Politique
Dans le cadre de la journée internationale de la femme commémorée, aujourd’hui, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE Brigi Rafini, a effectué, hier matin, une visite à la société de production laitière Niger-Lait SA. Il s’est agi pour le Chef du gouvernement d’apprécier les efforts consentis par la présidente directrice générale de la société Niger-Lait SA pour accompagner les politiques de l’Etat en matière d’emploi, de lutte contre la pauvreté. Aussi, en reconnaissance de ces innombrables services rendus pour le développement du Niger que le Premier ministre, Chef du gouvernement a élevé, au nom du Président de la République, Mme Kado Issoufou Zeinabou Maidah au grade d’Officier de l’Ordre National.
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Le périple de la trentaine de journalistes de la presse nationale au niveau des différents chantiers de Diffa N’glaa, s’est poursuivi vendredi, 8 janvier 2021. Les travaux des infrastructures entrant dans le cadre de la célébration de la fête Diffa N’glaa sont pour l’essentiel achevés. La ville de Diffa connait aujourd’hui un nouveau visage grâce à ces investissements structurants. Du salon d’honneur présidentiel et ministériel de l’aéroport au nouveau pavillon VIP du centre hospitalier régional de Diffa en passant par le stade régional ; les deux bâtiments flambant neufs de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ; le rond-point «IQRA» ; la station régionale ORTN de Diffa, les journalistes ont été témoin du travail accompli sur le terrain afin que la fête de Diffa soit aussi belle comme l’ont été les précédentes.
A l’aéroport de Diffa, les chantiers majeurs sont entre autres la réhabilitation de la piste d’atterrissage et son extension de 1800 m à 3000 m ; la construction d’un salon d’honneur présidentiel et ministériel ; de l’aérogare pour les passagers ; du mur de clôture du domaine aéroportuaire et de deux salles de fret. Si les travaux de réhabilitation et d’extension de la piste d’atterrissage ne sont pas achevés, il n’en est pas le cas pour le salon d’honneur présidentiel. Ici, c’est un travail formidable qui vient d’être réalisé avec un décor reflétant la culture du Manga. «Il ne reste plus qu’à installer les équipements qui sont sur place», a confié le président du Comité d’organisation de la fête N’glaa, M. Abdou Lawal Marouma. Ce salon d’honneur comporte une salle de repos ; une salle de soins ; une salle d’attente et un salon officiel. Bref, il contient toutes les commodités nécessaires. Par ailleurs, une fois que les travaux de la piste seront terminés, celle-ci deviendra la deuxième piste la plus large après celle de Niamey. L’objectif est de hisser cet aéroport au rang des plateformes aéroportuaires internationales. Toujours dans le cadre de la fête Diffa N’glaa, cet aéroport a bénéficié d’un mur de clôture de 14, 28 Km et d’un système d’aménagement permettant de drainer les eaux de ruissellement. Selon le chef de mission de contrôle des travaux, M. Touzoukou Yacouba, la piste sera réalisée avec des matériaux performants. Il y aura d’abord la litho-stabilisation pour la couche de fondation avant de continuer progressivement la couche de base jusqu’à la finition.
Au stade régional de Diffa, c’est surtout la réalisation de la pelouse synthétique qui épate plus d’un visiteur. A cela s’ajoute la rénovation complète du stade qui fascinera le milieu sportif nigérien. Sur le plan assainissement, des caniveaux ont été réalisés pour évacuer les eaux de pluies et les récupérer à travers des puits perdus. En outre, dans la dynamique de la modernisation et l’embellissement de la ville de Diffa, la Caisse Nationale de Caisse Sécurité Sociale (CNSS) n’a pas croisé les bras. Elle est d’ailleurs le premier service étatique à réaliser et équiper deux bâtiments au cœur de la ville. Ces deux bâtiments sont contigus au siège régional de la CNSS. En outre, dans le chapelet de réalisations achevées, on ne saurait oublier le rond-point «IQRA», un véritable chef d’œuvre sur lequel trône un livre qui illustre à souhait l’importance de la connaissance et la recherche du savoir. Des escaliers sont érigés pour permettre aux visiteurs d’atteindre le livre ouvert. A l’intérieur des deux pages qui se regardent, il est écrit également «IQRA». Les escaliers symbolisent l’effort dans la quête du savoir. Et quoi de plus logique que ce rond-point soit situé à côté du lycée «Idriss Alaoma», un lieu d’apprentissage du savoir.
Au niveau de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Niger (ORTN), l’intervention du comité d’organisation de la fête Diffa N’glaa est des deux types : réhabilitation de l’ensemble des bureaux ; du domicile du directeur régional ; du mur de clôture et la construction d’une salle de presse et d’une case de passage de trois chambres et une salle d’eau. Pour réaliser cette salle de presse, il a fallu que le comité d’organisation de la fête Diffa N’glaa acquière une parcelle de 600 m2 pour l’extension. Quant au centre hospitalier régional, il a bénéficié de la construction d’un pavillon VIP d’hospitalisation et d’une banque de sang pour répondre aux préoccupations de la communauté. Selon le directeur régional du centre hospitalier régional de Diffa, Dr Djibo Oumarou, le constat établi fait ressortir que l’anémie fait partie des premières causes de mortalité surtout chez les enfants et les femmes enceintes. Avec ce bâtiment dédié au stockage de sang, le CHR voit ses capacités de prise en charges des malades renforcées.
Hassane Daouda, Envoyé Spécial
11 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la communication, M. Boubacar Issoufou Djibo, a entrepris, hier jeudi 14 janvier 2021, une visite de prise de contact avec des institutions qui sont sous la tutelle de son département ministériel. Au cours de ce périple, le ministre de la communication a successivement visité l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information (IFTIC), l’Office de Radiodiffusion Télévision du Niger (ORTN), l’Agence Nigérienne de Presse (ANP) et l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP). La délégation ministérielle a visité tous les compartiments de ces institutions visitées.
L’Institut de Formation aux Technique de l’Information (IFTIC) a constitué la première étape de cette visite. A ce niveau, le ministre de la communication a été accueilli dans la salle de conseil des profs de l’institut où le ministre a largement échangé avec les responsables de l’école sur plusieurs questions. Après les échanges, le ministre a visité les locaux de l’ITIC, à savoir le centre de documentation, la salle informatique, le studio radio, etc.
Ensuite, le ministre de la communication et sa délégation se sont rendus au centre PK5 de l’Office de Radiodiffusion Télévision du Niger (ORTN). Dans ce centre, il a constaté de visu le fonctionnement et comment se fait la transmission des ‘’images’’ des différents organes de presse audiovisuel. Puis la délégation, a visité la Voix du Sahel et Télé Sahel où elle a été accueillie par le directeur général de l’ORTN, M. Seydou Ousmane, entouré de ses proches collaborateurs. Le ministre de la communication a eu droit à un exposé très succinct sur la situation actuelle de l’ORTN. Ainsi, le directeur général de l’Office de Radiodiffusion Télévision du Niger (ORTN) s’est appesanti sur les attentes de son institution vis-à-vis des autorités.
Après l’ORTN, la délégation ministérielle a poursuivi la visite à l’Agence Nigérienne de Presse (ANP). Comme dans les structures précédentes visitées, à l’ANP aussi, le ministre a été accueilli par les responsables de l’agence. En effet, lors des visites des composantes essentielles de son agence, à savoir la direction technique et la direction de la Rédaction, le Directeur Général de l’ANP M. Dalhatou Malam Mamane a expliqué la mission, le fonctionnement et les défis auxquels l’ANP est confrontée.
L’Office National d’Edition et de Presse (ONEP) a constitué la dernière étape de cette visite de prise de contact. C’est dans la mi-journée, à 12h 5mn exactement, que le ministre et sa délégation sont arrivés à l’ONEP. Accueillie par les responsables de l’office, la délégation ministérielle a été conduite au niveau du bureau du Directeur Général de l’ONEP.
Après le mot de bienvenue du Directeur Général de l’ONEP, M. Zakari Alzouma Coulibaly, le ministre a accordé une attention très particulière pour écouter les défis, les avancées enregistrées par l’Office. Sans langue de bois, le ministre de la communication a échangé à ‘’bâton rompu’’ et de manière fructueuse sur la vie de l’ONEP. En effet, le président du Conseil d’Administration de l’ONEP, Adamou Issoufou, et les différents directeurs de l’office ont à tour de rôle mis l’accent sur les difficultés que traverse l’ONEP pour faute de machine. Cette question de machine qui n’a que trop duré et handicape le bon fonctionnement de la direction technique en particulier et celui de l’office en général. « Nous avons un sérieux problème d’imprimerie », regrette le DG de l’ONEP.
Sans langue de bois, le ministre de la communication a donné quelques éléments de réponse et a promis de prendre à bras-le-corps les préoccupations de l’imprimerie de l’ONEP. Après les échanges, le ministre de la communication a visité l’imprimerie de l’office où les responsables de l’ONEP attendent dans l’urgence une intervention du ministère de tutelle.
A l’issue des visites dans toutes ces institutions, le ministre de la communication s’est réjoui de cette première sortie de prise de contact. Ces visites lui ont permis de toucher du doigt et de comprendre les performances, les défis, etc. de toutes les institutions rattachées à son département ministériel. En effet, chacune en ce qui la concerne, a ses propres défis. Ainsi, le ministre de la communication a pris bonne note de toutes les difficultés et il a manifesté la volonté des autorités de la 7ème République à œuvrer pour le rayonnement de ce secteur.
Revigoré par les efforts consentis par les services relevant de son ministère, le ministre de la communication a félicité et encouragé l’ensemble des responsables et personnels desdites structures.
« Depuis ce matin, on a fait le tour de l’ensemble des structures rattachées. Nous avons visité ces joyaux, ces institutions de fierté nationale où on a rencontré un personnel engagé et motivé. On a apprécié l’effort que l’Etat a fourni dans le sens d’accompagner ces structures, notamment dans le processus de modernisation et de développement de l’ensemble de ces structures rattachées à notre département ministériel. C’est un effort appréciable ! On a observé une volonté d’appropriation de ces infrastructures et vraiment de faire bon usage, ce qui nous conduit naturellement à les encourager davantage à poursuivre ces efforts d’appropriation. Et l’Etat sera aux côtés de ces structures pour vraiment relever les défis résiduels », a promis le ministre de la communication.
Notons que cette visite de prise de contact intervient juste quelques jours après la prise de fonction de M. Boubacar Issoufou Djibo à la tête du ministère de la communication. Le ministre est accompagné dans ce déplacement par les cadres de son ministère.
Par Abdoul-Aziz Ibrahim Souley
15 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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M. Mahamadou Laoualy Dan Dano invite l’ONEP à plus d’innovation et promet d’accompagner les organes visités.
Quelques jours après sa prise de fonction, le nouveau ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano, a entamé, hier mardi 10 mai 2022, une série de visites de prise de contact avec les structures qui sont sous la tutelle de son département ministériel. L’Office National d’Edition de Presse (ONEP) a constitué la première étape de ces visites. Après l’ONEP, le ministre Mahamadou Laoualy Dan Dano s’est rendu dans les locaux de trois journaux privés, à savoir ‘’Le Courrier’’, ‘’Le Monde D’aujourd’hui’’ et ‘’Le Canard en Furie’’. Au cours de cette sortie qui a pour but de permettre au ministre de s’enquérir des conditions de travail des agents, la délégation ministérielle a visité les différents services de ces organes.
A son arrivée à l’ONEP, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions et sa délégation ont été accueillis par la Directrice générale de l’ONEP, Mme Rabiba Aboubacar Bouzou, entourée de ses proches collaborateurs ainsi que le personnel de l’Office qui s’est fortement mobilisé pour la circonstance. Peu après, le ministre Mahamadou Laoualy Dan Dano a effectué une visite au cœur des différents services de l’Office, notamment la salle de la Rédaction, la salle de Documentation, la salle de diffusion, la Diffusion-Routage, le service de la photogravure, les installations de l’imprimerie, etc.
La délégation ministérielle et les responsables de l’ONEP se sont ensuite retrouvés dans le bureau de la Directrice Générale de l’Office pour des échanges à bâtons rompus sur la vie de l’ONEP. Au cœur des échanges, il y a effectivement l’amélioration du contenu des publications des journaux ‘’Le Sahel’’ et ‘’Sahel Dimanche’’ et les conditions de travail des agents. Par rapport au contenu des publications, le ministre a insisté sur la nécessité pour l’ONEP de jouer pleinement sa mission de service public en mettant l’accent sur la sensibilisation et l’éducation des lecteurs à travers notamment la promotion des valeurs du civisme et du patriotisme.
Pour ce qui est des conditions de travail du personnel, dont il a salué le dévouement et le professionnalisme, le ministre s’est engagé à apporter l’indispensable accompagnement de la tutelle. «Avant de venir ici, la Directrice Générale m’a briffé par rapport à tout ce que vous vivez à l’ONEP, mais j’ai préféré faire le déplacement pour venir voir de visu la réalité de ces difficultés. Dès lors qu’elle m’a fait part des difficultés, et je l’ai assurée de ma disponibilité pour vous accompagner, (...) mais vraiment je serai très regardant sur les résultats», a déclaré M. Mahamadou Laoualy Dan Dano.
Cette visite a permis au ministre de la Communication de toucher du doigt le cas précis de la fameuse machine quatre couleurs acquise sur le budget de l’Etat au profit de l’ONEP, mais dont le processus de parachèvement du contrat de fourniture n’a que trop duré. Soucieux de poursuivre efficacement l’accomplissement de leur mission de service public, les responsables de l’ONEP attendent avec impatience la mise en fonction de cette machine. A ce propos, le ministre a annoncé sa ferme volonté d’œuvrer en faveur de la mise en marche de cette machine d’impression qui va permettre de renforcer sensiblement le plateau technique de l’Office.
Après l’étape de l’ONEP, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions a poursuivi sa visite au quartier Terminus au niveau du local qui abrite les journaux, Le Courrier, Le Monde D’aujourd’hui et le Canard en Furie. A ce niveau la délégation ministérielle a observé le même exercice, visitant ainsi les locaux et échangeant avec les responsables de ces journaux.
A l’issue de ces visites, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano a précisé que cette sortie s’inscrit dans le cadre d’une série de visites au niveau des structures rattachées à son département ministériel. «On était à l’ONEP pour constater les conditions de vie des travailleurs, mais également pour regarder de visu les difficultés. Nous avons rencontré les responsables de ces structures il y a quatre jours. La Directrice générale de l’ONEP était à cette rencontre et elle nous a exposé toutes les difficultés qu’elle rencontre au niveau de son service. Alors, nous sommes partis pour voir réellement ces difficultés. Et je peux vous assurer que vraiment il y a des difficultés au niveau de l’ONEP, surtout par rapport aux matériels de travail qui est très vétuste. Nous avons trouvé des agents qui se battent pour faire fonctionner des machines qui ont plus de 20, voire 30 ans d’existence. Nous avons également constaté des difficultés au niveau des ressources humaines, parce qu’une bonne partie des agents sont à la porte pour prendre le départ à la retraite, très bientôt. Et j’ai constaté qu’il n’y a pas eu, par anticipation, une gestion prévisionnelle des effectifs et des compétences», a notifié le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions.
Par ailleurs, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano annoncé qu’il a écouté les doléances des responsables de l’ONEP. «On va se retrouver très bientôt avec la Directrice et son équipe, parce que nous avons l’intention de transmettre des cahiers de charge au niveau de chaque Direction générale de notre département ministériel pour qu’on puisse savoir ce qu’on va faire d’ici décembre. Nous allons établir des cahiers de charge, ensemble avec les différents services et fixer, au besoin, des indicateurs de performances. J’ai rappelé au niveau de l’ONEP à l’attention de la Directrice générale que l’esprit doit être orienté vers la créativité. Il faut changer et innover, l’ONEP de 2000 ne peut pas être la même chose que l’ONEP de 2022, il faut s’adapter à l’époque. Nous sommes dans un moment où l’information est dynamique, elle circule très vite, il faut s’adapter et être créatif. Nous allons également prendre en compte toutes les difficultés de ces services», a souligné le ministre.
S’agissant de ses échanges avec les responsables du ‘’Canard en Furie’’, ‘’Le Courrier’’ et ‘’Le Monde D’aujourd’hui’’, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano a rassuré que son département ministériel va accompagner les organes de presse privés, en toute responsabilité. «Nous sommes venus voir les conditions de vie de ces entreprises de presse. Nous avons trouvé les responsables et vraiment je les félicite et les encourage. J’ai tenu à leur rappeler ce que j’ai dit la semaine passée, parce que j’avais organisé une rencontre à l’attention des responsables de toute la presse privée. Nous sommes prêts à les accompagner, mais nous le ferons en toute responsabilité», a dit le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
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Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses M. Mohamed Bazoum a effectué hier matin une série de visites au niveau de trois unités de la Police Nationale. Le ministre Mohamed Bazoum qu’accompagne le Commissaire Général de la Police Souley Boubacar, Directeur général de la Police Nationale, est allé s’enquérir des conditions de travail du personnel relevant du groupement des compagnies nigériennes de sécurité, le Laboratoire de Police Technique et Scientifique, et l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) .
La première étape de la visite entreprise par le ministre d’Etat a été consacrée au groupement des compagnies nationales de sécurité. La délégation ministérielle a sillonné le parc auto, le garage, la cuisine ainsi que le matériel du groupement d’intervention de la police nationale. M. Mohamed Bazoum s’est entretenu avec les responsables des unités visitées afin de mieux s’informer des conditions dans lesquelles, le personnel assure ses missions de sécurisation des populations et de leurs biens. Peu après, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur s’est rendu au Laboratoire de Police technique et Scientifique. À son arrivée, il a reçu les honneurs avant d’être salué par le personnel de la dite entité. La délégation ministérielle a parcouru les différents services du Laboratoire de Police technique et Scientifique notamment les services de Documentation Judiciaire et Criminelle, les services de Biologie et Toxicologie, les services Balistique et Physico-chimique, où il a reçu d’amples explications de la part des responsables des différents services.
La dernière étape de la visite effectuée par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur a été réservée à l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS). Là également, la délégation ministérielle a eu un entretien avec les responsables dudit office. À l’issue de ses visites, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des
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Poursuivant sa tournée de prise de contact avec les services relevant de son département ministériel, le ministre de la Communication, M. Boubacar Issoufou Djibo qu’accompagnaient plusieurs cadres centraux du Ministère, a effectué, le vendredi 29 janvier dernier, une série de visites dans la région de Dosso. Il s’agit aussi pour le ministre d’apprécier le déploiement de la télévision numérique terrestre (TNT).
Accueillie à Margou dans la commune urbaine de Birni N’Gaouré par le Secrétaire général du gouvernorat de Dosso M. Assoumana Amadou et les responsables des FDS, la délégation ministérielle a visité les équipements de la TNT à Birni N’Gaouré qui dispose de deux émetteurs de 200 watts chacun. A ce niveau, il faut constater que le bâtiment abritant les installations se trouve dans un état de délabrement total. Ce qui présente un risque pour les équipements surtout en période des pluies.
Au centre émetteur de Dosso, deuxième étape de cette visite, la TNT fonctionne avec deux émetteurs de deux kilowatts chacun. A cela s’ajoute le matériel analogique avec deux émetteurs de 1 et 1,5 kilowatts. Le ministre de la Communication et la délégation qui l’accompagne se sont rendus à la radio privée FARA’A de Dosso qui a démarré ses activés en 2000. Outre la commune de Dosso, la radio FARA’A émet aussi à Gaya et à Dioundiou. A Dosso, FARA’A émet sur les 92 MHZ dans un rayon de 130 kms et couvre les 11 communes du département de Dosso ainsi qu’une partie de Dogondoutchi, de Loga et de Filingué. Le ministre de la Communication a saisi l’opportunité pour présenter ses condoléances au personnel suite au décès il y a quelques jours, du Directeur général de cette radio, M. Bonkano Bawa. L’antenne régionale RT Ténéré de Dosso a constitué l’avant-dernière étape du périple de la délégation ministérielle.
La dernière étape a été consacrée à la station régionale ORTN de Dosso. Là, le ministre Boubacar Issoufou Djibo s’est dit émerveillé par la propreté qui règne dans les lieux et le dynamisme au travail qui anime les agents. Dans tous les services rattachés à son ministère qu’il a visités, le ministre Boubacar IssoufouDjibo a longuement écouté les exposés des différents responsables sur le fonctionnement de leurs structures et a pris note des doléances qu’ils ont présentées.
Tirant les conclusions de son déplacement dans la région de Dosso, le ministre de la Communication a constaté une volonté d’appropriation des bénéficiaires de la TNT que sont les organes de presse. Il faut néanmoins relever, a précisé le ministre Boubacar Issoufou Djibo, des difficultés relativement à l’énergie et à l‘environnement des sites où sont installés ces équipements. Pour preuve, il a été relevé un problème d’étanchéité sur le site de Birni N’Gaouré. «Or qui dit émetteur télé, dit électronique et qui dit électronique dit refus d’une cohabitation avec l’eau», a rappelé le ministre de la Communication. Ainsi, à la prochaine pluie, si rien n’est fait on ne trouvera pas d’émetteur à ce niveau, a prévenu M. Boubacar Issoufou Djibo. Donc, il faut au plus tôt y remédier.
En termes de ressources, a ajouté le ministre de la Communication, il y a juste un seul technicien et aucun gardien pour surveiller les installations à Birni N’Gaouré. Il faut ajouter le non fonctionnement de l’onduleur. Là également, «il faut au plus tôt y remédier parce qu’on ne peut pas alimenter un émetteur qui présente souvent des variations avec tous les risques d’endommager les équipements acquis à grands frais par le gouvernement», a prévenu M. Boubacar Issoufou Djibo. Au niveau du centre émetteur de Dosso, en déhors du problème de disjoncteur de l’émetteur, aucun problème majeur n’a été relevé.
A la station régionale ORTN de Dosso, il n’y a aucun souci d’ordre matériel a notifié le ministre de la Communication dès lors que la station a bénéficié de gros investissements dans le cadre de la fête du 18 décembre 2014 Dosso-Sogha. Et ces infrastructures sont bien entretenues, il en est de même pour le studio, la régie et les bureaux. Par contre a indiqué M. Boubacar Issoufou Djibo, il se pose un problème de ressources humaines au niveau de l’ORTN. Une bonne partie du personnel part progressivement à la retraite et il faut songer à la relève. C’est dans cette perspective que des dispositions seront prises pour faire un plan de carrière, ce qui permettra de former des techniciens sur les nouvelles technologies a annoncé le ministre de la Communication.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
02 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Ministre de la Communication M. Boubacar Issoufou Djibo a effectué du 29 au 31 janvier dernier, une mission d'inspection du projet de déploiement des infrastructures de la Télévision Numérique terrestre (TNT) et de l'état de marche de ces équipements au niveau des régions de Dosso et Tahoua. A l'étape de Tahoua le vendredi 29 janvier, le ministre a visité , le centre de diffusion de Tcherassa (Konni) où il a trouvé des équipements à la pointe de la technologie et un personnel motivé et disposant de compétences.
Néanmoins, dans ce centre, il se pose surtout en période de forte demande,un problème de régulateur de tension électrique pour lequel, le ministre a instruit ses services afin de trouver des solutions localement. Le samedi 30 janvier 2021, la délégation ministérielle a effectué une série de visites pour s'enquérir des conditions de travail des organes publics et privés et voir l'évolution de l'installation de la TNT dans la ville de Tahoua. C'était en compagnie du Secrétaire général du gouvernorat de Tahoua M. Ibrahim Miko, de plusieurs cadres centraux et déconcentrés du ministère, des autorités locales et des responsables des forces de défense et de sécurité.
Au niveau de la station régionale ORTN de Tahoua, la délégation a visité les différents services de la station et a reçu d'amples explications sur le fonctionnement de cet organe. Les problèmes les plus cruciaux relevés sur place sont la faible couverture de la radio régionale (RJT) et la non installation de l'équipement (banc de montage, studio numérique), entreposés et exposés aux intempéries.
Concernant la salle de presse réalisée dans le cadre de la fête tournante du 18 décembre, elle a été, faute de mobilier, transformée en atelier de maintenance et case de passage de circonstance. A ce niveau, le ministre Boubacar Issoufou Djibo a suggéré de soumettre de requêtes et d'assurer leur suivi auprès des partenaires potentiels et ce,en vue d'en faire un cadre de travail pour les agents des medias publics (ANP, ONEP) et privés.Quant au centre émetteur de la télévision (ORTN de Tahoua), d'une capacité de 500 watts, il est confronté à un problème de relais pour les autres départements. Au niveau de l’entenne régionale de la Radiotélévision Dounia TV et celle de la radio Saraounia de Tahoua, il a été relevé un déficit de personnel, la baisse des activités liés au coronavirus, la faible production de contenus, l'obsolescence des équipements. Le ministre a noté les efforts du personnel de ces medias avant de les inviter à s'orienter vers la ‘’thématisassions’’ des chaines et la numérisation.
Au cours de la réunion de synthèse qu'il a présidée, le ministre de la Communication a situé l'objectif de cette mission qui est de visiter les infrastructures, rencontrer les agents, voir leurs conditions de travail aussi bien dans les organes de presse publique que privée, ensuite faire le point et évaluer le processus de la transition vers le numérique. Il s’est agi aussi pour le ministre d’inviter tous les organes de presse à respecter les mesures barrières édictées par le gouvernement et à continuer à sensibiliser la population contre la Covid-19. Le ministre a également indiqué que le Niger a opté d’aller dans la transition numérique avec les autres pays de la CEDEAO. «Nous allons quitter le mode analogique pour le mode numérisé. Le choix est identique pour les pays membres de la CEDEAO», a déclaré le ministre Boubacar Issoufou Djibo qui précise que l’Etat a pour ce faire déployé toutes les infrastructures nécessaires pour un coût global de quelque 23 milliards FCFA.
Au niveau de l'ORTN, le ministre de la Communication a salué la qualité du travail avec un personnel jeune et des anciens. Au centre émetteur, le ministre a recommandé le transfert du multiplexe de Tcherassa à Tahoua pour une large diffusion. Il a demandé aussi à l'agence nationale pour la diffusion (AND) d'accélérer l'installation du matériel pour permettre au centre d'assurer la couverture régionale. M. Boubacar Issoufou Djibo a reconnu que beaucoup de choses restent à faire dans le cadre du projet. «Il n y'a pas que Tahoua et Konni, il y a d'autres départements de la région», a-t-il précisé.
