Politique

En marge du Sommet pour un Nouveau Pacte Financier Mondial, le Président de la République, M. Mohamed Bazoum a tenu ce mardi 21 Juin 2023 à Paris, une séance de travail avec une délégation du Mouvement des Entreprises de France (MEDEF) INTERNATIONAL conduite par M. Benoît Chevalier, vice-président de l’institution pour l’Afrique.

L’objectif de cette séance de travail est de baliser l’état des investissements des entreprises françaises et de booster la part de ces investissements dans l’écosystème économique de notre pays.

En effet notre pays, avec des prévisions de 12% de croissance en 2024, présente des opportunités d’affaires réelles dans divers domaines : infrastructures, énergie, agriculture, numérique, pétrole, mines, hydraulique, etc. L’ambition est d’accroître la part du secteur privé dans le PIB afin qu’il porte cette croissance à 2 chiffres et lui garantisse une certaine pérennité.

Pour rappel, le MEDEF INTERNATIONAL est un service privé d’accompagnement au développement à l’international par et pour les entreprises françaises.

La délégation du Niger était composée, outre le Chef de l’Etat, du ministre d’État, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, du ministre des Finances, du ministre du Plan, de l’ambassadrice du Niger en France, du Directeur de Cabinet du Président de la République, des Directeurs généraux de l’Agence Nigérienne pour la Promotion des Investissements Privés et des Projets Stratégiques (ANPIPS) et de l’Agence de Modernisation des Villes (AMV).

Direction de la Communication de la Présidence de la République

 Source : http://lesahel.org/

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum est arrivé, hier mardi 20 juin 2023 à Paris en France où, il participera au Sommet de Paris pour un Nouveau Pacte Financier Mondial. Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement notamment de M. Hassoumi Massoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Ahmat Jidoud, ministre des Finances ; M. Abdou Rabiou, ministre du Plan et M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République.

 Source : http://lesahel.org/

 

Du 04 au 05 décembre dernier, le Président de la République, Chef de l’Etat M. Mohamed Bazoum a effectué une visite de travail à Nouakchott en République Islamique de Mauritanie. Dans la capitale mauritanienne, le Chef de l’Etat a pris part, en compagnie d’autres dirigeants des pays du G5 Sahel, à un sommet de haut niveau sur les enjeux de développement que partagent les pays, en particulier dans le domaine éducatif. A l’issue de ce sommet, les participants ont adopté un déclaration dite  «Déclaration de Nouakchott», qui représente, selon le communiqué final, le résultat de leurs discussions. Cette déclaration constitue par ailleurs un cadre de référence pour la priorisation et la coordination des politiques, pratiques et actions dans le domaine de l’éducation au cours des années à venir. A travers elle, les participants ont ainsi convenu de solutions et d’objectifs communs pour améliorer les apprentissages des enfants et des jeunes dans les pays du G5 Sahel.

Il faut rappeler que le Chef de l’Etat était accompagné dans ce déplacement de M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Dr Rabiou Ousman, ministre de l’Education nationale et M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République.

(Lire ci-dessous l’intégralité de la Déclaration adoptée par le sommet)

 

Déclaration de Nouakchott sur l’éducation dans les pays du G5 Sahel : Préambule

 

  1. Nous, Chefs d’Etat et de Gouvernement du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, nous sommes réunis à Nouakchott, en République islamique de Mauritanie, le 5 décembre 2021.
  2. Nous remercions Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président de la République islamique de Mauritanie, pour l’initiative de cette importante rencontre et pour nous avoir accueilli dans la tradition de l’hospitalité sahélienne. Nous avons discuté des enjeux de développement que partagent nos pays, convenu de solutions et d’objectifs communs pour améliorer les apprentissages des enfants et des jeunes de nos pays, et souligné le rôle essentiel du financement du secteur de l’éducation, dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid-19 et la crise sécuritaire dans la région du G5 Sahel.

 

  1. Nous exprimons nos sincères remerciements à l'ensemble de nos partenaires en développement pour les actions déjà mises en œuvre et leur engagement au service de l’éducation de notre jeunesse.

 

  1. Nous saluons la politique du Groupe de la Banque Mondiale, pour son approche collaborative manifestée par l’écoute, la compréhension, et le partage des défis, pour mieux accompagner nos États dans la mise en œuvre de leurs stratégies nationales, comme en témoigne le lancement aujourd’hui de son Livre blanc sur l’éducation au Sahel.

 

  1. Le présent document, la «Déclaration de Nouakchott», représente le résultat de nos discussions. Il constitue un cadre de référence pour la priorisation et la coordination de nos politiques, pratiques et actions dans le domaine de l’éducation au cours des années à venir.

Approche stratégique de l’éducation au Sahel :

  1. Nous affirmons qu’un enseignement de qualité pour toutes et pour tous constitue pour notre région le fondement d’un avenir où la prospérité est durable et profite à chacun. Un développement durable et équitablement partagé requiert des citoyennes et citoyens qui bénéficient d’une scolarisation en prise sur nos besoins et nos réalités, dans un monde qui évolue tous les jours. Un système éducatif performant augmente la productivité et l’emploi, et mène à de meilleurs résultats en matière de santé, de fonctionnement des institutions publiques, et de préservation de la paix. Au cours des quinze dernières années, nos pays ont enregistré d’importants progrès dans ce secteur, ayant doublé le nombre d’inscriptions dans l’enseignement primaire et triplé celui dans l’enseignement secondaire.
  2. Afin d’étendre ces succès, nos pays doivent continuer à développer un système éducatif où les enfants arrivent à l’école prêts à apprendre dès leur plus jeune âge et où enfants et adolescents acquièrent de manière efficace et durable les compétences fondamentales qui leur seront essentielles tout au long de leur vie. Cet objectif exigera de développer des politiques innovantes pour améliorer la qualité de l’éducation. Même parmi les enfants scolarisés, beaucoup d’entre eux ne savent pas lire et comprendre un court texte à la fin du cycle d’enseignement primaire. Ce problème touche en particulier celles et ceux qui ont le plus besoin d’un enseignement de qualité : les filles, les enfants habitant en zone rurale, ceux dont les parents ont été peu ou pas scolarisés et les familles affectées par l’insécurité. Nos sociétés souffrent des conséquences de cette pauvreté des apprentissages dans des matières de base comme la lecture et le calcul : abandon scolaire élevé, promotion sociale entravée, et main-d’œuvre peu qualifiée. Un environnement où tous nos jeunes, en particulier les filles et jeunes femmes, ne se sentent pas en sécurité pèse non seulement sur leur formation mais aussi sur la suite de leur vie adulte et sur nos sociétés.

 

  1. Dans la perspective de cet avenir meilleur que nous promet un enseignement de qualité, nous sommes convaincus qu’il faut prioriser trois objectifs fondamentaux : (i) consolider les acquis en matière d'accès à l'école à travers un investissement en infrastructures garantissant des conditions d'apprentissage et de confort satisfaisante et réduire la pauvreté des apprentissages, (ii) augmenter la participation des filles à l’enseignement secondaire, et (iii) renforcer les compétences de base des jeunes adultes qui ont quitté l’école, y compris l’alphabétisation. Tout en sachant l’importance de chacune des composantes du système éducatif, nous avons donné la priorité à ces trois objectifs particulièrement déterminants au vu de leur potentiel de transformation de nos sociétés. Tout en tenant compte des spécificités de chacun de nos pays, nous reconnaissons les défis que nous avons en commun : la professionnalisation du corps enseignant, la modernisation des programmes éducatifs, l’amélioration des pratiques pédagogiques et le renforcement de l’évaluation des acquis scolaires.

 

  1. Pour soutenir ces efforts, nous reconnaissons l’importance de la part des dépenses publiques affectées à l’éducation, qui doivent être équilibrées entre généralisation des prestations de base qui profitent à la majorité de la population et investissements de pointe qui stimulent durablement et structurellement la croissance et par là même l’emploi. Nous confirmons par ailleurs notre engagement en faveur d’une coopération régionale où les coûts comme les bénéfices sont équitablement partagés. En mettant l’accent sur les résultats, nous visons un rendement meilleur de nos dépenses publiques en éducation, a fortiori avec des ressources limitées pour une demande de scolarisation toujours croissante. Nous confierons à nos communautés la possibilité de s’impliquer à leur niveau local pour mettre en œuvre les innovations qui profitent à leurs écoles et leurs élèves et nous encouragerons aussi la participation du secteur privé en assurant la qualité de ses prestations.

 

  1. Grâce à ces efforts, nous continuerons à construire ensemble l’avenir de notre région sahélienne. L’éducation est bel et bien la richesse de demain et la voie vers une prospérité partagée. Nous sommes parfaitement conscients que ces initiatives ne pourront pas porter tous leurs fruits au cours de la seule période de notre mandat politique, mais nous agissons dès aujourd’hui pour mieux servir les jeunes d’aujourd’hui et de demain et garantir leur avenir. Nous invitons nos chers compatriotes, nos partenaires nationaux et internationaux et autres parties prenantes, à se joindre à nous dans cette noble et nécessaire entreprise. En transformant efficacement et dès à présent nos systèmes éducatifs, nous pourrons faire de nos écoles l’espace d’épanouissement et de rayonnement que méritent nos enfants, nos adolescents et nos jeunes adultes. Nous n’avons pas de temps à perdre !

 

  1. Pour ce faire, Nous nous engageons à :

 

  1. Prioriser dans nos politiques, actions et financements la consolidation des acquis en matière d'accès à l'école, la réduction de la pauvreté des apprentissages, la participation accrue des filles à l’enseignement secondaire, et le renforcement des compétences de base des jeunes adultes qui ont quitté l’école, y compris par l’alphabétisation ;

 

  1. Adopter pour chacun de ces objectifs une valeur chiffrée pour les années 2025 et 2030, pour responsabiliser nos gouvernements et nos populations face à ces engagements, et par là même, alléger et dépasser les lourdeurs administratives qui ont souvent freiné les progrès que nos enfants et adolescents méritent ;
  2. Assurer le développement de la petite enfance afin que tous et toutes arrivent à l’école en mesure d’apprendre tout au long de la vie ;
  3. Améliorer significativement le mode de recrutement, de formation, de motivation et de déploiement des enseignants et faire participer nos systèmes éducatifs aux programmes internationaux périodiques d’évaluation des acquis scolaires et autres apprentissages ;
  4. Augmenter la part de l’éducation dans les dépenses publiques et dans le produit intérieur brut pour atteindre au minimum le niveau de la moyenne de l’Afrique sub-saharienne au plus tard en 2030, tout en nous efforçant d’améliorer le rendement et la qualité de ces dépenses ;

 

  1. Affecter une plus grande part du budget à l’enseignement primaire et au premier cycle de l’enseignement secondaire, tout en priorisant de manière sélective des programmes du second cycle de l’enseignement secondaire - y compris technique et professionnel - et de l’enseignement supérieur qui apporteraient une valeur ajoutée certaine à nos économies et à nos populations.

 

Le 5 décembre 2021 à Nouakchott, République islamique de Mauritanie

 

Liste des participants à la réunion ayant adopté la déclaration :

Burkina Faso, Mauritanie, Mali, Niger, et Tchad.

Excellence Mohamed Ould Cheikh Ghazouani,

Président de la République islamique de Mauritanie

 

Excellence Mohamed Bazoum,

Président de la République de Niger

 

Excellence Shoguel Kokalla Maiga,

Premier Ministre de la République du Mali

 

Excellence Ouaro Stanislas,

Ministre de l’éducation national

Chef de délégation de la République du Burkina Faso

 

Excellence Kosmadji Merci,

Ministre de l'éducation nationale,

Chef de la délégation de la République du Tchad

06 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

 

En marge de la 77ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, qui se tient à New York, aux Etats Unis d’Amérique, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, a pris part, hier mercredi  21 Septembre 2022, à  la Conférence de plaidoyer en faveur du Fonds mondial pour l’engagement communautaire et la résilience (GCERF) sur le thème « Un avenir sans extrémisme violent », avec pour modérateur l’ancien Premier ministre britannique, M. Tony Blair.

Outre le Président Bazoum, qui prit la parole en premier, plusieurs autres personnalités se sont également exprimées, dont le Secrétaire d’Etat américain, M. Antony Blinken, le Président de la Confédération Suisse, M. Ignazio Cassis, ainsi que le Haut représentant de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, M. Josep Borrell.

Dans son intervention, le Président Mohamed Bazoum a fait d’abord la genèse de la crise sécuritaire au Sahel en détaillant les phénomènes précurseurs du terrorisme au Sahel, à partir des événements survenus en Algérie dans les années 80-90 et qui ont découlé sur la création d’une économie criminelle de toutes sortes et qui va permettre l’essor de ce fléau qu’est le terrorisme.

Il s’est aussi appesanti sur le Nexus Terrorisme et changement climatique avec la remise en cause du pastoralisme tel qu’il a été à l’œuvre dans le Sahel depuis toujours. Au terme de la conférence, le modèle nigérien de lutte contre l’extrémisme violent au Sahel, qui allie démocratie-efficacité de l’armée-coopération militaire-développement local-dialogue, est, de l’avis des participants, un bon exemple à suivre.

Au volet des rencontres, SE. Mohamed Bazoum a reçu en audience, hier matin, la Directrice Générale de Millennium Challenge Corporation (MCC), Mme Alice Albright. Lors de cet entretien plusieurs questions liées au développement et particulièrement au MCC régional qui va s’articuler sur les secteurs du transport de marchandises entre le Niger et le Bénin, avec une enveloppe égale au MCC National.

Le Chef de l’Etat s’est également entretenu avec le ministre émirati des Affaires Etrangères, SA. Sheikh Shakhbout Bin Nahyan, et avec le Président de la Commission de l’Union Africaine, M. Moussa Faki.

(Source: Cellule Communication de la Présidence de la République)

ONEP
Source : http://www.lesahel.org/

 

Après avoir pris part, du 5 au 6 décembre 2021, au Sommet de Nouakchott sur l’Education au Sahel, en Mauritanie, le Président de la République, SE.M. Mohamed Bazoum, poursuit son déplacement en Afrique de l’ouest. Ainsi, le Chef de l’Etat a entamé, hier lundi 6 décembre 2021, une visite de travail à Dakar, au Sénégal, où il prend part aux travaux du 7ème Forum International sur la Paix et la Sécurité en Afrique axé sur le thème des «Enjeux de stabilité et d’émergence en Afrique dans un monde post-Covid-19». A l’ouverture des travaux du forum, hier, plusieurs personnalités se sont relayées à la tribune, dont les Présidents Macky Sall du Sénégal, Mohamed Bazoum du Niger, et Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud.

(Lire  ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par le Président Mohamed Bazoum)



Discours du Président de la République au 7ème Forum international sur la paix et la sécurité de Dakar.

Monsieur le Président Macky Sall,

Messieurs les chefs d’Etat,

Mesdames et à Messieurs,

Mon propos ne consistera pas dans un discours tel qu’attendu en pareille circonstance. J’ai décidé délibérément de me rendre le plus utile possible aux participants à ce Forum en faisant part de mon analyse de l’insécurité qui prévaut dans certains pays du Sahel, dont le mien pour que nos échanges s’enrichissent de mon expérience personnelle. Le terrorisme à l’œuvre dans l’espace sahélien aujourd’hui se caractérise par des formes d’organisation qui s’apparentent singulièrement à celles observées dans les guérillas en Amérique latine au cours des années 1960-70.

Lorsque je lis les fiches des renseignements qui se rapportent au mode d’organisation de ces mouvements, j’y découvre une description de la réalité qui me rappelle mes lectures de Régis Debray et de Che Guevara. Les bases terroristes sont en effet organisées sur le modèle des focos, tels que décrits par Régis Debray. Ce modèle, on s’en souvient, n’avait pas fait fortune dans les guerres des mouvements de libération nationale en Afrique, ni à l’occasion des guerres de guérillas tentées au Cameroun, en RDC et au Niger au début des années 60. Il est pour le moins étonnant que ce modèle de guerre réapparaisse plus de 50 années plus tard et ait un succès technique sans commune mesure avec ce qui s’était passé à l’époque. Cela l’est d’autant plus que les organisations terroristes en question bénéficient d’un encadrement intellectuel de faible consistance, tout le contraire des expériences des années 60 où les mouvements révolutionnaires étaient animés par de vrais cadres politiques, d’un niveau appréciable.

Comment comprendre un tel phénomène ? En quoi les deux contextes sont-ils si dissemblables pour donner lieu à un tel décalage ?

Cette différence tient au fait que les avancées de la technologie permettent aujourd’hui aux groupes rebelles d’accéder à nombre de moyens, qui à l’époque étaient l’apanage des forces étatiques. Il en est ainsi des moyens de communication. Les groupes armés non étatiques utilisent en effet les téléphones mobiles GSM, les téléphones satellitaires, et possèdent leurs propres fréquences de Talkies walkies. Ils ont même à cet égard un certain avantage sur les armées qui est de pouvoir détruire les antennes des téléphones mobiles partout où elles considèrent qu’elles sont gênantes pour leur action.

D’autre part, de toutes les avancées de la science et de la technologie, les avancées dans le domaine de l’armement de base sont celles qui font l’objet de la plus large accessibilité. Cette vérité se vérifie d’autant plus dans le contexte actuel du Sahel où les groupes criminels sont alimentés en armes à partir de la Libye. À propos de la Libye, il faut à cet égard savoir deux choses : ce pays était du temps du Colonel Kaddafi une véritable poudrière. Les circonstances de la chute de son régime ont mis ces armes nombreuses à la portée de groupes criminels qui ont généré des réseaux de trafics par lesquels les pays sahéliens en furent littéralement inondés.

En outre, la guerre entre les différentes factions se disputant le pouvoir dans ce pays très convoité a occasionné des interférences internationales qui ont mis en compétition des pays, parfois très riches, lesquels ont déversé des armes comme cela ne s’est jamais vu ailleurs. Ce trop-plein d’armes a été canalisé vers le Sahel et sert depuis lors à alimenter les différents foyers terroristes ainsi que les nombreux groupes de bandits criminels opérant dans la zone, surtout au Nigeria.

Le résultat est que jamais, nulle part au monde des groupes rebelles n’ont pu avoir accès aux mêmes armes que les forces légales qu’elles combattent, comme c’est le cas aujourd’hui au Sahel. J’ai même la faiblesse de penser que pour certaines armes, la proportion chez les terroristes est supérieure à celles détenues par les forces régulières. C’est le cas notamment des lance- roquettes RPG et des fusils mitrailleurs M80, qui sont les armes vedettes de ces guerres. Les mouvements révolutionnaires des années 60 étaient connus pour la pauvreté de leur armement et le déséquilibre caractéristique du rapport de forces vis-à-vis des troupes régulières en la matière. A contrario, les groupes terroristes opérant actuellement au Sahel se distinguent par le caractère sophistiqué et la quantité remarquable de leurs armes ainsi que de leurs munitions, acquis à des coûts très faibles à travers les réseaux de contrebande libyens.

L’autre grande vedette de cette guerre c’est la moto à 2 roues. Elle est le principal facteur de l’avantage tactique que possèdent les groupes armés non étatiques, qui est leur extrême mobilité. C’est véritablement la moto qui confère à cette guerre son caractère asymétrique. Quand on connait par ailleurs les caractéristiques physiques du terrain sur lequel opèrent les terroristes consistant dans l’absence de routes et une certaine densité de la végétation des arbres par endroits, on comprend l’avantage qu’il y’a d’utiliser ce moyen qui allie petite dimension, rapidité, rusticité et sobriété. En face les forces régulières utilisent des moyens mécanisés très peu commodes du fait notamment de leur lourdeur et de leur lenteur.

Mesdames, Messieurs,

En plus des facteurs techniques qui leur sont favorables, les groupes terroristes ont pour eux l’avantage de la connaissance du terrain ainsi que leur mode de vie pastoral qui en fait des hommes rompus à la souffrance due aux privations et la pénibilité de la vie au quotidien. Pour un jeune berger, passer de la marche à pied à la moto procure confort et prestige. Exactement comme  passer du bâton à la kalachnikov. Les jeunes qui intègrent les organisations terroristes se sentent exaltés par les merveilles auxquelles ils accèdent, ce qui leur confère un sentiment de valorisation de soi fantasmatique. Les victoires plutôt faciles remportées contre les armées régulières leur ont par ailleurs permis de prendre un ascendant psychologique sur ces dernières, confortant ainsi leurs préjugés ancestraux de pasteurs vis-à-vis des agriculteurs. Outre les atouts ci-dessus cités, les mouvements terroristes sahéliens bénéficient de conditions d’accès à des ressources financières inédites pour une rébellion. Le nord du Mali est depuis presque deux décennies un espace de non droit où s’est développée une économie criminelle autour notamment du trafic transsaharien de la drogue en direction de l’Europe et de l’Asie. Les organisations terroristes locales, succursales d’Alqaida et de Daesh ont partie liée avec ce trafic qui leur procure de l’argent, tout comme les rançons faramineuses payées par certains pays pour libérer leurs citoyens retenus comme otages.

La présence de gisements d’or nombreux dans la zone a favorisé des activités d’orpaillage sous leur contrôle, ce qui leur permet également d’accroître leurs capacités financières. Mais en ce moment, une bonne partie de leur argent leur vient des extorsions, du vol à grande échelle de bétail et des taxes auxquelles ils soumettent systématiquement toutes les populations des vastes zones qu’ils parcourent sur leurs motos. Depuis la généralisation à grande échelle de ces taxes ainsi que du vol de bétail, les vocations se sont particulièrement développées et le nombre de jeunes pasteurs rejoignant les groupes terroristes ne fait que s’accroître.

Un autre aspect très caractéristique de ces mouvements, tout à fait à l’opposé des expériences révolutionnaires des années 60, réside dans le fait que les chefs terroristes vivent en général dans leur propre terroir, pas très loin de leurs familles. Ainsi, ils fréquentent quasi normalement leurs familles et jouissent de tous les avantages qui découlent d’une telle situation. Le moindre d’entre eux n’est pas qu’ils puissent, au passage d’une opération militaire lourde, repérée de très loin se déguiser en paisibles bergers.

Mesdames, Messieurs,

Je viens de dépeindre un tableau qui laisse à voir les nombreux atouts qui sous-tendent la tendance à l’expansion du terrorisme au Sahel. Mais le phénomène ne comporte pas que des atouts. Il a aussi ses grandes faiblesses qui privent le projet de toute forme de viabilité à long terme. Son talon d’Achille réside dans son absence de projet de société, son faible encadrement politique et son incapacité subséquente à mettre sur pied la moindre forme d’administration.

Si au départ, Al Qaeda au Maghreb islamique en occupant le nord du Mali à travers ses affidés locaux prétendait vouloir instituer la Charia, voire fonder un Émirat islamique, c’était surtout parce qu’elle utilisait pour l’essentiel des cadres algériens et sahraouis. Aujourd’hui que ces cadres ne sont plus là, sa rhétorique islamiste renvoie davantage à ses origines qu’à une éthique sous tendant un vrai projet. À ce niveau un distinguo mérite toutefois d’être établi entre le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) d’une part et l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS) d’autre part.

Le GSIM possède des cadres certainement radicalisés et utilise même à la base de jeunes dont beaucoup ont fréquenté les écoles coraniques traditionnelles. Au sein de ce mouvement la rhétorique islamiste est plus prégnante, se traduisant sur le terrain par l’organisation de prêches, la manifestation d’actes de prosélytisme relativement courants et une tendance à l’agression contre les symboles de l’Etat (surtout les écoles) et de l’islam traditionnel. Par contre rien de tout cela n’est noté à l’EIGS dont la base ainsi que l’encadrement sont composés de bergers qui n’ont jamais fréquenté les écoles coraniques et dont l’islamisation est des plus superficielles.

 

« Les États sahéliens se doivent de mettre sur pied une stratégie militaire adaptée aux défis consistant dans le recours à des techniques et des moyens de nature à rendre la guerre la moins asymétrique possible », déclare S.E.M Mohamed Bazoum

 

En vérité, dans la mesure où le terrorisme est devenu un moyen de gagner son pain il a attiré à lui tous les bandits vivant de trafics transfrontaliers divers qui ont traditionnellement écumé l’espace (braconniers, coupeurs des routes, trafiquants de carburant, de tramadol, etc). Aujourd’hui, ce qui est à l’œuvre consiste dans un mélange de stratégies diverses dont le lien réside, du moins au Niger, au nord du Mali et à l’est du Burkina, au-delà des slogans, dans une violence cupide imposant une chape de plomb oppressive contre les populations. Celles-ci sont spoliées de leur bétail, assujetties à des taxes exorbitantes au nom de la Zakat et tenues en respect par une terreur effroyable. Cela est une conséquence d’un phénomène concomitant de djihadisation du banditisme et de banditisation du Djihad.

Mesdames, Messieurs,

À l’évidence, nous sommes loin des mouvements rebelles des années 60 et de leurs mots d’ordre exigeant des révolutionnaires d’être dans les communautés comme un poisson dans l’eau. Ici les terroristes vivent non pas au sein mais à côté des communautés et à leurs dépens imposant leur soumission par la violence. Ces mouvements n’ont pas vocation à construire quelque projet ; ils n’envisagent rien d’autre que la rapine dont ils vivent à l’instant, l’instant étant leur seule temporalité.

Cependant, si le terrorisme sahélien se réclamant de l’islamisme n’est porteur d’aucun vrai projet à caractère politique, ses agissements violents ont en revanche des effets politiques réels et même disproportionnés. En effet, la pression exercée sur les populations à travers les tueries à caractère ethnique et les rackets donnent lieu à des situations de désolation relayées par les réseaux sociaux qui créent à leur tour une psychose particulièrement traumatisante. Cette psychose affecte dangereusement le moral de tout le pays et crée un besoin de sécurité marqué au coin de l’impatience. Cela débouche sur un sentiment délétère exacerbé par les réseaux sociaux et exploité de façon opportuniste par les partis politiques d’opposition et une certaine société civile. C’étaient, on s’en souvient, les déboires de l’armée dans le nord du pays en 2012 et l’angoisse qui s’était emparée des populations qui avaient délégitimé le régime du Président ATT au Mali et conduit à sa chute au cours du mois de mars de cette année-là.

De même, si en août 2020, la coalition M5- RFP a pu mobiliser des foules nombreuses et provoquer la chute du Président IBK, cela était dû davantage au traumatisme généré par l’insécurité qu’aux accusations de mauvaise gouvernance portées contre lui.

Mesdames, Messieurs,

Comme on peut le constater, les organisations terroristes opérant au Sahel, animées par des bergers incultes, opérant sans aucun projet politique ont tout de même pu réussir à diviser localement les communautés ethniques entre elles, décrédibiliser les États aux yeux de leur opinion en semant le doute sur leurs capacités à assurer leur sécurité et favoriser une campagne de dénigrement à l’encontre de leurs alliés internationaux dans leur combat commun contre le terrorisme.

S’il suffit en effet que 4 bandits sur 2 motos massacrent des dizaines de personnes habitant un village très isolé pour provoquer un choc national, la porte est dès lors grande ouverte aux théories du complot les plus délirantes dont le destin n’est en l’espèce que le symptôme de l’état de démoralisation des sociétés victimes de ce fléau.

En conclusion, un tel contexte est gros de tous les dangers et les États sahéliens se doivent de mettre sur pied une stratégie militaire adaptée aux défis consistant dans le recours à des techniques et des moyens de nature à rendre la guerre la moins asymétrique possible. C’est ce que le Niger s’efforce de faire. Ils ont par ailleurs besoin d’un soutien plus adapté de leurs partenaires axé sur le renseignement, l’appui aérien et le renforcement des capacités de leurs armées. A propos du renseignement, la grande erreur des partenaires est leur faible implication dans le combat contre le trafic des armes en provenance de Libye, qui est pourtant le paramètre le plus important dans la prévalence de ce terrorisme. Les pays du Sahel ont enfin besoin de ressources financières exceptionnelles dont l’accès commande une dérogation aux règles de financements traditionnels consacrés par les institutions financières internationales faute de quoi leur action restera toujours très insuffisante.

07 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

 

Le Président de République, Chef de l’Etat, S.E. Mohamed Bazoum, préside, ce mardi 25 Octobre 2022, la cérémonie solennelle de lancement  des travaux de construction de la ligne Haute Tension de transport d’énergie Kandadji-Niamey. Cette cérémonie est d’autant plus importante que la ligne haute tension, dont les travaux de construction vont enfin démarrer, est porteuse d’un apport considérable dans la bataille pour l’indépendance énergétique du Niger, avec notamment la fourniture d’environ 600 GWh d’énergie propre, renouvelable à faible coût de la région du Fleuve.

Selon la fiche de presse produite à l’occasion de cet  évènement par la Cellule de Communication de la Présidence de la République, cette réalisation d’un coût de 55,6 milliards de FCFA, financée par la Banque Islamique de Développement (BID), viendra renforcer la production électrique de la station de Gorou Banda, et contribuera également à la réduction du coût de la production nationale d’électricité’. «La fourniture de cette énergie, indique-t-on, sera assurée par le barrage de Kandadji, dont la construction a atteint un niveau de 25% selon le Secrétaire général de l’Agence de Barrage de Kandadji (ABK)».

D’où toute l’importance que le Président Mohamed Bazoum accorde au barrage de Kandadji. En effet, nous apprend le document, le Chef de l’Etat ‘’n’a cessé, comme lors de la réunion de haut niveau du Programme Kandadji tenue le 24 mai 2022, d’accélérer la mise en œuvre de ce projet structurant pour le Niger’’.

La même source souligne que cette infrastructure hydro-électrique est l’élément central d’un vaste Programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur du fleuve Niger (P-KRESMIN), dont l’objectif assigné est d’assurer la préservation et la revitalisation des écosystèmes fluviaux, d’augmenter les productions agricoles et énergétiques, mais aussi stimuler les emplois et ouvrir des perspectives économiques.

Il y a lieu de rappeler que le lancement officiel du redémarrage des travaux de construction du barrage de Kandadji était resté longtemps en veilleuse, avant sa concrétisation, le 26 mars 2019 sur le site au pied du Mont Ourba, sous la conduite du maitre d’œuvre, la China Gezhouba Group Company (CGGC).

Au cours d’une visite de presse sur le site du barrage, hier, le Secrétaire Général de l’ABK, M. Amadou Ali  Yéro, a indiqué que les travaux sont à un taux d’exécution de 25%. «Nous avons ouvert le fleuve pour passer aux travaux et nous avons fermé de l’autre côté pour nous permettre de joindre l’autre rive pour y travailler. Pendant deux ans, nous avons travaillé sur le premier côté, et sur la seconde aile, nous allons travailler durant deux autres années, à poursuivre le bétonnage, et à construire la centrale hydroélectrique dans une partie que nous avons dégagée à cet effet, ainsi que les digues en terre, pour finir le chantier d’ici 2025», a expliqué M. Amadou Ali Yéro.

Le mégaprojet du Barrage de Kandadji est un complexe hydro-agro-électrique d’un coût de 740 milliards de francs CFA (1,1 milliard d’euros) avec une digue de 28 mètres de haut sur une longueur d’environ 8,8 km, et qui sera doté d’un réservoir d’une capacité de 1.569 km3. C’est donc ce vaste chantier qui sera visité dans ses différents compartiments, au cours de cette journée de mardi, par le Préisdent Mohamed Bazoum, soucieux de l’aboutissement de ce projet tant attendu.

 Assane Soumana(onep)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E M. Mohamed Bazoum a entamé, hier mardi 9 novembre 2021, une visite de travail à Paris, en France, où il prendra part à une série de réunions de haut niveau. Ainsi, comme le souligne un document émanant du  Service Presse de la Présidence de la République, le Président Mohamed Bazoum assistera, tour à tour, à l’UNESCO, à l’ouverture de la 41ème Session de la Conférence générale de l’UNESCO qui siège tous les deux ans et réunit les représentants des États membres ou non, des organisations intergouvernementales, des organisations non gouvernementales et des fondations, ainsi qu’aux cérémonies célébrant le 75ème anniversaire de l’UNESCO qui se tiendront le vendredi 12 novembre.

D’autre part, indique le même document, le Chef de l’Etat participera, du 11 au 13 novembre, au 4ème Forum de Paris sur la Paix qui rassemble les acteurs les plus importants de l’intelligence collective pour trouver des solutions concrètes aux énormes défis posés par la pandémie de Covid-19, puis à la Conférence Internationale sur la Libye censée mettre fin à une décennie de conflit dans le pays,à un mois d'élections générales

Le Président de la République est accompagné dans ce déplacement de : M. Hassoumi Massoudou, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indatou, Ministre de la Défense Nationale ; M. AhmatJidoud, Ministre des Finances ; M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République.

Cette série de rencontres revêt un caractère tout particulier pour le Niger et le Président Bazoum qui se fait un honneur de renforcer la visibilité de notre pays à l’international. La pertinence et la diversité des sujets abordés lors de ces rencontres de Paris ont naturellement une incidence directe sur la vie de nos concitoyens.

Assane Soumana

10 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

En début de semaine, son Excellence le Président de la République Bazoum Mohmed se trouve à Paris en France où il prend part à plusieurs événements ; notamment la 41ème Conférence Générale de l’UNESCO ; le 4ème Forum de Paris sur la paix ; la Conférence Internationale sur la Libye. Tel est de façon officiel l’Agenda décliné du Président Mohamed Bazoum et de la forte délégation qui l’accompagne. Autour de lui on peut mentionner le tout puissant Ministre des Affaires Etrangères Hassoumi Massaoudou, le Ministre de la Défense Alkassoum Indatou et le Ministre des Finances Ahmat Jidoud et le Directeur de Cabinet Sani Abani.

Cette visite semble être l’une des plus controversée d’un Président de la République du Niger depuis l’accession de ce pays à l’indépendance le 3 Août 1960. D’ores et déjà, il faut préciser qu’elle se tient à un moment où dans le monde entier, surtout dans les anciennes colonies françaises d’Afrique, une aversion sans précédent se manifeste de plus en plus contre les intérêts français. Chez notre voisin le Mali notamment, de gigantesques manifestations sont organisées par tous les fronts pour non seulement condamner et fustiger la politique française dans ce pays mais aussi pour encourager les autorités au plus haut degré à privilégier l’option Russe au détriment de celle de la France. Au Niger, sur les réseaux sociaux, la même aversion se développe et des appels incessants au boycott des intérêts français sont lancés. Une voix féminine largement diffusée prône même le saccage des intérêts français avec incendie public des couleurs blanc-rouge-bleu. En effet le drapeau gaulois serait en danger au Niger.

C’est dans ce contexte que le Président Bazoum Mohamed et ses ministres les plus influents effectuent un séjour d’une semaine à Paris. Ainsi, au-delà de l’agenda officiel décliné par la délégation nigérienne, au pays l’on s’attend à deux réactions éventuelles. La première reste traditionnelle ; une demande d’explication et peut-être même d’excuse aux autorités nigériennes avant d’être menacées de tout mettre en œuvre pour redorer le blason de la France au Niger. Ça, c’est le propre de la FrançAfrique, le gendarme colonial français qui entretient une émancipation déguisée de nos dirigeants par rapport au fait colonial. La seconde réaction reste hypothétique, tellement qu’elle ressemble à une utopie ; il s’agit de voir le tout nouveau Président, Son Excellence Bazoum Mohamed, redresser son échine dorsale pour rapporter aux autorités français le désir du peuple nigérien ; celui de voir la France foutre le camp du pays pour faire place à des partenaires beaucoup plus sérieux, comme la Russie. En tout cas, ce veux est clairement et largement claironné par les nigériens à travers les réseaux sociaux qui condamnent fermement l’interventionnisme français aux côtés des forces djihadistes. Laquelle des deux options le Président Bazoum empruntera-t-il ? Dieu seul le sait. Cependant, on peut d’ores et déjà entrevoir que cet homme a la désinvolture nécessaire pour rabrouer les autorités françaises et exiger de meilleurs comportements vis-à-vis de son peuple sur le point d’opérer une véritable révolution contre les intérêts français. Par le passé, le Président Tanja Mamadou a eu à parler mal aux autorités françaises ; lui-même Bazoum a eu ce comportement lors de son dernier séjour en France où il a fait comprendre à Macron que le G5 n’a pas besoin de soldats français mais de moyens d’actions. Wait and see !

Garba Liman

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, poursuit son séjour qu’il a entamé, le  mercredi 22 décembre 2021, à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, où il participe à l’Exposition Universelle 2020. Le thème de cette édition

« Connecter les esprits, construire le futur », les sous-thèmes de la « durabilité, la mobilité et l'opportunité », dénotent de l’ambition et de la modernité de cette exposition.

La présence du Chef de l’Etat à cette exposition, qui est une grande rencontre commerciale et diplomatique, est hautement opportune, sachant qu’il accorde une importance à l’ouverture et aux échanges de nos produits vers l’extérieur. A cet effet, un Pavillon d’exposition dédié à notre pays est mis sur pied pour vanter la richesse de ses ressources naturelles et économiques.

