiers sur les avancées enregistrées ainsi que les contraintes rencontrées dans le cadre de l’opérationnalisation du FISAN. A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du ministère des Finances a précisé que cette rencontre marque un nouveau départ, car elle se situe au démarrage du premier Plan Stratégique de Développement du FISAN (PSD 2022-2026) qui vient d'être adopté par le Conseil d'Administration. «Le PSD 2022-2026 s'est donné comme priorité la multiplication des mécanismes de financement des trois facilités qui composent le FISAN à travers la mise en place de plusieurs services financiers et non financiers au profit des acteurs des chaines de valeur agro-sylvo-pastorales et halieutiques», a-t-il souligné.
Par ailleurs, Dr Mamane Boukari a rappelé que la création du FISAN vise également à apporter de la cohérence dans les pratiques de financement, notamment par une meilleure coordination de la mobilisation des fonds en appui aux investissements, la canalisation des fonds mobilisés selon des dispositifs pérennes et l'utilisation des fonds mobilisés selon des principes et pratiques, voire des règles communes. «Le financement agricole a toujours constitué une des principales préoccupations du secteur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et du développement agricole durable. Les efforts déployés par les différents dispositifs publics et privés ont été limités par les risques agro-écologiques et économiques, l’insuffisance des garanties proposées par les promoteurs du secteur, l’inadaptation des produits financiers proposés et l'incohérence des pratiques de financement promues», a-t-il relevé.
Selon Dr Mamane Boukari, depuis l'installation de la Direction Générale du FISAN en janvier 2019, des avancées ont été progressivement enregistrées du fait des soutiens multiformes que des structures lui apportent. «C’est pourquoi, je remercie l'ensemble des partenaires qui ont contribué, d'une manière ou d'une autre, à l'atteinte de ces résultats qui vont dans le sens de l'opérationnalisation du FISAN», a-t-il indiqué.
Pour sa part, la cheffe de file des PTF, Mme Magdalena Pruna a rappelé que l’année dernière, l’Union européenne a financé un outil pour la finalisation du FISAN. Il s’agit du plan stratégique de développement 2022-2026. «Ce plan stratégique permettra au FISAN d’atteindre trois nouveaux résultats», a-t-elle ajouté. Mme Magdalena Pruna a précisé que l’Union européenne va contribuer à la mise en œuvre des activités de financement du conseil agricole et de la recherche agronomique appliquée et du renforcement des capacités. «Cette contribution de l’Union européenne se fera avec son nouveau programme d’appui budgétaire à hauteur de 7 millions d’euros», a-t-elle relevé.
De son côté, le directeur général du FISAN, M. Assadeck Mohamed, s’est réjoui de la participation des partenaires techniques et financiers. «La rencontre d’aujourd’hui participe de la même logique d’organiser des réunions de concertation régulière pour permettre au FISAN de faire un feed-back aux différents partenaires techniques et financiers dans le cadre du processus d’opérationnalisation afin de recueillir les différentes suggestions», a-t-il conclu.
Yacine Hassane(onep) et Mourtala Alhassane (stagiaire)
Ils étaient nombreux les journalistes ayant choisi de mettre de côté toutes leurs préoccupations au profit de la couverture médiatique de la première session ordinaire du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP) tenue le vendredi 9 septembre 2022 au Palais des Congrès de Niamey. Ce soir-là, les journalistes reporters venus d’organes divers, ne pouvaient pas imaginer le non-respect de leur profession de la part de la classe politique intervenu quelques minutes seulement après la cérémonie d’ouverture des travaux. « Nous demandons à la presse de se retirer de la salle », annonçait un des organisateurs de la réunion sans pour autant donner des motifs. Surpris, les reporters n’ont d’autre choix que d’obéir et d’accepter l’humiliation alors même qu’ils sont à la recherche de l’information susceptible d’édifier et de sensibiliser le public sur la situation d’insécurité et l’organisation des élections des nigériens de la Diaspora. Ce qui s’est passé au Palais des Congrès est un véritable recul de la classe politique nigérienne, incapable de comprendre que dans le processus de collecte, de traitement et de diffusion de l’information, le manque de précision du journaliste reporter, peut induire tout un peuple en erreur. Ce raccourci regrettable et déplorable du CNDP est totalement contraire à la vérité et à la promotion d’une démocratie digne de son nom. Déjà, les structures des médias se demandent sur les motivations de la classe politique en décidant de mettre hors salle les reporters ? C’est pour la première fois que de tel comportement se produit depuis la création en janvier 2004 du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP). Certes, on peut demander aux caméramans de se retirer de la salle mais pas aux journalistes dès lors qu’il ne s’agit pas d’un conseil de sécurité. Au regard des défis énormes auxquels fait face notre pays, notamment les questions sécuritaires mais aussi et surtout, celle de redynamisation du joyau commun aux partis politiques qu’est le Conseil National de Dialogue Politique (CNDP), la classe politique dans son ensemble doit revoir cette lacune afin de renforcer sa crédibilité et sa visibilité car sans les médias, le CNDP ne peut venir au bout des problèmes qui menacent la Nation, elle, qui aspire instituer désormais le dialogue au niveau des régions et des communes.
Le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Energie et des Energies Renouvelables M. Salifou Yagi Hakimi a présidé, hier 14 mars 2023 à Niamey, la première réunion du comité de pilotage du Projet d’Electrification Rurale par Systèmes Solaires Photovoltaïques dans les départements de Keita et Illéla. D’un coût global d’environ 3 000 000 €, ce projet est financé par la coopération italienne à travers l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS). Cette réunion marque ainsi l’entrée dudit projet dans sa phase opérationnelle. Elle enregistre la présence des représentants des ministères sectoriels concernés et du président du Conseil régional de Tahoua M. Nabirni Sani, et a pour but de valider le Plan Opérationnel Annuel (POA) et le Plan opérationnel Général (POG).
Ce projet a pour objectifs de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales du Niger par l’accès aux services et de valoriser les ressources énergétiques nationales via l’installation de systèmes solaires photovoltaïques ou hybrides dans les départements de Keita et Illéla. Il s’inscrit dans le cadre des objectifs poursuivis par le programme de la Renaissance Acte III dans son volet électrification rurale, dont l’objectif est de relever le taux d’accès à l’électricité en milieu rural de 0.93% actuellement à 10% en 2026. D’un montant global d’environ 3 000 000 €, dont 2 800 000 pour le financement et 200.000 pour l’assistance technique, ce projet prévoit d’installer deux (02) mini réseaux solaires photovoltaïques (et/ou hybrides) qui vont approvisionner quatre (04) localités dans les départements de Keita et d’Illela, et l’installation d’environ 125 kits solaires photovoltaïques au bénéfice des structures communautaires (centres de santé et écoles) et d’infrastructures productives (pour permettre l’irrigation en particulier).C’est un total de 96 villages de ces deux départements qui seront concernés. La mise en œuvre de toutes les activités dudit projet, sera assurée par l’Agence Nigérienne pour la Promotion de l’Electrification en milieu Rurale(ANPER), dont la mission est, faut-il le rappeler, de développer et promouvoir les projets d’électrification rurale sur toute l’étendue du territoire national.
Le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Energie et des Energies Renouvelables, par ailleurs président du Comité du Pilotage de ce projet a, au nom du gouvernement salué, le gouvernement et le peuple italien pour cet appui combien important. «L’Italie, est un partenaire historique pour le Niger en général et pour la région de Tahoua», a rappelé M. Salifou Yagi Hakimi.
Auparavant, le directeur général de l’Agence Nigérienne pour la Promotion de l’Electrification en milieu Rurale (ANPER) M. Salouhou Hamidine a, tout en saluant la tenue de cette première réunion, remercié l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement pour l’ouverture de son bureau à Niamey avec l’affectation d’un représentant résident. Ce qui, estime-t-il, va faciliter les échanges autour de la mise en œuvre des activités de ce projet.
Pour sa part, le Directeur Général de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement M. Fabio Minniti a invité la partie nigérienne à plus d’efficacité dans la mise en œuvre du projet. Il a rassuré le Comité de pilotage que, le premier fonds est immédiatement reçu par l’ANPER après cette réunion du Comité qui est essentielle dans le démarrage des activités du projet.
Le président du Conseil régional de Tahoua M. Nabirni Sani a, au nom des communautés bénéficiaires, témoigné de la qualité et de la vivacité de la coopération entre la région de Tahoua et l’Italie. Il a souligné que le gouvernement italien finance plusieurs ONG qui sont actives dans la région de Tahoua et qui interviennent dans plusieurs domaines. Le président du Conseil régional s’est fortement réjoui de cette présence de la Coopération italienne dans la région de Tahoua et rassure le partenaire que son institution prendra toutes les dispositions dans le cadre de l’accomplissement de sa mission pour apporter toutes les facilités nécessaires à la mise en œuvre de ce projet.
Le directeur de cabinet du Premier ministre, M. Laouali Chaibou, a présidé, hier matin dans la salle des banquets de la primature, la 1ère réunion du comité de pilotage du Projet Intégré de Développement Urbain et de Résilience Multisectorielle (PIDUREM-Galley Ma Zaada). Ce projet a pour objectif, d’accroitre la résilience aux inondations et améliorer la gestion urbaine dans les municipalités sélectionnées au Niger.
Pour financer les activités du PIDUREM, le gouvernement nigérien a obtenu, selon le directeur de cabinet du Premier ministre, 250 millions de dollars US soit 140 milliards de l’Association Internationale pour le Développement (IDA) dont moitié don, moitié crédit. «A ce montant, le gouvernement du Niger a contribué à hauteur d’un (1) milliard de FCFA pour prendre en charge les coûts liés à la réinstallation des populations impactés par les activités», a-t-il ajouté. Pour M. Laouali Chaibou, ce projet constitue une nouvelle opération marquant le réengagement de la Banque Mondiale dans le secteur de l’urbanisme, la résilience et le foncier, et s’appuiera sur la mise en œuvre réussie du Projet de Gestion des Risques et de Catastrophes et de Développement Urbain (PGRC-DU).
Le PIDUREM est structuré autour de quatre (4) composantes qui visent à augmenter la résilience aux inondations et améliorer l’accès au service de base ; à améliorer la gestion urbaine ; les interventions d’urgences et enfin le soutien à la gestion et au suivi du projet. Il s’inscrit dans les priorités du gouvernement en termes de renforcement de la décentralisation et de la résilience en milieu urbain. Aussi, le projet est aligné à l’axe 3 «transformation structurelle de l’économie» du PDES 2022-2026 et est résolument en phase avec la vision du Président de la République, Chef de l’Etat SE. Mohamed Bazoum à travers son Programme de Renaissance acte 3.
«Le PIDUREM contribuera à soutenir les efforts de redressement et de reconstruction suite aux inondations de 2020, à augmenter la résilience face aux inondations dans 14 villes et 25 municipalités de notre pays, à améliorer l’accès aux infrastructures urbaines et aux services de base, à développer un programme d’Assistance Technique (AT) pour renforcer la capacité des municipalités à améliorer la gestion urbaine quotidienne d’où son titre décliné en langue national Galley Ma Zaada» a souligné le directeur de cabinet du Premier ministre.
Par ailleurs, M. Laouali Chaibou a également annoncé que le projet Programme de Travail du Budget Annuel 2022-2023 soumis à l’appréciation du comité de pilotage englobe pour l’essentiel, les activités de démarrage du projet dont entre autres le lancement des activités techniques, le recrutement du personnel complémentaire, les conventions de partenariat, l’installation des unités régionales, le financement des investissements de reconstruction post-inondation de réduction des risques d’inondations et d’infrastructures municipales résilientes et le renforcement des capacités de gestion urbaine pour les municipalités. «Le montant prévisionnel du budget soumis est estimé à 17.597.226.956 FCFA toutes sources de financement confondues, dont 13.729.430.000 FCFA soit 78% consacré aux investissements pour la maîtrise des inondations, 1.730.000.000 FCFA soit 10% pour l’amélioration de la gestion urbaine, 2.137.796.956 FCFA soit 12% pour le soutient à la gestion et au suivi du projet» a-t-il précisé.
Auparavant, le coordonnateur du PIDUREM-Galley Ma Zaada, M. Yabilan Maman, a procédé à la présentation dudit projet qui durera 6 ans et dont le cabinet du Premier ministre est responsable de la coordination générale. En effet, les principaux bénéficiaires de ce projet sont les populations qui vivent dans les zones urbaines. «Ces populations sont situées dans 25 communes urbaines dont 14 (Agadez, Diffa, Dosso, Gaya, Tessaoua, Maradi, Niamey, Illela, Tahoua, Kollo, Say, Tera, Tillabéry et Zinder) vont recevoir à la fois des investissements structurants et une assistance technique et 11 (Tchirozérie, Mainé Soroa, Dogon Doutchi, Guindan Roumdji, Konni, Keita, Gothé, Magaria, Mirriah et Tanout) recevront uniquement le renforcement de capacités» a-t-il affirmé. Sur le plan institutionnel, l’organisation du projet comprend une unité de gestion basée à Niamey et qui est chargée de la coordination technique du projet, des unités de coordinations au niveau des sept (7) autres régions. M. Yabilan Maman a enfin indiqué que la gestion du projet va s’appuyer sur les collectivités territoriales qui vont bénéficier des investissements et des renforcements de capacités.
Le président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, le Général Mahamadou Abou Tarka a présidé, hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux de la première réunion du Comité de pilotage du Projet Mu Gina Gobé consacrant ainsi le lancement dudit projet. Ce projet est une des composantes du programme «d’Intervention au Soutien à la Sécurité et à la Stabilité au Niger» (I3S). Le Programme I3S est une contribution importante de l’Union Européenne à la stabilité du Niger et au renforcement de sa sécurité.
Ce projet est une initiative de l’Instrument contribuant à la stabilité et à la paix de l’Union Européenne soutenu par la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix et mis en œuvre par Search for Common Ground. Doté d’une enveloppe globale de 16,4 millions d’euros, le programme est articulé en trois composantes. Une première composante appelée RENFORCES est destinée à soutenir les Forces Armées Nigériennes. Une deuxième composante avec l’acronyme SOSESTA a pour objectif d’appuyer les Forces de Sécurité Intérieure. Enfin, la troisième composante, objet de la présente réunion, appuiera les efforts de la Haute Autorité a la Consolidation de la Paix dans ses missions de renforcement de la cohésion sociale et de la résilience des communautés frappées de plein fouet par les effets de l’activité des groupes armés terroristes. L’ensemble du Programme est sous la supervision du Premier Ministre.
Le projet Mu Gina Gobe, d’une durée de 18 mois vise notamment à soutenir le gouvernement du Niger, l’Union européenne et d’autres partenaires pour mettre fin à la violence qui affecte les populations des régions frontalières. L’action de ce Projet s’articule autour de trois objectifs spécifiques : renforcer la confiance entre les forces de défense et de sécurité, les autorités et les populations ; renforcer la cohésion verticale entre les autorités civiles, les autorités coutumières et les populations et renforcer la cohésion horizontale inter- et intra-communautaire.
A l’ouverture des travaux, le président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix, le Général Mahamadou Abou Tarka s’est réjoui du fait que le Premier ministre vient de signer l’arrêté portant création, organisation et attribution du Comité Stratégique du Programme. «Cette instance est chargée de la coordination des composantes du programme de manière à en assurer la cohérence et obtenir la complémentarité dans les actions mises en œuvre», a-t-il ajouté. Selon le président de la HACP ce programme se propose de contribuer à la lutte contre l’insécurité et l’instabilité qui règnent dans certaines parties du territoire nigérien spécialement dans les régions de Tahoua et de Tillabéri, précisant que le premier défi qui se pose a la zone d’intervention du Projet est le retour et un fonctionnement optimal des services de l’Etat.
Auparavant, l’ambassadeur de l’Union Européenne en République du Niger, SE Dr Denisa-Elena Ionette a rappelé que face à la détérioration croissante du contexte sécuritaire et des réalités socioéconomiques dans les régions de Tillabéri et de Tahoua, l’Union européenne (UE) a décidé, en concertation avec l’Etat du Niger, de lancer un programme multisectoriel intitulé «Intervention au Soutien à la Sécurité et à la Stabilisation au Niger».
Dans son mot de bienvenue, la directrice pays de Search for Common Ground (Search), Mme Béatrice Abouya, a expliqué que Search est une organisation internationale spécialisée dans la consolidation de la paix depuis 1982. «Notre mission est de transformer la façon dont le monde gère les conflits, loin des approches conflictuelles, vers des approches collaboratives», a-t-elle déclaré. Search travaille au Niger depuis 2011 dans le cadre de programmes axés sur l’engagement des jeunes et des femmes dans la prévention de la violence. Cette organisation est aujourd’hui présente dans 3 régions à savoir Tillabéri, Tahoua et Diffa.
Le ministre d’Etat, ministre du pétrole et premier vice-président du comité de supervision du dispositif national de mise en œuvre de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives, M. Foumakoye Gado, a dirigé, hier dans l’après midi à Niamey, la première réunion dudit comité. Ces assises du conseil de supervision du dispositif national ITIE-Niger créé récemment, par décret n°2020-597/PRN/PM du 30 juillet 2020, avaient pour ordre du jour la présentation des exigences de la norme 2019 en vigueur de l’ITIE et la présentation de l’état d’avancement de la mise en œuvre du processus ITIE au Niger.
Faire respecter la norme 2019, sur la base de laquelle sera bientôt évaluée la transparence des activités extractives, suppose une maitrise de ses exigences. C’est effectivement dans ce cadre que se sont réunis les membres du comité de supervision du dispositif national de mise en œuvre de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives, autour du ministre d’Etat, ministre du pétrole et premier vice-président dudit comité, parmi lesquels la ministre du plan, le directeur de cabinet du Premier ministre, le ministre délégué au budget représentant le ministre des finances et les représentants des autres départements ministériels membres du conseil.
Dans son mot introductif, à l’ouverture des travaux de la réunion, le vice-président du comité de supervision a rappelé que le Niger a réintégré l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) en février 2020, après sa suspension en 2017, synonyme de son retrait. « Dans le cadre de son retour, le gouvernement a mis en place un nouveau dispositif qu’il espère plus efficient avec le concours de toutes parties prenantes », indique le ministre d’Etat, ministre du pétrole, M. Foumakoye Gado. Ainsi, explique-t-il, conformément au décret ci-haut (portant création, missions, composition, organisation et fonctionnement du dispositif national de mise en œuvre de l’ITIE), il a été prévu ce Conseil de supervision placé sous la présidence du Premier ministre, chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, avec comme vice-président le ministre du pétrole et deuxième vice-président celui en charge des mines. Selon, M. Foumakoye Gado, le comité est composé des ministres en charge des finances, du plan, des collectivités territoriales, de l’environnement, du développement communautaire, de la justice, des mines et du président de la chambre des mines et celui du cadre de concertation de la société civile opérant dans le secteur extractif.
Le nouveau siège de la commission électorale nationale indépendante (CENI) de Niamey a abrité, hier 24 octobre 2019, la première réunion officielle du comité technique de coordination et supervision de l’appui de la communauté internationale à l’organisation des élections au Niger. Il s’agit de l’un des mécanismes de la mise en exécution du projet d’appui au cycle électoral du Niger (PACE-Niger). Ce projet s’inscrit, en effet, dans le cadre de l’assistance multiforme de la communauté internationale au renforcement des capacités techniques et opérationnelles des principaux acteurs impliqués dans le cycle électoral du Niger pour des élections crédibles et transparentes et la promotion de la bonne gouvernance.
Le comité technique sert donc de structure de coordination technique de l’appui de la communauté internationale au processus électoral, étant l’organe opérationnel du comité de pilotage. Et cette 1ère session officielle devait être mise à profit pour faire, dans un premier temps, l’état d’avancement dudit processus. Ensuite, définir les besoins pour les périodes 2019, 2020 et 2021 avant de déterminer les contributions et interventions des PTF dans le cadre de cette l’assistance au cycle électoral au Niger. Ainsi, la rencontre a réuni autour du président de la CENI, Me Issaka Souna, et le représentant-résident adjoint du PNUD, M. José Herman Wabo, plusieurs représentants des missions diplomatiques et consulaires, des partenaires techniques et financiers et évidemment des représentants de l’Etat.
Examen de la réorganisation administrative des budgets 2018, 2019, 2020 non exécutés et le projet du budget 2022.
Le ministre de la Défense nationale, M. Alkassoum Indatou, a présidé hier matin à Niamey l’ouverture de la 1ère réunion du conseil d’administration de l’Office National des Anciens Combattants, Anciens Militaires et Victimes des guerres et des conflits armés du Niger (ONACAM/VG-CAN). La cérémonie s’est déroulée en présence du Haut Commandant de la gendarmerie et du représentant du chef d’état major des Armées.
Dans son discours, le ministre de la défense nationale a rappelé que l’office National des Anciens Combattants, Anciens Militaires et victimes des guerres et des conflits armés du Niger (ONACAM/VG-CAN), placé sous la tutelle du ministère de la Défense nationale, a pour vocation de veiller aux intérêts matériels et moraux de ses membres en vertu de l’Ordonnance n°2010-63 du 21 octobre 2010. «C’est pourquoi, nous avons tenu à renouveler ce conseil d’administration parce que nous pensons que l’office des anciens combattant doit connaitre une nouvelle vie surtout dans la situation de conflit armé à laquelle notre pays est confronté avec les attaques terroristes contre l’armée et la gendarmerie», a-t-il souligné.
Par la suite, M. Alkassoum Indatou a ajouté que cette situation des attaques terroristes engendre des nouvelles victimes, des nouvelles veuves et orphelins. « À travers cet office National des Anciens Combattants, Anciens Militaires et Victimes des guerres et des conflits armés du Niger (ONACAM/VG-CAN), il s’agit pour nous d’avoir une nouvelle dynamique afin de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des orphelins, des veuves et victimes des guerres et des conflits armés du Niger », a-t-il précisé.
Le ministre de la défense nationale a enfin réaffirmé la disponibilité du gouvernement à accompagner l’Office National des Anciens Combattants, afin de continuer à trouver une meilleure prise en charge pour les anciens combattants, les victimes de guerre, les veuves, et les orphelins.
Pour sa part, le Président du conseil d’administration dudit office, le colonel major Issa Hamza a précisé que l’ONACAM/ VG-CAN est essentiellement consacrée à l’examen de la réorganisation administrative des budgets 2018, 2019, 2020 non exécutés et le projet du budget 2022.
« Le conseil d’administration joue un rôle important dans la détermination des priorités et des objectifs tout en travaillant étroitement avec les équipes de direction pour équilibrer les besoins organisationnels à court terme avec les paris à long terme », a indiqué le colonel major Issa Hamza.
Le Secrétaire général adjoint du Ministère des Finances, Dr Mamane Boukari a présidé la semaine dernière à Niamey, l’ouverture de la 1ère réunion trimestrielle du Cadre National de Concertation sur la Finance Inclusive (CNC-FI) de l’année 2023 et la rétrospective 2022. La cérémonie d’ouverture de cette réunion qui permettra de valider la synthèse issue des travaux du CNC-FI de l’année 2022 s’est déroulée en présence des représentants des partenaires techniques et financiers, des membres du Cadre National de Concertation sur la Finance Inclusive et de plusieurs invités.
Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le Secrétaire général du Ministère des Finances, par ailleurs président du CNC-FI, Dr Mamane Boukari a rappelé qu’au cours des précédentes réunions en 2022, quatre (4) groupes de Travail du CNC-FI ont été installés. Par la suite, ces groupes ont, chacun en ce qui le concerne, travaillé sur leurs thématiques respectives liées à l’inclusion financière au Niger.
En effet, au cours des trois sessions plénières, une rencontre a été effectuée pour notamment examiner, amender et adopter les travaux effectués par lesdits groupes. Il en est ressorti des analyses et recommandations pertinentes à la levée des obstacles à l’inclusion financière des populations vulnérables du Niger.
Pour rappel, selon Dr Mamane Boukari, les thèmes analysés étaient, l’interopérabilité des services financiers numériques, l’éducation financière numérique, les insuffisances liées au développement de la finance islamique, le suivi du marché et la coordination des acteurs de la SNFI.
Par ailleurs, cette réunion permettra de valider la synthèse issue des travaux du CNC-FI au cours de l’année 2022, dont les recommandations seront transmises aux autorités compétentes, qui prendront assurément les mesures appropriées afin de mieux réorienter les politiques d’inclusion financière du pays. «Ainsi, je puis vous garantir que cette synthèse fera l’objet d’analyse avec toute l’attention requise, de suivi de la mise en œuvre par les acteurs concernés» a-t-il affirmé. Dr Mamane Boukari a ajouté que par la suite, il sera demandé aux membres desdits groupes de travail, d’élaborer leurs chronogrammes d’activités respectifs pour l’année 2023, qui seront ensuite examinés et adoptés par la plénière.
Le Secrétaire général du Ministère des Finances, président du CNC-FI a enfin félicité les participants pour la qualité du travail réalisé l’année dernière avant de souhaiter plein succès à l’ensemble de l’équipe dans le cadre des travaux à venir au cours de cette année 2023.
Quant au Secrétaire exécutif de la SNFI, M. Mahamane Makaou, il a procédé à la présentation de la synthèse des recommandations issues des travaux des groupes de travail au cours de l’année 2022 où chaque groupe a élaboré des recommandations sur leurs thèmes respectifs en rapport avec la réglementation et l’incitation (GTRI).
Le Conseil National de Travail (CNT) a tenu, hier après-midi, sa 1ère session ordinaire au titre de l'année 2021 dans la salle des banquets du Cabinet du Premier ministre à Niamey. Six points sont inscrits à son ordre du jour. Il s’agit de l’examen et l’adoption du compte rendu de la dernière session ordinaire ; l’examen et l’adoption de l’état de mise en œuvre des recommandations de la dernière session du Conseil ; l’examen de l’état de mise en œuvre du projet d’acquisition de 15.000 parcelles ; discussion sur la revalorisation du SMIG, des salaires minima et de la pension ; l’examen de l’impact de la pandémie de la COVID 19 sur les entreprises au Niger ; l’examen de la problématique d’accès aux marchés publics par les entreprises nigériennes. C'est le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, président du Conseil National de Travail qui a présidé les travaux de ladite instance en présence des membres du CNT.