Au niveau des organes privés visités, le ministre de la Communication s’est dit satisfait de sa visite et a demandé à ces organes de profiter de l'avènement de la TNT pour faire des productions locales. Par rapport aux effets négatifs de la pandémie du Covid-19 et l'insécurité sur les organes de presse, le ministre Boubacar Issoufou Djibo a affirmé ceci : «Nous sommes en train de réfléchir à la levée de certaines mesures pour encadrer les ateliers et permettre aux organes de presse de reprendre leurs activités». Il a également souligné le rôle de la presse écrite notamment, l'ANP et l'ONEP dont les divers produits écrits et digitaux sont des puissants vecteurs d'information et un paravent contre les fakenews amplifiés par les réseaux sociaux.
Avant l'étape de Tahoua, le ministre Boubacar Issoufou Djibo était à Dosso où il a visité le centre de BirniGaouré, celui de Dosso et l'équipement de Doutchi. Dans le processus de numérisation, le Niger compte équiper quelque 54 centres dans l'ensemble du pays.
Abdoua Tsahirou, ANP, Tahoua
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Le Ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, le Colonel major Abdourahmane Amadou a visité hier plusieurs services sous tutelle de son département ministériel. Il s’est ainsi rendu successivement au Bureau Nigérien du Droit d’Auteur (BNDA), au Centre National de la Cinématographie du Niger (CNCN), à la bibliothèque Nationale du Niger (BNN), et l’Agence de Promotion des Entreprises et Industrie culturelles (APEIC). L’objectif est de faire l’état des lieux, de s’enquérir du fonctionnement de ces structures, mais aussi et surtout de relever les problèmes et de chercher des pistes de solutions pour la bonne marche des structures.
Le Bureau Nigérien du Droit d’Auteur (BNDA) a constitué la première étape de cette visite ministérielle où un accueil chaleureux en animation symphonique a été réservé à la délégation. Il a été accueilli par la Directrice Générale Mme Zarami Fadji. La délégation s’est ensuite retrouvée dans la salle des réunions où la Directrice Générale a exposé en résumé les missions, organes et la structuration du BNDA. En effet, le Bureau Nigérien du Droit d’Auteur est un établissement public à caractère professionnel, placé sous la tutelle technique du ministère de la culture. Selon les explications de Mme Zarami Fadji, en 28 ans d’existence, le BNDA a su se mettre au service des créateurs ainsi que des promoteurs d’œuvres littéraires et artistiques sur tout le territoire du Niger et même à l’étranger.
Le bureau a pour mission principale la défense des droits des artistes et la protection des œuvres littéraires, artistiques aussi bien à l’intérieur du Niger qu’à l’extérieur à travers les contrats de réciprocité avec les sociétés sœurs. A ce niveau, la Directrice Générale du BNDA a soumis au ministre certaines insuffisances notamment la subvention allouée au bureau. « La subvention ne suffit pas à payer les salaires des agents à plus forte raison pour mener à bien les activités. On n’arrive pas à nous imposer d’une manière convenable pour satisfaire nos artistes. Si on arrive à avoir votre soutien, les artistes vont vraiment avoir gain de cause. Pour se faire nous sommes en partenariat avec des organisations internationales et l’organisation mondiale de la propreté intellectuel est notre partenaire technique », a-t-elle dit.
Le Ministre a rassuré le personnel en ce qui concerne la question de la subvention qui sera étudiée au moment opportun. « L’Etat a ses propres priorités, mais je pense comme vous l’avez dit, en faisant les textes appropriés qu’il faut à l’image des pays voisins, on peut essayer de voir dans quelle mesure on va investir dans la culture car, c’est un élément clef pour le pays. Il faut se faire connaitre, on en a besoin. Ce n’est pas les artistes qui manquent au Niger ils ont juste besoin d’encouragement et d’accompagnement dans leur travail et cela fera partie de nos priorités », a dit le Ministre.
La délégation ministérielle s’est ensuite rendue au Centre National de la Cinématographie du Niger (CNCN), où elle a été accueillie par le Directeur Général M. Sani Magori. Après la visite des différents bureaux, le Directeur Général a porté à la connaissance du ministre et de sa délégation, le fonctionnement et les difficultés du centre. En effet, le CNCN est un établissement public créé en 2008 qui a pour mission d’assurer la représentation des intérêts de la profession cinématographique et vidéographique et d’exercer un contrôle général sur les activités cinématographiques. Le manque de ressources humaines, l’inadaptation du local à la politique du cinéma, le manque de fonds, d’espace pour faire des spectacles sont les différentes difficultés soulignées par le DG.
La délégation ministérielle a également visité la Bibliothèque du Niger (BNN), dirigée par M. Edouard Lompo. La BNN est un établissement public à caractère administratif qui jouit de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elle a pour mission de collecter, cataloguer, conserver et exploiter la production nationale des documents soumis au dépôt légal, en vue de la constitution et la diffusion de la bibliothèque nationale. A ce niveau également, le Directeur Général Edouard Lompo de la BNN a révélé le manque de ressources humaines.
L’Agence de promotion des Entreprises et Industries Culturelles du Niger (APEIC) a constitué la dernière étape de cette visite. A cette occasion, le Directeur Général Ibrahim Souleymane a, après présentation du personnel, donné des explications sur les missions assignées à l’Agence. En effet, Ibrahim Souleymane a notifié que pour combler le manque de matériel non conforme à la technologie moderne, le ministère a octroyé un appui en matériel à l’Agence. Cet appui est estimé à 15.000.000 F CFA. Séance tenante; ils ont procédé à la remise officielle de ce matériel de fonctionnement.
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
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Dans le cadre de la prise de contacts avec les responsables des services relevant de son département ministériel, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Alio Daouda a entrepris depuis quelques temps une série de visites. C’est ainsi qu’il a visité le Tribunal du Commerce de Niamey et des tribunaux d’arrondissements communaux de la capitale. Il y est allé afin de s’enquérir du fonctionnement de ces services, de recenser les différentes doléances et échanger avec les acteurs sur les solutions idoines à apporter aux difficultés qu’ils rencontrent.
A travers ce déplacement, il s’agit selon le ministre en charge de la Justice de rappeler aux corps judicaire certains défis que la justice nigérienne rencontre, notamment celui de faire en sorte que le justiciable ait confiance à cette institution à travers la prise en charge de ses sollicitations et préoccupations. Il s’agit aussi de faire en sorte que les autorités sachent qu’elles ne se sont pas trompées sur le choix des responsables des différents tribunaux pour accomplir leurs rôles de juge en toute impartialité, franchise et dans le respect du droit de l’Homme. Car, dit-il, la crédibilité de la justice donnera une bonne image au pays et participera aussi comme toutes les autres institutions au développement économique et social.
C’est pourquoi, le ministre a exhorté ses collaborateurs à ne pas hésiter à contacter leur hiérarchie à propos de leurs préoccupations. Cela pour permettre au ministère non seulement de les prendre en charge, surtout celles qui sont urgentes en fonction de ses moyens mais aussi de s’adresser à temps à qui de droit pour leur résolution. Ces échanges ont permis aussi au ministre en charge de la Justice de connaitre les principales préoccupations des institutions visitées qui se résument entre autres à l’exiguïté des locaux, l’insuffisance des personnels auxiliaires et des moyens roulants.
Par ailleurs, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a aussi demandé à ses collaborateurs de cultiver l’esprit du partage d’expérience, de respect mutuel, mais de se rappeler toujours de leurs serments, de cultiver le patriotisme car, leurs actes ont des répercussions positives ou négatives sur leurs professions mais aussi sur la vie de la société. A cet effet, il a exprimé sa ferme détermination à accompagner les agents dans la recherche de solutions à leurs préoccupations en ce qui concerne notamment l’amélioration du cadre du travail, gage d’une justice efficace au service de la société et aux objectifs attendus par nos autorités.
Le ministre Alio Daouda a également invité ses collaborateurs à valoriser leurs expertises et d’être jaloux de leurs compétences estimant que, souvent, les soit disant experts n’ont pas plus de connaissances ou de compétences que les experts locaux. Il a dit aussi que les écoles enseignent les fondamentaux mais l’expérience s’acquiert sur le terrain. C’est pourquoi, il a exhorté surtout les plus jeunes acteurs de la Justice à s’approcher de leurs aînés pour apprendre et compléter leurs expériences.
Pour le ministre Alio Daouda, il n’est pas magistrat celui qui se limite ou se contente seulement de la théorie en ignorant la pratique car, le juge est également un chirurgien des droits, qu’on qualifie de « fils de son temps ».
Mamane Abdoulaye (ONEP)
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Après avoir effectué une série de visites dans les structures publiques relevant de son département, c’est au tour des structures privées de recevoir la visite du ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara. Il s’est rendu successivement à la Pharmacie As-salam, à l’Institut Supérieur de Santé, à la Pharmacie du Complexe et à la Polyclinique Lahia. Il est allé s’enquérir des conditions de travail des différentes structures visitées afin de s’assurer de leurs prestations visant à fournir des soins de santé de qualité aux populations d’une part, et d’autre part à accompagner les politiques et stratégies de l’Etat en matière de santé.
Il est aujourd’hui indéniable que les structures privées relevant du secteur de la santé apportent un appui inestimable aux actions du gouvernement consistant à assurer des soins de santé de qualité aux populations. A l’entame de sa visite, le ministre de la Santé Publique à la tête d’une forte délégation, s’est rendu à la Pharmacie.
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Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales, le Médecin Colonel Garba Hakimi a visité hier les locaux de l’Office National des Produits pharmaceutiques et chimiques (ONPPC), la Société Nigérienne des Industries Pharmaceutiques (SONIPHAR), le Laboratoire National de Santé Publique et d’Expertise (LANSPEX) sis à la zone industrielle, le Laboratoire UBIPHARM et le LABOREX. L’objectif de cette visite est de constater de visu la disponibilité des produits pharmaceutiques, s’enquérir des conditions de travail des différents services, et relever les difficultés afin de trouver des pistes de solution. L’ONPPC, première étape de cette visite, est une structure étatique créée en 1962 pour assurer la qualité, la sécurité et l’efficacité des produits pharmaceutiques et chimiques utilisés dans le pays. Au cours des échanges, le Directeur Général de ladite structure, Dr Saibou Salawe a notifié au ministre plusieurs difficultés auxquelles l’office est confronté. Il s’agit entre autres de l’insuffisance de l’appui financier de l’Etat, le non-apurement des dettes de l’Etat et ses démembrements, la montée croissante du marché illicite, etc.
La première étape de cette visite, a conduit la délégation ministérielle au niveau de l’Office National des Produits pharmaceutiques et chimiques (ONPPC) où elle a été accueillie par le Directeur Général, Dr Saibou Salawe. L’ONPPC est une structure étatique créée en 1962 pour assurer la qualité, la sécurité et l’efficacité des produits pharmaceutiques et chimiques utilisés dans le pays. Elle détient le monopole exclusif sur l’importation et la distribution des produits pharmaceutiques. Au cours des échanges, il a été notifié au ministre plusieurs difficultés auxquelles l’office est confronté. Il s’agit entre autres de l’insuffisance de l’appui financier de l’Etat, le non-apurement des dettes de l’Etat et ses démembrements, la montée croissante du marché illicite, etc.
Suivant le même élan, le ministre de la Santé a visité les locaux de l’administration de la SONIPHAR ou Dr Nouhou Kalilou Djibrilla, Directeur Général de ladite structure a expliqué que la SONIPHAR s’occupe de la fabrication et la commercialisation des produits essentiels génériques au Niger et l’exploitation industrielle de la pharmacopée traditionnelle. La SONIPHAR est scindée en deux usines de production à savoir l’usine de production de formes séchées et l’usine de production des formes liquides.
La délégation s’est ensuite rendue à l’administration du LANSPEX, une administration qui selon les explications de Dr Sidibé Saibou, Directeur Général de ladite institution, est un établissement public à caractère administratif qui assure le contrôle de la qualité des médicaments et des consommables, le contrôle de qualité des produits alimentaires, contribue à lutter contre la drogue et assure aussi le contrôle des produits phytosanitaires. D’une manière schématique, la SONIPHAR s’occupe de la production des médicaments, le LANSPEX contrôle la qualité des médicaments et l’ONPPC met les produits à la disposition des populations.
La société UBIPHARM a constitué la prochaine étape de cette visite conduite par le ministre de la Santé Publique de la population et des affaires sociales. A son arrivée, la délégation a été accueillie par le Directeur Général Dr Souleymane Awami. Après la visite du magasin de stockage des produits, il a été souligné à l’autorité un manque de deux produits à savoir l’insuline et les vaccins. Cependant, Dr Souleymane Awami a rassuré le ministre de la disponibilité d’un stock pouvant répondre aux besoins de la population pendant un (1) mois. La dernière étape de cette visite a été le Laborex. Après la visite du magasin caisse, de la zone de réception en marchandises, le Directeur Général du Laborex M. Gaël Bouanga-Kalou a expliqué à la délégation le processus de réception et la disposition des produits. A cet effet, M. Gaël Bouanga-Kalou a relevé en termes de difficultés le blocage des conteneurs au niveau de la frontière Niger – Benin et a indiqué qu’il n’y a pas de flambée de prix que la population puisse sentir.
Fatiyatou Inoussa (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org/
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Dans le cadre de sa tournée de prise de contact avec les services rattachés à son département ministériel, le Colonel Salissou Mahaman Salissou, ministre des Transports et de l’Équipement, a entamé une série de visites, hier 28 novembre 2023. C’est ainsi que le ministre s’est rendu au Conseil Nigérien des Utilisateurs des Transports Publics (CNUT) non loin de la prison civile, ensuite à l’Ex-Direction du Matériel des Travaux Publics (DMTP) en face de la mutuelle de santé de la Garde nationale et de la Police nationale du Niger et enfin au Centre de Perfectionnement des Travaux Publics (CP/TP) situé au quartier Tondigamey. L’objectif recherché par le Colonel Salissou est de s’enquérir du fonctionnement de ces services.
Ainsi, dans la matinée du mardi 28 novembre, le ministre Salissou Mahaman Salissou, accompagné d’une forte délégation constituée de plusieurs cadres du Ministère, s’est tout d’abord rendu au Conseil Nigérien des Utilisateurs des Transports Publics (CNUT). À son arrivée, le ministre a été accueilli par le directeur général du CNUT et par l’ensemble des chefs de services. Après la visite des locaux, le Colonel Salissou Mahaman Salissou et le personnel du CNUT se sont retirés dans la salle de réunion où ils ont eu des échanges à huis clos.
La prochaine étape a conduit la délégation ministérielle à l’Ex-Direction du Matériel des Travaux Publics (DMTP). Sur place, le ministre a eu droit à une visite guidée de l’atelier principal, notamment le hall atelier machine et outils. Il a également reçu des explications détaillées sur l’état de la multitude de machines qui sont entreposées et dont la plupart sont en panne. Puis, de longs échanges sur la situation de ce matériel ont eu lieu entre le ministre et les responsables pour dresser des dossiers pouvant permettre une mise à jour des connaissances du personnel et du matériel. Ainsi, après le hall atelier, et le ministre a visité les bureaux de l’inspection générale des services.
La dernière étape de cette série de visites du ministre des Transports et de l’Équipement a été réservée au Centre de Perfectionnement des Travaux Publics (CPTP) au quartier Tondigamey. Accueilli par les responsables du centre, le ministre et sa délégation ont visité la salle de réunion, la salle de l’atelier, la salle mécanique, le laboratoire, les engins d’apprentissage, et le dortoir. À tous ces niveaux, des explications ont été données au ministre sur ce qui est enseigné aux apprenants. Le Colonel Salissou Mahaman Salissou a écouté aussi les problèmes et les besoins exprimés par chacun des services visités.
Hamissou Yahaya (ONEP)
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Le Président de la République Issoufou Mahamadou a effectué, vendredi dernier, une série de visites dans la ville de Niamey. Le Chef de l’Etat s’est d’abord rendu sur le chantier de l’aménagement du lit de Gountou Yéna et sur le chantier de l’échangeur Diori Hamani. Ce dernier ouvrage financé à près de 70% par l’Etat du Niger est à plus de 64% de son exécution, et les responsables du chantier ont promis au Président Mahamadou Issoufou que les travaux seront terminés en mars prochain. Le Chef de l’Etat s’est dit satisfait de ce qu’il a vu sur le chantier de l’échangeur.
L’étape suivante du déplacement du Président de la République dans la capitale fut l’immeuble BDRN. Là, le spectacle n’a vraiment rien de reluisant. L’insalubrité des lieux dépasse l’entendement. Le sous-sol de ce splendide immeuble est un véritable dépotoir où s’entassent tous les déchets émanant du marché Djémadjé et environs.
Devant ce décor qui frise le laisser-aller, le Président Mahamadou Issoufou a tenu à mettre les points sur les "i" avec les autorités concernées par la question de la salubrité de la capitale. C’est ainsi que a noté le Président de la République, les différents chantiers exécutés ou en voie de l’être montrent que l’Etat central fait des efforts pour améliorer le cadre de vie des citoyens nigériens.
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Le président du Conseil Ville de Niamey, le député-maire Oumarou Moumouni Dogari a effectué le 19 Juin une série de visites dans les différents quartiers des cinq arrondissements communaux. Cette visite qui coïncide avec l’installation progressive de la saison pluvieuse vise à constater les travaux engagés par les services techniques de la ville de Niamey dans le cadre de la prévention de certaines situations en lien avec les inondations. Il s’agissait également de vérifier s’il y a nécessité d’engager des actions urgentes dans le but de sécuriser davantage la population et de réfléchir ensemble sur des solutions à long terme. Le président du Conseil de Ville de Niamey était accompagné dans ce déplacement par les maires des différents arrondissements communaux ainsi que les services techniques.
Ce déplacement qui a concerné plusieurs quartiers de la communauté urbaine de Niamey a été l’occasion pour le maire-central de constater la situation dans laquelle vivent les citoyens pendant cette saison des pluies 2022 qui s’installe. L’objectif c’est de mener des actions qui aideront les autorités de la Ville de mettre à l’abri la population des incessantes inondations. D’ores et déjà les services techniques sont à pied d’œuvre à travers des actions comme le curage des caniveaux pour éviter aux habitants de Niamey les habituelles catastrophes naturelles. Parmi tous les quartiers visités la situation des habitants du quartier Koira Kano Nord reste la plus préoccupante. Elle nécessite une attention particulière à travers une étude qui sera menée en collaboration avec la population pour une solution à court et long terme à cette mare qui enclave le quartier des autres. A ce sujet, le Président du Conseil de Ville de Niamey a dit avoir instruit les services techniques pour trouver une issue ne serait-ce que temporaire en attendant des actions qui nécessitent des réflexions approfondies. Notons que d’autres quartiers ont besoin des infrastructures routières, c’est le cas de Lazaret où il est prévu de réhabiliter de voies latéritiques tandis que d’autres endroits de la Ville ont besoin de la réalisation de tranchets et reprofilage des voies qui permettent aux eaux de s’écouler facilement.
À l’issue de cette visite, le président du Conseil de Niamey, a rappelé que chaque année, à la même période, la Ville de Niamey se prépare pour accueillir la saison des pluies car cette dernière est devenue anxiogène pour la population.
Rappelant ses promesses à la population, M. Oumarou Moumouni Dogari a dit que sur cette mandature les autorités de la Ville feront de leur mieux pour faire en sorte que la saison des pluies soit moins inquiétante. Selon lui, cette visite vise d’abord à constater l’état de préparation de la Ville, c’est-à-dire les différentes actions menées en amont. « Nous avons engagé depuis quelques mois un vaste programme qui consiste au curage de l’ensemble de notre système d’évacuation des eaux des pluies. Ce travail se poursuit activement. Il est de mon devoir de me déplacer avec l’ensemble des responsables concernés, c’est-à-dire les membres du Conseil de Ville de Niamey et de l’administration pour nous rendre compte du niveau d’avancement des travaux », a-t-il déclaré.
D’après ce qu’il a pu constater sur le terrain, le député maire central s’est dit satisfait de cette visite car le travail bat son plein. Il a fait remarquer que grâce à un travail gigantesque qui a été initié, aujourd’hui, on parle très peu des quartiers inaccessibles grâce à la reprise ou la construction des voiries notamment les voies latéritiques.
Toutefois, le député-maire Oumarou Moumouni Dogari a dit qu’il y a des points où il faudrait un travail plus poussé notamment au niveau de la commune I, Koira Kano Nord. « D’ores et déjà, j’ai instruit les services techniques pour que des travaux de reprofilage soient entrepris et de tranchet pour que ces eaux soient évacuées en attendant une solution durable afin de mettre nos populations à l’abri », a-t-il assuré.
Évoquant la digue de Lomordé, le président du Conseil Ville de Niamey, a rappelé que des travaux y ont été engagés. « Il est important que je revienne sur cette digue car j’ai fait la promesse au Président de la République de veiller à ce que les travaux se fassent normalement», a-t-il expliqué. Le président du Conseil Ville de Niamey a rassuré que dans l’ensemble tout se passe normalement en dépit de quelques petits soucis qui seront solutionnés en collaboration avec tous les acteurs de façon à ce que le niveau de la digue soit relevé. « Cette tournée m’a permis de me rendre compte du niveau de mobilisation des populations, des services de la Ville de Niamey, des élus pour qu’ensemble nous puissions faire en sorte que Niamey ne soit plus une zone anxiogène pendant la saison des pluies qui s’annonce », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne les travaux de voiries et d’assainissement, le président du Conseil de Ville de Niamey a invité la population au civisme pour que le passage d’eau soit préservé et que les ordures ne se retrouvent pas dans les caniveaux plutôt dans le dépotoir. « Si la population nous aide dans ce sens, je suis sûr qu’elle le fera, nous gagnerons ce pari ou cette bataille contre les inondations dans la Ville de Niamey », a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(onep)
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La question des infrastructures constitue un des axes majeurs du Programme de Renaissance du Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou. L’option prise par le Chef de l’Etat dès son avènement au pouvoir était de réaliser un vaste programme de renforcement, de diversification et de modernisation des infrastructures à travers d’importants investissements dans les routes, les chemins de fer, les pistes rurales, l’électricité, les infrastructures socio-économiques, les aéroports, les universités, les ponts, les hôpitaux, les marchés, etc. En dix années de gouvernance vertueuse, SE Issoufou Mahamadou a fait preuve d’une endurance incommensurable dans la construction du pays, et sa dotation en infrastructures de toute sorte et de dernière génération. Le bilan en la matière est élogieux et rend compte de la stature multidimensionnelle de ce dirigeant hors-pair qu’est Issoufou Mahamadou.
Le Président de la République, conscient du rôle déterminant des infrastructures dans les transformations économiques et sociales, a su ainsi très tôt, mobiliser les ressources et les énergies en vue du lancement et de la réalisation des grands chantiers nationaux. Et les efforts engagés lors du premier mandat ont été poursuivis durant le second, cela en dépit d’un contexte sécuritaire toujours difficile et d’un environnement international pas trop favorable. Et cela devrait permettre à terme d’accroître l’accessibilité de notre pays et contribuer à son désenclavement interne et externe, de réduire le coût des transports, de renforcer la compétitivité de l’économie nationale, et d’améliorer de façon significative les conditions de vie des Nigériens. En 10 ans, il a été réalisé dans le domaine routier, 1.223,66 km des routes bitumées et 862,25 km réhabilités. Pour les routes rurales 2.448,28 km ont réalisés et 493 km réhabilités. A Niamey, il importe de noter l’érection de la double voie des boulevards Tanimoune et Askia Mohamed, la voie Expresse de l’aéroport au centre ville, etc.
En matière d’énergie, l’offre de services en électricité s’est améliorée grâce à l’augmentation de la puissance installée et au renforcement du réseau électrique, notamment grâce à la constructionde la centrale thermique diesel de Gorou Banda de 80 MW, la centrale thermique à pétrole brut de Goudel de 89 MW, la centrale solaire photovoltaïque de Malbaza d’une puissance installée de 8 MW, mais aussi l’installation de groupes électrogènes de capacités variables dans plusieurs localités d’Agadez, Diffa et Malbaza et Niamey. Au total la puissance installée a plus que doublé sur la période de mise en œuvre du Programme de Renaissance, pours’établir à 410 MW en 2020. Ce qui a permis de porter le taux d’accès des ménages à l’électricité de 8,63% en 2010 à 14,7% en 2020.
Les progrès enregistrés sont donc sans commune mesure, même s’il est indéniable que les efforts demandent à être poursuivis dans le domaine, au regard de l’immensité du pays et de l’insuffisance notoire des infrastructures dans beaucoup de villes et de villages.
Aussi, les efforts de modernisation des villes à travers les fêtes tournantes du 18 décembre ont permis de doter les chefs-lieux des régions d’infrastructures modernes et de qualité : aéroports, marchés, voiries urbaines, ouvrages d’assainissement, éclairage public, stades, arènes de jeux, places publiques….
C’est un ambitieux programme qui est mis en œuvre depuis 2014 notamment à travers Dosso Sogha, puis Maradi Kolliya, Agadez Sokni, Tahoua Sakola, Zinder Saboua, Tillabéri Tchandallo, et Diffa N’Glaa. Le cas de Niamey est particulièrement saisissant ! Des infrastructures nouvelles, modernes, d’envergure, ont pu ainsi voir le jour en l’espace de quelques années : nouvel aéroport répondant aux normes internationales de sécurité et de sureté, voiries de desserte, centres de réunions et de conférences, hôtels de haut standing, grands immeubles aux fins de logements, de bureaux ou de commerces..!
Centre de conférences, hôpital de référence à Niamey
Après des décennies d’inertie, la ville semble enfin sortir de sa torpeur, complètement transformée, et présentant un visage nouveau et attrayant, rendu possible grâce à la volonté du Président de la République, qui a pour ce faire, mis en place le Programme Niamey Nyala et engagé des gros investissements pour la tenue du 33ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, du 4 au 8 juillet 2019 dans la capitale nigérienne. Le Centre International de Conférence Mahatma Gandhi, a vu le jour dans cette optique. Issu de la coopération nigéro-indienne, il a été inauguré en janvier 2020. C’est un centre d’une capacité de 2500 places et d’un coût d’environ 50 millions de dollars, qui abrite depuis lors les grands événements qui se tiennent dans la capitale.
