Politique
C’est suite aux informations diffusées depuis quelques jours par une télévision de la place relayées systématiquement sur la toile et faisant croire à l’opinion nationale et internationale que des détenus de la Maison d’arrêt de Filingué seraient morts de faim, que le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Marou Amadou, directement concerné par ces allégations a effectué samedi dernier, une visite à la maison d’arrêt de Filingué pour s’entretenir à bâtons rompus avec les détenus afin de vérifier réellement cette information. Devant la délégation ministérielle, le préfet de Filingué et le régisseur de la maison d’arrêt, les détenus ayant pris la parole, ont balayé d’un revers de la main ces allégations infondées et mensongères.
Filingué est l’un des départements de la région de Tillabéry, situé au Nord-est à 185 Km de Niamey, la capitale. Dès son arrivée à Filingué, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux M. Marou Amadou a été accueilli par le préfet de ce département avant d’être salué par un détachement de la garde nationale qui lui présentait les honneurs.
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Suite aux pluies diluviennes tombées sur la ville de Niamey, certains services relevant du ministère de la Justice ont été soit victimes d’inondations ou ont subi des dommages inhérents aux écoulements des eaux. Informé de la situation, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux Dr Boubakar Hassan s’est rendu samedi 24 juillet sur les différents lieux, en compagnie de ses proches collaborateurs, pour constater de visu l’ampleur des dégâts sur les infrastructures et envisager les solutions qui siéent. Le ministre est successivement allé à la Cour d’Appel, au Tribunal d’arrondissement communal Niamey 2 et au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey où les eaux ont provoqué des dégâts.
A la Cour d’Appel où il s’est rendu en premier, le ministre de la Justice a d’accord constaté que toute l’enceinte de cette cour est un endroit inondable qui nécessite des travaux de remblais pour rehausser la cour afin de la rendre plus accessible. En effet, explique-t-on au ministre, à chaque importante pluie, l’accès sur les lieux devient difficile aux agents ainsi qu’aux usagers du fait de la stagnation des eaux sur presque toute l’emprise de l’enceinte de la Cour d’Appel. A l’intérieur des bâtiments, construits depuis plus de trente (30) ans faisant apparaitre clairement leur état de vétusté, le ministre a constaté que certains bureaux ont subi d’importants dommages à cause des problèmes d’étanchéité à l’exemple de la salle de délibération, de la salle d’audience ou encore du hall principal et de certains bureaux.
Les responsables des lieux ont saisi l’occasion de la visite pour faire part au ministre de certains des soucis auxquels est confrontée la Cour d’Appel comme le manque de manœuvres pour l’entretien, le niveau très bas du mur de clôture ou encore l’insuffisance et la vétusté du mobilier et de la climatisation ainsi que l’obsolescence du circuit électrique et bien d’autres préoccupations. Par endroit, la toiture ou le plafonnage menacent de céder et ce malgré des travaux de réhabilitation réalisés, fait-on remarquer au ministre. Au niveau du nouveau bâtiment, flambant neuf, inauguré en novembre 2020, l’on constate aisément que dans certains endroits comme les deux salles d’audiences, il se pose un problème de finition de certaines installations, un manque ou défectuosité de matériel.
Au tribunal d’arrondissement communal Niamey 2(TAC Ny 2) récemment installé dans le quartier Dar Es Salam, les premières grosses pluies ont provoqué une inondation qui n’a épargné aucun bureau du rez-de-chaussée. Arrivé après le retrait des eaux, le ministre a constaté avec amertume l’étendue des dégâts notamment sur les documents et les matériels de bureau ainsi que certains objets saisis et scellés dans le bureau du greffe du tribunal. Il faut préciser que le bâtiment mis à la disposition du TAC Ny 2, malgré son état neuf, est situé dans une zone de bas-fond, donc inondable à tout moment. Le président du tribunal a expliqué, images à l’appui, l’ampleur du dommage au niveau de sa juridiction tout en soulignant avoir bénéficié de la prompte réaction des autorités de la Ville de Niamey pour aider à évacuer les eaux.
Le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey a aussi subi les affres des eaux qui se sont déversées sur la ville et laissé plusieurs bureaux mouillés, les documents y compris. Cette batisse datant de plusieurs décennies montre aujourd’hui des signes de fatigue par endroit. Le ministre Boubakar Hassan et sa délégation ont visité les différents compartiments pour apprécier les défaillances notamment le sempiternel problème d’étanchéité propre aux vieux bâtiments qui a, là également, laissé quelques bureaux et documents trempés.
A chaque étape de la visite M Boubakar Hassan a pris bonne note des problèmes soulevés et encouragé les agents dans l’exercice de leur mission malgré les conditions parfois difficiles. Peu après la visite, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a présidé une réunion de synthèse avec ses proches collaborateurspour identifier les voies et moyens à suivre ou à mettre en œuvre pour apporter des solutions aux problèmes relevés au niveau de ces juridictions.
Zabeirou Moussa(onep)
27 juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Alio Daouda a effectué hier mercredi 6 décembre 2023, une série de visites dans les structures sous tutelle de son département ministériel. L’objectif de ces visites est de prendre connaissance des nouvelles réalités et des besoins urgents de ces institutions afin d’apporter ensemble, des solutions palliatives et durables. Ainsi, le ministre s’est successivement rendu à la Cour d’Appel de Niamey et au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey.
Au terme de sa visite, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a réitéré son engagement personnel et sa volonté ferme à apporter des solutions efficaces et efficientes aux difficultés relevées. « Nous allons vous apporter tout le soutien et l’accompagnement nécessaire pour une justice de qualité et mettre toutes les juridictions dans les conditions idéales pour travailler. Tout ce qu’il y a au Ministère sera mis à votre disposition. Nous allons réhabiliter, équiper, rendre fonctionnels et opérationnels tous les bureaux dans un délai raisonnable », a rassuré le ministre Alio Daouda. Il a également mis l’accent sur les attentes du peuple nigérien et des hautes autorités à l’égard des acteurs de la justice avant de prodiguer des conseils et d’attirer l’attention des cadres de la justice sur l’importance de leurs missions pour une justice de qualité.
« Vous devez être très regardants dans les renvois et faire respecter vos droits et accomplir vos obligations. L’exigence du rendement et de la qualité à travers le respect des clauses qui régissent vos contrats de travail et l’impartialité dans les prises de décisions. Vous devez agir pour faire respecter les délais impartis par la loi et un esprit d’équipe, de cohésion, de partage, d’assistance et de fraternité doit régner entre les acteurs de la justice afin de rendre meilleurs le travail et les résultats », a-t-il ajouté.
À la Cour d’Appel de Niamey qui a constitué la première étape de cette sortie, le ministre a été accueilli par le vice-président de l’institution, M. Boukary Sally Ibrahim. Régie par la loi 2018-37, du 1er juin 2018 portant régime de l’organisation judiciaire, la Cour d’Appel est une juridiction de second degré spécialisée dans les compétences civiles, commerciales, pénales et sociales. Au cours des échanges avec le personnel qui lui est familier pour avoir servi pendant plusieurs années dans la même institution, le ministre a reçu des explications détaillées concernant les attentes et les besoins des cadres. Après des échanges fructueux, l’ensemble du personnel présent a souligné plusieurs difficultés dont l’insuffisance de la main d’œuvre pour rendre les lieux salubres, l’insuffisance de mobiliers, les outils informatiques défectueux et insuffisants, les difficultés d’accès à l’internet, le manque de logiciels adaptés pour le fonctionnement des machines, les problèmes d’alimentation en eau de certains bâtiments, les problèmes d’évacuation rendant difficile l’utilisation des toilettes.
Malgré ces difficultés, le ministre a estimé que des progrès importants ont été apportés au sein de la structure et que les différents cadres s’acquittent convenablement de leurs missions. Il a salué et encouragé leurs efforts et promu une amélioration de la situation. Quant aux cadres de la Cour d’Appel, tous ont fièrement affirmé et exprimé leur joie. « Nous n’avons aucun doute sur la résolution des problèmes soulevés. Nous sommes convaincus de votre détermination pour faciliter le cadre du travail. On a confiance, tout simplement », ont -ils dit au ministre.
Le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey a été la dernière étape des visites au programme de la journée d’hier. À ce niveau, la délégation ministérielle a été accueillie par le président de l’institution, M. Manirou Maman et le Procureur de la République, M. Ousmane Baydo. Après une visite des locaux, le ministre s’est entretenu avec les responsables de ladite structure. Il ressort des échanges que le tribunal fait face à une insuffisance de personnel et de matériels, un problème de mobiliers pour les nouveaux cabinets et une insuffisance d’agents pour la main d’œuvre. Sur ce dernier point, le ministre a rassuré les responsables qu’un recrutement est prévu pour rehausser le nombre d’agents afin de pallier les difficultés de travail.
Après ces échanges, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, a prodigué des conseils aux agents et aux responsables pour un meilleur rendement dans le travail avant d’affirmer que des solutions seront apportées. « Optez pour une répartition équitable du personnel et des stratégies afin de mieux organiser le travail. Respectez les délais d’expiration des dossiers et une formation des agents pour mieux les édifier sur les clauses qui régissent leurs contrats de travail dans le but d’apporter un changement de comportement au sein du Tribunal », a-t-il conclu.
Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org
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Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M Ikta Abdoulaye Mohamed a entrepris une série de visites de prise de contact au niveau des structures relevant de la tutelle de son département ministériel. Ainsi, hier mercredi, le Garde des Sceaux s’est rendu successivement à l’inspection générale des Services judiciaires, à l’Agence Nationale d’Assistance Juridique et Judiciaire (ANAJJ), à l’Ecole de Formation Judiciaire du Niger (EFJN) pour boucler avec la visite de l’Agence Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes et le Trafic Illicite des Migrants (ANLTP/TIM). M Ikta Abdoulaye Mohamed est allé à la rencontre des responsables et du personnel desdites structures en compagnie de ses proches collaborateurs.
A l’inspection générale des services judiciaires, le ministre a eu une visite guidée des différents bureaux en compagnie des inspecteurs de service pour voir l’état des bâtiments, du mobilier et s’enquérir des conditions de travail dans cette entité administrative qui joue un rôle important dans le fonctionnement du système judiciaire nigérien. Il ressort de cette visite un constat globalement rassurant dans la mesure où, le ministre aura appris que l’inspection générale fonctionne plus ou moins bien. En effet, il a été notifié au ministre une insuffisance de chauffeurs, l’inspection disposant d’un seul chauffeur pour trois véhicules disponibles. Ce qui réduit de facto la capacité de mobilité pour les inspecteurs dans le cadre de leur mission. Il lui a également été signalé le problème de certains climatiseurs opérationnels certes, mais assez usagés qui méritent d’être remplacés.
Parlant au nom de ses pairs, l’inspecteur des services judiciaires Samaila Abdou Dan Galou a informé le ministre que l’inspection dispose, depuis cinq ans, des textes qui la régissent. Ce qui constitue un référentiel de travail pour les inspecteurs s’en est réjoui, M Dan Galou non sans mentionner qu’une réécriture de ce texte est nécessaire au regard de certaines attributions qui se sont ajoutées à l’inspection. Il s’agit précisément de la Ligne Verte qui est désormais rattachée à l’inspection générale des services judiciaires depuis les dernières reformes opérées au ministère. Un certain nombre de points ont été abordés concernant le fonctionnement de ladite structure. Le ministre a promis de faire diligence à toutes les sollicitations de l’inspection tendant à lui faire bien et mieux accomplir sa mission au service du système judiciaire nigérien.
A l’ANAJJ, la seconde étape de sa visite, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux est passé dans tous les bureaux pour saluer le personnel avant d’avoir une séance d’échanges avec la directrice générale Mme Rabiou Assiétou et son staff. La responsable de l’agence a informé le ministre que l’ANAJJ n’a pas un président du conseil d’administration. Un état de fait qui entrave la bonne marche de l’agence. Mme Rabiou Assiétou a aussi souligné l’insuffisance du personnel dû d’une part au non remplacement de certains agents affectés dans d’autres services et à la non affectation des appelés du service civique national ainsi que le problème récurrent de la fourniture électrique liée à la capacité réduite du compteur. Ce point a été longuement discuté entre les deux délégations pour trouver des pistes de solution. Dans l’accomplissement de sa mission qui est d’apporter une assistance juridique et judiciaire aux citoyens moins nantis, l’agence s’appuie sur le barreau. La directrice générale a regretté le fait que les membres du barreau ne jouent pas leur part du contrat dans la mesure où ils ne participent pas aux audiences lors desquelles ils sont sensés apporter l’appui aux personnes nécessiteuses, alors même que l’Etat leur verse systématiquement 50% de la subvention allouée à l’ANAJJ, conformément aux termes des clauses de partenariat. Le ministre a instruit la direction générale d’initier une rencontre avec le barreau pour statuer sur la question.
En se rendant à l’EFJN, le ministre Ikta Abdoulaye Mohamed a également visité les bureaux, les salles de cours de cette école créée en 2015 et qui a pour vocation de former des magistrats, des personnels de l’administration pénitentiaire et des greffiers à travers une formation initiale et une formation continue. Le directeur général, M Ibrahim Jean Etienne a informé le ministre que l’EFJN a effectivement formé trois(3) promotions d’auditeurs de justice déjà en activité, 42 inspecteurs et 88 contrôleurs d’établissements pénitentiaires. Il est envisagé la formation de 1000 surveillants d’administration pénitentiaire en cinq (5) ans en raison de 200 chaque année. A terme, l’ambition de l’EFJN est de permettre au Niger d’avoir un personnel pénitentiaire propre et conforme aux standards internationaux a expliqué le directeur général. Mais elle fait face à une insuffisance notoire du personnel pour accomplir convenablement sa mission car, ne disposant que de huit (8) agents y compris le directeur général. En outre, l’EFJN a besoin d’un statut du personnel incitatif pour créer les conditions de motivation nécessaire. Le ministre a dit avoir pris note et rassuré les responsables de l’école qu’ils peuvent compter sur son soutien.
A la dernière étape de sa visite au niveau de l’ANLTP/TIM, le ministre a visité les bureaux et salué les agents. Il a ensuite reçu des explications sur les contours de la création de l’agence et ses missions ainsi que les avancées enregistrées dans le domaine de la lutte contre la criminalité transnationale organisée et autres fléaux liés au trafic des migrants. Le directeur général de l’ANLTP/TIM, M Ousmane Mamane a fait savoir que l’agence est dotée d’un personnel diversifié mais pas assez suffisant et que l’agence est citée en exemple dans la sous-région. Toutefois, il a souligné qu’elle fait également face à certains problèmes qui nécessitent une grande diligence, toute chose que le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a promise au responsable de l’agence.
Zabeirou Moussa(onep)
16 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M Marou Amadou a effectué hier une visite suivie d’une réunion de travail dans les locaux de l’Agence Centre de Gestion des Saisies, des Confiscations, des Gels et des Recouvrements d’Avoirs (ACGSCGRA) et la Cellule Nationale d’Entraide Pénale et de Coopération Judiciaire(CNEP/CJ), au quartier francophonie de Niamey. Il s’est agi pour le Garde des Sceaux d’aller s’enquérir des conditions de travail de ces deux nouvelles structures relevant de sa tutelle pour d’une part comprendre leur fonctionnement et d’autre part échanger avec les responsables et les agents sur les voies et moyens à suivre ou à mettre en œuvre pour optimiser leur travail, améliorer leur performance et leurs résultats conformément aux missions qui leur sont assignées.
C’est en compagnie du directeur de cabinet, de la Secrétaire générale ainsi que des responsables centraux du département de la Justice et des responsables du projet Appui à la Justice et à la Sécurité AJUSEN-Justice que le ministre s’est rendu dans le local abritant les deux structures. Il a successivement visité tous les bureaux de l’ACGSCGRA et de la CNEP/CJ pour saluer le personnel, l’encourager dans sa
mission et entendre ses doléances ou préoccupations. Peu après la visite des locaux, le ministre a présidé une réunion de travail en présence du Directeur général de la Caisse des Dépôts et de Consignation (CDC), M Idi Ango Ousmane, des représentants de la Gendarmerie Nationale, ceux de la Direction générale de la Police Nationale et de la Direction générale des Douanes.
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Poursuivant la série de visites qu’il a entreprise, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux était mardi dernier dans les locaux du Conseil d’Etat, sis à la Rue de la Bonne Gouvernance à Niamey. Malgré la chaleur ardente du moment, le ministre Boubakar Hassane qu’accompagnaient ses plus proches collaborateurs a tenu à faire le déplacement de la plus haute juridiction administrative de notre pays qu’est le Conseil d’Etat. Il est allé s’enquérir des conditions de travail dans cette haute juridiction dédiée à l’Etat de droit. A son arrivée sur place, le ministre Hassane a été accueilli par son le Premier Président de ladite institution, M Nouhou Mounkaila avec qui il a d’abord eu un entretien tête-à-tête.
Ensuite, la délégation ministérielle et les conseillers d’Etat se sont retrouvés dans l’une des deux salles de réunions de ladite institution pour des échanges plus élargis avec les principaux animateurs. L’objectif est de toucher du doigt leurs réalités, connaitre leurs éventuels soucis ou doléances et discuter sur les voies et moyens d’y apporter des réponses en vue de créer davantage de meilleures conditions de travail pour des résultats plus probants et optimisés. A cette occasion, le premier Président du Conseil d’Etat a souhaité au nom de tout le personnel la bienvenue au ministre tout en soulignant l’honneur de le recevoir dans leurs locaux, toute chose qui en dit long sur l’intérêt qu’accorde le ministre à cette institution. M Nouhou Mounkaila a souhaité de vive voix les vœux de réussite du Conseil au ministre et l’a assuré de la disponibilité de l’institution à l’accompagner dans la conduite de sa mission.
M. Nouhou Mounkaila a ensuite indiqué que le Conseil d’Etat est animé par d’éminentes personnalités aguerries ayant fait leur preuve des années durant en occupant de très hautes fonctions tant administratives, techniques que politiques. Le premier Président du conseil d’Etat a ensuite remis au ministre une note sur le Conseil relativement à la vie de cette institution créée en 2013. Mais même jeune du point de vue de sa création et surtout du démarrage effectif de ses activités, le Conseil d’Etat présente un bilan somme toute satisfaisant en termes de réalisation. Et pour cause, le Conseil d’Etat a, en cinq années d’exercice (2016-2021), rendu plus de 640 décisions sur plus de 830 recours reçus. Il faut indiquer que le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative a deux missions principales à savoir la mission consultative et celle du contentieux.
Pour la première mission, le Conseil d’Etat conseille le gouvernement sur les questions relatives aux projets de loi et d’ordonnance, projets de décret ou tout autre texte, question ou difficulté administrative. La seconde mission du Conseil d’Etat, explique son premier président, est de statuer sur des contentieux administratifs comme l’excès de pouvoir, le contentieux électoral, la cassation des décisions de juridictions administratives, des organismes administratifs et des ordres professionnels. Le Conseil intervient dans plusieurs domaines dont entre autres les contentieux de la chefferie traditionnelle, de la fonction publique, de l’urbanisme, de régulation, de la fiscalité, de l’élection ou du plein contentieux.
Cette épine dorsale de l’Etat de droit se veut le gardien du bon emploi de la puissance publique, selon son président, avec pour objectif central l’amélioration de la gouvernance administrative. Doté de cinquante agents toutes catégories confondues, le Conseil d’Etat est logé dans un bâtiment flambant neuf disposant d’une cinquantaine de bureaux, de trois salles d’audiences et de deux salles de réunions, a indiqué M Nouhou Mounkaila. Pour mieux accomplir sa mission, le Conseil d’Etat entend mettre en œuvre plusieurs projets comme l’adoption du décret sur les services du Secrétariat général, l’installation des juridictions inférieures (tribunaux administratifs et cours d’appels), la digitalisation, l’organisation des journées thématique etc….
Après avoir suivi avec beaucoup d’attention et d’intérêt l’exposé du Premier président du Conseil d’Etat, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a salué le personnel de cette institution pour le travail abattu. M. Boubakar Hassane a marqué sa disponibilité à faire diligence à toutes les sollicitations du Conseil à bien mener sa mission. Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux s’est dit heureux de constater que, contrairement aux autres structures visitées, le Conseil d’Etat se porte relativement bien. M. Boubakar Hassane a informé les conseillers d’Etats que le Président de la République fait de la Justice, un axe prioritaire de gouvernance et qu’il entend lui accorder toute l’attention requise et lui donner les moyens nécessaires.
Zabeirou Moussa(onep)
29 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux a effectué, du 26 au 28 septembre dernier, une série de visites au niveau des tribunaux et des centres pénitentiaires de plusieurs localités de notre pays. Marou Amadou s’est ainsi successivement rendu à Birni N’Gaouré, Dosso, Dogon Doutchi (dans la région de Dosso), Birni N'Konni, Madaoua, Bouza, Keita, Tahoua et Illéla (dans la région de Tahoua). A travers ce long périple, il s’agissait pour le Garde des Sceaux d’aller à la rencontre du personnel de la Justice dans lesdites localités pour voir leurs conditions de travail et toucher du doigt les réalités qu’ils vivent. Pour les pensionnaires des maisons d’arrêt il a voulu là également s’enquérir de lui-même des conditions de détention des prévenus et condamnés et d’échanger avec tous les acteurs de la Justice et les hommes et femmes en conflit avec la loi. L’objectif étant de mieux connaitre les difficultés rencontrées tant par les tribunaux et leurs animateurs que par le personnel des maisons d’arrêt et les personnes détenues et de prospecter ensemble les voies et moyens d’améliorer ces conditions de travail et celles de détention dans les centres visités.
C’est dans la matinée du jeudi 26 septembre que le ministre et sa délégation étaient arrivés dans la ville de Birni N Gaouré où ils ont visité le palais de justice. Le ministre a échangé avec les responsables du tribunal d’instance. Les doléances évoquées sont essentiellement d’ordre matériel et humain : insuffisance du personnel, de locaux et matériels roulants, bureautique et informatique. Le ministre a pris bonne note et a rassuré le personnel de ce que tout est en train d’évoluer positivement notamment la question matérielle avec de nouvelles inscriptions budgétaires pour l’année 2020.
A Dosso, le ministre Marou s’est dans les locauc du tribunal de grande instance où il a visité les différents bureaux et la salle d’audience. Ici, on notait essentiellement l’insuffisance du personnel et du matériel. Mettant le cap sur Dogon Doutchi, le ministre de la Justice et sa délégation auxquels s’est joint le chef de canton de l’Aréwa, ont d’abord visité le tribunal de grande instance datant de 1986, dont le staff vient d’être renforcé par la nomination d’un procureur délégué. Ils firent un tour dans certains bureaux ainsi qu’au niveau de la salle d’audience où le ministre a signé le livre d’or du tribunal. On retient que le matériel informatique est insuffisant et vétuste. Là aussi le ministre a promis que les dispositions sont en train d’être prises. La maison d’arrêt abrite 186 détenus, condamnés et prévenus, que le ministre a attentivement écoutés.
Le plus grand souci ici, n’est ni l’alimentation, ni les soins de santé qui sont par ailleurs bien assurés, mais la lenteur judiciaire dans le traitements des dossiers des prévenus dont certains croupissent depuis plusieurs années sans être fixés sur leur sort et la question des grâces présidentielles et des libertés conditionnelles. M Marou Amadou a rassuré les pensionnaires de cette maison d’arrêt que les procédures judiciaires seront désormais accélérées grâce à la nomination du procureur délégué mais aussi avec la tenue des assises de la Cour d’Appel en début d’année prochaine, tout en promettant qu’en décembre prochain les remises gracieuses de peines seront effectuées. Pour les condamnés ayant purgé la moitié de leur peine et susceptibles de bénéficier de la liberté conditionnelle, il leur a demandé d’en faire la demande.
A Birni N Konni, c’est le tribunal de grande instance, créé en 1924, qui a été d’abord visité. Il se pose entre autres difficultés, le manque de juges, l’insuffisance voire l’inexistence du parc automobile, l’insuffisance de matériel informatique et bureautique. Promesse a été faite pour solutionner les problèmes soulevés. Le ministre et sa délégation sont ensuite allés à la direction départementale de la police nationale pour rencontrer les hommes du centre anti-drogue et les encourager par la même occasion pour l’excellent travail qu’ils sont en train d’abattre dans cette zone frontalière. Ces vaillants agents de l’unité anti-drogue n’ont pas encore un local propre à eux mais ils apprécient la collaboration de la police nationale dont ils reçoivent régulièrement le renfort. Peu après, la délégation ministérielle s’est rendue à la maison d’arrêt qui compte 375 pensionnaires. Comme dans les autres centres visités, les détenus ont déploré le temps relativement long dans le traitement des dossiers et les appels ainsi que la quasi absence de liberté conditionnelle et les remises de grâces. Le ministre leur a annoncé qu’avec la Cour d’Appel de Tahoua, les procédures seront accélérées et les assises seront organisées dès le mois de février 2020. Par ailleurs il a instruit le régisseur de créer un endroit de loisir et de construire un hangar pour servir d’aire de repos.
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Le ministre de la Justice est allé le 18 mai dernier à la rencontre des administrateurs et élèves de l'Ecole de formation judiciaire du Niger (EFJN), avant de se rendre au bâtiment servant de siège à l'Agence Centrale de gestion des saisies, des confiscations, des gels et des recouvrements d'avoirs (ACGSCGRA) et à l'Office national d'entraide pénale (ONEP/CJ). Cette sortie s’inscrit dans le cadre de la prise de contact que poursuit le ministre depuis son entrée en fonction, avec les administrations et services rattachés à son ministère. Partout où il est passé, M. Boubakar Hassan, a suivi les présentations faites par les différents Directeurs Généraux et a répondu favorablement à leurs doléances.
La première étape de la visite du ministre de la Justice a été l'Ecole de formation judiciaire du Niger (EFJN), créée en 2015 et dans laquelle il a assumé le poste de premier Directeur Général. Après la visite des locaux, le ministre a participé à une réunion pendant laquelle le Directeur Général de l'EFJN, M. Ibrahim Jean Etienne, a expliqué le fonctionnement de son établissement, et évoqué également les difficultés que l'administration rencontre. De sa création à ce jour, l’EFJN a formé deux (2) promotions de magistrats, soit soixante six en tout, qui sont déjà intégrés dans le système judiciaire, et 47 étudiants de la troisième promotion sont actuellement sur les bancs. M. Ibrahim Jean Etienne a indiqué aussi que l’école parachève en ce moment la formation de 150 élèves inspecteurs et contrôleurs de l’administration pénitentiaire. Mais, a-t-il souligné, la section greffe n’a jamais pu ouvrir ses portes à causes de blocages externes.
Pour sa seconde étape, le ministre de la Justice s’est rendu au siège de l'Agence Centrale de gestion des saisies, des confiscations, des gels et des recouvrements d'avoirs (ACGSCGRA), créée pour se conformer aux exigences des conventions internationales en la matière. Au cours des échanges, M. Alhassane Hamadou, Directeur Général de cette agence, a rappelé que l’ACGSCGRA est une source de mobilisation des ressources internes en protégeant les biens qui sont impliqués dans des procédures pénales, quelle qu’en soit leur nature. Il dénonce plusieurs incompréhensions qui persistent entre son agence et la Caisse de dépôt et de consignation (CDC), malgré la clarté de la loi sur le fonctionnement de ces deux (2) structures et appelle à une intensification de la sensibilisation des greffiers sur le traitement des requêtes.
Dans le même bâtiment, le ministre Boubakar Hassan a visité les bureaux de l’Office national d’entraide pénale (ONEP/CJ) où il a aussi échangé avec les principaux responsables sur le fonctionnement de leur service et les difficultés qu’ils rencontrent. Pendant cette séance, le Directeur Général de l’ONEP/CI, M. Morou Amadou a déclaré que le Niger est le seul pays dans la sous-région qui a une structure autonome dans le secteur de la coopération judiciaire internationale. Il a édifié le ministre et sa délégation sur le rôle statutaire de l’Officie qu’il dirige, ainsi que sur les projets en cours et les résultats obtenus en matière de coopération judiciaire internationale avec plusieurs pays, aussi bien d’Afrique que de l’Occident et d’Asie. Avec un budget annuel de seulement dix-huit millions de francs CFA, M. Morou Amadou s’est dit confronté à des difficultés financières qui entravent le bon fonctionnement de l’ONEP/CI.
20 mai 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Marou Amadou s’est rendu vendredi 11 septembre, à de la Maison d’Arrêt de Niamey, où il a effectué une visite en compagnie du président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), M. Peter Maurer, en mission de travail au Niger. Les deux personnalités ont successivement visité l’administration de la prison, le quartier-hommes, les ateliers ainsi que l’infirmerie. Cette visite vise à s’enquérir des conditions de vie des détenus, apprécier la prise en charge de la question de l’insertion professionnelle ainsi que le renforcement de la coopération entre le CICR et le Ministère en charge de la Justice.
Accueilli sur place par le régisseur de la Maison d’arrêt de Niamey, le capitaine Abdourahamane Foutah, les deux personnalités ont reçu d’amples explications concernant le soutien du CICR à ce service. Le capitaine Foutah Abdourahamane a énuméré certaines réalisations du CICR entrant dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des détenus. En termes d’infrastructures, il a cité pour l’année 2017 l’extension et la réalisation d’une salle pour les malades, équipée de trente lits, trente matelas et trente armoires. La maison d’arrêt a bénéficié aussi du CICR de réservoirs d’eau de 1500 litres. En novembre 2018, il y a eu une nouvelle cuisine plus moderne qui dispose de huit fours ; en décembre 2018 il y a eu la réhabilitation de tous les dortoirs qui sont au nombre de 15. À cela s’ajoute la construction supplémentaire des nouvelles latrines soit un totale de 5 toilettes WC et 11 douches supplémentaires construites. Il a aussi rappelé qu’en décembre 2019, il y a eu la construction d’un forage et l’installation d’un nouveau réservoir de 10 000 litres mettant ainsi fin à la pénurie d’eau que la population carcérale vit surtout en période de canicule. Toujours en décembre 2019, le régisseur a indiqué qu’il y a eu le lancement des travaux de construction d’une nouvelle infirmerie qui a qualité d’un CSI de type II dont la première phase a été réceptionnée le 15 Juin 2020. Par ailleurs, il a évoqué, les différentes formations à l’endroit de personnels soignants. Selon le régisseur, avec l’avènement de la pandémie du COVID 19, le CICR est le premier partenaire après l’Etat à appuyer la maison d’arrêt en kits d’hygiène, en dispositifs de lavage de main, en gel hydro alcoolique, en produits pharmaceutiques et appuis alimentaires. Après ce rappel, la délégation a entamé la visite proprement dite des lieux avec l’administration pénitentiaires et les ateliers. A ce niveau, elle a découvert les jeunes au niveau de l’atelier de soudure et celui de fabrication de grillage sous la supervision de leur encadreur. Ce qui leur permettra de s’insérer professionnellement à la sortie de la prison. Puis, la délégation s’est rendue au niveau de l’infirmerie, dans les différents compartiments, notamment la salle de soin, le bureau du major, la pharmacie, la salle d’observation-hospitalisation hommes, puis celle des femmes, la salle d’isolement. Le major a expliqué qu’à la date de cette visite une dizaine de patients sont en cours de traitement. Selon lui, ce centre réfère, rarement, dans d’autres établissements publics de santé au besoin. Ledit centre collabore aussi avec le CICR et la Direction régionale de la santé publique (DRSP). La délégation a remarqué la disponibilité des médicaments, la qualité du service notamment la propriété et la commodité du service.
Satisfait de cette visite le président du Comité international de la Croix-Rouge, M. Peter Maurer, a exprimé sa fierté d’avoir fait ce déplacement. « J’étais très content de visiter la Maison d’Arrêt de Niamey et de constater des actions accomplies par les autorités pénitentiaires en collaboration avec le CICR notamment la réhabilitation de la clinique de ce centre de détention. Je me réjouis aussi d’avoir échangé avec le ministre en charge de la Justice sur nos activités au niveau de ce centre et surtout la manière dont nous envisageons cette coopération », a-t-il confié. Selon le président du CICR, « dans l’avenir, le CICR envisage de continuer à visiter les centres de détention, à participer à amélioration de la qualité de vie des prisonniers, la formation des gardes ». M. Peter Maurer, a assuré que cette coopération entre le CICR et le Ministère de la Justice s’inscrit dans une logique de longue durée.
Mamane Abdoulaye(onep)
14 septembre 2020
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Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a effectué une visite, hier 12 novembre, des locaux de la représentation du Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme à Niamey. M Marou Amadou qui était accompagné de son directeur de cabinet, de la secrétaire générale et de la directrice générale des droits de l’Homme au ministère de la Justice lors de son déplacement est allé à la rencontre du personnel de la représentation nouvellement créée et effectivement installée.
Rappelons que le Niger et le Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme ont signé un accord de siège le 9 décembre 2019 à Niamey, un accord à travers lequel le haut-commissariat ouvre un bureau-pays. Moins d’un an après cette signature, cette institution spécialisée des Nations Unies a ouvert ses bureaux et dispose désormais de ses propres locaux avec un personnel à Niamey. A son arrivée, le ministre et sa délégation ont été accueillis par la représentante-résidente par intérim du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme au Niger, Mme Zeinab Hamza Diaby, et son staff. L’ouverture de cette représentation constitue une marque de reconnaissance du Haut-commissariat vis-à-vis du Niger pour ses efforts en matière de promotion et de protection des Droits de l’Homme, mais elle matérialise aussi la volonté de l’institution à l’accompagner dans ses efforts qui méritent d’être soutenus. En s’adressant au personnel, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a rappelé l’importance qu’accordent les autorités nigériennes aux droits de l’Homme avant de souligner que le Niger souhaite développer davantage sa coopération avec le Haut-commissariat aux Droits de l’Homme estimant que le respect de ces droits est une donnée cardinale pour le gouvernement. Pour le ministre, son déplacement au siège du Haut-commissariat scelle la nouvelle ampleur que prend la coopération entre cette institution spécialisée des Nations Unies et le ministère de la Justice et sonne comme le top-départ d’une
collaboration plus étroite. Le ministre a félicité le personnel du Haut-commissariat et l’a assuré de toute sa disponibilité et celle de ses collaborateurs et les a encouragés à travailler ensemble pour permettre au Niger de mieux avancer dans le domaine du respect des droits de l’Homme. La représentante par intérim du Haut-commissariat, Mme Zeinab Hamza Diaby a tenu à adresser ses vifs remerciements au ministre pour sa visite qui traduit, selon elle, tout l’intérêt qu’il porte aux questions de droits de l’Homme. Le Haut-commissariat est un partenaire de longue date qui partage la même vision avec le Niger, a indiqué la représentante-résidente par intérim. Elle s’est tout particulièrement réjoui de l’ouverture du bureau-pays qui rapproche un peu plus le Haut-commissariat aux Droits de l’Homme aux acteurs étatiques et non-étatiques des droits de l’Homme. Pour elle, à travers cette représentation, le Haut-commissariat va mieux marquer sa présence au Niger et travailler plus efficacement pour accompagner les autorités et tous les acteurs de droits de l’Homme.
Par Zabeirou Moussa(onep)
13 novembre 2020
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Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, à la tête d’une délégation, a effectué une visite de travail du 27 au 29 Octobre dernier à Ouagadoudou au Burkina Faso. A cette occasion, le médecin colonel major Garba Hakimi a rencontré son homologue Burkinabé avant d’effectuer des visites.
Le médecin colonel major Garba Hakimi a tout d’abord rencontré son homologue Burkinabé avant de coprésider une réunion avec les cadres du ministère de la Santé et de l’hygiène du Burkina. Les échanges entre les deux parties ont permis d’évoquer les voies et moyens de l’approvisionnement des deux pays en médicaments essentiels pour leurs populations. Juste après ces échanges le médecin colonel major Garba Hakimi accompagné de son homologue du Burkina s’est rendu au centre d’approvisionnement en médicaments génériques (CAMEG).
Plusieurs points ont été évoqués au cours des échanges. Il s’agit entre autres de la gestion des épidémies ; de l’approvisionnement en produits sanitaires ; et du contrôle de qualité. Des échanges très fructueux pour les deux pays le Burkina et le Niger qui suivissent de plein fouet les sanctions de la CEDEAO.
Durant cette mission au Faso, le ministre de la Santé publique a été reçu en audience par le Premier ministre burkinabè SE Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tembela. L’occasion pour le colonel major Garba Hakimi de transmettre aux autorités burkinabè, les chaleureuses salutations du Président du CNSP, le général de brigade Abdourahamane Tiani et celles du Premier ministre Lamine Zeine Ali Mahaman. « Nous avons aussi échangé sur un certain nombre de préoccupations communes à nos populations. Car comme vous le savez nos pays subissent des sanctions imposées par certains chefs d’Etat de la CEDEAO et qui impactent notre approvisionnement en produits pharmaceutiques », a déclaré le colonel major Garba Hakimi. Le ministre en charge de la Santé publique a enfin tenu à saluer les efforts déployer le Burkina Faso pour soutenir le Niger dans cette situation difficile.
Cette visite traduit l’exemplarité des relations entre le Niger et le Burkina qui ont créé avec le Mali l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Source : Service Communication MSP/P/AS
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Le ministre de la Santé Publique Dr Idi Illiassou Maïnassara a effectué hier dans la matinée, une visite au Centre de Référence de Prise en Charge de la Drépanocytose de Niamey, situé au quartier terminus. Cette visite s’inscrit dans le cadre du suivi du fonctionnement des services de santé et de la régularité des agents affectés dans les différentes formations sanitaires.
A son arrivée au centre, la délégation ministérielle a été accueillie par le président du Conseil d’Administration, la Directrice dudit centre et leurs poches collaborateurs. Guidé par la Directrice du centre, le ministre a visité tous les services. La salle de consultation, le laboratoire, les salles d’hospitalisation, le magasin, la pharmacie, le réfectoire ainsi que les bureaux du personnel, rien n’a échappé à la vigilance du Ministre. Partout, Dr IdiIlliassou Maïnassara a pris soin d’écouter les explications des responsables du centre et ceux des services sur leur fonctionnement. Cette visite a été ainsi mise à profit par les responsables du centre pour exprimer quelques doléances à l’endroit du Ministère. Il s’agit du renforcement des capacités de certains services comme le laboratoire et les salles d’hospitalisation (qui sont exigus), l’insuffisance de certains médicaments, et du personnel, notamment les laborantins et les médecins.
Le Centre compte neuf (9) médecins, 10 laborantins (toutes spécialités confondues) dont 5 titulaires, 3 contractuels et 2 vacataires. Actuellement le centre compte 6.873 patients pris en charge. On en compte par ailleurs à 113 nouveaux cas de drépanocytose. La moyenne journalière de consultation est de 110 patients/jour. Ce chiffre varie en fonction de la période, comme c’est le cas actuellement avec le pic du palu ou en période de la mousson. Au regard de la sollicitation et de la charge du travail, les responsables du centre ont plaidé pour avoir un supplément d’un médecin interniste, un médecin généraliste et trois laborantins. Le centre a aussi souhaité avoir une dotation en produit anti paludéen. Face à l’exiguïté des locaux, les responsables ont plaidé pour l’extension ou la construction des salles supplémentaires.
Par rapport à toutes ces difficultés, le Ministre de la Santé a instruit tous les services concernés pour que des dispositions soient prises dans l’immédiat en vue de satisfaire les différentes doléances. Par rapport à l’exiguïté des locaux, Dr Idi Illiassou Maïnassara a souligné qu’il va falloir en urgence à court et moyen termes trouver une solution pour que toutes les unités puissent avoir des cadres appropriés pour les services. Concernant le personnel là aussi, le ministre a instruit le Directeur des ressources humaines pour affecter un médecin généraliste, un médecin interniste et trois laborantins pour renforcer les capacités du personnel. Par rapport aux médicaments, le ministre a instruit le Directeur Général de l’ONPPC pour que dans l’urgence tous les besoins en médicaments trouvent satisfaction, notamment les antipaludéens. Les insuffisances par rapport aux concentreurs d’oxygène seront également améliorées et le Directeur Général de l’ONPPC est instruit par rapport à cela. Dr Idi Illiassou Mainassara a rappelé que la prise en charge au niveau de ce centre est gratuite et a instruit pour la circonstance, les responsables du centre de ne plus prescrire des ordonnances aux malades. «Tout est gratuit», a-t-il insisté.
Le ministre de la Santé publique a lancé un appel au personnel du centre pour plus de rigueur dans le travail, tout en se réjouissant de la qualité des services fournis, notamment la disponibilité du personnel. «Dans le meilleur délai on va faire une extension du service laboratoire. Une autre proposition pour le long terme, c’est de chercher un nouveau local plus approprié qui peut prendre l’ensemble des services sans difficultés d’encombrement», a déclaré le Ministre de la Santé. Pour lutter contre cette maladie, le ministre a conseillé aux futures couples de se faire dépister afin de connaitre leur statut avant le mariage. Il a aussi conseillé les parents des patients de respecter les consignes des médecins.