Procédant à l’ouverture des travaux, le Premier ministre a indiqué que cette session intervient au lendemain du 100ème jour d’une transition démocratique saluée par le monde entier, une transition, a-t-il dit, qui a consacré le passage de pouvoir entre deux Présidents démocratiquement élus qui a permis de conforter la maturité politique du peuple nigérien et la stabilité politique et sociale entretenue ces 10 dernières années. Le Chef du gouvernement a ensuite rappelé que le Conseil National du Travail est un organe tripartite de consultation et de concertation permanente dans le domaine du travail et des préoccupations qui s’y rattachent. «Sa mission est de créer les conditions d’une paix sociale indispensable à la consolidation des institutions démocratiques et républicaines et au développement socio-économique de notre pays», a-t-il précisé.
Pour le Premier ministre, les points inscrits à l’ordre du jour de la session présentent un intérêt particulier pour le Conseil. Ainsi, parlant des 15.000 parcelles «qui seront mises gratuitement à la disposition des travailleurs nigériens», le Chef du gouvernement a déclaré: «Il nous revient donc, aujourd’hui, de vérifier l’effectivité de la mise en œuvre de cette recommandation et de rechercher, si besoin est, d’autres mesures pouvant assurer la réussite dudit projet». Par rapport à la question de la revalorisation du SMIG, des salaires minima et des pensions, M. Ouhoumoudou Mahamadou a appelle «à la sagesse de tous pour mener des débats en tenant compte des défis actuels auxquels notre pays fait face et en jugeant de l’opportunité de cette demande».
Pour ce qui est de l’impact négatif de la pandémie de la COVID-19 sur les entreprises au Niger, le Premier ministre a d’abord rappelé le plan global de riposte qui comporte 3 volets, à savoir la gestion sanitaire, le soutien aux populations vulnérables et l’atténuation de l’impact du coronavirus sur la situation économique. Sur ce point précis, a-t-il souligné, «les échanges se pencheront sur l’impact de ces mesures sur la résilience de nos entreprises, de vérifier leur efficacité et de rechercher, au besoin, d’autres mesures susceptibles de relancer l’économie de notre pays». Le Chef du gouvernement a de ce fait rassuré que le gouvernement est et restera aux côtés des entreprises du secteur privé pour qu’elles soient plus performantes surtout dans le contexte d’intégration sous régionale et régionale où elles doivent prendre toute leur part. «Je suis tout aussi déterminé à renforcer le nécessaire dialogue avec l’ensemble des partenaires sociaux ainsi que j’ai pris l’engagement dans la Déclaration de Politique Générale que j’ai présentée devant l’Assemblée Nationale», a-t-il ajouté.
La 1ère réunion du Comité de pilotage du Projet d’Accélération de l’Accès à l’Electricité (HASKE), s’est tenue le samedi 05 novembre 2022 à Niamey. Cette rencontre vise à jeter les jalons de mise en œuvre des activités du projet Haské qui vise à accélérer l’accès à des services énergétiques modernes au Niger, aux moyens de solutions d’énergie en réseaux et hors réseaux, ainsi que des solutions de cuisson propre. Ce projet, qui a une durée de cinq (5) ans, concerne toutes les huit (8) régions du Niger et est financé par la Banque Mondiale à hauteur de 317,5 millions USD. C’est le Secrétaire général du Ministère de l’Energie et des Energies Renouvelables et président dudit Comité, M. Balla Mahaman Rabiou, qui a présidé la cérémonie de lancement des travaux, en présence de plusieurs responsables administratifs des Ministères et des projets intervenant dans le domaine de l’énergie.
Dans son intervention, M. Rabiou a indiqué que le Projet Haské est une approche multi phases, qui vise à accélérer durablement l’accès à l’électricité au Niger mais aussi à soutenir la mise en œuvre de la Stratégie Nationale d’Accès à l’Electricité, à travers la construction d’infrastructures électriques. Le financement total de cette phase s’élève à 317,5 millions USD. Le projet comprend cinq (5) composantes. La 1ère composante ‘‘Renforcement et expansion des réseaux de transport et de distribution, pour accroître l’accès à l’électricité du réseau, pour un coût estimé à 195 million USD; La 2ème porte sur le renforcement de l’écosystème pour le développement des mini-réseaux solaires pour l’électrification rurale pour un coût estimé à 40 millions USD; la 3ème relative à l’amélioration de l’accès à l’électricité solaire, hors réseau, pour les Institutions publiques, les ménages, les usages productifs et aux solutions de cuisson propre et efficaces pour un coût de 50 millions USD ; la 4ème est l’amélioration opérationnelle des services publics, renforcement institutionnel, assistance technique et appui à la mise en œuvre, dont le coût est estimé à 32,5 millions USD et enfin l’intervention d’urgence contingente dont l’objectif est de fournir une intervention immédiate dans le cadre d’une urgence ou d’une crise qui répond aux critères d’éligibilité, le cas échéant.
Pour le Coordonnateur du Projet Haské, M. Liman Gamadadi, cette réunion a pour but d’examiner et d’approuver le plan de travail et le budget annuel dudit projet. «Il s’agit du tout premier budget de ce projet qui est en phase de démarrage. D’ores et déjà un plan de passation de marchés pour les 18 premiers mois est élaboré portant environ 80 marchés à passer pendant cette période. Les appels d’offres ont déjà été lancés. Nous voulons faire en sorte qu’à la fin de la 1ère année de sa mise en œuvre, Haské atteigne un taux significatif de décaissement, afin de permettre au gouvernement d’initier les étapes suivantes», a relevé le coordonnateur du projet.
Déclinant les objectifs de développement du programme, M. Gamadadi a noté que l’objectif de développement du programme est d’accroitre l’accès à des services énergétiques durables, fiables et à un coût abordable au Niger. Selon le Coordonnateur du Projet Haské, les indicateurs de niveau proposés pour la phase 1 sont les suivants : 2,5 millions de personnes approvisionnées en services d’électricité nouveaux dont 50% de femmes ; 550.000 réfugiés et hôtes bénéficiant de services d’électricité grâce au réseau, aux mini-réseaux et aux institutions publiques électrifiées ; 3.950 institutions publiques bénéficiant de services électriques ; 10.000 installations publiques dotées de services d’électricité nouveaux ou améliorés ; 3,3 millions de personnes approvisionnées en solutions de cuisson nouvelles ou améliorées, propres et efficaces, dont 50% de femmes.
Le projet vise aussi la construction ou la réhabilitation de 9 MW de capacité de production d’énergie renouvelable par le biais de mini-réseaux solaires et de systèmes autonomes hors réseau ; la réduction des pertes de transmission et de distribution : 24 à 16%. En plus, l’énergie non distribuée réduite dans les réseaux de transmission et de distribution 11 GWhan. Par rapport aux résultats, il faut souligner que 270 km de lignes de transmission seront construites ou réhabilitées ; 5.150 km de lignes de distribution seront construites ou réhabilitées dans le cadre du projet. Il y aura l’installation de 140.000 KVA de capacité des transformateurs de distribution ; le financement et la diffusion de 12.000 utilisations productives fonctionnant à l’énergie solaire et l’électrification de 1.450 institutions publiques (écoles, établissements de santé.
Le Conseil National du Travail (CNT) a tenu, le vendredi 29 juillet dernier, sa première session au titre de l’année 2022. Le Gouvernement et les partenaires sociaux ont débattu de plusieurs préoccupations chères aux travailleurs et au pays. Le CNT a profité de cette session pour rendu hommage à deux illustres disparus en la personne de M. Saley Seydou qui était jusqu’à sa mort à la tête du Conseil National du Patronat et siégeait à ce titre au sein du CNT, et M. Sanoussi Tambari Jackou, l’un des visages les plus connus de la scène politique nigérienne. C’est le Premier ministre, Chef du gouvernement M. Ouhoumoudou Mahamadou, président du CNT qui a présidé l’ouverture des travaux.
Des l’entame de ses propsos, le président du Conseil National du Travail, M. Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que cet organe a pour vocation d’entretenir en permanence un dialogue et une concertation dans le secteur du travail au Niger. Il favorise, a-t-il dit, la paix sociale, une condition nécessaire à l’ancrage de la démocratie et au développement du pays. Le Premier ministre a par ailleurs souligné l’engagement du pouvoir exécutif au Niger « à faire du dialogue avec toutes les couches socio-professionnelles, en particulier les partenaires sociaux, un impératif ».
L’ordre du jour de cette première session de l’année 2022 comporte l’examen de la mise en œuvre du projet d’acquisition de 15.000 parcelles en faveur des travailleurs, ainsi que des échanges sur le nombre d’enfants à prendre en charge par les systèmes d’allocation et des prestations familiales. Il a également été question des obligations légales qui incombent aux multinationales présentes au Niger, du gel des fonds de la CNSS au trésor et des arriérés de cotisation des contractuels à la Caisse Nationale de Sécurités Sociale.
En introduisant le point sur les entreprises multinationales, M. Ouhoumoudou Mahamadou a rappelé que les obligations de ces dernières dans les pays où elles sont installées se trouvent dans la déclaration des principes tripartites sur les entreprises multinationales et la politique sociale adoptée en 2006 par la Conférence internationale du travail. Ces principes encadrent le respect des lois et règlements des pays d’accueil en matière d’emploi, de salaire et les conditions de travail, du dialogue social et de la négociation collective. Il revient au Conseil National du Travail, de porter un regard critique sur les activités de ces multinationales afin de s’assurer du respect des obligations qui pèsent sur elles.
La première session du Conseil national de travail au titre de l’année 2022 s’est tenue quelques jours seulement après le décès de M. Saley Seydou, président du Conseil National du Patronat du Niger. Les membres du CNT ont salué « la sagesse, la disponibilité et la compétence » qui l’ont caractérisé au sein de l’organe présidé par le Premier ministre. Le Conseil a également salué la mémoire de M. Sanoussi Tambari Jackou, infatigable homme politique qui était de plusieurs débats dans les medias nationaux.
Le Conseil National de Travail (CNT) a tenu, vendredi 11 mai dernier à Niamey, sa 1ère session ordinaire au titre de l’année 2017. Cette session qui marque la relance des activités du CNT, à quatre points inscrits à son ordre du jour. Il s’agit du suivi du processus d’organisation des élections professionnelles ; les activités du CNT et les propositions de sa restructuration ; la question des grèves sectorielles et divers. C’est le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, président du Conseil national de travail, qui a présidé les travaux de ladite instance, dans la salle des banquets de la Primature, en présence des membres du CNT.
A l’ouverture de la session, le président du CNT a salué la mémoire du 3ème vice-président du CNT, M. Laouali Hima décédé en 2016. Rappelant que le Conseil, ne s’est pas réuni depuis mai 2015, Brigi Rafini, a souhaité que cette 1ère session au titre de l’année 2017, soit le début de la redynamisation des activités de cet organe combien important pour le maintien d’un climat social apaisé, propice à l’essor économique du pays. C’est pourquoi, le président du CNT a formulé le vœu que l’année 2017, « conforte d’une manière irréversible la marche de notre pays vers le développement économique et social tant attendu et recherché par l’ensemble des Nigériens dans la paix et la sérénité ». Rappelant que le CNT a pour mission de créer les conditions d’une paix sociale, le Premier ministre a indiqué qu’il doit privilégier la concertation en amont pour prévenir les conflits ; promouvoir, dans la sérénité, la recherche du consensus autour des questions d’intérêt national. « Nous ne devons donc plus nous focaliser sur les seules questions d’ordre social, au détriment des questions économiques et financières », a déclaré M. Brigi Rafini.
La première session au titre de l’année 2022 du dialogue politique entre le Niger et l’Union Européenne s’est tenue le vendredi 8 juillet 2022 à Niamey. A l’ouverture des travaux, les deux parties ont salué le dynamisme de leur coopération et ont opté pour son renforcement en ces temps de crises majeures à travers le monde. L’Union Européenne à travers la cheffe de sa délégation au Niger, a salué la perspicacité du modèle démocratique nigérien de même que son impact positif sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. La Délégation nigérienne à ce dialogue était conduite par le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou.
A l’ouverture officielle des échanges, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou a indiqué que le dialogue politique entre le Niger et l’Union Européenne est un exercice de partage d’informations qui vise à raffermir le partenariat entre les deux parties. Les sessions de dialogue, a-t-il poursuivi, représentent le baromètre de ce partenariat qui se veut « respectueux, constructif et axé sur les défis du présent et les perspectives d’avenir ». Le chef de la diplomatie nigérienne a également apprécié la franchise prônée par ce mécanisme dans la conduite des travaux, ainsi que la diversité des thèmes retenus dans l’ordre du jour de la 1ère session au titre de l’année 2022.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, a souligné le soutien multiforme qu’apporte la commission de l’Union Européenne à l’actuel Gouvernement et a salué « la présence des ambassadeurs des pays membres de l’Union Européenne » aux travaux. Cette mobilisation de la partie amie « est le témoignage éloquent de la grande considération que vos pays respectifs portent à l’endroit du Niger dans ses efforts pour la construction de la démocratie et de l’Etat de droit, la bonne gouvernance, la lutte contre la pauvreté, et la lutte contre le terrorisme », a-t-il reconnu.
La cheffe de la délégation de l’Union Européenne au Niger, Mme Denisa-Elena Ionete, s’est réjouie du dynamisme de la démocratie nigérienne, tout en saluant son impact positif sur l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Elle a précisé que la première session de ce dialogue qui est soutenu par un travail quotidien et par la disponibilité et l’ouverture d’esprit des parties prenantes, se tient à un moment critique caractérisé par des évolutions politiques et sécuritaires au niveau global et régional et qui aggravent la situation sécuritaire et politique dans la région du Sahel.
Selon Mme Denisa-Elena Ionete, le présent dialogue permettra d’amener des éléments d’analyse et des recommandations afin de soutenir les réflexions en cours pour la suite de l’engagement de l’Union Européenne au Niger. Il pourra également contribuer « à affiner et améliorer le design et la mise en œuvre des différentes actions au stade de planification » afin de mieux les ancrer dans la politique du « gouvernement de la recevabilité mutuelle », a insisté la cheffe de la délégation de l’Union Européenne au Niger. Elle a, dans son allocution d’ouverture, remercié les partenaires nigériens de sa délégation pour leur « disponibilité et la qualité des échanges basés sur la confiance et la transparence ». Le dialogue politique entre la République du Niger et la délégation de l’Union Européenne au Niger s’inscrit dans le cadre de l’application de l’Accord de Cotonou de Juin 2000.
Le Cadre Elargi de Concertation (CEC) a tenu le 5 novembre dernier à Agadez, une session extraordinaire avec pour objet d’une part le partage d’information et la sensibilisation sur la nouvelle composante 4 du Programme de promotion de l’Education et de l’Emploi (PP2E) et l’examen de l’état d’avancement de ses activités d’autre part.
A l’ouverture de cette rencontre, le Directeur du Cabinet Adjoint du Premier Ministre, M. Aghali Abdelkader, a rappelé avec satisfaction la prolongation de cet important programme pour une période de 12 mois consacrée par la signature de l’avenant N°1 de la convention séparée signée le 4 aout 2020 et qui était apparue nécessaire au vu des résultats atteints et des défis importants qui restent à juguler. Avec cette prolongation, fruit du plaidoyer du cabinet du Premier ministre, le PP2E mettra en œuvre sa nouvelle composante qui fait suite à l’appel à la solidarité lancé par le gouvernement pour faire face à la pandémie du coronavirus.
En effet, a-t-il expliqué, face à la persistance de la pandémie les plus hautes autorités nigériennes ont fait le choix de l’anticipation en adoptant un plan global de riposte assorti de plusieurs mesures qui ont permis de contenir la propagation de la maladie. La mise en œuvre de ce plan de riposte a été soutenue par les partenaires techniques et financiers dont la coopération financière allemande à travers la KFW avec une contribution de 6,560 milliards de FCFA. Précisant que l’exécution de cette composante devra se faire dans un délai très court 6 mois, M. Aghali Abdelkader a demandé aux différents acteurs une disponibilité sans faille et un accompagnement franc dans un esprit d’équipe avec pour ligne directrice la réalisation dans les délais des activités prévues.
Auparavant, le Gouverneur de la Région d’Agadez, également président du CEC, M. Sadou Saloké, a indiqué que pour la riposte à la pandémie de la Covid 19, les objectifs dépassent les limites géographiques de la région d’Agadez et l’approche de mise en œuvre de la composante sera différente eu égard à l’obligation d’exécuter le programme d’urgence dans le délai prévu. La nouvelle composante cible les sites et infrastructures appuyés par la KFW à travers les programmes et Fonds d’Investissement Décentralisés FICOD, PP2E.
Pour sa part, la Directrice du Bureau KFW-Niamey, Mme Kerstin Laabs, a indiqué que le succès du Programme en termes de challenge dépendra très fortement de la capacité des acteurs régionaux et surtout de la disponibilité de ces derniers à collaborer pour l’atteinte des objectifs communs que les gouvernements du Niger et de l’Allemagne se sont convenus pour la lutte contre cette pandémie du COVID19, une crise sanitaire de très grande envergure qui continue de faire d’importants ravages humains de par le monde et induit une crise économique et financière dont l’envergure et la durée restent difficile à appréhender. Mme Kerstin Laabs a, au nom de la KFW, demandé aux collectivités le développement d’une synergie et d’une complémentarité d’actions pour une résilience financière durable à cette crise en vue de la préservation de la vie des citoyens, malgré les coûts énormes qui sont à leur charge.
Le chef du Projet Covid-19, M. Morey Marc, a précisé que cette session extraordinaire du CEC s’inscrit dans la logique d’un dialogue constructif entre les différents acteurs nationaux, régionaux et internationaux en vue du succès de la mise en œuvre de la contribution allemande par rapport au Covid-19 au niveau des régions concernés. Nous fondons espoir que la mise en œuvre de la composante 4 du PP2E puisse bénéficier d’une synergie régionale pour relever les défis.
A son tour, le Coordonnateur du Programme de promotion de l’Education et de l’Emploi, Dr Salek Amoumene, a rappelé que le Programme financé par la République Fédérale d’Allemagne à travers la Coopération financière Allemande (KFW) a été lancé officiellement en septembre 2017. Le PP2E a procédé le 16 janvier 2019 à la pose de la première pierre des travaux de réalisation des infrastructures dans la ville d’Agadez dans le cadre des projets pilotes avec pour objectif d’améliorer les conditions de vie et de développement de la population d’Agadez et de renforcer la stabilité de cette région.
Dr Salek Amoumene a ajouté que la PP2E a obtenu des résultats encourageants grâce à une approche basée sur la concertation, le dialogue permanent avec tous les acteurs de sa mise en œuvre. Le Programme est en effet parvenu à réaliser, entre autres résultats, la construction de 79 salles de classes équipées, 7 murs de clôtures des établissements scolaires totalisant 5513 ml (mètres linéaires), 1425 tables bancs livrées à 3 établissements secondaires, 608 ml de raccordement à l’eau, 2750 ml de raccordement électrique, 26.348 manuels scolaires livrés dans 55 établissements scolaires de la région, l’attribution des marchés de réhabilitation des pistes rurales dans les communes de Tabelot et de Timia (92,92 km), le lancement des marchés de réhabilitation des pistes rurales dans les communes de Dabaga, Tchirozérine et Timia (143,37 km), etc.
Le Niger et le Nigeria entretiennent depuis 51 ans une coopération bilatérale fructueuse. L’importance de cette coopération est d’ailleurs matérialisée par l’existence d’une Commission Mixte Nigéro-Nigériane. C’est pour édifier les conseillers de la République que le Conseil économique, social et culturel (CESOC) a, dans le cadre de sa 1ère session ordinaire au titre de l’année 2022, inscrit dans son programme une communication sur l’intégration économique entre le Niger et le Nigeria. Cette communication a été présentée le vendredi 18 mars dernier par le Secrétaire permanent de la Commission mixte Nigéro-Nigériane M. Adamou Namata.
Dans son intervention, M. Namata a rappelé que la Commission mixte a vu le jour en 1971. Elle est l’une des premières organisations internationales bilatérales dotées d’un Secrétariat permanent en Afrique. Ses pères fondateurs à savoir feu le Président Elhadj Diori Hamani du Niger et le Major Général Yacoubou Gowon, chef du Gouvernement Militaire Fédéral du Nigeria à l’époque lui ont assigné comme mission la promotion de l’intégration économique entre les deux pays. Cette intégration passe par l'abolition partielle ou totale des restrictions tarifaires (taxes, droits de douanes) et non tarifaires sur le commerce. Le Secrétaire permanent a ensuite rappelé que l’intégration économique, culturelle et sociale a toujours existé dans l’espace territorial qui renferme le Niger et le Nigéria actuels. «Le Niger et le Nigéria sont intimement liés par l’histoire et la géographie. Cet état de fait a, d’une manière ou d’une autre, continué à façonner leurs rapports qui demeurent la base de leur coexistence depuis les temps immémoriaux. En effet, une grande partie de leurs territoires et par extension leurs populations faisaient partie de tous les empires qui se sont succédé en Afrique de l’Ouest, notamment ceux du Songhay, du Kanem Borno et les Etats Haoussa entre autres. Ce sont les mêmes populations qui parlent les mêmes langues, possèdent les mêmes cultures et pratiquent les mêmes religions le long d’une frontière de 1500 km couvrant les régions de Dosso, Tahoua, Maradi, Zinder et Diffa au Niger et les Etats de Birnin Kebbi, Zamfara, Sokoto, Katsina, Jigawa, Yobe et Borno en République Fédérale du Nigéria», a-t-il précisé.
La Convention portant création de la Commission mixte Nigéro- Nigériane a été signée par les deux pays le 3 Mars 1971 ici même à Niamey. Le but et le rôle de celle-ci sont définis aux articles 2, 3 et 4 libellés dans la Convention. L’article 2 stipule que la Commission Mixte Nigéro-Nigériane de Coopération a compétence générale et exclusive pour rechercher dans tous les domaines les moyens de coordonner et d’harmoniser l’économie des deux pays dans le but d’accroître et de rendre plus efficace leur coopération. Et suivant l’article 3, la Commission mixte propose notamment aux deux Gouvernements les mesures à prendre et les projets à réaliser, en vue de la création progressive d’une coopération rationnelle, harmonieuse et équilibrée, susceptible d’assurer le développement maximum des deux pays dans les délais les meilleurs et aux moindres coûts. Quant à l’article 4, il stipule que la Commission est chargée entre autres de tenir les parties contractantes régulièrement et pleinement au courant de ses activités.
Plusieurs réalisations ont été faites dans le cadre de la mise en œuvre des accords de coopération entre le Niger et le Nigéria. «Durant ses 51 ans d’existence, la Commission Mixte Nigéro-Nigériane de Coopération a permis d’élargir et de consolider la coopération entre les deux pays dans tous les domaines de l’activité humaine. Aujourd’hui, le travail de la Commission va au-delà du cadre de simples relations économiques et touche de surcroît d’autres secteurs tels que la santé, la sécurité, l’énergie électrique, la communication, la lutte contre la désertification, la lutte contre le crime, l’éducation, les eaux partagées et tant d’autres volets transfrontaliers», a indiqué le Secrétaire permanent. M. Adamou Namata a ajouté que l’Accord de Fourniture d’électricité à partir du Barrage de Kainji (Nigéria) a été conclu sur la base des dispositions de la Convention portant création de la Commission Mixte Nigéro-Nigériane de Coopération en janvier 1972. Cet accord a fait l’objet de deux (2) renouvellements successifs pour une durée de vingt (20) ans.
Concernant les infrastructures routières, le Secrétaire permanent a souligné que des kilomètres de routes bitumées et latéritiques ont été construites tantôt sur financement du Nigéria tantôt sur financement conjoint avec l’Etat nigérien. «Ces routes, à l’exception de la route Takiéta-Kongolam, ont été bitumées par le Nigéria pour les relier aux routes bitumées du Niger. La route Takiéta-Kongolam a été financée par la Coopération Internationale en l’occurrence le Fonds Régional de Coopération ACP/CEE (Fonds Européen de Développement)», a-t-il déclaré. Présentement, la Commission a, selon M. Namata, identifié 52 autres routes secondaires de proximité et est en train de négocier avec les Bailleurs de Fonds Internationaux et les partenaires au développement pour leur financement.
Sur la question du réseau ferroviaire, le Niger et le Nigéria sont en train de collaborer pour développer les voies ferroviaires entre les deux pays. A cet effet, trois projets de voies ferroviaires sont en train d’être étudiés. Il s’agit, selon le Secrétaire permanent des axes Kaura Namoda-Sokoto-Birni N’Konni-Dosso ; Kano-Magaria-Zinder et Kano-Katsina-Jibiya-Maradi. Concernant l’aviation civile, M. Namata a aussi rappelé que les deux pays ont signé un accord, depuis 2002, un protocole d’accord en 2016. Aussi, deux autres protocoles de coopération ont été finalisés par les deux parties à Niamey le jeudi 10 Mars 2022. «Un vol inaugural Abuja-Niamey-Abuja a été effectué par la compagnie aérienne Air Peace, le 11 Mars 2022. Une autre compagnie aérienne Overland qui avait déjà effectué depuis 2017 son premier vol sur Niamey est sur le point de reprendre son exploitation dans le courant de l’année 2022», a-t-il précisé.
Nécessité de promouvoir les réseaux de communication pour une meilleure intégration entre les deux pays
Dans le domaine portuaire, les ports du Nigeria ont été rénovés pour attirer les opérateurs économiques du Niger. En outre, un traitement particulier (des concessions) est prévu pour les opérateurs économiques du Niger même si ces derniers n’ont pas encore répondu. Sur la question des télécommunications, le Secrétaire permanent de la Commission mixte Nigéro-Nigériane a noté que la concrétisation d’une quelconque intégration économique ne sera possible sans la promotion d’un réseau de communication entre les deux pays. C’est la raison qui a ainsi poussé les deux Gouvernements à mettre en place dans les années 80 plusieurs réseaux. «Par ailleurs, il est important de mentionner que le projet d’Accord de coordination de fréquences radioélectriques dans les zones transfrontalières entre le Niger et le Nigeria a été finalisé par les deux parties. La signature de cet accord prévue prochainement s’inscrit dans le cadre de la lutte contre l’insécurité à laquelle les deux pays sont confrontés», a-t-il estimé.
Dans le secteur du développement rural, le SP de la Commission a déclaré que l’une des ressources partagées par les deux pays et dont il faut se préoccuper sérieusement compte tenu de son impact sur le développement rural et l’environnement est sans nul doute l’eau. M. Adamou Namata a cité plusieurs réalisations dans ce secteur. «Depuis 1990, la Commission a élaboré un programme de lutte contre la désertification qui couvre tout le long de la frontière nigéro-nigériane», a-t-il rappelé. Le SP a aussi évoqué d’autres points d’intérêts pour les deux pays comme le Projet de Gestion Intégrée des Ecosystèmes dans la région transfrontalière entre le Niger et le Nigéria, la lutte contre les ennemis de culture, l’Elevage, la santé, la sécurité transfrontalière, etc.