Le Président Mohamed Bazoum compte saisir l’occasion qui lui offre ce grand rendez-vous de Dubaï pour attirer les investisseurs en leur faisant découvrir les énormes opportunités qu’offre le Niger. Il s’agira surtout de faire un plaidoyer en faveur de la visibilité de la «destination Niger », à travers notamment les richesses exploitables dans les domaines des énergies renouvelables, des infrastructures, de l’agriculture et du tourisme.

Cette 69ème édition de l’Exposition Universelle de Dubaï accueille 192 pays de toutes les régions du monde : Afrique, Europe, Asie, Amérique du nord, Amérique du Sud, Moyen-Orient, Océanie, avec un pavillon d'exposition réservé pour chaque pays participant.

Il importe de rappeler que cette exposition, qui devrait initialement se tenir dans l’émirat à partir du 20 Octobre 2020 au 10 avril 2021, a dû malheureusement être repoussée en raison de la crise sanitaire à la pandémie de la Covid-19, pour se tenir finalement dans l’intervalle du 1er Octobre 2021 au 31 Mars 2022.

Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de la Première Dame Hadjia Hadidja Bazoum ; Mme. Ousseini Hadizatou Yacouba, Ministre des mines ; de M.  Mahamane Sani Mahamadou, Ministre  du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, et du directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ibrahim Sani Abani.

Par Assane Soumana

24 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Président de la République du Ghana et Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et des gouvernements des pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, CEDEAO S.E. Nana Akufo Ado a effectué hier 22 février 2022, une visite de travail au Niger. A son arrivée à Niamey, le Chef de l’Etat ghanéen a été accueilli à sa descente d'avion par le Président Mohamed Bazoum.

Le Chef de l’Etat ghanéen est venu participer au lancement officiel des travaux du projet dorsale Nord d'interconnexion électrique 330 KV Nigeria-Niger-Benin/Togo-Burkina Faso. Les travaux de ce projet d’intégration énergétique sont prévus pour durer 2 ans.

Il était 11h 50 mn ce mardi 22 février lorsque le Président de la République du Niger, Chef de l’État, SEM Mohamed Bazoum et son invitée de marque, Nana Akufo Ado, Président de la République du Ghana et président en exercice de la CEDEAO, se sont présentés sur le site de la centrale thermique de Gourou Banda pour procéder au lancement du projet dorsale Nord d'interconnexion électrique.

Les deux Chefs d’États ont ensuite déjeuné ensemble. Ils militent pour plus d’intégration dans la sous-région ouest africaine en particulier, et sur le continent en général. La mise en service prochain du projet dorsale Nord d'interconnexion électrique permettra d’améliorer l'offre énergétique en Afrique de l'Ouest, en plus de favoriser la baisse du prix du kilowatt au profit des populations.

 Souleymane Yahaya (Onep)

Visite de travail et d’amitié au Niger de la Présidente de la République Démocratique Fédérale d’Ethiopie : Plusieurs sujets relatifs à la situation intérieure et à la coopération bilatérale au menu de l’entrevue avec le Président Bazoum

La Présidente de la République Démocratique Fédérale d’Ethiopie, SE. Mme Sahle Work Zewde a effectué hier une visite de travail et d’amitié au Niger. Accueillie au Palais de la Présidence par le Chef de l’Etat, la Présidente Ethiopienne, a eu un entretien avec le Président de la République SE. Mohamed Bazoum. Au sortir de son entretien, SE. Mme Sahle Work Zewde a animé une conférence de presse au cours de laquelle elle a dressé le bilan de cette visite de travail et d’amitié au Niger. La présidente éthiopienne était accompagnée d’une forte délégation dans laquelle figure le Ministre de l’Eau et de l’Irrigation de l’Ethiopie, Dr Ing. Sileshe Bekele.

A l’entame de la conférence de presse, la Présidente de la République Démocratique Fédérale d’Ethiopie a souligné l’importance de sa visite au Niger, affirmant être venue féliciter son frère, le Président de la République du Niger car, n’ayant pas pu assister à la cérémonie d’investiture. SE. Mme Sahle Work Zewde a relevé qu’elle connait le Niger depuis 1993 où elle a eu l’honneur de diriger deux missions d’observation électorales pour le compte de l’OUA à l’époque pendant les élections présidentielles et législatives. Elle s’est dit heureuse d’être de retour dans ce beau pays.

S.E Sahle Work Zewde a également indiqué qu’elle a exprimé au Président Mohamed Bazoum ses félicitations ‘’pour ce que le Niger a appris au continent : une transition démocratique et paisible de pouvoir’’ qui, a-t-elle soutenu, est très importante, mais aussi pour le travail qu’a accompli le pays en combattant le terrorisme et l’extrémisme religieux. C’est un fléau qui touche tous les pays. «On ne peut pas dire que nous sommes à l’abri tant que nous n’aurons pas pris les précautions qu’il faut. J’apporte mon soutien sur les pertes considérables que le pays subit», a déclaré SE. Mme Sahle Work Zewde. Elle s’est dit convaincue qu’en travaillant ensemble, des solutions seront trouvées à  ce fléau.

Cette visite de travail et d’amitié, a ajouté la ¨Présidente Ethiopienne, est également une opportunité pour elle de faire un compte rendu au Président sur la situation dans son pays. En l’occurrence celle dans le Nord de l’Ethiopie où persiste un problème frontalier avec le Soudan. A cela s’ajoute aussi, les futures élections générales qui vont avoir lieu dans un peu plus de trois semaines. A ce niveau, il faut rappeler que l’Ethiopie est un pays qui a un régime parlementaire où le Premier Ministre exerce la fonction de Chef de gouvernement.

Visite de travail et d’amitié au Niger de la Présidente de la République Démocratique Fédérale d’Ethiopie : Plusieurs sujets relatifs à la situation intérieure et à la coopération bilatérale au menu de l’entrevue avec le Président Bazoum

Cependant, le point le plus important de cet entretien, a-t-elle souligné, est la discussion sur le barrage de la Renaissance que l’Ethiopie construit dans l’état régional de Benishangul-Gumuz sur le Nil Bleu.  Ce barrage d’une puissance de 6450 MW devrait améliorer le potentiel hydroélectrique de l’Ethiopie. En effet, a expliqué SE. Mme Sahle Work Zewde, plus de 65 % des populations de l’Ethiopie n’ont pas d’électricité. C’est donc un barrage hydro électrique qui n’a pas vocation à retenir l’eau mais à produire l’électricité dont l’Ethiopie a besoin pour son développement

Soulignant que le Niger est l’un des trois pays qui représentent le continent au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Il est donc bien évident d’apporter des explications et de tenir informé le pays ami. «Etant panafricaine convaincue, il est important qu’il y ait ce genre d’échange entre les deux pays car, il n y’a pas de distance entre nous. Nous sommes tous un même peuple ; si nous y mettons du notre, on peut y arriver. Le Niger nous a montré la voie dans ce sens, c’est un excellent un exemple qu’il nous faudrait suivre», a déclaré SE. Mme Sahle Work Zewde.

Rahila Tagou(onep)

06 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a quitté Niamey, hier jeudi 14 janvier 2021, à destination de Paris en France, où il effectue une visite de travail et d’amitié.

A son départ de l’Aéroport international Diori Hamani, le Président Issoufou a été salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que par plusieurs personnalités civiles et militaires. Il a ensuite été accompagné au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du Gouvernement SE. Brigi Rafini.

Le Chef de l’Etat est accompagné, dans ce déplacement, de M. Foumakoye Gado, Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim du Président de la République et M. Issoufou Katambé, Ministre de la Défense Nationale.

ONEP

15 janvier 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a effectué, hier  mardi 23 mars 2021, une visite de travail et d’amitié à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Le Président Issoufou Mahamadou a été accueilli à l’Aéroport International Félix Houphouët Boigny par les officiels ivoiriens, le personnel de l’Ambassade du Niger en Côte d’Ivoire et la communauté nigérienne vivant dans ce pays. Celle-ci était venue nombreuse accueillir fraternellement et chaleureusement SEM Issoufou Mahamadou et lui témoigner sa gratitude pour toutes les réalisations à son actif au cours de ses deux mandats à la tête du pays.

« Promesses tenues. Merci M. le Président »,  clamaient les ressortissants nigériens en Côte d’Ivoire alignés à la sortie du Pavillon Présidentiel de l’aéroport. Le cortège présidentiel s’est ensuite dirigé vers le Palais présidentiel où le Président de la République de Côte d’Ivoire SEM Alassane Ouattara a accueilli avec tous les honneurs  son hôte de marque. 

Les deux dirigeants ont eu entretien en tête-à-tête avant de faire face à la presse nationale et internationale. « Je voudrais cher frère te remercier pour l’accueil qui nous est réservé, ma délégation et moi-même », a dit le Président de la République à l’endroit de son homologue ivoirien.

Evoquant l’objet de sa visite à Abidjan, le Chef de l’Etat  a précisé, se tournant vers SEM Alassane Ouattara : « Il fallait que je vienne te voir, en tant que Président de la République du Niger, pour te dire au revoir parce que, le 2 avril prochain, je vais passer le témoin à un nouveau Président démocratiquement élu par le peuple nigérien ».

« J’ai voulu aussi saisir cette occasion pour te renouveler mes condoléances suite à la disparition du Premier Ministre Ahmed Bakayoko, et à travers moi, c’est l’ensemble du peuple nigérien qui le pleure », a poursuivi SEM Issoufou Mahamadou.

Et le Président de la République d’ajouter qu’il a aussi voulu faire cette visite pour « me réjouir de la qualité des rapports que nous avons eus au plan personnel et de la qualité du travail que nous avons abattu ensemble pendant toutes ces années, ce qui a permis d’ailleurs de renforcer les relations bilatérales entre le Niger et la Côte d’Ivoire ». « Ce que nous avons fait ensemble a permis de renforcer également les progrès au plan de l’intégration  aussi bien au niveau régional (UEMOA et CEDEAO) et à l’échelle continentale », a-t-il souligné.

Au niveau de l’UEMOA, le Chef de l’Etat a cité notamment « les importants progrès que nous avons faits dans la réforme de notre monnaie unique », dans la perspective de la monnaie unique de la CEDEAO qui est un autre chantier sur lequel « nous avons progressé. » Ce chantier, toutefois, a été un peu retardé par la COVID 19  qui a fait voler en éclats le pacte de convergence qui était en place, a-t-il  indiqué.

Le  Chef de l’Etat a également cité le dossier de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) sur lequel  il a eu « très fortement » le soutien de SEM Alassane Ouattara, en tant que Champion désigné par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, pour s’occuper de ce dossier. « Je remercie la Côte d’Ivoire, je te remercie pour l’accompagnement, le soutien dont j’ai bénéficié pour faire avancer ce dossier », a-t-il dit.

Le Président Issoufou Mahamadou a affirmé avoir également noté « la très forte solidarité de la Côte d’Ivoire  dans la lutte contre le terrorisme qui menace les pays du Sahel et du Bassin du Lac Tchad. ». Au dernier Sommet du G5 Sahel à Ndjamena, « le message fort envoyé par le Président ivoirien a été bien compris par l’ensemble des peuples  de la Région sahélienne et du Bassin du Lac Tchad », a encore indiqué le Chef de l’Etat.

La Côte d’ivoire  a manifesté sa forte solidarité dans ce combat que nous menons pour la sécurité du Sahel et du Bassin du Lac Tchad, pour la sécurité de la région, s’est-il réjoui. « Nous avons apprécié le soutien financier de la Côte d’Ivoire surtout pour le financement du contingent tchadien qui a été déployé dans la Zone des Trois Frontières », a noté le Chef de l’Etat, remerciant « très fortement » le Président ivoirien pour ce soutien financier qui permet de continuer l’intensification de la lutte contre le terrorisme.

« Nos populations payent un lourd tribut. Il  y a quelques jours,  des populations civiles innocentes au Niger ont été massacrées. La solidarité des pays amis est très importante pour nous et en particulier la solidarité de la Côte d’Ivoire », a-t-il souligné.

Après avoir renouvelé au Président ivoirien  ses remerciements pour la qualité des rapports qu’ils ont eus et pour le niveau des relations entre leurs deux pays, le Président Issoufou Mahamadou a affirmé qu’il n’a aucun doute que « cela va se poursuivre, se consolider davantage et que nous allons continuer à obtenir des progrès dans le cadre  de l’intégration régionale et continentale ». « C’est l’avenir de l’Afrique qui est en jeu et je suis sûr que nos pays vont continuer à travailler ensemble pour le progrès de nos peuples », a-t-il assuré.

Le Président Alassane Ouattara a pour sa part remercié SEM Issoufou Mahamadou pour les condoléances qu’il lui a présentées suite à la disparition des Premiers Ministres Amadou Gon Coulibaly et Ahmed Bakayoko.

« Ce sont deux personnalités de grande qualité qui nous ont quittés ces derniers mois. J’ai apprécié à chaque fois la représentation du Niger par votre Premier Ministre qui a toujours été à nos côtés. Grand merci pour cette marque de solidarité», a-t-il dit à l’endroit de SEM Issoufou Mahamadou.

Evoquant la question de l’insécurité, le Président Alassane Ouattara s’est dit « très attristé» de voir toutes ces attaques récemment dans la région de Tillabéry et celle de Tahoua. « Nous sommes totalement engagés à vos côtés. Nous ferons tout ce qu’il faut, tout ce que nous serons demandés à faire parce que c’est un combat commun. Nos espaces sont les mêmes, nos peuples sont les mêmes. Pour nous, soutenir nos frères du Sahel est quelque chose de tout à fait naturel », a-t-il affirmé.

Le Président ivoirien a félicité SEM Issoufou Mahamadou pour tout le soutien qu’il lui a apporté à l’occasion de la réforme monétaire et pour avoir fait aboutir la zone de libre-échange au niveau de l’Union Africaine. « C’était un chantier compliqué concernant l’ensemble du continent. Je crois que les choses se présentent bien et permettent à l’Afrique d’avoir des perspectives très fortes pour sa place dans le monde et dans le commerce mondial », a-t-il dit.

« M. le Président, grand merci pour votre amitié, pour votre soutien et toutes nos condoléances aussi pour ces attaques terroristes. Mais il y a des progrès importants que nous notons depuis deux ans au Niger. Je ne peux que vous en féliciter. Nous souhaitons que les choses s’apaisent et que les populations retrouvent un climat de paix », a-t-il poursuivi. SEM Alassane Ouattara a demandé au Président Issoufou Mahamadou de transmettre à son successeur, qu’il connait bien, ses « vœux de succès dans la lourde charge qui vient de lui être transférée par le peuple nigérien. »

Le Chef de l’Etat était accompagné, dans ce déplacement notamment, de M. Foumakoye Gado, Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim du Président de la République et M. Mamadou Diop, Ministre des Finances.

Abdourahmane Alilou, AP/PRN

24 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, est arrivé, hier lundi 19 avril 2021, en début d’après-midi, à Abuja, en République Fédérale du Nigeria, où il effectue une visite de travail et d’amitié.

A son arrivée à l’Aéroport International d’Abuja, le Président de la République a été accueilli au pied de la passerelle de l’avion présidentiel par le Ministre nigérian des Affaires Etrangères, M. Geophroy Onyeamah, avant d’être salué par plusieurs membres du Gouvernement Fédéral et  les Gouverneurs des Etats voisins du Niger.

L’accueil réservé au Chef de l’Etat a également été marqué par les honneurs militaires notamment l’exécution des hymnes nationaux des deux pays et la revue des troupes. A l’entrée du pavillon officiel de l’aéroport, le Ministre en charge du Territoire de la Capitale Fédérale (Abuja), M. Mohammed Bello, a souhaité, au nom du Président de la République Fédérale du Nigeria, SEM Muhamadu Buhari, la bienvenue au Président Mohamed Bazoum et lui a remis la clé de la Ville.

Peu après, le cortège présidentiel s’est rendu à la Presidential Villa où le Chef de l’Etat a été accueilli, à son arrivée, avec tous les honneurs par son homologue nigérian. Les deux dirigeants ensuite ont eu un entretien en tête-à-tête à l’issue duquel le Président Mohamed Bazoum a signé le Livre d’Or.

Répondant à la presse nigériane, le Président Mohamed Bazoum a précisé qu’il séjourne à Abuja dans le cadre de sa première visite officielle, soulignant qu’au Niger, le Président nouvellement investi, réserve, de tradition, sa première sortie à l’extérieur, au Nigeria.

Consacrant ainsi à cette tradition, le Président de la République est venu dans la capitale fédérale du Nigeria pour « marquer la qualité de la relation qui unit les deux pays telle qu’elle est dictée par la géographie, l’histoire et la culture. ».

Le Niger et le Nigéria ont en partage 1500 kms de frontières, des relations commerciales très intenses, les mêmes intérêts économiques, a-t-il affirmé, précisant qu’ils ont vocation comme Chefs d’Etat à promouvoir ces intérêts. « De surcroît, de façon conjoncturelle, ces dernières années, nous faisons face aux grands défis d’insécurité liés à la prévalence du terrorisme dans le Bassin du Lac Tchad et cela commande que nous renforçons le partage de nos relations», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a remercié son « aîné le Président Muhammadu Buhari » qui lui réservé un « accueil particulièrement chaleureux. ».

Répondant à une question sur l’insécurité dans la sous-région, SEM Mohamed Bazoum a dit que « nous allons affronter ce défi, tel qu’il se présente à nous, en renforçant tous les moyens que nous pouvons mutuellement utiliser en vue d’avoir une action efficiente contre le terrorisme. ». « Nous apporterons à ce défi la réponse appropriée à la situation actuelle », a-t-il précisé.

En ce qui concerne les attentes du peuple nigérien et les relations entre le Niger et le Nigeria, SEM Mohamed Bazoum a dit que le peuple nigérien aspire au bien-être social qui est conditionné par la promotion de l’économie. « Nous devons promouvoir l’agriculture, le secteur minier, toutes les infrastructures », a-t-il poursuivi, soulignant qu’il va mettre en œuvre le programme économique annoncé dans le cadre de son programme de campagne.

Le Niger et le Nigeria ont une « relation commerciale très développée » et pour cela, les deux pays ont besoin de développer un certain nombre d’infrastructures, a-t-il souligné. Dans ce sens, le Projet de Chemin de fer qui doit relier Maradi à Katsina est de nature à intégrer les économies des deux pays, a-t-il noté.

Le Niger sera bientôt exportateur de pétrole et, dans ce secteur, les deux pays doivent faire aboutir « un certain nombre de discussions » au mieux des intérêts des deux peuples, a indiqué le Chef de l’Etat. Le Niger et le Nigeria ont intérêt à développer le commerce qui soit mutuellement avantageux, et pour cela, la Commission Mixte Nigéro-Nigériane de Coopération doit faire des propositions idoines, a-t-il suggéré. A cet effet, il a insisté sur la nécessité pour les deux dirigeants « de donner un coup de pouce encore plus fort » à cette commission de façon à « identifier toutes les actions de nature à faire avancer la coopération entre les deux pays. ».

A noter que le Président de la République Fédérale du Nigeria  a offert ce lundi, l’Iftar, un diner de rupture de jeûne du ramadan, au Président Mohamed Bazoum  et à la délégation qui l’accompagne.

Abdourahamane Alilou AP/PRN

16 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, poursuit la visite de travail et d’amitié qu’il a entamée, le lundi 12 juillet 2021, dans la capitale algérienne, sur invitation du Président algérien, SE M. Abdelmadjid Tebboune.

Hier mardi, le Président Mohamed Bazoum a eu un entretien en tête-à-tête avec son homologue algérien qui l’a reçu au Palais d’El Mouradia. Selon l’agence de presse officielle du pays hôte, l’Algérie Presse Service (APS), les échanges ont porté sur "les relations bilatérales entre l'Algérie et le Niger et les moyens de les renforcer au mieux des intérêts des deux peuples amis".

Comme le rapporte l’APS, au cours d'un point de presse conjoint animé par les deux Chefs d’Etat, à l’issue de l'audience, le Président Tebboune a vivement remercié son homologue pour "la visite fraternelle qu'il effectue en Algérie à la tête d'une importante délégation de tous les secteurs". «Le Président de la République a précisé que les entretiens préliminaires entre les deux parties faisaient ressortir la "totale convergence" des deux pays sur l'ensemble des points évoqués par la partie nigérienne en faveur du "renforcement de la coopération dans tous les domaines, notamment l'hydraulique, le pétrole et les échanges commerciaux"», souligne la dépêche de l’APS.

La même source souligne que les deux pays avaient convenu de "l'ouverture de la frontière pour l'exportation des produits algériens vers le Niger et l'importation des produits nigériens "et de la nécessité d'une "politique claire" concernant les Nigériens travaillant en Algérie dans divers secteurs.

Idem dans le domaine de la coopération sécuritaire, où le Président algérien a fait état d'un "total accord" entre les deux pays en la matière, soulignant l'approbation de toutes les propositions de la partie nigérienne, notamment s'agissant de la formation.

Assane Soumana(onep)

14 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République S.E.M Mohamed Bazoum a effectué, du 13 au 14 mai 2022, une visite de travail et d’amitié en Guinée Bissau. Au cours de cette visite le Chef de l'Etat a eu des échanges avec son homologue guinéen, SEM Général Umaro El Mokhtar Sissoco Embalo, au Palais Présidentiel où il a signé le livre d'or. Ces échanges ont porté sur le renforcement des liens d’amitié et decoopération entre nos deux pays. Les deux Chefs d’Etat ont ensuite animé un point de presse conjoint suivi d’un dîner officiel offert par le Président Bissau Guinéen à son illustre hôte.

Avant de quitter Bissau, le samedi 14 mai 2022, le Président Mohamed Bazoum a eu une rencontre avec les ressortissants nigériens résidant en Guinée Bissau.

ONEP

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou est arrivé, hier jeudi 04 Février 2021, en début de soirée, à Brazzaville, au Congo, où il effectue une visite de travail et d’amitié.

A sa descente d’avion sur le tarmac de l’aéroport international Maya-Maya de Brazzaville, le Président Issoufou Mahamadou a été accueilli à la passerelle de l’avion présidentiel par son homologue congolais, SEM. Denis Sassou-Nguesso, puis salué par les présidents des institutions et les membres du gouvernement.

Après les honneurs militaires rendus au Président Issoufou Mahamadou par un détachement de l’armée, les deux Chefs d’Etat ont eu un entretien en tête-à-tête au Salon d’honneur de l’aéroport.

Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement, de M. Foumakoye Gado, ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim du Président de la République.

Alilou Abdourahmane, AP/PRN

05 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, le vendredi 5 février 2021 en début de soirée, de retour de Brazzaville, au Congo, où il a effectué une visite de travail et d’amitié. Lors de son séjour dans la capitale congolaise, le Président Issoufou Mahamadou a eu, le jeudi 4 février 2021, un entretien en tête-à-tête avec son homologue congolais, SEM Denis Sassou Nguesso. Le vendredi 5 février, le Président de la République a pris part à la cérémonie officielle d’inauguration du premier module de l’Université Denis Sassou N’Guesso (UDSN) de Kintélé, 9ème Commune de Brazzaville.

 Outre SEM Issoufou Mahamadou, le Président congolais avait comme invités de marque à cette cérémonie, les Présidents du Sénégal SEM Macky Sall et de la Guinée Bissau, SEM Umaro Sissoco Embalo. La Première Dame Antoinette Sassou Nguesso, les Présidents du Senat et de l’Assemblée Nationale du Congo, le Premier Ministre, les responsables de l’enseignement supérieur ainsi que le Secrétaire Général du CAMES ont, entre autres, assisté à cette cérémonie.

C’est dans une ambiance festive, avec une forte mobilisation de jeunes notamment la première promotion des étudiants de l’UDSN, que s’est déroulé cet événement historique et plein de symboles pour le Congo. En effet, ce complexe universitaire, voulu et concrétisé par le Président Denis Sassou N’Guessou, vient s’ajouter à la première université du pays (Université Marien Ngouabi), créée il y a 50 ans, «pour répondre notamment au besoin d’adéquation entre formation et emploi». Cette nouvelle université va ainsi offrir au Congo «une élite adaptée aux enjeux nouveaux» dont l’intelligence artificielle, le big data, l’aménagement urbain et l’environnement.

Erigée sur la chaine collinaire de la ville naissante de Kintélé, l’Université Denis Sassou Nguesso est un complexe intégré, bâti sur un terrain de 350 ha. Il est prévu, à terme, la construction de 53 bâtiments pour 36,5 hectares de surface bâtie, formant ainsi l’espace universitaire capable de recevoir environ 30.000 étudiants.

Pour la rentrée académique 2020/2021, il a été suggéré l’achèvement de onze bâtiments qui vont abriter notamment l’Institut Supérieur des Sciences Géographiques, d’Aménagement et Environnement, l’Institut Supérieur d’Architecture, Urbanisme, Bâtiments et Travaux Publics, les Facultés des Sciences et Techniques I et II. Le coût global de toutes les infrastructures s’élève à 241,6 milliards de FCFA.

«L’UDSN se veut être cet instrument d’intégration à bien d’égards. En raison de la qualité évidente des jeunes africains auxquels elle est destinée et dont le témoignage du sourire et des regards d’aujourd’hui, rehaussés par la présence des Chefs d’Etat africains (dont SEM Issoufou Mahamadou) que nous saluons avec déférence, l’UDSN communique la joie d’une Afrique qui gagne. On peut finalement dire sans sourciller que Denis Sassou Nguesso vient de réaliser une autre percée dans l’histoire panafricaine : histoire universitaire en l’occurrence», a déclaré dans un discours, le Ministre congolais de l’Aménagement, de l’Equipement et des Grands Travaux, M. Jean Jacques Bouya.

A l’instar de M. Bouya, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, M. Bruno Jean-Richard Itoua a, dans son discours, salué, au nom du Gouvernement de la République du Congo, la présence des Présidents du Niger, du Sénégal et de la Guinée Bissau à cette cérémonie. M. Itoua a souhaité «la plus chaleureuse bienvenue «aux hôtes de marque du Président Dénis SassouNguesso et leur a exprimé sa profonde gratitude. «C’est un grand honneur de vous accueillir aujourd’hui», a-t-il dit à l’endroit des trois Chefs d’Etat.

Il faut noter que le Recteur de l’UDSN a également remercié les Chefs d’Etat dont SEM Issoufou Mahamadou pour leur présence à cette inauguration avant d’offrir à chacun d’entre eux une toge de l’université, «symbole de la vie universitaire.».

Après la coupure du ruban symbolique par le Président congolais, consacrant l’inauguration officielle de l’université, les personnalités présentes à cette cérémonie ont visité les différents compartiments de ce complexe intégré. Lors de cette visite des lieux, les quatre Chefs d’Etat se sont adressé aux étudiants de la première promotion de l’UDSN qui suivaient des cours dans un amphithéâtre.

«L’intégration par le savoir constitue la meilleure voie de l’intégration du continent africain», a déclaré le Président Issoufou Mahamadou

Dans une intervention devant les étudiants, le Président Issoufou Mahamadou a souligné l’importance de la formation, une composante essentielle du développement. «Aujourd’hui, l’Afrique est à une étape décisive de son intégration sur tous les plans», a indiqué SEM Issoufou Mahamadou, rappelant que les Chefs d’Etat africains viennent de lancer, le 1er janvier dernier, la Zone de Libre Echange Continentale (ZLECAf).

Le continent a d’autres projets d’intégration des infrastructures, des plans communs d’industrialisation ainsi que des programmes communs de développement agricole, a-t-il ajouté. «Mais, pour que tous ces projets soient réussis, il faut des capitaux», a-t-il souligné précisant que «quand on parle de capitaux, on ne parle pas que du capital financier.». «Il faut surtout parler du capital le plus précieux. Et ce capital, c’est l’homme. Il faut le former, l’instruire», a-t-il affirmé.

«Cette université est un excellent outil que le Président (Denis Sassou Nguesso) offre non seulement au Congo, mais à l’Afrique, pour développer le capital humain dont l’Afrique a besoin pour son intégration, pour son développement économique et social», s’est réjoui le Président de la République. «Je vous souhaite bonne chance, beaucoup de succès. Vous êtes l’avenir du Congo, vous êtes l’avenir de l’Afrique», a-t-il dit à l’endroit des étudiants, qui lui ont répondu favorablement par une salve d’applaudissements.

Le Chef de l’Etat était accompagné, dans ce déplacement, de M. Foumakoye Gado, Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim du Président de la République.

Abdourahmane Alilou AP/PRN

08 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Mohamed Bazoum, est arrivé, hier jeudi 15 avril 2021 en début de soirée, à Brazzaville, au Congo, où il effectue une visite de travail et d’amitié. A son arrivée à l’Aéroport International Maya-Maya, sous la pluie, le Président Mohamed Bazoum a été accueilli par le Premier Ministre congolais, SEM Clément Mouamba, et salué  par les officiels.

Vendredi matin, 16 avril 2021, le Chef de l’Etat prendra part, au Palais des Congrès, à la cérémonie d’investiture  du Président de la République du Congo, SEM Denis Sassou N’Guesso, réélu lors du scrutin  du 21 mars 2021 pour un nouveau mandat de cinq ans.

Outre la présence de SEM Mohamed Bazoum, SEM Denis Sassou N’Guessso sera investi  en présence notamment des Chefs d’Etat africains et des représentants des organisations internationales. Au total, quelque 700 invités prendront part à cette prestation de serment.

SEM Denis Sassou N’Guesso, candidat du parti au pouvoir, le Parti Congolais du Travail (PCT), a été réélu dès le premier tour avec 88,40 pour cent des voix,  selon les résultats définitifs rendus publics mardi 6 avril 2021 par le Président de la Cour Constitutionnelle, M. Auguste Iloki. Le taux de participation était de 67,55 pour cent.

Le Président Mohamed Bazoum est accompagné dans ce déplacement, notamment, de M. Massoudou Hassoumi, Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, et de Takoubakoye Daouda, Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République.

Abdourahmane Alilou AP/PRN

16 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat S.E. Mohamed Bazoum a, sur invitation du Chef de l’Etat libérien, effectué hier une visite de travail et d’amitié à Monrovia. Dans la capitale libérienne, le Président BAZOUM a assisté, aux côtés d’autres Chefs d’Etat africains, à la cérémonie inaugurale du Bicentenaire de la fondation de l’Etat du Libéria.

Le Chef de l’Etat est accompagné dans cette visite de travail et d’amitié d’une délégation composée notamment de M. Hassoumi MASSOUDOU, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Oumarou DOGARI, Député maire, Président du Conseil de Ville de Niamey ; M. Daouda DJIBO TAKOUBAKOYE, Directeur de cabinet adjoint du Président de la République.

ONEP

Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum, a quitté Niamey, hier dans l’après-midi, à destination d’Alger, en Algérie, où il effectue une visite de travail et d’amitié.

Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Alkassoum Indatou, ministre de la Défense Nationale, de M. Laouan Magagi, ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, de Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole et de l’Energie, et M. Maman Moctar Kassoum, ministre des Enseignements Professionnels et Techniques.

13 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Visite de travail et d’amitié du Président de la République en Belgique : Le Chef de l’Etat a quitté Niamey hier matin pour Bruxelles

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a quitté Niamey, hier mardi matin 9 février 2021, à destination de Bruxelles en Belgique où il effectue une visite de travail et d’amitié.

Le Chef de l’Etat est accompagné, dans ce déplacement, de M. Foumakoye Gado, Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim du Président de la République et M. Mamadou Diop, Ministre des Finances.

ONEP

10 février 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le Président de la République, Chef de l’Etat SE. Mohamed Bazoum, est arrivé, hier après midi à Nouakchott en Mauritanie, où il effectue une visite de travail et d’amitié.

Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement notamment de M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération ; M. Hamadou Adamou Souley, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation et M. Daouda Djibo Takoubakoye, Directeur de cabinet adjoint du Président de la République.

ONEP

Poursuivant sa visite de travail et d’amitié, en République de Türkiye, le Président de la République a consacré la journée d’hier, jeudi 10 mars 2022, à une série de visites l’ayant conduit au cœur du complexe militaro-industriel turc. C’est ainsi qu’il a visité à Ankara, les principaux fleurons des unités militaro-industrielles du pays hôte.

Tour à tour, la délégation présidentielle a visité les sociétés ASELSAN, une unité industrielle spécialisée dans l’électronique et les communications militaires ainsi que les systèmes de radars ;  Turkish Aerospace Industries (TUSAS), réputée pour ses avions d'entraînement et d'attaque au sol à turbopropulseurs Hurkus ; Nurol Technologies qui fabrique des véhicules blindés tactiques ayant fait leurs preuves dans les missions onusiennes et dans plusieurs pays ; et la firme Roketsan spécialisée en fabrication de missiles guidés par laser et par satellite ainsi que la gamme de roquettes guidées et non guidées.

Il faut rappeler que la veille, mercredi, dès son arrivée à Ankara, le Président de la République, S.E.M Mohamed Bazoum, a eu deux (2) séances de travail avec les responsables de la société BAYKAR fournisseuse des drones TB2 acquis par le Niger, et ceux de la société HAVELSAN spécialisée dans la fabrication d’équipements de système de radar, de reconnaissance, de sécurité et de surveillance des frontières.

La séance de travail avec BAYKAR a été l'occasion pour présenter au Chef de l’Etat le fameux modèle de drone TB2. Le Niger a d’ailleurs passé une commande de plusieurs de ces drones TB2 en vue de renforcer sa flotte aérienne dans le cadre de la stratégie de lutte contre le terrorisme et la sécurisation de nos frontières.

« Ces drones qui seront livrés dans les mois à venir vont certainement permettre à nos populations vivant dans certaines zones marquées par l'insécurité, de pouvoir vivre leur quotidien avec plus de sérénité, conformément à l'engagement du Chef Suprême des Armées de garantir la sécurité à tous nos concitoyens », assure-t-on.

Tel que le souligne bien le dossier de presse relatif à cette visite de travail et d’amitié du Chef de l’Etat, « notre pays, dans sa stratégie de lutte contre le terrorisme, s’est engagé à s’approvisionner en matériels militaires auprès de Türkiye, notamment en drones armés de combat TB2, en avions de combat et de formation Hurkus de Turkish Aerospace et des véhicules blindés tactiques de Nurol Makina pour renforcer la capacité opérationnelle de nos forces armées. La tournée s’achèvera par une visite sur le site de Roketsan, un des fleurons de l’armement turc spécialisé en missiles guidés par laser et par satellite ».

A noter que ces séances de travail se sont déroulées en présence du Ministre d'État Ministre des Affaires Etrangères, M. Massoudou Hassoumi, du Ministre d'État à la Présidence, M. Rhissa Ag Boula, du Ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou, de l'ambassadeur du Niger en Turquie, des chefs d'Etat-major des armées de l'air et de terre, et de l'attaché de défense à l'ambassade du Niger en Turquie.

Par Assane Soumana (Onep)

(Sources : sites de la Présidence de la République)

Le Président de la République, SEM. Mohamed Bazoum, a entamé, hier mardi 12 juillet 2022, une visite de travail et d’amitié de 48 heures, à N’Djaména, au Tchad. A sa descente d’avion à l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djaména, le Chef de l’Etat a été accueilli au bas de la passerelle par le Chef de l’Etat tchadien, le Général Mahamat Idriss Déby ITNO, entouré de ses proches collaborateurs, le Chef d’Etat-major Général des Armées, le Maire de la Ville de N’Djaména et plusieurs autres personnalités. Les deux dirigeants se sont salués par une chaleureuse accolade et une longue poignée de mains. Après la remise de bouquet de fleurs et les honneurs militaires à l’illustre hôte, les deux Chefs d’Etat ont eu un premier tête-à-tête au salon d’honneur de l’aéroport.

Cette visite, souligne le dossier de presse  élaboré par la Cellule de Communication de la Présidence de la République, s’inscrit dans le cadre des prises de contacts périodiques entre les deux dirigeants et du renforcement de la coopération bilatérale en raison des liens de proximité géographique, culturelle, économique et sociale entre le Niger et le Tchad. A ce titre, les deux pays voisins, qui partagent une frontière longue de 1175 km,  accordent à chaque fois que de besoin leurs points de vue sur les questions d’intérêt régional.

Cette visite permettra au Président Mohamed Bazoum et le Président du Conseil Militaire Tchadien (CMT), SEM. Mahamat Idriss Déby d’échanger sur plusieurs sujets d’intérêt commun. Il s’agit, entre autres, de sujets se rapportant à la situation sécuritaire au Sahel et dans la zone du Lac Tchad, aux questions économiques pour les deux pays producteurs de pétrole, ainsi que les menaces d’ordre environnemental qui planent sur le Lac Tchad. Sur ce dernier point, les deux chefs d’Etat évoqueront sans nul doute la question du Lac Tchad avec le renforcement de la résilience et de la stratégie de revitalisation du cadre de vie de près de 50 millions d’habitants des quatre pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT).