Ali Maman(onep)
07 octobre 2020
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À l’Hôpital Général de Référence, la délégation a suivi les explications fournies par les responsables de cet hôpital. C’est ainsi que le directeur médical de HGR chargé de la vaccination et réanimation Covid-19, Dr Foumkoye G. Adamou a indiqué que depuis le début de cette vaccination, il y a près d’un mois, environ 2.224 personnes ont reçu leur première dose dont 1.104 parmi elles ont reçu leur seconde dose, soit 57%. Il a espéré que d’ici la fin de la semaine l’ensemble de ceux qui ont reçu la première auront leur deuxième dose. Par contre, «pour Astra Zeneca, débuté ce lundi, c’est une dizaine de volontaires qui ont été vaccinés», a dit Dr Foumkoye G Adamou. Selon lui, cela s’explique par la jeunesse de notre population. Le Directeur médical de l’HGR dit espérer qu’avec la sensibilisation la population viendra se faire vacciner. Notons que notre pays s’est doté de deux doses de vaccin à savoir le vaccin Astra Zeneca destiné à la tranche de 55 ans à plus et Sinopharm pour les personnes de 18 ans à plus.
Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara, a dit avoir constaté l’engouement pour la vaccination qui s’est traduit par de files d’attentes. Il a précisé que 29 sites de vaccination sont prévus au niveau de la capitale notamment dans les quartiers, des services et institutions, des sites communautaires (dans les quartiers) et les deux vaccins précités sont positionnés au niveau de ces centres. C’est pourquoi, le ministre en charge de la santé a invité la population à se rendre aux sites les plus proches pour se faire vacciner. Dr Idi Illiassou Maïnassara a salué les partenaires pour leur soutien au gouvernement dans la mise en œuvre de ce plan de vaccination. Il a relevé le sacrifice consenti par le gouvernement dans l’acquisition de ces produits, tout en précisant que l’objectif est de parvenir à une immunité collective.
Pour sa part, la représentante de l’OMS au Niger Dr Anya Blanche a dit que la vaccination fait partie de la stratégie de lutte contre la Covid-19 non seulement au Niger mais aussi dans le monde entier. «Avec le respect des principes édictés, l’on peut parvenir à des bons résultats», a-t-elle expliqué. Dr Anya Blanche a félicité les autorités du Niger pour avoir pris à bras le corps cette préoccupation dès le début. Ce qui a permis au Niger d’être parmi les premiers pays à recevoir des vaccins.
De son côté, le représentant de la société civile, Moustapha Kadi a remercié le ministre en charge de la santé pour cette initiative qui implique plusieurs acteurs dans cette campagne de vaccination contre la Covid-19. «Je figure parmi les Nigériens qui ont déjà reçu leur deuxième dose. Et aujourd’hui, je me porte bien», a-t-il témoigné.
Le gouverneur de la région de Niamey, le chargé d’Affaires de l’ambassade de Luxembourg au Niger, la coordonnatrice des SNU au Niger, la directrice du Bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission Economique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA), ont salué cette initiative tout en invitant la population à se protéger contre cette maladie à travers la vaccination.
Mamane Abdoulaye(onep)
05 mai 2021
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Le Ministre de la Santé Publique, M. Idi Illiassou Maïnassara, a effectué, lundi dernier, une série de visites au niveau des Programmes de lutte contre la Tuberculose, le Paludisme et le SIDA. L’objectif de ces visites est de s’informer sur le fonctionnement de ces structures. A l’issue de ces visites, le ministre a relevé les principales difficultés qui se posent au niveau de certains programmes. Dans son déplacement, le ministre était accompagné par ses plus proches collaborateurs et des représentants des partenaires techniques et financiers.
Le Programme National de Lutte Contre la Tuberculose a constitué la première étape de ces visites. A leur arrivée, le Ministre et sa délégation ont été accueillis par les responsables dudit Programme et ceux du Centre National anti-tuberculose. Après l’accueil, la délégation ministérielle a effectué des visites au niveau des différents bâtiments et services de ces deux structures. Le ministre a, par la suite, dirigé une réunion dans la salle de réunion du Programme sis au niveau de la Division de l’Hygiène et de l’Assainissement du Ministère de la Santé. Au cours de cette réunion, plusieurs difficultés ont été posées par les différents intervenants. Il s’agit entre autres des problèmes d’assainissement des locaux, de la gestion des ressources humaines, de la gestion des médicaments, du leadership, du local, etc. Des instructions claires ont été données par le ministre de la Santé Publique afin que dans l’immédiat un certain nombre de problèmes soient évacués. Concernant les problèmes majeurs, le ministre a pris bonne note des différentes recommandations faites et a promis d’apporter des réponses appropriées afin de permettre au Programme et au centre de bien fonctionner et d’améliorer aussi les conditions de travail des agents.
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Le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Maïnassara a effectué hier matin une série de visites au niveau de plusieurs structures publiques de santé de Niamey. C’est ainsi qu’il s’est rendu successivement à la Maternité Issaka Gazoubi, puis à l’Hôpital Amirou Boubacar Diallo et à l’Hôpital Général de Référence. Il s’agit pour le ministre de la Santé Publique de constater la réactivation de toutes les commissions en charge de la gestion Covid-19, encourager et sensibiliser les professionnels de santé ainsi que la population sur la maladie à coronavirus.
A l’issue de cette série de visites, le ministre de la Santé Publique a expliqué qu’elles visent à constater la reprise des activités des différentes commissions qui ont été mises en place dans le cadre de la gestion de la Pandémie à Codid-19. Il a par la suite rappelé que depuis pratiquement deux semaines, « nous avons enregistré des notifications, donc une résurgence des cas des malades de Covid et à la date de cette visite nous avons enregistré près 145 cas. Cela nous a amenés lors du dernier Conseil des Ministres à prendre la décision de redynamiser pratiquement toutes les commissions, de faire en sorte que toutes ces commissions reprennent leurs activités afin de faire face à la propagation de cette deuxième résurgence de cette maladie », a-t-il ajouté.
Evoquant la Maternité Issaka Gazoubi, le ministre de la Santé Publique a dit avoir constaté que le dispositif de prévention est là. Il a dit avoir saisi cette occasion, pour visiter deux blocs opératoires en construction depuis près de sept (7) ans dont les travaux sont aux arrêts. « Nous sommes partis pour savoir qu’est ce qui a bloqué les travaux », a-t-il confié.
Par ailleurs le ministre en charge de la Santé, a rappelé que la maternité Issaka Gazoubi est un centre de référence qui enregistre une vingtaine de cas nécessitant la césarienne par jour. « Rien que cette semaine 127 opérations ont été effectuées ; or ce centre n’a que deux blocs opératoires », a-t-il fait remarquer. Selon le ministre de la Santé Publique, ce chantier a pour objectif de renforcer les capacités de ce centre. Il a dit que ces travaux visent à répondre à cette augmentation des cas de césarienne afin de renforcer les capacités d’accueil de cette maternité qui reçoit les personnes qui sont référées au niveau des différents arrondissements communaux de la Ville de Niamey.
Relativement à l’Hôpital Amirou Boubacar Diallo, Dr Idi Illiassou Maïnassara a dit que ce déplacement lui a permis de visiter un site de prise en charge des malades atteints de la maladie Covid19. Il a rappelé que ledit site a été à un certain moment fermé car il n’y avait pratiquement pas de cas mais rouvert actuellement et « nous avons actuellement 10 patients qui sont en cours de traitement dont six patients parmi eux sont des immigrés », a-t-il précisé. Le ministre en charge de la Santé a annoncé que leur bilan est en cours et s’il est négatif ils seront libérés.
Peu après avoir visité ce site de Lamordé, le Ministre de la Santé a marqué une escale au niveau de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) de l'Université Abdou Moumouni. L’objectif, c’est d’encourager les sept professeurs en médecines qui ont été agrégés plus un autre en Palme Académique. Dr Idi Illiassou Maïnassara a encouragé l’ensemble des encadreurs, le décanat et cet esprit de la promotion de la qualité. Selon le ministre de la Santé, c’est une fierté nationale qui contribue à l’amélioration de la qualité du soin, susciter l’engouement de la recherche tout en annonçant qu’en 2021, c’est 20 millions qui ont été prévus pour encourager ce domaine d’agrégation.
Dr Idi Illiassou Maïnassara a remarqué que de plus en plus l’Université Abdou Moumouni ne fait qu’enregistrer qu’un nombre croissant des professeurs agrégés.
Au sujet de l’Hôpital Général de Référence, le ministre en charge de la Santé a indiqué que sa visite au centre c’est aussi pour faire constater aux uns et aux autres que le virus est toujours en circulation, des malades sont admis, tout en appelant la population à la vigilance.
Il a ajouté que cette visite entre aussi dans le cadre de la sensibilisation de la population mais aussi des agents de santé en leur apportant le soutien du gouvernement pour leur abnégation pour contrer cette maladie.
Le ministre de la Santé Publique a appelé la population de continuer à fréquenter les centres de santé car toutes les dispositions sont prises pour protéger les patients et les agents de santé.
D’ailleurs, il a fait remarquer que les services de prise en charge de Covid sont totalement isolés. Donc loin des autres unités de prise en charge. Selon lui, lorsqu’un patient se présente, les agents procèdent à son identification pour savoir s’il est suspect ou pas et ensuite il est conduit dans l’unité qui sied à sa maladie pour le prendre en charge.
Par ailleurs, le ministre de la Santé publique s’est dit très satisfait d’avoir constaté que toutes les commissions sont à pied dont d’œuvre dans le cadre de suivi des malades qui sont en ville ou dans les hôpitaux.
Notons que cette visite a permis également au ministre de la Santé Publique de réitérer l’encouragement du gouvernement aux agents de santé, tout en rappelant que toutes les dispositions nécessaires sont en train d’être prises pour éviter à notre pays une seconde vague de la maladie à coronavirus.
Mamane Abdoulaye
25 novembre 2020
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Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Illiassou Idi Mainassara a effectué une visite hier matin, aux magasins de stockage des produits pharmaceutiques et chimiques situés sur la route de Filingué. Cette visite s’inscrit dans le cadre de l’appréciation des dispositifs mis en place à la veille de la saison pluvieuse.
A l’issue de cette visite, Dr Illiassou Idi Mainassara a souligné que pendant cette saison il y a beaucoup de maladie, beaucoup de morbidités qui surviennent en particulier le paludisme qui constitue aujourd’hui une grande préoccupation pour le gouvernement.
Contrairement aux années antérieures, a dit le ministre de la Santé publique, cette année les besoins liés à la prise en charge ont été majorés de 15 à 20% pour qu’il n’y ait pas de rupture. L’Etat a pris la décision de rendre gratuite la prise en charge du paludisme qui, coûte extrêmement chère. «Il y a une autre stratégie de lutte contre le palu qui a démarré depuis des années au Niger. C’est la chimio prévention contre le palu saisonnier qui consiste à aller de porte à porte pendant les périodes de haute transmission pour donner gratuitement à toutes les cibles ces médicaments-là. Nous avons pris des dispositions pour que la première campagne de SIPS commence au mois de juillet parce que c’est à cette période où il y a une transmission importante de cas du paludisme», a-t-il expliqué.
L’autre aspect de la lutte contre le palu, comprend selon Dr Idi Illiassou Maïnassara, en plus de la distribution massive des moustiquaires, le démarrage de la destruction de gites larvaires. C’est une initiative louable que le programme de lutte contre le palu est en train d’initier cette année. Le ministre de la Santé publique appelle la population à accompagner les services de santé parce que le grand facteur de lutte contre le palu, c’est l’appui de la population surtout pendant la saison des pluies où il faut éviter la stagnation des eaux usées. «Il faut créer les conditions pour que l’eau ne s’accumule pas dans les concessions, dans les rues. Il faut aussi que les municipalités fassent un travail pour libérer les égouts, et les caniveaux parce que ces endroits constituent les vrais gites larvaires», a conseillé le ministre de la Santé publique.
Malgré la mise à disposition des médicaments, on a, de par le passé, constaté des ruptures au niveau des formations sanitaires. Ce qui n’est pas normal et s’apparente à de la mauvaise gestion de ces médicaments. M. Illiassou Idi Mainassara devait rappeler au personnel soignant que ces médicaments doivent être donnés gratuitement. «Ils ne doivent pas se retrouver sur le marché en vente», a-t-il prévenu. C’est pourquoi, il a mis en garde tous les responsables sanitaires par rapport à la prescription des ordonnances liées au traitement du paludisme.
Nafissa Yahaya et Indatou Harouna (stagiaires)
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Le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, M. Illiassou Idi Maïnassara a effectué, le vendredi 29 avril dernier, des visites dans les centres hospitaliers de référence de Niamey. C’est ainsi qu’il s’est rendu successivement à l’Hôpital National de Niamey, à l’Hôpital National Amirou Boubacar Diallo de Lamordé et à l’Hôpital Poudrière. Il s’agit, à travers ces visites, de s’enquérir des conditions de prise en charge des malades, d’encourager les agents de santé et surtout de s’assurer de l’effectivité de la gratuité de soins pour les enfants souffrant de paludisme et la disponibilité des produits de traitement. Le ministre était accompagné par les cadres de son département ministériel dont la Coordinatrice du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), Mme Djermakoye Hadiza Jackou.
Au cours de ces visites, la délégation ministérielle a visé les services de pédiatrie notamment les salles d’hospitalisation, de stabilisation ou de réanimation pour constater les conditions de prise en charge des enfants malades. C’est ainsi que la délégation ministérielle a pu constater un engagement des agents de santé en matière de prise en charge des patients. Toutefois, il a été constaté un manquement lié à la rupture des produits au niveau de l’Hôpital national de Niamey. C’est ce qui explique quelques fois, que certains accompagnants (parents) disent achèter les produits de traitement du paludisme pour leurs enfants. Or selon, le ministre en charge de la Santé, l’Etat dispose de stocks importants au niveau des magasins. C’est pourquoi, M. Illiassou Idi Maïnassara a instruit les responsables de cet établissement à corriger ce manquement. La délégation a fait remarquer que l’hôpital national est la seule structure qui n’a pas exprimé de besoins depuis un certain moment parmi les cinq centres de référence que compte la capitale.
A l’issue de cette visite, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, a expliqué que ce sont des actions régulières qu’il effectue de temps en temps pour constater le fonctionnement des services de soin. «Ce matin, nous nous sommes rendus dans les différents hôpitaux pour voir ce qui se passe dans les services de pédiatrie puisque nous avons eu des remontées d’information notamment des plaintes par rapport à la prise en charge des cas de paludisme selon lesquelles la prise en charge n’est pas gratuite. Or nous avons une disponibilité importante des antipaludéens», a–t-il déclaré.
Par rapport, aux ordonnances que les agents de santé établissent aux cas graves de paludisme au niveau de l’Hôpital National de Niamey, le ministre de la Santé publique a dit que des dispositions sont prises pour apporter des corrections dans les meilleurs délais. «Cette situation sera réglée dans les meilleurs délais du moment où l’Etat s’est engagé à assurer la gratuité de soins pour les enfants de 0 à 5 ans surtout en ce qui concerne le paludisme qui fait que nous enregistrons un taux élevé de morbidité et de mortalité chez les enfants. L’Etat s’est aussi engagé avec l’appui des partenaires à rendre disponible des produits de lutte contre cette maladie. Donc, il n’est plus acceptable qu’on continue à donner des ordonnances au niveau des services de pédiatrie où la plupart des malades qui sont admis sont démunis», a assuré le ministre en charge de la Santé.
Au niveau des autres hôpitaux, le ministre Idi Illiassou Maïnassara dit avoir constaté avec satisfaction la disponibilité de traitement d’une part et que les agents remplissent correctement le logiciel AHSD qui permet de faire la remontée des données de consommations en vue de faire une estimation exacte des besoins. Toutefois, il dit aussi avoir observé au niveau de l’Hôpital régional Poudrière que le centre a élargi cette gratuité au-delà des enfants. Le ministre en charge de la Santé a aussi invité les différents responsables des Directions régionales de la Santé publique de faire le suivi de l’effectivité de la gratuité de soins des enfants de 0 à 5 ans souffrant du paludisme et aussi de la disponibilité des produits au niveau des différents CSI.
Mamane Abdoulaye(onep)
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Le ministre de la santé publique par intérim, M. Ahmed Boto, s’est rendu hier après-midi au siège de la Direction de l’Immunisation pour s’assurer de la disponibilité des chambres froides pour accueillir les premiers vaccins contre la COVID-19 au Niger, ainsi que les dispositions prises pour assurer la distribution et la vaccination sur l’ensemble du territoire. En effet, le pays attend la livraison de 2 millions de doses au plus tard dans la 2ème quinzaine du mois de mars et les autorités au plus haut sommet de l’Etat, entendent faire de cette opération un succès.
A la fin de la visite, le ministre de la santé publique par intérim s’est réjoui de la disponibilité des chambres froides et de l’état d’avancement des préparatifs pour recevoir et dispatcher les vaccins dans les régions. « Nous sommes à mesure de dire que nous sommes à un état très avancé de la préparation. Nous sommes aussi en contact avec nos partenaires pour remédier à tout ce qui pourrait constituer un gap dans le cadre de la conservation de ces vaccins », déclare le ministre qui a reçu de la part des responsables de la Direction de l’Immunisation, des explications rassurantes sur le niveau de préparation.
M. Ahmed Boto a souligné le nombre important d’équipements dont dispose la Direction de l’Immunologie, y compris les chambres froides et la possibilité de faire recours aux autres partenaires tels que l’ONPPC et le LABOCEL. « Ça veut dire que nous sommes en mesure de conserver plus de 106.000 litres de vaccins, ce qui est très important », déclare-t-il. Le ministre souligne par ailleurs qu’en dehors des vaccins contre la COVID-19, il y’a des vaccins de routine qui sont toujours conservés au niveau de la Direction de l’Immunisation, mais, poursuit-il, avec des livraisons sur une base progressive, le Niger « a une capacité assez importante pour conserver les vaccins ».
Le ministre de la santé par intérim félicite la Direction de l’Immunisation pour l’important travail qu’elle accomplit au quotidien pour tenir les délais. Les membres de cette direction se retrouvent chaque jour pour déterminer ensemble les conditions de faisabilité de la vaccination et assurer le bien-être de la population. « Aujourd’hui, je suis en mesure de vous exprimer notre satisfaction pour le travail qu’ils font », conclu-t-il. Auparavant, M. Ahmed Boto a visité les chambres froides de la Direction et a suivi avec intérêt un exposé des responsables sur les capacités du pays d’accueillir les vaccins, les stocker aussi bien à Niamey qu’à l’intérieur du pays, et de démarrer dans des délais courts les opérations de vaccination.
26 février 2021
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Le ministre de la Santé Publique, de la Population et de l’Action Sociale Dr Idi Illiassou Mainassra a effectué, hier matin, une brève visite au Centre Hospitalier Régional de Niamey (Ex maternité poudrière). L’objectif de cette visite du ministre est d’apprécier la qualité des travaux de réhabilitation des blocs opératoires et de certains services du CHR, réalisés par le personnel et la direction dudit centre hospitalier.
Accueilli à son arrivée, par le Directeur Général de ce Centre Hospitalier Régional de référence, le Ministre de la Santé Publique, de la Population et de l’Action Sociale a aussitôt reçu les salutations du personnel de l’Hôpital. Peu après Dr Idi Illiassou Mainassara a visité la salle d’hospitalisation et les deux blocs opératoires. Ces deux services ont connu une transformation grâce aux travaux entrepris par la direction générale de l’Hôpital et le personnel. En effet, il y’a quelque semaines, ces services étaient complètement délabrés et les conditions de travail n’étaient pas à la hauteur des attentes du personnel. Alerté par les responsables desdits services, d’importantes décisions ont été prises et le Ministre a autorisé la Direction Générale à tout mettre en œuvre pour améliorer les conditions de travail au sein de ces services. C’est chose faite. Aujourd’hui tous les travaux ont été réalisés à la grande satisfaction de tous, en premier lieu du personnel.
Pour avoir appris la nouvelle, le ministre de la Santé Publique a tenu à effectuer ce déplacement pour encourager et remercier la Direction Générale et le personnel pour cet effort. «Je suis venu vous féliciter et vous encourager pour vos efforts d’amélioration du cadre de travail. Je suis satisfait de ce que j’ai vu», a déclaré Dr Idi Illiassou Mainassara. Aujourd’hui, les deux blocs opératoires sont bien réhabilités et équipés avec des matériels de pointe et des respirateurs de réanimation.
Le ministre Mainassara a pris soin d’écouter la direction qui a exprimé le besoin en personnel, besoin par rapport auquel le ministre a assuré que le Gouvernement est en train de travailler pour apporter une solution à travers le recrutement et la formation d’un personnel qualifié et cela en nombre suffisant.
Ali Maman(onep)
23 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales Dr Idi Illiassou Maïnassara, à la tête d’une forte délégation, a effectué le mardi 29 juin dernier, une visite de travail dans a région de Dosso. Accueillie à Kodo dans la commune rurale du Fakara par le secrétaire général de la région de Dosso M. Assoumana amadou entouré des responsables régionaux de la santé et des forces de défense et de sécurité, la délégation ministérielle a visité le centre de santé intégré de Kodo qui auparavant était une case de santé.
Avec des bâtiments flambant neufs, le CSI de Kodo construit par l’état nigérien a coûté la somme de 160 millions de francs CFA ; il ne reste plus que l’équipement pour rendre ce centre fonctionnel. Dans ce sens, le ministre de la Santé s’est engagé à doter ce centre d’équipements nécessaires. Par rapport à l’adduction d’eau et à l’éclairage, Dr Idi Illiassou Maïnassara a pris aussi l’engagement de prospecter les possibilités de financement de ces deux activités. La population de Kodo a pour sa part annoncé son intention de clôturer ce CSI. Le ministre a saisi l’opportunité pour inviter la population de Kodo à se faire vacciner contre le COVID19.
A Birni N’Gaouré, deuxième étape de la mission, le ministre de la Santé publique a visité le CSI Birni Les problèmes ici se résument à un manque d’eau potable dû à des impayés de facture. Ce qui a amené la SEEN à suspendre la fourniture. Pour y remédier, la mairie de Birni s’est prononcée pour éponger les arriérés. Une fois la situation rétablie, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales a annoncé que la consommation d’eau et d’électricité seront désormais pris en charge par le ministère des Finances. D’autres engagements par rapport au recrutement des contractuels de la santé ont été pris par le préfet et la maire de Birni.
Arrivé à Dosso, la délégation ministérielle a effectué un certain nombre de visites. Au Centre hospitalier régional (CHR), Dr Idi Illiassou Maïnassara a constaté que les équipements du nouveau bloc opératoire, construit il y a de cela quelques années, sont stockés. Les fournisseurs seront ainsi convoqués afin de faire la situation du matériel, pour voir ce qui a été livré et ce qui reste afin de rendre ce bloc opérationnel. Toujours au niveau de ce bloc opératoire, il se pose un problème de ressources humaines. C’est pourquoi, le ministre a pris l’engagement de doter cet hôpital de trois anesthésistes et de trois aides-chirurgiens.
La délégation ministérielle s’est ensuite rendue au centre mère enfant de Dosso où il a été relevé également un besoin en ressources humaines. A cela s’ajoute la panne du groupe électrogène depuis trois mois. Ici aussi, le ministre a annoncé que trois anesthésistes et deux chirurgiens seront affectés au niveau du centre qui verra aussi la remise en marche du groupe électrogène. Au CSI Mangué, c’est une contre performance qui a été présentée à la mission ministérielle. Instruction a été donnée au directeur régional de la santé et au médecin du district pour étudier cette question où les indicateurs présentés ne sont pas satisfaisants.
La dernière étape de ces visités a été consacrée à la direction régionale de la population et des affaires sociales. Le but de cette visite à cette direction est de montrer qu’on est dans le processus de fusion de la direction de la santé et celle de la population. Ainsi, dans toutes les régions, instruction a été donnée à tous les directeurs régionaux de la santé publique de procéder à un inventaire de tous les patrimoines de ces directions régionales de la population tant sur le plan des locaux, que du matériel, bureautique et logistique. Il en est de même de la liste du personnel en vue de le rendre beaucoup plus opérationnel dans le mouvement global du ministère de la Santé publique.
A l’issue de toutes ces visites, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales a rencontré les différents responsables régionaux de son ministère. Cette rencontre d’échanges s’inscrit dans le cadre d’une mission que le ministre a entreprise à l’intérieur du pays après le lancement à Niamey. Dans toutes les régions, il s’agira de discuter de la vie du système de la santé au Niger. Il sera aussi évoqué des préoccupations qui ont été relevées à l’issue des inspections et des missions de supervision tant au niveau national que régional.
Dans l’exposé qu’il a présenté au cours de cette réunion d’échanges, le ministre de la Santé publique, de la population et des affaires sociales a situé le contexte de son déplacement. «L’amélioration de notre système de santé implique plusieurs facteurs : Disponibilité des ressources humaines, du matériel, des médicaments et surtout la déontologie et le respect de l’éthique», a indiqué Dr Idi Illiassou Maïnassara. Tout au long de son intervention, le ministre a rappelé à l’assistance les missions d’inspection dans toutes les structures de santé tant publiques que privées pour constater les défaillances ou les manquements afin d’apporter des solutions à court, moyen et long termes.
Aussi, a souligné le ministre, chacun doit être animé de bonne volonté pour qu’on interpelle le moins les agents de santé car, a-t-il précisé, la maladie n’a pas de couleur, de religion ou d’ethnie. Parlant des reproches faits aux centres de santé, Dr Idi Illiassou Maïnassara a indiqué qu’ils sont souvent liés à l’insuffisance de la qualité des soins. Il a en outre décrié les retards sur les lieux de travail souvent sans motif valable. Ce qui peut entraîner une discontinuité des soins. En ce qui concerne la lutte contre le paludisme, rien que pour cette année, a notifié le ministre de la Santé publique, l’Etat et ses partenaires ont acheté 16 millions de traitement pour la chimio-prophylaxie du paludisme saisonnier en vue de faire le porte à porte et prendre en charge 4 millions de personnes chaque mois pendant 4 mois.
Abordant la question de la gratuité des soins, le ministre de la Santé publique a reconnu que sur ce plan, les acteurs ne jouent pas pleinement leur rôle. Certes, a-t-il admis , l’Etat n’assure pas le paiement régulier mais les agents aussi ne jouent pas leur rôle. Sur cet aspect, le ministre n’a pas caché son mécontentement relativement à la gestion des données en ce sens que dans la plupart des centres ont gonflé les données alors que la vaccination des populations n’a pas été couverte dans le cadre du PEV systématique.
Par rapport à la maintenance des équipements, le ministre de la Santé publique s’est dit surpris de voir une usine d’oxygène créée par un agent au CHR de Dosso. Dans quelques mois a indiqué Dr Idi Illiassou Maïnassara, Dosso va être autonome dans ce domaine. C’est pourquoi, il a saisi l’occasion pour demander aux responsables des districts qui achètent l’oxygène dans les pays voisins de se rabattre sur Dosso.
Auparavant, le secrétaire général de la région de Dosso, le président du conseil régional et le maire de la commune urbaine de Dosso ont tour à tour pris la parole pour se réjouir de la bonne collaboration que les cadres de la santé entretiennent avec les autorités. Deux témoignages de satisfaction ont été décernés à Moumouni Tahirou, technicien électricien à la DRSP pour avoir créé l’usine d’oxygène et au directeur régional de la santé publique de Dosso Dr Tassiou Elhadj Ibrahim pour services rendus à la population et à la région.
A Birni N’gaouré le ministre de la santé publique, de la population et des affaires sociales a rendu une visite de courtoisie au chef de canton de Birni et à Dosso il s’est longuement entretenu avec le sultan Maïdanda Seydou Djermakoye.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso
1er juillet 2021
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Le ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, chargé de la Sécurité Publique, M. Alkache Alhada, s’est rendu hier matin au siège du Haut Commandement de la Garde Nationale du Niger. Cette visite, la deuxième après celle de la Police Nationale, vise à s’enquérir des conditions de travail de la Garde Nationale. Après la présentation d’un exposé sur la Garde Nationale, M. Alkache Alhada s’est entretenu à huis-clos avec le commandement, avant de visiter les différentes directions qui composent cette force publique de sécurité.
M. Alkache Alhada, a été accueilli à son arrivée par le Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger (GNN), le Colonel Sidi Mahamadou, entouré de l’ensemble de ses Directeurs et Commandants. Après avoir reçu les honneurs militaires dus à son rang, le ministre délégué Alkache Alhada et ses hôtes se sont retrouvés dans la salle des réunions du Haut Commandement pour suivre un exposé présenté par le Lieutenant-Colonel Salha Mahaman Manirou sur l’évolution et les missions de la GNN. A la fin de la présentation, le Colonel Sidi Mohamed et ses proches collaborateurs se sont entretenus à huis-clos avec le ministre délégué à la Sécurité Publique qui a ensuite pris part à une visite guidée dirigée par le Haut Commandant de la Garde Nationale afin de constater personnellement les conditions de travail des éléments. La délégation a ainsi successivement visité le groupement de maintenance de l’ordre, la brigade de pistes, la direction de la documentation et du renseignement, la direction des services de santé et de l’action sociale, et enfin le groupement d’intervention et de sécurité. Partout où il est passé, M. Alkache Alhada a reçu des informations sur la composition et le fonctionnement des directions et des unités.
A la fin de la visite, le ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses, chargé de la Sécurité Publique, M. Alkache Alhada, a indiqué qu’il est normal de venir, après la Police Nationale, s’enquérir des conditions de travail et de l’approche que la Garde Nationale a des questions sécuritaires. La Garde Nationale, dit-il, a la particularité «d’être présente partout sur l’espace national», une particularité qui «est aussi une très grande force pour elle et qui lui garantit son efficacité ».
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Le ministre Délégué auprès du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, chargé de la Décentralisation, M. Dardaou Zaneidou a effectué le vendredi 21 mai dernier une visite à la Direction Générale de la Décentralisation et des Collectivités Territoriales (DGDCT). Ce déplacement s’inscrit dans une logique de prise de contact, de meilleure connaissance des visions et d’actions à mener afin d’accompagner le processus de décentralisation au Niger.
A son arrivée à la DGDCT, le ministre Délégué en charge de la Décentralisation et la délégation qui l’accompagne ont été accueillis par le directeur général par intérim de ladite structure, M. Moussa Ousmane et ses proches collaborateurs. Ils se sont d’abord retrouvés dans la salle de réunion où M. Moussa Ousmane a fait une brève présentation des attributions et du fonctionnement de la DGDCT, des contraintes et difficultés auxquelles la structure fait face ainsi que ses ambitions majeures pour 2021. Ce fut ensuite la visite guidée des locaux.
Au terme de cette visite le ministre Dardaou Zaneidou a indiqué qu’il est venu rencontrer le personnel de ladite DGDCT pour s’enquérir de leurs conditions de travail et voir les priorités qu’ils vont définir ensemble dans le cadre de la décentralisation. M. Dardaou Zaneidou s’est dit satisfait de trouver un personnel très motivé et engagé qui est en train de faire un travail remarquable pour faire avancer le processus de décentralisation au Niger, et cela, malgré le nombre insuffisant des agents. «Les échanges que nous avions eus avec le personnel de la DGDCT m’ont permis de comprendre les défis et toutes les problématiques autour du processus de la décentralisation», a affirmé le ministre délégué. Ce déplacement a en effet permis au ministre de faire le point sur les avancées enregistrées et de comprendre les difficultés et les faiblesses auxquelles il doit faire face en tant qu’autorité de tutelle.
«Le Niger vient de sortir des élections locales le 13 décembre passé, les organes délibérants et exécutifs sont en train d’être installés au niveau des Communes et des régions et bientôt la formation de ces acteurs va commencer. Cette formation va non seulement permettre à ces derniers d’accomplir leurs missions, d’avoir une prestation de qualité mais aussi de promouvoir une bonne gouvernance qui va concourir au développement local dans le cadre de la décentralisation», a-t-il expliqué Dardaou Zaneidou. Le ministre Délégué chargé de la Décentralisation a enfin rassuré le personnel de la DGDCT de son soutien et du soutien des plus hautes autorités en l’occurrence le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, ancien ministre d’Etat en charge de la Décentralisation qui connait bien le secteur.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
25 mai 2021
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Après la Direction Générale de la Décentralisation et des Collectivités Territoriales (DGDCT), le ministre Délégué auprès du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, chargé de la Décentralisation, M. Dardaou Zaneidou a visité, le vendredi dernier, l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Territoriales (ANFICT) sise à la rive droite de Niamey.
A son arrivée à l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Territoriales, le ministre délégué en charge de la Décentralisation et la délégation qui l’accompagne ont été accueillis par le directeur général de ladite institution, M. Adam Mossi et ses proches collaborateurs. Ils se sont ensuite retrouvés dans la grande salle de réunions où le ministre délégué a suivi avec attention la brève présentation de l’ANFICT faite par le chef du département financement et suivi, M. Abdou Salam Adamou suivie de la visite des locaux. Cet exposé a donné à la délégation ministérielle une idée générale sur le fonctionnement de l’Institution, les missions qui lui sont assignées, les difficultés qu’elle rencontre ainsi que les pistes de solutions pour y remédier.
En réponse aux responsables de l’ANFICT, le ministre Délégué en charge de la Décentralisation a d’abord rappelé que le processus de décentralisation est un choix politique voulu par l’Etat. Il devient donc irréversible au regard de l’appréciation que les structures concernées sont en train de faire. «Nous avons en effet la responsabilité de mutualiser nos efforts pour accompagner ce processus», a-t-il mentionné. Pour ce faire, poursuit M. Dardaou Zaneidou, il faudra que tous les acteurs et à tous les niveaux puissent s’engager davantage pour les efforts qu’ils sont en train de faire.
Cette visite a aussi permis au ministre Délégué en charge de la Décentralisation de comprendre que l’ANFICT est au cœur de la mise en œuvre du système de la décentralisation. M. Dardaou Zaneidou a en outre réaffirmé sa disponibilité à accompagner cette agence qui est aussi un instrument clé dans le dispositif de la décentralisation. «Il est de notre devoir de par notre modeste position de faire le lobbying nécessaire que ça soit auprès de l’Etat ou des partenaires techniques et financiers pour faire avancer le processus de la décentralisation qui concourt au développement local, à aider la population surtout rurale à être responsable de sa gestion ; à pouvoir participer dans la prise de décision de manière qualitative et les collectivités locales à se faire développer», a fait savoir le ministre Délégué en charge de la Décentralisation.
Pour cela, a-t-il souligné, il faut que les acteurs, surtout au niveau central, puissent déployer tous les efforts nécessaires à cet effet. M. Dardaou Zaneidou a enfin invité les responsables des institutions visitées à entretenir des échanges de manière régulière en vue de faire de la décentralisation une réalité au Niger.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)
1er juin 2021
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Le ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement, M. Waziri Maman, a effectué, jeudi dernier, une visite au niveau du nouveau site de relogement de la commune V situé près de la Cité Enseignants Chercheurs dans l’arrondissement communal Niamey V. Ce déplacement du ministre en charge de l’Urbanisme entre dans le cadre de la perspective du relogement de ces populations victimes d’inondation en les relogeant sur ce plateau de près de 500 ha. Situé en amont du quartier Saguia et Séno, ce site a une capacité d’accueil de plusieurs milliers de ménages touchés par cette catastrophe. Le ministre M. Waziri Maman était accompagné par les autorités régionales et celles de la Ville de Niamey ainsi que des cadres dudit Ministère.
Peu avant de visiter le site de relogement, la délégation ministérielle a marqué un arrêt au niveau du débarcadère du fleuve où les autorités de la Ville ont lancé une cérémonie de la mise à la disposition de pirogues à la population pour faciliter le déplacement des personnes et des biens. Selon les autorités de la Ville, l’accès sera gratuit et les autres piroguiers ont été appelés par la Ville de Niamey d’éviter la spéculation.
Au niveau du site dédié aux sinistrés, la délégation ministérielle a remarqué la disponibilité, la qualité et l’immensité dudit site en termes de capacité d’accueil. Toutefois, ce site a besoin de certaines commodités, notamment l’eau, l’électricité mais aussi l’accessibilité. Notons que dans la perspective de la construction du 3ème pont, il y aura plusieurs accès notamment par la route de Torodi via ledit pont mais aussi du côté de la route Say. Ce site qui est aussi une partie intégrante de la Ville de Niamey se trouve en amont de Sagui et Séno. En plus, c’est un site qui existe depuis près de 10 ans et dont l’occupation tarde à cause des problèmes évoqués ci-haut. Après ce constat, le ministre a expliqué l’objectif de cette sortie matinale.
C’est ainsi que le ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement, M. Waziri Maman, a exprimé toute sa compassion à l’endroit de la population touchée par cette situation d’inondation qui est d’ailleurs exceptionnelle cette année.
Le ministre des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement a souligné que ce problème de relogement des sinistrés est l’une des préoccupations la plus épineuse et urgente que le gouvernement s’attèle à trouver une solution urgente et durable. M. Waziri Maman a expliqué aussi que cette visite du terrain a pour objectif de s’assurer de la disponibilité du site car très prochainement, le gouvernement prendra des mesures pour s’occuper de cette question. Il a rassuré que d’ores et déjà, des dispositions sont en train d’être prises par le gouvernement. Appréciant ledit site, le ministre en charge de l’Urbanisme et du Logement a dit que c’est un plateau très vaste où l’on trouve des milliers de parcelles. Donc, selon le ministre Waziri Maman, le problème d’espace ne se pose pas. S’agissant de certaines commodités, il a remarqué que l’alimentation en eau se pose avec acuité car même le château qui approvisionne l’Arrondissement V ou d’ailleurs ne peut pas l’alimenter. C’est pourquoi, il a invité les partenaires locaux (SEEN et SPEN) et internationaux d’appuyer cette démarche du gouvernement pour faciliter l’installation de la population. Par ailleurs, il a rappelé que ce site existait depuis près d’une dizaine d’année mais inoccupé à cause de la question de l’eau. Le ministre Waziri Maman a estimé que compte tenu de la variabilité climatique et la recrudescence de l’inondation, il est du devoir du gouvernement de faire en sorte que ce site soit enfin habité.
Présent à cette visite, le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, a expliqué que cette visite vise à constater de visu la qualité du terrain. Il a rappelé que depuis le début de cette catastrophe, les autorités du Niger au plus haut niveau se sont mobilisées comme en témoigne le déplacement du Président de la République à deux reprises, des réunions autour du Chef de l’Etat, des instructions ont été données par le Chef de l’Etat pour, dans un premier temps, trouver des solutions urgentes pour gérer cette crise et dans un second temps trouver des solutions structurelles, durables pour la gestion de cette catastrophe. Selon Mouctar Mamoudou, dans le premier temps, la solution urgente a été le recasement des populations dans des conditions acceptables en leur offrant des couvertures, des moustiquaires et de l’alimentation. Il a remarqué que chemin faisant, une autre réalité s’impose aujourd’hui, celle d’assurer un service de mobilité à ces populations ; c’est pour cette raison que « nous avons mis à leur disposition des pirogues au niveau des quartiers pour assurer la circulation des personnes et des biens. Nous avons aussi règlementé tout ce qui est piroguier pour éviter des spéculations », a-t-il assuré. Evoquant la solution structurelle notamment celle de trouver des sites pour repositionner ces populations pour libérer les sites inondables, M. Mouctar Mamoudou a dit que des terrains ont été identifiés sur le plateau de Saguia, communément appelé la Cité Enseignants Chercheurs. Il a assuré que des dispositions sont en train d’être prises pour que cet endroit puisse avoir des services essentiels. Cela « nous amène à repenser le plan d’urbanisation de la Ville de Niamey plus particulièrement du 5ème arrondissement et de tous les lieux très inondables», a-t-il expliqué. A cet effet, selon le PDS, la Ville de Niamey a établi une cartographie qui donne une bonne lecture des zones inondables qui est aussi un outil d’aide à la décision pour les autorités communales mais aussi pour le gouvernement pour éviter au maximum ces genres de catastrophes. « Nous allons évacuer ces lieux définitivement, c’est l’instruction qui a été donnée et nous allons donner corps et forme à cette instruction de telle manière que ce site puisse être le lieu d’accueil des populations sinistrées », a-t-il insisté.
De son côté, le gouverneur de la région de Niamey a appelé la population concernée à respecter cet engagement des autorités qui leur facilitera d’acquérir des terrains gratuitement pour faciliter leur relogement et d’autre part de tourner cette page de manière durable.
Mamane Abdoulaye(onep)
14 septembre 2020
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Le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma a visité, hier matin, les installations de l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey afin de s’enquérir des conditions de travail du personnel d’une part et d’autre part s’informer du fonctionnement de services pour qu’ils puissent répondre aux attentes des usagers.