Concernant le commerce et l’industrie, M. Namata a noté que le Niger et le Nigéria ont une longue et vieille tradition dans le domaine des échanges commerciaux. Pour faciliter ces échanges, plusieurs dispositions ont été prises en vue de la libre circulation des personnes et des biens tels que l’Accord en matière de Transports Routiers et l’Accord Aérien Bilatéral. «Ces textes ont pour vocation de permettre aux hommes d’affaires du Niger d’utiliser les ports du Nigéria pour leurs importations du fait que le Niger est un pays sans littoral. Il est aussi important de mettre en exergue les Accords en matière de Commerce et le Protocole d’Accord de Coopération entre les Chambres Consulaires de Commerce (la CCAIAN et la NACCIMA) qui permettent aux opérateurs économiques des deux pays de faire en toute liberté leur commerce et de s’installer dans l’un ou l’autre des deux pays», a-t-il souligné.
Toutefois, le SP de la Commission mixte a relevé les principaux défis et contraintes qui se posent à la Commission. Il s’agit notamment du retard dans le paiement des contributions financières par les deux pays. Cette situation perturbe sérieusement le fonctionnement de la Commission et la mise en œuvre de son programme d’activités. Elle entrave l’exécution des projets et programmes initiés par le Secrétariat permanent et induit un retard dans la mise en œuvre régulière des recommandations et décisions des Conseils des Ministres par les départements ministériels et structures concernés des deux pays.
Sur les perspectives, M. Namata a souligné que la Commission Mixte espère consolider ses acquis et poursuivre sa marche vers la réalisation de ses objectifs. Elle compte notamment promouvoir une plus grande participation du secteur privé dans ses activités conformément à la tendance actuelle dans le monde. A cet effet, la Commission a redynamisé la tenue régulière des réunions et la collaboration entre les chambres de commerce des deux pays. Ce qui a abouti à la création de la Chambre Consulaire Nigéro-Nigériane dont le siège se trouve à Kano, la création d’un climat des affaires favorable pour les investisseurs locaux et étrangers afin de participer aux activités économiques des deux pays.
A cet égard, le Secrétariat en collaboration avec les experts des deux pays s’active sur les dossiers importants de l’heure. Il s’agit selon M. Namata de la création d’entrepôts à Birnin Konni et Dan Issa au Niger ainsi que des centres de collectes à Illela et à Jibiya au Nigeria ; la formalisation des marchés frontaliers, le développement de groupes d’industries et l’ouverture de ports secs et de zones franches le long de la frontière commune. Il ya aussi la recherche de sources alternatives de financement de la Commission Mixte y compris la réactivation du Fonds de Développement, le plaidoyer en vue de la mise en œuvre effective de la clause de la ‘‘Nation la plus favorisée’’ et d’autres dispositions contenues dans l’Accord Commercial ainsi que l’Accord de Promotion et de Protection des Investissements signé à Niamey le 25 janvier 2002 par les deux pays, la création d’un environnement propice pour la convertibilité du franc CFA et la naira sans porter préjudice au projet relatif à une monnaie commune de la CEDEAO et l’installation des succursales des banques nigérianes au Niger comme convenu lors d’une rencontre au sommet le 6 juin 2015 à Niamey.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou a présidé, hier après-midi la 1ère session Ordinaire au titre de l’année 2021, du Comité d’Orientation du Mécanisme de Réponse Immédiate (MRI). Le but de cette session est de faire un compte rendu des conclusions des réunions précédentes (celle de 2020) du Comité d’Orientation du MRI, le point sur l’état d’avancement du programme des activités du MRI 2020 et échanger sur le plan d’exécutions des activités.
Dans son mot introductif, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a rappelé que le Mécanisme de Réponse Immédiate (MRI) découle de la mise en œuvre du plan d’urgence qui a été mis en place par le Gouvernement du Niger suite aux inondations que le Niger a connues en 2020. En effet, après ces inondations le Gouvernement du Niger a lancé un appel aux partenaires. «Et dans le cadre de cet appel, nous avons eu une réaction positive de la part de la Banque Mondiale qui a accordé un financement de 21.940.000.000 Francs CFA. Ce financement devrait couvrir un certain nombre de volet du programme d’urgence, notamment l’appui aux personnes sinistrées, les travaux de réhabilitation des infrastructures, la coordination des activités, etc.», a déclaré Ouhoumoudou Mahamadou.
Pour sa part, le ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes, M. Laouan Magagi, a précisé que cette rencontre d’échange avec le Comité d’Orientation vise à regarder encore de plus près les activités du Mécanisme de Réponse Immédiate (MRI). «Puisque la Banque Mondiale a mobilisé et mis à notre disposition un certain nombre de chose dont une partie du financement est déjà dans les comptes du projet, nous allons faire le point pour voir où on en est et qu’est ce qu’on peut faire avec le temps qu’il nous reste. Le mécanisme de Réponse Immédiate de la Banque Mondiale est mobilisé pour 12 mois», a déclaré le ministre de l’Action humanitaire et de la Gestion des catastrophes.
Il a précisé qu’au cours de ces 12 mois, le pays bénéficiaire doit élaborer un projet, le réaliser et conclure avec les rapports d’évaluation. «Mais compte tenu du retard que nous avons constaté dû principalement à l’organisation des élections au Niger, nous n’avons pas pu démarrer effectivement les activités au mois de novembre et décembre», a-t-il justifié. Et c’est pourquoi au mois de mars, le gouvernement avait demandé à la Banque mondiale de prolonger la période pour permettre mener les activités afin de ne pas perdre le financement. «Ce qui fût fait avec l’accord de la Banque Mondiale. Quelques mois ont été ajoutés et maintenant nous avons 15 mois au lieu de 12», a expliqué M. Laouan Magagi.
Le président de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA), M. Djibo Maiga Abdoul Wahab a présidé hier matin à Niamey, l’ouverture des travaux de la première session ordinaire du Comité national de sécurité nucléaire (CNSN) au titre de l’année 2022. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres dudit comité et de plusieurs invités.
A l’ouverture des travaux de cette session, le président de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA) a indiqué que les sciences et techniques nucléaires sont aujourd’hui incontournables pour promouvoir le développement socio-économique de tout pays. En effet, a-t-il expliqué, les matières nucléaires et autres matières radioactives sont utilisées dans les secteurs clés tels que la santé humaine et animale, l'agriculture, l'hydrologie, la géologie l'énergie, les mines et les industries.
«L'utilisation de ces matières radioactives ne se fait pas sans risque et ces matières peuvent être utilisées à des fins non conformes à la réglementation en vigueur. C’est pourquoi, les Etats se doivent donc de mettre tout en œuvre pour prévenir, détecter et intervenir efficacement les cas d'actes malveillants impliquant celles-ci», a lancé M. Djibo Maiga Abdoul Wahab.
Le président de la HANEA a, par la suite, précisé que le Niger s'est doté d'un Comité National de Sécurité Nucléaire (CNSN) dans lequel toutes les institutions nationales ayant des rôles et des responsabilités en la matière apportent leur contribution, en vue de concevoir, développer et maintenir un régime de sécurité nucléaire efficace au Niger. «La sécurité nucléaire consiste en la prévention, la détection et la réponse aux actes malveillants ou actes intentionnels non autorisés impliquant les matières nucléaires et autres matières radioactives ou visant les installations et activités associées», a-t-il souligné.
Par ailleurs, M. Djibo Maiga Abdoul Wahab a ajouté que depuis la création du Comité national de sécurité nucléaire (CNSN), plusieurs activités ont été réalisées. Il s’agit entre autres de l'évaluation des capacités nationales de réponse à un évènement de sécurité nucléaire ; l'élaboration d'un Plan triennal de Développement des Capacités (PDC) ; l'élaboration d'un projet de stratégie nationale de sécurité nucléaire ; l'organisation d'une mission d'évaluation du régime national de protection physique des matières nucléaires, des autres matières radioactives, ainsi que les installations et activités associées, en collaboration avec les experts dépêchés par l'AIEA ; l'organisation d'une mission de révision du Plan Intégré d'appui à la sécurité Nucléaire liant le Niger et l'AIEA ; la formation des acteurs de sécurité assortie d'exercices pratiques pour la conception et la mise en œuvre des mesures de sécurité nucléaire pour les grands évènements publics, en collaboration avec l'AIEA et de la visite de travail des Experts du Département d'Energie des Etats-Unis du 14 au 27 février 2022 avec lesquels les membres du Comité ont eu une journée de travail.
«Lors des activités énumérées ci-dessus, le CNSN a relevé la nécessité de préciser les rôles et les responsabilités des autorités compétentes et des parties prenantes à la sécurité nucléaire, de définir les mécanismes de la mise en œuvre pratique de la sécurité nucléaire et de développer certains protocoles y afférant», a-t-il affirmé. C’est pourquoi, le président de la HANEA a invité les participants à des échanges fructueux afin d'aboutir à un plan de réponse à un évènement de sécurité nucléaire.
Le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé hier, en fin d’après-midi à son Cabinet, la première session ordinaire du Conseil d’orientation et de suivi du mécanisme national d’alerte précoce et de réponses aux risques sécuritaires. L’objectif de cette réunion qui s’est tenue en présence de la vice-présidente de la Commission de la CEDEAO, Mme Damtien L. Tchintchibidja est d’apprécier les activités menées par le centre national du Niger, d’approuver son plan d’action triennal et de donner des directives et des orientations pour l’année 2023.
A la cérémonie officielle d’ouverture des travaux de la première session ordinaire du Conseil d’orientation et de suivi du mécanisme national d’alerte précoce et de réponses aux risques sécuritaires, M. Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que les menaces sécuritaires sont réelles dans la sous-région et elles appellent à une véritable synergie d’actions entre les Etats. «Les pays du Sahel, a-t-il une fois de plus rappelé, constituent une digue de protection pour ceux de la côte contre le terrorisme. Il faut alors protéger cette digue pour qu’elle ne cède pas, et pour éviter le pire».
Le Premier ministre s’est réjoui de la mission du Mécanisme National qui fait de lui un outil d’anticipation et d’aide à la décision pour le Gouvernement, mais aussi de coordination des réponses en matière de sécurité humaine. Le Gouvernement, a-t-il assuré, continuera à lui apporter tout l’accompagnement nécessaire pour qu’il atteigne les objectifs qui lui ont été assignés. La présence de la vice-présidente de la Commission de la CEDEAO, a poursuivi M. Ouhoumoudou Mahamadou, est l’expression de l’intérêt personnel qu’elle porte à l’opérationnalisation des Mécanismes Nationaux, mais aussi de la qualité des relations entre la CEDEAO et le Niger.
La présence de Mme Damtien L. Tchintchibidja s’inscrit dans le cadre de son appartenance au Conseil statutaire d’orientation du Mécanisme d’alerte précoce et de réponses aux crises sécuritaires. Ce conseil, a-t-elle expliqué, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de décentralisation du Mécanisme au sein des Etats membres. Il s’est avéré nécessaire, a-t-elle dit après avoir fait la genèse de ce projet initial de décentralisation, d’institutionnaliser une approche ascendante qui donne la priorité à l’engagement de citoyens dans le processus d’intégration.
Depuis l’opérationnalisation du centre national du Niger le 2 Mars 2022, a souligné Mme Damtien L. Tchintchibidja, la collaboration de la Commission de la CEDEAO avec ce centre n’a cessé de s’intensifier. La philosophie de la mise en place du Centre supervisée par le Conseil statutaire d’orientation est basée sur le postulat que l’Etat a la responsabilité première d’assurer et de garantir la paix et la sécurité à l’intérieur de ses frontières. Elle a également ajouté que le centre «est chargé de faciliter, coordonner et faire le suivi de la mise en œuvre des activités liées à la réponse».
Au Niger, depuis son lancement officiel, le Centre National d’Alerte Précoce a élaboré un plan d’action triennal qui couvre la période 2022-2024. Ses actions menées, comme l’a énuméré le Premier ministre, ont permis de mettre en place un système de centralisation des données sécuritaires, de mettre en place un système de suivi de la violence extrémiste, de produire et de diffuser des notes d’analyse et des bulletins sur la sécurité humaine.
Le Conseil de Ville de Niamey a débuté hier, mardi 14 février à Niamey, sa première session ordinaire au titre de l’année 2023. L’ouverture des travaux a été présidée par le président du Conseil de Ville de Niamey, le député maire Oumarou Moumouni Dogari. Sept points sont inscrits à l’ordre du jour dont la présentation de l’état général de la ville de Niamey. L’ouverture s’est déroulée en présence du Gouverneur de la région de Niamey et des autres membres du conseil municipal et cadres municipaux.
Au cours de cette session, les participants auront à discuter sur entre autres points inscrits à l’ordre du jour l’examen et l’adoption des délibérations issues des conseils des Arrondissements communaux ; la programmation du hadj sollicitée par les présidents, les chefs traditionnels des Arrondissements communaux de la ville de Niamey ; la présentation du compte administratif de l’ordonnateur et sa concordance avec le compte de gestion du receveur municipal, exercice 2021 ; la présentation de l’état général de la ville de Niamey ; l’acceptation des fonds de l’Agence norvégienne de coopération pour le développement (NORAD) pour la mise en œuvre d’un projet intitulé «Développement de la chaine de valeur pour l’alimentation des poulets, des poissons et des engrais organiques à l’aide du traitement des bio- déchets urbains par la mouche soldat noire au Ghana, au Mali et au Niger». Ils aborderont aussi la question de l’institution des marchés hebdomadaires dans les villages des cinq Arrondissements communaux et les communications.
A l’ouverture des travaux, le président du Conseil de Ville de Niamey a rappelé que les dispositions de l’ordonnance 2010-54 du 17 septembre 2010 stipulent à son article 86 que le maire crée et organise, par arrêté, les services propres de la commune après délibération du Conseil municipal, et l’article 87 précise que le maire est le chef hiérarchique du personnel municipal. «Il nomme aux différents emplois de la commune conformément aux lois et règlements en vigueur. Toute création de poste d’emploi doit être autorisée par le conseil municipal et inscrite au budget. Le maire dispose du pouvoir de sanction», a expliqué député maire Oumarou Moumouni Dogari.
Le député maire a dit que, la délibération relative à l’audit du personnel vient de connaitre un début d’exécution avec la tenue de la réunion de cadrage avec le consultant chargé de l’audit, dans cette même salle en présence des acteurs clés de la Ville de Niamey concernés par la question. «Il en sera de même pour la délibération numéro 012-2021 PVN portant autorisation d’audit de la gestion foncière de la ville de Niamey. Il y a eu attribution d’un marché en faveur de l’Institut Géographique National du Niger (IGNN) par entente directe et pour un montant de huit cent soixante-dix-sept millions neuf cent cinquante-huit mille deux cent francs (877 958 200) pour un délai d’exécution de dix-huit (18) mois», a-t-il déclaré.
Pour M. Oumarou Moumouni Dogari, la Ville de Niamey ayant fait du développement économique, social et environnemental de son territoire, son option fondamentale, conformément aux directives de l’ordonnance 2010-54 du 17 septembre 2010, poursuivra l’opération de dépollution jusqu’à l’évacuation complète des déchets du site et envisage même de l’étendre partout où de besoin. «Nous restons disposés encore une fois à recevoir l’accompagnement de la population. Avec les moyens mobilisés, sous sommes arrivés à cette date à évacuer 15.074 m³ à travers 828 voyages de camions», a-t-il conclu.
Le Conseil Régional de Tillabéri a tenu le lundi, 27 mars 2023, sa première session ordinaire au titre de l’année 2023. Cette session constitue une occasion pour les élus régionaux de plancher sur les 8 points inscrits à l’ordre du jour notamment : l’adoption du projet de procès-verbal de la session précédente ; l’examen et l’adoption du projet de budget 2023 réamenagé ; l’examen et l’adoption du projet d’adhésion à la cellule de Coopération décentralisée transfrontalière des collectivités territoriales du Sahel (C3 Sahel) ; l’examen et l’adoption du projet de rapport du Plan d’Investissement Annuel 2022 ; l’examen et l’adoption du projet de Plan d’Investissement Annuel 2023 ; la présentation de l’état général de la région, du compte rendu des activités menées au cours de l’intersession et divers.
Ainsi, le nouveau budget équilibré en recettes et en dépenses s’élève à 2.272.997.396 FCFA contre 1.948.015.229 FCFA pour le budget initial soit une augmentation d’un peu moins de 17%.
Procédant à l’ouverture des travaux, le président du Conseil Régional de Tillabéri, M. Issoufou Oumarou a précisé que cette session se tient dans un contexte caractérisé par une amélioration de la sécurité dans la région de Tillabéri, malgré la persistance par endroits des actes de sabotage, de prélèvement d’impôts et d’assassinats ciblés. M. Issoufou Oumarou a exprimé, au nom des populations de la région de Tillabéri, sa gratitude aux plus hautes autorités du pays pour les efforts importants consentis en vue du retour d’une paix durable dans la région de Tillabéri. Il leur a demandé de poursuivre les actions afin que cette paix soit effective. «Je voudrai particulièrement relever l’engagement particulier du Gouverneur dans la recherche d’un retour de la paix et la sécurité dans la région de Tillabéri. Monsieur le Gouverneur, recevez, par ma voix, la reconnaissance des populations de Tillabéri», a déclaré le président du Conseil Régional de Tillabéri tout en adressant ses vifs remerciements aux différents partenaires de son institution particulièrement l’Agence du Barrage de Kandadji pour son soutien constant au Conseil régional.
Par ailleurs, M. Issoufou Oumarou a souligné l’importance des différents points inscrits à l’ordre du jour de la session. Bien que tous les points inscrits soient importants a précisé en substance le président du conseil régional, le réamenagement budgétaire et l’adhésion de la région de Tillabéri à la «C3 Sahel» paraissent plus novateurs en ce sens que c’est le premier exercice du Conseil Régional de Tillabéri en la matière. «Ce premier réamenagement budgétaire est motivé par la prise en compte de ressources additionnelles dont le Conseil Régional a bénéficié notamment l’appui du Fonds commun aux COGES et le règlement des derniers décomptes dans le cadre de la mise en œuvre du PHRASEA. Quant au point relatif à l’adhésion à la C3 Sahel, il dénote de l’engagement et de la volonté des collectivités territoriales de l’espace sahélien (Burkina, Mali, Niger) de mutualiser leurs efforts pour amorcer un développement harmonieux de l’espace d’une part et renforcer la solidarité entre les communautés vivant dans cet espace d’autre part» a expliqué le président du Conseil Régional avant de saluer les participants pour l’intérêt qu’ils accordent au développement de la région et les exhorter à faire une analyse minutieuse et objective des projets des documents soumis pour adoption.
Présents pour la circonstance, le Gouverneur de la Région de Tillabéri, M. Yayé Arouna et le maire de la Commune urbaine de Tillabéri, M. Moussa Douma ont auparavant salué et félicité les membres du Conseil Régional de Tillabéri pour les efforts consentis afin d’améliorer les conditions des vies des populations.
Pour immortaliser la cérémonie d’ouverture de cette session, le président du Conseil Régional de Tillabéri a décerné des témoignages de satisfaction pour exprimer et manifester sa reconnaissance à certains membres de l’exécutif et à des responsables de services techniques déconcentrés de l’Etat pour leur implication dans le processus du parachèvement au niveau régional du Schéma d’Aménagement Foncier et du Plan de Développement Régional.
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou a lancé, hier matin à Niamey, les travaux des 1ères Assises nationales de recadrage des interventions des ONGs et Associations de développement (AD) au Niger. Organisées par le Ministère de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire et ses partenaires, ces assises qui dureront trois (3) jours permettront de dégager une feuille de route, de formuler des recommandations en vue d’assainir, de recadrer et d’améliorer les performances des interventions de ces ONG/AD.
Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture des travaux, le Chef du gouvernement a tout d’abord noté que ces assises se tiennent un mois après celles organisées pour les entreprises publiques à l’issue desquelles il été formulé d’importantes recommandations. Elles se tiennent également à la veille de la réunion de présentation du PDES aux partenaires du Niger qui aura lieu à Paris les 5 et 6 décembre prochain. A travers ces assises, le gouvernement tient à réaffirmer toute sa volonté de renforcement de la bonne gouvernance économique et sociale à travers un diagnostic sans complaisance de la gestion de ces entités qui constituent des acteurs majeurs de la transformation économique du pays et qui sera le fil conducteur des programmes proposés dans le PDES 2022 2026.
«La souplesse et la rapidité d’action qui caractérisent les ONG en font un instrument efficace de lutte contre la pauvreté. À cela s’ajoute leur bonne connaissance du terrain et leur proximité avec les populations assistées», a précisé M. Ouhoumoudou Mahamadou. Ainsi grâce aux ONG de milliers de populations pauvres ou en difficultés ont accès à l’alimentation, à l’eau, à l’éducation, à la santé et tout simplement à un meilleur avenir. «Mon gouvernement les considère comme un acteur majeur de solidarité et de promotion économique et sociale. C’est pourquoi il les accompagne dans leurs actions sur le terrain et contribue à leur financement à travers les exonérations et autres facilités», a-t-il expliqué.
Cependant, précise le Premier ministre, les qualités annoncées des ONG cachent souvent des faiblesses telles que le manque de transparence dans le processus de décision et dans la gestion des ressources reçues des philanthropes et partenaires. «Les comptes et rapports ne sont pas tenus ou sont mal tenus. Certaines ONG reposent sur un seul individu. Pour caricaturer, on peut dire de certaines ONG qu’elles sont tout simplement des ‘’ING’’ c’est-à-dire des individus non gouvernementaux», a regretté M. Ouhoumoudou Mahamadou. Néanmoins, le Chef du gouvernement a reconnu que, les ONG et Associations de développement font face à des nombreux obstacles et défis dans l’accomplissement de leur mission et qui sont autant de facteurs de réduction de leur performance et de leur efficacité. «Le Président de la République et le Gouvernement sont pleinement conscients de ces défis. C’est pourquoi, en recevant les responsables des regroupements des ONG et Associations de Développement, le 1er décembre 2021, le Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, a annoncé la mise en œuvre d’un programme de révision du cadre partenarial de l’Etat avec le secteur des ONG et Associations de Développement», a-t-il ajouté.
L’objectif de cette démarche, selon le Premier ministre, est d’améliorer la performance de ce secteur afin qu’il contribue davantage au bien-être des communautés à la base. Au titre des actions prévues dans ce programme, figure la tenue des présentes assises.
Auparavant, le ministre de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Maman Ibrahim Mahaman, a souligné que le chantier d’assises nationales qui a démarré il y a 5 ans, a connu de laborieuses concertations, rencontres et réunions, pour tendre vers une mise en commun des réflexions en vue de comprendre, saisir et voir comment améliorer les interventions des ONGs et Associations de développement œuvrant dans notre pays. Ce qui permettra de les améliorer dans l’intérêt des concitoyens bénéficiaires de leurs actions. Le ministre a ensuite souligné le rôle important que jouent ces structures dans la vie de Nigériens tout en énumérant l’apport de leurs actions, aussi bien pour les bénéficiaires, que pour l’Etat.
Quant à la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Niger, Louise Aubin, elle s’est réjouie d’un tel cadre de concertation et de dialogue pour un meilleur encadrement des activités des ONG/AD, ‘‘qui appuient l’Etat dans la recherche et la promotion du bien-être des populations nigériennes et cela dans plusieurs domaines’’. Notons qu’au Niger, l’apparition des ONG nationales est récente, elle date du début des années 1990 avec la mise en place du premier cadre législatif. Actuellement, environ 3.750 ONGs et Associations de développement nationales et internationales existent au Niger.
C’est un véritable drame qu’a connu le quartier Pays bas de Niamey et la nation nigérienne toute entière. En effet, un incendie s’est déclenché dans une école dudit quartier le mardi 13 avril dernier. Le bilan est très lourd : 20 enfants du préscolaire y ont perdu la vie. Informé de ce drame, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est rendu sur place pour d’abord exprimer sa compassion aux familles endeuillées et ensuite constater les dégâts.
Très ému devant ce désastre, le Premier ministre n’a pas caché sa désolation. «Perdre des enfants à de très bas âge est un évènement triste. Ces enfants sont les enfants de tout le monde, c’est pourquoi nous partageons la douleur des familles. Nous sommes tous affectés. Nous ferons tout pour que les auteurs, si c’est un crime, soient retrouvés», a déclaré le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou.
Le Chef du gouvernement était accompagné du ministre de l’Intérieur, M. Alkache Alhada, du ministre de l’Education nationale, Dr Rabiou Ousmane et du gouverneur de la région de Niamey, M. Oudou Ambouka. D’après les témoignages recueillis sur place l’incendie
serait déclaré aux environs de 16 h. Ce sont des classes en paillotes qui ont pris feu, mais l’on ignore pour l’instant l’origine de ce drame.
Selon le commandant du groupement national des sapeurs pompiers militaires du Niger, le Colonel Sidi Mohamed, au total 21 classes ont été ravagées par les flammes. Bien que les secours se soient déployés rapidement pour éteindre les flammes, le feu avait déjà pris au piège de nombreux enfants parmi lesquels 20 ont malheureusement perdu la vie. Le commandant du GNSP a expliqué que la configuration du terrain et l’emplacement des paillotes (en pleine rue) ont favorisé un tirage très fort des flammes et un pouvoir calorifique énorme du feu. Ce qui a conduit à un embrassement rapide et généralisé des classes.
Les autorités ont attiré l’attention des populations et appelé les enseignants et les parents à la vigilance. Elles ont enfin promis que des enquêtes seront diligentées pour situer les responsabilités.
La réunion de la 20ème mission conjointe de supervision du programme kandadji a été ouverte, lundi matin au Ministère du Plan. Cette rencontre des différentes parties prenantes va permettre de passer en revue les objectifs de la mission. La présente réunion se veut aussi un lieu d’échange sur l’état de mise en œuvre des recommandations formulées lors de la précédente supervision afin de savoir quels sont les goulots d’étranglements qui ralentissent la mise en œuvre et les perspectives y afférentes.
A l’ouverture des travaux, le secrétaire général adjoint du Ministère du Plan, M. Sama Mahamane a indiqué qu’outre ces objectifs, la réunion va également permettre de partager les conclusions de la rencontre de haut niveau que le gouvernement du Niger avec l’appui des PTFs a organisé le 12 avril 2023 à Washington une réunion, à l’issue de laquelle le Niger a perçu une adhésion totale des PTFs au programme Kandadji.
