La deuxième étape de cette visite a conduit la délégation ministérielle au niveau du Programme National de Lutte Contre le Paludisme. Là aussi le ministre et sa délégation ont été bien accueillis par les responsables dudit programme. Après la visite guidée des différents bureaux et services une réunion a regroupé les différentes parties autour du ministre Idi Illiassou Mainassara. Après une brève présentation du Programme, le Coordonnateur Adjoint a, dans son intervention, souligné qu’il n’y a pas de difficultés majeures dans le fonctionnement du programme mais aussi dans le rapport entre les agents et les responsables. Mieux il a souligné que le Programme travaille en parfaite harmonie avec ses partenaires qui sont : Catholique Relief Service (CRS), ONEN, Plan International. Prenant la parole à cette occasion le ministre a encouragé l’équipe du Programme palu et leurs partenaires. Il les a aussi exhortés à continuer dans ce sens pour le bon fonctionnement du Programme. Quelques difficultés ont été également exprimées, et le ministre de la Santé Publique a donné sur place des instructions pour que des réponses appropriées leur soient apportées.

La troisième étape de cette visite a été consacrée au Programme National de Lutte Contre le VIH/SIDA. La aussi, après l’accueil, la délégation ministérielle a visité plusieurs bureaux et services, et tenu une réunion. Là aussi, des problèmes ont été relevés : problème de leadership, de disfonctionnement, d’organisation. A tous ces problèmes, le ministre a aussi promis d’apporter des solutions appropriées dans les meilleurs délais. La dernière étape de cette visite a conduit le ministre de la Santé Publique au Centre de Santé Gouvernemental. L’objectif ici, a indiqué le ministre est de constater l’évolution du chantier de construction du Laboratoire du Centre mais aussi de s’enquérir des conditions de vie et de travail des agents.

A l’issue de toutes ces visites le ministre de la Santé publique a déclaré qu’il n’est pas admissible que l’Etat et ses partenaires injectent des grosses sommes dans ces programmes et que le résultat ne soit pas à la hauteur des attentes. Face à tous les problèmes évoqués il a promis des réponses claires seront apportées et dans les meilleurs délais en vue de redonner à ces Programmes une bonne image, mais aussi pour permettre de garder la confiance des différents partenaires. Dr Idi Illiassou Mainassara a profité de cette occasion pour souligner que ces Programmes ont fait leurs preuves dans le passé pour avoir permis la réduction de la morbidité et de la mortalité liées aux maladies concernées par leurs domaines d’intervention.

Ali Maman(onep)

31 mai 2017
Source : http://lesahel.org/