Le centre Mahatma Ghandi permet au Niger de disposer d’un cadre de rencontres aux standards internationaux. On rappelle que les travaux de construction dudit centre ont été lancés en octobre 2018 sur une superficie de 5,36 hectares. Quant à l’Hôpital général de Référence de Niamey, il est certainement le plus grand centre hospitalier jusque-là jamais réalisé au Niger. Bâti sur un terrain d’une superficie 160.000 m2, il a une capacité d’accueil de 500 lits et dispose des dizaines de départements et de services. On peut citer entre autre les services de la cardiologie, de la neurologie, de la neuro-pédiatrie, la cardio-pédiatrie, de l’hémato-gastro-entérologie, de rhumatologie, de gériatrie, de l’allergologie ainsi que de l’hospitalisation du jour, sans oublier le département de la chirurgie générale et de spécialités chirurgicales, les services d’ophtalmologie, d’ORL, d’orthopédie, d’urologie andrologie et le département des urgences et d’anesthésie réanimation. A tout cela s’ajoute un personnel composé des nombreux médecins spécialistes et généralistes et techniciens en soins infirmiers médicaux qualifiés à même d’offrir tout ce dont le patient attend. C’est un investissement de 45 milliards de francs CFA. Et c’est le fruit de la coopération sino-nigérienne dans toute sa splendeur. L’Hôpital général de Référence est un établissement sanitaire à la pointe de la technologie disposant de tout ce dont peut se prévaloir un hôpital de référence. On y trouve également un bloc opératoire doté de 14 salles d’opération bien équipées, des salles d’imagerie médicale, des pavillons des urgences, des salles de prélèvement, une centrale d’oxygène, une buanderie moderne et des nombreuses salles d’hospitalisation commune et catégorie. Ce bijou d’une rare beauté architecturale et technologique, ce méga complexe hospitalier a été construit dans le quartier Tchangarey. La réception de cet Hôpital est intervenue, comme prévu, à moins de trois ans après la pose de la première pierre, le 1er octobre 2013. A cette occasion le ministre de la Santé Publique de l’époque, M. Kalla Moutari, a souligné que les divers appuis de la coopération sino-nigérienne contribueront efficacement à l’atteinte des objectifs du programme de renaissance par l’amélioration de la qualité de prise en charge des patients. Réaffirmant la constitutionnalité du droit à la santé, le ministre de la Santé publique a indiqué que ce droit n’est pas un vain mot car, il est traduit en acte concret par le programme de renaissance avec le recrutement massif du personnel, l’application de la gratuité des soins, le renforcement de la politique en matière de vaccination, la construction des centres de soin intégrés (CSI) et des hôpitaux de référence en région ainsi que de bien d’autres infrastructures. Un deuxième hôpital de référence a également été construit dans la capitale du Katsina. Un chef-d’œuvre d’une capacité d’accueil de 500 lits qui aujourd’hui fait la fierté de la région de Maradi et de toutes les régions avoisinantes. Et cerise sur le gâteau, le vendredi 26 mars dernier, SE Issoufou Mahamadou a présidé l’inauguration du Centre national de lutte contre le cancer (CNLC). Réalisée pour un coût de 4.223.330.260 Francs CFA, cette infrastructure vise à réduire davantage le coût des évacuations sanitaires. Ce centre dispose d’un personnel spécialisé formé par l’AIEA. Un renforcement de capacité est en cours avec l’appui de la BAD. Il concerne 3 médecins radiothérapies, 3 physiciens médicaux et 4 techniciens en radiothérapie. Pour le fonctionnement du centre, une subvention de plus de 2 milliards 300 millions de Francs CFA a été allouée de 2015 à 2020.
Des échangeurs et des ponts pour améliorer la mobilité urbaine
Dans la capitale Niamey, trois échangeurs ont totalement changé l’image de la ville. Concernant le premier échangeur, celui du Carrefour du Boulevard Mali-Béro et de l’Avenue du Zarmaganda, il est d’un coût global de 12 milliards 093 millions 276 mille 250 FCFA, et a été financé sur le budget d’investissement de l’Etat du Niger. Entre autres objectifs, cet ouvrage vise à réduire les problèmes de circulation, notamment les embouteillages et les accidents ; améliorer le cadre de vie et la qualité des espaces publics; rendre accessible les commerces ; renforcer la sécurité routière ; et mieux protéger les usagers les plus vulnérables. Pour le deuxième échangeur, celui de la place des Martyrs et ses voies d’accès, le projet, dont le coût global s’élève à 29 milliards 313 millions 612 mille 084 FCFA, est financé par le budget d’investissement de l’Etat du Niger. C’est l’entreprise China Géo Engineering Corporation International (CGCI) qui a exécuté les travaux. Quant au troisième Echangeur, c’est une œuvre gigantesque qui comporte trois grands ouvrages, notamment l’échangeur dit ‘’Echangeur Diori Hamani’’ à trois niveaux au carrefour Ecole DIORI ,avec un passage souterrain, long de 126 m ; un pont-cadre à la traversée de l’agglomération du marché Katako pour séparer le flux du trafic en transit et celui à destination du marché, long de 36 m ; et un pont à poutres métalliques sur le ravin de ‘’Gountou Yéna’’, dans le prolongement du Boulevard de la Liberté, long de 90 m. Le coût global du projet s’élève à 41 milliards 614 millions 280 mille 769 FCFA. Le 3ème pont ou pont Général Seyni Kountché sur le Fleuve Niger à Niamey a été inauguré le 17 février2021. Outre ce pont, il ya le pont de Farié qui a mis fin aux souffrances des populations qui empruntaient le Bac Farié pour se rendre dans la zone de Tera.
Des marchés pour booster l’économie
A l’intérieur du pays on peut aussi citer la construction des marchés au niveau des grandes villes. Le marché Dolé de Zinder, le marché de Maradi, et celui de la ville de Tahoua viennent renforcer le potentiel du Niger en matière de structures économiques de taille. La réalisation des projets de tous ces marchés n’a été possible que grâce à la détermination et l’engagement personnel du Président de la République, Chef de l’État, SEM Issoufou Mahamadou. Ce sont des marchés modernes qui disposent de toutes les commodités qui permettent aux usagers (commerçants et clients) de faire leurs transactions dans des conditions de confort, d’hygiène et de sécurité. L’opérationnalisation de ces marchés permet de booster l’économie, à travers l’amélioration des recettes fiscales des régions, et de développer davantage les activités économiques avec des pays voisins. La mise en service de ces marchés, contribue au renforcement des activités économiques et au raffermissement de nos échanges déjà très fructueux avec le Nigeria et l’Algérie.
Le bilan des 10 années de mise en œuvre du programme de renaissance du Président de la République en matière de construction d’infrastructures est donc un bilan tout à fait édifiant ! Aujourd’hui, il est incontestable que la réalisation de toutes ces infrastructures, a permis de résorber d’énormes déficits dans le domaine et de répondre favorablement aux attentes des populations en matière d’amélioration de leurs conditions de vie et de quête du bien-être collectif. Les impacts générés sont particulièrement importants en termes de création d’emplois, de transports et de mobilité, de développement des activités économiques et sociales, d’augmentation des revenus des ménages, de lutte contre la pauvreté… Au demeurant, les investissements réalisés pour développer ces infrastructures ont concerné l’ensemble du pays. Ils participent à la mise en œuvre de la politique d’aménagement du territoire et constituent des réponses convenables aux défis liés à la quête de justice sociale, de fonctionnalité et de compétitivité des territoires.
L’équipement des chefs-lieux des régions en infrastructures, qui plus est, avec la mise en œuvre du processus de décentralisation, contribue notamment à créer des pôles de développement régionaux et renforce l’armature urbaine nationale, longtemps considérée comme déséquilibrée et donc inapte à constituer un support approprié pour promouvoir le développement des régions et de l’espace national.
Oumarou Moussa
02 avril 2021
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La loi des Finances 2023 a été votée sans surprise par l’Assemblée nationale, ou disons plutôt, les députés de la majorité. Sans surprise parce qu’ils ont été conditionnés en amont par le gouvernement pour ne pas faire traîner les choses. La veille du vote du projet de loi, les députés de la majorité ont été reçus au ministère des Finances pour être sensibilisés sur la nécessité de faire bloc pour voter le texte de manière expéditive. Pour les motiver, chacun d’entre eux a perçu la modique somme de 350.000 francs, comme l’a révélé un confrère de la place. Lors de la session, le député Omar Hamidou Tchiana l’a martelé aux députés avant de se retirer de l’hémicycle. L’année dernière, à l’occasion du vote de la loi des Finances 2022, l’on a assisté au même procédé consistant à soudoyer les députés de la majorité avec la somme de 100.000 francs chacun. Le montant a été revu à la hausse cette année, comme on a pu le constater. Est-ce une exigence des députés ou tout simplement une décision unilatérale du gouvernement de grossir la taille de l’enveloppe ? L’un dans l’autre, il s’agit d’un acte de corruption qui montre à suffisance le degré de pourrissement atteint par ce régime des renaissants. Si même pour faire voter une loi des Finances, il faut graisser la patte aux députés de la majorité pour s’assurer qu’il n’y aura pas de fausse note dans le jeu, c’est très grave pour notre pays.
Pour ceux qui s’offusquent des critiques formulées à l’encontre du régime des camarades, ils ont désormais une preuve supplémentaire que les engagements pris par le président Bazoum Mohamed de lutter farouchement contre la corruption et l’impunité, de ne plus tolérer les détournements des deniers publics, etc., ne sont que des propos en l’air. La corruption au sommet de l’Etat, le détournement des deniers publics et les combines en tous genres sont au coeur du dispositif qu’ils ont mis en place pour accéder et se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible. Comment Bazoum pourrait-il dès lors scier la branche sur laquelle il est assis ?
La loi des Finances est adoptée en l’état par l’Assemblée nationale avec des nouvelles mesures antisociales qui vont inévitablement contribuer à paupériser davantage les citoyens. Où est l’intérêt de la démocratie, telle que nous l’a vivons dans notre pays avec les camarades roses aux commandes de l’Etat, si les élus qui sont censés défendre le peuple n’ont aucune espèce de considération pour ce dernier. Leur seule et principale préoccupation, c’est leur bien-être personnel. Pour preuve, ils affichent une indifférence déconcertante face à la cherté croissante de la vie à laquelle se trouvent confrontés aujourd’hui les citoyens du fait notamment de certaines mesures impopulaire du gouvernement, comme l’augmentation du prix du litre de gasoil à la pompe de 130 francs CFA. Ce qui a eu comme effets négatifs le renchérissement du coût des transports et de certaines prestations de service que les consommateurs sont obligés de supporter. La flambée inexorable des prix des produits alimentaires et non-alimentaires est une réalité que les Nigériens vivent au quotidien dans leur chair aujourd’hui. Les mesures d’accompagnement promis par le gouvernement pour atténuer les souffrances sociales n’ont pas été prises à cette date. Nos élus nationaux n’entreprennent rien pour le contraindre à honorer ses engagements vis-à-vis des citoyens. Ainsi fonctionne la démocratie nigérienne. Le bas peuple compte seulement à l’approche des élections. En ce moment, on lui miroite monts et merveilles dans l’espoir de recueillir ses suffrages. Une fois les élections terminées, les institutions installées, le peuple retombe aussitôt dans l’oubli, ses attentes et aspirations légitimes au bonheur bafouées par les gouvernants.
O.I
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Le vendredi dernier, ainsi qu’il l’annonçait comme pour légitimer une décision pourtant déjà prise loin du pays, en France, quand Emmanuel Macron, le président français pouvait, lors d’un point de presse conjointement tenu, annoncer que les autorités nigériennes ont donné leur accord pour recevoir les troupes françaises et européennes chassées du Mali, le gouvernement a engagé sa responsabilité en mettant en débat l’installation annoncée des bases militaires étrangères dans le pays. Le tollé soulevé par l’annonce avait poussé les autorités françaises et nigériennes à rétropédaler, les premières pour dire qu’il s’agit juste d’un changement de stratégie dans le dispositif avec en toile de fond une réduction des effectifs, ce qui ne dit rien pour les avertis de la chose, et pour les secondes, comme pour s’excuser, en prétendant que la décision reviendra au peuple auquel Bazoum disait vouloir soumettre le projet. Les Nigériens n’avaient pas cru car comment peut-on biaiser la procédure, en donnant son accord, puis pour dire que c’est au peuple qu’il revient de décider alors même que la démarche contraire aurait mieux crédibilisé la décision. On ne peut d’ailleurs pas croire quand, avant le président nigérien, c’est d’abord le président français qui, rassuré des soumissions de ses partenaires nigériens, pouvait annoncer, à la place du président nigérien que le Niger a accepté que les troupes occidentales s’installent au Niger.
Le vendredi dernier, enfin, le débat a eu lieu à l’Assemblée Nationale et le vote a autorisé l’installation, par la seule volonté d’une majorité fabriquée, des troupes militaires dans le pays. Mais, ceux qui, aveuglément, ont voté ce jour pour faire plaisir à Macron, à l’UE qui donne quelque argent pour séduire Niamey, à Issoufou et à Bazoum Mohamed désormais cerné, ignorent tout du texte et donc du contenu de l’accord militaire. Comment des représentants responsables, peuvent-ils, quand tout le monde sur le continent se méfie de ces forces d’occupation, Niamey, avoir, sans aucune prudence, l’audace de donner carte blanche à un gouvernement forcément faible en face du partenaire français, à signer un accord dont le peuple ne connaitra jamais les clauses ? Alors que les Nigériens attendaient de la part de la représentation nationale, une certaine élévation pour une fois au moins, faire le choix de la souveraineté inviolable du pays et de la responsabilité historique pour ne pas aliéner notre dignité de peuple libre, l’on a vu, une « majorité » tomber dans les mêmes calculs partisans pour « vendre » le pays à l’impérialisme envahissant au Sahel.
Issoufou, pouvait-il être à la manoeuvre ?
Au regard des commerces politiques qui ont eu raison de l’engagement politique de Kiishin Kasa et de son leader à l’opposition, l’on ne peut pas ne pas voir une main invisible d’Issoufou Mahamadou très doué dans le lavage de cerveau pour arracher des hommes à leur conscience et les détourner de leurs convictions autant que de leurs combats. Du reste, l’homme dont il est question aujourd’hui est une vieille proie de ses intrigues. Si, l’altermondialiste a cédé, après plusieurs autres essais qui se sont pourtant soldés par des déboires et des déconvenues qu’il a mal digérées, l’on ne peut que s’étonner de la facilité à laquelle il ne résista pas à la tentation de migrer, de repartir à ses vieilles amours. Au pouvoir, Issoufou, tout socialiste qu’il est, n’a jamais joué qu’à plaire à l’impérialisme pour être le serviteur le plus engagé de la géopolitique internationale qui se sert de ses complexes pour dominer et marquer sa présence pourtant décriée. D’ailleurs, si l’initiative du vote venait du seul Bazoum, il va dire qu’ils seraient nombreux à ne pas se plier à une injonction venue d’un homme en barricade derrière le pouvoir qu’il quittait sans le quitter vraiment, se plaisant trop dans la peau détestée de « sous-préfet » de la France.
Que ne fut la honte que ressentaient les Nigériens, quand sur les médias Français, ils apprenaient vendredi dernier, comme pour les humilier à la face d’une Afrique qui commence à relever la tête, que le parlement nigérien a autorisé le redéploiement des forces Françaises et européenne dans le pays et, apprend-on, à la suite du vote d’une majorité écrasante. Pour autant, qui ne sait pas que la décision prise par une assemblée qui n’est qu’une chambre d’enregistrement, est loin de refléter la configuration politique du pays pour donner à la décision une légitimité irrécusable ? Les députés le savent. Issoufou le sait bien. Bazoum aussi. Mais Issoufou a cru qu’il est d’autant puissant qu’il peut continuer, même quand il ne tient plus les rênes du pouvoir, à violer la volonté des Nigériens pour imposer les siennes.
A travers ce vote, pour bien d’analystes, la preuve est désormais faite que ce n’est pas Bazoum Mohamed qui dirige. Combien de fois a-t-il fait entendre, et souvent en face d’Emmanuel Macron, que son pays n’a pas besoin de troupes étrangères parce que, pouvait-il lucidement reconnaitre, notre sécurité, est notre affaire, et il appartient à notre armée de l’assurer mais le faisant, les amis qui peuvent nous aider peuvent toujours le faire de bonne foi. Mais depuis que de l’eau a coulé sous les ponts, l’homme a fini par être récupéré pour jouer dans le camp de ceux qui lui firent le plaisir de devenir président du Niger, non sans avoir fait entorse aux lois de la liberté dans la compétition qui doivent régir le fonctionnement de son parti et du jeu électoral qu’il a alors braqué pour imposer son choix, son homme.
Est-ce une manière pour Issoufou Mahamadou, à travers l’homme qu’il plaçait là plus pour son propre agenda que pour celui de Bazoum et du Niger, de tester la solidité du système qu’il a mis en place avant de quitter le pouvoir pour faire entendre en même temps à la France pour laquelle il a été et il est le plus loyal des valets africains de la Françafrique, qu’il tient toujours le pays du bon bout pour ne pas faire désespérer « sa » France, surtout après ce qui se passe au Mali, pour lui faire comprendre que grâce à lui cet autre pays – le Niger – ne lui échappera pas.
Des débats intenses…
L’opposition, même en sous-nombre, a damé le pion à une majorité que le devoir de la soumission oblige à défendre l’indéfendable quand elle peut savoir qu’une large opinion dans le pays est contre la venue de soldats étrangers dans le pays. Sont-ils venus au pouvoir, ces socialistes, pour sous-traiter notre sécurité ? Peuvent-ils reconnaitre qu’ils ne peuvent pas assumer notre souveraineté et être capables d’assurer la sécurité du pays tout en venant au pouvoir ? Mais alors, pourquoi, le sachant ont-ils forcé à diriger le pays ? Aussi, quelle garantie peuvent-ils avoir chez leurs amis français, pour décider, les yeux fermés, d’offrir leur espace à des gens qui, faut-il l’admettre, ne viennent pas que pour le bien. Tant qu’ils seront là, le terrorisme va prospérer et tant qu’ils seront là, il y aura d’autres bavures à l’image de ce qui s’est passé à Téra et pour lequel, sans compatir, la France, par ses arrogances, pouvait avoir ce mépris pour nous et pour nos morts. Personne, ni le premier ministre visiblement anxieux quand il peut penser à la portée historique et tragiquement politique pour le pays et pour leur parti, ni même les députés-instruments dont on se sert par leur conscience violée, ne pouvaient avoir de réponses aux multiples questions pertinentes que posaient les députés de l’Opposition. Ils ne savent ni ce pourquoi ils ont voté, ni même ce que peut contenir le texte qui consacrera l’alliance militaire dans laquelle la partie nigérienne, on l’imagine, ne peut rien imposer de solide. Peuvent-ils dans ces accords au moins déterminer la durée de cette alliance ou même quelle forme devrait-elle revêtir ? Rien. C’est le flou. Et l’Opposition a de bonnes raisons de qu’inquiéter pour le pays.
Un spectacle désolant…
Pendant qu’une question aussi importante était en débat, dans les rangs de la majorité godillot, humiliant le régime, des députés, gueule ouverte, pouvaient dormir, ne sachant rien de l’objet du débat qui semble ne pas les préoccuper tant, peut-être rassurés qu’avec la majorité mécanique, ils n’ont pas de souci à se faire, pour se permettre cette sieste inconvenante. Où peut-on lire de la responsabilité chez de tels dormeurs impénitents, ne rêvant peut-être que d’une gratification à la suite de leur vote-soumission comme cela fut le cas, apprenait-on auprès d’un confrère, lors du vote du budget de l’année en cours.
Amertume…
Le vote honteux de la majorité, a indigné l’opinion nationale et africaine. Comment ne pas comprendre que les Nigériens, en apprenant la triste nouvelle, se sont sentis trahis pour paraitre les plus lâches d’Afrique. Aujourd’hui, Ouhoumoudou si fier de la confiance qu’il croit avoir eue de la part du peuple à travers ses députés, finira par comprendre que sa majorité est en déphasage avec le peuple qui, depuis ce soir, a commencé à traduire sa vive réprobation, condamnant le vote fait à l’assemblée nationale et dire toute sa détermination à s’y opposer, disant qu’il ne se sent nullement concerné par une telle décision qui ne tient nullement des intérêts du pays. Peut-être que cette majorité l’a ressenti en ne manifestant pas trop de liesse face au vote de la rectification de la Déclaration de Politique générale qui lui ouvre d’autres problèmes, si ce n’est d’autres fronts. Déjà, certaines structures nationales, la veille même, ont fait des déclarations à travers lesquelles elles attiraient l’attention du magistrat suprême et de la représentation nationale, à faire le bon choix, en refusant de donner quitus aux forces étrangères. Sur les médias, des citoyens, ont presque tous dit leur désapprobations et condamné avec fermeté, le choix de la majorité qui, au lieu du peuple, a écouté Macron et ses volontés hégémoniques. Aucun Nigérien sérieux ne pouvait acclamer la décision qui a été prise. Du reste la correspondante de TV5 l’a reconnu, disant que cela pourrait plus créer de nouveaux problèmes au régime et fragiliser Bazoum Mohamed que de l’aider, à remonter la pente dans un pays où couvent de profonds malaises qu’il ne réussit toujours pas à calmer. Et son opposition n’a pas dit son dernier mot…
Non, chers socialistes et vos affidés, les Nigériens méritent plus que cette image. Rêvons mieux pour nous-mêmes et pour notre pays !
Par Waz-Za
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Comme on le sait, en dehors de la présidence, tous les autres postes de l’Assemblée Nationale sont soumis à un renouvellement annuel. Et d’après une jurisprudence bien établie, conformément à la Constitution, le Bureau doit refléter la configuration politique de l’Assemblée Nationale. Cette disposition constitutionnelle avait fait l’objet d’une interprétation de la part de la Cour Constitutionnelle, au terme d’un Avis donné par la haute juridiction. Ainsi, d’après cet avis consultatif, cette configuration s’entend par la représentation au sein du bureau de toutes les sensibilités politiques, majorité, opposition et indépendants. Pour le cas qui nous intéresse ici, il s’agissait, en l’occurrence du poste de sixième vice-présidence de l’Assemblée Nationale qui revenait de droit à l’opposition, principalement au groupe parlementaire auquel appartient l’Honorable député Omar Hamidou Tchiana, dit Ladan. Depuis longtemps, une tradition parlementaire s’est établie pour pourvoir aux différents postes au sein de l’Hémicycle, qui consiste à ce que chaque camp politique présente son ou ses candidats aux postes qui lui reviennent de droit et bénéficier du vote consensuel. En fait, le Règlement intérieur de l’Assemblée exige la majorité absolue pour être élu, et non la majorité simple. Or, sans un consensus préalable entre majorité et opposition, il est évident que certains postes attribués à l’opposition ne pourront pas être pourvus, à cause de la faiblesse numérique des députés de l’opposition. C’est pourquoi, généralement, dans un souci d’apaisement politique, majorité et opposition s’accordent pour faire élire leurs candidats. Mais, malheureusement, cette fois-ci, un tel consensus n’a pas recherché pour faire élire Ladan Tchiana au poste de sixième vice-présidence de l’Assemblée Nationale, car n’ayant pas atteint le chiffre de 85 voix représentant la majorité absolue des voix. Ladan Tchiana payerait sans doute son très grand esprit d’indépendance et ‘’d’indomptabilité’’ face à l’unanimisme général actuel. Après la SEEN, dont il avait été évincé du capital, le voilà à nouveau victime de l’ostracisme et de l’intolérance du ‘’Guri système’’. C’est malheureux d’en arriverlà à une telle conception des rapports politiques, qui dénote d’une personnalisation des combats politiques et un pervertissement des principes démocratiques.
C’est bien regrettable pour un parti comme le PNDS/Tarayya qui se revendique de la démocratie et du progressisme !
BADARA
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Une conférence-débat portant sur le thème «Résilience Climatique et Développement National au Niger : Quelles leçons pour le Nigéria ?» s’est tenue le jeudi 4 mai 2023 à l’Ecole Militaire Supérieure ‘’EMS’’. Elle intervient dans le cadre d’un voyage d’étude qui a été organisé par ladite école et a réuni 23 membres dont 11 auditeurs de l’école nationale de guerre du Nigeria ‘’NDC’’, un Népali et un Gabonais. L’objectif de cette conférence est de donner plus de détail sur les sécheresses, les crises alimentaires et les stratégies paysannes d’adaptation au changement climatique ainsi que les impacts dudit changement.
A l’ouverture de la conférence, le colonel Abdoul Razak Ben Ibrahim, Commandant de l’Ecole Militaire Supérieur de Niamey a déclaré que cette conférence s’inscrit dans le cadre du voyage d’études 2023 du «National Defence College» (NDC) au Niger qui s’est déroulé du 30 avril au 07 mai. Ce voyage d’étude s’inscrit dans le cadre du programme dénommé ‘’GEOSTRATEGIC WORLD STUDY TOUR’’ du NDC et a porté sur le thème «Résilience climatique et développement national au Niger: Quelles leçons pour le Nigéria ?».
Le commandant de l’EMS a rappelé que la délégation nigériane est arrivée le lundi 1er Mai 2023 et a commencé les activités le mardi 02 mai, avec une visite à l’Etat-major où elle a été reçue par le Chef d’État-major. Elle s’est ensuite entretenue avec plusieurs responsables sur des questions pertinentes liées au thème du voyage. Dans le cadre dudit voyage d’étude, les visites ne se sont pas limitées aux établissements militaires car la délégation a effectué également des visites dans les différents ministères à savoir le Ministère de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, le Ministère de l’Agriculture, le Ministère du Plan, le Ministère de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement et enfin le Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification.
Le Commodore Adamou Yahaya Brigadier général de la Marine, chef de la délégation a déclaré au nom du ‘’National Defence College Nigeria NDC’’ être honoré d’avoir été désigné pour présider cette prestigieuse activité sous le thème «Climatic resilence and national development in Niger : Which lessons for Nigeria ?». Cette Conférence, a-t-il confié, a été initiée dans le but d’apporter une aide prestigieuse dans l’atteinte des objectifs de l’Ecole Militaire Supérieure du Niger en collaboration avec d’éminents experts qui travaillent sur les thématiques. En ce sens Commodore Adamou Yahaha a invité les participants à poser toutes les questions qu’ils jugent pertinentes et importantes aux conférenciers de l’université Abdou Moumouni Dr Yayé Manou, le Professeur Boureima Alpha Gado et Yayé Amadou pour aider à mieux comprendre ce sujet très pertinent.