M. Sama Mahamane a indiqué qu’après la présentation de ces conclusions, des échanges seront ouverts pour l’élaboration d’une feuille de route sur la mise en œuvre des recommandations formulées au cours de la réunion de haut niveau.
Dans sa présentation, le directeur général de l’Agence du Barrage de Kandadji (ABK), M. Amadou Harouna, a décliné le contenu de l’agenda des différentes activités de cette 20ème mission conjointe de supervision des partenaires techniques et financiers (PTFs). Selon le DG de l’ABK, la première journée portera essentiellement sur le programme des différentes composantes infrastructures tandis qu’à la seconde journée, l’accent sera mis sur les questions de sauvegarde environnementale. Après ces différentes activités, une visite de chantier à Tillabéri sera organisée le mercredi 17 mai 2023 selon M. Amadou Harouna, à la suite de laquelle, il y aura des échanges sur la mise en œuvre du barrage.
Pour sa part, le représentant résident de la Banque Mondiale au Niger, chef des partenaires techniques et financiers, M. John EC Andrianarisata a déclaré que les partenaires estiment qu’il est nécessaire qu’en dehors des missions conjointes, que la partie nationale et les PTFs effectuent ensemble différentes étapes pour ne pas attendre la mission 21 de supervision pour voir l’état de mise en œuvre afin de définir les modalités qui permettent de s’assurer qu’en 2025 le barrage sera effectif et actif.
Le Président de la République, Chef de l'État, son SEM Issoufou Mahamadou a présidé, hier lundi 5 Novembre 2019, la 20ème réunion du Comité interministériel d'orientation (CIO) du programme de l'Initiative 3N. Cette réunion regroupe autour du Chef de l'État, le Premier ministre, le Haut-commissariat à l'Initiative 3N et les ministères techniques concernés par la mise en œuvre de ce programme. Elle vise à rendre compte, au Chef de l’Etat, des activités du CIO. D’après le Haut commissaire à l’Initiative 3N, le ministre Ali Béty cette 20ème réunion du CIO a porté sur cinq points.
Le premier point porte sur l'état de la mise en œuvre des recommandations des précédents CIO ; le deuxième point sur l'état de mise en œuvre des recommandations sur les missions ministérielles qui ont eu lieu en juillet 2019 relativement à l'installation de la campagne agricole ; le troisième point porte sur le plan intérimaire d'urgence que l'initiative 3N a élaboré pour prendre en charge les situations d'urgence assez exceptionnelles qu'il y a eu cette année, notamment les inondations, le déplacement des populations et des écoliers en raison de l'insécurité mais aussi des déficits alimentaires particulièrement graves à la suite de cette saison de pluie. Le quatrième point porte sur l'évolution des cibles du programme de la renaissance et le dernier point est relatif à la situation de la campagne agro-sylvo-pastorale à la date de la fin de cette saison de pluie.
Des recommandations des précédents CIO.
Faisant le point de la mise en œuvre des recommandations des précédents CIO, le Haut commissaire à l’Initiative 3N a souligné que sur les 27 recommandations, onze (11) ont été reconduites. «Nous avons reconduit ces 11 recommandations à l'occasion de ce CIO, parce que la réunion a estimé que ce sont des recommandations qui méritaient encore un suivi et dont le niveau d'exécution n'était pas assez satisfaisant. Ainsi nous avons présenté leur niveau d'avancement et démontré que leur mise en œuvre ne peut pas être achevée en 2 ou 3 mois », a expliqué le ministre Béty.
L’Autorité Régionale de la Concurrence de la CEDEAO (ARCC) a pris part à la 21ème conférence annuelle du Réseau International de la Concurrence (ICN en anglais) qui s’est tenue du 4 au 6 mai 2022 à Berlin en Allemagne. L’ICN est le plus important réseau d’autorités de la concurrence au monde, avec 140 autorités membres de 130 juridictions. Ce réseau offre un forum de partage d’expériences et un lieu informel pour maintenir des contacts réguliers afin d’aborder les questions pratiques de politique de la concurrence et d’application des règles en la matière.
La conférence annuelle est l’un des temps forts pour l’ICN, où la communauté mondiale de la concurrence se réunit pour échanger sur les questions d’intérêt commun et définir les grandes lignes pour l’avenir du réseau ainsi que les chantiers de coopération en matière de concurrence. Elle a réuni cette année plusieurs centaines de personnalités de haut rang du milieu de la concurrence, dont 58 des premiers responsables des plus grandes autorités antitrust du monde.
L’Afrique y a pris part avec une dizaine d’autorités nationales de la concurrence représentée, dont le Nigeria et la Gambie. L’ARCC a participé pour la première fois à cette rencontre mondiale et a été représentée par son Directeur Exécutif, Dr. Siméon Koffi.
Les travaux ont consisté à des débats en plénière et en groupe de travail sur diverses thématiques aux contours renouvelés face aux mutations économiques, telles que : la coopération international face aux cartels transfrontaliers, le préjudice sur les marchés numériques, les défis dans le contrôle des fusions, l’application effective des règles de la concurrence à travers le plaidoyer, la coopération africaine en matière de concurrence, les outils utilisées par les autorités de la concurrence pour mieux comprendre les marchés affectés par la pandémie de COVID-19, comment combattre et prouver le truquage des offres dans les marchés publics, etc.
Outre les nombreux enseignements et expériences très pertinents partagés, la rencontre a été l’occasion pour l’ARCC de nouer de nombreux contacts avec des acteurs et des partenaires potentiels en matière de promotion de la concurrence. L’ARCC a également échangé avec des membres du directoire de l’ICN pour son adhésion formelle au réseau.
En marge des travaux de l’ICN, il s’est tenu une réunion du comité de pilotage du Forum Africain de la concurrence (ACF) à laquelle a participé l’ARCC. Les échanges ont porté sur la nécessité de redynamiser ce forum après des moments difficiles dus au COVID-19 et inscrire l’action de l’ACF dans la perspective de l’adoption d’un cadre de la concurrence au niveau continental. A ce titre, un réseau Africain de la concurrence pourrait être crée et intégré au protocole sur la concurrence en cours de négociation dans le cadre de la ZLECAf.
La tenue d’une réunion regroupant les membres du comité de pilotage de l’AFC et les CER est prévue le 18 mai 2022 pour approfondir ces questions. A l’issue de cette rencontre, il sera décidé du lieu et de la date de la prochaine rencontre du Forum Africain de la Concurrence.
La 22ème conférence annuelle du Réseau International de la Concurrence aura lieu à Barcelone en Espagne.
(Source : Direction de la Communication, Commission de la CEDEAO)
L’Institution financière multilatérale de garantie dénommée Fonds de Solidarité Africain tient depuis hier et cela pendant 48 heures, à son siège à Niamey, les assises de la 21ème session du conseil d’administration. Les administrateurs venus de quatorze (14) pays membres de l’institution financière et trois représentants issus du Cameroun ; de la Guinée et Mauritanie en qualité de pays observateurs vont au cours de cette session examiner et adopter le budget de l’exercice 2020 ; le projet du collectif budgétaire 2019 et les notes techniques et la situation de libération du capital et du fonds spécial de bonification.C’est le président du Conseil d’administration du FSA M. Affo Tchitchi Dedji qui a présidé l’ouverture des travaux de cette session en présence du Directeur Général de l’institution M. Ahmadou Abdoulaye Diallo.
Cette session du FSA se tient à un moment où l’institution financière multilatérale de garantie amorce un développement sans précédent avec notamment la confirmation de l’excellente note de « AA+ » que West Africa Rating Agency (WARA) a octroyé à l’institution ; le lancement d’un processus de certification ISO 9001 version 2015 qui est en cours et la mise sur le marché de nouveaux produits devant assurer une inclusion financière dans les Etats membres du Fonds. Cette position de leader qu’occupe le FSA dans le paysage des institutions financières de garantie en Afrique a été rendue possible grâce à un engagement total de l’ensemble des Etats membres du Fonds et au dévouement de la direction générale et de son équipe.
En ouvrant les travaux de cette session, le président du conseil d’administration du FSA, M. AffoTchitchi Dedji, a précisé que l’année budgétaire 2020 est l’année d’atterrissage d’un ambitieux Plan de Développement Stratégique à moyen terme pour la période 2016-2020 dénommé « Plan Expansion 2020 ». En effet, il est important à un an de la fin de ce programme, de mesurer le chemin parcouru afin d’évaluer les performances auxquelles le Fonds de Solidarité Africain est parvenu et d’explorer les quelques lignes d’un nouveau plan pour la période 2021-2025.
Dans le cadre du suivi et de l’accompagnement de l’agriculture urbaine, le directeur général de l’Agence de Modernisation des Villes (AMV), M. Moctar Mamoudou, en compagnie de ses proches collaborateurs, a entrepris hier matin à Niamey, une visite au niveau des sites maraichers de la capitale. Il s’agit notamment du site de Harobanda Banguisto et du site ‘’union bani bani’’ de Gamkalé. L’objectif de ce déplacement est de s’enquérir des conditions de travail des maraichers.
A l’issue de la visite, le directeur général de l’AMV a rappelé qu’il y a de cela deux à trois mois, plus précisément pendant le mois d’octobre, ils ont lancé la deuxième édition de Niamey ‘’Noman Rani’’. « Un lancement au cour duquel nous avons apporté un appui en matériels et en semences et pour bien d’autres besoins exprimés par la chambre régionale de l’agriculture à travers les coopératives enregistrées dans la ville de Niamey. Aujourd’hui, nous sommes venus faire le suivi, discuter avec ces maraichers des conditions dans lesquelles ils travaillent et leur apporter l’accompagnement nécessaire avec l’appui des techniciens dans le domaine », a-t-il déclaré.
D’après lui, l’idée de Niamey ‘’Noman Rani’’ est partie de deux situations. « Il vous souviendra que pendant le covid, les portes de Niamey ont été fermées, et très rapidement, la ville s’est retrouvée essoufflée, parce que tout simplement Niamey n’arrivait pas à se nourrir elle-même », a-t-il dit.
M. Moctar Mamoudou, a en plus indiqué que dans les fonctions des villes, la première c’est de nourrir ses habitants, et l’agence de modernisation a capitalisé sur cette situation. L’agriculture urbaine a toujours existé dans le milieu urbain, mais face à l’urbanisation, l’homme est entrain d’écarter cela dans les pratiques urbaines.
La deuxième raison est liée aux inondations récurrentes. « Nous avons en face de ses inondations récurrentes, des solutions techniques de constructions de caniveaux, nous nous sommes rendus compte qu’à l’égard des expériences enregistrées ailleurs, ces techniques n’ont jamais été suffisantes pour absorber, pour régler la question des inondations. Après réflexion, on s’est rendu compte que les villes d’une manière générale, et Niamey en particulier est en train de se développer en porte à faux de sa réalité », a-t-il souligné
Poursuivant, M. Moctar Mamoudou a affirmé que développer l’agriculture urbaine, c’est veiller à la sécurisation foncière notamment des zones inondables en développant des activités qui sont en harmonie avec la réalité du terrain. « Vous avez vu on était à Harobanda ; la zone de Banguisto, est une zone connue historiquement très inondable, et aujourd’hui en développant l’agriculture urbaine, nous allons occuper cet espace, je pense qu’il n’y aura pas de conflit entre l’eau et la pratique de maraichages. Et il y a plusieurs endroits dans la ville de Niamey que nous avons enregistrés. Nous sommes en train d’encourager, les coopératives maraichères à les développer », a soutenu M. le directeur général de l’AMV. Aussi, il a saisi cette occasion pour lancer un appel, particulièrement aux organisations de femmes. « Nous allons développer des nouveaux métiers. Aujourd’hui, nous avons discuté avec des maraichers, nous allons repartir riche de beaucoup d’expériences, de connaissances qu’ils ont développées à travers le maraichage ; ce sont des nouveaux métiers que nous allons développer en milieu urbain », a assuré Moctar Mamoudou.
M. Moctar Mamoudou a demandé à toutes les organisations, à toutes les personnes désireuses de développer l’agriculture urbaine, de s’approcher de la chambre régionale de l’agriculture qui est la structure en charge de la question. « Nous, au niveau de l’agence de modernisation des villes, nous allons les soutenir, les accompagner », a-t-il ajouté
Pour sa part, la présidente de la chambre régionale de l’agriculture, Mme Nasser Aichatou, a indiqué qu’elle est satisfaite de cette initiative qui démontre l’engagement des plus hautes autorités à accompagner l’agriculture en général, et l’agriculture urbaine en particulier. Elle a rassuré de leur disponibilité à continuer à travailler, à collaborer avec l’AMV. « Nous lançons un appel aux autres partenaires qui peuvent accompagner cette initiative de vraiment se manifester, nous allons faire de très belles choses au niveau de la ville de Niamey en ce qui concerne l’agriculture urbaine », a-t-elle conclu.
La 22ème Session du Comité contre les disparitions forcées, s’est ouverte ce mercredi 30 mars 2022 à Genève en Suisse. La délégation nigérienne qui prend part à cette session est conduite par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux. M. Ika Abdoulaye Mohamed s’est d’ailleurs adressé aux membres du Conseil à travers une déclaration conclusive dont nous publions, ci-dessous, l’intégralité.
«Madame la Présidente,
Mesdames et messieurs les membres du Comité
Je voudrais d’abord vous réitérer mes remerciements et mes félicitations pour la parfaite organisation de ce dialogue constructif qui nous a permis pendant 6 heures de temps de discuter et débattre de la question de disparitions forcée dans notre pays. Nous nous sommes efforcés de vous décrire en toute franchise et en toute objectivité les dures réalités qui caractérisent notre sous-région du sahel du fait du fait des agissements des terroristes et autres bandes armées de tout acabit.
Vous conviendrez avec nous que quel que soit notre volonté et notre ardeur à œuvrer pour la promotion et la protection des droits de l’homme, les énormes défis qui se dressent devant nous, constituent des obstacles majeurs souvent insurmontables.
Aucun pays au monde y compris parmi ceux les plus développés, ne peut se vanter d’être exempt de violation de droits de l’homme sur son territoire.
Mesdames et messieurs les membres du Comité ;
Ma délégation se rejouit de la reconnaissance par votre comité des avancées que le Niger a enregistrées dans la lutte contre les disparitions forcées. Cette évolution s’explique notamment par l’attention que les plus Hautes Autorités nigériennes accordent aux questions de droits de l’Homme dans leur ensemble.
Au Niger nous sommes fiers de nos forces de défense et de sécurité. Notre armée est classée parmi les meilleures de notre continent en matière de respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme en général. Ce sont des milliers des terroristes arrêtés par les Forces de Défense et de sécurité sur le théâtre des opérations, qui sont déférés devant les juridictions. Sous d’autres cieux cela est tout simplement inconcevable mais au Niger, du fait des nombreuses formations qu’elles ont reçues nos Forces de Défense et de sécurité ont toujours agi avec tact et discernement.
Mesdames et Messieurs les membres du Comité ;
Je voudrais également vous remercier pour toutes vos observations et vos questions dont nous savons qu’elles sont formulées dans le seul but de nous aider avec vos expertises à améliorer notre législation et parfaire nos pratiques. Soyez assurés que ma délégation et moi-même avons hautement apprécié la qualité et le niveau élevé de nos débats. Nous avons pris bonne note de toutes vos inquiétudes, de tous vos doutes, bref de toutes vos interrogations et je puis vous garantir que vous pouvez compter sur la bonne foi de notre pays en tout ce que nous avons annoncé comme engagement.
Dans le délai de 48 h nous vous ferons parvenir toutes autres informations complémentaires qui vous aideront à mieux préparer vos observations conclusives que nous attendons avec impatience. Ces observations seront disséminées auprès de toutes les parties prenantes pour leur mise en œuvre la plus large possible avant notre prochain rapport périodique. Dès notre retour au pays je ferai une communication en Conseil des Ministres pour informer le gouvernement et toute l’opinion publique sur le déroulement de ce dialogue que nous venons d’avoir.
Permettez-moi avant de conclure mon propos, d’adresser notre gratitude à ces hommes et femmes qui agissent dans l’ombre et sans lesquels ce dialogue n’aurait pas été possible. Je veux parler du secrétariat, de la presse, du personnel de sécurité et des interprètes. Merci et à tous et rendez-vous est pris incha allah dans 5 ans pour notre 1er rapport périodique.»
Le ministre de la Santé publique par intérim, M. Ahmed Boto, a présidé, hier 7 janvier 2021, à la salle de réunion de l’ONAREM, la réunion du Comité Interministériel de la Gestion de la riposte à la Covid-19. Cette session qui s’est déroulée en présence de plusieurs ministres membres dudit comité, les membres du Comité scientifique et des responsables du Ministère de la Santé Publique, a inscrit à son ordre du jour un certain nombre de points, à savoir : l’état de la mise en œuvre de la réponse au Covid-19 ; celui de la mise en œuvre des mesures édictées, l’évaluation des décisions prises en Conseil des ministre dans le cadre de la gestion de la seconde vague de la Covid-19 et la validation des recommandations à proposer au Conseil des ministres.
Par rapport à l’état de la mise en œuvre de la réponse à la pandémie de la Covid-19, le Comité a noté qu’à la date du 8 décembre 2020, sur les 38 mesures prises, dans le cadre de la riposte contre la pandémie, 12 ont été appliquées à 32 %, 8 à 21 %, 17 à 44 % et 1 à 3 %. Par rapport au point sur la mise en œuvre des mesures édictées, selon le Comité, la réouverture des frontières aériennes est effective depuis le 1er août 2020 et les préalables requis ont été mis en place. « Malgré la fermeture des frontières, il a été noté beaucoup de passages frauduleux », a constaté le comité. En plus, il y a eu l’instauration progressive de tests et le renforcement des mesures de contrôle à tous les niveaux. Par ailleurs, le comité estime que la reprise des cours a été effective à partir du 1er juin 2020. Concernant la fermeture immédiate des restaurants, bars, boîtes de nuit, lieux de spectacle décidée le 13 décembre dernier, elle a été reconduite le 5 janvier, avec pour prise d’effet à compter du 7 janvier 2021. Par rapport à la proclamation de l’état d’urgence sanitaire, sur toute l’étendue du territoire national, selon le comité, cette mesure est bien appliquée et est prorogée le 5 janvier 2021 en Conseil des ministres pour une période de 3 mois à compter de 8 janvier 2021. Sur le plan de la justice, 1.540 détenus ont bénéficié de remise gracieuse de peines pour des raisons humanitaires et pour désengorger les maisons d’arrêts. En dépit de toutes ces mesures, le Niger comme d’autres pays fait face à une seconde vague de la Covid-19. « Cette situation a poussé les Autorités à renforcer certaines mesures déjà édictées et à faire adopter des nouvelles », a signalé le ministre Boto. Parmi ces mesures, on note : la fermeture des établissements scolaires du 17 décembre 2020 au 1er janvier 2021 inclus ; rendre effective l’obligation du port de bavettes ; prendre des sanctions à l’encontre des agents publics en cas de refus de ports de bavettes ; le renforcement du dispositif de lavage de mains au niveau de toutes les administrations publiques, privées et des grandes surfaces ; la suspension de la tenue des ateliers, séminaires, jusqu’à nouvel ordre ; le renforcement de la communication préventive ; l’invitation des leaders politiques à intégrer la sensibilisation sur la Covid-19 dans leurs messages, l’acquisition en cours des vaccins contre la Covid-19. Sur ce dernier point, selon le Comité, il est prévu de vacciner environ 6 millions de personnes d’ici août 2021, pour un montant de près de 76 millions FCFA. En outre, pour mieux faire face à cette 2ème phase de la pandémie, plusieurs recommandations ont été faites par les participants, parmi lesquelles des sanctions administratives, des amendes, à l’endroit de ceux qui ne respecteront pas les mesures de préventions édictées, notamment le port de bavette, le renforcement de la sensibilisation sur la Covid-19 et les mesures à prendre pour s’en protéger. Ces nombreuses recommandations seront examinées lors du prochain Conseil des ministres, indique-t-on.
Le ministre de la Santé publique par intérim, M. Ahmed Boto, a présidé, le jeudi 7 janvier 2021 à Niamey, la réunion du Comité Interministériel de Gestion de la riposte à la Covid-19. Cette session qui s’est déroulée en présence de plusieurs ministres membres dudit comité, des membres du Comité scientifique et des responsables du Ministère de la Santé publique, avait à son ordre du jour un certain nombre de points, à savoir l’état de mise en œuvre de la réponse au Covid-19 ; celui de la mise en œuvre des mesures édictées, l’évaluation des décisions prises en Conseil des ministre dans le cadre de la gestion de la seconde vague de la Covid-19 et la validation des recommandations à proposer au Conseil des ministres.
Par rapport à l’état de la mise en œuvre de la réponse à la pandémie de la Covid-19, le Comité a noté qu’à la date du 8 décembre 2020, sur les 38 mesures prises, dans le cadre de la riposte contre la pandémie, 12 ont été appliquées à 32% ; 8 à 21%, 17 à 44% et 1 à 3%. Par rapport au point sur la mise en œuvre des mesures édictées, selon le Comité, la réouverture des frontières aériennes est effective depuis le 1er août 2020 et les préalables requis ont été mis en place. «Malgré la fermeture des frontières, il a été noté beaucoup de passages frauduleux», a constaté le comité. En plus, il y a eu l’instauration progressive de tests et le renforcement des mesures de contrôle à tous les niveaux. Par ailleurs, le comité estime que la reprise des cours a été effective à partir du 1er juin 2020.
Quant à la fermeture immédiate des restaurants, bars, boîtes de nuit, lieux de spectacle décidée le 13 décembre dernier, elle a été reconduite le 5 janvier, avec pour prise d’effet à compter du 7 janvier 2021. Par rapport à la proclamation de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national, cette mesure est bien appliquée et est prorogée le 5 janvier 2021 en Conseil des ministres pour une période de 3 mois à compter de 8 janvier 2021. Sur le plan de la justice, 1.540 détenus ont bénéficiés de remise gracieuse de peines pour des raisons humanitaires et pour désengorger les maisons d’arrêts. En dépit de toutes ces mesures, le Niger comme d’autres pays fait face à une seconde vague de la Covid-19. «Cette situation a poussé les autorités à renforcer certaines mesures déjà édictées et à faire adopter des nouvelles», a signalé le ministre Boto.
Parmi ces mesures, on note la fermeture des établissements scolaires du 17 décembre 2020 au 1er janvier 2021 inclus ; l’obligation du port de bavettes ; des sanctions à l’encontre des agents publics en cas de refus de ports de bavettes ; le renforcement du dispositif de lavage de mains au niveau de toutes les administrations publiques, privées et des grandes surfaces ; la suspension de la tenue des ateliers, séminaires, jusqu’à nouvel ordre ; le renforcement de la communication préventive ; l’invitation des leaders politiques à intégrer la sensibilisation sur la Covid-19 dans leurs messages ; l’acquisition en cours des vaccins contre la Covid-19. Sur ce dernier point, selon le Comité, il est prévu de vacciner environ 6 millions de personnes d’ici août 2021, pour un montant de près de 76 millions FCFA. En outre, pour mieux faire face à cette 2ème phase de la pandémie, plusieurs recommandations ont été faites par les participants, parmi lesquelles des sanctions administratives, des amendes, à l’endroit de ceux qui ne respecteront pas les mesures de prévention édictées, notamment le port de bavette, le renforcement de la sensibilisation sur la Covid-19 et les mesures à prendre pour s’en protéger. Ces nombreuses recommandations ont été soumises au prochain Conseil des ministres, indique-t-on.
La 23ème session du comité interministériel de Lutte contre la Propagation de la COVID-19 s’est tenue hier dans la grande salle du Ministère des Mines, sous la présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement et Président dudit Comité, SEM. Brigi Rafini. Les travaux ont essentiellement porté sur l’état de mise en œuvre de la riposte, l’état de mise en œuvre des mesures qui sont adoptées, la question de l’acquisition du vaccin par notre pays, l’examen d’un projet de décret qui non seulement détermine les différentes infractions liées à la lutte contre la pandémie de Coronavirus mais aussi des sanctions qui sont proposées et la validation des propositions.
Dans son mot introductif, le Premier Ministre a d’abord attiré l’attention des membres sur l’intérêt de mettre toute leur volonté, toute leur détermination dans la lutte contre cette pandémie. Il faut que notre pays puisse s’en sortir à l’instar d’autres pays qui sont en train de lutter, a-t-il indiqué. Même si la première vague de cette pandémie a été sous contrôle, il n’en est pas de même pour cette deuxième vague que le peuple nigérien sent et ressent de manière la plus marquée, a rappelé SEM. Brigi Rafini. « Nous devons nous préparer, nous devons nous armer de toutes les capacités nécessaires pour avoir des résultats acceptables pour notre pays », a-t-il déclaré. Il y a certes quelques relâchements au niveau de la communauté, des citoyens et même au niveau de l’élite, a reconnu le Premier Ministre ; il va donc falloir que le Comité se ressaisisse. Après ces mots introductifs du Premier Ministre et Président du Comité, le ministre de la Santé Publique par intérim, M. Ahmed Boto a fait une présentation de la situation de la pandémie à la date du 20 janvier 2021 ainsi que des actions entreprises pour arrêter sa propagation.
Ainsi, tout au long de la mi-journée, les membres du comité ont étudié point par point toutes les propositions soumises à leur appréciation et ont apporté des corrections, des modifications, des suggestions et des éclaircissements par rapport à certains points. Ils ont surtout insisté sur les efforts qui sont faits pour que notre pays accède le plus rapidement possible à cette solution de vaccin. Les membres duComité ont en effet constaté un problème d’application des mesures édictées par le gouvernement et les autorités sanitaires et ont essayé de voir les dispositifs qu’ils doivent mettre en place pour que ces mesures soient effectivement mises en application. Ces discussions ont amené le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et président du Comité à tirer les conclusions suivantes : « la deuxième vague nous amène à dire que nous sommes vraiment dans l’obligation de nous organiser mieux pour être très performant devant cette pandémie qui risque de connaitre encore des jours difficiles. Notre comité doit au besoin se redynamiser, se restructurer pour faire face à la situation avec plus d’efficacité ». Le comité doit accélérer toutes les démarches qui sont présentement en cours pour effectivement acquérir le vaccin dans le plus bref délai, recommander au Conseil des Ministres d’adopter un programme qui lui sera proposé pour cette recherche de vaccin pour notre pays. SEM. Brigi Rafini a en outre recommandé très fortement aux citoyens nigériens de respecter scrupuleusement toutes les mesures barrières qui ont été édictées par le gouvernement et les autorités sanitaires. « Nous avons considéré que toutes ces mesures ne peuvent connaitre une bonne application sans un régime de sanction, nous avons examiné une proposition du décret qui va régir les sanctions à appliquer en cas d’inobservation des obligations qui ont été édictées par le gouvernement et les autorités sanitaires pour lutter contre la Covid-19), a conclu le Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
La salle de banquet de la Primature a servi de cadre hier pour la tenue de la 26ème réunion du Comité Interministériel en charge de la Gestion de la riposte à la Covid-19. Au cours de cette réunion présidée par le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, en présence des membres du gouvernement, des leaders religieux, des représentants de l’OMS et de plusieurs autres invités, un bilan a été dressé sur la vaccination contre la pandémie au Niger, la situation des pèlerins, celle des migrants venant de Assamaka, etc.