L’Aéroport International Diori Hamani joue entre autres un rôle important dans la mobilisation des ressources et la garantie d’un trafic aérien sécurisé. C’est pourquoi, le ministre des Transports a débuté sa visite avec ce pôle stratégique de l’économie nationale relevant de son tutelle administrative. A son arrivée, M. Oumarou Malam Alma a été accueilli par les responsables de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), de la société SUMMA qui exploite la plateforme, de l’ASECNA ainsi que ceux du ministère des Transports. Le ministre Alma a, entre autres, sillonné les salles d’embarquement, les stands de contrôle de COVID-19, le fret zone, la salle de surveillance vidéo ainsi que les entrepôts de fret zone et le bureau de Douanes Niamey International.
Le ministre des Transports qu’accompagne une forte délégation s’est ensuite rendu sur la piste en vue de constater de visu les travaux d’extension de 800m de la piste qui ont été effectués. La délégation ministérielle a également visité le Salon d’Honneur présidentiel de l’Aéroport. Après le Salon d’Honneur, le ministre des Transports a sillonné le bureau de piste où il a parcouru le Centre de Veille Météorologique de Niamey, le Centre de Contrôle Régional et la Salle technique. Partout où la délégation ministérielle est passée, elle a reçu des explications appropriées de la part des responsables des services visités, de l’ANAC et de l’ASECNA.
A l’issue de la visite, le ministre des Transports a de prime à bord félicité tous ceux qui concourent à l’exploitation de l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey ainsi que ceux qui ont contribué à sa rénovation. M. Oumarou Malam Alma a rendu un hommage aux partenaires ayant investi pour la rénovation de ce joyau en moins d’une année. Appréciant la qualité du travail qui a été abattu pour rendre le cadre agréable, le ministre Alma a précisé que cet Aéroport est doté de toutes les commodités répondant aux normes internationales et reflétant le visage d’une structure moderne. En outre, il a noté que l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey constitue une porte d’entrée pour le Niger. Par ailleurs, le ministre des Transports a rassuré que l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey est une structure offrant toutes les garanties de sécurité pour un voyage sûr.
Il a par ailleurs confié que cet Aéroport est aussi une opportunité pour le Niger et la sous-région. M. Oumarou Malam Alma a également apprécié les équipements techniques ultramodernes entrant dans le cadre de la modernisation de l’économie. Le ministre des Transports s’est réjoui de la qualité de la prestation des services offerts aux usagers. Par rapport à la piste, le ministre des Transports a indiqué qu’elle répond également aux normes internationales et est susceptible d’accueillir un nombre important d’avions et de toutes dimensions. Satisfait de son constat sur le terrain, le ministre Oumarou Malam Alma a appelé ceux qui exploitent l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey à savoir SUMMA, ANAC et ASECNA de continuer à travailler pour la préservation des investissements qui ont été opérés au profit des générations futures. Il souhaite également que de tels investissements soient réalisés dans les autres régions du pays.
Laouali Souleymane(onep)
21 avril 2021
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Le ministre des Transports, M. Alma Oumarou a effectué hier matin, une série de visites au niveau de sièges des différentes compagnies de transport terrestre. Cette visite marathon a conduit successivement le ministre des Transports et sa délégation au groupe Al-IZZA transport voyageur ; à la société SONITRAV ; STM Ténéré ; RIMBO transport voyageur ; SALIM Transport ; 3STV et enfin à la compagnie de transport moderne SONEF. Le ministre des Transport est allé à la rencontre des différents responsables des compagnies de transport terrestre pour leur transmettre un message clé du gouvernement. Ce message porte essentiellement sur le respect strict de la sécurité des personnes et de leurs biens par ces compagnies de transport afin que le Niger puisse réduire de façon considérable le taux effroyable des accidents qu’on enregistre chaque année. A cet effet, le gouvernement envisage d’appliquer d’ailleurs sans état d’âme, et cela de concert avec les acteurs du secteur des transports, les lois et règlements qui régissent ledit secteur.
Le secteur des transports au Niger a connu ces dernières années un essor sans précédent avec la création de plusieurs compagnies de transport moderne pour désenclaver le pays mais aussi les régions et faciliter la mobilité des personnes et de leurs biens. Ces compagnies de transport desservent aussi bien les régions du Niger que les autres capitales de la région ouest africaine. Ce qui est une bonne chose. Cependant, il faut que l’activité se fasse dans le respect strict des textes en la manière pour réduire le triste record d’accidents que le Niger enregistre.
Au niveau du groupe Al-IZZA transport voyageur, le ministre des transports et sa délégation ont été accueillis par le premier responsable de la société. M. Alma Oumarou devait par la suite visiter certains des services du groupe Al-IZZA notamment la section contrôle de gestion ; la direction d’exploitation ; le service messagerie et le guichet de transfert d’argent. En effet, le groupe Al-IZZA a été créé en 2016 et compte actuellement 350 employés et un parc automobile de 80 bus. Cette visite a été aussi l’occasion pour le groupe Al-IZZA de faire part au ministre un certain nombre de préoccupations. Ces dernières se résument à la tracasserie routière ; le mauvais état des routes ; le non renouvellement du code des investissements etc. Sur place, le ministre a réagi en disant qu’une réunion va se tenir d’ailleurs aujourd’hui au ministère des Finances pour discuter de tous les problèmes liés au secteur des transports. Les préoccupations des compagnies de transport voyageur seront attendues et examinées par le gouvernement. Ce qui est faisable par rapport aux doléances des compagnies de transport sera exécuté. Toutefois, a dit le ministre Alma Oumarou le gouvernement ne prendra pas des engagements qu’il ne pourra pas honorer. A la compagnie de transport SONITRAV, le ministre des Transports réitère le message dont il est porteur.
Les compagnies de transport moderne continuent de contribuer au développement l’économie nigérienne. ‘’Faire de l’économie à travers les compagnies de transport, c’est bien, mais veiller à la sécurité des personnes et de leurs biens, c’est encore mieux’’, dixit le ministre des Transports. M. Alma Oumarou a fait part au responsable de cette compagnie que le gouvernement entend améliorer les indicateurs du secteur des transports à travers le respect scrupuleux des prescriptions qui régissent le domaine. Le respect de la loi est obligatoire. Peu après, le ministre des Transports et sa délégation se sont rendus à la compagnie de transport moderne STM Ténéré. Cette société qui a été créée en 2013 et comptait au départ dans son parc auto que 7 bus.
Aujourd’hui, STM Ténéré dispose de 128 bus dont certains sont amortis complètement. Elle compte aussi 730 employés qui relèvent uniquement du secteur des Transports. Le périple du ministre des Transports a concerné aussi la société RIMBO Transport voyageur. Elle a été créée en 2003 avec trois bus. Aujourd’hui, elle compte au total 345 bus dans le parc dont 93 sont en bon état et opérationnel. Quant au personnel employé, la société est passée de 26 agents en 2003 à 1000 agents aujourd’hui. Par ailleurs, les sociétés SALIM Transport ; 3STV et SONEF ont été également visitées par le ministre des Transports, M. Alma Oumarou. Tout comme au niveau des précédentes sociétés visitées, le ministre a tenu le même message, celui de faire en sorte que la sécurité des personnes et de leurs biens soit le fil conducteur de l’activité que mènent ces compagnies de transport.
L’ensemble des responsables de ces compagnies de transport ont salué et encouragé le ministre dans sa démarche qui privilégie la concertation pour faire avancer le secteur des Transports. A l’issue de tous les échanges et les discussions entre la tutelle et les acteurs du secteur des transports, une feuille de route sera esquissée dans le développement du transport terrestre au Niger. En tout état de cause, le ministre des Transports, M. Alma Oumarou a fait savoir à tous les responsables des compagnies visitées que le gouvernement n’acceptera plus le non respect des dispositions légales. ‘’Nous veillerons à ce que toutes les dispositions prescrites par la loi et les règlements soient appliqués intégralement. L’accident ne peut pas être considéré comme une fatalité. Il est évitable en ce sens que les statistiques que nous avons indiquent clairement que plus de 80% des accidents découlent du facteur humain. On peut les éviter. Bien sûr qu’on va nous parler de l’état de la route. Mais celui-ci doit commander le comportement du chauffeur, a fait remarquer le ministre Alma avant de relever que son département ministériel veillera à ce que les visites techniques des bus s’effectuent sans complaisance. Une équipe est d’ores et déjà mise en place pour veiller à l’effectivité de ces visites techniques ; à la formation des chauffeurs au niveau du centre technique de transport routier etc.’’, a souligné le ministre des Transports. L’objectif du gouvernement à l’horizon 2026 est de faire en sorte que le taux des accidents liés à la circulation routière soit réduit de 25%. Et pour que cet objectif se réalise, il faut que tous les acteurs du secteur s’y mettent.
Hassane Daouda(onep)
29 juillet 2021
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Le ministre des Transports, M. Oumarou Malam Alma a repris, après quelques jours de pause, les visites sur le terrain, dans les services relevant de son département ministériel pour mieuxs’imprégner des conditions dans lesquels les agents. Ce 30 juin 2021, le ministre des Transports s’est rendu successivement au siège du Conseil Nigérien des Utilisateurs des Transports (CNUT), au Centre d’Examen du permis de conduire, au Centre de Visite Technique d’Automobiles, au Centre de Formation aux Techniques des Transports Routiers et au Guichet Unique automobile du Niger (GUAN).
Au Conseil Nigérien des Utilisateurs des Transports Publics (CNUT), le ministre des Transports s’est d’abord entretenu avec le Directeur Général de ce service M. Mohamed Ikta avant de visiter les bureaux de l’administration. Le ministre et sa délégation ont suivi ensuite une présentation sur le CNUT, ses activités et ses missions. Le CNUT dispose d’un effectif total de 179 agents dont 33 femmes repartis entre le siège à Niamey et les bureaux à l’intérieur du Pays pour les antennes régionales et à l’extérieur, au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Togo, au Bénin et au Nigéria, pour les représentations portuaires. Il a pris connaissances des initiatives et des innovations en cours au niveau de ce service en vue de le rendre plus performant et pour répondre aux besoins des usagers.
Au niveau du Centre d’examen des permis de conduire, tout a été expliqué au ministre, notamment par rapport au module d’examen introduit depuis 2003 qui a besoin d’être amélioré à travers la révision de certaines questions, a estimé le responsable de ce service. Le centre passe en moyenne journalière environs 80 candidats aux examens du permis de conduire. Le ministre Oumarou M. Alma a rendu un grand hommage aux agents de la police Nationale et de la Gendarmerie Nationale travaillant dans ce service en étroite collaboration avec les agents du ministère des transports et a exhorté les responsables à plus de rigueur dans les corrections. « Aucune complaisance ne sera tolérée. Tout doit être fait avec la rigueur requise. Vous avez mon soutien et celui de mes collaborateurs ; je vous encourage », a dit le Ministre avant de quitter le service.
A quelques mettre de là se trouve le centre de visite technique d’automobiles. Un centre moderne dont la mission est de mettre en sécurité les automobilistes, à travers un contrôle et un examen des véhicules. Là également le Directeur Général de ce centre, M. Ibrahim Beidari et son directeur technique, M. Akibou Bouba ont fait visiter au Ministre et la délégation qui l’accompagne, les différents services où des explications leur ont été apportées sur l’ensemble du processus et des procédés pour les visites techniques.
Le ministre Oumarou Malam Alma a visité ensuite le Centre de Formation aux Techniques des Transports Routiers dont la vocation est de former des jeunes nigériens à la recherche des permis des conduire et en mécanique autos. Sur place, le Ministre trouvant des candidats en salle de cours, a profité pour suivre comment les cours sont dispensés. Il a encouragé les candidats et la formatrice. Le ministre a aussi encouragé le directeur et ses collaborateurs tout en leur exprimant son entière disponibilité à les accompagner dans l’amélioration de la formation des futurs conducteurs et des techniciens en mécanique.
La dernière étape, c’est le Guichet Unique automobile du Nifger (GUAN) où siège la société SONILOGA. La délégation ministérielle a été accueillie par le PDG, le Directeur Général Adjoint et leurs proches collaborateurs. M. Marafa Moussa, le Directeur Général Adjoint de SONILOGA, a présenté au ministre le service et les tâches qui sont les siennes. Le ministre Oumarou Malam Alma a rassuré les responsables que toutes les dispositions seront prises pour une étude minutieuse de leurs doléances pour des réponses à la « hauteur des moyens et des capacités de l’Etat».
A la fin de cette journée marathon, le ministre des Transports a exprimé sa satisfaction, salué les initiatives et encouragé les différents services à œuvrer pour l’amélioration des prestations des services.
Ali Maman(onep)
1er juillet 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada et son collègue de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara ont effectué une mission le samedi 10 juin dernier à Dosso. Accompagnés du gouverneur de la région de Dosso, M. Albachir Aboubacar, du président du Conseil Régional et plusieurs responsables administratifs, les deux membres du gouvernement ont visité les magasins OPVN de Dosso pour constater de visu une importante quantité de cigarettes saisie.
Il s’agit en effet, de plus de 6000 cartons pour une valeur de près de 3 milliards de franc CFA saisie grâce à la vigilance des agents enquêteurs du Ministère du Commerce en collaboration avec la Police nationale.
Le ministre du Commerce, M. Alkache Alhada a rappelé que cette saisie a beaucoup d’implication sur l’économie du pays, notamment en termes d’impôts. Pour preuve, il a indiqué qu’entre janvier et avril, l’Etat a perdu plus de 4 milliards en termes de fiscalité sur les produits de cigarettes parce que la fraude de cigarette est devenue extrêmement importante. Ce qui empêche aux fournisseurs qui travaillent dans la légalité d’importer, et cela a comme conséquence la perte de recettes fiscales pour l’Etat. M. Alkache Alhada a indiqué que l’Etat a pu interrompre pour un temps ce trafic. Cette quantité de cigarettes saisies, a précisé le ministre du Commerce est interdite d’introduction dans notre pays pour plusieurs raisons dont le manque d’autorisation d’importation et d’exportation. D’autre part, elles ne répondent pas aux normes sanitaires prises par le Niger à travers le Ministère de la Santé Publique.
Le ministre du Commerce a remercié les agents du Ministère de Commerce, ceux du Ministère de l’Intérieur ainsi que le gouverneur de la région de Dosso et celui de la région de Tahoua pour tous les efforts et leur implication pour la réussite de cette opération.
Mahamane Amadou ONEP/Dosso
Source : http://lesahel.org/
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Le Ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Sadou Seydou a visité hier matin, les marchés de bétail de la commune 5, du quartier Aéroport et Tourakou de Niamey. Le but de cette visite est d’une part de s’enquérir de la situation des marchés, notamment la disponibilité et l’accessibilité des moutons et d’autre part attirer l’attention des commerçants à ne pas augmenter les prix des animaux en cette veille de fête de Tabaski. Le Ministre Sadou Seydou est accompagné par le gouverneur de la région de Niamey M. Issaka Hassane Karanta, de l’honorable député national, Illa Hatimou Mai AYA, des responsables de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, ainsi que des cadres de son ministère.
Le marché de bétail de Harobanda de la commune 5 de Niamey, sur la route de Torodi a constitué la première étape de cette visite. A ce niveau, les délégués des commerçants ont bien voulu accepter de partager les prix des moutons avec la délégation ministérielle. Ainsi, les prix des moutons varient de 60.000 à 300.000FCFA. «Ici au marché de bétail de Harobanda, nous n’avons pas des difficultés. Chacun trouve son compte. Dans ce marché les clients sont en contact direct avec les propriétaires des animaux ce qui fait que les prix sont abordables», a expliqué M. Marou Ali, délégué du marché de bétail de Harobanda.
La délégation a poursuivi la visite au marché de bétail du quartier Aéroport (en face de l’Aéroport International Diori Hamani). Ici, c’est Alhaji Oumarou Yacouba, délégué dudit marché qui a accueilli le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur. Après des échanges, M. Sadou Seydou a rappelé aux commerçants la nécessité d’accompagner les Nigériens en cette période et de vendre les moutons à des prix accessibles. Ainsi, les commerçants du marché de bétail de l’aéroport ont saisi cette occasion pour exprimer leurs doléances au ministre en charge du Commerce, notamment, l’exigüité du marché, le problème de parking pour les clients, etc. Selon Alhaji Oumarou Yacouba, leur marché enregistre beaucoup de moutons. «En cette veille de la fête où le marché est plein de moutons, nous avons un sérieux problème de site. L’espace n’arrive pas à contenir les animaux», a dit le délégué de ce marché de bétail.
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En mission de travail depuis le 20 Aout dernier dans la région de Diffa, le ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire a visité des sites de réalisation dans le cadre de l’amélioration de la résilience des populations face aux changements climatiques, crises et catastrophes dans le département de Goudoumaria. M. Abdou Amani a aussi a visité des sites d’adduction d’eau potable (AEP) dans le département de Mainé. Lors de ces visites, le ministre s’est directement entretenu avec les bénéficiaires qui ont manifesté leur profonde reconnaissance à l’endroit de l’Etat et de ses partenaires. M. Abdou Amani a invité les bénéficiaires à s’approprier de ces réalisations d’intérêt communautaire afin que ces interventions concrètes soient pérennisées.
Dans la matinée du vendredi 21 Aout, le ministre Abdou Amani a présidé une réunion de partage du Bilan des Interventions des ONG et Associations de Développement au titre de l’année 2O19. Cette réunion qui s’est déroulée dans la salle de conférences du Conseil Régional de Diffa a enregistré la présence du Secrétaire général Adjoint du Gouvernorat, du président du Conseil régional, des cadres centraux du Ministère du Développement communautaire, du maire, des directeurs techniques régionaux, des responsables d’ONG/AD nationales et étrangères ainsi que des responsables des Organisations des Nations Unies.
Dans son mot de bienvenue, le maire de la commune urbaine de Diffa s’est réjoui de la tenue de la présente réunion qui constitue un cadre privilégié d’échanges entre tous les acteurs intervenant dans les secteurs de développement. Pour sa part, le Secrétaire général Adjoint du Gouvernorat a hautement apprécié l’objectif de la mission avant de dire tout l’intérêt de la présente rencontre. M. Abdou Soumaîla de souligner que cette rencontre est une opportunité pour parler sans complaisance sur les interventions des ONG/AD et de certains de leurs regroupements légalement reconnus dans la région de Diffa dans la perspective de l’amélioration de leurs performances.
Quant au ministre du Développement communautaire et de l’Aménagement du territoire, il a rappelé qu’il y a 3 ans que par Décision prise en Conseil des Ministres, le chantier d’assainissement du secteur des ONG /AD a été lancé afin d’améliorer sa performance. Pour y arriver, le Ministère a selon M. Abdou Amani, élaboré une stratégie de maitrise des interventions des ONG et Associations de Développement. Parmi les actions retenues au titre de cette stratégie, il y a le contrôle, le suivi régulier et l’évaluation de la contribution des ONG/AD à travers l’élaboration et la diffusion du bilan annuel des interventions des ONG/AD.
Et au ministre du Développement communautaire et de l’Aménagement du territoire d’annoncer ensuite les principaux résultats de l’année 2019. Ainsi, déclare-t-il, on a enregistré 3.169 ONG/AD agréées au 31 Décembre 2019 contre 2.895 ONG/AD au 31 Décembre 2018 et 2.735 au 31 Décembre 2017. Aussi, 637 Rapports ont été transmis au Ministère en 2019 contre 719 au titre de l’année 2018 et 653 en 2017. Enfin, le taux de dépôt de rapport est de 26% en 2017 ; de 24% en 2018 et 22% en 2019.
Pour le ministre Abdou Amani, ces statistiques traduisent une augmentation spectaculaire du nombre d’ONG/AD et une baisse du nombre d’ONG/AD qui respectent les textes. Avec le nombre croissant d’ONG/AD agréées, il faut s’attendre à une hausse de leur contribution au développement. Selon Abdou Amani, 281 ONG ont déclaré avoir investi 103 milliards de FCFA en 2019 sur l’ensemble des 8 régions du Pays, DIFFA étant la région la mieux servie avec 14,9 milliards d’investissement.
Mato Adamou, ONEP/Diffa
26 août 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le ministre en charge du Développement communautaire et de l’Aménagement du territoire, M. Abdoulaye Issaka, s’est rendu hier matin, à la direction régionale du développement communautaire de Niamey et dans les 5 arrondissements communaux où sont logés les points focaux du Ministère. L’objectif affiché par ce déplacement est d’être au contact avec les services déconcentrés qui relèvent de ses compétences, de s’enquérir des conditions de travail du personnel et d’appeler les responsables à veiller au respect des mesures barrières dans la lutte contre le coronavirus (COVID-19).
A la direction régionale du développement communautaire et de l’aménagement du territoire de Niamey, le directeur régional, M. Boureima Madougou et ses proches collaborateurs ont entretenu le ministre sur le fonctionnement de leur service qui fait face à de multiples problèmes. Parmi ces problèmes, note-t-il, il y’a l’exiguïté des locaux qui servent de bureaux et le manque de matériels, surtout informatiques, pour mener à bien la mission de la direction régionale du développement communautaire et de l’aménagement du territoire. La délégation ministérielle s’est ensuite transportée dans les 5 arrondissements communaux pour constater les conditions de travail des points focaux sur place et l’effectivité du respect des mesures barrières de lutte contre le coronavirus COVID-19.
Au terme de sa visite, le ministre du développement communautaire et de l’aménagement du territoire a indiqué que par rapport à l’exiguïté des locaux, son ministère prendra les dispositions nécessaires pour améliorer les conditions de travail des agents. M. Abdoulaye Issaka a reconnu le problème de matériels informatiques et a instruit les directeurs centraux qui sont avec lui, de trouver un mécanisme pour équiper ces services avec du matériel adéquat. «Sur la situation de la 2e vague de la COVID-19, des dispositions ont été édictées par le Gouvernement. Nous avons instruit les différents responsables des services déconcentrés à veiller à l’application de ces mesures», a expliqué le ministre du développement communautaire et de l’aménagement du territoire.
Il faut rappeler que le ministre Abdoulaye Issaka a entamé cette série de visites, le 12 janvier dernier. C’est ainsi qu’il a visité, du 12 au 13 janvier, les principales directions du Ministère. Il s’agit notamment de la Direction générale du développement régional et local (DGDRL) ; de la Direction générale de l’Aménagement du territoire (DGAT) ; de la Direction générale de l’Agence nigérienne de volontariat pour le développement (ANVD), mais aussi le Secrétariat général ; l’Inspection générale des services ainsi que les Directions transversales et la Cellule de coordination du Programme Niger-Unicef.
Ces visites ont permis au ministre Abdoulaye Issaka d’échanger avec les responsables des différents services visités sur les principales difficultés rencontrées. Ces contraintes ont pour noms l’insuffisance et la vétusté du parc auto et du matériel informatique ; l’insuffisance du personnel spécialisé dans certaines directions (comme la DGAT). Le ministre en charge du Développement communautaire a pris l’engagement de réfléchir sur les solutions à court, moyen et long termes. Le ministre Abdoulaye Issaka a également insisté sur la nécessité du reflexe de compte rendu ; la culture de l’exemple et l’auto encadrement au sein des différentes directions.
Souleymane Yahaya
26 janvier 2021
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Dans le cadre de la réunion interministérielle sur le pipeline export Niger -Bénin dont les travaux vont s’ouvrir demain 10 mars 2023, à Agadem, le ministre du pétrole M. Mahamane Sani Issoufou et son homologue du Bénin en charge de l’Eau et des Mines M. Samou Seidou Adambi sont arrivés cet après-midi à Koulele (Agadem). Lors de cette réunion inter-États, les deux parties vont discuter sur entre autres points : la validation de l’accord entre les deux sociétés de projets ; l’établissement du mécanisme de facilitation des activités transfrontalières ; le partage d’informations entre les États et les sociétés de projets ; l’abonnement d’un numéro téléphonique d’urgence ou d’alerte auprès de l’ARCEP du Niger et celle du Bénin pour la période de l’opérationnalisation du pipeline.
Par ailleurs, l’agenda de ce déplacement prévoit une visite sur les sites de travaux à Koulele et sur la section numéro 1 du pipeline.
Hassane Daouda,(onep) Envoyé Spécial
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Le Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables M. Mahamane Sani Mahamadou s’est rendu le 25 juillet 2021 dans la région de Zinder où il a effectué une visite sur le site de construction du Pipeline Export NIGER-BENIN. Cette visite est la première du genre depuis sa prise de fonction à la tête dudit ministère. Le ministre s’est enquis de conditions de travail et a visité de différentes opérations sur vite notamment la soudure du pipeline qui a commencé le 5 juillet dernier, afin de s’assurer du respect des règles dans l’exécution de travaux.
Il faut cependant noter que ce genre de visite s’inscrit dans la logique de l’atteinte des objectifs fixés par le Président de la République SEM Mohamed Bazoum dans le souci d’assurer le bien-être de toute la population nigérienne. Il faudrait encore rappeler que, via le programme de la Renaissance Acte 3, le gouvernement du Niger sous la direction de SEM Mohamed Bazoum est engagé dans la réalisation de plusieurs projets et dans le secteur énergétique en particulier. Il s’agit notamment du pipeline Niger-Bénin dont la longueur est d’environ 2000km.
En effet, le démarrage effectif des travaux de construction du Pipeline Export Niger-Bénin fait partie des objectifs du Président de la République pour ses 100 premiers jours à la magistrature suprême.
Dans le secteur énergétique et pétrolier, la société WAPCO NIGER s’engage profondément à accompagner le président Bazoum dans ses nobles combats pour le développement économique du Niger.
WAPCO NIGER, un poids pour le développement économique durable du Niger
La société WAPCO NIGER (West African Oil Pipeline Company S.A) est une société de droit nigérien qui a pour mission de construire, d’exploiter, d’entretenir, et de gérer le pipeline Niger-Benin. Ce dernier permet l’exploitation du pétrole brut du Niger à partir de Koulélé situé dans la région de Diffa vers le terminal du Port de Sémé au Bénin. Ce pétrole brut effectuera un trajet d’environ 1950 km de long dont au moins 1275km sur le territoire nigérien.
WAPCO NIGER se dote d’une importante influence positive pour le développement économique du Niger. Malgré la crise sanitaire causée par la COVID-19 qu’a connu le monde entier et le Niger en particulier, WAPCO NIGER s’engage à accompagner le Président de la République à atteindre ses objectifs. Le projet va créer plusieurs emplois qui contribuent à la lutte contre le chômage que le gouvernement du Niger a entrepris. En effet, plusieurs citoyens nigériens sont déjà engagés et d’autres en cours. Une fois opérationnelle, ce pipeline permettra au Niger d’exporter son pétrole vers le marché international, ce qui permettra au secteur pétrolier de devenir le principal levier de l’économie du Niger. Selon les informations officielles, ce secteur représentera ainsi à l’horizon 2022, 24 % du PIB, 45% des recettes fiscales, et 68% d’exportations. En définitive, la mise en service de ce pipeline permettra au Niger d’être parmi les plus grands pays producteurs du pétrole en Afrique de l’Ouest en particulier et dans le continent en général.
Par ailleurs, il est aussi important de rappeler ses bonnes relations avec ses employés dans l’enceinte de l’entreprise WAPCO NIGER. Elle soutient toujours aussi moralement que financièrement ses employés dans le sens où elle respecte les valeurs religieuses, culturelles et sociales rigoureusement. En plus, WAPCO NIGER entretient des relations très renforcées et consolidées avec le gouvernement du Niger. Cette société compte encore s’investir dans les activités éducatives, médicales et culturelles pour accompagner le Président de la République à promouvoir lesdits domaines.
27 juillet 2021
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Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou, a effectué, du 23 au 25 juillet 2021, une visite de terrain sur les différents sites des opérations pétrolières d’Agadem, dans la Région de Diffa et sur les installations en cours de construction du Pipeline Niger-Bénin destiné à l’exportation du pétrole brut nigérien, ainsi que celles de la Société de Raffinage de Zinder (SORAZ). Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables était accompagné, dans ce déplacement, du député Ben Mabrouk, du Directeur Général de la NIGELEC, du Directeur Général des Hydrocarbures et du Directeur d’Exploitation.
L’objectif de la visite est de se rendre compte des conditions des opérations de la production pétrolière destinée à la Raffinerie de Zinder, de constater le niveau d’avancement des travaux de la Grande Autorisation Exclusive d’Exploitation (AEE) portant sur 112 gisements, ceux de construction du Pipeline Export, le fonctionnement de la raffinerie de Zinder, mais aussi rencontrer les agents sur le terrain pour discuter de leurs conditions de vie et de travail.
La délégation du ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables a atterri, le 23 juillet, à l’aéroport de Jaouro aux environs de 13h30, où le ministre a reçu des honneurs par un détachement de la Garde Nationale du Niger et salué par la population des villages environnants.
Quelques instants après, la délégation a mis cap sur le Centre de Traitement Combinatoire de Goumeri situé à une trentaine de kilomètres de Jaouro. C’est là qu’est centralisée toute la production de 4 gisements actuellement en cours d’exploitation. Dans ce centre, le pétrole brut est traité pour être séparé de l’eau et du gaz, avant d’être envoyé à la Société de Raffinage de Zinder. Notons que le bloc d’Agadem regorge plus de 300 puits, de profondeurs variant entre 2500 et 4300m et dont quelque 80 sont en exploitation.
Dans la journée du 24 juillet, la délégation du ministre Mahamane Sani Mahamadou a visité la Tour de forage de Koulélé (Rig en Anglais), d’où le pétrole destiné à l’exportation va quitter le Niger ; la Station intermédiaire de FPF de Sokor et le Camp de Jaouro qui abrite la base vie de CNPC NP.
Sur le site GW125 de Koulélé, la délégation a reçu d’amples explications sur les toutes les unités liées au forage du puits du pétrole, aussi bien de la phase de foration à celle de traitement, en passant par la phase de sondage, la cabine géologique, etc.
A la station FPF de Sokor, la délégation a également fait le tour de toutes les différentes installations de cette unité de traitement préliminaire du pétrole et du gaz et a même pris part à une séance de prélèvement du brut.
Au camp de Jaouro, construit en 2008 et où est stocké le matériel nécessaire à la foration, la délégation du ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables, après avoir pris connaissance de tous les compartiments du camp, a rencontré le personnel nigérien de la CNPC NP et a échangé avec lui sur les conditions de vie et de travail des agents.
Le projet de construction du Pipeline Niger-Bénin, où les travaux sont en cours depuis presque un mois, l’usine et le poste électrique de la SORAZ ont constitué la 3ème et dernière étape de cette première sortie sur le terrain du ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables. Sur le chantier du Pipeline, à quelques encablures de la SORAZ, le ministre Mahamane Sani Mahamadou et sa délégation, dont le gouverneur de la Région de Zinder et le président du Conseil Régional, ont été témoins du travail remarquable que mènent les ouvriers de la société CPP pour souder, le long des 1950km du Pipeline parsemés de 7 stations intermédiaires de pompage, les tuyaux qui serviront à l’exportation du brut nigérien. Déjà, note-t-on, plusieurs dizaines de kilomètres sont soudés entre Oualéléwa et SORAZ et les travaux avancent normalement.
A la SORAZ, les membres de la délégation ont visité les différentes unités (Station terminale, les zones des réservoirs de stockage et les pompes du pétrole brut, du gaz et de l’essence, de cette usine qui transforme le pétrole brut nigérien destiné à la consommation locale et celle de certains pays voisins.
Le Poste de distribution électrique de 33kv, construit à côté de la SORAZ, en plus de fournir de l’électricité à Ganaram et CPP, a surtout permis de desservir en électricité la ville de Tanout et les villages situés le long du tronçon qui mène à cette ville longtemps confrontée à un problème de desserte en électricité. Depuis 2021, cette situation est devenue un lointain souvenir.
KAÏLOU PANTCHO Maman CC MP/E/ER
29 juillet 2021
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Le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, M. Ahmed Boto a effectué le week-end dernier une visite de travail de 48 H dans la région de Zinder. Accompagné par les autorités régionales, le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat s’est successivement rendu au Village Artisanal PALAMI, à la direction régionale du Tourisme et de l’Artisanat avant de procéder à l’installation du Comité régional de développement du Tourisme et rencontrer les professionnels de l’Artisanat.
La mission du Ministre Ahmed Boto dans la région de Zinder s’inscrit dans le cadre d’une démarche qui vise à donner un second souffle au Secteur du Tourisme et de l’Artisanat. Il a rencontré les professionnels de l’Artisanat et installé un Comité régional de développement du Tourisme ainsi que des comités départementaux.
« Le Tourisme a-t-il dit est un secteur très dynamique et important pour le pays. Lorsqu’il vient à connaitre un développement extraordinaire, il permettra au Niger de faire une fulgurante avancée sur le plan économique. »
Les Comités régionaux et départementaux, un « démembrement du Conseil national d’orientation du Tourisme qui a été créé et dont l’objectif majeur est de promouvoir le développement de ce secteur. »
Ces différentes structures sont chargées de réfléchir pour alimenter les travaux du Comité national, a-t-il expliqué. Le Ministre Ahmed Boto a rendu également une visite de courtoisie à l’honorable Sultan de Damagaram.
Auparavant il avait présidé le 28 Aout dernier dans la Ville de Zinder la cérémonie d’inauguration d’un nouvel Hôtel dénommé BAGZAN, une œuvre d’un opérateur économique de la place, Elhadj Taher Gatroni.
Haouaou Ibrahim Dan Zagui ASCN
ANP-ONEP Zinder
1er septembre 2020
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Après les régions de Dosso, Tahoua, Agadez, Zinder, c’est au tour de Diffa d’être dotée de son Comité Régional sur la question touristique. Cette mission rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Développement Durable du Tourisme. Arrivé à Diffa, en fin d’après-midi du dimanche 30 août 2020, le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, M. Ahmed Boto, à la tête d’une forte délégation a été accueilli à l’entrée de la ville, par le Gouverneur Issa Lémine entouré de ses plus proches collaborateurs et des professionnels du Tourisme et de l’Artisanat .
La cérémonie d’installation du Comité régional sur le tourisme a eu lieu dans la soirée dans la salle de réunion du Gouvernorat en présence du Gouverneur, du Préfet, du Maire, du Secrétaire général du Conseil Régional, du directeur régional du Tourisme et de l’Artisanat, des responsables des Forces, de Défense et de Sécurité, des responsables régionaux et des professionnels du Tourisme, et de l’Artisanat . Dans son allocution à cette occasion, le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, M. Ahmed Boto a rendu un vibrant hommage aux autorités régionales pour leur forte implication dans l’organisation et le déroulement de leur mission. M. Ahmed Boto a souligné que le Comité Régional est chargé de faire des suggestions sur toutes les questions liées au développement du Tourisme ; et de mettre en œuvre les décisions du Comité National d’Orientation sur le Tourisme (CNOT). A travers un exposé bien présenté et structuré, le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat a suffisamment développé les stratégies et autres actions pour réussir un décollage fructueux du Tourisme. L’exposé a donné lieu à un échange direct ou les participants ont apporté des contributions d’une part et ont eu à poser des questions d’éclaircissement d’autre part.
Le Gouverneur de la région de Diffa a salué le Ministre pour son engagement à développer les secteurs-clés de notre économie à savoir le Tourisme et l’Artisanat à travers cette mission à l’intérieur du pays.
Notons que le Ministre a effectué des visites au Village Artisanal et à l’Hôtel du 18 Décembre sous la conduite de M. Moustapha Kiari Fougou, directeur régional du Tourisme et de l’Artisanat. La mission ministérielle a pris fin avec la visite de courtoisie à l’Honorable Kazelma Elhadj Mamadou Abba Kiari, Chef de Canton de la Koumadougou.
Mato Adamou
ONEP DIFFA
03 septembre 2020
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Hier matin, le ministre de la Communication, Chargé des relations avec les Institutions, M. Zada Mahamadou, a effectué une visite dans les locaux de l’Office National d’Edition et de Presse (ONEP), sis à la Place du Petit marché à Niamey. Cette visite a permis au ministre de la Communication de constater les conditions de travail des agents de l’Office qui nécessitent d’être améliorées. À l’issue de cette visite, le ministre Zada a reçu les doléances du personnel auxquelles il a promis de trouver des solutions avec le concours de tous les acteurs. Le ministre en charge de la Communication a saisi l’occasion pour féliciter et encourager le personnel de l’ONEP pour le travail de qualité exécuté au quotidien malgré les difficultés évidentes.
À la tête d’une délégation composée des cadres du ministre de la Communication, le ministre Zada Mahamadou a été accueilli à son arrivée dans les locaux de l’ONEP par les responsables dudit office, notamment le Directeur Général, M. Zakari Alzouma Coulibaly, les directeurs et chefs des services. Ensuite, le ministre a eu droit à une visite guidée des différents services sous la conduite du Directeur Général de cet office connu à travers ses publications le quotidien Le Sahel et l’hebdomadaire Sahel Dimanchel, avec un site web www.lesahel.org. Le ministre Zada Mahamadou a d’abord visité le service infographie (PAO) où se fait le montage du journal, ensuite l’unité d’impression des journaux, la documentation, la section photo, le service photogravure et la salle de rédaction. Partout où il est passé, le ministre a reçu des explications sur le fonctionnement des services et les difficultés auxquelles est confronté l’office.
A l’imprimerie, il a eu des explications sur l’équipement dont dispose l’Office pour l’impression de ses deux journaux. Il s’agit de 3 machines Kord acquises sur fonds propres de l’Office. Les deux machines de seconde main, acquises depuis 2007 sont dans un état de vétusté avancée. L’office dispose également d’une grande machine 4 couleurs Akiyama, objet du marché No 001/2015 relatif à la fourniture de matériel d’impression passé entre le ministère de la Communication et l’Entreprise Magor. L’installation de cette machine n’est toujours pas effective et les responsables de l’ONEP attendent dans l’immédiat l’intervention du ministère de tutelle au regard de la vétusté du matériel d’impression. La question des machines qui handicape le bon fonctionnement de l’Office revient toujours à chacune des visites des ministres qui se sont succédé à la tête de ce département. En effet, lors de la derrière visite du ministre de la Communication sortant, les différents directeurs ont axé leurs interventions sur le problème de machines dont l’Office fait face et le Directeur Général avait déclaré «nous avons un sérieux problème d’imprimerie».
Dans la salle de la documentation tout comme à la section photo, le ministre a trouvé des reliures des journaux et des photos des deux parutions de l’ONEP datant de l’indépendance du Niger à nos jours.
A l’issue de cette visite le ministre Zada Mahamadou a dit constaté que les conditions de travail des agents de l’ONEP nécessitent d’être améliorées. Le ministre s’est dit émerveillé par le travail qu’effectuent les agents de l’Office malgré ces difficultés évidentes. Il a de ce fait félicité et encouragé le personnel pour le don de soi. Le ministre a également écouté quelques doléances du personnel qui sont résumés en 3 points : l’implication des journalistes de l’ONEP dans les déplacements des personnalités tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, dont ceux du Président de la République. Il ya aussi la question de l’exclusion des journalistes de l’ONEP pour les postes d’attachés de presse dans les chancelleries de la République du Niger et la question des sièges des représentants des medias publics au sein du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Le ministre de la Communication a pris note de toutes les préoccupations des agents de l’ONEP et a promis d’éventuelles rencontres afin de trouver des solutions aux différents problèmes relevés.
Oumar Issoufou(onep)
20 mai 2021
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Après l’alerte lancée par les autorités en charge des questions humanitaires et de la gestion des catastrophes, le ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes M. Magagi Laouan, a effectué hier après-midi, une série visites dans la commune V de Niamey, notamment au niveau des zones inondées, celles se trouvant sous la menace des eaux, ainsi que sur les sites destinés à l’accueil des sinistrés. C’était en compagnie de l’ambassadeur de Chine au Niger, SEM. Zhang Lijun, et du gouverneur de la région de Niamey M. Saydou Ali Zataou.
L’objectif de cette visite est d’appeler la population riveraine à la vigilance, de constater de visu la menace du fleuve sur les habitants de l’île ‘’Néné-goungou’’ et de voir le site de la zone militaire communément appelé ‘’Kangamou’’ situé sur la route de Say dans le quartier de Saguia, destiné à reloger les sinistrés de Néni Gougou.
La délégation s’est rendue à l’école primaire de Kirkissoye I où sont provisoirement logés près de 40 ménages en raison de deux ménages voire plus par classe dans certains cas. Une situation inconfortable pour les ménages. Face à cette situation, un site de la zone militaire de Saguia situé sur la route de Say communément appelé ‘’Kankamou’’ a été aménagé pour abriter les familles sinistrées. Notons qu’environs 14.614 sinistrés ont été enregistrés à la rive droite.
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Vers une mutualisation des efforts pour faire aux défis relatifs aux questions de population et développement.