«NDC est l’une des plus hautes écoles militaires d’Afrique, qui fournit au Niger jusqu’à 20 officiers de très haute performance. EMS est un centre d’excellence de la CEDEAO, c’est aussi un laboratoire de connaissances géopolitiques passionnantes, de sagesse stratégique pour réaliser une analyse critique et une réflexion sur les défis de la menace sécuritaire en Afrique», a-t-il déclaré avant d’inviter les étudiants de l’Ecole Militaire Supérieure du Niger à saisir cette opportunité pour partager l’expérience des officiers supérieurs du NDC.
Assad Hamadou et Hamani Seydou Mariama (Stagiaires)
Source : http://lesahel.org/
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Les autorités consulaires belges déconseillent tous les voyages non-essentiels au Niger, à l'exception de la ville de Niamey et la région de Dosso. Dans ces zones, une vigilance accrue est de mise.
Pour mémoire, tous les voyages dans les zones frontalières avec le Nord-Mali sont fortement déconseillés, ainsi que les déplacements dans les zones désertiques du nord et de l'est du pays.
22 mai 2018
Source : Royaume de Belgique, Ministère des affaires étrangères.
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Dans un souci de mettre en cohérence l’ensemble des mesures et des moyens appropriés dans le cadre d’une politique de sécurité intérieure et de sécurité de proximité afin de garantir l’ordre et la tranquillité publique, l’Etat du Niger s’est doté des documents stratégiques en la matière. Il s’agit de la Stratégie Nationale de Sécurité Intérieure (SNSI) et la Stratégie nationale de sécurité de proximité. Pour édifier et favoriser l’appropriation de ces documents de référence en matière de sécurité par les acteurs, un atelier de vulgarisation a été organisé le mardi 7 février 2023 au chef-lieu de la région de Tillabéri.
Financé par la mission EUCAP-SAHEL Niger et l’Institut des Etats Unis pour la Paix, cet atelier a été un cadre d’échange instructif sur des questions relatives à la sécurité intérieure. Au cours de cette journée, les participants essentiellement composés des préfets, des responsables des FDS, des maires, des leaders religieux et coutumiers, des acteurs de la société civile, les représentants des Partenaires de l’Etat, ont été édifiés sur les Stratégies Nationales de sécurité intérieure et de proximité, considérées comme des documents de référence en matière de sécurité.
A l’ouverture des travaux, le Gouverneur de la région de Tillabéri M. Yayé Arouna a salué les responsables de la mission pour le choix porté sur la région du fleuve pour abriter cet atelier de vulgarisation des stratégies hautement importantes pour le système sécuritaire de notre pays. Pour le gouverneur, la vulgarisation de ces documents revêt une importance capitale eu égard aux attentes des laborieuses populations en matière de sécurité. «En effet, assurer la sécurité des personnes et de leurs biens est l’une des missions régaliennes de l’Etat. C’est pourquoi la question sécuritaire est inscrite parmi les axes prioritaires du programme de renaissance du Niger acte III du Président de la République, Chef de l’Etat SE. Mohamed Bazoum, programme qui constitue le socle des orientations politiques, économiques, sociales et culturelles» a déclaré M. Yayé Arouna.
Pour le Gouverneur de la région de Tillabéri, ces deux stratégies s’inspirent de la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre SE Ouhoumoudou Mahamadou à travers les axes portant sur la modernisation sociale et politique. En effet, le contexte socio-économique et sécuritaire actuel de notre sous-région nous rappelle l’évidence qu’il n’y a point de développement sans sécurité et que la sécurité est l’affaire de tous. «C’est pourquoi, à travers les deux stratégies nationales de sécurité intérieure et de sécurité de proximité, les acteurs étatiques et non étatiques notamment les institutions publiques, les forces de défense et de sécurité, la chefferie traditionnelle, les leaders religieux, les organisations de la société civile, les associations, les ONG, et les communautés rurales, chacun est invité à pleinement jouer sa partition» a rappelé M. Yayé Arouna avant de réitérer ses sincères remerciements, au nom des plus hautes autorités de la 7ème République, aux partenaires, qui accompagnent l’Etat du Niger pour les efforts inestimables qu’il déploie dans la réalisation et la mise en œuvre des projets et programmes dans divers domaines particulièrement dans le secteur de la sécurité.
Il ressort des différentes communications faites lors de cet atelier, que la Stratégie Nationale de Sécurité Intérieure vise à faire du Niger un espace de paix, de sécurité et de stabilité favorable au développement durable. Quant à la stratégie nationale de sécurité de proximité, elle vise à accélérer l’émergence du Niger en l’érigeant en un espace de paix et de quiétude sociale par la coproduction de la sécurité de manière inclusive et participative. L’élaboration de ces stratégies a été conduite dans une démarche inclusive et participative.
Abdoul-Aziz Ibrahim ONEP Tillabéri
Source : http://www.lesahel.org/
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Ceux qui ont traité la 7e République de régime des scandales n'ont sans doute pas eu tort de l'appeler ainsi. Les scandales s'égrènent sans fin et donnent l'impression que c'est la pourriture totale. Vache laitière du régime dès les premières heures des affaires avec une ponction de 20 milliards en deux tranches, "empruntés" dit-on, pour équiper et armer le contingent militaire nigérien au Mali, l'ARTP a visiblement continué à subir les assauts répétés de ceux qui ont saigné à blanc les finances publiques. En tout cas, ce ne sont pas Ousseïni Tinni, Iro Sani et Issifi Sadou Ibrahim, qui diront le contraire. Anciens membres du Conseil national de régulation des télécommunications et de la poste (CNRTP) jusqu'aux élections législatives du 21 février 2016, ces trois "mousquetaires" ont enflammé les comptes de l'ARTP avant de partir, à l'Assemblée nationale pour les deux premiers, et au gouvernement pour le troisième. Un autre scandale au bout duquel près de 92 millions ont été, grâce à une vraie-fausse légalité, distribués à Ousseïni Tinni, actuel président de l'Assemblée nationale, Iro Sani, actuel 1er vice-président de la même institution et Issifi Sadou Ibrahim, actuel ministre de l'Entreprenariat des jeunes. Tout commence avec les élections législatives du 21 février 2016 auxquelles Ousseïni Tinni et Iro Sani étaient candidats au titre du Pnds Tarayya. Le 27 février suivant, les jeux sont faits. L'un et l'autre étaient assurés de leurs sièges à l'hémicycle. C'était ce jour que par lettre n°250/P/CENI, que Boubé Ibrahim, le président de ladite institution, a transmis à la Cour constitutionnelle les résultats globaux provisoires des élections législatives aux fins de validation et proclamation des résultats définitifs. L'arrêt n°012/CC/ME du 16 mars confirmera leur élection en tant que députés. Entre temps, le 4 mars 2016, soit entre les deux tours de la présidentielle, Ousseïni Tinni, Iro Sani et Issifi Sadou Ibrahim vont s'arranger pour concocter, à l'interne, un texte qui leur donne droit à des indemnités de départ frauduleuses. Réunis le 4 mars 2016, Ousseïni Tinni, Iro Sani et Issifi Sadou Ibrahim, réussissent le tour de force d'entraîner leurs collègues conseillers dans une grave forfaiture.
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La Fondation Merck, en partenariat avec la Première Dame du Niger Mme Bazoum Khadidja, Ambassadrice de la campagne « Plus qu’une mère » de la fondation Merck au Niger a organisé mardi dernier une conférence virtuelle. Cette conférence, organisée pour des journalistes, vise à mettre l’accent sur le rôle important que jouent les medias pour influencer notre société afin de créer un changement culturel dans le but de briser la stigmatisation liée à l’infertilité, de mettre fin au mariage précoce, à la violence basée sur le genre, aux mutilations génitales féminines.
Des spécialistes sur les questions obstetrico-gynécologiques en l’occurrence Dr Oumara Maina, Gynécologue à l’Hôpital Général de Reference de Niamey, Dr Janita Neemul Bhujun , medecin psychiatre à l’hôpital Brown et Dr Tavisha Guness Bunjhoo médecin communautaire du Ministère de la santé et du bien-être, toutes deux de l’Ile Maurice et le Président de la Maison de la Presse du Niger M. Ibrahim Harouna ont animé l’atelier en ligne. Des exposés riches en enseignements qui ont duré plus de deux heures d’horloge.
Une visio-conférence qui a été une belle occasion pour la fondation Merck en partenariat avec la Première Dame du Niger, Ambassadrice de la campagne ‘’ plus qu’une mère’’ de lancer l’appel à candidature pour le prix de la Fondation Merck 2022.
Selon les explications du Dr Oumara Maina, l’infertilité affecte autant les hommes que les femmes. En Afrique subsaharienne l’infection est la principale cause d’infertilité avec un taux de 85% chez les femmes. Non traitées, elles peuvent entrainer l’infertilité, c’est pour cela il est recommandé de faire des bilans réguliers et mieux consulter précocement dès les moindres signes. De l’avis du spécialiste des facteurs essentiels ont une influence négative sur la fertilité au sein du couple notamment l’âge, le poids, l’alimentation, le tabagisme, l’environnement chez l’homme la qualité du sperme est retenue comme principal facteur d’infertilité. Il explique : « les spermatozoïdes sont très sensibles à la chaleur et aux toxiques environnementaux, le stress, le manque de sommeil, l’exposition professionnelle sont aussi des facteurs qui influent sur l’infertilité.
Des avortements, des accouchements à risques qui ne sont pas bien traités chez les femmes peuvent aussi être sources d’infertilité. . Un message important c’est d’avoir une bonne alimentation, d’arrêter de fumer chez l’homme, la consommation abusive du tabac doit être réduite au maximum. Autres conseils, il faut éviter chez les hommes le port des habits serrés qui détruisent la cellule germinale chez l’homme. L’infertilité doit être un problème de couple ; le bilan doit être fait à deux car aussi bien l’homme que la femme peut être responsable.
Le gynécologue a décrit la procédure de FIV, la (Fécondation In Vitro) qui est la méthode la plus efficace de la technologie de la Procréation Médicalement Assistée(PMA). C’est une méthode facile mais très coûteuse pour contracter une grossesse , pour traiter l’infertilité et les problèmes génétiques. Il a donné des informations détaillées sur l’ensemble du processus. Au Niger, avec l’appui de la fondation Merck, l’Hôpital General de Référence a acquis des appareils nécessaires pour commencer ces genres de traitement, mais il reste des outils complémentaires qu’ils attendent impatiemment pour débuter ces genres de traitement.
La stigmatisation sociale et psychologique
Selon Dr Janita Neemul Bhujun, médecin psychiatre à Brown(Ile Maurice), les attitudes oppressives et discriminatoires qui émanent à la fois de la famille et de la société en général causent des traumatismes mentaux et émotionnels qui peuvent avoir des répercussions psychologiques durables sur les femmes. Les femmes stériles ont un faible soutien social, une forte pression socioculturelle pour avoir des enfants. Tous ces facteurs, selon elle, peuvent souvent conduire à la séparation ou au divorce et l’homme est encouragé à trouver une autre dont il pense qu’elle pourrait concevoir. La colère, la frustration, le manque d’estime de soi, les difficultés financières et le manque de soutien dans les cas d’infertilité et de violence sexiste peuvent contribuer à des problèmes comme l’alcoolisme, la toxicomanie…
De par ses explications, des études ont montré que les couples ayant des problèmes d’infertilité réelle ont des interactions sociales, particulièrement avec les femmes enceintes et les amis qui ont des enfants. Ces couples vivent la stigmatisation, le sentiment de perte d’identité. Une autre étude a démontré que les couples qui ne parviennent pas à concevoir malgré les innombrables problèmes, éprouvent des sentiments négatifs, des déceptions causées principalement par les efforts prolongés en termes de traitements couteux. Le traitement de l’infertilité est très élevé.
Pour faire face à la stigmatisation les counseling psychologiques se sont avérés bénéfiques tout au long du traitement, avec des interventions thérapeutiques. Les experts en fécondité sont de plus en plus conscients de l’importance des interventions éducatives pour répondre aux craintes et aux préoccupations, mieux les préparer aux exigences du traitement
Rôle des medias
Selon toujours ces spécialistes, le rôle des medias est capital, car ils font partie de notre vie et ont une énorme influence sur notre société. L’importance des medias augmente chaque jour en raison de la grande connectivité qui existe dans le monde entier. Ce sont les medias qui peuvent influencer notre société pour créer un changement culturel. Ils ont un rôle important à jouer pour briser la stigmatisation liée à l’infertilité et aider à prévenir d’autres problèmes sociaux comme la prévention de la violence sexiste à tous les niveaux, le mariage des enfants, les mutilations génitales féminines, la traite des personnes et le travail des enfants. Les médias doivent accroitre la sensibilisation aux lois relatives à la protection des femmes contre les violences familiales, le harcèlement sexuel, le harcèlement professionnel et le harcèlement mental…..
Et comme la communauté n’a pas une connaissance adéquate de l’infertilité et d’autres questions sociales, ce sont les medias par le biais de la Maison de la Presse du Niger qui est intervenu pour montrer le rôle combien de fois indéniable que peuvent jouer les radios communautaires . Ces radios qui sont implantées presque partout au Niger se doivent de prendre le relais et faire comprendre à la population du Niger que l’infertilité affecte les deux partenaires, leur fournir des informations correctes et les encourager à demander de l’aide, les sensibiliser aux options prometteuses de la Procréation Médicalement Assistée (PMA). Selon le Président du Conseil d’Administration de la Maison de la Presse, Ibrahim Harouna, ces radios peuvent faire la promotion de la santé et l’éducation des femmes dans une tentative de prévenir la violence sexiste, les MGF et l’arrêt des mariages précoces et encourager les femmes à prendre soin de leur santé mentale. Pour Ibrahim Harouna, la radio est un outil de communication et d’animation qui a pour but d’offrir des émissions de qualité répondant aux besoins d’information , de culture, d’éducation , de développement et de divertissement de la communauté dont elle est issue Le Président de la maison de la Presse d’expliquer qu’on doit miser sur les problèmes sanitaires et sociaux. Le choix des contenus des productions médiatiques est en grande partie, aujourd’hui guidé par le souci de la rentabilité et du profit ; Les managers des medias préfèrent optimiser la croissance économique au détriment de la mission régalienne de service public. L’information, la politique, la culture et autres sujets sérieux ne sont plus que des éléments parmi tant d’autres ; Dans ce cas les sujets relatifs aux problèmes sanitaires et sociaux sont relégués au second plan. Ce sont, selon le PCA, les préoccupations des ONGs et autres. Il est important, de revoir les programmes et les lignes éditoriales.
Par Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)
Source : https://www.lesahel.org
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Champion de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf), SE Issoufou Mahamadou a participé hier par visio-conférence auWebinaire de Haut niveau : Post Covid-19-Relation d’Affaires Afrique-Canada. Cette réunion organisée par le groupe Ae Trade et le Conseil Canadien pour l’Afrique (CCA) est placée sous le thème le thème «Vers un marché intégré en Afrique-une opportunité pour les entreprise canadiennes dans le cadre de la reprise économique post Covid-19».
Dans son intervention à ce Webinaire, le Président de la République a dit que cette réunion se tient à un moment doublement favorable au niveau du continent africain. Cela, parce que précise le Chef de l’Etat, tous les pays Africains élaborent leurs plans de relance Post-Covid-19 d’une part et d’autre part le commerce intra-africain s’apprête à bénéficier des immenses avantages induits par le démarrage en Janvier 2021 des transactions commerciales dans le cadre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine. Il s’agit, selon le Président Issoufou, de la première rencontre sur la relance Post Covid-19 organisée entre les hommes d’Affaires Africains et leurs homologues d’un autre continent. «Tous doivent pouvoir tirer le meilleur parti des opportunités qu’offrent la relance post covid et la ZLECAf», a estimé le Chef de l’Etat (Lire,ci-dessous, l’intégralité de l’intervention du Président de la République SE Issoufou Mahamadou).
Mamane Abdoulaye
Discours du Président de la République, Chef de l’État, Champion de la Zone Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) à l’occasion du Webinaire de Haut niveau : Post Covid-19 – Relation d’Affaires Afrique-Canada
{xtypo_quote}«Je constate avec plaisir qu’un nouveau partenariat est en train de s’établir entre le Canada et l'Afrique (…) Un partenariat gagnant-gagnant est à notre portée» déclare SEM Issoufou Mahamadou{/xtypo_quote}
Excellence Monsieur Justin Trudeau, Premier Ministre du Canada ;
Monsieur le Président du Conseil Canadien pour l’Afrique ;
Monsieur le Président du Groupe Aetrade ;
Monsieur le Secrétaire Général de la ZLECAf ;
Monsieur le Commissaire au Commerce et à l’Industrie de l’Union Africaine,
Mesdames et messieurs les Panelistes,
Distingués invités,
Mesdames et messieurs
Permettez-moi de saluer tous les participants à ce Webinaire organisé par le Groupe Ae Trade et le Conseil Canadien pour l’Afrique sur le thème «vers un marché intégré en Afrique-une opportunité pour les entreprises canadiennes dans le cadre de la reprise économique post COVID-19».
Cette rencontre virtuelle se tient dans un contexte africain doublement favorable car tous les pays Africains élaborent leurs plans de relance Post Covid 19 d’une part et d’autre part le commerce intra-africain s’apprête à bénéficier des immenses avantages induits par le démarrage en Janvier 2021 des transactions commerciales dans le cadre de la zone de Libre-échange continentale Africaine(ZLECAf).
Il s’agit de la première rencontre sur la relance Post Covid 19 organisée entre les hommes d’Affaires Africains et leurs homologues d’un autre continent. Tous doivent pouvoir tirer le meilleur parti des opportunités qu’offrent la relance post covid et la ZLECAf.
Mesdames, Messieurs
L’impact de la COVID 19 sur la santé et l’activité économique des citoyens du continent Africain a été dramatique. Sur le plan économique le continent est en récession avec un taux de croissance économique négatif de 2,1 à 5,1% selon la Banque Mondiale. La Covid 19 a aussi eu un effet négatif par rapport à la mise en œuvre des plans, programmes et projets de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.
Ces plans, programmes et projets, de nature à transformer l’économie africaine, concernent tous les secteurs et forment un tout cohérent dans la perspective de renforcer l’intégration régionale et atteindre les objectifs de l’agenda 2063. Je citerai, pour rappel, les plans et programmes suivants :
- la zone de libre-échange continentale Africaine(ZLECAf)
- le Plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique (AIDA),
- le programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA),
- le programme détaillé de développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA) ;
- la vision Minière Africaine (VMA) ;
- le plan d’action pour l’intensification du commerce intra-africain (BIAT).
Tous ces plans, programmes et projets sont autant d’opportunités d’investir pour les entreprises canadiennes. Nous fondons beaucoup d’espoir dans la découverte prochaine d’un ou plusieurs vaccins afin d’accélérer la mise en œuvre de ces plans, programmes et projets.
Pour les financer l’Afrique a besoin de ressources financières. Ces ressources proviendront des efforts internes de mobilisation de ressources fiscales et de l’épargne ainsi que des appuis des institutions financières internationales bilatérales et multilatérales et des investissements directs étrangers. Au total le continent Africain a besoin de 600 milliards d’investissement par an d’ici 2030.
Pour l’année 2020 les pays Africains bénéficient d’un moratoire sur la dette afin de continuer à fournir des services de santé de base tout en travaillant à l’élaboration des plans de relance de leurs économies. Manifestement, un simple moratoire sur la dette est loin d’être suffisant. L’Afrique ne pourra réaliser ses ambitions légitimes que dans le cadre d’une nouvelle gouvernance politique et économique mondiale. Le choc provoqué par la Covid 19 est-il suffisant pour pousser la communauté internationale à mettre en place un nouveau paradigme ? Je crois que oui.
Mesdames Messieurs,
Les bons résultats obtenus par l’Afrique dans la gestion solidaire de la Covid 19 montrent bien que l’unité fait la force. C’est un argument supplémentaire pour accélérer la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf). La première phase de ce projet porte sur la libéralisation du commerce des marchandises et des services et sur le règlement des différends. Cette première phase a été officiellement lancée le 7 juillet 2019 à Niamey. L’installation officielle du Secrétariat de la ZLECAf a eu lieu à Accra en Septembre 2020. Les transactions commerciales dans le cadre de la ZLECAf débuteront en Janvier 2021.
La deuxième phase de la ZLECAf concerne les investissements, la concurrence et la propriété intellectuelle. Elle est en cours de négociation. Avec la ZLECAf notamment l’accord sur les investissements, les petites, moyennes et grandes entreprises canadiennes pourront investir dans les pays qui ont ratifié l’Accord de la ZLECAf. À terme, cela inclura les 55 pays d'Afrique ayant une population de plus de 1,2 milliard de personnes et un PIB combiné de 3500 milliards de dollars.
Je voudrais souligner que toutes les études montrent que la ZLECAf offrira d’importants gains économiques. Ainsi, le Fonds Monétaire International (FMI) estime que les pays africains pourraient enregistrer 5points de PIB en plus grâce à la réduction des barrières commerciales et des gains de bien-être pouvant atteindre 2,1%. Le commerce intra-régional africain augmenterait de 80%.
Mesdames, Messieurs,
L’Afrique est sur le point d’offrir aux investisseurs un marché unique. Elle aspire à une nouvelle vision de ses relations commerciales et d'investissement avec ses partenaires extérieurs. Je constate avec plaisir qu’un nouveau partenariat est en train de s’établir entre le Canada et l'Afrique.
Je relève que les petites et moyennes entreprises qui en représentent 55% sont le moteur de l'économie canadienne. Elles sont vitales pour assurer la prospérité commerciale du Canada et créer les conditions d’un accès véritable et promoteur à la Zone de Libre Échange Continentale Africaine.
Les entreprises canadiennes sont bien placées pour importer des produits fabriqués en Afrique pour le marché canadien et mondial et pour fournir les équipements et technologies dont l’Afrique a besoin. Un partenariat gagnant-gagnant est à notre portée.
Le marché en ligne de la ZLECAf «Go Live plus Sokokuu» du Groupe AeTrade est une excellente opportunité pour nous tous. Cette initiative incarne un esprit d'entreprise dynamique en Afrique - principalement pour les femmes et les jeunes. Pour assurer son succès, les femmes et les jeunes d’Afrique ont besoin de compétences, d'un transfert de technologie et d'une infrastructure matérielle et immatérielle.
L'approche inclusive du Groupe AeTrade dans les affaires fait de lui, un partenaire idéal pour les gouvernements africains et les entreprises canadiennes en travaillant à la création d’un écosystème de qualité permettant aux PME de prospérer dans l'environnement de la COVID et post-COVID.
Mesdames, Messieurs,
Les Gouvernements Africains font de gros efforts pour améliorer le climat des affaires. Ces efforts doivent se poursuivre et s’amplifier à l’avenir. En Septembre 2021 se tiendra, à Kigali au Rwanda, la deuxième foire commerciale intra-africaine co-organisée par l'Union Africaine, la Banque Africaine d'import-export et le Gouvernement du Rwanda. En espérant qu’à ce moment la mobilité sera plus facile pour nous tous j’exprime le souhait d’une participation massive des investisseurs et des sociétés de capital-risque du Canada à cet important évènement continental.
J’encourage le Gouvernement Canadien à aider et à soutenir les entreprises Canadiennes pour faire du commerce avec l'Afrique dans le cadre des efforts de reprise. Dans cet élan, je crois qu’une redéfinition de notre relation en matière d’Aide au commerce devrait aller de l'avant, sachant que l'Afrique a encore besoin d'une attention toute particulière dans un certain nombre de domaines afin d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD).
Je voudrais, pour conclure mon propos, réaffirmer que les gouvernements Africains sont impatients de travailler avec le gouvernement et le secteur privé Canadiens et en leur nom je vous invite à saisir les opportunités offertes par la ZLECAf.
Vive le partenariat Afrique-Canada
Je vous remercie de votre aimable attention.
ONEP
08 octobre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Selon une source confidentielle, il y a au sein de la société civile nigérienne des mouchards pour le compte du régime. Certains observateurs commencent à se poser des questions sur le comportement de certains soi-disant acteurs de cette société civile nigérienne. Ces observateurs se demandent pourquoi depuis la marche du 15 mars 2020, cette société ne donne aucun signe de vie ? L’on se rappelle qu’en mars 2020, des organisations de la société civile avaient organisé une manifestation pour exiger des sanctions contre les auteurs, co-auteurs et complices des détournements au niveau du ministère de la Défense nationale ; manifestation à l’issue de laquelle certains de ces acteurs ont été interpellés et incarcérés. De- puis lors, trois d’entre eux continuent de garder prison, à savoir : Maikoul Zodi, Mounkaïla Halidou et Moudi Moussa, un confrère. Toujours selon cette source confidentielle, il aurait été décidé, quelque part, que ces trois acteurs de la société civile doivent rester en prison jusqu’après les élections de 2020-2021. Voilà les raisons pour lesquelles ils continuent à garder prison. En ce qui concerne leurs camarades libérés et qui veulent reprendre les manifestations, les mouchards qui les ont infiltrés s’opposent chaque fois à leurs actions. Il parait même qu’ en mars passé, parmi les mouchards, quelqu’un aurait reçu de l’argent de la part d’une haute personnalité par l’intermédiaire d’un député. Affaire à suivre.
AY
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Monsieur le Secrétaire Exécutif, la 5ème édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage du Niger (SAHEL-Niger) a pris fin dimanche dernier à Niamey. Quel bilan pouvez-vous tirer de cette grande rencontre du monde des producteurs ?
Nous tirons un bilan positif qui a même dépassé nos attentes et nos objectifs. Du 19 au 24 février 2019, le Salon sahel Niger 2019 a connu une affluence record cette année avec plus de 136.000 visiteurs, 12 pays participants et 8 régions de notre pays. Quant aux ventes de stock, elles ont atteint les 100 % pour certains stands avec des recettes de plus de 800 millions FCFA qui ont été engrangées par les participants.