Les participants à la réunion ont d’abord regretté le peu d’affluence des Nigériens dans les centres retenus pour la vaccination contre la Covid-19. Selon plusieurs intervenants, sur près de huit cents (800.000) vaccins obtenus par le Niger, moins de dix mille (10.000) personnes ont été vaccinées, soit un taux de couverture de moins de 2%. Un appel a été lancé pour plus de sensibilisation d’abord sur l’existence de la pandémie, ensuite sur l’importance de se faire vacciner, en vue de se protéger et de protéger les autres.
Intervenant lors de la réunion, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que d’autres vaccins ne peuvent être achetés par l’Etat Nigérien si le stock existant n’est pas encore épuisé. «Quant aux campagnes de sensibilisation, elle doivent commencer aussitôt avec la contribution des Chefs traditionnels et religieux», a ordonné le Chef du gouvernement. Pour le Chef du gouvernement, le vaccin Astra Zeneca sera administré aux citoyens ayant 55 ans et plus et le vaccin Sinopharm sera administré à tout citoyen ayant plus de 18 ans. Selon le Premier ministre, une demande de dérogation sera introduite au niveau des Autorités saoudiennes, pour permettre aux pèlerins vaccinés avec Sinopharm, d’accomplir leur devoir religieux.
«Par rapport aux migrants qui rentrent par Assamaka, le test rapide systématique à l’entrée du pays doit se poursuivre. Maintenant, pour tout ce qui relève de la question financière, le Ministère des Finances sera relancé pour que les fonds déjà prévus sur le budget, soient débloqués».
Enfin sur la question de la vaccination à l’intérieur du pays, la réunion a retenu que les régions seront alimentées en vaccin Astra Zeneca et Sinopharm.
Quant au ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara, il s’est réjoui de la favorable situation actuelle de transmissibilité dont le coefficient est à 0,937. «Cela prouve que la maladie est non seulement bien suivie mais elle est aussi bien gérée», a indiqué le ministre de la Santé publique.
Le Fonds de Solidarité Africain (FSA) a tenu les 24 et 25 mars derniers à Niamey, les assises de sa 26ème session ordinaire du Conseil d’Administration. Durant deux jours, les administrateurs venus des pays membres de l’institution financière ont passé en revue les réalisations de l’institution sur l’exercice 2021 afin de prendre des décisions qui impacteront le Fonds de Solidarité Africain. C’est le président du Conseil d’Administration du FSA, M. Jean Liévin Gakwavu qui a présidé l’ouverture des travaux de cette session en présence du Directeur général de l’institution, M. Ahmadou Abdoulaye Diallo.
Le président du Conseil d’Administration du FSA s’est dit heureux de présider cette session, dont les sujets inscrits à l'ordre du jour des travaux traduisent bien la volonté commune des organes sociaux de faire du Fonds à l'horizon 2025, une institution panafricaine forte et innovante au service de la transformation structurelle des économies de ses Etats membres. «Les impacts socio-économiques des interventions du FSA contribuent à la création des emplois et de la richesse dans ses pays membres et nous avons décidé de fixer à notre institution des objectifs plus ambitieux, en approuvant le Plan New Frontier 2025», a-t-il expliqué.
M. Jean Liévin Gakwavu a ajouté que la synergie d'actions entre le Conseil d'Administration et la Direction Générale du Fonds, déjà fructueuse, ne cesse de s'amplifier. Cette collaboration cordiale et avantageuse entre les organes de décision mérite d'être entretenue. «Mes collègues et moi apprécions vos réalisations et ne ménagerons aucun effort pour apporter notre pierre à l'édification du FSA qui traverse depuis plus de cinq ans une ère nouvelle qui se caractérise par un regain de confiance de ses actionnaires et de ses partenaires, avec des approbations de plus en plus importantes, et le tout couronné par des résultats nets bénéficiaires en augmentation», a-t-il rassuré.
M. Jean Liévin Gakwavu a enfin invité tous les membres du Conseil d'Administration à conjuguer leurs efforts pour accompagner la Direction Générale dans cette volonté inébranlable de porter aussi loin que possible le FSA, en lui donnant les moyens et outils adaptés aux ambitions du Fonds. «Il s'agit surtout pour nous de soutenir les initiatives qui concourent au renforcement de la base actionnariale du Fonds, au recouvrement des arriérés au titre du capital et du Fonds spécial de bonification, sans occulter son ancrage institutionnel», a-t-il souligné.
Pour sa part, le Directeur général du Fonds de Solidarité Africain, M. Ahmadou Abdoulaye Diallo a précisé que l'année 2021 a été également la première, depuis la création du FSA, au cours de laquelle le Fonds a réalisé des approbations de plus 100 milliards de FCFA. Ce qui a fortement boosté son encours réel d'engagements de 50% comparativement aux réalisations de l'exercice 2020. «Avec la clôture de l'exercice 2021, nous bouclons I'AN 1 de la mise en œuvre de l'ambitieux Plan New Frontier 2025, lequel, je le disais tantôt, constitue notre boussole, pour le pilotage et la gouvernance du Fonds, jusqu'en 2025 », a-t-il indiqué.
Selon le DG du FSA, les résultats ainsi enregistrés sont le fruit de la parfaite collaboration entre le Conseil d'Administration et la Direction Générale. Outre les rapports d'exécution du budget, de gestion et d'arrêté des comptes de l'exercice 2021, d'autres sujets sont inscrits à l'ordre du jour de cette session du Conseil d'Administration. Tous ces points révèlent «notre fidélité aux valeurs du FSA, notre volonté de moderniser davantage notre Institution, notre détermination d'élargir sa zone de déploiement tout en impactant davantage les économies des Etats membres», a conclu M. Ahmadou Abdoulaye Diallo.
Le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou a participé, samedi 7 mai dernier, à Tchintabaraden (dans la région de Tahoua) aux festivités commémorant le 27ème anniversaire de la journée nationale de la Concorde. Célébrée chaque année à la date historique du 24 avril, l’édition 2022 a dû être reportée pour se tenir ainsi après le mois de Ramadan. Après la cérémonie solennelle d’ouverture, sous la présidence du Premier ministre, la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP) a organisé un forum sur la paix et la cohésion sociale.
Etaient notamment présents à Tchintabaraden le ministre d’Etat à la présidence, M. Rhissa Ag Boula, ainsi que plusieurs membres du gouvernement, la Représentante résidente de la CEDEAO, des chefs traditionnels et leaders religieux, des responsables des Forces de défense et de sécurité et plusieurs autres personnalités.
Le 24 avril 1995 rappelle le jour où le Gouvernement du Niger et les responsables des ex-combattants, regroupés au sein de l’organisation de la rébellion armée (ORA) et de la Coordination de la Résistance Armée (CRA), se sont retrouvés autour d’une table pour signer un accord historique pour une nation unie et prospère. Ce faisant, il y a d’abord une certaine volonté affichée des parties à respecter les engagements, et les quelques difficultés ou insuffisances qui ont apparu, ont été prises en compte par les accords additionnels, notamment celui de 2007 avec le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ).
C’est cette concorde nationale retrouvée, qui a été célébrée avec beaucoup d’éclat, et la participation des sensibilités communautaires de l’Azawagh aux festivités dans la paix, la joie et la fraternité. «Pour avoir fait l’expérience d’un conflit, nous avons compris que rien ne vaut la paix, la solidarité et le vivre ensemble. Rien ne vaut la concorde et la coexistence pacifique, qui sont autant de conditions nécessaires au développement économique et social de notre cher pays», a déclaré le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou. Aussi, le Chef du gouvernement a rappelé avec fierté, que «les Accords de paix ont ouvert la voie à la mise en œuvre de la décentralisation, qui est la voie idoine pour promouvoir un véritable développement local».
Ensuite, pour pérenniser les acquis d’une paix durable, le gouvernement a créé des institutions étatiques comme la Haute Autorité à la consolidation de la paix (HACP) et la Stratégie de sécurité et de développement dans les zones sahélo-sahariennes. Ces deux institutions importantes ont pour mission de conduire des investissements importants dans les zones fragiles affectées ou menacées par des tensions conflictuelles et d’organiser des forums, afin de renforcer le développement local. Stratégiques, elles ont le mérite d’élaborer et de mettre en œuvre diverses initiatives de stabilisation des zones fragiles, notamment les zones affectées par le conflit, en facilitant l’accès aux opportunités économiques et aux services sociaux de base aux populations concernées ; des services sociaux de base tels que les soins de santé primaire, l’éducation, l’accès à l’eau potable, la sécurité de proximité, la vaccination et les abreuvoirs pour le bétail, les produits de consommation courante, les pistes rurales pour désenclaver les villages-hameaux et campements, etc. «Ce sont autant des réalisations qui favorisent la résilience de la population et qui contribuent fortement à la préservation de la paix et à la cohésion sociale», a affirmé le Chef du gouvernement. Notons qu’à cette occasion, M. Ouhoumoudou Mahamadou a offert 200 tonnes de vivres aux populations de l’Azawagh.
Un investissement de plus de 25 milliards de FCFA annoncé pour «Renforcer la paix et la cohésion sociale»
A travers les structures étatiques et les partenaires au développement du Niger, le gouvernement s’active à apporter des réponses aux défis économiques que connaissent les régions du pays. Ces réponses sont structurelles, à l’exemple de celle liée à la transformation du monde rural. «Le gouvernement ne ménage aucun effort, pour mobiliser des financements, afin de mettre en œuvre des projets et programmes destinées aux populations nigériennes», a réaffirmé le Premier ministre. D’ores et déjà, un grand programme de développement intitulé ‘’Renforcer la paix et la cohésion sociale’’, découlant du programme intégral de «résilience et consolidation de la paix», une initiative locale suite à une précédente édition de la journée nationale de la concorde, est en voie d’élaboration selon le Premier ministre. «Financé par l’un de nos grands partenaires au développement, à savoir la coopération allemande, ce programme bénéficie déjà à ce stade, d’une formulation d’une enveloppe de 37,6 Millions d’euros, soit plus de 25 milliards de francs CFA. L’étude de faisabilité a démarré, et probablement, le programme connaitra son installation courant 2023», a annoncé M. Ouhoumoudou Mahamadou.
D’autres programmes de développement sont déjà en cours dans l’Azawagh, tels que le FICOD qui finance les Plans de développement communaux (PDC) des communes à travers des subventions annuelles ciblées, le Programme de promotion de l’Education (PPE) centré sur les infrastructures scolaires et l’emploi des jeunes. «La paix, la stabilité et le développement que nous voulons pour l’Azawagh, nous les voulons aussi pour l’ensemble de notre pays afin que le Niger reste et demeure cet ilot de paix et de prospérité, charnière entre le Maghreb et l’Afrique au Sud du Sahara», a lancé le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou, avant de réaffirmer l’engagement du gouvernement et des forces de défenses et de sécurité à relever le défi.
Selon le gouverneur de la région de Tahoua, M. Issa Moussa, des avancées significatives ont été enregistrées, dans le cadre desdits accords. Il s’agit notamment: de la démobilisation et du désarmement des ex-combattants dont les succès a permis la tenue de la cérémonie de la flamme de la paix en septembre 2001 à Agadez ; de la réinsertion socio-économique des ex-combattants et la création d’emplois au profit des jeunes ; de la création des projets et programmes de développement dans les zones affectées par le conflit ; des activités génératrices de revenus ; de la mise en œuvre du programme de décentralisation. Le gouverneur de la région de Tahoua a ensuite souligné, la mise en place d’une Gouvernance inclusive dans notre pays, depuis 2011. «L’Etat a fait ici le choix du Dialogue et de la résolution pacifique du conflit et non celui de l’utilisation de la force dans un conflit interne à notre pays, même s’il ne représentait pas, en réalité, un défi militaire insurmontable», a précisé M. Issa Moussa.
Le pari de la 7ème République sur une gouvernance inclusive pour la consolidation de l’Unité Nationale, la paix et la cohésion sociale
«Les événements intervenus en Libye en 2011, ont permis de tester et d’attester la solidité de la gouvernance que les autorités de la 7ème République ont instituée au Niger, une gouvernance inclusive, tournée essentiellement vers la consolidation de l’unité nationale, la paix et la cohésion sociale. Une gouvernance qui implique et rassure toutes les composantes nationales au point qu’aucune d’entre elles ne peut se sentir marginalisée», a dit le gouverneur de Tahoua. Effectivement, ces mérites sont à souligner, parce que le Niger tient et n’a cédé aucune portion de son immense territoire face au phénomène terroriste qui enflamme la sous-région du Sahel. «Grace à la gouvernance inclusive imprimée par les autorités de la 7ème République, à l’engagement fort de tout le peuple Nigérien et grâce à Dieu, le Niger n’a pas cédé et ne cédera pas in cha Allah», dixit le gouverneur qui félicite les forces de défenses et de sécurité qui veillent nuit et jour pour garantir la sécurité des biens et des personnes ainsi que l’intégralité du territoire national.
M. Issa Moussa a lancé un appel particulièrement aux chefs traditionnels, afin de continuer à s’impliquer pour asseoir la sécurité et la paix, aux leaders religieux, de poursuivre les prières afin qu’Allah le Tout Puissant descende sa miséricorde sur notre pays.
L’Unité Nationale retrouvée en 1995 sous le Président Baré, consolidée en 2007 sous le Président Tandja, et renforcée aujourd’hui par la gouvernance inclusive de la 7ème République, se traduit par la résilience relative des Nigériens contre la résurgence de l’irrédentisme. Raison pour laquelle, les mouvements djihadistes n’ont jamais pu s’implanter dans notre pays, a expliqué le président de la Haute autorité à la consolidation de la paix, le Général Mahamadou Abou Tarka. Car, a-t-il dit, «c’est quand le mur se fissure que le margouillat s’engouffre dans les fentes», comme le dit un adage.
Cependant, des menaces sans doute plus sérieuses que celles des années 90, surgissent. «Les mouvements terroristes qui déstabilisent les régions de Diffa et de Tillabéri et dont l’action se fait sentir au nord-ouest de la régions de Tahoua (dans les départements de Tillia, Bagaroua et Tahoua) sont militairement plus redoutables que l’ancienne rébellion et leur discours idéologique empruntent ostensiblement à la rhétorique du Jihad international popularisé par les deux organisations mondiales les plus dangereuses à savoir Al Qaida et l’Etat Islamique», a indiqué le Général Abou Tarka. Le président de la HACP estime que le recours aux alliances ne saurait nous dispenser de redoubler nos efforts pour compter sur nos propres forces. Le Président de la République a l’habitude de le dire d’ailleurs, «ce que nous demandons à nos alliés c’est de nous fournir les équipements, de mieux former nos Forces Spéciales, mais c’est bien à nous, à nos Forces Armées, à nos Forces de Sécurité Intérieures, à nos administrations de faire le travail ; personne ne le fera à notre place quelles que soient la volonté et la sincérité de nos partenaires», a-t-il rappelé.
Main tendue aux «compatriotes égarés»
Pour la Haute autorité à la consolidation de paix, la lutte contre le terrorisme ne se résume pas seulement à une affaire militaire. Le Président de la République SE Mohamed Bazoum l’a expliqué lors de sa récente rencontre avec le Secrétaire général des Nations Unies, la majorité de jeunes qui rejoignent les groupes terroristes le font pour des raisons économiques. Il y’a, en effet, une véritable crise de la campagne avec la dégradation de l’environnement et la compétition pour les terres entre les communautés. Il faudrait alors combiner la sécurité et le développement, la réponse militaire et la réponse économique. Mais, «ces deux réponses ne peuvent à elles seules venir à bout de la crise (…). Nous devons trouver la force de tendre la main à nos compatriotes égarés. Nous l’avons fait à Diffa où plus de 500 ex combattants de Boko Haram, après un séjour à Goudoumaria, ont pu être réintégré dans leur communauté à la grande satisfaction de leurs parents», a souligné le président de la HACP. «Une des pistes de solution est d’engager le dialogue avec les leaders communautaires des terroristes identifiés. De les mettre du côté de l’Etat, et les aider à envoyer des messages à leurs enfants», a-t-il poursuivi.
D’ores et déjà, il y’a quelques mois, la Haute Autorité a organisé ici à Tchintabaraden, capitale de l’Azawagh où l’épée de guerre est enterrée (symbole monumental de la Concorde Nationale), un Forum consacré essentiellement à cette question. Ce forum avait écouté les plaintes de la communauté qui serait victime de stigmatisation et qui subissaient des agressions répétées notamment dans la région de Tillia. Les débats, lors du forum de la présente journée, ont permis de voir si la situation a évolué vers une meilleure cohabitation ou si elle s’est encore davantage dégradée. «Le souci du Président de la République et du Gouvernement est de renforcer notre cohésion pour faire face à l’ennemi extérieur», a précisé le Général Abou Tarka. Il est question donc de «sortir nos enfants des groupes terroristes».
En introdisant les débats, le président de la HACP a pu dresser un tableau de la situation et parler des efforts entrepris par le Comité de Réconciliation sous la houlette du Ministre de l’Intérieur pour arriver à une trêve avec les intéressés. Il a également parlé des perspectives et des limites de cet exercice. Le Forum a été, en effet, un moment d’échange franc et sincère, une tribune pour donner la parole aux autorités, aux élus locaux, aux administrateurs et aux chefs traditionnels pour aborder les préoccupations de l’heure. Les interventions se sont appesanties sur les perspectives de la paix au Niger et comment renforcer la cohésion, comment surmonter les tensions qui peuvent naitre des attaques, des meurtres et du pillage tels qu’on en a connu dans un passé récent dans la zone de Tillia.
Il noter qu’en marge des festivités de la célébration de cette 27ème édition de la Journée nationale de la Concorde, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a eu une série de rencontres à huis clos notamment avec les Chefs traditionnels et leaders communautaires, avec les autorités administratives et les élus locaux et avec les responsables des forces de défense et de sécurité.
Le Niger a célébré le 31 juillet 2020, la 27ème édition de la Journée Nationale des Personnes en situation de handicap. Le thème retenu cette année est «Handicap et COVID-19 : la nécessité de renforcer le système de protection sociale». A cette occasion, la ministre de la Population, Mme Amina Moumouni a livré un message dans lequel elle a souligné les mesures prises par le gouvernement pour contenir la propagation de la maladie, et en particulier les actions menées à l’endroit des personnes en situation de handicap pour renforcer leur résilience face à la pandémie.
La Journée Nationale des Personnes en situation de handicap, célébré chaque 31 juillet, coïncide cette année avec la pandémie de la COVID-19. Ainsi, c’est une occasion pour sensibiliser les personnes handicapées sur la nécessité de respecter les gestes barrières et toutes les mesures prises par les autorités. Pour rappel, la journée a été instituée en application d'un acte de la Conférence Nationale Souveraine ainsi que du décret n°92/255 du 26 juillet 1992. «L’objectif poursuivi à travers la célébration de cette journée est de réaffirmer le principe de l’égalité de tous les citoyens devant la loi, de sensibiliser, mobiliser et faire le plaidoyer pour la prise en compte des besoins des personnes en situation de handicap dans toutes les actions de développement», a fait remarquer la ministre de la Population, Mme Amina Moumouni.
Le Premier ministre par intérim, M. Hassoumi Massoudou a présidé, hier matin dans la salle de réunions du cabinet du Premier ministre, la 27ème Session du Comité interministériel de la gestion de la riposte à la pandémie de coronavirus. Au cours de cette session, les participants ont discuté sur la stratégie de la gestion de lutte contre la covid19, la vaccination de la population et des pèlerins, la gestion de la réouverture des frontières terrestres mais aussi de proposer des recommandations au gouvernement.
Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Illiassou IdiMainassara a expliqué que l’ordre du jour de la 27ème session du comité interministériel de lutte contre la covid 19 porte sur la situation de covid19 depuis l’enregistrement du premier cas à la date du 5 mai 2021. Au cours de cette réunion, «nous avons discuté sur les différents aspects qui ont permis d’améliorer non seulement la détection de cas, la prise en charge et d’autres points comme la vaccination», a-t-il déclaré.
Dr Illiassou Idi Mainassara a rappelé que le 29 mars dernier, le Premier ministre de l’époque a lancé la campagne de vaccination nationale contre la covid 19 et à partir du 4 mai 2021 toutes les régions ont lancé cette campagne de vaccination qui est basée sur deux sortes de vaccins notamment le Sinopharm et l’Astra Zeneca. «Cette réunion vise également à faire le point au comité interministériel et proposer des recommandations qui vont être présentées au conseil des ministres», a-t-il dit.
Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales a ajouté que ces recommandations vont non seulement améliorer la gestion de pandémie de covid 19 mais également améliorer la vaccination et faire en sorte que toute la population cible puisse être vaccinée pour avoir une immunité collective.
Selon le ministre Illiassou Idi Mainassara, le virus est toujours en circulation au Niger, soulignant qu’avec des migrants on enregistre, ces derniers temps, beaucoup de cas de covid 19, soit autour de 10, 15 à 20 cas par jour. «Cela veut dire que le virus est toujours là dans notre pays et ce sont tous ces aspects qui ont été présentés au comité interministériel et des propositions, des recommandations sont faites au conseil des ministres», a conclu le ministre de la Santé publique.
Le ministre de l’intérieur M. Hamadou Adamou Souley est arrivé, cet après-midi, à la tête d’une forte délégation à Tchintabaraden (dans la région de Tahoua) où il procédera, demain 24 avril au lancement des festivités commémorant le 28ème anniversaire de la journée nationale de la Concorde. Célébrée chaque année en date historique du 24 avril qui rappelle ce jour où le Gouvernement du Niger et les responsables des ex-combattants, regroupés au sein de l’organisation de la rébellion armée (ORA) et de la Coordination de la Résistance Armée(CRA), se sont mis à table pour s’accorder pour une nation unie et prospère. La délégation ministérielle a été accueillie à sa descente d’avion, à l’aéroport de Tahoua, par les autorités régionales au premier rang desquelles le gouverneur Issa Moussa, avant de rallier la destination. Demain sera ainsi célébrée la Concorde Nationale, notamment en présence du ministre en charge de l’action humanitaire et développement communautaire et du président de la haute autorité à la consolidation de la paix, sous le signe de pérennisation des acquis d’une paix durable.
Les festivités entrant dans le cadre de la célébration du 28ème anniversaire de la journée nationale de la Concorde ont été lancées, hier lundi 24 avril 2023 à Tchintabaraden (dans la région de Tahoua) par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley. Célébré chaque année en cette date historique du 24 avril, l’évenément rappelle ce jour où le Gouvernement du Niger et les responsables des ex-combattants, regroupés au sein de l’Organisation de la rébellion armée (ORA) et de la Coordination de la résistance armée(CRA), se sont retrouvés autour d’une table pour s’accorder pour une nation unie et prospère. Le ministre de l’intérieur, est accompagné dans ce déplacement par le ministre en charge de l’Action humanitaire, des hauts responsables des forces de la sécurité intérieure, ainsi que du président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix. Les festivités de la journée placée sous le signe de la pérennisation des acquis d’une paix durable se sont déroulées en présence des autorités régionales et locales et de plusieurs leaders communautaires.
Le 24 avril 1995 à Niamey, le gouvernement du Niger signait les accords de paix qui mettent fin à une rébellion animée par des cadres pour l’essentiel Touareg. Avec la mise en œuvre de cet accord historique, y compris dans ses volets d’intégration des ex-combattants dans les Forces de Défense et de Sécurité, notre pays a prouvé aux yeux du monde qu’aucun compromis allant dans le sens de la sauvegarde de l’essentiel, que sont la paix et la coexistence pacifique, n’est de trop pour faire vivre et prospérer le pays dans l’unité nationale et l’intégrité territoriale. C’est en effet, cette culture d’ouverture, de tolérance, prompte à accepter l’intégration et à privilégier l’inclusion, que cette Concorde Nationale et célébrée chaque 24 avril, malgré le contexte d’une autre forme d’insécurité transfrontalière liée au terrorisme et à la criminalité transnationale organisée, occasionnant une dégradation d’une situation humanitaire déjà née des effets du changement climatique.
C’est dire que la célébration du 24 avril à Tchintabaraden, une zone aussi concernée par le nouveau défi sécuritaire avec ses corolaires humanitaires, est plus qu’un jour de festivités. C’est également le lieu de recueillement et de réflexion autour des questions y relatives. ‘’Nous avons bâti, sur le socle des accords de paix, notre ambition de construire dans notre pays un véritable Etat de droit et de démocratie, qui fait la place à tous”, a déclaré du haut de la tribune de place de la Concorde Nationale, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley, porteur du message du Premier ministre, Chef du gouvernement. C’est dire que ces accords de paix ont ouvert la voie à la mise en œuvre de la décentralisation, en vue de promouvoir une gouvernance de proximité et un véritable développement local. ”Le Gouvernement accorde une attention particulière au bon fonctionnement des conseils locaux afin qu’ils soient en capacité de fournir des services publics de base auxquels nos concitoyens ont légitimement droit”, a-t-il indiqué. Outre le développement local qu’elle favorise, la décentralisation est aussi un instrument qui fait la promotion de la paix et de la cohésion sociale, et qui promeut le dialogue et la participation citoyenne qui sont des exigences démocratiques auxquelles le gouvernement accorde un réel intérêt, a expliqué le ministre de l’Intérieur.