Selon le ministre Illiassou Idi Maïnassara, le Niger fait face à de grands défis en matière de santé de la reproduction car le Niger est l’un des pays qui a l’un des plus fort taux de fécondité et celui de la mortalité maternelle. Il est donc de la responsabilité du gouvernement à travers le Ministère en charge de la Santé de créer les conditions permettant de mutualiser les efforts grâce à l’accompagnement du Système des Nations-Unies notamment l’UNFPA ainsi que les organisations non gouvernementales pour l’atteinte des objectifs dans ce domaine. Le ministre en charge de la Santé a dit avoir constaté les actions que ces organisations ont posées durant des années dans l’amélioration de «nos indicateurs de suivi évaluation de notre plan de développement sanitaire et dans le cadre de la santé de la reproduction».
Dr Idi Illiassou Mainassara a annoncé que ces échanges se poursuivront à travers la création d’un mécanisme qui permettra de prendre en compte toutes ces données. «L’Etat continuera de soutenir aussi ces organisations et à faire en sorte que toutes les données qui sont collectées remontent au niveau central. Ces échanges permettront aussi à la population d’être sensibilisée et de prendre conscience des enjeux», a-t-il déclaré. Il a souligné que les actions positives menées par les différents acteurs ont permis d’améliorer les indicateurs surtout en matière de la santé de la reproduction. Toutefois d’énormes efforts restent à faire».
Selon le ministre en charge de la Santé, les indicateurs sur la fécondité et le mariage des enfants constituent une entrave au niveau du développement de notre pays. C’est pourquoi, a-t-il indiqué le gouvernement du Niger a initié le Projet SWEED qui est devenu aujourd’hui un projet régional. C’est ainsi qu’il a invité les partenaires de continuer à accompagner les efforts de notre pays en matière de la santé de la reproduction. «Tant que la santé de la femme ou de l’enfant n’est pas améliorée, il est difficile pour un pays d’amorcer un développement harmonieux», a-t-il déclaré, ajoutant que d’énormes investissements ont été faits par notre pays pour réduire le taux mortalité maternelle et celle infantile.
Par ailleurs, le ministre en charge de la santé a exprimé sa satisfaction pour l’appui significatif des organisations visitées dont la contribution a permis d’améliorer beaucoup d’indicateurs. C’est pourquoi, il a souligné la nécessité de créer les conditions permettant de soutenir ces organisations.
Abondant dans le même sens, le Représentant Résident au Niger du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) M. Ismaila Mbengue a salué cette initiative du ministre en charge de la Santé. En termes de résultats, il a remarqué que l’indice de la fécondité et la prévalence des mariages des enfants a aussi baissé au Niger. Pour M. Mbengue, cette visite conjointe a été aussi une occasion pour faire une sorte d’évaluation dans ce domaine mais aussi annoncer la nouvelle politique du gouvernement en matière d’accélération de la baisse de la fécondité, et l’augmentation du taux de la prévalence contraceptive et de réduction du mariage des enfants. «Nous sommes prêts à accompagner le gouvernement dans ce sens. Il y a deux aspects qu’il faudrait prendre en compte dans la mutualisation des efforts. Partout où nous avons été, nous avons constaté d’excellent résultats, mais ce qui reste, c’est d’aller vers la mutualisation. J’espère que le ministère continuera avec les partenaires ses efforts dans l’atteinte des objectifs en organisant dans les prochains jours une réunion pour faire une cartographie et déterminer aussi la vision du gouvernement», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye(Onep)
26 janvier 2022
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Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Illiassou Idi Maïnassara en compagnie de la Représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Dr Anya Blanche, a visité, hier matin, les centres d’hospitalisation des malades atteints de la Covid -19 à l’hôpital national de Niamey et de l’Hôpital Général de Référence. Il s’est aussi rendu à la direction de la surveillance et de la riposte aux épidémies pour s’enquérir des conditions de travail des agents et du dispositif de la riposte. Le ministre a enfin visité l’unité de gestion des stocks pour constater la disponibilité des intrants de prise en charge et des équipements de protection.
La visite du ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales s’inscrit dans le cadre de la vérification du dispositif de la riposte et des prises en charge.
À l’Hôpital National de Niamey, tout comme à l’Hôpital Général de Référence, le ministre en charge de la Santé Publique s’est rendu au chevet des malades atteints de la Covid-19. «Tous les malades en hospitalisation n’ont pas été vaccinés», a-t-il déploré. D’où son appel à la population à se faire vacciner surtout avec l’installation de la période de froid, qui est un facteur de propagation de la Covid-19. En effet, a alerté le ministre Illiassou Idi Maïnassara «la maladie est réelle, il y’a des malades hospitalisés. Le virus actuel est très virulent».
Le ministre de la Santé publique a évoqué la question de la vaccination obligatoire pour tous les agents de santé et les stagiaires dans toutes les formations sanitaires. Il a instruit les responsables des deux hôpitaux visités de veiller à la mise en œuvre de cette décision du gouvernement. «Les différents responsables des services de santé doivent prendre des dispositions pour que la vérification des cartes de vaccination des agents de santé soit effective», a-t-il déclaré.
Au niveau de la direction de la surveillance et de la riposte aux épidémies, le ministre en charge de la Santé Publique a échangé avec les agents du centre des opérations qui coordonnent la riposte et la prise en charge. Ceux ci lui ont notifié leurs besoins afin de bien mener leurs activités. Par rapport à l’insuffisance du personnel pour le traçage des cas contacts et du besoin en matériel roulant, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales a annoncé que des dispositions vont être prises dans un bref délai.
«Je sors satisfait de cette visite de par le constat que je viens de faire par rapport à l’engagement des agents et aussi à la disponibilité des instants», s’est-il- réjoui. Il a enfin réitéré les remerciements du gouvernement à l’endroit de tous les partenaires, dont l’OMS pour les efforts fournis et l’appui considérable apporté.
Pour sa part, la Représentante de l’organisation Mondiale de la Santé (OMS), Dr Anya Blanche a salué la mise en place du mécanisme de tri à l’accueil des hôpitaux. Elle a soutenu que l’OMS poursuit son accompagnement pour renforcer l’aspect d’investigation, le suivi des cas contacts et le système de tri à l’accueil des hôpitaux.
Oumar Issoufou(onep)
22 novembre 2021
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La République Fédérale du Nigeria et le Niger sont deux pays frères et amis qui partagent les mêmes cultures et traditions, mais aussi une fraternité d’armes dynamique à travers une coopération bilatérale. C’est ce qui justifie aisément la visite de courtoisie effectuée, hier matin, par le ministre nigérian de la Défense, le Général Bachir Salihi Magashi, en séjour au Niger, au Ministère de la Défense Nationale.
Visiblement touché par cette marque d’amitié et de fraternité, le ministre de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé, a réservé un accueil empreint de chaleur à son homologue nigérian, le Général Bachir Salihi Magashi, et à la délégation qui l’accompagne. Pour la circonstance, le ministre Issoufou Katambé était entouré de ses proches collaborateurs, en l’occurrence le Secrétaire Général, le Directeur de Cabinet, le Conseiller technique et le Directeur des relations Extérieures.
Plusieurs questions d’intérêt commun ont été évoquées au cours des échanges entre les deux parties, dont notamment celle relative à la situation sécuritaire qui prévaut dans nos deux pays. Elles ont saisi l’opportunité de cette rencontre pour aborder la question de la formation des militaires dans les centres de formation des deux pays. D’autre part, la partie nigérienne a émis le souhait de rapatrier les réfugiés nigérians se trouvant au Niger, une proposition qui a été acceptée par la partie nigériane.
Les deux délégations ont enfin émis le vœu d’avoir d’autres rencontres à travers des visites de travail en vue de la mise en œuvre des propositions faites au cours de cette visite. Quant à la partie nigériane, elle a exprimé toute sa satisfaction pour l’accueil fraternel et convivial qui lui a été réservé. C’est ainsi que, après la traditionnelle remise des cadeaux, en guise de souvenir du Niger, par le ministre Issoufou Katambé à ses hôtes, les deux parties se sont donné rendez-vous pour une prochaine rencontre.
Oumakaltoum Bako, AP/MDN
08 septembre 2020
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Pour sa première sortie de l’année 2023, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou s’est rendu au siège de la Cellule d’Analyse des Politiques Publiques et d’Evaluation de l’Action Gouvernementale (CAPEG) où il s’est entretenu avec les responsables de ladite structure. Cette cellule qui exerce sous la coupe directe du Chef du Gouvernement, a besoin d’une dotation en ordinateurs portables pour améliorer le cadre de travail de ses agents en attendant que la Cellule soit dotée de moyens de travail adéquats.
Avant de quitter le siège de la CAPEG, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a indiqué que cette cellule est très importante pour le gouvernement qui a un devoir de redevabilité sur les ressources qu’il utilise. «Il est important pour notre peuple, pour nos populations, que les gens voient ce que nous faisons avec les moyens qui sont mis à notre disposition. Dans ce sens, la CAPEG nous permet d’agréger, d’analyser les résultats de l’action gouvernementale à travers les rapports d’analyse semestriel et annuel», a expliqué le Chef du gouvernement.
Le Premier ministre s’est particulièrement réjoui du travail de la Cellule d’analyse des politiques publiques et d’évaluation de l’action gouvernementale (CAPEG) qui, en plus de produire des résultats sur l’action du gouvernement, réalise aussi des études d’impacts de ces mêmes actions sur la population. «Et en ce sens la CAPEG produit ses études d’impacts qui sont extrêmement importantes. De même, pour l’histoire, nous avons une documentation riche», a souligné le Chef du gouvernement Ouhoumoudou Mahamadou, mettant en exergue les rapports trimestriels, annuels et quinquennaux que la Cellule produit régulièrement.
En effet, les rapports et études produits par la Cellule d’analyse des politiques publiques et d’évaluation de l’action gouvernementale continuent d’inspirer les chercheurs et les étudiants qui préparent leurs thèses et mémoires sur l’action gouvernementale. Le Premier ministre a promis «de veuiller à ce que la CAPEG soit dotée de moyens de travail adéquats». Il annonce le déploiement prochain de moyens supplémentaires en faveur de la Cellule, en plus du don des ordinateurs portables qu’il a effectué lors de sa visite.
«Nous sommes franchement très honorés que le Chef du gouvernement, pour sa première sortie de l’année 2023, soit venu à la CAPEG. Ce qui démontre que la notion de redevabilité est une priorité des plus hautes autorités du Niger», a déclaré le coordonnateur de la CAPEG, M. Abdoulaye Garba Modibo. Il a ajouté que cette visite va encourager les membres de la Cellule d’analyse des politiques publiques et d’évaluation de l’action gouvernementale «à faire mieux le travail qu’ils ont l’habitude de faire».
Souleymane Yahaya(onep)
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Apprécier la qualité, la diversité des produits exposés et encourager les producteurs.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE Ouhoumoudou Mahamadou, s’est rendu, hier dans l’après-midi, à la Place Toumo de Niamey, principal site de la foire annuelle des maraîchers de la région d’Agadez. Le Premier Ministre, qu’accompagnent quelques membres de son gouvernement et les autorités municipales et régionales de Niamey, est allé apprécier la qualité et la diversité des produits agricoles exposés, et surtout encourager les producteurs.
«Nous sommes très impressionnés par ce que nous avons vu, tant par la diversité des produits exposés que par leur qualité», a dit le Chef du Gouvernement après avoir fait le tour des stands. En effet, l’on peut se rendre compte que la production maraîchère au niveau de la région d’Agadez est très importante. Outre la pomme de terre dont la région jouit d’une certaine notoriété en termes de qualité, des fruits et légumes ainsi que divers condiments et aromatiques exposés, reflètent à suffisance la capacité et la performance de la production maraîchère de la région d’Agadez. «La région d’Agadez est à mesure de nourrir une bonne partie de la population du Niger», a déclaré le Chef du Gouvernement. A cet effet, le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou a estimé que cette foire est à encourager. Et justement c’est ce qu’il est venu faire en effectuant le déplacement de la Place Toumo.
Pour les maraîchers, c’est une grande satisfaction de voir les plus hautes autorités leur exprimer directement leur soutien qui traduit leur engagement à booster davantage la production agricole. «Nous remercions ce gouvernement, tout comme le précédent, et les autorités de Niamey, pour d’abord nous avoir donné l’opportunité de venir avec nos productions à la capitale, afin de les écouler. Jusqu’ici en tout cas nous n’avons aucun souci en termes de condition», affirme le vice-président du comité d’organisation, Elhadj Adam Ibrahim.
Cette foire se déroule simultanément sur quatre sites, à travers la ville de Niamey. Le vice-président du comité d’organisation indique qu’au-delà de la Place Toumo, le principal site, les maraîchers de la région d’Agadez sont au niveau de l’espace «Mairie Garage», au carrefour de la cité de la Francophonie et à Harobanda. «Partout, vous trouverez tous les produits que vous voyez ici», indique-t-il.
Par la voix d’Elhadj Adam Ibrahim, les maraîchers se disent très préoccupés par le manque de moyen de conditionnement de leurs produits frais sur le marché (à la foire) et lors du transport. «Nous souhaitons que les autorités nous accompagnent à aménager une chambre froide appropriée pour le stockage. Il arrive que certains produits s’assèchent un peu, et leur valeur chute», explique le représentant des maraîchers d’Agadez.
Ismaël Chékaré(Onep)
27 janvier 2022
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Brigi Rafini a visité, samedi dernier, le Centre Technique National de la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT). Le Chef du gouvernement est allé apprécier les réalisations opérées par la FENIFFOOT afin de développer et de promouvoir le football au Niger. M. Brigi Rafini a mis à profit cette visite pour réaffirmer le soutien du gouvernement du Niger à la candidature du président de la FENIFFOOT le colonel-major Djibrilla Hima Hamidou au poste de membre du Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF).
A l’entame de sa visite, le Premier ministre qu’accompagne le président de la FENIFOOT a visité de fond en comble le Centre Technique, de l’infirmerie à la salle de gymnastique en passant par le siège de la Ligue régionale de football de Niamey dont les travaux sont en phase de finition, le parking de bus, le réfectoire et l’hôtel du centre. Pour ce qui est du siège de la Ligue de Niamey, c’est un bâtiment R+1 en phase de finition qui abritera l’administration et des chambres pouvant servir de logement pour des équipes en déplacement et d’autres structures qui souhaitent héberger leurs visiteurs sous forme de location.
Le Chef du gouvernement a reçu d’amples explications de la part du Secrétaire général de la FENIFOOT, M. Silimane Mohamed concernant le siège de la Ligue régionale de Niamey. Il a notamment expliqué que c’est le même modèle architectural qui est choisi pour toutes les régions. M. Birgi Rafini a été informé que certains sièges de Ligues régionales sont déjà opérationnels, tandis que d’autres sont en phase de finition.
A l’issue de sa visite, le Premier ministre n’a pas caché sa satisfaction de constater le travail abattu par la FENIFOOT, ce qui a métamorphosé le Centre Technique National. Parlant de l’objectif de son déplacement, le Chef du gouvernement a dit avoir une pensée particulière pour le secteur du sport de manière générale et aux sportifs nigériens en particulier, et surtout pour la FENIFOOT et le football. S.E Brigi Rafini a indiqué que les efforts consentis par la FENIFOOT traduisent les résultats engrangés souvent par le Niger lors des échéances régionales voire internationales en football. «C’est ce qui explique la perspicacité et la détermination des dirigeants de la FENIFOOT qui ont, ces dernières années, mis en avant le Niger et sa réussite», a déclaré le Premier ministre. Le Chef du gouvernement a félicité le président de la FENIFFOOT le Colonel-major Djibrilla Hima Hamidou, exprimant sa fierté pour lui et pour les résultats qu’il a enregistrés depuis toutes ces années.
En outre, le Premier ministre a notifié que le gouvernement sous l’impulsion de SE Issoufou Mahamadou Président de la République a accompagné la FENIFFOOT ces dix ans dans la mesure de ses possibilités. «De succès en succès, je pense que nous serons un jour une nation sportive, une nation avec beaucoup de talents», a déclaré M. Brigi Rafini, ajoutant que le Niger est en train de forger une fondation solide en matière de football à travers des perspectives prometteuses.
Parlant de la candidature du président de la FENIFFOT au Comité Exécutif de la CAF, le Chef du gouvernement a annoncé que c’est une candidature qui est fortement soutenue par les autorités nigériennes. Pour lui, c’est le mérite qui départagera les candidats, et les acteurs du monde du football connaissent les qualités du Colonel-major Djibrilla Hima Hamidou. «Nous n’avons pas de doute qu’il passera avec succès», a conclu le Chef du gouvernement.
Pour sa part, le président de la FENIFOOT s’est réjoui de la visite que le Premier ministre, chef du gouvernement a effectuée au Centre Technique National de la FENIFOOT ainsi que le soutien du gouvernement vis-à-vis de sa candidature. D’après lui, le gouvernement du Niger est en train de l’accompagner dans toutes ses activités. Il a rappelé que si sa candidature passe, c’est la première fois qu’un nigérien atteint ce niveau de l’instance de football. Ce qui constituera un plus pour le Niger en termes de présence sur l’échiquier du football continental et mondial. «Nous sommes en train de mettre la fondation pour ceux qui viendront demain pour continuer l’œuvre. J’espère que ceux qui nous succéderons feront l’effort de faire mieux que nous», a-t-il déclaré.
Laouali Souleymane
1er mars 2021
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement SE. Ouhoumoudou Mahamadou a effectué une visite le samedi 27 novembre 2021 au Palais du 29 juillet où se déroule du 26 Novembre au 05 Décembre 2021 le Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM). Il s’agit d’une part pour le Premier Ministre d’apprécier la qualité des différents produits exposés et d’autre part féliciter et encourager les organisateurs et les vaillantes femmes artisanes.
A son arrivée sur le site, le Premier Ministre a été accueilli par le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, M. Mohamed Hamid, la Directrice générale de l’Agence SAFEM, Mme. Amadou Mairama Ya, etc. La délégation a ensuite sillonné les stands pour être en contact direct avec les femmes artisanes. Par ce geste, le Chef du Gouvernement incite la population à visiter le Salon International de l’Artisanat pour la Femme afin d’accompagner ces femmes qui contribuent au développement de notre pays.
A l’issue de la visite, le Chef du gouvernement a précisé que ce salon est un cadre extrêmement important qui montre à quel point les femmes sont ingénieuses. «Cette année, ce salon a un cachet très particulier du fait que c’est la région d’Agadez, reconnue pour son artisanat, qui est la région phare. Vraiment nous avons été impressionnés par le nombre d’exposants, la qualité des produits qui sont exposés, etc. Je voudrais faire une mention spéciale pour les pays qui ont été invités. Ces pays amis donnent une dimension internationale à ce salon. Et je voudrais les encourager dans ce sens et je les invite à faire en sorte que ce salon devienne progressivement un Salon International de l’Artisanat pour la Femme du Niger» a déclaré SE. Ouhoumoudou Mahamadou avant d’encourager les organisateurs du SAFEM.
Notons que cette 12ème édition du SAFEM, placée sous le thème «L’Entreprenariat féminin face à la pandémie de la Covid-19 : quelles stratégies pour le renforcement de la résilience dans l’autonomisation de la femme artisane», est l’une des grandes rencontres commerciales dédiées à l’artisanat féminin au Niger.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)
29 novembre 2021
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Au lendemain du lancement de la 5ème édition du Salon 100% ‘‘made in Niger’’ couplée à la 2ème édition de la campagne ‘‘Consommer local’’ dans l’espace l’UEMOA, qui s’est tenue du 1er au 3 octobre 2021, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a visité, le samedi 2 octobre dernier, les différents stands où sont exposés les produits locaux transformés.
Après avoir visité les stands et échangé avec les exposants et les organisateurs de cette activité, le Chef du gouvernement s’est dit impressionné et satisfait de découvrir le génie créateur des exposants, ainsi que la diversité et la qualité des produits locaux. Répondant aux questions de la Voix du Sahel, le Premier ministre a indiqué avoir remarqué qu’à travers cette exposition, le Niger est désormais en mesure de produire, de transformer, de valoriser, de consommer et même d’exporter des produits 100% made in Niger. «Je suis très content de constater que l’industrie agroalimentaire nigérienne progresse», s’est-il réjoui.
M. Ouhoumoudou Mahamadou a ajouté que la production et le “consommons local”, évite aux Nigériens d’importer des produits alimentaires qui sont souvent de qualité douteuse. «En prenant l’exemple du poulet, on parle de ‘‘Kay na tourey’’ (poulet importé), on ne sait donc pas dans quelles conditions le poulet a été égorgé, conservé et transporté jusqu’au Niger, pour y être consommé. Alors qu’avec le poulet local, même s’il parait plus cher, il est réconfortant et rassurant de savoir que non seulement ce poulet remplit les conditions sanitaires mais aussi il a meilleur goût que le poulet importé. Sans compter que vous contribuez à l’épanouissement du secteur avicole dans notre pays», a précisé le Chef du gouvernement.
Pour le Premier ministre, le Niger fait la promotion de ses propres produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques pour décourager les importations et en même temps pour encourager les jeunes à s’investir dans la production locale et ainsi améliorer la chaine de valeur de nos différents produits locaux. «Ceci est profitable pour tout le monde, pour les jeunes, pour l’Etat et pour les consommateurs nigériens. Je pense que c’est une bonne initiative. Donc, consommons nigérien! C’est très important», a lancé le Premier ministre, Ouhoumoudou Mahamadou.
Mahamadou Diallo
04 octobre 2021
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini, a effectué hier dans la matinée une visite au Palais du 29 juillet où se tient le Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM), la rencontre annuelle des femmes artisanes nigériennes. Le Chef du Gouvernement est venu découvrir les richesses artisanales et culturelles du Niger et celles des nombreux pays de la Sous-région et même du Maghreb
Au niveau de chaque stand visité, le Premier Ministre a reçu des explications sur les produits exposés, les différents stades de leur fabrication, ainsi que leur fonction ou vertus. Les exposants ont de leur côté mis cette occasion à profit pour faire le plaidoyer auprès du Chef du Gouvernement. Au terme de cette visite, SE. Brigi Rafini a indiqué que le temps qu’il a pu dégager a été court pour pouvoir faire le tour de ce merveilleux génie créateur des femmes artisanes. Le Chef du Gouvernement dit également avoir juste une idée d’un échantillon de ces produits artisanaux africains qu’il juge tout simplement fabuleux. « J’ai été impressionné par ce génie de la femme artisane qui ne fait que l’améliorer chaque année. Chaque année, il y a des nouveaux produits et des produits de qualité, il y a de quoi à être fier de l’artisanat féminin au Niger », apprécie le Premier Ministre.
M. Brigi Rafini a en effet félicité et remercié toutes les délégations étrangères qui sont venues massivement à ce grand événement du donner et de recevoir, particulièrement le Sénégal, le pays hôte qui a vraiment fait honneur au Niger en faisant une prestation de haute qualité. Les organisateurs du SAFEM méritent l’encouragement de la nation parce que c’est un événement qui prend de l’ampleur, qui est internationalement reconnu désormais comme étant un cadre d’échange d’expérience dans le domaine de l’Artisanat haut de gamme car, il y a de plus en plus des articles de très bonne qualité créés par des nigériennes tant au niveau de l’art simple, culinaire, que sur la transformation agro-alimentaire.
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La troisième édition du Forum des Mines et du Pétrole de la CEDEAO (ECOMOF) organisée par la commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le gouvernement du Niger sous le thème : "Intégrer les industries minières et pétrolières dans le développement des chaînes de valeur régionales" a débuté hier au centre Mahatma Gandhi de Niamey. Cet important évènement axé sur le potentiel des chaînes d'approvisionnement régionales et la perspective d'harmoniser les éléments essentiels des cadres de politique fiscale du secteur géo-extractif dans la région va durer trois jours. Des stands ont été érigés dans les locaux du centre Mahatma Gandhi, visités par le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Ouhoumoudou Mahamadou.
Durant trois jours, d’importants sujets d’intérêt majeur des sous-secteurs minier et pétrolier en Afrique de l’Ouest et dans le reste du monde, seront discutés par les experts et officiels des Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) accompagnés d’expositions montrant les activités menées dans ces secteurs cités. Après la cérémonie d’ouverture, le Premier ministre Chef du Gouvernement a visité plusieurs stands afin de les encourager. Parmi ces sociétés on note Orano mine Niger, la Société des Mines de l’Aïr (SOMAÏR) et la Compagnie Minière d’Akouta (COMINAK). Ces sociétés mettent en exergue les activités d’exploitation et les actions sociétales qu’elles accomplissent auprès des populations des zones d’exploitation.
«Nous sommes venus exposer les technologies de pointe utilisées à la mine. Ces dernières nous ont permis d’améliorer la sécurité, la production et la productivité. Depuis deux ans la SOMAÏR s’est inscrite dans l’utilisation de ces nouvelles technologies afin de devenir compétitive et les résultats sont concrets. En termes de sécurité, nous avons fait deux ans sans accident et avec de bonnes productions. Nous avons aujourd’hui une visibilité de l’ordre de 20 ans grâce à l’utilisation de ces différentes technologies que nous exposons à nos partenaires venus de la sous-région», a expliqué M. Ibrahim Abaché, ingénieur des mines à la SOMAÏR.
Au niveau d’Orano mine-Niger, l’exposition s’est focalisée sur les activités agricoles du projet Irhazer menées dans le cadre des actions sociétales. Selon M. Kabo Moussa, délégué de Orano mine-Niger et responsable du projet Irhazer, au cours de ce forum, ils vont montrer au public des activités de responsabilité sociétale qui sont en lien avec la production agricole, la santé, l’hydraulique pastorale. « Elles sont faites au profit des populations riveraines des sociétés minières. Je peux dire que ce forum constitue une plate forme d’échange permettant aux participants de se découvrir et faire découvrir leurs domaines d’activités. C’est pourquoi, nous exposons plusieurs variétés de produits agricoles cultivés dans le Nord», a-t-il expliqué.
Pour Mme Foureira Maïga, responsable environnement et développement durable de la COMINAK, l’exposition de leur société minière veut ressortir les activités du projet de réaménagement du site d’exploitation de la COMINAK fermé. Dans ce stand, les supports d’expositions expliquent les trois phases de la fermeture de la mine. «Il s’agit de l’exploitation, le réaménagement, l’accompagnement des populations. Nous menons un réaménagement responsable avec une projection de l’histoire de la COMINAK après 47 ans d’exploitation. Cette fermeture exige un travail global de 20 ans», a-t-elle déclaré.
Il faut enfin noter que, la 3ème édition de ce forum vise à mettre en valeur le potentiel minier et pétrolier de l’espace communautaire, favoriser l’intégration socioéconomique régionale, développer l’exploitation minière artisanale et de petite échelle et organiser des bases de données géologiques, minières et pétrolières des Etats membres de la CEDEAO.
Par Seini Seydou Zakaria(onep)
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Les attaques terroristes perpétrées par des individus armés, le samedi 2 janvier 2021, au niveau des villages de Tchombangou et de Zaroumadareye, ont fait 100 morts et 25 blessés. Le Premier ministre Brigi Rafini, accompagné des ministres de la Défense Nationale, Pr Issoufou Katambé, de l'Intérieur, M. Alkache Alhada, du gouverneur de Tillabéri, M. Tidjani Ibrahim Katiella et des responsables des FAN, s'est rendu dimanche dernier sur les lieux de ces raids meurtriers. La délégation a exprimé toute la compassion du Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou, celle du gouvernement et du Peuple Nigérien aux populations des deux villages sinistrés.
Dans une brève intervention, lors de cette visite, le Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini a indiqué avoir été dépêché par le Président de la République, suite au drame survenu dans ces deux villages du nord du Département de Ouallam. «Nous sommes venus leur apporter le soutien moral. Nous leur avons présenté les condoléances, du Président de la République, du Gouvernement et de la nation nigérienne, toute entière. Nous sommes aussi là, pour leur apporter le réconfort, sur le plan matériel avec une assistance alimentaire et non alimentaire, mais aussi, pour leur annoncer les mesures prises, devant pouvoir les sécuriser davantage, pour rester dans leurs villages», a déclaré S.E Brigi Rafini. Le Premier ministre a déploré le ‘‘bilan désastreux’’ de ces attaques. «Dans le village de Tchombangou on a perdu 70 personnes, tandis qu’une trentaine de personnes ont été assassinées dans le village de Zaroumadareye. Ce qui fait 100 personnes. C’est tout simplement horrible comme situation, commise par des individus dont on n’arrive pas à avoir l’identification », a indiqué, révolté SE Brigi Rafini.
Le Premier ministre a assuré que des enquêtes vont être diligentées ‘‘pour que ces crimes ne soient pas laissés impunis’’. «Le gouvernement prendra toutes les dispositions pour que la paix règne dans cette zone particulièrement menacée ces derniers temps et pour promouvoir ainsi le vivre ensemble. Après la compassion et les condoléances des plus hautes Autorités et du peuple nigérien, le Chef du gouvernement a échangé avec les populations des deux villages afin de trouver des solutions pour renforcer la sécurité dans la région. Déjà, sur place, les Autorités ont décidé de l’installation d’une compagnie militaire de l’Opération ‘‘Almahaw’’, basée à Ouallam. En plus des mesures nécessaires, que le gouvernement compte prendre, des mesures conservatoires leurs ont été annoncées, pour que les populations de ces villages soient sécurisées dans les meilleures conditions, a rassuré SE Brigi Rafini.
Le Chef du gouvernement dit avoir constaté qu’au niveau du village de Zaroumadareye les populations ont quitté leur village. Aussi à Tchombangou, une bonne partie de la population s’est déplacée. «Avec les mesures que nous avons annoncées et que nous comptons renforcer, nous avons grand espoir que ces populations vont revenir rester dans leurs villages, dans la paix et la quiétude», a-t-il ajouté. Le Premier ministre a assuré que le gouvernement a pris la décision que ce défi sera relevé. «Dans toute la zone nous avons des préoccupations et des menaces qui ne sont pas encore résolues. Mais une stratégie et des mesures propres seront prises pour sécuriser les populations et particulièrement les villages qui sont menacés ces derniers temps», a insisté S.E Brigi Rafini.
Suite à cette visite le gouvernement a appuyé les deux villages victimes d’attaques terroristes, avec 20 tonnes de mil, 10 tonnes de riz, plusieurs autres produits alimentaires et 10 millions FCFA. Cette promptitude des Autorités nationales à leur venir en aide et le soutien dont elles ont fait l’objet, ont été estimés et salués par les habitants des villages Zaroumadareye et de Tchombangou. Ces derniers ont aussi encouragé le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, dans sa lutte contre le terrorisme, en déployant les moyens nécessaires pour sécuriser le pays, les personnes et leurs biens.
Mahamadou Diallo (Source : Télé-Sahel)
05 janvier 2021
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Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Brigi Rafini, a effectué hier matin une visite sur le chantier de la construction d’un bâtiment de l’ONG SOS Femmes et Enfants Victimes de Violence Familiale (SOS FEVVF) sis au quartier Kalley Plateau de Niamey. Dénommé « Maison de l’Espoir », ce chantier est financé par la Chancelière allemande Angela Merkel grâce à un prix international sur l’égalité de genre qui lui a été décerné par le gouvernement finlandais. La future maison de l’espoir permettra à la présidente de l’ONG SOS FEVVF, Mme Mariama Moussa, et à son équipe d’accueillir et héberger temporairement dans la dignité les survivants et survivantes de toutes formes de violences exercées à leur égard. Le Premier ministre a été accompagné dans cette visite par le ministre du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire et celui des Domaines, de l’Urbanisme et du Logement ainsi que le président de la Délégation Spéciale de la Ville de Niamey.
D’une superficie de 700 m2, la future « maison de l’espoir » en chantier peut supporter jusqu’à deux niveaux. Elle comportera quatre (4) chambres de trois lits chacune pour l’accueil des survivantes de violences basées sur le genre ; une grande salle qui sera baptisée Angela Merkel ; un bureau d’accueil et d’écoute. Il est également prévu dans la cour une cuisine externe et des toilettes ainsi qu’un espace de loisirs pour les enfants. Cet espace sera aussi baptisé du nom d’une haute personnalité de la Finlande en reconnaissance pour avoir initié ce prix international sur l’égalité du genre. En plus, un atelier d’apprentissage est prévu pour les survivantes de violences basées sur le genre. Ainsi, ce chantier porté par l’ONG SOS Femmes et Enfants Victimes de Violence Familiale est chargé de symboles en ce sens qu’il est le reflet de l’engagement et de la détermination d’une femme à lutter efficacement contre ces violences qui prennent malheureusement des proportions inquiétantes dans notre société. ‘’ Notre maison de l’espoir symbolise vraiment l’espoir pour les survivantes de violences basées sur le genre, chaque jour plus nombreuses’’, a précisé la présidente de l’ONG SOS FEVVF, Mme Mariama Moussa. En effet, l’ONG SOS FEVVF qui est à l’avant-garde du combat contre toutes formes de violences basées sur le genre a été créée par un groupe de femmes et d’hommes soucieux des conditions de vie que mènent leurs sœurs tant en milieu rural qu’en milieu urbain. Elle entend donner aux femmes nigériennes le droit à l’initiative et à la prise de responsabilité face aux discriminations et violences dont elles sont victimes. Sa mission principale est de contribuer à la lutte contre toutes les formes de violence familiale en vue de promouvoir l’harmonie au sein des familles. L’ONG SOS FEVVF intervient dans des domaines comme le soutien direct aux femmes et enfants victimes de violence ou en situation de détresse ; le renforcement des capacités des intervenants œuvrant auprès des victimes et la promotion et la défense des droits et libertés des femmes au sein de la société. C’est une ONG d’envergure nationale parce qu’elle est présente dans les régions de Niamey ; Tillabéry ; Maradi ; Agadez ; Tahoua ; Dosso ; Diffa et Zinder. Lors de cette visite du Premier ministre, la présidente de l’ONG SOS FEVVF a insisté sur une demande pressante de sa structure. Cette demande est relative à l’acquisition d’un terrain pour une prise en charge adéquate des victimes des violences basées sur le genre.
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Le Premier ministre, SE Brigi Rafini a effectué hier matin, une série de visites. A la tête d’une forte délégation, il s’est successivement rendu au chantier de construction du Centre International de conférence Mahatma Gandhi et au NOOM Hôtel. Au niveau du chantier du centre de conférence, SE Brigi Rafini, a pu constater le niveau d’évolution des travaux, lancés le 3 octobre 2018, par le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou. Le Chef du gouvernement a visité de fond en comble ces deux infrastructures et a reçu des informations détaillées sur l’état d’avancement des travaux, leurs capacités, les effectifs d’employés, tant nationaux qu’étrangers, ainsi que les opportunités qu’offrent de tels investissements pour le pays.
A l’issue de ces visites, le Premier ministre s’est réjoui de ce qu’il a vu et entendu. Concernant le centre de conférence International Mahatma Ghandi, SE Brigi Rafini, a fait le constat qu’il est presque achevé. « Il est à environ 90% du taux de réalisation. Ce centre va donner à notre pays une capacité d’accueil des conférences et n’importe quel autre évènement international et national et cela dans les meilleures conditions. C’est donc pour nous, l’objet d’une grande fierté. Nous sommes aussi confortés par ce que nous avons vu comme réalisations. Et nous pouvons affirmer que le Niger, en général et Niamey, en particulier est désormais doté d’un complexe, qui avec le Palais des congrès et aussi d’autres infrastructures, nous permettent d’être à l’aise dans l’organisation des évènements internationaux. C’est l’occasion de louer la coopération, très fructueuse, entre l’Inde et le Niger », a-t-il précisé. Au nom du Président de la République, le Premier ministre a tenu à remercier, « la coopération indienne pour ce précieux ouvrage, ce chef d’œuvre, qu’est le Centre International de conférence Mahatma Ghandi ».
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Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M Ouhoumoudou Mahamadou s’est rendu, hier matin, sur le site de relogement des sinistrés des inondations de 2020 sis sur le plateau qui abrite la cité Enseignants Chercheurs dans l’Arrondissement Communal Niamey 5. Le Chef du gouvernement était accompagné dans ce déplacement par le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophe, le gouverneur de la région de Niamey, les autorités municipales de la Ville de Niamey et de l’Arrondissement communal Niamey 5, des responsables de la Protection civile et de plusieurs responsables et acteurs intervenants sur la question de relogement des sinistrés.
A son arrivée sur le lieu, le Premier Ministre a été accueilli par le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, le gouverneur de la région de Niamey et le responsable de la Protection Civile arrivés sur place plus tôt. Le Chef du gouvernement a suivi une présentation du site, faite par l’Administrateur dudit lieu le colonel Boubacar Darantché. Il ressort de cette présentation que dans le cadre du processus de relogement des sinistrés, il a été réalisé 700 abris sur les 972 prévus, 500 ménages sur les 972 sont déjà installés et le processus (réalisation des abris et réinstallation des ménages) prendra fin dans les 48 heures à venir, soit le 9 septembre 2021. L’Administrateur du site a souligné que les activités d’accompagnement des populations installées sur le site se poursuivront aussi longtemps que prévu.
C’est pourquoi, il a, dans cette perspective, informé le Premier ministre de la mise en place d’une école, d’une case de santé et le renforcement de la sécurité des personnes et de leurs biens. Aussi, dans les 45 jours à venir, toutes les douches publiques et celles prévues dans les ménages seront finalisées. En attendant, le Ministère de l’Action Humanitaire et les partenaires qui accompagnent ce processus sont en train de négocier la retrocession d’une centaine des toilettes mobiles, acquises dans le cadre des festivités des 18 décembre dans les régions. Le Premier ministre a aussi été informé qu’en ce qui concerne l’électrification et l’alimentation en eau du site, la NIGELEC, la SPEN et la SEEN sont à pied d’œuvre. En attendant, trois forages ont été construits sur le site et des lampadaires solaires sont en train d’être installés pour l’éclairage public pour parer au plus urgent.
Le Chef du Gouvernement encourage les éléments des FDS et invite les premiers installés à plus de patience
Ce sont environs 1.754 parcelles qui ont été gratuitement distribuées à toutes les personnes concernées par les inondations de 2020. C’est pourquoi, le Premier ministre a saisi cette opportunité pour visiter le hangar où se trouvent les éléments chargés de la distribution des parcelles pour constater de lui-même la façon dont l’opération est conduite. Sur place M. Ouhoumoudou Mahamadou a retrouvé tous les concernés, hommes et femmes, respectueusement en rang et chacun attend son tour. Les éléments appellent les concernés un à un, à travers un numéro déjà attribué à chaque personne.
Par la suite, le Premier ministre a rencontré les éléments de la protection civile et ceux du génie militaire qui travaillent sur le site pour la construction des abris et pour toute autre assistance et protection au profit des populations. Il a été notifié au Chef du gouvernement que parmi ces hommes figurent 40 femmes qui travaillent depuis le début de l’opération aux côtés de leur frères d’armes. «L’implication des Forces armées dans ce processus est à mettre à l’actif du Ministre de l’Action Humanitaire et de celui de la Défense Nationale qui ont bien voulu collaborer ensemble. C’est vraiment une grande expérience pour les responsables des forces armée nigériennes mais aussi pour ces éléments qui sont appelés à venir apporter l’assistance aux personnes en détresse. Tous les éléments qui travaillent sont de la classe 2020 et par le passé il y’avait déjà les éléments du Groupement d’Instruction de Tondibya qui ont apporté beaucoup de secours et d’assistance à ces mêmes victimes des inondations. Donc c’est pour dire que l’Armée est très bien impliquée dans la lutte et la gestion des catastrophes dans notre pays et cela grâce aux concours des deux ministres», a expliqué un responsable de la Protection civile au Premier Ministre.
‘’Il y’a l’eau, mais les autres services sociaux de base viendront dans les prochains jours’’, dixit SE. Ouhoumoudou Mahamadou
Prenant la parole à cette circonstance, le Premier ministre s’est dit très réconforté et s’est félicité d’apprendre que c’est l’armée qui est en train de travailler pour aider toutes ces personnes. «J’ai tenu à venir vous saluer, vous encourager et vous témoigner toute notre gratitude au nom de ces personnes que vous aidez. Vous êtes en train de faire un travail extrêmement important, merci beaucoup et recevez tous nos encouragements. L’histoire retiendra que c’est grâce aussi à vous que ces populations ont définitivement retrouvé des abris. C’est également grâce à vous que cet endroit est devenu un quartier de Niamey», a déclaré M. Ouhoumoudou Mahamadou galvanisant ainsi davantage ces soldats qui travaillent pour reloger les victimes des inondations.
Avant de quitter le site, le Premier ministre a tenu à rencontrer les premières personnes installées en présence des membres du comité des sinistrés de 2020. En s’adressant à ces personnes, le Chef du gouvernement leur a transmis les salutations des plus hautes autorités nigériennes. Il a les également invitées à plus de patience et d’endurance. «Je vous invite à la patience. Ce n’est qu’une question de temps. Désormais cet endroit est devenu un quartier de Niamey et l’histoire retiendra que vous êtes les premiers habitants de ce quartier. Nous sommes en train de travailler pour vous apporter toute l’assistance nécessaire pour vous accompagner dans ce processus d’installation. Ces parcelles vous appartiennent définitivement. C’est un effort du gouvernement. Déjà il y’a l’eau, mais les autres services sociaux de bases viendront dans les prochains jours», a déclaré le Premier Ministre.