Des centaines de contrats d’affaires ont été noués et des carnets de commande sont remplis pour le restant de l’année entre les fournisseurs, les semenciers, les équipementiers et les producteurs et sociétés de production.
On peut dire que le salon sahel Niger 2019 a tenu ses promesses en termes de diversité des produits transformés par les femmes et les jeunes surtout, en termes d’exposition des animaux et des sous-produits d’animaux, en termes d’échanges et de partage sous toutes leurs formes entre les acteurs des chaines de valeurs agricoles, les dispositifs de conseil agricoles et les partenaires techniques et financiers.
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Vous connaissez, probablement, un peu, l’histoire de cet ancien Secrétaire Général de la puissante fédération estudiantine de Côte d’Ivoire, qui s’est transformé en chef de milices, sous le régime de Laurent Gbagbo, au début des années 2.000. Mais, la fin de l’histoire ne fut pas glorieuse pour lui, car il sera trainé pendant des années devant la Justice internationale, jugé et condamné par cette même justice, avant d’être remis en liberté, en 2020.
C’est exactement, trait pour trait, le chemin que semble avoir pris Zakari Oumarou, ancien député et ancien Gouverneur. En effet, sur des images Whats App de la place, on voyait ce colosse aux allures de lutteur traditionnel, qui aurait pu apporter, d’ailleurs, à sa région, un unième Sabre national, tenir un discours violent, menaçant et intimidant, dans lequel il mettait en garde contre tous ceux qui tenteraient de critiquer Issoufou Mahamadou, érigé en une icône inviolable par la vieille garde de la maison rose, attention, pas de la ‘’Villa rose’’, bof, c’est comme pareil en termes de synonymes ! Zakari Oumarou n’était pas passé par quatre chemins pour annoncer la foudre divine qui pourrait s’abattre sur toute personne qui s’emploierait à ‘’trahir’’ la mémoire d’Issoufou Mahamadou. Il avait été d’une clarté qui chassait tous les doutes possibles sur les intentions futures pour une chasse aux sorcières qui ne dit pas son nom. Le paradoxe du PNDS-Tarayya d’aujourd’hui réside justement dans l’ambigüité de l’attitude actuelle de l’ex-président de la république, Issoufou Mahamadou, qui refuse de s’effacer définitivement pour laisser Bazoum gouverner à sa guise. C’est tout simplement du jamais vu de toute l’histoire politique du Niger contemporain de voir un parti politique vouer un tel culte à son ancien leader, et rester indifférent face au président de la république, Mohamed Bazoum, celui qui préside désormais aux destinées du peuple nigérien. Non, que dal, la vieille garde rose n’entend ou ne semble pas entendre les choses de cette façon ! Pour ces ringards, Issoufou Mahamadou est un dieu vivant qu’il faut vénérer tous les temps, infaillible, sans courir le risque de commettre un crime de blasphème ou de lèse-majesté. Ces inconditionnels d’Issoufou Mahamadou ne peuvent jamais intégrer dans leur esprit que leur champion est un simple mortel et que l’obstination de vouloir s’accrocher à un pouvoir éphémère n’est que peine perdue. Même les Prophètes, les plus légitimes des dirigeants de la lignée humaine, ont laissé la place à leurs successeurs, convaincus de la vanité de tout pouvoir temporel. Mais, chez Issoufou Mahamadou et ses affidés, le pouvoir est une obsession pathologique permanente, une persécution intérieure perpétuelle qui hante leur sommeil trop chargé de cauchemars. Rien que le 22 août dernier, pour ses vacances annuelles, les choses ont été vues en grand par l’intéressé et son entourage, en postant sur les réseaux sociaux la photo du ‘’Roi Issoufou 1er du Niger’’ et en invitant les populations à sortir massivement l’accueillir. A quel titre officiel ? Poser cette question est passible d’une peine pour tous ceux du PNDS/Tarayya qui admettent la relativité dans le jugement et qui refusent de succomber à un culte de la personnalité indigne d’une république démocratique comme le Niger. L’on a beau chercher à présenter les choses selon ses désirs et fantasmes, la réalité est toujours-là, implacable, pour apporter la preuve cinglante du contraire que l’objectivité impose. Sur toute la ligne, on voit bien que le ‘’Programme de la renaissance’’, Acte I et II, aura été un échec patent, un fiasco total, une désillusion suprême ! En dépit de l’immense concours financier de la part des bailleurs de fonds et d’un endettement public massif, le régime d’Issoufou Mahamadou n’a jamais réussi à mener jusqu’à leur terme tous les grands projets structurants de son Programme, comme par exemple le Barrage de Kandadji, le chemin de fer, le Port sec de Dosso, la fin des classes en paillottes, la lutte contre les inégalités sociales, la corruption, l’insécurité alimentaire, pour ne citer que ceux-là. Aujourd’hui, tout esprit objectif conviendra certainement que les solutions apportées par la gouvernance à ces priorités nationales n’ont pas été très souvent les meilleures pour atteindre les objectifs affichés au départ. Le résultat, aujourd’hui, de tout cela, c’est un pays en ruines qu’Issoufou Mahamadou et son clan politique ont légué, un pays appauvri et surendetté, miné par la corruption généralisée qui a fait son lit dans tout l’appareil de l’Etat, par l’insécurité permanente dont sont victimes des citoyens innocents, confronté à la cherté de la vie et fragilisé par des atteintes graves à l’unité nationale et à la cohésion sociale. Voilà, en fait, le bilan politique qui sanctionne les deux quinquennats sortants, un bilan dans le rouge vif, sans doute. C’est cela la hantise actuelle d’Issoufou Mahamadou et de son clan politique, cet échec lamentable que l’on ne voudrait admettre et reconnaître, imbus de leur personnalité et orgueilleux qu’ils sont ! Voilà tout ce qui fait courir Issoufou Mahamadou et son clan politique dans tous les sens, cette fuite en avant pour tenter de dissimuler ce que la réalité aura permis de découvrir dans son règne désastreux ! C’est ce qui explique, sans doute, aujourd’hui, toute cette levée de boucliers de sa garde rapprochée qui essaime partout dans toutes les sphères de prise de décisions, pour menacer ouvertement tous ceux qui ne voient pas les choses comme eux. Le message subliminal envoyé ainsi aux éventuels ‘’rebelles’’ pourrait se comprendre par l’obligation de toujours bien parler d’Issoufou Mahamadou, mais pas du président Bazoum, au risque de commettre le crime de comparaison entre les deux hommes. En termes plus prosaïques, les éloges pour Issoufou et les sarcasmes pour le président Bazoum ! Ainsi le veut cette dynastie politique qui pense que le Niger contemporain est sa ‘’chose’’ !
Sanda
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Quarante cinq agents préposés des douanes ont prêté serment lundi dernier, devant le Tribunal de Grande Instance de Zinder, en présence notamment du Directeur Régional des Douanes, le Colonel Abdoul Rahaman Mohamed ; du Commandant de la Zone de défense n°3 le Colonel Issaka Nafiou, des chefs des différentes Unités douanières ainsi que des responsables des Forces de Défense et de sécurité.
Dans son réquisitoire, le Premier Substitut du Procureur du Tribunal de Grande Instance de Zinder, M. Harouna Saidou, a déclaré qu’il ‘’s’agit ici d’une obligation du respect, de l’Ethique et de la déontologie du corps des Douanes’’.
Le corps de la Douane prévu par la loi n°2018-2019 du 27 Avril 2019 comportant Code des Douanes, dispose en son article 50 cette obligation de prestation de serment qui se traduit par un certain nombre d’engagements au nombre de 5 plus précisément.
II s’agit des ‘’engagements vis-à-vis d’eux-mêmes. Les agents des douanes qui ont l’obligation de respecter l’éthique et la déontologie du Code de leur profession, un engagement vis à vis des usagers des Services publics, vis-à-vis de l’Etat pour l’aider à protéger ses derniers publics afin de promouvoir les finances publiques, un engagement vis-à-vis de Dieu ,pris devant Dieu et les hommes.’’
Pour le Président du Tribunal de Grande Instance de Zinder M. Mamadou Boukar Niandou, le ‘’Corps a prévu avant d’entrée en fonction, les agents des Douanes de tous grades doivent prêter serment devant le Tribunal compétent proche de leurs lieux d’affectation en ces termes’’. ‘’ Je jure de respecter et de faire respecter l’éthique de mon métier, de veiller en tous lieux et en toutes circonstances à promouvoir la rigueur, l’éthique et la justice à l’endroit des usagers, de bannir toutes formes de corruption, de passes- droits et de trafic d’influence, de travailler sans relâche à aider l’Etat à promouvoir ses ressources financières, de me comporter en tous lieux en digne et loyal serviteur de l’Etat’’.
Après cette cérémonie de prestation, le Président du Tribunal de Grande Instance de Zinder a saisi cette occasion pour prodiguer des conseils aux jeunes préposés des douanes allant dans le sens de mener à bien leur mission.
Par Siddo Yacouba ANP-ONEP/ Zinder
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Le Deuxième Adjoint du Conseil de Ville de Zinder, M. Abdou Issa a présidé, le lundi 15 novembre à Zinder, un atelier de formation des élus locaux et de la société civile initié par l’Association des Maçons de l’Education avec l’appui financier de l’ambassade des Etats-Unis au Niger.
Cette rencontre de deux jours a pour thème central ‘’Sensibilisation communautaire, renforcement des capacités sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.’’
Selon M. Abdou Issa, les participants à la formation seront édifiés sur la redévabilité des collectivités vis à vis des contribuables et se déroulera sous le modèle d’un Boot Camp en partenariat avec l’ambassade des Etats-Unis au Niger. Le 2ème adjoint du Conseil de Ville de Zinder a enfin exhorté les uns et les autres à accorder une attention particulière à ce rendez-vous.
La directrice adjointe de la diplomatie publique de l’ambassade des Etats-Unis au Niger, Mme Lily Fryer a souligné que l’ambassade des USA partage avec l’Association des Maçons de l’Education des objectifs communs tels que le renforcement du développement économique, la lutte contre l’extrémisme violent et l’emploi des jeunes au Niger. «Cette formation, a-t-elle dit, responsabilisera tous les participants et aidera à partager leurs expériences avec d’autres citoyens afin d’améliorer leurs connaissances pour devenir des acteurs du changement avec un impact positif». «La concentration sur la participation des citoyens pour promouvoir la bonne gouvernance et la responsabilité sont importantes pour créer la confiance du public et renforcer le comportement démocratique», a-t-elle insisté.
Les formateurs mettront un accent particulier durant cet atelier sur la sensibilisation des participants sur l’importance et la responsabilité sociale de chacun dans l’optique d’encourager une participation massive au développement local.
Le président de l’Association des Maçons de l’Education a, dans son intervention, appelé les participants à s’investir pour mieux comprendre les enjeux liés aux thèmes qui seront débattus tout au long de l’atelier pour apporter leur précieuse contribution aux actions du développement régional.
Sido Yacouba et HIDZ ANP-ONEP/Zinder
17 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a organisé du 2 au 3 décembre dernier à Zinder, un atelier d’échanges sur l’engagement citoyen avec les Mairies, l’Administration scolaire, les autorités coutumières, les leaders d’opinion, la société civile et les populations bénéficiaires autour des activités du Projet Eau et Assainissement en milieu Urbain (PEAMU). Cette rencontre présidée par le Secrétaire général du 1er Arrondissement Communal de Zinder, M. Laouali Mato, s’est penchée sur les réalisations accomplies par le Projet PEAMU et a apporté quelques corrections initiées par les populations dans l’optique de promouvoir les activités du projet.
A l’issue de ces consultations publiques, des comités de gestion des plaintes sont mis en place. Ils bénéficieront d’une formation et seront placés sous la tutelle de la municipalité pour recueillir les différents manquements dans la démarche du projet. La gestion des plaintes ainsi recueillies déboucheront sur un engagement citoyen.
Le Programme sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement exécuté par le Projet PROSEHA pour la période 2016-2030, aligné aux objectifs du Développement Durable a été adopté par le Gouvernement le 9 Mai 2017, a rappelé le SG du 1er arrondissement communal de Zinder. M. Laouali Mato indique par ailleurs que ce programme s’articule autour des ambitions profondes du Programme de Renaissance Acte II, traduites à travers la Déclaration de Politique Générale du gouvernement.
Le PEAMU est un projet de développement et d’appui institutionnel, fruit de la coopération entre l’Etat du Niger et la Banque Mondiale pour un coût global de 160 millions de dollars US soit 80 Milliards de FCFA. Les objectifs spécifiques du PEAMU consistent à accroitre l’accès à des services durables d’approvisionnement en eau potable en milieu urbain, d’accroitre l’accès à des services durables d’assainissement amélioré en milieu urbain et de renforcer les capacités des acteurs de mise en œuvre.
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Le Président du Bureau Exécutif National du Parti Rassemblement des Patriotes pour le Développement (RPD –BAZARA), M. Yahouza Sadissou, a présidé, dimanche à Zinder, la cérémonie d’installation du nouveau Bureau Régional dudit parti, couplé au 2ème anniversaire de sa création, placé sous le thème ‘’Elections 2025-2026 : Enjeux et perspectives pour le RPD BAZARA’’.
Les toutes premières élections de 2020-2021 auxquelles a pris part le RPD BAZARA ont été d’une grande expérience où il a été relevé cependant des imperfections dans la préparation des dossiers de candidature et dans la conduite de la campagne électorale, a indiqué le président du RPD Bazara. Il s’agit a-t-il dit, à présent de corriger les lacunes et les erreurs constatées et de capitaliser les acquis’’.
Notre victoire aux prochains scrutins a insisté M. Yahouza Sadissou,’’dépend non seulement de l’accomplissement de cet exercice, mais aussi de l’implantation du parti sur l’ensemble du territoire national.’’
Au regard des résultats des élections régionales de 2020, la région de Zinder représente après Maradi, le deuxième fief du RPD BAZARA, soutient le Président du parti qui indique par ailleurs qu’au ‘’plan interne, le deuxième anniversaire se déroule dans un contexte marqué par la persistance de l’insécurité dans certaines régions du pays et la cherté de la vie.
Le RPD BAZARA a-t-il fait remarquer ‘’encourage le gouvernement à poursuivre sans répit les efforts pour la sécurisation du territoire et exprime sa profonde gratitude aux forces de défenses et de sécurité pour leur dévouement dans la défense de la patrie.’’
S’agissant du coût de la vie, les ménages nigériens surtout les plus démunis, en souffrent dans leur chair car les prix des produits de première nécessité connaissent une flambée sans précédent’’, a-t-il expliqué.
Il a au plan politique lancé un appel au Chef du Gouvernement, Président du Conseil National du Dialogue Politique(CNDP) à ‘convoquer dans les meilleurs délais la réunion de cette instance pour qu’enfin les nigériens de toutes les obédiences se retrouvent et discutent sans tabous sur toutes les questions d’intérêt national.
Le Code électoral a-t-il relevé a véritablement besoin d’un toilettage à cause de certaines dispositions incongrues car il y va de la crédibilité et de la pérennité du système démocratique nigérien’’.
Il a rendu un hommage mérité à ses militants où malgré la position de faiblesse du parti, due à son absence à l’Assemblée Nationale, et conséquemment à tous les échelons de responsabilité de l’exécutif, ces derniers continuent dans l’honneur et la dignité à faire preuve d’un engagement sans cesse croissant.
La célébration de ce 2ème anniversaire a été sanctionnée par la mise en place d’un nouveau Bureau Régional composé de 89 membres qui a comme président Sardawna Saadou Amadou Issaka, Vice- président Souley Bachir, Secrétaire général Abdoul Kader Boukari et Secrétaire général Adjoint, Nouhou Issoufou.
Dans une brève intervention le nouveau Président régional élu du RPD BAZARA a remercié tous les militants pour cette marque de sympathie et de confiance placée sur sa modeste personne. Le président du BEN RPD BAZARA, Yahouza Sadissou a remercié les membres du Comité d’organisation pour le travail remarquable abattu en vue d’assurer la réussite de cette double activité .
Siddo Yacouba ANP-ONEP Zinder
Source : http://www.lesahel.org
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Le nouveau gouverneur de la région de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou a été accueilli le 28 octobre dernier à une dizaine de 10 km à l’entrée de la ville par son homologue sortant M. Issa Moussa entouré pour la circonstance de l’Honorable Sultan du Damagaram, du Président du Conseil Régional, du Maire Central, des représentants des différentes couches socioprofessionnelles, des responsables des forces de défense et de sécurité, des cadres régionaux et les chefs religieux.
Après l’accueil, le cortège officiel s’est dirigé vers la Résidence des hôtes pour la cérémonie d’installation du gouverneur entrant de Zinder.
Prenant le premier la parole, le gouverneur sortant, M. Issa Moussa a déclaré qu’il quitte la région de Zinder avec le sentiment d’avoir bien rempli sa mission. Il a exprimé sa reconnaissance pour le soutien dont il a bénéficié aussi bien des populations que de Son Altesse, le Sultan Elhadj Aboubacar Sanda.
Il a demandé aux populations de Zinder à travers ses différentes composantes de soutenir et accompagner le gouverneur entrant dans sa nouvelle mission.
Le nouveau gouverneur a témoigné également sa reconnaissance et ses remerciements à l’endroit de la population pour la qualité de l’accueil avant de lancer un appel aux différents services de l’Etat pour une synergie d’actions autour des impératifs du développement régional.
Sido Yacouba HIDZ ANP-ONEP Zinder
02 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président de la section MPR JAMHOURIA ALMA OUMAROU vient de boucler une tournée en profondeur dans la région. Celle-ci l’a conduit dans les dix chefs-lieux des départements que comptent la région et la ville de Zinder. A chaque étape, il a présidé une conférence départementale de son parti. Occasion pour lui d’être en contact avec les militants de base, s’enquérir de leurs situations et aspirations. A l’ordre du jour deux(2) concepts : la restructuration et la redynamisation du parti dans la région, ensuite faire le tour d’horizon de la vie socio-économique du pays. Des débats francs ont eu lieu avec les militants des comités de base des sous-sections, des coordinations, de la section ainsi qu’avec ceux des structures de participation comme : les organisations des jeunes, des femmes, de la commission de mobilisation des cadres, des Etoiles, des opérateurs économiques et des producteurs de coopérative agriculteurs et éleveurs. Le président Alma Oumarou leurs a dit que MPR-jamhouria de par sa devise : fraternité, concertation, et développement est un véritable parti d’unité nationale.
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La Commune rurale de Dogo (département de Mirriah) à environ 30 km au Sud de Zinder a abrité, le mercredi 25 novembre dernier, la cérémonie officielle de lancement de la 3ème édition des audiences foraines organisées par la Commission nationale des droits Humains (CNDH). Cette édition est organisée avec le soutien financier de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et l’appui technique de la Chambre des notaires du Niger.
Le président de la Délégation Spéciale de Dogo, M. Ado Makama s’est félicité dans son intervention de la tenue de cette audience foraine qui connaitra sans nul doute un succès éclatant du fait de l’implication des autorités administratives et coutumières locales. Il a rendu un vibrant hommage à l’OIF pour avoir accordé un intérêt particulier à cette importante activité.
Pour sa part, le représentant de la Chambre des notaires du Niger, M. Wassiri Ibrahim a réitéré la disponibilité de son organisation à accompagner les partenaires dans leurs efforts de consolidation du système de l’Etat Civil au Niger pour sa modernisation afin qu’il réponde aux attentes des bénéficiaires.
Le président du Tribunal d’Instance de Mirriah a affirmé que cette audience a suscité un engouement particulier chez les bénéficiaires car la Commune rurale de Dogo est l’une des éntités qui a le plus faible taux d’enregistrement des naissances dans la région de Zinder.
Pour M. Boubacar Amadou, représentant de la CNDH qui présidait la cérémonie inaugurale, ce ‘’projet d’audience foraine vise à contribuer et à améliorer le processus d’enregistrement des faits de l’Etat civil et des naissances dans plusieurs localités du Niger. ‘’ Cette audience foraine va toucher une quinzaine de villages de la Commune rurale de Dogo pour un total de1600 bénéficiaires pendant dix jours.
Sido Yacoub,a ANP-ONEP
1er décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président du Conseil Régional de Zinder, M. Amadou Hassan, a offert mercredi, de matériel technique composé de vingt caisses à outils, cinquante machines à coudre et vingt motos à la direction régionale de l’Enseignement Technique et de la formation professionnelle pour appuyer la jeunesse dans la formation. Ce don d’une valeur de 9 millions de FCFA permettra à la direction régionale de l’Enseignement Technique comme matières d’œuvre dans l’encadrement des élèves, a déclaré le président du Conseil Régional de Zinder.
Le directeur régional de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, M. Moussa Hassane a rassuré le président du Conseil Régional que ce matériel sera effectivement mis à la disposition des élèves pour la formation. ‘’ Ce geste témoigne de la considération affirmée du Conseil régional vis-à-vis des secteurs de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle’’.
Le Conseil Régional a appuyé l’année dernière la direction Régionale de la Formation professionnelle et Technique qui se traduit par le financement du mur de clôture du Collège d’Enseignement Technique de Zinder 1. La direction Régionale de la Santé Publique et celle de l’Agriculture ont également bénéficié de l’appui technique du Conseil Régional de Zinder, rappelle-t-on.
Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
26 octobre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Gouverneur de Zinder, M . Laouali Amadou Madougou a effectué le week-end dernier une visite de travail de 48H dans l’Etat de Jigawa au Nigeria dans le cadre du renforcement des liens de coopération entre la Région de Zinder et cet Etat. Il est accompagné dans ce déplacement par l’Honorable Sultan du Damagaram, le Président du Conseil de Ville de Zinder, les cadres techniques régionaux, les représentants des Forces de défense et de sécurité et les opérateurs économiques .
C’est un accueil chaleureux que le Gouverneur de jigawa Elhad Mohamed Badarou a réservé à ses hôtes le week-end dernier à l’entrée de la ville suivi d’un tête à tête entre les Responsables des régions suivi d’une rencontre de travail qui a regroupé les deux délégations.
Au cours de cette séance de travail, le Gouverneur de Zinder devait prendre la parole pour remercier son homologue de Jigawa pour la qualité de l’accueil qui a été réservé à sa délégation. Il a tenu à transmettre à l’ensemble des autorités nigérianes les salutations fraternelles du Président de la République, Bazoum Mohamed. Cette ‘’visite de travail, a-t-il dit, entre dans le cadre du renforcement des liens de coopération et de solidarité qui ont toujours existé entre le Niger et le Nigeria’’.
En réponse, le Gouverneur de Jigawa s’est réjoui de cette initiative louable et salutaire du Gouverneur de Zinder avant de transmettre les remerciements et les salutations fraternelles du Président de la République Fédérale du Nigeria, S.E. Mohamed Bouhari au peuple nigérien.
Après ces échanges, trois Commissions de travail ont été constituées dont la Commission Paix et Sécurité, la Commission Agriculture et Elevage et la Commission Commerce. Ces trois groupes de travail ont restitué leurs réflexions à la plénière qui a procédé à son amendement et formulé quelques recommandations allant dans le sens d’offrir des opportunités aux populations des deux régions de mener leurs activités dans la paix et la sérénité.
En marge de cette séance de travail, le Gouverneur de Zinder et sa délégation ont visité l’Usine de transformation des roches granitiques installée à Jigawa à travers un partenariat public –privé avec une société chinoise. A l’issue de cette visite, le Gouverneur de Zinder, Laouali Amadou Madougou s’est déclaré émerveillé devant les prestations accomplies par cette unité industrielle et émis le vœu de voir cette dernière venir s’installer à Zinder car la région regorge d’énormes potentialités en matière de roches granitiques.
Pour sa part le Sultan du Damagaram Elh Aboubacar Sanda Oumarou a saisi cette occasion pour rendre une visite de courtoisie à l’ Emir de JIGAWA.
Un diner de gala a été organisé à l’honneur de la délégation de Zinder par le Gouverneur de JIGAWA où plusieurs artistes locaux venus des Etats de KANO et KATSINA ont produit un spectacle vivement acclamé par la délégation hôte.
Par Siddo Yacouba ANP-ONEP
21 janvier 2022
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Le Ministre de la Défense Nationale, le Pr Issoufou Katambé est arrivé, hier jeudi, à Zinder où il a été accueilli à sa descente d’avion par le Gouverneur de la Région, M. Issa Moussa, entouré de ses proches collaborateurs et des autorités administratives et coutumières. Il a présidé en fin de matinée la cérémonie de présentation au drapeau du Contingent 2019 au Centre d’Instruction de Zinder en présence des autorités administratives et coutumières et un public venu nombreux. L’effectif du contingent 2019 de Zinder est de 1086 soldats après une formation initiale de six mois au Centre d’Instruction de Zinder.
Dans son intervention, le Ministre de la Défense Nationale a déclaré que ‘’l’Etat a consenti des investissements importants pour favoriser la montée en puissance du Centre d’Instruction de Zinder en vue d’assurer aux recrues des meilleures conditions de travail et d’hébergement.’’. « La défense de la nation et de l’intégrité territoriale exigent de disposer des soldats bien formés’’, a-t-il insisté.
Le ministre Issoufou Katambé a félicité, au nom du Président de la République, Chef Suprême des Armées, le Chef d’Etat-major des Armées et le personnel d’encadrement pour le travail admirable abattu à poursuivre et intensifier leurs efforts pour la formation des prochains contingents. Il a ensuite rendu un vibrant hommage aux soldats pour la détermination avec laquelle ils ont enduré l’âpreté de la vie militaire.
La formation initiale devra être poursuivie dans les unités d’affectation de ces soldats avec la plus grande rigueur pour renforcer leurs capacités tactiques, techniques et physiques, soutient le Ministre de la Défense Nationale qui indique par ailleurs que c’est ‘’seulement à cette condition qu’ils conserveraient l’aptitude à dominer et à défaire l’ennemi pour assurer la protection et la défense du peuple nigérien».
Le Commandant du Centre d’Instruction de Zinder, le Chef d’Escadron Dari Mossi a dit que cette ‘’formation militaire s’inscrit dans une dynamique tendant à faire des forces armées nigériennes(FAN) une référence avec l’acquisition dans tous les rangs des soldats patriotes, loyaux, disciplinés, bien entrainés aguerris, professionnels, consciencieux, volontaires, disponibles et aptes à faire face à toutes les épreuves et partout où besoin sera.’’ Il a félicité tous ceux qui de près ou de loin ont apporté leur pierre à l’édifice, en vue de la réussite de la formation de ce contingent.’’