Il importe de rappeler que cette visite du Président Mohamed Bazoum à N’Djaména est la deuxième du genre après celle qu’il a effectuée le 20 avril 2021 à l’occasion des obsèques du Président Idriss Déby ITNO, qui avait honoré de sa présence, quelques jours avant, la cérémonie d’investiture de SEM. Mohamed Bazoum. Lors de sa première visite à N’Djaména, le Président de la République avait démontré toute son empathie à la famille du défunt ainsi qu’au peuple tchadien suite à la tragique disparition du Président Idriss Déby, tout en s’engageant à accompagner la Transition vers le retour à un ordre constitutionnel normal.

Le Président de la République est accompagné dans cette visite d’amitié et de travail d’une délégation composée du Général Maï Manga Oumara, Grand Chancelier des Ordres Nationaux ; M. Hassoumi Massoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indattou, ministre de la Défense Nationale ; M. Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole ; M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République ; M. Aboubacar Dan Sokoto, Ambassadeur du Niger au Tchad.

 Assane Soumana(onep)

 

Visite de travail et d’amitié du Président de la République, mercredi à Bissau : SEM Umaro Sissoco Embalo salue le leadership de «SEM Issoufou Mahamadou, un panafricaniste engagé»  

Le Président de la République de Guinée Bissau, SEM Umaro Sissoco Embalo, a salué mercredi, 30 septembre 2020, à Bissau, le leadership du Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, «un panafricaniste engagé »  et l’a vivement remercié, pour avoir effectué ce jour une visite de travail et d’amitié dans son pays.

Répondant à la presse après la lecture du communiqué conjoint ayant sanctionné cette visite, le Président Umaro Sissoco Embalo a affirmé que « la Guinée Bissau a reçu aujourd’hui un grand monsieur, un grand Homme d’Etat, un panafricaniste engagé». «Le Président Issoufou, une de mes références en tant que leader,  est un grand ami de la Guinée Bissau qui a beaucoup contribué à l’avènement  de la paix et de la stabilité dans notre pays», s’est-il réjoui.

SEM Umaro Sissoco Embalo a salué « le rôle sans pareil que joue la République du Niger au sein de la CEDEAO, en tant que pays qui a présidé la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement». Pour cela, le Président bissau guinéen a vivement remercié le Président Issoufou Mahamadou, en son nom personnel et au nom du peuple de Guinée Bissau.

Le Niger et la Guinée Bissau sont liés par une longue histoire de liens de fraternité entre les deux peuples, a-t-il souligné, précisant qu’il y a « une histoire et une estime personnelle entre moi et mon père SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger ».

Regrettant le fait que SEM Issoufou Mahamadou quittera le pouvoir bientôt au terme de son deuxième mandat, SEM Umaro Sissoco Embalo a ajouté à l’endroit de son hôte : « J’espère que la Guinée Bissau sera votre seconde patrie, votre second pays et chaque fois que de besoin,  je vais vous appeler pour prendre de vos conseils ».

« La Guinée Bissau était un pays en panne, un pays en faillite (depuis la guerre de 1998) et aujourd’hui, nous sommes en train de revenir dans le concert des nations. Cette visite d’un grand homme d’Etat dans notre pays nous réconforte beaucoup », a-t-il dit.

Lors de cette conférence de presse, le Président de la République  a souligné l’importance de la visité de travail et d’amitié qu’il a effectuée mercredi dernier en Guinée Bissau.

«J’eusse été avec vous, le 24 septembre dernier à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance de la Guinée Bissau si je n’avais pas eu à présider une réunion du Conseil de Sécurité sur un thème d’actualité : la gouvernance politique et économique mondiale post-Covid 19», a affirmé le Chef de l’Etat.

Le Niger est membre non permanent de ce Conseil de Sécurité et a présidé ce conseil pendant le mois de septembre, rappelle-t-on. « Aujourd’hui, je suis heureux d’être à vos côtés et je voudrais vous remercier et remercier le gouvernement et le peuple bissau guinéens pour l’accueil chaleureux qui nous a été réservé », a dit le Président de la République.

« La Guinée Bissau a connu des décennies de crise. Depuis 2011, il n’y a pas eu une réunion de la CEDEAO qui n’a pas eu à discuter de la crise politique en Guinée Bissau », a indiqué le Chef de l’Etat.

«Vous avez connu cette grave crise politique décennale et pendant toute cette décennie, la CEDEAO et les pays membres de la CEDEAO dont le Niger sont restés au chevet de la Guinée Bissau. La CEDEAO a joué un rôle important dans l’organisation des élections législatives en mars 2019. En juin 2019, elle avait mis en place une feuille de route qui comportait deux points : l’organisation de l’élection présidentielle et les reformes qui doivent être réalisées en ce qui concerne la constitution de la Guinée», a-t-il souligné.

« J’ai eu l’honneur en tant que Président en exercice de la CEDEAO de suivre la mise en œuvre de cette feuille de route. Nous avons pu organiser l’élection présidentielle au mois de novembre 2019 et je me réjouis de vous féliciter à nouveau pour votre brillante élection (à la tête de la Guinée Bissau) » 

«J’ai fait ce déplacement pour vous renouveler mes félicitations et en même temps pour soutenir vos efforts de réforme de la constitution telle que prévue par la feuille de route de la CEDEAO», a-t-il précisé. «La Guinée Bissau, comme tous nos pays, a besoin de paix, de sécurité, de stabilité. Sécurité, démocratie, développement sont intimement liés, comme on le sait, et c’est ce que je souhaite à la Guinée Bissau », a affirmé SEM Issoufou Mahamadou. «Ce sont des défis qui ne sont pas au-dessus des capacités du peuple de Guinée Bissau. Et vous êtes en train de poser les jalons qu’il faut pour relever ces défis», a-t-il poursuivi.

Les institutions de la République en Guinée Bissau sont en place et fonctionnent très bien. Cet indicateur montre que nous sommes en train de sortir de cette crise décennale que le pays a connue, s’est réjoui le Chef de l’Etat. Un autre signe montre que la crise est derrière nous : la Mission de la CEDEAO pour la Guinée Bissau (ECOMIG) est en train de se retirer de la Guinée Bissau.  

«Je suis convaincu que le peuple de Guinée Bissau peut relever ce défi. Parce qu’un peuple comme le vôtre, qui a pu arracher son indépendance les armes à la main, doit pouvoir s’unir pour créer les conditions de sa prospérité», a insisté le Chef de l’Etat.

«Je voudrais saisir la présente occasion pour rendre hommage aux libérateurs, ceux qui se sont sacrifiés pour conquérir l’indépendance. Je nomme là, entre autres, Amilcar Cabral dont je salue la mémoire. J’ai été heureux d’aller à son mausolée pour déposer une gerbe de fleurs. J’étais heureux d’avoir participé à cette cérémonie à la mémoire de ce digne fils de l’Afrique  dont tous les africains doivent être fiers», a poursuivi SEM Issoufou Mahamadou.

«M. le Président, merci encore une nouvelle fois de l’accueil fraternel et je vous souhaite bonne chance. Je sais que la tâche est difficile mais je sais aussi, vous connaissant, que cela est à votre portée. Et que vous allez construire une Guinée Bissau prospère au profit de l’ensemble du peuple bissa guinéen», a conclu SEM Issoufou Mahamadou.

Par AbdourahmaneAlilou AP/PRN

02 octobre 2020

Source : http://www.lesahel.org/  

Le président de la République, Chef de l’Etat SE. Issoufou Mahamadou a effectué, le samedi 27 mars dernier, une visite de travail et d’amitié à Lomé au Togo. A son arrivée à l’Aéroport International de Lomé, le Président Issoufou Mahamadou a été accueilli, au pied de la passerelle de l’avion présidentiel, par son homologue togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Après les honneurs militaires qui lui ont été rendus : exécution des hymnes nationaux du Niger et du Togo, passage en revue des troupes, SEM Issoufou Mahamadou a été salué notamment par les membres du Gouvernement togolais, le personnel de l’Ambassade du Niger au Togo et les représentants de la communauté nigérienne vivant dans ce pays.

Puis les Présidents Issoufou Mahamadou et Faure E. Gnassingbé ont eu un entretien en tête-à-tête au salon d’honneur de l’aéroport avant de se rendre au Palais présidentiel où ils se sont longuement entretenus sur les questions d’intérêt commun notamment le renforcement de la coopération exemplaire entre les deux pays.

A l’issue de cet entretien en tête-à-tête, le Président de la République togolaise a offert un déjeuner à son hôte SEM Issoufou Mahamadou et à la délégation qui l’accompagne.

A son départ de Lomé pour Niamey, le Chef de l’Etat a été raccompagné jusqu’au pied de la passerelle de l’avion présidentiel par SEM Faure E. Gnassingbé.

Cette visite intervient quelques jours avant la fin du second mandat présidentiel de SEM Issoufou Mahamadou. Le Président togolais, rappelle-t-on, a effectué le 22 décembre 2020, une visite d’amitié et de travail à Niamey.

SEM Issoufou Mahamadou était accompagné dans ce déplacement notamment de M. Foumakoye Gado, Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim du Président de la République. 

Abdourahmane Alilou AP/PRN

29 mars 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Issou Brigi depart ParisLe Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, est arrivé samedi soir, 25 mars 2017 à Paris, en France, où il effectue une visite de travail et d’amitié du 25 au 31 mars 2017. Après Paris, le Président Issoufou Mahamadou se rendra à Rome en Italie du 31 mars au 1er avril 2017 où il effectuera également une visite de travail et d’amitié.

A son départ de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le samedi 25 mars 2017, le Président Issoufou Mahamadou a été salué par les présidents des Institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que plusieurs personnalités civiles et militaires, avant d’être accompagné à la passerelle par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini.

Visite de travail et d'amitié du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, à Perth, en Australie Occidentale : S'inspirer des riches expériences de l'Australie en matière d'exploitation des ressources minières La seconde journée de la visite de travail et d’amitié du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, à Perth, capitale de l’Etat d’Australie Occidentale, a été presque exclusivement consacrée au secteur des mines. Quoi de plus normal, quand on sait que la ville de Perth, malgré sa réputation de ville la plus isolée au monde (la ville

la plus proche, peuplée de plus d’un million d’habitants est Adelaïde qui se trouve à 2.104 kms), tire l’essentiel de la substance de son développement de l’exploitation des importantes ressources naturelles dont regorgent les zones environnantes avec des mines d'or, de minerai de fer, de nickel, d'aluminium, de manganèse, de métaux lourds, de diamants, de charbon, de pétrole et de gaz naturel, etc. D’ailleurs, la plupart des sociétés ont leur direction et leurs services techniques installés à Perth. Aussi, l'exploitation des ressources minières, en plus du fait qu’elle fait appel à des avancées techniques remarquables, assure la richesse de l'État de l’Australie Occidentale.

C’est donc à juste titre que, au cours de sa visite de travail dans cette ville à vocation plutôt minière, le Président Issoufou Mahamadou a accordé un intérêt tout particulier au secteur minier. C’est ainsi que, pour entamer les activités de ce mercredi 11 octobre 2017, le Chef de l’Etat a d’abord eu un entretien avec le ministre des Mines et du Pétrole de l’Etat de l’Australie Occidentale, M. Bill J. Johnson. Cette rencontre s’est déroulée au sein du Parlement, conformément au système politique qui veut que les ministres soient l’émanation du Parlement. Ceci étant, toute rencontre entre un ministre et une personnalité de haut rang doit se dérouler au sein du Parlement. Sacrifiant à cette exigence d’ordre règlementaire, le Chef de l’Etat et le ministre-député Bill J. Jonhson se sont retrouvés au parlement pour échanger sur la riche expérience de l’Australie Occidentale dans le domaine de l’exploitation des ressources minières.

Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, Son Excellence le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI a effectué, le vendredi 8 décembre 2023, une visite de travail et d’amitié à Lomé au Togo. Le Chef de l’État est accompagné dans ce déplacement du ministre d’État, ministre de la Défense nationale, le Général de Corps d’Armée Salifou Mody, du ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, M. BAKARY YAOU SANGARE, du ministre Directeur de Cabinet du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Dr Soumana Boubacar, du Colonel-Major Salissou Mahaman Salissou, Ministre des Transports et de l’Équipement, de M. Seydou Asman, ministre du Commerce et de l’Industrie, de Mme Aïssatou Abdoulaye Tondi, ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, de l’Ambassadeur Adani Illo, Conseiller Diplomatique du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, de M. Boubacar Ousseini, Chargé d’Affaires à l’Ambassade du Niger au Togo. (Lire, ci-dessous le communiqué de presse y relatif)

Sur invitation de son excellence monsieur Faure Essozimna Gnassingbe, Président de la République du Togolaise, son excellence le Général de Brigarde Abdouramane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat du Niger, a effectué une visite de travail à Lomé au Togo, le 08 décembre 2023.

1- La délégation nigerienne a été chaleureusement accueillie par son excellence monsieur Faure Essozimna Gnassingbe, Président de la République Togolaise dans un esprit fraternel qui caractérise les relations fraternelles et amicales qui ont toujours existe entre les deux pays et les deux peuples ;

2- Cette visite à Lomé s’inscrit dans le cadre de la tradition de consultations en vue de renforcer davantage les liens d’échanges et de coopération agissante qui unissent les deux pays depuis leur accession à la souveraineté internationale ;

3- Les deux Chefs d’Etat ont eu un entretien en tête à tête et ensuite une séance de travail élargie entre les membres des deux délégations sur plusieurs sujets d’intérêt commun. Les échanges se sont déroulés dans un climat de grande cordialité et ont permis de faire un examen approfondi des défis qui se posent aux deux pays et des sujets majeurs de l’actualité aux plans sous regional, régional et international ;

4- Au cours de leurs échanges, les deux Chefs d’Etat se sont félicités de la qualité des relations de fraternité, d’amitié, de coopération et de bonne entente qui lient le Niger et le Togo et ont réaffirmé leur commune volonté de dynamiser la coopération bilatérale entre les deux pays pour la hisser à la hauteur de leurs ambitions et des attentes légitimes de leurs peuples respectifs, qui aspirent à la paix, à la sécurité et au développement. Cette volonté va se manifester par l’ouverture d’une ambassade du Togo à Niamey ;

5- Les deux Chefs d’Etat se sont félicités du rôle de médiateur assuré par le Président Faure Essozimna Gnassingbe et les initiatives bilatérales du Togo dans les négociations en vue de la levée des sanctions adaptées par la CEDEAO et l’UEMOA contre le Niger ;

6- Les deux délégations se sont félicitées de la coopération bilatérale en matière de transit et de transport sur le corridor Lomé Ouagadougou-Niamey ;

7- Les deux délégations se sont félicitées de la résilience du peuple nigerien face à la sévérité des sanctions édictées par la CEDEAO ainsi que du soutien et du concours solidaire apportés par le Togo ;

8- Les deux délégations marquent leur engagement à renforcer davantage la coopération aux plans politique, économique, scientifique et culturel entre les deux pays ;

9- Le Chef de l’Etat nigérien a exprimé ses sincères remerciements à son frère et homologue du Togo pour l’accueil fraternel et chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation lors de son séjour à Lomé ;

10- Les deux personnalités se sont félicitées de l’initiative de la création d’un Groupe de Soutien à la Transition au Niger ;

11- Son excellence le Général de Brigarde Abdouramane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat du Niger a invité son excellence monsieur Faure Essozimna Gnassingbe, Président de la République Togolaise à se rendre en visite officielle au Niger. Cette invitation a été acceptée avec plaisir et la date sera fixée par voie diplomatique.

ONEP

Source : https://www.lesahel.org

Le Premier Ministre, Ali Mahaman Lamine Zeine est arrivé hier, jeudi en début d’après-midi à Bamako au Mali. Il a été accueilli par son homologue malien Docteur Choguel Kokala Maiga. Après les honneurs militaires, le Premier Ministre a été salué par les membres du gouvernement malien, des responsables de la ville de Bamako et des Nigériens vivant au Mali. Les deux Premiers ministres ont ensuite eu un premier tête à tête dans le salon d’honneur de l’aéroport Senou de Bamako. Ils se sont ensuite retrouvés dans la salle des réunions du cabinet du Premier ministre malien pour une séance de travail élargie aux membres de délégations des deux pays.

A cette occasion, le Premier ministre malien a souhaité la bienvenue à la délégation nigérienne. Docteur Choguel Kokala Maiga a ensuite déclaré que cette visite tant attendue par la partie malienne devrait permettre à la délégation nigérienne de s’inspirer de l’expérience malienne car les deux pays sont désormais dans le même bateau. Ainsi, le Niger pourra, dans cette phase sensible, faire économies de certains obstacles et retard connus par le Mali. 

Prenant la parole à son tour, le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine a d’abord exprimé, au nom du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général Abdourahamane Tiani, la reconnaissance du Niger au peuple frère du Mali pour son soutien sans ambages suite aux sanctions injustes et inhumaines imposées par la CEDEAO à notre pays. Il a ensuite exposé les efforts consentis par le peuple nigérien sous la conduite du CNSP et du gouvernement dans le cadre de la lutte pour sa souveraineté. M. Ali Mahaman Lamine Zeine a souligné qu’à travers ce déplacement, le Niger est à la recherche d’échanges fructueux avec ses voisins et frères maliens. Il a enfin souhaité que la Commission nigéro-malienne de coopération approfondisse, dans les meilleurs délais, les principaux axes de cette coopération bilatérale.

Peu après cette séance de travail, le Premier Ministre Al Mahaman Lamine Zeine s’est rendu à Koulouba (palais présidentiel du Mali), en compagnie de son homologue malien pour une audience avec le Président de la transition malienne, le colonel Assimi Goîta.

Mahamadou Seydou AP/Cabinet du Premier ministre

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Le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine qu’accompagnaient notamment, le Général de corps d’armée Salifou Mody, ministre d’État, ministre de la Défense Nationale, le ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, M. Bakary Yaou Sangaré et le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des finances, M. Moumouni Boubacar Saidou a effectué, le samedi 07 octobre dernier, une visite de travail de quelques heures à Ouagadougou au Burkina Faso.

A son arrivée dans la capitale Burkinabè, il a été accueilli à sa descente d’avion, par M. Bassolma Bazié, ministre d’État, ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale. Aussitôt après la cérémonie d’accueil, M. Ali Mahaman Lamine Zeine s’est rendu au palais de la Présidence du Faso où il a été reçu en audience par le Chef de l’ État burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, à qui il a transmis un message de son homologue le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat du Niger.

Ali Mahaman Lamine Zeine et sa délégation ont ensuite rencontré le Premier Ministre burkinabè Kyèlem de Tembela. A l’issue de cette rencontre, M. Ali Mahaman Lamine Zeine a déclaré que sa délégation a été dépêchée par le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani pour venir traduire l’expression de ‘’notre profonde fraternité et amitié avec le Burkina Faso’’. Il a en outre souligné que nos deux pays traversent des épreuves extrêmement dures, mais que la mise en commun des énergies et des moyens devrait permettre d’aller de l’avant et de faire en sorte que les populations qui en souffrent puissent retrouver la tranquillité. « Nous avons également, pendant ces échanges, évoqué la nécessité de se revoir plus souvent pour échanger sur tous les aspects qui intéressent les populations notamment, sur les plans sécuritaire, économique et culturel », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine également a indiqué que le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont des pays de l’hinterland ayant un destin commun, des structures économiques qui se ressemblent. C’est pourquoi ils ont décidé, avec une détermination commune, de faire face à tout ce qu’on voit comme terrorisme. C’est du reste dans cette optique que les trois pays ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES).

Mahamadou Saidou Attaché de presse/Cabinet du PM

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Une délégation des Directeurs régionaux du Système des nations unies d’Afrique de l’Ouest et du Centre, conduite par le Directeur régional de l’UNFPA, M. Mabingué Ngom, a visité, hier 9 octobre 2019, le site du Projet de renforcement de résilience communautaire de Satara (commune rurale de Simiri, département de Ouallam, dans la région de Tillabéri), où près d’une trentaine d’hectares de terres dégradées a été restaurée grâce à l’intervention du PAM. La délégation a également visité l’école primaire traditionnelle à cantine scolaire de Simiri et le CSI de ladite commune, pour s’enquérir des impacts des programmes communautaires de développement durable en appui aux initiatives et efforts du gouvernement ainsi pour apprécier la qualité de la collaboration entre les acteurs.

Les Directeurs régionaux des organismes des Nations Unies étaient accompagnés des représentants des organisations régionales et nationales partenaires des programmes communautaires de développement durable, dont le Secrétaire Exécutif de l’Autorité de Développement Intégré du Liptako Gourma (ALG); des représentants du G5 Sahel et des responsables locaux de l’ONG Karkara (en charge du projet de site Satara).

Le plateau de Satara, dont une bonne partie est transformée en trois pépinières de plants d’eucalyptus a constitué la première étape de cette visite sur le terrain. Sur le lieu, la délégation s’est entretenue avec les responsables techniques du site, parmi lesquels des agents de l’ONG Karkara (chargée du projet), l’agent des eaux et forêts de la zone ; le président du comité local de gestion du site et des représentantes des groupements féminins. Ces périmètres aménagés respectivement en 2013 ; 2015 et 2018 ont un rythme de production de cycle de trois ans, avec une capacité de 313 plants/ha. L’espèce d’eucalyptus, faut-il le souligner, est à exploitation d’usage et ou lucrative.

Selon le président du comité local de gestion du site, pour des besoins en matière de construction d’habitat, la population des villages rattachés au site (Satara, Koum et Lima) font des longues distances pour payer le pied à 2 000 FCFA, en moyenne. Avec ses milliers de plants en phase d’exploitation, au profit des 94 ménages vulnérables, et le fourrage disponible sur place pour leur cheptel, la résilience communautaire des trois villages est promue. Après des détails techniques rassurants donnés par le capitaine des eaux et forêts, le président du comité de gestion du site a expliqué la méthode inclusive d’application du plan de gestion.

Visite des installations de la Nigelec par le Premier Ministre : Malgré la complexité de la ligne du Nigeria, SE Ouhoumoudou Mahamadou se félicite des progrès réalisés

Le Premier Ministre, Chef du gouvernement a entrepris le samedi 15 mai dernier, une visite des installations de la Nigelec. A la tête d’une forte délégation comprenant notamment le ministre du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables et les autorités régionales de  Niamey, M. Ouhoumoudou Mahamadou s’est rendu successivement à la centrale thermique 89 MW de Goudel et à celle de 100 MW de Gourou Banda, avant de présider une réunion sur l’état des lieux de la production et la fourniture du courant électrique au Niger et des investissements en cours pour pallier les problèmes de délestage. Cette série de visite fait suite aux fortes perturbations enregistrées le jour de la fête de Ramadan dans la fourniture de l’électricité à Niamey et d’autres localités du Niger.

La série de visites du Premier Ministre a commencé à Goudel où se trouve la centrale thermique de la société turque Istithmar, avec une capacité de production maximale de 88,92 MW. Sur place, M. Ouhoumoudou Mahamadou a longuement échangé avec les responsables de la société et ceux de la société nigérienne d’électricité  (Nigelec) sur la qualité et la disponibilité de l’énergie électrique et sur les éventuels problèmes techniques qui pourraient ralentir la fourniture de cette denrée essentielle pour le développement du pays. Dans la salle des machines automatisées de la centrale thermique d’Istihmar, le Premier Ministre a pu constater l’organisation professionnelle du travail et la qualité du matériel utilisé.

A Gourou Banda, seconde étape de la délégation, le Chef du gouvernement s’est rendu dans la salle des machines, avant de visiter le poste électrique 132/66/20 KVA situé sur le même site, inauguré en Avril 2017. La délégation a apprécié les améliorations apportées par cette centrale thermique dans la production locale de l’énergie électrique et dans sa distribution. Des explications sont aussi données sur l’amélioration de la production sur le site par la mise en service prévue en fin 2022, d’une centrale solaire de 30 MW et les préparatifs déjà entamés par la Nigelec pour exporter l’excédent d’énergie annoncée pour les années à venir, vers des pays de la sous-région.

Au terme de cette seconde étape, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a présidé une réunion sur l’état des lieux de la production et de la fourniture en énergie électrique au Niger. Sous la conduite du directeur général de la société nigérienne d’électricité, les directeurs des pôles de l’exploitation et du développement de la Nigelec ont développé des thèmes sur la « présentation du système électrique de la zone du fleuve » et sur les « projets prévus pour renforcer l’approvisionnement en énergie électrique de la région de Niamey ». Il s’agit notamment, pour la première présentation, d’apporter des précisions sur les sources de production de l’énergie électrique, les postes sources, le réseau de distribution, la variation de la demande et le fonctionnement du système. La seconde présentation s’est penchée sur douze (12) projets innovants que la Nigelec compte mettre en œuvre pour l’autonomie en énergie électrique.

Satisfaction des autorités

A la fin de la réunion, le Premier Ministre a exprimé sa satisfaction de constater qu’au fil des années, la réduction du temps de délestage devient une réalité. Il s’est félicité aussi de l’avance prise par le Niger, comparativement à plusieurs pays de la sous-région. « Je me rappelle de 2011 effectivement où c’était pendant des jours et des mois qu’il y avait le système de rotation des coupures. Aujourd’hui on est arrivé à une situation où c’est seulement lorsqu’on perd un des acteurs de production que ça soit la ligne du Nigeria que nous ne contrôlons pas, ou ici au niveau de Gourou Banda ou de Goudel », poursuit-il. M. Ouhoumoudou Mahamadou félicite la Société nationale d’électricité pour ses projets qui sont en cours et se dit confiant que la Nigelec sera à mesure de satisfaire la consommation locale et d’exporter l’électricité dans quelques années.

De son côté, le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou, a souligné que les nombreux projets en cours de réalisation visent à améliorer les capacités de production et d’approvisionnement pour toutes les régions du Niger. Il a relevé que la capacité de production a été multipliée afin de satisfaire les demandes en énergie des populations, de même que le Programme de Renaissance acte 3 du Président de la République M. Mohamed Bazoum vise à continuer sur cette lancée, en créant les conditions de l’autosuffisance énergétique du Niger. M. Mahamane Sani Mahamadou a déclaré que les perspectives sont très bonnes et que les conditions seront bientôt réunies pour que le Niger devienne à terme un pays exportateur d’énergie. « Les équipes travaillent d’arrache-pied pour s’assurer que les populations ont suffisamment d’énergie et je voudrais saisir cette occasion pour encourager la Nigelec à poursuivre ses efforts », a-t-il conclu.

De son côté, le directeur général de la Société nationale d’électricité (Nigelec) apprécie la visite du Premier Ministre, pour s’enquérir des conditions de production et de distribution de l’énergie électrique par la société et ses partenaires. Il a indiqué que la Nigelec n’a hélas aucun moyen de contrôle sur les éventuelles pannes dans la fourniture de l’électricité en provenance du Nigeria. C’est pourquoi, depuis plusieurs années, elle s’active à rehausser la capacité de production interne. M. Halid Alhassane prévoit aussi de nettes améliorations à venir dans le secteur de la production locale d’énergie électrique.

Souleymane Yahaya(onep)

17 mai 2021
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En prélude au lancement officiel de la mise en production de la phase II du bloc d’Agadem, une équipe de techniciens du Ministère du Pétrole, des Mines et de l’Energie séjourne avec la presse depuis le dimanche 29 octobre 2023 à Agadem. C’est ainsi que cette mission a entamé le même jour une série de visites sur deux grandes installations de surface de la phase II d’Agadem. Il s’agit du site de la station de Dougoule FPF (Field Processing Facilities) et la station de Goumeri CPF (Central Processing Facilities) qui a connu une grande extension dans le cadre de la matérialisation de la phase II d’Agadem. Les travaux sur les deux sites sont quasi achevés. La station de Goumeri est même opérationnelle.

Sur le site de la station de Dougoule, les agents sont à pied d’œuvre pour la réalisation complète de l’ensemble des éléments qui concourent à la mise en service de la station. Cette dernière a pour rôle principal de recevoir la production des puits et de la passer dans un séparateur bi-phasique afin de faire une première séparation huile, gaz et eau. Après ce traitement, le pétrole brut est envoyé à un CPF ou une station de déshydration du pétrole brut. Selon les explications fournies par le directeur de l’exploration et de la production des hydrocarbures M. Maidagi Oumarou, la station FPF de Dougoule a aussi pour fonction notamment de déterminer le pourcentage en eau et en sédiments des puits producteurs par centrifugation et de produire l’électricité à partir du gaz issu de la séparation du brut. Mieux, à partir d’un FPF, on peut effectuer des opérations de raclage des pipelines inter champs. C’est dire qu’une station FPF est extrêmement importante dans le processus de la production du pétrole brut. Ainsi, les installations du site de Dougoule sont surveillées à partir d’une salle de contrôle où se trouvent des appareils et équipements de dernière génération.

A la différence du site de Dougoule, la station de Goumeri est opérationnelle.  A l’entrée de la station, les consignes sont strictes dans un endroit où on produit à la fois du gaz et du pétrole. Le risque est donc grand à ce niveau. Chaque visiteur est tenu alors de se conformer aux consignes de sécurité édictées par les responsables du site. Le casque de protection est obligatoire, de même que le respect de l’itinéraire prévu pendant toute la période de visite. Tout ce qui peut provoquer aussi une étincelle doit être systématiquement évité. L’usage des téléphones portables est interdit. En cas d’incendie, les agents du site indiquent aux visiteurs les instructions d’évacuation à suivre. Ici, c’est le bruit des six (6) compresseurs qui captent l’attention du visiteur.

La station CPF de Goumeri est une centrale de traitement préliminaire du pétrole brut. Elle a une capacité de production de 20.000 m3 de barils par jour. Sa fonction principale est de recevoir le pétrole brut issu des autres installations de surface telles que DS, FPF afin de séparer le pétrole du gaz associé, de l’eau, du sable et des solvants ou additifs. En plus, il faut préciser que le pétrole brut net issu de ce processus de séparation est transféré à une station initiale d’un pipeline de commercialisation. Le site de Goumeri est doté de plusieurs unités ou zones : zone de traitement du pétrole brut, zone de traitement des eaux usées, zone de système de lutte et prévention d’incendie, salle de contrôle, zone de stockage et zone des générateurs ou centrale électriques, zone de dépotage et bassin d’évaporation.

Le pétrole brut venant des autres installations de surface, en l’occurrence les DS, FPF, est envoyé aux séparateurs tri-phasiques pour séparer l’huile, le gaz et l’eau libre. A l’entrée des séparateurs, explique M. Ibrahim Yahaya Djamilou, contremaitre du site, des additifs chimiques tels que le démulsifiant et le demousseur sont injectés au préalable pour faciliter la séparation. A partir de ces séparateurs, on note trois circuits : le circuit de l’huile, du gaz et de l’eau.

Plusieurs autres sites ou stations emblématiques sont également inscrits au programme de cette série de visites de l’équipe technique du Ministère du pétrole avec la presse.

Hassane Daouda (ONEP), Envoyé Spécial 
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Dans le cadre des visites entreprises par la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAG/I) de l’Assemblée nationale au niveau des services, et structures publiques, les membres de ladite Commission se sont rendus, le 2 novembre dernier, sur le site du Barrage Kandadji dans la région de Tillabery. La délégation conduite par l’honorable député, Souley Dioffo, président de la CAG/I,   est allée s’enquérir de l’évolution des travaux de ce Projet et les défis qui restent à relever.

Lors de leur déplacement, les membres de la CAG/I ont visité les aménagements hydro-agricoles, le site devant abriter le barrage proprement dit, les infrastructures notamment les écoles, CSI et foyer féminin, la cité du maitre d’ouvrage avant de s’entretenir avec le représentant de la population locale, Amirou Kandadji. Peu avant de se rendre sur le terrain, les députés ont suivi à Tillabéry, les explications du directeur général de l’Agence du Barrage Kandadji (ABK), M. Amadou Harouna sur l’avancement des travaux et les contraintes. Il a rappelé que l’objectif de ce Programme est de réduire la dépendance énergétique du Niger, d’améliorer la disponibilité de l’eau notamment pour les besoins domestiques et le développement de l’irrigation et de contribuer à la réduction de la variabilité saisonnière du débit du fleuve. Spécifiquement, a-t-il précisé, le projet vise à accroitre la capacité de production nationale d’énergie hydroélectrique (capacité : 132 MW, production : 629 GWh) ; et d’accroitre l’accès à l’eau afin d’améliorer la sécurité alimentaire et les conditions de la vie de la population à travers la mise en valeur du potentiel de terres irrigables de la vallée du Niger (45.000 ha).

Selon le directeur général de l’Agence du Barrage Kandadji, la construction du barrage et de l’infrastructure nécessite la réalisation des travaux préparatoires, la construction du barrage (lot1) : appel d’offres relancé, la construction de la centrale hydro électrique (lot2) : appel d’offres lancé, la construction de la ligne de transport d’électricité Kandadji-Niamey (lot3) et la construction de la déviation de la route RN1-W (lot4) : avis de pré-qualification des entreprises lancé. Outre ces travaux, il a évoqué la gestion environnementale et sociale nécessitant entre autres les travaux de traitement des bassins versants (1100ha) et la plantation de bois collectif (100ha), le traitement mécanique et biologique des koris de 2 mares piscicoles, la création d’un sanctuaire des hippopotames et de la réserve naturelle de Kandadji. Il y’a ensuite la question du pôle de croissance et développement local qui comprend l’étude du schéma directeur de développement intégré de la vallée du Niger en cours, l’étude d’un pôle de croissance basé sur l’irrigation (1500ha) avec l’implication du secteur privé en cours aussi.

Les membres de la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAG/I) de l’Assemblée Nationale ont effectué hier une série de visites dans plusieurs structures et organismes publics. C’est ainsi qu’ils ont visité le Millenium Challenge Corporation (MCC), la Cellule Crise Alimentaire (CCA) et à l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN). Cette visite conduite par le président de ladite Commission, l’honorable député Souley Dioffo a pour but d’une part de comprendre le fonctionnement de ses services qui contribuent à la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire. D’autre part, il s’agit pour ces parlementaires de voir comment ils peuvent agir ou faciliter leurs actions en faveur de la population.

Au MCC première étape de ces visites, les députés ont reçu des explications sur la mission et les objectifs de cette agence. C’est ainsi que le directeur général du MCC, M. Maman Annou a expliqué que c’est une agence créée par le Congrès Américain en 2004 dont le mandat est de réduire la pauvreté à travers la croissance économique, le mécanisme d’octroi d’importants financements sous forme de dons par le biais de deux guichets que sont le Programme Seuil et le Programme Compact. La sélection se fait sur la base de la compétitivité des pays à travers la grille Scorecard notamment la bonne gouvernance, la liberté économique et l’investissement dans le peuple. L’objectif global du MMC Niger est de réduire la pauvreté à travers la croissance économique par l’augmentation des revenus des ménages ruraux. Plus spécifiquement, il s’agit d’améliorer la productivité agricole, d’augmenter les ventes, d’améliorer la productivité de l’agriculture et de l’élevage à petite échelle. Le Projet du Programme Compact est composé du Projet Irrigation et accès aux marchés et le Projet des Communautés résilientes au changement climatique.

Dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale, les membres de la Commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale ont effectué hier matin une série de visites à l'Hôpital National Amirou Boubacar de Lamordé et à l’hôpital de Gawey. Ce déplacement conduit par le président de ladite commission, le député Hassoumi Tahirou Mayaki a pour objectif d’aller constater les conditions de travail des agents, apprécier la qualité des soins et la prise en charge des patients.

Après l'accueil et les salutations d'usage entre la délégation ministérielle et le directeur général de l'Hôpital National Amirou Boubacar Diallo de Lamordé communément appelé Centre Hospitalier Universitaire (CHU), Pr Souleymane Brah entouré de ses collaborateurs, les parlementaires ont successivement visité la pédiatrie, les services d’urgence en chirurgie et le service de néphrologie. Dans ce centre, les parlementaires ont visité le service de la pédiatrie où des insuffisances ont été constatées. Il y a également le service des urgences chirurgicales où les patients reçoivent des soins intensifs ainsi que le plateau technique des interventions chirurgicales. Ils se sont également rendus au service de néphrologie où la délégation s'est intéressée à l'usine de traitement d'eau pour la dialyse.  Dans ce service, le plateau technique est amélioré avec l'acquisition d’équipements de dernière génération pour la dialyse. Les députés ont reçu d’amples explications du médecin spécialiste responsable de ce service, Dr. Idé. Les responsables du service ont évoqué le problème d’eau pendant les mois d’avril et mai et aussi, la concentration des malades au niveau de Niamey. Il faut aussi noter les arriérés de payement des gratuités des soins et certaines prises en charge qui s’élèvent à près de cinq milliards.

Après la délégation parlementaire s’est rendue à l’Hôpital de Gawey. Elle a visité la Morgue qui est quasiment non fonctionnelle et le service d’accueil.

Après cette visite, le président de la commission a fait la synthèse de la visite dans laquelle il a salué le personnel pour leur investissement dans le travail malgré les soucis relevés. A l’Hôpital de Lamordé, le président Hassoumi Tahirou Mayaki a dit que le service de la néphrologie doit être déconcentré en région et déplore de constater l’énorme montant d’impayés de cinq milliards pour la gratuité des soins et les prises en charge. « Nous sommes en session budgétaire, nous leur avons promis de les aider pour la subvention », a-t-il dit.