Ce faisant, grâce à l’engagement déterminé du Gouvernement, des chefs traditionnels, des leaders religieux et communautaires ainsi que des comités de paix, le Niger est en train de gagner le pari d’une paix irréversible. Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation rapelle qu’en ce sens, pour marquer sa volonté de suivre de près l’application des clauses des accords de paix, le gouvernement a créé l’institution dénommée Haute Autorité à la Consolidation de la Paix dont le mandat a été élargi au regard des bonnes performances qu’elle a enregistrées. “En vue de renforcer les opportunités qui permettent de mieux consolider les accords de paix, le gouvernement a aussi mis en place la Stratégie de Développement des Zones Sahélo-Sahariennes du Niger (SDS Sahel Niger), démontrant ainsi sa volonté de donner un contenu au nexus paix-développement suivant une approche holistique et stratégique” a-t-il mentionné.
Le ministre Hamadou Adamou Souley se réjouit de constater que ”ces structures collaborent harmonieusement en mettant en œuvre des initiatives de stabilisation des zones fragiles notamment les zones affectées par le conflit du début des années 90 en facilitant l’accès aux opportunités économiques et aux services sociaux aux populations”. Ces réalisations répondent, a-t-il dit, aux besoins exprimés par les populations. Ce qui favorise leur résilience et contribue significativement à la préservation de la paix et de la cohésion sociale dans les communautés.
Par ailleurs, il faut souligner que cette 28ème édition de la journée nationale de la concorde intervient à un moment où le département de Tchintabaraden a accueilli des milliers de réfugiés et des retournés en situation de détresse, alors que la localité n’était pas préparée à accueillir un nombre aussi important de personnes et d’animaux. «Cette situation a créé un contexte humanitaire préoccupant dans la zone», a déclaré le gouverneur de la région de Tahoua, M. Issa Moussa dans son allocution. Il signale que la pression est forte sur les infrastructures hydrauliques et le pâturage. «Cela, dit-il, a failli provoquer un conflit entre les communautés d’accueil et les déplacés. Mais grâce au concours des partenaires humanitaires et la perspicacité des responsables administratifs et des leaders communautaires, la situation est en train d’être relativement bien gérée», a-t-il assuré.
L’expérience réussie inspire une approche décisive dans la lutte contre le terrorisme
Selon le président de la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP), le Général de division Mahamadou Abou Tarka, c’est grâce à la culture d’inclusion et à l’expérience réussie de l’intégration des rebelles au sein de la Garde Nationale à travers les Unités Sahariennes Motorisées, que le Niger a pu procéder aux recrutements spéciaux tant au sein des Forces Armées Nigériennes qu’au sein de la Garde Nationale. ”Ces recrutements spéciaux, comme ceux que nous avons fait à Tillia il y a de cela plus d’un an, ont pour objectif de prolonger les capacités de nos Forces de Défense et de Sécurité en leur assurant un ancrage local. Ces recrutements ont aussi pour but, de prévenir la constitution de milices d’auto-défense, qui, finissent toujours par devenir une menace pour la population et un danger pour le monopole de la force qui doit toujours rester dans les mains de l’Etat”, a-t-il relevé.
”C’est également, sans doute, grâce à l’expérience que nous avons tirée de la gestion de la rébellion que nous avons pu lancer l’appel à la repentance et mettre en oeuvre le programme d’accueil des repentis de Boko Haram, et maintenant d’accueil des repentis dans la région de Tillabéri, repentis en provenance de l’Etat Islamique dans le Grand Sahara et du JNIM affilié à Al Qaida au Maghreb Islamique”, a laissé entendre le Général Mahamadou Abou Tarka. En effet, explique-t-il, le Programme des Repentis vise à affaiblir les groupes en les privant de combattants, et à exploiter au maximum les renseignements sur l’ennemi et la connaissance du milieu que ces hommes ont accumulé car certains ont passé plusieurs années en leur sein. ”Le Programme est conduit sous la supervision d’un Comité National au sein duquel siègent tous les commandements des Forces de Défense et de Sécurité”, précise le président de la HACP qui rassure autant que ”toutes les précautions sont prises pour éviter les intrusions de l’ennemi ou l’exploitation de ce programme pour mener des actes terroristes dans nos villes”. À la limite de certains détails, l’on peut retenir que ”toute initiative qui aboutirait au retour des jeunes nigériens engagés dans les groupes terroristes est la bienvenue”, a t il lancé.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou prend part, aux travaux du 28ème Sommet des Chefs d’État de l’Union africaine (UA) qui se sont ouverts, hier, dans l’après-midi, à Addis-Abeba, en Ethiopie. Cette 28ème Conférence qui durera deux jours (du 30 au 31 janvier) comporte des enjeux très importants.
En effet, en plus du fait qu’elle sera l’occasion pour les dirigeants du continent de se prononcer sur des sujets assez déterminants pour l’avenir de l’organisation panafricaine, cette rencontre comporte à son ordre du jour, l’élection du nouveau président de la Commission de l’UA qui succèdera à la sud-africaine, Mme Nkosazana Dlamini Zuma, ainsi que des différents commissaires.
Le Premier ministre M. Ouhoumoudou Mahamadou, président du Comité Interministériel de la Gestion de la riposte à la Covid-19, a présidé, hier 26 juillet 2021, la 29ème Session dudit Comité. A l’ordre du jour de cette session, le point sur la gestion de la riposte volet sanitaire (défis et perspectives), sur le déroulement de la vaccination, sur les directives actualisées (transport aérien), le suivi de discussions et recommandations par rapport à la situation du variant ‘‘Delta’’. Des membres du gouvernement, des leaders religieux, des cadres de la santé ainsi que de nombreux autres invités ont pris part à cette réunion.
Il ressort de cette session que la tendance épidémiologique de la Covid-19 montre que la situation est toujours sous contrôle. On note une réduction drastique du nombre de nouveaux cas positifs notifiés par rapport à la semaine précédente. Ainsi, selon les documents mis à la disposition des participants, presque tous les cas de la semaine ont été notifiés au niveau de la région de Niamey, contrairement à la semaine précédente où sur les 49 cas plus de la moitié (27 cas) proviennent de la région d’Agadez, dont 25 importés notifiés parmi les migrants d’Assamaka. Les défis majeurs évoqués lors de la rencontre se résument à la menace d’une 3ème vague, au vu de la situation dans la sous-région ; la notification des cas importés au niveau de la région d’Agadez, provenant d’un pays où sévit le variant ‘‘Delta’’; le renforcement de la surveillance dans le contexte de la recrudescence dudit variant en Europe et dans certains pays africains et la disponibilité urgente de réactifs et consommables pour la réalisation du séquençage avec le matériel de haute technologie acquis. Présentant le résumé de la rencontre, le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara a indiqué que le variant ‘‘Delta’’, qui circule jusque dans certains pays limitrophes, suscite un véritable point d’inquiétude au Niger. Ce variant est la cause principale de la montée des cas de contamination et celle de la mortalité liée à cette pandémie. «Cette réunion a aussi pour but de faire toute la situation sur ces différents aspects. La situation faite sera présentée en Conseil des ministres pour la prise des nouvelles mesures, en vue d’améliorer les directives qui sont en vigueur», a déclaré le ministre Maïnassara. «Même si jusque-là, il n’a été enregistré aucun cas de variant ‘‘Delta’’ au Niger, le gouvernement doit, au vue de ce qu’on observe dans la sous-région, prendre toutes les dispositions pour faire face à une éventuelle arrivée de ce variant, même si on ne le souhaite pas», a estimé le ministre de la Santé publique. Cependant ajoute le ministre, de la même manière que depuis mars 2020, des dispositions ont été prises, le gouvernement doit faire de même pour efficacement lutter contre ce nouveau variant, afin de minimiser le risque. Ainsi, d’importantes mesures vont être prises selon le ministre et déjà des directives sont en train d’être améliorées et des nouvelles sont proposées et validées au niveau du Comité interministériel d’orientation. «La seule arme contre la circulation du virus reste la vaccination. Actuellement, nous sommes à 4% de taux de vaccination sur le plan national, pour un objectif de 10% d’ici fin septembre. Cela veut dire que beaucoup reste à faire», a-t-il estimé. Dr Illiassou Idi Mainassara a ajouté que l’essentiel des doses de vaccin reçues par notre pays a été utilisé, ainsi près de 97% des doses du vaccin Sinopharm ont été administrées et près de 98% pour le vaccin Astra Zeneca. Le Niger a récemment reçu, à travers un appui du Gouvernement des Etats-Unis d’Amérique de 151.200 doses de vaccins Johnson and Johnson et un autre lot est attendu dans le cadre de l’initiative Covax. «C’est donc toutes ces questions qui ont été débattues avant leur validation en Conseil des ministres», a conclu le ministre Maïnassara. Notons qu’à la date du 25 juillet 2021, 127.429 tests ont été réalisés, dont 5.599 cas confirmés ; 5.300 patients de Covid sont guéris, soit un taux de guérison de 94,6% ; 195 décès enregistrés, soit un taux de létalité de 3,4% ; 104 patients actifs sont recensés et 31 patients en cours d’hospitalisation dont aucune en réanimation.
La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest suit avec une grande préoccupation l’évolution de la situation au Burkina Faso.
Elle réitère les termes de son communiqué du 30 septembre 2022 : ferme condamnation de la prise du pouvoir par la force.
Elle demande aux forces de Défense et de Sécurité d’éviter l’escalade et, en toutes circonstances, de protéger les civils.
La CEDEAO demande l’arrêt des violences et des pillages, de tous genres, qui ne peuvent être tolérés.
La CEDEAO soutient le peuple burkinabè dans sa quête de démocratie et, dans ce cadre, réaffirme son attachement au chronogramme adopté par le Sommet du 3 juillet 2022 qui prévoit le retour à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024.
La Commission de la CEDEAO reste saisie de l’évolution de la situation au Burkina Faso.
Fait à Abuja le 02 octobre 2022
Le Président de la Commission de la CEDEAO
Lire aussi le premier communiqué
COMMUNIQUÉ DE LA COMMISSION DE LA CEDEAO SUR LA SITUATION SOCIOPOLITIQUE AU BURKINA FASO
La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) condamne avec la plus grande fermeté la prise de pouvoir par la force qui vient de s’opérer ce vendredi 30 septembre 2022 au Burkina Faso.
La CEDEAO trouve inopportun ce nouveau coup de force au moment où des progrès ont été réalisés, grâce à la diplomatie et aux efforts de la CEDEAO pour un retour méthodique à l'ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024.
La CEDEAO réaffirme son opposition sans réserve à toute prise ou maintien du pouvoir par des moyens non constitutionnels et exige le respect scrupuleux du chronogramme déjà retenu avec les Autorités de la Transition pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024.
La CEDEAO met en garde toute institution, force ou groupe de personnes qui par des actes empêcherait le retour programmé à l’ordre constitutionnel ou contribuerait à la fragilisation de la paix et la stabilité du Burkina Faso et de la Région.
La Commission de la CEDEAO reste saisie de l’évolution de la situation.
Dès son arrivée à Addis-Ababa, le Président de la République SE. Mohamed Bazoum a présidé la cérémonie d’ouverture de la 2ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CCRS. C’était en présence de plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement. Présidée par le Niger, la CCRS compte 17 Etats membres. Cette structure se charge de la coordination et du suivi des initiatives prioritaires dans le domaine de la lutte contre les changements climatiques et du développement durable ainsi que la mobilisation des partenaires bilatéraux et multilatéraux aux fins de recueillir les ressources nécessaires pour la mise en œuvre des initiatives identifiées. (Lire ci-dessous le discours prononcé par le Chef de l’Etat à l’ouverture des travaux)
«Excellence Monsieur MACKY SALL, Président de la République du Sénégal, Président en Exercice de l’Union Africaine ;
Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine ;
Mesdames et Messieurs, Distingués Invités ;
Prenant la parole en ma qualité de Président de la Commission Climat pour la Région du Sahel, permettez que je m’acquitte d’un agréable devoir, celui d’exprimer, à mon nom et au nom de toutes les délégations présentes, nos vifs remerciements ainsi que notre profonde gratitude au gouvernement et au peuple éthiopiens pour la qualité de l’accueil et la sollicitude coutumière dont nous faisons l’objet depuis notre arrivée dans la prestigieuse ville d’Addis-Abeba. C’est le lieu également de saluer et de féliciter la Commission de l’Union Africaine pour toutes les commodités et les facilités qui ont permis la bonne organisation de cette rencontre.
Mesdames et Messieurs,
La présente Conférence se tient dans un contexte mondial caractérisé par des crises diverses notamment, sécuritaires et politiques mais également marquée par l’exacerbation des effets du changement climatique se traduisant dans notre Région sahélienne par des catastrophes naturelles. En effet, s’agissant des risques climatiques, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) nous alerte à travers ses deux derniers rapports publiés en 2022, qu’avec l’état actuel des engagements d’actions climatiques, l’humanité court le risque de vivre d’ici la fin du siècle un réchauffement deux fois plus grand que l’objectif de l’Accord de Paris.
Face à ces prévisions, il est urgent d’accélérer la conjugaison des efforts à travers la promotion d’une coopération et d’une diplomatie climatique entre les pays par la mise en œuvre des politiques publiques soutenues de résilience des populations et de leurs moyens d’existence. Ce qui illustre à bien d’égards dans le contexte africain, la pertinence de la vision qui a présidé à la création des trois Commissions Climat africaines, ainsi que l’enjeu que constitue leur opérationnalisation.
Mesdames et Messieurs,
Il me plait de rappeler que la première Conférence de la Commission tenue à Niamey le 25 février 2019, avait notamment doté la Région du Sahel d’un Plan d’Investissement Climat à l’horizon 2030 assorti d’un Programme Prioritaire pour Catalyser les Investissement Climat au Sahel.
Cette Conférence avait aussi décidé de la mise en place d’un Secrétariat Exécutif pour notre Commission, d’un Fonds Climat pour la Région du Sahel ainsi que de la création d’un cadre transitoire chargé de conduire le processus de mise en place de ces deux organes. Ce cadre transitoire avait élaboré un ensemble d’instruments stratégiques et réglementaires nécessaires à l’opérationnalisation effective de notre Commission.
Mesdames et Messieurs,
Je saisi ainsi la présente occasion pour féliciter l’équipe de l’organe transitoire pour le travail remarquable abattu dans le cadre de l’opérationnalisation de la Commission et remercier par ailleurs l’ensemble des pays membres pour leur parfaite adhésion et leur participation régulière à ce processus. Aussi, je félicite tout particulièrement l’instance Ministérielle de la Commission, appuyée par le Groupe de Travail Conjoint des experts des pays membres, pour la qualité du travail accompli en prélude à la présente Conférence. C’est le lieu également de saluer tous nos partenaires pour leur soutien résolu au processus.
Il me plait à cet égard d’adresser toute notre reconnaissance au Royaume du Maroc, qui, grâce au leadership de Sa Majesté, le Roi Mohammed VI, n’a de cesse apporté sa contribution à l’opérationnalisation de notre Commission. Je note à son actif les appuis techniques et financiers qui ont permis la réalisation de l’étude de mise en place du Fonds Climat Sahel, un bel exemple de coopération sud-sud, de mon point de vue à relever et encourager.
Le succès de l’opérationnalisation de notre Commission Climat a été aussi rendu possible grâce à l’accompagnement soutenu de nos partenaires multilatéraux notamment la Banque Africaine de Développement et le Programme des Nations Unies pour le Développement auxquels nous adressons nos vifs remerciements.
Par ailleurs, permettez-moi de louer l’excellente collaboration entre nos différentes Commissions Climat en particulier, celle du Bassin du Congo sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Denis Sassou N’Guesso, Président de la République du Congo, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo.
Mesdames et Messieurs,
Tel que défini dans son agenda, la Conférence qui nous réunit aujourd’hui, constitue une étape déterminante pour la mise en place effective des organes opérationnels de notre Commission que sont le Secrétariat Exécutif et le Fonds Climat Sahel.
En effet, ces organes, en relation avec les autres organisations sous régionales, régionales et internationales, sont appelés à jouer désormais un rôle décisif dans la lutte contre les changements climatiques au Sahel, une région éprouvée par des effets conjugués des défis multiformes dont j’ai parlés précédemment.
C’est pourquoi, je me réjouis de voir le Secrétariat Exécutif de notre Commission doté des missions de coordination, de suivi et de mobilisation des ressources dans le cadre de la mise en œuvre des politiques de résilience climatique et de développement durable au Sahel. Au nombre de ces missions je cite :
– (i) Assurer un bon fonctionnement des cadres de concertation avec toutes les parties prenantes (Pays membres, Partenaires Techniques et Financiers, Acteurs non étatiques, instances statutaires des commissions sœurs et des autres initiatives africaines et internationales sur le climat) ;
– (ii) Appuyer les pays membres dans l’accomplissement de leurs engagements multilatéraux dans le domaine du développement durable et de la lutte contre le changement climatique ;
– (iii) Apporter une assistance technique aux pays membres dans la formulation de projets de résilience bancables et la mobilisation des financements climatiques ;
– (iv) Assurer la coordination et le suivi de l’élaboration des projets entrant dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel;
– (v) Veiller au bon fonctionnement des relations fonctionnelles avec le Fonds Climat Sahel.
Je me réjouis également que l’étude pour la mise en place du Fonds Climat Sahel, l’outil opérationnel du Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel, ait abouti à des mécanismes, outils et procédures innovants et adaptés pour le financement des actions climatiques et pour l’accompagnement technique régulier et soutenu des pays de la Région du Sahel.
La première capitalisation de ce Fonds pour les cinq (5) prochaines années, devrait ainsi mobiliser deux (2) milliards de dollars US pour contribuer à la mise en œuvre des initiatives déjà identifiées ou lancées dans la Région du Sahel à travers des actions promouvant entre autres, l’atteinte de la sécurité alimentaire, la valorisation du potentiel des énergies renouvelables et du capital humain ainsi que le développement des emplois verts.
Au regard de sa caractérisation et des objectifs qui lui sont fixés, ce Fonds garantira de bonnes perspectives pour la Région du Sahel dans le cadre de l’appui à la meilleure mise en œuvre de leurs Contributions Déterminées au niveau National qui déclinent les engagements d’actions climatiques auxquels les pays ont souscrit.
Mesdames et Messieurs,
L’opérationnalisation d’une organisation intergouvernementale de la taille de la Commission Climat du Sahel nécessite à n’en point douter qu’on y consacre beaucoup d’efforts qu’il nous faille mutualiser. C’est pourquoi, la première Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission avait décidé que chaque pays membres contribue à hauteur de 10% en termes de contrepartie au financement du Programme Prioritaire pour Catalyser les Investissements Climat au Sahel.
C’est dans cet esprit qu’une contribution de 200 millions USD, représentant les 10% du montant de la première capitalisation du Fonds Climat Sahel ci-dessus cité, est attendue des pays membres.
De ce montant, 170 millions de dollars US sont prévus pour financer les activités suivantes:
– Les charges liées au renforcement des capacités des pays et à l’élaboration des projets climatiques structurants ;
– Les coûts d’assistance de la Banque de Développement chargée de l’accompagnement et de la gestion de la fiducie du Fonds Climat Sahel ;
– Les ressources initiales de démarrage et de capitalisation minimale du Fonds Climat Sahel ;
– Les ressources attendues des pays pour le cofinancement des projets nationaux ou régionaux.
Les 30 millions de dollars US restant sont prévus pour contribuer au financement du fonctionnement du Secrétariat Exécutif et du Fonds Climat Sahel pour une durée de cinq (05) ans. Au-delà de cette période, ces deux organes devront se prendre en charge à travers d’autres mécanismes de financement tout en continuant à assurer leurs missions au bénéfice de nos pays.
Aussi, je vous exhorte à la mobilisation de la contribution de nos pays dans les meilleurs délais afin de donner un signal fort à nos partenaires quant à notre détermination de faire du Fonds Climat Sahel un outil régional crédible et capable de promouvoir une levée d’importants flux de financements climatiques.
Dans cette dynamique, le Niger qui a inscrit une première contribution de cinq cent mille dollars (500.000 USD) dans sa programmation budgétaire pour l’exercice 2023, tient à assurer par ailleurs, toutes les parties qu’il ne ménagera aucun effort pour la mobilisation effective et régulière de sa part de contribution.
J’adresse ainsi un appel à l’endroit de tous les pays membres pour un respect des délais convenus dans le cadre de la mobilisation de leurs contributions respectives et ce, afin de permettre, entre autres, aux organes opérationnels de notre Commission de poursuivre leurs missions.
J’exhorte aussi tous nos partenaires pour poursuivre et renforcer leur soutien à cet effet, afin de permettre à notre région de rester sur la trajectoire de l’atteinte de la résilience de ses populations et de leurs moyens d’existence.
Sur ce, Je déclare ouverts les travaux de la deuxième Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat pour la Région du Sahel.
2ème congrès ordinaire du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) : M. Albadé Abouba propose un programme pour un développement durable
Les militantes et militants du MPR Jamhuriya (Mouvement Patriotique pour la République) se sont fortement mobilisés ce matin au Palais du 29 juillet de Niamey pour le 2ème congrès de leur parti. En effet, le MPR Jamhuriya est un parti politique nigérien très respectueux des valeurs socioculturelles. Les assises de ce 2ème congrès de cette formation politique, pnt été l’occasion pour les présidents des sections, des coordinations, des sous sections et des comités des bases, des structures de participations ainsi que l’ensemble des militants de placer leur confiance et leur soutien indéfectible au président investi pour la bataille électorale au nom du PMR Jamhuriya aux prochaines élections présidentielles.
Ainsi, M. Albadé abouba a pris le flambeau du MPR Juamhuriya très confiant et rassurant avec une détermination de défendre les valeurs de son parti. Peu après l’adoption des résolutions du congrès statutaire par les congressistes, le président du MPR Jamhuriya a déclaré que ces résolutions qui restent logiques et responsables dans le contexte actuel et pour tout parti politique crédible, offrent l’occasion de proposer aux Nigériennes et Nigériens une vision de projet de société original et réaliste fondée sur les valeurs partagées de Démocratie, de l’Etat des droits, de bonne Gouvernance, de développement participative, de justice, de probité et d’équité.
Ainsi Albadé Abouba a eu une pensé spéciale aux populations en détresse. Il appelé qu’au moment où il s’adressait aux militants, d’autre concitoyens, ainsi que des ressortissants des pays amis, vivent la perte douloureuse des leurs, soit par les violences faites par les bandits armés, soit par les inondations générées par une pluviométrie exceptionnelle dans notre pays et dans l’espace sahélien en général, etc.
Par ailleurs M. Albadé Abouba a annoncé que dans quelques jours, le MPR Jamahuriya soumettra son programme intégral à la sanction des Nigériens. Cependant le président dudit parti a donné quelques éléments saillants et points forts de son programme qui de toute évidence sont en conformité avec les capacités et les réalités du Niger. « Les partis politiques ont la triste réputation de tout promettre et de ne rien faire. Nous ! Nous ne nous inscrivons jamais sur cette voie, tout juste pour la conquête du pouvoir. Nous ne trahirons jamais, au grand jamais la confiance de nos concitoyens » a promu, sur un ton ferme et sincère le président du MPR Jamhuriya. En ce sens, M. Albadé Abouba affirme, en somme, le préalable incontournable et impératif qu’il y a lieu de créer pour garantir une paix, une sécurité et un développement pérenne dans notre pays.
Du reste, le Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) se veut un parti d’espoir et d’avenir qui ambitionne de faire du Niger un pays fort, uni, pacifique, bien gouverné et prospère qui offre à ses citoyens un accès juste et équitable aux opportunités que leur offre leur pays. Pour ce faire, M. Albadé Abouba dévoile que sa vision se fonde sur la nécessité d’assoir un pays paisible, prospère et respecté auquel tous citoyens seraient fiers d’appartenir. Le MPR va magnifier un peuple fièr amoureux de son pays et respectueux des valeurs socioculturelles et religieuses dont entres autres celle d’un Islam authentique et tolérant hérité des racines des grands empires musulman qui ont modelé l’espace et la société nigérienne. « C’est pourquoi, dans le sens de la vision du MPR Jumhuriya, la paix, l’unité nationale et la sécurité doivent tenir compte des réalités autours desquelles une union sacrée de tous les citoyens nécessaire pour donner la pérennité à la lutte contre, le terrorisme, le banditisme et le trafic en tous genres. Promouvoir ainsi, un développement équilibré des régions soutenu par des politiques publiques efficacement déconcentré et réellement décentralisé, promouvoir la quiétude et la cohésion sociale, etc. » a dit M. Albadé Abouba.
La gouvernance des pays très exposés aux nombreux défis sécuritaires comme le Niger, requiert beaucoup de lucidité et de pragmatisme. C’est pourquoi le président du MPR Jamhuriya précise que ; « entre ce que nous voulons et ce que nous pouvons pour notre cher et grands pays, il y a lieu d’opérer des choix judicieux très en adéquation avec les réalités de notre pays et de l’environnement géopolitique auquel nous appartenons. C’est pourquoi au-delà des principes, il y a lieu d’engager des actions rassurantes autant pour nos concitoyens que pour nos partenaires par la sécurisation intégrale de notre pays. A ce niveau, il me parait impératif de consolider non seulement les acquis des dispositions sécuritaires actuelles dans la solidarité régionale et internationale, mais aussi et surtout d’assurer une formation permanente de qualité à nos forces de défense et de sécurité dans tous les domaines. De renforcer leur capacité opérationnelle par des équipements et des matériels modernes et adaptés aux besoins réels et de ressources humains en nombre et en qualité pour leur utilisation ou leur exploitation ».
S’agissant de son programme qui sera mis à la disposition de la population, M. Albadé Abouba a largement mis l’accent sur les questions sécuritaires. En ce sens, il a rappelé que la sécurité est un fondement au préalable certes, mais sans développement, la sécurité ne peut résoudre le problème de notre pays. Fort heureusement à plusieurs égards, selon lui, le Niger est un pays béni de Dieu. « Les potentialités pétrolières minières et agropastorales sont si importantes que rares les pays du continent qui peuvent s’en prévaloir. C’est pourquoi, l’exploitation judicieuse de ces richesse, ainsi que les ressources qu’elle pourrait générer suffisent à elles seules à résoudre tous les problèmes structurels qui freinent l’élan de développement de notre pays. Ces ressource seraient consacrées pour l’essentiel à financer des secteurs sociaux de base dont l’éducation la santé, l’hydraulique villageoise et pastorale par des politique ardue et mise en œuvre sur la durée pour résoudre définitivement les maux qui freinent le développement de ces secteurs dont les indicateurs continuent perpétuellement à contenir notre pays à un rang peu honorable dans le concert des Nations.