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Le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales a effectué la semaine passée, plusieurs visites dans la région au niveau des structures sanitaires à tous les niveaux. L’objectif général de la mission qui intervient dans le contexte du choléra et de la Covid 19 est d’apprécier la qualité des prestations des soins et service offert dans les structures sanitaires à tous les niveaux de la pyramide.
Durant cette mission, le ministre de la Santé publique s’est rendu à l’Hôpital national de Zinder en compagnie du Gouverneur de la région où il a visité le Service de Radiologie qui vient d’être doté de nouveaux appareils en voie d’installation. Au niveau du Centre Mère et Enfant, le Ministre Illiassou Idi MAinassara a visité la salle d’urgence.
La visite du ministre s’est poursuivie au niveau de l’union des aveugles du Niger antenne de Zinder qui abrite un centre socio-économique de formation créé cette année avec l’appui des partenaires au profit des enfants des personnes aveugles.
Le complexe scolaire Lamimou Daouda Ousman, un centre crée en 2004 qui prend en charge les enfants issus des familles défavorisées du quartier Kara kara a également reçu la visite du Ministre Illiassou Mainassara. Ce nouveau Centre de formation professionnelle offre l’occasion aux jeunes d’apprendre la menuiserie métallique, la mécanique moto, l’électricité bâtiment et l’électronique.
Au cours de sa tournée dans les formations sanitaires, le Ministre de la Santé publique et sa délégation ont eu l’occasion d’apprécier les conditions de travail du personnel de la santé en visitant la Case de Santé de Malam Amar et de l’hôpital de District de Mirriah.
Au terme de toutes ces visites, le Ministre en Charge de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales a présidé une réunion de Synthèse avec tous les acteurs du secteur de la Santé. Cette rencontre a permis à ces derniers d’échanger sur les difficultés que rencontrent les agents de santé, les dysfonctionnements des services des soins, leur fonctionnement et leurs besoins pour améliorer leurs prestations au profit des populations.
A cette occasion, Dr. Idi Illiassou Mainassara a attiré l’attention des personnels de la Santé de la région de Zinder au respect de l’éthique et de la déontologie pour assurer les soins de qualité à la population. Il a félicité le personnel de la Santé pour les efforts quotidiens qu’il déploie en faveur des patients malgré les conditions de travail souvent difficiles.
La représentante de l’OMS au Niger, Dr. Agna Blanche et le Représentant de l’UNICEF, Dr. Koné Moniba qui accompagnaient le Ministre de la Santé Publique dans ce déplacement ont réitéré l’engagement de leurs Institutions à soutenir le Ministère de la Santé Publique pour des soins de qualité.
Sido Yacouba et Hadiza Ibrahim Dan ZaguiANP-ONEP/Zinder
14 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le nouveau gouverneur de la région de Zinder, le colonel Issoufou Labo est arrivé le mercredi 9 juillet dernier en fin de matinée à Zinder. A sa descente d’avion, il a été accueilli par son prédécesseur M. Laoauli Amadou Madougou entouré pour la circonstance du président du Conseil Régional, du maire central de Zinder, de l’honorable Sultan du Damagaram, des chefs traditionnels, des directeurs régionaux et des représentants des associations socioprofessionnelles.
Après les cérémonies d’accueil, les deux responsables se sont retrouvés dans la salle de réunions du Conseil régional pour la passation de service.
Prenant le premier la parole à cette occasion, le gouverneur sortant de la région a tenu à remercier les uns et les autres pour le soutien et l’accompagnement dont il a bénéficié dans l’accomplissement de sa mission durant près de deux ans dans la région de Zinder. M. Laoauli Amadou Madougou a saisi l’occasion pour appeler la population à accorder son appui au gouverneur entrant pour mener à bien sa tâche.
Dans son intervention, le gouverneur entrant de Zinder, le colonel Issoufou Labo s’est réjoui de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé avant de transmettre les salutations fraternelles du Président du CNSP,le Général de Brigade Tiani Abdourahmane qui, dit-il, prend l’engagement d’assurer la sécurité des Nigériens et du pays en général. Le colonel Issoufou Labo a invité tous les acteurs à être vigilants et à participer aux actions pour la reconstruction du pays entreprises par le CNSP.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
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Pour rendre hommage à la 1ère station régionale du Niger, les cadres de l’ORTN ont choisi Zinder pour tenir leur atelier national sur la contribution des stations régionales aux programmes dudit organe.
L’ouverture de cet atelier a été présidée par la ministre de la Communication Mme Sani Hadiza Koubra Abdoulaye. Le thème est ‘’contribution des stations régionales aux programmes de l’ORTN : état des lieux, défis et perspectives’’. La Ministre a invité les participants qui sont les directeurs des stations régionales de l’ORTN à des débats francs et sincères pour qu’au sortir des travaux, il soit engagé une vision partagée dans l’optique de rendre les stations régionales encore plus fonctionnelles et de mieux adapter les programmes au contexte actuel marqué par plusieurs défis à relever.
Selon le Directeur Général de l’ORTN, Saïdou Ousmane, les défis à relever sont nombreux. Il s’agit de défis technologiques, la concurrence, l’adaptation des programmes, l’innovation au quotidien et l’insuffisance des ressources humaines et matérielles. Pour remplir efficacement les missions assignées aux stations régionales, la recherche permanente de la rentabilité doit habiter les professionnelles de la radio et de la télévision, a souligné le Directeur Général de l’ORTN. Parce que, selon lui, l’amélioration des programmes de l’ORTN se trouve dans l’animation de la vie régionale, la promotion d’activités régionales et d’idées nouvelles.
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Les représentants des organisations socio-professionnelles ; opérateurs économiques, transporteurs, entrepreneurs, hôteliers et femmes d’affaires ont rendu publique le week-end dernier une déclaration de soutien au CNSP suite aux événements intervenus le 26 Juillet qui ont mis fin au régime de la 7ème République.
Ces derniers s’insurgent contre les sanctions injustement imposées au Niger par la CEDEAO et leurs complices occidentaux notamment la France. Les représentants des organisations socioprofessionnelles invitent les Forces de défense et sécurité et les populations nigériennes à rester sur leur garde pour contrecarrer les éventuelles agressions contre le pays.
Ils apportent leur soutien indéfectible au président du CNSP, le Général de Brigade Tiani Abdourahmane pour les réformes entamées dans le cadre du redressement du pays avant de rendre un vibrant hommage aux autorités maliennes, guinéennes et burkinabé pour leurs appuis divers aux changements intervenus au Niger.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
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La deuxième Session ordinaire du Conseil régional de Zinder au titre de l’année 2023, s’est ouverte le vendredi dernier, au siège dudit Conseil. C’était sous la présidence du Secrétaire Général de la Région de Zinder, M. Maman Harou et en présence du Président du Conseil Régional, Assane Amadou, du Sultan du Damagaram, ainsi que plusieurs invités.
Il est inscrit à l’ordre du jour de cette session prévue pour durer deux jours l’examen et l’adoption du procès-verbal de la 2ème Session extraordinaire tenue du 16 au 17 avril 2023, le premier remaniement budgétaire pour l’exercice 2023 du Conseil régional, le recrutement d’un expert en passation des marchés et d’un régisseur ainsi que la formation des conseillers sur leur rôle et responsabilité.
Pour le Secrétaire Général de la Région de Zinder, le Conseil Régional est une Collectivité dynamique qui ‘’mérite d’être félicitée et encouragée pour la qualité de ses prestations au profit des communautés de base de la région.’’ Le Conseil régional a-t-il dit a réalisé d’importants investissements dans les secteurs de l’environnement, de l’hydraulique de la santé et de l’éducation. M. Maman Harou a rendu un vibrant hommage à l’ensemble des conseillers régionaux pour leur engagement à faire du Conseil régional un outil de développement et pour les actions de développement des populations de la région de Zinder.
Dans son intervention, le Président du Conseil régional a évoqué les travaux de récupération des terres qui ont été réalisés avec le début de la mise en œuvre du projet Bounkassa Kiwo (BK). « Ce projet a-t-il dit s’attèlera très bientôt sur des réalisations physiques avec le balisage des couloirs de passage, des aires de pâturage, la construction du bureau pastoral, l’ensemencement des sites récupérés, la réalisation des puits pastoraux et des forages ».
Avec Lux-Dev qui met en œuvre le projet Nig-028, a–t-il poursuivi, plusieurs missions d’informations, de sensibilisation et d’ingénierie sociale ont été effectuées.
Les interventions des acteurs du développement et autres partenaires doivent concourir, selon M. Assane Amadou, à la ‘’mise en œuvre du Plan de développement Régional (PDR) validé, qui reste l’unique document de référence de portée régionale qui contient pour l’essentiel toutes les aspirations des laborieuses populations’’. C’est également a-t-il soutenu une ‘’déclinaison du Plan de Développement Economique et Social (PDES) élaboré et mis en œuvre par le gouvernement de la 7eme République sous l’impulsion de son Excellence, M. Bazoum Mohamed, Président de la République.’’
Le président du Conseil régional a lancé un appel aux Programmes, Projets, ONG et Associations de Développement à transmettre au Conseil Régional leurs rapports d’activités pour capitalisation.
En marge de cette session, le Président du Conseil régional a présidé la cérémonie de réception du mur de clôture financé par le Conseil Régional à la Direction régionale de l’Enseignement Professionnel et Technique et divers appuis pour une valeur de 83 millions de FCFA.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
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Les enseignants de la région de Zinder sont en colère. Elle est exprimée au cours d'une Assemblée Générale dite spéciale convoquée ce samedi matin 1er avril 2017 au siège régional de la CNT (Confédération Nigérienne des Travailleurs). Dirigeants syndicats et militants de base de la synergie CAUSE-Niger et SYNACEB ont condamnélesaffectationsdesenseignantspourfait de grève. YAOU ABDOU (Secrétaire Général du SYNACEB Zinder) et Gali Daouda (coordinateur ré- gional SNEN et coordinateur de cause-Niger Zinder) ont recensé près de 150 enseignants qui viennent d'être affectés pour fait de grève après les 2 derniers arrêts de travail successifs de 5 jours par les enseignants : 96 à Gouré, entre 8 et 9 à Tanout, plus de 10 à Mirriah et environ 6 à 7 enseignants à Magaria. Des couples ont été séparés ; des femmes de Gouré se sont vu affec- ter à Gangara, Tanout et à Wallélewa laissant sur place les maris ou vice-versa.
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La Secrétaire Générale du Médiateur de la République, Me Mounkaila Mina Chapé a présidé le dimanche, 26 février 2023 à Zinder avec l’appui de la coopération Suisse à travers le Centre de Genève pour la Gouvernance et la Sécurité (DCAF) la cérémonie de lancement de la ‘’cartographie des voies de recours et mécanismes de plaintes ouverts aux usagers du service public en cas d’abus ou d’inconduite par le personnel des services de sécurité’’.
Cette rencontre qui a duré une journée regroupait les organisations de la société civile, les autorités administratives et coutumières et les représentants des forces de défense et de sécurité.
A cette occasion, la Secrétaire Générale du Médiateur de la République a assuré que l’Institution veillera surtout à la qualité des rapports entre les citoyens et les personnels de sécurité afin de la rendre assez souple et meilleure dans l’optique d’œuvrer pour leur pacification en cas de malentendus. Dans cette optique le cabinet du Médiateur va exposer et communiquer sur les chaines de radios et de télévisions, toutes les voies légales, c’est-à-dire les institutions administratives ou juridictionnelles sur les différents mécanismes de saisine qui vont permettre aux citoyens de dénoncer des abus ou manquements qui l’atteignent dans leurs droits fondamentaux.
«Notre institution a l’ultime tâche de revoir, analyser et juger la qualité des services publics qui sont offerts aux citoyens, particulièrement dans le domaine sensible de la sécurité», a précisé Me Mounkaila Mina Chapé. Ce travail a-t-elle insisté a été ‘’réalisé avec l’appui et l’encadrement du Centre de Genève pour la Gouvernance et la Sécurité (DCAF) qui n’a jamais ménagé ni ses moyens, ni sa technicité encore moins son temps pour répondre aux sollicitations de cette Institution de la République. Le Partenariat déjà jugé fécond entre le DCAF a-t-elle fait remarquer sera ‘’poursuivi et pérennisé sur d’autres axes de la gouvernance, surtout celui du secteur de la sécurité.’’
Dans son intervention, le Secrétaire Général de la Région de Zinder, M. Maman Harou a déclaré que cette ‘’cartographie dont l’importance n’est plus à démontrer, constitue un ‘’excellent outil qui contribuera non seulement à une prise de conscience des populations sur les différentes voies de recours et leur mécanisme de plainte, mais aussi à l’amélioration des prestations offertes par les personnels de sécurité et surtout au respect des droits humains des usagers’’. Il a réitéré la disponibilité des autorités administratives de la région de Zinder à soutenir la poursuite de la vulgarisation par les représentants régionaux des structures invitées. M. Maman Harou a enfin présenté, au nom de toute la population de la région, ses ‘’condoléances les plus attristées à la Secrétaire Générale du Médiateur de la République, suite à la perte subite du Médiateur de la République Diabiri Assimiou après seulement un mois et 25 jours d’exercice à l’Institution du Médiateur de la République.
Le Maire central de Zinder a, dans son mot de bienvenue, salué la tenue de ces assises qui permettront aux participants de vulgariser ces textes règlementaires et législatifs en direction des populations pour leur permettre d’approfondir leurs connaissances sur leurs droits et devoirs et surtout pour s’imprégner des voies de recours et mécanismes de plaintes ouverts aux usagers du service public en cas d’abus ou d’inconduite par les personnels des services de sécurité.
Le Représentant du DCAF Niger, Namata Kader, a pour sa part relevé que le DCAF est présent dans 68 pays à travers le monde avec pour objectif d’accroitre la confiance des populations aux institutions et de renforcer la sécurité des citoyens en moyens des services de sécurité et de justice responsable.
La fin de cette cérémonie a été sanctionnée par la remise des documents par la Secrétaire Générale du Médiateur de la République au Secrétaire Général de la Région et aux participants à cette rencontre en vue de leur vulgarisation à l’échelle régionale, suivie d’une projection sur le rôle dévolu à l’Institution du Médiateur de la république.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
Source : http://www.lesahel.org
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Dans le cadre de la préparation des états généraux du foncier au Niger, les acteurs de la société civile du Niger viennent de bénéficier à Zinder d’un renforcement des capacités. C’était le mercredi 25 octobre 2017. L’objectif de ce renforcement de capacité est d’amener les producteurs ruraux à mieux participer aux assises des états généraux sur le foncier du Niger.
Il s’agit de partager les directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale et le cadre et lignes directrices sur les politiques foncières en Afrique ; de collecter des informations pertinentes et fiables du vécu quotidien des exploitations familiales en matière d’accès et de contrôle du foncier.
A la fin de leurs travaux, il est attendu des participants qu’ils formulent des recommandations et proposent des actions concrètes à présenter aux états généraux sur le foncier qui se tiendront en décembre prochain et qui réuniront les représentants de tous les secteurs intervenant dans le domaine du foncier rural au Niger.
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La commune rurale de Sassoum Broum a un nouveau maire en la personne de ZANEIDOU SEYDOU. A l’issue d’un vote transparent il a obtenu 6 voix contre 5 pour son adversaire.
Cette élection s’est passée en présence d’un huissier de justice Le corps électoral était constitué de 13 conseillers que compte la commune. Il y avait deux absents, l’un qui est en pèlerinage à la Mecque et l’ancien maire qui est en exil à l’extérieur. C’est pour échapper à son arrestation suite à l’accusation portée à son encontre pour détournement des recettes de la vente des céréales à prix modérés que l’ancien a pris la poudre d’escampette. Le nouveau maire élu est un militant du PNDS, tandis que l’ancien répondait au nom du RDP JAMA’A. Il faut rappeler que d’autres maires croupissent encore en prison. C’est le cas du maire de Dan TCHIO. Il est détenu à la maison d’arrêt de Zinder. Selon le préfet de Magaria, il n’a toujours pas remboursé les 69 millions de FCFA de la vente des céréales à prix modérés qu’il aurait détournés. Deux autres maires sont détenus pour les mêmes raisons : il s’agit de celui de Guidimouni dans le département de Damagaram Takaya et celui de Gouna dans le département de Mirriah.
Amadou Mahamadou (Zinder)
16 octobre 2017
Source : La Nation
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La Représentante résidente de la CEDEAO au Niger, Mme Liliane Alapini, a effectué mercredi dernier, une brève visite de travail à Zinder où elle s’est rendue sur le site de reboisement de la fête de l’arbre 2021 pour constater l’état de croissance de l’arbre planté par l’ancien Président de la Commission de la CEDEAO, M. Jean-Claude Kassi Brou, qui était invité d’honneur du Président de la République lors de la célébration du 61ème anniversaire de la fête de l’indépendance, couplée avec la fête de l’arbre.
L’arbre planté par Jean-Claude Kassi Brou a été baptisé ‘’arbre de la CEDEAO’’, au cours d’une cérémonie co-présidée par la Représentante résidente de cette organisation sous-régionale au Niger et le Gouverneur de la Région de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou, sur le site de la fête de l’arbre 2021 dans le camp de la Garde nationale. Cet arbre qui fait partie de la famille des moringa (plante comestible très prisée sur les marchés) évolue normalement grâce à l’encadrement technique des Services de l’Environnement.
Pour la Représentante résidente de la CEDEAO au Niger, ce ‘’geste symbolique et significatif accompli par Jean-Claude Kassi Brou a été apprécié par l’ensemble de la sous-région’’. Ce dernier, a-t-elle dit, a passé le flambeau à un autre président il y a une semaine. Elle a saisi l’occasion pour remercier le Président de la République, SEM. Bazoum Mohamed, qui a eu à décerner une décoration au président de la Commission de la CEDEAO en août 2021 à Zinder, ce qui témoigne de l’engagement et l’intérêt que le Niger porte à l’atteinte des objectifs de l’Institution commune.
Dans son intervention, le Gouverneur de la région de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou, s’est réjoui au nom des autorités gouvernementales de cette ‘’initiative de la Commission de la CEDEAO et de l’intérêt accordé à l’arbre par le Président Jean-Claude Kassi Brou en le plantant d’une part et d’autre part en prenant soin de l’immortaliser pour prendre la dénomination de l’arbre de la CEDEAO.’’
Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
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Près d’un mois après sa nomination à la tête du comité régional de pilotage des activités entrant dans le cadre de la fête tournante du 18 décembre Zinder Saboua 2018, Mansour Hadj Dodo a initié une rencontre de prise de contact avec la population de Zinder, ce lundi 14 août 2017, dans l’amphithéâtre de l’ENSP (Ecole Nationale de Santé Publique) de Zinder. A la table de séance, à ses côtés, se trouvent M. Bazoum Mohamed (ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur), le sultan Aboubacar Sanda, le ministre de la fonction publique, Maréini Wazir, le Président du Conseil Régional Moutari Ousmane, le maire central Bachir Sabo et le Secrétaire Général Maman Harou de la région représentant le gouverneur empêché.
Ayant eu la chance d’être nommé d’avance, président du comité régional de pilotage des travaux Zinder Saboua 2018, pour tirer profit de cet avantage, le président Mansour Hadj Dodo a jugé nécessaire de commencer tôt l’exécution de son cahier de charge à lui confié, par le Président de la République Issoufou Mahamadou. Même si, selon lui, la population est au courant déjà de sa nomination, il a voulu lui porter officiellement la nouvelle, et profiter pour remercier le Président de la République qui lui a fait confiance, et à travers lui toute la population du Damagaram.
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Le ministre de l’Urbanisme et du logement, M. Maizoumbou Laoual Amadou a présidé, le lundi 26 septembre 2022, la cérémonie d’installation de la Commission régionale d’urbanisme et de l’habitat de Zinder, un organe consultatif pour l’amélioration de la gouvernance foncière en milieu urbain.
Dans son discours inaugural, le ministre de l’Urbanisme et du Logement a déclaré que, la réhabilitation de la Commission d’Urbanisme et de l’habitat est la concrétisation de l’intérêt que les autorités de la 7ème République accordent aux préoccupations de la gouvernance urbaine à travers le programme de renaissance Acte 3 sous-tendu par l’élaboration et la mise à jour de tous les documents d’urbanisme, la mise en œuvre de programme de l’éducation urbaine à titre pédagogique et la gestion urbaine citoyenne.
«L’implication des citoyens dans la conduite des affaires publiques et la synergie d’actions des différents acteurs urbains passent nécessairement par l’installation des organes étatiques en matière d’aménagement du territoire en urbanisme en général , du logement et de l’habitat en particulier», a estimé le ministre Maizoumbou.
Le Secrétaire général de la région de Zinder, M. Harou Maman et le Président du Conseil de ville de Zinder Abdourahim Balarabé sont tour à tour intervenus pour saluer cette ‘’initiative du Ministère de l’Urbanisme et du Logement qui a consisté à réhabiliter les Commissions régionales de l’Urbanisme, qui restent et demeurent des outils important de développement des communes.
En marge de cette cérémonie, le ministre de l’Urbanisme et du Logement a effectué une série de visites au niveau de plusieurs services relevant de son département. C’est ainsi qu’il s’est successivement rendu à la direction régionale de l’urbanisme et du logement, à la Division de l’Urbanisme, celle de l’habitat et de la construction. Au niveau de tous ces services, des explications lui ont été fournies par le directeur régional de l’urbanisme et du logement, M. Oumarou Boukari.
Le ministre de l’Urbanisme et du Logement a saisi cette occasion pour échanger avec les agents en vue de s’enquérir de leurs conditions de travail. M. Maizoumbou Laoual Amadou a ainsi relevé certaines difficultés relatives à l’insuffisance du personnel d’encadrement, du matériel roulant, à l’exigüité des locaux et des appareils topo avant de féliciter les agents pour leur motivation au travail, apportant ainsi leur contribution au développement de la région. «Des dispositions seront prises a-t-il fait remarquer pour corriger ces imperfections».
Le ministre de l’Urbanisme et du logement est accompagné dans ce déplacement par plusieurs cadres centraux de son département ministériel.
Sido Yacouba ANP-ONEP Zinder
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Le Vice-président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions assimilées (HALCIA), M. Salissou Oubandoma a présidé, hier matin à Zinder, la cérémonie inaugurale d’un atelier de formation à l’attention des cadres régionaux sur la vulgarisation de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption.
Pour le Vice- Président de la HALCIA, le ‘’gouvernement du Niger accorde une place importante à la lutte contre le phénomène de la corruption aussi bien dans sa loi fondamentale, ses lois et règlements, son dispositif institutionnel et organisationnel que dans son Plan de développement économique et social( 2017-2021) et ses différentes politiques publiques. «La lutte contre la corruption devient donc pour le gouvernement un impératif de bonne gouvernance, de développement, pour la satisfaction des besoins des populations », a déclaré le Vice président de la HALCIA.
Pour matérialiser cette volonté politique de lutte contre la corruption dans les faits, il a été créé, sur initiative du Président de la République, la HALCIA dont la mission renferme deux volets, à savoir la prévention et la répression de la corruption et les infractions assimilées.
Dans le domaine de la prévention, la HALCIA a réalisé plusieurs activités de promotion de comportements favorables à la lutte contre la corruption, en collaboration avec les autres structures de l’Etat, de la société civile et des médias. Il s’agit de la sensibilisation sur les pratiques corruptives aux frontières, du renforcement des capacités des acteurs de lutte contre la corruption, de la supervision des examens et concours, des activités de communication et de coordination de la mise en oeuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption.
Dans le domaine de la répression, la HALCIA a par exemple traité 130 dossiers au titre de l’année 2019 et a enregistré 133 plaintes et dénonciations courant l’année 2020, portant sur des infractions diverses.
Pour M. Salissou Oubandoma, les principaux défis de la lutte contre la corruption portent sur la banalisation et la légitimation du phénomène, la faiblesse des mécanismes de dénonciation, la non application des sanctions (impunité), la méconnaissance des textes par les usagers ainsi que l’absence d’une synergie opérante contre les principaux acteurs.
Le Secrétaire Général Adjoint de la région de Zinder, M. Kogo Salaou a dans son intervention déclaré que la Stratégie nationale de lutte contre la corruption vise spécifiquement à enraciner, de manière durable, la culture de la redevabilité, de la transparence et de l’intégrité à tous les niveaux de la gestion des différents secteurs de l’Etat. Il a demandé aux cadres régionaux de lever les barrières pour un combat plus efficace contre ce fléau qu’est la corruption.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
12 novembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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La Première Dame Mme Bazoum Hadiza, présidente de la Fondation Noor, en visite dans la région de Zinder s’est rendue, dimanche et lundi dans les départements de Damagaram Takaya et Mirriah au chevet des populations victimes des récentes inondations pour compatir et apporter des appuis en vivres des couvertures et des kits destinés aux enfants. Apres un accueil empreint de chaleur à toutes les étapes, la présidente de la Fondation Noor a procédé à la remise officielle d’un important don dans les communes de Guidimouni, Damagaram Takaya, Hamdara, Gafati et Mirriah.
Composé de 15 tonnes de vivres, 100 nattes, 100 pièces Atampa, 100 couvertures et des kits pour enfants, ce don intervient à un moment où les sinistrés de la région de région en ont tant besoin. En effet dans leurs interventions, les Maires des différentes communes concernées par cet appui se sont réjouis du déplacement effectué par la Première Dame Mme Bazoum Hadiza, présidente de la Fondation Noor. Selon le Préfet du département de Damagaram Takaya, M. Maman Nouri Tahirou, la présence de la présidente de la Fondation Noor pour la ènième fois aux côtés des victimes des inondations témoigne à toute fin utile de l’attention qu’accordent par les plus hautes autorités du pays au premier rang desquelles, SE Mohamed Bazoum, Président de la République aux sinistrés des catastrophes naturelles.