Ali Maman(onep)
08 septembre 2021
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Tôt le samedi matin, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou a conduit une visite d’inspection sur les digues de protection qui s’étendent des deux côtés des rives de la ville de Niamey et qui se prolongent sur une partie du département de Kollo, dans la région de Tillabéry. Par cette sortie qui a mobilisé des membres du gouvernement et les principaux responsables concernés par les questions liées à la digue et à la production rizicole, le Chef du gouvernement a voulu se rendre compte personnellement de l’effectivité des travaux de renforcement de la digue et de leur qualité, conformément aux instructions du Président de la République. Le Premier ministre qui est aussi accompagné du gouverneur de la région de Niamey, s’est longuement entretenu avec les producteurs de riz.
La première étape de la visite d’inspection a concerné les digues de protections et la coopérative rizicole de l’aval 1 du quartier Saguia, dans le 5ème arrondissement communal de Niamey. Sur la digue réhabilitée, le Premier ministre a échangé avec les responsables techniques concernés par la question des inondations avant de s’entretenir avec les producteurs de riz et d’inspecter les rizières verdoyantes qui annoncent une bonne récolte sous peu. Les producteurs et leur encadrement technique annoncent cette année un rendement exceptionnel d’au moins huit (8) tonnes à l'hectare. Avec cette perspective heureuse, les membres de la coopérative ont manifesté leurs inquiétudes quant à la possibilité de rencontrer des problèmes pour écouler leurs récoltes. Ils ont aussi émis le vœu de voir l’entreprise chargée de rénover certaines parties de leurs installations, reprendre les travaux et les mener à termes au plutôt.
Le convoi qui a pris pied sur la digue nouvellement réhabilitée au niveau de l’aval 1 de Saguia, l’a empruntée sur plusieurs kilomètres pour finir par marquer un arrêt d’inspection à hauteur du 2ème pont. Cette partie de la digue qui permet de joindre plus loin la double voie reliant les deux premiers ponts construits sur le fleuve Niger, est vitale pour la protection des aménagements rizicoles de la coopérative de Kirkissoye et de plusieurs aires dédiées aux cultures de contre-saison et à la production de fruits pour les habitants de la capitale. Elle permet aussi de protéger des zones d’habitation et surtout les installations de l’usine de la Rini qui s’occupe du traitement et de la mise en sac du riz paddy produit dans les régions de Niamey et Tillabéri. A Saga, SE Ouhoumoudou Mahamadou a visité les installations hydro-agricoles, notamment la station de pompage d’eau destinée à l’irrigation des périmètres rizicoles. Sur la digue qui protège la production de riz, il a expliqué à la presse que sa mission d’inspection des digues de protection intervient dans un contexte de pré-évaluation de la campagne agricole 2021 « nous devons absolument faire en sorte que les cultures de la saison sèche dont le riz est la principale production grâce à ses aménagements hydro-agricoles soient développées » pour compenser les pertes de la saison hivernale. La mission intervient aussi, a-t-il ajouté, après plusieurs alertes aux inondations émises par les services compétents et le ferme engagement des autorités, instruites expressément dans ce sens par le Président de la République, de ne plus laisser la situation de catastrophe de l’année dernière se répéter. SE Ouhoumoudou Mahamadou s’est dit satisfait des travaux de réhabilitation et de renforcement des digues de protection, principalement réalisés par l’ONAHA, qui permettent à ce jour de sécuriser la production rizicole et maraichère dont le pays a tant besoin. « Nous avons pu voir de visu tout ce qui a été fait et il n'y a aucune inquiétude à se faire en ce qui concerne les aménagements hydro-agricoles que nous avons visités» a –t-il assuré. Il a aussi rassuré les producteurs de riz que des mesures seront prises pour que l’Etat se procure en semences chez eux et pour les soutenir à écouler plus facilement leurs productions. Sur la question du retard accusé par une entreprise dans le cadre d'un marché attribué, SE Ouhoumoudou Mahamadou a donné des instructions claires aux différents intervenants afin que « l'entreprise puisse compléter ses travaux ou que le marché soit résilié et confié à une autre entreprise ».
Le Chef du gouvernement a déclaré que des actions seront prises, après une grande réflexion, pour prévenir les différentes catastrophes en général et les inondations en particulier. Il s’agit de s’assurer, a-t-il dit, que le lit du fleuve soit sécurisé notamment par des mécanismes de protection au niveau des affluents « puisque le problème principal c'est que le fleuve est en train de s'ensabler » et qu’il doit être protégé. « Nous menons des réflexions pour nous assurer que le positionnement géographique des digues est approprié et que la qualité des travaux qui sont faits sur ces digues est également conforme », a-t-il annoncé pour mettre en exergue les efforts déployés par son gouvernement pour finir avec le colmatage récurrent des digues de protection. Après ces propos, le convoi du Premier ministre a roulé sur plusieurs kilomètres sur la digue pour rallier Bani Goungou, un village de riziculteurs et de pêcheurs qui se trouve dans la commune rurale de Liboré. Tout au long du trajet, la mission d’inspection a pu apprécier la qualité des travaux de réhabilitation et admirer l’insouciance des riverains qui, à la douceur des brises venues du fleuve tranquille et du chantonnement des vagues, vaquaient à leurs occupations quotidiennes. Avec les images panoramiques d’un vieux qui reparait sa pirogue, de femmes et d’enfants qui faisaient joyeusement la lessive et se baignaient dans le fleuve, et des riziculteurs qui s’affairaient paisiblement dans leurs périmètres, la situation de catastrophe vécue lors des inondations de l’année dernière semble désormais loin dans l’esprit des riverains du fleuve.
Souleymane Yahaya
25 octobre 2021
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En prélude à la célébration de la 62ème édition de la fête de la République du Niger (18 décembre) qui se déroulera cette année à Diffa, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, a effectué le samedi 31 octobre à Diffa, une série de visites sur les différents chantiers prévus dans le cadre de cet événement à travers le programme Diffa N’Glaa. Le Chef du Gouvernement a visité notamment le salon d’honneur, avec une escale à la mare de la Komadougou avant de visiter la case présidentielle et le monument des martyres.
Diffa est actuellement en chantier et connaitra une transformation à travers les grands chantiers qui ont été lancés et qui sont en cours de réalisation. Malgré, le contexte sécuritaire et bien d’autres défis de l’heure, les autorités sont engagées à rendre la capitale de Manga plus belle qu’auparavant à l’instar de celles des autres régions qui ont bénéficié des fruits de la fête tournante du 18 décembre qui est un vaste programme de modernisation des villes du Niger. Cette visite a permis au Premier ministre d’apprécier le niveau d’exécution des travaux engagés.
A l’issue de cette visite, le Chef du gouvernement a expliqué que le but de son déplacement c’est de constater l’état d’avancement des travaux entrant dans le cadre du Programme de modernisation de nos villes version Diffa N’Glaa. SE. Brigi Rafini a dit avoir remarqué que les travaux sont en cours. S’agissant des points de satisfaction, il a constaté que certains chantiers sont bien avancés. «Il est très possible qu’ils soient terminés dans les délais, c’est-à-dire livrés avant le 18 décembre, citant la case présidentielle et les infrastructures d’accueil notamment l’aérogare et le salon présidentiel», a-t-il confié. Ces infrastructures, ajoute-t-il, pourraient être prêtes, à l’exclusion de la piste d’atterrissage. S’appuyant sur les informations reçues, le Premier ministre a ajouté qu’au stade actuel, le délai semble très cours alors que les travaux de la piste d’atterrissage n’ont pas encore démarré. Pour le Chef du gouvernement cet aspect est un point d’inquiétude au sujet duquel le gouvernement est obligé de prendre acte. «Il va falloir travailler sans la piste aux normes voulues, c’est-à-dire à 3000 m, il va falloir s’adapter à celle de 1800m», a-t-il déclaré.
En ce qui concerne la voirie, le Premier ministre a rappelé qu’elle est une composante essentielle du programme de modernisation des villes. «S’il fallait mettre un ordre de priorités, peut être que les voiries seront les premières», a-t-il déclaré. Le Chef du gouvernement a précisé que là également, il y a des inquiétudes. «Sur les 14 km prévus, nous n’allons probablement pas avoir les 14 km avant le 18 décembre mais nous allons avoir certainement une partie notamment les parties les plus urgentes et prioritaires», a-t-il assuré. Le Chef du gouvernement a reconnu que l’Etat doit jouer sa partition tout en notant que l’entreprise a quelques soucis en matière de financement. «Nous allons mettre les bouchées doubles pour résoudre ce problème», a insisté SE. Brigi Rafini.
«C’est la fin du premier cycle du programme de modernisation des villes car il doit y avoir une continuité de ce programme. Diffa va certainement avoir sa touche particulière», s’est réjoui le Premier ministre. Il s’est dit convaincu que Diffa va changer comme les autres villes dans le sens de lui donner espoir dans le contexte qui est le sien. «La population de Diffa va se sentir plus en confiance, plus en sécurité devant des réalisations aussi symboliques et importantes que celles que nous venons de visiter telles que la tribune, la place des martyres, la Maison des Jeunes et de la Culture et le stade», a estimé le Chef du gouvernement.
Dans le contexte de Diffa, a dit le Premier ministre cela est extrêmement important. «Il faudrait que toutes ces entreprises qui concourent à la réalisation des infrastructures prennent conscience que Diffa en a grandement besoin», a-t-il ajouté. «Il faut que chacun apporte tous les soins aux ouvrages à réaliser. C’est pourquoi nous ne voulons pas les forcer à réaliser tous ces ouvrages dans le délai car nous savons que cela va se faire au détriment de la qualité, si on va rapidement», a déclaré SE. Brigi Rafini. Le Premier ministre a demandé à ces entreprises de livrer l’essentiel. «Le projet continue même au-delà du 18 décembre», a-t-il indiqué, soulignant la volonté du Président de la République et du gouvernement dans la réussite de ces projets et la tenue de la fête du 18 décembre à Diffa malgré les défis comme l’insécurité, la pandémie de la Covid 19 et les élections générales qui s’annoncent. «Il va falloir s’organiser de manière à ce que cela n’impacte pas négativement la fête du 18 décembre», a-t-il conclu.
Mamane Abdoulaye,Envoyé spécial(onep)
Lire aussi >>> Diffa N’Glaa : Plusieurs chantiers en phase de finition
Dans le cadre de la célébration du 62ème anniversaire de la proclamation de la République du Niger ou Diffa N’Glaa, le Comité d’Organisation de l’événement s’est rendu le 30 octobre à Diffa, au niveau des différents chantiers prévus à cette occasion. Dans l’ensemble, ces travaux avancent normalement car la plupart des chantiers ont été exécutés à plus 50% et la résidence présidentielle est à un taux de réalisation de 92%.
Pour rappel ce programme prévu sur une période de trois ans compte réaliser plusieurs infrastructures. Il est subdivisé en 4 volets essentiels. Le premier volet, c’est la réalisation des infrastructures de voiries et d’assainissement, la construction des hébergements pour les hautes personnalités et l’ensemble des invités, la réalisation des infrastructures administratives et les services sociaux de base, la réalisation des infrastructures sportives et culturelles, des espaces verts et l’aménagement des ronds-points. Ce programme a prévu aussi la construction d’une centaine de villas avec l’appui des ressortissants de Diffa, les sociétés d’Etat et bien d’autres partenaires qui veulent contribuer à la modernisation de cette ville.
Ainsi au cours de la journée du 30 octobre, les membres du comité Diffa N’Glaa ont parcouru plusieurs chantiers dont celui de la place des martyres où un monument est en cours de construction. A la date de cette visite ledit monument est réalisé à plus 50% et le chantier emploie plusieurs dizaines des jeunes. Aucun problème majeur n’a été signalé pour le moment. Non loin de là, la délégation a pu constater la réhabilitation du palais du Chef de canton de la Komadougou. La fin des travaux est prévue vers le 20 novembre avec un taux actuel d’exécution de près de 85%. Près de là, se tiennent aussi les travaux de rénovation de la grande mosquée. Outre sa rénovation, une salle de prière est prévue pour les femmes, des blocs de latrine et la clôture. La réception est prévue incessamment, dans environ une semaine selon les explications recueillies sur place.
Notons que les travaux d’extension de l’aéroport sont également en cours avec un taux de réalisation de près 70%. Il s’agit notamment du salon présidentiel et des postes de contrôle et la fin desdits travaux est prévue le 30 novembre. La délégation du comité Diffa N’Glaa s’est rendue aussi au stade régional de Diffa, qui est en cours de rénovation notamment sa tribune et la construction des bureaux. L’objectif c’est de le conformer au standard avec une piste d’athéisme. Le terrassement est à 80% et l’évolution générale des travaux est à 60%. Il y aussi des circuits d’évacuation des eaux ainsi que des travaux d’aménagement. La station régionale de l’ORTN ne fait pas exception à cette dynamique car les travaux de rénovation de ce service est en cours. A cela s’ajoute la construction d’une case de passage, une salle de presse et une cafétéria avec un taux d’exécution général de 53%.
Quant à la MJC, les travaux de rénovation sont à un taux d’exécution de 67,5%. Il y aura des bâtiments administratifs, la nouvelle salle de conférence, l’aménagement interne et externe et la réalisation de la bibliothèque. Au niveau de la résidence présidentielle avec sa salle de banquet, des bâtiments annexes, des aménagements internes et externes, le taux d’avancement des travaux est à près de 92%.
Par ailleurs, cette délégation a aussi visité la tribune officielle avec ses 1500 places. Elle comprend aussi plusieurs bureaux dont un salon présidentiel et ministériel, deux guérites. Elle est selon ces concepteurs une des meilleures en termes d’innovation. La réception est prévue vers le 20 novembre en tenant compte de travaux supplémentaires. La visite s’est achevée au niveau du portique d’entrée de la Commune urbaine de Diffa, haut de 9 m ; le taux de réalisation est de 60%. Le comité a par ailleurs visité la cité Diffa N’Glaa qui comprend près de 165 villas. Ce complexe est en cours de construction avec le concours de plusieurs sociétés d’Etat et privées ainsi que d’autres volontaires engagés dans la dynamique de la modernisation de la ville de Diffa. D’ores et déjà, 27 villas ont déjà été réceptionnées le président du comité Diffa N’Glaa, M. Abdou Lawan Marouma.
Mamane Abdoulaye,Envoyé spécial(onep)
02 novembre 2020
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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini a effectué, le 13 septembre dernier, une série de visites sur des sites d’inondation. C’est ainsi que le Premier ministre et la délégation qui l’accompagne, composée des membres du gouvernement, dont le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et de l’élevage, M. Albadé Abouba, des cadres de l’office national des aménagements hydroagricoles, ainsi que des autorités régionales, se sont rendus, successivement, dans les communes de Karma, Liboré, en passant par Saga, N’Dounga et Kollo plus précisément dans le village de Sébéri, pour constater les dégâts causés par la montée des eaux.
Le constat est le même dans toutes les localités visitées. Le débordement du fleuve, a causé la destruction des digues et des infrastructures hydroagricoles, la submersion des rizières, l’effondrement des habitations. Dans le département de Kollo, plus précisément dans les communes visitées, près de 2000 ha de périmètres irrigués ont sombré sous les eaux avec une perte de plus de 11.000 tonnes de production.
La situation est grave au vu des dégâts constatés, par exemple, sur les périmètres hydroagricoles dans les localités visitées, impactant plus de 6000 exploitants. Ainsi, le Chef du gouvernement a tenu à exprimer, au cours de cette visite, sa compassion à l’endroit des populations sinistrées. Il a aussi annoncé à l’endroit de ces dernières que le gouvernement est à leur côté, pour les aider à travers des solutions idoines et immédiates. Par ailleurs, le Chef du gouvernement a lancé un appel à la solidarité nationale et internationale en faveur des populations sinistrées.
« L’essentiel de ce que nous avons vu sur les sites de Koutoukalé, Karma, Saga, Liboré, N’Dounga et Sebri, on n’a pas du tout l’impression qu’il y’a un aménagement hydroagricole dans l’espace. Tout est totalement sous l’eau. La récolte du riz est compromise, même celle de l’année prochaine selon les techniciens. Tout laisse croire que nous avons deux campagnes totalement ratées », a indiqué à l’issue de la visite, SE Brigi Rafini. Cependant, a-t-il-fait remarqué, les cultures pluviales, mil, sorgho et niébé présentent un très bon aspect promoteur. La situation est difficile, selon le Chef du gouvernement, sur le plan des récoltes. En outre, a précisé le Premier ministre «il y’a aussi des populations sinistrées, des villages qui sont complément sous l’eau et les populations victimes sont hébergées dans les écoles. Nous avons fait le constat qu’il faut absolument les assister en leur assurant une protection, de l’assistance alimentaire, médicale et hébergement».
La rentrée des classes est prévue pour le 1er octobre, et avant cette date, a souligné le premier ministre, une solution doit être trouvée pour héberger des centaines de milliers de personnes sinistrées. « Nous avons ainsi besoin des tentes et des moustiquaires par ce que il y’a le paludisme qui fait rage en même temps. Ainsi, j’en appelle à la communauté internationale, et aux pays amis, aux ONGs nationales et internationales qui sont ici au Niger, pour exprimer leur solidarité active et immédiate, car nous sommes dans le grand besoin », a déclaré SE Brigi Rafini. Le chef du Gouvernement a expliqué que l’Etat déploie tous les efforts. Mais, a ajouté SE Brigi rafini, « il faut le reconnaitre, il nous faut nécessairement l’appui et le soutien de nos partenaires et nous en appelons avec insistance ».
Les populations rencontrées par le premier ministre, avec lesquelles il a directement échangé pour s’enquérir de leurs besoins dans ce contexte difficile afin de faire face à la situation, gardent le moral et sont émues de la présence du Chef de Gouvernement à leur côté. Il les a rassurées du soutien de l’Etat et ses partenaires pour traverser cette période difficile.
« Les effets de ces inondations constituent un véritable défi pour notre pays, qui est déjà confronté à la pandémie de la COVID-19 et le défis sécuritaire depuis plusieurs années. C’est vraiment un peu lourd pour notre pays et nous demandons de l’aide », a plaidé SE Brigi Rafini.
L’action immédiate du gouvernement, selon le premier ministre, est de reloger les sinistrés en leur assurant une assistance alimentaire et médicale. Il a enfin appelé les populations à éviter de construire sur les zones inondables.
Issoufou A. Oumar(onep)
15 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini, était en visite de 48 h dans la région de Diffa, précisément dans la localité de Blanoukour, une grosse bourgade située à 25 km de N’Gourti (dans le département de N’Gourti). Il s’agissait pour le Premier ministre Brigi Rafini et la délégation qui l’accompagne d’assister à l’ouverture du 1er festival de l’Artisanat et du Tourisme de Blanoukour. Le Chef du gouvernement était accompagné dans ce déplacement des ministres de l’Hydraulique ; du Tourisme ; de la Santé Publique ; de la Renaissance Culturelle, de celui à la Présidence de la République, du ministre délégué à l’Elevage, de son directeur de cabinet et de plusieurs membres de son cabinet.
A Blanoukour, localité située à 1800 km de Niamey la capitaine, la vie est austère, aussi bien pour les hommes que pour les animaux. Les pistes sont impraticables en toutes saisons, aucun de moyen de communication, pas de réseaux téléphoniques, etc. Pour tout dire, Blanoukour est isolé du Niger et du reste du monde. Et pourtant y vivent des Nigériens. C’est à cette population que le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, a rendu visite. Il a tenu à partager leur quotidien, 48 heures durant, le temps d’un festival. Le Festival de l’Artisanat et du Tourisme de Blanoukour, dénommé FARCUB, qui est à sa première édition, avec pour objectif essentiel la promotion de l’artisanat et de la culture Toubou.
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En visite privée à Casablanca, au Maroc, le Premier ministre, Chef du gouvernement, SE. Brigi Rafini, s'est rendu à Rabat, la capitale politique du royaume chérifien, où il a été invité pour un déjeuner de travail par son homologue marocain, SE. Sa'ad Eddine El Othmani.
Au cours de ce déjeuner qui a vu la participation du ministre marocain de l'Emploi, M. Yatine Mohamed, et de l'ambassadeur du Niger au Maroc, SEM. Salissou Ada, les deux (2) chefs de gouvernement ont saisi l'opportunité pour faire un tour d'horizon des relations entre nos deux pays. Il ressort de ces échanges, comme l'a souligné le Premier ministre, SE. Brigi Rafini, que ces relations sont excellentes à plus d'un titre et se renforcent davantage.
Peu avant sa rencontre avec son homologue marocain, le Premier ministre était dans les locaux de l'ambassade du Niger à Rabat où il a rencontré les membres du personnel. Plusieurs questions ont été à l'ordre du jour de cette rencontre. On peut citer, entre autres, la question du décaissement à temps de frais de fonctionnement de l'ambassade, de la coopération dans le domaine académique, de la coopération militaire, etc.
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Le président de l’Assemblée Nationale, M. Seini Oumarou, les membres du bureau et ceux de la Commission des Affaires Sociales et Culturelles de l’institution se sont rendus, hier dans l’après-midi, au quartier Pays-Bas pour constater l’ampleur du drame suite à l’incendie qui a tué une vingtaine d’enfants de la maternelle de l’école du quartier. Les parlementaires ont exprimé leur compassion aux familles des victimes et aux enseignants de l’école.
A son arrivée au quartier Pays-Bas, la délégation parlementaire conduite par le président Seini Oumarou a été accueillie par le gouverneur de la région de Niamey. La tristesse et la désolation se lisaient sur tous les visages. Des enfants en bas âge ont été calcinés dans des classes en paillote. Les causes de l’incendie sont encore inconnues et une enquête a été ouverte dit-on. Le bureau de l’Assemblée Nationale a remis une somme symbolique en espèce de cinq millions (5.000.000) de francs de CFA au gouverneur de la région de Niamey pour accompagner les familles.
A l’issue de cette visite parlementaire, le président de l’Assemblée Nationale, très touché par le drame, a exprimé sa compassion. SE Seini Oumarou a déclaré que le bureau de l’Assemblée a vu le drame causé par l’incendie. «Je voudrais d’abord encourager les enseignantes qui ont essayé dans un sursaut de responsabilité de sauver les enfants, mais malheureusement, le feu avait déjà pris une bonne partie des classes en paillotte. Elles n’ont rien pu faire, mais ce reflexe est à saluer», a-t-il dit.
Ce drame doit interpeller tout le monde. Il faut, selon le président du parlement, trouver une solution au problème des classes en paillotte. «Je pense que le gouvernement fera quelque chose dans ce sens. Nous avons également constaté la proximité de l’école avec des habitations. Ici, le danger, c’est que l’école n’est pas clôturée. Les autorités locales et le ministère concerné sont interpellés, je pense que chacun dans sa sphère de responsabilité va intervenir pour que ce genre de drame ne se répète plus», a dit avec amertume SE. Seini Oumarou.
Seini Seydou Zakaria
15 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou a successivement effectué une visite hier à l’Hôpital National de Niamey et à l’Hôpital Général de Référence où il s’est rendu au chevet des blessés de la manifestation contre le passage d’un convoi militaire français à Téra qui a fait deux morts.
SE. Seini Oumarou est accompagné dans ce déplacement par le ministre en charge de la Santé Publique, Dr. Idi Illiassou Maïnassara, des députés membres du bureau de l’institution et du directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale. L’objectif de la visite est d’aller s’enquérir de l’état de santé des malades hospitalisés dans ces deux grands hôpitaux de Niamey.
A l’issue des visites, les responsables des deux hôpitaux où sont soignés les quinze (15) blessés ont tous rassuré le président du parlement que l’état de santé des blessés admis s’améliore, bien qu’on déplore la mort d’un d’entre eux. Des 15 blessés, 12 sont soignés à l’Hôpital National de Niamey et trois (3) autres sont à l’Hôpital Général de Référence. Parmi les 12 malades qui sont à l’Hôpital National de Niamey, un qui a reçu une balle dans la tête est dans un état grave. «La prise en charge est complète avec le soutien des partenaires comme la Croix rouge qui ont assisté aux examens complémentaires des victimes», a expliqué le médecin colonel spécialiste chirurgical à l’hôpital de Niamey.
L’Etat clinique des trois autres patients soignés à l’Hôpital Général de Référence est stable. Selon Pr Eric, directeur général de l’Hôpital, les deux patients sont gardés au service de chirurgie viscérale et le troisième est toujours au service de réanimation pour pouvoir surveiller son état clinique.
Seini Seydou Zakaria(onep)
02 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Une délégation des membres du bureau de l’Assemblée nationale et des députés membres de la Commission du Développement Rural et de l’Environnement conduite par le président de l’Institution, SE. Seini Oumarou a effectué, le lundi 28 février dans l’après-midi, une visite sur le site de la 7ème édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Élevage (SAHEL- Niger) au Palais du 29 juillet de Niamey. Elle est allée découvrir les produits des chaines de valeurs agro-sylvo pastorales et halieutiques exposés et encourager les producteurs et tous les acteurs du secteur rural.
Le SAHEL rassemble chaque année les producteurs professionnels agricoles du Niger et de la sous-région. Au cours de cette visite, le président du parlement nigérien s’est réjoui de voir les résultats enregistrés en constante progression par rapport aux précédentes éditions. Lancé le samedi 26 février, le Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Élevage (SAHEL- Niger), organisé par le Réseau National des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture est placé, cette année, sous le thème «L’Agriculture nigérienne dans la zone de libre-échange continentale africaine. Comment assurer : la modernisation des techniques, la compétitivité des chaines de valeurs, l’entreprenariat des jeunes et des femmes ».
Les organisateurs du salon ont fait visiter la délégation de l’Assemblée nationale les différents stands d’expositions dont la grande majorité est occupée par les femmes qui sont très actives dans au moins deux maillons importants des chaines de valeurs, à savoir la transformation et la commercialisation. A l’issue de
la visite, le président de l’Assemblée nationale, SE. Seini Oumarou s’est dit impressionné par la diversité et la qualité des produits exposés. Selon lui, toute la chaine de valeur est présente à ce salon. «Ce que nous venons de voir est très rassurant et encourageant. Nous félicitions les initiateurs du salon. L’organisation est bien faite. Nous avons découvert qu’au Niger, il existe une possibilité de nourrir tout le monde dans le domaine agricole. C’est juste une question d’organisation», a dit le président Seini Oumarou.
Le président du parlement a relevé la constante progression à chaque édition du SAHEL Niger qui, est devenu un rendez-vous d’affaires incontournable et occupe une place confortable dans l’agenda des salons de l’Agriculture de la sous-région. Il a ensuite souligné l’importance de la question de certification et la labellisation des produits. «La certification est très importante pour avoir des produits de qualité, montrant que le produit est sans danger et compétitif sur les marchés internationaux», a estimé SE. Seini Oumarou.
Il est aussi important de souligner que les Nigériens ne s’intéressent guère aux produits locaux alors que nous avons de très bons produits. «J’encourage les exposants à multiplier d’efforts pour atteindre l’objectif de faim zéro dans la lutte contre l’insécurité alimentaire au Niger. J’appelle les nigériens à consommer les produits locaux afin d’encourager les acteurs intervenant dans les chaines de valeur agro-sylvo pastorales et halieutiques», a conclu le président du parlement nigérien.
Seini Seydou Zakaria(onep)
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Le Président de l’Assemblée Nationale de la République Française SE Claude Bartolone en visite au Niger, était hier, aux usines de traitement d’eau de Goudel et Yantala de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN) et de la Société d’Exploitation des Eaux du Niger (SEEN). Il s’agit à travers cette visite de consolider davantage la coopération entre la France et le Niger.
A son arrivée à l’Usine d’eau potable de Goudel, le Président du parlement français a été accueilli par le ministre en charge de l’Hydraulique et de l’Assainissement M. Barmou Salifou, les directeurs généraux de la SPEN et de la SEEN entourés de leurs collaborateurs. En prenant la parole, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a d’abord souhaité la bienvenue au Président de l’Assemblée Nationale de la République Française. M. Barmou Salifou a par la suite salué l’excellente coopération qui existe entre les deux pays dans le cadre de l’Hydraulique et de l’Assainissement d’une manière générale notamment l’Agence Française de Développement (AFD) à travers laquelle la France finance beaucoup l’hydraulique urbaine et rurale par rapport à l’Assainissement et à l’Hygiène.
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Le vendredi 3 décembre dernier, le Président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), Ehadji Moussa Maty, à la tête d’une forte délégation, était à l’Hôpital de Général de Référence (HGR) et à l’Hôpital National de Niamey (HNN), au chevet des patients blessés lors des manifestations contre le convoi de la force française Barkhane en transit à Téra, le 27 novembre dernier. Ehadji Moussa Maty a tenu à s’enquérir de l’état de santé des blessés internés au niveau de ces établissements sanitaires mais aussi les soutenir moralement et connaître les conditions de leurs prises en charge.
Les responsables des deux hôpitaux qui ont accueilli les quinze (15) victimes ont tous rassuré la délégation de la CNDH sur les efforts déployés pour la prise en charge effective et l'amélioration de l'état de santé de ces blessés, bien qu'on déplore la mort d'un d’entre eux à l'hôpital National. A l’hôpital de référence où sont internés trois (3) blessés qui suivent les traitements en chirurgie viscérale, (un professeur, un élève et un chauffeur), le président de la CNDH après avoir suivi l’intervention de médecin traitant et échangé avec les malades, s’est réjoui de l’amélioration de l’état de ces derniers, tout en leur souhaitant un prompte rétablissement.
Au niveau de l’HNN où ont été accueillis et traités 12 blessés, la délégation a eu à visiter tous les malades et a appris qu’une personne a déjà été libérée, suite à sa guérison. Aussi, parmi les 11 patients qui restent, un blessé se trouve en réanimation. Là aussi, après les informations données par le médecin chirurgien et les échanges avec les patients, Ehadji Moussa Maty s’est dit réconforté de voir que ces patients sont bien pris en charge et se portent de mieux en mieux. «Je suis aussi fier de constater que leurs pronostics vitaux ne sont pas engagés et cela malgré les blessures graves qu’ils ont subies. Tout est mis en œuvre pour leurs soins effectifs. Tous leurs droits sont respectés et je ne peux que féliciter et encourager le personnel soignant ainsi que les responsables des deux hôpitaux visités, tout en souhaitant une rapide guérison aux malades», a déclaré le président de la CNDH.
Quant au Directeur de l’HNN, le Médecin Colonel Oumara Mamane, il s’est dit honoré de cette visite et a rassuré que les patients se portent mieux et que l’Hôpital National de Niamey met tout en œuvre pour traiter ces patients et s’est réjoui du soutien que lui apportent les Autorités dans le cadre d’une bonne exécution de la mission de cet établissement sanitaire.
Partout où il est passé, en plus du soutien moral qu’il apporte aux blessés, le Président de la CNDH a offert aussi une enveloppe symbolique aux familles de ces patients.
Rappelons que le 27 novembre 2021, des jeunes de Téra ont manifesté, contre le passage d’un convoi de la force française Barkhane qui transitait par le Niger pour rejoindre le nord du Mali. Ces manifestations ont fait, selon un communiqué du Ministère de l’Intérieur, deux morts et plusieurs blessés. «Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cette tragédie et situer les responsabilités », a annoncé un communiqué gouvernemental, en date du samedi 27 novembre 2021.
Mahamadou Diallo(onep)
06 décembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), M. Maty Elh Moussa a visité hier matin les locaux devant abriter désormais les services de ladite commission. La CNDH dispose désormais de ses propres locaux. Le nouveau bâtiment qui lui a été affecté comporte plus de 50 bureaux, 03 salles de réunion, une mosquée, des grands halls couverts et un parking avec hangars. Tous les cadres administratifs disposent à présent de leurs propres bureaux.
Dans son intervention, le président de la CNDH, a rappelé que la mise à disposition de ce bâtiment administratif est le fruit de la volonté politique du Président de la République qui accorde une place de choix aux questions des droits humains dans son programme. «En effet, dès notre première audience pour lui présenter le nouveau bureau de la CNDH, nous avons soulevé au premier responsable de notre pays les préoccupations de notre institution dont le manque de siège propre», a déclaré M. Maty Elh Moussa. Ces préoccupations et principalement l’acquisition d’un siège propre ont reçu une oreille attentive.
Et par la lettre numéro 000315/MF/DGBPME en date du 23 février 2022 que le ministre des Finances informait le président de la CNDH de la mise à disposition d’un bâtiment administratif au quartier terminus. Ainsi, cette mise à la disposition de la CNDH d’un siège propre, satisfait l’une des recommandations de l’Alliance Mondiale des Institutions Nationales des Droits de l’Homme faite au Niger et cela conformément aux recommandations faites à la CNDH lors de son passage pour le statut A en mars 2017. Le président de la CNDH a par ailleurs exhorté les usagers, les acteurs étatiques et non étatiques à internaliser cette nouvelle adresse de la CNDH dans le cadre des activités de promotion et de protection des droits humains au Niger.
Pour sa part, le Secrétaire général de la CNDH, M. Maman Sayabou Issa a souligné, au nom de l’administration, que ce nouveau local est une satisfaction pour tous. «Nous remercions le président et la vice-présidente pour avoir concrétisé ce projet tant voulu depuis fort longtemps par les agents de cette institution» a-t-il souligné. Aussi, il a précisé que ce nouveau bâtiment facilitera l’accès à l’institution.
Rachida Abdou Ibrahim(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Les fortes précipitions du 26 Août dernier ayant occasionné des inondations dans la capitale Niamey surtout dans le village de Gabagoura continuent de susciter la compassion des uns et des autres. Le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), Pr Khalid Ikhiri et les autres membres de l'institution ont effectué, hier matin, une visite au niveau de ce village pour constater l'ampleur des dégâts causés par cette pluie et témoigner leur soutien aux personnes sinistrées.
À leur arrivée sur le lieu du sinistre, le président de la Commission Nationale des Droits Humains, Pr Khalid Ikhiri et la délégation qui l'accompagne ont été accueillis par le chef du village Gabagoura, M. Adamou Saley. La réalité parle d'elle-même. Plusieurs maisons sont effondrées, le lieu est devenu inhabitable ; les quelque effets restants (matelas, meubles...) sont exposés au soleil et les travaux de dégagement des voies sont en cours pour faciliter la circulation. Certaines personnes continuent de fouiller dans les décombres pour récupérer ce qui peut l'être. Pour le chef du village ce sinistre est lié à la destruction des digues de protection du village qui ont cédé. A cela s'ajoute le manque de voies d'évacuation des eaux vers le fleuve. Le chef du village a salué l'esprit de fraternité et de solidarité qui est manifesté à l'endroit de la population. « Dieu merci, le village n'a déploré aucune perte en vie humaine excepté quatre blessés légers qui se sont actuellement rétablis » a-t-il confié.
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Suite aux événements tragiques du 2 novembres où 69 personnes dont le maire de la commune de Banibangou ont trouvé la mort dans une embuscade tendue par des terroristes, le Président de la République Mohamed Bazoum s’est rendu dans ladite commune pour réconforter et rassurer les populations. A la tête d’une forte délégation comprenant des hauts responsables militaires, le Chef de l’Etat a tenu un meeting à la tribune officielle. Trois messages constituent le fond de l’intervention du Président Bazoum devant les habitants de Banibangou : réaffirmer la volonté de l’Etat de les protéger ; leur demander de garder le vivre ensemble malgré les agissements de quelques individus égarés et enfin annoncer la mise œuvre d’un plan spécial de soutien à Banibangou et au Zarmaganda en général.
Malgré le deuil, les populations de Banibangou ont réservé un accueil exceptionnel au Chef de l’Etat et à sa délégation. Et c’est avec une émotion à peine contenue que le Président a présenté, en langue nationale locale, ses condoléances les plus attristées et celles de toute la Nation aux familles endeuillées et à toute la communauté.
Par la suite, plusieurs représentants des populations se succédé à la tribune pour dire leurs préoccupations, exprimer des doléances et même faire des propositions en vue de faire face à la situation sécuritaire délétère dans la région.
En réponse aux différentes interventions, le président Bazoum s’est dit très touché par les mots qui ont été dits par les représentants de la population. Le Chef de l’Etat s’est dit horrifié par la mort de ces 69 personnes, la plupart des jeunes. «Chacun de vos villages porte le deuil de cette disparition tragique. Les morts sont toutes douloureuses, mais certaines le sont plus que d’autres. Et la façon dont 69 enfants de Banibangou viennent de mourir est quelque chose de très choquant. Tout le Niger est choqué, toute la communauté humaine a été choquée», a déclaré le Président de la République ajoutant qu’il a reçu beaucoup de messages de compassion de l’extérieur. «Je me devais de venir ici à Banibangou pour dire que cette souffrance est la mienne. C’est mon devoir élémentaire qui commande que dans des instants de ce genre je vienne personnellement partager avec vous, votre deuil, vous soutenir et vous réconforter dans cet instant de souffrance», a-t-il précisé.
Le Chef de l’Etat a une fois de plus condamné ces actes abjects perpétrés par des individus sans foi ni loi, parfois par des jeunes ressortissants de cette zone qui commettent des actes aussi abjects. Il a rappelé que la situation sécuritaire était déjà une très grande préoccupation lorsqu’il était encore ministre de l’Intérieur. Le président Bazoum a déploré le fait que cette insécurité n’a malheureusement pas diminué, elle a même augmenté dans tout l’espace, comme une épidémie, malgré les énormes efforts déployés par l’Etat. «Mais elle ne saura durer. Nous travaillons à y mettre fin», a-t-il garanti.
C’est du reste pourquoi, le Chef de l’Etat dit avoir effectué ce déplacement en compagnie des hauts responsables militaires. «Je suis venu avec les responsables militaires pour qu’ils entendent ce que vous dites et ce que vous voulez et qu’ils écoutent vos propositions», a-t-il déclaré avant d’exprimer son état d’esprit relativement à cette situation. «De tous les soucis que nous avons au Niger, l’insécurité dans la région de Tillabéri est la chose qui m’empêche le plus de dormir et sur laquelle je réfléchis le plus. C’est un défi pour notre pays, c’est le défi n°1 pour moi parce que c’est à moi de vous assurer la sécurité», a-t-il souligné, tout en disant comprendre l’état d’esprit de la population qui est tentée de se défendre par ses propres moyens.
Le président Bazoum a réaffirmé sa volonté de faire face à ce défi avec toutes les forces de défense et de sécurité et avec le soutien de la population. «Je voudrai que vous comptiez sur nous, sur les Forces armées nigériennes, sur la Gendarmerie nationale, sur la Garde nationale du Niger et sur la Police nationale. C’est leur travail d’assurer votre sécurité. Je comprends que vous ne soyez pas satisfaits de notre rendement et de nos performances. C’est normal que vous soyez révoltés et vous veuillez vous sécuriser vous-mêmes. Mais cette tâche est celle de l’Etat», a-t-il ajouté.
Le Chef de l’Etat est revenu sur les efforts consentis par l’Etat au courant des 10 dernières années. Des efforts qui se sont matérialisés entre autres par le triplement des Effectifs des FAN, le doublement des effectifs de la GNN, la GN et de la PN, mais aussi le renforcement les moyens et les équipements des forces de défenses de sécurité. Mais cela n’a pas suffi, a-t-il reconnu. Cette situation s’explique selon le Chef de l’Etat parce que le pays le Niger est vaste d’une part et d’autre part, il fait face à des défis sécuritaires un peu partout : le groupe terroriste Boko haram dans le bassin du Lac Tchad, le banditisme armé le long de la frontière sud de la région de Maradi, les groupes armés terroristes à la frontière ouest (Mali). Sur toutes ces zones, l’Etat a déployé des troupes. «Mais les sollicitations sont nombreuses, l’espace est vaste, les terroristes sont rapides parce qu’ils utilisent des motos ; ils sont lâches parce qu’ils attaquent des villages isolés, ils tuent des paysans dans les champs», explique le président de la République. «C’est une maladie pour laquelle le remède est difficile mais pas impossible. Nous allons progressivement trouver le remède. Nous allons augmenter les effectifs, les moyens et équipements de nos forces. Nous serons en capacité, à termes, d’assurer votre sécurité au point où vous ne pourriez pas songer à vous défendre vous-mêmes», a-t-il promis.
Le deuxième aspect du message du Chef de l’Etat est le maintien de la cohésion sociale. Il a pour ce faire demandé à la population de Banibangou d’être patiente et tolérante, de ne pas suivre les agissements des individus égarés qui ne savent pas ce qu’ils veulent, qui ont font du tort à leurs parents et qui les exposent même. «Mes chers frères et sœurs de Banibangou, nous sommes des musulmans. Je voudrai que nous ne le l’oublions jamais. Ceux qui tuent ne savent pas ce qu’ils veulent, ils sont des ignorants. Ils ne sont rien. Certes, ils vous rendent la vie difficile, mais il faut surtout éviter que cela dégrade la relation entre les communautés. Les djermas, les peuls, les songhays, les touaregs, les arabes et tous les autres qui vivent dans cet espaces sont des frères. Ne suivez pas quelques uns qui se sont égarés, qui se comportent de façon irresponsable et criminelle et qui posent des actes choquants. Je suis venu vous implorer, mes chers frères de Banibangou, pour que vous conserviez notre vivre ensemble ; notre convivialité de musulmans, de gens non violents, tranquilles et qui reprouvent la violence», a déclaré le président Bazoum.