En ce qui concerne l’Hôpital de Gawey, les deux problèmes majeurs évoqués reposent sur la Morgue dont la chambre froide n’est pas fonctionnelle et son exiguïté. Il y a aussi le problème du personnel qui se pose. « La morgue de l’Hôpital Gawey est pratiquement inexistante. Je pense que ce n’est pas normal. Nous allons faire en sorte pour que ce problème soit résolu dans les brefs délais », a assuré le député Hassoumi Tahirou Mayaki.

En ce qui concerne le problème du personnel, le président de la Commission des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale s’est dit très étonné d’apprendre que les agents ne veulent pas travailler dans ce centre hospitalier. « Nous allons voir le ministre pour qu’ensemble nous remédions ce mal », a-t-il conclu.

Seini Seydou Zakaria

28 octobre 2021
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Dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale, les députés membres de la Commission du développement rural et de l’environnement (CDR/E) de l’Assemblée nationale ont effectué le jeudi 15 septembre 2022, une série de visites dans le département de Kollo. Il s’agit pour les membres de la CDR/E de s’enquérir de l’état de mise en œuvre des projets relevant du secteur de développement rural pris en compte dans le budget national, voté par les élus du peuple. Cette mission est conduite par la présidente de ladite commission, la députée Maizoumbou Hapsatou Djibrilla.

La première étape a conduit la délégation parlementaire, accompagnée du préfet du département de Kollo, M. Ibrahim Tiémogo, des autorités communales et des directeurs des services départementaux sur le périmètre irrigué de Sébéri où, une digue de 4 kilomètres est dressée pour empêcher les inondations des rizières par les eaux du fleuve en cette période de pluie abondante.

Pour rappel en 2019, l’Etat a financé à hauteur d’un milliard selon Amadou Bonkano, président de la coopérative de l’Aménagement de Sébéri, la réalisation de cette digue sur 8 kilomètres dont les travaux ont été mal exécutés par l’entreprise et l’ouvrage a cédé à la première pluie diluvienne. Il a fallu cette année pour que l’Etat, à travers le PGRCR-DU et le Projet Intégré de Modernisation de l’Elevage et l’Agriculture au Niger (PIMELAN) réhabilite la digue. Cette fois-ci, les travaux ont été confiés à l’entreprise ; Société de Construction de Bâtiments et de Génie Civil (SCBGC) pour un montant de 268 millions, moins exorbitant que le précédent. «Les autorités nous ont demandé en tant que producteurs, de suivre les travaux, puisque nous connaissons bien les problèmes réels de notre aménagement. L’entreprise est en train de respecter les dates indiquées et surtout la qualité des travaux est là. Elle nous a fait une digue robuste de 4 kilomètres qui a empêché le débordement des eaux du fleuve», a-t-il témoigné. Il faut souligner que, ce périmètre d’une superficie exploitable de 380 hectares dont les 350 hectares sont exploités par 1.200 producteurs dont 100 femmes, traverse plusieurs difficultés.

Après le périmètre de Sébéri, la délégation parlementaire s’est rendue à l’Institut Pratique du Développement Rural (IPDR) de Kollo, un établissement public créé depuis 1933. Il assure la formation initiale des cadres moyens du développement rural, la formation continue et le perfectionnement desdits cadres en cours d’emploi. L’institut organise des formations, à la demande, des cycles spéciaux. Selon la présidente de la commission, les infrastructures de l’établissement sont totalement délabrées, la bibliothèque ne fonctionne plus. «L’IPDR a besoin de soutien pour qu’il retrouve ses lettres de noblesse. Nous allons plaider auprès du gouvernement pour que, l’établissement redevienne comme l’IPDR des années antérieures», a rassuré la députée Maizoumbou Hapsatou Djibrilla.

Les députés membre de la CDR/E ont enfin visité, le service départemental de l’ONAHA où, les groupements des femmes commercialisent le riz paddy et décortiqué. Les femmes tirent leur épingle de jeu, toutefois, ces femmes productrices ont demandé aux parlementaires de faire un plaidoyer pour les exploitants auprès de l’Etat afin de revoir à la baisse le prix de l’engrais qui est très onéreux. La présidente de la Commission du Développement Rural et de l’Environnement de l’Assemblée nationale estime que, la disponibilité et l’accessibilité des engrais par les producteurs doivent être primordiales. «L’engrais doit être accessible à tous les producteurs afin d’augmenter la production. Or aujourd’hui, le prix atteint dans certaines coopératives 30.000F CFA le sac voire plus. Ce qui n’est pas à la portée des paysans», a déploré la présidente de la commission.

Elle a assuré que, les parlementaires continueront à plaider auprès du gouvernement en faveur de l’accessibilité et la disponibilité des engrais pour que ce produit soit abordable aux paysans. «Aujourd’hui, aucun développement n’est possible sans un véritable accompagnement de l’agriculture. Nous allons revoir la reforme sur la nécessité de prendre toutes les dispositions nécessaires pour alimenter le fonds commun des engrais et prendre les dispositions qui s’imposent afin de rendre disponible les engrais aux producteurs pour mieux combattre la faim dans notre pays», a conclu la députée Maizoumbou Hapsatou Djibrilla.

Auparavant, le Directeur départemental du génie rural de Kollo a présenté la situation agro-sylvo-pastorale et hydraulique de l’année en cours jusqu’au mois du 31 août 2022. A l’issue de cette présentation, il a indiqué que, des inquiétudes se présentent et l’espoir des producteurs risque de s’envoler car à ce stade, le besoin crucial d’eau pour les cultures se fait sentir, mais les espoirs sont liés à la reprise des précipitations.

Seini Seydou Zakaria(onep), Envoyé spécial

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Dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale, les membres du Réseau des femmes parlementaires du Niger (RFPN) ont effectué le mercredi 21 juin dernier une visite à l’Hôpital National Amirou Boubacar Diallo de Lamordé communément appelé CHU. Cette visite conduite par la Secrétaire générale dudit réseau, la députée Mariama Adamou a été l’occasion pour ces parlementaires de discuter avec les responsables de l’établissement dirigé par Pr Brah Souleymane. Ce déplacement a permis aussi aux parlementaires de constater de visu les conditions de prise en charge des patients notamment ceux du service endocrinologie et diabétologie. Les parlementaires ont offert un appui  en produits  d’hygiène composés de plusieurs bidons savons liquides, gants. Cet appui comprend également des injectables antipaludéens pour accompagner ce centre.

Selon les membres du réseau des femmes parlementaires du Niger, cette action vise à encourager les responsables de cet établissement sanitaire à continuer leurs efforts d’assainissement de leur cadre de travail. Les parlementaires ont promis de poursuivre le plaidoyer auprès de l’Etat et des partenaires pour la dotation dudit centre en infrastructures permettant de décongestionner les services mais aussi une meilleure prise en charge des patients. Au cours des échanges, le directeur général l’Hôpital Nationale Amirou Boubacar Diallo a expliqué à ses hôtes le fonctionnement de cette institution créée en 1984 et dont la qualité des prestations est reconnue de tous. Toutefois, Pr Brah Souleymane a fait remarquer que malgré la volonté de l’Etat et de ses partenaires d’améliorer le cadre de travail des agents pour une meilleure prise en charge des patients, les capacités de centre sont dépassées.

C’est ainsi que le DG de l’HNL a relevé le besoin en nouvelles infrastructures, expliquant pour illustrer ses propos, que le personnel est passé de moins de 200 agents à la création du centre à près de 800 agents aujourd’hui. Il a dit que trois projets sont en cours parmi lesquels figure un centre des maladies infectieuses. Selon Pr Brah, la disponibilité des infrastructures permettra d’avoir des blocs de prise en charge des patients exclusivement féminins ou masculins. «Avec le soutien des parlementaires, nous espérons améliorer davantage le cadre de prise en charge des patients», a-t-il déclaré. Les parlementaires ont encouragé les responsables de cet hôpital à travers la prise des mesures alternatives. Toutefois, les députés pensent qu’il est urgent de trouver un cadre plus adéquat et adapté au niveau du service de l’endocrinologie et diabétologie.

A l’issue de cette visite, la secrétaire générale du Réseau des femmes parlementaires du Niger a confié que cette visite fait suite à une sollicitation des responsables de ce centre hospitalier d’une visite guidée pour avoir une idée du fonctionnement de cette institution. «Nous avons constaté que cet établissement hospitalier fait face à d’énormes difficultés dont l’insuffisance d’infrastructures. Nous espérons que l’aboutissement des projets en cours améliorera le fonctionnement de cet hôpital qui renferme des spécialistes compétents dans la prise en charge de plusieurs maladies», a-t-elle  espéré. En ce qui concerne le centre l’endocrinologie et diabétologie, «nous avons déploré le manque d’infrastructures qui est un obstacle à la fois pour les agents de mener à bien leurs tâches mais aussi pour les patients d’être dans les conditions d’hospitalisation adéquates. Bien qu’ils soient des tentes climatisées cela n’est pas suffisant pour une bonne prise en charge des patients», a déclaré la députée Mariama Adamou. C’est ainsi qu’elle a exprimé l’engagement des parlementaires membres de ce réseau à soutenir le projet d’extension et de construction des nouvelles infrastructures à travers des plaidoyers. «Nous sollicitons aussi une subvention des produits diabétiques par l’Etat et ses partenaires. Car nous remarquons que le Niger est l’un des pays qui traine les pas sur cette question», a-t-elle précisé.

Pour sa part, le directeur général de l’Hôpital National Amirou Boubacar Diallo s’est dit honoré par cette visite des femmes parlementaires. «Nous sommes sûrs des capacités des parlementaires à faire des plaidoyers pour résoudre les difficultés auxquelles nous faisons face. Cette visite nous a permis de leur expliquer les défis auxquels nous faisons face notamment les infrastructures médicales et les besoins en services bâtiments. Les parlementaires ont pu constater comment le service de l’endocrinologie et diabétologie est très sollicité compte tenu du nombre des malades dans notre pays. Au vu de la situation et de nos moyens limités, les spécialistes ont jugé utile de s’installer dans des tentes pour pouvoir prendre soin des patients. Nous saluons la détermination et le courage de ces agents pour leur sacrifice», a déclaré Pr Brah Souleymane.

Le directeur général de l’Hôpital Nationale Amirou Boubacar Diallo a espéré qu’avec l’accompagnement des parlementaires, cet hôpital obtiendra ne serait-ce que la construction d’un service de médecine interne en endocrinologie et diabétologie. «Nous espérons très bientôt avoir des solutions à certains de nos problèmes et nous continuerons à nous battre pour soigner nos compatriotes», a-t-il assuré.

Mamane Abdoulaye (ONEP)

 Source : http://lesahel.org/

 

En marge du 1er Forum des Affaires Union Européenne-Niger, une forte délégation des ministres de l’Union Européens était hier matin au niveau de l’usine de traitement d’eau potable de Goudel. L’objectif de cette visite est de constater de visu les différentes réalisations qu’ils ont financées et dégager d’autres opportunités de financement dans le cadre d’un bon accès des populations à l’eau potable.

A  son arrivée à l’usine de Goudel, la délégation de l’Union Européenne a été accueillie par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman, accompagné du directeur général de la Société du Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN). La délégation est ensuite conduite au niveau de la salle de surveillance et de contrôle de l’eau distribuée où elle a reçu des  explications sur le fonctionnement de l’usine de traitement d’eau potable de Goudel par le directeur général. Il ressort de ces explications que la région de Niamey dispose de deux usines de traitement d’eau potable : celle de Yantala avec une capacité de 45000 m3 et celle de Goudel qui constitue la plus importante qui a une capacité de 140.000 m3 jour. «Les besoins en eau de la ville en période de forte demande sont estimés à 200.000m3 jour soit un gap d’environ 30.000m3 jour que la SEEN gère au quotidien. L’ensemble des deux usines ont une capacité de production d’eau de 185.000m3 jour. Donc aujourd’hui, on peut penser que globalement sur la ville de Niamey on va avoir un déficit  d’au moins de 20.000 m3», a expliqué M. Seyni Salou.

Selon le directeur général de la SPEN, la troisième usine en cours de financement par un groupe de bailleurs de fonds est un projet structurant qui produira 100.000 m3 jour. Ce qui permettra d’éviter à la ville de Niamey la pénurie de l’eau jusqu’aux années 2035, 2040.

La délégation de l’Union Européenne a aussi visité le laboratoire central de la SEEN qui effectue des analyses quotidiennes du processus d’entrée en eau jusqu’à la sortie au niveau réfectoire des zones de contrôle. Le but est de s’assurer de la qualité des produits qui sortent de l’usine. Outre le laboratoire central, la SEEN dispose de deux laboratoires régionaux. Ces trois laboratoires travaillent en synergie pour s’assurer en permanence de la qualité du produit. La délégation européenne est allée au niveau de la salle de pompage qui fait le contrôle de l’eau qui part vers la ville en terme de volume d’eau produite où des appareils de mesure attestent de la qualité de l’eau. La délégation a enfin visité les bassins de pré-décantation  qui ont une capacité de 10.000, 11000 et 14000m3.

A l’issue de cette visite, la délégation des ministres de l’Union Européenne a salué le travail de qualité des autorités pour l’accès à l’eau potable, et à l’assainissement pour toute la population de manière générale, et en particulier pour celle rurale. Ils ont souligné la nécessité de soutenir le gouvernement dans un projet qui change la vie de la population dans tous les domaines notamment la santé, le développement, et l’accès à l’eau potable etc.

De son côté, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman a salué les membres de la délégation de l’UE pour leur accompagnement technique et financier au Niger. «Aujourd’hui, la SPEN fait partie des bijoux, dont l’Union Européenne a accompagné le financement non seulement de l’Usine de Goudel mais également dans les mois à avenir le grand programme structurant de Karey -Gorou. Il faut s’en faciliter parce que c’est un groupe de partenaires, un groupe de pays de l’Union Européenne qui se sont mis ensemble tant sur le plan financier que sur le plan technique pour nous accompagner à réaliser ces investissements qui sont d’une importance capitale», s’est réjoui le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Le directeur général de la Société du Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN) a indiqué que c’est toute une fierté pour la SPEN de recevoir la visite des partenaires européens qui depuis très longtemps accompagnent la société dans la mise en œuvre des investissements. «C’est une cinquantaine de milliards que les Européens ont investi à travers l’Agence Française de Développement, les Pays Bas et surtout la Belgique. Le le fait  de venir constater de visu les réalisations faites et exprimer leur satisfaction est vraiment une fierté pour nous»  a-t-il conclu.

 Yacine Hassane(onep)

Source : http://www.lesahel.org/

 

À peine entrés au gouvernement que la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna et son homologue de la Défense, Sébastien Lecornu, ont été investis d’une mission au Niger. L’objectif serait de témoigner de la solidarité et de la disponibilité de la France à répondre aux demandes exprimées par le Niger en matière d’aide humanitaire, de projets pour la jeunesse et l’emploi ainsi que de la sécurité. Selon des échos en provenance de Paris, le pays de De Gauel aurait décidé de changer sa politique sécuritaire au Sahel. Désormais, a laissé entendre Paris, la France resterait plutôt discrète et soutiendrait les choix des pays. Une simple profession de foi ? Tout laisse à le croire.

La mission des deux ministres français aurait pu passer comme toutes les autres dans ce pays où la France est militairement installée comme chez elle. Seulement, les deux ministres français n’ont pas choisi n’importe quelle date pour venir au Niger. C’est un 14 juillet, date commémorative de la fête nationale française. Autant dire une date fétiche pour les Français, pour ne pas dire une date sacrée. Le ministre des Armées français au Niger, un 14 juillet ? Il y a de quoi s’interroger. Certes, les effectifs militaires français sont pléthoriques au Niger. Plus de 2000 soldats et des milliers de tonnes de matériels militaires ! De quoi inciter des visites régulières de la part de l’Elysée et du Quai d’Orsay. Tout de même, la visite des deux personnalités françaises est loin, très loin, d’être conformiste. S’ils étaient venus un 14 juillet et non un 13 ou un 15 juillet, il n’y aurait si tant à dire. Mais…

Y a-t-il eu une urgence. On n’en a pas eu connaissance. Les deux ministres français se sont même déplacés jusqu’à Ouallam pour visiter, disent-ils, des projets de nature agricole financés par la France. Et comme il n’y a pas deux sans trois, un prêt de 50 millions d’euros et un don de 20 millions d’euros sont annoncés. Des aspects humanitaire et social qui ont servi à enrober ce séjour des deux ministres français sans toutefois lever le doute sur la véritable motivation qui se trouve derrière ce déplacement du Niger. Les autorités nigériennes, elles, se frottent les mains avec cette manne financière qui leur donne une bouffée d’oxygène en ces temps difficiles. Quant aux Nigériens, ils restent sceptiques sur un changement de paradigmes de la France dans leur pays. L’armée française y est perçue comme une armée d’occupation. Et ce n’est certainement pas une poignée de milliards qui vont enrichir l’élite dirigeante qui vont changer cette perception.

YAOU

 La politique africaine d’Emmanuel Macon, malgré les belles annonces qu’il faisait à son entrée en fonction à l’occasion de son premier mandat, fut la plus désastreuse des politiques menées pour gérer la relation France Afrique. Jamais les Africains en général et les Sahéliens en particulier, n’ont été remontés contre la France face à la politique ambiguë qu’elle mène sur le continent, disant qu’elle est du côté des peuples et des gouvernements alors qu’on la voit nuitamment mener des actions de sape avec des forces obscures. Cela fait longtemps que la France fit le choix du Niger, le pays qui lui est vraisemblablement le plus soumis, pour y déployer ses troupes mal aimées, chassées du Mali, et ce, après que ses relations avec ce pays se soient gravement détériorées. Mais elle sait que le Niger aussi n’est pas pour elle une terre paisible même lorsque ses autorités pourraient lui être acquises, les plus serviles pour ne pas savoir contrarier ses volontés et ses paroles. Les événements de Téra en sont le témoignage le plus éloquent de ce vaste désamour entre la France et les Nigériens qui ne peuvent rien voir depuis plus de quarante années de coopération dans le cadre de l’exploitation de l’uranium, incapable de réhabiliter la route qui est dédiée à ce produit stratégique dont elle tire une grande part de sa puissance et de son influence dans la géopolitique mondiale.

Mais qu’est-ce qui pousse, après qu’on ait presque oublié le projet d’installation des militaires français au Niger, des ministres français à venir au de Seyni Kountché pour un séjour de deux jours alors que leur pays célèbre la fête la plus importante du pays à savoir le 14 juillet ? Sans doute que ce déplacement revêt un caractère éminemment important, plus pour la France que pour le Niger, pour consentir ce sacrifice qui peut montrer l’importance que cette France accorde à la refondation de ses relations avec le continent, en trouvant, par le Niger, le moyen de s’y maintenir pour y perpétuer, malgré le rejet dont il est l’objet, son influence. Il est dommage que les Nigériens n’entendent cette visite que par les médias français dont France 24 qui l’annonce à travers ce titre très sobre et neutre «La France souhaite donner un nouveau souffle à sa stratégie au Sahel» qui cache pourtant bien de réalités. On savait qu’Emmanuel Macron avait fini par comprendre à quel point la politique que des anciens collaborateurs lui ont imposée fut un fiasco et, profitant d’une réélection en demi-teinte par laquelle les français lui envoyaient un message, il finit par se débarrasser de ceux-là, avec à leur tête un certain Jean-Yves le Drian qui célébrait la boiteuse démocratie nigérienne. Les hommes et les femmes choisis pour les remplacer, par leurs parcours, pouvaient relever d’un choix stratégique nouveau et sans doute, peut-on le croire aussi, d’une refonte de la politique africaine au moment où la France se rend compte qu’elle pouvait perdre cette Afrique qui lui est pourtant précieuse. On ne le rappellera jamais assez, la politique contestée de la France au Niger, intervenait depuis que, face à son ambassadeur qui était exigeant vis-à-vis des autorités nigérienne en 2016 et qui ne demandait rien que la tenue de bonnes élections, par les plaintes d’un Mahamadou Issoufou qui voulait domestiquer l’élection, la France de Hollande se plia au nom de relations de personne à personne, pour renvoyer son ambassadeur ainsi que le lui imposait son partenaire nigérien, et nommer à sa place pour le plaisir de l’ami, le diplomate complice qui pouvait laisser faire ce que veulent Issoufou et son système, pour imposer ce dernier par des élections bancales, presque sans adversaire, toute chose qu’on n’aura jamais vu dans une autre démocratie. Le premier, pourtant, ne demandait rien que des élections transparentes et crédibles. Cela pouvait-il être un crime pour la France des droits de l’homme ?

Visite intrigante…

Selon France 24, «Les ministres français des Affaires étrangères, Catherine Colonna, et celui des Armées, Sébastien Lecornu, se rendent, jeudi et vendredi [de la semaine dernière], au Niger, pour définir une nouvelle stratégie militaire de la France au Sahel après le retrait des troupes françaises du Mali, à l’heure où les attaques terroristes se multiplient». Mais alors si tant est que c’est pour le Sahel que la France venait au Niger, pourquoi devrait-elle rencontrer seulement les autorités nigériennes ? Le Niger seul, avec la France, ne peut pas décider pour le Sahel, et pas même pour le Niger, lorsque les concertations d’une aussi grande importance, devraient se faire au-dessus du peuple, dont les deux peuvent croire que son avis ne serait pas important. C’est à juste titre d’ailleurs que France 24 se demande : «Quelle stratégie pour la France au Sahel ?», car peut-être, ne peut-elle rien voir de sérieux pour justifier ce déplacement qui pose plus de problèmes qu’il n’en résolve. Que peut-on donc comprendre de cette visite au Niger des deux ministres quand, la télévision française note que «les coups d’État de ces derniers mois au Mali, au Tchad et au Burkina Faso ont fragilisé les alliances de la France avec ses anciennes colonies, renforcé l’emprise des milices djihadistes dans la région et ouvert la voie à une influence accrue de la Russie». Alors est-on là franchement pour le Sahel ou pour autre chose ? La France n’est-elle pas là pour «défendre» le seul partenaire sûr qui lui reste au Sahel, en lui évitant ainsi que certains médias pouvaient le lui prédire il y a quelques semaines, son tour chez le coiffeur ? Les Nigériens peuvent dès lors craindre que cette France ne vienne pas pour notre sécurité mais pour la sécurité d’un régime qui a pris peur depuis quelques mois que la pandémie des coups d’Etat se propageait dans la sous-région. Mais elle a surtout peur de l’influence grandissante de nouveaux partenaires et donc de nouveaux concurrents qui lui ravissent ses espaces. Et la Russie qui joue au trouble fête l’agace tant. Sauf que la Russie n’est pas un enfant de coeur.

Mais plus que ce que dit ce média sur ce déplacement des ministres français, ce sont les analyses d’un journal indépendant français – Médiapart – qui permet de mieux lire l’événement politique de cette action diplomatique. Sous la plume de Justine Brabant de Médiapart avec le titre de cet article «Présence militaire au Sahel : la France promet qu’elle a changé», l’on peut bien se méfier des raisons invoquées officiellement pour justifier la venue au Niger des ministres français qui boycottent, sans doute pour plus important, la fête de 14 juillet. Lorsque Justine Brabant écrit : «la France promet qu’elle a changé», l’on ne peut que sourire car derrière un tel message, sans le savoir, la France se culpabilise. En effet, prétendre qu’elle a changé, c’est reconnaître en même temps ce dont on l’accable, notamment ses duplicités dans ses relations, pour prétendre y renoncer afin de se faire accepter sur le continent. Reconnaît-elle alors avoir mal agi pour choisir de changer ? Mais le problème va au-delà car, elle ne l’affirme pas, elle le «promet», on, sait que les promesses en politique, ne sont pas toujours tenues. Ce discours ne rassure donc pas. Et c’est d’autant vrai que Brabant ajoute qu’«Ils vont tenter d’y convaincre leurs homologues qu’au Sahel, la France est désormais à l’écoute de ses alliés militaires et respecte la souveraineté de ses partenaires africains». Peut-être aussi qu’elle a enfin compris qu’elle ne respectait pas la souveraineté des Etats africains. La France revient avec désormais la conscience que les choses ne sont plus faciles pour elle au Sahel. Elle va «tenter» car elle sait que pour que cela fonctionne, il faut compter mieux sur les peuples que sur les dirigeants, notamment quand on sait que le problème est moins avec les dirigeants qu’avec les peuples qui boudent et expriment leurs désaccords. Et la souveraineté est aux peuples !

Ce dont il faut être sûr est que la France n’a pas changé. Mais elle pourrait avoir changé de stratégie. A-t-elle trouvé la bonne pour communier avec les peuples, refonder sa relation plus avec les peuples qu’avec des individus ? Le temps le dira mais les peuples restent vigilants.

La France, pour son avenir au Sahel, doit comprendre qu’un temps a changé. Et elle ne peut plus nous aimer avec les mêmes mépris.

A I

La 2ème vice-présidente de l’Assemblée Nationale, présidente d’honneur du réseau des femmes parlementaires du Niger, honorable Hadiza Seyni Zarmakoye a conduit hier une mission d’assistance, composée des membres dudit réseau dans la commune de Tagazar à Balleyara. L’objectif du déplacement est d’aller apporter leur soutien aux deux vieilles dames victimes d’incendie dont une vidéo circulait sur les réseaux sociaux suggérant que les deux dames âgées auraient été abandonnées à leur sort par leurs familles et la société. La délégation des femmes députées composée de la présidente du réseau des femmes parlementaires du Niger, Dr. Rabi Maïtournam Moustapha et de plusieurs membres, est allée constater de visu la situation des victimes.

Sur place, le préfet du département de Balleyara a expliqué que, les dernières pluies diluviennes ont occasionné l’inondation ayant affecté 53 ménages dont les maisons de ses deux femmes victimes. Les deux personnes âgées en question se sont installées dans un quartier de la ville de Balleyara dans des cases en paillottes où un incendie a ravagé leur hutte. «Elles n’ont jamais été abandonnées par l’administration. Elles ont toujours été prises en compte dans les aides et appuis aux sinistrés, dépêchées par le Ministère chargé de l’Action humanitaire», a précisé M. Amadou Amidou, préfet du département de Balleyara avant de qualifier de ‘’sensationnelle’’ la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux. 

Selon lui, il y avait un garde national qui apportait depuis 4 ans une assistance à Adama Siddo et Zeynabou Alkache, les deux victimes en question qui étaient des amies depuis leur jeunesse et sans enfants. « En suivant la vidéo, on constate que l’interview a été bien guidée. Présentement nous avons vu leurs parents. Certains vivent ici à Balleyara et d’autres sont à Niamey. Après la diffusion de la vidéo, nous avions convoqué leurs parents pour assister les vieilles dames. Même s’il y a un problème socioculturel, on n’abandonne pas un être humain, comme ces femmes âgées», a-t-il déclaré.

Les femmes parlementaires touchées par la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux ont agi en tant que filles et mères pour apporter de l’assistance à ces victimes. Selon la députée Hadiza Seyni Zarmakoye, il existe une nette différence d’information sur cette situation par rapport à la réalité. «En tant que, responsables, nous sommes venues rétablir les faits en visitant les deux vieilles dames, qui se portent très bien d’ailleurs et ont trouvé de l’aide partout», a-t-elle déclaré.

Elle a ensuite expliqué que ces vieilles femmes sont assistées par un garde républicain pour des raisons sociales depuis quatre ans. C’est lui qui a soigné les plaies d’une des vieilles dames blessée dans l’incendie. «Dans les kits, les collègues médecins ont mis des produits médicaux pour le traitement des plaies qui, selon elle, sont déjà cicatrisées», a-t-elle ajouté. Enfin la 2ème vice-présidente a réuni les parents des deux femmes pour leur prodiguer des conseils afin de bien entretenir ces femmes presque abandonnées par leurs familles.

Seini Seydou Zakaria, Envoyé spécial(onep)

26 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/

La Première dame du Niger, Hadjia Khadîdja Bazoum, et ses consœurs Premières dames ont visité le vendredi 25 novembre 2022, dans l’après-midi, les stands d’exposition des femmes africaines transformatrices au palais du 29 Juillet.  Cette visite a été guidée par la promotrice du ‘’Made In Niger’’ initiatrice de ce premier sommet des femmes africaines transformatrices, Mme Rabiatou Arzika Mamane.

Après le tour des différents stands d’exposition, la Première dame Hadjia Khadîdja Bazoum s’est réjouie de la réussite de ce sommet.  Elle a exprimé sa  satisfaction de voir autant de femmes répondre massivement à cette invitation et de proposer des produits authentiques issus de la transformation locale.  La Première dame du Niger, a souligné  que ses sœurs Premières dames ont également apprécié le décor offert par les stands d’exposition et ont salué les efforts fournis par les femmes nigériennes. « Mes sœurs Premières dames ont beaucoup apprécié ce qu’elles ont vu. Pour preuve certaines ont dit qu’elles n’ont pas ce genre de produits dans leurs pays ». Pour Hadjia Khadîdja Bazoum, les femmes nigériennes ont beaucoup excellé dans la transformation ; il ne reste plus qu’à les accompagner.

La Première dame du Niger a ainsi pris l’engagement d’accompagner les femmes transformatrices et au-delà les faire participer à des sommets internationaux sur la transformation. Elle a aussi affirmé que des initiatives pareilles seront pérennisées afin de promouvoir davantage le savoir-faire nigérien.

Rahila Tagou(onep)

Source : http://www.lesahel.org

Le ministre de la Ville et de la Salubrité Urbaine M. Habi Mahamadou Salissou, s’est rendu hier, en début d’après-midi au quartier Sari koubou de Niamey. Ce déplacement a pour objectif de constater l’effectivité du démarrage des travaux de pavage des routes dans la Cité Salou Djibo. A cette occasion, le ministre était accompagné d’une importante délégation composée du Gouverneur de la Région de Niamey, M. Hamidou Garba et de plusieurs cadres de son ministère.

A son arrivée sur le chantier, la délégation ministérielle a trouvé une quinzaine d’ouvriers au travail. Le technicien du chantier a informé le ministre que les travaux ont débuté samedi dernier. Le niveau d’exécution est d’environ 100 à 150 m sur les 2300 m concernés par le chantier. Le coût total de ce chantier est de 254 131 772 pour un délai d’exécution de 3 mois. Les travaux sont exécutés par l’entreprise Sebaroute. Le marché lui a été attribué il y a plus de trois ans. Depuis tout ce temps, les travaux étaient aux arrêts faute de non-paiement des avances du démarrage, a indiqué l’entrepreneur.

 

Le Président de la République, Chef de l’État, SEM Mohamed Bazoum, a effectué, hier matin une visite, à l'Ecole Normale d'Instituteurs (ENI) Saadou Galadima de Niamey pour encourager les encadreurs, échanger avec les acteurs sur la mise en œuvre des réformes qu'il a voulues pour ce secteur et surtout évaluer les leçons à tirer à ce sujet. A la fin de sa visite, le Chef de l’État a fait un plaidoyer en faveur d'un accompagnement plus conséquent aux encadreurs et élèves-maîtres afin d'attirer et maintenir les plus qualifiés d'entre eux dans le système éducatif national et public. Il a également annoncé la création prochaine d'un lycée d'excellence à Tessaoua, dans la région de Maradi. L'objectif visé par le Président de la République, c’est de doter le pays de cadres compétents, surtout scientifiques, dans un futur proche.

Le Président Mohamed Bazoum s'est félicité de la rencontre avec l'administration, les encadreurs et les élèves de l’Ecole Normale d’Instituteurs Saadou Galadima, de Niamey, afin de faire le point sur sa grande réforme qui vise à inscrire dans les écoles normales, des élèves qui ont le niveau qui leur permettra d'avoir les qualifications dont le pays a besoin pour ses enseignants à l'avenir. Car, a-t-il déclaré, il est évident pour tous que si l'école au Niger a eu de grandes défaillances jusqu'à présent, c'est aussi parce que le système de formation des maîtres a été inopérant.

Le Chef de l’Etat a rappelé que la réforme des écoles normales d'instituteurs est le principal axe de sa réforme du système éducatif dans sa globalité. «Et si je suis venu ici ce matin, a-t-il dit, c'est pour que les citoyens du Niger comprennent l’intérêt que nous portons à la réforme des écoles normales de formation des maîtres». Une réforme qui a relevé les conditions d'admissibilité au concours des ENI et a réévalué la pertinence des disciplines enseignées dans le cadre de cette formation. Confiant, il a expliqué que grâce à cette réforme, le Niger disposera des nombreux ingénieurs et cadres nécessaires pour son développement.

Le Président Bazoum a regretté la disparition progressive des filières scientifiques dans les lycées du pays et a indiqué que ce constat est assurément une pathologie à laquelle il faut y remédier très rapidement. «Pour y remédier, il faut relever le niveau des enseignants qui assurent la formation des élèves et qui préparent les aptitudes dont ils ont besoin pour être performants lorsqu’ils ont atteint un certain niveau. Mais cela doit commencer au primaire», a expliqué le Président de la République qui a aussi souligné que c'est parce que les enseignants n'ont pas les compétences nécessaires pour assurer une telle formation que «le produit de leur formation comporte de grandes lacunes». S.E Mohamed Bazoum a assuré ses interlocuteurs que cette réforme qui concerne le cycle primaire, s’étendra aux autres cycles dans l'avenir. «En recrutant les élèves-maîtres avec le niveau du BEPC et en leur donnant une formation d'une année pour devenir des enseignants du cycle primaire de l'éducation, le produit qui en sortira ne donnera forcement pas de résultats positifs», a-t-il affirmé. «Nous avons fait le pari qu'en améliorant le niveau et en recrutant les élèves à partir du BAC, ils seront en mesure d'assimiler les matières qui peuvent leur être dispensées dans le cadre de leur formation et seront capables de comprendre les stages auxquels ils seront soumis, par la suite, pour qu'au bout de deux (2) ans justement qu’ils soient outillés pour assurer une bonne formation des enfants, à la base», a-t-il soutenu.

Le Chefs de l'Etat a annoncé une batterie de mesures pour accompagner les encadreurs et surtout, motiver les jeunes bacheliers nigériens à mettre leurs compétences au service de l'enseignement. Il espère ainsi mettre annuellement sur le marché du travail, environ 3.000 enseignants issus de la nouvelle réforme des ENI. Le Chef de l’Etat a indiqué que l'objectif est de faire en sorte qu'aucun enseignant n’abandonne le métier. Cette mesure sera accompagnée du maintien des meilleurs encadreurs possibles avec à la clé, l'octroi de primes et bénéfices conséquents.

Pour le Chef de l’État, les humains étant égaux, il n'y a pas de raison que certains soient plus pauvres que d'autres. « La seule condition pour que nous soyons tous également riches, c'est que nous soyons riches de notre système éducatif et de son aptitude à générer des cadres, à générer un capital humain conséquent», a-t-il indiqué. Cette remarque, a également soutenu SEM Mohamed Bazoum, fait que l’éducation est la chose la plus importante qui soit et qu'il convient de lui accorder, à juste titre, l’intérêt qu'elle mérite. «Mon intention, c'est d'ouvrir un lycée d'excellence à Tessaoua où nous avons une école normale ; nous ferons des primes spéciales et nous créeront d'autres lycées d'excellence progressivement pour rattraper le temps», a-t-il conclu.

Avant de quitter le site de l'école normale de Niamey, le Président de la République a visité les infrastructures qui la composent et s'est entretenu avec les acteurs qui l'animent au quotidien.

Le ministre de l'Education nationale, Dr Rabiou Ousman, a indiqué quant à lui, que la portée de la visite du Président de la République ne se limite pas seulement à l'Ecole normale de Niamey, mais plutôt à l'ensemble des écoles normales du Niger. «C'est pourquoi, s'est-il réjoui, loin d’être une mission d'évaluation ou de bilan, cette première visite doit être perçue comme une occasion d'échanges directs avec les acteurs et les bénéficiaires de ces réformes en vue d’apprécier l’état de leur mise en œuvre, les difficultés rencontrées et les perspectives envisageables pour y faire face». Le ministre Rabiou Ousman a énuméré les efforts de financements consentis par le Niger et ses partenaires afin de s'aligner sur la vision que le Président Mohamed Bazoum a pour le système éducatif nigérien.

Auparavant, le directeur de l'établissement, M. Idi Adamou, a expliqué les implications de la nouvelle réforme voulue par le Chef de l’État et l'a assuré de la disponibilité de l'encadrement des ENI à le soutenir dans son choix de rendre plus compétitif le système éducatif nigérien.

Souleymane Yahaya(onep)

Brigi Youssef ChahedLe Chef du gouvernement tunisien, SE. M. Youssef Chahed a entamé, hier dans l’après-midi, une visite de travail de 48 heures au Niger. Cette visite, la première du genre depuis sa prise de fonction, constituera une occasion propice pour dresser le bilan et faire l’état des lieux de la coopération bilatérale entre le Niger et la Tunisie et d’identifier les voies et moyens de la développer davantage. M. Chahed et son homologue nigérien, SE. Brigi Rafini, mèneront les discussions entre les deux parties en vue d’impulser une nouvelle dynamique, à une coopération déjà excellente.