En ce qui concerne le monde rural, il faut repenser la politique de développement de modernisation de ces secteurs dont la production constitue le support principal de notre économie. Il faut davantage des projets structurants susceptibles d’assurer une transformation véritable à travers des investissements massive dans ces secteurs particulièrement porteurs » a ajouté M. Albadé Abouba avant d’expliquer aux congressistes que pour capitaliser les expériences des uns et des autres, pour asseoir des institutions fortes et stables, le MPR Jamhuriya propose aux nigériens de remplacer le CESOC actuel en Senat. Ce Senat qui constitue une chambre haute sera destiné à accueillir autant des personnalités élues que des personnes représentant légitimement les différentes composantes socioprofessionnelles religieuses et coutumières du Niger. « Cette chambre offrira certainement un cadre idéal pour mieux traiter les toutes les questions inhérentes à la vie de la nation avec plus de recul, plus d’expériences et plus de hauteur. Le MPR Jamhuriya propose également, la mise en place d’un véritable Conseil Islamique plus représentatif jouissant davantage des ressources et des prérogatives afin de mieux assister l’Etat dans la gestion de l’épineuse question religieuse sur toutes ses facettes et dans le respect des limités définies par la constitution » a conclu le président du MPR Jamhuriya.
Le Mouvement Patriotique pour la République (MPR- Jamhuriya), a tenu samedi 19 septembre 2020 au Palais du 29 juillet de Niamey son deuxième congrès ordinaire couplé à l'investiture du candidat aux élections présidentielles 2020-2021. Le thème du congrès est : « Rassembler, sécuriser et bâtir un Niger de demain ! ». A l’issue des assises, les délégués venus de toutes les régions du pays et de la diaspora ont porté leur choix à l’unanimité sur M. Albadé Abouba, président de la formation politique en l’investissant candidat aux prochaines élections présidentielles de 2020-2021 au Niger. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs responsables des partis politiques du Niger et de ceux des pays voisins invités à l’évènement.
Les assises ont été marquées par une grande affluence de militants et sympathisants du parti. Après avoir reçu le Fanion du parti des mains du Secrétaire Général M. Hama Zada, le président Albadé Abouba a pris l’engagement de défendre les couleurs du MPR aux échéances électorales. Il a ensuite remis le même fanion au porte-parole du Parti Mouvement Patriotique pour le Salut (MPS) du Tchad, Me Jean Bernard Paderé, très réconforté de la marque de considération. Il a publiquement promis de transmettre au président de son parti, Marechal Idriss Deby Itno le message du MPR-Jamhuriya.
Le président du MPR-Jamhuriya a déclaré que la tenue de ces assises est un grand événement pour lui non pas pour la grande mobilisation des participants, mais la portée et la symbolique des résolutions adoptées par le congrès. « Ces résolutions, qui restent logiques, et responsables dans le contexte actuel pour tout parti politique crédible. Elles nous offrent l’occasion de proposer aux nigériennes et aux nigériens notre vision d’un projet de société original et réaliste fondé sur des valeurs partagées de démocratie, de l’état de droit, de bonne gouvernance, de développement participatif, de justice de probité et d’équité », a-t-il dit.
Il devait ensuite poursuivre en disant que, le MPR-Jamhuriya, se veut un parti d’espoir et d’avenir qui ambitionne de faire du Niger un pays fort, uni, pacifique bien gouverné et prospère qui permet à ses citoyens un accès juste et équitable aux opportunités multiformes qu’offre le pays.
Selon lui, les nigériens sont un des peuples pour lequel la chose politique est familière pour avoir vécu toutes les expériences et toutes les formes de gouvernement de 1958 à ce jour. « C’est à se demander souvent si ce sont nos textes fondamentaux qui sont mal conçus ou si ce sont nos exceptionnelles qualités de Nigérien, excusez, qui justifient ces nombreux changements qui ne semblent jamais nous satisfaire », s’est-il interrogé avant de dire que pour une fois il est temps que les nigériens se ressaisissent pour mutualiser les énergies et les compétences au service exclusif de notre peuple. Le président Albadé Abouba a fait une brève présentation de leur vision d’un projet de société originel et réaliste fondé sur des valeurs partagées de démocratie, d’Etat de droit, de bonne gouvernance, de développement participatif, de justice et d’équité. Le parti soumettra dans quelques jours, son programme intégral à la sanction des nigériens. « Les partis politiques ont la triste réputation de tout promettre et de ne rien faire. Nous ne nous inscrirons jamais sur cette voie tout juste pour la conquête du pouvoir. Nous ne trahirons jamais, au grand jamais, la confiance de nos concitoyens. Et que Dieu nous en garde et LUI SEUL sait de quoi demain sera fait », a confié M. Abadé Abouba. Il a enfin, remercié les participants pour la grande mobilisation effectuée ce jour pour présenter et soutenir le président du MPR-Jamhuriya aux élections présidentielles, et il a prié Dieu pour qu'il lui donne la force de porter haut le flambeau du parti.
Il faut rappeler qu’à l’ouverture des travaux du congrès, le président du comité d'organisation du MPR-Jamhuriya, Pr. Mamoudou Djibo et le président de la Section de Niamey, ont pris successivement la parole pour leurs mots de bienvenue et de remerciement aux congressistes. Ensuite les représentants des partis invités notamment du Niger, la Mouvance pour la Renaissance du Niger, l’opposition politique, l’APR, les Non Affiliés, et ceux du Tchad et du Nigeria ont pris la parole pour transmettre leurs messages respectifs.
Il est à noter qu’en prélude au 2ème congrès, les femmes, jeunes et les cadres ont tenu les conseils nationaux du parti MPR-Jamhuriya où ils ont renouvelé leurs instances et formulé plusieurs des résolutions et recommandations.
Seini Seydou Zakaria(onep)
21 septembre 2020 Source : http://www.lesahel.org/
Le Mouvement démocratique pour le développement et la défense des libertés (MODDEL MA AYKATA) a tenu, le 4 octobre dernier, à Niamey, son 2eme congrès ordinaire couplé à l’investiture du candidat du parti, M. Tahirou Guimba aux élections présidentielles de 2020-2021. Le congrès s’est tenu sous le thème «Souveraineté et défi sécuritaire».
Dans son discours d’investiture, M. Tahirou Guimba s’est, de prime à bord félicité de la longévité du parti MODDEL MA AYKATA. «Presque une décennie d’existence sur l’échiquier politique national, le parti MODDEL MA AYKATA a toujours occupé la place qui lui revient malgré la complicité de l’environnement socio-politique nigérien», s’est-il réjoui.
Le choix du thème du congrès «Souveraineté et défi sécuritaire» n’est pas fortuit, a expliqué M. Guimba. En effet, a-t-il poursuivi, «parce que, le devenir de notre pays reste une problématique de première heure, chaque Nigérien a un seul et légitime questionnaire aujourd’hui: où va le Niger? Le Niger est-il indépendant? Le Niger est-il entre des mains sûres?». Pour M. Guimba, le Niger traverse des difficultés de toutes sortes, au regard de l’effondrement des 5 piliers essentiels qui constituent un État, à savoir «la paralysie du système éducatif, l’inaccessibilité aux soins de santé élémentaires et le coût lié à la santé; l’inadéquation et le manque criard des moyens matériels alloués aux Forces de défense et de sécurité; l’inexistence d’un tissu industriel minimal devant soutenir une économie d’avenir, une économie rurale totalement délaissée et morcelée entre plusieurs départements ministériels alors qu’ils avaient une seule matière première qui est l’eau; l’intrusion flagrante du politique dans le secteur judiciaire».
Pour y remédier, le président du parti, candidat aux élections présidentielles a déclaré, le Moddel Maaykata va s’atteler à redresser les piliers qui font un État. «Nous ferons tout ce qui est à notre pouvoir pour pouvoir atteindre ces objectifs». M. Tahirou Guimba, a de ce fait, appelé les militants du parti à redoubler d’efforts et d’engagements afin de définir ensemble les voies et moyens permettant d’atteindre l’objectif, qui est de remporter les élections à venir. M. Tahirou Guimba a enfin souligné l’importance et la nécessité de la promotion de la femme et celle de l’enseignement professionnel et technique en faveur de la jeunesse afin de promouvoir des formations adaptables aux réalités du pays à travers la création de plusieurs centres de métiers et d’apprentissage.
Le Syndicat National des Agents de la Santé et de l’Action Sociale (SYNASAS) a tenu, le Samedi 17 septembre 2022, au siège de la Confédération Nationale de Travail (CNT), son 2ème congrès statutaire, placé sous le thème : ‘’respect du plan de carrière du travailleur : une exigence’’. L’ouverture des travaux a été marquée par la présence du Secrétaire général du Ministère en charge de la Sante Publique, M. Sabo Hassan Amadou, du Secrétaire général de la CNT, M. Mounkaila Halidou, du Secrétaire général du SYNASAS, M. Boubacar Saley, ainsi que de plusieurs invités et militants dudit syndicat.
A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du Ministère de la Sante Publique, de Population et des Affaires Sociales a indiqué que, le thème de ce deuxième congrès, consacré au respect du plan de carrière des travailleurs de la Santé et de l’action sociale constitue une préoccupation du ministre du secteur. A ce titre, les dispositions du statut général de la fonction publique et de son décret d’application balisent la carrière des travailleurs, de leur recrutement jusqu’à leur départ à la retraite. «Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, pour sa part, suit avec intérêt l’évolution de la carrière des agents, en témoigne la régularité des différents avancements automatique et aux choix, et la titularisation des agents nouvellement recruté », a indiqué M. Sabo Hassan Amadou.
Il devait ensuite témoigner que, le département ministériel mettra tout en œuvre pour assoir un partenariat sincère avec le SYNASAS afin de trouver des solutions appropriées et durables aux problèmes du secteur de la santé pour offrir des soins curatifs, préventifs et promotionnels de qualité aux populations.
Pour sa part, le Secrétaire général du Syndicat National des Agents de la Santé et de l’Action Sociale (SYNASAS), M. Boubacar Saley a souligné que, leur structure syndicale est, et en construction. «Il est donc clair que, le chemin à parcourir reste encore long et la tâche est aussi ardue. Il nous faut continuer l’œuvre de construction en poursuivant le recrutement des militants et la mise en place de nos structures à travers l’ensemble du territoire national », a-t-il souligné.
Pour relever ce défi, le SYNASAS a besoin d’un leadership fort à tous les niveaux, c’est-à-dire des responsables syndicaux et des militants engagés, combatifs, inventifs et persévérants. «J’ose espérer que, les travailleuses et les travailleurs des cadres de la santé et de l’action sociale membres du SYNASAS que nous sommes sauront mériter ces nobles qualités », a dit M. Boubacar Saley.
Il a en outre souligné que, la quasi totalité des travailleurs du secteur privé ne bénéficient pas d’un plan de carrière voire même, d’un contrat de travail et/ou d’une immatriculation à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). « Ces agents, ne jouissent d’aucune sécurité sociale, ni de promotion professionnelle. Ils sont ainsi embauchés, débauchés et chassés de leur travail en toute illégalité malgré les dispositions des conventions collectives interprofessionnelles et du code de travail nigérien. Il ya les retards dans la prise des actes administratifs d’avancement et de reclassement qui conduisent à des cycles d’incidences financières infinis », a déploré le Secrétaire général de SYNASAS
Pour le Secrétaire général de la Confédération Nigérienne du Travail (CNT), M. Halidou Mounkaila, la tenue des instances d’une structure syndicale dénote de sa vivacité, de son dynamisme mais, aussi du degré de démocratie qui l’incarne. « C’est pour vous dire une fois de plus que, la CNT par ma voix vous encourage et vous en félicite. Le congrès est la plus haute instance de décision de toute organisation syndicale », a-t-il martelé.
Selon lui, le thème principal de ces assises est d’une pertinence avérée eu égard au cursus professionnel du travailleur, mais aussi du non-respect du plan de carrière du travailleur par les employeurs conformément à la législation en vigueur au Niger. C’est ainsi qu’il a défini le plan de carrière qui constitue les étapes clés d’un salarié au cours de sa vie professionnel. En quelque sorte a-t-il ajouté, une feuille de route, une projection à court, moyen et/ou long terme, au sein d’une entreprise ou d’un service public. « Le plan de carrière répertorie les objectifs attendus pour le travailleur dans la formation, les avancements etc. Ainsi plusieurs phases sont alors déterminées avec un but bien précis qui est la réussite de l’employé », a conclu M. Halidou Mounkaila.
Après quatre jours de travaux, la 2ème session ordinaire du Conseil de ville de Niamey, au titre de l’année 2022 a pris fin, hier jeudi 11 août 2022. Au cours de cette session, les participants ont axé leur réflexion autour de (6) points afin de multiplier les efforts allant dans le sens de l’amélioration de l’aménagement urbain. Il s’agit de l’exécution du Budget au 30 juin 2022, de Caducité des protocoles d’accord entre la Ville de Niamey et le Consortium «YMMY-S.Y» pour la réalisation du projet: « VILLE NOUVELLE DE NIAMEY » favorisant la réalisation et commercialisation de 36.960 logements sociaux, un Centre Commercial à Niamey-Niger et d’autres infrastructures, du projet d’aménagement des Berges du fleuve Niger par la société britannique DUE SOUTH GROUP, la présentation des protocoles d’entente avec la Ville de Isfaha, la Ville de Qom de la République Islamique d’Iran et celui de CODATU dans le cadre du processus d’acquisition de bus, l’examen et l’adoption des documents issus des conseils des Arrondissements Communaux et de Communications diverses.
Lors de la clôture de cette session, le président du conseil de ville de Niamey, l’honorable Oumarou Dogari Moumouni a précisé que la ville de Niamey va se servir de la carte de la diplomatie locale pour rechercher des partenaires véritablement dégourdis et motivés pour la concrétisation du grand-Niamey, une vision chère à SE. Mohamed Bazoum, Président de la République, Chef de l’Etat. C’est le lieu pour nous, a-t-il précisé, de requérir l’appui-Conseil du gouvernement de SE. Ouhoumoudou Mahamadou, Chef du Gouvernement pour que le grand-Niamey devienne une réalité plutôt qu’un vœu. « Dans tous les cas, le Conseil de ville de Niamey recherchera les voies et moyens, bien entendu avec la bénédiction des plus hautes autorités du pays pour réaliser le projet d’aménagement des berges du fleuve, car nous avons obligation d’imaginer un avenir meilleur autant que faire se peut pour les habitants. Par rapport à la délibération relative à Due South Group, la ville de Niamey souhaiterait, après approbation de la délibération y relative, par la tutelle, prendre les dispositions nécessaires, pour la réalisation d’une enquête initiale pour un coût de 120.000 Euros, dans un avenir proche. Là, aussi, la ville de Niamey aura besoin forcément du soutien des autorités nationales, car pour que Due South Group bénéficie d’un prêt de 35.000.000 de Livres Sterling avec le département de financement des exportations du gouvernement britannique (UKEF), il faut inéluctablement qu’il soit inscrit sur la liste des projets prioritaires établie par le ministère des finances de notre pays », a expliqué le président du conseil de ville de Niamey, l’honorable Oumarou Dogari Moumouni.
Pour ce qui est des différents protocoles d’entente établis entre la ville de Niamey et les villes sœurs et partenaires, l’honorable Oumarou Dogari Moumouni a notifié que très rapidement, ils se sont convenus d’un commun accord d’accélérer les processus afin d’aboutir à une concrétisation de plusieurs desdits projets, pour le grand bonheur des concitoyens.
A l’ouverture de cette session, le député maire, président du Conseil de la ville de Niamey a rappelé que l’ordonnance 2010-54 du 17 septembre 2010 a fixé aux Collectivités Territoriales du Niger l’objectif de promouvoir le développement social, et l’exécutif de la ville de Niamey a mené une réflexion sur la précarité des infrastructures scolaires. « C’est ainsi que nous avons cheminé vers la tenue effective de la table ronde pour servir de prolongement aux hautes autorités de notre pays qui se sont formellement engagées à apporter des solutions durables et pérennes aux moult difficultés qui assaillent notre système éducatif», a-t-il relevé.
Le Médiateur de la République, avec la participation de plusieurs projets du l’USAID dont le Projet SHIGA qui fournit un appui pour la mise en œuvre du droit d’accès à l’information au Niger, a organisé hier au Palais de 29 Juillet de Niamey, la 2ème édition de la journée internationale de l'accès universel à l'information au Niger. C’est le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga qui a procédé au lancement des activités de la journée portes ouvertes édition 2021. Cette année la journée a été placée sous le thème «le droit du savoir-reconstruire en mieux grâce à l’accès à l’information». Un thème qui met en évidence le rôle clé de l’accès à l’information pour sauver des vies et atténuer l’impact des crises telles que la pandémie actuelle.
Comme l’année dernière, les organisateurs ont prévu une journée portes ouvertes qui consiste pour les institutions publiques et les organisations de la société civile de s’ouvrir au public afin de permettre à ce dernier de connaitre ce qu’elles font et solliciter les mécanismes d’obtention de l’information.
Pour rappel, cette journée a été proclamée en 2015 par l’UNESCO avant d’être reconnue en octobre 2019 par la 74ème Assemblée Générale des Nations-Unies. Ainsi le 28 septembre de chaque année est dédié à la proclamation du droit d’accès à l’information.
Le droit d'accès à l'information cadre avec l'objectif 16.10 des Objectifs pour le développement durable qui préconise la garantie de l'accès public à l'information et la garantie des libertés fondamentales. Le droit à l'information ou la liberté d'information est défini comme ‘’le droit pour toute personne d'accéder à l'information détenue par les organismes publics, sans qu'on lui demande de donner la raison’’. Ce droit trouve son fondement dans l'article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 qui dit «Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » Il ressort de ces dispositions que «chercher et recevoir» les informations constitue le socle du droit d'accès à l'information détenue par l'administration publique.
En lançant cette activité, le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga a dit qu’au Niger, l’institution du Médiateur de la République garante et gardienne du respect du droit d’accès à l’information, n’est pas restée en marge de cette préoccupation car, elle déploie ces deux dernières années de nombreux efforts en vue de l’adoption du décret d’application de l’ordonnance n°2011-22 du 23 février 2011 portant Charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs. Vu de l’importance de la tâche et de la mission, il a ajouté qu’une direction Accès à l’information et aux Document administratifs a été créée au niveau de son institution.
Par ailleurs, le Médiateur de la République a rassuré que son institution entend poursuivre, avec l’appui du Gouvernement et celui des partenaires techniques et financiers, les efforts en vue de surmonter les obstacles politiques, culturels et administratifs qui sont des véritables freins à la pleine effectivité de ce droit fondamental. Il est donc impérieux de conjuguer «nos efforts pour que l’accès à l’information devienne effectif pour tous. Il s’agira pour nous de mettre l’accent sur la vulgarisation de ce droit qui est fondamental mais malheureusement inconnu des usagers du service public», a estimé Me Ali Sirfi Maiga.
Auparavant, le représentant de l’USAID, M. Abdourahamane Hassane, a précisé que cet évènement offre incontestablement un espace d'interaction entre citoyens et administration en vue de la création d'un engagement constructif qui est l'un des principaux objectifs du projet SHIGA-USAID. Par ailleurs, le représentant de l’USAID a rappelé que sur le plan international, le droit d'accès à l'information est devenu un critère majeur d'appréciation de la bonne gouvernance. Ainsi, «les citoyens ne peuvent lutter contre la corruption qu'en accédant à une information pertinente sur les dépenses publiques, les marchés publics et les investissements de l'Etat. Au surplus, ils ne peuvent pleinement participer aux actions de développement sans connaître les impacts sur leurs communautés», a-t-il reconnu.
Pour la présidente de l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC-Niger), Mme Amina Niandou, l’accès à l’information n'est pas uniquement réservé aux journalistes, même s'ils sont par ailleurs les plus grands demandeurs dans leur quête d'informations crédibles. Il est aussi réservé à tous et toutes. Selon elle, l’accès à l'information est un droit universel qui appartient à tous car, chaque citoyen et citoyenne peut solliciter la communication d'une information sans avoir à justifier la raison ou l'usage qu'il en ferait, tout ceci dans le respect, bien entendu, de la règlementation en vigueur.
Selon la présidente de l’APAC-Niger, cette démarche pédagogique devrait forger chez les citoyens et citoyennes l'habitude voire le réflexe de requérir l'information détenue par l'administration et exercer éventuellement les voies de recours en cas de refus injustifié de sa communication. «C'est dire que les textes, à eux seuls, ne suffisent pas pour promouvoir et garantir le droit d'accès à l'information publique et aux documents administratifs. Il faut surtout un engagement citoyen, une culture du contentieux car, comme tout mécanisme, le droit d'accès à l'information publique devrait être testé par les citoyens et citoyennes qui en sont les bénéficiaires exclusifs», a-t-elle conclu.
Le Ministère de l’Urbanisme et du Logement avec le parrainage du Bureau de l’ONG Association Nigérienne de Construction Sans Bois (ANCSB) et ceux des Ordres Professionnels des secteurs de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction organise du 26 au 28 octobre au Palais des Congrès de Niamey, la deuxième édition de la Semaine de l’Habitat et du Patrimoine. C’est le ministre de l’Urbanisme et du Logement, Maïzoumbou Laouali Amadou qui a lancé les activités de ladite semaine.
La présente manifestation est organisée dans le cadre des activités de ‘’l’octobre urbain’’ 2022 au Niger. Octobre urbain est un cadre de réflexion institué, depuis 2014, par l’Organisation des Nations Unies, à l’effet d’amener tous les acteurs du développement urbain et de l’habitat à organiser des événements, des rencontres, des discussions, des sensibilisations sur des sujets concernant la problématique du logement et les dispositions en vue d’un développement urbain durable face aux défis d’une croissance très rapide des villes. La présente manifestation fait donc partie de trois activités programmées par le Ministère de l’Urbanisme et du Logement dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de l’Habitat, le lundi 3 octobre 2022 sous le thème «Attention à l’écart. Ne laisser personne ni aucun endroit de côté». Elle s’inscrit aussi dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale des Villes prévue le lundi 31 octobre 2022 sous le thème «Agir localement pour devenir global».
En lançant ces activités, le ministre de l’Urbanisme et du Logement a rappelé qu’à l’occasion des journées 2021 de l’Habitat et du Patrimoine célébrées à l’initiative de l’Association Nigérienne de Construction Sans Bois, le Ministère avait demandé aux différents Ordres Professionnels des sous-secteurs du Développement Urbain, de l’Habitat et de la Construction de mener des réflexions pour entreprendre eux-aussi des manifestations devant déboucher sur des dispositions permettant d’assurer un cadre de vie propice à un développement harmonieux de la personne humaine. Le ministre Maïzoumbou Laouali Amadou s’est réjoui que cet appel ait été entendu comme le témoigne l’organisation de la présente manifestation. C’est ainsi qu’il a réitéré son invitation à leur endroit des participants à prospecter les voies et moyens de mener des réflexions pour accompagner le Gouvernement dans la recherche de réponses appropriées aux importantes problématiques développées dans le Programme de la Renaissance Acte III.
Il s’agit notamment de la mise en œuvre d’un Programme d’amélioration du développement urbain consistant à mettre l’accent sur l’élaboration et/ou la réactualisation de tous les documents de planification urbaine s’appuyant sur des pratiques urbaines fédératrices des acteurs urbains, la conception et la mise en œuvre d’un procédé innovant de construction de salles de classe moins cher et adapté à notre climat aux fins du remplacement rapide des classes en paillotes, la construction de 2500 villages modèles en matériaux convenables aux fins d’une amélioration et d’une évolution substantielles de l’habitat rural, la construction de centres administratifs et le renforcement des équipements marchands et l’incitation à la construction en hauteur dans les grands centres.
Le ministre de l’Urbanisme et du Logement a présenté au public nigérien quelques-unes des multiples actions menées, en cours ou en perspective en vue d’assurer un développement harmonieux des centres urbains. Il s’agit, entre autres en matière d’urbanisme de la promulgation de la loi 2017-20 du 12 avril 2017 fixant les principes fondamentaux de l’urbanisme et de l’aménagement urbain et ses textes d’application, la mise en place des organes consultatifs en matière d’Urbanisme et d’Habitat, la validation du document de la Politique Nationale du Développement Urbain (PNDU) les 6 et 7 septembre 2022, la réalisation ou réactualisation des outils de planification urbaine et l’aménagement d’une nouvelle Zone industrielle.
Relativement à l’habitat et au logement, le ministre a noté la relecture des textes de création du Fonds National de l’Habitat, la mise en œuvre d’un programme de construction de 5.000 logements sociaux, la réactivation du projet réhabilitation des villages urbains de Gamkallé et Saga et des dossiers d’autres opérations d’amélioration de l’habitat, la signature de plusieurs conventions de partenariat avec des promoteurs immobiliers pour la construction des logements sociaux ainsi que de murs de clôtures dans le cadre du projet 15.000 parcelles viabilisées et clôturées à Bangoula».
A l’occasion de la deuxième édition de la semaine des relais régionaux, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a organisé le 8 juillet dernier, à la Maison des Jeunes et de la Culture d’Agadez, un séminaire de renforcement des capacités des relais régionaux, des journalistes, des acteurs de la société civile, des Forces de Défense et de Sécurité et des représentants des partis politiques. C’est le président du CSC, Dr Kabir Sani qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces échanges.
Organisé avec l’appui de l’appui de la Coopération Danoise, ce séminaire a pour objectif principal de renforcer les capacités des chefs de service des relais régionaux d’Agadez, de Diffa, de Dosso, de Maradi, de Tahoua, de Tillabéry et de Zinder. Pour le président du Conseil Supérieur de la Communication, c’est une occasion, pour le CSC, d’entretenir les journalistes, les Forces de Défense et de Sécurité, les représentants des partis politiques et ceux de la société civile sur les nouveaux textes législatifs et règlementaires de la régulation, sur le rôle et responsabilité des médias dans la préservation de la paix et la quiétude sociale au sein des communautés nigériennes, la responsabilité des médias et des différents acteurs en période de conflits ainsi que les nouvelles procédures de saisine du CSC.
Les échanges au cours de cette semaine porteront également, a ajouté Dr Kabir Sani, sur les missions assignées aux chefs de service et sur des séries de formations des relais en monitoring via "HMS" ; sur le monitoring thématique (genre, protection de l’enfance, etc.) ; l’analyse qualitative des données issues du monitoring ; et la maintenance primaire des plateformes distantes.