Enfin, le troisième aspect du message du Chef de l’Etat pour la population de Banibangou est relatif à la situation alimentaire. «Je serai, venu à Banibangou même si il n’ya pas eu cet épisode douloureux parce que je sais que Banibangou souffre et mon devoir, c’est d’aller chez ceux qui souffrent. Je sais que cette année les terroristes vous ont empêché de cultiver, je sais que la saison des pluies n’a pas été bonne. Je sais par conséquent que Banibangou est déficitaire sur le plan alimentaire. Par conséquent je vais mettre en œuvre un plan spécial de soutien à Banibangou et au Zarmaganda de façon général», a annoncé le Chef de l’Etat.
Le Président de la République s’est aussi dit conscient des autres préoccupations soulevées par les représentants des populations et qui portent sur le problème des routes, de l’eau et les nombreuses écoles fermées du fait de l’insécurité, ainsi qu’une présence militaire plus soutenue entre Banibangou et Ouallam. «Toutes ces préoccupations seront étudiées de façon exceptionnelle et je vais donner les instructions nécessaires. Je voudrais seulement vous nous fassiez confiance», a-t-il annoncé.
«Je repars en vous faisant la promesse ferme que j’étudierai les problèmes que vous m’avez soulevés, je les étudierai avec conscience et j’y répondrai de façon spéciale. Mais nos moyens sont limités, il faut que vous le sachiez aussi. C’est pourquoi, certaines questions peuvent prendre du temps, nous avons besoin de votre compréhension. Dans cette épreuve qui est la vôtre aujourd’hui, faites ce que Dieu a recommandé, la patience aussi. Mais votre sécurité, c’est notre affaire, nous allons la prendre en charge de façon conséquence incha Allah. Jamais, nous ne vous oublierons, jamais vous ne vous sentirez seuls, nous serons toujours avec vous, devant vous pour vous protéger parce que c’est notre mission», a conclu le président Bazoum.
Siradji Sanda
08 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l'État, S.E.M Mohamed Bazoum a quitté Niamey, hier mercredi 16 février 2022, à destination de Paris, d'abord, où il a pris part, hier soir à l'Elysée, à un dîner de travail aux allures d’un mini-sommet, en compagnie de ses homologues du Sénégal qui assure la présidence en exercice de l’UA, du Ghana également président en exercice de la CEDEAO), du Tchad et de la Mauritanie, ainsi que du Président du Conseil Européen.
Le Chef de l'Etat poursuivra ensuite cette visite de travail à Bruxelles, en Belgique, où il prendra part au 6ème Sommet Union Africaine-Union Européenne les 17 et 18 février 2022.
Il faut noter que le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de Mme Hadidja Bazoum, Première Dame, M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indatou, ministre de la Défense Nationale ; M. Ahmat Jidoud, ministre des Finances, et M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de cabinet du Président de la République.
ONEP
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Mohamed Bazoum est arrivé, hier mardi 11 juillet 2023 à Gaborone (Botswana), où il participera au 15ème Sommet Etats-Unis – Afrique sur les Affaires (U.S.-Africa Business Summit) qui se tient du 11 au 14 juillet 2023. A sa descente d’avion à l’aéroport de Gaborone, le Président Bazoum a reçu un accueil chaleureux de la part des autorités botswanaises.
Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement d’une délégation composée de Mme Hadidja Bazoum, Première Dame ; de M. Hassoumi Massoudou, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; de M. Alkache Alhada, ministre du Commerce ; de Mme Gourouza Salamatou Magagi, ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat des Jeunes et de M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de Cabinet du Président de la République.
ONEP
Source : https://www.lesahel.org
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, était, hier lundi 30 août 2021, en visite dans la localité de Kellé, dans le département de Gouré (Région de Zinder), où il est allé visiter l’internat destiné aux jeunes filles du collège.
Selon la fiche technique émanant de la Cellule de Communication de la Présidence de la République, ce sont 144 jeunes filles, admises en classe de 6ème cette année, qui seront hébergées, nourries dans cet internat où elles étudieront ‘’dans des conditions optimales’’.
La même source précise qu’avec la réalisation de cette infrastructure scolaire, ‘’c’est un projet phare du programme de renaissance III qui voit le jour et qui couvrira à terme l’ensemble des régions du Niger avec une centaine d’internats en début 2022’’.
Comme le souligne le document de la Cellule de Communication, ‘’l’objectif de ce projet est non seulement de renforcer davantage la scolarisation de la jeune fille et son maintien à l’école, notamment en milieu rural, mais également d’agir sur la transition démographique en réduisant les mariages précoces qui exposent les jeunes filles à une plus longue période de reproduction’’.
La création de ce premier internat pour les jeunes filles dans la Région de Zinder, qui est le fruit d’une promesse de campagne du Président de la République Mohamed Bazoum, marque le début d’un vaste projet qui s’étendra dans toutes les Régions du Niger. Il vous souviendra en effet que lors de la campagne présidentielle, en décembre 2020, le candidat Mohamed Bazoum promettait, dans son programme Renaissance acte III, qu’un ‘’accent particulier sera mis sur la scolarisation de la jeune fille conformément aux priorités de la Stratégie Nationale d’Accélération de l’Education et de la Formation des Filles et des Femmes (SNAEFFF)’’.
Le Président Mohamed Bazoum a clairement précisé que son action se focalisera sur les localités à forte réticence à l’éducation et la formation des filles et des femmes. ‘’A cet effet, les villages dont les établissements scolaires et les centres de formation présentent un faible effectif de filles et de femmes feront l’objet d’une attention particulière. En général, il s’agira de promouvoir l’accès et le maintien scolaire des filles en milieu rural, de lutter contre les Violences Basées sur le Genre (VGB) en milieu scolaire, de favoriser l’inclusion des filles et des femmes handicapées, de renforcer la participation des Filles dans les filières scientifiques, techniques et professionnelles et d’améliorer l’employabilité des filles’’, a-t-il annoncé.
Assane Soumana(onep)
31 août 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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La détérioration de la sécurité dans la zone du Liptako Gourma a poussé 2.602 familles à chercher refuge dans les communes rurales de Makalondi et Torodi, situées respectivement à 96 kms et 60km à l’Ouest de la capitale Niamey. Dans cette zone les groupes terroristes ont abattu il y’a quelques semaines, de sang-froid de paisibles agriculteurs. Le vendredi 3 juin dernier, SEM Mohamed Bazoum, Chef de l’Etat et Chef Suprême des Armées, s’est déplacé sur le terrain pour s’enquérir des préoccupations des déplacés et les informer de la mise en place d’un dispositif sécuritaire exceptionnel pour faciliter leur retour chez eux.
Le département de Torodi couvre une superficie de 7.000km2, avec une population de 182.612 habitants. Situé dans le Liptako Gourma et partageant une très longue frontière avec le Burkina Faso, ce département, surtout Makalondi, faisait déjà face, bien avant l’avènement du terrorisme dans la zone, «au banditisme armé lié aux braquages, aux attaques à domicile et aux vols de toutes formes suivis des assassinats», comme l’a rappelé M. Ounteni Teribaga, maire de la commune rurale de Makalondi. Ce qui a facilité la transition de certains jeunes du terroir, bien que moins nombreux qui, ont basculé du côté obscure en s’alliant à des groupes terroristes.
Après une nette amélioration de la situation grâce à de nombreuses opérations militaires dans la zone du Liptako Gourma, la situation sécuritaire s’est brusquement dégradée en début du mois de Mai dernier où des terroristes se sont pris à des populations civiles désarmées, abattant froidement quelques personnes et demandant aux autres de quitter leurs villages. A la date du 28 mai dernier et selon les statistiques fournies par M. Youro Dia, préfet du département de Torodi, la commune rurale de Makolondi a recensé 1.117 ménages déplacés contre 1.538 pour la commune de Torodi, soit un total de 2.602 ménages touchés dans l’ensemble du département. Ce qui correspond aux 16.193 personnes enregistrées comme déplacées internes dans ces deux communes.
Depuis l’afflux de ces personnes, devenues des déplacés internes au niveau du département de Torodi, précisément dans les communes rurales de Torodi et Makalondi, une solidarité locale s’est manifestée pour la prise en charge de ces personnes à travers plusieurs initiatives des habitants et de leurs leaders coutumiers, administratifs et politiques. La plupart des déplacés sont hébergés, pour les nuits, dans les concessions de bonnes volontés qui les acceptent aux côtés de leurs familles. Selon le préfet, l’Etat, à travers les instructions données par le Président Mohamed Bazoum, a apporté quelques 160 tonnes de vivres pour les populations déplacées de Torodi et Makalondi et 3.000 litres d’huile de cuisine. En plus de ces appuis, plusieurs personnes en dehors du département ont suivi l’exemple des autochtones et ont apportée de l’aide.
Fort engouement des déplacés pour retourner dans leurs villages d’origine
En dépit de l’aide qu’ils reçoivent, les déplacés internes du département de Torodi demandent à retourner chez eux afin de procéder aux travaux champêtres et sauver la campagne agricole qui a commencé depuis les premières grandes pluies dans la zone. «D’ores et déjà, le samedi 28 mai dernier, les déplacés des villages Kakou et Deba ont repris le chemin de leurs villages et ce, à leur propres frais. Parce que tout simplement nous leur avons dit que l’Etat est en train de prendre des dispositions pour sécuriser la zone afin qu’ils retournent dans leurs terroirs et s’adonner aux travaux champêtres», a confirmé le préfet du département de Torodi.
A Makalondi, une des porte-paroles des déplacés internes s’est justement prononcée sur la sécurisation des villages et le retour des déplacés chez eux. Pour elle, il faut une présence permanente des Forces de Défense et de Sécurité pour assurer la sécurité dans ces villages qui ont désormais peur d’être la cible de représailles terroristes. L’idéal pour les déplacés, a-t-elle également ajouté, est d’être rapidement de retour dans leurs villages et procéder à la culture de leurs champs. «Car, aujourd’hui, rester dans le chef-lieu de la commune nous met très mal à l’aise. Nous manquons de place pour nous abriter et quand il pleut nous sommes chez des bonnes volontés», fait-elle savoir.
Les déplacés justifient cet empressement à rejoindre leurs villages d’origine par le fait que la plupart d’entre eux sont soit des agriculteurs, soit des bergers, sans compter les femmes qui cultivent de petites parcelles de gombo ou de condiment et pratiquent aussi l’embouche des ruminants. A l’Etape de Torodi, leur président, M. Tiagou Pana, a réaffirmé au Président Mohamed Bazoum et aux autorités qui l’accompagnaient, cette volonté fortement ancrée dans l’esprit des déplacés internes du département de Torodi. «Ce que nous voulons, c’est de nous assurer la sécurité. Aussitôt qu’elle est assurée, nous retournerons chez nous car nous affectionnons nos villages», a-t-il dit.
M. Idrissa Yoro, chef de canton de Torodi, a profité du rassemblement pour demander aux déplacés de se préparer à rejoindre leurs villages respectifs aussitôt que les autorités le leur demanderont. «Je prie pour que vous retourniez sains et saufs dans vos villages et vous adonner librement à vos travaux champêtres car, seul le travail libère. Certains d’entre vous sont déjà repartis dans leurs villages par leurs propres moyens», a-t-il indiqué. M. Idrissa Yoro qui s’exprimait en langue nationale Djerma pour s’adresser directement à la population, a pris les exemples de Diffa, de Banibangou et d’Anzouro où le Président de la République s’est personnellement déplacé pour superviser la réinstallation de déplacés qui fuyaient la violence terroriste dans leurs villages. «Ce qui démontre qu’il se souci des citoyens, surtout les plus vulnérables qui sont au centre de son action», s’est-il réjoui.
Souleymane Yahaya(onep) (Envoyé Spécial)
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Le Président de la République, Chef de l’Etat et Chef Suprême des Armées, S.E Mohamed Bazoum, s’est rendu le vendredi 3 juin dernier dans les communes de Makalondi et de Torodi. Sur place, le Chef de l’Etat s’est entretenu avec les déplacés internes venus d’une vingtaine de villages en proie à l’insécurité dans la zone de la frontière entre le Niger et le Burkina. Il les a informés du déploiement de moyens «exceptionnels» pour assurer leur retour dans leurs villages d’origine et garantir sur le long terme la sécurité dans ces terroirs. A la fin de son déplacement, le Président de la République a tenu avec les responsables sécuritaires et administratifs du département, une réunion de sécurité. Le Chef de l’Etat était accompagné de plusieurs membres du gouvernement et de l’administration, ainsi que des principaux responsables des Forces de Défense et de Sécurité.
Par ce déplacement, le Président Mohamed Bazoum est allé dire aux populations qu’il comprend leur détresse et que l’Etat du Niger, sous sa présidence, ne cédera pas face au terrorisme et au grand banditisme transfrontalier. La population s’est fortement mobilisée sur les deux sites pour écouter le double message dont il est porteur : informer personnellement les déplacés et les populations autochtones des dispositions sécuritaires «exceptionnelles» mises en place et tendre la main aux jeunes qui se sont retrouvés du mauvais côté. «Je sais que la vie à Makalondi (ndlr : et dans le département de Torodi) est faite de grandes souffrances, c’est pourquoi j’ai décidé de venir vous voir, vous saluer d’abord, mais surtout vous écouter», a déclaré le Chef de l’Etat.
Dans les échanges qu’il a eus avec les populations, S.E Mohamed Bazoum a regretté que son déplacement, tout comme quand il était ministre de l’intérieur en 2016, soit conditionné par des raisons sécuritaires. «J’aurai voulu venir à Torodi parler d’autres choses, parler de l’éducation et de projet de développement dans les domaines de l’agriculture, des mines, toutes ces choses qui ont à voir avec le bien-être des populations et leur développement économique. Malheureusement cette fois encore, comme quand j’étais ministre de l’intérieur en 2016 et en 2017, j’ai dû venir ici pour vous entretenir de problème de sécurité», a-t-il dit. Le Président de la République a reconnu que le grand banditisme qui sévissait dans la zone à l’époque n’a rien à voir avec la barbarie actuelle où des groupes terroristes qu’il a qualifié de «lâches» s’en pennent aux populations civiles et les abattent froidement, quand ils ne dégradent pas le bitume pour enfouir des engins explosifs sur les routes.
Dans la commune de Makalondi, les services du maire ont identifié quelque 6.000 déplacés internes. Ils ont également relevé la fermeture des 2/3 des écoles que compte cette commune rurale. En plus de la dizaine de villages touchés par ces déplacements dans la commune rurale de Makalondi, une dizaine d’autres a subi le même sort dans la commune proche de Torodi face à la violence inouïe envers les populations civiles qui caractérise le terrorisme et les grands criminels dans cette zone du Liptako Gourma. Le Président de la République a remercié «les populations de la ville de Torodi pour l’accueil chaleureux et fraternel qu’elles ont réservé aux populations déplacées, la sollicitude dont elles ont fait montre à leur égard qui est la preuve que nous sommes profondément pénétrés dans notre culture par les valeurs de l’Islam et des valeurs de la fraternité ancestrale propre au continent africain».
Ferme volonté d’assurer un retour sécurisé des populations dans leurs villages
Le déplacement des populations, surtout en cette veille des travaux champètres, peut exacerber la situation de précarité de ces personnes déplacées qui se voient ainsi obligées d’abandonner leurs terres, principale source financière pour les ménages. «C’est pour nous attaquer à ce problème de déplacement des populations et à leur détresse que je suis venu ici discuter avec vous et créer les conditions de leur retour dans leurs villages», a affirmé S.E Mohamed Bazoum. Le Chef de l’Etat a révélé qu’avant son déplacement, il a tenu des réunions avec l’ensemble des responsables des Forces de Défense et de Sécurité et qu’il adoube la nouvelle stratégie proposée par ces derniers. «Je puis vous dire que nous sommes totalement et entièrement engagés pour assurer la sécurité des populations dans leurs villages. Je vais m’assurer de cela maintenant et ce sera à cette condition que vous retournerez. Nous avons pris toutes les dispositions à cet égard», a souligné le Président de la République qui a donné le coup d’envoi du rapatriement des déplacés dans leurs villages d’origine».
«Vous allez retourner mais dans des conditions où nous sommes sûrs qu’il ne vous arrivera plus les choses qui ont été à la base de votre déplacement», a expliqué S.E. Mohamed Bazoum aux déplacés, avant de leur demander d’avoir confiance aux Forces de Défense et de Sécurité et à la nouvelle stratégie qui est mise en place pour les sécuriser. Des cas isolés d’actes de violence à l’encontre des civils peuvent subvenir mais, a assuré, le Chef Suprême des Armées, les populations ne vont plus vivre ces barbaries qui étaient à la base de leur déplacement. «C’est mon engagement fondé sur l’assurance que j’ai reçue des chefs des Forces de Défense et de Sécurité que toutes les mesures, tout à fait exceptionnelles et nécessaires pour que vous viviez désormais dans votre région dans la quiétude, puisse être justement assurées. C’est ce que je suis venu vous dire», a-t-il réaffirmé.
La main tendue aux jeunes qui décident de tourner le dos au terrorisme et au banditisme
Le Président Mohamed Bazoum a assumé sa politique de la main-tendue et du pardon en faveur de l‘ensemble des fils de la Nation qui renoncent aux armes et décident de revenir vers le droit chemin. Il s’est dit disposé, grâce à son programme national de démobilisation et de réinsertion, à accompagner les jeunes qui décident de se détourner du terrorisme et du grand banditisme et qui voudront vivre normalement dans la société. «Nous sommes en train de concevoir des plans de démobilisation en leur faveur et de réinsertion dans la société, tant que nous le pouvons, pour qu’ils cessent ça parce que ça n’a aucun avenir, parce que ça ne les conduit nulle part, parce que ça ne leur offre rien du tout», a conclu le Chef de l’Etat qui a ainsi souligné que cette porte de sortie ne restera pas ouverte indéfiniment et que les FDS ne faibliront pas dans la conduite de leurs actions de sécurisation des personnes et de leurs bien.
Avant de quitter la zone du Liptako Gourma, S.E. Mohamed Bazoum a tenu une réunion sécuritaire avec les différentes parties prenantes aux niveaux départemental et régional et les responsables des FDS qui l’accompagnaient.
Souleymane Yahaya(onep),Envoyé Spécial
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Mohamed Bazoum, a quitté Niamey, ce jeudi 22 avril 2021, à destination de N’Djaména, au Tchad, où il prendra part aux obsèques du Marechal du Tchad.
Le Chef de l’Etat est accompagné, dans ce déplacement, de M. Hassoumi Massoudou, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indatou, Ministre de la Défense Nationale ; M. Mahamane Sani Mahamadou, Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables ; et M. Ibrahim Sani Abani, Directeur de Cabinet du Président de la République.
23 avril 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat M. Mohamed Bazoum a effectué une mission de travail le 10 et 11 septembre dans la région de Tillabéri. Le Chef de l’Etat est, d’une part, allé réconforter les populations compte tenu de la situation d’insécurité qui prévaut dans la région depuis quelques années et d’autre part encourager les forces de défense et de sécurité qui mènent une lutte sans merci contre les groupes terroristes et autres bandits armés qui s’en prennent aux populations occasionnant des dégâts tant en vies humaines qu’en bien matériels dans cette zone du territoire national. C’est un sentiment de réconfort et de vives émotions pour les populations sorties massivement accueillir le Chef de l’Etat. Le Président Bazoum a effectué le déplacement de la capitale du fleuve pour renouveler les engagements de l’Etat à œuvrer sans relâche pour ramener la paix et la sécurité totale sur toute l’étendue du territoire national. Le Chef de l’Etat s’est rendu également sur le site de construction du Barrage de Kandadji.
Cette visite intervient après celles effectuées dans les régions de Diffa et de Maradi où sévissent également des groupes terroristes et des bandits armés perturbant la quiétude sociale et le bien- être des populations. Elle traduit la détermination du Président Bazoum et de son gouvernement à mettre en œuvre des stratégies et des ressources financières, matérielles et humaines nécessaires pour sécuriser les zones en proie aux attaques.
Comme il fallait s’y attendre, les populations ainsi que les autorités régionales, municipales, coutumières et religieuses ont réservé, en cette journée de vendredi 10 septembre 2021, un accueil exceptionnel au Chef de l’Etat M. Mohamed Bazoum et la délégation qui l’accompagne. Tout au long du trajet, les populations étaient sorties de part et d’autre de la route en vue d’ovationner le Président de la République et l’encourager pour tout ce qu’il est en train de faire pour le retour de la paix au Niger, et dans la région de Tillabéri en particulier.
A Tillabéri, le Chef de l’Etat s’est d’abord rendu à la Compagnie de Diadia de la Zone de Défense N°1. A son arrivée, le Chef suprême des armées a reçu les honneurs militaires rendus par un détachement militaire avant de s’adresser aux Forces de Défense et de Sécurité rassemblées à la Place d’Armes. A cette occasion, le Chef de l’Etat a d’abord transmis les salutations du peuple nigérien reconnaissant du travail remarquable que les FDS sont en train de battre pour défendre la Nation. Il a rappelé que la zone de Défense N°1 est le théâtre des opérations des groupes terroristes les plus actifs et les plus virulents ces dernières années. Ces groupes terroristes sont représentés, précise-t-il, par des officines locales des grands mouvements terroristes internationaux. M. Mohamed Bazouma relevé l’existence au niveau de la zone N° 1 du foyer de l’officine d’Al-Qaida et celle de l’Etat Islamique.
Il a indiqué que depuis 2015 la situation sécuritaire dans cette zone ne fait que se dégrader. Ce qui a engendré des événements douloureux au nombre desquels le Chef de l’Etat a rappelé la blessure profonde laissée par l’attaque d’Inates, et celle de Chinegodar ainsi que d’autressur des innoncentes populations civiles. Le Président de la République a noté que les autorités de l’époque ont fait le serment de ne jamais oublier les martyrs d’Inates, de Chinegodar et ceux des autres attaques sachant que les FDS opérant dans la zone ont été sollicitées suite aux mouvements hyperactifs dotés de moyens impressionnants, déterminés parce que sans foi, ni loi. Ces mouvements, ajoute-t-il, utilisent des jeunes fonctionnant sous l’effet de la drogue, usant des hydrocarbures de contrebande pour leur mobilité. «Vous avez été vaillants, vous avez répondu à toutes ces sollicitudes. Nous avons eu des belles victoires que vous avez écrites avec votre sang. La dernière en date était à Zaroum Darey. Cette bataille est une fierté pour notre armée. C’est une fierté pour notre pays. Je voudrais avoir une pensée pieuse pour tous ces hommes, vos camarades qui ont laissé leurs vies dans ces combats pour le Niger et contre le terrorisme» a-t-il déclaré.
SE Mohamed a souligné que depuis l’affrontement de Zaroum Darey, le rapport de force a considérablement changé. Ce qui a contraint l’ennemi à changer de mode opératoire. Convaincu de la qualité opérationnelle des FDS, l’ennemi s’abat sur les pauvres populations civiles, innocentes et désarmées qui sont victimes des massacres à grande échelle. «Je suis venu au nom de la République vous saluer aujourd’hui, vous dire ce que j’ai dit à vos camarades de Diffa et de Maradi. C’est à dire que nous sommes admiratifs de ce que vous faites, mais surtout que nous sommes reconnaissants de cela. Nous n’avons aucun doute quant à l’issue de cette bataille dont nous en avons gagné une partie, nous la gagnerons incha Allah en totalité, parce que vous êtes là, parce que vous êtes debout, parce que vous saurez y faire face» a conclu SE Mohmed Bazoum.
Après le Camp militaire Diadia, la délégation présidentielle a pris la route de Kandadji. Le Chef de l’Etat est allé constater de visu l’avancement des travaux de cette infrastructure, qui est le rêve de tout un peuple. A son arrivée sur le site, le Président de la République a reçu d’amples explications de la part des responsables de l’entreprise chinoise en charge de l’exécution des travaux. Il faut noter que la concrétisation de ce projet permettra de résoudre le problème d’électricité au niveau de la capitale Niamey et ses environnants et favorisera aussi le développement économique. Il va contribuer à l’accroissement de la production agricolent, pastorale. Les travaux en cours d’exécution ont aussi permis de créer des milliers d’emplois et le transfert d’expérience profitable au pays. Ajoutons aussi que la centrale hydro-électrique qui sera réalisée est une centrale multifonctionnelle qui produira de l’électricité, assurera en même temps l’approvisionnement en eau, et facilitera l’irrigation. La capacité de la centrale qui sera installée est de 130MW, et la production d’électricité annuelle moyenne attendue est de 617 millions de kwh.
Laouali Souleymane Envoyé Spécial(onep)
Lire aussi >>> Conférence de presse de Chef de l’Etat à Tillabéri : Le Président Bazoum tire un bilan satisfaisant de sa mission dans la région
A l’issue de deux jours d’intenses activités, le Président de la République a bouclé sa mission dans la région de Tillabéri par une conférence de presse. Au cours de ces échanges avec les médias, le Chef de l’Etat a répondu aux questions qui concernent les actions de l’Etat pour la concrétisation du barrage de Kandadji et l’épineuse question sécuritaire. Et comme pour montrer la réalité de cette zone, le Président Bazoum a choisi d’animer sa conférence de presse en rase campagne sous un arbre.
Dans introduction à la conférence de presse, le Chef de l’Etat a rappelé que sa visite de travail dans la région de Tillabéri s’inscrit dans un agenda qu’il a conçu. En effet, il a rappelé qu’il avait même voulu venir à Tillabéri avant de se rendre à Diffa, mais il a préféré attendre que la situation puisse s’améliorer pour avoir de quoi faire face aux populations. Le président Bazoum a précisé que la région vit sous la pression des groupes terroristes la plus forte existant sur le territoire nigérien. «J’ai décidé de venir à Tillabéri après avoir créé le rapport de force militaire favorable», a-t-il souligné. Ce qui donne un sens à son déplacement s’assurant que les engagements pris sont en train de produire de résultats appréciables.
Le Président de la République a ensuite indiqué avoir pris la décision de lever l’interdiction de circulation à moto avec beaucoup d’hésitation. En effet, cette décision est diversement appréciée par les populations. Si certains l’acclament, d’autres la déplorent. C’est pourquoi, le Chef de l’Etat a indiqué que le gouvernement a pris un délai d’un mois afin d’évaluer la situation et prendre à la fin la décision définitive qui s’impose. Il a également mentionné la visite qu’il a effectuée sur le site de construction de barrage de Kandadji pour voir l’état d’avancement des travaux. Sur le site de barrage de Kandadji, on peut se réjouir de ce qui est en cours d’exécution. Des espaces ont été dégagés, l’écoulement des eaux est bloqué pour procéder à la construction des ouvrages utiles au projet.
Répondant à la question de la levée de l’interdiction de circulation de moto, le Chef de l’Etat a souligné que le gouvernement est dans son rôle. «Nous sommes dans un régime démocratique. Notre vocation, c’est de faire ce que le peuple nous demande pour son bien-être» a-t-il estimé. SE Mohamed Bazoum a mentionné la pression au niveau de la région pour que la mesure prise soit revue. A cet effet, il a indiqué que le point diffère d’un département à un autre. Le Chef de l’Etat a souligné que le département ayant mis plus de pression pour la levée de mesure est celui de Banibangou pourtant plus affecté par le terrorisme. Les populations de Banibangou ont formulé cette demande estimant que cela leur permettra de se réorganiser et d’alerter à temps les FDS en cas d’attaque, etc. Elles ont, à cet effet applaudi la levée de cette mesure, tandis que les populations de la Commune d’Anzourou est contre la levée de l’interdiction de circulation à moto. Pour ce qui est de Torodi, la population est un peu sceptique, dans le Goroual les officiels ne sont pas contents, et ailleurs les gens sont satisfaits, a souligné le Chef de l’Etat. Il a indiqué que compte tenu des appréciations ainsi constatées, la mesure sera appliquée à la carte.
Parlant du Barrage de Kandadji, le Président de la République a souligné que c’est un programme qui a connu des difficultés dont la dernière est liée aux mesures prises par la société chinoise en raison de la pandémie de COVID-19. Les travaux de contrôle ont été arrêtés par le bureau en charge. Le Chef de l’Etat a par ailleurs fait le point des travaux en cours. SE Mohamed s’est également réjoui du dispositif sécuritaire mis en place afin d’assurer la sécurité du site et du personnel y travaillant. Le Président Bazoum a rassuré que tous les problèmes de financement en amont sont réglés. Il y a une grande difficulté ayant amené l’Etat du Niger à solliciter 32 milliards de FCFA pour assurer le déplacement des populations qui seront affectées par les eaux quand le Barrage sera fonctionnel. Cette question a été prise en charge par la Banque Mondiale qui a accordé un prêt de 32 milliards de FCFA en vue de faire face à ce problème. Le Chef de l’Etat a souligné que dans deux mois, un ouvrage prendra forme comme il ne l’a jamais été par le passé. SE Mohamed s’est dit confiant quant au respect du calendrier établi par la société pour l’aboutissement du projet. «La situation concernant l’exécution des travaux est normalisée», a-t-il conclu.
Laouali Souleymane Envoyé Spécial onep)
13 septembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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Après les quartiers de la Rive droite éprouvés par les inondations, le lundi 31 Août dernier, c’est au tour de la population de Saga, sis dans le quatrième arrondissement communal de Niamey, sur la rive gauche du fleuve Niger, de recevoir, hier matin, la visite du Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou. En effet, comme à la Rive droite, les eaux du fleuve ont démoli les digues de protection à plusieurs endroits pour se répandre dans les habitations de Saga, faisant d’innombrables familles sinistrées. Il s’agissait pour le Président de la République de se rendre sur place, auprès des victimes de ces inondations, pour leur réitérer sa solidarité, en plus des actions en cours pour les soutenir dans cette situation difficile.
Sur le terrain, le constat est désolant. Des visages tristes, des maisons envahies par les eaux, etc. Dans cette atmosphère de désolation, l’heure était au branle-bas général du déplacement des biens qui peuvent encore être sauvés de la menace des eaux qui s’emplifiaient depuis lundi matin. Certains sinistrés essaient encore de récupérer ce qui peut l’être. D’où des tas de meubles, d’habits, d’appareils électroménagers et autres biens ménagers entassés en bordure de la voie principale qui traverse le quartier. D’autres personnes tentent d’évacuer leurs effets du quartier sinistré avec les moyens de bord, notamment des motos, voitures ou même des charrettes. Malgré cette situation de désespoir, la population de Saga était sortie massivement ce mardi 8 septembre pour accueillir le Chef de l’Etat, écouter son message de compassion et ses encouragements.
A son arrivée sur les lieux, le Chef de l’Etat a été accueilli par le ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes auquel se sont jointes les autorités régionales et celles de la Ville de Niamey. Sur place, le Président Issoufou a pu constater l’ampleur des dégâts, évaluer la situation et pris bonne note afin d’apporter les réponses concrètes qui siéent à la situation.
{xtypo_quote}«Je voudrais que les populations sachent, qu’elles ne sont pas seules. Le gouvernement est derrière elles…»{/xtypo_quote}
Au terme de cette visite matinale, le Président Issoufou Mahamadou s’est confié à la presse. Le Chef de l’Etat a d’abord fait constater que les pluies continuent de tomber et, malheureusement, les inondations continuent aussi. Ces inondations, a-t-il déploré, ont provoqué d’immenses dégâts à Saga. « Face à la situation, le gouvernement essaie d’organiser la solidarité avec la population sinistrée», a dit le Président de la République. «Nous avons conçu, et nous sommes en train de mettre en œuvre un plan intégré de soutien aux populations, non seulement ici à Niamey, mais aussi sur l’ensemble du territoire national», a ajouté le Chef de l’Etat. Il a par ailleurs rassuré les populations sinistrées sur les dispositions qui sont en train d’être prises pour les reloger, les appuyer en alimentation et en vivre mais aussi en équipements. « Je voudrais que les populations sachent, qu’elles ne sont pas seules. Le gouvernement est derrière elles, celui-ci va continuer à organiser la solidarité pour les soutenir», a déclaré le Président Issoufou Mahamadou.
Mamane Abdoulaye(onep)
09 septembre 2020
Source : http://www.lesahel.org/
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou est arrivé hier après midi sur le site de Koulélé, situé à 90 km d’Agadem dans la région de Diffa. À sa descente d’avion, le Chef de l’Etat a été accueilli par le président de l’Assemblée nationale, puis salué par les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique, le gouverneur de la région de Diffa et plusieurs personnalités. Le Président Issoufou Mahamadou procéde, ce matin même, au lancement des travaux de construction du pipeline international export reliant le Niger au Bénin pour un linéaire total de 1982 km dont 1298 km en territoire nigérien et 684 km au Bénin.
La construction de ce pipeline constitue une étape importante dans la production pétrolière au Niger. Les travaux de construction seront exécutés par la CNPC et la société de pipeline au Niger dénommée West African Oil Pipeline Company (WAPCO-Niger). Conformément à la feuille de route que le gouvernement s’est fixée en collaboration avec ses partenaires, le gros des travaux démarrera en janvier 2020 et sera achevé en novembre 2021 et la mise en exploitation n’interviendra qu’en janvier 2022.
Le lancement des travaux de construction des infrastructures de surface et du pipeline d’exportation du pétrole d’Agadem vers le port de Sémé au Bénin est le résultat d’un processus qui a duré six (6) longues années d’intenses et longues discussions et négociations, par moment houleuses et où chaque partie défendait jalousement ses intérêts, mais avec la ferme volonté d’aboutir à un résultat partagé et consensuel.
De par sa taille, son niveau d’investissements, les recettes attendues et les emplois qu’il générera, ce projet est l’un des plus importants que notre pays ait enregistré depuis son indépendance. Il faut noter que pour le développement de la Grande autorisation exclusive d’exportation (Grande AEE) et la mise en évidence des réserves récupérables estimées à 844,8 millions de barils, ce sont des investissements de l’ordre de six (6) milliards 870 millions de dollars US, soit 4000 milliards de FCFA qui sont prévus dont plus de cinq (5) milliards de dollars ou 2800milliards de FCFA pour les seules années 2019, 2020 et 2021 correspondant à la période de construction.
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a procédé le samedi 28 novembre 2020, à Maradi, la cérémonie d’inauguration de la route bitumée et réaménagée, Maradi-Madarounfa-Frontière Nigeria. Longue de 106 Kms, cette route a coûté un peu plus de 30 milliards FCFA, dont 78,33% financés par la BOAD et les 21,67% sur fonds propre de l’Etat Nigérien, permettra de promouvoir les échanges commerciaux entre la région de Maradi et les Etats fédérés de Zamfara et de Katsina (au Nigéria). Elle permettra aussi de booster l’écoulement des productions agricoles nationales vers les localités frontalières du Nigéria.
En plus du bitumage de cette route d’autres réalisations ont été faites, tout au long du parcours. Il s‘agit notamment de 5,5 kms de voirie dans la ville de Madarounfa, de 2,2 Kms de voirie dans la commune rurale de Gabi, ainsi que des aménagements spécifiques de 4 ponts cadres, de 79 dalots, de 6 carrefours, de places 120 de parking de stationnement, de la pose de 480 lampadaires solaires. A cela s’ajoutent des mesures environnementales et sociales. C’est ainsi qu’ont été réalisés : 9.991 ml (mètres linéaires) de mur de clôture, 2 mini Adduction d’eau potable (AEP), 2 blocs de trois classes, avec latrines, 2 Centres de santé intégrés (CSI) de type II, 2 postes de contrôle frontaliers, 14,7 km de pistes et bretelles d’accès. Ce qui a permis de créer 26.700 emplois, avec 1.782 sous-traitants.
Dans son discours de bienvenue à la cérémonie, le maire de Maradi, M. Ibrahim Mikko s’est réjoui de voir ce jour, qui selon lui, est historique. Il a ensuite saisi l’occasion pour rappeler, toutes les réalisations dont a bénéficié la région de Maradi depuis l’avènement de la 7ème République. M. Mikko a aussi décliné quelques attentes des populations du Gobir et du Kastsina.
«Cette route est un vieux rêve nourri par les populations, qui ne tarissent pas d’éloges envers vous, monsieur le Président de la République, surtout que la région de Maradi renferme d’énormes potentialités agro-sylvo-pastorales, dont la nouvelle route, permettra l’acheminement, un peu partout et notamment vers le grand voisin du sud, le Nigéria», a, pour sa part indiqué le Gouverneur de la région M. Zakary Oumarou. Il a ensuite lancé un appel à l’endroit des populations, pour faire siennes ces infrastructures acquises à grands frais.
Quant au ministre de l’Equipement Kadi Abdoulaye, il a rappelé les multiples réalisations faites par le Président de la République en termes d’infrastructures pour améliorer le quotidien des populations. Le ministre Kadi Abdoulaye a ensuite souligné que cette route a de multiples avantages aussi bien pour les Nigériens que pour nos frères de l’autre côté de la frontière (Nigérians).
Les bénéficiaires et les usagers ont aussi témoigné leur satisfaction et leur reconnaissance aux autorités de la 7ème République suite au bitumage de cet axe. «Il nous arrive d’attendre plusieurs heures pour nous rendre à Gabi ou à Madarounfa. Depuis que cette route à été reprise nous nous rendons aisément dans ces localité, sans attendre longtemps et quelle que soit l’heure», témoigne Zakoye Moussa, un habitant de Madarounfa. Moussa Marafa indique que pendant la saison de pluies, la route était impraticable. «Je fais du commerce entre le Nigéria et Maradi, mais en saison de pluies, cette route est tellement impraticable que je suis obligé de passer par d’autres localités du Nigérians pour rejoindre Maradi et faire mes affaires», précise-t-il. Ousseïna Mamane, commerçante de son état, elle ne cache pas sa joie, devant cet axe bitumée et réaménagé. «Cela fait plus de 15 ans, que j’emprunte cette route, j’ai vu des accidents, j’ai perdu de nombreuses marchandises. Mais aujourd’hui ma joie est grande. Notre latérite, truffée de nids de poules et autres cassis improvisés est devenue une bonne route, sécurisée et fréquentable. Je ne peux que dire merci à ceux ont fait ce travail», se réjouit-elle. Allassane Chékaré, un vieillard du village de Gabi, a d’autres sources de fierté. «Je voyage plus comme avant, mais je suis content de voir que notre Centre de Santé Intégré a été élargi et peut accueillir des malades qu’on évacuait jusqu’à Maradi pour les soigner», dit-il.
Peu après, la cérémonie d’inauguration de cette route, le cortège présidentiel s’est rendu au niveau de pont de Tibiri, à une dizaine de Kms de Maradi. Le Président de la République a tenu à voir, l’état d’avancement des travaux de cette infrastructure. Il faut rappeler qu’à chaque saison de pluies, le Goulbi fait de nombreuses victimes à cet endroit et rend impraticable la route reliant Tibiri à d’autres quartiers et localités. Selon les explications reçues par le Président Issoufou Mahamadou, les travaux de construction du pont sont à 82% du taux global, à la date du 28 novembre 2020. Notons que suites aux pluies diluviennes enregistrées, le passage au niveau du pont à fait 11 décès en 2019 et 7 en cette année 2020.
Poursuivant sa visite dans la région de Maradi, le Président de la République a procédé hier matin à Tessaoua, au lancement des travaux d’aménagement et de bitumage de la route Mayahi – Tessaoua, un autre rêve longtemps entretenus par les populations de cette zone à fort potentiel agro-pastoral et commercial.
(Nous y reviendrons)
Mahamadou Diallo, Envoyé Spécial.
30 novembre 2020
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Le Président de la République a entamé, hier, une visite de travail de 48 heures dans la région de Maradi. A l’agenda de cette visite, la situation sécuritaire en général et la lutte contre les bandits armés qui écument les zones frontalières, la question des réfugiés et des populations déplacées et celle de développement. Dans la journée d’hier, le président Bazoum a notamment effectué une visite à Gabi (dans le département de Madarounfa), une commune de 102.693 habitants et vaste de 786 km2 confrontée aux attaques des bandits armés venus de l’autre côté de la frontière pour voler vivres et bétail. Il a aussi visité la zone de défense N°6 pour féliciter et encourager les forces de défense et de sécurité.
A son arrivée à Maradi aux environs de 9h, le président Bazoum a été accueilli à l’aéroport par le gouverneur de la région, M. Zakari Oumarou, avant d’être salué par plusieurs personnalités dont le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Kalla Ankouraou, le ministre Moctar Kassoum, les députés au titre de la région, les autorités locales, les chefs traditionnels ainsi que plusieurs personnalités.