En effet, le Niger et la Tunisie ont depuis la nuit des temps entretenu d’excellentes relations de coopération. L’on se rappelle à se sujet, déjà que les présidents Diori Hamani du Niger et Habib Bourguiba de Tunisie font parti des pères fondateurs de l ’ACCT (Agence de coopération culturelle et technique), ancêtre de la Francophonie. Par ailleurs, cette visite du chef du gouvernement tunisien s’inscrit également dans la continuité, car il intervient après un périple effectué en juin 2014 par l’ex-Président tunisien M. Mohamed Moncef Marzouki, qui a été couronnée par la signature de plusieurs accords de coopération entre les deux pays.

Le Musée National Boubou Hama de Niamey a reçu, samedi dernier, le Conseiller d’Etat de la République Populaire de Chine, M. Wang Yong, qui est au terme de son séjour au Niger dans le cadre d’une mission de travail. Le Conseiller d’Etat de la République Populaire de Chine était en compagnie de M. Ibrahim Yacoubou, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, de M. Assoumana Malam Issa, ministre de la Renaissance Culturelle, des Arts et de la Modernisation Sociale, de l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, du Directeur Général du Musée National et de plusieurs cadres du ministère et de l’Ambassade de Chine.

Cette visite a débuté avec la présentation du Musée à M. Wang Yong. La délégation du Conseiller d’Etat a ensuite visité le pavillon classique du Musée. A ce niveau, il a apprécié plusieurs échantillons dont ceux des différents matériels de l’agriculture, les différents oiseaux que l’on retrouve sur notre territoire, la monnaie, les chaussures traditionnelles, etc. L’étape suivante de cette visite a conduit la délégation au niveau du pavillon des instruments traditionnels de musique avant de se rendre au niveau de la cage de l’hippopotame. La délégation a aussi découvert le pavillon où sont exposés les os des dinosaures avant de visiter le pavillon de l’uranium. Le Conseiller d’Etat et la délégation qui l’accompagne ont ensuite visité le pavillon des habits traditionnel du Niger et l’arbre du Ténéré. Au niveau de chaque étape, des explications ont été fournies au Conseiller d’Etat.

Le sinistre à l'origine de l'inondation du 26 Août dernier au village Gabagoura, continue de toucher la sensibilité des uns et des autres. Depuis cette date plusieurs personnalités ont fait le déplacement pour manifester leur compassion. Cette liste vient de s'allonger avec la visite effectuée hier par le directeur général de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), Dr Xavier Crespin, qui s'est rendu à Gabagoura. Cette visite vise à réconforter la population et exprimer le soutien de cette organisation à l'endroit des habitants. M. Xavier Crespin était accompagné dans ce déplacement par une forte délégation composée du ministre de la Santé Publique, du gouverneur de la région de Niamey, du président du Conseil de ville de Niamey et des cadres du Ministère de la Santé Publique.
Comme on peut s'y attendre, les effets du sinistre illustrés par des décombres sont encore visibles au niveau du village de Gabagoura. Mais la population était mobilisée derrière son chef de village pour accueillir cette délégation de l'OOAS en cette matinée du 5 septembre, soit 11 jours après ce triste événement. C'est ainsi que la délégation de l'OOAS a visité deux principaux sites à savoir une médersa où se trouve l'équipe médicale dépêchée pour la circonstance en vue de prendre en charge les malades et une autre école primaire où sont logés plusieurs familles sinistrées. Au vu de la situation, le ministre de la Santé Publique a estimé nécessaire de plaider pour qu'à l'avenir ce village soit doté d'un centre sanitaire permettant de prendre en charge la population. Une population estimée selon le chef du village à 5.665 habitants.


Le Chef de l'État,le Général Abdourahamane Tiani, Président du CNSP a effectué une visite officielle au Togo le 8 décembre 2023, accompagné d'une délégation ministérielle de haut niveau. Au cours de cette visite, il a tenu des entretiens fructueux avec son homologue togolais, Faure Gnassingbé, portant sur les relations bilatérales entre les deux pays ainsi que sur la situation politique au Niger.

Les discussions ont gravité autour de l'importance du dialogue et de la concertation en vue de renforcer l'intégration régionale et le développement. Les liens forts et historiques entre les deux nations, illustrés par la présence de leurs communautés respectives dans les deux pays, ont été soulignés au cours de ces échanges.

La journée a été marquée par des moments significatifs de cette visite mêlant amitié et travail, immortalisés en images ci-dessous. 

Dans un tweet, le Président Faure Gnassingbé a partagé son échange avec le Général Abdourahamane Tiani, Président du CNSP du Niger, qui a effectué une visite d'amitié et de travail à Lomé au Togo le même jour. Le Président togolais a mis en avant son attachement au dialogue et à la concertation, soulignant l'engagement du Togo pour une approche pacifique dans la résolution des défis communs aux deux pays.

Il a également rappelé l'importante présence de la communauté nigérienne installée au Togo depuis plusieurs décennies, de même que la présence de milliers de Togolais établis au Niger. Ces faits témoignent de l'étroitesse des liens entre les deux nations.

Enfin, il est important de souligner que le Togo entretient depuis des décennies des relations de coopération avec le Niger. Le Togo est ainsi devenu une terre d'accueil pour les ressortissants nigériens, principalement actifs dans le secteur commercial.

Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)

 

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Dans un acte de détermination et de solidarité, le général de brigade Iro Oumarou, Gouverneur de la région de Dosso, a entrepris une visite inspirante ce lundi. Malgré les sanctions injustes qui pèsent sur le peuple innocent, le Gouverneur a dirigé une délégation composée d'autorités administratives et de responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) pour inspecter les entrepôts de l'Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN), ainsi que ceux de la direction régionale de l'élevage et de l'agriculture.

Au siège de l'OPVN, première étape de cette visite empreinte d'espoir, la délégation a été accueillie par une vision rassurante : 4 459 tonnes de vivres soigneusement stockées, un trésor pour la région. Dans une démonstration claire de compassion et de soutien envers les citoyens, il a été annoncé la préparation de 2 730 tonnes de vivres pour la 4ème phase de vente à prix modérés. De plus, un geste louable a été fait pour la distribution gratuite, avec une allocation impressionnante de 20 000 tonnes de vivres destinées à toutes les communes de la région lors de la première phase.

La deuxième étape de cette visite édifiante a conduit la délégation au magasin de la direction régionale de l'élevage. Un stock substantiel d'aliments pour le bétail, proposés à un prix abordable de 3 300 francs le sac de 40 kg, était présent. Cette année a été marquée par un regain d'intérêt pour ces aliments de haute qualité, une réaction saluée chaleureusement par le Gouverneur. Ce dernier n'a pas manqué de féliciter les citoyens pour leur engagement envers le développement de l'élevage. Une question primordiale a été abordée : l'état du cheptel. Les nouvelles étaient réjouissantes, le cheptel se portant bien selon le directeur régional de l'élevage.

La visite s'est ensuite tournée vers un autre pilier crucial de la région : la production laitière. Sous la loupe du général de brigade Iro Oumarou, la question du lait a été explorée en profondeur. En plus de la laiterie de Gaya, de petites unités de production parsèment la région, comme celle de Dogondoutchi. Un plan ambitieux a été évoqué pour valoriser le lait naturel, avec le concept novateur "35-5" proposé par le directeur régional de l'élevage. Cette initiative vise à soutenir les fermiers et à promouvoir une industrie laitière florissante.

Enfin, la dernière étape de cette visite motivante a conduit la délégation au magasin de l'agriculture. Un impressionnant stock de 18 856 litres de produits de traitement, suffisant pour couvrir quatre campagnes agricoles, était à disposition. Des méthodes traditionnelles de traitement efficaces ont été détaillées, offrant un aperçu du savoir-faire ingénieux et de la résilience de la région.

En dépit des défis imposés par les sanctions injustes, la région de Dosso reste fière et résolue à surmonter ces épreuves. La visite inspirante du général de brigade Iro Oumarou et de la délégation a rappelé à tous que la détermination et l'unité peuvent triompher des obstacles les plus ardus. Un avenir radieux est à portée de main, grâce à la foi inébranlable en un avenir meilleur et à la persévérance indomptable du peuple de Dosso.

Nigerdiaspora

Le gouverneur de la région de Tahoua, le Colonel-major Oumarou Tawayé a entrepris, jeudi 31 août dernier, une série de visites des directions régionales relevant des secteurs socio-économiques de base. Le gouverneur qui a pris les commandes de la région il y a deux semaines, est allé, en compagnie du président du Conseil régional, de la 2ème vice-présidente du Conseil de Ville et des responsables régionaux des FDS, s’enquérir du fonctionnement des services et surtout prendre le pool des défis socio-économiques de la circonscription. La délégation s’est rendue notamment dans les services du Plan, puis ceux du développement communautaire, en passant par les directions régionales de l’Agriculture, de l’élevage, de la Santé Publique, de l’Education nationale, sans oublier les services techniques du génie rural, et enfin la direction régionale de l’hydraulique et de l’assainissement.

Partout où il est passé, le gouverneur de la région a déploré les conditions de travail caractérisées notamment par l’insuffisance des moyens logistiques et humains. La direction régionale du Plan dont les attributions consistent, entre autres, à produire des études et statistiques et faire le suivi des programmes et projets de développement, dans l’optique de promouvoir la bonne gouvernance, fait face à ces contraintes outre la vetusté du bâtiment abritant ses services.

La direction régionale de l’Agriculture présente à travers ses demembrements dans les 12 départements de la régiona de Tahoua, ne dispose que de 8 véhicules en service pour un besoin de 40, a rélévé le responsable de l’antenne régionale dans un bref exposé devant la délégation du gouverneur. Cependant, les services ont pu faire cette année, le suivi de la campagne agricole au niveau de 155 villages échantillons sur les 1967 villages agricoles ayant sémé à la première décade d’août. ”La situation est favorable, tendant vers une production exédentaire dans plus de 80 villages agricoles suivis”, a déclaré le directeur régional de l’agriculture.

A la direction régionale de la Santé publique, les responsables ont expliqué au gouverneur que la couverture sanitaire est de l’ordre de 57%, avec notamment 276 structures (hopitaux, districts santaires, centres de santé intégrés, et cases de santé). Comme défis les plus urgents, le gouverneur Oumarou Tawayé a pris note de la mauvaise répartition des agents dans l’espace. Malgré un effectif limité de 133 sages femmes (soit 1 pour 9000 femmes), la plupart sont concentrées en ville. Aussi sur les 149 ambulances que compte le parc auto 52 sont en panne.

A la direction régionale de l’Education nationale, les défis academiques sont énormes au point de faire oublier ou reléguer au second rang ceux liés au fontionnement administratif et aux conditions de travail du personnel. Les chiffres avancés par le DREN ont laissé ses hôtes stupefaits, attristés et inquiets de l’avenir de l’école nigérienne, à Tahoua en particulier. En effet, cette année académique qui s’achève, 29.000 élèves sont exclus du collège, dont 12.000 à partir de la 6ème, alors que 12.000 autres redoublent la même classe sur un total de 45.000 inscrits. Toujours au college, cette année est marquée par une recrudescence du phenomène de mariage précoce, avec notamment, à titre indicatif, 465 cas enregistrés dans les départements de Madaoua, Tchintabaraden et Abalak. Dans les mêmes localités, 67 collégiennes sont victimes de grossesses non désirées.

Par rapport à tous les défis évoqués, ça et là, le gouverneur de la region de Tahoua, le Colonel Major Oumarou Tawayé s’est montré ouvert et disponible à apporter des solutions idoines et faciliter le bon fontionnement des services. ‘’Ce que nous pouvons resoudre ici, nous le ferons. Ce qui nous dépasse, nous transmettrons à qui de droit et plaiderons pour faire aboutir les requêtes”, n’a cessé de promettre, partout, le gouverneur qui a instruit les responsables de services à ”écrire” les doléances et recommandations.

Ismael Chékaré  ONEP-Tahoua

Source : https://www.lesahel.org

Le Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Étrangères et la Politique de Sécurité et Vice Président de la Commission de l’Union Européenne, M Josep Borrell, qu’accompagne le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion de Catastrophes, M. Lawan Magagi, a effectué une visite de travail, le jeudi, 6 juillet 2023 à Agadez. Il s’agit pour le diplomate européen de s’enquérir des réalités du terrain dans le cadre de la mise en œuvre du programme de l’UE, de la mission de EUCAP Sahel et du bureau de la délégation de l’Union Européenne à Agadez. A cette occasion, M Borrell a visité plusieurs sites de projets réalisés sous le financement de l’UE où il a échangé avec les autorités régionales au cours d’un déjeuner.

Au cours de ces visites dans la ville d’Agadez, M Josep Borrell était accompagné du gouverneur de la Région d’Agadez M. Magagi Maman Dada, du président du Conseil Régional d’Agadez, M. Mohamed Anako, du maire de la Commune Urbaine d’Agadez, M. Abdourahamane Aboubacar Tourawa, du Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou et des responsables des Forces de Défense et de Sécurité.

Arrivé aux environs 11h à l’aéroport international Mano Dayak d’Agadez, le Haut Représentant  et sa délégation ont été accueillis par les autorités civiles et militaires de la Région. Ils ont été chaleureusement accueillis par la population de l’Aïr, à travers des animations dans la pure tradition de l’Aïr, des chants et danses au rythme des tambours et autres instruments de musiques locaux et traditionnels. Peu après, la délégation s’est transportée sur le site qui va désormais accueillir certaines familles de la vieille ville d’Agadez. Il s’agit d’un lotissement de 500 parcelles sur lequel déjà 360 logements ont été construits et prêt à être distribués aux bénéficiaires. Sur place, Josep Borrell a reçu des explications sur le projet de construction de ces logements et a échangé directement avec quelques bénéficiaires. Le Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Étrangères et la Politique a procédé à la remise symbolique de quelques actes de cessions aux bénéficiaires avant de visiter certaines maisons finies. Il s’agit des maisons construites dans les normes bioclimatiques, sans bois.

Une vue des logements sociaux dont la construction a été financée par l’UE

Par la suite la délégation a rendu une visite de courtoisie au Sultan de l’Aïr. Une occasion pour le Haut Représentant de l’UE et sa délégation de découvrir la richesse culturelle, traditionnelle et les valeurs du Sultanat de l’Aïr. Un bref historique du Sultanat et de son organisation administrative a été fait par le maire de la Commune Urbaine d’Agadez. Les hôtes ont ensuite eu droit à une visite guidée du Palais du sultan  et de la Grande Mosquée séculaire de l’Aïr. Avant de quitter le Palais Royal, M Borrell  a signé le livre d’Or du Sultanat. «J’ai eu l’honneur de visiter le Sultanat et son Chef. J’ai eu l’occasion de connaitre son histoire. Je souhaite que nous travaillons ensemble pour l’intérêt de nos deux peuples», a-t-il écrit.

Après cette étape du Sultanat, la délégation a eu un déjeuner de travail avec le Conseil Régional. M Josep Borrell a effectué une courte visite de la vieille ville classée Patrimoine Mondiale de l’UNESCO. Dans l’après-midi, le Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Étrangères et la Politique et Vice-président de la Commission de l’union Européenne a visité la Mission d’EUCAP Sahel à Agadez où il a eu là également un entretien avec le personnel. Avant de quitter Agadez, le Haut Représentant  a animé un point de presse dans lequel il a salué la bonne collaboration entre le personnel de l’Union Européenne et les autorités d’Agadez. Il s’est réjoui des excellents résultats de cette coopération, entre le Niger et l’Union Européenne en général et à Agadez en particulier.

Remise de cadeau en guise de souvenir

«C’était une visite très importante pour moi, parce que c’est ici que se concentre toute la dimension de l’aide de l’Union Européenne au Niger et de notre partenariat pour la sécurité et le développement. (…) il y’a aussi des travaux dans le domaine social, à travers la construction des maisons sociales pour désengorger la vieille ville d’Agadez et il y’a les côtés du développement économiques ainsi que toutes les actions dans le cadre de lutte contre la migration irrégulière où nous appuyons le gouvernement du Niger. Ça a été pour moi très utile de connaitre la réalité sur le terrain et de voir comment les Européens qui sont déployés ici travaillant en collaboration avec les autorités nigériennes dans ce partenariat qui est pour nous un angle de stabilité pour l’ensemble du Sahel», a-t-il déclaré.

Les autorités municipales et coutumières ont offert des cadeaux à leur illustre hôte M Josep Borrell et sa délégation en guise de souvenir de leur passage dans la capitale de l’Aïr.

Ali Maman, ONEP/Agadez

Source : https://www.lesahel.org

 

 Mamoudou Mouctar Niamey NyalaDans le cadre de ses réalisations en matière d’équipements et d’infrastructures, le programme d'aménagement de la ville de Niamey communément appelé ‘’Programme Niamey Nyala’’ avec l'appui technique de la NIGELEC et en collaboration avec les services d'éclairage de la ville de Niamey, a entrepris depuis un certain temps, des travaux d'éclairage sur des axes principaux et espaces publics de la ville de Niamey.

Dans le cadre  des travaux, le haut-commissaire au Programme Niamey Nyala, accompagné du gouverneur de la région de Niamey, du directeur général de la NIGELEC, du Gouverneur de la région de Niamey, du président du Conseil de ville, des maires des arrondissements, a organisé une  visite de terrain. L’objectif de cette visite est de faire le point de l'état d'avancement des travaux d'éclairage du boulevard de l'amitié ainsi que celui de François Mitterrand et l'avenue de la République (c'est-à-dire les tronçons allant du   Rond-point 6ème au Palais de la Présidence en passant par le Palais des Congrès.

Il était 8 heures 33 mn exactement, ce mercredi 12 janvier 2021, quand l’avion qui transportait le ministre de la Défense Nationale et la délégation qui l’accompagnait a atterri à l’aérodrome de Tilia, situé à environ 180 km de Tahoua, près de la frontière malienne. L’objectif de ce déplacement est d’abord de s’enquérir des conditions de vie et de travail des militaires et ensuite d’évaluer le niveau de réalisation des travaux du centre d’entrainement des forces spéciales de Tilia. Accompagné par le Chef d’Etat-Major des Armées (CEMA), le Général de Division Salifou Modi et de plusieurs officiers supérieurs des FAN, le ministre Indatou a été accueilli par le Commandant des Opérations Spéciales, le Général de Brigade Moussa Salaou Barmou et ses hommes.

Après les honneurs militaires et le mot de bienvenue du Général de Brigade Barmou, le ministre de la Défense nationale a dirigé une réunion avec les responsables des FAN de la localité de Tilia. Par la suite, la délégation ministérielle a visité les locaux et les équipements du centre d’entrainement des forces spéciales de Tilia, avant de diriger une réunion avec les responsables locaux des FAN. Après, le ministre Indatou a pris part, à bord d’un hélicoptère, en présence du CEMA et du Général de Brigade Barmou, à une séance de démonstration militaire et de ‘‘visite territoriale’’ des environs de ladite localité. Plusieurs visites allant du centre d’entrainement des forces spéciales au 41ème bataillon Spécial d’intervention (BSI) de Tilia en passant par le camp allemand ont été effectuées par la délégation ministérielle. Le centre dont la création a coûté 2,6 milliards de FCFA est né de la volonté des autorités nationales de lutter avec plus de fermeté contre le terrorisme et faire face au défi sécuritaire au Niger a été le premier à recevoir la visite du ministre Indatou. Selon les explications, ce centre est la preuve de l’engagement sécuritaire des partenaires aux côtés du Niger et s’inscrit dans le cadre de l’approche basée sur la sécurisation de ce vaste territoire nigérien que l’Allemagne a décidé de suivre et de soutenir. Différents services, logements, garage, magasin de stockage de vivres, infirmerie et autres hangars et stocks ont reçu la visite de la délégation. Ce qui a permis au ministre de s’assurer que les conditions nécessaires sont réunies pour permettre aux militaires nigériens et leurs encadreurs d’assumer leur mission. Partout où il est passé, le ministre de la Défense Nationale et le Chef d’Etat-major des Armées se sont adressés aux militaires en leur prodiguant des conseils d’usage. Face à l’insécurité grandissante au Sahel et notamment au Niger, les Forces Armées Nigériennes doivent s’adapter perpétuellement aux exigences sécuritaires afin de mieux garantir l’intégrité du territoire national et la protection de la population, a déclaré le ministre Indatou. Il a ajouté que depuis plusieurs années, les autorités se sont engagées face à l’évolution de la situation sécuritaire, de faire de notre armée une armée moderne, capable de faire face à tous les types de menaces et particulièrement terroristes. Il a indiqué que ces infrastructures et ces équipements visités renforceront, sans nul doute, la spécificité qui caractérise la formation des Forces Spéciales. Sa vocation est exclusivement dédiée à former les unités d’élites dans le cadre de la lutte contre les Groupes Armés Terroristes (GAT) et la Criminalité Transfrontalière. ‘‘Nous sommes là pour témoigner de votre bravoure, les actes et les victoires que vous arrachez chaque jour contre l’ennemi’’, a lancé à l’endroit des militaires le ministre Indatou. A terme, a souhaité le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou, le centre d’entrainement des forces spéciales est destiné à être un centre de référence dans la sous-région. Il a, par la suite, salué l’excellence de la coopération militaire entre l’Allemagne et le Niger, à travers l’assistance massive dans de multiples domaines, destinée à plusieurs structures. Il faut enfin noter que dans le cadre des travaux des sites visités, des centaines de jeunes, à travers la mairie de Tillia, ont été embauchés. Ce qui leur a permis d’obtenir des ressources et de subvenir aux besoins de leurs familles. Il a rappelé que plusieurs opérations de sécurisation du pays sont en cours partout avant d’appeler les militaires à être vigilants et au respect des consignes.

Par  Mahamadou Diallo(Onep)

14 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga, a effectué, hier matin, une visite à la Direction des Archives Nationales. Cette visite s’inscrit dans le cadre de l’une des missions dévolues au Médiateur de la République qui est celle de veiller au respect du droit d’accès des citoyens à l’information publique et aux documents administratifs. A travers cette visite, le Médiateur a voulu se rendre compte de l’application sur le terrain, de ce droit d’accès des citoyens à l’information publique et aux documents administratifs communicables. C’était en présence des collaborateurs des deux institutions.

A son arrivée, le Médiateur a été accueilli par le Directeur des Archives Nationales, M. Ali Hamadou qui était entouré par ses proches collaborateurs. Ensuite le Médiateur a entamé la visite des locaux des services des archives nationales. Cette visite l’a ainsi conduit dans tous les bureaux du service des archives nationales. A chaque étape de cette visite, le Médiateur a reçu plus d’amples explications sur le fonctionnement des services des archives nationales. Partout où il a passé, le Médiateur a trouvé un personnel disponible et dévoué. Apres la visite, le médiateur s’est entretenu avec les responsables et le personnel de l’institution.

Au cours de cette réunion, les responsables de cette institution ont entretenu le Médiateur sur le fonctionnement des services nationaux. Dans son intervention, le Directeur National, M. Ali Hamadou, a, au nom de tout le personnel exprimer sa gratitude au Médiateur de la République pour l’honneur qui leur a fait de visiter leur institution. 

En mission de travail au Niger, à l’effet d’échanger avec les responsables de la communication en particuliers ceux des organes de presse publics sur l’objectif de cette 11ème édition d’UACO, le ministre burkinabé de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du Gouvernement, M. Rémi Fulgance Dandjinou, était en visite, le 25 octobre dernier, à l’Office National d'Edition et de Presse (ONEP).

Lors de cette visite à l’ONEP, le ministre burkinabé en charge de la Communication a été accueilli par le Directeur général de l’ONEP, M. Zakari Alzouma Coulibaly, entouré de ses principaux collaborateurs. Au cours d’un premier échange avec les responsables de l’office, M, Rémi Fulgance Dandjinou, qui est lui-même journaliste, était à l’aise pour s’exprimer sur les questions relatives au mauvais traitement des événements concernant l’Afrique par les médias occidentaux. Aussi, a-t-il invité la presse africaine à travailler ensemble pour améliorer l’image du continent. Pour ce faire, il a souligné l’impérieuse nécessité de créer un cadre d’échange d’expériences et de mutualisation des efforts entre les médias de la sous-région ouest-africaine.

Rebondissant sur cette question, somme toute importante, de la mutualisation des efforts entre nos médias, le Directeur de la Rédaction et des Centres Régionaux de l’ONEP, M. Assane Soumana, a précisé que ces efforts ont été entamés à travers les actions du Groupement des Editeurs de la Presse Publique Ecrite l’Afrique de l’Ouest (GEPPAO), une structure qui a vu le jour depuis le mois de juin 2014 à Ouagadougou et dont la présidence est assurée par le Directeur Général de Fraternité Matin, M. Venance Konan. L’objectif poursuivi à travers le GEPPAO, a expliqué M. Assane Soumana, est justement de créer ce cadre indispensable de synergie d’action entre les organes publics de presse de la sous-région « en vue d’accompagner la volonté de nos Chefs d’Etats de construire une Afrique plus intégrée, mais aussi l’aspiration de nos peuples à vivre ensemble, en toute symbiose, dans la fraternité et la paix ». Selon, lui, ce rapprochement a d’ailleurs commencé à apporter ses fruits citant le séjour des journalistes de Sidwaya à l’ONEP lors des dernières élections en 2016 pour couvrir ledit évènement et bien d’autres visites mutuelles. En clair, a-t-il dit, cette visite vient réchauffer davantage les relations déjà bonnes qui lient l’ONEP et les Editions Sidwaya.

Le ministre chargé des Relations avec les Institutions a effectué hier matin, une visite au Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Au cours de cette visite, le ministre Barkaï Issouf a échangé avec les responsables du CSC avant de les encourager et féliciter dans leur mission de consolidation, de promotion de la paix, de la démocratie et l’enracinement de la bonne gouvernance à travers la régulation des médias.

À son arrivé au CSC, le ministre chargé des Relations avec les Institutions a été accueilli par les responsables de l’institution avant de se rendre au niveau de la salle de réunion où les deux parties ont échangé sur le fonctionnement et certaines préoccupations de l’instance de régulation des médias au Niger. Dans son mot introductif, le président du CSC, M Abdourahamane Ousmane s’est réjoui de cette visite du ministre Barkaï Issouf, rappelant que le ministère en charge des Relations avec Institutions est la courroie de transmission entre le Président de la république, le gouvernement et les institutions de la république. Il ajouté que cette visite est aussi une marque d’estime, et constitue une occasion aussi pour échanger sur un certain nombre des préoccupations du CSC.

Le ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou a effectué hier 26 juillet 2022  une visite à la direction générale de la NIGELEC et de ses services rattachés. Le but de cette visite est de constater et apprécier le fonctionnement de la Société Nigérienne d’Electricité. 

Guidé par le directeur général de la NIGELEC, M. Halid Alhassan, le ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables a visité tous les compartiments de la direction générale de la société ainsi que les services et postes rattachés. Ainsi, la délégation a successivement visité les bureaux et caisses et Call center de NIGELEC siège, le Site Niamey 2, le Poste Niamey 3, le poste de contrôle, le Magasin Général, l’Usine de production des poteaux à béton (PBA) et le Poste Niamey Est du quartier aéroport, le chantier de construction de l’agence NIGELEC du quartier Talladjé et le Centre des Métiers d’électricité (CME-Boukari KANE). A chaque étape, le ministre d’État, ministre de l’Energie et des Energies

Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou, échange a eu des échanges à bâtons rompus, avec les responsables des services, ce qui lui a permis d’avoir d’amples informations et explications sur le fonctionnement des différents services visités. L’excursion de cette première journée au niveau de ces services a été une véritable occasion de jauger les efforts déployés par la Société Nigérienne d’Electricité pour la production, le transport, la distribution et la fourniture de l’énergie électrique sur toute l’étendue du territoire national. A cet effet, la Société Nigérienne d’Electricité réalise la meilleure performance de distribution en énergie en Afrique.

Au siège de la Société Nigérienne d’Electricité, le ministre d’État a eu des échanges fructueux avec les responsables de la NIGELEC, notamment sur l’organigramme de la société, les sources d’importations d’électricité, la production locale, les centrales tierces, le réseau et les lignes des zones de fourniture, les chiffres d’affaires, les défis et les perspectives, etc.

L’esprit d’écoute, de l’équipe et de bonne gouvernance sont les éléments qui caractérisent les agents trouvés sur place. Le ministre d’Etat récemment nommé à la tête du secteur des énergies, a trouvé au sein de la NIGELEC un personnel déterminé et engagé dans sa mission.

A noter que la Société Nigérienne d’Electricité a d’importants projets avec des grands bailleurs de fonds, notamment, la Banque Mondiale, l’AFD, la Banque Africaine de Développement, etc.  

 Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)

 

Le samedi 21 octobre dernier à l'aube, la Brigade de Gendarmerie d'Ayorou dans la région de Tillabéri, a été la cible d'une attaque terroriste perpétrée par des éléments armés non identifiés à bord de véhicules et de motos. Selon un communiqué du Ministère de la Défense Nationale, le bilan  fait état de 13 Gendarmes tués et 5 autres blessés. Le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, M. Bazoum Mohamed s’est aussitôt rendu à Ayorou pour s’enquérir de la situation sur le terrain. A cette occasion, le ministre d’Etat a salué le courage et la vaillance de nos Forces de défense et de sécurité qui ont infligé de lourdes pertes aux terroristes assaillants.

En s’adressant aux éléments de la Brigade de Gendarmerie d’Ayorou réunis pour la circonstance, le ministre d’Etat a exprimé le soutien et la solidarité indéfectible des plus hautes autorités du Niger aux Forces de défense et de sécurité. M. Bazoum Mohamed a présenté les condoléances du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou aux Forces de défense et de sécurité pour leurs camarades tombés sur le champ d’honneur.

«Hier vous avez été soumis à un feu intense des assaillants qui sont venus, préparés. Ils se doutaient certainement de votre détermination. Et pour cela ils sont venus en force ; ils savent que vous devez résister. Ils n’ont rien laissé au hasard. L’opération était une opération à la hauteur de ce qu’ils considèrent être les enjeux. Et vous avez réagi comme il le fallait. Je l’ai constaté ; je voudrais vous rendre hommage, et rendre hommage à vos camarades qui ont résisté de façon héroïque et qui sont morts dans l’honneur, l’arme à la main. Je voudrais vous dire que nous serons avec vous. Je voudrais vous dire que c’est un épisode, et qu’il ne se répétera pas parce que tout simplement vous avez été aguerris », a dit M. Bazoum Mohamed.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses M. Mohamed Bazoum a visité vendredi dernier le chantier du bâtiment de l’Observatoire National de l’Etat Civil sis dans l’enceinte du Village de la Francophonie. Il s’est agi pour le ministre de l’Intérieur, M. Mohamed Bazoum, accompagné par son homologue des Domaines et de l’Habitat d’aller constater l’évolution de ce chantier qui entre dans le cadre de la modernisation de l’Etat Civil et du renforcement de notre système démocratique à travers les services qui seront effectués à ce niveau.

Les travaux de construction de ce bâtiment qui va accueillir la Direction générale de l’Etat Civil ont débuté depuis 2014 pour un délai contractuel de 12 mois et un montant global de 517 millions de FCFA. Mais, en raison de  quelques difficultés raison de force est de constater qu’après la relance, les travaux ont connu une évolution satisfaisante. En effet, à la date de la présente visite du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, ce chantier est à un taux d’exécution de 72 %.

Bazoum camp Agali DossoUne altercation entre les militaires du camp Agali et les policiers intervenue dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 mars dernier, a causé la mort d’un militaire. Tout est parti d’un contrôle de routine de pièces de motos au niveau de la Banque Of Africa où un sous-officier du camp Agali serait molesté par les policiers. A leur tour, des éléments faisant partie des jeunes recrues du camp se sont organisés pour attaquer le commissariat de police.

Malgré l’intervention du commandant de zone pour maîtriser ses hommes, quelques éléments ont pu rejoindre la ville pour attaquer le commissariat. Les policiers ont alors utilisé du gaz lacrymogène pour se protéger. Le bilan fait état d’un mort (militaire) et 2 blessés graves (un militaire et un policier) qui sont les premières victimes de l’affrontement au niveau du poste de police sur la route de Gaya. Parmi les blessés légers figurent 3 policiers et 2 militaires ce qui porte le nombre de blessés à 7.

Visite du ministre d’État, ministre de l’Agriculture et de l’Élevage sur les sites des aménagements hydroagricoles : «Je suis entièrement satisfait de constater que l’ensemble des réalisations programmées ont été exécutées ou en cours d’achèvement», déclaLe ministre d’État, ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, M. Albadé Abouba, a effectué hier matin, une visite, sur les sites des aménagements hydro agricoles des régions de Niamey et de Tillabéri, plus précisément sur les périmètres de Saguia aval et amont, et ceux de N’Dounga I et III. Le ministre d’État était accompagné par les autorités régionales et communales, les cadres techniques de l’Office national des aménagements hydro agricoles (ONAHA) et ceux du génie rural. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du programme d’urgence sur la sécurisation des périmètres et des habitations.

Il s’agit à travers ce déplacement de faire le suivi de l’avancement des travaux de sécurisation des périmètres et des habitations au niveau de Saguia et de N’Dounga, travaux engagés dans le cadre du programme d’urgence de sécurisation des aménagements hydroagricoles et des infrastructures socio-économiques. Initié sur instruction du Premier ministre, chef du gouvernement, ce programme vise à colmater les brèches et à rehausser toutes les parties basses des digues ; de conforter les vannes et la remise en état du système de drainage ; de réaliser les travaux légers de génie civil au niveau des stations de pompage et des canaux d’irrigation.

Il faut rappeler qu’en août 2019, plusieurs périmètres ont subi de graves dégâts qui n’ont pas pu être réparés jusqu’en fin juin 2020. «21 périmètres étaient concernés soit une superficie totale de plus de 6.000 ha exploités par plus de 300.000 producteurs dans les régions de Tillabéri, de Niamey, de Dosso, de Tahoua et de Diffa», a noté le ministre d’État.

En mission dans la région d’Agadez, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Albadé Abouba, a visité, vendredi dernier, le site de Tiguirwit II du Projet Irhazer-Tamesna-Aïr, situé à 60 kilometres au sud-ouest d’Agadez. Il était accompagné de l’ambassadeur de France au Niger, SE. Alexandre Garcia, du gouverneur de la région d’Agadez, du Sultan de l’Aïr, du Représentant de la société Orano Niger, M. Pascal Bastien, des cadres de ladite société ainsi que des techniciens de son département ministériel.

Dans la région d’Agadez, où les eaux de surface et du sous-sol sont abondantes en particulier dans les vastes plaines de l’Irhazer qui draine l’eau des 28 bassins versants de l’Aïr et de la dépression périphérique de l’Irhazer Wan’Agadez, l’implantation du Projet agro-pastoral se justifie à plus d’un titre dans le cadre du développement économique et social du Niger. L’un des objectifs de ce projet est de contribuer à la sécurité alimentaire par le développement de l’agriculture irriguée et au développement dans la région d’Agadez conformément au Programme de Renaissance initié par le Président de la République, SE Issoufou Mahamadou.

Lors d’une rencontre avec les exploitants du périmètre irrigué de Tiguirwitt II, le ministre d’Etat Albadé Abouba a indiqué que son département ministériel travaillera avec l’existant et le reliquat de ce projet pour faire quelque chose de durable. Concernant le problème d’eau qui se pose sur le site, il a souligné la nécessité d’augmenter deux forages supplémentaires. Il a assuré que des discussions seront menées avec le partenaire Orano en vue de leur réalisation. Pour ce qui est du problème de gestion d’eau sur le site, le ministre en charge de l’Agriculture a indiqué qu’il y a lieu de travailler avec les techniciens pour rationaliser mais aussi trouver des systèmes d’irrigation appropriés afin réduire le maximum d’évaporation et d’infiltration.

Pour ce qui est de la nature des cultures faites à l’intéreur de l’aménagement, le ministre d’Etat a demandé aux exploitants de discuter avec les spécialistes et les services techniques en la matière pour de meilleurs rendements.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Ibrahim Yacoubou, a effectué, le vendredi dernier, une visite à l’antenne de la Société Nigérienne du Charbon d’Anou Araren (SONICHAR-SA) et à la Société Nationale de Carbonisation du Charbon (SNCC-SA) située sur le même site à la zone industrielle de Niamey. Cette visite vient achever la série de visites entamées par le ministre d’Etat, dans toutes les structures relevant de son département ministériel. Ainsi, l’objectif assigné à cette visite est de s’enquérir des conditions dans lesquelles travaillent les agents de ces sociétés afin de voir quelle contribution la tutelle peut apporter pour que leurs missions puissent s’accomplir avec efficacité.