Pour sa part le gouverneur de la région d’Agadez, M. Sadou Soloké a apprécié à juste titre cette rencontre surtout dans le contexte sécuritaire du moment, marqué par la recrudescence des menaces terroristes et du crime organisé. Pour le gouverneur d’Agadez, les médias sont des supports de communication à la fois privilégiés et redoutables dans cette guerre asymétrique imposée à notre pays, d’où la nécessité d’une surveillance accrue des programmes qu’ils diffusent ou publient. « Nous saluons cette initiative qui va permettre aux différents acteurs dans les régions de saisir le contenu de nouveaux textes sur la régulation des médias, d’appréhender la dimension de leur tâche et les responsabilités qui leur incombent en pareille circonstance » a soutenu M. Sadou Soloké, gouverneur de la région d’Agadez.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, est arrivé, hier dans l’après d’hier, dimanche 10 novembre 2019, à Paris en France où il participe du 11 au 13 novembre 2019 à la 2ème Edition du Forum de Paris sur la Paix.
Le Chef de l’Etat est accompagné, dans ce déplacement, de Dr. Lalla Malika Issoufou Mahamadou, Première Dame, M. Ouhoumoudou Mahamadou, Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République et M. Kalla Ankouraou, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur.
«Vos travaux nous permettront de mieux penser les politiques de prévention (…), de veiller à l’application des règles de protection et de sécurité des salariés», déclare SE. Brigi Rafini, Premier ministre
Niamey accueille, depuis hier, la 2ème édition du Forum international sur la sécurité et la santé au travail (FISST). C’est le Premier ministre, Chef du gouvernement SE. Brigi Rafini qui a présidé, au Palais des congrès, la cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui a pour thème « Prévention, Productivité et Développement durable ». Le FISST est un cadre d’échanges entre les différents acteurs et partenaires intervenant dans les questions de sécurité et de santé au travail. Au cours de ces assises, les participants mèneront des discussions en vue notamment de proposer aux Etats et aux entreprises des pistes pour mieux penser les politiques de prévention, de mieux dialoguer avec les différents partenaires sociaux, et de veiller à l’application des règles de protection et de sécurité des salariés. Dans son discours des travaux, le Premier ministre, Chef du gouvernement a salué les organisateurs de cette rencontre, avant de souligner la pertinence de la thématique choisie pour cette édition. Pour SE. Brigi Rafini, les réflexions qui seront menées au cours de ces assises vont permettre aux différents acteurs de « relever les défis liés à la sécurité, la santé et le bien-être au travail ». (Lire ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le Premier ministre à l’ouverture des travaux).
La ministre de la Communication, Mme. Sani Hadiza Koubra Abdoulaye, a présidé hier matin, à l’auditorium Mahaman Sani Bako, l’ouverture des travaux de la 2ème édition du Symposium International des Médias pour le Développement Durable (SIMED) à l'horizon 2030. Cette rencontre a été placée sous le thème : « contribution des médias dans la mise en œuvre, le suivi et évaluation des politiques et stratégies nationales pour l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD) ainsi que l’Agenda 2063 du développement ».
En ouvrant cette rencontre, la ministre de la Communication, Mme. Sani Hadiza Koubra Abdoulaye, a rappelé que l'échéance de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) était à son terme le 31 Décembre 2015, des efforts conséquents ont été accomplis dans l'atteinte des OMD par les Etats et les Partenaires au développement. Cependant, force est de constater que beaucoup reste à faire. En effet, « nombreux et importants, à la fois, sont les défis qui menacent notre monde aujourd'hui : précarité, changement climatique, explosion démographique, rareté des ressources naturelles, nouvelles formes de menaces à la Paix et à la Sécurité », a-t-elle indiqué. La persistance de ces défis dans beaucoup de secteurs, a estimé Mme. Sani Hadiza Koubra Abdoulaye, a conduit au passage des OMD-2015 à ce qu'il est convenu d'appeler, aujourd'hui, Objectifs du Développement Durable (ODD-2030), rappelant que ces objectifs ont été traduits en Programme post-2015 avec pour échéance 2030, après leur adoption, en septembre 2015 à New-York, sous l'égide des Nations Unies.
La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) avec l’appui de l’Ambassade du Royaume de Danemark, à travers le Projet «Gouvernance Démocratique et Droits de l’Homme (GDDH) a organisé, les 4 et 5 novembre à Niamey, son deuxième espace de partage entre les membres de la CNDH et une vingtaine d’organisation de la Société Civile (OSC), venues des différentes régions du pays, chargées de la défense des droit humains, principalement des droits de la femme et de l'enfant. Ces échanges ont portés sur la revue des recommandations issues du dernier espace de partage ainsi que sur les questions relatives à la jouissance des droits humains notamment ceux de la femme et de l'enfant au Niger. C’est le président de la CNDH, Elhadji Moussa Maty qui a présidé l’ouverture des travaux.
L'objectif visé par la CNDH à travers cet Espace annuel de partage est de contribuer à la promotion de droits de cette frange de la population que constituent les femmes et les enfants. Il s'agit spécifiquement de recueillir la perception des participants sur le niveau de jouissance des droits humains par la femme et l'enfant, de recueillir les témoignages des acteurs sur les cas de violation des droits de la femme et de l'enfant, d’inciter les acteurs à une meilleure implication dans le processus de formulation d'un plan de plaidoyer sur la lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) et enfin de renforcer la collaboration entre la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) et les Organisations de la Société Civile (OSC) conformément aux Principes de Paris.
A l’ouverture des travaux, le président de la CNDH est revenu sur les missions de la CNDH qui, se doit d'assurer sur l'étendue du territoire la promotion des droits humains, en général et spécifiquement les droits de la femmes, de l’enfant, des personnes en situation de handicap, ainsi que ceux de toute autre personne vulnérable, à travers notamment, l'information, l'éducation et la communication. Elle doit également effectuer des campagnes d'information et de sensibilisation sur les droits humains sur tout le territoire national. Pour M. Maty, la CNDH a aussi la mission d'entretenir des relations de coopération, d'une part, avec les organisations nationales des droits humains au niveau régional et international, d'autre part, avec les organisations régionales et internationales s'intéressant à la promotion des droits humains. Elle doit donner des avis et faire des recommandations aux pouvoirs publics sur toutes les questions en rapport avec la promotion et la protection droits humains.
«Ce qui nous conforte dans la création de cet espace de partage lequel demeure un cadre national d'échanges sur toutes les questions relatives à la promotion et la protection des droits humains», a déclaré le président de la CNDH. Mieux, selon Elhadji Moussa Maty, pour accomplir ses missions, la CNDH s'est dotée d'un plan d'actions stratégiques 2019-2023 ayant permis de définir ses choix relativement aux défis liés à la question de la promotion et la protection des Droits Humains. «Ce plan a également permis à la CNDH de disposer d'un cadre logique d'intervention, cohérent, en adéquation avec ses missions, dans le but d'une meilleure mobilisation de ressources nécessaires à l'atteinte de ses objectifs», a-t-il ajouté.
Le président de la CNDH a rappelé que dans le cadre de la mise en œuvre de son plan d'actions stratégique, la CNDH avait sollicité et obtenu un appui de l'Ambassade du Royaume de Danemark, à travers le projet «Gouvernance Démocratique et Droits de l'Homme (GDDH)». Il a précisé que ce Projet a permis la tenue du premier espace de partage de 2019 ainsi que le présent atelier. Pour le président de la CNDH, si l’Espace de partage de 2019 n'avait réuni que les Organisations de la Société Civile de Niamey, la présente rencontre, pour l'obtention de meilleurs résultats a été ouverte aux représentants des OSC de l'intérieur du pays. «Cependant, il convient de remarquer que même si les résultats du premier espace avaient été très concluants, l'avènement de la pandémie du COVID-19 n'avait pas permis leur consolidation», a-t-il fait observer.
Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a pris part, hier mardi 12 novembre 2019, à la Grande Halle de La Villette (XIXe arrondissement de Paris), à la cérémonie officielle d’ouverture de la deuxième Edition du Forum de Paris sur la Paix, présidée par le Président de la République française SEM Emmanuel Macron.
L’inauguration de ce cadre de dialogue de haut niveau s’est déroulée en présence notamment de plusieurs autres Chefs d’Etat ainsi que des dirigeants des Organisations Internationales.
Plusieurs allocutions ont été prononcées à l’ouverture de cette rencontre dont celle du Président Macron, de la Présidente de la Commission Européenne Mme Ursula Von Der Leyen, du Vice-président chinois SEM Wang Qishan et du Président de la République Démocratique du Congo SEM Félix Tshisekedi.
La paix et le développement durable dans le monde, le multilatéralisme, la gouvernance mondiale, le terrorisme, le réchauffement climatique, la biodiversité, la sécurité et le développement au Sahel ont été entre autres évoqués au cours de cette rencontre qui prendra fin mercredi après-midi, 12 novembre 2019.
Après l’ouverture de ce forum, le Président Issoufou Mahamadou et ses homologues du Tchad, SEM Idriss Deby Itno, et du Mali, SEM Ibrahim Boubacar Keita, ont animé un panel de haut niveau sur la Sécurité et le Développement au Sahel.
Le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, a été convié, hier lundi 11 novembre 2019, à Paris, au Palais de l’Elysée, à un Diner Officiel offert par le Président de la République française, SEM Emmanuel Macron. Plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement ainsi que les dirigeants des Organisations Internationales y ont également été conviés.
Le Président Issoufou Mahamadou prend part, du mardi 12 et mercredi 13 novembre 2019, à la Grande Halle de La Villette (XIXe arrondissement de Paris), à la deuxième Edition du Forum de Paris sur la Paix, à l’invitation du Président de la République Française.
Ce forum est organisé à l’initiative de la France, à l’occasion de la commémoration, lundi 11 novembre 2019, du 101ème anniversaire de l’Armistice de la Première Guerre Mondiale.
Plusieurs activités sont inscrites à l’ordre du jour de cette rencontre dont un Panel de haut niveau sur les ‘’défis sécuritaires au Sahel» et un déjeuner offert par le Président Macron aux Chefs d’Etat du Niger, du Tchad et du Mali.
Le Président de la République, rappelle-t-on, avait pris part, l’année dernière, à la commémoration du Centenaire de l’Armistice de la Première Guerre Mondiale et au Premier Forum de Paris sur la Paix.
Le 32ème forum des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) s’est tenu hier jeudi 9 février 2023 sous la présidence de SE. Julius Maada Bio, Président de la République de Sierra Leone, Président en exercice du MAEP. Le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum est intervenu par visioconférence lors de ce forum au cours duquel le premier rapport d’évaluation du Niger a été présenté par M. Cherif Rahmani, Responsable de l’évaluation Pays du Niger. La synthèse du rapport révèle que le Niger a globalement enregistré des progrès notables dans tous les domaines thématiques du Mécanisme. Ce rapport s’articule autour de trois (3) points essentiels à savoir les atouts indéniables ; les défis lourds de conséquences à relever et enfin les opportunités et les risques.
En termes d’atouts, le rapport de M. Cherif Rahmani souligne la position géographique stratégique du Niger qui est situé entre l’Afrique du Nord et celle au Sud du Sahara. Il y a aussi les ressources naturelles (4è producteur mondial d’uranium, producteur du pétrole, d’or, de charbon, etc.), un potentiel agricole important, un climat des affaires qui s’est fortement amélioré, des traditions millénaires, des valeurs sociales et une diversité ethnique qui fait la richesse humaine et la fraternité de la population et une population jeune, etc. A cela, il faut ajouter une constitution et des institutions stables qui ont permis au pays de réaliser sa 1ère alternance pacifique à la tête de l’Etat en 2011 et 2021.
Toutefois précise le rapport, ces atouts ne sont pas des acquis. «Ils sont pour le Niger, une responsabilité que la génération actuelle doit savoir assumer, et une opportunité qui ne manquera pas d’être contestée», souligne le rapport.
Les principaux défis qui se posent au Niger se présentent sur différents plans. Ainsi sur le plan politique, le défi majeur demeure celui de la sécurité, de la reconquête de la confiance des citoyens, de la consolidation des institutions démocratiques, de leur efficacité et de leur protection contre toutes les formes de dérives et d’instrumentalisation.
Sur le plan économique et managérial, le rapport note que le pays ‘’reste partagé entre des politiques dites pro-pauvres et de soutien aux couches les plus vulnérables et d’autres approches plus favorables à l’accumulation du capital et à la croissance’’. Les autres défis sur ce même plan demeurent encore le poids du secteur informel dans l’économie, la concurrence des produits étrangers à la faveur de la libéralisation ayant conduit à la désindustrialisation du pays, etc.
Enfin sur le plan social, les défis relevés se résument fondamentalement à la problématique de la forte et rapide croissance démographique.
A côté de ces défis, le rapport souligne des opportunités certaines sur lesquelles le Niger peut compter et exploiter pour sa prospérité. Il s’agit notamment de sa jeune population (source d’énergie, de créativité et de résilience) ; les transformations technologiques et numériques notamment ; les ressources naturelles et le potentiel en énergies renouvelables ; le mouvement d’intégration africaine et enfin les valeurs traditionnelles et la cohésion sociale des Nigériens. «La résilience des Nigériens, leur ‘’fraternité’’ et leur unité constitueront un socle d’avenir», précise le rapport.
Le dernier aspect de ce rapport porte sur les risques futurs pour le Niger. Ces risques ont pour noms une croissance démographique débridée et incontrôlée avec des jeunes mal formés ; les changements climatiques ; la situation sécuritaire de l’ensemble de la région ; la dépendance des matières premières et des minerais ; l’insuffisance des compétences nécessaires dans l’administration publique et enfin le rôle des nouveaux médias et des réseaux de communication.
Dans sa réaction sur la présentation du rapport, le Président Mohamed Bazoum a articulé son intervention autour de quatre (4) thématiques prévues par le document de base du MAEP que sont : la démocratie et la gouvernance politique ; la gouvernance économique ; la gestion et la gouvernance des entreprises et enfin le développement socio-économique à large assise. Certaines questions transversales essentielles pour le Niger ont aussi été évoquées par le Chef de l’Etat.
Des avancées notables
Ainsi à l’entame de son discours, le Président Bazoum a rendu hommage à son prédécesseur, le Président Issoufou Mahamadou qui a fait adhérer le Niger au MAEP en juillet 2012, marquant ainsi l’acceptation par le Niger des principes et valeurs de solidarité et de partage qui sous-tendent ce dispositif conçu par les africains, pour les africains. Il a ensuite félicité les cadres nigériens des Instituts Techniques de Recherche, ceux du Secrétariat National Permanent et les membres de la Commission Nationale de Gouvernance du MAEP, les experts africains, ainsi que les partenaires techniques et financiers qui ont contribué à la production de ce rapport.
Ainsi, relativement à la démocratie et la gouvernance politique, le président Bazoum a souligné le caractère démocratique de l’Etat avec en toile de fond l’attachement du peuple nigérien aux principes de la démocratie pluraliste et au respect des droits humains, consacré par la Constitution. Ce qui a permis au pays d’enregistrer des progrès politiques importants qui se sont traduits entre autres par la vitalité des partis politiques et de leur pleine participation aux compétions électorales, la limitation des mandats présidentiels qui lui a permis de réaliser sa première alternance par une transmission pacifique du pouvoir d’Etat entre deux Présidents successivement élus.
Le Chef de l’Etat a également évoqué la ratification de plusieurs instruments internationaux et leur intégration dans le dispositif juridique national, l’adoption de politiques et stratégies nationales et la mise en place de plusieurs Institutions et mécanismes pour consolider les acquis démocratiques, protéger et promouvoir les droits et libertés de la population sans discrimination.
Au titre de la gouvernance et gestion économique, le Président Bazoum a relevé que l’Etat du Niger a entrepris des réformes économiques majeures. Celles-ci ont eu entre autres pour résultats, «une croissance assez forte et soutenue du PIB avec un taux moyen d’environ 5,6% entre 2018 et 2020, assortie d’une inflation contenue et une tendance à un recul du déficit budgétaire», selon les mots du Chef de l’Etat.
Des efforts pour aller de l’avant
Le Président Bazoum garde toutefois une claire conscience des défis qui restent à relever sur le plan de la gouvernance économique. Des défis qu’il a décidé de relever à travers 5 grands engagements. Il s’agit premièrement de la lutte contre la corruption et l’impunité. «A ce sujet, nous avons accru les moyens de la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) pour qu’elle accomplisse son travail de moralisation de la gestion des deniers publics», a-t-il précisé.
Le deuxième engagement est celui de l’accélération de la décentralisation financière et du renforcement des capacités humaines et techniques des administrations régionales et communales. Le troisième engagement est celui de la réduction de la forte dépendance financière de l’économie nigérienne du concours de ses partenaires pour son équilibre budgétaire. Sur ce point, le pays mise sur l’essor attendu du secteur pétrolier, la modernisation des administrations fiscale et douanière, l’élargissement de l’assiette fiscale, l’intensification de la lutte contre la corruption et l’amélioration du climat des affaires.
Quant au quatrième engagement, il porte sur la réduction du déficit structurel de la balance commerciale. Enfin le cinquième engagement est relatif à la maîtrise de l’énergie électrique. Ainsi à travers la Stratégie nationale d’accès à l’électricité (SNAE) qui est en cours de mise en œuvre, le Niger vise à faire passer le taux d’électrification de 20% aujourd’hui à 80% à l’horizon 2035 avec un objectif intermédiaire de 40% en 2025.
Au titre de la gouvernance des entreprises, le Président de la République a relevé les importantes avancées enregistrées par le pays au cours de ces dix dernières années. En effet, rappelle le Chef de l’Etat, le Niger a occupé le 22e rang à l’échelle du continent dans le classement «Doing Business», 2020 tandis que son classement à l’échelle mondiale s’est amélioré de 11 places entre 2019 et 2020. «Ces performances sont le fruit, non seulement, de la stabilité politique de la dernière décennie, mais aussi des réformes économiques et institutionnelles mises en œuvre», a estimé le Président Bazoum.
Sur le plan du développement socio- économique, le Chef de l’Etat souligne que l’exploitation optimale des potentialités économiques du pays, conformément aux axes stratégiques du Plan de Développement Economique et Social (PDES 2022-2026), commande au gouvernement de focaliser ses efforts sur le développement du capital humain, l’inclusion et la solidarité, la consolidation de la gouvernance, de la paix et de la solidarité, et la transformation structurelle de notre économie.
Relevant que le Niger fait partie des pays qui enregistreront une forte croissance économique à partir de 2023, le Chef de l’Etat a annoncé sa volonté de mettre à profit cette opportunité pour développer plusieurs secteurs économiques notamment l’agriculture, les infrastructures, l’énergie, les industries, les nouvelles technologies, etc. «Nous mettrons un accent particulier sur la modernisation de notre secteur rural à travers la mise en place d’un programme de pôles agro-industriels basés notamment sur un partenariat public-privé. Cela se traduira par la création d’unités dans chacune de nos régions, en fonction des avantages comparatifs de celles-ci, intégrant des centres ruraux de collecte et de transformation des produits agricoles», a-t-il détaillé, avant de préciser que l’inclusion et la solidarité sont parmi les fils conducteurs de ce Programme.
Le Président Bazoum a par ailleurs tenu à souligner la pertinence de la prise en compte et en charge de certaines questions qu’il a qualifiées de «hautement prioritaires». Il s’agit entre autres de la prévention et la gestion des effets pervers du changement climatique, l’accès aux services sociaux de base (santé, eau, énergie et surtout l’éducation)
Le Président de la République a enfin souligné l’importance du MAEP qui dit-il, vise l’instauration d’une culture d’évaluation de la gouvernance de nos Etats, entre pairs soucieux d’un développement socio-économique harmonieux profitable aux populations, résultant de transformations structurelles. «Nous avons apprécié à travers le Rapport, la certification des actions menées au Niger dans les quatre domaines de gouvernance du MAEP. Nous avons également pris bonne note des recommandations pertinentes susceptibles de nous permettre d’aller de l’avant», a conclu SE. Mohamed Bazoum.
La 2ème Rencontre du Collectif International des Acteurs du Volontariat International de Réciprocité a ouvert ses travaux hier matin à Niamey, sous la présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini. Issus des quatre coins du monde, les représentants des Organisations œuvrant dans le domaine du volontariat ont répondu présents en grand nombre pour échanger, débattre en vue de contribuer efficacement à la construction d’un volontariat international de réciprocité qui servira à l’atteinte de l’agenda 2030.
Le Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini, a prononcé un important discours pour l’ouverture de cette rencontre. Il a rappelé que le volontariat est une immense opportunité offerte aux jeunes du Niger pour s’investir dans le développement socio-économique du pays. Le premier ministre a exprimé sa satisfaction de les savoir nombreux à faire partie de ce collectif via l’Agence Nigérienne de Volontariat pour le Développement (ANVD).
Le Coordonnateur Exécutif du Programme des Volontaires des Nations Unies a dit dans son intervention que « le potentiel que le volontariat devienne un élément important de la coopération Sud-Sud s’est accentué ces dernières années. Depuis l’émergence des programmes de volontariat, le volontariat international s’est principalement fait du Nord vers le Sud, alors que ces programmes de volontariat traditionnels ont considérablement évolué. La direction du flux de volontariat est généralement restée la même et le programme des Volontaires des Nations Unies a été le principal programme de volontariat Sud-Sud à grande échelle ».
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Marou Amadou assurant l’intérim du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, M. Bazoum Mohamed, a présidé, jeudi dernier à Niamey, la 2ème réunion du cadre de concertation sur la migration. Cette rencontre permettra aux participants de revenir en détail sur les nombreuses avancées enregistrées depuis la précédente réunion. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des représentants des missions diplomatiques européennes et des représentants des organisations nationales et internationales ainsi que de plusieurs participants.
Le cadre de concertation représente, depuis octobre 2016, une occasion privilégiée pour le dialogue et les échanges entre les acteurs engagés dans la gestion des flux migratoires et la lutte contre la migration irrégulière. L’objectif est de poursuivre le dialogue et d'assurer une coordination renforcée à différents niveaux à savoir ; la gestion des frontières et de la migration irrégulière ; la prise en compte de la question migratoire dans les cadres politiques globaux, tels que le nouveau PDES et la SDDCI ; l'identification d'alternatives à l'économie de la migration Irrégulière ; l'harmonisation des services de sécurité et des services judiciaires dans l'application de la loi, et la collecte, l'analyse et l'échange de données.
Du 7 au 8 juin 2022, se tient à Niamey, la 2ème réunion du Comité d’experts du Forum national sur les médias et la migration au Niger. Cette rencontre qui réunit le Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale Nigérienne pour l’UNESCO et l’ISESCO, les membres du Comité d’expert du Forum national sur les médias et la migration au Niger, a été lancée par le Secrétaire Général du Ministère de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions (MCRI), M. Abdoulaye Coulibaly.
Cette réunion, a indiqué M. Abdoulaye Coulibaly, vise à faire un état des lieux des préparations du contenu du programme et donner des orientations pour les communications scientifiques ; faire un état des lieux sur les participants à cibler et à inviter ; finaliser la section du président du Comité d’experts, des modérateurs et des rapporteurs des tables rondes ; présenter le draft des recommandations et le plan d’actions sur lequel les experts et pénalistes vont discuter pendant le forum et contribuer à la finalisation des recommandations et du plan d’actions préliminaires, qui sera présenté officiellement au cours de la cérémonie de clôture du Forum. «Ce sera, alors, la contribution du Niger à la Conférence régionale, qui réunira 8 pays et qu’abritera notre pays. Cette contribution, attendue de nous est importante, dans le cadre de notre appui à l’UNESCO, à la Commission nationale, ainsi qu’au Ministère de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, dans la perspective de ce Forum national et de la Conférence régionale», a précisé le Secrétaire Général du Ministère de la Communication. Notons que ledit Forum est prévu se tenir vers la mi- quinzaine de ce mois de juin 2022.
Le Comité de pilotage du projet « Renforces Niger » de l’Union Européenne a tenu, la semaine dernière, à Niamey, sa deuxième réunion, afin de faire l’état des lieux des actions dans la perspective de les améliorer face à la menace sécuritaire dynamique. C’est le secrétaire général du Ministère de la défense nationale, le Général de Brigade Didili Amadou et l’ambassadeur de l’Union Européenne au Niger, SE Denisa Elena Ionete qui ont co-présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre entre les experts, les responsables des FDS et les partenaires.
Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, l’Union européenne, à travers le Programme d’Intervention au Soutien à la Sécurité et à la Stabilisation au Niger (I3S), a mobilisé un financement attribué à trois partenaires techniques (Enabel, Search For Common Ground et Expertise France) afin d’appuyer l’Etat Nigérien à la réalisation des objectifs visés par ce programme. Il s’agit du projet « Renforces Niger » qui intervient aujourd’hui dans la région de Tillabéri et plus particulièrement dans la localité de Tiloa, située sur la première ligne de défense du Niger, à moins de 30 km de la frontière avec le Mali. C’est donc une zone éminemment stratégique où le projet consiste d’abord à construire un Poste Militaire de Reconnaissance Renforcé (PMR-R) pouvant accueillir 700 militaires et incluant des dispositifs de protection et d’amélioration des conditions de vie. En deuxième composante, il est question de poser des actions destinées à améliorer les conditions de vie des populations locales ainsi qu’à renforcer le lien avec les forces
armées nigériennes, dans la continuité des approches associant sécurité et développement. Ainsi, après la tenue, le 6 juillet dernier, du premier comité de pilotage du projet, lequel a permis aux parties prenantes de prendre des engagements forts à tenir respectivement, cette 2ème réunion vient faire l’état des lieux des actions afin d’améliorer les conditions de mise en œuvre du projet.
A cette occasion le représentant d’Expertise France, M. Jérôme Heitz a souligné avec un réel satisfecit, qu’après des débuts laborieux, « la phase de mise en œuvre des travaux a commencé en juillet dernier, avec le décaissement de la première tranche de la subvention attribuée à la Direction Centrale du Génie Militaire et des Infrastructures (DCGMI) pour la réhabilitation de l’axe routier Mangaizé – Tiloa, suivie en août de la première tranche de la subvention pour le Poste Militaire de Reconnaissance Renforcé (PMR-R) ». Le directeur du département Paix- stabilité et sécurité d’Expertise France souligne aussi la bonne collaboration qui caractérise désormais les relations des équipes du projet RENFORCES avec celle de la DCGMI.
Selon SE Denisa Elena Ionete, lors de la cérémonie d’ouverture de cette 2ème réunion du comité de pilotage, le projet « Renforces Niger » est « le premier projet dans lequel l’Union Européenne et le Niger travaillent avec l’esprit de coopération bilatérale ». Elle explique que l’unicité de ce projet aide à bâtir et à consolider le partenariat. Les discussions de cette deuxième réunion du comité de pilotage du projet permettent de faire avancer le projet et revêtent une importance toute particulière.