Pour sa part, la préfète du département de Mirriah, Mme Baraka Dan Ladi s’est également réjouie de cet appui de la Première Dame destiné à des sinistrés des inondations. « Notre département a enregistré cette année, suite aux fortes précipitations des pertes en vie humaine et des dégâts matériels considérables avec l’effondrement de plusieurs centaines d’habitations. Cette donation de la présidente de la Fondation Noor nous réconforte beaucoup et témoigne de tout l’intérêt qu’elle accorde au bien-être des populations nigériennes en général et celles du département de Mirriah en particulier », a indiqué la Préfète de Mirriah.
En marge de cet appui, la Première Dame a procédé au lancement d’une plantation d’arbres dans le Centre de Santé Intégré de Mirriah.
Par ailleurs, la présidente de la Fondation Noor s’est vue honorer par le chef de canton de Gafati qui lui attribue le titre de Magaram de Gafati en reconnaissance de multiples actions de la Première Dame.
Quant au Maire de la Commune, il a offert à la Première Dame un cheval bien harnaché. De Guidimouni à Hamdara en passant par Mirriah et Gafati, la présidente de la Fondation Noor, la Première dame Mme Bazoum Hadiza a rendu des visites de courtoisie aux différents Chefs de canton des localités visitées.
Siddo Yacouba ANP-ONEP/Zinder
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Zinder, la "desserte en eau potable" : un souci pour le ministre de l’Hydraulique, M. Adamou Mahaman
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement M. Adamou Mahaman a entamé une visite dans la région de Zinder en début de semaine. Le ministre était accompagné dans cette visite du Gouverneur de la région de Zinder et de plusieurs cadres centraux et régionaux relevant de son département ministériel. Lors de ces premières journées de visite dans cette région, le ministre Adamou Mahaman a effectué plusieurs visites sur des sites. L’objectif visé à travers cette tournée en région du ministre est de constater de visu l’effectivité de la desserte en eau des populations et les difficultés auxquelles sont confrontés les populations afin d’y remédier.
La commune rurale de Gogo, fut première étape de cette visite du ministre de l’hydraulique à Zinder. Dans cette localité située à une trentaine de kms de la ville de Zinder, abrite la station de pompage de la SEEN, construite en 1955 avec une capacité de 6000 m3 d’eau par jour. Cette station qui est alimentée par les eaux de pluies, reste unique en son genre dans la sous région selon les responsables de la Société d’Exploitation des Eaux du Niger. Elle dispose de 25 forages, permet de desservir la ville de Zinder en eau potable en toute période. Sur place, le ministre de l’hydraulique a visité les différents points de passage et de traitement de l’eau et a reçu d’amples explications sur les installations et le travail des équipes de la SEEN. AROUNGOUZA a constitué la seconde étape de cette visite des équipements de la SEEN par le ministre de l’hydraulique. la station de pompage de Ganaram a constitué la troisième étape de cette visite marathon du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à Zinder.
Inaugurée en 2017, la station de Ganaram a une capacité de pompage de 11 000 m3 d’eau par jour . Elle est composée de 23 forages, dont 21 fonctionnels, un qui reste non équipé et un autre qui a été abandonné. Cette station compte 5 pompes de refoulement et une capacité de retenue de 1000 m3 d’eau par jour selon les explications des responsables de la SEEN. Parlant des difficultés les responsables ont indiqué que cette station est confrontée au vandalisme de ses équipements par les populations.
En ce qui concerne ces actes de vandalisme dont font l’objet les installations installations de l’AEP de Zinder au niveau du champ de captage de Ganaram, le ministre a insisté sur la sensibilisation à conduire dans les villages concernés et à l’endroit de la population.
La quatrième et avant-dernière étape de cette journée marathon du ministre a été le réservoir numéro 4 situé en hauteur de la ville de Zinder. Réceptionné en mars 2021, ce réservoir à une capacité de stockage de 3000m3 d’eau. La première journée de la visite du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a pris fin par une visite au réservoir 3 de la ville de Zinder.
Le Mardi 24 Mai 2022, deuxième journée de la mission de travail du ministre de l’hydraulique dans la région de Zinder. Le ministre Adamou Mahaman à été l’hôte des populations de la commune rurale de Bouné dans le département de Gouré. à environ 170 de la ville de Zinder.
Dans cette localité le ministre Adamou Mahaman a visité les installations du mini AEP de Bouné. Sur place, le ministre de l’Hydraulique a reçu d’amples explications sur le système d’approvisionnement en eau potable et relevé plusieurs contraintes et défis qui doivent être levés afin de satisfaire les besoins en eau des populations de la commune de Bouné.
Apres la commune cap sur Damagaram Takayta, où la population a réservé un accueil plein de chaleur au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Le ministre Adamou Mahaman .s’est entretenu d’abord avec la population de la commune rurale de Mazamni avant de visiter les 2 réservoirs d’eau et le dispositif d’approvisionnement en eau potable du district sanitaire et du CSI du chef-lieu de du département.
En fin de journée, c’est le barrage de kassama dans la commune de Albakaram qui a constitué la dernière étape de cette mission de travail du ministre de l’hydraulique et de l’assainissement dans le département de Damagaram Takaya . L’homme de terrain, Mahaman Adamou, a visité le grand poste d’eau autonome dans la commune rurale de Guidiguir.
(Source : Ministère de l’Hydraulique)
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Le Gouverneur de la région de Zinder M. Laouali Amadou Madougou a présidé, le mercredi 1er décembre dernier, la cérémonie officielle de lancement de la campagne de sensibilisation sur la reforme de la facture certifiée en région qui s’est déroulée en présence du Directeur Général des Impôts et de plusieurs opérateurs économiques de la place.
Dans son intervention, le Gouverneur de la région de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou a rappelé aux participants que cette reforme consacrée par la loi des finances 2020 constitue une innovation majeure dans le dispositif juridique de mobilisation des ressources internes du pays. Cette réforme a-t-il dit «fixe les conditions d’utilisation des ressources mises à notre disposition par l’Etat et les Partenaires pour le financement des actions de développement».
Le Directeur Général des Impôts, Mahamane Mal Ousmane a saisi l’occasion pour expliquer à l’assistance les tenants et les aboutissants de la facture certifiée, notamment ses avantages pour les consommateurs et les entreprises. Il a rappelé aux participants que le ‘’Programme de Renaissance Acte III sur la base duquel le peuple Nigérien a accordé sa confiance au Président Bazoum Mohamed lors des dernières élections a défini plusieurs priorités qui nécessitent la mobilisation des moyens financiers conséquents. ‘’
«Les principaux objectifs poursuivis par la réforme de la facture certifiée consistent à sécuriser la TVA payée par les consommateurs, d’accompagner la bonne gouvernance des entreprises, d’assainir le jeu de la concurrence entre les contribuables, d’améliorer les relations entre les contribuables et l’administration fiscale», a-t-il expliqué. «La mobilisation des ressources internes constitue l’un des défis majeurs des autorités de la 7e république», a-t-il insisté.
Un débat a été ouvert où les participants ont demandé des éclaircissements sur certaines zones d’ombre.
Sido Yacouba et HIDZ ANP-ONEP Zinder
07 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de l’Equipement, M. Gado Sabo Moctar, a donné, le week-end dernier à Zinder, le coup d’envoi des travaux de continuité d’un tronçon de 7km inscrit dans le cadre de Zinder Saboua, qui une fois opérationnel rendra la circulation fluide dans la ville.
Les travaux qui sont prévus pour durer six mois vont coûter près de cinq milliards de FCFA et sont financés par la Banque Ouest Africaine de développement (BOAD) et exécutés par la Société SOGEA Satom.
Dans une brève intervention, le Ministre Gado Sabo Moctar a insisté sur ‘’l’engagement des autorités de la 7ème République à investir dans la
réalisation d’infrastructures routières dans les villes pour booster leur développement et leur essor économique’’.
Il dit avoir été instruit par le Président de la République pour venir relancer les travaux qui ont été suspendus il y a quelques années. La ‘’volonté politique est vraiment affichée à l’échelle du Niger pour le développement du réseau routier national’’, a-t-il ajouté.
Le Président du Conseil de Ville de Zinder, M. Abdoul Rahim Balarabé a ‘’réitéré la reconnaissance des populations de Zinder aux autorités gouvernementales pour avoir joint l’acte à la parole. ‘’C’est une journée mémorable pour la population de Zinder qui par ma voix remercie le Président de la République pour les efforts consentis en faveur de ce tronçon routier’’, a-t-il ajouté.
Le conseiller spécial du Président de la République en Charge des Grands travaux s’est réjoui de voir le démarrage de ces travaux qui constituent une véritable émergence économique pour la région de Zinder. M. Maman Waziri a également évoqué le démarrage imminent des grands chantiers sur certaines voies dégradées par les gros porteurs allant de Hamdara à Wacha en passant par Dungass, Adaré, Tinkim, Kafin Baka ,Tsasoum Broum-frontière Nigeria.
Siddo Yacouba ANP-ONEP/Zinder
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Zinder: Réunion annuelle des cadres du ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale
Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, M. Ibrah Boukary a présidé, le jeudi 11 novembre dernier à Zinder, la réunion annuelle des cadres de son département ministériel. Venus des quatre coins du Niger, les participants ont échangé sur le thème central de cette rencontre qui est ‘’Défis et enjeux du Ministère, de l’Emploi, du Travail et de la Protection sociale dans un contexte du budget programme’’.
Cette rencontre de trois jours a permis aux cadres du Ministère de l’Emploi de se pencher sur l’objectif poursuivi à travers la nouvelle politique nationale de l’Emploi en cours de formulation et qui consiste à promouvoir le plein–emploi productif et réduire les inégalités d’accès à l’emploi conformément à l’esprit de la Convention 122 de l’Organisation Internationale du Travail(OIT).
D’après le ministre Ibrah Boukary, les orientations sont centrées sur le ‘’renforcement des qualifications et de l’employabilité des jeunes, l’amélioration du fonctionnement du marché du travail, l’amélioration de l’efficacité des interventions des structures publiques de l’emploi, la promotion de l’emploi des populations défavorisées et le développement de l’emploi local, la gestion de la migration du travail et le financement durable de l’emploi’’.
«En dépit des multiples efforts pour la promotion de l’emploi, le phénomène du chômage et du sous-emploi ne fait que s’accentuer avec les conséquences que cela engendre sur la vie des populations», a-t-il fait remarquer. En ce qui concerne le volet travail, les principaux défis sont liés, a-t-il dit, au ‘’déficit du travail décent, à la lutte contre le travail des enfants et le travail forcé, à la redynamisation et au renforcement du dialogue social au Niger, à l’instauration d’une culture de la prévention des risques professionnels.
Au regard de tout ce qui précède, a-t-il insisté, il ‘’importe que dans les actions, l’accent soit mis sur la ‘’promotion de l’égalité des chances d’accès à des emplois productifs et durables dans des conditions de liberté, d’équité, de sécurité et de dignité, l’adoption et la mise en œuvre du Plan d’Action National de lutte contre le travail des enfants et le travail forcé, la redynamisation du cadre juridique et institutionnel du dialogue social et le renforcement des capacités des acteurs, le développement des stratégies efficaces et durables afin de dynamiser le cadre promotionnel de la sécurité et la santé au travail.’’
Dans le domaine relatif à la protection sociale, les défis identifiés se rapportent à la refondation du système de protection sociale, l’extension de la sécurité sociale aux secteurs non encore couverts, la réorientation des interventions pour mieux prendre en compte les situations d’urgence, l’opérationnalisation des dispositifs prévus par la loi sur les principes fondamentaux de la protection sociale. Le ministre en charge de l’Emploi a exhorté les participants à la réunion à une analyse sans complaisance de la situation de son administration et des missions qui lui sont dévolues, afin d’identifier les forces et faiblesses, les opportunités et les menaces.
Dans son intervention, le gouverneur de la région de Zinder, M. Amadou Madougou a déclaré que les missions nobles dévolues au Ministère de l’Emploi, du Travail et de la Protection indiquent que le département ministériel constitue la cheville ouvrière de la dynamique de culture et de promotion de la paix sociale, condition sine qua none à tout développement économique et social durable. Il a formulé le voeu de voir la présente rencontre insuffler une nouvelle dynamique aux stratégies à mettre en œuvre pour répondre aux légitimes aspirations des différentes couches sociales du pays.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
15 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Secrétaire Général de la région de Zinder, M. Maman Harou, a présidé, le lundi 7 mars dernier, la cérémonie inaugurale de la réunion extraordinaire du Comité Technique Régional de l’Initiative 3N. Durant deux jours, les participants à la réunion se sont penchés essentiellement sur la ‘’présentation de la feuille de route pour opérationnaliser les voies de la transformation des Systèmes alimentaires pour une alimentation saine à l’horizon 2030 au Niger.’’
Dans son intervention, le Secrétaire Général de la région de Zinder a tout d’abord rappelé, qu’à l’instar des autres pays sahéliens, le Niger est de plus en plus affecté par une superposition de crises complexes combinant les sécheresses, les inondations, l’insécurité civile et l’insécurité sanitaire depuis l’avènement de la pandémie de la COVID-19. Tous ces défis, a-t-il dit, ‘’tendent à amplifier les contradictions et les conflits locaux et à dégrader l’accès à une alimentation saine, particulièrement pour les groupes les plus vulnérables’’.
«Pour créer les conditions préalables aux transformations que nous recherchons dans nos communautés sur le terrain, a fait remarquer M. Mamamn Harou, un soutien pour l’émergence progressive d’un environnement favorable aux plans de la vision et des politiques de développement en lien direct avec des systèmes alimentaires qui produisent une alimentation sûre et nutritive est nécessaire».
C’est dans ce cadre, a-t-il poursuivi, qu’il est envisagé le ‘’développement des chaines de valeur alimentaires à fort potentiel économique et nutritionnel, le développement des infrastructures rurales et de l’irrigation, la transformation alimentaire à petite échelle et l’agro-industrialisation, le développement des marchés locaux, le développement de la recherche et la vulgarisation agricoles et la protection sociale sont aujourd’hui des axes remis à jour pour le nouveau plan d’action de l’I3N’’.
M. Mamamn Harou a ajouté que les actions de relèvement des communautés, ainsi que de réhabilitation et de relance du développement des zones fragiles du pays sont en train d’être amplifiées par la mobilisation des acteurs étatiques et non étatiques en mettant ensemble les organisations paysannes, les humanitaires, les acteurs de développement et de la sécurité.
Cette dynamique, a expliqué le Secrétaire Général de la Région de Zinder, a permis d’accélérer l’opérationnalisation d’une approche de NEXUS Urgence–Développement-Paix au niveau national. «Concernant enfin l’amélioration de la productivité des systèmes de production et la résilience des communautés face aux chocs, des résultats physiques importants ont été obtenus mais qui restent encore insuffisants», a-t-il conclu.
SiddoYacouba, ANP-ONEP/Zinder
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167 villages des départements de Belbédji, Dungass et Tanout ont effectué les semis au cours de la 3ème décade du mois de Juin portant le nombre à 3312 villages avec semis sur les 3549 villages agricoles que compte la région de Zinder, soit 93,32 % contre 1768 villages à la même période de l’année passée, selon le Directeur régional de l’Agriculture, M. Ibrahim Moussa qui indique que le stade le plus avancé pour le mil et le sorgho est la montaison avec respectivement 4 % et 2 %.
Au cours de cette 3ème décade du mois de Juin 2023, 186 villages ont effectué des semis de culture de rente (niébé, arachide, sésame et voandzou) portant ainsi le total de la région à 2837 villages avec semis sur les 3549 villages agricoles, soit 79,94 %.
La situation phytosanitaire est caractérisée par les attaques de culture (criocère, cicadelles et chenille) sur le mil, le sorgho, le niébé et le sésame aux stades de levée et levée avancée dans les départements de Dungass et Magaria sur 98 ha tous traités.
Pour le niébé, le stade le plus avancé est la levée (18,3 %) et le stade le moins avancé est la fructification (0,15%) observée dans le département de Magaria. Pour l’arachide, le stade le moins avancé est la levée (18,96 %) et le stade le plus avancé est la fructification (0,15%) constaté dans le département de Magaria.
E ce qui concerne la situation alimentaire, on relève la disponibilité des produits et une légère baisse des prix de tous les produits de première nécessité par rapport à la décade passée.
En outre, comparativement à la même période de l’année passée, les prix de tous les produits de première nécessité sont en baisse à l’exception du maïs qui est resté stable.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
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L’Ambassadeur de France au Niger, SE. Alexandre Garcia a parrainée était le 2 et 3 octobre dernier à Zinder où il a parrainé les activités entrant dans le cadre de la célébration des 60 ans de l’Agence franèaise de développement (AFD au Niger). A son arrivée, le mercredi 2 octobre en début d’après-midi, SE. Alexandre Garcia a été salué à sa descente d’avion par le Gouverneur de la Région, Issa Moussa entouré de l’Honorable Sultan du Damagaram et de leurs plus proches collaborateurs. Quelques instants plus tard SE. Alexandre Garcia a effectué des visites au Conseil régional, à la Mairie centrale, au Centre de Santé Mère et Enfant avant de rencontrer l’Honorable Sultan du Damagaram, Son Altesse Aboubacar Sanda et les Chefs des Groupements Peulh et Touareg de Zinder.
L’entretien avec les Chefs traditionnels et le diplomate français a porté sur la contribution des chefs traditionnels dans le processus du développement économique et social du pays. Au Conseil régional, le Premier Vice- Président a fait un exposé relatif aux activités menées par son Institution au profit du monde rural et des secteurs de la santé et de l’Education. De la Ville de Zinder, le Maire Central, Dr Bachir Sabo a essentiellement évoqué la coopération qui lie son entité administrative au Département du Val de Marne (France) depuis une quinzaine d’années où les appuis multiformes se rapportaient aux domaines de l’assainissement, de la santé, de l’éducation où plusieurs Milliards de FCFA ont été injectés pour apporter des changements qualitatifs.
Le Centre Mère-Enfant que l’Ambassadeur français a visité a ouvert ses portes en 2006. Le coût des travaux est estimé à plus de 700. Millions de FCFA. Ce centre a pour mission la prise en charge des femmes victimes de la fistule obstétricale, la gratuité des soins, la sensibilisation des femmes sur la contraception dans le cadre de la réduction de la mortalité maternelle. Il bénéficie dans la mise en œuvre de ses activités du soutien de l’Etat, des collectivités, du Conseil régional, de l’UNICEF, de l’UNFPA, de l’OMS et du PAM. Le Centre réalise par jour une quinzaine d’interventions chirurgicales.
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Le Parti de l’Union pour la Refondation et le Salut (URS) GIMSHIKI a tenu le samedi 26 septembre dernier son congrès statutaire à la MJC Abdoussalam Adam de Zinder. Ces assises ont rassemblé les militants et sympathisants de cette formation politique, venus des quatre coins du pays.
Au cours des travaux, les congressistes ont procédé à l’examen des statuts et règlement intérieur du parti et apporté quelques amendements. Ils ont en outre investi, le Dr Moustapha Amadou comme candidat du parti à l’élection présidentielle de décembre prochain.
Dans son intervention, le Président du Bureau exécutif national du Parti, M. Abdoul Kader Sani Arzika a tenu à remercier les militants et militantes pour cette grande mobilisation qui démontre ainsi leur attachement et leur dévouement aux idéaux du parti. Il a également rendu un vibrant hommage au défunt Président du Parti, Elhadj Mahamadou Aboubacar dit Dan Dubaï.
L’Union pour la Refondation et le Salut (URS) GIMSHIQUI, a-t-il dit, participera aux élections générales avec pour ambition de remporter des victoires à l’issue de ces différents scrutins. «Notre parti, a-t-il soutenu dispose d’un programme politique et jouit d’une popularité sur l’échiquier politique national». C’est pourquoi, a-t-il insisté l’ensemble des délégués présents, à ce congrès ont investi le Dr Moustapha Amadou comme candidat à l’élection présidentielle.
Le président du Bureau exécutif national a enfin demandé aux congressistes de désigner leurs candidats pour les élections locales et législatives car soutient-il «l’espoir pour aller de l’avant dans notre démarche politique est désormais permis».
Pour sa part, le candidat investi du parti à l’élection présidentielle, le Dr MOUSTAPHA Amadou a remercié les militants et militantes ainsi que les membres du Bureau exécutif national pour le choix porté sur sa modeste personne. Il les a exhortés à plus d’engagement pour affronter les échéances électorales à venir avec la sérénité et l’espoir de les gagner.
Sido Yacouba ANP-ONEP
06 octobre 2020
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La coalition des syndicats du secteur de l’éducation de Zinder a tenu le vendredi 24 juillet dernier au siège du SNEN, un point de presse relatif aux logements contigus à l’Ecole Aissata Kondo, propriété de l’Education nationale, confisqués et vendus l’année dernière à des opérateurs privés par les autorités municipales ainsi que toutes les réserves foncières allouées au service public au niveau de plusieurs quartiers.
Le Secrétaire Général du Bureau Régional du SNEN M. Gali Daouda a dans son intervention déclaré que des correspondances ont été adressées au Ministre de l’Intérieur, à celui de l’Education Nationale ainsi qu’au Médiateur de la République afin que les enseignants retrouvent leurs logements qu’ils occupent depuis plusieurs décennies.
La coalition des Syndicats du Secteur de l’Education ‘’entend poursuivre le combat à travers une vaste campagne de sensibilisation des populations de la Ville de Zinder, du COGES et de l’Association des parents d’élèves pour contraindre le Maire Central de Zinder à remettre en cause cette vente illicite des biens de l’Education.’’
Le collectif des syndicats a adressé une série de deux lettres au Maire Central pour son «refus de rencontrer la coordination régionale de la CDTN sur sa demande déposée dans son administration sans suite, vient une fois de plus confirmer l’illégalité de ses actes». Le collectif a dénoncé ce qu’il qualifié de «attitude complice sans exception des conseillers municipaux».
La coalition des syndicats du Secteur de l’Education a également interpellé le Ministre de l’Intérieur , les inspecteurs d’Etat et les membres de la HALCIA à se pencher sur la gestion calamiteuse des Maires des cinq Arrondissements communaux de Zinder où dit-elle «la gabegie est devenue la règle de gestion» au lieu de s’acharner sur la gestion des communes rurales de la région et des autres contrées du pays.
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Le Secrétaire Général de la Région de Zinder, M. Maman Harou, qu’accompagne le président du Conseil de Ville et le Président de la CENI Régionale a donné, hier matin aux environs de 08 20mn, le coup d’envoi des opérations de vote au bureau N 060 sis à la MJC.
Après avoir accompli son devoir civique, le Secrétaire Général de la Région a déclaré que la ‘’date du 27 décembre est une date historique pour le Niger parce qu’elle consacre pour la première fois une alternance démocratique où le président démocratiquement élu qui vient de finir son deuxième mandat va passer le témoin à un président démocratiquement élu à l’issue de ce scrutin. Cela va constituer un tournant décisif dans l’histoire démocratique de notre pays.
‘’Le 13 décembre dernier, les citoyens de Zinder ont été appelés aux urnes pour élire leurs représentants au niveau des différents conseils (conseil de Ville, conseil Régional et conseils communaux) où ils ont fait preuve de discipline et de comportement responsable dans la conduite du processus électoral.’’ Le Secrétaire général de la région a lancé un appel aux populations de Zinder pour adopter la même attitude à l’image des consultations électorales du 13 décembre 2020. Il a félicité la CENI qui a pris toutes les dispositions pour organiser ces élections avec l’appui conséquent des autorités gouvernementales. «Le comportement des différents acteurs doit contribuer fera que ces élections se déroulent dans la transparence, la paix et le calme pour que les résultats qui sortiront des urnes soient véritablement crédibles», soutient-il.
Pour le président de la CENI Régionale, M. Chaibou Moussa, le niveau de préparation des opérations de vote est satisfaisant à l’échelle régionale. «Le matériel électoral est disponible au niveau de tous les bureaux de vote installés dans la région et nous espérons que les opérations ont démarré comme prévu dès 8H», a-t-il confié. Le Président de la CENI estime qu’il n’ya pas de difficulté majeure qui puisse entraver le déroulement normal du vote. «Les insuffisances constatées lors du précédent scrutin ont été corrigées»,a-t-il affirmé.
L’ancien Président de la République, M. Mahamane Ousmane qui a accompli son devoir de vote au CES/Barma Moustapha de Zinder s’est déclaré impressionné devant l’engouement des populations au niveau des bureaux de vote pour exprimer leur volonté de voir ce pays évoluer positivement. Il a appelé les uns et les autres à plus de sens de responsabilité afin que ces élections se déroulent dans le calme et la sérénité en évitant des manipulations susceptibles de créer des désagréments.
«Nous avons visité une cinquantaine de bureaux de vote dans la Ville de Zinder et tous sont pleinement fonctionnels», a confié l’ancien président Mahamane Ousmane. La région de Zinder, faut-il le rappeler, compte 5258 bureaux vote pour un effectif de votants estimé à plus d’1 million et demi.
SiddoYacouba, ANP-ONEP/Zinder
27 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le secrétaire Général de la Région de Zinder, M. Maman Harou a procédé hier matin aux environs de 10H au lancement officiel, au bureau de vote N°60 installé dans les locaux de la MJC, des opérations de vote comptant pour les élections municipales et Régionales.
Les difficultés du démarrage de vote sont liées au manque des bulletins où il a fallu attendre un vol spécial pour réceptionner ces documents électoraux, a-t-on constaté sur place. Les électeurs, faut-il le préciser, se sont rendus massivement devant les bureaux de vote dans tous les quartiers de la Ville pour accomplir leur devoir civique.
Dans une brève déclaration, et après avoir accompli son vote, le Secrétaire Général de la Région a appelé les électeurs à se mobiliser en vue d’effectuer leur devoir civique mais aussi exercer leurs droits dans le calme et la sérénité. M. Maman Harou a exhorté les différents acteurs au sens de responsabilité afin que ces opérations se déroulent dans un climat apaisé.
Le président de la CENI régionale, M. Chaibou Moussa s’est réjoui de constater que les opérations de vote ont réellement commencé conformément à l’engagement pris par la CENI Nationale et son Président. Les dysfonctionnements relevés au niveau des opérations de vote se rapportent à l’école Sabon Gari où sur 15 bureaux, seuls deux ont fonctionné à plein temps. Les 13 autres ont connu un disfonctionnement partiel voire un arrêt du vote du fait de l’épuisement des bulletins pour les municipales et régionales.