Après l’accueil, le Chef de l’Etat s’est directement rendu au palais du Sultan du Katsina où il a assisté à la fatiha du 40ème jour du décès du Sultan Ali Zaki pour le repos de son âme. Bien que la région observe un deuil suite au décès de cette autorité traditionnelle, une mobilisation exceptionnelle tous azimuts s’est constituée pour accueillir le président Bazoum. Sur tout le trajet qu’a emprunté le cortège, les populations s’étaient massées de part et d’autre de la voie pour acclamer le Chef de l’Etat.
Aussitôt après la fatiha du 40ème jour au palais du sultan, le Chef de l’Etat a présidé une réunion du conseil régional de sécurité élargie aux membres du Conseil national de sécurité. Au cours de cette réunion qui s’est tenue au gouvernorat de Maradi, les différents responsables militaires ont présenté la situation (sécuritaire) globale de la région.
Le Président de la République a ensuite mis le cap sur le village de Gabi dans le département de Madarounfa. Plus qu’à Maradi, les populations sont sorties massivement tout au long de la route nationale pour acclamer la délégation. C’est aux environs de 14 heures que la délégation est arrivée à Gabi situé à une quarantaine de kilomètres de Maradi. En dépit des travaux champêtres, les populations sont venues et restées écouter le message du Chef de l’Etat. Leur mobilisation en dit long sur leurs espoirs de voir la fin du banditisme armé qui gangrène la zone frontalière des départements de Madarounfa et de Guidan Roumdji.
Devant des populations attentives, le Président Bazoum les a tout d’abord remerciées pour leur mobilisation exceptionnelle. Le Chef de l’Etat leur a ensuite exprimé sa solidarité et celle de toute la Nation face à la situation d’insécurité qui prévaut. «Votre préoccupation est mienne ; elle est celle de l’ensemble des Nigériens», a dit le Président Bazoum avant de rappeler que cette situation l’a toujours préoccupé depuis qu’il était ministre de l’Intérieur. «Mais l’Etat a fait et continue de faire des efforts pour y remédier. Le nœud du problème n’est pas sur notre territoire. S’il en était, on l’aurait résolu depuis longtemps», a déclaré SE. Mohamed Bazoum .
Le chef de l’Etat a par ailleurs rassuré les populations de mesures supplémentaires prises pour faire face à la situation. «Avant de venir ici, j’ai donné des instructions pour que les effectifs des forces de défense et de sécurité soient renforcés. Le résultat est là, la situation s’est améliorée», a confié le Chef de l’Etat. Il a ensuite souligné que lors de la réunion du Conseil régional de sécurité, les responsables militaires lui ont fait la situation sur le terrain ainsi que leurs attentes. «Nous allons satisfaire leurs besoins, nous allons augmenter les effectifs, nous allons les renforcer en véhicules et en matériel militaire», a annoncé le Président Bazoum.
Le Chef de l’Etat a exprimé devant les populations sa satisfaction face au travail remarquable que mènent les forces de défense et de sécurité. Il a réaffirmé sa détermination à combattre et éradiquer ce banditisme armé. «Ces bandits armés qui attaquent nos concitoyens et leur vole leur bétail ne nous font pas peur. Nous avons confiance en nos forces de défense et de sécurité», a déclaré le Président Bazoum avant de demander aux populations de respecter les consignes des autorités et des forces de défense et de sécurité.
Auparavant, le gouverneur de la région de Maradi M. Zakari Oumarou a rappelé que le Président Bazoum n’est pas un nouveau de la zone. Il a en effet servi à Maradi en tant qu’enseignant, puis il est venu plusieurs fois en tant que ministre de l’Intérieur. «Ce jour est un jour de joie pour nous. Nous avons vu ce que le Chef de l’Etat a fait à Diffa, il y a un mois. Mais bien avant qu’il vienne dans notre région, le Président de la République suit de très près la situation de sécurité dans cette zone de Maradi», a souligné le gouverneur de Maradi.
Pour sa part, le maire de la commune rurale de Gabi, M. Ado Jariri a, dans son mot de bienvenue, exprimé la joie et la fierté des populations de recevoir la visite du Chef de l’Etat. «Votre visite va certainement réconforter les populations qui s’adonnent actuellement aux travaux champêtres grâce justement au renforcement de la sécurité dans notre zone. Avec les pluies bien réparties dans l’espace et dans le temps, l’espoir est permis», a déclaré M. Jariri. Le maire a enfin saisi cette occasion pour transmettre au Chef de l’Etat un vœu cher aux populations de sa commune, celui de voir l’installation d’une compagnie militaire dans la zone ainsi que la mise en place des postes avancés pour consolider la sécurité.
Le meeting a pris fin avec la remise d’un cheval harnaché au président de la République par le chef de canton de Gabi.
Quelques instants après le meeting, le Président Bazoum a eu une rencontre d’échanges avec les autorités administratives régionales, les chefs traditionnels et les élus locaux au palais du chef de canton de Gabi. La question sécuritaire en général et la lutte contre le banditisme qui assaille la zone en particulier, ainsi que les autres questions de développement étaient les principaux sujets d’échanges entre le Chef de l’Etat et les autorités locales.
A la zone de défense N°6 : «Je suis fier du travail que vous faites : je vous félicite et vous encourage» déclare le Président Bazoum
Dans l’après-midi le Président de la République, SE Mohamed Bazoum s’est rendu à la Zone de Défense N°6 (ex compagnie Para) à la sortie sud-ouest de la ville de Maradi où il s’est adressé directement à toutes les Forces de Défense et de Sécurité de la Région en général et aux éléments de l’opération «Hwaraouta Bishiya» (‘’La chasse au hérisson) en particulier. En Présence du Ministre d’Etat, Ministre à la Présidence de la République, M. Rissa Ag Boula, du gouverneur de la Région, M. Zakari Oumarou, du Chef d’Etat-Major des armées, le Général de Division Salifou Modi, du Directeur Général de la Police Nationale, Commissaire Général Souley Oumarou, du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, le Général de Brigade Salifou Wakasso, du Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger, Col-Major Sidi Mahamadou et des responsables des Forces de Défense et de Sécurité de la Région, le Chef Suprême des Armées a transmis, au nom de la Nation et à celui des populations de la région de Maradi et des Départements de Madarounfa et de Guidan Roumji plus précisément, ses chaleureuses félicitations aux éléments de cette opération «pour leur sacrifice, leur dévouement, leur professionnalisme dans la lutte contre le banditisme armé». Il s’est réjoui particulièrement des résultats et de la stabilisation de la situation dans les zones concernées. «Ce qui a permis à la population de vaquer à ses préoccupations, notamment les activités champêtres», a-t-il précisé.
Le Chef de l’Etat a tenu à faire ce déplacement personnellement pour encourager toutes les forces engagées dans cette opération et leur dire aussi, qu’elles ont le soutien de toute la Nation et l’attention de toutes les autorités. Il a relevé que les populations lui ont notifié que les résultats de cette opération vont aux delà de leurs attentes. Le Président de la République a demandé aux éléments engagés dans cette opération dont l’ultime objectif est la sécurisation des personnes et de leur bien et la stabilisation de toutes les zones frontalières où sévissent les vols, les enlèvements et les assassinats ciblés des personnes, de redoubler d’efforts, de vigilance et de sacrifice, au nom de la Nation pour accomplir cette mission avec toute l’efficacité requise. Il a relevé la complexité et le défi qui se pose avec ces bandits qui attendent les nuits et pendant qu’il pleut ou pendant les tempêtes pour attaquer les innocentes populations et leur voler leurs troupeaux ou pour enlever des personnes et demander des rançons en contre-partie de leur libération.
Face à cette épreuve, le Chef Suprême des armées a rassuré toutes les forces de défense et de sécurité de son entière disponibilité et de son engagement à mettre les moyens qu’il faut à leur disposition pour faire face à cette situation. SE Mohamed Bazoum a, après cette adresse, passé en revue les différentes forces présentes à cette cérémonie symbolique qui s’est tenue à la place de prise d’armes. Il s’agit des militaires du bataillon de cette zone de défense, des éléments de la Gendarmerie Nationale, ceux de la Garde Nationale du Niger, ainsi que ceux de la Police Nationale, de la Douane Nationale et des Eaux et Forêts.
Auparavant le Président de la République a été salué par les épouses des agents des forces de défense et de sécurité de la Région qui se sont fortement mobilisées pour la circonstance. Et il a également reçu des honneurs militaires qui lui ont été rendus par un détachement des éléments du Bataillon de la Zone de Défense N°6.
Le Président Bazoum est attendu ce matin au village de Dan Kano dans le département de Guidan Roumdji.
Siradji Sanda et Ali Maman Envoyés spéciaux(onep)
02 août 2021
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Le Président de la République, Chef de l’État, SE Mohamed Bazoum, est attendu à Tahoua ce mercredi 19 juillet. Au cours de sa visite de travail qui durera 72 heures dans la région, le Chef de l’État procédera d’abord à l’inauguration de la plus grande cimenterie du Niger, la « China Africa Building Material NIG » (CBM NIG SA) de Badaguichiri. Ensuite, le Président Bazoum présidera les cérémonies de réception du tronçon Yaya-Dangona (long de 67 km) et celui de Tahoua-Tabalak (long de 50 km). Enfin, le chef de l’État donnera le coup d’envoi des travaux de réhabilitation de la route Abalak-Tamaya (longue de 72 km).
C’est la deuxième visite du genre du Chef de l’État dans la région de Tahoua depuis janvier 2022. En termes d’infrastructures, dans le cadre du Programme du Président de la République, la région a bénéficié de réalisations d’une valeur de près de 250 milliards de FCFA par l’aménagement et le bitumage de 586 km de routes et la construction de 447 km de routes rurales. À cet égard, un accueil grandiose est réservé à la haute délégation du Président Bazoum.
Dans une interview accordée à la presse nationale, le président du Conseil de Ville de Tahoua, M. Abdou Ouhou Dodo, assure que la mobilisation et tous les préparatifs sont au point. « Toute cette population (jeunes, femmes, enfants et même les personnes handicapées) sortira pour lui offrir un accueil chaleureux », a déclaré le Maire Abdou Ouhou Dodo. En effet, la population est désireuse de témoigner toute sa reconnaissance à la Renaissance III pour les efforts consentis, notamment en matière de développement socioéconomique.
À travers ce déplacement, souligne-t-on, comme à l’accoutumée depuis son accession à la magistrature suprême, le Président Bazoum entretient un contact régulier avec la population. Au cours de sa visite en profondeur dans la région de Tahoua, le Chef de l’État prendra ainsi le "pouls de la Nation" et s’enquérira de l’effectivité des programmes structurants, dont l'industrie et les routes sont de parfaits exemples.
Ismaël Chékaré, ONEP-Tahoua
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En marge du lancement de la campagne nationale de reboisement dans le cadre de l’édition 2021 de la fête de l’arbre, le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Bazoum Mohamed a posé la 1ère pierre pour la construction d’une centrale thermique de 22 mégawatts à Zinder. Cette centrale qui fonctionnera au pétrole brut, au fioul lourd et au diesel sera réalisée dans le cadre d’un partenariat public privé (PPP) avec une société mauritanienne ISTITHMAR West Africa. La cérémonie de pose de 1ère pierre s’est déroulée sur le site Nigelec Zinder 2 en présence de plusieurs personnalités.
Le coût total du financement est de 66 milliards 251 millions 657 mille francs CFA. D’après le Président Directeur général de ISTITHMAR West Africa, sa société compte terminer les travaux avant le prochain mois du ramadan. Un pari largement à leur portée étant entendu que les moteurs, les équipements, toute la logistique et les équipes sont déjà sur le site de Zinder.
Dans le discours de lancement des travaux, le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, M. Mahamane Sani Mahamadou a dévoilé les principales vocations de cette centrale. Il s’agit notamment de garantir, même sans l’apport de l’interconnexion, l’autonomie énergetique de la région de Zinder dont la pointe des besoins tourne autour de 16 mégawatts. Cette centrale offrira aussi l’excédent à la zone Niger centre Est (région de Maradi et de Tahoua). Il s’agit enfin de stabiliser l’offre en électricité. «La réalisation de ce projet s’inscrit dans la droite ligne du Programme de Renaissance Acte III qui fait de l’énergie un de ses axes principaux», a déclaré le ministre Mahamane Sani Mahamadou.
Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables a saisi cette occasion pour rappeler les progrès significatifs enregistrés ces dernières années en matière d’énergie. Ainsi les actions menées dans le cadre des programmes de Renaissance I et II ont permis d’atteindre une puissance installée de 320 mégawatts, soit une augmentation de 106%. Le taux d’accès des ménages à l’électricité est passé de 8% en 2011 à un peu moins de 20% en 2021.
En outre, pendant les 100 premiers jours du Président Bazoum à la tête de l’Etat, 30.000 ménages ont été connectés au réseau d’électricité et 100 villages ont été électrifiés. «C’est un bon présage et nous sommes convaincus qu’avec votre soutien, monsieur le Président, nous pouvons atteindre la cible de 30% de taux d’accès des ménages à l’électricité à l’horizon 2026, à travers la réalisation de plusieurs projets, à l’image de celui que vous avez bien voulu lancer les travaux aujourd’hui», a déclaré le ministre Mahamane Sani Mahamadou.
Le ministre Mahamane Sani Mahamadou a précisé que la centrale qui sera construite à Zinder n’est pas la première du genre réalisée par la société ISTITHMAR. Ce partenaire a déjà construit une centrale à Niamey sur le site de Goudel inaugurée le 17 mars dernier. «Depuis lors, cette centrale est pleinement fonctionnelle et contribue à couvrir quotidiennement 30% de la demande en électricité de la capitale», a précisé le ministre en charge de l’Energie, tout en se félicitant de ce partenariat gagnant-gagnant entre le Niger et ISTITHMAR.
Auparavant, le gouverneur de la région de Zinder a exprimé la reconnaissance des populations de la région au gouvernement pour toutes les actions menées pour améliorer leurs conditions de vie. M. Issa Moussa a souligné le rôle de l’énergie dans le développement économique d’un pays. Il s’est dit fier que la centrale en construction fonctionnera au pétrole produit au Niger.
Quant au président directeur général de ISTITHMAR West Africa, il a d’abord tenu à féliciter l’option prise par le Niger en matière de gouvernance. Le peuple nigérien a choisi la voie de la démocratie, il a fait le choix de l’alternance pacifique, de la paix, le choix de la continuité dans la stabilité. «Quel bel exemple pour la sous-région et pour l’Afrique !», s’est exclamé M. Baba Aimmina El Ardi. Le PDG de ISTITHMAR West Africa a relevé que le Niger dispose d’un potentiel économique et s’est dit convaincu que l’accès à l’énergie va contribuer à développer et mettre en valeur ce potentiel pour le bien des populations. «A ISTITHMAR, nous sommes fiers en tant qu’Africains et en tant que musulmans de participer au développement du Niger», a déclaré M. Baba Aimmina El Ardi. Il a félicité le Niger d’avoir pris l’option de confier à des sociétés africaines des travaux autrefois réservés à des entreprises d’autres régions du monde.
Lancée le jour anniversaire de l’indépendance du Niger, la construction de cette centrale symbolise aussi la marche progressive vers l’indépendance énergétique du pays. Une fois réalisée, cette centrale thermique fera de Zinder une région autosuffisante en électricité.
Siradji Sanda,Envoyé spécial(onep)
05 août 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a effectué le 9 novembre dernier une mission de travail à Diffa, région dont certaines zones sont confrontées depuis 2015 aux attaques terroristes de la secte Boko Haram. Les populations de la région de Diffa vivent également ces derniers temps les conséquences du débordement des eaux de la Komadougou Yobé ayant engendré d’énormes dégâts matériels, avec son lot de personnes sinistrées. S’ajoute également à cette situation, la sècheresse qui a touché le Nord de la région particulièrement, affectant la population pastorale. Le Chef de l’Etat s’est rendu à Diffa afin de réconforter d’une part, les agents des Forces de Défense et de Sécurité pour le travail remarquable qu’ils sont en train de mener avec professionnalisme, courage et engagement pour la sécurité de notre pays, et d’autre part exprimer la solidarité et le soutien de la nation et de son gouvernement aux populations de Diffa.
C’était précisément à 9 heures 35 minutes, heures locales que l’avion présidentiel le Mont Greboun transportant le Chef de l’Etat a atterri à l’aéroport de Diffa. A sa descente d’avion, SE Issoufou Mahamadou a été accueilli par le gouverneur de la Région de Diffa, M. Issa Lemine avant de recevoir les honneurs militaires, puis d’être salué par des membres du gouvernement et les responsables des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Le Chef de l’Etat qu’accompagne une forte délégation s’est ensuite rendu à la Zone de Défense N°5 où il s’est adressé aux éléments des FDS à la Place d’Arme du 51e Bataillon Spécial d’Intervention. A cette occasion, SE Issoufou Mahamadou a rendu un hommage aux FDS qui se battent jusqu’au sacrifice ultime en vue d’assurer la sécurité de notre cher pays. (Lire, en page 3, l’intégralité du discours prononcé par le Chef de l’Etat devant les FDS).
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, est arrivé, hier lundi 13 mars 2017 en fin d’après-midi, à Addis Abeba, en Ethiopie, où il prend part ce mardi, 14 mars 2017, à la cérémonie d’installation des nouveaux membres de la Commission de l’Union Africaine (UA).
A son départ, hier matin, de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Chef de l’Etat a été salué par les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique ainsi que plusieurs personnalités civiles et militaires avant d’être accompagné au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Brigi Rafini.
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Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a effectué, hier mercredi 13 décembre 2023, des visites au niveau de deux institutions dans la ville de Niamey. C’est ainsi qu’il s’est rendu dans les anciens locaux du Ministère des Finances qui abritent aujourd’hui la Commission de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale (CoLDEFF) avant de visiter l’Hôpital National de Niamey. Il s’agit pour le Chef de l’Etat de s’enquérir du fonctionnement, des besoins, des attentes et de prodiguer des conseils au niveau de ces structures hautement importantes pour les populations.
Au niveau de l’ancien ministère des Finances qui a constitué la première étape de cette visite, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani s’est entretenu avec les membres de la Commission de Lutte contre la Délinquance Économique, Financière et Fiscale (CoLDEFF). Pour rappel, la structure a été créée le 13 septembre 2023 et est composée de 35 membres nommés par décret pris le 1er novembre dernier par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
Lors des échanges avec les membres de la CoLDEFF qui ont pour mission de lutter contre la corruption, l’impunité, le détournement des biens publics et la mauvaise gouvernance, le Chef de l’État a mis l’accent sur les attentes du peuple nigérien à l’égard de la CoLDEFF avant de rassurer les membres sur la mise en place des moyens et dispositifs nécessaires pour l’accomplissement de leurs missions et pour leur sécurité. « Il faut que la CoLDEFF soit à la hauteur des attentes de la population. Vous avez ma confiance et mon soutien pour accompagner vos activités. Soyez dignes de ma confiance et de celle des Nigériens car, nous comptons sur vous », a-t-il soutenu.
L’Hôpital National de Niamey a été la dernière étape de cette sortie. À ce niveau, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie a procédé à une visite des locaux avant de se rendre au chevet des malades. Il s’est successivement rendu au service des urgences médicales et chirurgicales, au service Scanner d’Imagerie, de l’Imagerie à Résonance Magnétique (IRM) et de la Radiographie.
Sur les lieux, bien que nous sommes dans un établissement sanitaire, une certaine frénésie s’est emparée des agents, des visiteurs, des accompagnants, des commerçants installés à la devanture de cet hôpital. Et, dans une liesse populaire, certains scandant le slogan ‘’Say Tiani’’, d’autres criant ‘’Vive le CNSP’’ alors que le chef de l’Etat effectuait cette visite.
A la CoLDEFF comme à l’Hôpital National de Niamey, le Chef de l’Etat a réitéré les priorités de l’action du CNSP et du gouvernement de transition. « La priorité, c’est la population nigérienne », a déclareéle Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’État.
Massaouda Abdou Ibrahim (ONEP)
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Suite aux dernières pluies enregistrées dans la capitale d’importants dégâts ont été occasionnés y compris dans le cimetière musulman de Niamey ou de nombreuses tombes se sont effondrées. A cet effet, le Député-Maire, Président du conseil de ville de Niamey, M. Oumarou Dogari a lancé un appel à tous ses administrés pour prêter main forte à la ville de Niamey dans le cadre de la restauration des tombes effondrées.
Dans ce déplacement, M. Oumarou Dogari etait accompagné de sa délégation, des députés, des FDS et également de la population civile. Arrivés sur les lieux, hommes comme femmes civiles y compris les autorités communales, législatives et celles chargées de la sécurité se sont mises à pied d’œuvrel. Certains munis de râteaux et machettes, et d’autres brouettes et de balais. Il est important de noter que c’est dans la discipline et la relève que s’est déroulée le travail, celui de restaurer les tombes déjà effondrées et celles qui tendent à l’être. En quelques heures, tout ce monde animé de bonne volonté a pu faire le travail attendu. Le Président du Conseil de ville de Niamey a tenu à souligner qu’il est du devoir non seulement des autorités mais aussi de la population de s’investir dans de telles initiatives parce estimant que le cimetière est notre ultime demeure. Et par conséquent, nous qui sommes appelés à quitter ce monde à tout moment sommes tenus d’agir dans ce sens. « Je suis satisfait de voir la population de Niamey toutes catégories confondues répondre à l’appel que je lui aie lancé il y a quel qnotamment, pour la restauration des tombes » avance M. Oumarou Dogari. Il est également important de rappeler que les députés tous bords confondus étaient présents à ladite cérémonie. Ce qui témoigne, la solidarité qui existe entre ces derniers. En somme, il faut souligner qu’à travers cette initiative, la population de la ville de Niamey a fait preuve d’empathie, ce qui laisse croire que malgré tout, les nigériens demeurent unis. Et, il convient de retenir qu’à travers cette même initiative, l’on pouvait constater la fraternité et la solidarité qui existent entre les nigériens et ce, malgré leur divergence
Par Ibrahim Maïga
30 juillet 2021
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Dans le cadre de la sécurisation de la capitale, le Député-Maire, président du Conseil de ville de Niamey, M. Oumarou Dogari a effectué une tournée de trois jours dans les commissariats et unités de police des différents arrondissements communaux que compte la Ville de Niamey. Ce, afin de s’enquérir des conditions de travail des agents de la Police nationale et leur apporter des appuis au vu du sacrifice consenti pour assurer la sécurité dans la cité. Aussi, cette visite entre dans le cadre de la réhabilitation des infrastructures de ces commissariats afin justement qu’ils répondent aux
M. Oumarou Dogari était accompagné, dans ce périple, des maires et vices maires des différents arrondissements communaux, des conseillers municipaux et des responsables de la Police nationale. C’est ainsi que le député maire a visité la Direction générale de la Police Nation (DGPN), la Direction de la police de la Ville de Niamey (DPVN) avant de se rendre dans les différents commissariats de la capitale. Il a successivement visité les Commissariats de Police du 5ème arrondissement, de Talladjé, la Police secours, le service constat et de la circulation routière, le commissariat de Kirkissoye, celui du quartier aéroport, de Niamey 2000, de l’Ecogar Wadata, du nouveau marché, de Bonkaney, du quartier francophonie ; de Koubia, les commissariats spéciaux du Stade général Seyni Kountché, Grand Marché et du Petit Marché.
Partout où le Maire et sa délégation se sont rendus, ils ont pu constater les conditions dans lesquelles œuvrent les agents de la Police nationale. Plusieurs doléances leur ont été soumises par les responsables des différents commissariats. Entre autres doléances, il y a l’augmentation de l’effectif des agents de la police, des cellules et des toilettes, la réhabilitation de certains bâtiments, la construction des murs de clôture pour les commissariats n’en disposant pas et la construction des hangars mais surtout la réparation des véhicules en panne.
Dans ce déplacement, faut-il le souligner, le Maire a également pris en compte les préoccupations de la population. C’est pourquoi, il a prévu de transformer toutes les maisons de Samaria non actives en commissariats de police. Ce, afin de renforcer le cadre sécuritaire parce que les populations vivant dans les zones où l’absence des FDS se fait remarquer sont sérieusement confrontées au grand banditisme. Pour ce faire, M. Oumarou Dogari a d’ores et déjà prévu d’installer un commissariat au 3ème arrondissement notamment à la Samaria du quartier Madina. C’est le cas aussi au quartier Lazaret et à la Samaria de Gamkalé où il a également prévu de construire un commissariat. Il est également dans cette dynamique l’installation d’un poste de police sur la route de Kollo et la construction d’un commissariat au quartier Kalley-Plateau 1.
A la fin de toutes ces visites, M. Oumarou Dogari a tenu à souligner que ces déplacements dénotent de l’intérêt qu’accorde la Ville de Niamey à la Police nationale notamment pour les efforts inlassables qu’elle ne cesse de déployer pour sécuriser la population. Il a enfin lancé un appel à la population pour qu’elle prête main-forte aux FDS notamment à la Police nationale pour qu’elle mène à bien sa mission.
Ibrahim Maïga(onep)
22 juillet 2021
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M. Mairou Malam Ligari a pris part à la rentrée officielle de la 13ème mandature du CESEC.
Sur invitation de son homologue ivoirien, le président Eugène Aka Aouélé, le président du Conseil Economique, Social et Culturel (CESOC) du Niger, M. Mairou Malam Ligari a pris part, le 27 janvier dernier à Abidjan, à la rentrée officielle de la 13ème mandature du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC) de la Côte d’Ivoire.
Cette cérémonie de rentrée officielle de la 13ème mandature du CESEC de la Côte d’Ivoire était couplée à l’installation du nouveau bureau de l’institution. L’événement a été rehaussé par la présence du Président de la République de Côte d’Ivoire, SE Alassane
Ouattara, du Premier ministre, des présidents des institutions, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique. Le Président du Conseil Economique et Social du Bénin et celui de la République Démocratique du Congo étaient aussi parmi les invités officiels de leur homologue ivoirien.
En marge de la cérémonie d’installation du CESEC de la Côte d’Ivoire, M. Mairou Malam Ligari, a effectué le 28 janvier 2022, une visite de travail au siège de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) à Abidjan. La visite du président du CESOC au siège de la BRVM s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du protocole signé entre les deux institutions le 27 octobre 2021 à Niamey. M. Mairou Malam Ligari a découvert les services de la BRVM et du DC/BR de l’UEMOA. Il a eu une réunion de travail avec les responsables de la BRVM. «Je remercie le directeur général, M Edoh Kossi AMENOUNVE et ses collaborateurs, pour leur engagement à accompagner le CESOC à monter en puissance dans ses capacités à accompagner le président de la République, SEM, Mohamed Bazoum, dans la modernisation du secteur privé nigérien», a déclaré M. Mairou Malam Ligari.
En août 2021, lors d’une audience que le président du CESOC avait accordée au directeur général de la BRVM en visite de travail à Niamey, les deux personnalités ont évoqué entre autres questions celle portant sur l’actionnariat populaire au Niger. Et, à l’issue des travaux de la 2ème Session Ordinaire au titre de l’année 2021 du CESOC, parmi les résolutions formulées par les commissions, il y a celle relative à la poursuite de la collaboration avec la Bourse Régionale des
Valeurs Mobilières d’Abidjan et le ministère nigérien des Finances en vue de l’aboutissement de l’initiative sur l’Actionnariat Populaire.
Souley Moutari(Onep)
31 janvier 2022
Source : http://www.lesahel.org/
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En ce samedi 16 septembre 2023, M. Liu Yuxi, le Représentant Spécial du Gouvernement chinois pour les Affaires Africaines, a exprimé sa satisfaction après avoir été reçu en audience par le Chef de l'État nigérien, le Général de Brigade Abdourahmane Tiani, dans son cabinet présidentiel.
À l'issue de cette rencontre de haut niveau, le responsable chinois a également été honoré par des entretiens avec le Premier ministre du Niger, ainsi que le Président du CNSP (Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie) et d'autres hauts responsables du gouvernement nigérien. Au cœur de ces discussions, M. Yuxi a souligné l'importance des relations sino-nigériennes, notant qu'elles étaient non seulement anciennes, mais aussi particulièrement fructueuses.
Évoquant plus en détail son échange avec le dirigeant nigérien, M. Yuxi a exprimé sa sincère appréciation et sa satisfaction pour la relation bilatérale existante, ainsi que pour les résultats positifs de la coopération entre la Chine et le Niger. Il a également affirmé la volonté de son pays de continuer à développer cette coopération déjà fructueuse, tout en renforçant l'amitié entre le peuple chinois et le peuple nigérien, ainsi qu'avec l'ensemble des pays africains.
Il convient de noter que cette visite marque la deuxième apparition de M. Yuxi au Niger, sa première visite remontant à l'année 2019. Il a exprimé son grand plaisir à revisiter ce pays d'importance stratégique et a fait part de son désir de saisir d'autres opportunités pour revenir au Niger et rendre visite à ses amis nigériens de longue date.
Nigerdiaspora
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Les membres du réseau des femmes parlementaires de l’Assemblée nationale ont effectué, le jeudi 4 novembre dernier, une série de visites qui les a respectivement conduits à la maternité Issaka Gazobi et au Centre Hospitalier Régional ‘’Poudrière’’ de Niamey. Cette visite dont l’objet est d’apprécier la qualité des soins, les conditions de travail des agents et la prise en charge des patients, répond aux objectifs du réseau qui sont entre autres ceux de contribuer à l’amélioration du bien-être de couches vulnérables à savoir la femme et les enfants et de veiller à ce que les lois en faveurs de ces couches soient votées. Elle s’inscrit également dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale et de la loi de finances qui sera bientôt votée. La délégation est conduite par la 2ème vice-présidente de l’Assemblée nationale, honorable Hadiza Seyni Zarmakoye, présidente d’honneur dudit réseau et de la présidente de la structure, honorable Rabi Maitournam Moustapha.
La première étape de la visite a conduit les femmes parlementaires à la Maternité Issaka Gazobi où elles ont visité tous les services et les installations. Elles ont trouvé des agents qui s’investissent pour satisfaire les patientes malgré les conditions de travail difficiles. La maternité Issaka Gazobi est un établissement de référence où convergent tous les Nigériens. Ce qui explique sa situation de surcharge. Ce centre hospitalier assure la gratuité de la césarienne et la prise en charge des enfants au niveau de service de néonatologie et des cancers gynécologiques. Le Directeur Général dudit centre, Pr Madi Nayama et son staff ont mis en place un dispositif pour assurer la qualité de la prestation.
Cet établissement qui a pour mission principale de servir de cadre de référence, d’assurer les prestations gynécologiques, obstétricales, néonatales et post-natales du niveau tertiaire et des activités de planification familiale, d’assurer la protection fœto-maternelle, de servir de cadre de formation et de recherche en gynécologie, obstétrique et néonatologie est confronté à plusieurs difficultés dont l’exigüité des locaux à tous les niveaux, un surnombre de patientes doublé d’un manque de place. Malgré cela le personnel se donne pour s’acquitter de son devoir. Au rang de ces difficultés, on note aussi entre 2006 au 31 octobre 2021 le non paiement des factures de la gratuité de soins qui s’élèvent à un montant de plus de deux milliards trois cent millions. Le centre a aussi une dette non payée aux fournisseurs entre 2010 à 2021 d’un montant de 2.154. 155.962FCFA. Le règlement des frais de la gratuité des soins constitue un problème majeur que le gouvernement doit vite prendre en charge.
Après la MIG, les femmes parlementaires se sont rendues au Centre Hospitalier Régional de Niamey où le directeur du centre M. Souleymane Issaka Bonkano a conduit une visite guidée avant de se retrouver dans la salle de staff pour des discussions générales. Les deux établissements ont les problèmes similitudes à savoir le non paiement par l’Etat des factures de la gratuité des soins, l’exiguïté des locaux, le problème de banque de sang et le manque d’appareil de production d’oxygène au Centre Hospitalier Régional.
A l’issue de la visite des deux centres, la présidente d’honneur du réseau et 2ème Vice-présidente du parlement a déclaré que les deux structures ont tellement des difficultés qui doivent être réglées au plus vite. Pour cela, dès la semaine prochaine, les membres du réseau entendent interpeler le ministre en charge de la Santé Publique devant l'Assemblée nationale pour savoir de quoi il s'agit et pourquoi toutes ces difficultés au niveau de ces structures sanitaires de référence. En ce qui concerne le problème de disponibilité des poches de sang, l’honorable Hadiza Seyni Zarmakoye a promis que les femmes parlementaires vont organiser des journées de sensibilisation pour le don du sang. Elle a en outre incité ses collègues femmes à prendre en charge l’achat des climatiseurs pour les salles d’hospitalisation de l’obstétrique et de gynécologie à la maternité Issaka Gazobi.
Pour sa part, la présidente du réseau des femmes parlementaires, médecin de son état, a indiqué que les problèmes trouvés dans les deux formations sanitaires sont identiques. «Je pense que l’espoir est permis pour trouver des solutions. Nous savons bien que l’Etat, à lui seul, ne peut pas tout faire. Nous allons vers le financement innovant où les compétences managériales doivent être mises en exergue pour qu’ensemble nous jugulions les problèmes», a expliqué l’honorable Dr Rabi Maitournam Moustapha.
Il faut rappeler qu’en 2019, le ministre de la Santé avait effectué une série de visites dans les centres hospitaliers où il avait trouvé les mêmes problèmes. A cette occasion, il avait promis de les résoudre. Mais jusque-là, les inquiétudes restent intactes. Malgré les différentes contraintes auxquelles il est confronté, le personnel est motivé pour satisfaire les patientes. Le gouvernement doit enfin procéder à l’extension des locaux de ces deux centres hospitaliers et les accompagner pour le bien être des femmes et des enfants.
Seini Seydou Zakaria
09 novembre 2021
Source : http://www.lesahel.org/
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En visite de travail au Niger, hier, 16 mars, le Secrétaire d’Etat américain, M. Anthony Blinken et sa délégation ont eu une séance de travail avec une délégation nigérienne au cabinet du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum, qui a aussi pris part aux échanges. M. Blinken et le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Hassoumi Massoudou, ont ensuite animé un point de presse au Palais présidentiel pendant lequel les deux (2) pays ont affiché un front commun sur plusieurs sujets d’actualité. Les autorités nigériennes se sont réjouies de cette première visite d’un secrétaire d’Etat américain au Niger.
Pour le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou, cela est un remarquable témoignage d’amitié à l’endroit du peuple nigérien et aussi un témoignage de la qualité et de la force de la relation entre les Etats-Unis d’Amérique et le Niger. «C’est aussi l’occasion pour nous, a déclaré le ministre d’Etat du Niger, de saluer le leadership de votre pays dans la défense de la démocratie et des libertés dans le monde, surtout en ce moment où ces valeurs sont suffisamment menacées ; et nous comptons plus que jamais sur ce leadership pour faire face et vaincre encore une fois les tentations de retour autoritaire dans le monde et en particulier dans notre sous-région.
M Hassoumi Massoudou a affirmé que le Niger est un pays neuf issu des processus de décolonisation des années 60 qui, de par son histoire, connait les bienfaits du droit international et de la charte des Nations-Unies. «C’est pourquoi nous condamnons sans équivoque l’agression russe en Ukraine comme toutes les agressions du même genre dans le monde. Les agressions en violation du droit international et en violation de la charte des Nations-Unies sans lesquels il n’y a pas de communauté internationale», a-t-il dit. Il a également indiqué que les Etats-Unis, avec un total de 1.000 milliards de francs CFA d’appuis au Niger, sont un des principaux partenaires du Niger tant en matière de coopération au développement qu’en matière de coopération sécuritaire et de défense.
Au regard des engagements importants pris par les Etats-Unis au dernier sommet avec l’Afrique, le ministre d’Etat Hassoumi Massoudou se dit optimiste quant au renforcement de la coopération entre les deux pays. «Nous voulons montrer par notre résilience, par notre existence, par notre modèle, qu’un Etat démocratique, stable, est la seule réponse durable à l’agression terroriste dont notre région est l’objet aujourd’hui. Nous voulons le démontrer car les autres alternatives, nous sommes convaincus, seront un échec par rapport à la voie que nous avons suivie», a-t-il souligné.
Le secrétaire d’Etat américain, M. Anthony Blinken, a exprimé le soutien des Etats-Unis au programme «remarquable» du Président Bazoum sur le désarmement, la démobilisation, la réintégration et la réconciliation. «Ces dernières années, a-t-il affirmé, nous avons appris que, pour effectivement contrer l’extrémisme violent, nous devons trouver des voies alternatives pour donner aux anciens combattants une opportunité de construire un avenir réel pour eux-mêmes. Je pense que ce programme peut et doit être un modèle pour beaucoup d’autres».
M. Anthony Blinken a indiqué avoir parlé avec le Président de la République Mohamed Bazoum, de la crise mondiale de l’alimentation qu’il a qualifiée de menace à la paix et à la prospérité. «Cela est la longue combinaison du réchauffement climatique, de la COVID, de multiples conflits. Cette dernière année, l’agression russe contre l’Ukraine a amplifié la situation déjà critique, tirant vers le haut les prix de la nourriture et des engrais pour les Nigériens et beaucoup d’autres, mettant ainsi des millions de personnes en risque de famine», a regretté le secrétaire d’Etat américain.
Face aux journalistes, les deux diplomates ont affiché la cordialité de la coopération entre le Niger et les Etats-Unis. Ils ont également dénoncé les atteintes répétées à la démocratie dans la sous-région et dans le monde et ont rejeté le recours aux «mercenaires de Wagner» comme solution privilégiée par certains Etats.
Par Souleymane Yahaya(onep)
Source : http://www.lesahel.org
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Au dernier jour de sa visite de travail de 48 heures au Niger, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres s’est rendu, hier matin, à Ouallam pour échanger avec les déplacés internes et les réfugiés installés temporairement dans cette ville. Accompagné du ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Hassoumi Massoudou, et du ministre de l’Action humanitaire et de la gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, le chef de la délégation onusienne a écouté les préoccupations de cette population vulnérable et victime de l’insécurité avant de s’engager à la soutenir davantage. Le Secrétaire général des Nations Unies a également appelé la communauté internationale à soutenir les Forces de Défense et de sécurité nigériennes dans leur lutte inlassable contre le terrorisme.
A l’arrivée de la délégation sur le site des déplacés et réfugiés à Ouallam, le gouverneur de Tillabéri, M. Diori Dourahamane, a rappelé que depuis 2012, cette zone fait face à des problèmes d'insécurité sans précèdent qui impactent négativement les conditions de vie des communautés locales et dont les conséquences ont conduit à «des pertes en vies humaines, au déplacement massif des populations parmi lesquelles on distingue 85.709 déplacés internes, 36.691 réfugiés maliens et 5.951 réfugiés burkinabés, soit un total de 42.642 réfugiés, et surtout des difficultés d'accès aux services sociaux de base avec près de 579 écoles fermées sur 2.447 écoles que compte la région à la rentrée scolaire 2021-2022».
En plus de ces défis sécuritaires et leurs conséquences, a poursuivi le gouverneur, la région de Tillabéri fait aussi face à d'autres défis liés au changement climatique et au développement. Ce qui a conduit à la mauvaise campagne agricole 2021 suivie de l’insécurité alimentaire qui affecte durement les populations de la région. Le gouverneur de Tillabéri a rendu «un hommage mérité aux organisations du Système des Nations Unies pour leur engagement permanent aux côtés de l'Etat et leur soutien constant aux populations du Niger victimes du changement climatique et de son impact sur la paix et la cohésion sociale». M. Diori Dourahamane a enfin réitéré l'engagement des autorités régionales à soutenir l’ensemble des efforts fournis pour assurer le bien-être des communautés de la région de Tillabéri.
Au cours de la cérémonie d’échanges avec la délégation onusienne, M. Zakou Siddo, un déplacé interne qui a survécu à l’attaque de son village par des terroristes le 14 novembre 2020, s’est réjoui de l’accueil qui leur a été réservé par la population locale de Ouallam et a salué la réactivité de l’Etat et de ses partenaires qui continuent toujours à les assister. L’assistance que les déplacés internes reçoivent, a-t-il expliqué, ne couvre pas leurs besoins. C’est pourquoi il sollicite pour lui et pour les autres un appui supplémentaire permettant de dispenser des formations professionnelles aux plus jeunes déplacés internes du camp, et permettre aux adultes d’exercer des activités génératrices de revenus. «Il est aussi souhaitable, dit-il, de créer des programmes d'éducation alternative au bénéfice des enfants déscolarisés les plus démunis».
Pour sa part, la représentante des refugiés maliens dans le camp, Mme Aminata Walet Issafeitane, a déclaré que depuis l’invasion du Nord du Mali par les groupes terroristes et leur fuite vers le Niger, il y’a de cela 10 ans, les autorités nigériennes leur assurent protection et assistance durant tout leur asile fait de cohabitation pacifique avec la population locale. «C’est le lieu pour moi, au nom de mes frères et sœurs maliens, de remercier très sincèrement les agences des Nations Unies et leurs partenaires, à la tête desquels se trouve l’Etat du Niger et la commune de Ouallam, pour tous les efforts qu’ils ont déployés pour notre protection contre les violences dont nous avons été victimes», a déclaré Mme Aminata Walet Issafeitane.