Après une visite guidée des bureaux de l’antenne de la sonichar et ceux de la SNCC, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables a expliqué aux médias qu’il relève de sa responsabilité de faire en sorte que le secteur de l’énergie se développe. « Pour se faire, il faut être conscient et bien informé sur tout ce qui constitue les acteurs essentiels de ce secteur » a ajouté M. Ibrahim Yacoubou.

Parlant de la Sonichar, il a fait savoir que l’objectif est de faire en sorte que la Société qui est un des opérateurs le plus important en matière de production de l’énergie électrique, puisse poursuivre sa mission. A ce niveau le ministre d’Etat a expliqué que l’énergie électrique est produite à partir du charbon. Selon lui, la tendance est difficile aujourd’hui parce qu’elle est tout simplement injuste pour des pays comme le Niger. C’est pourquoi, il a clairement dit des solutions sont en train d’être développées pour que la Sonichar continue à jouer son rôle prépondérant dans le domaine de l’Energie au Niger.

« Nous parlons avec des partenaires et nous ferons tout pour que cette société continue à fournir l’énergie électrique aux sociétés qui opèrent au Nord et aux  populations de cette zone du Niger  d’une part et continuer à fournir les services sociaux aux populations de Tchirozérine » a insisté M. Ibrahim Yacoubou.

S’agissant du charbon carbonisé, le ministre d’Etat, ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables a soutenu que c’est un instrument de cuisson propre en substitution au bois de feu que le Ministère veut promouvoir dans les ménages et dans les services qui utilisent jusqu’ici le bois de chauffe.

Pour M. Ibrahim Yacoubou il est vital pour le Niger de renoncer ou de réduire au maximum l’utilisation du bois de feu. « C’est important pour nous parce que nous avons les moyens de substitution les plus appropriés dont le charbon carbonisé qui est déjà subventionné à un prix soutenu par l’Etat et qui préserve l’environnement, allège les souffrances des populations » a souligné le ministre d’Etat.

A cet effet, le Ministère de l’Energie et des Energies Renouvelables va soutenir ce travail pour que la société atteigne le niveau de capacités optimales pour laquelle elle a été mise en place.

En effet, à travers ces visites, le ministre de l’Energie et des Energies Renouvelables entend mieux informer sur ce qui est en train de se faire dans les structures afin que le travail au niveau du Ministère soit amélioré et faire en sorte que le Niger amorce un développement énergétique nécessaire.

Auparavant, le responsable de la SNCC M. Zamnaou Tahirou a fait une présentation de la société. Dans cette présentation, il ressort que le charbon minéral est moins dangereux que le charbon de bois. Cependant, même si le charbon carbonisé demeure un moyen efficace de lutte contre la déforestation, force est de constater que sa commercialisation rencontre des difficultés. Pour y remédier, le directeur de la SNCC a sollicité du ministre un accompagnement pour une vulgarisation à grande échelle du charbon minéral carbonisé mais également une modernisation du mode d’exploitation des unités basée sur l’empirisme.

Rahila Tagou(onep)

 

Visite du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur à Ayorou : Bazoum Mohamed salue la bravoure et la combativité des FDS24 heures après l’attaque perpétrée par des éléments terroristes contre le camp de la gendarmerie d’Ayorou, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Religieuses et Coutumières s’est rendu sur le lieu. Dans les lignes qui suivent, sa mise point.

Des terroristes lourdement armées…

Selon le Ministre d’Etat, Bazoum Mohamed, les impacts de balles illustrent l’intensité du combat et la puissance de feu de l’ennemi.  Les terroristes qui nous agressent sont loin de ces jeunes gens qui circulent à moto avec des fusils d’occasion, a laissé entendre le Ministre d’Etat qui précise : « Il s’agit de personnes bien équipées (…) Is sont venus avec 4 véhicules dont deux équipés d’armes collectives dont une 14,5 et une 12, 7. Ils ont amené avec eux des grenades incendiaires et individuellement pris, chacun était muni d’une mitrailleuse. » Voilà le pédigrée de l’ennemi décrit par le Ministre d’Etat contre lequel les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) se battent et qui appelle à une mobilisation internationale.

… face des FDS braves et vaillantes

« Les gendarmes qui ont été agressés hier ont fait preuve de grande vaillance et d’une combativité incroyable. Je voudrais leur rendre hommage. Vous voyez, ceux qui sont morts l’ont été à leurs postes après avoir utilisé tous les cartouches qui étaient en leur possession » ; a déclaré Mohamed Bazoum. Plus loin, il ajoute « Si je me réfère à ce qu’a été le comportement de nos hommes à Bosso, il y a de cela plus d’un an, je remarque que nos hommes ont considérablement progressé. Aujourd’hui, ils sont au top des exigences du combat quant à leur morale, leur efficacité et leur engagement. Cela est remarquable. Nous avons infligé des pertes à l’ennemi. C’est dire que nos hommes ont été vaillants »

Une prompte réplique de l’Armée et de la Garde nationale

Contrairement à ce qui est véhiculé, la réplique de l’Armée et de la Garde nationale a été prompte. A ce propos, Mohamed Bazoum donne les détails : « Nous avons eu quelques problèmes de coordination parce que 30 mn après les événements, les éléments des FAN du poste de Yassan étaient en contact avec l’ennemi. Les éléments de la Garde nationale l’étaient aussi (…) Nous allons faire une évaluation de cette situation, tirer toutes leçons. Et, demain, nous serons plus performants. J’en ai l’ultime conviction ».

Oumarou Kané

24 octobre 2017
Source : La Nation

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale le Général de Corps d’armées Salifou Mody, qu’accompagnent le ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture, le Colonel major Abdourahamane Amadou et le Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger le Colonel Ahmed Sidien, a effectué, le lundi 06 novembre dernier une mission à Lomé au Togo. Au cours de cette visite en terre togolaise, la délégation nigérienne a été reçue en audience par le Président de la République togolaise SE. Faure Essozimna GNASSINGBE. De même, la délégation a eu des échanges avec le ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Régionale et des Togolais de l’Extérieur, Prof. Robert DUSSEY. A l’issue de ces entretiens de haut niveau, le Général de Corps d’Armées Salifou Mody et le Professeur Robert DUSSEY ont animé un point de presse conjoint au Ministère des Affaires étrangères.

Au cours de ce point de presse, les deux ministres ont fait le point des échanges entre la délégation nigérienne et le Président Faure. Dans son introduction au point de presse, le ministre togolais des Affaires étrangères s’est réjoui de cette visite de la délégation gouvernementale nigérienne au Togo.

Pour sa part, le ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale le Général de corps d’armées Salifou Mody a confié que sa délégation a transmis au cours de l’audience avec le Chef de l’Etat togolais, un message de son frère, le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la patrie (CNSP), Chef de l’Etat du Niger le Général de Brigade Abdourahamane Tiani. « Nous avons également rendu compte au Président de la République togolaise de la situation au Niger, une situation calme et maîtrisée en dépit des difficultés liées aux sanctions iniques de la CEDEAO contre notre pays. Il faut rappeler que depuis 10 ans notre pays fait face au terrorisme, un terrorisme avec des sponsors que tout le monde connaît », a confié le ministre d’Etat.

Le Général de corps d’armées Salifou Mody a souligné la résilience et l’engagement des populations nigériennes à faire face à ces difficultés et assumer le combat pour la souveraineté de leur pays. En plus de ce soutien interne, il a également souligné les soutiens à l’extérieur. « Nous pouvons compter sur des amis du Niger. Et parmi ces amis, le gouvernement et le peuple togolais qui nous ont exprimés une grande sympathie et la contribution nécessaire pour supporter ces difficultés », a ajouté le ministre d’Etat avant de réitérer la reconnaissance du CNSP au gouvernement et au peuple togolais.

L’autre point évoqué par le ministre d’Etat, c’est le départ des troupes françaises du Niger. « Nous avons réitéré notre exigence du retrait total des forces françaises de notre territoire », a-t-il rappelé, ajoutant que le retrait est en cours. D’après le Général de corps d’armées Salifou Mody, les troupes sont en majorité parties du Niger et actuellement les moyens aériens sont en train d’être préparés pour sortir du pays. « Ce retrait est convenu entre les deux parties parce qu’il y a une rupture de confiance entre ce partenaire et nous pour plusieurs raisons. Certaines de ces raisons ont été rendues publiques, mais il y a d’autres que nous gardons et que nous sommes en mesure de les sortir le moment venu », a précisé le ministre d’Etat. Le Général Salifou Mody a ensuite souligné que le Niger a exigé que certains pays soient garants dans ce processus de retrait des troupes françaises du Niger. Il s’agit notamment des Etats Unis qui disposent de personnels militaires au Niger et du Togo qui est ‘’un pays frère pour toute la contribution qu’il est en train de nous apporter’’.

Le ministre d’Etat Salifou Mody a en outre souligné avoir rendu compte au Président de la République togolaise des contacts qui se poursuivent avec les partenaires du Niger. « Nous sommes disposés à travailler avec tout le monde même si certains Etats, et ils ne sont pas nombreux, sont dans une position belliqueuse parce que tout simplement nous avons choisi d’assumer notre souveraineté », a-t-il déclaré avant d’ajouter que le Niger est ouvert. « Nous n’avons jamais fermé notre pays à nos amis. Mais il y a toute une campagne qui est orchestrée contre notre pays. Certains sont allés jusqu’à dire qu’ils mettront tout en œuvre pour que nous ne réussissons pas, pour que le chaos s’installe dans notre pays. Mais nous sommes convaincus et déterminés. Ce qu’ils souhaitent n’arrivera pas à notre pays parce que tout simplement le peuple nigérien est debout comme un seul homme pour se battre pour notre souveraineté », a déclaré le ministre d’Etat.

Le Général Salifou Mody a regretté les manipulations orchestrées çà et là pour empêcher au Niger d’échanger avec les partenaires. C’est pourquoi, il a réitéré les remerciements des autorités nigériennes au Togo pour avoir permis d’entendre la voix du Niger lors du dernier forum de Lomé sur la sécurité. « Ce qui a permis aux Africains et au monde entier en général de prendre la mesure de la vraie situation au Niger », a-t-il ajouté.

La délégation nigérienne à Lomé

« Nous avons demandé au Président de la République togolaise d’être le facilitateur pour ce dialogue avec les partenaires. Nous sommes convaincus qu’avec la sagesse et la grande vision du Président Faure, il acceptera de jouer le rôle de facilitateur entre le Niger et les différents partenaires », a-t-il annoncé, précisant aussi avoir sollicité l’accompagnement du Togo pour la marche du Niger pour sa souveraineté ainsi qu’à l’Alliance des Etats du Sahel pour la sécurité, la stabilité et le développement. « Le Président de la République nous a prodigué des conseils et nous tiendrons compte de ces sages conseils », a conclu le ministre d’Etat Salifou Mody.

Pour sa part, le ministre togolais des Affaires Étrangères, de l’Intégration Régionale et des Togolais de l’Extérieur a annoncé que le Président Faure Essozimna GNASSINGBE a accepté de faciliter le dialogue entre le Niger et la communauté internationale. Le Professeur Robert DUSSEY a ensuite félicité les USA qui jouent le rôle de garant dans le processus de retrait des troupes françaises du Niger. Il a également salué la disponibilité du Niger à travailler ensemble avec le Togo pour la mise en place d’un groupe de soutien à la transition. Réaffirmant la disponibilité de son pays à soutenir le Niger, le ministre togolais des affaires étrangères a tenu à rappeler certains principes. « Le Togo a toujours été du côté de la paix. Le Togo s’oppose à toute prise de pouvoir par la force ; mais dans la situation actuelle de votre pays, le Togo comprend. Le Togo veut aider le Niger et vous aidant, le Togo s’aide lui-même pour qu’il y ait enfin la paix, l’harmonie et la stabilité dans notre région », a déclaré le Professeur Robert DUSSEY. « Si le Togo ne s’engageait pas à aider le Niger, sa crainte c’est que c’est toute la région qui va s’ébranler.  Pour le Président de la République togolaise, aider le Niger c’est aider la CEDEAO et c’est aider la région », a conclu le ministre togolais des Affaires étrangères.

Siradji Sanda (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org/ 

Visite du ministre de l'Equipement par intérim à Ouallam : Constater l'état des infrastructures routières après les fortes précipitations Le ministre des Domaines et de l'Habitat M. Waziri Maman, assurant l'intérim de son collègue de l'Equipement, a effectué dimanche dernier une visite dans le département de Ouallam. Il est allé dans cette localité sur instruction express du Premier ministre, chef du Gouvernement pour constater l'état dans lequel se trouve la route de Ouallam, suite aux fortes précipitations enregistrées dans la zone au cours de la semaine dernière. La délégation ministérielle s'est notamment rendue au niveau du radier situé à la sortie nord-ouest de la ville de Ouallam et de celui du village de Tolkoboye à cheval entre les villages de Simiri et Sargane.
La route de Ouallam est un axe routier doublement important a souligné le ministre Waziri Maman. En plus d'être un facteur de désenclavement de la zone, elle est ensuite une route stratégique dans la mesure où elle joue un rôle primordial dans la sécurisation de la zone nord de Tillabéry en proie aux attaques des groupes terroristes du Nord du Mali. En se rendant sur place, le ministre de l'Equipement par intérim souligne ainsi l'attention toute particulière que le gouvernement prête à la question du désenclavement et de la sécurité des populations de ladite localité. Les fortes précipitations et les importants écoulements des eaux de pluies qui s'en sont suivis ont en effet dégradé la structure des deux ouvrages sus mentionnés, qui sont d'une utilité indéniable non seulement pour la mobilité des populations, les échanges commerciaux mais aussi pour la sécurité locale.

Le ministre Waziri Maman s'est d'abord rendu à la sortie nord-ouest de la ville de Ouallam. Là, c'est l'ouvrage hydraulique routier enjambant le kori qui a subi les assauts des eaux de pluies tombées dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 août. Le ministre a constaté de lui-même les dégâts causés sur cet ouvrage construit sur le lit du kori. Le radier n'a heureusement pas totalement cédé sous la pression des eaux. Mais, les dégâts ne sont pas moins importants car l'ouvrage a été partiellement endommagé au point où si rien n'était entrepris, son effondrement serait inévitable. Le pire a justement été évité car, les dispositions idoines ont été prises pour réparer la partie de l'ouvrage ayant subi les dégâts. Sur place le ministre Waziri, qu'accompagnent le Secrétaire général du ministère de l'Equipement M. Abdoulaye Ouma Ahmed, le préfet du département, le vice maire de Ouallam et les responsables centraux et départementaux, a rencontré les techniciens, tous à pied d'œuvre pour la remise en état des parties endommagées du radier.

Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, M. Mahaman Elhadj Ousmane a effectué hier mercredi 13 septembre 2023 une visite à l’Office National des Aménagements Hydro-Agricoles (ONAHA) et  sur le Parc de Technologie et Innovation Agricole de l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) de Ndounga. L’objectif assigné à ce déplacement est d’échanger avec les responsables de ces institutions sur leurs capacités de production actuelles et les voies et moyens à suivre pour assurer à notre pays sa souveraineté alimentaire.

Le ministre et la délégation qui l’accompagne ont suivi avec intérêt les explications des deux responsables et des directeurs techniques de l’ONAHA et de l’INRAN sur les efforts déployés par lesdites institutions, les difficultés qu’ils rencontrent  ainsi que les propositions de solutions pour assurer la souveraineté alimentaire.

Pour sa part, M. Mahaman Elhadj Ousmane a rappelé la présentation qu’il a faite au Conseil des Ministres sur l’évaluation de la campagne agro-sylvo-pastorale, suite à laquelle le gouvernement a pris des mesures pour élaborer un programme de culture irriguée en réponse au déficit prévu. Globalement, a-t-il fait savoir, la campagne a été bonne, à part quelques départements des régions de Diffa, Maradi et Tillabéri qui connaissent des difficultés sur les plans agricoles et pastoraux. Suite à cela, a soutenu le ministre en charge de l’Agriculture et de l’Elevage, un certain nombre de mesures ont été prises notamment : l’élaboration d’un programme d’urgence de souveraineté alimentaire en culture irriguée qui consistera à mettre en œuvre la petite et la grande irrigation à travers la mise en valeur des terres qui sont déjà disponibles, la mise en valeur d’autres hectares pour pouvoir combler le déficit de la campagne pluviale et celui engendré par la fermeture des frontières. D’habitude les opérateurs importent des céréales pour compenser le déficit, aujourd’hui ce n’est pas possible.

C’est donc pour assurer la souveraineté alimentaire et répondre aux besoins de la population que le gouvernement a très rapidement élaboré ce programme de culture irriguée, a expliqué M. Mahaman Elhadj Ousmane. « Nous sommes donc venus voir les technologies éprouvées dont disposent ces deux institutions pour véritablement les intégrer dans notre programme », a-t-il soutenu. Ce qui va permettre d’augmenter le rendement sur les superficies et accompagner les agriculteurs dans la production à cycle court pour que les concitoyens aient les produits suffisants pour leur consommation ainsi que des ressources supplémentaires pour pouvoir subvenir aux besoins de la vie courante.

Ainsi, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a annoncé la tenue d’une rencontre très bientôt avec l’ensemble des acteurs pour voir de manière pratique comment aller vers les producteurs avec ces spéculations qui sont très productives et comment les adapter aux différentes zones. « Avec les dispositifs que j’ai vu au niveau de ces institutions et la volonté exprimée par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), nous allons régler cette question de souveraineté alimentaire », a affirmé M. Mahaman Elhadj Ousmane.

Aïchatou Hamma Wakasso (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org

 

Le Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, le Colonel Mahaman Elhadj Ousmane à la tête d’une forte délégation a pris part, du 26 au 27 Novembre 2023 à Liwa (province du lac) en République du Tchad, au lancement officiel conjoint de la campagne de vaccination contre la peste des petits ruminants (PPR) et la Péripneumonie contagieuse Bovine (PPCB), édition 2023-2024, en présence des autorités administratives et coutumières mais également des techniciens des deux pays. 

Le lancement conjoint de cette campagne vise à créer une synergie d’action en matière de vaccination de cheptel contre les principales épizooties afin de contribuer à l’amélioration de la santé animale dans l’espace transfrontalier. La localité de Liwa de dans la province du lac au Tchad qui présente, à une variante près, les mêmes caractéristiques végétales que la zone Est du Niger a servi de cadre à une approche transfrontalière en matière de contrôle et d’éradication des maladies animales. Une initiative saluée à juste titre par le gouverneur de la province du Lac M. Mahamat Fadoul Mackaya et son homologue de la région de Diffa, le Général de brigade Ibrahim Bagadoma.

Au cours de cette cérémonie, le Coordonnateur du Praps 2 Tchad M. Yacoub Ibrahim Djouma s’est appesanti pour sa part sur les réalisations et les objectifs à atteindre.   

Dans allocution à la cérémonie, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a tenu à présenter les remerciements du gouvernement et du peuple nigérien pour la prompte intervention du Tchad lors des attaques survenues à Bosso en 2015. Le Colonel Mahamane Elhadj Ousmane a également rappelé la médiation (la toute première) entreprise par le Président de la transition Tchadienne Mahamat Idriss Deby Itno juste après les événements du 26 juin 2023 au Niger. Enfin, un autre fait hautement significatif à signaler, c’est le refus catégorique du Tchad (à sollicitation de la France) d’attaquer le Niger.  Des éléments qui prouvent à suffisance les bonnes relations qui unissent les deux Etats et les deux peuples frères. Une intervention fortement applaudie par l’assistance, témoignage de la solidité des liens de coopération entre les deux peuples et les deux pays.

Procédant au lancement officiel de la campagne conjointe, le ministre Tchadien de l’Elevage et des Productions animales, Professeur ABDERAHIM AWAT ATTEIB a évoqué les énormes pertes économiques générées par ces deux maladies animales avant de notifier les efforts déployés par son pays pour éradiquer ces maladies. Le professeur ABDERAHIM ATTEIB a, par la suite, lancé un vibrant appel à tous les pasteurs et agropasteurs à faire vacciner leurs bétails dans les plus brefs délais. Il a également demandé aux équipes de vaccination de faire preuve de diligence et de professionnalisme.

Notons qu’en dehors des séances de vaccination de petits et gros ruminants, le  Colonel Mahaman  Elhadj Ousmane a procédé à la remise d’un témoignage officiel de satisfaction au chef de service départemental de l’Elevage de Nguigmi M. Seybou Kimba pour les résultats enregistrés dans le contrôle des denrées animales et d’aliments d’origine animale.

Amadou Issoufou CC/MAG/E

Source : https://www.lesahel.org/ 

Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Dr Ibrahim Boukari a débuté une série de visites, hier mardi 6 juillet 2021, dans les services et établissements sous tutelle de son département ministériel. Pour cette première journée, la délégation du ministre Boukari s’est rendue à l’Inspection de Travail de la région de Niamey, dans les services de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) et dans plusieurs services de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Cette délégation est composée du secrétaire général adjoint du Ministère, des directeurs centraux et des responsables des services visités.

La première étape de cette visite a été consacrée à l’Inspection régionale du travail où la délégation ministérielle a été accueillie par la première responsable, Mme Binia Gaïchatou et ses proches collaborateurs. Par la suite, le ministre et sa délégation ont eu droit à une visite guidée des différents bureaux de l’Inspection. Mme Binia Gaïchatou a saisi cette opportunité pour présenter au ministre la situation de son service. En termes de personnel, il ressort un besoin en ressources humaines notamment de chauffeur, de planton et d’agent de surface. Aussi l’inspection fait face à une insuffisance de moyens roulants. Le ministre a dit avoir pris bonne note et a instruit les directeurs centraux concernés pour étudier le besoin afin de lui faire une proposition dans la mesure du possible.

Non loin de là, se trouve les locaux de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) qui a reçu aussi la visite du Ministre. Avant de visiter les différents bureaux et service de l’Agence, le ministre a suivi, dans la salle de réunion de l’Agence, une présentation de l’institution faite par le secrétaire général, appuyé par le responsable des ressources humaines. Il ressort de cette présentation que l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) est un Etablissement Public à caractère Social (EPS), créé par le Décret N°2017-798/PRN/MET/PS du 06 octobre 2017. Ses statuts ont été approuvés par le Décret N°2018-226/PRN/MET/ PS du 30 mars 2018. Ainsi, de juin 1996 à septembre 2017, l’Agence est devenue un Etablissement Public à caractère Administratif (EPA).

Le secrétaire général de l’ANPE a souligné que cette mutation en un Etablissement Public à caractère Social est guidée par un souci de permettre à l’Agence d’être l’institution leader en matière de promotion de l’emploi au Niger. A ce titre l’Agence poursuit une mission de service public d’emploi. Elle assure l’intermédiation sur le marché de l’emploi, la promotion de l’emploi et l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi. L’ANPE dispose d’un personnel composé de 77 agents repartis entre le siège national et les bureaux et antennes à l’intérieur du pays. Peu après cette présentation la délégation ministérielle a visité plusieurs bureaux de l’Agence au niveau de son annexe sis au quartier terminus.

Le périple de cette journée a pris fin dans les locaux de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) où la délégation ministérielle a été accueillie par le Directeur Général, M. Akillou Ahmed Barigaye entouré de ces proches collaborateurs. Là également, le ministre a visité quelques services au niveau du siège de l’institution. Aux services médicosociaux, le ministre a eu droit à une présentation du service et de ces prestations. Sur place les usagers de ce service principalement des femmes ont exprimé leur gratitude et leur satisfaction pour la qualité de l’accueil et des services. Les responsables de la Caisse ont proposé au ministre une visite au niveau de deux agences, Boukoki et Nouveau Marché. Cette visite a permis au ministre Ibrahim Boukari de constater de plus près les conditions de travail des agents, mais aussi la qualité du service fourni aux usagers.

Le ministre a échangé avec les usagers qu’il a retrouvés au niveau des guichets, majoritairement des femmes présentes pour les prestations familiales. A Boukoki comme au Nouveau Marché, toutes les personnes trouvées ont témoigné au ministre leur satisfaction quant à la qualité des services et de l’accueil. Point de chute de cette journée chargée pour le ministre et sa délégation, l’immeuble CNSS, où le ministre a visité plusieurs autres services.

Après toutes ces visites, le ministre Ibrahim Boukari a fait un point dans lequel il a exprimé sa satisfaction pour la qualité des services fournis aux usagers dans les différentes structures visitées et pour la propriété des locaux. «De façon générale, à l’issue de cette visite de prise de contact, je suis très satisfait du fonctionnement de ces structures. Nous avons visité les locaux et nous avons apprécié la propriété de ces lieux. Nous nous réjouissons de l’organisation et de l’appréciation que font les agents de leurs conditions de travail et de celle des usagers pour la qualité des prestations fournies», a souligné le ministre. Dr Ibrahim Boukari a enfin lancé un message et des conseils aux agents. «Le seul message et conseil que je tiens à donner aux agents c’est l’application strique et rigoureuse de l’éthique et de la déontologie. Parce que si tout le monde fait son travail en fonction de ce qui lui a été demandé, il y’aura moins des plaintes», a déclaré le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection sociale.

Ali Maman(onep)

07 juillet  2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de l’Emploi, du travail et de la protection sociale, M. Ibrahim Boukary a effectué, le 28 septembre une série de visites au niveau des sièges de plusieurs mutuelles sociales à Niamey. Il s’est agi pour le ministre d’aller s’enquérir des conditions de leur fonctionnement, de la qualité de leurs installations techniques et des services offerts à leurs adhérents. 

Le ministre Ibrahim Boukary s’est rendu, d’abord, à la Mutuelle militaire nigérienne (MMN) située dans l’enceinte du Camp Bagadji dans le quartier Gamkalley. Créée depuis novembre 1999, la MMN a pour objet la pourvoyance et la solidarité en soins de santé au profit des adhérents et de leurs familles.

La seconde étape a été consacrée à la Mutuelle de santé de la Garde Nationale du Niger et de la Police Nationale (MS-GNN/PN), dans le quartier Maison Economique. Cette Mutuelle agit dans l’intérêt de ses membres (fonctionnaires et retraités des deux corps), afin d’améliorer leurs conditions de travail et de vie. La mutuelle MS-GNN/PN prévient et pallie ainsi les difficultés sociales, au moyen des prestations ou allocations destinées à atténuer ses effets.

Le ministre de l’Emploi, du travail et de la protection sociale M. Ibrah Boukary a ensuite visité la Mutuelle de santé des agents de Niger Télécoms avec les mêmes missions de nature à améliorer les conditions de vie et de travail des adhérents.

Quant à la Mutuelle de la Nigérienne de l’électricité (NIGELEC), qui a reçu également la visite ministérielle, elle n’est pas encore immatriculée. Mais un comité de relecture des textes est mis en place et les projets des textes sont élaborés, affirme-t-on.

Cette série de visite a pris fin avec l’étape de la Mutuelle des travailleurs des Eaux et Forêts, créée en 2016. Comme actions ici aussi, l’on fait de la prévention des risques maladie et réparation de ses conséquences. La structure protège, en effet, les adhérents et leurs familles, conformément à la politique de la mutuelle.

La protection sociale, faut-il le noter, est inscrite au 7ème axe de la Déclaration de politique générale du gouvernement. A travers cette série de visites, le ministre prend avant tout contact avec des mutuelles sociales. C’est une manière aussi de vérifier, outre la qualité des services fournis, l’application de la réglementation de protection sociale, du point de vue des textes nationaux qu’internationaux en vigueur. Le ministre en charge de la protection sociale dit sortir globalement satisfait de son constat, même si les mutuelles ne sont pas au même niveau par rapport à ses attentes. «Il y’a des endroits où nous avons été épatés. Comme c’est le cas à la Mutuelle des travailleurs des Eaux et Forêts. Nous avons une mutuelle qui a construit elle-même ses locaux, son centre médico-social, à l’allure d’un véritable CSI, et qui a acheté des moyens roulants toujours sur fonds propres», s’est réjoui le ministre Ibrahim Boukary. En effet, la mutuelle des Eaux et Forêts est d’ailleurs ouverte à la population riveraine, moyennant une modeste cotisation. «Nous sommes très satisfait de ce que nous avons vu», a-t-il dit. A l’issue de cette visite, le ministre envisage de réunir les différentes mutuelles, afin que, dit-il, «les uns puissent s’inspirer des autres» pour tirer la quintescence.

Ismaël Chékaré

30 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Mamoudou Djib Ph.D a effectué du 5 au 6 juin 2023, une visite de travail à Tahoua pour s’enquérir de l’état d’exécution des programmes académiques et évaluer les besoins en infrastructures et en enseignants au niveau de l’Université Djibo Hamani (UDH). Ainsi, dans l’après-midi de la première journée de son séjour dans la capitale de l’Ader, le ministre a procédé sur le campus II de ladite Université, à l’inauguration de deux bâtiments administratifs construits sur «fonds propre» (la subvention de l’État allouée à l’Université), puis à la pose de la première pierre de construction d’un auditorium et d’un centre multimédia. C’était notamment en présence du gouverneur de la région de Tahoua, M. Issa Moussa et du recteur de cette Université, Pr Youssoufa Hamadou Daouda.

Cinq mois après sa dernière visite, à l’occasion de la cérémonie du baptême de l’Université Djibo Hamani, le ministre Mamoudou Djibo PhD a trouvé l’essentiel des voies reliant les blocs administratifs, les salles de cours et la bibliothèque en pavé et des espaces verts en gestation. Sur le site du campus II de l’Université, certains chantiers viennent de s’achever, d’autres commencent, et plein de projets innovants se dessinent à l’horizon.

Le ministre de l’Enseignement supérieur a d’abord inauguré un bâtiment de 20 bureaux modernes pour accueillir les enseignants et le personnel administratif ainsi qu’une salle de réunions de 70 places, puis un deuxième devant abriter l’ensemble des services de scolarité de l’Université, afin de faciliter l’accueil et l’orientation des étudiants et leur prise en charge efficace pendant les périodes d’inscription. PhD. Mamoudou Djibo a ensuite procédé à la pose de la première pierre pour la construction d’un auditorium de 400 places et d’un centre multimédia. Le ministre Mamoudou Djibo s’est ensuite rendu à l’extrême sud des 110 ha de ce second site de l’UDH où les autorités rectorales projettent d’ériger des infrastructures culturelles et sportives au profit des étudiants.

«Je découvre avec plaisir que, le recteur de l’Université Djibo Hamani de Tahoua est un bâtisseur plein d’initiatives qui fait avancer l’Université», a dit le ministre de l’Enseignement Supérieur au sortir de la visite. Il a félicité le Recteur et son équipe pour les efforts réalisés dans la transformation rapide de l’Université Djibo Hamani. «Cette visite m’a permis d’avoir des nouvelles idées pour les autres Universités», a-t-il ajouté.

Outre ces initiatives endogènes, l’Université bénéficiera bientôt d’autres infrastructures structurantes de la part de l’Etat. En effet, au dernier Conseil des ministres, le Ministère de l’Enseignement a fait des communications relatives aux travaux de constructions de murs de clôture au profit des Universités publiques dont l’UDH.

Notons enfin que l’Université Djibo Hamani de Tahoua va accueillir du 8 au 12 juin prochain, une session internationale de préparation au concours d’agrégation en sciences politiques, juridiques, économiques et de gestion du CAMES.

Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua

Source : http://lesahel.org/

 

Dans le cadre de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat (SME), qui se déroule du 18 au 24 novembre, le ministre de l’Entrepreneuriat des jeunes, M. Ibrahim Issifi Sadou était, hier matin, à la rencontre de plusieurs acteurs de l’écosystème des entreprises, à Niamey. Le ministre a mis à profit cette occasion pour s’enquérir davantage des préoccupations des jeunes entreprenants, en matière d’accompagnement, pour mieux booster leurs projets. Ainsi, après avoir rehaussé de sa présence l’ouverture d’un panel conjointement animé par les membres du réseau des structures d’accompagnement de l’entrepreneuriat au Niger (RESAEN) et ceux de l’association des jeunes entrepreneurs du Niger (AJEN), dans la salle du CIPMEN, M. Ibrahim Issifi Sadou a visité cinq jeunes entreprises de secteur et de niveau de développement différents.

Le panel qui a introduit cette deuxième journée de célébration de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat au Niger, auquel ont pris part des dizaines de jeunes porteurs des projets, a porté sur le thème « dédramatisons l’échec ! ». En effet, il s’est agi pour les panelistes, parmi lesquels Mme Réki Djermakoye présidente du RESAN et M. Adamou Labo représentant d’AJEN, de démystifier le challenge entrepreneurial, incitant ainsi les participants à plus d’optimisme, d’abnégation et de persévérance. Le ministre de l’Entrepreneuriat des jeunes s’est réjoui d’avoir échangé, de manière interactive avec des acteurs de l’écosystème de son domaine, saisissant mieux avec eux, leurs préoccupations et contraintes, afin d’envisager des solutions adéquates.

Le ministre de l’Equipement, M. Sabo Gado Moctar à la tête d’une forte délégation composée d’experts en travaux publics et des responsables techniques a effectué hier matin une visite sur le pont de la route Niamey-Namaro endommagé suite aux précipitations tombées le lundi 12 juin 2023. L’objectif de cette visite pour le ministre de l’Equipement est d’aller constater de visu l’ampleur des dégâts et réfléchir de concert avec les techniciens en la matière sur les mesures urgentes à prendre en pareille circonstance.

Aussitôt arrivé sur les lieux, le ministre de l’Equipement et les experts en travaux publics ont d’abord constaté les dégâts matériels occasionnés par les fortes précipitations enregistrées, le lundi 12 juin 2023 et des eaux de pluies en provenance du Burkina Faso qui ont emporté des grands arbres sur son passage. La furie des eaux et le vent violent ont finalement fait céder l’une des digues sur le côté du pont et coupent littéralement la route en deux parties. En plus, l’un des poteaux de la NIGELEC a été aussi endommagé.

Présent sur les lieux, le représentant de l’entreprise qui a réalisé ce tronçon a été instruit de collaborer avec les services techniques du Ministère en l’occurrence les experts en travaux publics afin que des mesures urgentes soient prises pour le rétablissement de cette voie dans un bref délai.

Rabiou Dogo Abdoul-Razak (ONEP)

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Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Gado Sabo Moctar a effectué le 28 septembre dernier, une série de visites aux usines de traitement d’eau de Yantala et de Goudel. Ce déplacement vise à s’enquérir de l’état  de fonctionnement de ces deux usines après le retrait des eaux des installations et s’informer sur les dispositions prises ou à prendre pour leur redémarrage et leur protection. Le Ministre Gado Sabo Moctar est accompagné de l’Ambassadeur de France au Niger, SE. Alexandre Garcia, du représentant de l’AFD partenaire technique et financier, des responsables de la SEEN et de plusieurs cadres du Ministère de l’Hydraulique.

L’usine de Yantala bas a constitué la première étape de cette série de visites. Après avoir visité les installations de cette usine, qui était aux arrêts depuis le 6 Août, puis le 12 Août suite à l’augmentation du niveau du fleuve, qui a causé d’importantes inondations sur les rives, le Ministre a très attentivement suivi les explications sur les dispositions prévues pour le redémarrage de ces infrastructures. Il lui a été notifié que toutes les installations de l’usine étaient complétement englouties dans l’eau ce qui a provoqué leur arrêt ainsi que l’arrêt de production en eau. Cette situation a provoqué ainsi, un important impact à un moment donné sur la fourniture de l’eau potable dans plusieurs quartiers de Niamey, notamment à la rive droite. Les techniciens français dépêchés par l’AFD au profit de la SEEN ont informé le Ministre sur les dispositions qui sont en train d’être évaluées pour le redémarrage de l’usine à court terme mais aussi, à long terme pour la protection et la sécurisation de ces installations.  Cette usine qui dispose d’une capacité de 45 000 m3/jour, à cause de la montée des eaux du fleuve  a connu deux arrêts au mois d’Août.

Ensuite, la délégation s’est rendue à l’usine de Goudel, d’une capacité d’environ 85 000 m3/jour, pour le même suivi. «Suite à des inondations  au niveau de Niamey, la SEEN a pris des dispositions pour arrêter les installations à temps en vue de les sécuriser. Nous sommes venus voir la situation des installations, les dégâts causés et les dispositions prises pour redémarrer les installations et alimenter la ville de Niamey en eau potable », a indiqué le Ministre. Le Ministre Gado Sabo Moctar a précisé que les installations démarreront très prochainement en vue d’assurer l’alimentation de la ville de Niamey en eau potable.

Pour sa part l’Ambassadeur de la France au Niger SE Alexandre Garcia a affirmé qu’il a tenu à accompagner le Ministre de l’Hydraulique dans ce déplacement, pour d’abord témoigner la solidarité et le soutien de la France aux populations du Niger en général et à la population de Niamey qui a été très éprouvée par les inondations récentes. L’Ambassadeur a indiqué qu’il est accompagné pour la circonstance du représentant de l’Agence Française de Développement (AFD) qui a dépêché une mission technique d’évaluation des installations de la SEEN. L’AFD, a-t-il expliqué, apporte un soutien à la SEEN pour ses investissements. « Il s’agit de manière concrète de voir comment renforcer les moyens de protection des installations, mais aussi d’étudier les solutions pérennes pour  ne plus subir à l’avenir des dégâts de ce niveau », a dit l’Ambassadeur.  Il a aussi réaffirmé l’engagement de son pays aux côtés du gouvernement du Niger et de la SEEN dans le domaine de la fourniture de l’eau potable aux populations.