Les candidats à ces élections et les électeurs interrogés sur place ne cachent pas leur colère et leur déception devant la longue attente. Il a fallu attendre 13 h pour que la CENI vienne à réparer ce dysfonctionnement en dotant ces bureaux de vote en matériels électoraux réclamés pour la poursuite des opérations.
Les Communes de Matameye, de Kellé et de Gamou ont accusé un retard considérable du seul fait du manque de bulletins de vote. Les opérations de vote n’ont pu démarrer qu’après 13 H dans ces entités administratives. La Région de Zinder, rappelle-t-on, compte 1.516.603 électeurs et 55 Communes.
Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
14 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Après la région de Diffa, le ministre en charge de l’Equipement est arrivé, le lundi 31 octobre dernier à Zinder dans le cadre du suivi des travaux de réhabilitation et d’entretien des infrastructures routières. M. Gado Sabo Moctar a visité les travaux de voirie de la Ville dans le cadre de Zinder Saboua.
Cette route indispensable pour le trafic urbain longue de 7 km dont 2 km en une seule voie et 5 km en deux voies. Selon le responsable de Sogea Satom en charge des travaux de ce tronçon, le délai d’exécution fixé au 20 Avril 2023 sera respecté.
Le ministre de l’Equipement a dans son intervention rassuré les populations de la Ville de Zinder que, les travaux seront livrés conformément au délai prescrit.
En route pour Zinder, le ministre Gado Sabo Moctar a également visité la route en terre – Gouré–Kellé longue de 38 km et le chantier d’entretien de la route bitumée Moussari –Guidiguir qui couvre une distance de 20 km où les travaux se déroulent normalement. Il a dans une brève intervention rassuré les populations de la Ville de Zinder que les travaux seront livrés conformément au délai prescrit.
La délégation ministérielle s’est ensuite rendue sur le chantier d’entretien de la route bitumée Takeita -Zinder d’un linéaire de 55 km dont les travaux sont exécutés par l’Agence Amoder pour un coût de plus de 600 millions de FCFA sur financement du Fonds de l’Entretien routier (FER).
Le chantier de réhabilitation du tronçon Tessaoua-Takeita, d’un linéaire de 60 km a également reçu la visite du ministre de l’Equipement. Les travaux exécutés par un groupement d’entreprises pour un coût estimé à plus de 700 millions de FCFA, suivent leur cours normal.
En route pour Maradi, le ministre de l’Equipement a marqué un arrêt au niveau du village de Giota (23 km à l’Ouest de Takeita) pour présenter ses condoléances aux familles endeuillées le week-end dernier suite au drame de l’explosion d’un camion citerne qui a causé la mort de 7 personnes et 5 blessés graves.
Sido Yacouba ANP-ONEP Zinder
Source : http://www.lesahel.org
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La Caravane de sensibilisation sur l’implication de la femme dans le processus électoral conduite par le Conseiller Spécial du Médiateur de la République a tenu le vendredi 11 décembre dernier à Zinder une séance de travail avec les groupements féminins et les organisations de la Société civile. La cérémonie inaugurale a été présidée par le Conseiller Spécial du Médiateur de la République Dr Hotto Abdoulaye en présence de plusieurs responsables administratifs de la place.
Cette caravane a pour objectif global de ‘’sensibiliser l’opinion publique nationale en vue du respect des droits des femmes en période électorale et d’assurer leur participation effective au processus électoral.’’ Il s’agit également de sensibiliser les leaders communautaires, les leaders religieux, les autorités coutumières et les organisations féminines sur les droits de la femme en matière électorale avec le poids numérique de plus de 50,04 % de la population.
Dans son intervention, le Conseiller Spécial du Médiateur de la République a mis un accent particulier sur la jeunesse où les ‘’actions menées au profit des jeunes devraient avoir pour objectif leur autonomisation afin d’assurer leur participation à la vie sociale et politique en tant que partenaires utiles et à part entière’’. Le Médiateur de la République, a-t-il dit, est convaincu de la nécessité d’émanciper politiquement les jeunes et notamment les jeunes femmes et de faire entendre leurs voix.
Son Institution, a-t-il insisté, est chargée de veiller au respect du droit d’accès des citoyens à l’information publique et aux documents administratifs, aidera toujours l’accès à l’information des jeunes qui est à la fois un droit essentiel et une condition indispensable pour qu’ils aient accès à leurs droits’’. Dr Hotto Abdoulaye a enfin adressé ses vifs remerciements, au nom du Médiateur de la République, au PNUD qui a bien voulu accompagner cette caravane de sensibilisation.
Le Représentant du gouverneur de Zinder et le Secrétaire Général de la Ville de Zinder se sont félicité des efforts consentis par le gouvernement de la 7ème République qui accorde une place de choix au statut de la femme et des jeunes pour leur émancipation. Il faut enfin noter que cette caravane de sensibilisation est organisée en partenariat avec le PNUD et a concerné les régions de Dosso, de Maradi et de Zinder.
Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
14 décembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Les membres de la Commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale ont séjourné, le week-end dernier dans la région de Zinder, où ils ont effectué des visites dans les départements de Gouré, Mirriah et Kantché en compagnie du Secrétaire général du Gouvernorat, M. Maman Harou.
La mission conduite par le député Malam Moctar Garba s’est rendue dans le département de Gouré, première étape où elle a tenu une séance de travail avec les autorités préfectorales pour faire le point de la situation sécuritaire dans ce département et les stratégies à mettre en œuvre pour lutter contre le grand banditisme.
Sur place, les députés ont visité la brigade territoriale de la gendarmerie (un bâtiment exigu et vétuste qui date de 1959), le Centre d’incendie et de secours des Sapeurs pompiers, le Commissariat de Police où ils se sont intéressés au Bureau de l’Office Centrale de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants, la direction départementale de l’Environnement et au camp de la Garde nationale.
A Mirriah, deuxième étape, la préfète du département, Mme Youssouf Baraka a partagé avec les membres de la mission la situation sécuritaire qui est relativement calme. La seule préoccupation évoquée a trait à la suppression de la barrière de sécurité sur la Nationale N°1 installée à l’entrée de la ville de Mirriah.
Cette même inquiétude a été abordée par les autorités préfectorales de Kantché où les intervenants au cours de la séance de travail ont demandé l’adhésion et le soutien de tous, pour lutter efficacement contre le trafic de tous genres et particulièrement la problématique de la question des migrants.
A cet effet, la collaboration des populations avec les forces de défense et de sécurité a été sollicitée par le Préfet Moussa Dan Tani qui a saisi l’occasion pour dénoncer certains actes suspects relevés tout au long de la frontière avec le pays voisin du Niger.
A Zinder, dernière étape, la mission parlementaire a rencontré autour du Gouverneur M. Laouali Amadou Madougou, le Conseil Régional de Sécurité pour s’enquérir de la situation sécuritaire au niveau régional.
A la fin de la rencontre, le Chef de mission s’est dit « satisfait des échanges qu’il a eus avec les différents responsables car l’insécurité en tant que telle ne s’est pas installée dans la région de Zinder » a-t-il relevé.
Certains signes annonciateurs sont constatés dans le département de Gouré et des dispositions urgentes doivent être prises pour y faire face, a fait remarquer le député Malam Moctar Garba. Ce dernier a dit avoir transmis ses encouragements et le soutien de la représentation nationale aux différentes unités de défense et de sécurité dans l’accomplissement de leur mission de sécurisation du territoire national.
Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
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Le Ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire , M. Abdou Aman, a effectué, de dimanche à mardi derniers, une mission de travail dans la région de Zinder il s’agissait pour la délégation ministérielle de se rendre sur le terrain en vue de mesurer l’impact des réalisations accomplies par certaines ONG de développement de la place au profit des communautés dans les départements de Damagaram Takaya, Mirriah et Gouré.
A Takeita, première étape de cette visite, le Ministre Abdou Amani s’est entretenu avec le groupe féminin Mata Masu Dubara (MMD) installé depuis une trentaine d’années par l’ONG CARE International qui à travers une série d’activités génératrices de revenus lui a permis d’assurer son autonomisation.
A Zinder, le ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire s’est rendu aux sièges de certaines ONG de la place qui se sont distinguées pour leurs brillantes prestations. Il s’agit de l’ONG IDB, HAI, DEMI-E et ASEC-Moungané. Les différents responsables de ces organisations non gouvernementales ont produit des exposés sur les réalisations effectuées ainsi que les ressources mobilisées au profit du monde rural pour l’aider à combattre la pauvreté.
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Une délégation de parlementaires, membres de la Commission des Affaires Economiques et du Plan de l’Assemblée Nationale, conduite par son Président, Oumarou Moumouni Dogari a effectué, le week-end dernier, une visite de travail de trois jours dans la région de Zinder. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale.
Les parlementaires ont visité le tronçon de réhabilitation de la route Zinder-Tanout, long de 138 km dont les travaux sont exécutés par les Entreprises SATOM et EGBTP. Le taux d’avancement physique global enregistré au 15 août 2020 s’élève à 63.08% pour un délai consommé de 65%.
Les parlementaires se sont rendus au niveau du village de Kagna Garin Daoudou où le CSI a bénéficié d’une clôture sur 375 mètres linéaires, avant de visiter le gyrophare de la SORAZ. Au niveau du village de Tsatsagui, les parlementaires se sont intéressés aux travaux de la mini AEP qui sont achevés.
A Zinder, les parlementaires membres de la commission des affaires économiques et du plan de l’Assemblée Nationale ont poursuivi leur visite de terrain et cela dans le cadre de l’évaluation des politiques publiques.
Les parlementaires ont visité un site où sera réalisé très prochainement un radier sur 400 mètres linéaires à l’entrée de Gafati (15 KM à l’Est de Zinder) sur la voie latéritique. Cet ouvrage une fois opérationnel, permettra de franchir la zone marécageuse pour désenclaver cette partie de la région productrice des denrées alimentaires.
Au terme de toutes ces visites, le président de la Commission des affaires économiques et du plan s’est réjoui du constat sur le terrain. «Nous nous sommes intéressés dans la région de Zinder à un certain nombre d’infrastructures routières. C’est notamment tout ce qui a été réalisé dans le cadre du 11ème FED. C’est le cas de la route Zinder-Tanout qui dessert la SORAZ. Aujourd’hui il n’est plus à démontrer que la réhabilitation de ce tronçon et l’implantation de cette société sont extrêmement importants pour l’économie du Niger. Cette route qui est en phase de finition répond à la satisfaction de tous les partenaires. C’est somme toute, un bon projet. Donc, nous sommes satisfaits de l’état d’avancement des travaux. Les délais sont respectés, les indemnisations des populations sont en cours. Le commissaire enquêteur a fait son travail. Il nous appartiendra de mettre un coup d’accélérateur derrière le gouvernement pour que toutes les populations concernées puissent être mises dans leurs droits. Le reste du travail revient au parlement et nous allons nous investir pour le faire avec beaucoup de joie et de plaisir pour aller de l’avant.», a déclaré l’honorable Oumarou Moumouni Dogari.
Sido Yacouba et Mohamed Salah ASCN, ANP-ONEP/Zinder
27 août 2020
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Le gouverneur de la région de Zinder, M. Laouali Amadou Madougou a tenu le Week-end dernier, un point de presse devant les médias régionaux au cours duquel il a abordé plusieurs questions relatives à la coopération entre l’Etat de Jigawa et la région de Zinder. Il a, à cet effet, rappelé les principaux sujets sur lesquels il a échangé avec les autorités de l’état fédéré de Jigawa.
Il s’agit notamment de la perspective de la mise en place d’un port sec au niveau de la ville de Babura située à la frontière pour permettre aux opérateurs économiques de gagner non seulement en temps mais aussi en coût. Autres sujets, c’est celui d’étudier la possibilité d’installation de l’usine de transformation des roches granitiques pour résorber le chômage ainsi que la réhabilitation des anciennes unités de transformation des céréales (SOTRAMIL) et de cuirs et peaux (Tannerie Malam Yaro).
En ce qui concerne le volet Agriculture, les échanges entre les deux gouverneurs ont porté sur l’attribution provisoire d’exploitation des terres agricoles par les producteurs de Jigawa dans la vallée de la Koroma dans la perspective de moderniser ce secteur. Ces derniers s’intéressent également au secteur de l’élevage, à la vulgarisation des chèvres de grande qualité dont regorge la région de Zinder.
Dans le même ordre d’idées, les opérateurs économiques du Nigeria ont également décidé d’organiser une sérié de formations destinées à leurs homologues de la région de Zinder sur la maitrise des techniques du commerce moderne basé sur l’ électronique, les possibilités d’approvisionnement en engrais et en semences , l’intensification de la culture rizicole, le développement de la culture de la canne à sucre et la lutte contre les criquets pèlerins.
Dans le cadre de la prévention des conflits entre agriculteurs et éleveurs, Il a été question d’envisager le surcreusement des mares pour maintenir les éleveurs sur leur site d’origine.
S’agissant du secteur éducatif, le gouverneur de Jigawa Elh Mahamane Badaru Aboubacar a pris l’engagement, à titre personnel, d’accompagner le Programme de Renaissance du Président de la République, Mohamed Bazoum. Cet engagement se traduira à travers un appui conséquent dans la construction de plusieurs infrastructures scolaires afin de mettre fin aux classes en paillote, un vœu cher au Chef de l’Etat dans son projet qui vise à observer zéro classe en paillote à l’école primaire.
Enfin, le gouverneur de la région de Zinder a invité son homologue de Jigawa à effectuer une visite de travail à Zinder. Ce dernier a accepté cette invitation et la date sera communiquée ultérieurement.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
27 janvier 2022
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Le Président du Conseil Régional de Zinder, Amadou Assane a tenu le week-end dernier un point de presse au cours duquel il a dressé le bilan annuel jugé satisfaisant des réalisations du Conseil au profit des communautés de base dans divers domaines. La nouvelle équipe du Conseil régional installée en mai 2021 a accompli patiemment et efficacement plusieurs investissements avec l’appui de l’Etat et des partenaires techniques et Financiers dans les secteurs socio-économique, culturel et éducatif dans la région de Zinder.
Cette présentation du bilan des réalisations effectuées sur fonds propres du Conseil régional et celles qui ont bénéficié de l’appui de certains partenaires obéit à un exercice qui entre dans la droite ligne des dispositions de l’Article 150 alinéa 3 du Code Général des Collectivités Territoriales qui stipule que : «le président du Conseil Régional est tenu de rendre compte au moins deux fois par an aux populations, des activités du Conseil Régional et de la vie de la région en général».
Ainsi, le Conseil s’est doté d’un nouveau Siège, d’une salle de réunion de 204 places assises, de deux salles d’attente et d’une Cafétéria pour enfin créer toutes les actions d’une bonne gouvernance administrative, a déclaré le président Amadou Assane qui indique par ailleurs que l’avènement de ce joyau contribuera sans doute à améliorer les conditions de travail de l’organe délibérant du Conseil régional et au-delà, l’ensemble des usagers du service public et les organisations socioprofessionnelles pour la tenue des réunions et autres rencontres.
Dans le domaine de la Gouvernance administrative, le Conseil Régional dispose d’un parc auto renouvelé avec l’acquisition de trois nouveaux véhicules et d’un groupe électrogène de 65 KVA pour parer aux coupures éventuelles.
Dans le domaine de l’Education, le Conseil Régional a achevé la construction du bloc administratif abritant les bureaux de la Direction départementale de l’Enseignement secondaire de Dungass et s’active actuellement à la mise en place de trois nouveaux blocs administratifs des directions départementales des Enseignements Secondaires de Gouré, Kantché et Mirriah. A ceux-là s’ajoutent la confection de 1075 tables-bancs et la réhabilitation de 1600 autres au profit des établissements des Enseignements secondaires de la région.
Dans le même ordre d’idées, le Conseil Régional a procédé à la construction de deux salles de classes à Mazamni, la construction et l’équipement d’un Atelier d’apprentissage au Centre de Formation aux Métiers dans cette localité suivi de la clôture du Collège d’Enseignement Technique (CET) dans le 1er Arrondissement Communal de Zinder. Il a aussi fourni d’importantes quantités de matières d’œuvres et d’outillages techniques au profit des CFM de la région et des élèves et apprenants du Secteur de la Formation Professionnelle et technique. Il faut ajouter à cela l’appui en alimentation et en produits pharmaceutiques pour les élèves du Collège Internat de jeunes filles de Kellé et un soutien en carburant pour assurer le transport des candidats au BEPC et BAC, Session 2021.
En outre, le conseil régional a apporté un appui en matériel de protection contre la propagation du CORONA Virus (bavettes, savons liquide, désinfectant) à l’endroit des élèves des collèges, lycées et C.E.S de la région de Zinder à la rentrée scolaire d’Octobre 2021.
Dans le secteur de la santé, le Conseil Régional a octroyé des appuis en matériels et produits pharmaceutiques au Centre Mère et Enfant et à celui de la transfusion sanguine pour permettre d’améliorer leurs prestations. Le Centre Mère et Enfant a également bénéficié de la construction d’un magasin de stockage et d’entrepôts d’une superficie de 200 mètres carré et la fourniture des vaccins contre le choléra et la prise en charge de l’équipe des vaccinateurs lors de la survenance de l’épidémie dans les départements de Mirriah et Magaria. Le Conseil Régional a réalisé, équipé et opérationnalisé deux services de pédiatrie à Belbédji et dans le 3ème Arrondissement Communal de Zinder avec l’appui du partenaire PROGEM.
En ce qui concerne l’hydraulique pastorale, le Conseil Régional a financé la construction de 10 puits cimentés pastoraux dans les communes de Tesker, Tarka et Tenhya ; la réhabilitation des stations de pompage pastorales de Tesker, Gandil Bouzou et Tanout ainsi que la réhabilitation de deux autres à Aborak et Teram avec le soutien du partenaire PADELKA.
Pour soutenir les laborieuses populations à se relever du choc de la mauvaise saison des pluies cette année et les effets néfastes du changement climatique, le Conseil Régional a apporté à la direction régionale de l’Agriculture des appuis en matériels de protection des végétaux et des semences améliorées.
Quant à la Direction régionale de l’Elevage, elle a bénéficié des appuis en aliments bétail, en produits vétérinaires ainsi qu’un accompagnement pour la campagne de vaccination des animaux par la prise en charge des équipes de vaccination.
Pour protéger les maigres ressources en pâturage enregistrées lors de la dernière campagne agro-pastorale, le Conseil Régional a engagé avec la Direction Régionale de l’Environnement une action de lutte contre les feux de brousse par l’ouverture de 300KML de bandes pare-feu dans les communes de Tanout et Tesker.
Des actions de protection de l’environnement par des travaux de récupération des terres dégradées (CES/DRS) et de lutte contre les plantes envahissantes terrestres (LCPET) ont été réalisées dans les communes de Damagaram Takaya et Dungass.
L’organe délibérant a apporté des appuis modestes en termes d’accompagnement dans les domaines de la culture, des sports et de l’Artisanat. Ainsi, dans le cadre de la célébration de la fête tournante du 18 décembre 2021 (Diffa N’Gala), les représentants de la région aux différentes compétitions ont bénéficié d’un appui du Conseil Régional ainsi qu’à l’endroit des lutteurs qui ont pris part au Sabre national de lutte traditionnelle.
Un autre soutien a été accordé aux artisans ayant pris part au SAFEM Edition 2021 à Niamey et à ceux qui ont participé à la Cure salée.
«Toutes ces actions d’investissement ou en cours de réalisation au titre de l’exercice 2021 sur fonds propres s’élevaient à 974.882.260 FCFA», a laissé entendre le président du Conseil Régional de Zinder qui adresse ses remerciements aux autorités de la 7ème République avec à leur tête le Président de la République S.E. Mohamed Bazoum et à l’ensemble des conseillers régionaux ainsi qu’aux partenaires au développement et aux services déconcentrés de l’Etat pour leurs soutiens conséquents.
Sido Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
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Le Secrétaire Général de la Région de Zinder, M. Maman Harou a présidé le jeudi 8 juin dernier à Zinder, la réunion de lancement des activités d’identification des sous projets du Projet Plateforme Intégrée pour la sécurité de l’eau au Niger(PISEN) dans le sous bassin de la Korama. La cérémonie s’est déroulée en présence du Coordonnateur régional du PISEN, M. Achirou Rabiou.
Il s’est agi au cours de cette rencontre de présenter le PISEN aux directeurs régionaux et départementaux des Ministères concernés par la mise en œuvre dudit projet, de décliner la nature des investissements qui seront réalisés dans le sous bassin de la Korama, d’internaliser les outils d’identification des sous projets, de décliner la planification des activités dans les départements concernés de la korama.
Pour le Secrétaire Général de la Région, les objectifs de développement du PISEN consistent à ‘’renforcer la gestion des ressources en eau, d’accroitre l’accès aux services d’eau et d’améliorer la résilience à la variabilité de l’eau induite par le climat dans certaines zones du Niger’’.
Le projet intervient dans les 8 régions du Niger, spécifiquement dans dix sous bassins et la Ville de Niamey. Il est financé par la Banque Mondiale pour un coût global de 200 milliards de FCFA pour une durée de sept ans.
Dans la région de Zinder, les activités du PISEN vont concerner les départements de Damagaram Takaya, Dungass, Kantché, Gouré, Mirriah et Magaria.
Pour ‘’réduire la fragilité, accroitre la résilience face à la variabilité climatique et jeter les bases du développement socio-économique du pays, le Gouvernement du Niger, en adoptant le Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en eau (PANGIRE), a bien voulu privilégier une approche systémique d’interventions bien coordonnées dans le secteur de l’eau ‘’ a fait remarquer M. Maman Harou. «Ce qui s’inscrit dans la droite ligne du Programme de Renaissance Acte 3 que les autorités de la septième République au premier rang desquels le Président de la République, M. Mohamed Bazoum, qui ont négocié et obtenu auprès de la Banque Mondiale un appui financier pour la mise en œuvre du projet de Plateforme Intégré pour la Sécurité de l’Eau au Niger (PISEN)», a précisé le coordonnateur régional du PISEN.
Pour sa part, le premier Vice Président du Conseil Régional de Zinder, M. Abdoul Kader Salifou s’est réjoui de l’installation du PISEN qui permettra sans nul doute aux populations de tirer le maximum de profit de la mise en œuvre dudit projet. «Le Conseil Régional de Zinder va accompagner le PISEN pour la réussite de ses activités», a promis M. Abdoul Kader Salifou.
Sido Yacouba ANP-ONEP/Zinder
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Le gouverneur de la région de Zinder a présidé, le jeudi 18 novembre dernier, la cérémonie de lancement des activités du Projet Health Policy Plus (HP+) financé par l’USAID pour couvrir les régions de Maradi et Zinder. Il a pour mandat global de renforcer et de faire progresser les priorités de politique de santé en matière de VIH, de planification familiale, de santé reproductive, de santé maternelle, néonatale et infantile.
Pour le gouverneur Amadou Laoauli Madougou, cette cérémonie s’inscrit dans la droite ligne de la vision FP 2030 du Gouvernement du Niger à travers le partenariat de Ouagadougou qui projette, d’ici la fin de l’année 2030, de faire du Niger «un pays où toutes les filles, les femmes, y compris celles en situation de vulnérabilité sont épanouies, avec des communautés engagées et des services de santé sexuelle et reproductive, de planification familiale de qualité, disponibles et accessibles partout et pour tous, en toute liberté sans aucune forme de discrimination, de coercition ou de violence». «Cette redévabilité nous interpelle a-t-il dit, à plus d’un titre sur le rôle que chaque citoyen, quel qu’en soit son statut, doit jouer pour le bien-être de la communauté», a ajouté le gouverneur de Zinder. Par la mise en œuvre du Projet Health Policy Plus (HP+), l’USAID témoigne ainsi toute sa considération à l’égard du Niger à travers ses engagements politiques pris à la rencontre du partenariat de Ouagadougou, a estimé M. Amadou Laoauli Madougou.
Le Directeur Pays de HP+, M. Abdoulaye Ousseini a assuré que sa structure appuiera le gouvernement du Niger à accroitre la demande en matière de planification familiale, en renforçant la capacité des leaders communautaires et des organisations des jeunes dans les régions de Maradi et Zinder pour mener un plaidoyer communautaire novateur et durable. «HP+ travaillera à faciliter la collaboration entre le secteur public et le secteur privé pour entreprendre des stratégies novatrices de mobilisation des ressources en faveur de la planification familiale», a précisé M. Abdoulaye Ousseini.
HP+ est un projet financé par l’USAID pour une durée de sept ans (2015-2022) attribué à Palladium Group. Il a contribué entre autres à l’élaboration et à l’adoption de la loi sur la Santé de la Reproduction au Niger, au développement des Plans d’Actions Nationaux budgétisés de planification familiale, à la Politique nationale de délégation des tâches, à la mobilisation des ressources en faveur de la planification familiale et au renforcement des capacités des organisations de la société civile y compris les leaders communautaires. Pour cette année, l’USAID a attribué à Palladium à travers son initiative de politique de santé HP+, un projet d’une année d’un montant de 1,5 Million de dollars pour renforcer l’utilisation des services de planification dans les régions de Zinder et Maradi.
Le représentant du Ministère de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales a rappelé que l’enquête démographique et de santé réalisée en 2012 souligne que le ‘’taux de prévalence contraceptive est de 12%, tandis que le Plan d’Action National PF 2013-2020 prévoit une réalisation de l’objectif de 50% à l’horizon 2020. «Cependant, l’évaluation de ce plan a ressorti un taux de prévalence contraceptive de 21% (données de Service, TRACK20) qui est loin de 50%», a-t-il précisé. «C’est dire que des succès ont été enregistrés avec 918.000 femmes qui utilisent actuellement une méthode moderne de contraception où 322.000 grossesses non désirées ont été évitées, 122.000 avortements à risque évités et 1300 décès des mères également évités», a expliqué Dr Harou Issoufou.
Le nouveau plan PF 2021-2025 prévoit un objectif de 29,3% en 2025 pour un total d’utilisatrices additionnelles de 569.913 femmes. Le projet HP+, a-t-il fait remarquer, a au cours des cinq dernières années apporté des appuis techniques et financiers importants pour la mise en œuvre du Plan de Repositionnement de la planification familiale. Dr Harou Issoufou a saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage au nom du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales à HP+ et à l’USAID pour le soutien multiforme accordé au Niger dans ses efforts de développement.
Siddo Yacouba, ANP-ONEP/Zinder
25 novembre 2021
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