M. Guterres promet de porter à l’international les appels humanitaire et militaire des autorités nigériennes
Face aux déplacés internes et aux réfugiés Maliens du camp de Ouallam, le Secrétaire général des Nations Unies a exprimé sa solidarité avec ces communautés victimes de terrorisme et a promis d’exiger de la communauté internationale d’apporter l’appui humanitaire nécessaire au Niger, mais aussi d’appuyer le développement du pays afin de faire face au terrorisme. «Vous pouvez compter avec les Nations Unies qui seront toujours avec vous et vous pouvez compter sur moi pour exiger de la communauté internationale un appui fort à l'Armée du Niger pour qu'elle ait la capacité de vous protéger mieux, mais aussi demander à la communauté internationale qu'elle appuie les populations du Niger et les réfugiés avec les ressources nécessaires», a-t-il indiqué. Il a également demandé aux pensionnaires du camp de le considérer comme un frère qui partage leurs espoirs.
A la fin de sa visite à Ouallam qui marque aussi la fin de sa mission de travail au Niger, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, a reconnu que le plan de réponse à l’urgence humanitaire n’est financé qu’à hauteur de 9% seulement. «Il faut qu’il y ait un financement solide du point de vue humanitaire et du point de vue du développement, dit-il, parce que la meilleure façon de combattre le terrorisme, c’est de garantir qu’il y’a de l’espoir, qu’il y’a de l’avenir. Garantir que les gens peuvent avoir des écoles, des hôpitaux, des emplois, etc.». Le Niger, reconnait-il, est un pays démocratique et de bonne gouvernance qui a «une vision nette» de son futur et qui mérite l’appui de la communauté internationale. «Le Niger mérite votre appui. Il faut que la communauté internationale soit à la hauteur des efforts admirables que fait le Niger» a lancé, depuis Ouallam, M. Guterres.
Le SG de l’ONU, les membres du gouvernement et ceux de la délégation onusienne ont visité les salles de classes construites pour les enfants des cycles préscolaire et primaire, avant de planter, pour immortaliser la visite à Ouallam, deux baobabs. Ce geste, reconnaissent-ils, est aussi l’expression de l’engagement commun du Niger et des Nations Unies à se battre en faveur de l’environnement et de la résilience.
Auparavant, le Chef de Canton de Ouallam, l’honorable Saley Baouna Sorka, a assuré le Secrétaire général des Nations Unies du soutien «indéfectible» de la chefferie traditionnelle dans la conduite de leurs actions en faveur des populations vulnérables en général, et celles des zones en proie à l’insécurité en particulier. Il a aussi plaidé pour la multiplication des interventions et de la mise en œuvre des projets et programmes onusiens pour accompagner les communautés locales, les déplacés internes et les réfugiés venus du Mali voisin.
Souleymane Yahaya(onep)(Envoyé Spécial)
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En visite de travail et d’amitié au Niger, le Vice-président du Conseil Présidentiel libyen, SE.. Moussa Al-Koni a été accueilli hier matin à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey, par le Premier ministre Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou. A la tête d’une forte délégation, le Vice-président du Conseil Présidentiel libyen s’est entretenu en tête-à-tête au salon d’honneur avec le Chef du gouvernement. Notons que la Libye traverse une crise depuis 2011. Une situation que les autorités en place tentent d’endiguer avec l’appui de la communauté internationale. Dans la perspective de retour de la paix et de la sécurité en Libye, les autorités libyennes de transition multiplient ce dernier temps les contacts avec leurs homologues des pays voisins.
Mamane Abdoulaye(onep)
07 septembre 2021
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Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Marou Amadou, entouré des cadres de son ministère, a effectué hier matin une visite inopinée dans les locaux du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey pour s’enquérir des conditions de gestion des scellés et des archives. Une présence qui est aussi mise à profit par le Garde des Sceaux pour constater de visu, lors d’une visite-guidée dirigée par le Président dudit Tribunal, M. Manirou Mamane, l’application de diverses recommandations issues de précédentes visites.
A la fin de la visite, le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Marou Amadou, s’est félicité de ses échanges constructifs avec les responsables du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey. Il a en particulier insisté sur la ponctualité au travail des magistrats et des greffiers aux heures obligatoires de service. Selon le Garde des Sceaux, le plus important « c’est de venir aux heures indiquées et de donner le meilleur de soi-même pour un meilleur rendement ».
Sur place, le Ministre de la Justice a donné des instructions au Greffier en Chef pour procéder, en accord avec les juges d’instruction, à la destruction de tous les scellés qui ne sont plus utiles à la poursuite des instructions en cours, afin de rendre plus fluide la gestion de ceux qui sont plus récents et plus utiles. M. Marou Amadou a regretté la situation dans les salles d’audience. « Les audiences ne sont pas publiques si ce qui se dit n’est pas audible pour le public venu à cet effet », a-t-il dit avant de donner des instructions pour que ces salles soient équipées en matériels adéquats de sonorisation.
M. Marou Amadou a apprécié l’amélioration de la salubrité au sein de l’institution judiciaire, même si « c’est encore insuffisant ». Il y’a des moyens qui doivent être mobilisés, a-t-il poursuivi, pour que cette salubrité soit à la hauteur de l’image que doit présenter le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey. En plus de la salubrité, le ministre a souligné l’inadéquation des bancs dans les salles d’audience et leur rareté pour servir aux visiteurs. « Nous sommes dans un tribunal de référence qui couvre, selon les estimations, plus de 65% de tout ce qui se passe dans le pays. C’est pour cela que nous insistons sur le meilleur fonctionnement de ce tribunal », a rappelé le Ministre de la Justice.
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Le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiasou Mainassara a effectué hier une visite surprise à la maternité Issaka Gazobi de Niamey. Cette visite rentre dans le cadre d’une série de visites qu’il avait entreprise au niveau des différents services techniques pour apprécier la qualité des soins et s’assurer de la présence effective des agents sur le terrain, mais aussi de l’accueil et de la prise en charge des patients. Le ministre est accompagné dans ce déplacement par le Secrétaire général, les cadres centraux et ses proches collaborateurs. Après la visite, Dr Idi Illiasou Mainassara s’est dit satisfait du travail des agents sur le terrain.
Cette visite intervient suite à des rumeurs propagées sur les réseaux sociaux et qui soutiennent qu’il n’ya plus de gratuité de soin à la Maternité Issaka Gazobi de Niamey. Au cours de cette visite inopinée, le ministre de la Santé Publique, a trouvé le contraire sur le terrain. Les agents sont sur place et s’investissent pour assurer un travail de qualité et satisfaire les patientes. Dr Idi Illiasou Mainassara s’est dit très satisfait après tout ce qu’il a appris sur les réseaux sociaux. « Je peux vous dire que la césarienne et la prise en charge des enfants au niveau de service Néonatologie sont toujours gratuites et nous avons trouvé les agents à leur poste de travail. La maternité Issaka Gazobi est un établissement de référence où tout le monde vient. Il est tout à fait normal qu’il se trouve en surcharge», a déclaré le ministre de la Santé Publique.
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Le Président de la République, Chef de l’Etat Mohamed Bazoum a quitté Niamey, hier matin, à destination de Berlin en Allemagne où il effectuera une visite de travail. Le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement de M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; M. Alkassoum Indatou, ministre de la Défense Nationale et M. Ibrahim Sani Abani, directeur de cabinet du Président de la République.
08 juillet 2021
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La lutte contre le terrorisme, le retour de la stabilité en Libye et la coopération économique au menu d’une séance de travail au Palais de la Présidence
Le Président de la République, Chef de l’Etat SE Mohamed Bazoum a eu, hier, en mi-journée, une séance de travail avec une délégation libyenne conduite par le Premier Ministre Abdel Hamid Dbeibah. Après un tête-à-tête de près d’une demie heure entre les deux personnalités, s’est en suivi une séance de travail élargie aux membres du gouvernement qui vise essentiellement à redynamiser les relations bilatérales et à raffermir les liens de fraternité et d’amitié qui ont toujours existé entre le Niger et la Libye. Spécifiquement, il ressort des interventions des deux hautes personnalités que cette rencontre aboutira au renforcement des liens économiques, sociaux, culturels et sécuritaires à travers des discussions riches sur ces domaines précités.
Le Président de la République Mohamed Bazoum a exprimé toute sa satisfaction de recevoir les autorités libyennes dans notre pays. Tout en magnifiant l’excellence des relations qui unissent nos deux pays, le Chef de l’Etat a fait un bref historique des liens séculaires qui ont toujours existé entre nos deux peuples. «C’est un honneur pour nous de vous recevoir. En venant au Niger vous venez chez vous. Le peuple nigérien entretient une bonne relation fondée sur une histoire commune, basée sur la géographie, une culture religieuse centrée sur des valeurs de l’Islam. La Libye est un voisin stratégique du Niger. Votre arrivée ici nous donnera l’opportunité de discuter d’un certain nombre de questions qui nous concernent tous», a déclaré le Chef de l’Etat dans ses propos introductifs.
Le Président Bazoum a naturellement parlé du terrorisme et de l’insécurité qui secouent nos pays. Ces moments est une occasion, selon lui, bien offerte pour développer une coopération susceptible de mutualiser les forces pour faire face à ces problèmes. «Nos deux pays ont en commun le souci de la migration irrégulière. Ces questions concernent le sud de la Libye et le nord du Niger. Et nous devons, entre nous, en concert avec d’autres pays voisins de la Libye développer une coopération qui sera bénéfique pour nous tous» a estimé le président Bazoum, avant de plaider pour la paix et la stabilité dans nos pays. «Comme vous le savez, le Niger est un pays qui n’a pas de citoyen qui a eu à prendre part à l’instabilité qui prévaut actuellement en Libye. Nous n’avons pas non plus de groupes armés qui ont pu être utilisés comme mercenaires par des nombreuses parties en conflit en Libye. Les Nigériens sont très nombreux chez vous, mais ce sont des gens paisibles qui mènent diverses activités et pour lesquelles les Libyens vouent une certaine confiance, une certaine considération du fait de leur comportement. Nous sommes un pays très à l’aise dans la promotion de la paix non seulement en Libye mais dans plusieurs pays», a souligné le Chef de l’Etat.
Le Président de la République a rendu un hommage au Premier Ministre Abdel Hamid Dbeibah pour le changement qu’il a eu à opérer depuis qu’il est à la tête du gouvernement de ce pays. «Votre visite au Niger est la preuve de ce changement. Vous avez conscience de la nécessité de développer une certaine relation avec notre pays, c’est pourquoi vous êtes là aujourd’hui au Niger. Malgré ses difficultés, la Libye est un pays qui peut aider le Niger et je sais que je peux compter sur vous, notamment sur des besoins sécuritaires. Nous avons un pressant besoin en moyen de locomotion au niveau de nos frontières, le Niger est un pays vaste, autant que le vôtre avec un espace très désertique», a déclaré le Chef de l’Etat.
Le Président Bazoum a notamment évoqué les foyers d’insécurité auxquels fait face notre pays au niveau de la frontière avec le Mali et avec le lac Tchad. Sur toutes ces frontières, a-t-il précisé, il faut mobiliser une logistique importante. «Nous devons renforcer la coopération au niveau des renseignements et aussi au niveau militaire» a t- il indiqué
Le Chef de l’Etat a ensuite souligné les perspectives économiques de notre pays. «Le Niger est un pays en croissance économique, c’est un pays qui offre plusieurs opportunités aux investisseurs libyens. Vous êtes là avec des opérateurs économiques qui ont besoin de connaitre le pays et de repérer toutes les opportunités qui s’offrent à eux pour profiter de cette croissance économique», a-t-il expliqué. SE Mohamed Bazoum a exhorté les investisseurs libyens à revenir dans un cadre encore plus formel, rencontrer les operateurs économiques nigériens à travers la Chambre de commerce du Niger en vue de créer des relations commerciales et de des occasions d’investissements au Niger. «C’est un pays qui a un bel avenir dans le domaine», a ajouté le Président de la République.
Enfin le Chef de l’Etat a assuré que le Niger suit avec beaucoup d’intérêt le changement que le Premier Ministre a eu à opérer à la tête de l’Etat libyen. Il dit le soutenir très fortement dans cette volonté de créer les conditions de retour de la stabilité et l’instauration de l’ordre en Libye.
Pour sa part, le Premier ministre de la Libye Abdel Hamid Dbeibah a axé son intervention sur le renforcement de la coopération bilatérale. Il a réaffirmé son engagement aux côtés du Niger pour le bien de nos deux peuples. SE Abdel Hamid Dbeibah a rappelé les liens solides culturels qui existent aussi bien en Libye qu’au Niger, mettant en exergue notre culture émergente. Le Premier Ministre a précisé qu’on ne peut pas parler de l’émergence sans investir dans le domaine agricole à travers la recherche de nouveaux fonds d’investissement.
Il a réitéré son soutien dans le cadre du combat contre le terrorisme et l’insécurité qui sévissent sur nos frontières. «Cette coopération sécuritaire est plus que nécessaire entre nos deux pays», a dit le Premier Ministre Libyen. Abdel Hamid Dbeibah s’est félicité des relations économiques évoquées par le Président de la République et les possibilités pour les deux parties de les raffermir davantage.
Aïssa Abdoulaye Alfary
30 septembre 2021
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, S.E Mohamed Bazoum, est arrivé hier matin, à Diffa où il entame une visite officielle de travail de trois (3) jours. Ce déplacement du Chef de l’Etat dans la région de Diffa revêt un caractère symbolique dans la mesure où, il constitue sa toute première visite à l’intérieur du pays. Le choix de Diffa se justifie pleinement parce qu’il s’agit d’aller d’une part, encourager et féliciter les Forces de Défense et de Sécurité qui sont depuis 2015 sur un front extrêmement difficile et complexe au regard de la nature de la guerre à laquelle elles font face avec détermination et professionnalisme, et d’autre part constater de visu les opérations de retour des déplacés internes de la région de Diffa. Le Président de la République a été accueilli à l’aéroport de Diffa par le gouverneur de la Région M. Issa Lemine avant de recevoir les honneurs militaires et les salutations d’un certain nombre de députés et ministres.
Cette visite du Président de la République à Diffa est axée notamment sur la situation sécuritaire qui est devenue plutôt favorable, grâce à l’engagement de nos Forces de Défense et Sécurité. En effet, ces dernières semaines, nos vaillants soldats infligent des défaites cuisantes aux assaillants de Boko Haram en pleine débâcle. Il sera question surtout d’avoir une nette compréhension du déroulement et des conditions dans lesquelles vivent les populations ayant décidé volontairement de regagner leurs villages respectifs. C’est dire que le Président de la République sera beaucoup plus regardant sur l’accompagnement humanitaire de ceux qui sont retournés dans leur terroir d’attache pour reprendre leurs activités socio-économiques. La mobilisation des populations du Manga est grandiose à l’aéroport et tout au long de la voie principale qui traverse la ville. Sur tout le trajet du cortège présidentiel, de l’aéroport jusqu’à la case de passage présidentielle, hommes, femmes et enfants sont sortis massivement pour acclamer le Président de la République, en scandant de célèbre slogan de sa campagne électorale « Sai Bazoum !».
{xtypo_quote}« Je suis venu pour dire que nous avons eu raison de compter sur vous ; vous avez été à la hauteur de la mission que la Nation vous a assignée », a lancé le Chef Suprême des armées à l’adresse des FDS{/xtypo_quote}
Par ailleurs, le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, s’est rendu à la Place d’arme de la zone de Défense N0 5 pour adresser un message à la troupe. Cette dernière, qui a visiblement le moral haut, est prête à en découdre avec l’ennemi. Le Chef Suprême des Armées est venu sur place pour féliciter et encourager, de vive voix, les éléments des Forces de défense et de sécurité de la région, et leur transmettre les remerciements et le soutien de l’ensemble du peuple nigérien, eu égard aux récents succès enregistrés sur le front.
{xtypo_quote}« Vous êtes désormais des hommes aguerris »{/xtypo_quote}
« Je suis venu à Diffa pour une visite dont le sens premier sera traduit par les mots que j’exprimerai devant vous en cette circonstance solennelle. Je suis venu pour vous saluer ; saluer votre courage ! Je suis venu pour dire que nous avons eu raison de compter sur vous. Vous avez été à la hauteur de la mission que la Nation vous a assignée. Vous êtes sur un front assurément difficile et, ce, depuis des années. Ce front s’est endurci depuis 2015. Il nous est arrivé de passer dans des circonstances beaucoup moins heureuses. Aujourd’hui, comme Président de la République, je viens vous féliciter pour les succès que vous avez remportés, coup sur coup et à plusieurs occasions ces derniers temps, qui nous ont rendu notre fierté, celle de notre pays et de notre peuple. Cette guerre, nous ne l’avons pas voulue, elle nous a été imposée. Mais comme en toute chose, les débuts sont difficiles, nous avons dû trébucher ; tomber, mais nous sommes relevés. Avec l’expérience, vous vous êtes aguerris. Vos réponses ont systématiquement été pertinentes, ces derniers mois. Elles sont marquées de courage, de savoir-faire et couronnées de succès. Je suis venu pour dire que nous sommes sur la voie de la victoire définitive, parce que vous êtes désormais des hommes aguerris. Pas plus tard qu’avant-hier soir, vous avez donné la plénitude de ce que vous savez désormais faire, avec les pertes lourdes que vous avez infligées à notre ennemi détestable et minable. Les populations de Diffa nous ont témoigné ce matin leur attachement et leur fierté de ce que vous êtes. Je voudrais être de façon spécifique leur porte-parole, parce que j’ai senti beaucoup de joie sur les visages des populations de Diffa. Cette joie, c’est vous qui la leur avez donnée », a relevé le Président de la République.
{xtypo_quote}«Nous sommes engagés pour vous, et nous ne lésinerons sur aucun moyen »{/xtypo_quote}
Le Président Mohamed Bazoum, Chef suprême des armées, a ensuite ajouté qu’il est venu pour voir de plus près la façon dont ces hommes qui sont sur le théâtre des opérations de lutte contre le terrorisme perçoivent les choses, la façon surtout dont ils perçoivent l’avenir. « Je vais discuter avec vos officiers, en l’occurrence le Chef d’Etat Major de l’Armée et les autres officiers de la région, du commandement opérationnel. Tout ce que je retiendrai comme enseignements, comme perspectives sur la base de votre perception, nous allons en faire un bon usage. Je voudrais vous demander de persévérer dans le courage dont vous avez fait preuve. Je voudrais vous demander de croire dans ce que nous allons faire, parce que nous sommes engagés pour vous, et nous ne lésinerons sur aucun moyen pour que notre réponse face à l’ennemi soit toujours conséquente, et pour que la victoire soit proche. Nous sommes sur le bon chemin grâce à vous et nous allons vous soutenir de façon que nous aboutissions à cette victoire que vous allez nous offrir », a dit le Chef suprême des Armées. Le Président Mohamed Bazoum a eu une pensée émue pour tous les éléments des Forces de défense et de sécurité tombés sur les différents théâtres de la lutte contre le terrorisme.
Auparavant, le Chef d’Etat Major de l’Armée, le Général de Division, Salifou Mody, a salué vivement les énormes efforts consentis par le Président de la République dans le cadre de l’accompagnement des Forces de Défense et de Sécurité. « Nous sommes surtout fiers de recevoir le Chef Suprême des Armées pour son premier déplacement à l’intérieur du pays, ici à la Place d’Arme de la zone de Défense N0 5, par ailleurs Etat-major tactique de la Force Multinationale’’, a souligné le Général de Division Salifou Mody.
Peu après cette rencontre, le Chef de l’Etat a présidé une réunion du Conseil de sécurité avec les responsables su commandement militaire et des autres corps des FDS.
Par Hassane Daouda, Envoyé Spécial(onep)
02 juillet 2021
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Le Premier ministre libyen, M. Abdelhamid Dbeibah, est arrivé à Niamey, hier en fin de matinée, dans le cadre d’une visite officielle. À son arrivée à l’Aéroport international Diori Hamani, M. Abdelhamid Dbeibah a été accueilli au pied de la passerelle par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou. Après les prestations des troupes culturelles mobilisées pour l’accueil, les deux Chefs de gouvernement ont eu un entretien au salon d’honneur présidentiel.
30 septembre 2021
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Le président du Conseil Militaire de Transition (CMT) tchadien, le Général Mahamat Idriss Déby a effectué hier une visite au Niger. A son arrivée à l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le dirigeant tchadien a été accueilli par le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou. Après un bref entretien au salon d’honneur de l’aéroport, le président du CMT tchadien s’est rendu au Palais de la Présidence de la République où il a été reçu par le Président de la République, Chef de l’Etat, Mohamed Bazoum.
Le général Mahamat I. Déby, qui effectuait son premier déplacement à l’extérieur, est venu au Niger pour présenter les condoléances de son gouvernement et du peuple tchadien aux 1.200 soldats du contingent tchadien déployés en février dernier dans la zone des trois frontières (Niger, Mali et Burkina Faso), basés dans le département de Téra pour combattre les groupes terroristes qui opèrent dans le Sahel. Le président du Conseil Militaire de Transition tchadien a promis que le Tchad continuera de tenir son rang et d'assumer ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme et respectera tous ses engagements internationaux, bien que le pays soit entré dans une transition suite au décès soudain du Maréchal Idriss Déby Itno.
A sa sortie d’audience, le président du Conseil Militaire de Transition (CMT) tchadien a déclaré qu’il est également venu remercier le Chef de l’Etat nigérien M. Mohamed Bazoum pour son soutien depuis le décès du Maréchal du Tchad. «Comme vous le savez, nous avons une force militaire intervenant dans le cadre du G5 Sahel, ici au Niger, précisément à Téra. Nous sommes venus les soutenir et leur présenter les condoléances suite à la disparition du Maréchal Idriss Déby, Chef suprême de l’armée», a-t-il déclaré.
Seini Seydou Zakaria(onep)
11 mai 2021
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La semaine dernière, le président de la République, Mohamed Bazoum, entreprenait une visite en profondeur dans la région de Dosso, parcourant des communes urbaines et rurales, pour rencontrer des populations et visiter des infrastructures afin de s’enquérir des besoins des communautés. Perçu sous cet angle, le déplacement du président dans la région de Dosso, ne peut qu’être apprécié, car le faisant, il prenait contact directement avec les populations et pouvait mieux s’enquérir de leurs conditions de vie, de leurs problèmes, de leurs attentes, toutes choses que ne pouvait jamais faire son prédécesseur, très effrayé du peuple depuis qu’il arrivait au pouvoir. Mais si ce déplacement devrait aussi se réduire à une simple promenade pour sortir du vacarme urbain fastidieux et stressant en s’offrant ainsi, par le regard porté sur la vie champêtre des campagnes nigériennes en cette fin de saison, alors l’on ne peut que déplorer pour un tel voyage à des moments aussi difficiles qui commandent de la parcimonie dans la dépense publique, une prodigalité inconvenante surtout quand on considère le monde d’hommes qui le suivent dans la mission.
Pour certains observateurs, ce déplacement en région, ne se fait pour rien que pour une campagne déguisée. On peut d’ailleurs voir, un homme – Pierre Foumakoye Gado – avec sa double casquette de président par intérim et futur président du PNDS et affublé en même temps de sa robe peu lisible de Haute représentant d’un président présent, au devant de la scène, montrant toute l’importance qu’il aurait à jouer ces rôles dans le système, sans que rien, si ne n’est d’être proche d’Issoufou, l’ancien président, ne le justifie. D’abord parce qu’il s’agit d’une visite d’Etat et que pour cela, le président de la République, ne peut avoir besoin, lorsqu’il se déplace dans le pays en tant que « Président de tous les Nigériens » de s’encombrer d’un président de parti qui pourrait vouloir là, lui montrer qu’il est dans son terroir, et donc dans « sa » région pour lui mobiliser le peuple de son parti dont il serait alors le président, non des autres Nigériens qu’il ne peut même par sa présence mobiliser, mais qui peuvent venir accueillir simplement, répondant à l’appel des autorités locales parce qu’il s’agit quand même du président de la République, non d’un militant d’un parti. Il revient dans le cas d’espace, à laisser les autorités des localités – coutumières et administratives – à prendre les initiatives pour mobiliser les populations à accueillir « leur » président, non à accueillir un président qui serait du parti, et peut-être, le leur dans la République. Rien donc, au regard d’une telle analyse ne peut justifier cette présence trop encombrante aux côtés d’un homme que la loi fondamentale oblige à se mettre au-dessus de partis politiques, y compris la sienne, pour être celui qui rassemble et donc de l’unité souhaitée des Nigériens. La casquette de Haut représentant ne peut non plus justifier cette présence, car comment peut-il représenter celui qui est là, en chair et en os, sur le terrain ? Faut-il donc croire qu’il est alors le haut-représentant de l’ancien président dans le nouveau système ? Faut-il encore penser que parce que quand même plus proche d’Issoufou que de Bazoum, et donc plus l’homme de confiance du premier que du second, il est là à talonner Bazoum, pour savoir tout ce qu’il fait, donnant ainsi raison à ceux qui parlent d’une gestion à deux au pouvoir à la tête de l’Etat, ou en tout cas, que Bazoum ne peut rien entreprendre qui échappe à son prédécesseur ?
Si donc, par ce déplacement, Bazoum ferait d’une pierre deux coups, pour d’une part s’informer des problèmes des populations, et en même temps profiter pour mener une campagne pour « son » parti, l’on peut bien se demander, au profit de qui, ferait-il la propagande ? On raconte qu’au cours de ce déplacement, un pagne et 10.000f seraient distribués à chaque femme, dans l’espoir sans doute que cette générosité politique servent à « convaincre » de potentielles militantes ou à fidéliser ceux qui sont déjà dans le parti et qui, depuis douze ans que leur parti dirige le pays, n’ont encore rien vu des rentes du pouvoir. On a vu des foules se masser en certains endroits, et les couleurs du parti qui les surplombent, trahissant le caractère d’Etat de la mission présidentielle. Deux questions se posent alors au regard d’un tel événement. La première est celle que nous posions plus haut et qui voudrait savoir, à qui profite cette campagne déguisée. La seconde s’interroge, par cette présence remarquée et suspecte du haut-représentant dans un tel déplacement, sur la plus-value de son implication dans le déplacement. Pour la première, on peut croire, par les contradictions qui traversent le parti, que les deux personnalités, tout en se côtoyant dans cette mission, pourraient ne pas avoir les mêmes objectifs. Pendant que Foumakoye joue de sa proximité illusoire avec Bazoum, pour se faire connaitre davantage dans certaines structures du parti, peut-être qu’il chercherait ainsi à avoir encore plus d’emprise sur le parti, pour s’en servir, au nom du lobby d’Issoufou, comme instrument de chantage contre un pouvoir qu’ils perdaient sans s’en rendre compte depuis le 2 avril 2021 pour espérer continuer le manipuler, le contrôler, à le gérer même. Mais certains proches de Bazoum, peuvent-il le laisser agir dans un tel sens sans le surveiller pour comprendre mieux son agenda ? C’est peut-être pourquoi, certains autres estiment qu’il ne se déplace que pour sa propre campagne, entourés de ses hommes de confiance même quand un qui joue au trouble-fête est avec lui, conscient de ce que, en tout cas pour se succéder à lui-même, le parti ne lui rendra pas les choses faciles. Profitant de cette mission, ses hommes, peuvent- il court-circuiter le « patron » du parti, pour prendre des contacts qui l’aideront à s’affirmer dans la région, même sans les services douteux d’un haut-représentant qu’il ne contrôle pas car au service d’un autre. Cette analyse nous parait pertinente car aujourd’hui, dans le parti comme dans le pouvoir, les hommes de Bazoum savent qu’ils n’ont pas tellement le pouvoir et cette situation inconfortable se vit chez beaucoup qui se rendent compte qu’ils ne peuvent pas émerger dans le pouvoir même quand c’est leur homme qui tient, officiellement, les rênes du pouvoir. Pour sortir de cet inconfort, le camp de Bazoum sait qu’il a l’atout du pouvoir et sait surtout qu’il doit apprendre à manoeuvrer pour s’émanciper politiquement et pouvoir prendre réellement le pouvoir qui se joue depuis plus d’un an entre deux mains. C’est peut-être dans cette perspective que naissait MUSACA-HAMZARI, la structure de soutien aux actions du Président Bazoum et qui pourrait vite se muer, si nécessaire, en parti politique, dans la perspective des prochaines élections générales. La démarche, du reste, est connue dans le pays où d’autres, pour s’affirmer, ont dû emprunter la même voie pour créer leur parti politique. Tout le monde a compris que tout ce qui se manigance autour du parti aujourd’hui, ne se joue que pour le Fils qu’un clan aurait aimé monter à la suite du Père, mais l’opinion a sans doute fait peur pour que le Père se rétracte pour mettre le pouvoir entre les mains d’un « ami » qu’il a cru manipulable, ou en tout cas, qui ne saurait garder plus longtemps le pouvoir pour trouver le moyen de le récupérer. Et il reste dans cette démarche, car comme un Père Goriot, il est prêt à tout, pour sa progéniture, même contre les convenances La réponse à la deuxième question, conforte cette analyse que nous venons de faire et qui pourrait, dans cette dialectique du pouvoir, soustendre ces contradictions sourdes qui déchirent le parti. On ne peut donc pas avoir tort de penser que si le haut-représentant se donne ce zèle à représenter la présence – alors qu’on ne représente qu’une absence – c’est qu’on voudrait le convaincre qu’on veut trop son bien, pour venir avec lui pour lui montrer le potentiel électoral dont regorge l’Aréwa et qui pourrait appuyer ses ambitions politiques qui devraient aller au-delà de ce mandat. Mais estce vrai, est-ce sincère ? Sans doute que non, puisque, ce n’est là qu’un moyen de l’endormir, pour le faire rêver, et sortir d’ici deux ans ou trois, le Joker, pour lui mettre les bâtons dans le roues, et annoncer un choix de la rectification. Certains proches du président ne peuvent pas ne pas le savoir car ils savent les intrigues dont ce camp est capable et ce, depuis que la dernière fois, le Père partait avec le fils dans leur région natale, pour présenter l’ « héritier », comme un « futur président du Niger » pour lequel, les plus bornés peuvent déjà rêver avec cette expression qui l’accueille partout : « Say ka yi ! ». Mais le Niger ne peut pas être une oligarchie, une aristocratie politique où le pouvoir pourrait devenir, même après avoir accumulé des milliards, l’affaire d’une famille.
Cette présence est donc un trompel’oeil. Depuis des jours qu’il cherchait à s’affranchir de l’attelage d’Issoufou, il y a eu de la panique dans les rangs, et les stratèges sont partis reconquérir l’homme qu’ils créaient et qui risquait de leur échapper, tant ses discours ne pouvaient les rassurer, notamment lorsqu’il parle d’impunité et qu’il peut avoir un ton conciliant avec certains Nigériens que l’ancien régime croit avoir détruits et mis au tapis pour ne plus s’affirmer sur l’échiquier politique. Les Nigériens savent l’objectif visé par une telle politique inique de la vendetta. Les analystes les plus avertis, à l’occasion de cette visite dans la région de Dosso, où l’on voit deux hommes qui donnent l’impression d’évoluer en harmonie, savent bien qu’il n’en est rien et que, pour autant, les désaccords restent profonds, le malaise insondable. Deux camps rusent l’un avec l’autre, et l’on se demande jusqu’à quand ce manège devra continuer. On a beau aimer dire que le PNDS-TARAYYA est le mieux organisé pour savoir surmonter ses crises, il reste qu’autour du pouvoir, face à des appétits insatiables d’un camp qui supporte mal de ne pas trop avoir les manettes du pouvoir, ameutant certains pans du parti pour espérer trouver là le moyen de s’imposer dans la gestion de l’Etat, il est désormais difficile de s’entendre.
Ainsi qu’on le voit, cette campagne déguisée a des dessous complexes qui rendent compte de l’anxiété au sein d’un parti qui vit une crise de leadership qui aurait pu être, s’il avait été mieux géré, celle de son excroissance…
Mairiga
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L’Emir père du Qatar Sheikh Hamad Bin Khalifa Al-Thani était hier à Niamey dans le cadre d’une visite privée. A sa descente de l’Avion à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey, l’illustre hôte a été chaleureusement accueilli par le Président de la République, Chef de l’Etat S.E Issoufou Mahamadou, qui venait de regagner Niamey, quelques minutes auparavant, en provenance d’Addis Abeba, en Ethiopie, où il a pris part à la cérémonie d’installation des nouveaux membres de la Commission de l’Union Africaine (UA).
Le Chef de l’Etat a eu un tête à tête avec son hôte, l’Emir père du Qatar, Sheikh Hamad Khalifa Al-Thani, au salon d’honneur de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey. Après ces échanges, le Président de la République Issoufou Mahamadou et son hôte du jour ont poursuivi les entretiens au Palais de la Présidence à travers une audience, puis à l’occasion d’un déjeuner en présence du président de l’Assemblée nationale S.E Ousseini Tinni, du Premier ministre, Chef du gouvernement S.E Brigi Rafini ; du Haut représentant du Président de la République, M. Seini Oumarou, et de plusieurs membres du gouvernement.
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Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou a effectué, hier matin, une visite surprise au garage de la présidence, sis à côté du Ministère des Affaires Etrangères.
Ce garage assure la logistique de la Présidence de la République et celle des hôtes de marque. Le Chef de l’Etat, ayant constaté l’état d’insalubrité dudit établissement et de délabrement de plusieurs véhicules, dont certains sont sur cales, exposés aux intempéries, a donné des instructions fermes en vue de l’assainissement dudit garage.
Cette visite intervient à quelques jours de la livraison attendue de commandes des nombreux véhicules au profit de la Présidence de la République. Ces nouveaux véhicules vont renforcer le parc automobile, déjà existant, en prélude au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, que le Niger compte accueillir en juillet prochain. Environ 4.000 hôtes sont attendus à Niamey pour ce sommet.
Mahamadou Diallo (onep)
26 mars 2019
Source : http://www.lesahel.org/
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Du 19 au 20 mars 2023, le Général de Division Salifou Mody, Chef d’État-Major des Armées a effectué une visite terrain dans la zone nord de Tilloa. Ce déplacement s’inscrit dans la dynamique des visites sur le terrain des unités des Forces Armées Nigériennes engagées dans les opérations sur l’ensemble du territoire national.
Le but de cette sortie était de galvaniser les troupes engagées depuis plusieurs jours dans une mission de ratissage dans ladite zone. Elle avait aussi pour objectif d’encourager ces personnels pour leur engagement dans l’atteinte des objectifs fixés. Le Général de Division Salifou Mody a également saisi l’occasion pour transmettre à ces militaires, les félicitations et les encouragements des plus hautes autorités militaires, au premier rang desquelles, Son Excellence Monsieur Mohamed Bazoum, Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées.
Le Chef d’Etat-Major des Armées a enfin demandé aux troupes de préserver leurs capacités matérielles et de maintenir leur professionnalisme durant la conduite de leurs opérations.
Sur le terrain, le moral et la détermination du personnel, dénotent la volonté des Forces Armées Nigériennes à poursuivre et à neutraliser les Groupes Armées Terroristes, jusque dans leurs derniers retranchements.
Source : Service de presse/PRN
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L’équipe technique du Ministère du Pétrole a poursuivi la visite terrain sur les installations de la mise en production de la phase II du bloc Agadem. C’est ainsi que la journée du mardi 31 octobre 2023, veille du lancement officiel de la mise en production de la phase II, a été consacrée à la visite de deux sites extrêmement importants pour l’ensemble de la phase II du projet. Il s’agit de la station Fana W 1 BS et la station CPF de Koulélé située à quelques encablures de la station initiale du pipeline export. La délégation du ministère du Pétrole a été accueillie à toutes ces deux étapes par des agents composés du personnel chinois et nigérien qui travaillent en parfaite symbiose pour le développement de la coopération qui unit la Chine et le Niger dans le cadre de la réalisation de l’objectif commun.
La station Fana W-1BS a pour rôle principal d’assurer la pression des pompes de surpression afin d’augmenter la pression du fluide en écoulement et le maintenir en mouvement vers sa destination. Dans le cadre de la mise en production de la phase II du bloc Agadem, sept (7) stations de surpression ont été réalisées. La particularité de la station W-1 Fana par rapport aux six autres stations, réside dans le fait qu’elle a diversifié les sources d’énergie pour répondre à tous les besoins en énergie du site. Plusieurs panneaux solaires sont installés sur une grande superficie du site. Ils génèrent de l’énergie pour alimenter une partie du site. Il existe aussi un groupe électrogène prêt à fournir le site en électricité en cas de panne des générateurs. Le fluide venant des puits producteurs sont transportés à la station suivante au moyen des pompes de transfert multi-phasiques.
En route pour Koulélé, la délégation du Ministère du Pétrole s’est arrêtée au niveau d’un puits de production du champ pétrolier de Koulélé CN 1. Ici, quelques agents s’affairent à l’installation des équipements du puits. Les techniciens trouvés sur place s’activent pour placer la tête du puits. Lorsque le fluide sort du puits, il est envoyé à un collecteur OGM pour un traitement. La salle de générateur et l’appareil de mesure des paramètres du puits ont été également visités par la délégation. La profondeur des puits sur le champ pétrolier de Koulélé varie entre 2000 et 3000 m.
De par sa proximité avec la station initiale du pipeline export, la station de Koulélé CPF joue un rôle de premier plan dans le cadre de la mise en production de la phase II du bloc Agadem. Elle est construite sur une superficie de 191.000 m2. La station de Koulélé CPF a démarré ses activités en novembre 2021. Aujourd’hui, tous les travaux sont terminés et n’attendent que la cérémonie officielle de la mise en production pour envoyer les premières gouttes du pétrole brut vers la station initiale du pipeline export. Les installations de la station de Koulélé sont divisées en plusieurs zones : zone de traitement du pétrole brut ; zone de traitement des eaux usées ; zone de lutte et de prévention des incendies ; zone de distribution d’électricité ; la salle de contrôle ; le bassin d’évaporation et la station de dépotage. Le traitement du pétrole brut obéit à un processus tri-phasique pour la séparation de l’eau ; le pétrole et le gaz.
En respectant les consignes prescrites en pareille circonstance, la délégation du Ministère du Pétrole a visité l’ensemble des installations de la station de Koulélé CPF. Selon le coordonnateur général de production, le guide du jour, M. Assoumane Harouna, le site compte au total cinq (5) turbines d’une capacité de 25 MW chacune. La station dispose aussi d’un réservoir dont les travaux sont complètement achevés. Sa capacité est de 30.000 m3. Un second réservoir identique est en chantier. Quant au réservoir de sédimentation, sa capacité est de 15.000 m3. A la date du 31 octobre 2023, la station de Koulélé compte 20 puits opérationnels avec une production journalière de plus de 13.000 barils par jour.
Dans la salle de contrôle, le coordonnateur général de production explique à l’assistance le système de contrôle. Sur les écrans de contrôle, les lignes bleues représentent le pétrole brut ; les lignes jaunes, le gaz et les lignes vertes l’eau. Dans le cadre de la surveillance du site, 500 caméras sont installées.
Selon le directeur de l’exploration et de la production des hydrocarbures M. Maidagi Oumarou, le pétrole brut venant des stations de Dibeilla et Sokor ainsi que les autres puits autour du champ pétrolier de Koulélé est centralisé et reçu au niveau de la station Koulélé CPF. Avant le processus de séparation, on injecte des produits chimiques pour faciliter l’opération. A l’issue de la séparation du gaz, de l’eau et du pétrole brut, ce dernier contient toujours de l’eau en suspension. Il faut le traiter pour soustraire cette eau. Une autre opération est alors mise en évidence à travers les chaudières pour la séparation. Le pétrole brut passé aux chaudières est envoyé au réservoir de sédimentation pour la libération du gaz. L’opération au niveau du réservoir de sédimentation se fait sur la base d’un principe de densité.
Après séparation de l’eau et du pétrole brut, celui-ci est envoyé à la station initiale pour être injecté dans le pipeline de commercialisation. Par ailleurs, il faut préciser qu’avant l’envoi à la station initiale, le pétrole brut passe par le débitmètre, l’outil qui permet de quantifier les différentes quantités de pétrole brut. Les débitmètres ont été calibrés depuis quelques jours par l’Agence nigérienne de normalisation pour s’assurer que toutes les quantités produites sont contrôlées et mesurées. L’eau issue du processus de séparation est traitée suivant les normes environnementales prescrites afin de la réinjecter dans les puits de réinjection. Quant au gaz, explique M. Maigagi Oumarou, une partie est utilisée au niveau des générateurs à gaz naturel pour produire de l’électricité et faire fonctionner les différentes installations. La seconde partie est envoyée au niveau de la torche à travers les lignes de haute ou basse pression.
Hassane Daouda (ONEP), Envoyé Spécial
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