  Ali Maman(onep)

30 septembre 2020

Source : http://www.lesahel.org/   

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman a effectué, le mardi 22 juin dernier, une visite au niveau de trois (3) installations de la Société d’Exploitation des Eaux du Niger (SEEN) et de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN) où des travaux sont en cours. Il s’agit du Seuil de Goudel, de l’Unité Compact de Goudel et de la 2ème Station de traitement de Boue de vidange de Karey Gorou.

La première étape de cette visite a conduit le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à la Corniche Yantala où la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN) effectue les travaux de réhabilitation du Seuil de Goudel financé par le royaume de Belgique à hauteur de plus de 6 milliards de FCFA dans le cadre d’un programme de coopération pour augmenter la capacité de la ville de Niamey en eau potable. Sur les lieux, le ministre a constaté et dénoncé deux situations. Il s’agit de l’occupation anarchique des infrastructures de la SPEN par des personnes qui y ont élu domicile et du blocage des travaux de dragage du sable au niveau du fleuve depuis plus d’un an par les habitants se disant propriétaires des espaces prévus à cet effet.

A ce niveau, M. Adamou Mahaman a demande au gouvernorat, la SPEN, la Ville de Niamey et les services compétents de son département ministériel de se retrouver pour mettre fin à cette situation. Il a en outre attiré l’attention de ces derniers sur l’intérêt des travaux qui sont en train d’être réalisés par la SPEN en vue d’augmenter la capacité de production et de fourniture d’eau potable de la Ville de Niamey afin d’éviter des problèmes que les habitants ont connus des années antérieures avec l’étiage du fleuve où une bonne partie de ces derniers ont été confrontés à des pénuries d’eau potable.

Au niveau de l’Unité Compact de Goudel qui a vocation d’augmenter la capacité d’eau potable de la ville de Niamey, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement s’est dit satisfait du niveau d’avancement des travaux qui sont à plus de 95%. Il reste les derniers réglages qui vont permettre de vérifier le filtrage pour s’assurer que l’eau peut être reversée dans le dispositif pour la distribution.

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement s’est en fin rendu à Karey Gorou pour voir l’état d’avancement de la 2ème station de traitement de Boue de vidange, financée par la Banque Mondiale dans le cadre du projet Assainissement en milieu urbain. Là aussi, le ministre a déploré le retard accusé dans l’exécution des travaux et a, par la même occasion, donné des instructions pour qu’au moins la partie opérationnelle soit prête afin d’être inaugurée dans le meilleur délai.

Au terme de cette visite le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, M. Adamou Mahaman a relevé un point qui semble crucial dans le bilan que son département ministériel est en train de faire. C’est le retard constaté dans l’avancement des chantiers de toutes les entreprises nationales et internationales chargées des travaux. «Au niveau de notre département ministériel nous allons prendre des dispositions puisqu’en matière d’eau et d’assainissement les retards que nous constatons qui vont de 6 mois jusqu’à un an sont inconcevables, pour la mise en œuvre des objectifs qui nous sont assignés», a déclaré M. Adamou Mahaman.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

24 juin 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Après avoir rencontré les partenaires directs au niveau du ministère et certains partenaires techniques et financiers, le ministre de l’hydraulique M. Adamou Mahaman a jugé utile de se rendre sur le terrain. Ainsi, il a choisi, en accord avec les responsables de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN) et de la Société d’Exploitation des Eaux du Niger (SEEN), de visiter hier quelques installations en cours de réalisation mais aussi celles déjà existantes.

 Le ministre de l’hydraulique, M. Adamou Mahaman s’est d’abord rendu sur les chantiers du R15 et R17 de deux châteaux qui sont en construction par la SPEN et qui ont vocation d’alimenter une partie de la ville de Niamey. Arrivé sur le lieu, le ministre a été accueilli par les responsables de ces deux sociétés en charge de la question d’eau potable. Il a suivi une présentation sur les infrastructures visitées faite par M. Abdou Tahirou, directeur technique et logistique de la SPEN.

Le ministre de l’hydraulique s’est ensuite rendu sur le site de l’usine de Goudel 4 où il a visité la quasi-totalité des infrastructures, surtout les parties concernant la question de la qualité de l’eau, la surveillance et le traitement de ces eaux, l’unité compacte en construction en passant par la salle de commande qui reflète l’ensemble des infrastructures au niveau de Niamey. Le ministre M. Adamou Mahaman a reçu des informations de la part des différents responsables et des experts sur le fonctionnement des infrastructures, l’état d’avancement des travaux des usines en construction.

Au terme de cette visite, le ministre en charge de l’hydraulique a indiqué que l’objectif de ce déplacement est de constater de visu l’état d’avancement des travaux entrepris dans le cadre d’un projet qui a terminé sa phase et dont la SPEN a repris la poursuite. «Le niveau d’exécution de travaux de l’unité compacte est de 95% et cette usine sera livrée à la SPEN au mois de juin a annoncé» M. Adamou Mahaman.

Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

05 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Hamadou Adamou Souley a effectué un déplacement sur Abala, région de Tillabéri, le samedi 4 février 2023. Le but de ce déplacement du ministre en charge de la sécurité intérieure qu’accompagne le Gouverneur de la région de Tillabéri M. Yayé Arouna et plusieurs personnalités, est de rencontrer certains chefs de tribus d’Abala et de ses environs afin de ramener la paix, la stabilité et la cohésion sociale dans cette localité.

Au cours de cette visite, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a présidé une réunion à laquelle plusieurs chefs de tribu, autorités et leaders d’opinion ont pris part. Le but de la réunion est de rappeler aux uns et aux autres le respect des engagements pris lors d’un forum sur le dialogue intercommunautaire organisé à Abala il y a de cela deux mois.

Ainsi, le ministre de l’Intérieur n’a pas passé par quatre chemins pour situer les responsabilités sur ce qui se passe à Abala. Après plusieurs heures d’échanges, les chefs de tribus ont, de nouveau, pris des engagements pour œuvrer aux côtés de l’Etat afin de ramener la paix à Abala. En effet, le ministre de l’Intérieur a rappelé qu’il y a de cela deux mois, il était venu à Abala pour présider l’ouverture d’un forum intercommunautaire. A l’issue de ce forum, il y a eu des conclusions et des recommandations. Malheureusement ces conclusions et recommandations n’ont pas été suivies d’effet malgré les engagements que les uns et les autres ont pris en particulier certains chefs de tribus. Ces derniers ont pris l’engagement de travailler pour que la paix et la sérénité reviennent dans ce département.

A tout point de vue, la situation sécuritaire du département d’Abala affecte l’ensemble du nord de la région de Tillabéri mais aussi celle de Tahoua et au-delà jusqu’au sud vers Dosso. C’est pourquoi cinq (5) chefs de groupements qui ne relèvent pas de la région de Tillabéri ont été invités à cette rencontre. Il s’agit des chefs de groupements de Bangui, Konni, Dogondoutchi, Tahoua et Tilia. Ces Chefs de groupements ont eu une réunion préliminaire avec le ministre à Niamey, ensuite une autre à Abala où ils ont discuté entre eux. «Ce matin à mon arrivée, nous avons eu cette rencontre ensemble. La substance de mes propos était qu’il fallait que ces chefs de tribus s’engagent davantage dans la lutte contre le terrorisme, surtout ils doivent fournir le maximum d’effort pour renforcer la cohésion sociale.Vous avez pu constater que ce sont nos compatriotes en particulier qui sont dans le terrorisme. Ce sont eux qui troublent l’ordre à Tahoua, à Dosso. À longueur de journée, ils sont dans les différentes communes en harcelant les populations en troublant la quiétude sociale en arrachant les animaux en enlevant des personnes. Ils vont jusqu’à exécuter des personnes. Il vous souviendra qu’il y a moins d’un moi toute une famille a été décimée dans un village de la commune de Tebaram. Cette situation nous a révoltés. Elle a révolté les populations. Elle a choqué toutes les communautés. C’est pour cela que nous sommes venus leur tenir ce langage de vérité. Ce sont eux qui sont les parents biologiques de ces jeunes qui s’adonnent aujourd’hui non seulement au terrorisme mais aussi certains se sont convertis aujourd’hui dans le grand banditisme. Il n y a pas mieux qu’eux pour sensibiliser ces jeunes pour qu’ils arrêtent ce qu’ils sont en train de faire», a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation.

D’ores et déjà, un comité pour suivre et veiller au respect strict des engagements pour une coexistence pacifique a été mis en place. Ce comité, composé du Gouverneur de la région de Tillabéri, du préfet du département d’Abala, et bien d’autres personnalités a donné un délai de rigueur d’un mois pour mettre fin à toutes les formes de violence et de banditisme dans le département d’Abala. «Aujourd’hui, c’est une journée mémorable pour le département d’Abala. Nous avons reçu dans notre département le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation accompagné d’une délégation. Ça fait plusieurs fois que le ministre de l’Intérieur vient dans le département relativement à cette question très sensible. Le but de sa présence à Abala est de ramener la paix. Notre département fait partie des zones sérieusement impactées et affectées par l’insécurité depuis plusieurs années», a expliqué M. Yayé Arouna, le Gouverneur de la région de Tillabéri.

Pour sa part, le préfet du département d’Abala M. Boubacar Oumarou s’est réjoui des échanges entre le ministre et les chefs de tribus conviés pour la circonstance. Ces chefs ont de nouveau pris des engagements pour ramener et maintenir la paix, la sécurité et la cohésion sociale à Abala.  Si vous vous rappelez dans un passé récent, nous avons eu à organiser un grand forum dont le but est de mettre fin à l’insécurité dans notre département. Très malheureusement certains participants n’ont pas pris ce forum au sérieux. Aujourd’hui, le message fort du ministre a touché tout le monde. Nous remercions le bon Dieu des résultats auxquels nous sommes parvenus. Tous les chefs de tribus concernés ont décidé de respecter et de faire respecter les engagements qu’ils ont pris auparavant. Nous estimons qu’à partir d’aujourd’hui, il n’y aura plus de problème dans notre localité. Le ministre a été franc envers tout le monde et les gens ont pris acte. Et le comité qui a été mis en place pour suivre le respect des engagements dont je suis membre va se mettre au travail sans délai pour que d’ici un mois nous puissions inviter le ministre à nouveau afin de venir apprécier l’évolution de la situation sécuritaire dans notre département. Et cette fois-ci, le message de vérité du ministre a été bien compris par les uns et les autres car la sécurité des populations nous concerne tous», a témoigné le préfet d’Abala.

 Abdoul-Aziz Ibrahim ONEP Tillabéri

 

Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a effectué le vendredi 2 juin 2023, une mission dans la commune rurale d’Anzourou, Région de Tillabéri. Il s’agit à travers cette visite d’aller rencontrer les populations, suite à un incident ayant occasionné la mort de 9 personnes dont des enfants, le samedi 27 mai dernier dans un campement non loin du village de Zibane. Ainsi, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a, au nom du Président de la République invité les populations à cultiver la paix et le vivre ensemble pour une coexistence pacifique. Il a également réaffirmé l’engagement et la volonté des autorités nigériennes à protéger les populations partout où elles se trouvent.

L’incident objet de cette mission, est intervenu dans un contexte où l’on observe une accalmie progressive dans la région de Tillabéri particulièrement à Anzourou. C’est pourquoi, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a jugé nécessaire d’aller rencontrer les populations pour les rappeler l’intérêt de privilégier le dialogue. Le ministre Hamadou Adamou Souley est accompagné par le Gouverneur de la région de Tillabéri M. Yayé Arouna, le président du Conseil Régional de Tillabéri M. Issoufou Oumarou, des responsables des Forces de Défense et de Sécurité, des leaders coutumiers et religieux, etc.

La délégation ministérielle a été accueillie au chef-lieu de la commune d’Anzourou par les autorités régionales. Elle a ensuite mis le cap sur Zibane où les communautés l’attendaient. Arrivée à Zibane, la délégation a eu des échanges francs, directs et interactifs avec les populations de Zibane et alentours présentes pour la circonstance. Au cœur des échanges, la situation sécuritaire dans l’Anzourou. Une enquête est ouverte sur ces événements pour situer les responsabilités.

Ainsi, M. Hamadou Adamou Souley a notifié que les événements qui se sont déroulés à Zibane sont très tristes. «Ce qui s’est passé nous a beaucoup affligé. Nous savons tous comment la situation de ces zones est très difficile. Les épreuves auxquelles les populations font face sont insupportables. Nous sommes conscients de la situation de Zibane. C’est pourquoi, le Président de la République SE. Mohamed Bazoum s’est personnellement rendu à Zibane pour témoigner et réaffirmer son engagement d’être aux côtés des populations. Cette fois-ci, il m’a instruit de venir afin de me rendre compte de la situation. Ces derniers temps nous assistons à un apaisement de la situation sécuritaire, et nous allons continuer de prier et de mettre tous les moyens nécessaires pour améliorer les conditions de vie des populations. Ceux qui sont en train de déranger les paisibles citoyens dans ces zones vont regretter leurs forfaitures. Ce sont des bandits et ils seront traités comme tels», a déclaré le ministre de l’Intérieur.

A tout point de vue, l’adresse du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation à l’endroit des populations est à la fois une interpellation mais aussi un message de conscientisation à l’endroit des jeunes. Il ressort des allocutions et les échanges que les vols répétitifs de bétail seraient à l’origine des derniers événements meurtriers. C’est pourquoi, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a invité les populations à ne pas céder aux tentations des égarés. «Dans mon propre village, ces bandits ont réussi à enlever plus de 400 têtes de bétails. Je ne me suis jamais pris à une communauté. Nos populations doivent faire la part des choses entre les communautés et les bandits. Nos communautés ont toujours vécu dans la symbiose, la tranquillité, la fraternité, etc. Nos parents et nos grands parents ont tous grandi ensemble sans aucun différend. Les vols de bétail ne datent pas d’aujourd’hui. Cela n’a jamais causé des conflits intercommunautaires. Nous savons que les temps ont changé, mais je pense que c’est possible de sauvegarder et consolider nos valeurs pour une coexistence pacifique», a souligné le ministre avant d’inviter la population à saisir les voies de recours que sont les FDS à côté, les élus, le chef de canton, etc.

«Nous ne voulons plus entendre des conflits intercommunautaires. Je m’adresse particulièrement à vous les jeunes. Nous ne voulons plus entendre des incidents provenant de votre part. Nous allons effectuer des missions régulières dans tous les villages pour rencontrer tous les acteurs», prévient le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation. Par ailleurs, M. Hamadou Adamou Souley a insisté sur la détermination de l’Etat à ne jamais tolérer les violences intercommunautaires. «Dieu n’accepte pas ces genres de choses et l’Etat ne les acceptera jamais. Nous avons déployé les FDS dans toutes ces zones. Et nous allons accroitre les effectifs des éléments dans l’Anzourou», a-t-il annoncé.

Au cours de cette rencontre, les représentants des populations ont publiquement relaté les faits avec des témoignages sur les événements ayant motivé la mission du ministre en charge de l’Intérieur. A la fin des échanges, la délégation a visité les sites qui accueillent les animaux récupérés par les FDS aux bandits qui opèrent dans «la zone des trois frontières».

Abdoul-Aziz Ibrahim, ONEP Tillabéri

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Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a effectué du 25 au 27 août 2022, une visite dans la région de Dosso. L’objectif essentiel de cette mission pour le ministre de l’Intérieur est d’aller à la rencontre des populations et des Forces de Défense et de Sécurité pour échanger sur les deux stratégies de sécurité intérieure adoptées par le gouvernement et mises en œuvre par le Ministère de l’Intérieur. Il s’agit pour le ministre et sa délégation de vulgariser l’ensemble du contenu de ces deux stratégies auprès des acteurs concernés.

Dans le cadre de la protection des populations et de leurs biens, le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation a élaboré deux stratégies de sécurité intérieure. La vulgarisation de ces deux stratégies intervient dans un contexte marqué par la menace terroriste et l’insécurité résiduelle liée au banditisme. En effet, pour réussir le combat contre le terrorisme et le crime organisé, il va falloir collaborer avec l’ensemble des acteurs notamment les populations. Voilà, toute la démarche dans laquelle le Ministère de l’Intérieur et de la Décentration s’est inscrit à travers cette mission de sensibilisation et d’implication des populations.

Au cours de cette mission, le ministre de l’Intérieur et sa délégation se sont rendus dans les départements de Tibiri, de Gaya, de Djoundjou, de Loga, à Matankari, à Soucoucoutane à Dogon Kiriya et à Dan kassari dans le département de Doutchi où, ils ont rencontré les responsables départementaux, communaux et les leaders d’opinion avec lesquels ils ont eu des échanges sur la situation sécuritaire actuelle. Ainsi, le périple du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Hamadou Adamou Souley a été marqué par des rencontres restreintes avec les autorités locales et les leaders religieux et traditionnels, et des séances d’échange avec les populations.

Ces rencontres ont permis de sensibiliser les différents acteurs sur les comportements à adopter pour mieux lutter contre l’insécurité et les trafics de tout genre dont souffre la région. C’était un moment de communion ayant permis d’avoir des échanges constructifs pour épargner la région de Dosso des conséquences désastreuses de la guerre en Libye. M. Hamadou Adamou Souley devait aussi insister sur le sens de responsabilité des parents à sensibiliser leurs progénitures sur les dangers de la guerre et à ne pas les laisser s’y aventurer.

Tout en leur transmettant les salutations fraternelles du premier responsable de l’État, en l’occurrence le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Mohamed Bazoum, le ministre a exhorté l’ensemble de la population de Dosso à prier pour la paix et la prospérité au Niger et pour un hivernage fécond. enfin, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a visité les différentes Unités des forces de défense et de sécurité de la région.

Mariama Dakou AP/ MI/D

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Du 5 au 7 décembre, le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation a effectué une visite de travail dans la région de Tahoua. Cette mission avait deux objectifs. Il s’agit d’une part de constater l’effectivité de la mise en œuvre des promesses du Président de la République et d’autre part vulgariser la Stratégie nationale de sécurité intérieure révisée.

C’est à la tête d’une forte délégation composée de plusieurs services clés de son département ministériel et du conseiller du Président de la République en matière de sécurité que le ministre Hamadou Adamou Souley a effectué cette visite. La délégation ministérielle a débuté ses visites par Konni, puis Madaoua où elle a visité certains services sous tutelle notamment la Compagnie Mobile du Controle des Frontieres (CMCF) et où le ministre a présidé la réunion du conseil départemental de sécurité avant de présider la cérémonie de présentation de 86 repentis.

Après ces deux 1ères étapes, le ministre a, au deuxième jour de son séjour dans la région de Tahoua, effectué des visites à Bouza, Keita, Tamaské, Tahoua ville et Takanamat où il a présidé également les réunions du conseil départemental et régional de sécurité. Le ministre Hamadou Adamou Souley a aussi visité des unités des forces de défense et de sécurité comme ce fut le cas à Takanamat où pour répondre aux sollicitations des populations, le gouvernement sous le leadership du Président de la République s’attelle à la construction d’un Camp polyvalent afin de résorber l’insécurité notamment le banditisme qui gangrène la zone.

Pour s’enquérir de l’état sécuritaire de la région et pour voir l’effectivité de la mise en œuvre des promesses faites par le Président de la République lors de sa visite de Janvier dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation s’est rendu à Tebaram et à Bagaroua où il a rencontré les populations et les FDS en service dans la zone. A cette étape cruciale, le ministre Hamadou Adamou Souley a transmis les salutations fraternelles et encouragements du Président Bazoum aux populations et aux agents de Forces de défense et de Sécurité. Le ministre a aussi profité de cette occasion pour demander une meilleure implication de tous dans la gestion des questions de sécurité.

Mariama Dakou AP/MID

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Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, M. Hamadou Adamou Souley a entrepris depuis quelques mois une série de visites dans les zones durement affectées par l’insécurité. C’est ainsi que, sur instruction du Président de la République, une délégation conduite par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation s’est rendue à Tégué, département de Téra, le vendredi 10 février 2023 où elle a été en contact direct avec les populations qui ont regagné leurs zones d’origine, abandonnées depuis un certain temps pour cause d’insécurité. Cette visite a pour but de constater d’une part la situation des populations de Tégué, soutenir et réconforter celles-ci et d’autre part, de réaffirmer la volonté de l’Etat à les sécuriser.

Cette visite du ministre de l’Intérieur et des autorités régionales chez les populations de Tégué éprouvées ne se résume pas seulement à une simple visite de constat. En
effet, la délégation n’est pas allée les mains vides. Il s’agit également d’apporter une assistance alimentaire à près de 7.000 personnes. Cette aide de l’Etat va permettre à la population de faire face au contexte actuel caractérisé par l’arrêt de toutes les activités économiques. En effet, un important appui de l’Etat a quitté Niamey le samedi 11 février 2023 sous escorte militaire à destination de Tégué au profit des populations. Cette cargaison est composée de vivres divers dont 60 tonnes de mil, 30 tonnes du riz, 41 tonnes de haricots, 6550 L d’huile, etc.

Lors de ce déplacement, la délégation ministérielle s’est arrêtée à Bankilaré, le lieu d’accueil des déplacés de Tégué. Ici, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation M. Hamadou Adamou Souley a, au nom des autorités du Niger, salué et remercié les populations de Bankilaré pour avoir accueilli et assisté leurs frères et sœurs de Tégué jusqu’au retour de la dernière vague.

Arrivée à Tégué dans l’après-midi, la délégation ministérielle a trouvé sur place une population déterminée et prête à aider l’Etat pour vaincre les forces du mal. Ainsi, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation s’est adressé aux populations pour réaffirmer l’engagement du Président de la République SE. Mohamed Bazoum pour garantir la sécurité dans tous les domaines à toutes les populations. «Nous avons organisé ce retour après avoir mis en place d’abord un dispositif sécuritaire conséquent pour rassurer les populations. Ensuite tout le monde a été transporté dans de très bonnes conditions. Tout le monde a regagné Tégué sain et sauf. Il était de notre devoir et conformément aux instructions du Président de la République de venir voir de visu, constater la situation qui prévaut à Tégué», a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.

L’accueil réservé au ministre et à sa délégation en dit plus sur la satisfaction des populations qui se rendent compte que l’Etat ne les a jamais oubliés. «Ces populations nous ont accueilli à bras ouverts et elles ont témoigné de leur disposition à collaborer avec les Forces de Défense et de Sécurité. Désormais les Forces seront informées à temps par rapport aux actions néfastes des terroristes qui sont éparpillés un peu partout dans la commune rurale du Gorouol. Les populations ont évidemment exprimé un certain nombre de doléances que nous allons transmettre à qui de droit. Nous pensons qu’aujourd’hui la situation de Tégué s’est stabilisée. Nous avons trouvé des populations en forme, joyeuses, très satisfaites des actions du Gouvernement. Elles sont très contentes de la réaction prompte du Gouvernement qui leur a permis de revenir le plus rapidement possible dans leur village», a expliqué M. Hamadou Souley.

Ainsi, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation a précisé que le dispositif sécuritaire actuel mis en place va rester sur place. «Ce dispositif sécuritaire va rester et rayonner tout autour du village et au-delà à l’intérieur du canton pour que les populations puissent rester et vivre tranquillement. Nous savons qu’une bonne partie des ces populations vit mal. Le Gouvernement est en train de prendre les dispositions sécuritaires conséquentes pour mettre fin à cette situation. Et incha Allah dans les jours à venir, j’ai promis aux populations qu’elles vont d’elles-mêmes constater un grand changement. La promesse du Gouvernement va être tenue et les populations verront la fin de leur calvaire», a rassuré le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.

Abdoul-Aziz Ibrahim(onep), Envoyé spécial

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Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat M. Salissou Sahirou Adamou a effectué hier mercredi 23 août 2023, une visite sur les sites de construction de logements sociaux à Bangoula et à la Cité Diaspora. Il s’agit pour le ministre d’apprécier, à travers cette visite de terrain, l’évolution des différents travaux entrepris dans le cadre de la construction de 25.000 logements initiés par l’Etat.

Du site de viabilisation de 15.000 parcelles à Bangoula au site de construction de 172 logements sociaux sur le budget national et celui de construction de logements sociaux avec des partenaires privés sis à la cité diaspora, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat a reçu d’amples explications sur l’état d’avancement des travaux.

Ainsi,  sur le site de Bangoula, on note que dans le cadre de ce projet, 32 conventions de préfinancement ont été signées entre le Ministère et des promoteurs nationaux et internationaux. Relativement à l’état d’avancement des travaux, il a été constaté sur ce site que 654 murs sont en cours d’élévation ; 110 ont été réceptionnés et 236 sont en cours de fondation. 

La délégation  ministérielle s’est ensuite rendue à la cité Diaspora où sont en train d’être construits 172 logements sociaux par trois (3) entreprises (HYBAT SARL, ECOMEF, ESHTP) sur un site acquis par le Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat en 2015. A cette date, les travaux sont éxécutés à hauteur de 85%. Toujours au niveau de la cité Diaspora, le ministre a visité le projet de construction de logements sociaux avec des partenaires privés. Il faut préciser que dans le cadre ce projet, quatre (4) conventions ont été signées pour la construction de 631 logements.

Relativement à ces différentes conventions signées, on note que, la convention signée avec la société Zhualfix pour le préfinancement et la construction de 100 logements à Niamey a réalisé la construction de 78 logements dont une vigtaine au stade de finition. Une autre convention signée avec la société Euro World pour le préfinancement et la construction de 250 logements à Niamey, cité diaspora, fait état de 32 logements en construction pour une première tranche de 100 logements.

En fin la convention signée avec la société Buzy Brain Global pour le préfinancement et la construction de 100 logements à Niamey, cité diaspora, les travaux pour une première tranche de 50 logements sont en cours d’éxecution.

A l’issue de cette visite et des échanges avec les partenaires, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat a exprimé sa satisfaction quant à l’éxécution des travaux. « Nous avons un site de logements avec des partenaires et la convention a fait une prévision de 631 logements donc là nous sommes à peu près à 172 qui sont réalisés avec un taux d’éxécution de 85%. Nous sommes satisfait de l’éxécution des travaux et nous ésperons que d’ici la fin de l’année, on va pouvoir receptionner l’ensemble des logements », a-t-il souhaité. Malgré cette satisfaction, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat a relevé quelques manquements sur ces différents sites. C’est pourquoi, le ministre Salissou Sahirou Adamou a annoncé qu’une réunion avec les différents partenaires sera tenue afin de trouver des solutions pour pallier les tares constatées.

Rahila Tagou (onep)

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Le ministre de l’Urbanisme et du Logement, M. Maizoumbou Laoual Amadou, a effectué une visite de travail à Tahoua où il a procédé, hier matin, à l’installation officielle de la Commission régionale en charge de la gestion urbaine au titre de la région. Cette phase fait suite au lancement, en octobre dernier par le Premier ministre M. Ouhoumoudou Mahamadou, de la campagne d’installation des organes consultatifs régionaux, départementaux et locaux de la gouvernance foncière urbaine.

Après les régions de Diffa, de Maradi et de Dosso qui ont respectivement leurs commissions installées depuis presque un an, c’est autour de la région de Tahoua de se doter de l’organe consultatif pour l’amélioration de la gouvernance foncière en milieu urbain.

La réhabilitation des Commissions d’Urbanisme et d’Habitat à travers l’adoption et la mise en exécution du décret N° 2020-438/PRN/MDUL du 12 juin 2020 ainsi que, ce processus de leur mise en place, est une préoccupation majeure du Programme de la Renaissance Acte III qui a prévu l’élaboration et/ou la mise à jour de tous les documents d’urbanisme, la mise en œuvre de programmes opérationnels d’éducation urbaine à titre pédagogique et la gestion urbaine citoyenne. Pour rappel, dans la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement (DPG), le Premier ministre a, insisté sur la mise en œuvre des actions concrètes dans le sens de l’amélioration de la viabilité économique des communes, de la qualité de la gouvernance administrative et financière des entités décentralisées et de la transparence et l’implication plus active des citoyens dans la conduite des affaires publiques.

Ce faisant, «l’implication des citoyens dans la conduite des affaires publiques et la synergie d’actions des différents acteurs urbains, passent nécessairement par l’installation des organes consultatifs en matière d’aménagement du territoire en général et d’urbanisme et d’habitat en particulier’’, a déclaré le ministre de l’Urbanisme et du Logement lors de la cérémonie d’installation de la Commission. M. Maizoumbou Laoual Amadou a, ensuite indiqué qu’en décidant de réhabiliter ces commissions et les rendre opérationnelles, le Gouvernement prend l’option salvatrice de restaurer un mécanisme permettant à tous les acteurs urbains d’agir en parfaite collaboration, afin de recenser et proposer des solutions permettant d’assurer un développement harmonieux des centres urbains.

Les reformes qui entourent cette restauration des commissions de gestion urbaine visent à répondre d’une part, aux besoins de la mise en place d’un cadre institutionnel apte à promouvoir la sécurité et la sécurisation foncière au niveau national, fondée sur l’application d’une culture administrative et compétente. Il s’agit d’autre part d’aller vers l’amélioration de la gestion urbaine de façon efficace et efficiente au niveau régional. Pour sa part, le Secrétaire général de la région de Tahoua, M. Harouna Assakalé devait expliquer que «seules, des politiques cohérentes en matière d’urbanisme, appuyées des organes bien administrées au niveau national, régional, départemental et local, peuvent infléchir la pauvreté et conduire à l’amélioration des indicateurs proposés dans le cadre du Programme de Renaissance acte III du Président de la République Chef de l’Etat, SE Bazoum Mohamed», a-t-il indiqué.

La Commission régionale d’urbanisme et d’habitat (CRUH), placée sous l’autorité du Gouverneur de la Région, souligne-t-on, dirige et coordonne toutes études ou tous travaux d’urbanisme, d’aménagement urbain et d’habitat initiés par les collectivités locales ou l’Etat et intéressant des territoires situés à l’intérieur de la Région concernée. L’avis de la commission est obligatoirement requis sur plusieurs questions clés, dont les objectifs d’aménagement du territoire, les options nationales en matière de politique d’urbanisme-urbain et d’habitat, les projets de schémas directeurs d’urbanisme et les programmes annuels d’investissement urbains.

 Ismaël Chékaré (ONEP-Tahoua)

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Le ministre de la communication, M. Boubacar Issoufou Djibo était en visite de travail à Maradi, du 21 au 22 Mars 2021. Au cours de cette mission, le ministre et sa délégation ont visité le Centre d’émission Radio-télévision  (CETV) de Maradi (communément appelé Faisceaux) où il a reçu d’amples explications sur son fonctionnement. Le ministre est allé voir de visu, le degré d’avancement de la migration en cours vers la TNT. Quelques doléances relevant du vieillissement des installations ont été transmises au ministre.

A la station régionale ORTN de Maradi, le ministre a visité les locaux de ce service qui sont très exigus. Dans l’enceinte, il a pu constater le nouveau matériel entreposé dans la cour, matériel qui servira à équiper la nouvelle maison de la Télévision Régionale. Le responsable par intérim de la Radio a plaidé pour le placement de ce matériel à l’abri des intempéries.

Le Ministre de la communication s’est ensuite rendu sur le chantier de construction de la maison de la télévision régionale. Un domaine qui comporte un bâtiment à deux niveaux devant servir de local pour la télévision et la radio régionale et le centre de presse. Tous ces bâtiments sont en voie de délabrement avancé sans avoir été achevé et réceptionnés. Les portes rongées par les termites, les plafonds affaissés, des termitières dans tous les coins, bref, tout est à reprendre pour que cette Maison de la radio voie le jour. 

Au terme de cette visite, le ministre a déclaré avoir trouvé à l’ORTN de Maradi, un  personnel engagé. « Certes, le local est vétuste, mais les agents donnent le meilleur d’eux-mêmes », a-t-il reconnu. Concernant la nouvelle maison de la radio qui est un chantier inachevé depuis 2015, lors de Maradi Kolliya, le ministre a reconnu qu’il subsiste des difficultés entre l’entrepreneur et le porteur du programme. « Le bâtiment est en train de prendre un coup, il est dans un état de dégradation avancé. C’est le lieu d’agir immédiatement, de faire le point de l’exécution du projet et de voir qui peut prendre la finition en charge», a-t-il dit.

«Ici il ne s’agit pas finition, mais de la reprise de beaucoup de choses car les termites ont presque tout désintégré», a-t-il précisé.

Enfin, le ministre et sa délégation se sont rendus à la Radio Saraounia de Maradi, victime d’un incendie le 4 mars 2021 qui a tout consumé. Il s’agit pour lui de se rendre compte de l’étendue du sinistre et d’exprimer sa solidarité avec les responsables et les agents de ce groupe de presse. Le ministre de la communication a regretté que cela soit arrivé à une chaine de radio dynamique, très écouté et qui contribue beaucoup à l’épanouissement de la population de Maradi. «Nous allons réfléchir dès notre retour à Niamey, voir du côté du gouvernement ce qui est possible pour accompagner le promoteur de cette radio et par là, sauver les emplois que cette radio assure», a confié M. Boubacar Issoufou Djibo.

Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi

23 mars 2021
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Le ministre de la Communication, M. Boubacar Issoufou Djibo, à la tête d’une délégation composée des cadres du Ministère, a visité hier matin, deux organes privés de presse notamment la radiotélévision Bonferey et le quotidien «L’Enquêteur». Cette visite du ministre de la Communication s’inscrit dans la logique de la série de rencontres de prise de contact avec les structures rattachées et vise à recueillir les attentes des entreprises de presse vis-à-vis de l’État. C’est également pour exprimer aux organes de presse les attentes du gouvernement dans le but de développer le secteur de la communication d’une manière générale, a relevé le ministre de la Communication.

La première étape de cette visite a été consacrée au groupe de presse privée, la radiotélévision Bonferey, où le ministre de la Communication et la délégation qui l’accompagne ont été accueillis par les responsables dudit groupe. Ainsi, la délégation ministérielle a eu droit à une visite guidée des locaux par le directeur général, M. Moustapha Zongona. C’est ainsi qu’ils ont visité la salle de rédaction, la régie, le bureau de reportage, la salle de montage et la salle TNT. A chaque étape, des explications sont fournies au ministre sur le mode de fonctionnement.

A l’issue de cette visite, le ministre Boubacar Issoufou Djibo a salué et félicité le groupe de presse Bonferey pour la bonne organisation constatée. Cependant, a fait observer le ministre de la Communication, les moyens restent à améliorer.

M. Boubacar Issoufou Djibo a évoqué lors de cette visite la «thématisation» des chaines prônée dans la stratégie de transition numérique. «Les médias doivent aller vers la thématisation des chaines. On a l’impression que toutes les chaines font les mêmes choses dans un marché exigu», a dit le ministre de la Communication. Cette même stratégie, a-t-il ajouté, prend en compte le développement des contenus locaux. D’après le ministre de la Communication, le constat montre que les productions exportées dominent plus les chaines. «Avec la TNT qui couvre l’ensemble du pays, il faut faire des productions au fond du pays. Il faut développer des documentaires pour récupérer l’avis du terroir qui pourra intéresser la diffusion nationale», a proposé le ministre Boubacar Issoufou Djibo.

Le quotidien privé «L’Enquêteur» a aussi reçu la visite du ministre de la Communication et sa délégation. Après un entretien avec le premier responsable du Journal, M. Soumana I. Maiga, le ministre Boubacar Issoufou Djibo a visité l’imprimerie de ce quotidien privé.

Issoufou  A. Oumar

26 janvier 2021
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Le Ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions M. Mahamane Lawaly Dan Dano a effectué hier matin, une série de visites dans les différents organes de presse de Maradi. Il était accompagné du Gouverneur de la Région, M. Chaibou Aboubacar, du Président du Conseil Régional de Maradi, M. Laouali Malam et du président du Conseil de ville, M. Pacachatou Mourtala.

Selon le Ministre Mahamane Lawaly Dan Dano, il s’agit à travers cette visite de constater de visu les conditions dans lesquelles les hommes de média travaillent à Maradi et de leur demander de jouer pleinement leur rôle de sensibilisation à travers des productions de qualité surtout en cette période où la société fait face à diverses dépravations. Il a visité aussi le chantier qui devait abriter la radio et télévision régionale et aussi le centre émetteur de Tibiri. Partout où il est passé, le Ministre de la communication a eu droit à une visite guidée qui lui a permis de mieux comprendre les difficultés que rencontrent les organes de presse.

A l’issue de cette visite de prise de contact, il a animé un point de presse à travers lequel il a dit avoir constaté que tout se passe relativement bien dans ces organes de presse. ’’Il faut peut-être rappeler que nous sommes dans un contexte de passage de l’analogique au numérique. C’est un processus qui est presque achevé. Nous avons profité voir si tout ce qui est prévu en terme d’installation a été bien fait’’ a-t-il affirmé. Tout en reconnaissant l’indépendance des organes de presse privés de la place, le Ministre a affirmé qu’il a profité de cette visite pour transmettre un message. « Nous avons lancé un appel pour que ces organes de presse participent à l’œuvre de construction nationale. Ils le font déjà, mais nous pensons qu’il y a des questions sur lesquelles il faut être très pointu » devait-il rappeler. Il s’agit de la sécurité dans les départements de Madarounfa et Guidan Roumdji, et d’autres questions sociétales telles que la dégradation des mœurs ou la consommation de la drogue. « Je pense que la radio et la télévision sont deux canaux appropriés pour ce combat », estime-t-il.

La visite du ministre au CFTV de Tibiri lui a permis de constater qu’il y a du matériel chèrement acquis dans le cadre de la TNT qui n’est pas encore installé. « Nous allons œuvrer pour que ce matériel soit installé et utilisé pour le bénéfice du peuple nigérien  avant sa détérioration. Pour ce qui est du nouveau local de la RTN, le Ministre a promis qu’ils mettront tout en œuvre pour que ce bâtiment conçu dans le cadre de Maradi Kolliya soit opérationnel.

Tiémogo Amadou ANP-ONEP Maradi

 

Le ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano a poursuivi, hier matin à Niamey, sa série de visites des institutions de la République c’est ainsi qu’il s’est rendu d’abord à la Cour de Cassation, puis au Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC). Par cet exercice, le ministre renoue les rapports entre l’Exécutif et les institutions qui animent la vie de la Nation, afin de mieux les renforcer. Partout, où il est passé, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano qu’accompagnent des cadres de son département ministériel, dont la Secrétaire générale adjointe, a présenté ses civilités avant d’écouter les difficultés qui entravent la bonne marche des services.  

Le ministre chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano s’est rendu d’abord dans la zone industrielle, à la Cour de Cassation dont le rôle est de statuer en dernier ressort sur les pourvois formulés contre les décisions rendues par les juridictions inférieures (tribunaux et Cours d’Appel).

L’organe, où siègent notamment 23 magistrats et 14 greffiers, se réunit en audience ordinaire pour traiter des « affaires courantes » et a rendu, cette année, 188 arrêts sur 218 dossiers reçus, selon le premier président de la Cour de Cassation, M. Abdou Zakari. Comme difficultés liées au fonctionnement, le premier responsable de l’institution a expliqué au ministre que le déficit en personnel et en documentation ne permet pas de rendre la justice dans le meilleur délai. « Lorsque quelqu’un vient ici, c’est qu’il est déjà passé par les juridictions inférieures. La Cour de Cassation devait le soulager, elle doit donc statuer dans le meilleur délai. Et pour cela il faut des moyens », a-t-il dit.  En effet, selon lui, la Cour devrait avoir des magistrats analystes qui détermineront en amont les dossiers aux irrégularités de fond et ceux dont l’objet de recours réside dans la forme, selon les conditions de recevabilité des affaires. « Dans les autres pays, les outils de recherche sont désormais électroniques et à jour. Ici nos ouvrages sont anciens et nous n’avons pas la capacité de les renouveler. D’ailleurs une grande partie de cet existant même,  c’est des ouvrages que nous avons reçu à travers des coopérations. Par exemple le gros lot des ouvrages nous provient de la Cour d’Appel de Bordeaux (France) », révèle le 1er président de la Cour des Cassation. Or, prouver la défaillance d’un jugement, suppose d’apporter des textes de Droit fins et à jour.

Après avoir écouté, le ministre de la Communication et des relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dono a rassuré les responsables de la Cour de Cassation qu’il portera les doléances auprès des plus hautes autorités afin d’améliorer le fonctionnement de l’organe. Il a ensuite fait remarquer que des telles institutions aussi importantes dans la vie de la Nation sont mal connues des citoyens, alors qu’elles existent pour les servir. « Ils les connaissent que par les noms. Les citoyens doivent s’approprier toutes ces institutions », a-t-il dit.  

Le Conseil Économique, Social et Culturel (CESOC) a constitué la seconde et dernière étape de la sortie du ministre Lawaly Dan Dano. L’institution, CESOC, a pour mission fondamentale d’assister le Président de la République et l’Assemblée Nationale dans les domaines économique, social et culturel, à l’exception des lois des finances. Elle peut aussi initier et proposer à l’Exécutif ou au Parlement des réformes dans lesdits domaines.

Le ministre a trouvé l’institution que préside M. Malam Ligari Mairou, en plein processus de renouvellement des conseillers dont le mandat s’achève le 22 septembre prochain. « Nous sommes là pour vous écouter sur ce que nous pouvons faire pour améliorer le Conseil », a indiqué le ministre dans son mot introductif des échanges qu’il a eus avec les membres du CESOC. Il a souligné là également, la nécessité de faire connaitre l’institution auprès des citoyens afin qu’ils s’en approprient.

« Notre projection sur le futur Conseil concerne les réformes que nous avons bien voulues engager, après avoir échangé avec le Président de la République qui a instruit de faire des réformes en profondeur, pour que cette institution assez transversale de Conseil-de veille et d’éveil puisse être véritablement mise en chantier », a relevé le président du Conseil, M. Malam Ligari Mairou.

« Nous sortons ragaillardis de ces visites. Nous avons écouté des conseils des deux présidents. Nous allons transmettre aux autorités », a dit le ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions. M. Mahamadou Lawaly Dan Dano a affirmé que pour sa part, particulièrement, le ministère verra comment faire en sorte que ces institutions soient  très bien connues par les populations. « Nous allons travailler tous ensemble, pour créer un cadre à même d’améliorer leur visibilité », a assuré le ministre de la Communication.   

 Ismaël Chékaré(onep)

Le ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano, a effectué le jeudi 23 juin 2022, une visite de prise de contact à la  Commission Nationale des Droits Humains (CNDH). Cette visite a pour objectif de renforcer les relations entre les deux institutions notamment accompagner la CNDH à mieux communiquer sur ses missions relatives à la protection et la promotion des droits humains.

Accueilli par le président de la CNDH,  M.  Maty Elhadji Moussa et ses collaborateurs, la délégation ministérielle a eu droit à un exposé sur le fonctionnement, les missions, les défis, etc. de la CNDH.  Après la visite des locaux de ladite institution, le ministre de la communication, chargé de relation avec les institutions,  M. Mahamadou Laoualy Dan Dano, a indiqué que cette  visite rentre  dans le cadre du renforcement de partenariat entre son département ministériel et les institutions.

Ainsi, M. Mahamadou Laoualy Dan Dano a précisé  que les institutions sont mal connues par les citoyens. « On doit travailler ensemble pour faire connaitre ces institutions. Très  souvent  on ne connaît pas l’objectif de la CNDH. Par rapport à cette visite, nous allons oeuvrer ensemble pour avoir un plan d’actions pour toutes les institutions, de  sorte qu’elles puissent être connues. Je peux vous assurer que nous sommes disponibles pour assurer la relation entre la CNDH et l’Exécutif» a déclaré M. Mahamadou Laoualy Dan Dano.

Pour sa part, le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), M. Maty Elhadji Moussa, a salué cette visite du ministre en charge de la  communication. ‘’Nous sommes ravis de votre  mission. Nous vous félicitons pour cette visite et la marque de considération à l’egard de notre institution. Nous vous voyons déjà à l’œuvre, car c’est la première fois que la commission reçoit le ministre chargé des relations avec les institutions’’ a dit  M. Maty Elhadji Moussa.  

Par ailleurs, le président de la CNDH a souligné que beaucoup de concitoyens ignorent les missions des institutions et singulièrement la CNDH. Au niveau de son institution, déplore-t-il, la  communication ne passe pas très bien.

« Beaucoup de nigériens ignorent à quoi ces institutions peuvent être utiles pour eux. Ils ignorent les missions de la CNDH qui est pourtant une des institutions  qui a veritablement été créée  au service des citoyens qui désirent  faire valoir leur droit. Nous sommes dans un Etat de droit dont la problématique essentielle des citoyens est de savoir comment faire valoir ses droits » explique le président de la CNDH.

Les médias publics directement indexés

Le président de la CNDH a saisi la présence du ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions pour déplorer la communication très timide des médias d’Etat sur la CNDH notamment la couverture régulière de ses activités. Pour répondre à la préoccupation du Président de la CNDH, le ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions, a pris l’engagement de prendre les dispositions nécessaires afin d’accompagner ces institutions dans leurs missions. « Vous avez évoqué une question importante sur la communication. Nous allons veiller, car c’est à nous de faire cette communication et de faire connaitre les institutions, mais ensemble avec vous. La CNDH doit, à travers les medias, vulgariser, sensibiliser et  éduquer les citoyens sur les questions des droits humains », a rélévé M. Mahamadou Laoualy Dan Dano.

Par Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)  et Mourtala Alassane(onep)

Dans le cadre de la série de visites qu’il a entreprises, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano s’est rendu hier dans les locaux du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Cette visite s’inscrit dans le cadre des échanges avec les responsables des services relevant de son département ministériel pour mieux s’imprégner de leurs préoccupations.

Ce déplacement a permis au ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions d’échanger avec le président du CSC sur un certain nombre de questions dont l’amélioration et d’harmonisation du rapport entre l’exécutif et le Conseil Supérieur de la Communication.

A l’issue de cette visite, le ministre de la Communication, chargé des Relations avec les Institutions, M. Mahamadou Lawaly Dan Dano a déclaré qu’il est venu dans les locaux du CSC dans le cadre des visites de prise de contact avec les responsables des institutions de la République. « Nous sommes venus présenter nos civilités au président du Conseil Supérieur de la Communication et aux membres du CSC, puis discuter sur le mécanisme permettant d’améliorer et harmoniser le rapport entre l’exécutif et le Conseil Supérieur de la Communication », a-t-il ajouté. « Nous avons échangé avec le président du CSC par rapport à un certain nombre de textes et lois qui doivent être introduits au niveau de l’exécutif. Nous allons continuer ces échanges dans les prochains jours pour mieux s’imprégner davantage du contenu de ces textes et lois. Je pense que nous sommes dans une bonne lancée pour nouer des relations saines et sincères », a-t-il conclu.

Mamane Abdoulaye(onep)

Le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid a effectué des visites, hier mercredi 28 avril 2021, dans les services relevant de son département ministériel à Niamey. De l’Hôtel Gaweye de Niamey, aux bâtiments annexes dudit ministère en passant par l’APEIC et le Centre National de Cinématographie (CNCN), le ministre est allé à l’écoute du personnel, mais aussi pour prendre connaissance du fonctionnement des services relevant de sa tutelle. Il était accompagné des cadres du tourisme ; de l’artisanat, ceux des Arts et de la Culture, ainsi que des responsables des services d’appui aux deux secteurs.

A l’hôtel Gaweye, première étape de cette sortie du ministre Mohamed Hamid, il était question de rencontrer le personnel et les responsables de cet établissement. En effet, en début de la semaine le personnel de l’hôtel a engagé un mouvement pour décrier leurs conditions de travail. L’établissement ne pouvait plus supporter les charges et ses obligations faute de clientèle, avec seulement 3 à 4 clients par jour, 4 mois d’arriérés de salaire, l’eau et le téléphone coupés. Le Directeur Général de l’hôtel a informé le ministre que son établissement a des reliquats d’environ 40 millions de FCFA sur le fonds COVID qui tardent à être versés. «Si je trouve cet argent, c’est suffisant pour moi pour payer les salaires», a-t-il dit tout en plaidant auprès du ministre pour qu’il intercède auprès de qui de droit pour soulager la souffrance du personnel.

Les délégués du personnel ont saisi cette occasion pour expliquer au ministre les raisons qui les ont amenés à engager le mouvement. «Nous avons 4 mois d’arriérés de salaire. Beaucoup d’entre nous sont chassés de leurs maisons pour non-paiement des loyers. Nos femmes ont quitté pour certains et nos enfants ne vont plus à l’école. Beaucoup viennent au service à pied faute des frais de taxi. Nous avions consenti des efforts en renonçant à plusieurs avantages. Nous attendons impatiemment la signature de l’accord de mise en concession de l’hôtel et le financement du plan social», a déclaré un des délégués.

Le secrétaire général du ministère du Tourisme a donné des explications sur le processus de la mise en concession de l’hôtel. Il a informé le personnel que tout est fin prêt. «Le plan social est parachevé et un consensus a été trouvé. L’opérateur preneur est engagé à libérer les ressources une fois que la convention signée par le gouvernement. Actuellement le dossier est au cabinet du Premier ministre. Les discussions sont en cours et très prochainement le processus sera bouclé», a-t-il expliqué.

En réponse à toutes ces préoccupations le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat a invité le personnel à plus de patience. «Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour avancer ce dossier. Maintenant je suis venu pour vous écouter et bien comprendre les préoccupations. Nous sommes sur la bonne voie. Donc je vous demande d’observer un peu de patience et nous donner le temps de voir ce que nous pouvons faire», a dit le ministre Mohamed Hamid.

Le ministre s’est rendu au quartier Any-Koira où se trouvent les services annexes du ministère de la Culture, l’Agence de Promotion des Entreprises et Industries Culturelles (APEIC) et le Centre National de Cinématographie. A ce niveau, après la visite guidée des différents services, le ministre Mohamed Hamid a suivi une présentation de l’APEIC et du CNCN faite par les Directeurs de ces structures. Dans leurs présentations, ils ont tous expliqué les missions dévolues à leurs structures, les atouts et les difficultés auxquels elles font face.

A l’issue de cette visite le ministre Mohamed Hamid a promis de réunir l’ensemble des responsables et les cadres du ministère pour échanger et trouver ensemble des solutions aux problèmes soulevés. Pour le moment, il a invité le personnel au travail et à utiliser les moyens disponibles. Il a aussi exprimé sa disponibilité et son ouverture pour dialoguer avec l’ensemble des acteurs en vue de trouver des solutions aux problèmes posés.

 Ali Maman(onep) 

29 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Bazoum Fds TillaberiLe ministre de la Défense Nationale, M. Kalla Moutari, qu'accompagnent le gouverneur de la région de Tillabéry, le chef d'Etat-major des Armées et des hauts cadres militaires a effectué du 14 au 17 Mars dernier, une mission dans la Région de Tillabéry. Il a plus précisément visité des postes militaires de reconnaissance (PMR) à la frontière nigéro-malienne et burkinabé. Cette mission de sensibilisation se veut également l'occasion pour le ministre Kalla Moutari de féliciter nos vaillants soldats pour les efforts qu'ils déploient dans le cadre de la défense et de la préservation de l'intégrité du territoire national.

Au moment où la force conjointe des pays du G5 Sahel se met progressivement en place, le ministre de la défense nationale a effectué hier à Niamey, une visite dans les locaux du poste de commandement du « fuseau Centre », de cette force sous régionale chargée de traquer et neutraliser les groupes terroristes armés qui opèrent dans le Sahel. M. Kalla Moutari était en compagnie de l’ambassadeur de France au Niger SE Marcel Escure, du chef d’Etat-major des armées, le général de corps d’armée Seyni Garba, ainsi que des hauts responsables de la hiérarchie militaire.

Après avoir reçu les honneurs militaires, la délégation ministérielle a eu une séance de travail à l’Etat-major du poste de commandement, récemment mis en place. Au cours de cette réunion le commandant du fuseau Centre, le Colonel-major Mahamadou Mounkaila a fait le point de la première opération lancée du 27 octobre au 10 novembre par la force conjointe dudit fuseau. Ce fut l’occasion pour le ministre de la défense d’apprécier les résultats enregistrés au cours de cette toute première opération militaire menée sur les territoires transfrontaliers des trois pays.

Peu après, le ministre Kalla Moutari a visité les différents services et bureaux du quartier général du commandement du fuseau Centre où il a reçu d’amples explications sur le fonctionnement de l’Etat-major, la conduite de la première opération conjointe et le déroulement des travaux de construction de certaines infrastructures. Sur le chantier en cours, le ministre a constaté agréablement que les travaux sont à un niveau de finition, qu’il s’agisse du centre de commandement, de la salle radio ou de l’hôtel des cadres de la force conjointe.

Le ministre de la défense s’est particulièrement réjoui du point qui lui a été fait sur la première opération de la force conjointe menée par les forces burkinabé, maliennes et nigériennes appuyées par les forces françaises. Pour lui, la leçon à tirer de cette première expérience est que les forces des cinq pays du G5 Sahel sont désormais en mesure de se mettre ensemble pour sécuriser leur espace commun, du Tchad à la Mauritanie. Le ministre s’est dit confiant quant à l’atteinte de l’objectif général de la force conjointe du G5 Sahel. «Au regard des signes que nous avons vus, nous avons tout espoir que cette force est effectivement adaptée aux types des menaces auxquelles fait face la région et qu’elle sera efficace à protéger les pays », a-t-il déclaré.

Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a reçu en audience, le lundi 22 août 2022, à Ouagadougou, les ministres en charge de la Défense du Niger, Alkassoum Indattou et du Burkina Faso, le Général Barthélémy Simporé.

Accompagnés de leurs proches collaborateurs, les deux ministres ont fait au Chef de l’Etat le point de la séance de travail des deux délégations au cours de la journée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Nous avons fait le tour de la situation sécuritaire dans nos deux pays, en passant en revue la situation au Niger et au Burkina Faso, en regardant les conditions dans lesquelles nos différentes forces sont en train de travailler actuellement », a indiqué le ministre de la Défense Nationale du Niger, Alkassoum Indattou.

Selon lui, il a été aussi question d’examiner les défis auxquels les forces armées nationales sont confrontées et d’imaginer, « ensemble les solutions qui pourraient nous permettre de reprendre le contrôle de toute la situation et de sécuriser toutes nos populations ». Le Burkina Faso et le Niger ont conclu, sur la nécessité d’agir ensemble, à travers le renforcement de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la défense par un accord de coopération militaire et de multiplier les opérations conjointes sur le terrain.

« Au-delà des opérations ponctuelles, nous envisageons de faire des opérations régulières et permanentes sur le terrain entre nos différentes forces armées pour permettre à nos forces d’occuper le terrain, de prendre le contrôle du terrain et qu’on ne puisse pas laisser un seul centimètre aux terroristes aussi bien au Niger qu’au Burkina », a rappelé Alkassoum Indattou.

Les deux parties ont passé aussi en revue la situation sous-régionale et ont montré leur souhait de travailler à revoir la coopération avec le Mali pour une meilleure synergie d’actions. Elles se sont aussi engagées à travailler avec le Bénin pour plus de résultats probants au niveau des frontières entre les trois pays. « Le président de la Transition nous a encouragés par rapport à ce travail et nous a apporté tout son soutien, comme le Président de la République du Niger l’a fait, pour aboutir à des résultats palpables », a soutenu le ministre nigérien de la Défense nationale, M. Alkassoum Indattou.

Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

Source : http://www.lesahel.org

Le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou a effectué, hier une visite dans les locaux de l’Armée de l’Air appelée la Base Aérienne 101, et à l'Intendance militaire. Au cours de ce déplacement, le ministre de la Défense nationale a pu visiter les différentes installations et services pour s’enquérir des conditions de travail des agents et les encourager dans leurs nobles missions de la défense et protection de notre territoire.

Peu après avoir été accueilli à la Base Aérienne 101 par le Chef d’Etat-major des Armées (CEMA), le Général de Division Salifou Modi, le ministre Alkassoum Indatou a reçu les honneurs de la part d’un détachement de l’Armée de l’Air. Le ministre s’est entretenu au niveau du salon d’honneur de cette base avec les plus hauts responsables de la Base Aérienne 101 avant d’avoir un échange plus élargi avec les différents responsables présents. Au cours de ces échanges, le ministre Indataou a pu s’enquérir des conditions de travail au sein de ces services de l’armée ainsi que leurs préoccupations.

Il ressort ainsi des explications fournies que l’Armée de l’Air a pu effectuer quelque 5.000 heures de vol au cours de l’année qui vient de s’achever (2021) dont 1.500 heures en vol de reconnaissance et près de 250 heures en évacuation sanitaire. Il en aussi ressorti des explications fournies par les responsables de cette institution que l’Armée de l’Air a aussi participé dans le transport de vaccins et autres équipements anti-Covid depuis la Chine vers le Niger. Ce qui traduit de l’avis des responsables de ladite institution une avancée significative en termes de capacité de notre Armée de l’air d’aller encore plus loin dans ses actions. Le ministre en charge de la Défense nationale a aussi visité les différents hangars ainsi que les centres de contrôle.

Le ministre Indatou a aussi visité l’infirmerie logée dans cette Base. C’est ainsi qu’il s’est entretenu avec le major de ce service sur le fonctionnement de ce centre et surtout son appui dans le cadre de la prise en charge de la santé des militaires et civiles notamment la population environnante. Notons que ce centre est chargé du suivi médical à l’unité du personnel naviguant, les évacuations médicales aériennes, les soins aux familles des militaires et les consultations et soins médicaux offerts gratuitement aux populations des quartiers environnants. Le ministre de la Défense nationale s’est rendu ensuite au niveau de l’extension de l’infirmerie avant de terminer cette visite au niveau d’un chantier qui servira d’hôtel où ceux qui sont en instance de voyage peuvent faire des escales. A l’issue de cette visite le Chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air a remis des cadeaux symboliques au ministre Indatou ainsi qu’au Chef d’Etat-Major des Armées.

Dans la soirée, le ministre de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou a effectué une visite à l'Intendance militaire de Niamey où il a été accueilli à son arrivée par le directeur central adjoint de l'Intendance militaire, le colonel Ousmane Abarchi.

Après avoir reçu les honneurs rendus par un détachement militaire comprenant une équipe de la musique principale des Forces Armées Nigériennes et une section d'honneur du bataillon parachutiste, le ministre a tenu une réunion à huis clos avec les responsables de cette administration.

Par la suite, le ministre Alkassoum Indatou a successivement visité tous les compartiments de l'intendance militaire, notamment la direction des finances, le magasin des habillements, les services de menuiserie bois et métallique, le service d'alimentation des FAN, la boulangerie, l'Ecole d'Administration Militaire et Technique et le Cercle Mess.

Mamane Abdoulaye

06 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/ 

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou a effectué, hier mardi 27 décembre 2021 dans la matinée, une visite au Stade Général Seini Kountché de Niamey. Le ministre a fait ce déplacement pour constater l’état de cette infrastructure après sa suspension des compétions internationales par la Confédération Africaine de Football (CAF) le 27 février 2021 et suite aux travaux de réfection engagés pour sa réhabilitation.

Pour rappel, la CAF a, au travers des lettres qu’elle a adressées à la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT), motivé la suspension du SGSK de Niamey, par le fait que les différentes installations dudit stade ne répondent plus aux normes internationales exigées pour abriter ses compétitions. La qualité et l’état de la pelouse, des sièges, des vestiaires, des installations sanitaires, celles des médias sont mis en cause par la CAF qui a indiqué que des travaux de rénovation générale s’imposent au niveau du stade Général Seini Kountché. Car «les installations du stade ne sont pas à la hauteur des normes requises de la CAF. Le stade doit être modernisé et mis aux normes internationales», conclut la lettre de la CAF. Selon les termes de cette lettre les différents matchs internationaux de notre équipe nationale et de nos clubs en compétions Africaines vont désormais se jouer hors du pays, dans des stades aux normes de la CAF, à l’étranger.

Ainsi, depuis un certain temps des travaux ont été engagés au niveau dudit stade en vue de répondre au mieux à ces exigences de la CAF. Cette sortie du ministre de la jeunesse et des sports vise à se rendre compte de l’état des installations du stade et à apprécier les travaux déjà en cours au niveau de la pelouse, des sanitaires et des vestiaires. Pendant près d’une heure, la délégation ministérielle a fait le tour du stade où des travaux sont engagés pour bien s’informer.

A l’issue de la visite le ministre de la jeunesse et des sports a tenu une réunion à son cabinet en présence du président du Comité Exécutif de la FENIFOOT, du decrétaire général du Ministère de la jeunesse et des sports et de plusieurs cadres et techniciens du ministère et de la FENIFOOT. Au terme de la réunion le ministre Sékou Doro Adamou a tenu à apprécier la qualité du travail déjà fait par l’entreprise chargée des travaux. Il a exigé à cet effet de revoir cela et a initié la mise en place d’une commission chargée de suivre la rénovation du stade. «Le constat est grave. J’ai constaté une infrastructure qui a été laissée à elle-même. Cela ne témoigne pas d’une bonne gestion de cette infrastructure. Il va falloir que nous changions un peu nos habitudes. Des infrastructures comme celles-là ont besoin d’entretien et il faut des hommes pour les entretenir. C’est en sens que j’en appelle au staff pour qu’il puisse s’impliquer davantage dans la gestion et la bonne marche de nos infrastructures sportives. Pour cette première visite, c’est un constat grave que nous venons tous de faire, les travaux ne sont pas totalement finis. Si la CAF a fait des observations sur notre stade cela veut dire qu’il y’a des efforts à fournir. Je crois que nous allons mettre tous nos efforts ensemble pour remédier à cela, parce que ça y va  de la crédibilité de notre pays», a indiqué le ministre Sékou Doro Adamou.

Présent à cette occasion le président du Comité Exécutif de la FENIFOOT le Colonel-Major Djibrila Hima Hamidou dit Pélé a salué l’engagement et la disponibilité du ministre à suivre les travaux de rénovation du stade. «Je suis très heureux et très content des propos du ministre par rapport aux constats qu’il a eu à faire lui-même. Les travaux sont très lourds. La mise aux normes internationales du Stade Général Seini Kountché demande un travail sérieux et lourd. Ce n’est pas du jour au lendemain. Le ministre a annoncé la création d’une commission qui va travailler pour étudier et voir comment réussir le pari. Pour l’instant, il faut se mettre en tête qu’il y’a du temps, il faut mettre du sérieux, il faut des moyens pour remettre nos stades aux normes internationales», a déclaré le Président du Comité Exécutif de la FENIFOOT.

Ali Maman(onep)

28 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sékou Doro Adamou a effectué une série de visite, hier dans plusieurs services relevant de son département ministériel. Ce déplacement a conduit le ministre Sékou Doro Adamou et la délégation qui l’accompagne dans plusieurs directions et services dans les locaux du ministère et à l’annexe.

La première étape de cette visite a été consacrée au bureau du conseiller du ministre et à celui du Secrétaire général du Ministère. Par la suite la délégation ministérielle a visité les bureaux des directeurs généraux, des directeurs sectoriels et ceux des différents services. Ainsi, le ministre s’est rendu au bureau d’ordre, à la Direction des Ressources Financières et Matérielles, à la Documentation, à la Direction Générale des Sports, à la Direction Générale de la Jeunesse, au Fonds du développement des Sports, à la direction des marchés publics, à la direction de gestion des infrastructures sportives, à la Direction des Ressources Humaines, aux bureaux du service de la médecine sportive, etc.

Il faut noter que le ministère de la Jeunesse et des Sports est composé au total de 17 directions dont deux Directions Générales, des Directions sectorielles et des Directions transversales. Au cours de cette visite, le ministre s’est principalement intéressé aux conditions de travail des agents. Il a relevé plusieurs difficultés auxquelles, a-t-il dit, il va falloir apporter des réponses urgentes afin de mettre le personnel dans des conditions d’accomplir leur mission. «Cette visite m’a permis de connaitre les conditions dans lesquelles travaillent les agents afin d’identifier les mesures à prendre pour améliorer leurs conditions de travail. Je l’ai dit, pour permettre aux gents de bien travailler il faut les mettre dans un minimum de conditions de travail. Je crois que si nous arrivons à le faire, cela va permettre à ce que les résultats soient au rendez-vous», a indiqué le Ministre.

Monsieur Sékou Doro Adamou a indiqué que tout est prioritaire même s’il y’a des aspects sur lesquels il faut agir dans l’immédiat. En effet, au nombre des difficultés on note l’exigüité des bureaux, l’insuffisance du matériel de travail (ordinateurs, bureaux, tables, chaises, etc.), la vétusté de certains matériels, etc. «Ce qu’il faut, c’est de se mettre en synergie avec l’ensemble des acteurs pour étudier les difficultés, faire l’évaluation qu’il faut et voir quelles solutions envisager et comment les apporter. Parce qu’il faut mettre les agents dans les conditions leur permettant d’accomplir leur mission avant de leur demander des résultats», a-t-il souligné.

Ali Maman(onep)

20 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/

Le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sekou Doro Adamou et l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, S.E Jiang Feng ont effectué hier 24 août 2022, une visite au Stade Général Seyni Kountché (SGSK) de Niamey. Cette visite intervient dans un contexte où, la plus grande installation sportive de notre pays a été suspendue des compétions internationales par la Confédération Africaine de Football (CAF). C’est dire que cette visite conjointe du ministre de la Jeunesse et du diplomate chinois augure de bons signes pour la rénovation de ce temple du football nigérien.

Au cours de cette visite, les techniciens du Ministère de la Jeunesse et des Sports ont exposé l’état actuel du stade et la rénovation dont il a besoin pour revenir aux standards internationaux.  Parmi les problèmes soulevés, on peut citer entre autres : la rénovation de l’écran géant du stade ; l’installation des chaises au niveau des gradins ; la rénovation des vestiaires ;  du groupe électrogène ; de la salle de l’électricité qui permet d’éclairer le stade lors des matchs nocturnes nationaux et internationaux ; la salle VIP etc.

Au niveau du palais du 29 juillet, la délégation ministérielle a eu droit au même exercice. C’est ainsi que le directeur du palais du 29 juillet, M. Mahamadou Oumarou a exposé l’ensemble des problèmes auxquels fait face ce bâtiment qui accueille plusieurs événements nationaux et internationaux. On relève au titre des problèmes évoqués : la dégradation de la grande salle qui commence à fuiter de l’eau en cette période de fortes précipitation ; le  problème d’électricité au niveau de l’alimentation des deux écrans, etc.

A l’issue de cette visite, le ministre de la Jeunesse et du Sport, M. Sekou Doro Adamou  a remercié  l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine pour non seulement sa disponibilité et son pragmatisme dans le cadre de rénovation du stade.  En effet, aussitôt l’annonce de la suspension du Stade Général Seyni Kountché des compétitions internationales, le ministre de la Jeunesse et du Sport a informé qui de droit (le Premier ministre et le Président de la République). Fort heureusement, ils ont été très attentifs par rapport à ce problème. Le ministre de la Jeunesse et du Sport a souligné que, soucieux de l’épanouissement de la Jeunesse nigérienne, le Président de la République avait saisi l’Ambassade de Chine afin de voir dans quelle mesure on peut remettre le Stade Général Seyni Kountché aux normes internationales et cela dans des meilleurs délais. « C’est ce qui fit fait lorsque l’ambassadeur de la Chine a été reçu par le Président. Si vous vous souvenez, il avait dit dans sa déclaration, qu’il effectuera une visite au stade en compagnie du ministre de la Jeunesse pour s’enquérir de l’ensemble des difficultés existantes et que  la Chine s’engage à le  rénover’’ a rappelé le ministre Sekou Doro Adamou.

Par ailleurs, il faut préciser que, la Chine et le Niger ont développé depuis fort longtemps des relations d’amitié et  de coopération excellentes qui se solidifient au fil des années.

 Pour sa part,  l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine, S.E Jiang Feng, s’est dit honoré de visiter de fond en comble les installations du stade général Seyni Kountché avec le ministre de la Jeunesse et du Sport. S.E Jiang Feng a rappelé que, ce stade été construit par la Chine dans les années 80. Il représente un édifice important et un symbole d’une amitié sincère entre la Chine et le Niger.

Pendant une trentaine d’années, le stade général Seyni Kountché a accueilli plusieurs évènements sportifs ; des manifestations culturelles ;  économique et sociale. Bref, il a contribué au développement socio-économique du pays.  « Le Président la République du Niger a lancé un appel à la Chine pour la rénovation totale du stade général Seyni Kountché et la Chine a répondu oui parce que, le gouvernement chinois s’engage à remettre aux normes internationales. Mieux, le projet de la rénovation du Stade Général Seyni Kountché figure désormais parmi le programme Chino-africain du Président Xi Jinping », a ajouté l’Ambassadeur Jiang Feng.

SE. Jiang Feng devait par la suite souligner que, la rénovation ce stade n’est pas une chose facile. Mais il faut croire juste au génie de la Chine surtout la conception a été faite en Chine. D’ores et déjà, la procédure de la rénovation a été déjà amorcée. ‘’ Nous voulons simplement que les Nigériens aient confiance à la Chine par rapport à sa capacité de remettre le Stade Général Seyni Kountché aux normes et cela dans un meilleur délai », a conclu le diplomate chinois. 

Mourtala Alhassane(Stagiaire)

Source : http://www.lesahel.org

 

Le nouveau ministre de la Justice, Dr Boubakar Hassane, a effectué hier une visite de prise de contact  avec le personnel de la portion centrale de la chancellerie. Cette visite des lieux est intervenue deux jours après une rencontre de contact et d’échanges avec tous les directeurs de la portion centrale. C’est à 8h30mn précises que le ministre qu’accompagnaient le directeur de cabinet, les deux secrétaires généraux a entamé sa visite des locaux par le bureau du secrétaire particulier et celui du chargé de protocole, deux services qui relèvent du directeur du cabinet.

 La visite marathon, de plus de quatre heures d’horloge patiemment effectuée,  l’a conduit dans les quelques 77 bureaux du bâtiment pour présenter ses civilités aux agents, toute catégorie confondue, pour voir leurs conditions de travail mais aussi pour    écouter leurs doléances quant aux éventuels soucis qui sont les leurs dans la conduite de leurs activités respectives ou l’exécution des missions qui sont dévolues à leurs services. Du bureau du directeur de cabinet au magasin du ministère en passant par les bureaux des directeurs généraux et centraux, ceux des chefs des divisions et autres agents d’exécution ou encore le poste de garde de la Garde Nationale, le ministre Boubakar Hassane s’est intéressé à tous les aspects et lieux  entrant dans le cadre de la marche du ministère dont il vient de prendre les commandes, il y a juste  une semaine. A chacune des  étapes de sa visite, le ministre tenait toujours à prêter une attention particulière aux locaux, scrutant le moindre détail ou défaut pouvant entamer les conditions de travail dans ce bâtiment, somme toute impeccable vu de l’extérieur mais qui comporte beaucoup de défaillances techniques. C’est pourquoi après les salutations d’usage  et l’exposé de motifs, lors d’échanges directs avec le personnel trouvé sur place, Dr Boubakar Hassane insistait beaucoup sur le cadre de travail et demandait au personnel de ne rien cacher de ce qui pourrait constituer un obstacle à la bonne marche de leurs services.  Le principal constat  est que le bâtiment de la chancellerie ne répond plus aux normes d’une administration moderne qui se veut performante. Les services compétents de la protection civile l’avaient certifié.  Le bâtiment présente une étanchéité défectueuse ayant obligé à la fermeture de certaines toilettes qui étaient déjà insuffisantes. Pire, le risque de court-circuit électrique n’est jamais écarté comme en témoignent les deux incendies, heureusement localisés et circonscrits intervenus en moins de trois ans. En outre, à l’approche de la saison, explique-t-on au ministre, c’est l’angoisse généralisée, puisqu’après les pluies, grand est le risque de voir certains bureaux totalement inondés. Et cela dure des années malgré quelques travaux effectués. Et pour en finir totalement, le bâtiment nécessite des travaux de plomberie et d’étanchéité et d’installation électrique qui engloutiront la bagatelle somme de deux cent millions F CFA, selon les experts. Outre ces défauts innombrables, l’exigüité des locaux  constitue une autre source de préoccupation pour les agents du ministère de la Justice. Et pour cause, beaucoup d’entre eux partagent de petits espaces, parfois  cloisonnés. A cela s’ajoute  l’insuffisance voire le manque de personnel au niveau de la quasi-totalité des directions cumulé à  l’insuffisance de matériel de travail ;  manque d’imprimante, d’armoire, de chaise, du bureau pour une secrétaire, etc… Certains services signalent un manque de moyens de locomotions, d’autres soulignent le manque de budget pour réaliser des activités, celui de logiciel de gestion du personnel ou d’archivage obligeant les agents à travailler manuellement. C’est le cas de la DRH, du secrétariat permanent du conseil supérieur de la magistrature, de la direction des archives (qui ne dispose même pas de place pour accueillir les visiteurs venus chercher des informations).  Partout où il est passé, le ministre a prêté une oreille attentive et demandé aux responsables concernés de dresser  la situation pour la lui soumettre. Après avoir vu et constaté de lui-même les conditions de travail, somme toute peu reluisantes, Dr  Boubakar Hassane a  beaucoup encouragé  le personnel et promis de faire ce qui est en son pouvoir pour améliorer davantage ces conditions de travail afin d’améliorer la performance de ce secteur régalien de l’Etat qu’est la Justice.

Par Zabeirou Moussa

16 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/